UNIVERSITE D’ ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATIONS GEOGRAPHIQUE

ET FONCIERE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur GEOMETRE TOPOGRAPHE

PROPOSITION D’AMENAGEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA

COMMUNE

D’ANDRANONAHOATRA FACE AUX DEFIS GLOBAUX

Présenté par : RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa

Encadreur professionnel : Monsieur RAMBININTSOA Tahina

Encadreur pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal Promotion 2012

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATIONS GEOGRAPHIQUE

ET FONCIERE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur GEOMETRE TOPOGRAPHE

PROPOSITION D’AMENAGEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA

COMMUNE

D’ANDRANONAHOATRA

FACE AUX DEFIS GLOBAUX

Présenté par : RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa

Encadreur professionnel : Monsieur RAMBININTSOA Tahina

Encadreur pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal

Président du jury : Monsieur RABARIMANANA Mamy

Exaninateurs : Monsieur RAMALANJAONA Daniel Monsieur RAVELOMANANTSOA Josoa

Date de soutenance : 21 décembre 2013 Promotion 2012

REMERCIEMENT

Je tiens tout d’abord à remercier Dieu de m’avoir donné la force et la santé pour que je puisse réaliser ce projet de mémoire. Et aussi pour la grâce et la bénédiction qu’il m’a accordées tout au long de mes études et durant la réalisation de ce mémoire.

Le présent mémoire est le fruit des cinq années d’études et de formation à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo. Alors j’adresse mes vifs remerciements à Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine , Professeur titulaire et Directeur de l’école, pour la bonne administration de l’établissement.

J’exprime aussi mes profondes gratitudes à Monsieur RABARIMANANA Mamy , Maitres de conférence, Chef du département Information Géographique et Foncière, qui m’a accepté de puiser des connaissances dans le département et pour l’honneur qu’il a fait de présider le jury de cette soutenance, et aussi à tout le corps de l’enseignant au sein du département et de l’école.

Je remercie en particulier mes encadreurs :

- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal , Professeur titulaire et enseignant au département IGF de l’ESPA, qui m’a guidé et m’a donné de précieux conseils pour l’élaboration de ce mémoire en tant que encadreur pédagogique.

- Monsieur RAMBININTSOA Tahina , Urbaniste et hydraulicien, Directeur général par intérim du BPPAR, et enseignant au département hydraulique de l’ESPA, qui m’a proposé ce sujet et pour ses appuis techniques pour l’accomplissement de ce mémoire en tant que encadreur professionnel.

Je remercie tout chaleureusement :

- Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maitres de conférence, Architecte Urbaniste et enseignant au département IGF de l’ESPA, et

-Monsieur RAVELOMANANTSOA Josoa , Ingénieur du FTM et enseignant au département IGF de l’ESPA, pour avoir accepté d’examiner et d’évaluer ce mémoire.

Je tiens aussi à remercier le Maire et tous les personnels de la Commune rurale d’Andranonahoatra de m’avoir accepté à faire un stage au sein de la commune, en particulier Monsieur Pierre et Monsieur Tiana qui m’a beaucoup aidé lors des descentes et évaluations sur terrains.

J’exprime ma plus grande reconnaissance tout particulière à mes parents, à toute ma famille, à tous mes amis pour ses appuis moraux et financiers.

Enfin, j’adresse mes remerciements à tout ce qui m’a aidé, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire comme la JIRAMA, FTM, APIPA, BPPAR, qui m’ont fourni les données indispensables.

SOMMAIRE Remerciement ...... I Sommaire ...... II Liste des abreviations ...... IV Listes des figures ...... V Liste des plans ...... VII Listes des cartes ...... VIII Liste des tableaux ...... IX Liste des formules ...... XI Liste des annexes ...... XII Avant propos ...... XIII Introduction ...... 1 Partie I : la commune entre la mondialisation et sa situation actuelle ...... 2 chapitre 1 : les elements constituants du defi global ...... 3 1.1- gouvernance [7] ...... 3 1.2- economie [8] ...... 3 1.3- les normes sur la route [9] ...... 5 1.4- secteur eau [10] ...... 7 1.5- normes sur l’assainissement [4] ...... 8 1.6- education [11]...... 11 1.7- sante [12] ...... 12 1.8- sport [13] ...... 12 1.9- les infrastructures culturelles [14] ...... 13 chapitre 2 : monographie de la commune d’andranonahoatra ...... 14 2.1- situation geographique et delimitation administrative ...... 14 2.2- milieu physique ...... 17 2.3- milieu humain ...... 18 2.4- milieu social ...... 19 2.5- caracteristiques economiques ...... 21 2.6- reseau routier ...... 24 2.7- ong et organisme de finacements existants ...... 25 chapitre 3 : diagnostic de l’etat actuel de la commune ...... 26 3.1- diagnostic des existants ...... 26 3.2- etude et analyse du trafic ...... 34 chapitre 4 : toutes les nouvelles resolutions apportees pour atteindre l’uniformite par rapport aux normes mondiales ...... 41 4.1- secteur sante ...... 41 4.2- secteur loisir, sport et culture ...... 41 4.3- secteur education et formation ...... 42 4.4- secteur gestion des villes ...... 42 4.5- secteur economie ...... 43 4.6- secteur route ...... 44 4.7- secteur assainissement ...... 44 4.8- secteur eau ...... 46 4.9- secteur irrigation ...... 47 4.10- secteur securite ...... 47 chapitre 5 : definition des zones contructibles et non constructibles ...... 48 5.1- les zones non constructibles ...... 48 5.2- les zones constructibles ...... 50 ii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

chapitre 6 : cote et conditions de remblai ...... 51 6.1- cote de remblai ...... 51 6.2- conditions de remblai ...... 51 Partie II : les propositions d’amenagement de la commune ...... 54 chapitre 1 : zonage ...... 55 1.1- piece justificative pour le choix des repartitions des zones ...... 55 1.2- plan d’urbanisme directeur ...... 65 1.3- reglement d’urbanisme ...... 67 chapitre 2: details techniques des propositions ...... 72 2.1- secteur sante ...... 72 2.2- sport ...... 73 2.3- culture ...... 75 2.4- loisir ...... 77 2.5- secteur education ...... 78 2.6- secteur gouvernance ...... 83 2.7- secteur economie ...... 83 2.8- secteur route ...... 87 2.9- secteur assainissement ...... 91 2.10- secteur eau ...... 108 2.11- secteur irrigation ...... 115 2.12- secteur securite ...... 115 Partie III : les impacts du projet ...... 119 Discussion ...... 152 Conclusion ...... 153 Bibliographie ...... 154 Annexes ...... 155

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LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Adduction d’Eau Potable BEPC : Brevet d’Etude du Premier Cycle BF : Borne Fontaine BFV : Banky Fampandrosoana ny Varotra BOA : Bank of Africa BPPAR : Bureau de promotion et des projets pour l’aménagement des régions BV : Bassin versant CEG : Collège d’Enseignement Général CEPE : Certificat d’Etude Primaire et Elémentaire CR : Commune Rurale CSBII : Centre de Santé de Base Niveau II CUA : Commune Urbaine d’Antananarivo DSP : Direction du Service Public EPP : Ecole Primaire Publique ESPA : Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo ETR : Evapotranspiration réelle IGF : Informations géographique et foncière IMV : Institut des métiers de la ville JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy MATD : Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation MNT : Modèle Numérique de Terrain NF : Norme Française ONG : Organisation Non Gouvernementale OPCI : Organisme Public de Coopération Intercommunale PCD : Plan Communal de Dévéloppement PUDI : Plan Directeur d’Urbanisme RC : Route Communale RIC : Route d’Intérêt Communal RIP : Route d’intérêt provincial RN : Route nationale STEP : Station d’épuration VP : Voiture Particulière

iv RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Figure montrant le raccordement sur le regard du réseau public ...... 11

Figure 2: photo montrant l’entrée en canalisation enterrée ...... 26

Figure 3 : Photo montrant un caniveau bouché ...... 27

Figure 4: Photo montrant le caniveau non maçonné ...... 27

Figure 5 : Photo montrant le Caniveau détruit ...... 27

Figure 6: Photo montrant le couvercle non fixe ...... 27

Figure 7: Photo montrant la buse trop accessible ...... 28

Figure 8: Orifice d’entrée...... 28

Figure 9: Photo montrant la vanne avec sa pelle bouchée ...... 28

Figure 10 : Photo montrant la vanne bouchée ...... 28

Figure 11: Photo montrant la cours et le terrain du lycée Andranonahoatra ...... 29

Figure 12: Photo montrant les cours et bac à ordure de l’EPP Ankany Sambatra ...... 30

Figure 13: Photo montrant les banc et équipement de l’EPP Ankany Sambatra ...... 30

Figure 14: Photo montrant la salle de classe d’une EPP ...... 30

Figure 15: Photo montrant les plafond et décoration d’une EPP ...... 30

Figure 16: Photo montrant le dallage d’une EPP...... 30

Figure 17: Photo montrant le plan de masse du CSB II Andranonahoatra ...... 31

Figure 18: Photo montrant le lavoir public...... 31

Figure 19: Photo montrant la borne fontaine à Ambohimamory ...... 32

Figure 20: Photo montrant le réservoir d’eau d’Ambohimamory...... 32

Figure 21: Route dégradée dans le fokontany d’Ankany Sambatra ...... 33

Figure 22: Boulodrôme à Ankany Sambatra ...... 33

Figure 23: Terrain de foot à Ambohimamory ...... 33

Figure 24: Terrain mixte à Ankany Sambatra ...... 34

Figure 25 : Les zones à préserver pour l’agriculture ...... 48 v RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

Figure 26 : La zone au bord de l’Ikopa ...... 49

Figure 27 : La zone réservée pour l’alignement ...... 49

Figure 28 : Les zones constructibles ...... 50

Figure 29 : Les zones constructibles ...... 50

Figure 30 : zone d’habitation ...... 55

Figure 31 : zone d’habitation ...... 56

Figure 32 : Espace viaire : parking ...... 57

Figure 33 : Santé ...... 58

Figure 34 : Zone culturelle ...... 58

Figure 35: Les marchés ...... 59

Figure 36 : Le centre commercial et station service ...... 59

Figure 37 : Zone industrielle ...... 60

Figure 38 : Les zones de culture ...... 61

Figure 39 : figure montrant l’emplacement du parc ...... 61

Figure 40 : Terrains de sport mixte à Ankany Sambatra ...... 62

Figure 41 : Terrains de foot à Ambohimamory ...... 62

Figure 42 : Les établissements scolaires ...... 63

Figure 43 : Les zones administratives ...... 64

Figure 44 : Les églises et temples ...... 65

Figure 45: Traversée pour piéton ...... 169

Figure 46 : montrant l’abaque ...... 170

Figure 47 : Figure montrant le système d’installation des canalisations ...... 179

Figure 48 : des aménagements avec les dimensions intérieurs des salles de classe ...... 183

Figure 49 : Figure montrant l’aplication de l’ approche bâlâ ...... 183

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LISTE DES PLANS

Plan 1 : Plan d’urbanisme directeur ...... 66

Plan 2: Plan du centre de santé à l’échelle de 1/1250 ...... 73

Plan 3: Terrain de foot à Ambohimamory au 750 ème ...... 74

Plan 4: Terrain mixte dans le fokontany Ankany Sambatra à l’échelle de 1/750 ...... 75

Plan 5: Centre culturel ...... 76

Plan 6: Centre de loisir ...... 77 plan 7 : EPP Ankany firaisana au 1/250 ...... 79 plan 8 : EPP Ambaniala au 1/500 ...... 80 plan 9 : EPP Ambohimamory au 1/500 ...... 81 plan 10 : EPP Andranonahoatra au 500 ème ...... 82 plan 11 : Lycée Andranonahoatra à l’échelle de 1/750 ...... 82 plan 12 :Usine de confection au 400 ème ...... 84 plan 13 : Villa en 3D ...... 86 plan 14 : Centre commerciale au 2000 ème ...... 86 plan 15 : La station-service au 500 ème ...... 87 plan 16: Réseau routier ...... 90 plan 17 : La station d’épuration au 2000 ème ...... 102 plan 18 : Tracé du fossé de crête ...... 104 plan 19: Plan général du réseau d’assainissement pour la commune d’Andranonahoatra ...... 105 plan 20: Plan montrant les implantations de ces infrastructures ...... 106 plan 21 :plan d’assainissement routier ...... 107 plan 22 : plan distribution eau...... 114

Plan 23: Réseau d’irrigation ...... 116 plan 24 : Plan de l’éclairage publique ...... 117

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LISTES DES CARTES

Carte 1: Carte de la commune avec les limites de Fokontany ...... 15

Carte 2 : localisation de la Commune d’Andranonahoatra ...... 16

Carte 3: Carte délimitant le BV et sous BV de la zone d’étude ...... 92

Carte 4: Carte des sous BV ...... 97

viii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: tableau montrant la valeur du rayon en fonction de la vitesse ...... 6

Tableau II: Synthèse des caractéristiques physiques ...... 10

Tableau III: Tableau de répartition de la population par Fokontany...... 18

Tableau IV: Etablissements d’enseignement primaire- Niveau I ...... 19

Tableau V: Etablissements d’enseignement secondaire- Collège- Niveau II ...... 19

Tableau VI: Etablissements d’enseignement secondaire- Lycées- Niveau III ...... 19

Tableau VII : Répartition des bornes fontaines, lavoir et bloc sanitaire par Fokontany ...... 20

Tableau VIII : Répartition des productions et des rendements agricoles ...... 21

Tableau IX: Répartition des cheptels d’élevage ...... 22

Tableau X : Etablissement industriel et commercial ...... 22

Tableau XI : Coopérative de transports ...... 24

Tableau XII: répartition des routes communales par Fokontany ...... 25

Tableau XIII: nombre de déplacement émis ...... 38

Tableau XIV: Nombre de personne attirés ...... 39

Tableau XV: Pourcentage de mode de transport ...... 39

Tableau XVI: Nombre de voitures qui circulent dans l’axe de route d’Andranonahoatra ...... 40

Tableau XVII: tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai ...... 52

Tableau XVIII: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces loties et sa localité ...... 56

Tableau XIX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité ...... 60

Tableau XX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité ...... 62

Tableau XXI: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité ...... 63

Tableau XXII: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité ...... 64

Tableau XXIII: tableau récapitulatif des surfaces et longueur de chaque infrastructure pour les

établissements scolaires ...... 78

Tableau XXIV: détails sur les surfaces des entreprises de bois et confection ...... 84 ix RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

Tableau XXV: tableau montrant les détails des surfaces sur les habitations ...... 85

Tableau XXVI: tableau montrant les détails sur les marchés ...... 88

Tableau XXVII: tableau montrant les débits d’eau usée par catégorie de l’industrie ...... 94

Tableau XXVIII: Tableau montrant les industries à créer ...... 95

Tableau XXIX: résultat des débits des eaux usées industrielles ...... 95

Tableau XXX: Caractéristiques des sous BV ...... 96

Tableau XXXI: Tableau montrant les débits de quelques canaux ...... 98

Tableau XXXII: Exemple d’application du calage hydraulique ...... 99

Tableau XXXIII: tableau montrant les dimensions de quelques canalisations ...... 100

Tableau XXXIV: tableau récapitulatif des caractéristiques des ouvrages dans une STEP ...... 101

Tableau XXXV: tableau récapitulatif des résultats des besoins ...... 109

Tableau XXXVI: tableau qui résume les dimensions du réservoir ...... 110

Tableau XXXVII: résultat de la dimension du canal d’amené ...... 112

Tableau XXXVIII: Liste des impacts avec les propositions de mesure ...... 121

Tableau XXXIX: Le ratio élèves/maître/enseignant ...... 184

Tableau XL: Qualifications des enseignants : ...... 184

Tableau XLI: Les salles obligatoires dans un dispensaire avec leurs surfaces ...... 185

Tableau XLII: Les salles obligatoires dans une maternité avec leurs surfaces...... 185

Tableau XLIII : Les chambres dans le logement avec leurs surfaces ...... 186

x RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

LISTE DES FORMULES (1) Projection démographique ...... 93

(2) Calcul de débit d’eau usée domestique moyen ...... 94

(3) Calcul de coefficient de pointe ...... 94

(4) Calcul de débit d’eau usée domestique de pointe ...... 94

(5) Calcul de débit d’eau usée industrielle de pointe ...... 95

(6) Calcul de débit d’eau pluviale ...... 95

(7) Calcul de la pente du BV ...... 96

(8) Formule de Mainnig Strickler ...... 98

(9) Détermination de la section d’un canal ...... 99

(10) Détermination du rayon hydraulique ...... 99

(11) Détermination du périmètre mouillé ...... 99

(12) Calcul de la vitesse d’écoulement...... 99

(13) Evaluation de la consommation d’eau journalière ...... 108

(14) Evaluation de la consommation d’eau moyenne ...... 109

(15) Détermination de la capacité du réservoir ...... 110

(16) Détermination du diamètre du réservoir ...... 110

(17) Détermination de la hauteur d’eau utile dans le réservoir...... 110

(18) Détermination de la hauteur d’eau libre dans le réservoir ...... 110

(19) Calcul de l’ETR ...... 112

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LISTE DES ANNEXES Annexe 1: LA GOUVERNANCE ...... 156

Annexe 2: ECONOMIE ...... 159

Annexe 3: ROUTE ...... 166

Annexe 4: EAU ...... 173

Annexe 5 : LES NORMES SUR L’ASSAINISSEMENT ...... 175

Annexe 6: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES ...... 181

Annexe 7: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES ...... 184

Annexe 8: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES DE SPORT ...... 187

Annexe 9: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES CULTURELS ...... 188

xii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

AVANT PROPOS

Le dernier PUDI pour Antananarivo a été fait en 2004 par plusieurs organismes avec l’Etat Malagasy. Le projet avait pour but d’élaborer un plan généralisé pour la commune urbaine d’Antananarivo et ses périphéries. Ce plan reste sur les études des cas généraux pour toutes les communes mais ces études n’arrivent pas à résoudre les problèmes particuliers de chaque commune comme les besoins prioritaires et les viabilisations. Actuellement, la commune urbaine d’Antananarivo est un peu surpeuplée ce qui favorise l’étalement urbain vers les zones périphériques qui possèdent encore une vaste superficie constructible. Le nombre d’habitant dans ces zones s’accroît de jours en jours avec les créations des industries et les différentes entreprises. Donc, il est important d’étudier plus profondément le PUDI pour les communes périphériques afin d’avoir un plan d’aménagement plus détaillé et pour qu’elles soient formellement viabilisées.

L’organigramme suivant montre la suite logique des différentes parties de l’étude en énonçant les divers buts de chaque chapitre et après on a une stratégie d’aménagement.

xiii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

ETABLISSEMENT D’UN PLAN D’AMENAGEMENT EN VUE D’APPORTER UN DEVELOPPEMENT POUR LA COMMUNE ET DE L’INTEGRER DANS LA MONDIALISATION

Partie I : La commune entre la mondialisation

et sa sit uation actuelle

Evaluation de la situation actuelle de la Rappeler les normes et les principes généraux commune qui constituent les éléments du défi global .Inventorier les biens de la commune auxquels une communauté doit se conformer .Analyser les problèmes et l’absence de ce qui est nécessaire pour la commune

Définir les outils nécessaires à la réalisation Adapter les besoins avec ces normes et des propositions citées : remblai et ses ces principes pour en définir les conditions, zones constructibles et non. résolutions adéquates à la situation de la commune

Partie II : Les propositions d’aménagement de la commune

Etaler les détails de réalisation pour chaque secteur : surface, dimension des ouvrages, types, emplacements, etc.

Etablissement du plan d’aménagement

Partie III : Liste des impacts du projet

Enoncer les conséquences qui sont possibles de se présenter après et pendant la réalisation de chaque proposition

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vi RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

INTRODUCTION

La ville d’Antananarivo fut construite sur des collines, et les plaines étaient seulement destinées aux agricultures. Cependant au début du 20 ème siècle, ces collines devenaient de plus en plus occupées vu l’accroissement de la population et l’exode rural. C’est pour cette raison qu’on remarque l’augmentation de l’occupation des plaines comme zone d’habitation. Et de nos jours, même les zones destinées comme val d’inondation des rivières sont construites. Ces zones comptent en ce moment plus de vingtaine de communes rurales de différentes catégories regroupées dans trois districts. En ce moment, la ville s’étend dans ces communes alors qu’il n’existe aucun plan d’aménagement ou plan d’urbanisme pour ces agglomérations. Comment peut-on alors restructurer et viabiliser ces zones ?

Il est alors indispensable de faire des études d’aménagement dans ces communes. Le but de notre projet est d’élaborer un plan d’aménagement. Alors que les objectifs spécifiques visent à rendre ces communes en des zones constructibles et plus attractives. En plus, on effectue une étude d’aménagement pour amener la commune vers un développement économique, social et culturel ; et pour mener la commune dans la mondialisation du troisième millénaire. On réalise cette étude dans la commune rurale d’Andranonahoatra qui mène à ce présent mémoire intitulé « Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux ». Elles consistent à l’amélioration de la viabilisation, à une proposition d’implantation des infrastructures, etc.

Ce mémoire comprend trois parties. La première partie présente la commune entre la mondialisation et sa situation actuelle. La deuxième partie traite les propositions d’aménagement de la commune. La dernière partie expose les impacts du projet.

1 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

PARTIE I : LA COMMUNE ENTRE LA MONDIALISATION ET SA SITUATION ACTUELLE

2 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Chapitre 1 : LES ELEMENTS CONSTITUANTS DU DEFI GLOBAL

Sur les secteurs cités ci-dessous, il existe des normes ou principes qu’on doit suivre surtout dans les pays développés dans tout le monde entier. Dans notre cas on a imposé ces règles et ces principes comme des éléments qui constituent les défis mondiaux. Beaucoup de pays ont été pris comme références dans l’élaboration de ces éléments et ces derniers sont développés par secteur qu’on a ajouté la gouvernance et l’économie qui sont les bases du développement.

1.1- Gouvernance [7] C’est la manière de faire la gérance des affaires et des biens publics. Cette gérance consiste surtout, à travers le monde, à la recherche des stratégies pour réaliser des projets de développement. Et aussi, on cherche des méthodes à préserver la paix sociale en même temps pour participer à ce défi mondial.

D’abord, l’approche de cette gouvernance est basée sur trois nécessités. Premièrement, il est nécessaire de relier les initiatives, les expériences et les propositions au niveau national jusqu’au niveau international. Deuxièmement, on doit lier les propositions avec les expériences des acteurs locaux et finalement, il faut se baser sur les besoins de la population.

Ensuite, pour la recherche de solution, on doit suivre les principes de valeurs et les principes directeurs de l’action. Les principes de valeurs sont l’équité et le respect des autres. Les autres principes sont l’enracinement de la gouvernance, la participation de tous aux affaires publiques, la maîtrise de changement pour l’ensemble des acteurs, la responsabilité, le consensualisme et la solidarité.

Enfin, établir une meilleure concentration entre les pouvoirs et les citoyens, c’est-à-dire donner une place aux habitants dans la définition et la construction du projet. La participation des entreprises locales à la réalisation de certains biens publics est aussi un atout pour l’accomplissement du projet. Il faut aussi faire une bonne articulation des diverses initiatives locales pour le bon déroulement du projet. Ce sont toutes des propositions pour combattre ce défi. Pour plus de détail à ce sujet, on peut se référer de l’annexe 1.

1.2- Economie [8] L’économie est l’une des bases d’un projet d’aménagement ou d’une urbanisation. Car sa réalisation nécessite un financement important. Alors, il faut amortir ce coût de financement en élevant l’économie de la nouvelle région à créer pour suivre la mondialisation. En effet, il faut tenir en compte l’évolution de la ville, la stratégie d’implantation des entreprises et la stratégie de la mixité sociale.

3 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

1.2.1.- Evolution de la ville C’est la périurbanisation : c’est-à-dire l’espace urbanisé se développe vers les espaces périphériques. Alors il faut savoir les causes de chaque implantation des ménages et des activités productives pour que l’économie de cette région soit élevée.

a- Localisation résidentielle Pour faire un choix de résidence, les ménages font des calculs entre le frais de déplacement pour se rendre aux activités quotidiennes, le frais de logement et ainsi que le coût de la vie dans la région. En général, le coût du logement et le coût de la vie sont décroissants en fonction de la distance par rapport au centre qui présente le plus d’activités à faire. En effet, les localisations périphériques sont plus attractives qui favorisent aussi la périurbanisation. De plus, la baisse des coûts de transport, l’augmentation du niveau général des revenus et la présence plus importante d’aménités en périphérie favorisent l’étalement urbain.

b- Localisation des entreprises Quand les espaces périphériques sont urbanisés, il y aura aussi une attirance des entrepreneurs vers cette zone car il y a des interactions entre les firmes et les ménages. Il y a aussi des interactions entre les firmes et les autres firmes. Les interactions entre les firmes peuvent produire des effets positifs et inciter les entreprises à se localiser les unes à côté des autres. De plus, les coûts des transports, le fonctionnement du marché du travail et la concurrence entre les firmes et les ménages sur le marché foncier favorisent l’implantation des entreprises dans cette zone.

c- Les impacts de cet étalement urbain D’abord, les impacts de cet étalement se basent sur l’environnement. La consommation d’espace implique le détriment des espaces naturels ou agricoles, et l’allongement des déplacements quotidiens accroît les émissions des gaz. Mais par contre, il accroît les valeurs foncières de la zone qui augmentent la fiscalité ainsi que l’économie en général.

1.2.2- Stratégie d’implantation des entreprises Avant de faire une proposition d’implantation d’entreprise dans un projet d’aménagement, il faut comprendre leur fonctionnement pour les attirer ensuite. Il faut avoir des idées sur les économies d’agglomération et puis aux sept paramètres de la localisation des entreprises.

a- Economie d’agglomération L’emplacement des firmes n’est pas seulement lié aux consommateurs mais aussi aux endroits où se trouvent des intrants. Donc, les firmes se concentrent à proximité des zones où se 4 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux trouvent les intrants principaux. En outre, les infrastructures régionales influencent aussi la concentration des firmes dans cette région par le coût de transport et la densité d’infrastructures.

b- Les sept paramètres de localisation des entreprises Les 7 paramètres qui caractérisent la localisation des entreprises sont : -Les forces centrifuges et centripètes dans la localisation des entreprises, -Le lien avec les bassins d’emploi, -La spécialisation ou diversification des pôles urbains, -Les coûts fixes d’équipements collectifs, -Les aménités, -La flexibilité et progrès technique, et -Les infrastructures de transport.

1.2.3- La stratégie de la mixité sociale Il faut aussi prendre en compte de cette mixité sociale car l’inégalité socioéconomique affecte l’économie de la zone.

a- La ségrégation et la mixité sociale Comme on avait dit auparavant, les ménages font des calculs entre coût de logement et coût de transport. Donc les ménages qui ont des mêmes niveaux de vie se localisent les uns des autres. Alors le marché foncier est fonction du niveau de vie des habitants aux alentours. Mais ce n’est pas le seul facteur car il y a aussi les préférences de voisinage et d’autres préférences.

b- Impact de la mixité sociale Cette mixité sociale a des impacts sur le marché de travail et sur l’éducation. Donc elle peut avoir des impacts sur l’économie de la zone.

Les autres détails sont mentionnés dans l’annexe 2.

1.3- Les normes sur la route [9] La route est une infrastructure indispensable pour développer une région. Or pour qu’elle soit vraiment un élément de développement et pour s’intégrer dans la mondialisation, il existe des éléments dont la présence est obligatoire. De plus, il y a des normes sur les dimensions de ces éléments. Ces éléments sont la chaussée, le trottoir, les équipements sur les trottoirs, les caniveaux, et les endroits de stationnement et arrêt.

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1.3.1- La chaussée La chaussée et les ouvrages d’art doivent résister aux circulations des véhicules motorisées. D’abord, sa largeur varie de 3,5 m à 7 m. Puis la chaussée doit avoir un dévers inférieur à 7% pour favoriser l’évacuation des eaux de surface. Après, les virages doivent avoir des rayons de courbure minimaux qui est fonction de la vitesse. Ces valeurs sont données dans le tableau I. Et enfin, la résistance des revêtements doit être comprise entre 500 kg/m² à 35 000 kg/m² selon les charges.

Tableau I: tableau montrant la valeur du rayon en fonction de la vitesse

1.3.2- Le trottoir D’abord, comme la chaussée, la qualité des revêtements du trottoir doit être bonne. Ils doivent être anti-glissant et avoir une bonne esthétique. Puis, la pente du trottoir doit être inférieure à 4%, et si la topographie du lieu ne le permet pas, on doit aménager un palier ou chaise de repos. Après, afin de faciliter la circulation des piétons, il est important d’aménager des trottoirs traversants et des traversées pour piétons. Enfin, quand on implante des escaliers sur le trottoir, on doit suivre quelques normes de dimensions.

1.3.3- Les équipements sur le trottoir Plusieurs équipements sont rencontrés sur les trottoirs et ils doivent avoir des dimensions adéquates pour qu’ils ne bloquent pas la circulation des usagers et surtout les personnes à mobilité réduite. Premièrement, les bornes et poteaux ne doivent pas être des obstacles. Ils doivent avoir une partie facilement visible de 10 cm de hauteur pour faciliter sa détection. Deuxièmement, les trous et les fentes sur le sol doivent avoir une dimension inférieure à 2 cm

6 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux pour garantir la sécurité des usagers. Troisièmement, les signalétiques et les systèmes d’information visuels doivent être facilement compréhensibles et lisibles quelques soient la distance et la hauteur du lecteur. La hauteur du caractère varie de 1,5 cm à 20 cm en fonction de la distance. Quatrièmement, les ressauts doivent avoir au maximum une hauteur de 2 cm en général. Cinquièmement, les dimensions des chicanes sont de 0,8 m x 1,3 m pour qu’elles soient accessibles aux fauteuils roulants. Sixièmement, il est obligatoire que toutes les zones soient éclairées. Mais la luminance ne doit pas être trop directe et trop intenses. Septièmement, l’installation des banquettes tous les 200 m est indispensable pour veiller aux usagers qui ont des difficultés. Huitièmement, les panneaux de signalisation doivent aussi être visibles et avoir une hauteur de 1 m et distant de 2 m au minimum par rapport à la chaussée. Finalement, il est important d’implanter des gardes corps de 99,5 cm à 120,5 cm de hauteur sur les agglomérations pour éviter les accidents.

1.3.4- Les caniveaux Pour que les eaux pluviales circulent, les caniveaux doit obéir à une pente de 0.5% et une largeur de 125 mm.

1.3.5- Les aires d’arrêt et de stationnement En ce qui concerne les arrêts, il est préférable de placer les abris bus à 90 cm du nez du trottoir pour permettre la bonne circulation sur le trottoir. La largeur minimale du stationnement est de 3,3 m et il doit présenter un dévers de 2%. De plus, l’aire de stationnement doit être accessible aux fauteuils roulants.

Les autres détails et informations concernant ces normes sont dans l’annexe 3.

1.4- Secteur eau [10] Dans le secteur eau, il est aussi important de connaître les normes et les exigences pour être uniforme par rapport à la mondialisation. On va alors donner des normes sur la conception d’un réseau d’adduction d’eau. Ces normes sont tirées des normes dans des pays développés. Ces normes exigent, en général, la distribution d’eau de bonne qualité et de quantité suffisante à chaque personne. Pour atteindre ces normes, il faut savoir les principes sur l’AEP, les critères de choix des matériaux, les techniques de réalisation et implantation, et les contrôles à faire.

1.4.1- Les principes sur l’AEP Le principe de l’AEP est de capter de l’eau dans un lac, rivière ou BV que l’on appelle source. Puis on la traite dans une station de traitement c’est-à-dire la décantation, la désinfection, … pour avoir une eau de bonne qualité que les normes exigent. Après le traitement, on l’achemine

7 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux dans un réservoir pour les distribuer en mode gravitaire aux abonnés avec les pressions nominales pour avoir une quantité suffisante (250 l/ j / habitant). La qualité de l’eau doit être maintenue dans toutes ces conduites. Pour se faire, il faut faire un bon choix sur les matériaux

1.4.2- Le choix des matériaux Dans les canalisations à grande section, on peut utiliser les aciers et les fontes. Mais si on utilise les aciers, on doit placer des protections cathodiques pour éviter les corrosions afin de préserver la bonne qualité de l’eau dans la conduite. Les PVC sont en général utilisés dans les réseaux de distribution.

