Supplement a La Genealogie De La Maison De Brehant En Bretagne
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C AVANT-PROPOS C Comme on peut , sétonner que le dernier repré- sentant dun nom sur le point de disparaître ait con- sacré tant de pages au passé de sa famille, il croit nécessaire dentrer à cet égard dans quelques expli- cations, pour quon ne lui prête pas des intentions autres que celles qui lont dirigé. Voici-cc quil a eu surtout en vue: 1 0 fournir, en ce qui concerne les Brehant, quelques nouveaux docùinents â lhistoire généalogique de la noblesse bretonn,e, dans lhypo- thèse quun ouvrage traitant de cette ratière sera plus tard lobjet dun travail spécial ; 20 mettre en ordre, autant que possible, la Généalogie des. Brehant, 0 si embrouillée jusquici, , .disérït MM. J. Geslin de Bourgogne et A. de Barthélemy dans leurs An- ciens évêchés de B?ctagnc; 30 compléter jusquà nos jours la filiation de la branche de Gahuiéc, de Mauron 4 - L Document 1111111111 II 1111111 III 111110 0000005561728 L! - 11 - et de Plélo, et rectifier les crieurs capitales qui se sont glissées flans les diverses généalogies manuscri tes et imprimées de cette branche, et 4 0 enfin, consti- tuer les antres branches de la famille sur lesquelles on ne possédait antérieurement que des informations courtes, tronquées et souvent fautives. Là, il a eu beaucorp à faire, car ce quil a dit précédemment de ces diverses branchas laissait (t désirer. Le présent Supplément obvie; en grande partie, à cette insuffi- sance, sans pourtant y satisfaire entièrement. Est-on jamais complet, et toujours rigoureusement exact en matières généalogiques, malgré toutes les peines quon se donne pour obtenir ce résultat, surtout on quand remonte au-delà de 1400? Lon fera remarquer en outre que les Brehant ne • sont pas seuls intéressés dans leur Généalogie, et quen • raison de leurs nombreuses alliances; beaucoup de fa- milles nob!es, appartenant à la Bretagn&et aux autres provinces de Franco, y sont citées et mentionnées plus ou tins longuement. • Ainsi quon a pu le voir à la page 207-de la Gé- néalogie de ifreliant, lon nétait alors que très-peu renseigné sur la Branche du Ghesnaye, de Loùrrnc et de la Marche; mais lon est parvenu récemment à réunir un certain nombre de pièces authentiques qui - - flic ont permis de remplir cette lacune.. Suivant ces pjùces quon trouvera aux Preuves n° 32, tous les membres de cette branche étaient poss.essionnés clans la pa- roisse de PlQstan et les paroisses limitrophes. II est très-probable quavec Charlotte de Brehant, dame de la Vilte-Gicquel et Marguerite-Suzanne, filles de - François de Brehant (XI), a fini la branche du Ches- naye. dont aucun membre n ' est mentionné dans lArmorial général mss. (le 1696. Il y a tout lieu de croire aussi que Charlotte de Brehant avait épousé un membre de la famille Henry, seigneur du Vaurouel, de la Ville-Gicquel etc. Quelques actes anciens que la Généalogie de la maison de Brehant se contente de mentionner ou danalyser succinctement et que, pour cette raison, lon avait lintention de faire figurer in extenso dans ce Supplément, nont pu être retrouvés dans les ar- chives de Chabrillanl Il est cependant incontestable que lauteur de la Généalogie mss. (qui datc mainte- nant de près de deux cents ans) a eu sous les yeux les originaux ou copies authentiques dos actes qui en constituent les preuves, et qùe cest sur eux quil a basé son travail. Que depuis lors , plusieurs de ces actes aient disparu, cela na rien détonnant, si lôh fait la part des chances de perte: auxquelles ils ont éL IV - exposés pendant une si léngue période dannées, en y comprenant la révolution de 89 qui a passé dessus et contribué, plus encore que la main du temps, à lannihilation et à la dispersion des titres de la no- blesse. Au surplus les titres absents ne sont, relati- vemnt parlant, que dune importance très-secondaire. Les copies et extraits des actes et pièces prove- nant des Archives des Côtes-du-Nord, et qui sont re- produits dans ce Supplément, ont été délivrés par M. Boulanger, archiviste-adjoint du département, j j Li ir PREMIÈRE PARTIE ADDITIONS ET CÔRRECTIONS ALA DE GENÉALOGIE LA J!litISŒï DE BRII1Î IMPRIMÉE EN 1867 (I) D ORIGINE ET PREMIERS SUJETS. A la p. 74. I. 23 . do la Généalogie de Brehant, il faut lire « Cest un honneur auquel ils ne croient pas avoir le droit de prétendre. » - A la p. 73, I. 2- de .la même généalogie, au lieu de o Norman signe jusquà Gén, mss. »,jisez « Norman signe comme témoin à la fondation du prieuré de Lamballe, faite par Gu1Troi, duc de Bretagne, en date (lu j4 jullet » 