(1968-2007) Michel Lévesque Martin Pelletier Bibliothèque De L
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MICHEL LÉVESQUE MARTIN PELLETIER BIBLIOTHÈQUE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC Le Parti québécois : bibliographie (1968-2007) Michel Lévesque Martin Pelletier Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec 2007 Table des matières Présentation.………………………………………………………….…………………………..p. i I – René Lévesque (1968-1985).………………………………….……………………………..p. 1 II – Pierre Marc Johnson (1985-1987).…………….…………………………………………p. 115 III – Jacques Parizeau (1987-1995)…..…………………………………….…………………p. 125 IV – Lucien Bouchard (1996-2001)…………………….………….….…………………...…p. 147 V – Bernard Landry (2001-2005)…………………………….………………………………p. 163 VI – André Boisclair (2005-2007)…………………………………………….……………...p. 175 VII – Pauline Marois (2007- )………………………………………….……………………..p. 181 VIII – Documents publiés par le Parti québécois………….…………………………………p. 183 IX – Annexes………...……………………….………………………………………………p. 215 Annexe 1 : Liste des chefs du Parti québécois depuis 1968………….………………p. 217 Annexe 2 : Résultats du Parti québécois aux élections générales depuis 1970….…...p. 218 Annexe 3 : Courses à la direction du Parti québécois…..…………………………….p. 219 Annexe 4 : Congrès nationaux du Parti québécois……………………….…………..p. 220 Annexe 5 : Présidents et présidentes du Conseil exécutif national du Parti québécois………………………………………….……...……...p. 221 Annexe 6 : Les plus longs mandats des députés du Parti québécois (25 ans et plus)…………….…………………………….p. 222 X – Index……………………………………………………………………………………..p. 223 Présentation Bientôt quarante ans d’existence Le 13 octobre 2008 marquera le 40e anniversaire d’existence du Parti québécois. À l’origine de sa fondation, on retrouve les membres de trois formations politiques. Tout d’abord, il y a plusieurs libéraux dissidents qui ont suivi René Lévesque à la suite du rejet de sa thèse Option Québec par les membres du Parti libéral du Québec réunis lors de leur congrès annuel en octobre 1967. Peu de temps après avoir quitté ce parti, ceux-ci se sont regroupés au sein du Mouvement souveraineté-association (MSA) avant de transformer ce mouvement en un véritable parti politique. Ensuite, on retrouve les membres du Ralliement national, parti fondé le 13 mars 1966 à la suite de la fusion entre le Regroupement national et le Ralliement des créditistes. Au moment de la fusion avec le MSA en 1968, c’est Gilles Grégoire qui agissait à titre de président du Ralliement national depuis août 1966. L’objectif poursuivi par le Ralliement national visait l’indépendance du Québec par la création d’États associés. Enfin, en plus de ces trois groupes distincts, se sont également greffés d’anciens membres du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN), parti indépendantiste fondé le 10 septembre 1960 qui, quelques jours seulement après la création du Parti québécois, soit le 26 octobre 1968 à l’occasion d’un congrès spécial, annonce sa propre dissolution et invite ses membres à joindre les rangs du parti indépendantiste nouvellement formé dans le but de créer l’union des forces souverainistes. Lors de la fusion entre le Mouvement souveraineté-association et le Ralliement national, en août 1968, les deux partis s’entendent alors pour poursuivre les quatre objectifs suivants : 1 - Parvenir à la création d’un État souverain de langue française, par une action politique visant à rallier démocratiquement une majorité de Québécois. 2 - Instaurer une démocratie qui ne soit pas qu’électorale, mais économique, sociale et culturelle, à laquelle chacun puisse contribuer et dont tous puissent bénéficier – i et en attendant de pouvoir l’appliquer, s’attaquer à la définir par un programme, à la faire avancer en toute occasion et à la pratiquer le mieux possible dans la vie même du parti. 3 - Faire du Québec la patrie également incontestée de tous ses citoyens de quelque origine qu’ils soient, où l’on respectera aussi jalousement les droits fondamentaux de la personne humaine que ceux des groupes minoritaires reconnus, y compris les droits scolaires de la minorité anglophone. 4 - Dans le cadre général de cette interdépendance de plus en plus étroite à laquelle sont soumises toutes les économies nationales, proposer au reste du Canada la négociation d’un traité d’association économique qui prendrait la forme d’une communauté tarifaire et monétaire, tout en laissant à chacun le contrôle souverain de ses institutions bancaires et financières1. Dans les faits, ces quatre objectifs font toujours partie de la philosophie politique du Parti québécois. De plus, par les mesures contenues dans son programme, le parti se caractérise par son idéologie social-démocrate attribuant un rôle important à l’intervention de l’État dans plusieurs secteurs d’activités. Toutefois, tout au long de son histoire, des tiraillements ont eu lieu sur les modalités d’accession à la souveraineté. Certains préconisent que le processus menant à la souveraineté du Québec soit amorcé immédiatement après une victoire électorale d’une majorité de députés du Parti québécois à l’Assemblée nationale du Québec. D’autres estiment