Bleu Rouge 1 Noir Jaune NADAL BENNETEAU MAURESMO SOUFFRE CONTINUE DEVRA MAIS PASSE L’AVENTURE SE MÉFIER TENNIS (Pages 10 et 11) (Page 13) (Page 11)
(Photo Jérôme Prévost) (Photo Jean-Louis Fel) (Photo Jean-Louis Fel)
e o *61 ANNÉE - N 18 967 1,00 France métropolitaine Dimanche 4 juin 2006 www.lequipe.fr
PEUGEOT, T 00825 - 604 - F: 1,00 E PARTENAIRE DU RUGBY EN MULTICOLORE 3:HIKKSC=ZUVUUY:?k@q@a@e@a; ET EN ROUGE ET NOIR.
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE TOULOUSE D’ARRACHE-PIED Les 23 Bleus En battant grâce à un drop à deux minutes de la fin des Parisiens dominateurs (12-9) hier soir à Lyon, lors de la deuxième demi-finale du Championnat, les Toulousains ont gagné le droit d’affronter Biarritz pour une finale inédite, le 10 juin au Stade de France. (Pages 2 à 4) (Photo Pierre Lahalle) VIEIRA, CHAMPION DES GUERRIERS (Page 6)
Noir Bleu LYON : AULAS FAIT LE POINT Noir Bleu (Page 8) Rouge Jaune Rouge Jaune LES COMPTES DE LA FFF ÀNOUVEAU POSITIFS (Page 8)
AUTOMOBILE LOEB AEUCHAUD EN GRÈCE (Page 20)
HANDBALL LES FRANÇAISES S’OFFRENT L’EURO (Page 17)
BASKET LE MANS ET STRASBOURG S’IMPOSENT LYON. – Comme la veille entre Biarritz et Perpignan, la demi-finale d’hier soir s’est conclue sans essai. L’affrontement entre des Parisiens conquérants (ci-dessus Szarzewski, stoppé par ÀDOMICILE Heymans et Hasan, sous le regard d’Élissalde) et les Toulousains a tourné à l’avantage des hommes de Guy Novès, qui courent après le Bouclier de Brennus depuis 2001. (Photo Bernard Papon) (Page 18)
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Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge 2 Noir Jaune
L’HUMEUR RUGBY TOP14(demi-finales)–STADEFRANÇAIS-TOULOUSE:9-12 Le petit Maka est grand LES JOUEURS DE TOULOUSE. – Avec Michalak, auteur de neuf des douze points toulousains, le no 8 Finau Maka a tenu la maison rouge et noir. LYON – aller défendre sur les côtés. Efficace de notre envoyé spécial sur les renvois. PELOUS (6) : solide, rugueux. Dur, POITRENAUD (5,5) : cet attaquant comme il se définit lui-même. Le racé a d’abord été remarqué par son capitaine desBleus a livré un combat très long jeu au pied ramenant les acharné dans toutes les phases de Parisiens loin dans leur camp. conquête. Pénalisé trois fois, son CLERC (5,5) : lui aussi a bien su enthousiasme a peut-être été un peu gérer les dégagements au pied et trop débordant. Remplacé par Millo- veiller, par ses plaquages, à repous- Chluski (68e) dont on a apprécié la ser Saubade. En attaque, il n’a rien fraîcheur. lâché, même pas le ballon quand BRENNAN (7) : c’est l’année des Szarzewski voulait le croquer. Rem- Irlandais et celui de Toulouse n’a pas placé par Garbajosa (68e). voulu être en reste. Dans tous les JAUZION (5) : un premier plaquage bons (et mauvais) coups, on l’a vu au raté sur Messina pour rappeler que four (dans le combat) et au moulin nul n’est parfait. Mais il a su rassurer (surles ailes). Un match plein et riche les siens ensuite. de contacts avec Marconnet. FRITZ (6) : longtemps enfermé dans HASAN (6) : si la mêlée toulousaine le rôle discret du second centre dont a tenu, elle lui doit beaucoup mais le premier est privé de ballons, on ne c’est surtout par son abnégation l’a pas remarqué avant la 50e défensive, notamment un plaquage minute. Mais après, on a retrouvé décisif sur Szarzewski tout près de son convaincant alliage de puis- marquer, qu’il a été un des meilleurs sance physique et de finesse tac- de son équipe. tique. BRU (5,5):seslancers entouche ont HEYMANS (4) : une performance trouvé leur destinataire neuf fois sur fébrile marquée, notamment par des douze et cela a contribué à desserrer dégagements imprécis, un mauvais l’étau parisien. Malgré un déficit de choix offensif (surnombre négligé) puissance sur Szarzewski, le capi- L’ÉDITO ou une touche directe ramenant les taine a su galvaniser ses troupes. Parisiens dans les 22 m toulousains POUX (6) : solide en mêlée fermée au mauvais moment. face à Marconnet, il a réalisé l’essen- MICHALAK (7) : lui dont on critique tiel et ça n’est pas rien.Remplacé par LES GRANDES Human (50e), il est ensuite revenu tant le jeu au pied en a eu un, hier soir, très complet. Toujours aussi pour suppléer Hasan et s’est illustré efficace en défense, il a réalisé du par un beau relais sur mouvement HEURES DU TENNIS 100 % dans les tirs au but et a dispu- des trois-quarts. VEC Amélie Mauresmo et Julien Benneteau, seuls té presque toute la seconde période CHRISTIAN JAURENA A rescapés français au virage de la première semaine à la mêlée. Sans affaiblir son rende- à Roland-Garros, et sous réserve d’inventaire dominical ment. et matutinal pour Gaël Monfils, stoppé hier soir par la nuit ELISSALDE (4) : il a failli mettre le dans son match contre James Blake, d’où nous vient malgré feu d’entrée en jouant vite une péna- tout ce sentiment chaleureux au sortir d’une période lité près de la ligne parisienne. Mais c’est