Numéro 45 17 Mars = 1922 = Abonnements - Étranger - I an : 55 tr. 6 mois : 35 lr. s) France a 1 an : 45 fr. 6 mois : 25 fr-

0 Hue le Cinéma û Hebdomadaire Illustré — Louis DELLUC, Directeur 0 Que le Cinéma 0 français soit français PARIS, IO, Rue de l'Elysée — Téléph. : Elysées 58-84 Londres : A. F. ROSE Représentative. 102, Cbaring Cross Road. W. C. 2 français soit du Cinéma cinéa cinéa 1

j j ! REPONSES Bientôt une Œuvre de £ £ £ £ Les Commandements ! A QUELQUES LETTRES Concours de Projets d'Affiches j du Cinéaste

G B. —-Je n'ai jamais su pourquoi on Un sujet simple choisiras a dénommé le cinéma ainsi : d'ailleurs Cinéa a fait appel à tous les peintres, décorateurs, dessinateurs, i Et présenteras clairement. peut-on cataloguer les arts? caricaturistes de toutes tendances et de toutes nationalités pour j Marcel L'Herbier, 53, rue de la Villette. Ton œuvre tu composeras Studios Gaumont. prendre part au Concours de projets d'affiches destiné à MIDVID KIPLING j Comme symphonie ou roman. RUYDYND. — Asta Nielsen est allemande le célèbre auteur de Kim, des Livres de la Jungle, de La Lumière qui s'éteint illustrer la publicité de trois filins français : ou danoise. Peu importe puisqu'elle a Au spectateur tu parleras du talent. Son dernier film est Comtesse Par l'Image exclusivement Julie, d'après Mademoiselle Julie, l'œuvre * A L'ECRAN * DON JUAN, de JVIareel L'Herbier. de Strindberg. Interprété par Vanni-IVIarcoux Jaque Catelain, parcelle Les gestes représenteras Et les paroles rarement. C. G. IL — L'Homme inconnu s'appelait Pradot, Iterner, Philippe Hériat, J. Sutter, etc. primitivement L'Hôte inconnu-', son titre L'INEXORABLE L'occasion tu ne perdras américain se rapproche d'ailleurs davan- D'exprimer lumineusement. tage du sens de la pièce The Otber man. JOCELYN, de Léon Poirier. L'acteur principal en est Jérôme Patrick. Interprété par JViyrga, Roger rçarl, Tailler, Blandiar, j Paysage n'évoqueras LUMIÈRE. — Le Destin nous mené, avec Que s'il prend part au mouvement. Earle Williams. S. Blanchetti, etc. Un rythme égal observeras LA FEMME DE NULLE PART, de Louis Delluc. Et suivras rigoureusement. Interprété par Ève Francis, Roger Karl, Gine Avril, floémi j Gestes divers dirigeras [ Le Ie' et le 16 du Mois : Seize, André Daven, JVliehel Duran, Denise, Edmonde Guy, etc. j Vers l'unité du dénouement. La pellicule monteras \ LE CRAPOUILLOT Il sera fait de ces films une présentation spéciale aux j Avec art et soigneusement. j concurrents. En outre, des séries de photos des interprètes Au travail tu te remettras : Directeur : Jean 6ALTIER-B0ISSIÈRE : et des principales scènes sont publiées dans Cinéa. (Voir les j Pour faire mieux — et autrement. ; est la première revue illustrée d'art ou : numéros 42, 43 et suivants.) ■ de lettres qui ait ouvert une rubrique : cinégraphique. : Les concurrents ont le droit de présenter un projet pour i Variante • Le Crapouillot a publié sur le cinéma ■ chaque film ou pour deux films ou trois projets selon leur goût. | Comme sujet préféreras ! des articles de VICTOR PERROT.'HARRY ■ : BAUR, ALEXANDRE ARNOUX, LOUIS : Ghaque maquette sera jugée isolément. Livre connu mondialement j DFXLUC. JEAN EPSTEIN, ROBERT REY, ; En tranches le découperas j CLAUDE BLANCHARD, PAUL REBOUX, ■ Les maquettes seront en couleurs. Le nombre de Gouleurs \ Sans respecter le dénouement. ! HENRI FALK. DOMINIQUE BRAGA, LÉON : est laissé au GhoiX des concurrents, flous leur recommandons j : MOUSS1NAC, RENÉ KERDYK, MARCEL ■ Ta vedette tu choisiras GROMA1RE, RENÉ B1ZET ; seulement, et ils comprendront pourquoi, la plus grande j ■ et l'analyse de toutes les ■ Entretenue abondamment. représentations importantes. ; sobriété matérielle possible. Grosses têtes prodigueras Le format des maquettes doit être 0,60 x 0,80. Pour son plus grand contentement. ■ Le nouveau numéro spécial du Cra- : ■ potlillot sur «Le Cinéma» (16 Mars) [ Le premier prix recevra une somme de 500 franes de Cinéa. j Autres rôles attribueras ■ est adressé contre mandat : La Jolie VIRGINIA BROWN FAIRE Surtout économiquement. de Trois Francs. Trois seconds prix seront reproduits dans Cinéa. THOMAS HOLDING Sous-titres tu multiplieras : Toutes les œuvres primées seront présentées par Cinéa aux j Ne coûtent que modérément. j LE CRAPOUILLOT: les Brillants Interprètes de ce Beau Film ■ 3, Place de la Sorbonne, PARIS j maisons d'édition. Le public tu n'étonneras 0000 de h 0000 Ni troubleras aucunement. j Abonnement d'un an (24 numéros) ■ Les maquettes devront être livrées dans la quinzaine I ■ France . . 3o fr. | Etranger. . 40 fr. ■ A son goût te conformeras qui suivra la présentation de chaque film. Les résultats seront j Afin de vendre largement. Société Française des Films Artistiques connus, pour chaque film, dans le mois qui suivra l'envoi de la j La critique n'écouteras maquette. Le résultat général sera connu dans les deux mois j Que de l'acheteur seulement. | L'État moraliste ? Mais j Téléphone : Louvre 39-45 36, Avenue Hoche qui suivront la remise des maquettes du troisième film. Ton œuvre enfin tu lanceras | cela Vaut l'État commer- \ Par la réclame savamment Adr. Télégr. : Artisfilia-Paris ^j^py 0 0 PARIS 0 0 çant ! & ^ ^ i L. L. ^Prochainement un Film splendide KISMET Prochainement un charmant film français d'après la pièce célèbre d'Edward KNOBLOCK qui fut interprétée au « Gymnase » par Lucien GUITRY et dont le protagoniste à l'écran sera SON ALTESSE OTIS SKINNER Comédie en 4£parties, d'après le scénario dê M. DELPHI-FABRICE Réalisation et Mise en Scène de H. DESFONTAINES

