SOMBRES ASPECTS DU CHARLATANISME

par Eric CHAMS

J’avais clairement annoncé en note liminaire de mon article du 12 mars 2009, après une première tentative de censure, que ma charité connaissait des limites. La toute récente nouvelle tentative de faire supprimer ledit article m’oblige, tenant mes promesses, à livrer quelques nouvelles informations sur des personnages auxquels le lecteur choisira d’accoler les épithètes qu’il voudra. Sous réserve de nouveaux compléments si les censures devaient se poursuivre.

Avec une touchante naïveté j'ai à la publication de textes et documents longtemps cru que les adeptes du yoga, divers auxquels la possibilité de les pratiquants de la pensée positive et s'opposer est offerte par les mêmes autres prosélytes de la méditation moyens. transcendantale devaient opposer à l'adversité qu'ils pouvaient parfois Tout ceci est d'autant plus surpre- rencontrer l'ataraxie d'un esprit zen nant que le même professeur de yoga propre à décontenancer les plus fortes est aussi le dirigeant d'une radio, Ici et têtes. Aussi tombé-je de haut en Maintenant, surnommée avec simplicité constatant avec quelle hargne tenace LA radio tant elle ne saurait souffrir la M. Didier G. dit de Plaige, lui-même moindre comparaison, et dans laquelle ancien enseignant de yoga et fondateur les auditeurs sont invités à s'exprimer d'un centre de méditation, cherche à en toute liberté. La liberté y est telle, m'empêcher d'agir sous prétexte que je d'ailleurs, qu'on peut y entendre les le fesse en public. Par mes humbles propos les plus démentiels mais aussi, écrits, s'entend. Personne ne lui interdit, hélas ! les plus nauséeux. Ce qui a valu après avoir lentement respiré, de à cette radio une réduction de son répondre à mes remarques. S'il sait lire, autorisation d’émettre en vertu de lois j'imagine qu'il peut savoir écrire. Et s'il qui, à défaut d'avoir été sanctifiées par ne veut pas perdre son précieux temps des entités spirituelles, sont simplement à prendre la plume pour démentir mes républicaines. Je n'y reviens pas, j'ai allégations, il en prend, à mon avis, traité cette question il y a quelques mois infiniment plus en tentant de prévenir dans un texte intitulé « Les nouveaux contre moi, à force de messages charlatans, suite » avec toutes les réfé- comminatoires, des sites internet voués rences nécessaires pour que ce M. de

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Plaige soit particulièrement infondé à ne redonne pas la parole après l'avoir, cesser de récriminer. Mais, s'il est vrai comme il est d’usage, donnée in fine à qu'on a pu entendre (et cela continue) la défense et il quitta à pas nerveux la sur les ondes de cette radio les thèses salle d’audience en maugréant, suivi de les moins soutenables (éloge de textes son avocat courroucé, et claqua la porte. négationnistes, propagation de rumeurs Ce sont là des gestes qui manquent à relents antisémites, diffusion de singulièrement de détachement et de propos racistes, etc.), il y a une chose sérénité. J'eus mal pour lui, car telle est qu'on n'a jamais entendue sur Ici et ma bonté... Le 3 juillet suivant, il ne Maintenant, et là, il convient de saluer la daigna pas se déplacer pour écouter le vigilance de tous ses animateurs, verdict rendu par la 14e chambre et qui fussent-ils les plus analphabètes : me relaxait. Il ne tenta pas d’interjeter jamais, au grand jamais, la personne de appel : il avait compris depuis un mo- Didier de Plaige n'y souffrit la moindre ment que sa manœuvre avait échoué. contestation. Devant la plus insigne tentative d'auditeurs ayant un minimum Il y a quelques mois, m'étant d'esprit critique, tout animateur de cette aperçu qu'il annonçait sur son site radio sait qu'il doit aussitôt baisser le depuis je ne sais combien d'années, par curseur du volume ou couper la une phrase à glose insinuative diffa- communication téléphonique. En dehors matoire, qu'il m'avait « fait traduire en de cette minuscule restriction à la liberté justice », je décide de rétablir la réalité d'expression, tout peut être dit sur cette des faits et de livrer « au peuple fran- radio, de manière plus ou moins çais » la conclusion de la justice rendue enveloppée selon la sagacité des en son nom et étrangement passée animateurs — qui en manquent souvent sous silence par M. de Plaige qui est un cruellement. tantinet faraud. Il ferait tout de même beau voir qu’on tente effrontément de Depuis bientôt trente ans, Didier faire passer pour gagné un procès de Plaige s'est habitué à ce petit espace perdu ! radiophonique où il règne entouré de courtisans, de flatteurs et de laquais. Et En chemin, je démontre que cette sans doute imagine-t-il que l'univers tout radio — malgré sa condamnation en entier tourne ainsi béatement autour de 1995 par le CSA et en dépit, depuis son sa petite personne. Le 12 juin 1998, se retour sur les ondes, de multiples retrouvant au tribunal de Paris où il rappels à l'ordre, condamnations pécu- cherchait à me faire condamner, outragé niaires et autres mises en demeure — que j’eusse dévoilé l'inqualifiable attitude est restée la même : diffusant les de certains de ses auditeurs et la mêmes rumeurs et propos inqualifiables, parfaite non-maîtrise d’une antenne dont à peine un peu plus indirects (par il se disait responsable, il fut surpris que exemple, on n'y prononce plus le mot juif Mme le vice-président de la 14e mais on évoque, courant août 2009 chambre du Tribunal de Grande Ins- dans une émission « animée » par tance de Paris et le premier substitut du Laurent F. la « Synagogue de Satan » procureur représentant le ministère comme responsable des attentats du 11 public ne se prosternent pas devant ses Septembre lesquels, par ailleurs, ne accusations bredouillées et embrouil- sont qu'une mystification...), et l’on y lées ; il fut même ulcéré qu'on ne lui défend à peu près quotidiennement les