lui qui s’est éteint ensuite. LYON. – Fino pourtant glaciale ? Ratant un tir au butfacile, il a ensuite On est un peu embarrassé de l’avouer, surtout après Maka, retenu laissé le rôle de buteur à Michalak… ici par Jérôme les très jolis coups victorieux frappés successivement par etaussiceluidedemidemêlée Julien Benneteau face au finaliste de Melbourne, Marcos quand il est sorti, blessé, après avoir Fillol, a été un Baghdatis, puis devant le Tchèque Radek Stepanek, tête stoppé Bergamasco. Remplacé par des grands de série no 11, mais c’est la défaite de Paul-Henri Mathieu, Dubois (47e), auteur du drop décisif artisans de la battu hier par Rafael Nadal, qui nous a mis le feu aux (78e). victoire joues ! NYANGA (5,5) : sauteur le plus sol- toulousaine. Il Froidement réduite au score final – 5-7, 6-4, 6-4, 6-4 –, licité par Bru, il n’a pas failli dans les acédésaplace Noir Bleu cette rencontre est bien loin, en effet, de refléter airs ni à terre pour plaquer ou filer àsonfrère le message qu’elle laissa filtrer, tant pour le vaincu dans les maigres brèches. Mais, pen- Isitolo dans les Noir Bleu que pour son vainqueur. dant de son enthousiasme, il a été dix dernières Certes, on pourra dire que le Français a une fois de plus vu beaucoup pénalisé. Remplacé par Bouilhou (50e, 5,5) qui lui n’a pas été minutes, avec Rouge Jaune basculer à son détriment une partie qu’il avait pourtant sanctionné a ramené un peu d’assu- le sentiment du Rouge bien empoignée au premier set. Un scénario qui rappellera rance en touche. travail bien Jaune des espérances précédemment envolées, comme en juin F. MAKA (7) : le « petit » Maka, qui fait. 2002, ici même, quand il mena deux manches à zéro devant acédé saplace àsonaîné Isitolo pour l’Américain André Agassi, ou encore comme en décembre (Photo les dix dernières minutes, a réalisé Bernard Papon) de la même année lorsqu’il débuta pareillement contre une performance de haut niveau. Il a le Russe Mikhaïl Youzhny le dernier match d’une finale su redresser les ballons gagnés par de Coupe Davis malheureusement renversante. une mêlée chahutée, mais c’est sur- Mais si, une fois encore, Paul-Henri n’a pu aller au bout tout sa puissance et son enthou- de ses intentions, du moins a-t-il crânement tenté sa siasme qui ont fait mal aux Parisiens. chance face au monstre actuel de la terre battue. LAMBOLEY (5,5) : deuxième alter- Et montré par là même que ce dernier, en dépit de sa native en touche, après Nyanga, on désormais cinquante-sixième victoire d’affilée sur la l’a vu se déplacer beaucoup pour surface, n’était pas intouchable. Naturellement, le Français ne bénéficiera pas, au moins Les chiffres du match dans l’immédiat, de cette démonstration, qui n’aura pas pour autant échappé à d’autres. On pense évidemment Stade Français Toulouse Fillol au rendez-vous Michalak, à Roger Federer, qui, là-haut dans son bout de tableau, ne pense qu’au moment où il va retrouver Nadal devant sa LES JOUEURS PARISIENS. – Dans son rôle d’animateur, raquette. À sa montre, forcément de précision, le Suisse le demi de mêlée donna le bon tempo à son équipe. à points nommé a pu comptabiliser les 4 h 53’ lestant désormais les jambes Possession du ballon LE MATCH EN QUESTIONS. – Buteur impeccable, de l’Espagnol. Et en cinquante-six matches, Rafael Nadal LYON – muselé. Pour le reste, il essaya de se batailler la plupart du temps dans les n’a pas été si souvent entraîné dans ce genre 23’52” 16’18” de notre envoyé spécial proposer ailleurs, sans peser sur le jeu affrontements au près. Souvent confi- le numéro 10 toulousain a inscrit neuf points de marathon : 5 h 14’ en finale à Rome l’an dernier face d’attaque de son équipe. né dans le dur et peu en vue offensive- précieux quand il a endossé le rôle... à l’Argentin Guillermo Coria ; et 5 h 5’ cette année dans la HERNANDEZ (4,5) : Le jeu au pied PENAUD (5,5) : En première période, ment. long de Toulouse l’obligea à relancer il s’appliqua à faire jouer et rejouer, SOUCIS POUR COMPOSER LEUR même finale, cette fois contre Federer. JAMES (6) : Très actif dans le combat LYON – Quelle que soit l’issue du compte à rebours, on se Mêlées gagnées de loin. Il tenta tout ce qu’il put, sans sans apporter l’accélération souhai- de notre envoyé spécial ÉQUIPE ? trouver la faille, mais il amena du dan- frontal. Tout d’abord dans le gagne souviendra donc que Paul-Henri Mathieu, même battu, tée. En deuxième, malgré la domina- Toute la semaine, les Parisiens ont ger par ses orientations de courses. Sa terrain, puis dans les blocages au sol. COMMENT S’EST DEROULÉ a superbement déclenché le chrono. tion de son pack, il ne put donner connu une incertitude autour de la seule erreur (un en avant sur ses 22 l’impulsion déterminante au jeu offen- AURADOU (6,5) : Une belle perfor- L’AVANT-MATCH ? composition de leur équipe. Le troi- mètres), amena le drop de la victoire sif de son équipe. Il manqua le drop de mance