INTERPRÉTÉE PAR ROBERTSON COLE PICT. CORP. Exclusivité Blanche MONTEL, MADYS et Jean DEVALDE <=§=> 6AUM0NT Sélection Thomas-Film FILM éaûrooQt SÉRIE PAX 4 cinéa cinéa 5

Programmes des Cinémas de Paris j M M du Vendredi 17 au Jeudi 23 Mars M M ! LES FILMS DE LA SEMAINE

■NHIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIII Pathé-Temple, faubourg du Temple. — Pour la L'homme qui assassina. elle s'enveloppe en hâte dans un vê- talent, et comporte des situations main d'Irène. — L'Aiglonne, 5- épisode — L'Empereur Chacun se rappelle comment Re- tement dont la qualification dépasse réellement émouvantes. THÉÂTRE DU COLISÉE j des Pauvres, 4- épisode. — L'Ecran Brisé. ! LE RÉGENT 11* Arrondissement j naud de Sêvigné, colonel et attaché mes capacités, elle est tellement A côté de William Hart, il faut citer JS JS M CINÉMA JT J6 JS Voltaire-Aubert-Palace, 95, rue de la Roquette. ; 0 a 22, rue de Passy a a \ militaire à Constantinople, silencieu- exquise .. que je ne trouve plus la fin \ Direction : Georges FLACH Tél. : AUTEUIL 15-40 ; la petite Ann Little, Thomas S. Sants- 38, Av. des Champs=Élysées — L'Ecran Brisé. — L'Empereur des Pauvres, 4- épisode. sement amoureux de la helle Lady de ma phrase. Et ces « grosses têtes » Direction : P. MALLEVILLE Tél. : ELÏSÉES 29-46 S — L'Homme qui assassina. chi qui joue un rôle d'apache, et sur- e j Les Aventures de Sherlock Holmes • ] Falkland et mis au courant du plan [ : 12 Arrondissement si suavement, si mollement fondues! tout Gertrude Claire, spécialiste des VOYAGE EN SLOVAQUIE Lyon-Palace, rue de Lyon. — L'Empereur des e qu'un mari infâme avait conçu pour L'ensemble du film ravit d'ailleurs Pauvres, 4- épisode.— Parisette, 3' épisode.— L'Homme I PARISETTE (3 épisode), avec BISCOT | personnages de mère et qui ici in- la perdre, n'hésita pas à attirer sir 8a qui assassina. par perfection technique, et l'on carne remarquablement celui de 13» Arrondissement | LA VIVANTE ÉPINGLE j Archibald Falkland dans un singu- ne peut que louer la manière dont le I CHARLOT MUSICIEN j Gobelins, 66 bis, avenue des Gobelins. — Frilzigli Mrs Kelly, la mère aigrie et tendre \ o o o o o o Drame o o o o o o ■ lier guet-apens, et à le supprimer, cinéaste, avec les moyens dont il ===== Gaumont- Actualités == Chasseur de Rats. — L'Aiglonne, 5- épisode. — Un du héros. Bébé, s'il vous plaît. — L'Empereur des Pauvres, un soir, au fond d'un cimetière turc. disposait, a reconstitué l'atmosphère Les scènes de bas-fonds sont amu- 3 épisode. — La Bouteille Enchantée. j LE CHEVAL PIE DE RIO-JIM j Après quoi, séparé à jamais de celle de Stamboul. Saint-Marcel, boulevard Saint-Marcel. — La Route [ o o avec WILLIAM HART o o : santes et la lutte entre William Hart j LA RUE DES RÊVES I qui ignorerait jusqu'à la fin son des Alpes : Le Carbure de Calcium. — L'Empereur des Parmi les autres interprètes, je et Thomas Santschi est parfaitement o o Grande scène dramatique o o Pauvres, 3- épisode. — Révoltée.— Parisette, 3 épisode. ! LE RUSTAUD DÉGOURDI j amour, son crime et son sacrifice, il goûte surtout Holmes Herbert et réglée. de D. WILLIAM GRIFFITH 14» Arrondissement ! o o Comique avec PICRATT 6 o ! s'éloigna, Aima Tell, excellents tous deux dans Gaîté, rue de la Gaîté. — Frilzigli Chasseur de Rais. • : : — L'Aiglonne, 5- épisode. — Un Bébé, s'il vous plaît. Cette note indécise, chevaleresque, les rôles du mari et de la perfide cou- Monsieur mon Mari. — L'Empereur des Pauvres, 3' épisode. — La Bouteille qui plaît dans le roman de M. Claude sine installée au foyer dont elle mé- 2' Arrondissement Enchantée. Villiers Cinéma, 21, rue Legendre. — Les Envi- Salle Marivaux, lô, boulevard des Italiens. — Farrère, le drame l'avait laissée tom- dite de chasser l'épouse légitime. Vivian Martin représente un gentil Grenelle-Aubert-Palace, 141, avenue Emile- rons de Cautcrcts — Chariot fait du Cinéma.— Parisette, Louvre 06-99. — L'Aiglonne, 5' épisode. — Chariot 2- épisode. — Le Mystère de la Chambre Jaune. type courant d'actrice américaine, Zola (36 et 43,rue du Commerce). — Diogène ou l'Homme ber. Sévigné et Lady Falkland y de- • Musicien. — La Rue des Rêves. Cinéma Demours, 7, rue Demours. — Aux Iles Tonneau — La Double Victoire. — Parisette. 3-épisode. venaient des amoureux d'enfance, parfaitement adaptée à ces menues Parlsiana, 27, boulevard Poissonnière. — Gutenberg — L'Homme qui assassina. Orcades.—L'Aiglonne, 3- épisode. — La Rue des Rêves. Le Prix de 'honneur. l comédies de la vie quotidienne, où 56-70. — La Ligue des Cheveux Rouges. — Un drôle de 15" Arrondissement 18" Arrondissement séparés par la vie; l'assassinat pré- Bébé. — A l'Ombre du Bonheur. — Cerveau Biùlé. — On pourra sans doute considérer Grenelle, 123, rue du Théâtre. — Frilzigli Chasseur Théâtre Montmartre, Cinéma Music-Hall, l'âme innocente de tant de ménages En supplément, de 19 h. 30 à 20 h. 30, excepté dimanches médité se transformait en un meur- de Rats. — L'Aiglonne, 5- épisode. — Un Bébé, s'il place Dancourt et rue d'Orsel, 43. — Nord 49-S4. — comme une innovation que dans ce yankees se plaît à retrouver l'image et fêtes : Les Aigrelins. É Graltr-moi le dos.— Chariot fait du Ciné. — L'Empereur tre, consécutif à une dispute, et si vous plaît. — L'Empereur des Pauvres, 3 épisode. — La film, au lieu de paraître à cheval, Omnia-Pathé. — 5, boulevard Montmartre. — Bouteille Enchantée. des Pauvres, 4- épisode. — Au Pays des Lacs. on ne nous montrait pas à la fin de leurs petites querelles. L'Empeieur des Pauvres, 4- épisode. — L'Ecran Brisé. Grand CinémaLecourbe, 115-119,rue Lecourbe. Chantecler, 72, avenue de Clichy. — Pour la Main coiffé d'un feutre Stetson, et chaussé La trame de ce film est légère, — Supplément facultatif non passé le dimanche en mati- l'assassin épousant la veuve, on indi- — Saxe 56-45. — La Route des Alpes : Le Carbure de d'Irène. — L'Aiglonne 5; épisode. — L'Empereur des née : Parisette, 3- épisode. d'un pantalon de cuir, William Hart légère, mais la comédie elle-même Calcium. — Parisette, 3- épisode. — L'Homme qui Pauvres, 4- épisode. — L'Ecran Brisé. quait tout au moins, de manière y figure d'abord en soldat, puis en Electric-Palace 5, boulevard des Italiens. — assassina. — L'Empereur des Pauvres, 3- épisode Le Select, 8, avenue de Clichy. —Une Aventure a la vague, que cela pourrait bien finir est morale, morale. On y voit un De Bastia à Saint-Florent. — Le Prix de l'Honneur. — 16' Arrondissement Frontière.— Monsieur mon Mari. — Parisette, 3' épisode. agent de police. En réalité, le drame Chariot Musicien.