Dossier de presse, 7 mai 2015

L’hommage à , Geneviève de Gaulle Anthonioz, et Jean Zay le 27 mai prochain est au cœur de la programmation du Centre des monuments nationaux au Panthéon

Pour accompagner cet hommage, le CMN présente l’exposition « Quatre vies en résistance » à partir du 8 mai et des lectures en partenariat avec la Comédie-Française du 28 au 30 mai. Un spectacle lumineux (« videomapping ») est aussi proposé au public le soir de la cérémonie du 27 mai mettant en valeur les actions de Résistance de 1939 à nos jours.

Contacts presse : Camille Boneu et Anne Lambert de Cursay – 01 44 61 21 86 / 22 45 [email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : www.presse.monuments-nationaux.fr Communiqué de presse

L’année 2015 est marquée par l’hommage à Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, souhaité par M. François Hollande, président de la République, le 27 mai prochain au Panthéon. L’ensemble de la programmation du Centre des monuments nationaux au Panthéon met à l’honneur ces figures de la résistance, les valeurs qui les ont guidées et ce monument emblématique de la République au sein duquel ils vont être honorés. A cette occasion, le CMN met en place de nouveaux outils pour proposer à tous une visite de ce monument dans les meilleures conditions.

L’exposition « Quatre vies en résistance »

Du 8 mai au 10 janvier 2016, le CMN présente l’exposition « Quatre vies en résistance » dans le transept nord du monument et permet à tous les publics - y compris jeune, étranger ou en situation de handicap - de mieux connaître Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay à travers leurs histoires et leurs combats. Pensée pour être totalement interactive, l’exposition offre également des espaces de lecture et des dispositifs numériques innovants. Ces derniers invitent les visiteurs à s’interroger, eux aussi, sur ce que nous apprennent les quatre vies en résistance présentées et ce qu’elles nous disent des valeurs de la République.

Une exposition interactive aux nombreux contenus numériques

Un documentaire participatif « Regards sur l’esprit de résistance », qui interroge des scientifiques, des témoins de la vie des quatre personnalités et des acteurs de la vie culturelle et sportive, sera diffusé sur les écrans qui jalonnent l’exposition. Des images et sons d’archives et la frise chronologique interactive « quatre vies en leur temps » l’accompagnent. Une borne vidéo , placée à la fin du parcours, permet aux visiteurs de faire part de leur propre regard sur l’esprit de résistance et de contribuer au documentaire participatif. Une application de visite , intégrant une version jeune public 8-12 ans reliée à un parcours de visite ludique au sol, est disponible gratuitement. Un livre d’or numérique est également mis en place dès le 8 mai pour recevoir les commentaires des visiteurs. L’exposition est également complétée par un site Internet dédié quatreviesenresistance.fr , édité en français, en anglais et en espagnol. Ce dernier est le premier site du nouvel écosystème numérique mis en place par le CMN dans le cadre de la refonte de ses sites Internet. Au-delà des actualités autour de l’exposition, le grand public peut découvrir les vidéos du documentaire participatif dans leur version longue et les vidéos enregistrées par les visiteurs de l’exposition. Les internautes peuvent également participer à ce dispositif interactif en postant leur vidéo en ligne. Ils y découvrent aussi l’histoire du monument et des cérémonies d’entrée au Panthéon, la vie des personnalités honorées le 27 mai ainsi que celle des résistants qui ont déjà fait leur entrée au Panthéon.

Une exposition accessible à tous

En plus des outils mis en place pour le jeune public et les publics étrangers, le parcours de visite et les dispositifs numériques et multimédia de l’exposition ont été conçus pour être intégralement accessibles aux personnes en situation de handicap physique, grâce à un élévateur mis en place dans le transept nord du monument. Les portraits des quatre personnalités honorées, reproduits en dessins noir et blanc et en reliefs tactiles sont présentés aux visiteurs mal et non-voyants de l’exposition. L’aide à leur 2 découverte, ainsi que les contenus des panneaux des quatre sections de l’exposition sont consultables sur un poste informatique mis à la disposition de ces visiteurs. Ce dernier propose également des extraits sonores des ouvrages de littérature scientifique ou de vulgarisation mis à la disposition des visiteurs dans les deux espaces de lecture de l’exposition. Des visites conférences en Langue des Signes Française , ainsi que des animations adaptées aux visiteurs en situation de handicap mental sont proposées pendant la durée de l’exposition.

Une visite enrichie du Panthéon

L’ouverture de l’exposition marque aussi l’arrivée de nouveaux outils de médiation pour une présentation inédite du monument, axée autour des valeurs de la République. Le Centre des monuments nationaux propose, dès le 8 mai, un audioguide afin de faciliter la compréhension de ce monument pour le grand public. L’auteur du texte est Olivier Le Naire, rédacteur en chef adjoint à l’Express. André Dussolier et Rachida Brakni prêtent leurs voix à la version française. D’ici la fin du mois de juin, cet audioguide sera disponible dans huit langues supplémentaires (anglais, espagnol, italien, portugais, chinois, coréen, russe et japonais). Une version adaptée aux publics déficients visuels verra le jour à la fin de l’année. Cet outil complète le nouveau document de visite enrichi distribué en douze langues à l’entrée du Panthéon. Le nouveau parcours de visite s’appuiera progressivement sur des dispositifs numériques qui seront installés dans le Panthéon à la fin de l’année. En novembre, des supports de présentation des grands hommes et des grandes femmes seront installés dans la crypte.

Des lectures en partenariat avec la Comédie-Française en libre accès

Ces hommages sont également l’occasion de perpétuer, pour la troisième année consécutive, le partenariat entre le CMN et la Comédie-Française . Dans le cadre de #MotsNus , des lectures sont proposées au public sous les voûtes du monument du 28 au 30 mai à 19h en entrée libre, dans la limite des places disponibles. Clément Hervieu- Léger et Françoise Gillard , pensionnaire et sociétaire de la Comédie-Française, lisent des textes des personnalités honorées dans le lieu même où elles reposent.

Le Panthéon, ouvert à tous

En cette année exceptionnelle de rassemblement, le CMN offre la gratuité d’accès au monument. L’entrée du Panthéon sera offerte à tous à la suite de la cérémonie, du 28 mai à partir de 14h30 jusqu’au 31 mai inclus (de 10h à 18h30) . Les visiteurs de moins de 26 ans 1 bénéficient de cette gratuité tous les jours dans tous les monuments nationaux pour l’ensemble de leurs manifestations. Les lectures ci-dessus sont également gratuites.

L’ensemble de ces évènements et de ces dispositifs se font l’écho de l’initiative du Centre des monuments nationaux en 2014 d’inviter l’artiste JR à décorer la bâche monumentale du chantier du Panthéon de milliers de visages de citoyens du monde. Cette œuvre participative « Au Panthéon ! » habillera le monument jusqu’à la fin du chantier à l’automne. L’échafaudage monumental, véritable prouesse technique, est en cours de démontage.