en touche en première période Fort mal. Les responsables avaient sième-ligne centre Sowerby, élément toulousaine. l’égalisation à la dernière seconde. avec cinq ballons pris, dont deux sur voulu singer les avant-matches orga- fondamental du pack, s’est luxé un Touches gagnées nisés par Max Guazzini au Stade de DOMINICI (7) : Malgré un en-avant FILLOL (7) : Il colla bien au ballon. Il lancer adverse. Une présence soute- petit doigt jeudi à l’entraînement. sur le coup d’envoi, il fut plus qu’actif France. Franchement, les animations * sur lancer adverse exploita toutes les bonnes occasions nue aux avant-postes. Un peu émous- Finalement, il n’a pas été jugé apte et LA MÉTÉO en première période. Il relança tous les de certains supermarchés sont de bien n’a pas été intégré au groupe. C’est de dynamiser le jeu et fut toujours bien sé en deuxième période. ballons, intervint toujours à bon placé sur les enchaînements ou les meilleure qualité. Une tentative de donc l’International italien Sergio escient pour actionner du jeu et jouer soutiens défensifs. Fort dans sa tête MARCONNET (6) : À son aise en « blindtest »affligeantemenéeparun Parisse qui a joué no8. Brian Lieben- dans le dos de la défense. Il avança pourmarquer le but du9-9 (70e) des45 mêlée, il se dépensa beaucoup dans le animateur crispant. Les supporters berg devait faire un ultime test hier Pénalitésconcédées presque toujours. attendaient unmatchde rugbyde haut Lille 16 mètres. jeu de percussion et de déblayage. matin à Lyon afin de voir s’il pouvait 11 MESSINA (6) : Deux actions tran- PARISSE (7) : Mis à part un ballon Remplacé à la 56e par DE VILLIERS niveau, pas une kermesse de village. jouer malgré une blessure aux ischio- Les supporters toulousains ont du Cherbourg 19 chantesen débutdepartie qui mirentà cafouillé derrière sa mêlée, il fut bon (5), dont l’entrée a soulagé son cinqde jambiers. Il n’a même pas fait le dépla- reste fait vite comprendre au speaker 12 Le Havre 17 mal la défense toulousaine. Une pré- dansl’engagementet entouche(5 bal- devant, sans donner toutefois la cement à Lyon, remplacé dans le sence soutenue pour le milieu de ter- qu’ils étaient venus voir du rugby en groupe par Lucas Borgès qui n’est pas Brest ReimsReimms 8 Forbach 17 En-avant/Turnover lons pris), toujours bien placé pour grosse impulsion à la première ligne. Paris, Roland-Garros 11 rain adverse. Mais il faiblit après le avancer. Il exerça une forte pression préférant donner du « TOU-LOU- rentré. 18 19 AthlAhlétisme, Tenni s (G rand Ch el em), ) 12 repos, subissant même sur quelques SZARZEWSKI (7) : Explosif, percu- SAIN » plutôt que reprendre « Boney COMMENT LES BUTEURS SE 13 Rennes meeting autour des points de rendez-vous des ATP et WTAA Strasbourg accélérations toulousaines. avants. tant sur les impacts, il a bougé la ligne M. » A trop vouloir faire du spec- SONT-ILS COMPORTÉS ? 18 Auxerre SKRELA (5,5) : Il fut marqué de près. Mau. BERGAMASCO (6) : Dans un de front défensive toulousaine, la tra- tacle…. A Toulouse, c’est Jean-Baptiste Elis- 23 18 9 Besannçon COMMENT S’EST PASSÉ salde qui est en charge du dossier. NNantes 14 Tours 11 16 Plaquages Balle en main, il fut souvent contraint rôle de patrouilleur au large et au près, versant à plusieurs reprises. Remplacé 11 de reprendre l’intérieur, pesant sur le ilfut efficacepoursoutenir les porteurs àla71e par BLIN. L’AFFRONTEMENT ENTRE NYAN- Mais Frédéric Michalak a repris du ser- 58 92 GA ET SZARZEWSKI ? vice, notamment sur les pénalités lon- 17 milieu de terrain adverse. Il passa une de balle et pour couper les relances RONCERO (6,5) : Un beau mano a 21 Moulins 11 fois (52e), ce qui l’amena à réussir son toulousaines. Remplacé à la 55e par R. Le Toulousain et le Parisien avaient gues. Il a ainsi passé une pénalité de LLa Rochelle 13 mano en mêlée avec son compatriote e deuxième but (6-9). Mais il manqua MARTIN (6), auteur d’une entrée per- assuré qu’ils ne se feraient aucun 45 m. A la sortie d’Elissalde (45 )ila Clermont-Clermo 18 20 Les plus pénalisés Hasan. Un travail de fourmi aux points cadeau malgré l’amitié forte qui les lie. endossé totalement la responsabilité 11 12 Annecy deux buts, qui ont eu leur importance cutante,qui apporta un regain de puis- Ferrand Lyon au décompte final. Remplacé à la 70e sance au pack parisien. Il fit avancer de rencontre et surtout une défense Effectivement,les deuxamis nese sont de buteur avec succès (100%). Coté 23 Cyclisme 2 4 pesante. Remplacé à la 67e par Mar- pas calculés. Pour autant, ils n’ont pas parisien, c’est David Skrela qui avait le BordeauxBord Szarzewski Pelous par Mi. BERGAMASCO. son pack, mais manqua alors de sou- 13 (Dauphiné libéré), 2 3 souvent été confrontés dans la mesure rôle. Avant le match, Fabien Galthié pprologue SAUBADE (5) : Sur les deux premiers tien au ras. connet. relevait que son ouvreur n’était pas ballons qu’il eut sur son aile, il fut RABADAN (5,5) : Il fut