— En supplément facultatif : La Veuve par là. jeune banquier, sa dactylographe, Maillot-Palace, 74, avenue de la Grande-Armée. Le Métropole,avenue de Saint-Oucn.—Le Canard ressemble à beaucoup de ceux dont incandescente. en Ciné. — L'Aiglonne, 5- épisode. — L'Empereur des C'est du drame que s'est inspirée qui passe pour sa fiancée, deux vieux 31 Arrondissement — Programme du vendredi 17 au lundi 20 mars. — Pauvres, 4- épisode. — La Rue des Rêves. Rio Jim a déjà été le héros, et il ne oncles, galants et comiques (Tom Palais des Fêtes, 8, rue aux Ours. —Arch. 37-39. Fatty et Ambroise aux Bains de Mer. — L'Empereur des Ouida Bergère pour établir son scé- — Salle du rez-de-chaussée. — Savoir Aimer. — Le Pauvres, 4- épisode. — La Route des Alpes : Saint-Jean- Barbés-Palace, 3i, boulevard Barbès. Nord 35-68. faut pas s'en plaindre, car il est ap- Ricketts et Bobby Bolder) une gen- de Maurienne. — L'Homme qui assassina. — Programme — La Rue des Rêves. — parisette, 3- épisode. — nario; elle l'a modifié sur un point; Gosse. — Parisette, 2- épisode. proprié à sa silhouette connue, à son' tille fillette qu'on ne nous nomme Salle du premier étage. — L'Ecran Brisé. — L'Empe- du mardi 21 au jeudi 23 mars. — Bastia. — L'Aiglonne, L'Empereur des Pauvres, t- épisode- elle n'a pas cru possible, en Amé- reur des Pauvres, 4- épisode. — L'Aiglonne, 5- épisode. i' épisode. — La Rue des Rêves Palais Rochechouart, 56, boulevard Roche- rique, de laisser à un français le — Le Prix de l'Honneur. Mozart-Palace, 49,-51, tue d'Auteuil. — Pro- chnuart. — La Flamme Verte. — L'Aiglonne,5' épisode. rôle sympathique ; Renaud de Sévi- 4- Arrondissement gramme du vendredi 17 au lundi 2o mars. — Bastia. — — L'Ecran Brisé. — L'Empereur des Pauvres, !• épisode. Saint-Paul, 73, rue Saint-Antoine. — Paysages L'Aiglonne, 5' épisode. — La Rue des Rêves. — Pro- Marcadet-Cinéma-Palace, no, rue Marcadet gné est donc devenu Richard Loring, gramme du mardi 21 au jeudi 23 mars. — Fatty et pittoresques de Slovaquie. — L'Aiglonne, 5- épisode. — (angle rue du Mont-Cenis). — Marcadet 29-81. — attaché à l'ambassade d'Angleterre. Terrible Dilemme. — L'Homme qui assassina. Ambroise aux Bains de Mer. — L'Empereur des Pauvres, Le Moulin en Feu. — L'Ecran Brisé. 4- épisode. — La Roule des Alpes : Saint-Jean-de-Mau- 5' Arrondissement 19" Arrondissement En repassant l'Atlantique il a repris rienne. —L'Homme qui assassina. Mésange, 3, rue d'Arras. — Frilzigli Chasseur de Secrétan, 7, avenue Pecrélan. — Pour la Main son nom ; mais comme il ne pouvait Théâtre des Etats-Unis, 56 bis, avenue Mala- d'Irène. — L'Aiglonne, 5- épisode. — L'Empereur des Rais. — L'Aiglonne, o' épisode. — Un Bébé, s'il vous plus changer d'uniforme il est resté plaît. — L'Empereur des Pauvres, 3- épisode. — La kolî. — Parisette, 2- épisode. — La Mort du Soleil. — Pauvres, 4- épisode. - L'Ecran Brisé. Bouteille Enchantée. Scientilic Kineto. — Un Scandale à la Cour de Bohême. Le Capitole, place de la Chapelle. — Parisette, attaché naval tout en redevenant — Chariot s'évade. Chez Nous, 76, rue Mouffetard. — L'Ile sans nom. 3- épisode. — La Rue des Rêves. — L'Empereur des colonel. — Zigoto Maître d'Hôtel. — L'Homme au Domino noir, 17' Arrondissement Pauvres, 4- épisode. 4* épisode. Lutétia-Wagram, avenue Wagram. — Le Canard Belleville-Palace, 130, boulevard de Belleville.— iMai8 a88ez parlé du scénario car, en Ciné. — Une Aventure à la Frontière. — Monsieur Cinéma Saint-Michel. 7, place Saint-Michel. - — Le Rustaud Dégourdi. — Parisette, 3- épisode. — en fait, le principal attrait du film mon Mari. — Parisette, 3* épisode. Parisette, 3- épisode. — Les Contes des Mille et Une La Fugue de Jeannette. — L'Empereur des Pauvres, c'est Maë Murray. Maë Murray est, Nuits, 2' chapitre. Royal-Wagram, avenue Wagram. — Paysages pit- 4- épisode. 61 Arrondissement toresques de la Slovaquie. - Pour la Main d'Irène. — Féerique-Cinéma, 146, rue de Belleville. — en vérité, un chef-d'œuvre de la na- L'Empereur des Pauvres, 4- épisode. — La Rue des Cinéma Danton-Palace, 99, boulevard Saint- L'Empereur des Pauvres, 4- épisode. — Révoltée. — ture et de l'art, et dans L'homme qui Rêves. — L'Aiglonne, 5' épisode. Parisette, 3- épisode. Germain. — Trud. 27-59. — L'Aiglonne, 5- épisode. — assassina on ne se lasse pas de la Parisette, 3- épisode. — Une Journée à Ottawa. — Les 20' Arrondissement . Oiseaux Noirs. — Dudule dans la Mistoufle. Gambetta Palace, 20, rue Belgrand. — Porlo voir. Elle s'y montre bonne actrice, 7' Arrondissement (Corse).— Diogène ou l'Homme Tonneau. — Le Poing... pathétique quand il le faut et, du Régina-Aubert-Palace, 155, rue de Rennes. — d'Honneur. — L'Ecran Brisé. — L'Empereur des Pauvres, | CINÉ = OPÉRA j commencement à la fin, aussi jolie L'Empereur des Pauvres, 3- épisode. — Le Rustaud ; 8, Boulevard des Capucines 4* épisode. Dégourdi. — L'Aiglonne, 5- épisode. — L'Homme qui Paradis-Aubert-Palace, 42, rue de Belleville.— qu'elle peut l'être, ce qui nous mène assassina. Zigolo Homme de Ménage. — Le Poing... d'Honneur. — loin. Lorsque, surprise par son mari 9- Arrondissement Les sept Perles, 3- épisode. — Le Foyer. MadeleineCinéma, 14, boulevard de la Madeleine. Banlieue dans ce pavillon où elle a l'habitude — L'Atlantide. j LE CABINETj Olympia Cinéma de Clichy. — Programme du étrange et charmante — dangereuse Théâtre du Vaudeville, boulevard des Italiens. ■ ooooo DU ooooo S vendredi 17 au lundi 20 mars.— La Vallée de Chevrcuse. — Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, de Rex Ingram. — Parisette, 3- épisode. — Le Mystère de la Chambre aussi pour une femme placée dans 10' Arrondissement Jaune. — L'Empereur des Pauvres, 3' épisode. sa situation délicate — de se mettre Tivoli, 19, faubourg du Temple. — L'Aiglonne, Montrouge. — L'Aiglonne, 4' épisode. — Entre en costume d'Eve pour faire la sieste, •v épisode. — L'Ecran Brisé. — L'Empereur des Pauvres, | DOCTEUR CALI6ARI j l'Enclume et le Marteau. — Paysages Pittoresques de 4- épisode. — Chariot Musicien. Slovaquie. — L'Homme qui assassina. 6 cinéa cinéa 7 Jack Pickford et Marie Dunn sont bons; Edith Chapman est décorative et émouvante. • La Princesse est trop maigre. A priori, les plaisanteries sur l'em- bonpoint excessif des femmes orien- tales semblent, si j'ose dire, une don- née un peu mince pour justifier un film de trois quarts d'heure. Mais l'esprit, la vivacité, le mouvement de Mabel Normand meublent les espaces vides, et finalement on s'amuse. Lilliane Sylvester, en beauté grasse morevanienne, est un digne pen- dant de Roscoë Arbuckle, et Hugues Thompson réussit fort bien le saut à la perche. Tully Marshall donne au professeur Ahmed une silhouette