1.4.3- Les techniques de réalisation et implantation En général, il faut appliquer les formules et utiliser les abaques appropriés dans les dimensions et caractérisations des ouvrages. Par exemple : La formation de dépôts préjudiciables à la qualité bactériologique de l’eau, de même qu’à la longévité du réseau (phénomènes de corrosion et réduction de la capacité de transport) conduit à éviter les vitesses inférieures à 0,5 m/s à l'heure de pointe journalière. La conception du plan du réseau d’adduction est établie avec ces résultats et des autres données obtenues sur terrains comme les pentes du terrain, les différentes cotes, les détails de la zone,…

1.4.4- Les contrôles à faire Les contrôles suivants sont indispensables après l’installation du réseau pour garantir la bonne qualité de l’eau. On contrôle les eaux brutes, l’installation de traitement et la vulnérabilité des eaux souterraines.

De plus, les normes exigent sur les choix des matériaux et le fonctionnement dans le réservoir. Il faut aussi implanter des bouches d’incendie au bord de la route. Pour plus de détails, on peut se référer de l’annexe 4.

1.5- Normes sur l’assainissement [4] La viabilisation d’une zone dépend aussi de l’assainissement. Dans un réseau d’assainissement, quelques éléments sont de présences obligatoires et doivent suivre des normes pour avoir un bon fonctionnement de ce réseau. Il est composé d’une partie publique et d’une partie privée. Dans notre cas, on va voir les éléments qui comprennent la partie publique avec les normes respectives.

1.5.1- Les canalisations Pour cet élément du réseau, il existe des normes sur les 6 paramètres suivants : les nœuds de raccordement (regard), les matériaux de construction, le diamètre et section du canal, et les cotes en amont et en aval.

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a- Les regards Les regards servent à changer les directions et pente d’une canalisation. Il est aussi préférable d’avoir un angle adapté avant l’entrée des effluents dans le regard.

b- Les matériaux de canalisation Les matériaux de canalisation dépendent de leurs utilisations. C’est-à-dire l’emploi est en fonction du type de l’eau à évacuer. Les canalisations sont en béton en général. Mais il existe plusieurs types de cette canalisation en béton. De plus, les matériaux doivent avoir des marquages NF ou CE car les cahiers de charges sur les travaux en assainissement en Europe l’exigent. Le tableau II montre la synthèse des caractéristiques physiques des matériaux de canalisation.

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Tableau II: Synthèse des caractéristiques physiques

Source : Guide d’aide au choix des matériaux pour les réseaux d’assainissement

c- Diamètre et section de la canalisation Les diamètres et les sections d’une canalisation sont obtenus à partir d’un calcul qui est fonction du débit, pente, etc.

d- Les cotes La cote en amont doit être supérieure à la cote en aval. Les entrées « cote amont » et « cote aval» permettent de traduire les chutes et autres différences de niveaux.

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1.5.2- Le raccordement sur la boîte de branchement Il existe des normes sur le branchement du réseau privé au réseau public. La figure 1 montre le principe.

Figure 1 : Figure montrant le raccordement sur le regard du réseau public

La pente varie de 0,5 à 1% dans ce raccordement. Mais cela peut avoir une valeur supérieure. De plus, il faut implanter des dessableurs avant l’entrée dans les canalisations principales pour éviter l’entrée des gros agrégats dans le réseau. En outre, il existe des éléments que l’on ne peut pas déverser dans un réseau d’assainissement.

1.5.3- La station de pompage et dépuration Le pompage est indispensable si le lieu de rejet a une cote supérieure par rapport à l’exutoire. Mais avant de rejeter les eaux, il faut les traiter pour préserver la vulnérabilité du lieu de rejet.

Pour des autres informations concernant les normes sur l’assainissement, on peut se conférer à l’annexe 5.

1.6- Education [11] Les normes sur l’infrastructure scolaire se reposent surtout sur l’emplacement et l’aménagement des infrastructures, et la qualité de l’enseignement.

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1.6.1- L’emplacement Une école doit être implantée au centre d’un cercle de rayon égal à la distance maximale qu’un élève doit parcourir. Cette distance est donnée par la banque mondiale qui est de 3 km environ. De plus, la création dépend du nombre de la population de la région.

1.6.2- L’aménagement Les écoles doivent être aménagées de façon à garantir la sécurité et la santé des élèves. De plus, les équipements à l’intérieur des salles doivent suivre des normes. Ces dernières définissent les nombres et les qualités.

1.6.3- La qualité de l’enseignement Pour garantir la qualité de l’enseignement, il faut adopter des méthodes plus pratiques sur l’apprentissage et il faut aussi que les enseignants aient des qualifications requises. De plus, le nombre d’élève par classe doit suivre les normes recommandées.

On peut se référer à l’annexe 6 pour plus de détails.

1.7- Santé [12] Pour entrer dans la mondialisation, la santé des habitants doit aussi être l’une des prioritaires. Pour cela, il faut suivre quelques normes sur les infrastructures et les équipements.

1.7.1- Les infrastructures Dans une commune, il doit exister un CSB composé d’un dispensaire et d’une maternité. Ils doivent comporter des salles obligatoires comme salle d’attente, consultation, etc. Ces salles ont des surfaces minimales admises que l’on doit suivre lors de sa construction.

1.7.2- Les équipements Dans chaque salle, on doit y trouver des équipements adéquats pour que ce local puisse assurer sa fonction. Par exemple, dans la salle d’attente, il doit y avoir au minimum des bancs et un tableau d’affichage. L’annexe 7 complète les informations sur les normes sur la santé.

1.8- Sport [13] La construction d’un terrain de sport doit suivre les règles de l’art. C'est-à-dire, il faut que ce terrain suive les normes sur les dimensions et les équipements annexes doivent aussi être

12 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux adéquats. De plus, les emplacements doivent suivre quelques normes. Dans le secteur sport, les dimensions des terrains sont affichées dans l’annexe 8.

1.9- Les infrastructures culturelles [14] Dans une commune, il doit y avoir des infrastructures culturelles. Les centres qui peuvent exister sont :

- Les lieux dédiés aux arts visuels, métiers d’art et arts médiatiques ; - Lieux dédiés aux arts de la scène ; - Lieux dédiés au patrimoine, aux institutions muséales et aux archives ; - Bibliothèques ; - Infrastructures du livre ; - Infrastructures de l’enregistrement sonore ; - Infrastructures du cinéma et de l’audiovisuel ; - Infrastructures de la radio et de la télévision ; et - Infrastructures multi domaines.

L’annexe 9 montre un peu plus de détails sur les normes de ce secteur.

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Chapitre 2 : MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE D’ANDRANONAHOATRA

2.1- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DELIMITATION ADMINISTRATIVE

2.1.1- Rattachement administratif

a- Administration de la Commune et fonctionnement La Collectivité Territoriale Décentralisée d’Andranonahoatra fait partie du District d’Atsimondrano dans la région d’. Elle est membre à part entière de l’OPCI FIFTAMA (un organisme public de coopération intercommunale) qui regroupe les Communes périphériques constituant le grand Antananarivo, d’habitude dénommé « GRAND TANA ». C’est une Commune rurale de deuxième catégorie devenue première catégorie par décret.

b- Communes voisines : nombre et dénomination La Commune d’Andranonahoatra est délimitée : -Au Nord par les Communes d’Ambohidrapeto, Ankadimanga , ; -Au Sud par la Commune d’Ampitatafika et d’Anosizato ; -A l’Ouest par la Commune d’ et ; -A l’Est par la Commune de et le District du quatrième Arrondissement de la CUA.

c- Superficie La Commune couvre une superficie de quatre cent quarante-six hectares vingt-cinq ares (446 ha 25 a) dont 51% est urbanisée.

d- Fokontany dans la Commune Elle comprend sept fokontany qui sont : -Akany Sambatra : 18 ha 75 a ; -Soamiampita : 15 ha ; -Andranonahoatra : 85 ha ; -Ambanilàlana : 87 ha 50 a; -Ambaniala : 133 ha 75 a; -Akany Firaisana : 8 ha 75 a; -Ambohimamory : 97 ha 50 a. La carte 1 suivante montre les emplacements géographiques de ces Fokontany.

2.1.2- Coordonnées géographiques Elle est à peu près située à une distance de 5km du Centre-ville d’Antananarivo. La carte 2 présente la localisation d’Andranonahoatra et montre avec plus de précision la position de la commune par rapport aux autres communes de la région Analamanga. 14 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Carte 1: Carte de la commune avec les limites de Fokontany 15 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Carte 2 : localisation de la Commune d’Andranonahoatra

16 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.2- MILIEU PHYSIQUE

2.2.1- Climat La Commune connaît deux saisons bien distinctes : Une saison sèche et fraîche qui va du mois de mai au mois d’octobre ; au milieu de cette saison (du mois de juin jusqu’au mois d’août) les températures minimum et maximum peuvent atteindre respectivement 4°C et 23°C. Une saison chaude et pluvieuse qui débute vers le milieu du mois d’octobre et qui se termine vers la fin du mois d’avril, avec de fortes pluies de novembre à février et la température oscillant entre un maximum de 26°C et un minimum de 10°C.

2.2.2- Précipitations Les précipitations sont presque pareilles que dans les autres Communes périphériques, ils se présentent de 1000 à 2000 mm, avec une pluviométrie moyenne annuelle de 1350 mm. Comme ses communes voisines les précipitations sont nettement plus concentrées entre mi-décembre et mi-mars.

2.2.3- Températures La température moyenne annuelle enregistrée est de 21°C. Entre les mois de novembre et décembre, la température moyenne est de l’ordre de 28°C. La température descend nettement à partir du mois de mai et le minimum est atteint vers les mois de juin et juillet avec une température moyenne de 13,5°C.

2.2.4- Relief et hydrologie La Commune rurale d’Andranonahoatra fait partie de la région de la Haute terre centrale Malgache qui se présente comme un ensemble de complexe de colline et de plaines marécageuses d’environ 900 à 1300 m d’altitude.

La Commune dispose de bas-fonds assez étroits autrefois exploités essentiellement pour la riziculture. Mais l’urbanisation de la commune a fait régresser les activités agricoles, ce qui fait qu’une grande partie des infrastructures connexes sont actuellement hors d’usage. La commune possède une forte quantité d’argile, jusqu’à 3.5 m de profondeur, qui est une matière première pour la fabrication des briques et pots en terre cuite.

Comme pour toutes les Communes situées le long de l’Ikopa, c’est cette rivière qui détermine le niveau hydrique de la Circonscription. Les crues et décrues de l’Ikopa et de son affluent la Sisaony du mois de décembre au mois de février provoquent parfois des inondations surtout s’il y a des fortes précipitations causées par des perturbations cycloniques. En effet, l’ensablement annuel et périodique du lit majeur de ces deux rivières expose la population des 17 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux zones basses à des inondations. En outre, ce genre de cataclysme naturel constitue un vecteur de maladies infectieuses épidémiques et catastrophiques.

2.3- MILIEU HUMAIN

2.3.1- Historique de la commune Andranonahoatra faisait partie de l’ancien Canton d’Itaosy. Il y a une vingtaine d’années, la Commune était encore constituée en grande partie de zone de cultures, entre autres, de la canne à sucre, du maïs, du manioc et de forêts d’eucalyptus. Les enfants avaient eu peur de jouer dans ces zones de « jungle » ; selon des personnes âgées dans les Quartiers.

2.3.2- Comportement socioculturel de la population En cette année, on a une Commune rurale de plus en plus fortement peuplée. La vie quotidienne d’une grande partie de la population se convertit davantage en rythmes d’existence urbains. En dépit de tout, la ruralité est toujours présente sans pour autant pouvoir réaliser des progrès significatifs.

2.3.3- Démographie D’après les données de la commune, la population de la Commune rurale d’Andranonahoatra est estimée à 53 661 habitants en 2013, soit une densité moyenne de 13 415 habitants au kilomètre carré. La taille moyenne des ménages est évaluée approximativement à 5.6 soit environ un total de 9582 ménages au sein de la Commune.

Tableau III: Tableau de répartition de la population par Fokontany en 2010

FOKONTANY POPULATION Andranonahoatra 16 324 Ankany Sambatra 2 151 Ambohimamory 7 035 Ambaniala 10 346 Ambanilalana 9 499 Soamiampita 772 Ankany Firaisana 3 268 Total 49 395 Source : commune d’Andranonahoatra 2010

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2.4- MILIEU SOCIAL

2.4.1- Education

a- Données sur les infrastructures éducatives Dans la Commune d’Andranonahoatra, il existe 36 établissements de Niveau I dont 05 publiques et 31 privés. 3 103 des enfants fréquentent l’établissement public et 3 468 l’établissement privé. Les enfants qui vont à l’EPP occupent 34 classes et 155 pour l’établissement privé (tableau IV). D’après ces données, on peut tirer en conclusion que les parents préfèrent envoyer leurs enfants aux établissements privés.

Tableau IV: Etablissements d’enseignement primaire- Niveau I

Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau I publics Niveau I privés établissements de Niveau I Etablissement 05 31 36 Classes 34 155 189 Elèves 3 103 3 468 6 571 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra Quant au niveau II et au niveau III, les chiffres sont montrés respectivement aux tableaux V et VI. La prédominance des établissements privés sur les établissements publics y est aussi constatée.

Tableau V: Etablissements d’enseignement secondaire- Collège- Niveau II

Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau II publics Niveau II privés établissements de Niveau II Etablissement 01 17 18 Classes 17 80 97 Elèves 1 122 2 226 3 348 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra Tableau VI: Etablissements d’enseignement secondaire- Lycées- Niveau III

Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau III publics Niveau III privés établissements de Niveau III Etablissement 01 08 09 Classes 09 34 43 Elèves 618 1 607 2 225 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra 19 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

b- Qualité de l’enseignement Dans les établissements primaires privés, le nombre moyen d’élèves par classe est de 22. Dans les EPP cette moyenne est de 90. Ce dernier nombre est un peu « inquiétant » si on considère la suivie de l’enseignement des élèves dans les EPP.

2.4.2- Santé Les infrastructures sanitaires comprennent : - Un CSB II situé dans le Fokontany Akany Sambatra - Un CSB en cours de construction, en collaboration avec Le LION’S CLUB ILOASINA Antanandehibe, dans le Fokontany d’Ambaniala. - Un dispensaire SAF/FJKM dans le Fokontany Ambohimamory - Un dispensaire FJKM dans le Fokontany Ambohimamory - 27 cabinets médicaux privés - 03 cabinets dentaires privés

2.4.3- Approvisionnement en Eau potable Le principal réseau d’adduction d’eau potable de la Commune est celui de la JIRAMA, constitué d’un réservoir de stockage de 1000 m3, d’un réseau primaire d’une longueur de 07,7 km, d’un réseau secondaire de 21.116 km et de 25 bornes fontaines. Les données statistiques sont montrées dans le tableau VII.

Tableau VII : Répartition des bornes fontaines, lavoir et bloc sanitaire par Fokontany

Fokontany Nombre des Nombre des Nombre des Nombre des bornes lavoirs publics latrines douches fontaines publiques publiques Ambaniala 9 1 0 0 Ambanilalana 2 0 1 0 Andranonahoatra 5 1 3 0 Akany Firaisana 1 0 1 0 Soamiampita 1 0 1 0 Akany Sambatra 2 1 2 2 Ambohimamory 5 0 0 0 TOTAL 25 3 8 2 Source : Commune Andranonahoatra

Une partie non négligeable de foyers de la Collectivité utilise encore les eaux de puits pour différents usages (travaux de construction, lessive, jardinage, …). Des ménages les utilisent aussi pour la consommation humaine sans apporter des traitements particuliers. 20 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.4.5- Electrification La Commune bénéficie essentiellement de l’unique réseau d’électrification de la JIRAMA. Par ailleurs, l’offre de la société demeure loin de couvrir les besoins toujours croissants de la population.

2.4.6- Sports et loisirs La Commune d’Andranonahoatra détient des infrastructures sportives et de loisirs indispensables pour le développement humain surtout de la jeunesse. Les sports et les loisirs sont aussi des canaux pour orienter les jeunes vers des divertissements constructifs. - Un [01] terrain de football à Ambomamory. - Trois [03] terrains de basket-ball à Akany Sambatra - Un [01] terrain de hand-ball à Akany Sambatra - Deux [02] terrains de volley-ball à Akany Sambatra

2.5- CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES

2.5.1- Agriculture Dans la commune d’Andranonahoatra, la superficie totale cultivée ne représente que 14.5 ha sur une superficie totale cultivable de 90 hectares. Les grandes exploitations agricoles n’existent pas dans la Commune, ce sont plutôt de petites parcelles cultivées familiales d’une contenance moyenne de 0,60 a à 2 a. Les répartitions des cultures sont données dans le tableau VIII suivant. Tableau VIII : Répartition des productions et des rendements agricoles

Production Superficie [ha] Rendement [T/ha] Observation

Riz 10 03.80 Ce sont des petites Maïs 02 02.00 exploitations Haricot 02 01.50

Petit pois 0.5 02.50

Pomme de terre 01 20.00

Manioc 05 17.00

Patate douce 01 25.00

Taro 02 35.00

Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra 21 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.5.2- Elevage Le tableau IX donne les chiffres sur la répartition des cheptels d’élevage.

Tableau IX: Répartition des cheptels d’élevage

Type d’élevage Effectifs Bovidés 120 Porcs 150 volailles 30 000 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra

2.5.3- Industrie Les industries dans la commune sont récapitulées dans le tableau X suivant avec leurs activités respectives et le nombre de salariés. Tableau X : Etablissement industriel et commercial

Nom de l’établissement Activités Nombre de salariés

MACOTEX Industrie de confection en 470 zone franche CONFECTION IRINA Confection 30

Ambanilàlana imprimerie -

Ambanilàlana imprimerie -

Beravina imprimerie 30

Ambanilàlana Lapidairerie -

TROIS EPIS Boulangerie -

Beravina Boulangerie -

CLARISSE- SWEETY- PASTRY Pâtisserie -

HASINA Pâtisserie -

Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra

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2.5.4- Artisanat La présence de petits gisements d’argile favorise la création d’emplois dans la poterie et la fabrication de briques en terre cuite. Une partie importante des femmes s’adonnent à la broderie et apporte un complément non moins substantiel au revenu familial. De plus, les lapidaireries, menuiseries, confiseries, salons de coiffure, ateliers de photographie et tisserons complètent la liste des activités artisanales, laquelle est loin d’être exhaustive.

2.5.5- Commerce Presque tous les produits de première nécessité et de la consommation en général proviennent de l’extérieure du territoire de la Commune, soit des Communes environnantes, soit des autres Régions. Les poissons d’eau douce vendus sur le marché viennent, par exemple, du lac Itasy, District de Soavinandriana et une autre partie importante vient des Communes d’Ambihidrapeto et d’. Les poissons de mer arrivent en grande partie, de la Province de Mahajanga. Les boeufs qui sont abattus à l’intérieur de la circonscription de la Commune proviennent du District de Tsiroanomandidy.

Les produits de l’agriculture avec une proportion de ceux de l’élevage sont autoconsommés sur place. Les exportations comprennent les produits fabriqués par les usines de confection, les boulangeries, les bougies, le sel conditionné, les artisanats de broderie…..

Les activités commerciales attirent une grande fraction de la population. Plus de 50% de la population active travaillent dans le secteur tertiaire. La Commune compte six [6] commerçants grossistes, 165 commerçants détaillants formels enrôlés et environ 500 marchands informels. S’y ajoutent deux magasins de stockage de produits, huit [8] exportateurs et douze [12] collecteurs. Les produits de collecte sont le riz, maïs, le manioc et l’arachide. Le commerce apporte une part importante aux revenus bruts de la Commune.

2.5.6- Transports En égard au secteur transport, cinq coopératives (AMBININTSOA, FIFAFIMA, VONJY, KOFIMI et KOFITAMA) assurent le transport en commun. Des transporteurs de marchandises, en nombre non encore défini, opèrent dans la Commune pour l’approvisionnement des commerçants en divers articles, produits d’alimentation et de première nécessité, d’élevage, articles d’habillement et de marchandises, matériaux de construction. Les coopératives de transport sont listées dans le tableau XI.

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Tableau XI : Coopérative de transports

Lignes desservant la Coopératives/Sociétés Types de véhicules Nombre de Commune véhicules

Ligne 133 Coopérative Minibus 80 à 120 AMBININTSOA Ligne 143 COOP2RATIVE Minibus 06 KOFITAMA

Ligne « A » FIFAFIMA Car 70 à 110 VONJY Minibus KOFITAMA

Ligne « J » KOFIMI Car 30 Minibus Ligne « A » KOMAFILA Car 20 Minibus Ligne « 171 » MILOFO - Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra

2.6- RESEAU ROUTIER La commune possède des routes d’intérêt provincial (RIP) et des routes d’intérêt communal (RIC). L’ensemble du réseau routier totalise une longueur de 18.574 km, soit une densité de 4.162 km de piste par Km. Ce réseau comprend deux catégories de route : une RIP de 5.540 km et des pistes communales de 13.334 km de longueur. Le tableau XII montre les répartitions des routes par fokontany avec les longueurs, nature et état.

En général, ces pistes sont dans un état allant de dégrader à très dégrader à cause des érosions et à défaut d’entretiens réguliers. Quelques organisations de voisinage dans les quartiers essaient d’entretenir les pistes qui desservissent leurs habitations à leur propre charge.

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Tableau XII: répartition des routes communales par Fokontany

Fokontany Longueur Nature Etat Accessibilité Ankanisambatra 1 920 Bitume Bon Toute l’année Andranonahoatra 1 950 En terre 1 378 Dégradé Difficile Pavé 572 Bon Toute l’année Ambanilalana 1 904 En terre 778 Dégradé Difficile Pavé 990 Bon Toute l’année Bitume 136 Dégradé Difficile Ambaniala 2 340 En terre 579 Dégradé Difficile Pavé 1 781 Bon Toute l’année Akany Firaisana 2 300 Bitume 2 120 Dégradé Difficile MS 180 Bon Toute l’année Ambohimamory 2 642 En terre 1 734 Dégradé Difficile Pavé 908 Bon Toute l’année Soamiampita 278 En terre Dégradé Difficile Longueur totale 13 334 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra

2.7- ONG ET ORGANISME DE FINACEMENTS EXISTANTS Les institutions financières sont de plus en plus présentes en nombre dans le territoire de la Commune. On a effectivement : - OTIV, une mutuelle d’épargne et de crédit ; - L’ADEFI, spécialisé, dans les micros finances - CEFOR - CECAM, épargne et crédit - ACCES BANQUE, épargne et crédit - MICROCRED, épargne et crédit - BNI-CA - La Commune abrite différentes ONG oeuvrant dans différents domaines : - ONG MIARINTSOA dans le Fokontany d’Andranonahoatra, planification de développement, Eau, hygiène et assainissement, Etude socio-économique, renforcement de capacités institutionnelles, managériales et techniques des organisations d’acteurs, agriculture, système Haute Intensité de Main d’œuvre - ONG HARDI, mobilisation sociale - L’ONG ECODISM et GOAIKA, surveillance et Education des Ecoles et des Communautés en matière de l’Alimentation et de la Nutrition Elargie dénommée SECALINE. - Autres association de bienfaiteurs : • Distribution de nourriture pour les personnes âgées dans les Eglises [Ambohitrakely Avaratra] • Distribution de nourriture et de jouets pour enfants durant les fêtes nationales (26 juin) 25 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Chapitre 3 : DIAGNOSTIC DE L’ETAT ACTUEL DE LA COMMUNE

3.1- DIAGNOSTIC DES EXISTANTS

3.1.1- Ouvrage

a- Assainissement

i- Constitution et fonctionnement Les ouvrages d’assainissement dans la commune d’Andranonahoatra sont constitués par des cunettes, caniveaux, buses, canaux principaux et des regards. Les fonctionnements de ces différents types sont comme suit : -les cunettes recueillent les eaux pluviales des chaussées et des routes secondaires, mais parfois elles reçoivent les eaux usées domestiques dans quelques villages ; -les caniveaux récoltent les eaux de pluies des routes et simultanément ils assurent aussi l’évacuation des eaux usées des habitations à leur environ ; -les buses reprennent et acheminent les eaux venant de tous les caniveaux vers le canal principal ; -les regards servent à changer ou modifier les directions des effluents, et on les utilise pour retenir les agrégats dans leur bas fond afin qu’ils ne puissent circuler dans les ouvrages aval.

ii- Constatation Les canalisations souterraines sont presque protégées par des grilles à l’entrée pour éviter l’entrée des grands agrégats et ordures et les caniveaux sont presque couverts comme la figure 1 les montre.

Figure 2: photo montrant l’entrée en canalisation enterrée

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Mais par contre, dans les caniveaux à ciel ouvert, il y a des stagnations de boue et les bords sont pleins d’ordure qui entraîne la non fluidité dans les canalisations et même une bouchure (figure 3).

Figure 3 : Photo montrant un caniveau bouché

De plus, les couvercles des regards ne sont pas fixes qui provoquent l’entrée des ordures dedans. Il existe des caniveaux détruits, non couverts, non maçonnés qui ralentissent les vitesses des effluents (figures 4 à 6).

Figure 4: Photo montrant

Figure 6: Photo le caniveau non maçonné

montrant le couvercle Figure 5 : Photo montrant

non fixe le Caniveau détruit

Les connexions des individuels aux canalisations principales ne se raccordent pas convenablement. Les buses sont très accessibles pour le rejet des ordures car il manque des filtres, elles sont très superficielles et les orifices pour les fils d’eau sont de petites dimensions. Les sections des canaux sont petites relativement aux nombres de population et ils sont très près des habitations alors qu’ils sont à ciel ouvert (figures 7 et 8).

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Figure 7: Photo montrant

la buse trop accessible Figure 8: Orifice d’entrée

Le plus grand problème est que les cotes en amont sont inférieures aux cotes en aval dans les canaux principaux.

b- Irrigation

i- Composition et fonctionnement Les ouvrages d’irrigation comprennent : un barrage, des canaux et des vannes. Mais malheureusement ils ne sont plus fonctionnels.

ii- Constatation Nous avons constaté des problèmes au niveau de chaque ouvrage, ce qui entraîne un dysfonctionnement du réseau. Pour le cas des vannes, ils sont toutes bouchés à cause des ordures aux alentours. De plus, ils sont assez vieux et obturés. Les pelles sont détruites, et les poignets et les autres composantes ont été enlevés (figures 9 et 10). Les eaux ne circulent plus dans les canaux car ils sont bouchés par les ordures et les pentes ne permettent pas les écoulements.

Figure 9 : Photo montrant la vanne bouchée Figure 10: Photo montrant la vanne avec sa pelle bouchée Le barrage en terre de l’Ikopa est en ruine par manque d’entretien.

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3.1.2- Les infrastructures

a- Infrastructures scolaires

i- Constitution En ce qui concerne l’éducation, la commune possède les trois niveaux d’enseignement. Elle compte cinq EPP réparties dans les Fokontany, un CEG et un Lycée dans le fokontany d’Ankany Sambatra (cité des assureurs).

ii- Constatation Tous les établissements scolaires se trouvent dans un endroit calme, possèdent des terrains et présentent des cours de récréation (figure 11).

Figure 11: Photo montrant la cours et le terrain du lycée Andranonahoatra

Par contre, ils présentent plusieurs problèmes, surtout les EPP, tels que : -L’ancienneté des bâtiments ; -L’inexistence de clôture ou elles sont à réhabiliter ; -La vétusté des équipements comme les bancs, installations électriques, … (figure 13); -Le dépôt d’ordure se trouvant au milieu de la cours (figure 12) ; -Les cours mal aménagées et l’inexistence de terrain de jeu ;

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Figure 13: Photo montrant les bancs Figure 12: Photo montrant les cours et et équipement de l’EPP Ankany bac à ordure de l’EPP Ankany Sambatra Sambatra -L’absence d’eau potable accessible aux élèves ; -L’intérieur des salles non accueillant (comme le dallage (figure 16), le plafond (figure 15), décorations, fenêtre, …) ; -L’emplacement non appropriés des fenêtres ; -L’insuffisance des salles de classe (figure 14).

Figure 14: Photo montrant Figure 15: Photo la salle de classe d’une EPP montrant les plafonds et décoration d’une EPP Figure 16: Photo montrant le dallage d’une EPP

b- Santé

i- Constitution Un CSBII qui se compose d’un dispensaire, d’un dentiste et d’une inspection de santé scolaire, assure la santé de la population de la commune d’Andranonahoatra. Ce CSBII se trouve dans le fokontany d’Ankany Sambatra et un autre est en cours de construction à Ambaniala (figure 17).

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ii- Constatation Il possède un dentiste et une inspection scolaire ce qui est très indispensable, mais il ne présente pas de maternité. Il n’existe pas des salles de mises en observation pour les patients qui ont des maladies délicats et son emplacement est à proximité d’un bloc sanitaire public.

Figure 17: Photo montrant le plan de masse du CSB II Andranonahoatra

c- Assainissement

i- Constitution Quatre blocs sanitaires et des lavoirs publics sont présents dans la commune, qui assure l’hygiène et la propreté de la population.

ii- Constatation On a constaté l’insuffisance du nombre de bloc sanitaire ainsi que l’étroitesse des lavoirs a été constatée (figure 18).

Figure 18: Photo montrant le lavoir public

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d- Eau

i- Constitution La commune compte plusieurs bornes fontaines qui assurent l’approvisionnement en eau des ménages qui n’ont accès au réseau de la JIRAMA (figures 19 et 20).

ii- Constatation Le mal organisation sur la gérance est un problème des bornes fontaines de la commune. De plus, la quantité d’eau est quelques fois insuffisante à cause du débit et de la pression.

Figure 19: Photo montrant la borne

fontaine à Ambohimamory Figure 20: Photo montrant le réservoir d’eau d’Ambohimamory

e- Route

i- Constitution La RIP 13 est la route principale qui désenclave la zone d’Itaosy. Cette route contribue à la viabilité de la commune d’Andranonahoatra avec plusieurs ramifications et routes secondaires.

ii- Constatation Plusieurs problèmes sont rencontrés sur le secteur « route et transport » dans la commune : -Les chaussées sont très exiguës et dégradées ; -Les trottoirs sont occupés par les marchands illicites obligeant les piétons à descendre sur la chaussée ; -Les blocages de la circulation sont constatés à cause des charettes ; -La dégradation des chaussées ; -Les arrêts de bus sont mal organisés et mal aménagés ; -Les panneaux de signalisation sont insuffisants ; 32 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

-Le programme d’entretien des routes n’existe pas.

Figure 21: Route dégradée dans le

fokontany d’Ankany Sambatra

f- Sport

a- Constitution L’infrastructure sportive de la commune comprend : trois terrains mixtes (terrain de volley et basket) et un boulodrome à Ankany Sambatra (figures 22 et 24), un terrain de foot à Ambohimamory (figure 23).

b- Constatation On a constaté que tous les terrains ne possèdent pas de gradin et de clôture, et ils sont en mauvais état. Le terrain de foot se trouve au bord de la route ce qui constitue une insécurité pour joueurs et les spectateurs car le terrain n’est pas aussi clôturé.

Figure 22: Boulodrôme à Ankany Figure 23 : Terrain de foot à Ambohimamory Sambatra

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Figure 24: Terrain mixte à Ankany Sambatra

g- Culture et loisir La commune possède une petite bibliothèque à Ambohimamory où les enfants peuvent y faire des lectures et puiser une éducation.

3.2- ETUDE ET ANALYSE DU TRAFIC

3.2.1- Généralités Auparavant les routes ont été créées pour relier deux zones économiques. Mais maintenant elles sont construites pour désenclaver une zone qu’on veut développer : économiquement, culturellement ou socialement. Elles sont des facteurs de développement économique non négligeable pour une région quelconque. En effet la mobilité de la population et des produits, qui sont des grands facteurs pour l’évolution, possède une influence majeure sur le rendement de toute activité économique. D’après tout ceci les autorités ont pensé que la multiplication des routes serait un facteur favorable au développement, car l’insuffisance d’un réseau routier convenable peut provoquer des pertes : -Pertes de temps pour la population active, car au lieu d’attendre ou de poursuivre un long trajet, les gens pourront effectuer une activité importante qui pourrait favoriser un développement économique. -Perte de carburant, car il y a gaspillage sur les embouteillages ou sur l’emprunt d’un itinéraire plus long. -Perte pour les ménages, dues à l’augmentation des coûts de transport liée aux 2 cas suscités. -Perte dues aux diminutions des échanges entre les zones.