Enfin, des portraits des quatre personnalités honorées, réalisés par l’artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest , habilleront le péristyle du monument à partir du 26 mai et jusqu’à la fin de l’exposition.

1 Ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français 3

Un videomapping le soir du 27 mai

Pour conclure la journée d’hommage à Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay le mercredi 27 mai prochain, le Centre des monuments nationaux présente à partir de 22h15 un spectacle lumineux (« videomapping ») sur le monument, visible par tous librement depuis la Place du Panthéon et de toute la rue Soufflot. Développé par Skertzo pour le CMN, ce spectacle de 10 minutes projeté plusieurs fois jusqu’à 23h15 mettra en valeur les actions de résistance depuis les combats des quatre personnalités honorées jusqu’à nos jours ainsi que les valeurs de la République incarnées par de ce temple de la Nation.

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Sommaire

L’exposition « Quatre vies en résistance » ...... 6 Note d’intention du commissaire – Nicolas Vinci ...... 6 Le parcours de l’exposition ...... 7 Les quatre personnalités entrant au Panthéon ...... 8 Des dispositifs interactifs et numériques au cœur de l’exposition ...... 9 Une médiation dédiée au public scolaire ...... 13 Visuels à disposition de la presse ...... 14 Les partenaires de l’exposition ...... 16 Le mécène de l’exposition - JCDecaux ...... 18

Des lectures #MotsNus au Panthéon ...... 19

La cérémonie d’entrée au Panthéon ...... 20 L’histoire du Panthéon...... 20 Les différents hommages rendus au Panthéon ...... 21 Les 75 personnalités honorées au Panthéon ...... 22 Le rapport de Philippe Bélaval au président de la République « Pour faire entrer le peuple au Panthéon » ...... 23

Ouvrages autour du Panthéon ...... 24 Dictionnaire des gloires du Panthéon aux Éditions du Patrimoine ...... 24 Entrez au Panthéon ! d’Olivier Le Naire aux Éditions Omnibus...... 24 Autres parutions aux Éditions du Patrimoine ...... 25

Le chantier du Panthéon ...... 26 Une restauration d’exception pour un monument d’exception ...... 26 Chiffres clés ...... 27

Informations pratiques ...... 28

Le CMN en bref ...... 29

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L’exposition « Quatre vies en résistance » 8 mai 2015 – 10 janvier 2016

Note d’intention du commissaire – Nicolas Vinci

En février 2014, le président de la République a annoncé que Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay entreraient au Panthéon le 27 mai 2015. Selon lui, tous les quatre incarnent, chacun à sa façon, l’esprit de résistance.

Ce n’est pas la première fois que des résistants sont honorés en ce lieu de promotion des valeurs de la République. Félix Éboué, René Cassin, Jean Moulin et André Malraux reposent déjà dans la crypte du monument, tandis que la mémoire du général Delestraint, des écrivains combattants morts pour la au cours de la Seconde Guerre mondiale et des Justes de France est portée par des inscriptions sur les murs du Panthéon.

Dès lors, que nous apprennent de plus les quatre vies en résistance de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay ? De leur naissance à leur disparition, et bien au-delà de la période 1939-1945, que nous disent-elles des valeurs de la République ?

Le public est invité à retracer l’histoire de chacune de ces quatre personnalités, leur originalité autant que leur exemplarité, au gré de quatre sections chronologiques : Origines, Résistances, Dépassements et Héritages. Parallèlement, chacune et chacun est invité(e) à s’interroger sur la propre interprétation qu’il se fait de ces quatre vies en résistance grâce aux dispositifs numériques qui jalonnent le parcours de l’exposition : pour vous, aujourd’hui, résister, qu’est-ce que cela signifie ?

Nicolas Vinci, commissaire de l’exposition Historien

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Le parcours de l’exposition

Le parcours de l’exposition intègre à la fois des panneaux documentaires et des dispositifs numériques innovants. Il s’articulera de la façon suivante dans le transept nord du monument :

Autour d’un forum de lecture sont présentés les différents temps de l’exposition :

Origines est une invitation à percevoir la diversité des parcours respectifs de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay. Tous n’ont pas le même âge, la même activité professionnelle, les mêmes engagements politiques. Pourtant, lors de la Seconde Guerre mondiale, leurs actions convergent vers un but commun : la défense de la France et des valeurs de la République.

Résistances présente leurs combats pendant la guerre. Ces combats sont autant de manières possibles de résister, aussi bien en liberté qu’en captivité.

Ces deux moments de l’exposition contiennent les deux premiers volets du documentaire participatif « Regards sur l’esprit de résistance » réalisé spécialement pour cette occasion : des témoins ayant connu les quatre personnalités honorées au Panthéon en 2015 et des spécialistes de leurs parcours y sont interrogés pour mettre en perspective leurs engagements successifs.

Dépassements montre de quelles façons les quatre personnalités honorées ont su trouver dans les épreuves de la guerre la force d’imaginer la France de la Libération et les ressorts de nouveaux engagements.

Héritages permet de s’interroger sur ce qui nous est parvenu aujourd’hui des combats de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay. Le public est également invité à s’interroger sur la place qu’ils occupent dans la mémoire collective des Françaises et des Français.

Dans ces deux derniers temps, les volets de « Regards sur l’esprit de résistance », consacrés aux acteurs de la vie culturelle et sportive et aux citoyens et citoyennes sont présentés. À leur tour, les visiteurs pourront laisser leur témoignage dans la borne d’enregistrement vidéo disposée en fin de parcours. Ils deviendront ainsi les actrices et les acteurs de ce documentaire participatif.

L’exposition « Quatre vies en résistance » est conçue de manière à être accessible au plus grand nombre de visiteurs et particulièrement aux publics spécifiques : le jeune public peut suivre un parcours ludique au sol et utiliser une application de visite adaptée. L’ensemble des textes sont traduits en anglais et en espagnol, tout comme le surtitrage des vidéos diffusées. Enfin, l’exposition se veut accessible aux publics en situation de handicap.

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Les quatre personnalités entrant au Panthéon

Pierre Brossolette (1903 -1944) Homme politique et journaliste, Pierre Brossolette dénonce très tôt, dès 1934, « le péril hitlérien ». Il combat sous l’uniforme français au début de la guerre, puis entre en résistance au sein du réseau du Musée de l’Homme. Il conduit ensuite diverses missions pour la France libre du général de Gaulle et devient un des grands orateurs de la Résistance sur la BBC. Arrêté et torturé en 1944, il se défenestre pour ne pas avoir à parler à ses tortionnaires. Photographie droits réservés. Collection famille Brossolette Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920 -2002) Nièce du général de Gaulle, Geneviève de Gaulle Anthonioz voyage beaucoup dans son enfance car son père est diplomate. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s’engage tôt dans la résistance civile et tente de rallier les résistants à la France libre. Déportée au camp de Ravensbrück, son nom lui vaut d’être mise au secret pour servir de monnaie d’échange avec des prisonniers allemands. Après la guerre, elle © Rue des s’engage auprès des plus démunis, à ATD-Quart-monde. Elle est à l’origine Archives / de la loi d’orientation sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions en Tallandier 1998.