1124. Guillaume de Breliant, fils de Norman, est présent à la tondation du prieuré rJe, Jugon par Olivier de Dinan, Ili » en lan 4109 ex parte vero Oliverji, ipse 01k. Gajllelmns filins Norman de Ijrjhant. (D. illorice, t. 4, coI. 520, titres de Marmôn tiers). (I) Lon u plae6 à la suite (les Additions et correet qo,,s ]es pièces princi- ales qui e ii j usl iii e u L pour q I tin ne soit point ol il igé tIc recourir ai, Pieuve. - - 2 GÉNÉALOGIE DE lIBEllANT ilenricus Brehant, à la croisade en 1249 (note communi- quée par M. L. Briant de Lauhrièe, auteur de lÀnnoriat général de Bretagne). BRANCHE DE GaINÉE DE MAURON ET DE PLÈLO. PREMIER DEGRÉ. Jeanne de la Motte, qui épousa Pierre de Brehant) troi- sième fils de Jehan de Brehant, devait être la fille de Roi- land de la Motte.. On lit, dune part, dans le Nobiliaire et Armorial de flretagne, de M. P. de Courcy, à larticle let Motte-Ronge « Rolland, chevalier du bailliage de Pen- thiùvre k Fost dû duc en 4294. » , (D. Monte, t. 4, col. 1410-414 4) fi), de lautre, lon voit dans lAccord entre Guillaume e! Jean de Brehant de 1309 (D. Moite, t. 1, col. 1224), où il est question de Pierre de Brehant qui épousa Jeanne da la Motte, figurer par son sceau et nominative- ment au nombre des témoins, monsour Roi la M de la Motte, chevalier. Il est donc incontestable que le Rolland de lacte est' le même que celui cité dans lOst du due de Bretagne, et quil était le père de Jeanne de la Motte, car à quel autre litre aurait-il pris part à lAccord de 1309? Il estô remar- quer, en outre, que les dates de 4294 et 4309, relativement à Rolland de la Motte et à Jeanne, considérée comme sa fille, concordent parfaitemeit. Malheureusement, la plu- part des sceaux qui accompagnaient lacte de 4309, nexis- taient déjà plus du vivant même de D. Mo: ice. Lon avait dabord pensé que celui chargé dhermines était le sceau de la maison de Dinan, cest-à-dire le sceau de Rolland de la Motte, avant que les la Motte-Rou ge eussent adopté les ar- mes quils portent présentement; mais ta note même de J). Morice, et la teneur de lacte de 4309, semblent re- pousser dette hypothèse , et démontrer que ce sceau était celui de la cour de Penth i èvre. C Et ces choses ainsi faites, fut jugé par jugement, le jugement de nostre cour mai- (1) 4adanie C. de la ?dottc-Rosigea publié, daprès 1e texte original du tonds de la Chambre des comptes de Nantes, Les Osts r/s dire de Bierng;r, document bcuticu p plus complot (jiic la r:flpie de D ?,loricc, I GÉNÉALOGIE DE BREHANT 3 nant, etc. Donné tesmoing notre sceau establi ès contrats de Penthièvre, à la requesté diceux mor.sour khan et Guillaume, etc. » 11° DEGnÉ. 'Guillaume de krehant est employé dans la montre- de -. Bertrand du Guesclin du I eF juillet 437-1, ainsi quon peut le voir à la page 79, ligne 22 de la Généalogie de Brehant. Cest de lui sans doute quil est question dans les extraits dactes de 1387 et 1441- empruntés aux archives des Côtes-. du-Nord. Voilà ce quen dit lauteur de la Généalogie 17455. de la maison de Brehant: « Guillaume de Brehant, ainé, dont la postérité salla perdre dans la maison de Cité- > millé et dans lancien Molac, après divers degrés et alliances que jignore M quil ne mest pas possible de dé- , tailler, par suite de la dispersion des titres qui asuivie celle des terres et des-biens. Daprs cela, nest-il pas très-présumable, selon la con- cordance des dates et des lieux, que les sujets du nom de Brehant quon va citer, ions possessionnés, avec Guilllaume dè Brehant, dans les paroisses de la même circonscription notamment Brehant-Moncontour, se rattachaient par des liens détroite parenté à celui-ci, qui devait être leur as- cendant. - - - - - - 10 Honoré de Brehant, qui vivait en 1391. iehta de P,rehant, qui vivait en Ru. Il fut marié, ruais on ignore le nom de sa femme. - 3° Marguerite de Brehant, mai-S à N du Bocnic; dont elle eut Allain du Boréale. Elle ne vivait plus en • S° Bertrand de Brehant, qui vivait en 1421. - 50 Guillemette de Brehant, inerte avant 1431 - 0° Guillaumede Brehant, qui vivait en 1432. li rut hd,-itier de Guillemette, mais on ignore à quel titre. • - (V. Preuves n.° 27, ninr&at). 1110 DEGIIIL Au sujet de -Guillaume de Breliant, mentionné à la P ane 8-I, ligne 25 de la Généalogie de Brehant, voir Bran- che I, Vo degré. - - . GÉNÉALOGIE DE flIIEHÀNT JyC Thoinine de Dinan, mariée k Jean de la Jlaye, seigneur de Passavant. Elle était soeur tic Bertrand de Dinan, baron de Châteaubriant eu 4430, qui épousa 1. Marie de Sur- gères; 2° Jeanne de Harcourt, et 1111e d6Charles de Dinan, sieur de Montafilant, et de Jeanne de Beaumanoir.