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thèses les plus éculées du négation- harmonieuses vocalises. Ou faut-il nisme, de l'apocalypse, de la conspi- considérer plus froidement que, sous ration, etc. des dehors vaguement illuminés, il s'agit en réalité d'un vrai salopard ? La M. de Plaige, habitué comme je question reste ouverte. Pour tenter d'y l'ai dit à être le nouveau soleil autour répondre, sans sortir aujourd'hui tous duquel tourne le monde, ne supporte mes dossiers, je vais pourtant dévoiler pas mes propos. Ne pouvant me couper des faits pour le moins inquiétants. le micro, il entend m'empêcher de diffuser mes écrits afin de faire cesser À un mois de la coupure de la ce crime de lèse-majesté. Au Moyen- fréquence d'Ici et Maintenant décidée Âge, il m'aurait dénoncé comme héré- par le CSA pour le 4 septembre 1996, tique et j'aurais fini sur un bûcher ; dans des animateurs de la station, épaulés les années 40, il se serait contenté de par quelques auditeurs, vont faire jeter mes écrits au feu en place publique procéder à Paris en pleine rue à sur fond de musique wagnérienne ; l'arrestation de deux négationnistes, aujourd'hui, il cherche à me circonvenir dans la nuit du 26 au 27 juillet. L'exploit sur Internet — dont il se targue, du sera salué notamment par France-Soir reste, d’être l'un des inventeurs mécon- (dont on connaît le sérieux des nus... Et il ne s'agit pas seulement pour enquêteurs) le 1er août. lui de faire interdire les écrits où j'éclaire sa personnalité d'aspirant gourou, il lui faut tout censurer, y compris ce que j'ai Voyons le détail des faits : l'un pu écrire sur le Dr Ferdière (qu'il a, au des deux négationnistes est Alain demeurant, traité publiquement sur ses Guionnet, connu dans le milieu pour ondes de « tortionnaire » et de « méde- diriger une gazette interdite, Revision, cin sadique, médecin nazi qui a fait ses portant en sous-titre Le doux parfum de études sur des porcs » - 21-22 février l'interdit, gracieuse allusion au Zyklon B 1994) ou sur Héraclite (qui a tout de utilisé dans les chambres à gaz que ces même la bagatelle de vingt-six siècles messieurs contestent. Alain Guionnet, — 2 600 balais dirait-il avec cet irrespect donc, assisté d'un de ses complices (un de rebelle qui séduit ses adeptes), ou certain Laurent Schrasner), arrive sur la sur le Pr. Jean Bernard (« vieux croûton pelouse du XVe arrondissement de de l'Institut » dixit le même exquis Paris, pas loin de l’immeuble du CSA où radioteur), etc. la radio a installé son studio en plein air, espérant attirer l'attention des médias Il y a dans les asiles des gens qui sur sa cause assez indéfendable. Les s’estiment au-dessus des lois du vul- deux négationnistes, selon les déclara- gaire parce qu’ils se prennent pour Jules tions faites au micro par des auditeurs- César, d'autres parce qu’ils sont con- témoins, sont venus faire de la provo- vaincus d’être Napoléon. M. de Plaige cation devant de braves gens parfai- aurait-il sa place parmi eux ? Ou tement insensibles à d'aussi vilaines faudrait-il le comparer aux talibans qui thèses. Et c'est sans doute afin d'être empêchent les oiseaux de chanter en plus mobiles en cas de course-poursuite les égorgeant ? Mais ce serait alors me — habituelle dans ce type de provoca- comparer moi-même à un rossignol dont tion — qu'ils se sont chargés d’une je ne saurais certes pas imiter les valise et de sacs pleins de documen- 3