Germaine Tillion (1907 -2008) Ethnologue, Germaine Tillion part dans sa jeunesse conduire des missions d’exploration dans les montagnes de l’Aurès en Algérie. Elle est une des pionnières de l’étude des sociétés berbères. De retour en France pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s’engage en résistance au sein du réseau du Musée de l’Homme. Dénoncée, elle est arrêtée puis déportée à Ravensbrück. Au camp, elle s’attache à expliquer le fonctionnement économique du système concentrationnaire pour mieux y résister. Elle

écrit également une opérette pendant sa déportation pour résister par le © Association rire face aux nazis. Après la guerre, elle s’engage pour le développement Germaine Tillion et la paix en Algérie. Elle lutte également contre les systèmes concentrationnaires dans le monde.

Jean Zay (1904 -1944) Jean Zay est parvenu très jeune à se hisser vers « une des cimes du pouvoir », le ministère de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts lors du Front populaire, en 1936. Il réorganise le secteur éducatif et culturel pour le rendre plus efficace et lance plusieurs projets comme la création du Festival de Cannes, celle du CNRS et de l’ENA. Ces projets, pour certains interrompus par la guerre, furent conduits après sa mort. Pendant la guerre, Jean Zay démissionne de son ministère et s’engage comme député © Cliché Atelier combattant. Très tôt arrêté, Jean Zay résiste depuis sa prison en photographique travaillant chaque jour à des projets pour la France d’après-guerre. Il en des Archives transmet certains de façon clandestine à des organisations de résistance. nationales Prétextant un transfert vers une autre prison, la le tue à bout portant pendant le trajet.

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Des dispositifs interactifs et numériques au cœur de l’exposition

Différents dispositifs numériques, présents tout au long du parcours de visite, permettent à chacune et à chacun de se forger sa propre interprétation du parcours des quatre personnalités honorées au Panthéon en 2015. Des sons et images d’archives, une fresque interactive replacent le propos de l’exposition dans le contexte d’un long XX ème siècle.

Le cœur numérique de l’exposition consiste en un documentaire participatif intitulé « Regards sur l’esprit de résistance ». Il s’agit d’interroger des historiens, des témoins ayant connu les quatre personnalités honorées en 2015 mais également les acteurs de la vie sociale, culturelle et sportive, et de façon générale, tout citoyen ou toute citoyenne souhaitant apporter son témoignage sur ce que représente, aujourd’hui et selon lui, l’esprit de résistance. Ces vidéos des visiteurs sont réalisées via une borne d’enregistrement vidéo de type Vidéomaton ® placé au Panthéon à la fin du circuit de visite à partir du 8 mai et durant toute la durée de l’exposition. Il est également possible de poster son témoignage sur le site Internet dédié www.quatreviesenresistance.fr .

Des scientifiques et des témoins de la vie des quatre personnalités ont participé à ce documentaire : Christian Bromberger, Anthropologue Anne Brossolette da Silva Branco et Claude Pierre-Brossolette, fille et fils de Pierre Brossolette Jean-Michel Defromont, Volontaire d'ATD Quart Monde Nelly Forget, Ex-membre des centres sociaux en Algérie Caroline Glorion, Journaliste et réalisatrice Roger Lebon, Résistant au cours de la Seconde Guerre mondiale Olivier Loubes, Historien Catherine Martin-Zay , Fille de Jean Zay Hélène Mouchard-Zay, Fille de Jean Zay Frédérique Neau-Dufour, Historienne Guillaume Piketty, Historien Anise Postel-Vinay, Résistante et ancienne déportée à Ravensbrück Antoine Prost, Historien Éric Roussel, Écrivain et journaliste Tzvetan Todorov, Historien et philosophe

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Des acteurs de la vie culturelle et sportive y ont également contribué : Pierre Arditi, Comédien Anne-Elisabteh Blateau, Comédienne François de Closets, Journaliste et écrivain Didier Convard, Scénariste et auteur Valentine Goby, Ecrivain Ami Hattab, Comédien clown Stéphane Houdet, Joueur de tennis Kee-Yoon Kim, Humoriste André Manoukian, Compositeur Thierry Marx, Artisan cuisinier Patrick Meney, Journaliste Papy, Metteur en scène Serena Reinaldi, Comédienne Carole Trebor, Ecrivain Alex Vizorek, Humoriste chroniqueur Jean-Jacques Zilbermann, Réalisateur et scénariste

Le dispositif « Paroles » propose un écran dédié à chacune des quatre personnalités qui permet aux visiteurs de découvrir leurs prises de paroles marquantes, à travers des archives sonores et audiovisuelles.

Une grande frise chronologique interactive contextualise, avec des photographies et documents audiovisuels, la vie des quatre personnalités avec les évènements marquants de la vie politique et sociale française de 1900 à nos jours. Cette frise est disponible dans une version adaptée sur le site internet dédié.

Le dispositif numérique autour de l’exposition est complété par une application jeu parcours dans l’exposition, téléchargeable sur smartphone et tablette iOS et Android, intégrant une version jeune public (8-12 ans). Le visiteur (petit ou grand) est guidé par un personnage qui l’accompagne avec des jeux et des énigmes. Retrouvez l’application de visite sur le QR code suivant :

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La dimension interactive et participative de l’exposition est renforcée par la mise à disposition des visiteurs d’un livre d’or numérique . Ce dispositif innovant les invite à laisser sur tablette une trace de leur expérience de visite : soit en s’exprimant librement sur ce qu’ils ont pensé de l’exposition, soit en commentant l’image de leur choix, tirée d’un panneau de l’exposition, qui illustre le mieux ce que, pour eux, résister veut dire. Toutes les contributions au livre d’or, qui sont modérées, s’affichent sur l’écran d’accueil de la tablette et contribuent à la mémoire numérique de l’exposition. Le dispositif leur permet également de partager leur visite sur les réseaux sociaux et d’inciter à venir découvrir l’exposition au Panthéon ou sur le site dédié.

Ci-contre, l’écran menu de l’exposition « Quatre vies en résistance ». En détail, le visiteur est invité : - dans le premier module haut, à laisser un commentaire libre ; - dans le second module haut, à illustrer ce que résister veut dire pour lui, en choisissant une photo présentant une situation de « résistance » hier ou aujourd’hui ; - et dans le troisième module bas, à répondre à quelques questions pour aider le monument à mieux connaître ses visiteurs.

Un message de rappel à la loi sur la modération des propos des visiteurs s’affichera dès lors que le visiteur aura écrit un texte et souhaitera le valider, sur le module « commentaire libre » ou sur le module « image ».

L’exposition bénéficie d’un site Internet dédié, mis en ligne le 7 mai : www.quatreviesenresistance.fr Le mot-dièse #QuatreVies sera utilisé sur les réseaux sociaux.