contraint de FRANCIS DELTÉRAL où Nyanga évoluait surtout côté 20 ouvert alors que son ami d’enfance cette saison à son niveau habituel, 10 19 Toulouse officiait plutôt au cœur des regroupe- avec 65 % de réussite notamment en Bayonne 13 21 Rugbyb(PD2 (Pro D2, finalee 21 Nice 16 ments. Le troisième-ligne toulousain, raison de blessure. Hier soir, ce fut 15 d’accession) Albi-Dax souvent pénalisé, est sorti à la 50e effectivement l’une des clefs du match Marseillee PRÉCISION SUR L’ENTRETIEN MICHALAK. – Dans l’interview de Frédéric ainsi vendu 8 500 billets alors qu’il dispose de 9 600 abonnés. Et les Biarrots Le temps à Roland-Gaarros. Michalak publié dans notre journal d’hier, une erreur fait apparaître la phrase ont été très sollicités. Pour Lyon, moins de mille billets ont été vendus par minute. puisque Skrela, en poste de centreoù il Malgré des températuress encore Perpignan 24 suivante à la fin du paragraphe d’introduction : « (...) afin d’évoquer sa chacun des deux clubs. L’éloignement des terrains a probablement joué. L’an DANS QUEL ÉTAT ESPRIT S’EST consomme beaucoup d’énergie en 18 fraîches, la matinée est peu ensoleillée sélection pour la tournée de l’équipe de France, à laquelle il ne souhaite pas dernier à Toulouse, pour la demi-finale entre Bourgoin et Biarritz, nous JOUÉE LA RENCONTRE ? défense, n’a pas dépassé les 50 % de sur la Porte d’Auteuil à cause de quelques passages 21 Ajaccioi 13 participer ». Il fallait lire «souhaitait»et non « souhaite », puisqueledemi n’avions pas fait le plein non plus avec 27 000 spectateurs. Il faut dire que, Tendu mais correct. L’arbitre a signalé réussite, fatal à ce niveau. Secoué, il nuageux en matinée. En revanche, le soleil d’ouverture toulousain exprime clairement dans cet entretien sa volonté de dans le choix des terrains, cette saison, Bordeaux et Toulouse n’étaient pas un premier accrochage après un quart n’a pas tenté la pénalité en fin de s’impose définitivement l’après-midi. «jouerlejeuàfond». disponibles pour cause de réfection des pelouses. En revanche, toutes les d’heuredejeu. Lecontentieuxentre les match, réussie par Fillol. Il est sorti PERPIGNAN, PLACE AUX VACANCES. – Après deux jours de repos passés places proposées au grand public pour la finale ont trouvé preneur. » deux équipes est connu et alimente juste après. Hernandez l’a remplacé en famille à l’occasion des fêtes de Pentecôte, les Catalans se retrouveront COUPE D’EUROPE : VERS LE DENOUEMENT. – Mercredi, à Dublin, l’ERC régulièrement les affrontements entre pour une longue (55 m) et vaine tenta- une dernière fois mardi, avant de partir en vacances. La journée sera (European Rugby Cup) prendra une décision probablement ferme quant à elles, durant lesquels, par ailleurs, tive. consacrée à un débriefing de la saison et se clôturera par une fête réunissant l’organisation de la compétition. Les accords de Paris, qui en régissent le l’engagement physique est total. COMENT S’EST BLESSÉ ELIS- LA QUESTION D’HIER joueurs et dirigeants. La reprise a été fixée au 17 juillet. Après un stage à fonctionnement, viennent à expiration en juin 2007. Après un bras de fer, il Comme lors de leur dernière rencontre SALDE ? Matemale (Pyrénées-Orientales) prévu pour la dernière semaine de juillet, les e semble que les demandes des Ligues anglaise et française de devenir au Stadium, où les Toulousains A l’occasion d’une percée du 3 ligne Biarritz va-t-il être, Sang et Or disputeront deux matches amicaux à Aimé-Giral, contre les Anglais actionnaires de la société qui organise la compétition soient sur le point Mauro Bergamasco, c’est son coéqui- de Sale (4 août) et probablement face au Stade Toulousain (11 août). s’étaient montrés beaucoup plus soli- d’être acceptées en partie. Les Fédérations respectives, jusque-là uniques pier Trevor Brennan qui lui a donné un pour la troisième fois en cinq ans, –V.C. daires dans ce compartiment du jeu au actionnaires, sont prêtes en effet à concéder plus de responsabilités. Et la grand dam de Mike James qui avait coup de pied malencontreux dans la AFFLUENCE DES DEMI-FINALES : LA DÉCEPTION. – Alors que les champion de France ? Coupe d’Europe se poursuivra donc. recadré ses camarades la semaine sui- tête et l’a mis KO. Sorti les bras en affluences du Top 14 sont en augmentation de 33 % par rapport à celles du croix, il a été remplacé par Jean-Frédé- OUI ...... 41 % Top 16, les demi-finales ne sont pas parvenues à faire le plein ce week-end. AFRIQUE DU SUD - FRANCE SUR FRANCE TÉLÉVISIONS. –Ledeuxième vante. Cette fois, seule l’intensité du match a occasionné des frictions. ric Dubois qui a pris le poste de demi NON ...... 59 % Arnaud Dagorne, le directeur de la Ligue, le reconnaît, c’est une petite test de la tournée de l’équipe de France, qui l’opposera le 24 juin prochain déception. « Plusieurs facteurs se sont conjugués. En premier lieu, c’est le aux Springboks, au Cap, devrait être retransmis sur France Télévisions. Assez naturel dans un tel affronte- d’ouverturetandisqueFrédéric Micha- (nombre de votants : 40 414) week-end de Pentecôte. Ensuite, il est évident qu’il est difficile pour certains Canal +, qui en détenait les droits, aurait trouvé un accord avec la chaîne ment. Du rugby. Rien que ça. lak glissait à la mêlée. Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. supporters de se déplacer pour un match le vendredi à 19 heures. Perpignan a publique. LES PARISIENS ONT-ILS EU DES JEAN-CHRISTOPHE COLLIN PAGE 2 DIMANCHE 4 JUIN 2006
