IMER, Auguste (1828?-1920)
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BIOGRANE (Biographies neuchâteloises) 4 (I-L) IGUEL, Charles-François-Marie (1827-1897) Sculpteur né à Paris le 3 janvier 1827. D'une famille originaire du Wurtemberg, il étudie à l’Ecole des Beaux-arts de Paris de 1844 à 1848, puis devient l’élève de François Rude (1784- 1855). Il collabore avec ce dernier à la décoration de l'Arc-de-Triomphe de l'Etoile. Il expose régulièrement au Salon à partir de 1848 et travaille quelque temps à Paris. Lié d'amitié avec Auguste Bachelin, il se fixe à Neuchâtel en 1870 ou 1871. Il y est naturalisé et devient agrégé de la commune d'Epagnier en 1873, devenue un peu plus tard la commune de Marin- Epagnier. Il se fixe ensuite à Genève en 1880, où il finira ses jours. Parmi ses œuvres, il faut mentionner à Paris Le chasseur, statue en pierre placée dans la cour du manège du Louvre, et Le laboureur, statue en marbre, placée au Palais des Tuileries. Mais il faut aussi parler de son activité à Neuchâtel, où il réalise des statues incarnant La Littérature et La Science, ornant la façade nord du Collège latin, puis au sud de ce bâtiment des représentations du Chancelier de Montmollin, Emer de Vattel, Ostervald, Le Chanoine Hugues de Pierre, personnage qui n'a jamais existé, sans oublier la statue de Guillaume Farel (1875) sur l’esplanade de la Collégiale à Neuchâtel. Il est également l'auteur du fronton du collège de La Promenade et des bustes d'Agassiz et de Guyot à l'Académie. Il faut aussi signaler au Locle la statue de Daniel JeanRichard. A Genève, la statue du Duc de Rohan, devant l'Eglise Saint-Pierre, est aussi son œuvre. Il participe à la décoration du mausolée du Duc de Brunswick (1875-1879) dans la cité de Calvin et à la décoration du bâtiment du Tribunal de Montbenon à Lausanne, à savoir les lions gardant l'entrée et le groupe de figures couronnant la partie supérieure de l'édifice (1884). Il exécute également la statue du Pâtre suisse pour l'Exposition nationale suisse de Genève en 1896. Il décède à Plainpalais (aujourd'hui intégrée à Genève), le 29 décembre 1897. (Réf.: L’art neuchâtelois. Ŕ Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1899, p. 55-56. - Dictionnaire encyclopédique Quillet) IMER, Auguste (1828?-1920) Révolutionnaire républicain. Avec lui s’éteint le 28 septembre 1920 à La Chaux-de-Fonds, à l’âge de 92 ans, le dernier représentant des patriotes chaux-de-fonniers de 1848. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1922, p. 37) INDERMÜHLE, Samuel (1818?-1895) Employé postal. Il entre le 1er septembre 1856 dans le bureau postal de La Chaux-de-Fonds, comme facteur, puis comme chef facteur, et enfin en qualité de commis postal, fonction qu'il occupera pendant trente ans. Pendant toutes ces dernières années, il s'occupera de l'expédition des lettres. Pendant ce service de près de 40 ans, il se montre un fonctionnaire de fidélité, de ponctualité et d'exactitude. Il décède à La Chaux-de-Fonds le 7 juillet 1895. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1896, p. 54. - L'Impartial du 7 juillet 1895, p. 3) INGOLD, Paul Emile (1873-1958) Artiste né à La Chaux-de-Fonds le 30 décembre 1873. Il réserve ses pinceaux aux paysages jurassiens: vieilles fermes, forêts de sapins, monts et vaux. Tous les endroits familiers sont traduits par le procédé délicat de l'aquarelle. Il enseigne le dessin et la composition décorative à l'Ecole d'art et à l'Ecole des arts et métiers de La Chaux-de-Fonds de 1899 à 1939. Il s'est adapté à un enseignement particulièrement difficile, aux exigences des professions les plus diverses, réunissant pour cela une documentation considérable. Sa grande expérience et son érudition considérable ont profité à des milliers d'élèves et d'apprentis. Il décède à Bienne le 11 mai 1958. (Réf.: L'Impartial du 30 mars 1938, p. 3 ; id., du 18 avril 1939, p. 5) INGOLD, Paul Emile (1901-1974) Pasteur né à La Chaux-de-Fonds. Il étudie la théologie à la Faculté de l'Eglise libre vaudoise à Lausanne où il obtient une licence portant sur la séparation de l'Eglise et l'Etat de Bâle. Après avoir effectué des stages à Château-d'Œx et Yverdon, il exerce son ministère à l'Auberson (1931-1938), puis à l'Eglise libre de La Source à Bienne (1938-19589, et enfin à Vevey (1959-1966) où il prend sa retraite. Il décède à Vevey le 15 avril 1974. (Réf.: L'Impartial du 18 avril 1974, p. 18) INGOLD, Pierre-Frédéric (1787-1878) Horloger, fabricant de montres parlantes, né à Bienne le 6 juillet 1787. Il fait de nombreux séjours à l’étranger. Il met au point des machines capables de découper les roues, les ponts et les platines. Il innove dans l’interchangeabilité et la fraise Ingold est bien connue dans l’histoire de l’horlogerie, à savoir un outil permettant de rectifier les dentures de roues d’engrenage. Il décède à La Chaux-de-Fonds le 10 octobre 1878. (Réf.: http://www.hautehorlogerie.org/fr/acteurs/horlogers-celebres/ . - Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1980, p. 31. [De plus amples informations sont données dans le Musée neuchâtelois, année 1877, sous la plume de J.