Ce site Internet propose une nouvelle charte graphique, des contenus inédits et une interactivité assumée à travers notamment : - Une frise chronologique reprenant les grandes dates de la vie des quatre personnalités honorées dans leur contexte. Cette frise est mise à jour chaque mois avec de nouveaux contenus pour découvrir au fur et à mesure l’histoire des quatre résistants et stimuler l’intérêt des internautes sur le long terme. Elle est le miroir de celle visible in situ . - Un mur vidéo participatif rassemblant les vidéos des visiteurs ayant enregistré leur témoignage via la borne d’enregistrement à la fin du parcours de visite, ainsi que celles des 11 internautes ayant témoigné en ligne pour le documentaire participatif « Regards sur l’esprit de résistance ». Plus précisément, ils peuvent, à travers un dispositif en ligne, proposer une vidéo en s’enregistrant via leur webcam ou en chargeant une vidéo depuis leur ordinateur. Toutes les vidéos sont modérées et publiées après validation sur un mur vidéo et répondent aux questions suivantes : Selon vous, pour quelle valeur faut-il le plus s'engager ? Pour vous, que signifie « résister » aujourd'hui ? - Un mur réseaux sociaux autour du mot-dièse #QuatreVies rassemblant les commentaires des internautes autour de l’exposition.

Le site Internet de l’exposition préfigure, complète et poursuit la visite de l’exposition. Il se positionne également comme un site documentaire autour des quatre personnalités. A la fin de l’exposition le 10 janvier 2016, le site hébergera en effet l’ensemble des contenus de l’exposition in situ (panneaux texte, iconographie, ressources vidéo).

Sur les réseaux sociaux , le partenariat avec les Archives nationales se matérialise avec un feuilleton exclusif sur Facebook autour de la vie des quatre personnalités mettant en valeur les documents des Archives nationales et l’histoire du Panthéon. Le tout est associé à un jeu pour découvrir l’exposition des Archives nationales « Quatre résistants au Panthéon » en visite guidée et des entrées pour l’exposition « Quatre vies en résistance ». Un jeu avec l’INA autour des quatre personnalités et de la Résistance est également mis en place à travers un quizz autour du parcours de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, et de l’histoire du XXe siècle. Des entrées pour l’exposition sont à gagner ainsi que des coffrets DVD et des ouvrages de l’INA autour de la Résistance.

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Une médiation dédiée au public scolaire

Afin de découvrir l’exposition, des visites – ateliers conduites par des animateurs du patrimoine proposent d’accompagner les classes du CE2 au lycée, dans la découverte de ce monument et de la notion de Résistance. Les élèves ont ainsi l’opportunité de comprendre les enjeux qui se jouent autour de l’entrée au Panthéon de nouvelles personnalités mais également de saisir l’exceptionnalité des parcours de ces personnes honorées et les valeurs républicaines qu’elles véhiculent. L’atelier offre, en fin de visite, l’occasion aux élèves de se questionner à leur tour sur la notion de résistance.

Des ressources pédagogiques en ligne permettent aux enseignants du premier et du second degré de préparer la visite de l’exposition et du monument grâce à des contenus dédiés, des illustrations et des pistes pédagogiques. Des dossiers constitués par l’INA sont mis en avant dans cet espace. Une fiche de visite propose un parcours dans l’exposition et le monument avec les éléments de contenu, des illustrations, des pistes pédagogiques etc.

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Visuels à disposition de la presse

Geneviève de Gaulle Anthonioz Germaine Tillion © Rue des Archives / Tallandier © Association Germaine Tillion

Pierre Brossolette Jean Zay © Photographie droits réservés. Collection © Document conservé aux Archives nationales, famille Brossolette Pierrefitte-sur-Seine. Cliché Atelier photographique des Archives nationales

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Geneviève de Gaulle Anthonioz Germaine Tillion © Ernest Pignon-Ernest © Ernest Pignon-Ernest

Pierre Brossolette Jean Zay © Ernest Pignon-Ernest © Ernest Pignon-Ernest

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Les partenaires de l’exposition

Les Archives nationales

Les Archives nationales, sur leur site de Pierrefitte-sur-Seine, rendent également hommage aux quatre personnalités entrant au Panthéon en exposant, du 6 mai au 24 juillet 2015, les archives conservées au sein de leurs fonds illustrant les vies de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay.

Une institution démocratique, garante de la mémoire de la France

Créées pendant la Révolution française, les Archives nationales, conservent les documents des différents régimes politiques qui se sont succédés, du VII ème siècle jusqu’à nos jours, ainsi que des archives privées et les minutes des notaires parisiens. Avec la loi du 7 messidor An II (1794), la publicité et la communication des archives de l’État, sont établies en principes garants du régime démocratique.

Aujourd’hui, selon les délais de communication encore raccourcis par la nouvelle loi du 15 juillet 2008, toute personne peut consulter, gratuitement, les archives publiques, soit des centaines de kilomètres linéaires d’archives de toute nature, parchemin ou papier, mais aussi enregistrements sonores, fichiers numériques.

Parmi ces documents, certains symbolisent des étapes majeures de l’histoire de France : les papyri mérovingiens, le procès des Templiers, le journal de Louis XVI, le serment du Jeu de paume, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le testament de Napoléon, les Constitutions successives de la France…

Collecter, conserver, communiquer, faire comprendre et mettre en valeur leurs fonds, telles sont en effet les missions fondamentales des Archives nationales.

Exposer pour valoriser les fonds

Le 21 février 2014, François Hollande, président de la République, annonce l’entrée au Panthéon de quatre figures de la résistance : Jean Zay, Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

C’est donc l’occasion pour les Archives nationales de valoriser les archives en lien avec ces quatre personnalités à travers une exposition qui se tiendra du 6 mai au 24 juillet 2015, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine.

Les archives conservées, en particulier celles des fonds Jean Zay et Pierre Brossolette, permettent de mettre en lumière leur parcours personnel et professionnel ainsi que leur rôle respectif dans la Résistance.

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L’INA

L’INA rend hommage à « Quatre vies en Résistance »

L’entrée au Panthéon, le 27 mai prochain, de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, représente une magnifique occasion de rendre hommage à ces quatre personnalités qui incarnent l’esprit de la Résistance.

Dans le cadre de sa politique de valorisation des archives audiovisuelles à des fins éducatives et culturelles, l’Institut national de l’audiovisuel a tenu à s’associer à l’exposition organisée par le Centre des monuments nationaux afin d’ouvrir au public le plus large un accès privilégié au patrimoine audiovisuel français, mis au service du devoir de mémoire.

Les documents audiovisuels présentés au public sont d’une extrême richesse et d’une grande diversité : discours, reportages, actualités télévisées et radiodiffusées, magazines et actualités cinématographiques. Témoignages irremplaçables, ils retracent les combats de ces quatre héros de la Résistance et les vertus qu’ils incarnent : la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité.

Des dossiers thématiques en images et en sons consacrés à chacune des quatre personnalités et au Panthéon sont également diffusés sur deux sites Internet : Jalons, accessible sur le portail Eduthèque, à l’intention des professeurs, des élèves, des éducateurs, et bien sûr, ina.fr, le site grand public de l’Ina, qui présente des documents en streaming et en téléchargement.