CLICHÉ PAIUMOl'NT fort amusante sans être chargée; je Vivian MARTIN dans Monsieur mon Mari ! goûte sa pudeur effarouchée lors- qu'au bal, nouveau Saint-Martin, il offre son habit à une dame à la robe de laquelle il estime évidemment que le couturier a oublié de joindre un pas, un grand chien qui s'harmonise pour partir un soir avec l'argent. corsage. bien avec elle, de jolis paysages de Mais le jeune homme refuse d'être • bord de mer et assez de gaieté super- jusqu'au bout son instrument; il a Un cri dans l'abîme. ficielle. été coupable de tromper cet homme, On discutera à perte de vue s'il cette femme; il le serait encore plus, • vaut mieux qu'un film soit établi sur maintenant, de les détromper. Et plus L'Intrus un thème original ou d'après une que quiconque il a des devoirs en- L'œuvre de O. Henry contient en œuvre existante. Quelque avantage vers eux, car l'homme qu'il a tué à puissance une centaine au moins de théorique que présente le premier Laredo portait sur la main gauche films de premier ordre. Mais, par parti, une chose est certaine ; le pas- cette même marque. leur netteté, leur concision, leur ca- sage par le livre, parle roman, cons- ractère direct et parfois brutal, les Précise et dure comme une loi bar- titue une première épreuve de la va- nouvelles du brillant humoriste de- bare, irréfragable dans sa logique leur du sujet, permet d'exercer un vraient engendrer des films égale- primitive, cette conclusion — le choix. Au contraire, lorsque quelque ment courts et directs. Or, malheu- meurtrier obligé de se substituer à sa vague scénariste, que l'on ne nomme reusement, O. Henry est célèbre, le victime — achève l'œuvre, comme même pas sur les programmes, ou droit d'adaptation coûte cher ; on ne d'un coup de ciseau. Est-il utile bien le metteur en scène, désireux va pas le gaspiller pour réaliser des d'ajouter qu'elle a disparu du film? d'économiser un intermédiaire, in- œuvres en deux parties. D'où néces- C'est d'autant plus dommage que' vente ou commande un sujet « origi- sité de délayer, de tirer au mètre. l'Intrus, qui a ainsi manqué d'être nal », il ne sait pas où il va, et géné- D'autre part, dans une nouvelle de un film de premier ordre, reste un ralement, il ne va pas très loin. O. Henry, il y a toujours — le plus très bon film, plein de détails réussis Le sujet de ce film, c'est Roméo et souvent à la fin — quelque chose qui et vivants. Le jardin tropical où la Juliette (l'amour contrarié, le ma- sort de la banalité : les adaptateurs mère inconsolable promène son deuil, riage obligé avec un autre, la fiancée n'aiment pas cela. les jolies scènes où le bandit étourdi, que l'on croit morte, l'amoureux qui Un jeune aventurier, fuyant à la ennuyé de la tendresse de ses pré- va la chercher dans la tombe, etc.), suite d'un meurtre et conseillé par le tendus parents, se sent aussi honteux mais finissant bien. misérable Thacker, se présente à des de voler de l'affection, que de trahir Cette donnée, plutôt connue est en- riches planteurs sud-américains une confiance sacrée, restent dans le cadrée par des paysages splendides, comme l'enfant qui leur a été enlevé souvenir. parfaitement photographiés et qui douze ans auparavant ; il montre soi- Pour corser un peu le drame, tout rendent le film particulièrement gneusement tatouée sur sa main enrestantdansie répertoire O. Henry, agréable à voir. De l'interprétation, gauche, la marque qu'une nourrice un petit lambeau d'une autre nou- il faut surtout retenir Van Daële, qui absurde avait imprimée sur celle de velle (le brassard du policeman a tiré le meilleur parti possible d'un l'enfant : et les deux vieillards soli- O'Rourke) a été cousu au premier rôle ingrat. Le programme a négligé taires l'accueillent à bras ouverts. thème ; une jeune orpheline dans une de nommer leurs camarades; sur L'idée de Thacker est simple; il lui voiture dont les chevaux s'emballent; l'écran, j'ai saisi au vol le nom de suffit d'obtenir l'accès du coffre-fort, et devinez qui les arrête? Mme Olga Noël. 8 cinéa cinéa ' 9