Donc, l’infrastructure routière est d’une importance primordiale dans la chaîne des transports que ce soit en milieu rural ou urbain, elle joue de toute évidence un rôle moteur dans l’activité économique et sociale du pays et contribue fortement à son développement.

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D’autre part, les routes rurales sont destinées à assurer une desserte en profondeur du pays, un désenclavement des populations pour leur permettre d’accéder au reste du réseau et par là à la vie économique du pays. Elles constituent une ossature fondamentale pour le désenclavement économique et social de la zone desservie et facilitent la création d’autres projets sociaux .

Mais pour le cas d’Antananarivo, les voies existantes arrivent-elles à relier les différentes zones? Est-ce qu’elles sont vraiment des moteurs pour le développement économique du pays ? Ou par contre sont-elles des blocages pour la mobilité des promoteurs du dit « développement » ? Pour répondre à ces problématiques posées, on va commencer par citer les voies qui relient les différentes zones : -Tout d’abord Il y a la route nationale n°1[RN1] qui relie la zone d’Antanarivo ville et la zone moyenne Ouest à savoir Ampitatafika, Alakamisy, Arivonimamo jusqu’à Tsiroanomandidy. -La route nationale n°2 qui joint la province d’Antanarivo avec celle de Toamasina. La route nationale n°3 qui relie la Capitale avec les zones périphérique à savoir , . -Il y a aussi la route nationale n°4 qui joint à son tour la Capitale avec la province de Mahajanga -A tout ceci s’ajoute la route nationale n°7 qui joint la province d’Antananarivo en passant par Antsirabe puis à Ambositra et se termine à Toliary. -Pour terminer, il y a les routes des hydraucarbures et la Boulevard de l’Europe à l’intérieur de la ville, puis les autres routes qui desservent les autres zones périphériques.

On constate d’après tout ce développement que les réseaux routiers desservant l’agglomération sont très abondants. Pourtant les habitants de cette ville souffrent toujours du grand blocage et de la non fluidité du trafic. Il existe alors des obstacles qui peuvent provoquer cette situation. On va alors étaler dans ce paragraphe les sources générales des problèmes liés au trafic.

Pour commencer, on remarque tout l’étalement urbain qui devient de plus en plus imminent dans la Capitale. En effet on ne peut plus échapper à la croissance démographique rapide qu’elle entraîne. Les voies, et même les viabilisations, s’avèrent de plus en plus insuffisantes face à cet étalement urbain. C’est pourquoi le flux du trafic devient très important pour une voie donnée.

Pour continuer, Le non respect du plan alignement s’ajoute à cette situation. Le plan d’alignement et l’alignement individuel, qui ont pour rôle de déterminer les limites des voies classées dans le domaine public par rapport aux riverains, ne possèdent plus de valeur aux yeux des tiers. Et ce non respect nous coûte cher en ce moment puisqu’il a une influence grave sur la largeur des routes devenue très étroite, et constitue alors un grand problème pour la fluidité du trafic. 35 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

En plus, on est tous conscient de l’effet des arrêts un peu partout sur les infrastructures routières par faute d’inexistence d’infrastructure de stationnement dans les ouvrages routières. D’où les trottoirs sont utilisés comme parking, gênant les piétons et la circulation. Mais cette situation est d’autant plus aggravée par les marchands illicites qui s’installent en permanence sur les trottoirs. Comme conséquence, les piétons descendent sur la chaussée en bloquant la circulation.

Enfin, le conflit sur les carrefours qui est la principale cause d’embouteillage à Antananarivo, s’ajoute avec tous ceux-ci. Car les habitants prennent tout le même axe à une même heure ou à l’heure de pointe. (Source : PUDI TANA [1]).

3.2.2- Cas de la commune d’Andranonahoatra Andranonahoatra est une des communes dans la partie Itaosy, elle se situe au Nord-Ouest de Bemasoandro qui est le plus proche de la ville d’Antananarivo. Aucune route nationale ne passe dans cette zone. Les routes principales qui peuvent desservir cette zone sont celles qui viennent d’Ampasika en passant par Bemasoandro (1,2 km du carrefour d’Ambanilalana jusqu’à la cité des assureurs) et celle venant d’Ampitatafika en passant par la localité où est sise le laboratoire du Pr RATSIMAMANGA (2,6 km jusqu’au carrefour). Ces deux routes se croisent à ce même carrefour.

La route venant de Bemasoandro est bitumée mais elle est étroite aux alentours du carrefour susmentionné et comporte de nid de poule en période de pluie. Par contre, celle qui vient d’Ampitatafika a une patrie en pavé et on y trouve des petits trous quelques fois.

Comme dans toutes les communes périphériques d’Antananarivo ville, à savoir , , Sabotsy Namehana, Itaosy,…, pendant les heures de pointe c’est-à-dire entre 7 à 9 heures du matin et à partir de 17 heures, il y a toujours des embouteillages qui ralentissent la vie de la population. Ces embouteillages entraînent une perte de temps et d’argent, le départ très tôt et arrivée très tard des gens dans leurs foyers. Comme on avait dit auparavant, plusieurs causes sont à l’origine des embouteillages à Antananarivo comme l’état des routes, les marchands illicites, la largeur de la route, le non-respect du code de la route, …

Dans le cas de la commune d’Andranonahoatra, la circulation se bloque aux environs du carrefour d’Ambanilalana jusqu’à la sortie du pont d’Ampasika causée par l’étroitesse de la route, ainsi que les marchands sur les trottoirs qui implique la réduction de la vitesse des véhicules, le mauvais état de la route et le non-respect des arrêts par les bus entraînent aussi l’arrêt des véhicules. Tout ceci contribue au ralentissement du flux de véhicules et favorisent les embouteillages. De plus, comme la croissance démographique est très forte, alors le nombre de véhicules qui circulent augmente et il n’existe que 2 routes qui desservent la zone. Ceci implique 36 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux aussi un embouteillage, vus les nombres de populations qui font ses activités en ville ou en dehors de la commune.

Après ce carrefour, les embouteillages d’Anosizato et de Bemasoandro attendent encore la population si elle va en ville.

3.2.3- Modélisation du trafic dans la zone d’Andranonahoatra D’après ce qu’on a vu précédemment, un problème sur l’embouteillage présente dans la commune. Il est donc important d’étudier le trafic en modélisant le flux de la circulation afin d’avoir les nombres de véhicules qui passent entre deux nœuds et sa vitesse ainsi que ses directions après le carrefour. Pour avoir le modèle, on doit faire une simulation du trafic durant les heures de pointe pour avoir le nombre de personnes qui se déplacement dans un arc et après les nombres de voitures qui passent dans cet arc avec la vitesse de déplacement.

D’abord, il faut avoir les composantes de l’offre du transport c’est-à-dire les arcs du réseau qui existe et les données qui existent sur chaque arc à savoir : • La longueur de l'arc, • Le nombre de sens de circulation, • Le nombre de voies dans chaque sens de circulation, • Le noeud origine, • Le noeud extrémité, • Les numéros des Taxi-Be empruntant l'arc, dans chaque sens, • Vitesse à vide et capacité de la voie.

Ensuite, on doit estimer le nombre de déplacement émis par zone, cela veut dire les nombres de personnes qui font des activités en dehors de la zone qui est fonction du nombre de population de cette zone.

Le tableau XIII montre le nombre de déplacement émis par zone

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Tableau XIII: nombre de déplacement émis

Commune Population 2010 Pourcentage Nombre de [monographie] d’émission déplacement Bemasoandro 44209 11,52 5093 Ambohidrapeto 24733 5,78 1430 Ambohitrimanjaka 32644 6,67 2177 Itaosy 17925 11 1972 Ambavahaditokana 32944 9,2 3031 Andranonahoatra 49395 10,5 5186 Tanjombato 46831 11,3 5292 44082 6,2 2733 44463 17,2 7648 Ivato aéroport 22906 8,5 1947 Ivato Firaisana 22686 6,19 1404 Ampitatafika 55512 9,5 5274 Anosizato 19546 12,82 2506 / 26168 3 785 41861 17,9 7535 Ankaraobato 39845 7,2 2869 Alasora 13482 14,8 1995 79158 5,7 4512 Sabotsy Namehana 59362 7,38 4381 Ankadikely 85610 8,7 7448 1er Arrondissement 282694 19,4 54842 2e Arrondissement 214583 17 36479 3e Arrondissement 146178 17,61 25742 4e Arrondissement 212411 13,06 27740 5e Arrondissement 342091 18,9 64655 6e Arrondissement 132854 10,49 13936 TOTAL 2035698 13,73 298612 Calculé à partir de la classe socioprofessionnelle et ajusté par des enquêtes sur terrains

De plus, il en est de même pour le nombre de déplacements attirés par zone ou les nombres de personnes qui vont attirer à faire ses activités dans cette zone. Le nombre de déplacement attiré est lié au nombre de:

-d'activités économiques et/ou industrielles de la zone, - Activités commerciales qui vont attirer des chalands (marchés, centre commerciaux, magasins), d’écoles qui vont attirer les élèves, -Le nombre de déplacements attirés par zone est montré au tableau XIV :

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Tableau XIV: Nombre de personne attirés Commune Population 2010 Pourcentage Nombre d’attraction [monographie] d’attraction

Bemasoandro 44209 7,78 3439 Ambohidrapeto 24733 11,89 2941 Ambohitrimanjaka 32644 6,06 1978 Itaosy 17925 59,1 10594 Ambavahaditokana 32944 9,2 3031 Andranonahoatra 49395 10,5 5186 Tanjombato 46831 24,54 11492 Talatamaty 44082 14,64 6454 Antehiroka 44463 11,3 5024 Ivato aéroport 22906 24,2 5543 Ivato Firaisana 22686 9,12 2069 Ampitatafika 55512 3,01 1671 Anosizato 19546 4,93 964 Soavina/Soalandy 26168 1,01 264 Andoharanofotsy 41861 14,32 5994 Ankaraobato 39845 5,95 2371 Alasora 13482 1,56 210 Ambohimangakely 79158 3,52 2786 Sabotsy Namehana 59362 5,89 3496 Ankadikely 85610 1,43 1224 1er Arrondissement 282694 25,25 71380 2e Arrondissement 214583 17,16 36822 3e Arrondissement 146178 33,15 48458 4e Arrondissement 212411 15,11 32095 5e Arrondissement 342091 9,26 31677 6e Arrondissement 132854 8,76 11638 TOTAL 2035698 14,4 308801 On peut avoir le nombre de déplacement à partir des tableaux XIII et XIV. Après avoir obtenu ce résultat, on peut simuler le trafic et on peut avoir un modèle avec le nombre de véhicules qui passent dans un arc correspondant en appliquant la répartition des modes de déplacement (tableau XV) : Tableau XV: Pourcentage de mode de transport

Mode de trasport Pourcentage Deux roues 6,5 Véhicules particuliers 22,9 Passager Bus 66,6 Taxis 2,2 Autres 1,9

39 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

On prend comme moyenne de nombre de passagers sur chaque mode de transport 2 pour les deux roues, 5 pour les véhicules particuliers, 25 pour les taxi-be, et 4 pour les taxis. (source : PUDI TANA [1])

Mais dans notre cas, on va tout simplement calculer le nombre de voitures qui passe dans un arc pour avoir un modèle de la circulation dans cet axe et pour pouvoir analyser le trafic. On va tout d’abord calculer le nombre de véhicules qui empruntent la RIP 13 passant dans la commune d’Andranonahoatra. Pour cela, on ajoute tout d’abord les nombres de déplacements émis par les communes voisines telles qu’Ambohidrapeto, Itaosy, Ambavahaditokana, à ceux d’ Andranonahoatra pour avoir les nombres de déplacement de personnes dans cet axe. Le nombre total de déplacement émis est de 11619 personnes et en multipliant ce nombre par les modes de transport, on trouve le nombre de personne qui se déplace avec le type de moyen de transport. Dans notre cas, on s’intéresse aux voitures. Après, pour avoir le nombre de voitures par type, on divise le nombre de personne qui se déplace avec le type de transport par le nombre moyen de passager. Et enfin, on fait la somme des nombres de véhicules par type pour avoir le nombre total de voitures qui passent dans l’axe d’Andranonahoatra.

Le tableau XVI résume le résultat de ce calcul :

Tableau XVI: Nombre de voitures qui circulent dans l’axe de route d’Andranonahoatra

Véhicules Mode Nombres de Nombre Nombre de personnes moyen véhicules VP 22.9 2661 3 887 Bus 66.6 7738 25 310 Taxi 2.2 256 3 85

On a donc 1282 véhicules environ qui traversent cet axe de 7 à 9 heures.

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Chapitre 4 : TOUTES LES NOUVELLES RESOLUTIONS APPORTEES POUR ATTEINDRE L’UNIFORMITE PAR RAPPORT AUX NORMES MONDIALES

On va maintenant étaler dans ce chapitre toutes les résolutions pour remédier à tous les problèmes présents dans la commune, et aussi pour développer la commune. Pour donner une petite explication, on tient à préciser que ces résolutions ont été élaborées après évaluation des utilités immédiates, soutirées après diagnostiques des existants combinés avec les besoins futures, qui ont étés arrangés suivant les normes mondiales définies dans les éléments du défi global.

4.1- SECTEUR SANTE En premier lieu, on propose de déplacer le service dentiste et la santé scolaire dans une autre espace à remblayer de la commune. Puis réaménager les salles qu’ils occupaient en une salle de mise en observation et de garde dans le CSB existant, car ces salles doivent exister dans un CSB. En second lieu, On propose aussi d’implanter un espace vert autour du CSB pour l’embellir et pour l’isoler par rapport au WC public implanter dans son entourage. Ensuite, on crée une maternité dans la partie remblayée pour desservir la commune et ses périphéries vue l’insuffisance et même l’inexistence de ce service dans cette zone. Enfin, il est important d’améliorer toutes les infrastructures et les équipements existants pour que ce secteur soit bien uniformisé avec les normes mondiales.

4.2- SECTEUR LOISIR, SPORT ET CULTURE

4.2.1- Sport Il existe déjà un terrain de football, mais son emplacement constitue un peu un danger pour les utilisateurs car il est implanté au bord d’un accès à très forte pente. Donc, on a proposé de le clôturer, pour éviter tout risque d’accident. Pour tous les terrains existants, on conseille de les améliorer et de les aménager puis de créer sur les bordures du terrain de foot des espaces pour les activités athlétismes. Mais aussi, construire des gradins sur l’entourage afin que ces terrains puissent accueillir les divers tournois.

4.2.2- Culture On veut suggérer la commune de créer un centre culturel multi domaine, pour bien éduquer et bien accompagner les jeunes dans divers domaines pour la préparation de leur avenir. Mais aussi pour l’exploiter, pour une source lucrative pour la commune.

4.2.3- Loisir On pense aussi que la création d’un parc d’attraction est avantageuse pour la commune en point de vue pécuniaire, esthétique, et même environnemental. Et on a aussi proposé d’implanter 41 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux une piste pour pratiquer les courses de karting, vu que c’est à Imerintsiatosika seulement qu’on peut trouver ce genre de loisir.

4.3- SECTEUR EDUCATION ET FORMATION Avant tout, il est préférable de faire le maximum d’effort pour que les enceintes scolaires soient bien isoler des autres zones activités. C’est pourquoi qu’on a proposé à tous les établissements scolaires de clôturer toutes les enceintes, à rénover et à élever les clôtures en mauvais état. L’environnement est aussi un grand enjeu pour les réussites scolaires des élèves. C’est pour cette raison qu’on considère que la réhabilitation et la normalisation des anciens bâtiments anciens sont une proposition primordiale pour l’éducation des jeunes.

En plus, on suggère d’ajouter des salles de classes dans les établissements pour qu’il n’y ait plus un seul enfant dans la commune qui ne peut pas suivre des formations pour cause de manque de salle de classe. On considère aussi que l’embellissement et l’utilisation des bâtiments scolaire comme matériel pédagogique seraient un grand appui à la méthode d’apprentissage pour les étudiants. Par ailleurs, l’éblouissement, la chaleur tout près des ouvertures peuvent constituer une gêne et même un blocage dans l’apprentissage des étudiants victimes, mais parfois on n’est pas conscient de cette cause. On propose alors à tous les établissements de bien respecter la surface minimum vitrée dont la superficie doit être un cinquième de la surface du sol, et de prévoir aussi des stores pour éviter tous ces phénomènes.

Comme on a dit précédemment, l’environnement peut induire une grande influence dans la capacité d’apprenti de chaque être vivant. On propose aussi alors d’aménager les cours de récréation avec quelque verdure, d’y implanter des aires de jeu et de sport, et d’enlever les dépôts d’ordure au milieu de la cours.

Pour veiller au bien-être et à la bonne santé des étudiants, il ne faut pas négliger la propreté des latrines. On réclame alors leur aménagement en cas de besoin. Il ne faut pas aussi oublier de desservir toutes les salles de classe en eau et d’améliorer ou même de remplacer les équipements.

4.4- SECTEUR GESTION DES VILLES Pour renforcer et développer les capacités du personnel, on propose d’organiser une formation à chaque secteur dans la Commune. De plus, pour un bon développement de chaque Commune, il faut établir une bonne communication entre les Communes voisines, et établir en même temps les règlements et les objectifs communs.

Ensuite, une bonne planification annuelle des activités à faire selon leur ordre de prioritaire est conseillée, ainsi qu’une élaboration d’une étude de gestion de projet et de budget à chaque 42 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux nouvelle initiative. On suggère à la commune de proposer et de faire participer les ONG sises dans la commune à chaque projet envisagé. On considère que tout ceci leur aiderait à éviter les gaspillages et dépenses inutiles.

Pour assurer l’économie de temps du personnel et le bon fonctionnement de la Commune, on propose d’écourter au maximum possible la durée des diverses procédures administratives. On conseille aussi de renforcer les suivis des nouvelles constructions en coopérant avec les personnels des fokontany.

On pense aussi que le renforcement des règlements et des contrôles sur la légalisation des industries peut aider la commune dans la gérance et dans l’exploitation des opportunités qui s’offrent à elle. Ainsi, on propose de confier à la police communale les inspections de sociétés informelles en augmentant leur autorité dans les affaires de la Commune.

4.5- SECTEUR ECONOMIE Pour élever les revenues de la Commune et ceux de ses habitants, on propose à la Commune d’ériger un règlement concernant les nouvelles entreprises instaurées sur l’engagement des habitants de la commune lors de son ouverture. En plus il faut s’organiser avec les secteurs privés existants et futures sur la livraison des approvisionnements comme tel : la commune assure la sécurité des livraisons simultanées des produits entrant dans leur administration en coopérant avec les polices communales ; mais par contre la commune va augmenter la taxe routière.

Pour développer son économie, on conseille à la commune de développer les secteurs privés dans leurs enceintes. On propose alors de créer avec toutes les communes périphériques une grande usine de briqueterie. Ainsi elles créent des emplois, accroissent leur recette en taxe en augmentant le nombre d’entreprises dans le secteur. Mais pour se faire, il faut instaurer un règlement interne portant sur l’interdiction de fabrication de brique dans les rizières. En plus, on avance aussi la fusion des petites entreprises de confection et des artisans de bois pour toutes les communes voisines, et d’en créer ensuite une association plus grande et plus rentable.

Et pour avoir une indépendance financière, on propose à la commune d’instaurer des infrastructures qu’ils pourront gérer personnellement comme la mise en place des panneaux et écrans publicitaires au bord des routes principales, d’aménager les arrêts bus en implantant des abris bus servant de support pour la publicité, aménager une aire de stationnement communale payant, construire une salle de réception propre à la commune, et des habitations en architecture traditionnelles modernes à louer ou à vendre. Ainsi les cultures malgaches pourront attirer les étrangers à visiter la Commune. Enfin, on les incite aussi à organiser des activités qui pourront motiver les concernés à participer comme la campagne de payement d’impôt, les activités compétitives payantes.

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4.6- SECTEUR ROUTE Pour assurer la bonne circulation et la bonne organisation sur les voies, on propose avant tout d’établir un plan d’alignement pour la commune afin d’interdire et de limiter les nouvelles constructions trop près des voies de circulation. Mais aussi, pour assurer la sécurité de tous les utilisateurs de la voie, on conseille de rétablir et de normaliser les panneaux de signalisation.

Après constatation, on propose la construction d’un marché public et d’y déplacer tous les marchands, puis d’interdire l’installation des marchands sur les trottoirs qui généralement gêne la circulation. Mais on pense qu’il est aussi important de faire suivre ces actions par la surveillance de la police communale pour que ce règlement soit respecté.

Après, on propose de normaliser tous les infrastructures cités comme suit : -Pour les arrêts bus, on propose d’aménager ces arrêts de telle façon à respecter les largeurs minimales de passage qui est de 0,9 m et les normes sur l’alignement. On implante un abribus à chaque arrêt si possible, un kiosque, un écran pour présenter les lignes de transport avec leur destination, et aussi pour indiquer le nom de l’arrêt. -Pour les trottoirs, on propose d’implanter des bancs de repos en cas d’une forte pente, et de faire respecter si possible la largeur minimal de 1,40 m. On avance aussi de rétablir ou de créer les traversées pour piétons et les trottoirs traversant. -Pour la chaussée, on considère qu’il est temps de réhabiliter les chaussées car leur dégradation constitue aussi dès fois une source de blocage pour tout développement.

Enfin, pour une bonne organisation et pour résoudre les embouteillages on a avancé des propositions en fonction des sources de blocage comme suit : -La première source est la circulation des charrettes en heure de pointe, qu’on propose maintenant de réglementer à 20h jusqu’à 6h, et de 14hà16h et de faire surveiller par les polices communales en instaurant des pénalisations réglementaires. -Pour la deuxième source qui est le temps d’arrêts trop long dans des places non convenables des bus, on propose d’engager des cadenceurs sur chaque arrêt pour organiser tout ceci, mais de faire surveiller aussi par les polices communales. -La dernière est l’augmentation des flux à la même heure, qui est due à l’élargissement de la ville dans ces régions qui crée ensuite le long fil d’attente. Pour éradiquer ce problème, on propose de créer de nouvelle route ou aménager les carrefours avec leurs assainissements adéquats.

4.7- SECTEUR ASSAINISSEMENT Ce secteur est l’un des plus grands problèmes présents dans les Communes de la zone Ouest d’Antananarivo. Notre proposition pour éradiquer toutes les gênes causées par ce secteur est d’exploiter l’intercommunalité dans ces régions en créant un réseau d’assainissement commun pour toutes les périphéries. En fait, il existe déjà quelques canalisations pour l’évacuation mais elles sont en majeures parties non fonctionnelles selon le développement dans notre diagnostic. 44 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

On propose alors de réhabiliter ces canalisations déjà implantées en résolvant leur source de problème. En analysant notre diagnostic, on propose de réétudier les pentes de ces canaux : on va alors en premier lieu forer les deux canaux principaux passant par le centre d’Andranonahoatra et celle qui récolte les eaux d’Anosizato Ouest avec celle de Bemasoandro, de tel façon qu’ils soient dans le plus bas niveau que les autres canaux qui se versent en elles. Et après, on va travailler sur la pente de toutes les canalisations de façon à assurer l’écoulement des effluents. Et en dernier lieu pour leur exutoire, on conseille de construire une station d’épuration et de traitement commun des eaux.

Pour plus de détails, on va créer en combinant avec l’existant un réseau d’assainissement de type unitaire, qui recueille les eaux usées domestiques avec les eaux pluviales. On a choisi ce système car l’existant est déjà un système unitaire et parce que ce type de réseaux est moins onéreux par rapport à d’autre.

Premièrement, pour les canalisations, on propose de ne plus utiliser les canaux à ciel ouvert puisque ce type de canaux est une des sources de pollution de l’entourage, et surtout parce que les habitants les considèrent après comme un canal à double fonction évacuation des eaux et bac à ordure. En plus, il faut éviter les canalisations en terre car il engendre la stagnation des boues qui bloque à son tour le bon écoulement de l’eau. Elle nuit aussi à l’esthétique et l’environnement du quartier. On propose alors de bétonner toutes les canalisations. Enfin, on décide aussi de séparer les canalisations des eaux venant des villages avec les effluents des routes, car ainsi l’évacuation des eaux de crues en cas de forte pluie à risque d’inondation est assuré par deux canalisations. Et de cette façon les canalisations des villages ne seront pas saturées pendant cette période. On va alors choisir des couvertures métalliques avec des petits trous pour les canalisations des routes, ainsi il n’y aura pas d’autre matière à part les eaux de pluies qui peut s’infiltrer dans ces canalisations.

Deuxièmement, pour assurer le bon fonctionnement des canaux, on décide de protéger les réseaux de toutes sources de blocages comme les ordures ménagères des habitants. Pour se faire, on propose alors d’implanter des regards filtrés tous les 150 m au bord des canalisations. Ils serviront alors de regard de rejet pour les ménages qui n’ont pas un système d’évacuation personnel, et d’aération pour les canalisations. Et pour normaliser et veiller à leur longue durée de vie, on implante des regards avec grille à tous les changements de pente et de direction, et à tous les raccordements privés au réseau public. A part les regards, on propose aussi de construire une chute après chaque canalisation à forte pente pour casser les grandes vitesses afin d’éviter les obturations des ouvrages. Pour terminer, afin de suivre les normes de constitution d’une station d’épuration, on propose de bien instituer dans les canalisations un système de prétraitement avant la station, à savoir le tamisage, le dessablage, et le déshuilage ou dégraissage surtout près des zones industrielles à qui l’on doit aussi imposer leur propre prétraitement avant leur raccordement au réseau.

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Finalement, pour protéger notre réseau de tout versement imprévisible des autres lieux aux alentours mais qui est dans un même bassin versant, on conseille de réaliser quelque fossé de crête qui sert à réorienter les crues des zones vers un exutoire prédéfinie.

En ce qui concerne les infrastructures d’assainissement, on se propose d’ajouter des bacs à ordures pour éviter l’éparpillement et le rejet des déchets dans les canalisations. Pour l’hygiène et la propreté on va installer quatre lavoirs publics et cinq blocs sanitaires dans la commune pour compléter les existants. Et finalement, il faut bien gérer les dépôts de ces ordures en aménageant en intercommunalité un lieu pour brûler ces ordures et d’engager un camion pour les ramasser dans chaque bac à ordure. La création d’une usine de recyclage des déchets semble être une bonne idée.

4.8- SECTEUR EAU Il existe aussi quelques difficultés dans l’adduction d’eau potable dans la commune comme l’on a cité dans le diagnostic précédent. Tout d’abord, la vétusté des ouvrages constitue un grand blocage en eau car la durée de vie maximale des canalisations est en moyenne de 50 ans. C’est pourquoi on pense qu’il est maintenant temps de les rénover pour qu’elles puissent bien assurer correctement leur fonction.

Ensuite, pour éviter les gênes causées par les bornes fontaines au bord des routes, on conseille à la Commune avec les utilisateurs d’ériger un bon système de gérance des bornes fontaines tel que : la distribution des tickets numérotés pour chaque récipient des abonnés. Ensuite de gérer les horaires de distribution en fonction des tickets et du temps moyenne de remplissage des récipients, et mettre en place de petit emploi du temps pour chaque numéro. Il faudrait ainsi aménager un lieu d’attente pour chaque borne fontaine. En plus pour éviter les gaspillages en eau sur ces derniers, on propose aussi de bien reconsidérer les systèmes d’évacuation et de distribution des eaux sur ces bornes, sans oublier la formation des personnels responsables des bornes fontaines.

Après, pour résoudre le problème de pression existant dans la commune, on propose d’élaborer un nouveau captage commun des eaux de l’Ikopa à partir d’un barrage, et de créer un lac artificiel pour avoir une nouvelle source d’eau. Après traitement des eaux dans une station qu’on va créer c'est-à-dire décantation, filtration et désinfection pour qu’elle soit potable, on l’élève par un surpresseur vers un nouveau réservoir qu’on va aussi créer sur le point le plus haut des trois Communes avec une altitude moyenne de 1278 m. En finalité, on va le distribuer en combinant sa conduite avec l’existant dans le fokontany Andranonahoatra pour le renforcer en pression et en débit.

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Puis, on propose aussi de prolonger une conduite dans la partie d’Andranonahoatra pour desservir les nouvelles constructions incluses dans notre projet et les autres habitants qui ne bénéficient pas encore de l’eau potable.

Et enfin, on va confier au JIRAMA les traitements nécessaires des eaux pour qu’elles soient potables avant la distribution.

4.9- SECTEUR IRRIGATION Le riz est l’aliment de base des Malgaches et des rizières se trouvent dans toute la région de l’île. Il est donc indispensable d’augmenter la production et pour cela, il faut faire un aménagement au niveau de l’alimentation en eau des terrains. Tout d’abord, il faut enlever toutes les ordures qui bouchent le système de canalisation. Ensuite, on conçoit un petit barrage pour capter l’eau de l’Ikopa et la faire entrer par des vannes de prise que l’on va créer à côté du barrage sur la rive gauche de l’Ikopa. Et enfin, on créer une nouvelle canalisation principale en béton. Il faut bien étudier la pente de ce canal car on l’utilise aussi comme drainage avec l’utilisation d’une pompe.

4.10- SECTEUR SECURITE Pour réduire l’insécurité dans la commune, on va proposer d’abord d’installer un réseau d’éclairage public sur toutes les voies d’accès. Puis de renforcer les capacités et les matériels des forces de l’ordre dans la commune.

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Chapitre 5 : DEFINITION DES ZONES CONTRUCTIBLES ET NON CONSTRUCTIBLES

La plaine de Betsimitatatra et la zone Ouest d’Antananarivo fussent destinées pour être un val d’inondation pour la rivière Ikopa. Par contre, la ville s’étendait dans cette plaine qui est une zone non constructible. Alors dans notre cas, on suppose que la Commune d’Andranonahoatra est constructible mais on a imposé quelques espaces libres que l’on ne peut pas bâtir à cause de plusieurs raisons.

5.1- LES ZONES NON CONSTRUCTIBLES D’abord, comme Andranonahoatra est une commune rurale, il y a des habitants qui exercent l’agriculture. Donc on a proposé de préserver des zones à cultiver pour que les agriculteurs puissent continuer à exercer leurs activités lucratives. Ainsi, ces zones sont devenues zones non constructibles mais destinées seulement aux cultures. L’une de cette zone se trouve à côté de la route qui passe par le laboratoire du RATSIMAMANGA dans les fokontany d’Ambaniala et d’Ambanilalana et l’autre dans la partie d’Ambohimamory comme indique la partie hachurée sur la figure 25:

Figure 25 : Les zones à préserver pour l’agriculture (fond : orthophotographie 2007).

Ensuite, Andranonahoatra se situe dans la partie rive gauche de l’Ikopa alors pour protéger les zones riveraines des digues contre l’inondation, on a fixé qu’une partie du fokontany d’Ambaniala est non contsructible. De plus on va implanter un barrage sur ce lieu ce qui implique la montée des eaux. La partie hachurée de la figure 26 qui suit montre l’emplacement de cette zone. 48 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Figure 26 : La zone au bord de l’Ikopa (fond : orthophotographie 2007).

Et enfin, comme il s’agit d’une proposition d’aménagement alors il faut viabiliser la zone. La création d’une route fait partie de cette viabilisation. Or, il faut réserver une zone d’alignement pour interdire la construction future tout près de la voie que l’on va construire et cette première est représentée par la partie hachurée de la figure 27.

Figure 27 : La zone réservée pour l’alignement (fond : orthophotographie 2007).

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5.2- LES ZONES CONSTRUCTIBLES On a pris les autres comme zones constructibles pour plusieurs raisons. Elles sont déjà à l’intérieur des zones construites, ne présentent pas de grand risque d’inondation et qui sont déjà dans la projection pour l’assainissement. Ce sont les cas des espaces libres dans le Fokontany Andranonahoatra et Ambanilalana comme les parties en blanc sur les figures 28 et 29.

Figure 28 : Les zones constructibles (fond : orthophotographie 2007).

La culture n’est plus praticable sur le lieu comme le cas de l’ancienne rizière sur la figure 29.

Figure 29 : Les zones constructibles (fond : orthophotographie 2007). Dans toutes les zones constructibles, il faut les remblayer et prendre en compte des conditions pour les protéger contre l’inondation. Ces conditions sont développées dans le chapitre suivant.