-F.-U. Jurgensen]) IRLET, Gustave (1800-1869) Politicien né le 12 mars 1800 à La Chaux-de-Fonds. Fils d’un pasteur du grand village, il fréquente le Gymnase de Berne dès 1813 avant d’entreprendre des études à l’Académie de la ville fédérale, puis à Heidelberg, Berlin et Paris. Après avoir obtenu son doctorat en médecine en 1827, il exerce son art à La Chaux-de-Fonds. Fervent républicain, il se trouve parmi les patriotes de 1831, comme membre du Parti républicain et de l’Association Mazzini. Le 1er mars 1848, Fritz Courvoisier lui confie le commandement militaire de La Chaux-de-Fonds. Officiellement substitut du préfet de 1851 à 1869, il fonctionne comme préfet pendant quinze mois à la place du titulaire, Ami Girard, de 1851 à 1852. Il soutient la contre-manifestation républicaine du 6 juillet 1852 à Valangin et préside la Société du National Suisse de 1856 à 1859, puis de 1859 à 1862, dont il est l’un des fondateurs. Lors de l’insurrection royaliste de 1856, il organise la résistance à La Chaux-de- Fonds. Conseiller national radical de 1857 à 1860, il figure parmi les cautionnaires du million emprunté à la Confédération par le chemin de fer le Jura industriel. En 1863, il est désigné pour présider le Comité d’organisation du Tir fédéral à La Chaux-de-Fonds. A l’armée, il est chirurgien avec le grade de caporal. (Réf.: Die schweizerische Bundesversammlung / E. Gruner, T. 1. - L'art de guérir au XIXe siècle en pays neuchâtelois / Charles Thomann) IRLET, Pauline (1830?-1906) Philanthrope. Elle lègue à diverses œuvres de bienfaisance ou d'utilité publique la somme de 54´650 francs. Elle décède à La Chaux-de-Fonds le 25 avril 1906, à l'âge de 76 ans. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1907, p. 44. - L'Impartial du 26 avril 1906, p. 12 ; id., du 27 avril 1906, p. 6) ISCHER, Adolphe (1880-1948) Menuisier. Il est conseiller général à Neuchâtel et député au Grand Conseil. Il fait partie de la Société fraternelle de prévoyance, section La Coudre-Hauterive. Il est aussi membre des Contemporains de 1880. Il décède à Hauterive le 19 septembre 1948, à l'âge de 68 ans, après une longue et pénible maladie, supportée avec courage. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1950, p. 41. - Feuille d'avis de Neuchâtel le 21 septembre 1948, p. 6 ; id., du 23 septembre 1948, p. 8) ISCHER, Adolphe (1904-1985) Enseignant, botaniste et vulgarisateur né le 24 mars 1904 à Neuchâtel. Il fréquente l’école normale et obtient son certificat de connaissances le jour de ses dix-huit ans. Il connaît ensuite quatre ans de chômage au cours desquelles il profite d’entreprendre des études universitaires. Il obtient successivement une licence ès sciences naturelles (1931) puis un doctorat (1935) avec une thèse sur les tourbières de la Vallée des Ponts, rédigée sous la direction de Henri Spinner qui avait introduit les analyses polliniques en Suisse. De 1926 à 1939, il est titulaire de la classe tous ordres du village des Petits-Ponts. Il s’intègre dans ce petit coin de pays et fait partie des sociétés locales. Il se révèle alors selon ses propres termes comme « conférencier-vulgarisateur » avec le désir de communiquer ses connaissances à ses concitoyens. Sans avoir connaissance des travaux de Freinet en France, il introduit un système de fiches de travail et de recherche de documentation par les élèves, proche des méthodes du célèbre pédagogue français. En 1939, il devient maître de sciences naturelles à l’Ecole secondaire de Neuchâtel, puis directeur, en 1943, des écoles primaires et professionnelles du Locle. A ce titre, il est associé aux travaux de rénovation de la formation du corps enseignant primaire. En 1947 enfin, il est nommé directeur de l’enseignement pédagogique à l’Ecole normale cantonale. En 1948, il fait un stage à l’Institut des sciences de l’éducation ou Institut Rousseau à Genève. Parmi les enseignants figurent Jean Piaget et Samuel Roller. Il en profite pour suivre des cours à l’Université de Genève. D’avril à mai 1950, il parcourt la France à bicyclette pour visiter les classes officielles et les classes Freinet de Nice à Besançon. En juin, il fait la connaissance des classes belges.