tation à vendre et à distribuer : journaux, Ne nous laissons pourtant pas tracts, revues, cassettes, livres, CD, etc. impressionner par tant de synchronicité La police est alors appelée et les deux et voyons le détail des faits d'encore un activistes, un peu encombrés par leur peu plus près : Alain Guionnet, créateur matériel compromettant, se font bête- du bulletin Revision, qui passe son ment arrêter. Il ne reste plus à M. Didier temps à faire des allers-retours entre de Plaige que deux choses à faire : Issy-les-Moulineaux, le Palais de Justice prévenir la presse de l'héroïque arresta- et la prison en vertu de la loi Gayssot (loi tion à laquelle sa radio est intimement scélérate, selon Radio-Courtoisie, dite liée et, surtout, envoyer de toute aussi loi Fabius-Gayssot pour souligner urgence un courrier à la LICRA faisant sa connotation « judéo-bolchevique », valoir l'attitude exemplaire des respon- loi dénoncée quasiment tous les jours sables et auditeurs d'Ici et Maintenant par les auditeurs d'Ici et Maintenant) en espérant que celle-ci lui vaudra écrit aussi des petits livres où il détaille pardon, clémence et un petit geste sa haine antisémite et le pseudo- auprès du CSA. Des auditeurs, fins argumentaire faurissonien. Alain Guion- mathématiciens, calculeront assez vite net (qui se présente comme venant de que si la radio est reconduite avec une l'ultra-gauche) possède au moins trois pleine fréquence (elle émet jusqu'alors pseudonymes : Jacques Moulin, Attila 13 heures sur 24), « on arrêtera deux Lemage (Manifeste anti-juif, 1991) et fois plus de négationnistes ». Logique L'Aigle noir. Comme il se doit, il a aussi contre laquelle il n'y a rien à redire. réédité (en feuilleton dans Revision à C’est alors une bien belle fête partir de mai 1989) le bréviaire de l'anti- dans le square rebaptisé Ici-et- sémitisme, les Protocoles des Sages de Maintenant ; personne n'en doute, cette Sion, célèbre faux qu'un animateur d'Ici partie du XVe arrondissement sera aussi et maintenant, Jean-Claude C., vantait un jour renommée pour les siècles des encore sur ces ondes les 23-24 juillet siècles De-Plaige-Land. Après tout, le 2004. Évidemment, de tels écrits ne bras droit de Didier de Plaige, Gérard L., peuvent être publiés et distribués, n’a-t-il pas exprimé à deux reprises le toujours en raison de la loi scélérate, vœu, au micro, que son patron reçoive que sous le manteau. Une petite maison la légion d’honneur (1er septembre d'édition parisienne en même temps 1996) ? Et n’avait-il pas, dès le 29 août, librairie, l'Æncre, s'en charge. C’est sous estimé possible que dans les tout son pseudonyme de L’Aigle noir que prochains siècles, feu Didier de Plaige Guionnet publie aux éditions de l'Æncre. pourrait entrer au Panthéon ? Ce disant, Elles sont dirigées par un certain il était à la limite de l’hérésie car il Philippe Randa, ancien membre du PFN admettait que le Maître pût ne pas être et prolixe en écrits de toutes sortes avec immortel… On se reprend donc à une prédilection certaine pour la période espérer. Admirable conjonction des faits, collaborationniste, l'ésotérisme et l'acti- des événements et des dates : les visme « politiquement incorrect ». Les astres ont enfin choisi leur camp ! auteurs de cette maison ne sont pas si Comme on se plaît si souvent à le dire nombreux, on y retrouve, outre les réédi- sur les ondes de cette radio : il n'y a pas tions convenues de Joseph Goebbels de hasard ! (Combat pour Berlin) ou de Heinrich Schulz (La Politique sociale du IIIe Reich), toujours les mêmes activistes,