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RUGBY TOP14(demi-finales) STADE FRANÇAIS - TOULOUSE : 9-12 Toulouse sur le poteau Un drop réussi à deux minutes de la fin, un autre manqué à la dernière seconde ont départagé Toulouse et Paris. Le tableau final Demi-finales Finale Vendredi, à Montpellier Samedi 10 juin, à Saint-Denis, Stade de France, Biarritz 12 17 h 45 (Canal + et France 2) Perpignan 9 Biarritz Hier, à Lyon, 21 h 5 (Canal +) Stade Français 9 Toulouse Toulouse 12
STADE FRANÇAIS - TOULOUSE : 9-12 (0-6) Stade Gerland, à Lyon. Beau temps. Vent favorable à Toulouse en 1re mi-temps. Pelouse en bon état. 30 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées).
Saubade Clerc Lamboley 5,5 5 Rabadan Roncero Hasan 5,5 5,5 6,5 6 Jauzion Skrela Brennan 5,5 Fillol Auradou Michalak 5 7 (cap.) 6,5 7 7 Hernandez Parisse Szarzewski Bru F. Maka Poitrenaud 4,5 7 7 (cap.) 5,5 7 5,5 Elissalde Penaud Pelous 4 Messina 5,5 James 6 Fritz 6 6 6 Marconnet Poux Nyanga Ma. Bergamasco 6 6 5,5 Dominici 6 Heymans 7 4 Remplacements. –55e : Ma. Bergamasco Remplacements. –47e :Élissaldepar par R. MARTIN (6) ; 57e : Marconnet par DE DUBOIS (6) ; 48e Nyanga par BOUILHOU (5,5) VILLIERS (5) ; 68e : Roncero par MARCON- et Poux par HUMAN (5,5) ; 64e : Clerc par NET ; 71e : Skrela par Mi. BERGAMASCO et GARBAJOSA ; 68e : F. Maka par I. MAKA et Szarzewski par BLIN. Pelous par MILLO-CHLUSKI et Hasan par Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et S. POUX ; 78e : Bru par V. LACOMBE ; 79e : Poux Meehan. par HUMAN. Entraîneurs : G. Novès, S. Laïrle et Ph. Rou- gé-Thomas. LES POINTS Stade Français : 3 B, Skrela (44e,55e), Fillol (71e). Toulouse : 2 B, Michalak (33e,52e), 2 D, Michalak (17e), Dubois (78e). Évolution du score : 0-3, 0-6 (mi-temps), 3-6, 3-9, 6-9, 9-9, 9-12.
Élissalde opérationnel pour la finale Sorti commotionné à la47e minute, Jean-Baptiste Élissalde n’a pas été K.-O.et sera opérationnel pour la finale. « Jean-Baptiste a repris ses esprits rapide- ment », a affirmé Christophe Foucaud, le kinésithérapeute du Stade Toulou- sain. Noir Bleu Noir Bleu Delmas : «Leréalismeapayé» Jacques DELMAS (co-entraîneur de Biarritz) : « Les Toulousains ont su résis- Rouge Jaune ter à une grosse pression parisienne mais ces derniers n’ont pas su scorer sur leurs Rouge temps forts. Ils ont privilégié les « pénaltouches », qui restent aléatoires, au lieu Jaune de prendre les pénalités, c’est étonnant. Mais sans doute se sentaient-ils forts. Je pense qu’ils doivent être très frustrés au vu de leur engagement. Le réalisme tou- lousain a payé. Ils ont fait front dans les moments difficiles. Le match, comme prévu, s’est joué sur des détails : une pénalité sur le poteau, un drop qui passe… C’est une différence vraiment minime. J’ai l’impression que le Stade Français était le demi-finaliste le plus frais des quatre. Toulouse a semblé un peu usé, fatigué par sa saison. Mais les Toulousains ont vraiment du talent, un grand talent. Pour eux comme pour nous, il va être important de bien récupérer cette semaine. Car, une LYON. – Il reste deux minutes à jouer quand Jean-Frédéric Dubois tente le drop qui va qualifier Toulouse pour la finale, sous le regard impuissant de Rémy Martin (numé- fois encore, je pense que la finale se jouera sur des détails. » –X.A. ro 19) et malgré l’intervention d’Alain Penaud (numéro 10), qui ratera quelques instants plus tard sa propre tentative pour ramener Paris à égalité. (Photo Bernard Papon) Novès : « La victoire de la chance » Biarritz - Toulouse sera ne pas avoir transformé en points de trouver la faille. Dominici et Her- prise de balle de Nyanga en touche, rement par son coéquipier Brennan privant son équipe d’une égalisation Guy NOVÈS(entraîneur du Stade Toulousain) : « C’est la victoire de la volonté l’affiche alléchante et l’emprise qu’il eut sur le match. Mal- nandez sur le long jeu au pied parfois le ballon était nettoyé et des 30 après avoir plaqué Bergamasco, méritée au vu de sa domination. mais ausside la chance. Nous avons connu beaucoup de problèmes en touche et si heureux dans les tirs au but, parfois imprécis de leurs adversaires saisis- mètres, le demi d’ouverture toulou- allait amener un réaménagement. Sonné, le centre parisien laissait la nous avons été bons dans certains secteurs, nous avons été très mauvais dans inédite de la finale du un peu fébrile