La mouche dorée. nion exprimée sur le metteur en la sœur, Mme Monrevel, morte dans un accident d'automobile, avait trom- C'est une légende admise depuis scène par un critique américain : pé un mari excellent. Des preuves IDERRIÈRE L'ECRAN! longtemps, tout au moins au théâtre « M. Ingram saisit des instants su- subsistent, lettres laissées dans le et au cinéma, qu'un homme politique perbes... presque toujours il attaque secrétaire de la malheureuse. L'amant peut souffrir dans sa carrière s'il se les situations sous un angle nou- en vient faire la confession à Mme AMÉRIQUE /

6 productions Doris May, dont : étrangers, italiens principalement, Je ne parlerai pas du scénario. Il The Foolish Age (L'âge heureux... est devenu directeur d'une nouvelle illustre l'amoralité des films améri- peut-être T) compagnie « Quality Films ». Les cains type, avec une verve décon- Eden and Return, avec Earl Met- studios de la Screenplays, à Clapham certante. calfe. ont été loués pour la production Innovation à signaler : le film dé- Boy Crazy, avec Harry Myers. d'une série de film de un réel bute par une scène symbolique, éga- Gay and Devilish. chacun, qui seront basés sur des lement jouée par Maë Murray, prise Toutes productions dirigées par contes et nouvelles publiés dans le en couleurs par le procédé Prizma. W. A Seiter. magazine mensuel Pan. M. G. A. • 4 productions mises en scène par Cooper sera également metteur en Environ 80 opérateurs furent enga- W. Cabanne, dont : scène. gés par diverses maisons anglaises Beyond the Rainbow (derrière • pour tourner la cérémonie du mariage l'arc-en-ciel) avec Lilian Billie Dove, de la Princesse Mary et du vicomte des Ziegfield Follies, Virginia Lee et Pearl Films a présenté récemment, de Lascelles. Le film fut présenté le Huntley Gordon. dans une des immenses salles de bal soir même par Pathé, à l'Alhambra. de l'Hôtel Cecil, une production de At the Stage Door (A l'entrée des A. F. ROSE. artistes). R. Z. Léonard, intitulée Peacock • 4 productions mises en scène par Alley. Ce titre provient d'une des J. L. Gasnier dont : scènes les mieux réussies du film — SUISSE A? Call of Home (L'appel de la mai- son clou — qui montre Maë Murray, L'Omnia présentait cette semaine son), d'après le roman de G. A. dansant sous le déguisement d'un Le pauvre village, film tourné dans Chamberlain. Home, avec Irène Rich paon. A vrai dire, on croirait plutôt les sites pittoresques du Valais. et Léon Barry. voir un geai, mais paon est certaine- Le public génevois a fait à ce film Silent Years (Années silencieuses), ment plus expressif. Paon ou geai, un accueil chaleureux. La scène avec Alice Lake. d'ailleurs, peu importe. A l'aise dans finale représentant la montée des A. R. un maillot court et bien collant, garni bergers à l'alpage pendant que l'ex- • de perles aux reflets moirés et cha- cellent orchestre de l'Omnia jouait toyants sous les lumières, Maë Mur- Le ranz des vaches, fut particuliè- ANGLETERRE # ray est sans conteste un oiseau rare... rement remarquée. La présentation de L'Atlantide au l'oiseau bleu que d'aucuns envieraient Cet établissement annonce pour la Covent-Garden, aura fait sensation détenir. Mais il faut être philosophe, semaine prochaine un grand film à plus d'un point de vue. Son exploi- et l'on suit avec un plaisir non dénué d'exploration Un voyage chez les tation aura suscité, entre autres, un d'attention, les évolutions, je n'ose cannibales de l'archipel des îles incident savoureux, bien caractéris- dire chorégraphiques, de la sémil- Salomon. Ce film sera commenté et tique des mœurs anglaises. L'affiche lante interprète, dont la grâce, à expliqué par M. A. Lion, reporter- représentant Antinéa partiellement défaut de science, nous suffit. Oiseau conférencier. vêtue, avait été apposée avec profu- bleu, ai-je dit î Hélas I par moments, • sion sur les murs de la capitale. Maë Murray se rappelant qu'elle est Les établissements Lansac pré- Mr. W. Wanger, Directeur du Covent- Cléo, danseuse étoile parisienne, a sentent : Garden, voulut qu'elle fut mise aussi une façon désinvolte de lancer son La mort du soleil, avec André Nox, dans les souterrains du métro, et pied droit sous le nez des occupants Miss Rovel, avec la talentueuse in- demanda donc à ladite compagnie d'une avant-scéne, qui n'est pas sans terprète cinégraphique Geneviève l'autorisation d'affichage nécessaire. rappeler le Moulin Rouge ou Taba- Félix, Yvette Andréyor et Jean Tou- Cette autorisation lui fut refusée, rin. L'illusion en souffre. A part cela, loutdans Chantelouve, L'Assommoir sous le prétexte que l'affiche en ques- elle donne très bien l'idée conven- de Zola, Le Voleur, de Bernstein, tion, pouvait être considérée comme tionnelle qu'on a (à l'étranger) de la avec Pearl White et un grand film licencieuse par un certain public, et belle poupée parisienne, exubérante, des studios Ufa Le Sépulcre hindou, motiver ses plaintes et réclamations. bonne fille, senti-mentale et maniérée. avec Mia May, l'inoubliable inter- A la suite de quoi, Mr. Wranger, en Par exemple, on n'aime pas la voir, prète de La Maîtresse du monde. Ce homme avisé, fit disparaître les par. coiffure aux bandeaux plats et lisses, film obtient un grand succès. ties incriminées de l'affiche, je veux sous l'apparence d'une jeune fille in- • Prochains films de la Compagnie dire la jambe et la cuisse droite d'An- nocente et bien sage. La bouche un Générale du Cinématographe : tinéa, ne laissant subsister que les tantinet perverse et les yeux malé- • Le Roi du Volant, avec Wallace yeux de l'enchanteresse. Un dessin fiques rendent la jupe toute simple, Reid, Le Lion qui sommeille, Le Cof- parut alors dans les journaux, mon- sans le moindre décolleté, d'autant fret de Jade (imagerie persane trant un peintre dans l'exécution de plus insupportable que nous atten- VAN DAËLE d'après la nouvelle de M. Pierre Vic- ce travail, avec cette légende : « Main- dons, non sans raison, le retour à un l'interprète vigoureux et émouvant de La Croisade, tenant, vous pouvez prendre le mé- état de... grâce, normal. tor (mise en scène de M. Léon Poi- La Montée vers l'Acropole, Fièvre, Pour une Nuit rier). L'Enfant du cirque et La Glo- d'Amour, etc., va reparaître dans Un Cri dans l'Abi- tropolitain ». Je laisse à penser les La mise en scène du cabaret de rieuse reine de Saba, avec Betty me, dans Les Roquevillard et, peu après, dans L'Ombre effets de cette publicité habile. Co- luxe new-yorkais est tout un poème. Blythe. du Péché qu'il vient de tourner avec DIANA KARENNE. vent-Garden ne désemplit plus. Cléo, chez elle, à Paris, nous montre • • que son mari — M. R. Z. Léonard — La ville de Genève compte actuel M. G. A. Cooper, qui était spécia- ne lui refuse rien qui puisse mettre lement 12 salles de cinéma. lisé jusqu'ici dans l'édition de films en relief ses charmes. G. DORSAZ. 12 cinéa cinéa 13 Réalisation de Détails