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qui vont souvent de l’ultra-gauche à de vomir Vatican II qui ne souhaite plus l’ultra-droite : Alain Guionnet donc, mais user des termes de « peuple déicide » à aussi Roger Garaudy, Martin Peltier, l’endroit des Juifs), les « prétendus , François Brigneau… Droits de l’Homme », la « démo- et un certain Jean-Paul Bourre, crassouille », cette « grosse vache » de animateur hebdomadaire sur Ici et Simone Veil, de lancer ce genre de mots Maintenant et pouvant être considéré d’ordre : « Pour purifier l’antenne, comme le n° 3 de la station en ces passons du Brasillach ! » et de chanter années, derrière Didier de Plaige (son « la vraie France, celle de Saint-Louis et ami depuis aujourd’hui près de trois de Drieu la Rochelle », J.-P. Bourre, décennies) et Gérard L. donc, reçut notamment sur Ici et À l’époque dont nous parlons, Maintenant Martin Peltier (directeur de la J.-P. Bourre avait publié aux éditions de rédaction de National-Hebdo et à ce titre l'Æncre en 1995 : Le Graal et l'Ordre condamné le 4 avril 1996 pour « contes- noir (ou comment l’Ordre noir d’Heinrich tation de crimes contre l’humanité » Himmler n’a poursuivi qu’un seul but : la suite à un article publié dans cet reconstruction de l’empire des anciens hebdomadaire en 1994 ; un peu obsédé Germains en retrouvant ses racines pré- par ce sujet, le même a été récemment chrétiennes), ouvrage jamais vanté sur viré de l’antenne de Radio-Courtoisie les ondes, on sait parfois être prudent ; pour y avoir fait venir au micro le en 1996, la même maison rééditait : L'Or « professeur » Faurisson - 9 avril 2008), des druides (paru en 1989 chez l’ambigu Marcel Coudari (qui vendait sur Veyrier). Il arrive aussi à J.-P. Bourre, certains stands les Protocoles des très prolixe, d'écrire dans la revue Sages de Sion), des membres de d'extrême-droite de mouvance iden- commandos anti-IVG, Nicolas Bonnal, titaire et païenne Réfléchir & Agir et ancien militant et responsable du GUD, dans le journal de la « Gauche lui aussi autant versé dans l'ésotérisme nationale », La Cocarde, d'inspiration que dans les amitiés d'extrême-droite barrésienne ; les deux revues accueil- (collaborateur au Journal de la France lent notamment en leur sein Hervé Lalin, courtoise de Serge de Beketch). plus connu chez les amateurs d'anti- Ici, une incidente : j’ai parlé plus sémitisme avoué sous ses pseudo- haut du goût pour l’ésotérisme de nymes d'Hervé ou François Ryssen, Philippe Randa, je viens d’évoquer celui ancien anarchiste passé au Front de Nicolas Bonnal ; celui de leur ami national et militant du GUD. Jean-Paul Bourre comme de la station Le 11 avril 2008, un admirateur où il œuvre est évident ; ce goût, on le notera sur le Web, commentant avec retrouvait aussi chez Serge de Beketch effusion un ouvrage de J.-P. Bourre qui qui partageait d’ailleurs avec Didier de lui rappelle le bon vieux temps : « Il a Plaige un intérêt certain pour les laissé parler des néo-nazis dans son extraterrestres mais en se posant à leur émission sur Ici et Maintenant et à cet sujet de singulières questions : avaient- [sic] occasion défié le CSA »... (tonton- ils été rachetés du péché originel par la mahood.blogspot.com). J.-P. Bourre, en crucifixion de Jésus ? Interrogation dehors de fustiger régulièrement sur les fondamentale s’il en est… À cette ondes Mgr « Glaviot » (comprendre : confluence de l’ésotérisme, des Ovnis et Mgr Gaillot — qui passe à la télé au lieu des dérives fascistes de diverses obé-

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diences ultras, on trouve aussi Henri- J’en reviens à Jean-Paul Bourre. René Guieu, dit Jimmy, distingué Recevant, comme on l’a vu, ses amis un spécialiste des Ovnis et autres conspi- peu réactionnaires, il était bien normal rations — puissances occultes, gouver- que ceux-ci l’accueillissent à leur tour et nants secrets —, auteur régulièrement l’on vit donc J.-P. Bourre être plus d’une invité presque jusqu’à sa mort par Didier fois l’hôte de l’émission la plus ouverte- de Plaige. Jimmy Guieu était aussi en ment fascisante de l’antenne de Radio- relation avec Pierre de Villemarest qui Courtoisie, celle de son ami Serge de se présentait toujours comme un grand Beketch. Serge de Beketch qui, en Résistant mais qui fut tout de même rigolant sous cape, évoquait au micro exclu de son poste d’animateur sur « le regretté chancelier » d’Allemagne Radio-Courtoisie après une déclaration dont il n’était pas difficile de comprendre réitérée, le 20 mars 1997, de négation- qu’il s’était prénommé Adolf. Serge de nisme sur les chambres à gaz. Jean Beketch, encore, qui, quelques années Ferré, responsable de la station, plus tôt (1988), avait invité son auditoire, convoqué devant les Sages du CSA, en surjouant pour mieux faire entendre relégua alors prudemment Pierre de son antiphrase, à ne pas, surtout pas, Villemarest au simple rôle d’invité aller dans les salles de cinéma qui occasionnel qui avait dérapé et fit valoir projetaient le film de Scorcese, La qu’il avait supprimé le passage incriminé dernière tentation du Christ, avec des dans les rediffusions — ce qui n’empê- cutters, ou pire : avec de l’essence et un cha pas une mise en demeure du CSA briquet, surtout pas, parce que les pas tout à fait dupe de la manœuvre fauteuils de cinéma, éventrés au cutter, (Lettre du CSA n° 92, 2 avril 1997). c’est très inflam-mable, etc. ! Quelques Quant à Jimmy Guieu, s’il fut un jour jours plus tard, le 23 octobre 1988, le exclu de l’antenne d’Ici et Maintenant, cinéma Saint-Michel à Paris était c’est, ma modestie dût-elle en souffrir, incendié, faisant treize blessés dont parce qu’en compagnie de deux quatre grièvement brûlés. Serge de collègues j’avertis Didier de Plaige des Beketch, toujours, qui, faisant mine de risques qu’il prenait à ouvrir le micro à calculer le nombre d’IVG depuis la loi un homme dont l’idéologie raciste Veil annonçait avec une feinte gravité le transpirait au travers de sa théorie d’une chiffre de « six millions » et jouait les invasion de notre planète par des Petits- effarés parce qu’il croyait avoir entendu Gris venus d’ailleurs, etc. Cet avertisse- dans son équipe morte de rire une ment ayant eu lieu en direct sur les contestation du « chiffre magique » : ondes et ayant convaincu une partie de « — Ah ! Je vous en prie ! Pas de leur auditoire, MM. D. de Plaige et révisionnisme ! ». Les « bons mots » de Gérard L. estimèrent plus sage de faire Serge de Beketch pourraient se marche arrière et lâchèrent leur vieil multiplier à l’infini, quoiqu’à peu près ami. Vieil ami qui ne devait pas tarder à toujours sur le même thème. Jean-Paul qualifier son ancien hôte Didier de Bourre précise lui-même l’avoir pris Plaige d’ « étique et pâle gourou » (dans comme modèle de personnage d’un de son dernier livre, encore manuscrit, ses romans (paru en 2004) sous le nom Terre, ta civilisation fout le camp). N’est- transparent de Serge Courtois. Et il pas triste de voir se terminer ainsi une certes, il fallait l’être, courtois, pour longue et noble amitié ? parler des journalistes comme de « cloportes merdeux » ou pour rire

