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MIRANDA OTTO GLÓRIA PIRES

un film de BRUNO BARRETO

LC BARRETO PRODUCTIONS EN CO-PRODUCTION AVEC IMAGEM FILMES, GLOBO FILMES, GLOBSAT / TELECINE ET TELEIMAGE PRÉSENTENT “REACHING FOR THE MOON” PRODUIT PAR LUCY BARRETO, PAULA BARRETO AVEC GLÓRIA PIRES, MIRANDA OTTO, TRACY MIDDENDORF, MARCELLO AIROLDI, LOLA KIRKE IMAGE MAURO PINHEIRO MUSIQUE MARCELO ZARVOS MONTAGE LETÍCIA GIFFONI DIRECTION ARTISTIQUE JOSÉ JOAQUIM SALLES MAQUILLAGE BRENDA BUSH DÉCORS CLARA ROCHA COSTUMES MARCELO PIES DISTRIBUTION OUTPLAY SCÉNARIO CAROLINA KOTSCHO, JULIE SAYERS ET MATTHEW CHAPMAN RÉALISATION BRUNO BARRETO

LE 20 AOÛT AU CINÉMA QUELQUES MOTS DE BRUNO BARRETO...

La poésie d'... Ma mère, la productrice Lucy Barreto, avait acheté les droits du livre RARE AND COMMONPLACE FLOWERS , le premier ouvrage consacré à la relation d'Elizabeth et Lota, en 1995. Elle est donc venue me proposer le projet, en espérant que je le réalise. Presque 10 ans plus tard, mon ex-femme, l'actrice Amy Irving, a décidé de monter un monologue autour d'Elizabeth Bishop intitulé A SAFE HARBOR FOR ELIZABETH , tiré d'une pièce brésilienne de Marta Goes. C'est à ce moment que ça a commencé à titiller mon intérêt. Alors j'ai lu le livre pour lequel ma mère avait acheté les droits. Aussitôt après l'avoir refermé, je me suis précipité à la découverte des poèmes d'Elizabeth. Tout cela était très intéressant, mais je devais trouver un angle. Pourquoi raconter cette histoire ? Le fait qu'Elizabeth ait vécu au Brésil n'était pas suffisant. Qui était-elle vraiment ? Qu'est-ce qui faisait l'essence de sa relation avec Lota ? C'est à ce moment que j'ai décidé de raconter une histoire sur la perte, et sur la façon dont elle tenait une place cruciale dans la vie de chacun...

La rencontre avec Elizabeth et Lota... La productrice Lucy Barreto a eu la chance de rencontrer Elisabeth et Lota vers 1957/58, lors d'un diner organisé à l'hôtel Samambaia qui réunissait plusieurs artistes. Elle m’a raconté avoir observé Elizabeth et Lota à distance. Elles ne cessaient de se jeter des regards, Lota à Elizabeth, Elizabeth à Lota. Même quand elles étaient à l'opposé de la pièce, elles se regardaient et se souriaient. Le film a cette ambiance. C'est un film sur les émotions, sur les sentiments, c'est un film d'atmosphères.

L'histoire... C'est une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre deux femmes. Deux femmes complètements différentes, puisque l'une est une perdante dysfonctionnelle, faible, alcoolique, et que l'autre est une gagnante, elle est forte, c'est une faiseuse. Mais lorsqu'elles se rencontrent, elles tombent aussitôt amoureuses. Elles sont différentes, mais la plus faible des deux sera celle qui deviendra de plus en plus forte au fur et à mesure qu'elle sera confrontée à la perte. La perte de son père alors qu'elle n'avait que 8 mois. La perte de sa mère alors qu'elle n'avait que 5 ans. Elle a vu sa mère être emmenée et internée dans un asile psychiatrique. Mais bien qu'elle fût une alcoolique à la dérive, et sans véritable domicile, elle deviendra de plus en plus forte et finira par gagner le Pulitzer. Lota, issue d'une famille riche et puissante, deviendra au contraire de plus en plus faible parce qu'elle n'a jamais appris à gérer la perte, et quand elle perdra le grand amour de sa vie, et son grand projet, qui était le Parc Flamengo, son monde s'écroulera.