Début avril, l’Ina propose en outre un coffret DVD exceptionnel consacré au Cinéma de Résistance et un coffret CD d’entretiens inédits, « Les Femmes du Panthéon - Geneviève de Gaulle Anthonioz - Germaine Tillion ».

Créé en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel, entreprise culturelle publique résolument engagée dans le XXI ème siècle, collecte et conserve 80 ans de fonds radiophoniques et 70 ans de programmes de télévision qui fondent notre mémoire collective. Il les valorise et leur donne sens pour les partager avec le plus large public en France et à l’étranger. Ses images et ses sons sont accessibles, pour partie, sur son site grand public www.ina.fr et dans leur totalité dans ses centres de consultation Ina THEQUE au titre du dépôt légal. Ils sont aussi mis au service de la production et de la diffusion de programmes, de l’édition, de l’éducation par l’image et de l’animation culturelle.

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Le mécène de l’exposition - JCDecaux

N°1 mondial de la communication extérieure, JCDecaux est aujourd’hui présent dans plus de 60 pays et 3 700 villes de plus de 10 000 habitants. Tout a commencé en 1964 par une idée simple : installer gratuitement du mobilier urbain dans les villes en échange de l’exclusivité de son exploitation publicitaire à des emplacements privilégiés.

Seul acteur mondial à exercer exclusivement le métier de la communication extérieure et à en développer toutes les activités : mobilier urbain, publicité dans les transports et affichage grand format, JCDecaux propose des produits considérés comme la référence en matière de qualité, d’esthétique et de fonctionnalité.

Partenaire de projets culturels à vocation sociétale, JCDecaux est heureux de s’engager une nouvelle fois aux côtés du Centre des Monuments Nationaux en soutien à l’exposition « Quatre vies en résistance » organisée au Panthéon. Grâce à un mécénat de compétences, le Groupe a mis tout le savoir-faire de ses équipes pour la fabrication du sol et la scénographie de l’exposition. Le parcours visiteurs, réalisé par JCDecaux, propose de (re)découvrir les vies de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay et de réfléchir sur les valeurs qu'elles incarnent, des valeurs que JCDecaux est fier de mettre en scène.

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Des lectures #MotsNus au Panthéon en partenariat avec la Comédie-Française 28, 29 et 30 mai 2015 à 19h

A la suite de cette cérémonie d’hommage, les 28, 29 et 30 mai, à 19h, des textes de ces personnalités sont lus dans le lieu même où ils sont honorés, par Clément Hervieu-Léger et Françoise Gillard, respectivement pensionnaire et sociétaire de la Comédie-Française.

Depuis trois ans, le Centre des monuments nationaux propose des rendez-vous associant la beauté d’un haut lieu du patrimoine et celle de textes d’œuvres classiques ou contemporaines au travers du cycle de lectures #MotsNus. C’est dans ce cadre que s’est instauré un partenariat avec la Comédie-Française.

Après l’entrée symbolique des femmes au Panthéon en 2013 et des lectures de grands discours de Jaurès en 2014, année de commémoration de sa disparition, 2015 est naturellement marquée par l’entrée au Panthéon de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay.

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles

Informations et réservations : 01 44 32 18 00 et sur pantheon.monuments-nationaux.fr

Lecture du « discours à la jeunesse d’Albi » de Jean Jaurès lu par Thierry Hancisse et Alexandre Pavloff de la Comédie-Française le 27 septembre 2014 © Didier Plowy – Centre des monuments nationaux

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La cérémonie d’entrée au Panthéon

L’histoire du Panthéon

Le Panthéon est un monument à l’histoire mouvementée. Aujourd’hui considéré comme un lieu d’affirmation et de diffusion des valeurs de la République française, le Panthéon n’a pas toujours eu cette vocation. Quatre grandes périodes ponctuent son histoire.

Le Panthéon avant le Panthéon : l’église Sainte-Geneviève (1744-1790)

La première d’entre elles s’étend de 1744 à 1790. En 1744, Louis XV (1710-1774) est malade et forme le vœu de faire bâtir une église en l’honneur de sainte Geneviève, sainte protectrice de la ville de Paris, en cas de guérison. Une fois guéri, le roi tient sa promesse et confie à l’architecte Jacques-Germain Soufflot (1713-1780) le soin de réaliser l’édifice. Les travaux commencent en 1764 et s’achèvent en 1790. Soufflot n’a pas l’honneur de les terminer car il meurt dix ans avant la fin de la construction de l’église. C’est son élève Jean-Baptiste Rondelet (1743-1829) qui a pris le relais. Lorsque la Révolution française éclate, en 1789, l’édifice est donc presque terminé mais il n’a pas encore été consacré par l’Église catholique. Cela signifie qu’il ne peut pas encore servir de lieu de culte.

Des transformations fréquentes du monument (1791-1885)

Cette situation permet aux révolutionnaires de s’emparer de l’édifice en 1791 pour en faire un lieu d’hommage à leurs héros. C’est le début de la deuxième période de l’histoire du monument qui court de 1791 à 1885. Renommée « Panthéon », l’ex-église Sainte-Geneviève est transformée afin d’accueillir la dépouille de Mirabeau (1749-1791), un des grands orateurs de la Révolution. Le monument devient donc laïc et se trouve dédié au culte des « grands Hommes ». Mais cette situation ne devait pas durer : en fonction des changements de régime politique, fréquents au XIX ème siècle, le Panthéon est tantôt un édifice laïc, tantôt un édifice religieux. En 1806, Napoléon I er (1769-1821) rend la nef du Panthéon à l’Église catholique tandis que la crypte reste utilisée pour le culte des personnages illustres. Sous la Restauration (1815-1830), c’est tout le monument qui redevient église alors que Louis- Philippe, roi de 1830 à 1848, redonne au Panthéon son rôle civique. Enfin, en 1851, Napoléon III (1808-1873) transforme à nouveau le Panthéon en église. C’est la dernière fois de son histoire que l’édifice est affecté au culte.

Le Panthéon définitivement républicain et laïc (1885-1964)

En effet, en 1885, au moment de la mort de l’écrivain Victor Hugo (1802-1885), une foule immense conduit le cortège funèbre de l’auteur au Panthéon. Le monument redevient laïc. C’est la troisième grande phase de son histoire qui s’étend tout au long de la III e République (1870-1940) et de la IV e République (1947-1958). Au cours de cette période, les républicains font entrer de nombreuses personnalités au Panthéon pour incarner leurs valeurs. Les décisions sont prises par le Parlement. Toutefois, les élus conservateurs ne se reconnaissent pas en ce monument.