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grassement au micro avec le très leurs gardiens ? Peut-on rêver plus maurrassien Jean Madiran à propos de mystique union que celle du feu, du fer Simone Veil : « — La philosophe ? — et du sang dans les entrailles fumantes Non, la grosse ! » Près de quinze ans d’un homme agonisant parmi les gravats auparavant, Jean-Paul Bourre saluait d’un hôpital à ciel ouvert ? Ah, qu’il doit déjà son ami Serge de Beketch dans un être bon de pouvoir partager avec des livre sur le pèlerinage de amis comme Peltier, Randa, Bonnal, (1990). Il était bien normal qu’un Beketch, etc., la de cette fière animateur aussi peu « politique » que épopée à laquelle, faute d’avoir pu J.-P. Bourre fût autorisé par le vigilant participer, on revient sans cesse, le style Didier de Plaige à se rendre à deux ou ou la voix vibrants d’une mâle émotion ! trois reprises au micro de Radio- Et d’y ajouter, en faisant tout pour son Courtoisie. Était-ce un prêté pour un retour, ce frisson que provoque « le rendu ? L'avocat Bernard Méry, grand doux parfum de l’interdit » si cher à Alain pourfendeur de la franc-maçonnerie, Guionnet ? entendu régulièrement pendant J'en reviens aux faits qui se plusieurs années sur Radio-Courtoisie déroulèrent dans la nuit du 26 au 27 mais surveillé de près par les juillet 1996 : le débarquement im- animateurs qui craignaient de sa part un promptu de deux négationnistes et leur dérapage préjudiciable à la survie de arrestation « grâce » à la vigilance de la leur station est, autour de 2007, passé radio Ici et Maintenant, animateurs et avec armes et bagages sur Ici et auditeurs confondus. Cette nuit-là, Maintenant où on lui laisse toute liberté depuis 23 h, était animée par Jean-Paul — ce dont, il faut le reconnaître, il a usé Bourre, lequel était arrivé avec une jusqu'ici avec décence. escouade de trois ou quatre motards Mais peut-on reprocher à quel- croix celtique sur leur blouson, si l'on en qu’un comme Jean-Paul Bourre qui à croit un animateur de qui l’époque est à peine quinquagénaire, était sur les lieux et déplora cette mani- c’est-à-dire encore dans l’innocence de festation dans laquelle il crut percevoir l’enfance, d’avoir les amis qu’il veut ? Et des relents de folklore fasciste. J.-P. de telles amitiés, dans un âge encore si Bourre, ancien du GRECE, n'a jamais tendre, peuvent-elles signifier quoi que caché sa fascination pour tout ce qui est ce soit ? d'ordre celtique. (Cf. son livre, Les Qu’y a-t-il de plus splendide qu’un Celtes dans la Bible [1984] où il prétend bambin de trois ans aux côtés de sa « expliquer » que les racines du mère morte, déchirée par la mitraille des christianisme sont plus celtes que stukas ? Peut-on imaginer scène plus juives...). J.-P. Bourre a-t-il cru plus grandiose en beauté que celle de foules prudent de se faire accompagner, ce de gens en haillons courant éperdus soir-là, par une celtique garde parmi leurs bêtes rendues folles ? Est-il prétorienne en prévision d'événements plus sublime spectacle que celui « inattendus » qui pourraient survenir et d’immeubles éventrés dont tentent de mal tourner ? Pendant l'interpellation s’échapper des vieillards en larmes ? des deux négationnistes vers 2 h du Qui dira la noblesse des charniers où matin, alors que son émission se des êtres hagards trébuchent dans le termine, il n'a qu'un souci : celui de froid sous le beau regard d’acier de trouver un taxi au plus vite pour rentrer