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Chapitre 6 : COTE ET CONDITIONS DE REMBLAI

6.1- COTE DE REMBLAI Avant tout travaux de remblai, il faut déterminer la cote minimale qu’il doit avoir pour qu’il soit plus haut que les plans d’eau environnant. Pour le cas d’Antananarivo, plusieurs organismes et bureaux d’études travaillent sur l’eau ont fait des études pour déterminer cette cote minimale. En particulier, l’organisme APIPA et le bureau d’étude SOMEAH ont trouvé cette cote qui est de 1248m. Cette cote est égale à la cote des zones construites les plus basses de la partie Ouest d’Antananarivo. Il faut donc que les cotes de remblai dans les réalisations des infrastructures soient aux minimales égales à cette valeur.

6.2- CONDITIONS DE REMBLAI Des conditions sont à respecter avant et lors d’un travail de remblai et ainsi que des étapes à suivre. Dans un premier temps, on va voir les conditions et étapes à suivre pour un travail de remblai puis les conditions préalables.

6.2.1- Les conditions et étapes à suivre lors d’un remblai

a- Les textes Des textes et lois régissent les travaux de remblai, en particulier les arrêtés communaux et le code de l’urbanisme. Pour le cas de l’arrêté communal, il faut voir si le remblai est autorisé ou non dans les mairies. Et en ce qui concerne le code de l’urbanisme, il faut suivre ces étapes administratives avant tout autres travaux :

• les exhaussements de plus de 2 m de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 2 hectares doivent faire l'objet d'une demande de permis d'aménager [article R421-19] ; • les exhaussements de plus de 2 m de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 100 m² doivent faire l'objet d'une demande de permis d'aménager [article R421-20] pour les réalisations : o dans les secteurs sauvegardés, o dans les sites classés, o dans les réserves naturelles. • les exhaussements de plus de 2 mètres de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 100 m2 doivent être précédés d'une déclaration préalable [article R421-3] pour tous les autres cas.

Les remblais en zone humide et en zones inondables sont soumis à l'article R 214-1 du code de l'environnement.

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b- Etude du sol à remblayer Autres que les vérifications des textes, il faut faire une étude sur les mécanismes des sols support du remblai. D’abord, il faut étudier le potentiel hydrique du terrain c'est-à-dire voir l’état d’humidité du sol. Après, identifier le paramètre de granularité en étudiant la grosseur maximum des plus gros éléments retenus après tamisage de la terre. Et enfin, étudier l’argilosité afin d’avoir le taux de plasticité du sol. Et en fonction de ces études qu’on détermine la hauteur de rehaussement et les matériaux à utiliser.

c- Choix des matériaux dans un remblai Le remblai peut être composé de différents éléments supportant les conditions climatiques et mécaniques inhérentes à une allée. Voici un tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai :

Tableau XVII: tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai

Type de remblai Comportements • En sol humide, la craie se désagrège et forme une pâte qui peut générer Craie des pressions, faisant bouger la structure finale. • En sol très sec, la craie est idéalement solide. Roches argileuses : Ces roches peuvent se broyer et laisser des débris argileux qui gonflent le schistes, etc. sol, ébranlant ainsi la future structure. Roches siliceuses : Ces roches sont résistantes, bien que fragmentables. grès, etc. Roches salines : gypse, La teneur en sel de ces roches fait qu'elles sont trop solubles pour être etc. employées dans le remblai. • Seules certaines terres sont susceptibles d'être utilisées en terre de Terre de remblai remblai. • Les terres argileuses, sableuses ou trop humides seront évitées. Certains débris et matériaux laissés après une démolition peuvent être employés dans le remblai :

• Briques, • parpaings, Matériau de • bloc de ciment, etc. démolition Ces éléments doivent cependant être débarrassés :

• des éléments putrescibles comme le bois, • des plâtres et autres matières susceptibles de gonfler, • des ferrailles.

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d- Mise en place du remblai : le compactage Après le déversement des matériaux, il faut les tasser et réduire les vides afin de favoriser la cohésion de l’ensemble. Cette action est appelée : le compactage et il peut être effectué par plusieurs méthodes. Source : www.technique-remblai\réalisation.com [15]

6.2.2- Les conditions préalables La ville d’Antananarivo s’étend de plus en plus sur la plaine d’inondation de l’Ikopa. Or les remblaies sur cette dernière impliquent des inondations car Ikopa coule au-dessus de ces plaines. Mais par contre, des solutions sont trouvées par des chercheurs de la VPATD pour éviter cette inondation et pour que les plaines deviennent des zones constructibles. Donc avant de continuer le remblai il faut appliquer ces solutions si on veut que cette zone ne soit plus inondable et aussi pour les autres plaines même dans la ville d’Antananarivo. Ces solutions sont appelées conditions préalables. - La création d’un barrage de rétention de crue en amont de l’Ikopa. A part la protection de l’Agglomération d’Antananarivo contre les crues, ce barrage facilitera la gestion de l’eau en termes d’irrigation et d’adduction d’eau. Le site se situe à 6 km d’ environ, et est non accessible en voiture. Une hauteur de 20m de ce barrage permet d’obtenir une capacité de rétention de 80 millions de mètre cube d’eau. Ce barrage peut être réalisé en terre. - Le déroctage des rétrécissements du lit de l’Ikopa à Farahantsana. Ceci doit être accompagné d’un barrage amovible pour maintenir le niveau actuel de la nappe phréatique d’Antananarivo. Cette solution peut être rentabilisée par l’installation de turbines qui fournira de l’énergie hydroélectrique.

Source : Document Vice primature chargée de l’aménagement du territoire [2].

Pour conclure cette partie, on est arrivé à estimer les besoins futurs et présents de la population en matière d’équipement pour les services publics à partir des états des lieux et les enquêtes sur terrains de l’état actuel de la commune. De plus, on a pu trouver des propositions pour faire entrer la commune dans la mondialisation. Elles sont élaborées à partir des besoins de la population, du diagnostic et des éléments du défi global en les faire correspondre aux possibilités de faisabilité que ce soit technique, financier ou socioculturel. Les outils nécessaires à la réalisation apparaissent aussi dans cette partie. On a défini les zones constructibles et non, puis on a constaté que tous les espaces sont construits. Donc il faut passer par un remblayage des zones marécageuses, alors on a défini les cotes et les conditions de ce remblai dans la commune. Et pour la suite, on va développer toutes les étapes et les techniques pour les propositions d’aménagement.

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PARTIE II : LES PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT DE LA COMMUNE

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Chapitre 1 : ZONAGE

1.1- PIECE JUSTIFICATIVE POUR LE CHOIX DES REPARTITIONS DES ZONES Comme il s’agit d’une commune, presque tous les espaces sont déjà occupés. Il faut donc remblayer pour de nouvelles constructions car il n’existe plus d’espaces libres. Alors la zone à étudier est divisée en deux grandes parties : l’une l’espace bâti et l’autre l’espace à remblayer. Mais en terme de zonage, on l’a divisé en dix zones d’activité à savoir les zones résidentielles, les espaces viaires, les zone d’activité commerciales, les zones d’activité administrative, les zones d’activité sociale, les zones d’activité intellectuelle, les zones d’activité industrielles, les zones d’activité sportive et loisir, les zones vertes et les zones d’activité cultuelle. Et dans ce paragraphe, on va développer les justifications des choix de l’emplacement de chaque zone d’activité.

1.2.1- Zone résidentielle Dans un premier temps, on a introduit les espaces déjà construits dans cette zone car on ne peut pas les déplacer et il est difficile de les changer du point de vue économie et sociale. Ce qui est le cas des habitations denses dans les fokontany qui possèdent une superficie de 173 ha environ. Le schéma de la figure 30 montre ces zones pour plus de précision et d’information :

1 2

3 4 5 6

7

Figure 30 : zone d’habitation (fond : orthophotographie 2007).

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Après, on projette de créer une zone résidentielle d’une aire de 17.73 ha dans la partie à remblayer (zone 8) pour les investisseurs et les nouveaux venants au bord de la nouvelle route à créer. On a choisi d’implanter cette zone dans ce lieu car la viabilisation est facile comme l’accessibilité, l’assainissement, l’adduction d’eau,… Et aussi pour que le quartier se trouve à proximité des autres quartiers résidentiels dans la partie du laboratoire du RATSIMAMANGA. De plus, nous allons créer des habitations en cité pour les victimes d’expropriation et des autres nouveaux venus (zones 9 et 10). Ces zones sont montrées par la figure 31, pour plus de précision et d’information.

8

9 10

Figure 31 : zone d’habitation (fond : orthophotographie 2007). Le tableau XVIII montre les localités de chaque zone avec leur surface lotie respective.

Tableau XVIII: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces loties et sa localité

Zone Surface [m²] Localité 1 328 847,53 Plusieurs 2 93 786,77 Andranonahoatra 3 247 050,93 Andranonahoatra 4 298 182,96 Ambanilalana et Ambaniala 5 343 326,52 Ambanilalana et Ambaniala 6 89 665,59 Ambaniala 7 326 767,49 Ambohimamory 8 177 276,29 Ambaniala 9 2544,88 Ambohimamory 10 9239,40 Ambohimamory

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1.2.2- Espaces viaire La RIP 13 est la route principale qui relie la commune de la CUA. Or l’embouteillage est un grand problème de la commune et c’est pour cela qu’on se propose de créer une nouvelle route avec les autres communes pour faire disperser le flux de la circulation et réduire les embouteillages. On a choisi ce trajet parce que : en premier lieu, une partie est déjà existante et il suffit de la renforcer ; en second lieu, c’est dans ce trajet qu’on peut avoir le pont le plus court, et finalement pour desservir aussi la zone à remblayer. De plus, nous avons créé une aire de stationnement de 1800m² de surface car il n’en existe pas dans la commune alors que les stationnements au bord des routes entraînent les embouteillages. On les a placés à côté des marchés pour que les gens puissent avoir des parkings et ne bloquent pas la circulation quand ils font ses achats. L’emplacement est indiqué par le schéma de la figure 32, pour plus de précision et d’information :

Figure 32 : parking dans le fokontany Andranonahoatra (fond : orthophotographie 2007).

La commune dispose des autres voies de ramification.

1.2.3- Zone d’activité sociale Autres que les existants, on a choisi de mettre en place une maternité vu qu’il n’existe aucune dans la commune. On va implanter à côté de cette maternité la médecine scolaire que l’on a changée en salle d’observation dans le CSB existant. Le tout est dans une superficie de 2.5 ha. On a choisi cet emplacement pour qu’ils soient un peu loin des agglomérations et au bord des voies. Voici une figure qui montre l’emplacement cette nouvelle maternité pour plus de précision et d’information.

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Figure 33 : figure montrant la maternité (fond : orthophotographie 2007).

On a proposé de créer un centre culturel de 78 a de superficie à côté du centre commercial car il n’existe aucune infrastructure culturelle dans la commune. Et la figure 34 indique l’emplacement de ce centre pour plus d’information.

Figure 34 : Zone culturelle (fond : orthophotographie 2007).

1.2.4- Zone d’activité commerciale Le marché est inexistant dans la commune et c’est pour cela qu’on a proposé de créer des marchés pour éviter les marchands illicites au bord des rues. On va les implanter dans plusieurs quartiers pour que la population gagne de temps pour les approvisionnements. On les place aussi 58 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

à proximité des voies pour avoir une bonne accessibilité et dans plusieurs quartiers pour ravitailler toute la population. Les marchés sont hachurés comme indique la figure 35 pour plus de précision et d’information. Ils ont une superficie totale de 0.5ha.

Figure 35: Les marchés (fond : orthophotographie 2007).

De plus, on va implanter un centre commercial de 6 ha d’aire, montré par la figure 36 pour plus de précision et d’information, composé d’un supermarché et des petites boutiques qui vendent de différentes sortes d’articles pour que les résidents ne viennent plus en ville pour faire des achats dans des centres commerciaux car il n’existe aucun centre commercial dans la commune. De plus, on va créer une station-service pour le ravitaillement en carburant car il y aura beaucoup de flux dans cette zone.

Figure 36 : Le centre commercial et station-service (fond : orthophotographie 2007).

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A l’intérieur de la commune se trouvent plusieurs micros entreprises comme les épiceries, cyber, gargote, … que l’on ne peut pas voir à cause de l’échelle. Ces zones sont récapitulées dans le tableau XIX avec leur superficie.

Tableau XIX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité

Zone Surface [m2] Localité Marché 2 842 Andranonahoatra Marché 673 Ambanilalana Marché 586 Ambaniala Marché 670 Ambaniala Centre commercial 60 346 Ambaniala Station-service 3 022 Ambaniala

1.2.5- Zone d’activité industrielle Comme on fait un projet d’aménagement, on doit faire de telle sorte d’avoir des financements. Il faut attirer des investisseurs, pour cela on doit créer des industries pour qu’ils puissent avoir des profits en ajoutant des actions dans ces dernières. Et on a implanté ces industries dans cette zone pour qu’elles soient loin des habitations. De plus, ces industries travaillent sur les matières premières existantes dans la commune et celles-ci se trouvent à proximité de cette zone. La figure 37 suivante indique le lieu d’emplacement de cette zone pour plus d’information et de précision. La surface totale de cette zone est de 2,8 ha.

Figure 37 : Zone industrielle (fond : orthophotographie 2007).

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1.2.6- Zones vertes Une zone verte est très indispensable pour protéger l’environnement. Or la loi exige la protection de ce dernier. On a choisi comme espace vert les zones de culture (figure 38) ainsi que les parcs (figure 39) avec les autres végétations pour protéger l’environnement contre les actions des industries et les hommes. Et on a choisi de les placer à côté des industries pour séparer cette zone d’activité aux autres. La superficie totale de la zone verte est de 43ha.

Figure 38 : Les zones de culture (fond : orthophotographie 2007).

Figure 39 : figure montrant l’emplacement du parc (fond : orthophotographie 2007).

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Le tableau XX montre les localités de ces espaces avec leur surface.

Tableau XX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité

Zone Surface [m2] Localité Culture 307 358 Ambanilalana Culture 38 818 Ambohimamory Parc 116 891 Ambaniala

1.2.7- Zone d’activité sportive La commune dispose déjà des terrains de sport et il suffit de les aménager. Les figures 40 et 41 suivantes montrent leurs emplacements respectifs. Les terrains mixtes possèdent une superficie égale à 3522m2 en totalité tandis que le terrain de foot mesure 7000m2 environ.

Figure 40 : Terrains de sport mixte à Ankany Sambatra (fond : orthophotographie 2007).

Figure 41 : Terrains de foot à Ambohimamory (fond : orthophotographie 2007). 62 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

1.2.8- Zone d’activité intellectuelle Les écoles publiques existantes sont à l’intérieur des zones construites et on ne crée plus d’école mais on les réhabilite seulement. La commune possède aussi une bibliothèque à rénover dans le Fokontany d’ Ambohimamory. La figure 42 illustre leurs emplacements. Le tableau XXI résume la surface de chaque établissement scolaire avec leur localité

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6

Figure 42 : Les établissements scolaires (fond : orthophotographie 2007). . Tableau XXI: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité

Zone Nom Surface [m2] Localité 1 Lycée et CEG 9 280 Ankany Sambatra 2 EPP 1 439 Ankany Sambatra 3 EPP 1 781 Andranonahoatra 4 EPP 1 298 Ambanilalana 5 EPP 1 847 Ambaniala 6 EPP 2 826 Ambohimamory 63 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

1.2.9- Zone d’activité administrative La commune possède comme infrastructure administrative le bureau de la commune et la salle d’oeuvre, les postes et les télécommunications, les postes de police et gendarme. La figure 43 indique leurs emplacements et le tableau XXII affiche leur surface et leur localité.

1

3 2

Figure 43 : Les zones administratives (fond : orthophotographie 2007).

Tableau XXII: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité

Zone Nom Surface [m2] Localité 1 Commune et poste 2 787 Andranonahoatra 2 Maison d’œuvre 9 427 Ambohimamory 3 Poste gendarmerie 63 Ambohimamory

1.2.10- Zone d’activité cultuelle Ce sont les églises, temples, lieu de culte,… qui sont inscrits dans la commune et qui sont visibles à l’échelle. Cette zone d’activité occupe en totalité la surface de 8500 m² environ. Ils sont indiqués par la figure 44.

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Figure 44 : Les églises et temples (fond : orthophotographie 2007).

1.2- PLAN D’URBANISME DIRECTEUR

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Plan 1 : Plan d’urbanisme directeur

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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

1.3- REGLEMENT D’URBANISME Après un projet d’aménagement, le plan d’aménagement doit être suivi par un règlement. Ce règlement provient de toutes les propositions d’aménagement élaborées auparavant. Mais pour un ingénieur, une esquisse suffit et on la passe à un juriste pour qu’il change la forme pour être voté dans les chambres. Après le passage dans les chambres, ce règlement devient une loi que toute la population et les dirigeants doivent suivre. Ce règlement est utile pour encadrer la population à respecter les biens publics et aussi pour aider les dirigeants dans les prises de décisions. Cette esquisse est présentée par catégorie ci-dessous.

Le champ d’application de ce règlement est dans la commune d’Andranonahoatra.

ARTICLE 1 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Pour toutes les zones dans le zonage

-Toute construction incompatible avec le caractère de la zone défini dans le plan de zonage, -Toute utilisation des terrains contraire au plan de zonage comme stationnement des véhicules, installation des marchands sur les voies publiques,…, -Exploitation des argiles et autres matières premières sur les zones non appropriées.

ARTICLE 2 – OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES

Pour toutes les zones dans le zonage

Les constructions non interdites à l’article 1 doivent être réalisées dans le cadre d’une opération d’aménagement d’ensemble et être desservis par des viabilités suffisantes et conformes aux prescriptions établies dans les articles 3 et 4 par le présent règlement.

ARTICLE 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC

Ces règlements sont valables pour toutes les zones d’activité.

1 - Accès a) pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en application de l'article 682 du Code Civil,

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b) les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux règles minimales de desserte et de sécurité: défense contre l'incendie, protection civile, brancardage, etc., c) la réalisation d'aménagements particuliers concernant les accès peut être imposée compte tenu de l'intensité de la circulation, d) le nombre d’accès véhicules et les types de véhicules roulant sur les voies publiques et privées ouvertes à la circulation publique pourront être limités pour des motifs de sécurité. 2 - Voirie a) les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées assurant la sécurité des piétons et répondant à l’importance et à la destination de la construction ou de l’ensemble des constructions qui y sont édifiées, b) les voies en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de secours de faire facilement demi-tour, et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination. Lorsque l’impasse est située en limite séparative de l’unité foncière, il doit être réservé la possibilité de prolonger ultérieurement la voie, sans démolition.

ARTICLE 4 – CONDITIONS DE DESSERTE PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT

Pour toutes les zones dans le zonage

1 - Eau potable a) Alimentation en eau potable : Toute construction et installation nouvelle, à usage d'habitation ou autres activités, doivent être raccordées au réseau public de distribution d'eau potable, de capacité d’adduction suffisante selon le type d’activités. b) Défense incendie : Toute construction et installation nouvelle doivent répondre aux normes définies pour la lutte contre l’incendie.

Pour toutes les zones dans le zonage

2 - Assainissement a) Eaux usées : 68 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Toute construction ou installation nouvelle doit évacuer ses eaux et matières usées sans aucune stagnation, par des canalisations souterraines ou couvertes au réseau collectif d’assainissement, en respectant les caractéristiques de ce réseau.

Les zones industrielles doivent effectuer un prétraitement de ses effluents avant le rejet dans le réseau public pour ne pas surcharger la station d’épuration. b) Eaux pluviales : Les eaux pluviales tombées sur les constructions doivent être recueillies et évacuées dans le réseau mais pas sur les routes.

c) Eaux de drainage : Le raccordement au réseau d’assainissement eaux usées des eaux de drainage du terrain est interdit.

3 - Collecte des ordures ménagères Toute opération d’aménagement doit prévoir une ou plusieurs aires de stockage des ordures ménagères correctement dimensionnées et comportant un point d’eau raccordé au réseau d’eaux usées.

Pour les collectifs, la surface utile des locaux à conteneurs ne peut être inférieure à 9 m² par tranche inférieure ou égale à 2000 m² de surface de plancher.

La hauteur des locaux à conteneurs, mesurée du terrain naturel à l’égout du toit, ne devra pas être supérieure à 1,9 m. Ils pourront être couverts mais ne devront pas générer de surface de plancher.

ARTICLE 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

La superficie minimale constructible pour toutes les zones d’activités est de 200 m² selon le PUDI.

ARTICLE 6 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Toute nouvelle construction doit être implantée à une distance au moins égale à 7,5 m de l’axe des voies publiques et voies internes à l’opération.

ARTICLE 7 – IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 69 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

1 - Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives au moins égale à sa plus grande hauteur des deux constructions sans jamais être inférieure à 6 mètres.

2 - Les piscines et leurs plages pourront être implantées à une distance minimale de 4 m par rapport aux limites séparatives et dans la mesure où elles ne sont pas à plus de 0,6 m au-dessus du terrain naturel.

3 - L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sera fixée à une distance au moins égale à 2 mètres des limites séparatives.

ARTICLE 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES

1 – Deux constructions non contiguës doivent être à une distance l’une de l’autre au moins égale à la plus grande hauteur des deux constructions sans jamais être inférieure à 4 mètres. Cette disposition ne s’applique pas aux piscines et à leurs plages dans la mesure où celles-ci sont situées à moins de 0,6 m du terrain naturel.

2 - L’ensemble de ces dispositions ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE 9 – EMPRISE AU SOL

1-L’emprise au sol des constructions, y compris les annexes, ne doit pas excéder 75 %. 2-L’emprise au sol ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS

La hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne pourra excéder 9 mètres (R + 2 maximum) dans toutes les zones mais elle peut dépasser cette hauteur après étude de sol et approbation des autorités compétentes.

ARTICLE 11 – ASPECT EXTERIEUR

Dans les zones de quartier résidentiel, l’architecture des maisons doit être les mêmes selon la commune.

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ARTICLE 12 – STATIONNEMENT DES VEHICULES

Le stationnement des véhicules est seulement autorisé sur les espaces destinés pour parking. Chaque zone d’habitation, zone industrielle, zone commerciale,… nouvellement créé ont ses propres aires de stationnement.

ARTICLE 13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET PLANTATIONS

-Dans les zones industrielles, il est obligatoire d’implanter des arbres ou des espaces verts proportionnellement à sa superficie pour compenser les impacts sur l’environnement. -Les autres zones doivent avoir aussi des espaces verts. -Il est obligatoire d’avoir des espaces pour jeux dans les zones intellectuelles. -Il est interdit de faire des constructions sur les zones vertes dans le zonage.

ARTICLE 14 - COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL Zone d’habitation Le COS est fixé à 2.

Zone commerciale et industrielle Le COS est fixé à 3.

Ces COS sont obtenus après calcul économique.

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Chapitre 2: DETAILS TECHNIQUES DES PROPOSITIONS

Après le zonage, on va voir en détails les techniques pour implanter et réaliser toutes les nouvelles résolutions apportées. De plus, la Commune d’Andranonahoatra ne dispose plus de terrain domanial alors il faut passer à un achat, ou location ou expropriation si nécessaire. Entre autre, il n’existe plus beaucoup d’espaces libres pour les grandes constructions qui ont besoin d’une importante superficie donc il faut remblayer les zones marécageuses ou rizières constructibles définies dans le chapitre 5 de la première partie. Pour l’établissement des cartes et plans, on a utilisé une orthophotographie 2007 de 25 cm de résolution et pour les altitudes on a exploité le MNT 2000. Tous les fonds de cartes et toutes les données viennent du BPPAR.

2.1- SECTEUR SANTE En ce qui concerne le CSB existant, on a proposé de le réaménager, c’est-à-dire reconstituer les salles dans le centre pour qu’il puisse être uniforme aux normes mondiales. Pour cela, on doit changer et aménager le bâtiment de la santé scolaire existant en salle de garde pour les médecins, infirmiers ou sagefemme qui sont en permanence en premier lieu. La salle a une surface de 48,78 m² (dont 4,5 m de large et 10,72 m de long) et sera implantée à côté du CSB. En second lieu, on doit aussi modifier et édifier la dentisterie en salle de mise en observation et l’assembler avec le grand bâtiment pour veiller aux malades qui ont besoin d’être suivis. Cette salle a une surface de 63,24 m² qui est conforme à la surface minimale requise pour une salle d’observation.

En troisième lieu, il faut implanter un parking qui peut recevoir sept voitures à l’entrée du centre. Sa surface totale est de 129 m² et avec la dimension de 3 m x 6 m, il peut recevoir 7 voitures. Et en dernier lieu, implanter des clôtures pour l’isoler. Il est préférable d’implanter d’haie vive pour diminuer les impacts de la latrine publique à côté et cette haie a un périmètre de 129 m et mettre en place un bac à ordure couvert.

On va créer une maternité dans la partie à remblayer d’Ambaniala qui a pour aire totale de 1,8 ha. La surface bâtie pour cette maternité est de 5387 m² et elle doit comporter toutes les services et salles obligatoires. Puis, on implante la dentisterie et la santé scolaire dans une même enceinte que la maternité. L’ensemble a une superficie totale de 1841 m². Après, on se propose de créer une cafeteria pour l’ensemble avec une surface de 630 m² et il sépare la maternité de la dentisterie et la santé scolaire. Ensuite, on doit implanter des espaces verts autour et à l’intérieur du centre pour l’isoler des autres activités. Ils doivent suivre le long du périmètre du centre qui mesure 600 m. Et enfin, pour qu’il y ait un bon rangement, on doit implanter des parkings qui occupe le reste avec les voies d’accès et aussi de mettre des bacs à ordure. Ce nouveau centre est représenté en vue de dessus par le plan (2) ci-après.

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Plan 2: Plan du centre de santé à l’échelle de 1/1250

2.2- SPORT Dans la résolution on a proposé d’aménager le terrain de foot à Ambohimamory. Tout d’abord, on doit aménager le terrain existant en un terrain de foot à 7 de 60 m de long et 30 m de large qu’on peut construire avec les normes mondiales sur les dimensions. Ensuite, on se propose d’implanter une piste qui mesure 200 m pour pratiquer l’athlétisme autour du terrain et une autre pour le 100 m et les sauts. Elles possèdent une largeur de 4m qui peut avoir 6 couloirs. Puis, implanter un gradin en béton pour les spectateurs et qui servira aussi comme clôture pour une partie du stade et aussi clôturer le reste. Le périmètre du stade est de 340 m avec 150 m à clôturer. Après, pour l’hygiène et la propreté, on doit créer à l’intérieur du stade un vestiaire et un bloc sanitaire. Le vestiaire mesure 8 m de large et 12 m de long tandis que le bloc sanitaire a une même largeur mais 15 m de long. Et enfin, pour que les voitures ne stationnent pas au bord de la route, on propose d’implanter des parkings dans la partie Nord Est du stade. Pour plus de détails, la vue en plan de ce stade est figurée dans le plan (3) ci-après.

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Plan 3: Terrain de foot à Ambohimamory au 750 ème

Pour l’aménagement des terrains mixtes à Ankany Sambatra, il suffit de les clôturer et d’implanter des gradins car les dimensions sont déjà aux normes requises. L’ensemble a une surface de 3877m² avec un périmètre à clôturer de 260 m. La clôture peut être faite avec des grillages tandis que les gradins en béton ou métalliques.

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Plan 4: Terrain mixte dans le fokontany Ankany Sambatra à l’échelle de 1/750

2.3- CULTURE Pour l’amélioration de la petite bibliothèque existante, on doit, tout d’abord, réhabiliter le bâtiment de l’intérieur à l’extérieur c’est-à-dire refaire la peinture, changer les ouvertures, rénover le plafond et le parquet pour que la salle soit accueillante et mérite d’être un lieu pour la lecture et loisir pour les enfants. Puis, il faut renouveler les livres et les équipements pour que les enfants puissent suivre les actualités. En ce qui concerne la construction d’un centre culturel multi domaine, on propose de l’implanter dans la zone à remblayer d’une superficie égale à 6 297 m2. Dans ce centre on y trouve une grande bibliothèque d’une surface de 1800 m². Dans cette dernière, on peut y faire des documentations, des lectures, des divers jeux,… On y découvre aussi une salle pour les diverses formations modulaires pour la population. Elle est implantée à côté de la bibliothèque avec une 75 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux aire de 390 m². Un grand espace vert de 1200 m² se trouve dans ce centre qui est implanté à côté de l’entrée principale. Les 2900 m² restantes sont destinées pour l’espace viaire et le parking qui peut recevoir 14 voitures. Le plan 5 au 1000 ème qui suit montre la vue de dessus de ce centre.

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2.4- LOISIR Un grand centre de loisir, entouré des arbres, est placé dans la zone à remblayer qui occupe une surface totale de 11,8 ha environ. Ce centre est composé d’: -Un parc d’attraction constitué par un jardin pour la détente et délassement des gens qui a une surface de 2 ha ; une aire de jeu pour les loisirs des enfants qui est de 1,3 ha placée au centre du jardin ; deux latrines qui mesure 3 m de large et 10 m de long chacune ; et un parking qui peut recevoir 105 voitures situé à l’entrée du centre de loisir.

-Un espace pour pratiquer le karting qui est constitué par un petit gradin, puis de la piste qui occupe une surface de 4,5 ha au milieu. Un bâtiment de 1800 m² est aussi implanté le long de la clôture pour servir d’un endroit pour la préparation des matériels techniques et les pilotes. On a aussi instauré deux latrines identiques à celles dans le parc et des pelouses autour de la piste pour préserver l’environnement à cause des gaz d’échappement.

Tout ceci est montré dans la vue en 3 dimensions du plan (6) ci-après

Plan 6: Centre de loisir

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2.5- SECTEUR EDUCATION Dans le cas général, tous les établissements scolaires sont à clôturer. Il n’y a pas d’autres travaux à faire pour le lycée et le CEG à part cela car ils ont été récemment rénovés. Tandis que les équipements et les bâtiments de tous les EPP sont à aménager et à rénover.

Pour le cas des EPP de la Commune d’Andranonahoatra, autre que la clôture, il faut rénover le bâtiment et élever d’un étage pour augmenter les salles de classes (sauf pour l’EPP Ambohimamory qui possède plusieurs salles) en respectant l’éclairage naturel. Pour se faire, on doit avoir des ouvertures de dimensions normales et orientées vers le Nord, Est ou Ouest mais pas vers le Sud. On devra aussi réhabiliter et élargir les latrines d’une dimension de 2 m de large et de 10 m de long. Il faut aussi construire un dépôt d’ordure qui doit être couvert, une aire de jeux et un espace vert dans l’enceinte de l’établissement. Et en particulier pour l’EPP Ambohimamory, on va implanter un parking de 85 m² à l’entrée.

Les surfaces, longueurs et nombres de ces éléments sont donnés dans le tableau XXIII pour chaque établissement scolaire.

Tableau XXIII: Tableau récapitulatif des surfaces et longueur de chaque infrastructure pour les établissements scolaires

Longueur de Nombre de Surface du Surface de l’aire Surface Etablissement la clôture latrines à bâtiment de jeux et de totale [m²] [m] implanter [m²] l’espace vert [m²] Lycée Andranonahoatra 273 0 1200 3300 4500 EPP Andranonahoatra 144 2 233 1503 1776 EPP Ankany Sambatra 144 2 256 1100 1417 EPP Ambanilalana 130 2 251 675 968 EPP Ambaniala 235 2 266 1585 1891 EPP Ambohimamory 205 2 604 2052 2696

Les plans (7 à 11) suivant montre les vues en deux dimensions de ces 6 établissements

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plan 7 : EPP Ankany firaisana au 1/250

79 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

plan 8 : EPP Ambaniala au 1/500

80 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

plan 9 : EPP Ambohimamory au 1/500

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plan 10 : EPP Andranonahoatra au 500 ème

plan 11 : Lycée Andranonahoatra à l’échelle de 1/750

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2.6- SECTEUR GOUVERNANCE En matière de gouvernance, il faut tout d’abord exploiter l’intercommunalité. Cela veut dire qu’on fait en commun tous les projets ou activités identiques avec d’autres Communes périphériques pour avoir une dépense minimale et pour que les projets soient efficaces si toutes les Communes périphériques y participent. Pour se faire, on doit organiser des réunions régulières de toutes les communes périphériques participantes pour se communiquer et pour élaborer tous les projets et activités qui pourront être réalisés ensemble ; et aussi d’établir un chronogramme de toutes les activités pour chaque année avec une étude de gestion de projet et de budget à chaque projet à entreprendre.

