L'histoire De Montréal Vécue ********

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L'histoire De Montréal Vécue ******** Léo Beaudoin L’HISTOIRE DE MONTRÉAL des origines au 20e siècle VÉCUE PAR 50 PERSONNAGES ******** Archives de la Ville de Montréal AVANT-PROPOS Au seuil de la retraite et sur le conseil d’un ami qui partageait mon intérêt pour l’histoire, je suis devenu membre de la Société historique de Montréal en 1990. Dans le climat d’enthousiasme festif qui précédait les célébrations du 350ième anniversaire de la fondation de Montréal, en 1992 et stimulé par un vent de renouveau qui soufflait à cette société1, je plongeai allègrement dans ces trois siècles et demi d’histoire dont je n’avais retenu jusque-là que des bribes. Je dévorai quantité de volumes et d’articles, dépouillai les bouquinistes d’un bon nombre de leurs livres anciens sur Montréal et complétai cette immersion par des tours guidés, des visites muséales et de nombreuses promenades dans le Vieux-Montréal, à la recherche des témoins du passé. Je me constituai ainsi, au fil des années, une intéressante collection d’ouvrages ainsi qu’un respectable corpus de notes et de références sur l’histoire de Montréal, sans prétendre à d’autre titre que celui d’amateur de l’histoire de ma ville. Devenu responsable du modeste bulletin de la Société historique2, je me crus en mesure d’accéder à une demande de collaboration du rédacteur en chef du journal Le Vieux-Montréal. présenter aux lecteurs du journal des personnages qui marquèrent Montréal d’une empreinte durable depuis sa fondation jusqu’au XXe siècle. Ce qui fut accepté. Sans m’attacher à un plan défini ou à l’ordre chronologique, guidé par la curiosité et les hasards des découvertes, j’ai esquissé à grands traits la figure d’hommes et de femmes, «Grands Montréalais» de leur temps dans les domaines politique, administratif, caritatif, militaire, religieux, industriel, commercial... Un tel engagement dans le domaine de l’histoire se compare au choix d’un hobby, d’un loisir favori. Il répond à un goût latent de consacrer du temps au développement d’une dextérité manuelle, d’un talent artistique ou sportif, à la satisfaction d’une curiosité, au désir de réunir une collection d’objets, à l’approfondissement de connaissances dans l’un ou l’autre des innombrables champs du savoir. L’amateur de l’histoire, pour sa part, se lance à la recherche de ses ancêtres, remonte aux origines de son village, de sa ville ou de son pays et en suit les développements. Il peut aussi concentrer sa curiosité sur une époque, un terriroire, un groupement humain… Il lui est loisible de pratiquer l’histoire dans la solitude de son foyer ou au sein d’un groupement, d’une société de généalogie ou d’histoire où il pourra échanger des informations, partager des découvertes, trouver de nouveaux filons de recherche. La formation intellectuelle de tel amateur de l’histoire l’inclinera vers une étude systématique, la confection de dossiers, l’établissement de fichiers, la collection de documents… Tel autre comblera son ambition en dilettante, dans le plaisir de la lecture ou le visionnement de documents audio-visuels. En compagnie d’un auteur ou d’une équipe de tournage, par la magie de l’écriture ou la fascination de l’image, il est transporté dans les siècles passés, sur des sites archéologiques, dans les traces ou l’intimité de personnages qui ont marqué une époque de leur génie créateur ou malfaisant. Quels que soient le mode et l’intensité de son engagement, la condition de l’amateur, tout comme celle du professionnel, au départ, est une affaire de goût. Je retrace l’origine de cet intérêt pour l’histoire sur les bancs de l’école primaire, au milieu des années 1930, grâce à un frère enseignant dont j’évoque aujourd’hui avec reconnaissance l’austère physionomie et le dynamisme communicatif. Je n’ai réalisé que plus tard à quel point je dois à ce religieux de m’avoir inculqué la curiosité du savoir, le goût d’apprendre. C’est aussi à lui, qui encourageait les élèves à emprunter des livres à la bibliothèque, que je dois la passion de la lecture. Dans la mentalité de l’époque, l’enseignement de l’histoire se confondait à un endoctrinement que personne ou peu s’en faut ne contestait. Cette discipline englobait l’Histoire sainte et l’Histoire du Canada. La première, une vulgarisation du Pentateuque et des Livres historiques de la Bible, m’apparaît aujourd’hui comme une extension de la leçon de catéchisme. La seconde était une initiation à la connaissance de la découverte et du développement de la Nouvelle-France jusqu’à la Conquête. Nous nous 1 Depuis 1990, la Société historique occupe un immeuble du parc immobilier de la ville, dans le Vieux‐Montréal. En 1992, année du 350e anniversaire de Montréal, le maire Jean Doré officialisait l’attribution à la Société d’un siège social permanent. 