Le Panthéon sous la V e République (depuis 1958)

Cette situation change au cours de la dernière phase de l’histoire du monument, celle ouverte par le transfert au Panthéon des cendres de Jean Moulin (1899-1943), en 1964. À l’issue de cette cérémonie marquée par l’éloge funèbre du ministre des Affaires culturelles André Malraux (1901-1976), le Panthéon acquiert peu à peu une position consensuelle : 20 toutes les grandes familles politiques républicaines y trouvent des références. À cela s’ajoute une mutation importante dans les modalités de prise de la décision de faire entrer quelqu’un au Panthéon. Désormais, cette décision appartient au président de la République. Depuis 1964, de nombreuses commémorations ont été organisées. Les pouvoirs publics ont aussi voulu, récemment, replacer le Panthéon au cœur de la promotion des valeurs républicaines. Ainsi, M. François Hollande, président de la République, a commandé en 2013 un rapport en ce sens à M. Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux. Ce rapport, « Pour faire entrer le peuple au Panthéon », préconisait notamment de favoriser une meilleure représentation de la société française à travers les honneurs qui y seront décernés à l’avenir. La cérémonie du 27 mai 2015 qui correspond à l’entrée au Panthéon de Pierre Brossolette (1903-1944), Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002), Germaine Tillion (1907-2008) et Jean Zay (1904-1944) s’inscrit dans ce contexte.

Les différents hommages rendus au Panthéon

Sous la V e République, c’est-à-dire depuis 1958, la décision de rendre hommage à telle ou telle personnalité au Panthéon appartient au président de la République. À l’occasion d’une telle cérémonie, le président de la République rend hommage au nom de la Nation à une personnalité qui a permis à la France de faire rayonner ses valeurs, principalement celles contenues dans sa devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité.

Les hommages peuvent prendre des formes diverses : le transfert des cendres d’une personnalité n’est qu’une possibilité parmi d’autres. Cette forme d’hommage est considérée comme la plus classique car elle est la première à avoir été imaginée, avec le transfert des cendres du révolutionnaire Mirabeau. Pour autant, dès la Révolution française (1789-1799), d’autres types d’hommages sont décidés, à l’époque par la Convention nationale. Ainsi, en juillet 1794, la Convention décide d’accorder les honneurs du Panthéon, sous la forme d’une sculpture dans la nef, aux marins du Vengeur du peuple, bateau ayant fait naufrage pendant qu’il transportait du blé à la France révolutionnaire qui connaissait alors la famine. D’autres sculptures sont ainsi présentes dans la nef qui correspondent à autant d’hommages de la Nation à des personnalités illustres : les philosophes Denis Diderot et Jean-Jacques Rousseau – ce dernier étant aussi inhumé dans la crypte, les membres de la Convention nationale… Une autre forme d’hommage, présente dans la nef et dans la crypte, consiste en des inscriptions individuelles ou collectives. Elles sont nombreuses et honorent des personnalités ou groupes de personnalités aux engagements divers : écrivains combattants morts pour la France à l’occasion des deux guerres mondiales, révolutionnaires de 1830, entre autres pour les hommages collectifs ou encore, pour les hommages individuels, Louis Delgrès, Toussaint Louverture et Henri Bergson.

Comme pour la cérémonie de mai 2015 honorant Pierre Brossolette , Geneviève de Gaulle Anthonioz , Germaine Tillion , et Jean Zay , les entrées au Panthéon sont généralement célébrées en public et retransmises à la télévision depuis plusieurs décennies maintenant.

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Les 75 personnalités honorées au Panthéon

BAUDIN Jean -Baptiste -Alphonse -Victor (1811 -1851) CAULAINCOURT Gabriel -Louis, marquis de (1740 ou 1889 1741-1808) 1808

BEGUINOT François-Barthélémy, comte (1747-1808) CLARET de FLEURIEU de LA TOURETTE , Charles- 1808 Pierre, comte de FLEURIEU (1738-1810) 1810

BERTHELOT Pierre-Eugène-Marcellin (1827-1907) 1907 CONDORCET Marie-Jean-Antoine-Nicolas de CARITAT, marquis de CONDORCET dit (1743-1794) 1989 BERTHELOT Sophie (1837-1907) 1907 (pas de décret) CORRET de LA TOUR D’AUVERGNE Théophile-Malo BÉVIÈRE Jean-Baptiste-Pierre (1723-1807) 1807 (1743-1800) 1889

BOUGAINVILLIE Louis-Antoine de, comte (1729-1811) COSSÉ-BRISSAC Hyacinthe-Hugues-Timoléon, comte 1811 de (1746-1813) 1813

BRAILLE Louis (1809-1852) 1952 CRÉTET Emmanuel, comte de CHAMPMOL (1747-1809) 1809 BROSSOLETTE Pierre (1903-1944) 2015 CURIE Marie (1867-1934) 1995 CABANIS Pierre-Jean-Georges (1757-1808) 1808 CURIE Pierre (1859-1906) 1995 CAPRARA-MONTECUCCOLI Giovanni-Baptista, cardinal (1733-1810) 1810 DE GAULLE ANTHONIOZ Geneviève (1920-2002) 2015 CARNOT Lazare-Nicolas-Marguerite, comte (1753-1823) 1889 DÉMEUNIER Jean-Nicolas (1751-1814) 1814

CARNOT Marie-François-Sadi (1837-1894) 1894 DORSENNE-LE PAIGE Jean-Marie-François LEPAIGE CASSIN René (1887-1976) 1987 ou LE PAIGE DOURSENE DIT DORSENNE, comte (1773- 1812) 1812 DURAZZO Girolamo-Luigi-Francesco-Guiseppe-Maria, comte (1740-1809) 1809 DUMAS Alexandre (1802-1870) 2002 PETIET Claude (1749-1806) 1806 ÉBOUÉ Adolphe-Sylvestre-Félix (1884-1944) 1949 PORTALIS Jean-Etienne, comte (1745-1807) 1807 ERSKINE Carlo, cardinal (1753-1811) 1811 PRASLIN Antoine-César de CHOISEUL, vicomte de GAMBETTA Léon-Michel (1838-1882) 1920 , puis comte et duc de (1756-1808) 1808

GARNIER de LABOISSIÈRE Pierre GARNIER, comte REGNIER Claude-Ambroise, comte GRUNAU, duc de de LA BOISSIÈRE ou LABOISSIÈRE, dit (1755-1809) 1809 MASSA DI CARRARA (1746-1814) 1814

GRÉGOIRE abbé Baptiste-Henri, comte (1750-1831) RESNIER Louis-Pierre-Pantaléon (1759-1807) 1807 1989 REYNIER Jean-Louis-Ebénézer, comte (1771-1814) 1814 HUGO Victor-Marie, vicomte (1802-1885) 1885 ROUSSEAU Jean (1738-1813) 1813 JACQUEMINOT Jean-Ignace, comte de HAM (1758- 1813) 1813 ROUSSEAU Jean-Jacques (1712-1778) 1794

JAURÉS Jean (1859-1914) 1925 SCHOELCHER Victor (1804-1893) 1949

LAGRANGE Joseph-Louis, comte (1736-1813) 1813 SCHOELCHER Marc (1766-1852) 1949 (pas de décret)