Ensuite, on doit prendre en compte la décentralisation et aussi l’exploiter en donnant quelques responsabilités aux Fokontany, Quartiers et les polices communales de la Commune. Par exemple les Fokontany doivent participer au suivi des nouvelles constructions en matière de permis de construire et la police contrôle l’application des nouveaux règlements. Pour se faire, on doit aussi fixer une réunion chaque mois entre ces entités et la Commune pour donner les directives à suivre. De plus, la population doit être impliquée à chaque projet, c’est-à-dire on demande leur avis avant de valider et aussi de confier à la population des travaux qu’elle peut faire.

Enfin, pour avoir plus d’investissement la Commune doit lancer une approche aux divers secteurs privés et organismes pour les inciter à participer aux projets à bénéfice commune par le biais du partenariat ou sponsoring. Et de plus, il faut aussi faciliter les diverses procédures administratives.

2.7- SECTEUR ECONOMIE L’augmentation des sources lucratives de la commune et l’amélioration du niveau de vie de la population accroissent l’économie de la commune. D’abord, pour la construction de la briqueterie en intercommunalité, on va la placer sur la zone à remblayer de la commune d’Andranonahoatra qui occupe une surface totale de 1 ha. Elle est placée à côté de la route qui desserve cette zone. La surface réservée au bâtiment est de 8820 m² et le reste est destiné pour l’espace viaire et les zones vertes. La construction est suivie d’une réunion entre la commune et les fabricants de briques artisanaux sur les rizières pour leur informer et convaincre sur la création d’une association ensemble. Puis pour instaurer les nouveaux règlements sur l’interdiction de la fabrication des briques sur les rizières.

Ensuite, avant la création de l’association des artisans, une réunion devra avoir lieu entre ces derniers et la commune pour leur proposer et pour avoir leur avis. Cette réunion est aussi indispensable pour qu’il y ait une bonne entente et bon déroulement du projet. On va donc créer une grande entreprise de confection et de travaux de bois dans la partie à remblayer de la commune. Les détails sur les surfaces sont donnés dans le tableau XXIV ci-après : 83 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Tableau XXIV: détails sur les surfaces des entreprises de bois et confection

Entreprise Surface bâtie [m²] Espace libre [m²] Surface totale [m²] Bois 978 987 1965 Confection 3766 2451 6217

L’usine de confection est représentée sur le plan [12] ci-dessous.

plan 12 :Usine de confection au 400 ème

Après, la salle d’œuvre appartenant à la commune est aussi implantée dans la zone à remblayer avec une superficie de 9262 m². Elle est composée d’une salle de spectacle de 1800 m² de surface et d’une salle de réception d’une superficie de 1016 m² avec un espace vert de 500 m² à côté. La surface restante est réservée aux parkings, espace viaire et les jardins.

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Avant de finir, pour la création des zones d’habitation, on va les distinguer en deux catégories. La première catégorie est une villa de haut standing qui se trouve dans la partie à remblayer dans le fokontany d’Ambaniala qui possède une surface totale de 17 ha. Pour cette catégorie on va construire les maisons sur la moitié de la zone destinée et l’autre moitié pour l’extension. Une partie de la zone construite est aménagée avec des maisons de même architecture et même dimension. Cette première catégorie présente une piscine pour la détente et les loisirs des habitants. La deuxième est une habitation en cité qui s’implante sur deux zones différentes d’une superficie totale de 2 ha mais de même architecture. La première zone est auprès de la salle d’œuvre et l’autre à côté du supermarché. Les détails sur les surfaces sont donnés sur le tableau XXV suivant tandis que les emplacements des villas sont donnés sur le plan (13).

Tableau XXV: tableau montrant les détails des surfaces sur les habitations

Surface occupée Espace viaire Nombre de Surface totale Catégorie par la propriété et vert propriété [m²] [m²] [m²] Villa 34 Varié 20000 170000 Cité 104 100 9600 20000

Et enfin, on va détailler les réalisations pour l’implantation des zones d’activités commerciales. Pour la station-service, on va la placer dans la zone à remblayer du Fokontany d’Ambaniala avec une superficie égale à 3022 m². On y trouve évidement le lieu de distribution qui a une surface totale de 115 m² qui se trouve au centre de la station et qui peut contenir quatre pompes. Un bâtiment de 160 m² est aussi présent pour la boutique et l’espace pour le lavage et l’entretien. Un espace vert de 930 m² est indispensable pour préserver l’environnement. La surface restante est destinée pour l’espace viaire. Les emplacements sont esquissés sur le plan (15).

Le centre commercial est aussi implanté sur la zone à remblayer du Fokontany d’Ambaniala d’une superficie de 3,7 ha. La boutique occupe une aire de 5643 m² qu’on y trouve tous les articles d’habillements, nouvelles technologies, produits cosmétiques et tout autre produit et service. Le supermarché à l’intérieur a une grande surface de 1 ha qu’on peut trouver tous les produits que ce genre de zone commerciale doit avoir. Le parking de ce centre peut recevoir plusieurs voitures avec une surface de 9047 m². Les détails des emplacements sont indiqués sur le plan (14).

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plan 13 : Villa en 3D

ème plan 14 : Centre commerciale au 2000 86 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

ème plan 15 : La station-service au 500

2.8- SECTEUR ROUTE Premièrement, la commune doit établir un plan d’alignement qui délimite les constructions par rapport au domaine public qui est dans ce cas la route. Pour ce faire il faut délimiter la réserve de 7,5 m par rapport à l’axe des routes principales pour établir le plan général, et d’après ce plan qu’on tire les plans d’alignement individuel.

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Deuxièmement, il faut rajouter et normaliser tous les panneaux de signalisation qui doivent exister. Ce sont les panneaux de circulation, les panneaux pour les arrêts bus et pour les indications de direction. Les hauteurs et les dimensions pour chaque type sont rappelées dans les éléments du défi global et les emplacements sont indiqués dans le plan (16) du réseau routier ci- après.

Troisièmement, pour éradiquer les marchands illicites on doit créer des marchés couverts dans divers Fokontany et instaurer des règlements sur l’interdiction de vente aux bords des voies. Mais avant, organiser d’abord une réunion entre les marchands et les autorités puis donner une place dans le marché à tous ces marchands et pénaliser ceux qui ne suivent pas ce règlement. Tous les marchés doivent être accessibles, avoir un parking et être indiqués par des panneaux. Les détails sur ces marchés sont donnés sur le tableau XXVI et les emplacements sur le plan 16.

Tableau XXVI: tableau montrant les détails sur les marchés

Fokontany Surface [m²] Surface parking [m²] Andranonahoatra 1121 - Andranonahoatra 2843 458 Ambanilalana 674 - Ankany firaisana 586 - Ambaniala 670 -

Quatrièmement, pour la normalisation des infrastructures, aménager des paliers de repos sur les voies à forte pente, normaliser les arrêts bus c’est-à-dire placer des abribus si possible et indiquer les arrêts par des panneaux, et réhabiliter les chaussées dégradées. Les emplacements de ces infrastructures sont indiqués par le plan 16 suivant.

Cinquièmement, règlementer les heures de circulation des véhicules à traction humaine et animale de 20 h à 6 h et de 14 h à 16 h et les faire surveiller par la police communale. Pour ce faire donner plus d’autorités aux polices communales et rassembler tous les concernés pour les informer et aussi pour proposer d’autres activités à faire pendant les heures de pointes.

Sixièmement, pour l’aire de stationnement communale, on doit clôturer un terrain de 290 m de périmètre qui se trouve dans le fokontany d’Andranonahoatra. La surface totale est de 1851 m² qui peut recevoir plusieurs voitures avec une place de 3 m x 5 m. Le plan 16 ci-après donne plus de détails sur cette aire de stationnement.

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Finalement, on va créer une nouvelle route et une aire de stationnement. Pour l’aire de stationnement, on va l’implanter dans le fokontany d’Andranonahoatra. Ce stationnement réservé a pour surface de 500 m² qui peut recevoir plusieurs voitures. Et pour la création, on propose de créer et rénover deux routes qui peuvent desservir la Commune : -L’une traverse la zone à remblayer qui part du fokontany d’Ambohimamory et qui se termine à Ambaniala. Créer un pont pour franchir la rivière d’Ikopa et qui sort à Anosimpatrana. La largeur de cette route est de 8 m y compris les trottoirs. Il est aussi indispensable de réserver 8 m par rapport à l’axe pour l’alignement. Le tracé en plan de cette route est donné au plan 16,

-L’autre qui est la route reliant Andranonahoatra avec la ville qui sort au bord de l’Ikopa, dans le Fokontany d’Ambaniala. Elle commence dans le carrefour d’Ambanilalana et Andranonahoatra, et dans cette partie in est nécessaire de faire une expropriation. Elle peut avoir une largeur de 7,8 m. Cette nouvelle route passe par le fokontany d’Ankany Firaisana et de croise avec la nouvelle route venant d’Ambohimamory. Et pour franchir l’Ikopa, on doit implanter un pont. Les détails sont exposés dans le plan (16) ci-après.

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plan 16: Réseau routier

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2.9- SECTEUR ASSAINISSEMENT Dans ce secteur, on va créer un réseau d’assainissement unitaire, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées dans une même canalisation. Pour cela, on va exploiter l’intercommunalité sur trois communes voisines à savoir Andranonahoatra, Bemasoandro et Anosizato Andrefana. On a choisi ces trois communes car leurs limites administratives sont mitoyennes et de plus on avait constaté que ces trois communes ont le même exutoire finale après l’étude de la topographie des lieux à partir d’un MNT.

Et après ce choix, on va suivre les étapes d’une création d’un réseau d’assainissement à savoir la détermination de la ligne de crête du BV, le traçage des régions et canaux, l’évaluation des débits, le dimensionnement des canaux, le choix du type d’épuration, et l’endroit de rejet.

2.9.1- Détermination de la ligne de crête du BV Un bassin versant est une région qui possède un même exutoire final. C’est-à-dire que toutes les eaux qui versent sur cette région convergent vers un même point bas et ce point s’appelle l’exutoire.

La ligne de crête du BV est la délimitation géographique des régions qui ont les mêmes exutoires finaux. Elle est obtenue dans notre cas à partir d’un MNT de la zone d’étude. La carte 3 qui montre cette délimitation.

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Carte 3: Carte délimitant le BV et sous BV de la zone d’étude

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2.9.2- Evaluation des débits Avant d’évaluer les débits des effluents, c’est-à-dire les eaux à évacuer, on a subdivisé le BV en des sous-BV puis en des petites régions qui ont la même pente de déversement à partir d’un MNT et on a évalué le nombre de la population dans cette région. Pour avoir ce nombre de population, d’abord, on doit faire une projection démographique puis on estime le nombre de population par région de l’année cible à partir du nombre actuel et après qu’on calcule le débit des eaux usées et ensuite le débit des eaux pluviales de chaque petite région. Chaque région doit avoir une canalisation d’évacuation qui est donnée par le plan (19) et après avoir connaître tous les débits, on détermine le(s) tronçon(s) qui assure(nt) la récolte des effluents de chaque région jusqu’à l’exutoire final. Avec une étude topographique, c’est-à-dire les dénivelées, sur un MNT de la zone, on peut obtenir le chemin continu de tous les tronçons jusqu’à l’exutoire.

a- Projection démographique Un projet d’aménagement n’étudie non seulement les solutions pour le présent mais surtout pour le futur que ce soit en assainissement, en création d’une route, en adduction d’eau potable, en création d’infrastructure, … Or tout cela dépend du nombre de la population d’une zone à étudier. Pour faire une étude du futur, il faut donc estimer le nombre d’habitants d’une année donnée à partir d’une projection démographique. En général, la projection se fait en multiple de cinq, c'est-à-dire après 5ans, 10ans, 15ans, … On doit avoir le taux d’accroissement par année de la population et le nombre d’habitant de l’année en cours que l’on applique avec la formule :

(1) [3] Avec : = × +

Pn : nombre de population de l’année n

Pi : nombre de population de l’année i

α: taux d’accroissement de la population n, i : années

Pour le cas de notre étude on a pris comme projection dans 10 ans à partir de l’année 2013, et la Commune compte 53661 habitants selon le PCD de la Commune pour cette année avec un taux d’accroissement de 2.8%. En appliquant cette formule avec ces données, on trouve que dans l’année 2023 la population d’Andranonahoatra compte environ 70727.

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b- Evaluation du débit des eaux usées domestiques Les eaux usées domestiques sont évaluées par rapport aux quantités des eaux consommées, alors on peut avoir le débit moyen en [l/s] des eaux usées dans chaque région. Ce débit est obtenu à partir des nombres de population après projection démographique pour chaque région en utilisant la formule suivante :

× (2) [3] = / Avec N : nombre de population projetée par région On peut avoir ce nombre en projetant en 2023 le nombre donné par la commune 150 l : consommation moyenne journalière d’eau / personne / jour.

Mais la consommation dans une journée varie selon les besoins, c’est pour cela qu’on applique à ce débit moyen un coefficient qui s’appelle coefficient de pointe. Et selon l’OTH, pour Antananarivo, sa valeur est donnée par la formule

, (3) [3] Et on a pour le débit de pointe = : , +

(4) [3] = × /

c- Evaluation du débit des eaux usées industrielles Il faut tenir en compte les infrastructures existantes et ceux qui vont s’installer. La quantité d’eaux rejetée varie selon la nature des activités. On peut distinguer trois catégories d’industrie et le tableau XXVII suivant montre ces catégories avec leurs consommations en eau.

Tableau XXVII: les débits d’eau usée par catégorie de l’industrie

Type d’industrie Débit [m 3/j/ha] Zone d’entrepôt 10 à 12 Zone de petite industrie et ateliers 20 à 25 Zone d’industrie moyenne et lourde 50 à 150 Source : les réseaux d’assainissement / R. BOURRIER

Pour le cas d’Andranonahoatra, aujourd’hui il n’existe pas encore des grandes industries mais on envisage d’en créer dans notre projet. Le tableau XXVIII résume le type, la catégorie et la surface de ces industries à créer. 94 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Tableau XXVIII: Tableau montrant les industries à créer

Type Catégorie Surface [m²] Recyclage 3 20125 Briqueterie 3 10846 Bois 2 6129 Confection 2 1982

De plus il faut appliquer un coefficient de pointe qui est égale à 3 et on aura alors le débit de pointe Qp qui est en fonction de la surface lotie S [ha] et du débit par catégorie D [m 3/j/ha]. On a :

(5) [4] = × × / On divise Qp par 86400 et multiplier par 10 3 pour avoir un débit en [l/s] Si on applique cette formule avec les données ci-dessus, on a les résultats dans le tableau XXIX suivant:

Tableau XXIX: résultat des débits des eaux usées industrielles

Type Catégorie Surface [ha] Débit [m3/j/ha] Débit total [l/s] Recyclage 3 2,01 150 3,49 Briqueterie 3 1,08 150 1,88 Bois 2 0,61 25 0,18 Confection 2 0,2 25 0,06

d- Evaluation du débit des eaux pluviales pour chaque région et route Pour la détermination des débits des eaux pluviales, on doit d’abord calculer les débits d’un BV ou sous-BV et il faut tenir en compte la protection de la zone contre l’inondation. Pour Antananarivo, on fait les calculs avec la période de retour de l’évènement pluvial est de 10 ans. La formule adoptée selon l’OTH, qui est un bureau d’étude qui travaille sur l’eau, pour avoir le débit d’un BV ou sous BV est tirée de la formule superficielle et on a :

, , , (6) [3] / = × × × Avec C : coefficient de ruissellement à choisir selon l’occupation de son (0,8 pour une surface urbanisée) A : Superficie du bassin versant en [ha] I : Pente moyenne du BV

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Cette pente est donnée par la formule

(7) [3] = ∑ L : longueur du plus loin chemin hydraulique

Lk : longueur du tronçon

Ik : Pente du tronçon

Pour le cas d’Andranonahoatra, on a 7 sous BV représentés par la carte (4) et les résultats sont affichés dans le tableau XXX :

Tableau XXX: Caractéristiques des sous BV

Surface sous BV Numéro pente [%] débit [l/s] [ha] 1 44,48 1 50,17 2 27,51 5,1 48,98 3 17,73 2,2 28,03 4 52,39 0,2 39,69 5 9,32 0,25 9,97 6 109,76 0,1 33,22 7 42,14 3,2 62,68

Et après qu’on détermine les débits des eaux pluviales pour chaque région considérée auparavant. Pour cela, on va faire le rapport entre la surface de la région et la superficie du sous BV et après on multiplie le résultat par le débit du sous BV correspondant. Les écarts entre le débit des sous BV et la somme de tous les débits des régions sont les débits des eaux pluviales sur les routes.

En faisant la somme de tous ces résultats pour une région, on obtient le débit total à évacuer pour chaque tronçon avec le débit de chaque route. Et en suivant le chemin hydraulique de chaque tronçon et puis en faisant la somme cumulée des tous les débits, on obtient donc le débit total récolté par les 2 canaux principaux. Il faut aussi ajouter les débits en amont.

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Carte 4: Carte des sous BV

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e- Evaluation des débits pour chaque tronçon Le débit transporté par chaque tronçon est calculé à partir du débit des régions qui versent sur lui. On doit ajouter les débits des canalisations en amont. Le tableau XXXI montre les débits de quelques canalisations avec les numéros comme l’indique le plan 19.

Tableau XXXI: Tableau montrant les débits de quelques canaux

Débit eaux Débit eaux Débit eaux Débit total Numéro usées pluviales pluviales sur [m3/s] [m3/s] [m3/s] route [m3/s] 1 0,36695 0,22420 0,02184 0,61299 2 0,01145 0,01233 0,00176 0,02554 3 0,08437 0,04913 0,00980 0,14330 4 0,38016 0,24503 0,04034 0,66553 5 0,00838 0,00321 0,00000 0,01159

2.9.3- Détermination de la pente de chaque canalisation Pour avoir les pentes des canalisations, on a fait une étude des dénivelées de chaque tronçon sur MNT et cela est suffisante pour imposer des pentes car on travaille sur une longue distance et une petite pente peut faire circuler l’eau. Alors on n’a pas besoin d’une grande précision sur les altitudes. Puis on calcule les pentes en faisant le rapport entre la dénivelée et la longueur du tronçon. Cette valeur doit être comprise entre 0,1 à 2% dans la mesure du possible. Mais si la topographie du lieu ne permet pas d’avoir cette valeur, on peut sortir de cette valeur en implantant des chutes sur la terminaison s’il y a une forte pente et renforcer le système de filtrage et de curage en cas de faible pente.

Mais durant le calcul de ces pentes, on veille toujours sur le bon écoulement des effluents jusqu’à l’exutoire final. Par exemple, pour le cas du début du canal principal N°1, il va falloir l’abaisser ou déblayer afin qu’il puisse recueillir l’eau venant du canal secondaire qui se raccorde en lui. Il doit avoir une cote intérieure de 1245,447 m.

2.9.4- Dimensionnement et caractéristiques des canalisations On peut dimensionner les canalisations par la formule de Manning Strickler suivant

(8) [3] = × × √ × √

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Avec Q : débit en [m 3/s] K : Coefficient de ruissellement 80 pour les surfaces urbanisées S : Section du canal [m²] donné par la formule S = h x (b + mh) (9) R : rayon hydraulique en [m] donné par la formule R= S/P (10) P : périmètre mouillé en [m] donné par la formule P = b + 2 x h x (1+m²)1/2 (11) b : base du canal h : hauteur du canal I : pente du canal

On peut avoir la section du canal en forme rectangulaire après un calage hydraulique. On peut réaliser ce calage par plusieurs méthodes, mais dans notre cas, on va faire une analyse de scénario dans Microsoft Excel. Cela consiste à faire enter toutes les valeurs connues dans cette formule comme K, I, Q à évacuer et on fixe b pour avoir une même épaisseur pour les tronçons de même direction, puis on fait entrer les formules dans les cellules pour déterminer S, R et Q obtenu par ces données. On peut avoir aussi la vitesse par la formule V = Q/S (12).

Le tableau XXXII suivant montre les données à saisir et les formules à faire entrer chaque composante:

Tableau XXXII: Exemple d’application du calage hydraulique

S V Q K I [‰] b [m] h [m] P [m] Rh [m] Q [m3/s] évacué [m²] [m/s] K x S x A saisir A saisir A saisir A fixer A déterminer b x h b + 2(h) S/P Q/S R2/3 x I 1/2

Dans Excel, on fait correspondre les composantes des formules par les numéros des cellules correspondantes. Puis, on fait une analyse de scénario en fixant b et varier h jusqu’à ce que Q = Q évacué . Et ainsi qu’on aura les dimensions du canal (b et h) que l’on surdimensionne pour avoir la section finale.

Les résultats de dimension de quelques canalisations sont donnés dans le tableau XXXIII avec le numéro de la canalisation dans le plan 19, les pentes, les vitesses des effluents.

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Tableau XXXIII: tableau montrant les dimensions de quelques canalisations

Débit évacué b h m S P R V N° K I [m 3/s] [m] [m] [m] [m²] [m] [m] [m/s] 1 0,613 80 0,003 1,5 0,500 0,75 2,5 0,3000 0,817 2 0,026 80 0,025 0,2 0,100 0,02 0,4 0,05000 1,277 3 0,143 80 0,004 0,5 0,300 0,15 1,1 0,13636 0,955 4 0,666 80 0,001 1,5 0,750 1,125 3 0,375 0,951 5 0,012 80 0,025 0,2 0,100 0,02 0,4 0,05000 0,580

La vitesse de l’eau doit rester dans des limites acceptables pour éviter le risque d’érosion. Cette vitesse maximale admissible dépend de la nature du canal. Dans le cas d’un canal maçonné ou bétonné, la vitesse peut être assez grande, par contre dans un canal en sol sablonneux ou latéritique, la vitesse sera limitée. Et on remarque que :

- Si V ≤ 1 m/s le canal peut être réalisé en terre - Si V ≤ 2,5 m/s le canal peut être réalisé en maçonnerie de moellons - Si V ˃ 2,5 m/s le canal est obligatoirement en béton armé

D’après ces valeurs de vitesse, on doit revêtir les canaux, que ce soit en maçonnerie ou en béton selon la possibilité financière, comme on avait proposé dans la résolution. Et de plus, ils doivent être tous couverts si possibles.

2.9.5- Choix de la station d’épuration Dans notre étude, on a choisi d’utiliser le système d’épuration par le lit bactérien. On l’a adopté pour plusieurs raisons comme l’économie d’espace, la possibilité d’élimination de toutes les saturations et le coût faible de fonctionnement. Pour se faire, on va aménager un petit lieu au bord de la limite de la commune de Bemasoandro dans la commune d’Ambohijafy qui est le lieu le plus bas entre les 3 communes. La station proprement dite occupe une surface de 2,8 ha environ mais il est indispensable d’aménager des lieux pour la construction des bureaux et des logements. Ce dernier occupe une surface de 5710 m². En ce qui concerne les types ouvrages à implanter, ses dimensions et ses nombres, on va se référer à un cas d’une ville de même nombre de population que les 3 communes. On a pris cette décision car on a besoin de plusieurs données pour le dimensionnement de ces ouvrages. Or ces données ne sont pas disponibles à mais qui est fonction du nombre de population en général.

Les détails de cette station sont figurés dans le tableau XXXIV et le plan 17 montre les emplacements. Et les surfaces restantes sont destinées pour l’extension et les espaces viaires.

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Tableau XXXIV: tableau récapitulatif des caractéristiques des ouvrages dans une STEP

Phase Type d’ouvrage Rôle Dimensions et/ou caractéristiques Prétraitement Dégrillage Protège l’installation contre les -Espacement : 40 mm éléments grossiers qui peut pour les gros et 6 mm entraîner une obturation et les pour les fins. sépares de l’eau brute. -Dimensions des grilles : 4 m x 1 m pour les gros et 4 m x 0,60 m pour les fins. Dessablage Elimine les sables, les graviers et Dimension : 12 m x 2 m les éléments plus ou moins fins avec une profondeur de pour éviter les comblements des 1 m. conduites, éviter les dégradations Il occupe une surface de des organes mécaniques, éviter 24 m². les encombrements des traitements en aval et réduire la production des boues. Traitement Etangs anaérobies Ils ont pour rôles d’éliminer les 6 étangs de dimension pollutions en carbone et de faire 54 m x 36 m avec une une décantation des eaux. profondeur de 4 m. Le tout se trouve sur une surface de 1,16 ha environ. Lits bactériens Ils ont pour rôles de faire 3 lits de 15 m de l’épuration des eaux proprement diamètre avec 5 m de dite avec un procédé intensif hauteur de remplissage. c’est-à-dire apport d’oxygène aux Ces 3 lits ont une surface bactéries. totale de 530 m². Clarificateurs Sépare les eaux traitées du floc 3 clarificateurs de 30 m bactérien ou les boues par de diamètre avec une gravitation. hauteur de 3,48 m. Ils se trouvent sur une surface de 2120 m². Lits de séchage Ils ont pour rôles de sécher les 34 lits de dimension 30 boues dans les étangs pendant m x 6 m dont la hauteur leurs vidanges une fois tous les 2 des boues est de 30 cm ans durant 2 mois environ. environ. Ces lits occupent une surface de 6120 m². Pompage Pompes Les pompes ont pour rôle On va installer 6 pompes d’acheminer les eaux traitées vers de 10 avec une le lieu de rejet et aussi de faire puissance de 10 kW et circuler les eaux à l’intérieur de la d’un débit de 75 l/s station. chacun.

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plan 17 : La station d’épuration au 2000 ème

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2.9.6- Le fossé de crête Pour protéger la zone contre les versements des eaux venant des autres régions en dehors de la commune mais qui est dans un même bassin versant, on va créer un fossé de crête qui récolte les effluents venant de la région entre les fokontany d’Andranonahoatra et Ambohimamory, avec un débit de 0,035 m 3/s, et les évacue directement dans la rivière d’Ikopa. La détermination du débit et le dimensionnement de la canalisation sont les mêmes qu’auparavant. Et après calcul, on a trouvé comme base égale à 0,5 m et d’une hauteur de 0,25 m.

Le plan [18] suivant montre le tracé de ce fossé.

2.9.7- Autres ouvrages à implanter Il existe également d’autres ouvrages qui sont obligatoires dans un réseau d’assainissement. D’abord, on doit implanter des regards à chaque changement de tronçon et de direction de 90° pour les canalisations. Ces regards doivent tous être protégés par des grilles pour éviter l’entrée des agrégats dans le regard et il a une dimension de 1 m x 1 m en général. Puis, il est indispensable de placer des chutes après une canalisation de forte pente pour protéger les ouvrages en aval. Ensuite, il faut aussi installer des aérations pour les canaux et pour notre cas, on va implanter un regard qui sert aussi de rejet pour les habitations qui n’ont pas de réseau individuel. Et enfin, on doit mettre en place des canalisations sur les routes pour l’évacuation des eaux de pluies. Le plan [19] suivant montre l’emplacement de tous ces ouvrages.

2.9.8- Les infrastructures à implanter Pour veiller à l’entretien et pour éviter le rejet des ordures et d’autres agrégats dans les canaux, il faut implanter des infrastructures d’hygiène et de propreté. D’abord, il faut implanter des bacs à ordure pour les piétons tous les 150 m sur les routes principales et des grands bacs de 2 m de long et 1,5 m de large. Ensuite, on va recycler ces déchets dans une usine de recyclage qui est implantée dans la zone à remblayer de la commune Andranonahoatra. La surface totale pour cette usine est de 2,25 ha avec 1,3 ha destiné pour le stockage des ordures, 0,4 ha pour le bâtiment et les 0,55 ha restants pour l’espace vert et l’espace viaire. Et enfin, il faut implanter 5 lavoirs publics et 4 blocs sanitaires. Le lavoir public a une forme carrée de 5 m de côté tandis que le bloc sanitaire a 5 m de large et 10 m de long. Les emplacements et les détails sont figurés sur le plan [20].

De plus, on se propose de créer une canalisation destinée pour l’évacuation des eaux pluviales sur les routes qui est montrée par le plan 21.

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plan 18 : Tracé du fossé de crête

104 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux plan 19: Plan général du réseau d’assainissement pour la commune d’Andranonahoatra

105 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

plan 20: Plan montrant les implantations de ces infrastructures

106 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux plan 21 :plan d’assainissement routier

107 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.10- SECTEUR EAU Ce secteur est aussi traité en intercommunalité entre les trois communes suscitées. Pour résoudre aux problèmes de la commune, qui sont la faible pression et l’insuffisance d’eau, et pour la prévision des besoins futurs, on a proposé d’instaurer un nouveau réservoir alimenté avec une nouvelle source qui est le captage d’Ikopa par un barrage et stockage dans un lac artificiel puis on va le combiner avec les distributions existantes. Pour avoir les dimensions du réservoir, du lac de rétention et la conduite d’amené du captage vers le lac, il faut calculer le nombre de population à desservir et le besoin en eau en aval du réservoir. Ces calculs seront détaillés ci-après.

2.10.1- Calcul du nombre de population à desservir Le nombre de population à desservir pour le futur est égal à la différence entre le nombre de population projetée en 2023 des 3 communes et le nombre de population actuelle. Or, en ce moment il y a encore des ménages qui n’ont pas accès en eau potable et il existe la faible pression. Alors, on va majorer ce nombre par 1,5 pour compenser ce manque et cette basse pression. Donc, on a :

é = − × 1,5

Avec N desservir : nombre de population totale à desservir

N2023 : nombre de population en 2023

N2013 : nombre de population actuelle

1,5 : coefficient de majoration Pour notre cas, on a 63 123 habitants à desservir en totalité.

2.10.2- Calcul du besoin en eau en aval du réservoir Dans une zone urbaine, la consommation en eau par jour est en moyenne 150 l. Alors, le besoin général de la population, c’est-à-dire la consommation journalière, est définie par la formule suivante :

é (13) [5] = × / Or, il y a autres utilisations comme dans les bureaux, services publics, … qui est de 10% du besoin général. Donc on a pour cette utilisation :

= × 0,1 l/j

108 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

L’utilisation pour l’incendie est de 5% du besoin général qui est de :

0,05 l/j = × Le besoin final en aval du réservoir est la somme de ces 3 valeurs en majorant avec 1,05 pour les partes en réseau qui est de 5% de cette somme. Alors on a le besoin final qui est :

1,05 l/j

La consommation moyenne en l/s est de :

/ (14) [5] Il y a aussi une utilisation de pointe avec un coefficient égal à 1,5. Donc, le besoin en pointe est de 198,49 [l/s]

Les résultats de ces calculs sont résumés dans le tableau XXXV ci-après :

Tableau XXXV: tableau récapitulatif des résultats des besoins

Débit Débit Débit Débit Type de besoin Notation [l/j] [l/s] [m 3/j] [m 3/s] Besoin général Q 9 468 450,000 109,589 9 468,450 0,110

Divers utilisations Q1 946 846,000 10,959 946,845 0.011

Incendie Q2 473422,500 5,479 473,423 0.005

Besoin final Qfinal 11 433 154,425 132,328 11 433,154 0,132

Consommation moyenne Qm 132,328 [l/s]

Consommation de pointe Qp 198,492 [l/s]

2.10.3- Dimensionnement du réservoir Les formules suivantes sont des formules classiques utilisées pour le dimensionnement d’un réservoir en AEP. Et on est resté sur les dimensions internes.

109 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

a- Capacité du réservoir Dans le cas général, la capacité du réservoir doit être égale à 42% de la consommation finale en [m 3/j]. On a donc :

(15) [5] = , × La capacité du réservoir est alors égale à 4801,92 m 3.

b- Dimensions du réservoir

i- Diamètre interne du réservoir Dans la pratique, on a la formule suivante pour calculer le diamètre interne du réservoir en fonction de sa capacité. La formule est :

(16) [5]

D’après cette formule, on trouve = , un diamètre × de√ 23,70 m. Or la forme du terrain disponible pour l’implanter est un peu allongée, alors on va implanter 2 réservoirs de 2400,96 m 3 de capacité. Et en appliquant la formule ci-dessus on trouve un diamètre de 19 m pour chaque réservoir. La surface occupée par les 2 réservoirs est alors 357,967 m² environ.

ii- hauteur d’eau utile et hauteur libre [5] La hauteur d’eau utile est de h = 0,46 x d (17). Dans notre cas, on une hauteur d’eau de 8,74 m pour chaque réservoir.