plutôt que ce n’est qu’à la suite de la tenue d’un référendum au cours duquel une majorité de l’électorat québécois se sera prononcée favorablement que pourra s’enclencher le processus menant à la création d’un nouvel État souverain. Quoique l’élection référendaire resurgisse périodiquement dans les débats au sein du parti, le référendum semble faire l’objet d’un consensus au sein du parti comme moyen privilégié pour le peuple québécois de décider de son avenir politique. Au cours de son histoire, le Parti québécois a participé à trois référendums dont deux, ceux du 20 mai 1980 et du 30 octobre 1995, à titre de responsable de l’option du Oui et un, celui 1 Le Mouvement. Bulletin d’information du M.S.A., Montréal, le 10 août 1968, p. 1 ii du 26 octobre 1992, en tant que responsable du camp du Non. Les deux premiers n’ont pas permis de recueillir une majorité des voix en faveur de l’option proposée (un mandat de négocier la souveraineté-association en mai 1980 et le mandat de réaliser la souveraineté après des négociations avec le reste du Canada en octobre 1995) tandis que le troisième a été remporté par l’option du Non refusant ainsi la proposition de réforme constitutionnelle (l’entente de Charlottetown) initiée par le gouvernement conservateur canadien alors dirigé par Brian Mulroney ; entente qui avait été entérinée par l’ensemble des premiers ministres provinciaux. Outre la tenue de trois consultations populaires auxquelles le Parti québécois a participé depuis sa création en 1968, il a également pris part à dix élections générales obtenant son meilleur résultat lors des élections générales du 13 avril 1981 avec près de 50% des voix (annexe 2). Au cours de son histoire, le Parti québécois a dirigé les destinées du Québec pendant près de 18 ans soit de novembre 1976 à décembre 1985 et de septembre 1994 à avril 2003. Sept personnes ont dirigé le parti depuis sa création : René Lévesque (1968-1985), Pierre-Marc Johnson (1985-1987), Jacques Parizeau (1987-1995), Lucien Bouchard (1996- 2001), Bernard Landry (2001-2005), André Boisclair (2005-2007) et Pauline Marois (2007- ) (annexe 1). L’histoire du parti a également été jalonnée par la tenue de deux courses à la direction en 1985 et en 2005 (annexe 3). La tenue de 15 congrès nationaux a également marqué l’histoire du parti (annexe 4) et 15 personnes ont occupé les fonctions à la présidence (annexe 5). Enfin, mentionnons que le quotidien Le Jour a été l’organe officiel du Parti québécois du 28 février 1974 au 25 août 1976 et un hebdomadaire du 4 février 1977 jusqu’en 1978. Les sources utilisées Afin de constituer le présent corpus bibliographique et de localiser les ouvrages, les mémoires et les thèses portant sur le Parti québécois, nous avons consulté de nombreuses sources d’information. Dans un premier temps, nous avons interrogé les catalogues des différentes universités du Québec, celui du Réseau informatisé des bibliothèques gouvernementales du Québec iii de même que ceux de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et de Bibliothèque et Archives Canada. Dans un deuxième temps, nous avons consulté les banques de données Repère, Dialog, Canadian Research Index, International Political Science Abstract et Érudit pour repérer les articles de périodiques pertinents. Les banques de données électroniques ne couvrant pas l’ensemble de la période, nous avons également, dans un deuxième temps, consulté les volumes de Radar, Périodex et Canadian Periodical Index. Les principales bibliographies spécialisées sur le Québec, dont on retrouve la liste à la fin de cette présentation, ainsi que les index de la Revue d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'études canadiennes furent également mis à profit. Dans un troisième temps, nous avons dépouillé certaines revues qui ne sont pas indexées ou dont certains numéros ne figurent dans aucune des différentes banques de données ou encore dans les index mentionnés précédemment. Enfin, dans un quatrième temps, dans le but d’être le plus exhaustif possible et de permettre de repérer plus facilement un texte inclus dans un ouvrage collectif regroupant par exemple les actes d’un colloque, nous avons consulté une à une lesdites publications afin d’inclure le ou les chapitres pertinents. Ainsi, en ce qui a trait à certains ouvrages collectifs portant directement sur le Parti québécois, non seulement le titre du livre a été inscrit, mais également tous les titres des textes figurant à l’intérieur desdits ouvrages ont eu droit à une entrée spécifique. D’autre part, bien que l’on retrouve dans la présente bibliographie quelques entrées concernant des articles de journaux, les index et les bases de données des articles de journaux n’ont pas été dépouillés systématiquement. Nos choix ont été faits à partir de nos dossiers et des références mentionnées soit dans les livres, soit dans certains articles de revues. Ce type d’index est toutefois utile pour qui voudrait compléter la présente bibliographie sur certains aspects historiques du Parti québécois. Les discours des députés ou des ministres péquistes n’ont également pas été inclus dans cette bibliographie.