La main du receveur de tramway le fauteuil reculant brusquement, sages à la corde comme, en course, se lève et saisit la poignée du signal par le mouvement du bras balancé des tournants dangereux. Le flou de départ. Elle incline obliquement dans la marche. Cette réduction en complet de la danse (El Dorado) en la corde, et la poignée ensuite sur la facteurs cinématographiques démas- arrive à photographier littéralement corde. Elle se lève encore, s'arrête, que naturellement dans un ridicule un rythme. Encore : la table, avant hésite. Soudain le poignet, s'enroule grossi les réalisateurs médiocres qui et après, du Bercail, le bas de la arrachant le coup de cloche. Voilà, s'y risquent. M. Feuillade peut à la robe en marche dans Rose-France, lumière et vérité données, du cinéma. rigueur tromper l'œil dans une vue beaucoup d'autres. De tels fragments contiennent toute d'ensemble, mais quand il ose le plan Satellites emportés par la grâce de l'émotion et l'indépendance cinéma- rapproché, si banal, d'un échange de la nouveauté, les roues de La Roue, tographiques. Le hasard vous a-t-il bagues par exemple, toute sa nullité de M. Abel Gance feront date. Deux jamais fait regarder la peau à tra- cinématographique éclate Je ne veux mains sur un clavier sont la X"ie Sym- vers une loupe : ciel étrange, les cons- pas me rappeler le nom du critique phonie, et, au début de J'accuse, la tellations de pores, bleuies et brunes, qui reprochait à un film français les ronde dont on ne soutiendra pour- respirent comme des branchies ; ané- vues détaillées à l'américaine d'un tant pas la nécessité épisodique, est, mones noyées. Un cheveu s'horripile sifflet de locomotive ou des marche- un peu trop rouge, parmi les plus et dresse sa vie en marge. Cela qu'on pieds du wagon. Ce critique ne savait beaux morceaux de films qu'il y ait. ne peut ni écrire, ni dire, ni peindre, pas épeler l'alphabet d'images lettres Le Silence de M. Louis Delluc dé- le cinéma l'expose avec tant d'adresse à partir desquelles seulement on bute bien dans le courant d'air des et d'affinité qu'il le trouve j usqu'exilé pourra composer.un jour des images- vingt manières psychologiques d'ou- dans Balzac ou menti par la Loïe mots, et beaucoup plus tard des ima- vrir une porte et des vingt autres de Fuller. ges-phrases. Le film qui vise aux la fermer. Dans tout l'appartement, Commercialement une histoire est thèses sociales et philosophiques, à la suite de M. Signoret (qui jamais indispensable, et un argument, même hurle à la lune. La philosophie est n'a été, ni ne sera moins mauvais) dans le film idéal, nécessaire pour une chose, l'écran une autre. Ce n'est on se promène avec plaisir. Parmi enduire l'image de sentiment. La pas avec un scénario hygiénique, les détails, épisodiquement nuls, que décomposition d'un fait en ses élé- mais malgré lui que Mme Germaine Fumée Noire groupe autour d'un ments exclusivement photogéniques Dulac a fait La Mort du Soleil. Le fait-divers lui aussi heureusement est la première loi du film, sa gram- jour où on aura reconnu qu'une annulé à la fin, le dialogue à la toi- maire, son algèbre, son ordre. Mais comédie Mack-Sennett est incompa- lette et la conversation des cocktails l'ordre toujours n'est rien sans rablement supérieure à tous les films sont du cinéma en plein cœur, mais amour. J'écris amour pour sentiment. de M. de Baroncelli, la conception du de la photo à côté. Le sentiment ne peut jaillir, vulgai- cinéma aura réalisé un grand pro- La cigarette de la Cigarette était rement, que d'une situation, donc grés. ennuyeuse, mais qu'un disque y tour- d'une anecdote. Ainsi l'anecdote doit Je cite M. de Baroncelli qui me nait bien. Mieux encore que la scène être ; mais, comme l'objectif bégaye paraît avoir négligé complètement, du taxi cédé et que le tir à la cible dès qu'il y touche, elle doit être invi- soulignant sa négligence d'une com- de Malencontre, La Belle Dame sans sible, sous-entendue, exprimée ni par ponction suédoise, l'élément photo- Merci photographie la subtilité affec- un texte, ni par une image : entre. génique, sauf dans le bon morceau tueuse de Mme Germaine Dulac. Le De fait, qu'on passe de l'œil d'un de la procession du Rêve. Je juge le film échangé entre l'actrice et le homme à la ceinture d'une femme, réalisateur sur ce qu'il montre de comte, est aussi frileux et rusé, aussi cela dit, mais à l'endroit seul de la détails photogéniques bien montés. bien capitonné et suspendu, et si jonction, carrément un désir. Les gros plans de M. Marcel L'Her- moins fruit défendu et moins riche Plus une scène tient de récit, moins bier sont de la lumière solidifiée dans naturellement, peut-être plus inté- elle a de chances de rendre à l'écran ; un état voisin de la tendresse. Le rieur et plus cinéma que le cinéma vice versa. Si le banquier doit se mari à tromper du Carnaval des du silken Cecil. lever de son bureau et aller vers la Vérités a failli s'empaler sur l'ob- Je me rappelle encore une bien jolie porte, craignez d'en à la fois trop jectif. La fête tout entière était une moto dans L'Homme qui vendit son dire. Ce mouvement photographiera suite d'idéogrammes précis frôlant âme au diable, de M. Pierre Caron. GENICA MISSIRIO bien mieux divisé en trois et pris l'œil, belle phrase en pellicule, pres- Voilà quelques exemples, pas tous, déjà remarqué dans plusieurs films et notamment dans Les Ailes s'ouvrent vient de trouver dans Margot, par ses éléments authentiques : par que une strophe. Le bouge dans naturellement. de GUY DU FRESNAY, un rôle à sa taille en attendant ses prochaines créations. la semelle s'abattant sur le tapis, par L'Homme du Large prenait les vi- JEAN EPSTEIN DON JUAN 'iiiiiiiitiiiiiiiuniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiinniiiMiiiiiiiiiiiiiiiniiiMi