Et la hauteur d’eau libre est de h o = 0,10 x d (18) qui donne pour chaque réservoir une valeur de 1,9 m. La hauteur totale du réservoir est la somme de ces 2 hauteurs.

Voici un tableau qui récapitule les dimensions du réservoir.

Tableau XXXVI: tableau qui résume les dimensions du réservoir

Eléments Notation Valeur Capacité du réservoir C 4801,92 m 3 Diamètre d’un réservoir d 19 m Hauteur d’eau utile h 8,74 m

Hauteur libre ho 1,9 m Hauteur du réservoir H 10,74 m 110 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.10.4- Superficie de la source D’après les calculs ci-dessus, on a un besoin de 11 433 m 3/j, soit 4 173 099,75 m 3 d’eau pour une année et la source devra avoir la capacité de retenir ce volume pour la prévention dans le cas où le débit de la rivière ne permet pas l’approvisionnement du lac. Pour avoir la superficie du lac, il faut d’abord déterminer la profondeur du lac.

a- Cote de la surface d’eau L’altitude moyenne de l’emplacement du lac est de 1249 m. Alors, on va abaisser de 0,5 m la surface d’eau et on a donc une cote moyenne de 1248,5 m pour la main d’eau. Pour protéger les zones riveraines du lac contre l’inondation, on va élever une digue de 2 m de large et 1 m de hauteur.

b- Profondeur du lac et superficie du lac L’altitude moyenne aux environs du lac est de 1247 m. Alors, on peut descendre jusqu’à 1245,5 m pour la cote du fond du lac et on est assuré de ne pas atteindre la nappe phréatique. On peut donc avoir une profondeur de 3 m pour le lac.

Pour avoir la superficie, on divise le besoin d’une année par la profondeur. Après calcul, on trouve une superficie égale à 1 391 033,25 m² ou 139,10 ha. Or, la surface maximale disponible est de 21 ha qui peuvent assurer 2 mois en cas de faible débit de la rivière. On peut faire le lac avec cette surface car le débit d’étiage de l’Ikopa dans cette zone est de 5,7 m 3/s qui sont largement suffisant pour assouvir les besoins de la population qui est égale à 0,2 m 3/s en moyenne. Et de plus, jusqu’à ce jour, cette zone n’a pas été victime d’une sécheresse. Pour ce 21 ha on peut stocker 630 000 m 3 d'eau.

2.10.5- Débit et section du canal d’amené Dans notre cas, on présume que pendant le remplissage il y aura déjà un approvisionnement en eau potable. Donc il faut prendre en compte le débit pour l’utilisation, le débit pour le remplissage et compenser les pertes dues à l’évapotranspiration réelle.

a- Débit Pour le débit d’utilisation, c’est-à-dire le débit à transiter dans le canal pour le besoin final, 3 il suffit de diviser par 86400 s (qui est égale à 1 j) le besoin final et qui donne Qu = 0,132 m /s .

La durée de remplissage est de 3 mois ou 90 jours durant la période de pluies. Alors pour 3 3 remplir 630 000 m en 90 jours, il faut apporter un débit de Qr = 0,081 m /s .

111 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Il faut aussi prendre en compte de la perte due à l’ETR lors du stockage de l’eau dans le lac qui est donnée par la formule :

(19) [6] = ² ,.² P : hauteur annuelle de pluie qui est de 1471 mm (PCD commune) t : température moyenne qui est de 23°C (PCD commune)

Après calcul, on trouve ET R = 1,032 m et on multiplie cette valeur par la surface du lac qui est de 21000 m² puis on le divise par une année que l’on converti en seconde. On trouve après un 3 débit égal à QETR = 0.007 m /s

Le débit total à transiter dans le canal est de :

Donc on a un débit total de 0,220= m 3/s + +

b- Dimension du canal On a choisi un profil type rectangulaire en béton pour le canal d’amené avec une hauteur d’eau égale à 0,5 m. On peut déduire les dimensions du canal d’amené de la formule de Maining Strickler qui est :

[3] = × × √ × √ On utilise le calage hydraulique comme en assainissement avec une pente de 0.003 et K = 80. Il faut aussi sur dimensionner ce canal, alors on a alors le résultat dans le tableau XXXVII suivant.

Tableau XXXVII: résultat de la dimension du canal d’amené

3 Qévac [m /s] K I [‰] b [m] h [m] S [m²] P [m] Rh [m] V [m/s]

0,220 80 0,003 0,4 0,75 0,19 1,38 0,14 1,17

Ce canal mesure 450 m depuis la prise jusqu’au lac. De plus, il croise le canal d’assainissement alors il faut créer une bâche pour franchir le canal d’assainissement et aussi un

112 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux tunnel d’eau pour passer sous la digue. Et sur la berge gauche du canal, on doit rehausser un mur pour protéger cette zone s’il y a une montée d’eau.

2.10.6- Remarques -Il faut prévoir un ouvrage de vidange pour le lac dans le cas où on a besoin d’évacuer une quantité d’eau. -A partir du lac, on va confier au JIRAMA les traitements, les techniques pour pomper l’eau jusqu’aux réservoirs ainsi que la distribution. Mais la canalisation qui alimente les réservoirs mesure environ 2 500 m du lac vers ces réservoirs. Le tracé est figuré sur le plan 22 qui montre le réseau de distribution en eau de la commune.

113 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux plan 22 : plan distribution eau

114 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

2.11- SECTEUR IRRIGATION En irrigation, on utilise la rivière d’Ikopa comme source d’eau. Pour irriguer le périmètre par ruissellement, on va capter cette rivière dans le Fokontany d’Ambaniala avec un barrage. Il peut être réalisé en réhabilitant le barrage naturel en terre existant pour en former un barrage en dur. On va réaliser un système de vanne pour la prise et pour cela, on va percer la digue à côté du barrage pour en créer un petit tunnel pour la circulation de l’eau. Pour la conduite jusqu’aux rizières, on est obligé de franchir la canalisation principale en assainissement, alors on doit réaliser une bâche pour traverser cette canalisation. Pour le système de drainage, on va utiliser cette même canalisation pour de raison économique.

On n’a pas pu dimensionner ces ouvrages car on n’a pas obtenu toutes les données nécessaires, étant donné qu’il faut des données autres que les besoins en eau. Mais les principes sont les mêmes qu’en assainissement et adduction. On doit chercher le débit à transiter dans le canal et les pentes puis on fait un calage hydraulique pour en déduire les dimensions. Mais par contre le plan 23 montre les tracées et emplacements de ces ouvrages.

2.12- SECTEUR SECURITE On va implanter des éclairages sur les routes et ruelles tous les 150 m dans la commune d’Andranonahoatra pour diminuer l’insécurité. Le plan 24 suivant indique les tracées de la ligne d’éclairage publique.

115 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Plan 23: Réseau d’irrigation

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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux plan 24 : Plan de l’éclairage publique

117 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012

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En conclusion, on avait détaillé toutes les démarches pour réaliser techniquement toutes les propositions. Avant de passer à la réalisation technique des infrastructures et ouvrages on a divisé la commune en plusieurs zones d’activité pour avoir le plan d’aménagement. On remarque qu’il n’y a pas des levés topographiques car on n’a pas pu le faire vu la grande superficie de la zone qui est de 4 km² environ et aussi que c’est déjà une zone urbanisée. Alors, il y a beaucoup d’obstacle pour les travaux de levé mais l’orthophotographie de 25 cm de résolution est largement suffisante pour établir des plans et des cartes avec une échelle inférieure à 1/10000. Car l’erreur graphique est de 1 m qui est largement supérieure à celle de l’orthophotographie qui est égale à 25 cm. De plus, avec le MNT 2000 on peut avoir des idées pour imposer les pentes des canalisations. Ces activités ont toutes des impacts que ce soit environnemental, socioéconomique, culturel, et sur la santé. Ces impacts sont listés dans la partie suivante avec leur méthode d’atténuation.

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PARTIE III : LES IMPACTS DU PROJET

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Tous les projets ont tous des impacts, ils peuvent être positifs qui sont à capitaliser ou négatifs selon le cas. Par exemple, les constructions ont des impacts positifs sur le milieu humain mais négatif sur l’environnement en général. Le tableau XXXVIII montre les listes des impacts avec les sources, les milieux récepteurs, les catégories et les méthodes d’atténuation des impacts négatifs. Dans la colonne composantes du projet de trouve les secteurs, dans les sources d’impact sont listés les travaux à faire et dans les autres leurs impacts ainsi que ses modes d’atténuation s’ils sont négatifs.

120 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Tableau XXXVIII: Liste des impacts avec les propositions de mesure

Composantes Source d’impact Liste des Impacts Milieu Catégori Proposition de mesure du projet récepteur e Remblai du terrain Milieu physique : Destruction du sol : rupture du sol de Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux fondation de remblai, et prendre les dispositifs nécessaires pour Erosion des sols dans les zones Sol Négatif éviter les ruptures. Aménager le site de prélèvement d’empreintes sous forme de gradin cultivé après travaux faits. Tassement du sol du à toutes Répartition des charges transportées. Et espacer le circulations temps de transport.

Changement de la qualité d’eau par le Eau Négatif Aménager des endroits destinés pour stocker les terres rejet des terres dans l’eau inutiles (Fossé de protection loin des eaux)

Pollution de l’air par l’éparpillement Air Négatif Humidification des terres dès leur chargement et en des terres cours d’épandage Pollution de l’air provoqué par Bon entretien des camions, effectuer le transport l’augmentation de la circulation des pendant la nuit si possible pour éviter tout camions dérangement Milieu biologique : Dégradation des végétations Flore Négatif Compenser les végétations dégradées en implantant présentes sur le remblai des espaces verts sur le remblai.

Milieu humain : Maladie lié à la stagnation de l’eau Bien étudier le système de drainage et d’assainissement laissée par le chantier Santé Négatif pour le chantier MST due à la présence de nombreux Sensibilisation de la population employé non résident dans la région Diminution du terrain à cultiver Economie Négatif inciter les agriculteurs à utiliser la technique moderne Création d’emploi Positif Augmentation de la prostitution Social Négatif Augmentation des centres de formation et d’activités. Installation des espaces verts Milieu physique : Protection des sols contre l’érosion 121

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Renforcement des sols Sol

Emmagasine la réserve d’eau dans le Eau Positif sol

Purification de l’air par leur présence Air

Milieu biologique : Augmentation d’aire de végétation Flore

Maintien de la survie des faunes Faune Positif

Maintien de la biodiversité Flore

Milieu humain : Embellissement de l’espace d’activité Culturel Positif

Amélioration de la respiration Sanitaire Positif

Santé Construction de nouveau Milieu physique : bâtiment avec espace viaire : Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, Dentiste, santé scolaire, de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment maternité Dégradation du sol due au forage Sol Négatif Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment (chaînage)

Pollution de l’air par l’éparpillement Humidification des terres au cours des constructions des terres et par l’augmentation de la Air Négatif Augmentation des plantes pour purifier l’air circulation des véhicules Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement dans les lieux d’emprunt construction

122

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Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement dans les lieux d’emprunt, Classer un lieu habitat consacré à la conservation de la faune

Milieu humain : Maladie lié à la stagnation de l’eau Négatif Implanter des réseaux d’assainissement à chaque laissée par le chantier bâtiment, et des réseaux publics pour l’évacuation MST due à la présence de nombreux Négatif Sensibilisation de la population employé non résident dans la région Sanitaire Nouvelle infrastructure édifiée qui est Positif utile à préserver la bonne santé de la population

Diminution du terrain à cultiver Economie Négatif inciter les agriculteurs à utiliser la technique moderne Création d’emploi Positif

Changement des comportements des habitants en confiant leur santé à la médicine scientifique et en Social Positif abandonnant la médecine traditionnelle

Réaménagement de Milieu bio logique : l’ancienne salle pour santé Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt scolaire en salle de garde, et construction la salle dentiste en salle de mise en observation Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Création d’emploi Economie Positif Bonne état des infrastructures

123

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Amélioration des conditions de travail des employés Social Positif Normalisation du secteur Création d’un parking Milieu physique : Affaissement du sol Faire une étude géotechnique du sol avant tout projet Dégradation du sol Sol Négatif Renforcer les fondations et les couches de revêtement Tassement du sol du à toutes les autant que possible circulations

Pollution de l’air du à l’augmentation Air Négatif Création des espaces verts pour purifier l’air des véhicules circulants

Milieu humain : Création d’emploi pour la construction et le gardiennage Economie Positif Facilitation de l’accès au CSB

Implantation de bac à ordure Milieu physique : Diminution de l’odeur désagréable causée par l’éparpillement des Air Positif ordures et des brûlures de ces derniers en plein air

Milieu humain : Embellissement de la vue Culturel Positif environnante du centre

Permet d’éviter la propagation des Sanitaire Positif microbes et des maladies

Culture Créer un centre culturel multi Milieu physique : domaine Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt,

124

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de construction sensibiliser les constructeurs à utilis er le ciment Dégradation du sol due au forage Sol Négatif Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge du Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment (chaînage)

Pollution de l’air par l’éparpillement Humidification des terres au cours des constructions des terres et par l’augmentation de la Air Négatif Augmentation des plantes pour purifier l’air circulation des véhicules

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Maladie lié à la stagnation de l’eau Implanter des réseaux d’assainissement à chaque laissée par le chantier Sanitaire Négatif bâtiment, et des réseaux publics pour l’évacuation MST due à la présence de nombreux Sensibilisation de la population employé non résident dans la région

Diminution du terrain à cultiver Négatif Emploi des techniques modernes Création d’emploi Economie Augmentation de la revenue Positif communale Enrichissement d’activité culturel Elargissement de connaissance et de culture pour les jeunes Diminution du nombre de jeune Culturel Positif délinquant

125

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Sport Réaménagement des terrains Milieu physique : mixtes : implantation d’un Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, gradin, clôture de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment Dégradation du sol due au forage Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et pour la Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures construction d’un espace pour athlétisme Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment et du gradin (chaînage)

Mil ieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milie u humain : MST due à la présence de nombreux employé non résident dans la région Sanitaire Négatif Sensibilisation de la population Assure une bonne et saine croissance physique des jeunes dans la commune

Création d’emploi Economie Positif

La possibilité de maîtriser plusieurs disciplines sportives pour les jeunes Normalisation du terrain, donc il peut recevoir des tournois Socio- Positif Assure la bonne aisance des culturel spectateurs Diminution de la délinquance pour les

126

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jeunes

Construction d’un vestiaire et Milieu physique : de bloc sanitaire dans ce Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, terrain de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment Dégradation du sol due au forage Sol Négatif Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment (chaînage)

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Assure la propreté physique des utilisateurs Protège l’espace contre toutes les Sanitaire Positif pollutions Donne une bonne commodité pour Socio- Positif les joueurs et athlètes culturel Loisir Im plantation d’un parc Milieu physique : d’attraction et pistes pour Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, karting de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment Dégradation du sol due au forage Sol Négatif Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation l’édifice et aux charges des kartings (chaînage)

127

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Pollution de l’air dû au gaz Bonne entretien des kartings , et entretien de l’espace d’échappement des kartings Air Négatif vert à son côté Purification de l’air

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction Diminution des rizières Augmentation des espaces verts

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Procuration d’un lieu de détente, de Socio- divertissement dans la région culturel

Attirance des visiteurs dans la commune Augmentation des sources lucratives Economie Positif de la commune Création d’emploi

Développement culturel des Culturel habitants Education et Construction de clôture : Milieu physique : Formation clôturer tous les centres Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment Dégradation du sol due au forage Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment (chaînage)

Milieu humain :

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Isolation de l’école face aux bruits et aux tapages extérieurs Social Positif

Assure la sécurité des élèves et des Sanitaire Positif enseignants

Rénovation : Elever d’une Milieu physique : étage pour augmenter les Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique destiné à l’emprunt, salles, réhabiliter les salles de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment Affaissement du sol dû à Sol Négatif Utilisation de pilier pour renforcer la fondation l’augmentation de la charge de l’édifice

Pollution de l’air des alentours dû à la Air Négatif Faire les travaux pendant les jours de vacance, et poussière lors de la réhabilitation interdire l’entrée pendant la réhabilitation

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Augmentation des espaces verts construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Bonne état des salles et suffisantes en Social Positif nombre Augmentation du taux de Social Positif scolarisation Normalisation du bâtiment, qui Santé Positif assure la santé et sécurité des bénéficiaires

Déplacement et rénovation Milieu physique :

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des latrines vers un coin Destruction du sol pour les matériaux Spécifier un endroit unique dest iné à l’emprunt, extrémité pour tous les de construction sensibiliser les constructeurs à utiliser le ciment centres Dégradation du sol due au forage Sol Négatif Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, pour la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol dû à la charge de Utilisation de technique moderne pour la fondation bâtiment (chaînage)

Pollution de l’air par les poussières et les odeurs désagréables lors de la Air Négatif Ecourter la durée et effectuer le travail pendant la nuit démolition de l’ancien latrine si possible et pendant la période de vacance

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt et réutilisation des construction matériaux récupérables Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Donne une meilleure décoration et aménagement de la cours Culturel Positif désencombrement de l’espace de récréation Elimine les mauvaises odeurs au centre de la cours Assure une bonne santé pour les écoliers et les enseignants dus à sa Sanitaire Positif nouvelle caractéristique

Aménagement des cours de Milieu physique : récréation : implantation Affaissement du sol dû à la charge Sol Négatif Renforcer les couches de revêtement autant que d’une aire et d’un terrain de qu’il portera possible jeu pour tous les centres

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Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Développement physique des écoliers Sanitaire Positif Assure une bonne détente et loisir pour eux

Procure un vrai plaisir et un motif de Culturel Positif rétention des élèves dans l’enceinte

Ajout des bacs à ordure Milieu physique : Diminution de l’odeur désagréable causée par l’éparpillement des Air Positif ordures et des brûlures en plein air de ces derniers

Milieu humain : Embellissement de la vue Social Positif environnante de l’école

Permet d’éviter la propagation des Sanitaire Positif microbes et des maladies

Addu ction de l’eau potable à Milieu physique : chaque salle de classe Destruction du sol lors de Sol Négatif Limiter la profondeur des canaux, et renforcer le l’implantation des tuyaux revêtement sur les extrémités

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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux

Milieu humain: Procure une propreté et un meilleur Sanitaire Positif état de santé pour les utilisateurs

Permet d’atteindre les défis globaux Social Positif par la normalisation des salles

Augmentation des dépenses en eau Economie Négatif Surveiller les utilisations pour éviter les gaspillages

Changement de comportement des Culturel Positif bénéficiaires

Amélioration des Milieu biologique : équipements Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction des équipements

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Amélioration de la décoration des salles Amélioration des conditions de travail Social Positif Rend les salles plus confortable et plus attrayant Accroisse le taux de réussite des écoliers

Application de l’approche Milieu humain : Bâlâ Facilite la méthode d’apprentissage pour les enseignants Accroisse le taux de réussite des

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écoliers Facilite la compréhension et Social Positif l’acquisition des cours pour les écoliers Embelli les salles

Sécurité Augmentation des poteaux Milieu physique : Limiter la profondeur et la dimension du forage, et bien d’éclairage et ajout des Destruction du sol lors de Sol Négatif fixer les poteaux pour que son instabilité n’ait pas lampes pour ceux qui n’en ont l’implantation d’impact sur le sol plus Milieu humain : Diminue l’insécurité qui règne dans la commune Social Peut constituer un obstacle pour les Adopter les dimensions adéquates et ajouter des piétons bandes réfléchissantes sur les poteaux pour augmenter sa visibilité

Route Etablissement d’un plan Milieu humain : d’alignement Assure la fluidité de circulation sur les routes Permet de limiter les constructions futures sur les bords des voies Social Positif Procure une bonne organisation et ordre dans la commune Permet de limiter le domaine public Permet d’assurer la sécurité des constructions riveraines de la route

Entraîne un changement de Socio- Positif comportement de la population culturel

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Rétablissement des panneaux Milieu physique : Limiter la profo ndeur et la dimension du forage, et bien de signalisation Destruction du sol entraînée par la Sol Négatif fixer les panneaux pour que son instabilité n’ait pas fixation du matériel d’impact sur le sol

Milieu humain : Peut constituer un obstacle pour les Négatif Adopter les dimensions adéquates et ajouter des piétons bandes réfléchissantes Procure une bonne organisation de la Social circulation des véhicules Positif Minimise les accidents

Implantation des chaises de Milieu physique : Limiter la profondeur et la dimension du forage, et bien repos sur les voies à forte Destruction du sol causé par la Sol Négtif étudier leur fixation pour que son instabilité n’ait pas pente fixation de la chaise d’impact sur le sol Milieu biologique : Destruction de l’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction de chaise Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune Milieu humain : Facilité d’accessibilité des trottoirs pour toutes les catégories de Positif personne Social Permet de veiller à la bonne santé Positif des personnes âgées

Constitue un obstacle pour les Négatif Choisir les lieux d’implantation à l’extrémité des piétons trottoirs

Réhabilitation des nids de Milieu physiqu e : poule Destruction du sol dû à la fondation Assurer la cohésion entre la nouvelle et l’ancienne lors de la réhabilitation des nids de Sol Négatif fondation poule

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Pollution de l’air dû à l’odeur néfaste Air Négatif Exécuter la préparation pendant la nuit lors de la préparation du goudron

Milieu humain : Fluidité de la circulation Social Positif

Evite les dégâts matériels des véhicules Economie Positif Bonne accessibilité de la zone

Interdiction et pénalisation Milieu humain : des marchands sur les Diminue les gênes sur les routes Positif trottoirs Entraîne une fluidité de la circulation Social Rupture de la paix sociale Négatif Consultation de la population avant le projet

Variation des bénéfices pour les Economie Négatif Réunion avec les consommateurs et les marchands marchands pour les inciter à faire leurs courses aux marchés Changement de comportement et Socio- Positif d’habitude pour la population Culturel

Création des marchés Milieu physique : couverts pour recevoir tous Destruction du sol dû au forage pour Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, les marchands la fondation et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du sol provoqué par la Sol Négatif Utilisation de technique moderne pour la fondation charge qui sera implanté (chaînage)

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

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Milieu humain : Changement de comportement de la Socio- population culturel

Augmentation de la source lucrative Economie de la commune

Génère une bonne organisation Positif interne Social Toutes les zones sont desservies par des marchés

Tous les marchands bénéficient d’une place pour vendre, donc il ya Economie élimination des marchands illicites sur les trottoirs Régl ementation de la Milieu humain : circulation des véhicules à Fluidité de la circulation Social Positif traction humaine et animale Diminution de revenue des concernés Economie Négatif Engager les concernés dans les petits travaux quotidiens de la commune, et organiser des séances pour leur Mécontentement des concernés donner des explications et pour entendre leur point de Entraîne une révolte de la population Social Négatif vue concernée

Augmentation de l’autorité de Milieu humain : la police communale, en leur Changement de comportement de la confiant la surveillance de population envers les règlements toutes les infractions à tous Maintien de l’ordre interne de la les règlements, et commune. Augmentation de Social Positif rassemblement des concernés l’autorité qui peut encadrer la avec la police pour les population informer Bonne sensibilisation et information

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pour les concernés Aménagement de lieu réservé Milieu physique : au stationnement Destruction du sol dû à la fondation Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, de la clôture du lieu Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures Affaissement du Sol causé par la Utilisation de technique moderne pour la fondation charge à assurer

Pollution de l’air à cause des gaz d’échappement et de la construction Air Négatif Implanter des espaces verts et faire les travaux de du lieu préparation des goudrons pendant la nuit

Milieu humain : Diminution des stationnements des véhicules sur le bord des routes, donc Social Positif élimination des gênes

Augmentation de la recette de la commune Economie Positif Création d’emploi pour le gardiennage

Augmentation de la sécurité des véhicules, car il assure la protection contre l’accident et contre les vols Social Positif Changement de comportement de la population

Création de nouvelles routes Milieu physique : principales : Dégradation du sol dû à la fondation -Construction d’une route sur de la nouvelle route, du pont à créer, Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, le remblai et du rond-point Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures -renovation d’une route Affaissement du sol à cause de -Elargissement l’augmentation de la charge qu’elle va Utilisation de technique moderne pour la fondation

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-Règlementation de porter circulation des camions Erosion du sol -Expropriation Planter des végétations (vétivers) sur les talus -Création d’un pont Pollution de l’air lors de la -Aménagement d’un rond- construction de la route, par Bon entretien des engins point l’échappement des engins, la Préparer les goudrons à poser pendant la nuit préparation du goudron, Air Négatif Humidification de la partie à construire l’éparpillement des poussières, et par Augmentation des plantes sur les bordures l’augmentation des véhicules lors de son utilisation

Milieu biologique : Diminution de la flore car il y a Négatif Augmentation des végétations dans les parties à élargissement de la partie à Flore construire construire et de la partie remblayée Perturbation de la faune lors de la Faune Négatif Déplacer les espèces dans un endroit protégé construction du pont

Milieu humain : Augmentation d’ouverture pour la commune Elévation de la Capitale foncier dans Economie Positif la zone Révolte de la population victime Négatif Compenser les pertes par des nouvelles constructions d’expropriation Social avec procuration d’explication avec ces derniers Réduit le blocage de circulation dans Positif les zones

Gouvernance Elaboration d’un système de Milieu physique : livraison commun pour le Dégradation et affaissement du sol dû secteur privé à la charge non répartit des camions Sol Négatif Renforcement des entretiens périodiques des routes lors de la livraison

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Milieu humain : Evite une perte de temps pour les secteurs privés Elimine les gênes constituées par le déchargement et chargement des Economie Positif produits dans le camion pendant les heures de forte activité Augmentation de la recette de la commune

Incitation des secteurs privés Milieu humain : et ONG à participer dans le Augmentation de la source de projet financement pour la commune Economie Positif Opportunité de réaliser plusieurs projets Implication de la population à Milieu humain : chaque projet Création d’emploi Assure le bon fonctionnement du Economie Positif projet et son efficacité

Exploitation de Milieu humain : l’intercommunalité Permet de réaliser plusieurs projets et d’améliorer l’environnement de plusieurs zones Diminue les dépenses en les partageants Economie Positif Echange d’expérience, de connaissance entre chaque commune. Donc induit à une élévation de leur niveau et à leur développement Facilité d’obtention de financement pour les projets

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Conflit d’intérêt Négatif Eclaircir avant tout projet les démarches et les conséquences de chaque activité, maintenir une bonne communication et un bon soutien Exploitation de la Milieu humain : décentralisation Permet d’achever toutes les activités dans de bonne condition Permet de maîtriser la gouvernance dans la commune Economie Positif Permet d’appliquer les règlements et lois Permet de déconcentrer les responsabilités Conflit d’intérêt Négatif Bien éclaircir au part avant les responsabilités et les bénéfices de chacun Planification de chaque projet Milieu humain : Accomplissement de chaque projet avec de bon résultat Assure l’efficacité du projet et permet de maîtriser ses impacts Economie Positif Procure une assurance aux investisseurs Attire les investisseurs Assainissement Création d’un réseau Milieu physique : d’assainissement : Destruction du sol dû au forage pour -Construction et implantation la construction des canaux Sol Négatif Limiter la profondeur des canaux, et renforcer le des canalisations, des regards Permet d’éliminer l’érosion du sol revêtement sur les extrémités et des chutes Milieu biologique : Perturbation des faunes dans les Déplacer les espèces dans un endroit protégé rizières lors des implantations des Faune Négatif canaux

Diminution de l’espace à cultiver Flore Négatif Augmentation des espaces verts

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Milieu humain : Changement de comportement de la Social population

Assure une bonne santé en canalisant les eaux sales et en limitant la propagation des odeurs et gaz néfastes Sanitaire Positif Il n’y a plus de stagnation d’eau un peu partout Procure une assurance de la bonne viabilisation de la région Evite l’inondation de la région Social -Implantation d’une station Milieu physique : d’épuration Destruction du sol dû au forage pour Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, le système et pour les fondations des Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, bureaux Sol Affaissement du sol à cause de la Négatif Utilisation de technique moderne pour la fondation charge des bâtiments utilisés comme (chaînage) bureaux

Purification de l’eau rejetée dans la Eau Positif rivière

Milieu biologique : Diminution de la végétation Flore Négatif Augmentation des espaces verts

Milieu humain : Création d’emploi Economie Positif

Assure la santé de l’utilisateur de la Sanitaire Positif rivière

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Protège la région contre l’inondation Social Positif

Diminution des espaces à cultiver Economie Négatif Application des techniques modernes

Implantation des Milieu physique : infrastructures : Dégradation du sol dû à la -Bac à ordure construction de fondation des lavoirs, Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, -Dépôts d’ordure des blocs sanitaires et de l’usine de et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, -Usine de recyclage recyclage Sol Négatif -Lavoir public Affaissement du sol à cause de -Bloc sanitaire l’augmentation de la charge à Utilisation de technique moderne pour la fondation supporter (chaînage)

Pollution de l’air dû au dépôt et le Air Négatif transport des ordures Utiliser des camions enfermés et planter des espaces verts autour du dépôt pour compenser la pollution Milieu biologique : Diminution de la végétation Flore Négatif Augmentation des espaces verts

Milieu humain : Création d’emploi Economie Positif

Assure la propreté de la population et Sanitaire Positif de son environnement

Augmente la recette de la commune Economie Positif

Apparition de bruit et d’odeurs Les usines doivent utiliser des isolations phoniques pour indésirable aux alentours de l’usine Négatif les murs et planter des espaces verts Les bacs à ordures sur les routes L’emplacement doit être à l’extrémité, les normes sur

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peuvent d evenir un obstacle pour les l’hauteur doivent être respectées piétons Social Changement de comportement et d’habitude des habitants Positif Facilite les activités quotidiennes de la population Economie Facilitation des procédures Milieu humain : administrative Economie de temps Attirance des personnes à y faire des Social Positif activités

Création d’usine et de micro Milieu physique : Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, entreprise (Bois, confection, Dégradation du sol à cause des et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, Briqueterie) constructions de bâtiment Sol Négatif Utilisation de technique moderne pour la fondation (chaînage) Pollution de l’air à cause des circulations des camions et de Air Négatif Augmentation de la végétation l’augmentation de l’activité

Milieu biologique : Diminution de la végétation Augmentation des espaces verts Destruction d’arbre utile à la Flore Négatif Reboisement du lieu d’emprunt construction, et à la transformation pour la micro entreprise de bois

Destruction de la faune ainsi que son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Création d’emploi Augmente la recette de la commune Economie Positif Attire les autres entreprises à s’installer dans la région

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Evoque un bruit perturbant les voisins Social Négatif Imposer aux industries d’utiliser une isolation phonique

Création d’une coopération Milieu huma in : des secteurs privés Facilité d’avoir une source de financement Possibilité d’organiser des activités lucratives Economie Positif Recouvrement et développement simultané de tous les secteurs privés

Implantation des panneaux et Milie u physique : Limiter la profondeur et la dimension du forage, et bien des écrans publicitaires Destruction du sol par la fixation des Sol Négatif fixer les panneaux pour que son instabilité n’ait pas panneaux et des écrans d’impact sur le sol

Milieu humain : Augmente la source lucrative de la Economie Positif commune

Peut constituer un obstacle pour les Négatif Respecter les normes sur les dimensions piétons Embellissement de la région Social Positif

Implantation d’un quartier Milieu physique : résidentiel et Création des Destruction du sol à cause de la Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, habitations en cité construction de la fondation des et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, bâtiments Sol Négatif Affaissement du sol entraîné par Utilisation de technique moderne pour la fondation l’augmentation des charges (chaînage)

Pollution de l’air dû à l’éparpillement Air Négatif Isoler le site pendant les travaux

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des poussières lors de la constructi on

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Reboisement du lieu d’emprunt construction Flore Négatif Diminution de la zone verte Augmentation des espaces verts

Destruction de la faune et de son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Attire les personnes à résider dans la commune Augmentation de la recette de la Economie Positif Commune Elimine l’inexploitation ou gaspillage de terrain Permet de compenser et de recevoir les personnes victimes Social Positif d’expropriation

Création d’un espace Milieu physique : commercial Destruction du sol à cause de la Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, construction de la fondation des et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, bâtiments Sol Négatif Affaissement du sol entraîné par Utilisation de technique moderne pour la fondation l’augmentation des charges (chaînage)

Pollution de l’air dû à l’éparpillement Air Négatif Isoler le chantier des poussières lors de la construction

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Reboisement du lieu d’emprunt

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construction Flore Négatif Diminution de la zone verte Augmentation des espaces verts