2 Le bulletin Montréal en tête fut publié de 1993 à 2010. D’abord feuillet mensuel, il parut, à partir de 1995, trois fois par année sous le format revue. Archives de la Ville de Montréal farcissions la mémoire de dates comme points de repère et apprenions par cœur le récit des exploits des héros. Canonisés en grandes pompes à l’époque où j’étais gamin, les «Martyrs canadiens» occupaient, me semble-t-il, une place centrale dans cet enseignement de l’Histoire du Canada. Le programme des études dites «classiques» favorisait le développement d’un tel embryon de connaissances. Le cours d’Histoire universelle ouvrait aux plus curieux de vastes et invitantes avenues qu’il était possible d’explorer dans des ouvrages soigneusement sélectionnés par les autorités de l’institution et rigoureusement soumis aux exigences de l’Index. Nous ne soupçonnions point alors que nous ne pénétrions dans l’histoire de France que par une vision toute royaliste et dans celle de l’Église catholique romaine, par une version fortement épurée. L’enseignement de l’Histoire du Canada me fut dispensé par un prêtre, disciple inconditionnel de Lionel Groulx. À l’exemple de son maître, ce professeur ne considérait pas l’histoire nationale comme une simple matière didactique, à l’instar des langues latine et grecque auxquelles d’autres de ses collègues peinaient à nous initier. Pour lui, l’enseignement de l’histoire devait à la fois meubler l’esprit, susciter des émotions et préparer à l’action. Il faisait appel à toutes les ressources de son éloquence pour nous faire revivre l’héroïque bataille du Long-Sault, l’humiliation de la Conquête, le soulèvement des patriotes, les dures luttes constitutionnelles… L’enseignement de «l’histoire d’une nation assiégée3» visait à préparer des militants pour la défense de notre foi, de notre langue et de nos droits. J’ai aussi appris, non sans étonnement mais avec une certaine fierté, que je faisais partie d’une race dont les ancêtres avaient été choisis pour exercer une mission particulière en cette vaste terre d’Amérique. Durant ces années, Robert Rumilly publiait les premiers tomes de sa monumentale Histoire de la Province de Québec, que je dévorai sans retenue. Au cours des décennies subséquentes, des études supérieures suivies d’occupations professionnelles estompèrent l’ardeur patriotique et le militantisme nationaliste que l’on m’avait insufflés. Mon intérêt pour l’Histoire est cependant demeuré latent. Dans les moments de loisir, je plongeais volontiers dans des ouvrages historiques, des articles de revues traitant d’histoire ou des biographies. Ces lectures, des séjours à l’étranger, le développement du sens critique et l’évolution de la société ambiante ont progressivement contribué à épurer, enrichir et fatalement transformer le bagage académique hérité de mes éducateurs. Survint, dans les années 1960, un phénomène qui bouleversa le monde occidental et que l’on désigna ici sous le vocable de Révolution tranquille. Les certitudes jusque-là collectivement acceptées comme dogmes furent brutalement remises en question, des absolus que peu osaient contester, se relativisèrent et furent comme réduits en poussière. Les antiques structures s’effondraient comme des châteaux de cartes. Nous vivions des temps nouveaux, chantait- on. Certains prétendaient que nous émergions d’une Grande Noirceur, que tout était à rebâtir dans la lumière et dans un climat d’une liberté désormais sans contrainte. À bas les interdits paralysants ! Foin des ayatollahs intransigeants ! De nouvelles perspectives s’ouvraient sur l’infini, appuyées par les développements de la technologie dont seuls quelques visionnaires soupçonnaient l’ampleur à venir. Les frontières du savoir apparurent soudainement illimitées4. L’histoire elle-même, longtemps classée parmi les matières de seconde zone, fut élevée au titre de discipline scientifique et emboita le pas à cette vaste entreprise de renouveau. Des historiens, autoproclamés ou nantis de parchemins attestant leur haute compétence, entreprirent de relever les défis de cette reconstruction. Ils se distançaient ostensiblement de leurs collègues «entretenus dans nos université», qui accumulent des documents historiques «comme l’ange de la connaissance qui fouille les dépotoirs de l’humanité pour en tirer de belles fiches nécrologiques5». Quant à eux, ils situaient leur mission au cœur du peuple québécois prisonnier, en lutte pour sa libération. Une vingtaine d’années auparavant, on m’avait enseigné l’histoire d’une nation assiégée ; je m’entendais maintenant raconter l’histoire d’un peuple en lutte. J’apprenais que nous descendions de familles pauvres dont Louis XIV avait voulu 3 Jean Éthier‐Blais. Le siècle de l’abbé Groulx, p. 225. 4 Diplômé de l’École supérieure des Sciences économiques et politiques d’une université européenne, au début des années 1950, j’ai vu plus tard cette discipline scindée en deux sciences indépendantes, puis chacune d’elles morcelée en plusieurs spécialités.
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