LANGEVIN Paul (1872-1946) 1948 SENARMONT Alexandre-Antoine HUREAU, baron de (1769-1811) 1811 LANNES Jean, duc de Montebello (1769-1809) 1810 SERS Jean-Pierre, comte (1746-1809) 1809 LEBLOND Louis-Vincent-Joseph, comte de SAINT- HILAIRE (1766-1809) 1810 SONGIS DES COURBONS Nicolas-Marie, comte (1761-1810) 1811 LEGRAND Claude-Juste-Alexandre-Louis, comte (1762- 1815) 1815 SOUFFLOT Jacques-Germain (1713-1780) 1829

MALHER Jean-Pierre-Firmin (1761-1808) 1808 THEVENARD Antoine-Jean-Marie, comte (1733-1815) 1815 22

MALRAUX André (1901 -1976) 1996 TILLION Germaine (1907-2008) 2015 MARCEAU François-Séverin DESGRAVIERS-MARCEAU ou MARCEAU-DESGRAVIERS, dit (1769-1796) 1889 TREILHARD Jean-Baptiste, comte (1742-1810) 1810

MONGE Gaspard, comte de PELUSE (1746-1818) 1989 TRONCHET François-Denis (1726-1806) 1806

MONNET Jean, (1888-1979) 1988 VIEN Joseph-Marie, comte (1716-1809) 1809

MORARD de GALLE Justin-Bonaventure, comte (1741- VINCENTI-MARERI Ippolito-Antonio, cardinal (1738- 1809) 1809 1811) 1811

MOULIN Jean (1899-1943) 1964 VIRY François-Marie-Joseph-Justin, comte de (1726-1813) 1813 ORDENER Michel, comte (1755-1811) 1811 VOLTAIRE François-Marie AROUET dit (1694-1778) PAINLEVÉ Paul (1863-1933) 1933 1791

PAPIN Jean-Baptiste, comte de SAINT-CHRISTAU (1756- WALTHER Frédéric-Henry, comte (1761-1813) 1813 1809) 1809 WINTER Jean-Guillaume de, comte de HUESSEN (1761- PERREGAUX Jean-Frédéric (1744-1808) 1808 1812) 1812

PERRIN Jean (1870-1942) 1948 ZAY Jean (1904-1944) 2015

ZOLA Emile (1840-1902) 1908

Le rapport de Philippe Bélaval au président de la République « Pour faire entrer le peuple au Panthéon »

En octobre 2013, Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux, a remis au président de la République un rapport sur le rôle du Panthéon dans la promotion des principes de la République : « Pour faire entrer le peuple au Panthéon ».

Le rapport formule vingt propositions qui forment un triptyque cohérent : améliorer l’attractivité du monument pour donner envie aux Français de se le réapproprier ; mieux intégrer le Panthéon dans les rituels républicains et favoriser une meilleure représentation de la société française à travers les honneurs qui y seront décernés. C’est ainsi que sont ressorties des femmes engagées au XX ème siècle dans des actions de résistance à l’oppression et de transformation de la société.

Ce rapport avait fait l’objet d’une consultation publique sur Internet du 2 au 22 septembre 2013, qui avait connu un grand succès puisque 30 715 personnes y avaient répondu.

Lors de son discours à la cérémonie d’hommage à la Résistance le 21 février 2014, M. François Hollande a annoncé l’entrée au Panthéon de quatre figures de la résistance : Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay.

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Ouvrages autour du Panthéon

Dictionnaire des gloires du Panthéon aux Éditions du Patrimoine

Dictionnaire des gloires du Panthéon Collection « Thématiques » Jean-François Decraene 15 x 21 cm 72 pages - 102 illustrations broché avec rabats 10,00 €

Qui sont ces grands hommes que la patrie abrite pour leur éternité sous cette magnifique coupole? A l’heure de l’annonce des quatre nouveaux entrants au sanctuaire de la montagne Sainte-Geneviève, ce petit livre se propose de répondre à cette question en donnant la liste complète des hôtes prestigieux du monument, leur biographie, et à quelle période de la vie politique française ils ont été accueillis, donc choisis. Jean-François Decraene est historien en histoire sociale.

Entrez au Panthéon ! d’Olivier Le Naire aux Éditions Omnibus

Aux éditions Omnibus et en partenariat avec L’Express : Entrez au Panthéon ! A la redécouverte de notre Histoire sous la direction d’Olivier Le Naire 144 pages 12€

Qu’est-ce qu’un « grand homme » ou une « grande femme » au XXI ème siècle ? Quel sens donner aujourd’hui aux valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, mais aussi de laïcité, pour lesquelles se sont battus les héros du Panthéon ? Après avoir longtemps été facteur de divisions politiques ou religieuses, ce monument désormais restauré et ouvert à la modernité se trouve au cœur des questionnements de notre République en quête d’exemplarité. Cette promenade historique à laquelle nous vous convions est aussi l’occasion de redécouvrir des pans méconnus de notre passé collectif. Saviez-vous que le Panthéon était à l’origine une église claire et gaie ? Que sous la Commune, on le transforma en poudrière ? Que Mirabeau, premier admis, en fut aussi le premier expulsé ? Qu’en 1920 la droite refusa d’enterrer le Soldat inconnu dans ce lieu alors réputé de gauche ? Et que le fameux « Entre ici, Jean Moulin » de Malraux s’adressait à un cercueil plein… de sable ? Entre ici, lecteur, et regarde en face le visage du Panthéon. Tu seras étonné de voir comme il te ressemble.

Rédacteur en chef adjoint du service Société-Sciences de L’Express, Olivier Le Naire traite aussi régulièrement des questions d’Histoire, de patrimoine et d’environnement. Il est l’auteur du texte de l’audioguide du Panthéon. 24

Autres parutions aux Éditions du Patrimoine

Le Panthéon, l’ Itinéraire Guide indispensable au format de poche, l’ Itinéraire Panthéon accompagne la découverte du lieu d’une manière agréable et approfondie. Il propose l’histoire générale du monument suivie de sa visite détaillée, avec des plans, une chronologie et une bibliographie.

11 x 22,5 cm broché avec rabats 64 pages 7,00 € Disponible en français, en anglais et en allemand

Le Panthéon, le Regard Bien qu’il soit accessible au regard de tous, le Panthéon demeure en partie méconnu et mérite d’être révélé. Cet album-souvenir guide le lecteur dans sa découverte du lieu à l’aide d’un bref exposé historique et d’un abondant portfolio largement commenté.