Une histoire universelle... La découverte et la lecture du poème ONE ART ont été déterminantes. J'ai cherché ce qu'il y avait d'universel dans cette histoire, ce qui pourrait résonner chez chacun d'entre nous. « L'art de perdre n'est pas difficile à maîtriser. Perds quelque chose chaque jour... » Ça a été le déclic. La perte est le dénominateur commun. Je n'ai pas décidé de faire un biopic sur Elizabeth et Lota. J'ai décidé de faire un film sur la perte, et Elizabeth et Lota en seraient les personnages.

Une histoire intemporelle... Le film couvre 15 ans. Tourner dans des endroits si différents en termes de décors et d'époques a été très compliqué. En ce qui concerne les costumes et le maquillage, je voulais que le spectateur se rende compte du temps qui passe, mais qu'il ne sache pas précisément en quelle année l'action se déroulait. Si au début du film, il est clairement établi que nous sommes en 1951, après cela je ne mentionne plus de dates, parce que je pense que c'est une histoire intemporelle, et je voulais faire ressortir cet aspect.

Inspiration... Je dirais qu'Edward Hopper a été une de mes sources d'inspiration principales. Parce que son œuvre a beaucoup à voir avec "chiaro" et "scura", clair et obscur, et que c'est ce dont parle le film. Sur les choses qu'on choisit de voir, celles qui sont devant nous et qu'on ne voit pas. Et quand on les voit enfin, il est trop tard.

Un point de vue étranger.... C'est clairement une histoire dans laquelle le Brésil est regardé à travers les yeux d'une étrangère. Un regard pointu, aiguisé, pertinent, pas du tout condescendant. C'est un des aspects de l'histoire que j'aime beaucoup. Elizabeth Bishop ne prenait pas de gants, et pourtant elle aimait le Brésil, mais d'une façon très précise et assez restreinte. FILMOGRAPHIES SÉLECTIVES

MIRANDA OTTO

THE HOMESMAN (Tommy Lee Jones - 2014) LA GUERRE DES MONDES ( - 2005) TRILOGIE LE SEIGNEUR DES ANNEAUX ( - 2001, 2002, 2003) HUMAN NATURE ( - 2001) LA LIGNE ROUGE (Terrence Malick - 1998)

Miranda Otto est née à , en Australie, en 1967. Elle est la fille de l'acteur de cinéma et de l'ancienne actrice Lindsay Otto. Diplômée du prestigieux National Institute of Dramatic Art de Sydney en 1990, elle décroche dès l'année suivante sa première nomination en tant que Meilleure Actrice à l'équivalent australien des Césars pour son rôle dans THE GIRL WHO CAME LATE (de Kathy Mueller). Elle est de nouveau nominée l'année suivante, en tant que Meilleure Actrice dans un 2nd rôle cette fois pour son rôle dans THE LAST DAYS OF CHEZ NOUS (de Gillian Armstrong)

Par ailleurs actrice de théâtre, elle reçoit une nomination aux Helpmann Awards en 2003 et un MO Award de la meilleure actrice pour son rôle Nora Helmer dans la pièce UNE MAISON DE POUPÉE .

En 1998, elle apparait pour la première fois dans un film américain : LA LIGNE ROUGE , de Terrence Malik. Une expérience qui ne restera pas sans lendemain, puisqu'elle travaillera ensuite avec Steven Spielberg, Michel Gondry ou encore Peter Jackson. Elle était présente à Cannes cette année pour présenter THE HOMESMAN de Tommy Lee Jones.

