SORTIE : JEUDI 17 MAI 2007 PRESSE Carole CHOMAND Durée 2H36 Assistée De Sabri AMMAR Lm.Com Tél
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
WARNER BROS. PICTURES et PARAMOUNT PICTURES présentent une Production PHOENIX PICTURES Un fi lm de DAVID FINCHER JAKE GYLLENHAAL MARK RUFFALO ROBERT DOWNEY JR. ANTHONY EDWARDS BRIAN COX CHARLES FLEISCHER ZACH GRENIER PHILIP BAKER HALL ELIAS KOTEAS JAMES Le GROS DONAL LOGUE JOHN CARROLL LYNCH DERMOT MULRONEY CHLOË SEVIGNY Casting LARAY MAYFIELD Chef Costumier CASEY STORM Ingénieur du Son REN KLYCE Musique Originale de DAVID SHIRE Superviseurs de la Musique RANDALL POSTER et GEORGE DRAKOULIAS Chef Monteur ANGUS WALL Chef Décorateur DONALD GRAHAM BURT Directeur de la Photographie HARRIS SAVIDES, ASC D’après le livre de ROBERT GRAYSMITH Producteur exécutif LOUIS PHILLIPS Produit par MIKE MEDAVOY ARNOLD W. MESSER CEÁN CHAFFIN Produit par BRADLEY J. FISCHER JAMES VANDERBILT Scénario de JAMES VANDERBILT Réalisé par DAVID FINCHER Le livre de Robert Graysmith « Zodiac » est édité aux Éditions du Rocher SORTIE : JEUDI 17 MAI 2007 PRESSE Carole CHOMAND Durée 2h36 Assistée de Sabri AMMAR www.zodiac-lefi lm.com Tél. : 01 72 25 10 83 / 11 16 DISTRIBUTION CORDONNÉES À CANNES WARNER BROS. Pictures France Hôtel CARLTON 115-123, avenue Charles-de-Gaulle Salon la Croisette 92 200 Neuilly-Sur-Seine Tél : +33 (0) 4 93 06 25 40 Tél. : 01 72 25 00 00 Fax : +33 (0) 4 93 39 95 41 On ne connaîtra sans doute jamais présentait comme l’assassin de David l’étendue de ses forfaits et le nombre Faraday et Betty Lou Jensen, le 20 dé- de ses victimes, mais son sobriquet est cembre 1968, sur la Lake Herman Road du entré dans la légende du crime. Comté de Solana, et de Darlene Ferrin, Zodiac, l’insaisissable tueur en sé- le 4 juillet 1969, et comme l’auteur de rie qui sévit à la fi n des années soixante la tentative d’assassinat de Mike Mageau et répandit la terreur dans la région de sur le parking du terrain de golf de San Francisco, fut le Jack l’Éventreur Rock Springs à Vallejo. Il fournissait de l’Amérique. Prodigue en messages des détails que la police était seule cryptés, il semait les indices comme à connaître, et prenait le risque de autant de cailloux blancs, et prenait livrer son identité dans un message codé un malin plaisir à narguer la presse et qui mettrait en échec les décrypteurs la police. Il s’attribua d’abord treize du FBI, de la NSA et de la Navy. assassinats, puis une trentaine, mais Aucun tueur en série ne s’était amusé fi t bien d’autres dégâts collatéraux à ce petit jeu depuis des décennies. parmi ceux qui, durant des années, le D’autres lettres, d’autres menaces, traquèrent en vain. d’autres attaques suivirent. Le 27 sep- Robert Graysmith, jeune et timi- tembre 1969, un jeune couple, Cecilia 3 de dessinateur de presse, n’avait ni Ann Shepard et Bryan Hartnell, fut l’expérience ni les relations de son sauvagement poignardé aux abords du brillant collègue Paul Avery, spécia- Lac Berryessa, dans le comté de Napa. liste des affaires criminelles au San Un mois plus tard, le 11 octobre, le Francisco Chronicle. Extérieur à l’en- chauffeur de taxi Paul Lee Stine se quête, il n’avait pas accès aux don- faisait abattre dans une rue du quartier nées et témoignages dont disposaient le chic de Presidio Heights. Trois jours charismatique Inspecteur David Toschi après, le Zodiac annonçait son intention et son méticuleux partenaire, l’Ins- d’attaquer un car scolaire… pecteur William Armstrong. Le Zodiac Il avait toujours un temps d’avance n’en deviendrait pas moins l’affaire de sur ses poursuivants et une aptitude sa vie, à laquelle il consacrerait dix phénoménale à les déstabiliser, à bri- ans d’efforts et deux ouvrages d’une ser leur moral, leur carrière et leur vertigineuse précision. vie privée. Happés dans cette spirale Tout commença le 1er août 1969, par infernale, Avery, Toschi et Armstrong une «Lettre à la Rédaction», adressée ne s’en remirent jamais. au Chronicle, au San Francisco Examiner Restait Graysmith… SYNOPSIS et au Vallejo Times-Herald. Zodiac s’y 5 NOTES DE PRODUCTION ________________________________________________________________________ La piste du tueur «Dans mon quartier, les gosses de mon âge en car la mémoire vous joue des tours, mais chaque son implication personnelle dans l’enquête et le avaient une peur bleue. Allait-il se pointer au bout de fois qu’il y a eu doute, nous nous sommes référés côté «croisade contre le crime». J’ai eu l’immense la rue, se glisser dans la cour de notre école, monter aux rapports de police.» avantage de connaître Robert durant ce travail. En dans notre bus ? Chacun redoutait le Zodiac», se «Pour traiter une affaire comme celle-ci, on doit devenant son ami, j’ai été amené à retoucher le souvient David Fincher. également prendre en considération le fait qu’un script, mais rarement