Almanach De Gotha 1821
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ALMA~ACM D-E \?' G 0 T HA ~crj? · ~8~ <jC llll/CCIYIC~F'p' ~rZClZip7l1'P~j. –i- ~CYTC77PP. A\>' i J ~&~31~NL~J~ chez .tusius Pcrt!n*s. EXPLICATION t) E S FIGURES. TORTRAtTS, I., jF'~tK~K~ i~'77, Roi tZ'~p~~ee~ dej 7~~ej. Ce Monarque a qui Charles IV, son père, cêdl la couronne au mois de Mars t8o8, la perdit au moi& de Mai suivant à la suite des Gontëreuces de Bayonne qui eurent le résultat le plus désas- treux pour la .Péninsule des Pyrénées. Rappelé au trône de ses pères par tes victoires des graves se de Espagnols et de leurs Ailier, il Yi.t. entouré t cette tT cette sorte de 6on6e!llet} perSde~ qtti, selon Pex- du célèbre pressiotl d'Alon'bert, se placent le entre 7 Souverain et le Peuple pour cacher vérité aux de yeux celui qui gouverne, mais enfin 1~ Toix s'est si publique fortement prononcée que~ le Prutce 1'~ entendue. Les Espagnols qm soient excité l'adnt:ratiott universelle; en repoussant avec horreur l'injuste oppression de l'Etranger, YOtit-texciteE encore la- par modérMion qn'H~ ont montrée et par la noble confiance'qn~ils ont Muse dans le de patrio.Mme leur Souverain, au- quelles Certes viennent de décerner le nom d<- r.MUMN.M'D l!t 6JM.~<TD. ïF. ÏH' II. ~~TTMt~ II, G?-~K~ ~e~K~r de rKr~!t!'f. Ce Prince, fils d'Abdoul HamiA p~vint & 1'empiïe-le as. Juillet iSoS. Une atroce politique, trop commune dans les fastes de t'historrf des Sultans a réduit la Maison d'Osman à ce seul rejeton. (Voyez ce que nous disons de cette fa- jniRe ttiijMStajie à la page 26 de notre Almanach.) in. J.OIttJ <?M!'ZZaiM7me Auguste, Grand jDtt~ de jS~f~e. Ce Prince, qui été un des premifrs ~don* tieT~incCot)':tinttionK."€S!!U]t'ts, nit'rued'f'tie compte ;m. uombrc dt's Souverains l<'b ~his éclai- re~ de la Patrie AHcmand< Il a -u t'eut ourcr de sa~ci. Cot'-ciner-tux~ncis il ~uffLra de Tepon- dreaux dt-n'- d'.tUraud-Duc, pourtassuter~le bouhe~ des B.idois. ToM- ÏV ToMB_;ëA'bx. les ,,DMis lieux souterrains,' dans ces som'bre< abymes, < La mort confusément entasse ses victimes." -Les ~'pK~Mrcj, par jË.eg-OKM. Nous croyons pouvoir compter sur la recou. pOMSitnce_a<:s Lecteurs qui aiment. l'histoire Ae notre en Patrie, exposant a leurs yeux quelques restes vénérables du moyen âge auxquels se rat- tachent d'intéressants'souvenirs. Quittons un instant le tumulte des villes, ~andonnons les vivats de nos Jours jtoùr aller vivre dans le passé. ~Mt~rs, suivez-moi dans cette ant~Ke Fu- ret de la Thuringc:. je vous montrerai les Torn. beaux de trois grands Princes qui ont gonvcmo cette partie de l'Allemagne. Tout sera anime au- tour de et le vous; silence même des lieux ajou. Ma sans doute, à l'itl~ibn. C'est du moins ce qui m'est arrivé toutes les foU que rêveur et 50. Ittaire, ~'embr~ois les siècles, e'tmcrepre,en. toi. les Princes et leurs chevaliers qui venaient ~=:t~ ou le- Landgrave Louis, dit Louis de. Fer, OU Fré. detio · .V deric Joue Mordue, on l'Electeur Frédéric le BelLiqueux. Je suivois le premier de ces Princes- jusqu'au vitLage de Rouilla près d'Eise- nach. J'cntrois avec lui dans l'attclier d'un ma- réchal. j'entendois ce dernier dire, à chaque coup de marteau qu'il frappoit i~ttr son fer EN- BCRCts Toi BIEN, .LoL'is. Mais Louis, au Ue~u. de s'endurcir, s'adoucispoit à chaque coup qui faisoit retentir l'euclunie~ U n'étoit pas sorti de la forge qu'il avoit déjà pris la résolution de met- tre fin à l'oppression, du peuple, en faisant ces- ser les actes de despotisme que se permettoient les comtes et les autres Seigneurs à l'égard des habitants de la campagne. I~es trois monuments dont nous avons les images, se voient à Rheinhardsbroune dans la. principauté de Gotha, au milieu d'une région les pittoresque qui offre les perspectives plus sau- vages et les plus romantiques. Des fentes des ro- chers s'élèvent des arbustes qui semblent vouloir orner les ruines Ac la Nature et cacher son dés- ordre. Une foret de sapins toujours verts retrace, même au cœur de l'été, les contrées hyperborées, tandis que les sables nous peignent les déserts de la Thebaïde. Voyons maintenant les pierres sépulcrales de l'antique abbaye: IV. v< !y. 2HoMM/M~:f de LoM~j ~& F~ Ce Laudgrave qui régnoit vers'I'an u~oj t'est fait surtunt counoitre par la sévérité avec 1~- quf'Mc il ti-,ut~ les comtes, barons et seigneurs de sonpays qui, soigneux de maintenir leurs .iuju~tca prérogatives, se~ej-mettoient toutes Mrtet'dejtc- XMiou~, comme CeUe d'atteleT a la. charrue les malbenrfux paysans qui murmuroicnt de leur ui- humanite. t..ouis qui n'avoit pas oublié les le- ~o"~ de'la forge de Rouhia, Et arrêter plu. sicnrs de cea petits tyrans~ et leurinftge.tia peuip du talioti. On les mit au jong deux a deux, et Of les força de traîner la ch-n'me pou!