GLÓRIA PIRES TRACY MIDDENDORF LULA, O FILHO DO BRASIL (Fabio Barreto - 2009) MISSION : IMPOSSIBLE 3 (J.J. Abrahams - 2006) O QUATRILHO (Fabio Barreto - 1995) THE ASSASSINATION OF RICHARD NIXON MÉMOIRES DE PRISON (Nelson Pereira dos Santos - 1984) (Niels Mueller - 2004) POUR L'AMOUR DU JEU (Sam Raimi - 1999) FREDDY SORT DE LA NUIT (Wes Craven - 1994)

TREAT WILLIAMS 127 HEURES (Danny Boyle - 2010) HOLLYWOOD ENDING (Woody Allen - 2002) ENNEMIS RAPPROCHÉS (Alan J. Pakula - 1996) IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE (Sergio Leone - 1984) LE PRINCE DE NEW YORK (Sidney Lumet - 1981) HAIR (Milos Forman - 1978) QUELQUES MOTS DE MIRANDA OTTO...

Qu'est ce qui vous a poussé à incarner Elizabeth Bishop ? Son intelligence, son talent, sa vision, son ambigüité et ses nombreuses failles. J'ai lu le scénario et je suis tout de suite tombée amoureuse d'Elizabeth et Lota. C'était très intéressant de lire un scénario où les trois rôles principaux étaient féminins. Trois personnages riches et complexes, et parfois totalement imprévisibles.

Votre approche du personnage... J'ai commencé par lire REMEMBERING ELIZABETH BISHOP : AN ORAL HISTORY , un livre de témoignages de personnes l’ayant côtoyée à différents moments de sa vie. Le livre revient sur son enfance, l'école, le lycée, puis Vassar, New York, Key West et enfin de nouveau New York. Tous ces gens avaient un point de vue très différent sur elle, et racontaient des histoires qui n'avaient absolument rien à voir. Ce qui souligne à quel point c'était une personnalité complexe. Elle était très secrète et n'était pas du genre à laver son linge sale en public. Lire sa poésie m'a énormément aidé à comprendre sa personnalité, parce qu'elle y mettait beaucoup d'elle-même, mais d'une façon très subtile. J'ai également lu sa correspondance avec Robert Lowell, et j'ai écouté des enregistrements de ses lectures publiques. Enfin, voir des photos de ses manuscrits et de ses notes m'a aidée à imaginer son processus créatif...

Bishop et la sexualité... Je pense qu'Elizabeth était très moderne dans la façon qu'elle avait de vivre sa vie. Sa réticence du début avec Lota ne vient pas du fait qu'elle était mal à l'aise avec le fait d'être lesbienne. Elle a eu de longues relations avec des femmes, avant et après Lota. Cela venait plus du fait qu'elle avait peur d'être de nouveau abandonnée, et de souffrir. Et aussi parce que Lota était déjà dans une relation avec son amie de l'université. Quand vous tombez amoureux, il y a toujours un moment où vous êtes comme au bord d'une falaise, vous vous battez contre ce sentiment parce que vous savez qu'une fois que vous aurez cédé, plus rien ne pourra l'arrêter. Elle ne voulait pas être prisonnière d'une case. Elle voulait que son œuvre parle d'elle-même. LE RÉALISATEUR

BRUNO BARRETO

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Meilleur FilM etranger pour QUATRE JOURS Meilleur FilM etranger DONA FLOR ET EN SEPTEMBRE pour SES DEUX MARIS

REACHING FOR THE MOON est son 19ème film. RIO, LIGNE 174 (2009) ALÉM DE PAIXO (1985) O CASAMENTO DE ROMEU E JULIETA (2005) AMOR BANDIDO (1979) BOSSA NOVA (2000) DONA FLOR ET SES DEUX MARIS (1977) QUATRE JOURS EN SEPTEMBRE (1997) TATI, A GAROTA (1973)