Destruction de la faune et de son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Création d’emploi Augmente la recette de la commune Augmente les sources d’attractions vers la commune Economie Positif Satisfaction de toutes les couches sociales sur le secteur commercial

Création d’une salle d’œuvre Milieu physique : propre à la Commune Destruction du sol à cause de la Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, construction de la fondation des et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, bâtiments Sol Négatif Affaissement du sol entraîné par Utilisation de technique moderne pour la fondation l’augmentation des charges (chaînage)

Pollution de l’air dû à l’éparpillement Air Négatif Isoler le site pendant les travaux des poussières lors de la construction

Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Reboisement du lieu d’emprunt construction Flore Négatif Diminution de la zone verte Augmentation des espaces verts

Destruction de la faune et de son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

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Milieu humain : Création d’emploi Indépendance économique de la Commune Economie Positif Augmentation de la recette de la commune Exploitation des terrains morts

Construction d’une station - Milieu physique : service Destruction du sol dû au forage pour la réserve et pour la fondation des Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, bâtiments Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, Affaissement du sol dû à l’augmentation de la charge portée Utilisation de technique moderne pour la fondation et Pollution de l’air provoqué par pour le revêtement du site l’augmentation de gaz d’échappement sur le lieu et du gaz Air Négatif Implantation d’un espace vert dans le site produite par le stock de carburant Milieu biologique : Destruction d’arbre utile à la Reboisement du lieu d’emprunt construction Flore Négatif Diminution de la végétation Augmentation des espaces verts

Destruction de la faune et de son Faune Négatif Reboisement et Classer un lieu consacré à la habitat conservation de la faune

Milieu humain : Création d’emploi dans la région Positif Constitue un risque d’incendie pour la Négatif Prévoir une bouche d’incendie aux alentours du site, et population Economie des extincteurs à l’intérieur du site et éviter les sources Augmentation du ravitaillement de Positif de feux carburant pour la région Augmentation de flux de Indication du site par un panneau avec illustration du

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déplacement aux alentours, qui Social Négatif danger constitue alors un risque d’accident Eau Création de deux barrages Mil ieu physique : Destruction du sol à cause de la Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, fondation du barrage Sol Négatif et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, Affaissement du sol dû à la charge Utilisation de technique moderne pour la fondation engendrée

Milieu biologique : Perturbation de la faune lors de la Faune Négatif Déplacer les espèces dans un endroit protégé construction

Milieu humain : Provoque un danger pour les Négatif Création de mur de soutènement aux alentours du habitants aux alentours Social barrage et implantation d’un panneau « DANGER » Favorise l’alimentation en eau de la Positif population et pour l’irrigation Création et implantation d’un Milieu physique : lac artificiel entouré d’une Dégradation du sol dû au forage Sol Négatif Revêtir les parois du lac digue Affaissement du sol lors de la Utilisation de technique moderne pour la fondation construction de la digue

Milieu biologique : Diminution de la végétation Flore Négatif Augmentation de la zone verte

Milieu humain : Risque d’inondation Social Négatif Renforcement de la protection à l’aide des digues et des Permet d’avoir une réserve d’eau vannes de vidange

Création et implantation des Milieu physique : canalisations Destruction du sol dû au forage pour Sol Négatif Limiter la profondeur des canaux, et renforcer le la construction des canaux revêtement sur les extrémités

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Milieu biologique : Perturbation des faunes dans les Déplacer les espèces dans un endroit protégé pendants rizières lors des implantations des Faune Négatif les travaux canaux

Diminution de la végétation Flore Négatif Augmentation des espaces verts

Milieu humain : Procure une assurance de la bonne Economie viabilisation de la région

Changement de comportement de la Sanitaire Positif population

Assurance la satisfaction en eau des Social plantes

Création et implantation des Milieu physique : stations de traitement et de Destruction du sol dû au forage pour Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, surpression le système et pour les fondations des et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, bureaux, ainsi que la destruction Utiliser des moteurs qui présentent moins de vibration causée par la vibration du moteur Sol Négatif lors de son fonctionnement Affaissement du sol à cause de la Utilisation de technique moderne pour la fondation charge des bâtiments utilisés comme bureaux Purification de l’eau Eau Positif

Milieu biologique : Diminution de la végétation Flore Négatif Augmentation des espaces verts

Milieu humain : Création d’emploi Assure la Santé de la population

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abonnée Social Positif Changement de comportement de la population

Création et implantation des Milieu physique : nouveaux réservoirs Affaissement du sol dû à Faire une étude géotechnique du sol avant tout travaux, l’augmentation de la charge à et prendre des initiatives pour éviter les ruptures, supporter Sol Négatif Destruction du sol lors de la Utilisation de technique moderne pour la fondation construction de leur fondation

Milieu humain : Création d’emploi pour le Economie Positif gardiennage Risque de danger pour la population Social Négatif Vérification et contrôle régulier de la stabilité du environnante réservoir Assurance en alimentation avec Social Positif pression normale pour la population

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Et en général, les remblais et les constructions ont le plus d’impacts négatifs sur l’environnement qui sont les sols, airs, …mais on peut les compenser ou atténuer comme on a mentionné dans le tableau. Par contre, ils présentent des impacts positifs sur l’économie et la vie de la population.

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DISCUSSION

Notre objectif dans ce présent mémoire est d’établir un plan d’aménagement. Pour atteindre ce but, on a passé par plusieurs étapes. Après diverses études, on obtient les résultats attendus. Comme l’établissement des plans de viabilisation, l’implantation des diverses infrastructures, etc. qui peuvent amener la commune vers le développement et aussi pour qu’elle puisse entrer dans la mondialisation du 21 ème siècle.

Pour que ce projet ne reste pas comme un document, les questions qui se posent maintenant sont comment réaliser ce projet ? Où est ce qu’on va trouver des financements ? Est- ce que ce projet est réalisable à Madagascar selon le comportement social ? Dans les hypothèses posées pour mener ce travail, on a déjà envisagé ces contraintes et on a conçu le projet de telle façon à ce qu’il ne reste pas dans le domaine de la rêverie.

En premier lieu, on a conçu un projet qui attire des investisseurs à s’y installer dans la commune comme exemple la création des entreprises qui ont pour activité native de la région. Les matières premières sont alors à proximité et les personnels sont déjà expérimentés, alors ils peuvent avoir un rendement plus fort. Il y a aussi les propositions sur la réduction des impôts qui peut attirer les entrepreneurs. On peut donc avoir une source de financement par ces nouvelles entreprises par le biais de partenariat ou sponsoring.

En second lieu, on a créé un projet dans le but d’accroître les sources lucratives de la commune. Alors la commune peut s’autofinancer pour la réalisation des autres projets. De plus, on a aussi établi un projet qui peut accroître l’économie de la commune qui peut augmenter les ressources en impôts. La commune peut alors réaliser les autres projets de développement de la région.

En dernier lieu, on a pris l’initiative de faire participer la population dans la conception du projet. Alors, le projet est réalisable vis-à-vis du comportement social de la population. De plus, le projet n’est pas seulement réalisable mais il est aussi efficace.

On peut alors en tirer que ce projet peut être réalisable et efficace. Et il peut emmener la commune d’Andranonahoatra vers un développement et la faire entrer dans le défi de la mondialisation.

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CONCLUSION

Durant les cinq années d’études et de formation d’ingénieur dans le département IGF à l’ESPA, on arrive à avoir toutes les connaissances indispensables pour un ingénieur géomètre topographe. Ces connaissances et des recherches personnelles m’ont permis de finir ce travail de mémoire. De plus, ce dernier m’a aidé à maîtriser toutes les démarches à suivre pour l’élaboration d’un projet d’aménagement et aussi à renforcer mes connaissances.

On constate dans les états des lieux que la commune possède un grand problème dans la viabilisation de la région et on remarque des insuffisances d’infrastructures. D’après les défis globaux et les concessions de la commune, on peut tirer des propositions qui pourront aider la commune à se développer. De plus, elle peut faire face à la mondialisation car les propositions suivent les normes internationales. Puis, les détails sur les techniques de réalisation facilitent les travaux après les études préalables. Enfin, la liste des impacts avec les méthodes d’atténuation des impacts négatifs aide les responsables à prendre des décisions sur le projet.

Nos études et propositions arrivent à faire viabiliser la commune avec la création des réseaux d’assainissement, adduction d’eau potable, et routiers. En outre, les remblais ne seront plus des problèmes à Antananarivo si les conditions préalables seront exécutées. De plus, la création de nouvelles infrastructures indispensables conduit la commune vers le développement comme les infrastructures sanitaires, infrastructures scolaires, etc. La création des centres commerciaux, des habitations accroît l’économie de la commune. On a aussi donné de méthodes pour réaliser techniquement ces propositions. On a tiré le plan d’aménagement de toutes ces propositions et en appliquant ce plan, on peut atteindre nos autres objectifs.

Cela constitue déjà un acquis et une expérience pour notre future carrière professionnelle. Car ce mémoire m’a permis de fournir d’autres connaissances que dans la spécialité géomètre topographe. Elles se reposent surtout sur l’hydraulique et l’économie. Car les bases de cette étude d’aménagement sont l’assainissement, l’adduction en eau potable et l’accroissement de l’économie de la commune. Notre étude reste dans la commune d’Andranonahoatra et deux autres communes voisines. Alors qu’il existe encore plusieurs communes sur les rives de l’Ikopa qui n’ont pas un plan d’aménagement. Est-ce qu’il est donc possible d’aménager ensemble toutes ces communes pour qu’elles soient toutes viabilisées et uniformes par rapport aux normes mondiales ?

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BIBLIOGRAPHIE

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[3] : Mr RAMANANARIVO S., Cours assainissement 5 ème année hydraulique à l’ESPA, 2012

[4] : R. BOURRIER, Guide d’aide aux conceptions du réseau d’assainissement, 2004, 192 pages

[5] : Mr RANDRIANASOLO David, Cours AEP 4ème année hydraulique à l’ESPA, 2011

[6] : Mr RAMANANTSIZEHENA Pascal, Cours génie rural 5ème année IGF à l’ESPA, 2012

[7] : IMV, Guide de l’urbanisme à l’usage des responsables de la commune urbaine, 2012, 158 pages

[8] : Mr RAMBININTSOA Tahina, Economie appliquée à l’urbanisme, 2011, 53 pages

[9] : Ministère de l’égalité des territoires et du logement (France), Concevoir une voirie accessible pour tous, 2008, 125 pages

[10] : R. BOURRIER, Guide de conception d’un réseau de distribution d’eau potable, 2005, 238 pages

[11] : République togolaise, Les normes sur l’infrastructure scolaire, 2009, 152 pages

[12] : Ministère de la santé (Togo), Les normes et standards sur les infrastructures et équipement d’un CSB, 2011, 126 pages

[13] : Mr RAMALANJAONA Daniel, Normes sur les dimensions du terrain de sport, Cours urbanisme 5 ème année IGF à l’ESPA, 2012

[14] : Serge Bernier et Pascale Marcotte, Les infrastructures culturelles et de loisir dans la municipalité, 2007, 118 pages

Site web

[15] : www.technique-remblai\réalisation.com

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ANNEXES

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Annexe 1: LA GOUVERNANCE

A travers le monde, les villes sont aujourd’hui à la recherche d’une bonne« gouvernance urbaine». En fait, la bonne gouvernance s’agit en général de mettre en place des modalités d’action et de prise de décision plus partenariales, pour favoriser un développement urbain durable. Mais il existe des défis majeurs auxquels nous sommes confrontés : comment faire pour réaliser des projets parfois audacieux et en même temps préserver la paix sociale ?

1- La gouvernance légitime En effet, la gouvernance légitime est l’art de gérer les affaires publiques et d’exercer les pouvoirs au service du « BIEN COMMUN » avec l’adhésion et sous le contrôle de ceux sur qui s’exercent ces pouvoirs. Les valeurs fondamentales sur lesquelles s’appuie la gouvernance sont : « l’équité » comme principe guidant l’action publique et « le respect de l’autre » comme modalité de mise en relation entre les acteurs (politiques, économiques, sociales).

1.1- L’approche de la gouvernance L’approche de la gouvernance légitime se fonde sur une triple nécessité : -nécessité de relier les initiatives, les expériences et les propositions faites à différentes échelles de gouvernance (du local au mondial). -nécessité de lier l’action à la réflexion : ancrer les propositions dans l’expérience concrète des acteurs. -nécessité de partir et de satisfaire les besoins et les aspirations [matérielles et immatérielles] des populations.

1.2- Les principes de la gouvernance La démarche des acteurs dans la recherche de solutions aux problèmes de la gouvernance doit être guidée par les principes qui sont détaillées ci-après. -Principes de valeurs : .L'équité qui est le fondement de la légitimité de l'action publique car tout sentiment d'injustice suscite la méfiance, la résistance, l'exclusion et le conflit. .Le respect de l'autre consiste à permettre l'écoute, le dialogue, la reconnaissance de la différence sans lesquels le sens du bien commun ne peut être construit.

-Principes directeurs de l’action : .L'enracinement de la gouvernance consiste la prise en compte des réalités culturelles, socio- économiques et politiques des sociétés dans leurs diversités, comme matrice de sa légitimité. .La participation de tous aux affaires publiques conditionne l'expression des besoins de chacun et la recherche collective de réponse dans l'intérêt commun.

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.Les stratégies de changements ne peuvent être impulsées de l'extérieur ou imposées par une minorité à toute la société. La gouvernance doit permettre la maîtrise du changement par l'ensemble des acteurs. .La responsabilité, c'est l'obligation de répondre de ses paroles, de ses décisions, de ses actes. Chacun est responsable du pouvoir qu'il détient. .La recherche de solutions doit privilégier le consensus si l'on veut aller dans le sens du bien commun. .La gestion des affaires publiques ne doit pas créer l'exclusion mais au contraire s'appuyer sur la solidarité et la renforcer. .Les acteurs de la scène publique, aux différents niveaux doivent coopérer pour résoudre des problèmes communs selon le principe de subsidiarité et non s'approprier des compétences exclusives pour justifier de leur existence.

2- Gouvernance urbaine D’un point de vue institutionnel, une décentralisation renforcée et une meilleure coopération entre l’Etat et les collectivités locales. Une meilleure coopération entre les collectivités locales ayant des enjeux communs, l’échelle pertinente de gestion pouvant dépasser les territoires administratifs. En effet, un principe sous-jacent au processus de décentralisation est le principe de subsidiarité qui pose que la responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d’elle-même. Cette recherche du niveau pertinent d’action publique concerne également la réforme des administrations territoriales de l’Etat, à savoir la déconcentration. Enfin, pour assurer la mise en œuvre effective des actions publiques à des niveaux différents, on parle de décentralisation fiscale.

3- La gouvernance et la participation de chaque acteur dans la réalisation d’un projet

3.1- Participation des citoyens Une meilleure concertation entre les pouvoirs publics et les citoyens. Pour mieux préciser, la concertation, ou plutôt la participation des habitants, vise à donner une place aux habitants et usagers dans la définition et la construction d’un projet urbain ou un projet de territoire. La démarche de concertation citoyenne en urbanisme aligne toutes les parties prenantes, dont la population locale et les différents experts, pour projeter ensemble le futur d’un territoire ou de certains aspects de la vie locale. En réalité, la concertation permet de : créer du consensus, donner du sens au projet, redonner à chaque acteur sa légitimité.

Il y a quatre niveaux de participation des habitants : - L’information : nécessaire à toutes les démarches mais insuffisante - La consultation : possibilité de s’exprimer sur l’information reçue 157

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- La concertation : dialogue et débat avec les participants - La coproduction : association des participants et des experts pendant les ateliers

3.2- Participation des entreprises locales Une meilleure implication des entreprises, qui peuvent « participer à la production de certains biens collectifs », dans la gestion des affaires publiques, par le biais du partenariat public privé par exemple. Les collectivités locales décentralisées, bénéficient de plus en plus de compétences, mais ont, de fait, besoin de moyens supplémentaires, tant humains que financiers. Face au désengagement progressif de l’Etat et à l’urgence de certains projets, les collectivités locales n’ont pas forcément les ressources nécessaires en main. De plus en plus d’entre elles font appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public et/ou des usagers du service qu’il gère.

C’est par le biais juridique et par l’utilisation de certains contrats dits complexes, que les collectivités locales vont pouvoir concrétiser leurs projets. Le partenariat public-privé (PPP) peut être effectué via différents types de contrats : la DSP (Délégation de Service Public) est le contrat par lequel la collectivité publique confie a une entreprise l’exploitation d’un service public et par lequel le cocontractant est rémunéré en partie par les résultats d’exploitation, ainsi les risques de l’exploitation lui incombent, puisque la rémunération du délégataire comporte une part variable. Leur recours se justifie principalement pour l’amélioration d’une prestation grâce notamment à la participation du secteur privé.

Les 4 types de DSP sont : -Affermage : la collectivité assure les investissements, le fermier (souvent une société privée) supporte les frais d’exploitation et d’entretien courant. Il se rémunère directement auprès de l’usager par un prix convenu à l’avance. Ce type de contrat est souvent utilisé pour déléguer la gestion de certains aéroports, la gestion des services d’eau potable et d’assainissement.

-Concession : la collectivité charge un particulier ou une société (concessionnaire), d’exécuter ou d’assurer un service public, à ses frais et risques, sous l’autorité et le contrôle de l’administration concédant. La rémunération se fait le plus souvent au moyen des redevances perçues sur les usagers ou de ceux qui bénéficient de l’ouvrage. La concession est souvent utilisée dans le domaine des transports ou des superstructures (canal, viaduc...). La différence principale avec l’affermage, c’est que c’est le prive qui investit. Cette démarche est donc susceptible d’être plus onéreuse.

-Régie intéressée : contrat par lequel le contractant s’engage à gérer un service public contre une rémunération substantiellement liée aux résultats de l’exploitation. Le régisseur exploite les ouvrages construits par la personne publique mais il n’en assume pas les risques. La rémunération 158

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux diffère des deux précédentes, car le régisseur est rémunéré à part fixe et avec une prime d’intéressement variable selon ces résultats.

-Gérance : la collectivité assume les risques financiers mais à la différence de la régie intéressée, le gérant perçoit une rémunération fixe sans intéressement au résultat. Le gérant assure en fait une simple prestation de services, c’est un mandataire.

3.3- Les choix de projet à réaliser et la planification Une meilleure articulation des diverses initiatives locales, par la mise en réseau des différents acteurs. Les enjeux relatifs à la gouvernance urbaine, sont dans un premier temps de définir quels sont les leviers d’actions qui permettent d’optimiser l’aptitude d’une collectivité à se gérer et à gérer les ressources de la ville en vue de son développement. De définir sa place dans le jeu d’acteurs complexe du monde urbain, et de parvenir à avoir un rôle d’initiateur, d’arbitre et de régulateur de l’action collective.

Pour que la planification urbaine contribue à l’amélioration des conditions de vie des habitants actuels des taudis et offre des alternatives satisfaisantes à la formation de nouveaux taudis, la planification doit pouvoir s’accommoder de l’informalité. Il faut tout d’abord cesser de nier ou de supprimer l’informalité, et en prendre acte. Les autorités locales doivent reconnaître le rôle potentiellement positif que peut jouer l’informalité, et adopter des politiques, des lois et de réglementations adaptées à sa dynamique, telles qu’une disposition juridique contre les évictions, la régularisation et l’amélioration des établissements humains informels, et les modalités de remembrement.

La planification urbaine doit également comprendre des stratégies de développement économique local mettant en jeu des processus participatifs de responsabilisation de la communauté, dans le cadre desquels les autorités et les communautés locales, le secteur informel, la société civile, ainsi que les secteurs privé et public collaborent pour stimuler et améliorer l’économie locale. Ces stratégies peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté si elles sont inclusives et favorables aux pauvres. Pour que la planification crée des conditions favorables à l’emploi, il faut adopter des systèmes plus flexibles d’aménagement du territoire et de zonage en vue d’une urbanisation diversifiée. Cela permet l’existence d’activités lucratives ou économiques dans les zones d’habitation ou en tout autre lieu approprié. Source : Guide de l’urbanisme à l’usage des responsables des communes urbaine [7]

Annexe 2: ECONOMIE

L’économie est la base d’un aménagement ou d’une urbanisation d’un territoire. Il faut tenir en compte les principes et techniques sur l’économie appliquée à l’urbanisme et aménagement dans le but d’atteindre l’uniformité mondiale.

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1- Evolution de la ville En premier lieu, l’évolution des villes dans de nombreux pays se caractérise par un étalement urbain ou périurbanisation : l’espace urbaine s’étend par densification des espaces périphériques. Ceci entraine la congestion et la dispersion des services publics, des nouvelles pratiques de mobilité,… Il faut alors bien analyser ce phénomène pour savoir les causes de choix de localisation des ménages et des activités productives, afin d’élever l’économie de la région.

1.1 - L’étalement urbain

1.1.1- Étalement urbain et localisation résidentielle En fait, pour déterminer leur localisation résidentielle, les ménages effectuent un arbitrage entre leur coût de déplacements pour se rendre au travail et leur coût de logement. La rente d’enchère est le prix maximal du m 2 du sol qu’un individu est prêt à payer en chaque lieu de la ville. Elle est décroissante avec la distance au centre. Lorsque la rente d’enchère diminue lentement avec la distance au centre, les localisations centrales sont moins attractives relativement aux localisations périphériques et la ville s’étale de plus en plus.

Trois facteurs d’étalement ont leur effet sur la pente (en fonction de la distance) des courbes de valeur foncière : -la baisse des coûts de transport car les ménages peuvent supporter un éloignement du centre, conduisant à l’extension de la ville et à la diminution des densités au centre. Elle engendre un accroissement du revenu disponible. - l’augmentation du niveau général des revenus car elle produit aussi un accroissement du revenu disponible et donc de la superficie de logement demandée en chaque point de la ville. - la présence plus importante d’aménités en périphérie car si le niveau des aménités augmente du centre vers la périphérie, rendant cette dernière [périphérie] plus attractive, les ménages s’y localisent davantage. Le prix du sol étant plus faible en périphérie, la consommation de logement augmente et provoque une extension de la ville. Ainsi, parmi les déterminants identifiés dans les modèles théoriques, un certain nombre de travaux confirment le rôle de l’augmentation de revenu et la baisse des coûts de transports dans l’étalement urbain.

1.1.2- Stratégies de localisation des entreprises et des ménages et étalement urbain Pour pouvoir rendre compte de la déconcentration des emplois, on doit prendre en considération à la fois le comportement spatial des ménages, « les interactions entre firmes et ménages sur le marché des biens et sur le marché du travail » et « les interactions entre firmes ». Ces dernières peuvent produire des effets externes positifs et inciter les entreprises à se localiser à proximité les unes des autres dans un même endroit. Des modèles permettent d’identifier d’autres facteurs susceptibles de favoriser l’étalement urbain. 160

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-les coûts de transport des biens finaux entre les firmes et les ménages : ils constituent une force qui lie les firmes distributrices aux consommateurs ; -le fonctionnement du marché du travail : un grand marché du travail offre de meilleure possibilités d’appariement entre offre et demande ; la concurrence sur le marché du travail entraîne une augmentation du salaire local ; -la concurrence entre firmes et ménages sur le marché foncier.

Le poids de ces déterminants varie selon le type d’entreprise et les secteurs d’activité. Certaines activités moins sensibles aux économies d’agglomération ayant un besoin en main d’œuvre ou en sol important sont incitées à se localiser en périphérie. Ces études soulignent l’importance du rôle de l’étalement de la population dans celui de l’emploi [les emplois suivent la population).

1.2- Impacts de l’étalement urbain et politiques publiques

1.2.1- Les impacts de l’étalement urbain ou de l’extension urbaine

a- Les conséquences de l’extension spatiale des villes - La consommation d’espace : l’extension urbaine se fait au détriment d’espaces naturels ou de surfaces agricoles. Elle entraîne une artificialisation du territoire, souvent irréversible, mettant en jeu « le maintien de la biodiversité, la qualité des paysages périurbains, la préservation des milieux fragiles, les zones humides et les espaces littoraux ».

- L’allongement des déplacements quotidiens : la distance entre lieux de résidence et de travail s’allonge avec l’extension des villes provoquant des phénomènes de congestion dans les transports, et l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre.

b- Extension urbaine et imperfections de marchés Les politiques limitant l’étalement urbain ont un impact sur le bien être des consommateurs car elles entraînent l’augmentation du prix du logement conduisant à une densification des villes et une réduction de la surface des résidences. Il est donc important d’évaluer dans quelle mesure l’étalement urbain est excessif dans le sens où le limiter conduirait à une amélioration de la situation d’un point de vue collectif.

En théorie, si l’on considère qu’il n’existe que deux usages pour le sol (la construction de bâtiments ou l’exploitation agricole) la concurrence sur le marché foncier entre aménageurs et agriculteurs détermine la taille des villes. Le prix d’un terrain dépend alors de la valeur du produit qu’on peut tirer de son usage. Mais, si la préservation du paysage n’est pas prise en compte dans le revenu des agriculteurs, on aura un étalement urbain excessif. 161

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On constate aussi que l’urbanisation de nouveaux terrains entraîne des besoins en équipements collectives (viabilisation, école, …). Donc les nouveaux résidents devraient être taxés sur le coût marginal de ces infrastructures.

1.2.2- Les politiques publiques et la régulation de l’extension urbains On peut donc conclure d’après cela qu’il est quand même important de prévoir des stratégies pour limiter cet étalement même si il est avantageux pour l’économie. On propose alors les deux solutions suivantes : - L’imposition d’une taxe égale à la valeur paysagère des terrains agricole lorsque ceux-ci sont achetés pour un usage « urbain ». Et pour aboutir à un usage socialement optimal de la route, on instaure un « péage de congestion » (difficile à instaurer, du point de vue social et politique, pour le cas de Madagascar).

- La modification du système de financement des équipements collectifs : les communes peuvent par exemple faire payer directement aux aménageurs les frais induits par les nouveaux logements construits en termes d’infrastructures. Ce système ralenti ainsi l’extension spatiale des villes.

On limite aussi spatialement l’extension de la ville en interdisant l’aménagement de terrains au-delà d’une frontière délimitée. Les politiques de zonage sont de ce type. Ces mesures comportent le risque de mener à une flambée des prix du logement et une densification excessive de la ville. Il vaut mieux ainsi se concentrer sur les sources d’un étalement excessif en instaurant des taxes calculées au plus précis pour ajuster au mieux de l’intérêt collectif la taille des villes.

En conclusion, l’étalement urbain est en premier lieu une réponse socialement désirable à la croissance démographique, à l’élévation du niveau de revenu et à la baisse des coûts de transport. Mais, il faut une prudence dans la mise en œuvre de politiques limitant l’extension urbaine car si elles contraignent la taille des villes, elles peuvent aller au-delà de ce qui est souhaitable.

2- Stratégie d’implantation des entreprises En second lieu, l’implantation des entreprises est aussi une grande source de développement pour une région quelconque. Mais pour les attirer, on doit trouver les initiatives à entreprendre dans la région. Pour ce faire, il est tout d’abord nécessaire de comprendre leur fonctionnement comme suit.

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2.1- Economies d’agglomération et concentration spatiale dans la nouvelle économie géographique Le processus conduisant à la concentration des activités et des agents repose sur l’existence d’économies qui sont internes à la région considérée. A la base, ce sont des « dotations initiales » qui induisent, les choix de localisation des firmes. Dans leur choix de localisation, les firmes ne sont plus liées uniquement aux consommateurs mais aussi entre elles : lorsqu’il existe des coûts de transport sur les intrants, les firmes en amont et en aval sont incitées à se concentrer dans la même région.

Les infrastructures régionales influencent aussi la concentration spatiale des firmes par les coûts de transport et la densité d’infrastructure. -Les coûts de transport intra et/ou interrégionaux: lorsque le stock d’infrastructures influence les coûts d’échange intra régionaux, une amélioration des infrastructures dans une région (donc accompagnée d’un accroissement de la taxe) conduira à une concentration des firmes dans cette région si et seulement si l’augmentation de la demande pour les biens liées à l’amélioration des infrastructures est supérieure à la diminution de la demande due à l’accroissement de la taxe. -La densité d’infrastructures, qui produit les effets les plus nets sur les productivités et qu’ils (effets) sont différents selon les secteurs industriels et les secteurs de services.

2.2- Les déterminants de la localisation urbaine des entreprises Les 7 paramètres suivants déterminent la localisation des entreprises :

2.2.1- Forces centrifuges et centripètes dans la localisation des entreprises - Les besoins en information (contact avec les centres de décision et la connaissance des marchés) conduit les entreprises à rapprocher leurs fonctions stratégiques (direction, finance, conseil, marketing, publicité, affaires juridiques etc.) à celles des autres entreprises ; d’où un effet centripète sur ce type d’activités.

- Le foncier est un facteur de production plus important pour les entreprises de production, les entreprises de logistique et certains services comme le commerce. Le prix du foncier en zone urbaine décroît lorsque le coût d’accès aux centres d’emploi augmente

2.2.2- Lien avec les bassins d’emploi La localisation des entreprises et celle des ménages interagissent fortement. S’agissant des besoins d’emploi, l'équilibre précédemment décrit entre forces centripètes (liées à l’information) et forces centrifuges (liées au foncier) est alors affecté par le coût de la mobilité domicile - travail (incluant le coût globalisé et le surcoût foncier) des ménages.

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2.2.3- Spécialisation ou diversification des pôles urbains Le degré de spécialisation économique des pôles urbains dépend du type de synergies [ou externalités] en jeu. Lorsque les externalités [intérêt en commun entre secteur] [ex : transmission du progrès technologique entre secteurs, la qualification de la main d’œuvre en lien avec sa mobilité intersectorielle] apparaissent entre les secteurs, les activités tendent à être diversifiés par les économies d’agglomération dans la région.

2.2.4- Coûts fixes d’équipements collectifs La localisation des entreprises dépend de l’accès aux équipements collectifs. Certains équipements collectifs sont directement utilisés comme intrants de la production. C’est le cas des infrastructures de transports (cf 2.2.7) et des infrastructures de télécommunication (qui commencent à s’implanter à Madagascar).

2.2.5- Les aménités Les aménités déterminent la localisation des entreprises. Deux types de comportements spécifiques aux entreprises sont mis en avant dans les travaux économiques: -Les aménités de « prestige » qui conduisent les entreprises à localiser leurs activités « de vitrine » en des zones de valeur architecturale ou environnementale élevée (ex : siège social d’entreprise à l’avenue de l’Indépendance). -Les aménités de « cadre de travail » qui peuvent déterminer les entreprises à choisir la localisation de leur centre de production en fonction de l’image de cadre de travail qu’elles souhaitent donner pour attirer les salariés

2.2.6- Flexibilité et progrès technique Il faut comprendre que les entreprises effectuent leurs choix de localisation [qui présentent des coûts irréversible], en situation d’incertitude sur les marchés [prix et technologies]. Il faut bien alors assurer leur accès aux progrès technique [technologie] dans la région, et bien faire paraître un comportement plus flexible et ouverte pour les convaincre à s’installer.

2.2.7- Infrastructures de transport L’existence et les qualités d’infrastructures de transports, et notamment de transports collectifs, modifient nécessairement l’image de la région aux yeux des entreprises.

3- Stratégie de la mixité social Pour terminer, on a aussi constaté que l’inégalité socio-économique affecte beaucoup l’économie d’une ville. L’analyse économique doit alors apporter un éclairage sur ce processus et 164

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux de donner des éléments de réponses aux questions concernant son origine, son coût et ses conséquences, pour faire avancer les solutions aux problèmes.

3.1- La ségrégation urbaine et la mixité sociale Les inégalités socio-économiques s’inscrivent à l’intérieur de la ville. Chaque ménage choisit sa localisation résidentielle en effectuant un arbitrage entre coût foncier et coût de transport entre le lieu de résidence et le lieu d’emploi. Les ménages présentant des caractéristiques identiques (revenu, préférences) se localiseront ainsi spontanément à proximité les uns des autres.

Le fonctionnement du marché foncier conduit à une ségrégation urbaine fondée sur les disparités de revenu. Le revenu n’est pas le seul facteur de la division de l’espace urbain. Les ménages peuvent également exprimer dans leur choix de localisation résidentielle : - des préférences de voisinage (cette tendance des ménages à rester « entre soi » constitue une forme d’effet de club), - des préférences différentes pour la fourniture d’un bien public en conduisant les ménages à s’installer dans la circonscription où leur consommation de bien public est le mieux en rapport avec le niveau des impôts locaux servant à les financer.