DEUXIEME PARTIE

DON JUAN (Jaque Catelain) a dépouillé son apparence de conquis- tador pour fuir les gêneurs — et peut- être pour se fuir soi-même.

PHOTOS GAU510ST Les femmes se disputent la bague de de Don Juan, ultime présent de l'illus- tre amant à celles qui l'aimèrent.

La confession et l'expiation de Don Juan qui. se séparant du monde, abdique. 16 cinéa cinéa 17

du Tyrol augmente l'intérêt d'un film \ SPECTACLES \ où brille la joliesse de Francélia Cependant que passe le Film à épisodes,.. m m Les Présentations Billington. • L. W. Au grand THÉÂTRE DES CHAMPS-ELY- Chansons filmées. du 10 au 16 mars Tandis que dans l'obscurité un Reprenant, adaptant la formule de Le budget général du cinéma com- par exemple, dans la Princesse de SÉES, les chœurs russes ont réédité la chanteur articule avec soin les cou- Stevenson, qui montre comment l'in- porte exclusivement deux natures de Clèves, l'instant où la jeune femme chaude simplicité populaire des vieux chants et nous avons acclamé un plets de chansons modernes, déjà tin novation du romantisme a été de recettes : les sommes définitivement regarde le portrait de M. de Nemours ; FOX FILM éclatant virtuose de la balalaïka. peu archaïques, des illustrations ci- placer les être décrits dans un cadre, perdues par les commanditaires — il dans Dominique le mouvement de Puis, Anna, Lisa, Erica Duncan ont Le Triomphe de l'Entêté. nématographiques l'accompagnent. de les envelopper d'une atmosphère, vaut mieux à tous points de vue que Madeleine s'enveloppant de son dansé. La variété, le charme et le L'air content de lui-même, William C'est parfois touchant de franchise, on saisit immédiatement le passage cet apport ne soit pas trop impor- écharpe. rythme de leur art sont extraordi- Farnum brise les obstacles et épouse sur des airs faciles. L. W. logique du romantisme au natura- tant — et les prix de places versés • naires. Nous avons pensé à la grande la riche héritière. Film dépourvu de lisme, puis l'aboutissement normal par les « cochons de payants ». Pavlowa qui, avec tant de science, toute surprise. Pourquoi un sujet, imaginé et traité PHOCEA-LOCATION à l'art, essentiellement romantique et Tout l'effort de publicité devrait par un auteur de talent, riche en vie, arrive à tant de pureté. La franchise chorégraphique de ces trois jeunes L'ours et l'Amateur de sports Le droit d'aimer. naturaliste, du cinéma. donc tendre à attirer le public, à en émotion ou en gaieté, fournirait-il filles emporte et conquiert. Leur in- Si l'éditeur paie les sous-titres en Comédie dramatique interprétée Mais ce fond, ce cadre, cette atmos- l'amener ou à le ramener vers l'écran, un moins bon thème de film qu'un terprétation de la marche funèbre vers plus cher que de la prose, il est par Maria Jacobini. phère, il y a plus d'une manière de beaucoup plus qu'à persuader les scénario sortant de l'imagination volé. de Chopin prouve une intelligence et O les concevoir. Tantôt ce seront de exploitants — lesquels savent parfai- souvent pauvre ou incLtlte, d'un met- de l'esprit et beaucoup de goût. Et Au dessus du Vésuve. pures suradditions, sans rapport né- tement à quoi s'en tenir — que les teur en scène ? FIRST NATIONAL les valses, tout y est mesure, tout y Très bon et original documentaire, cessaire avec le sujet — ainsi les films de la maison X. sont d'une est liberté... L'une des trois jolies Oui ou non. La vérité, c'est que les films tirés qui console de» banalités et des âne- « beaux paysages » des films « Côte qualité supérieure. de chefs-d'œuvre littéraires ou dra- danseuses sera peut-être une grande ries. L. L. Drame interprété par Normà Tal- d'Azur » — tantôt l'évocation d'un • matiques s'exposent à un risque danseuse. madge. O entourage banalement exact qui Ceci paraît une vérité élémentaire ; redoutable que ne courent pas les • MÉRIC n'ajoutera rien à la portée de l'action GAUMONT en fait les maisons d'édition com- autres : la comparaison avecl'œuvre- Au théâtre MOGADOR, une grande La Raison du Cœur. (comme il est advenu trop souvent mencent seulement à le comprendre. mère. matinée de danses nous a donné du La Dame voilée. Une troupe d'amateurs marseillais, pour les mises en scène « natura- Et telle firme qui dépensera des som- • plaisir. Caryathis, opiniâtre et intel- Comédie dramatique italienne. ligente, illustre avec force une bonne avec une naïveté touchante d'expres- listes » à l'Antoine). mes considérables pour annoncer Je constatais avec mélancolie qu'en page de Satie. Malkowsky se dépense sion, de l assent au point que l'on Le Cauchemar. Pour que le cadre existe artistique- see productions, ne prêtera qu'en passant de France en Angleterre un vigoureusement. Van Duren.nu avec sent l'ail dans la salle, interprète une Comédie dramatique interprétée ment, il faut qu'il vive et réagisse rechignant ses clichés au critique film pouvait s'alléger de 40 0/0 de des ailes, renonce vite à ses ailes et version modernisée de Phèdre. Ils par Mildred Harris (qui ne veut plus sur les personnages ; c'est le mérite qui désirera les faire connaître gra- ses sous-titres : d'où il résulte que déploie les séductions de sa plastique le font sérieusement, de sorte que être la femme de Charlie Chaplin, commun d'oeuvres aussi divergentes tuitement. l'intelligence cinématique des An- bien cultivée. Maria Ricotti, mime c'est extrêmement drôle. L. L. mais qui tient à ce qu'on sache qu'elle de tendance que Les Proscrits, Fiè- glais est, par rapport à celle des touchante, en finesse et en mesure, l'a été). L. L. vre, L'Atlantide et Caligari. L'analyse des détails est, au cinéma, émeut par des moyens simples, une • Français, comme 5 est à 3 : voilà qui AGENCE GENERALE • une source d'effets variés et amu- est dur