Bruno Barreto est réalisateur, scénariste et producteur. Né dans une famille de producteurs de cinéma, il entre très tôt dans ce milieu professionnel. Il débute sa carrière en 1973, mais c'est avec le film DONA FLOR ET SES DEUX MARIS qu'il remporte un succès international - nomination au Golden Globe du meilleur film étranger à la clé - en 1979. Après GABRIELA en 1983 avec Marcello Mastroianni et ROMANCE DA EMPREGADA sélectionné au Festival de Cannes en 1987, il s'installe pendant dix ans aux Etats-Unis. Il y rencontre son ex-femme, l'actrice Amy Irving qu'il fera jouer dans quelques-uns de ses films aux côtés de personnalités telles qu’Andy Garcia ou encore Kevin Spacey.

Bruno Barreto fait son retour au Brésil pour le tournage du film BOSSA NOVA en 2000. Il réalise en 2008 RIO LIGNE 174 (ÚLTIMA PARADA 174 ), qui relate les dernières heures de Sandro Rosa do Nascimento, 22 ans, gamin des rues de Rio de Janeiro et survivant du massacre de Candelária, tué par la police lors d’un braquage dans un bus. Ce film a été choisi par le Ministère de la Culture pour représenter le Brésil lors de la compétition du meilleur film étranger à la cérémonie des Oscars 2009.

Bruno Barrreto a quitté le Brésil pour les Etats-Unis il y a 20 ans déjà, mais a gardé des liens très forts avec le pays où il est né et a grandi. La majorité de ses films se passent au Brésil, même si les personnages sont américains. En 1997, son film FOUR DAYS IN SEPTEMBER est choisi pour représenter le Brésil aux Oscars, et reçoit finalement une nomination pour le Meilleur Film Etranger. Toutefois, la majorité de ses films ne sont pas des thrillers politiques, mais plutôt des études de caractères, comme CARRIED AWAY (d'après Jim Harrison) ou BOSSA NOVA . un film de BRUNO BARRETO

1951. En manque d'inspiration, la poétesse Elizabeth Bishop quitte New York pour retrouver une ancienne camarade d'université émigrée au Brésil. Là, elle fait la connaissance de l'impétueuse architecte Lota de Soares. Une rencontre qui va redonner vie à sa créativité, mais également réveiller ses vieux démons...

ELIZABETH BISHOP (1911 - 1979) fût une poétesse et femme de lettres américaine. En 1933, elle cofonda le magazine littéraire subversif « Con Spirito ». Alors qu'elle vivait au Brésil, elle reçut en 1956 le prix Pulitzer de poésie pour son recueil « North & South - A Cold Spring ». Par la suite, elle obtint notamment le National Book Award et le National Book Critics Circle Award. En 1976, elle devint la première femme à recevoir le Neustadt International Prize for Literature. Elle demeure le seul citoyen américain à avoir reçu ce prix à ce jour.

MARIA CARLOTA COSTALLAT DE MACEDO SOARES (1910 - 1967) fût une architecte et paysagiste brésilienne. Née à Paris d'une famille politiquement très influente au Brésil, elle ne fréquenta pas l'Université et fût totalement autodidacte. On lui doit notamment la conception du Parc Flamengo à Rio de Janeiro. Elle rejoint Elizabeth Bishop à New York après une longue hospitalisation et meurt des suites d’une tentative de suicide en 1967.

Brésil - 114 min - VOSTF - Couleurs - Disponible en DCP - Affichage gratuit

Distribution OUTPLAY PROGRAMMATION Marie Demart 20 rue Voltaire - 93100 Montreuil Tél. : 07 60 06 46 66 - [email protected] Tél. : 01 48 57 49 97 - [email protected] PRESSE Robert Schlockoff, Betty Bousquet 9 rue du Midi - 92200 Neuilly sur Seine Tél. : 01 47 38 14 02 - [email protected] LE 20 AOÛT AU CINÉMA

TÉLÉCHARGEMENT PHOTOS ET DOSSIER DE PRESSE SUR www.outplayfilms.com