dans son jeu à la main, saient toutes les occasions de don- sain passait son troisième drop de la Michalak passait en 9 et Dubois ren- charge de buter à Fillol, l’ancien Tou- d’autres. Samedi prochain on essayera de garder le bon et de gommer le mauvais. Championnat de France, leStade Français n’auraenaucun cas ner du volume et du rythme, et trou- saison. Du coup l’affaire se rééquili- trait en 10. lousain qui lui allait se charger de Depuisun mois, à lafin de chaque entraînement, les trois quartss’amusentà taper à rougir. vaient le soutien nécessaire, brait, même si Toulouse continuait à Pour la première fois, les trois-quarts remettre les deux équipes sur la des drops sans en passer beaucoup. Mais ce soir, j’ai eu le sentiment que celui de samedi prochain à Jeff Dubois allait passer. C’est très bien. » –H.B. Toulouse, pour sa part, fit preuve notamment celui d’un Fillol aux connaître des soucis en touche, où toulousains allaient faire passer un même ligne (71e). Saint-Denis. Hier, au d’une redoutable efficacité, qui com- jambes de feu. Le match que l’on Auradou gênait beaucoup. La tem- gros frisson dans la défense sur une Hernandez manquait ensuite une Fabrice LANDREAU (entraîneur pensa ses problèmes dans la aurait pu craindre étouffant et sans pérature montait avec quelques pénétration de Fritz, poursuivie par J’ai eu peur que « la belette » remette terme d’une demi-finale tentative de 58 mètres ( !) qui pas- du Stade Français) : « On passe à deux ça quand il a égalisé. Aller en finale conquête, qui ne lui permit pas de envergure donnait droit à un spec- accrochages vite réprimés par le trio Clerc, et une diagonale de Jauzion e sait à gauche (75 ) et allait com- crampons de la prolongation. C’est pour la perdre ça ne servirait pas à très intense mais serrée donner les occasions à ses atta- tacle de haute tenue. arbitral. sur Heymans, que Dominici défen- dait parfaitement. Mais une position mettre sa seule erreur de la soirée en dommage. Mais c’est aussi la beauté grand-chose. » –C.J. et sans essais, le Stade quants de s’exprimer. Paris dominait donc, mais ne mar- Toulouse au point de hors jeu permettait à Michalak de relâchant une chandelle de Jauzion. de ce sport que ça s’arrête comme Frédéric MICHALAK (Toulouse, quait pas et à la première incursion Toulousain, le plus Ce dénouement était en quelque de rupture passer son deuxième but (50e), vite Sur la mêlée qui suivait, Dubois se ça. » –C.J. au micro de Canal +) : « Il y a des de Toulouse dans les 22 adverses, souvent dominé, a battu sorte inscrit dans la physionomie du David Skrela manquait l’occasion annulé par un second de Skrela (54e) plaçait dans l’axe et passait un pur Rémy MARTIN (Stade Français, matches qui ne s’expliquent pas. On a début de rencontre. Car malgré une comme cela arrive parfois dans ces drop de gaucher (77e). in extremis le Stade d’égaliser sur une tentative de but (9-6). au micro de Canal +) : « On avait le perdu x ballons en touche, on n’a pas domination dans quasiment tous les cas là, Michalak allait se charger des 22 mètres droite (26e), et Elis- Le match montait encore d’un ton. Deux minutes plus tard, c’est Paris vent avec nous en deuxième période été brillants et on gagne. Je n’ai pas mais on n’a pas su le géreravec le pied. trop compris ce qu’ils ont fait en deu- Français et prolongé secteurs du jeu, et en particulier la d’ouvrir le score. Sur l’impeccable salde n’était pas plus heureux cinq Paris gâchait une « pénaltouche » qui se trouvait dans la même situa- Aujourd’hui, c’est dur parce qu’une xième mi-temps. Ils auraient pu l’espoir de récupérer le possessionde laballeet l’occupation minutes plus tard en très bonne posi- mais maintenait la pression dans le tion avec une mêlée née d’une du terrain, le Stade Français était tion. Mais sur le renvoi, une faute de charge de Martin. Une vraie balle de saison, c’est long. Il faudra recommen- prendre des points au pied, ils ont pré- Bouclier de Brennus qu’il camp toulousain. Une deuxième ne cer l’année prochaine, c’est vraiment féré taper en touche. On a gagné grâce mené au score après 20 minutes Roncero sur le regroupement offrait match, ou de prolongation. Et cette donnait pas plus de résultat, mais la les boules. » à ça tant mieux. » n’a plus gagné depuis (6-0). Jouant tous les ballons, en pre- une tentative à Michalak, à 48 fois le gaucher Penaud voyait sa ten- mainmise sur le ballon des hommes David SKRELA (Stade Français) : Vincent CLERC (Toulouse) : mière main comme sur les relances, mètres en coin. Michalak, le prodige tative passer à droite pour un mètre. «Un 2001. de Fabien Galthié s’intensifiait. Tou- « Je crois que ce que nous sommes victoire comme celle là fait vraiment les remises en jeu rapidement effec- toulousain ne tremblait pas (32e). Ainsi se terminait un match d’une louse semblait au point de rupture et arrivés à faire sur ce match est vrai- plaisir. Ce fut un match d’une telle tuées, contrant la touche toulou- Sûrement éprouvées par cette concédait à force de défendre une grande intensité, émotionnelle et LYON.