- qu'ils ap. prissent a leur tour qu'ils ii'.étoient pa; unique- ment nés pour consommer les fruits de la terres *T'rttges consum'eM'natL' Le champ qu'il leur fit ainsi cultiver .force- ment, fut appelé le CKàmp des Nobles. 0<]. pense bien que ces hauts et puissants Seigneurs ne dévoient pas aimer leur Landgrave qui ne sor- toit jamais que bien .u-mé et bien .cuirasse, ce .qui lui fit donner le nom de Louis de t'er. La pierre sépulcrale que nous avons sons les yeux, et qui couvre sa depouitle mortelle, n'est: pourtant pas de son te,mps. En Hop les mornt. menM VII lnents des .inciéns Landgràves deThurIng~ furent détruits dans un grand incendie et ce ne ;fm: qu'environ dix ans après cet embrasement qu*ils .furent rétablis par un artiste nommé Postar. Telle est la cause de la ressemblance que nous trouvons dans les ciselures et les inscriptions.. Voici celle de Louis dit de Fer: 1 AKJto DoJMINt MCLXXII 11 ID.US OCTOBR. 0. LunEwfCHS THURI~GOB.nM SECUND~ LA~BGr.Avr's t'inus ..LuDEwiCI BB.]:- tmi miNCIFAIjJ.S CojtUMS. v.. .M'oy:M?m~7!t de Fréderic Jo!~ ~MToy-~M~. Voilà donc ce Frédéric qui, comme le dit son épitaphp, fut 1' élève de la Vertu et 1' ami .de la Paix L'aversion d' Albert le Dénature son pour épouse Marguerite, fille de l'Empereur Fréderic II. et pour les enfants qu'il en avait eus et dont Frédéric Joue Mordue étoit l'inné, de- vint la source des hostilités continuelles qui eu- rent lieu entre le père et le fils, et qui désolè- rent la Thuringe. La marque -d'un amour maternel, empoisonné par la douleur, marque que cette mère inconsolable laissa, en M sauvan'i: du château de Warthbourg à rainé de ses fils, fut, pour ainsi dire, le pronostic de toute sa vie. Les succès de la guerre entre le père et le fils'fu. rené THt Tent ~ItMnatifa; tantôt la victoire se déclaToU .pour le fils qui faisoit prisonnier l'auteur de set j.ours; tantôt o'etoifle père qui mettoit aux fert celui auquel il avait donné la. vie~ Fréjderic eu!; Mcn de la peine ~maintenir~l'henfage de ses 'pB- xcs.contre les prétentions des Empereurs Adolphe et Albert.~ Les deruiereQ aînées de son Tègne~fû~ Mnt tranquilles: iJ~lcs employa: ~vecr zèle kjépa.- Ter les !nau?c. qu'a voit causés la ~nerre, et à faire le bonheur de Aest'njets. Son corps, .succotilba l'impression qu'avoit faite sur son esprit une jM.éce que les moines. d'Eisenach. firent représen- ter en 1333. On.,Mit qu'idors on aimoit les sujets les plus mystiques. La pièce repreMntoit les )Cinq yierges sages eues cinq vierges folles:ces %Lc-i'~uercs malgré l'intercession de la Vierge'Ma* Tie et de tous les Saints,. ne purent être adntiees )datM la. maison de l'Epoux, pour avoir négli* gé d' entretenir 1~ lumière de leurs lampes. ,,Qu'clteest terrible, la croyance chrétienne/ditle Landgrave aux Religieux si le pécheur ne peut obtenir grâce par l'intercession de la Mere._du Sauveur'Gt de tous les Sinnts du PsTa~i~J? Des )ce moment la conscience timorée Au Prince l'in- quiéta tellement qu'au 'bout de cinq jours il eut ttne attaque d'apoplexie qui lui fit perdre l'usage de la parole. Il' passa encore deux ans dans cet ~&t:. ttHe:'sCt~ d'une te)ldr? épouse tiilM prié~ !:C: fx~ res tëuuies de plusieurs' monastères' qu'il avoit richement dotés ne purent le sauver. Il mourut le 16. Novembre ~334 dant la soixante-huitième anuée de son âge. Nous voyons àladroitedt). Landgrave le Lion de Thuringe, à sa gauche ce~ lui deMisuie~ Voici souépitajphe: fECCE.FRIDERICCS. VinTUTIS.Al.UMXCrs.AMICO' PACIS.Co'NDITUH.HIC. '<* STmrs iMrERIAIjIS ET ILItIC.. -· Fri-GEAT IsTE ?HJS. MARCtMO.L.A~DGHAVIFS. Anno Domiui Mllie~Imo Trccentesimo. Vigcsimo.iu~'rt.o.XVI. Ealendas.Beceni.bris.Ot vr.. Monument de -~7*e~~?*~ j5c~Z:<7~ Nous lionorons dans ce Prince le FondatetU* de l'Electorat de Saxe que l'Empereur Sigismond. lui en coniéra, récompense des services qu'il en avoit reçus dans la guerre contre les Hussites.