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chez lui. Le vendredi suivant, 2 août escroquerie sans conséquence et, sitôt 1996, son émission hebdomadaire qui connue la fin prochaine de la station, existe depuis treize ans n'a pas lieu. s'était lancée dans diverses actions Maladie ? Vacances ? Dans des cas d'éclat : elle s'était notamment jetée similaires, autrefois, une émission du dans la Seine devant les caméras puis même Jean-Paul Bourre était rediffusée. avait entrepris une grève de la faim Il semble brusquement que Jean-Paul illimitée et, cerise sur le gâteau si l'on Bourre n'ait jamais existé. Or, à ce ose dire : « sans sucre » ! Le nombre de moment-là, n'ont pas encore paru dans ses pseudonymes paraît infini... Cette la presse quelques articles sur sa auditrice jouait-elle le rôle de contre-feu personnalité controversée et sur ses comme le fit le Pr. Lucien Israël sur les accointances avec des groupuscules ondes de Radio-Courtoisie laquelle, sitôt d'extrême-droite. Si donc la radio choisit accusée d'antisémitisme, sortait de sa brusquement de l'écarter, ce n'est pas poche le grave et éminent cancéro- parce que sont en train d'apparaître au logue ? Quoiqu'il en soit, Guionnet, dont grand jour, par voie de presse, des infor- l'antisémitisme est aussi violemment mations dérangeantes (comme elle le affiché, ne peut, au commissariat, que fera pour la secte de l'Église universelle devenir encore plus virulent en sa du Royaume de Dieu, par exemple, une présence. secte d'origine brésilienne qui fit plus de Pourquoi, je le répète, le directeur 200 émissions de pure promotion sur Ici ou les animateurs de la station tiennent- et Maintenant avant d'être virée préci- ils tant à ne pas vouloir apparaître en pitamment quand France-Inter la veille première ligne dans une histoire qui est et le matin même s'y intéressa [3 janvier a priori toute à leur honneur ? En tout 1996]). Cette mise à l’écart de Jean- cas, surtout pas ce soir-là, comme s'il Paul Bourre paraît obéir à d'autres fallait éviter une confrontation avec ces motifs. On semble soucieux de faire négationnistes devant la police ? oublier ce personnage auquel pourtant Qu’avaient-ils à craindre ? Didier de Plaige donne carte blanche sur ses ondes depuis au moins 1983. La police, intervenue « à la demande de la Dans les jours qui vont suivre, radio » va conduire les deux négation- cette discrétion, cette louable modestie, nistes au commissariat du XVe en cette timidité serait-on presque tenté de présence, non des responsables de la dire, va tomber. D'abord, on feindra, station (Didier de Plaige, par exemple, chez les animateurs, de découvrir avec ou son second, Gérard L., qui ont stupeur et effroi le personnage d'Alain pourtant tout bénéfice à tirer de cette Guionnet. Pourtant, il est clairement arrestation qui les blanchit de l'accusa- établi que cet individu avait déjà été tion infâmante de « diffusion de propos identifié — comme intervenant direct ou racistes, antisémites et négation- faisant l'objet d'interventions laudatives nistes ») ou de l'animateur de l'émission sur les ondes d'Ici et Maintenant — par, (Jean-Paul Bourre, dont l'émission prend au minimum, la LICRA qui s'en émouvait fin vers 2 h) mais d'une auditrice préten- dans deux courriers adressés au CSA dument représentante d'une vague les 5 et 9 mai 1994 et par un membre de association des amis de la radio et qui la LICRA qui le signalait par courrier affiche dès qu'elle le peut sa judaïté. Elle privé à Didier de Plaige dès le 22 février avait auparavant participé à une petite 1994. Beaucoup moins de modestie 8