– saine (deux premiers lancers per- ment énorme. On rate quelques points intensité ! Il se joue sur un rien. Un peu de notre envoyé spécial entame folle, les deux équipes nouvelle pénalité bien placée que dramatique.. dus), les Parisiens lançaient les aupied,c’est cequi faitladifférenceau plusde réussite dansnos tirs aubut. Ce Pour la premip ère fois ded l’histoire dudu essayaient de se reposer un peu plus Skrela expédiait sur le poteau (67e), HENRI BRU final. Je ne sais pas si les Toulousains ne fut peut-être pas un grand matchde TOULOUSE retrouvera Biarritz dans débats sur un tempo qui n’avait rien Championnat de France,ncce Biarritz sur le jeu, sachant que cet avantage à voir avec celui de la demi-finale de méritaient plus que nous d’aller en rugby, mais un vrai match de rugby. » une finale inédite samedi prochain. Il (4( titres)) et Toulouseuse (16( titres)) vontvo de six points au repos n’avait pas fait HUIT POINTS DE SUTURE POUR DOMINICI. – Touché au niveau du plan- finale,mais il fallaitun vainqueur,etce –G.N. la veille. a conquis ce droit au terme d’une s’affronterf pourur lle BBouclierr ded basculer le match. cherorbital de l’œil gauche (un oeuf depigeon spectaculaireet ouvertqui anéces- sont eux. » –G.N. Fabien PELOUS (Toulouse) : demi-finale conclue sur le même Privé de ballons, Toulouse avait le BB(Dildrennus. (Depuis le débutbtd de l ’èère Dès la reprise, sur un nouvel enchaî- sité la pose de huit points de suture), Christophe Dominici et le staff parisien ont professionnelle, saison 1995-1996, les Yannick BRU (capitaine de « C’est passé, c’est génial ! On savait score que celle de la veille, et égale- mérite de résister aux assauts qui se nement touche - ballon porté des demandéà Canal Plusde visionnerles images ayant trait aux causes de lablessure Toulouse) : « Les Parisiens nous ont le genre de match que les Parisiens ment sans essai, mais d’une toute multipliaient dans cette première deux clubs se sont rencontrés une Parisiens, David Skrela ramenait et s’interrogeaient sur une éventuelle brutalité de Yannick Jauzion. seule fois en phase finale. C’était en défiés dans l’axe et dans le petit péri- allaient nous proposer. Beaucoup de autre intensité et qualité. Paris sera partie de rencontre, Messina (4e), l’écart à trois points, d’un but des 22 DIDIER MENÉ (comité Provence) arbitrera la finale samedi prochain. Ce sera mètre. À la fin, ça se joue sur rien. combat et d’intensité. On a eu du mal, e quart en 2000, victoire de Toulouse e tombé les armes à la main, et le seul puis Saubade (6 ) et enfin et surtout 28-18). mètres en coin (43 ). Peu après, la sa troisième finale après Biarritz - Agen en 2002 et Stade Français - Colomiers Comme l’an dernier quand nous mais toute l’équipe a répondu pré- regret qu’il pourra nourrir, c’est de Szarzewski (11e) étant à deux doigts sortie d’Elissalde, sonné involontai- en 2000. avions perdu sur une cuillère du Fillol, sent. » –G.N.
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RUGBY TOP14(demi-finales) Des mots pour soigner les maux Isolés une semaine dans l’Hérault, les Biarrots se sont beaucoup parlé pour se reforger un mental conquérant. MONTPELLIER – « Non merci, j’en ai déjà bu trois, tant la tension est grande » –, defaireletourdesonmonde. D’abord à Cassen, dans les Landes, Cardiff, toutlemonde nousregardait des greens héraultais au rendez- lantes. Mais nous ne voulons pas de notre envoyé spécial alors… » Il n’est pas encore 9 h30 et l’ancien ailier du quinze de France a Rien ne presse pourtant, car dans en prélude à la finale de Coupe comme si nous étions malades. Et à vous chez le toubib. « Je trouve que être spectateurs de notre destin. » l’entraîneur des lignes arrière du BO déjà attaqué sa journée. De discus- une heure le groupe biarrot grimpera d’Europe perdue contre le Munster à force, on aurait pu finir par croire que l’onen faitun peu trop sur cette com- C’est dans ce leitmotiv que le BO a «PATRICE, tu veux un café ? » a déjà eu son compte d’excitants. Au sions avec Jacques Delmas, son dans un autocar de la compagnie du Cardiff (19-23). Puis au golf de Mas- nous l’étions. Alors on a dit stop, on paraison, reprend Lagisquet. La Tranquillement attablé au bar de lendemain du succès biarrot devant compère en charge des avants Basque bondissant pour rallier le sane, depuis samedi soir dernier et se barre ». connerie, on l’a faite contre le Muns- trouvé la foi et les ressources pour l’hôtel du golf de Massane, en cam- Perpignan (12-9), « Lagisque » basques, L’Équipe en main, en petits rocher de la Vierge. Arrivée prévue leur victoire à Narbonne (34-12) lors En cause, le syndrome « Stade Fran- ter. On avait sous-estimé le poids de rebondir. Ce que confirme Nicolas pagne montpelliéraine, Patrice paraît vouloir