24 x 26 cm broché avec rabats 64 pages 90 illustrations 12,00 € Disponible en français, en anglais et en espagnol

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Le chantier du Panthéon

Une restauration d’exception pour un monument d’exception

Edifié entre 1764 et 1790, le Panthéon est l’œuvre majeure de l’architecte Jacques-Germain Soufflot, et constitue l’un des chantiers les plus ambitieux de son temps. Le Centre des monuments nationaux (CMN), qui conserve, restaure et ouvre à la visite ce monument, mène un chantier de restauration d’envergure afin d’assurer la transmission aux générations futures de ce lieu emblématique de la mémoire nationale. Depuis de nombreuses années, le Panthéon présente des désordres qui résultent essentiellement de la poussée des grands arcs et localement de l’oxydation des éléments métalliques dont le gonflement fait éclater la pierre. Le phénomène d’oxydation est dû à un défaut d’étanchéité. S’échelonnant sur une dizaine d’années, la campagne de restauration concerne successivement les parties hautes, le péristyle, les intérieurs de l’édifice, les parements extérieurs et enfin les sols extérieurs, pour rendre au Panthéon l’exceptionnel rayonnement qui fut le sien dans le paysage monumental parisien. Ce chantier est l’un des plus grands chantiers de restauration d’Europe. Il a été évalué en 2007 à 100 millions d’euros. Il résoudra de façon pérenne les problèmes structurels de l’édifice. La première étape de la campagne de restauration porte sur la coupole, le lanternon et le tambour avec sa colonnade.

A l’occasion du chantier, l’encrassement significatif des parements et des sculptures de pierre a nécessité la mise en œuvre d’un procédé de nettoyage original utilisant des compresses à base d’argile et des projections de latex liquide chargé de produits actifs capables de fixer les salissures sans porter atteinte à la surface de la pierre. Ce procédé habituellement utilisé pour des nettoyages de faible importance à l’intérieur des monuments est pour la première fois mis en œuvre à grande échelle sur un monument en traitement des façades extérieures.

Les échafaudages du Panthéon, une prouesse technique La phase de préparation de chantier a été exceptionnelle, car elle implique des installations particulièrement lourdes. Des micro- pieux de 17 mètres de profondeur servent de fondations au tabouret de l’échafaudage pesant 315 tonnes et s’élevant à 37 mètres de hauteur. Un des pieds du tabouret supporte une grue culminant à 96 mètres et pouvant lever 4 tonnes. La structure de l’échafaudage est elle-même autoportante, de manière à ne pas peser sur le monument historique et à le respecter totalement. Ces échafaudages sont actuellement en démontage. Le chantier de Panthéon se terminera à l’automne.

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Chiffres clés

Le Panthéon • Un des plus vastes édifices néoclassiques d’Europe édifié entre 1764 et 1790 • Prouesses techniques : o colonnes isolées qui ont un rôle porteur, o armatures métalliques insérées dans les maçonneries, o dôme culminant à 82 m (monument le plus élevé de Paris jusqu’à la construction de la Tour Eiffel – 324 m) • Pourquoi une restauration ? o poussée des grands arcs o oxydation des éléments métalliques dont le gonflement fait éclater la pierre (défaut d’étanchéité)

Actuellement : la restauration du dôme et du péristyle (parties hautes) • Programme : restauration des couvertures et notamment celle en plomb de la grande coupole, des éléments métalliques, des maçonneries en pierre de taille, des sculptures et des menuiseries. • Buts : o Stabilisation des structures o Etanchéité / Couverture • En chiffres : o 19M€ financés à 100% par le Centre des monuments nationaux o 250 personnes travaillant sur toute la durée du chantier o 305 m 3 de pierres remplacées o 10 500 m² de surface de pierre nettoyée o 6 000 m² de pierres rejointoyées o 1500 m² de tables de plomb coulées sur sable posées en couverture o 350 m linéaires de cerclages installés • Un échafaudage monumental : o Micro-pieux de 17 m de profondeur, fondations du tabouret (support de l’échafaudage), 315 tonnes et 37 m de hauteur. o Echafaudage : 430 tonnes et 54 m de hauteur o Sur l’un des pieds du tabouret, une grue s’élève à 96 m et peut lever 4 tonnes o Mise en place de ressorts afin d’éviter que la structure ne pèse sur le dôme. o Instrumentation et surveillance en temps réel de l’échafaudage. La structure est autoportante pour ne pas peser sur le monument structurellement vulnérable. • Des découvertes de chantier : o Le lanternon a été entièrement démonté et 1/3 des pierres ont été remplacées. o Afin d’éviter la dispersion des poussières lors du nettoyage, le principe de micro gommage a été remplacé par l’application de cataplasmes sur les parements en pierre.

Le Panthéon reste ouvert pendant les travaux. La fin du chantier est prévue pour l’automne 2015.

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Informations pratiques

Le Panthéon reste ouvert pendant les travaux. Attention, le pendule de Foucault a été déposé en raison des travaux et n’est plus visible pendant leur durée. À l’occasion de la cérémonie d’entrée au Panthéon, le monument ferme ses portes du 22 mai au matin jusqu’au 28 mai à 14h30.

Panthéon - Place du Panthéon - 75005 Paris - Tél. 01 44 32 18 00 www.pantheon.monuments-nationaux.fr Métro : ligne 10, stations Maubert-Mutualité et Cardinal-Lemoine - Bus : lignes 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89 - RER : ligne B, station Luxembourg - En voiture : boulevard Saint-Michel et rue Soufflot

Horaires

En raison des aléas climatiques, le monument est susceptible de modifier ses horaires de visite. Les horaires d'ouverture du monument peuvent également être modifiés en raison de cérémonies.

Ouvert tous les jours - dernier accès 45 minutes avant la fermeture Du 1er avril au 30 septembre : 10h à 18h30 Du 1er octobre au 31 mars : 10h à 18h Fermé les 1er janvier, 1 er mai et 25 décembre

Tarifs

L’entrée du Panthéon sera offerte à tous du 28 mai après-midi, en raison du démontage de la cérémonie le matin, au 31 mai. Pour des raisons de sécurité, les gros sacs seront interdits dans l’enceinte du Panthéon.

L’exposition « Quatre vies en résistance » ne donne lieu à aucune majoration des tarifs. Les lectures en partenariat avec la Comédie-Française sont en entrée libre, dans la limite des places disponibles.

Plein tarif : 7,50 € Tarif réduit : 6 € (jeunes de 18 à 25 ans non ressortissants de l’Union Européenne) Tarif groupe : 6 € (groupe d’adultes à partir de 20 personnes, groupe conduit par un professionnel du tourisme, conférenciers et guides de l’Union Européenne) Tarif droit réservation groupe scolaire : 30 € (20 € pour les ZEP) ; 35 élèves maximum

Audioguides , disponibles en cinq langues (français, anglais, espagnol, italien, portugais) : Location d’un audio-guide : 4,5€ Location de deux audio-guides : 6€ Tarif groupe : 3€

Gratuité Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français) 1er dimanche du mois de janvier à mars et de novembre à décembre Personne handicapée et son accompagnateur, Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois, bénéficiaires RMI, RSA, aide sociale Journalistes 28

Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villa Savoye, constituent quelques-uns des 98 monuments nationaux, propriétés de l’Etat confiés au Centre des monuments nationaux. Premier réseau public français culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014, le CMN présente en 2015 la Villa Cavrois restaurée et prépare l’ouverture à la visite de l’Hôtel de la Marine à l’horizon 2017.

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