à son avantage, car Robert ne Pour Fincher, comme pour tous ceux qui grandi- grand nombre de gens sont convaincus que Robert nous a rien caché de sa vie et nous a incités à tracer rent au début des années soixante-dix, l’insaisissable s’est trompé sur certains points, et que leur propre de lui un portrait sans concessions. Il apprécie en tueur connu sous le sobriquet de Zodiac, cristallisa interprétation est la bonne. On ne peut négliger artiste la valeur du processus créatif et sait ce qui à lui seul les pires terreurs de l’enfance. le fait que bien des mythes entourent la geste du rend une histoire intéressante.» Mais Fincher était loin d’imaginer que, trente ans Zodiac. C’est pour cette raison que nous avons Interprète du rôle de Graysmith, Jake Gyllenhaal plus tard, un fi lm lui donnerait l’occasion de refaire décidé de narrer cette histoire à travers le regard fut attiré par l’intensité dramatique du scénario et le parcours du légendaire serial killer avec plusieurs de Graysmith.» sa véracité. des enquêteurs originaux ; de compulser quelque 10 «Lorsque vous vous lancez dans une adaptation Jake Gyllenhaal : 000 pages de rapports et documents ; d’interviewer de cette ampleur», rappelle le scénariste/producteur «La première fois que je l’ai lu, j’ai été pétrifi é par les survivants, les proches des victimes, la famille James Vanderbilt, «vous n’êtes sûr que d’une chose : la description des meurtres et j’ai eu l’impression d’un des principaux suspects, ancien enseignant la nécessité de devoir sacrifi er, in fi ne, plus des ¾ du d’être transporté d’un coup sur les scènes de crime. pédophile condamné pour attouchements. matériau originel. Personne ne peut faire tenir un livre Résultat : j’ai tout de suite eu envie de prendre part 7 Fincher succomberait à son tour au besoin de entier dans un fi lm d’une durée normale. Mais, sur ZO- à ce fi lm.» savoir ce qui avait pris chez Robert Graysmith une DIAC, nous disposions non seulement de deux livres, «Au départ, Robert Graysmith était totalement ex- tournure obsessionnelle, poussant ce jeune dessina- mais d’une tonne d’interviews. Notre grand avantage térieur à cette affaire criminelle. Dessinateur stagiaire teur du San Francisco Chronicle à livrer l’enquête la était d’avoir choisi de raconter l’histoire de personnages au Chronicle, le hasard fi t qu’il se trouvait dans la salle plus minutieuse, la plus exhaustive jamais consacrée qui se laissent envoûter par le Zodiac : Graysmith, au de rédaction lorsque parvint au journal un message au Zodiac dans le best-seller international «Zodiac» premier chef, mais aussi des policiers et un reporter. crypté du Zodiac. Or Robert se passionne pour ce et sa suite, «Zodiac Unmasked». Cette abondance de données servait notre propos, car genre d’énigme. Il commença à se pencher avec David Fincher : elle suscitait constamment de nouvelles hypothèses, un intérêt croissant sur l’affaire et, des années plus «Robert Graysmith ne pouvait se contenter d’être de nouveaux entretiens, de nouvelles investigations. un spectateur distant, il fallait qu’il joue un rôle actif ZODIAC est un des fi lms les plus documentés que je dans cette histoire. N’étant pas reporter, il prit sur son connaisse, et il ne fait pourtant que gratter la surface temps libre pour enquêter, alors que la plupart des au regard de l’énorme masse d’informations qui s’est investigateurs offi ciels avaient abandonné leurs accumulée au fi l de trois décennies.» recherches. Tout ce que nous avons inclus La principale différence entre le fi lm et les li- dans le fi lm est issu de ses prospections, vres réside dans le traitement du personnage de mais chaque détail a été confi rmé par Graysmith. les rapports de police et les entretiens James Vanderbilt : que nous avons menés de notre côté. «Robert ne s’est pas attribué un rôle central dans Parfois, les témoignages se contredisent, ses ouvrages, mais j’ai tout de suite été fasciné par tard, alors que l’enquête piétinait toujours, il décida Graysmith écrivit ses deux «journaux intimes» de série, les dates et autres éléments livrés en cours de résoudre ce mystère par ses propres moyens, pour enrôler le public dans sa traque au Zodiac. d’entretien. Remettre cela au propre demandait un sous couvert de lui consacrer une étude.» La première étape consista à passer au peigne fi n gros travail.» «Lorsque surgit une affaire comme celle-ci, l’hys- quelque 2500 dossiers de suspects et de briser un Au terme de dix ans d’efforts et après treize mou- térie s’empare très vite de la population. Des experts épais mur de silence… tures successives, Graysmith parvint à condenser sont chargés d’enquêter, mais ils n’ont pas toujours Robert Graysmith : une montagne d’informations en un livre de 351 le degré d’implication d’un simple amateur comme «En ce temps-là, la police gardait tout sous le pages.