pour le peuple le plus spiri- sincérité délicate, un sens presque PATHÉ racinien de la trasrédie. CINÉMATOGRAPHIQUE En principe le cinéaste n'est pas sants. Mais elle doit rester un moyen ; tuel de la terre. L'amour vainqueur. Colorado (21 avril). astreint à l'unité de lieu, et son œu- un art qui y verrait une fin devien- Mais voici qui est encore plus dur. Sur un scénario de ciné-roman Pour sortir un film ancien, autant vre peut en tirer une vie, une sou- drait rapidement aussi monotone et En Amérique, The old Swimmin' poussé à la charge, Douglas Fair- Le CIRQUE DE PARIS est un beau en prendre un bon, de ceux dont tout plesse inconnues au théâtre. stérile que celui des élèves de Michel hole ne comportait pas un seul sous- banks se livre à des acrobaties dignes cirque. C'est Le Cirque. On n'y aime le monde réclame la réédition. Pour de son agilité, pour une arrestation Mais ici interviennent les considé- Ange, sacrifiant tout au muscle, à la titre. L'éditeur français annonce pas beaucoup la presse et, pour em- être inédit, celui-ci n'en est pas moins de terroriste, qui doit lui conquérir rations d'ordre mercantile. En Amé- draperie et au raccourci. triomphalement qu'il a pu n'en met- pêcher la cohue, on augmente de ennuyeux. L. L. l'aimée. Une bonne fin en images rique où les grandes firmes sont • tre que 40 I 40 contre 0 ! temps en temps le prix des places. • gaies. L . W. organisées pour tourner elles-mêmes, Le sifflet d'une locomotive est chose J'aime mieux ne pas essayer de Mais le programme est si joli. Le SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES • le studio comporte assez d'empla- utile à montrer quand il donne le « travail aérien » des Sisters Zelias tirer la proportion. FILMS ARTISTIQUES PARAMOUNT cements variés pour que chaque signal d'une séparation ; le marche- est une des plus harmonieuses auda- • L'Inexorable. Les dents du tigre (28 avril). scène se localise adéquatement. pied d'un wagon, quand le pied de ces que j'aie jamais vues. Les frères La modulation à la sous-dominante Un film de premier ordre, composé En France, le réalisateur, obligé l'Attendue, descendant du train s'y Miehe, clowns suédois, ont de la Restez Mademoiselle (28 avril). dans le premier morceau de la neu- puissance dans .la farce. Chester avec un art et une simplicité par- de passer sous les fourches caudines posera d'un geste hésitant. Mais le • vième symphonie, à la reprise du Dieck fait cent folies à bicyclette — faite, d'après une nouvelle de Kipling. des loueurs de studios, s'efforcera de cinéaste qui, dès qu'il est question L'œuvre complète qui touchera la UNITED ARTISTS début... Sur l'écran, une modulation avec des feux d'artifice très char- réduire le nombre des décors ; si, à d'un voyage, évoque les bielles, les mants Jack Joyce, Max et leurs che- foule et intéressera l'élite. Il ne lumineuse devrait pouvoir éclater Rêve et réalité (12 mai). larigueur.il peut situer dans la salle cylindres et les freins westinghouse;, lui manquera même pas de déplaire vaux sauvages restent de sains et Bref roman d'une petite blanchis- à manger la scène qui normalement avec autant de puissance. aux imbéciles. Accompagnement mu- me rappelle le turc d'Eothen qui, irrésistibles illusionnistes — et des seuse, laide, que son imagination Mais voilà : de tels effets, on les sical sans grande nouveauté, mais devrait se passer dans le salon, c'est chaque fois qu'on parlait du chemin cavaliers remarquables. soutient, mais que tenaille la réalité. gaspille à nous montrer un monsieur bien choisi et bien exécuté. L. L. cinq mille francs d'économisés. de fer, proférait avec admiration des A l'entr'acte on ne voit pas que des Une suite de détails humains, voire qui rentre dans sa chambre pour Et ainsi le film français est, bon « tch., tch., tch. » écuries. Il y a la peinture. Un clown poignants, qui forcent ensemble au v chercher un mouchoir oublié. rouge et jaune de Van Dongen, des gré, mal gré, refoulé vers le théâtre, • SUPER FILM rire et aux larmes. Sans, un dénoue- dont il a tant de peine à se dégager. LIONEL LANDRY. danseuses synthétiques — si intéres- ment destiné à satisfaire le public, Il est curieux de noter tous les santes — de J.F. Laglenne, une « loge La loi des montagnes. • je crois que j'appellerais ce film,dans gestes expressifs —photogéniques — des Fratellini » de E. Fuss Amoré, Une situation dramatique rehaus- son genre, un chef-d'œuvre. Tel quel, En France, les grandes firmes ciné- qui interviennent dans la littérature [ Çe que Vouvrage peut un cocktail sportif d'André Lhote, sée et renouvelée par une interpréta- honorons-le. Quant à Mary Pickford, matographiques cherchent moins à précinématique, et dans des œuvres des pages chaudes et dures de Dufy, tion hors ligne. L'audace d'un amou- elle réussit encore à nous étonner gagner de l'argent en faisant du dont la conception apparaît au pre- \ montrer, le titre ne doit Friesz, Krogh, Irène Lagut, Perdriat, reux que l'auteur a voulu antipa- par son génie dramatique. Il n'y a cinéma qu'à gagner de l'argent sur mier abord comme aussi éloignée que \ pas le dire. £ £ £ Bernard Naudin, etc., décorent le bar thique répugne, grâce à Eric Stroheim qu'à lui témoigner, avec notre admi- où llanentles eowboys.les clowns et qui est un maître dans l'art de se ceux qui font du cinéma. possible de l'esthétique de l'écran : ration, une reconnaissance pour les les jockeys. L. D. rendre déplaisant. Et le pittoresque minutes que nous lui devons. L. W. Cinéa. Fondateurs : Louis DELLTJC et A. ROUMANOFE. Cinéa. Envoyez lettres, mandats, abonnements à Louis DELLTJC, Directeur. DUCHESNE Oeor^s PEROL S uc: 5&r7, BcuÉevari des Ft&s du ù£vwrtj&uis

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