marquer une courte mots pour ses joueurs, qui remon- en début de soirée et retour au ber- de la dernière journée de Top 14. Un çais 2005 » : une finale européenne l’événement. Curieusement, nous Brusque : « À Cardiff, nous avions Lagisquet délaisse un instant la pause. Levé depuis 6 heures du tent isolés ou par grappes de la salle cail des champions de France qui ont isolement rendu nécessaire par et une finale de Top 14 perdues. avons failli là où nous ne nous été davantage spectateurs lecture du journal pour décliner matin, – « les soirs de matches, je de balnéothérapie du complexe passé l’essentiel de ces trois der- « l’envie d’être tranquille, explique Lassé d’en entendre parler, le staff sentions pas fragiles. Alors nous qu’acteurs. Ce grand événement, cet l’invitation à partager un expresso. dors rarement plus de cinq heures hôtelier, le technicien a pris le temps nières semaines au vert. Lagisquet. Depuis notre défaite à biarrot a donc préféré la quiétude voulions l’évacuer assez vite. Nous engouement, on l’a vu, mais on l’a avons filé ici. Dimanche après-midi, subi. Et on a tout pris dans la gueule. nous sommes allés voir des veaux Nous avions à cœur de nous racheter dans une manade. C’était un super et nous avions besoin d’un match moment, sans pression. Nous étions difficile comme celui contre Perpi- àlarecherche d’un équilibrecar nous gnan pour nous remettre la tête à savions tous que dès le lendemain, l’endroit. L’été dernier, j’ai croisé nous repartions au charbon pour préparer la demie. » quelques Parisiens sur la Côte. Ils étaient très marqués d’avoir perdu Un équilibre qu’il a fallu retrouver au ces deux finales, c’était visible. Je plus vite tant le revers de Cardiff avait marqué les esprits. «Ona n’ai pas envie de vivre ça. Aucun de connu quinze jours difficiles durant nous. Maintenant, il y a une nouvelle lesquels on s’est dit des choses, finale. » Et un titre à défendre. poursuit Nicolas Brusque. Si nous «Non, corrige aussitôt l’arrière avions tout gardé pour nous, nous international du BO, il y a surtout, serions allés au clash plus tard. Il fal- une finale à gagner. » lait tout évacuer. Ç’a été parfois dur XAVIER AUDEBERT mais le résultat est là. Nous sommes repartis dubon pied.Cettesemaine à PENTECÔTE EN FAMILLE. – Hier Montpellier a été assez tendue mais matin, le staff du BO semblait tenté dans le bon sens du terme. Nous d’accorder deux jours de repos aux visions tous le même objectif. Nous étions attentifs, appliqués au boulot. joueurs en ce week-end prolongé de On se devait de franchir ce cap. » Pentecôte. Aujourd’hui et demain, les « Oui, nous avions vraiment à cœur Biarrots pourraient donc se livrer au de relever ce défi, enchaîne Serge farniente qui a gagné Biarritz où, sous Betsen. C’était une satisfaction de un beau soleil, touristes et autoch- terminer premier de la saison régu- tones ont pris d’un assaut commun les lière et nous n’avions pas envie de rues, terrasses et plages du centre- caler en fin de parcours. Cette demi- ville. Damien Traille (fissure costale), finale aété à l’image de la générosité Dimitri Yachvili (mollet gauche) et qui nous a animés cette semaine. Serge Betsen (cuisse droite) Notre groupe esthomogène et appli- poursuivront leurs soins en vue de leur qué, même s’il y a parfois des gueu- participation à la finale. Le sacrifice de Bobo L’AILIER FIDJIEN du BO, Sireli Bobo, n’était visiblement pas dans son assiette lors de la demi-finale contre Perpignan vendredi soir (12-9). Mais, suite à un contentieux avec l’entraîneur du quinze fidjien qui lui a vraisemblablement coûté sa place au Mondial 2007 en France (7 septembre-20 octobre), le deuxième mar- queur d’essais du Top 14 (14 essais) avait peut-être des excuses. Sommé par Wayne Pivac de rentrer aux Fidji afin de disputer le match contre la Nouvelle- Zélande A à Suva hier (17-35), Bobo a expliqué que, compte tenu des blessés auBO, ilnepouvaitquittersonclubavantlademi-finale,voirela finale.Ducoup,le coach national lui a annoncé qu’il ne faisait plus partie du squad pour la Coupe du Noir Bleu monde. « Je suis très triste, mais il m’était impossible de quitter Biarritz avant des matchesaussiimportants,confiaBobo.Çamefaitmal aucœurdepenserque jene Noir Bleu MONTPELLIER. – C’était vendredi soir, juste avant la demi-finale contre l’USAP. Thomas Lièvremont (au centre, casque rouge) distillait les dernières paroles à ses parte- ferai pas la Coupe du monde, mais après avoir fait toute la saison avec les Biarrots je ne pouvais pas les abandonner. Tout ce que je peux faire c’est de croiser mes naires. Comme tout au long de la semaine de préparation, au cours de laquelle les Biarrots se sont beaucoup parlé. (Photo Marc Francotte) Rouge doigts, prier et espérer que Pivac change d’avis. » –I.B. Jaune Rouge Jaune ! EAUTIFUL EN MULTICOLORE. B MALL IS S
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RUGBY PROD2(finale) ALBI - DAX