aussi, lorsque la radio fera rapidement par des ayatollahs qui ne tolèrent pas sa valoir auprès de la LICRA des courriers défense de la laïcité… Quelques émanant d'animateurs et d'auditeurs sur semaines auparavant, le même impor- cette arrestation. tant personnage, qui se présentait alors Oserait-on penser à une tentative comme « docteur en histoire » (pourquoi d'intoxication de la part de cette radio ? pas ?) avait laissé, sans y apporter le Un vague compagnon dans la mou- moindre commentaire, la lecture de vance d'Alain Guionnet aurait-il pu, via larges extraits des thèses révisionnistes peut-être un ou une complice au sein de de Roger Garaudy se faire dans le cadre la radio, le faire approcher et l'inviter à de son émission (nuit du 4 au 5 mai se présenter auprès d'un auditoire censé 1996). Beaucoup plus récemment, être sensible à ses thèses ? Ce qui l’ « historien » en question a coûté à la expliquerait que ledit Guionnet, en radio la bagatelle d’une amende de 3 000 euros infligée par le CSA (cf. la pleine confiance, débarque (alors qu'il e est recherché) devant le studio mobile note 7 de mon 2 article sur Les d'Ici et maintenant, avec des sacs rem- nouveaux charlatans). Autre scénario plis de CD, de brochures, de cassettes donné sur les ondes : le CSA a lui- et autres livres réviso-négationnistes, même organisé, peut-être en accord selon le témoignage de plusieurs avec la LICRA, une manipulation afin de auditeurs, confirmé par Didier de Plaige libérer une fréquence radio et, du même lui-même sur ses ondes. Guionnet et coup, empocher les sous d'une nouvelle son complice auraient-ils été attirés sur station qui la rachèterait ; ce goût les lieux et piégés par leur(s) hôte(s) immodéré à la fois pour l’argent et pour pour une raison précise : laver de tout les thèses mondialistes qu’éprouvent les soupçon une radio qui n'a plus que prétendus Sages (ou singes ?) du CSA quelques semaines à vivre et lui donner était d’ailleurs traduit dans le sigle de un sursis ? leur organisme présenté sur les calicots placardés par la radio : « C$A »... Vers Il faut bien reconnaître que cette le 10 juillet, pour faire plier le gouver- radio n’a pas reculé devant grand-chose nement (qui avait nommé pour partie les pour tenter de se disculper. D'autres membres du méchant et cupide CSA), stratégies avaient été préalablement une idée qui frise le génie vint même au envisagées et tentées pour faire plier la créatif Didier de Plaige qui l’annonça en LICRA et le CSA, notamment celle-ci, du ces termes : « La Seine va couler 10 juillet 1996, particulièrement brillante, rouge ! ». Certains auditeurs rêvaient que l'on doit au président d'une déjà de voir la tête tranchée d’Hervé association culturelle franco-persane, Bourges en haut d’une pique, mais non ! qui se décore lui-même de fausses Elle coulerait rouge grâce à quelque médailles, qui avoue avoir lu plus de colorant écologique, afin de terroriser les livres que les auditeurs n’ont de cheveux touristes et, par voie de conséquence, sur leur tête (et pas seulement quand ils provoquer une fuite des devises, ce qui sont chauves) et qui est animateur de obligerait Alain Juppé à présenter sa cette radio depuis aujourd’hui plus de démission, entraînant la chute du vingt-cinq ans : la suppression de la gouvernement et en même temps celle radio, à l’en croire, est ni plus ni moins du CSA. L’idée fut abandonnée à qu’un acte d'antisémitisme du CSA lié à contrecœur quand des auditeurs spé- la fatwa prononcée contre ledit président cialistes en hydrographie fluviale

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estimèrent que la tant redoutée couleur nom et elle sera répétée quasiment en rouge, vu le débit de la Seine, ne se boucle pendant près d’une heure : répandrait sans doute pas au-delà de l’affaire est réglée (29 août). L'auditoire, quelques dizaines de mètres… d’une crédulité qui force souvent le Et je ne ferai aujourd’hui qu'ef- respect, semble pourtant un peu fleurer les nombreuses tentatives d'inti- sceptique, l'information n'ayant paru midation ou les insultes proférées sur nulle part. Il applaudira mollement à la les ondes : appel, par un animateur déjà déclaration du chef, mais un peu comme cité, « à mitrailler les auditeurs qui on le ferait pour ne pas contrarier un fou. dénoncent la radio » (6 avril 1996) ; Les animateurs de la radio, pressés de tentative de l’avocate de cette station, donner des détails, paraissent gênés et, Me Marie-France C., de venir aux rensei- sans oser mettre ouvertement en doute gnements en omettant de se présenter, la parole du Maître, on les sent néan- contre toute déontologie, comme conseil moins en retrait. Accès de démence de de la radio (d’où courrier de ma part au Didier de Plaige ? Non ; il croit sans bâtonnier de l’Ordre des avocats le 13 doute sincèrement devoir tenter ce juillet 1996) ; des auditeurs menaceront nouveau coup : mobiliser les « pensées de donner à l’antenne mon n° de télé- positives » de ses auditeurs énergisés phone et mon adresse personnelle ; on par cette annonce afin, de manière frôlera l’appel au lynchage… Dans un quasiment magique, d’inverser la registre plus élégant, un animateur décision du CSA. Didier de Plaige exprimera le désir de rencontrer « Eric n’ignore rien des forces de l’esprit ni de C. et de marcher dedans pour voir si ça leur puissance quoiqu’en disent les porte bonheur » (28 août). Un journaliste « rationalistes attardés », les « scien- de Libération (Guillaume B.) ayant écrit tistes sectaires » et autres « athées de un article critique sur la radio agonisante service ». Il sait, pour ne citer qu’un sera traité quelques jours plus tard par exemple, comment retarder, voire ses bons « confrères » d'Ici et Main- empêcher, les moisissures d’un yaourt tenant de « journaleux de province », de en le mettant dans un récipient sur « petit stagiaire de merde » ayant lequel il écrira des mots comme touché « des pots-de-vin du CSA », son Harmonie ou Bonté alors que le yaourt journal n’étant du reste qu’un voisin, de la même date mais sur le pot « torchon » ayant favorisé depuis quinze duquel on aura écrit Mal ou Je te ans la montée en puissance de Le Pen, déteste très fort cessera d’être consom- etc. (3 septembre 1996). mable bien avant sa date de péremp- tion. Quand on est capable de ça, nul En désespoir de cause, sentant doute qu’avec un peu de concentration, que la situation lui échappe, Didier de on puisse aller très loin. La radio avait Plaige, contre sans doute une partie de déjà tenté ce genre d'expérience d'une ses animateurs qui n'y croient plus, va « chaîne de prière » de ses auditeurs alors tenter l'impossible. Contre toute pour empêcher qu’éclate la première attente et toute logique, il annonce un guerre du Golfe. Avec le succès qu'on soir sur ses ondes l’évangile, la bonne sait. Cette tentative désespérée d’intoxi- nouvelle : la radio est sauvée ; un cation « mystique » va durer deux jours. membre autorisé du CSA vient de l’en Et puis, au troisième jour, plus un mot : informer. Le ton est posé et heureux, la c'est comme si cet essai de mystification bonne parole n’a jamais mieux porté son n'avait jamais eu lieu ; la mobilisation

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doit se poursuivre, la radio est en péril, concevoir que ce que j'écris et dévoile le combat continue. Et les animateurs, sur Didier de Plaige et certains de ses aux auditeurs qui chercheront à amis n'est pas de nature à accroître leur comprendre le pourquoi de cette sympathie à mon égard. Deux tentatives surprenante volte-face, conseilleront menées, ces derniers mois, par un d'être « ici et maintenant », procédé certain Franck V., missionné par l’ami de habituel et rôdé depuis fort longtemps plus de trente ans de Didier de Plaige, pour éviter de reparler d'un sujet Jean-Paul Bourre, afin d'obtenir des problématique — n’appartînt-il au passé renseignements sur ma vie privée, mes que depuis trente secondes ! L’auditoire proches, mes habitudes, par le biais ne verra finalement dans cet art d'un site internet, m'incitent à une consommé de souffler le chaud et le relative prudence. C'est aussi pourquoi froid qu’une nouvelle preuve du je considère ces traces présentement « sadisme »… des membres du CSA écrites comme importantes — je n’irai qui, décidément, ne manquent pas de pas jusqu’à dire vitales — et fortement ressource en matière de malfaisance. suspect l'acharnement que met Didier Ah, les salauds ! de Plaige à vouloir les faire disparaître Je ne doute pas un instant que du Web. Je n'ai qu'une confiance très les auditeurs de cette station, formés à limitée dans les sbires qui l’entourent et voir des signes partout, comprendront les petits nervis qui lui sont proches, par qu'on les a peut-être menés en bateau tel ou tel animateur interposé. Laisser avec, un parmi tant d’autres, ce joli des traces écrites, c'est donc aussi me scénario de l’arrestation de Guionnet garantir de leurs éventuels excès sur ma tombé à pic pour sauver leur radio. personne physique. À moins qu'ils ne se disent que, Vouloir faire supprimer ces lignes, malicieux comme je suis, c'est moi- ce pourrait être désirer préparer et même qui ai téléphoné à Alain Guionnet s’assurer son impunité. (trouvant ses coordonnées dans les archives de la LICRA), l’ai poussé malignement à se faire éditer Eric CHAMS, le 9 septembre 2009. rétroactivement dans la même maison que Jean-Paul Bourre, l'ai fait venir dans le XVe arrondissement, ai moi-même alerté la police puis la presse pour faire un coup médiatique qui me permettrait, treize ans plus tard, d'écrire les lignes que vous lisez en ce moment par le moyen d'internet dont je prévoyais à l'époque que Didier de Plaige, être infiniment créatif, doterait un jour la planète pour le bien d'une liberté d'expression à laquelle il est si attaché...

Je n'ai aucune propension à la paranoïa mais je suis assez lucide pour

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