3.2- Impact de la ségrégation spatiale sur les inégalités économiques et sociales Le choix résidentiel des ménages peut avoir des répercussions importantes tendant à renforcer les inégalités économiques et sociales par le fonctionnement du marché du travail et de l’accès à l’éducation.

3.2.1- Le marché du travail L’éloignement peut rendre plus difficile l’accès à l’information et diminuer l’efficacité de la recherche d’emploi. Car, de leur côté, les employeurs ne sont pas favorables à embaucher des personnes effectuant de longs trajets quotidiens car ces derniers sont moins productifs et moins disposés à accepter une flexibilité horaire.

3.2.2- L’éducation La réussite d’un élève est liée à la composition de sa classe : plus la proportion d’élèves ayant un bon niveau d’éducation est importante, plus le système éducatif est efficace. La qualité des écoles des quartiers favorisés sera meilleure si elles accueillent uniquement les enfants des familles de ce quartier. Les enfants issus de milieux défavorisés se trouvent ainsi exclus des meilleures écoles, ce qui diminue leurs chances de réussite scolaire.

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Les effets de pair ou l’influence du groupe sur l’individu jouent également au sein du quartier de résidence et peuvent avoir des effets sur la réussite scolaire. En effet l’environnement local et les effets de pair affectent également la décision de commettre un délit.

Au delà de l’effet de structure qui explique partiellement le « sur - chômage » dans certains quartiers, les difficultés d’accès à l’emploi et les comportements discriminatoires touchant les habitants des ces zones où il existe la mixité social accentuent l’érosion des qualifications due à toute période de chômage. La ségrégation urbaine pèse directement sur l’efficacité du système économique. Il faut mettre en perspective avec le coût des mesures mises en œuvre de favoriser la mixité sociale.

Les recommandations qu’on fixe alors est de : -renforcer la « connexion » sociale en réduisant les distances physiques et sociales entre les différentes catégories de population dans le cadre des agglomérations urbaine. Cela consiste notamment à favoriser la mobilité des personnes les plus en difficulté en réduisant par exemple leur coût de transport [difficile lorsque l’écart entre riches et démunis est énorme] et à rétablir l’égalité des chances en matière d’accès à l’éducation et à l’emploi. - encourager le bon niveau de solidarité en favorisant le fédéralisme intercommunal. Source : Economie appliquée à l’urbanisme [8]

Annexe 3: ROUTE

La route est l’un des moteurs de développement d’une Commune. Pour atteindre ce développement, if faut prendre soin de cette route. Il existe plusieurs éléments qui constituent la voie communale telle que les chaussées, trottoirs, fossés, caniveaux, banquettes, talus, remblais, déblais, parapets, murs de soutènement. Ces éléments sont présumés, sauf preuve contraire, appartenir à la Commune; ces ouvrages font partie intégrante des voies auxquelles ils se rattachent. Pour que cette voie réponde au besoin de chacun et qu’elle soit vraiment le moyen de développement, il faut que la route elle-même et ces éléments suivent les normes appropriées. On va évoquer dans le paragraphe suivant les règlements relatifs à chaque élément constituant de la route.

1- La chaussée La chaussée et les ouvrages d'art doivent avoir des caractéristiques leur permettant de supporter la circulation des véhicules motorisées. Sous les ouvrages d'art qui franchissent une voie communale, un tirant d'air d'au moins 4,30 ms, doit être réservé sur toute la largeur de la chaussée. Pour la largeur de la chaussée, il y a aussi les normes appropriées. Pour la chaussée à double sens, elle est de 5 m pour une desserte locale, 6 m pour une chaussée ordinaire, et 7 m

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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux pour une large chaussée. Pour une chaussée à sens unique elle est de 3,5 m. Pour obtenir les normes sus mentionnées, il est important de vérifier les trois éléments suivants :

1.1- Les dévers Le dévers ou pente transversale permet de favoriser l'évacuation des eaux de surface. Dans les rayons de courbure faible, il contribue à l'équilibre dynamique des véhicules. Toutefois, cette contribution reste limitée et sa valeur est donc plafonnée généralement à 7%. Au-delà de cette valeur plafond, d'autres problèmes surviennent et notamment des difficultés constructives.

1.2- Les virages Les paramètres purement dynamiques permettent de définir une valeur minimale de rayon en fonction de la vitesse pratiquée et du dévers et la définition d'un seuil de sécurité. L'étude du comportement des usagers en virage a permis d'identifier une marge supplémentaire " de confort" et de sécurité.

Lorsque le trafic des poids lourds atteint une certaine importance, il est nécessaire de prévoir des sur largeurs de virage pour les rayons inférieurs à 200 m et permettant à des poids lourds de type semi-remorque de ne pas déborder de leur voie. La valeur de cette largeur est généralement de 50/R. Des études de giration plus précises méritent d'être réalisées lorsque le concepteur est contraint de projeter des rayons très faibles, bien que les normes sur les véhicules imposent à ces derniers de pouvoir tourner entre deux cercles concentriques de rayons 5,30 m et 12,50 m.

1.3- La résistance Les voiries doivent répondre au minimum aux caractéristiques suivantes : - Revêtement piéton : 500kg/m2. - Revêtement véhicule léger : 3500kg/m2. - Revêtement véhicule lourd : 35000kg/m2

2- Le trottoir

2.1- La qualité des sols Le sol ne doit pas être meuble, glissant ou non stabilisé, qui est accidentogène pour les piétons. Certains pavés sont à éviter, comme dalles en verre, revêtements de type carrelage, ou pierres naturelles car ils sont glissants. Avant de choisir un revêtement, tous les paramètres environnementaux, pluviométrie, fort ensoleillement doivent être pris en compte, l’esthétique, certes important, ne doit pas être le critère essentiel.

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2.2- Les pentes Lorsqu’une pente est nécessaire pour franchir une dénivellation, elle est inférieure à 5 %. Lorsqu’elledépasse4 %, un palier de repos est aménagé en haut et en bas de chaque plan incliné et tous les 10 ms en cheminement continu. Un garde-corps permettant de prendre appui est obligatoire le long de toute rupture de niveau de plus de 0,40 m de hauteur. En cas d’impossibilité technique, due notamment à la topographie et à la disposition des constructions existantes, une pente de cheminement supérieure à 5 % est tolérée.

2.3- Paliers de repos Les paliers de repos permettent aux gens de se reposer entre deux plans inclinés. Les paliers de repos sont horizontaux et ménagent un espace rectangulaire de 1,20 m par 1,40 m, hors obstacle éventuel. Il convient de s’assurer que les paliers de repos aient un dévers inférieur ou égal à 2 % tout en veillant au bon écoulement des eaux pluviales et à l’effet « flaque d’eau » sur ces paliers.

2.4- Profil en travers Des pentes légères, appelées dévers, sont nécessaires pour permettre l’évacuation des eaux pluviales. En cheminement courant, le dévers est inférieur ou égal à 2 %. La largeur minimale du cheminement est de 1,40 m libre de mobilier ou de tout obstacle éventuel.

2.5 - Les trottoirs traversant Un nouvel aménagement pour faciliter le déplacement des piétons trouve progressivement sa place dans le cœur de nos cités : le trottoir traversant. Cet aménagement est appelé « trottoir traversant » en absence d’un marquage pour piétons, car considéré comme continuité du trottoir sur la chaussée ; il facilite les déplacements des gens.

2.6- Traversées pour piétons Au droit des traversées pour piétons, des « abaissés » de trottoir, ou « bateaux », sont réalisés avec des ressauts respectant les prescriptions réglementaires. La partie abaissée du bateau à une largeur minimale de 1,20 m et les pentes des plans inclinés sont conformes. Une bande d’éveil de vigilance conforme aux normes en vigueur est implantée pour avertir les passagers. Elles comportent un contraste visuel. Un contraste tactile appliqué sur la chaussée ou le marquage, ou tout autre dispositif assurant la même efficacité, permet de se situer sur les passages pour piétons ou d’en détecter les limites.

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Figure 45: Traversée pour piéton

2.7- Escaliers La largeur minimale d’un escalier est de 1,20 m s’il ne comporte aucun mur de chaque côté. Elle est de 1,30 m s’il comporte un mur d’un seul côté et de 1,40 m s’il est placé entre deux murs. La hauteur maximale des marches est de 16 cm. La largeur minimale du giron des marches est de 28 cm. Le nez des première et dernière marches est visible, avec un contraste. Il présente une largeur de 5 cm au minimum.

Tout escalier de trois marches ou plus comporte une main courante de chaque côté ou une main courante intermédiaire permettant de prendre appui de part et d’autre. La main courante est positionnée à une hauteur comprise entre 0,80 m et 1 m mesurée à la verticale des nez de marche.

3- Les équipements que l’on rencontre sur les trottoirs Pour faciliter le cheminement des usagers sur la voirie, des équipements sont installés. Ceux-ci doivent pouvoir être repérés et utilisés par les usagers à mobilité réduite.

3.1- Bornes et poteaux Les bornes et poteaux doivent répondre aux objectifs de sécurité pour lesquels on les utilise, mais ils ne doivent pas devenir un obstacle pour les gens. Afin de faciliter leur détection, les bornes et poteaux, comportent une partie contrastée. La partie de couleur contrastée est constituée d’une bande d’au moins 10 cm de hauteur apposée sur le pourtour du support ou sur chacune de ses faces, sur une longueur au moins égale au tiers de sa largeur, et à une hauteur comprise entre 1,20 m et 1,40 m.

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3.2- L’abaque de détection d’obstacles Les dimensions des bornes et poteaux sont déterminées conformément au schéma de la figure 46 et compte tenu des précisions suivantes : -La hauteur ne peut pas être inférieure à 0,50 m. Si la borne ou le poteau a une hauteur de 0,50 m, sa largeur ou son diamètre ne peut être inférieur à 0,28 m.

-Si la borne ou le poteau a une hauteur supérieure à 0,50 m, la largeur ou le diamètre minimal de la base diminue à mesure que la hauteur augmente. Ainsi, par exemple: la hauteur du poteau est de 1,10 m au minimum pour un diamètre ou une largeur de 0,06 m ; une borne de 0,21 m de largeur ou diamètre a une hauteur de 0,60 m au minimum.

Figure 46 : montrant l’abaque

3-3- Les Trous et fentes Les trous ou fentes dans le sol résultant de la présence de grilles ou autres équipements ont un diam ou une largeur inférieure à 2 cm. Jusqu’à 2 cm, la sécurité des usagers est garantie. Il convient de veiller à ce que les fentes soient placées perpendiculairement à l’axe du cheminement et parallèlement. 170

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3.4 - Signalétique et systèmes d’information Les informations visuelles sont facilement compréhensibles, lisibles en toutes conditions, y compris d’éclairage, visibles en position debout comme en position assise et contrastées par rapport au fond. Les caractères ont une hauteur de 1,5 cm au minimum pour une lecture proche, de 15 cm pour une lecture à 4 ms et de 20 cm pour une lecture à 6 m.

3.5- Ressauts La hauteur des ressauts est au maximum de 2 cm. Elle peut atteindre 4 cm lorsque les ressauts sont aménagés en chanfrein « à un pour trois ». La distance minimale entre deux ressauts successifs est de 2,50 m. Les pentes comportant plusieurs ressauts successifs, dits « pas d’âne », sont interdites.

Même dans les zones à forte pluviométrie, il est fortement recommandé de mettre les ressauts à 0 tout en veillant à l‘évacuation des eaux pluviales. Ainsi, il n’y aura pas de flaque d’eau au droit des traversées pour piétons et le cheminement de tous les usagers sera amélioré.

En ce qui concerne les entrées charretières, il est préférable que la hauteur du ressaut soit supérieure à 5 cm afin qu’il soit détectable et non confondu avec un abaissé de trottoir au droit de traversée pour piétons.

3.6 - Les dispositifs de passage sélectif ou « chicanes » Les chicanes sont installées pour interdire l’accès des sites aux engins motorisés. Si un cheminement pour piétons comporte une « chicane », sans alternative, ce dispositif permet le passage d’un fauteuil roulant d’un gabarit de 0.80 m par1.30 m.

3.7- Eclairage public La norme qui n’a pas de caractère obligatoire, précise la façon d’éclairer proposant des valeurs d’éclairement et de luminance minimales à maintenir sur les voies de circulation. Il est recommandé d’éviter les éclairages directs et trop intenses qui sont sources d’éblouissement. Il est important de maintenir le principe de continuité de l’éclairage tout au long des cheminements pour garantir un confort d’usage et un sentiment de sécurité aux usagers. Ainsi seront évitées les zones d’ombres et les zones obscures qui sont perturbantes. La recherche de l’uniformité de l’éclairement est particulièrement importante, notamment pour supprimer toute zone d’ombres. Les dispositifs d’éclairage public sont situés en dehors du cheminement et ne doivent pas entraver le déplacement des personnes.

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3.8- Banquette Il est indispensable de les installer à proximité immédiate des cheminements sans empiéter sur les espaces de circulation. Il faut garder en mémoire que la pénibilité de la marche peut apparaître ; au-delà d’une distance de 200 m, des usagers peuvent rencontrer des difficultés de déplacement. Enfin il est vivement recommandé que la partie d’assise des bancs, sièges et autres mobiliers de repos soit conçue à partir de matériaux neutres thermiquement.

3.9- Les panneaux de signalisation Les dimensions des panneaux de signalisation doivent être telles que le signal soit facilement visible de loin et facilement compréhensible quand on s’en approche. Ce panneau de signification doivent avoir une hauteur de 1m et il a une distance de 2 m par rapport à la chassée.

3.10- Les garde-corps Ce qu’on parle ici, c’est les garde-corps routiers. Pour la protection des gens, elles doivent avoir une hauteur de 100,5 cm (-1cm ; +20cm) selon la hauteur du modèle.

4- Les caniveaux Pour le bien de la circulation des eaux pluviales, les caniveaux doit obéir à une pente de 0.5% et une largeur de 125 mm

5- Les prescriptions relatives aux inters modalités La voirie et les espaces publics sont un des maillons de la chaîne du déplacement, et l’accessibilité doit également prendre en compte le traitement des interfaces avec les transports, qu’ils soient collectifs ou individuels, et avec le cadre bâti.

5.1- Emplacement d’arrêt de véhicules et de transport collectif Une largeur minimale de passage de 0,90 m, libre de tout obstacle, doit être disponible entre le nez de bordure de l’emplacement d’arrêt et le retour d’un abri pour voyageur éventuel. En milieu urbain, sauf en cas d’impossibilité technique, les arrêts sont aménagés en alignement ou « en avancée ». Les lignes de transport et leur destination sont indiquées à chaque emplacement d’arrêt desservi par celles-ci. Le nom, la lettre ou le numéro identifiant éventuellement la ligne est indiqué en caractères de 12 cm de hauteur au minimum et de couleur contrastée par rapport au fond. Le nom du point d’arrêt peut être lu perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Il doit commencer par une lettre majuscule suivie de minuscules et comporter des caractères d’au moins 8 cm de hauteur contrastés par rapport au fond.

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5.2- Stationnement réservé Lorsque des places de stationnement sont matérialisées sur le domaine public, au moins 2 % de l’ensemble des emplacements de chaque zone de stationnement, arrondis à l’unité supérieure, sont accessibles et adaptées aux personnes circulant en fauteuil roulant. L’accès aux places de stationnement réservées doit être libre. Aucun système, ne doit en entraver l’accès.

Un emplacement réservé ne peut être d’une largeur inférieure à 3,30 m et présente une pente et un dévers transversal inférieur à 2 %. Une information ciblée et une campagne de sensibilisation renouvelée permettent un meilleur respect de ces emplacements. Il est nécessaire de bien sensibiliser et former les agents de police municipale sur l’importance des places de stationnement réservés. Source : Concevoir une voirie accessible pour tous / MINISTERE DE L’EGALITE DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT[9]

Annexe 4: EAU

L’adduction d’eau fait partie de la viabilisation dans un projet d’aménagement. Pour faire face à la mondialisation, il faut suivre des normes internationales dans sa conception, maintenance et suivre des règlements dans des pays étrangers. Dans cette partie, on va voir quelques normes sur l’adduction dans des autres pays en Europe sur l’élaboration du réseau, ainsi que sa gestion et sa maintenance.

Le principe général d’une adduction d’eau est de pomper des eaux dans un lac ou bassin versant,… de les traiter, puis de les conduire vers un réservoir et les distribuer aux abonnés. Les normes exigent qu’il faille distribuer de l’eau de bonne qualité, c’est-à-dire qui suit les conditions imposées par le règlement grand-ducal du 7 octobre 2002. En détail, le règlement comporte différentes dispositions qui ne sont pas expressément prescrites par la directive européenne, mais qui en servent la finalité, c’est-à-dire, d’assurer la bonne qualité de l’eau de consommation, et la quantité suffisante pour la population (250l/jour/personne). Et il est alors important de concevoir le réseau d’adduction d'eau potable de façon à ce qu'aucune pollution ne puisse se produire et que les normes techniques soient bien respectées. En effet, il faut tout d’abord traiter l’eau de la source et la distribuer en bonne qualité pour que les consommateurs puissent l’utiliser directement.

Le choix des matériaux est important dans une création de réseau car il faut maintenir cette qualité de l’eau dans les réseaux. On peut utiliser des tuyaux en acier qui est très résistant aux efforts extérieurs, mais il faut les placer sous protection cathodique pour éviter la corrosion et maintenir la bonne qualité de l’eau. On peut aussi utiliser la fonte ductile présente par sa constitution et la vaste gamme de revêtements de protection de ses parois de grandes garanties contre la corrosion et sa longévité est bien connue, pour les conduites de grandes dimensions. L'emploi du PVC et du PEHD se limite généralement aux réseaux de distribution locaux. Le choix 173

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux des matériaux est très important car c’est dedans que circule l’eau et il faut maintenir sa qualité et éviter la pollution. Par ailleurs, il faut aussi que l’eau coule avec le moins de pertes possible (une valeur moyenne de 5%) pour avoir la quantité suffisante. De plus, la qualité de l’eau doit être maintenue dans les réservoirs.

Après avoir choisi les matériaux, il faut étudier ces implantations et réalisations en respectant les normes sur les techniques d’adduction d’eau pour que l’eau arrive chez les abonnés en quantité suffisante et avec une bonne qualité. On doit appliquer les formules adéquates pour les calculs de dimensions ou de pentes admissibles,…Par exemple : La formation de dépôts préjudiciables à la qualité bactériologique de l’eau, de même qu’à la longévité du réseau (phénomènes de corrosion et réduction de la capacité de transport) conduit à éviter les vitesses inférieures à 0,5 m/s à l'heure de pointe journalière. La conception du plan du réseau d’adduction est établie avec ces résultats et des autres données obtenues sur terrains comme les pentes du terrain, les différentes cotes, les détails de la zone,…

Après l’implantation des infrastructures du réseau, il faut faire les trois contrôles qui sont décrites comme suit : -Les contrôles a priori de l’eau brute s’avèrent nécessaires à la conception des équipements de captage et de traitement. De plus, un contrôle sur une période minimale de 90 jours consécutifs peut être requis pour l’exploitant qui voudrait démontrer que son eau de surface ne nécessite pas de filtration et une vérification de la qualité de l’eau souterraine non désinfectée est requise pour démontrer l’absence de contamination d’origine fécale.

-Les contrôles à l’installation de traitement Lorsque les équipements sont en place, il faut s’assurer en tout temps de la fiabilité de leur performance et être en mesure de déclencher une alerte pour remédier rapidement à toute défaillance. En effet, l’augmentation de la turbidité à la sortie d’un seul filtre ou l’insuffisance temporaire de la désinfection peut accroître les risques de gastro-entérites.

-Le contrôle de la vulnérabilité des eaux souterraines La désinfection des eaux souterraines n’est pas obligatoire, même s’il est reconnu que l’eau en cours de distribution est exposée à diverses agressions, telles que : [1] le relargage de bactéries du biofilm à l’intérieur des conduites; [2] l’intrusion [en condition de baisse de pression ou de pression négative] de bactéries provenant soit de branchements croisés ou de fissures le long de conduites corrodées, affaissées ou brisées, de mise en eau de nouvelles conduites, de réparation ou de curage de conduites.

Outre la description détaillée des infrastructures d’approvisionnement, le dossier technique est complété par un rapport d’analyse des risques qui doit : identifier et examiner tous les aspects de l'infrastructure d'alimentation communale et de son mode d'exploitation présentant un risque pour la qualité des eaux distribuées ; définir les mesures préventives et correctives et un 174

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux programme assurance qualité à mettre en œuvre pour éviter les risques de non-conformité mis en évidence, dont entre autres : la protection sanitaire du réseau public contre les retours d’eau, un plan d'échantillonnage axé sur les zones à risque pour l'altération de la qualité de l’eau potable, un plan de nettoyage et de désinfection des éléments constitutifs du réseau, un plan pour l'entretien et la maintenance des équipements du réseau, un schéma directeur pour le renouvellement du réseau incluant une stratégie financière pour assurer la disponibilité des masses financières requises ; définir un plan d’intervention et des dispositions locales de secours incluant une procédure d’information des preneurs d’eau et des consommateurs et qui sera mis en œuvre en cas d’interruption de l’arrivée de l’eau ou pour protéger les consommateurs des effets d’une contamination des eaux distribuées et pour rétablir la qualité initiale des eaux.

La bonne gestion et maintenance du réseau sont importantes car un mauvais entretien peut diminuer la qualité et la quantité de l’eau arrivée aux consommateurs et cela implique le non-respect des normes. Il est très important surtout de maintenir la potabilité de l’eau dans les réservoirs, en effet le maintien en service de ces réservoirs implique leur remise aux normes avec, dans la limite du raisonnable : la mise en œuvre d'une isolation thermique afin de maintenir à l'intérieur de l'ouvrage une température constante proche de celle de l'eau emmagasinée [en vue de diminuer les phénomènes de condensation], le renouvellement de l’étanchéité extérieure avec mise en œuvre d'une maçonnerie drainante afin de parer à toute infiltration d’eau pouvant contaminer l’eau stockée, la réfection du revêtement de la surface intérieure en contact avec l’eau potable, la séparation de la réserve d'eau et de la chambre à vannes, la modification du système d’aération de la cuve [élimination des chapeaux d’aération au-dessus du plan d’eau et mise en place d’un système d’aération avec bouche murale, filtres et gaines d’aération horizontales], la modification de l’accès aux cuves pour faciliter le travail du personnel en charge des travaux d’entretien, le renouvellement de la tuyauterie et de la robinetterie, la limitation de l'éclairage naturel.

Les normes exigent d’autre part qu’il faut ajouter au réseau des bouches d’incendie au bord de la route pour que les secouristes puissent éteindre les feux en cas d’accident dans la commune. Source : Guide de conception d’un réseau de distribution d’eau potable [10]

Annexe 5 : LES NORMES SUR L’ASSAINISSEMENT

Le réseau d’assainissement est un élément important pour assurer la propreté et la bonne condition de vie dans la Commune. Pour avoir une bonne circulation des eaux usées et des eaux de pluies, on doit appliquer les normes qui convient à ce réseau. On va détailler en dessous les éléments qui caractérisent à ce qu’on appelle réseau d’assainissement. Et ces éléments sont obligatoires et doivent suivre quelques normes lors de ses conceptions selon les lois et règlements. Le réseau doit être composé d’une partie publique et d’une partie privée.

La partie publique qui comprend : 175

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-des canalisations principales positionnées en général dans l’axe des voiries, -des canalisations de branchement, -des boites de branchement situées en limite de propriété, -des regards de visite positionnés sur le collecteur principal, et -des stations de pompages et épuration.

La partie privée qui comprend : -des canalisations entre la boite de branchement et votre installation sanitaire, -un ou des regards de visite intermédiaire, -un ou des colonnes de ventilation, et -éventuellement une station de relevage pour les maisons situées en contre bas.

On va voir maintenant un à un les normes que doivent suivre ces éléments d’un réseau d’assainissement sur la partie publique.

1- Les canalisations Les canalisations relient deux nœuds (regards) en prenant leur cote radier respective. Il est donc nécessaire d’identifier et de donner les normes sur les paramètres suivants : -Nœuds de raccordement - Matériau de la canalisation - Diamètre de la canalisation - Section de la canalisation - Cote amont - Cote aval

1.1- Nœud de raccordement Les changements de direction ne peuvent être réalisés qu’au moyen de regards de changements de direction ou de coudes avec un angle maximum de 1/16 sous l’accord préalable de l’exploitant. Les regards avec un changement de direction à 90° sont interdits. Il faut prévoir juste avant l’entrée dans le regard un coude avec un angle adapté afin d’assurer un écoulement hydraulique optimum. L’implantation des regards est aussi obligatoire à chaque changement de pente.

1.2- Matériau de canalisation

1.2.1- Les normes Pour l’assainissement des eaux pluviales, les canalisations en béton sont les plus recommandées. Elles sont rigides et peuvent suivant la classe de résistance adoptée reprendre des 176

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux efforts importants liés aux remblais et aux charges roulantes. Il existe quatre types de canalisations en béton : les canalisations en béton armé [d’usage le plus courant], les canalisations en béton non armé, les canalisations en béton fibré acier et les canalisations en béton avec âme- tôle. Ces deux derniers types ne présentent pas de réel intérêt pour l’assainissement des eaux pluviales. Les tuyaux fibrés sont couramment utilisés tant en tuyaux d’eaux usées qu’en réseau pluvial. Les canalisations en béton sont durables dans le temps lorsque les eaux véhiculées ou les terrains ne sont pas trop acides, ce qui est le cas d’une grande majorité des conditions ou situations d’emploi pour le recueil des eaux pluviales routières. Les canalisations en béton sont étanches. Ces canalisations peuvent être remblayées avec des sols de granulométrie important. Ces canalisations aussi en béton ou pas peuvent être recyclées et valoriser en fin de vie. Le diamètre nominal des canalisations en béton correspond à leur diam intérieur.

1.2.2- Marquage NF De plus, des marques sur les matériaux sont à recommander pour la conception d’un réseau d’assainissement afin d’avoir des bons écoulements des effluents. Le marquage NF ou norme française (gérée par l’agence française de normalisation) est un des marquages qu’on peut utiliser selon les fascicules dans le cahier des clauses techniques générales des travaux sur l’assainissement en Europe.

Voici quelques types de matériaux ayant un marquage NF : - Marque NF Tuyaux et accessoires en fonte - Marque NF PVC assainissement et thermoplastique - Marque NF éléments en béton pour réseaux d'assainissement sans pression (tuyaux, regards, boites de branchements) - Marque NF Grès - Marque NF Voirie - Marque NF Tube en polyéthylène réseaux assainissement sous pression

La marque NF garantit non seulement la conformité aux normes en vigueur, mais aussi à des critères de qualité supplémentaires. Il s'agit d'une marque de certification de qualité volontaire ayant un objectif de différenciation. La marque NF garantit que les exigences de qualité, sécurité, fiabilité, aptitude à l'usage décrites dans des normes et référentiels de certification ont été contrôlées et sont respectées.

La marque NF vise à répondre à l'attente globale de qualité des prescripteurs et utilisateurs (aptitude à l'emploi, durabilité, performances, …). La marque NF implique systématiquement l'intervention d' « AFNOR Certification » (organisme certificateur indépendant et impartial) qui vérifie la conformité du produit à certifier et effectue à fréquence définie des contrôles sur le produit et sur l'efficacité de l'organisation qualité de l'entreprise.

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1.2.3- Marquage CE Il faut rappeler que la Directive Produits de Construction (DPC) a instauré l'obligation réglementaire du marquage CE pour tous les produits de construction. Le marquage CE vise à l'harmonisation et l'agrément des techniques. Pour apposer le marquage «CE» sur son produit, le fabricant doit réaliser, ou faire réaliser, des contrôles et essais qui assurent la conformité du produit aux exigences essentielles définies dans la ou les directives concernées (auto déclaration du fabricant en assainissement). Le marquage CE est destiné aux autorités de contrôle du marché et non pas aux utilisateurs ou consommateurs. Lorsqu'un produit utilisé dans la réalisation d'ouvrages d'assainissement ne fait pas l'objet d'une norme française, il peut faire l'objet d'un «Avis Technique» en cours de validité délivré par la Commission interministérielle.

1.3- Diamètre et section de la canalisation Le diamètre du collecteur principal sera d’au moins 200 mm pour une opération d’ensemble et de 150 mm pour les branchements. Sous domaine privé, jusqu’à 6 habitations, un diam de 150 mm est toléré en diam principal dans la mesure où la pente de pose prévue est satisfaisante. Les tuyaux, raccords et pièces employés pour le réseau d’assainissement seront en fonte. Les joints utilisés seront du type NFA 48860 et les canalisations répondront à la classe de résistance K9. Les diamètres des tuyauteries d'alimentation sont choisis en fonction du débit, qu'elles ont à assurer aux différents points d'utilisation, de leur développement, de la hauteur de distribution et de la pression minimale au sol dont on dispose. Pour les immeubles collectifs d'habitation, il convient de concevoir l'installation pour obtenir à l'entrée de chacun des logements, dans le collectif, une pression totale minimale de 1 bar.

1.4- Les cotes en amont et en aval La cote en amant doit être supérieure à la cote en aval. Les entrées « cote amont » et « cote aval» permettent de traduire les chutes et autres différences de niveaux.

2- Le raccordement sur la boite de branchement Comme le montre le schéma ci-après, le raccordement s’effectue sur l’entrée du tabouret en diam 100mm : orifice spécialement réservé. Il est strictement interdit de percer la rehausse du regard. Si toute fois votre arrivé est à une altitude très supérieure à l’entrée du tabouret, la dénivelée est récupéré par deux coudes à 45° comme spécifier sur l’écran.

2.1- La pente La pente de la canalisation est un élément fondamental de la pose. La pente doit être au minimum de 1cm/m. Si vous disposez d’une pente supérieure, n’hésitez pas à l’utiliser au 178

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux maximum. Dans le cas où cela ne peut pas être possible, on peut réduire la pente jusqu’à 5 mm/m mais il faut utiliser une règle pour régler la pente du lit de pose. La figure 47 illustre cette installation.

Figure 47 : Figure montrant le système d’installation des canalisations

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2.2- Les dessableurs Afin de limiter l’introduction de particules [cailloux] au sein du réseau lors d’événements pluvieux, les réseaux sont munis d’une multitude de dessableurs en tête de réseau. Les communes sont situées dans le piémont et sont généralement soumises à des mouvements de graviers dus aux pentes. L’occupation du sol est essentiellement viticole ce qui facilite le mouvement des graviers.

2.3- Les déversements interdits Il est interdit de déverser dans le réseau d’assainissement : -les eaux pluviales et les eaux de nappephréatique ou de source ; -le contenu des fossés étanches ; -l’effluent des fossés septiques; -les ordures ménagères; -les lingettes, serviettes hygiéniques, tampon périodique; -les huiles usagées; -les liquides ou vapeurs corrosifs, les diluants, les acides, les matières inflammables ou susceptibles de provoquer des explosions ; -les composés cycliques hydroxylés et leurs dérivés, notamment tous les carburants et lubrifiants ; -les vapeurs ou liquides d’une température supérieure à 30°C ; et d’une façon générale, tout corps solides ou non, susceptible nuire soit au bon état soit au bon fonctionnement du réseau d’assainissement et le cas échéant, des ouvrages d’épurations, soit au personnel d’exploitation des ouvrages d’évacuation et de traitement.

3- La station d’épuration Un traitement est indispensable avant le rejet des eaux usées dans les rivières ou fleuves,… selon le code de l’eau pour garantir la santé des autres utilisateurs du lieu de rejet. Alors il est aussi recommandé d’installer une station d’épuration après l’exutoire avant de verser les effluents dans le lieu de rejet. L’épuration doit précéder d’un prétraitement pour ne pas surcharger les outils de traitement. Ce prétraitement doit éliminer tous les agrégats comme les déchets, sable,… ainsi que les graisses et huiles. Et enfin, l’épuration doit éliminer toutes les substances toxiques comme les nitrates, les phosphores,… Source : Guide d’aide aux conceptions des réseaux d’assainissement [4]

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Annexe 6: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES

L’éducation est un grand enjeu pour le développement d’un pays y compris la commune. En faite, les enfants et les jeunes sont les prochains révélateurs d’évolution. Si toutes les conditions de la formation, qu’ils ont requises, sont de bonnes qualités et suivent les normes, on peut espérer un développement favorable et durable à l’avenir. C’est pourquoi la Commune doit bien s’occuper de la normalisation de l’éducation. Quels sont alors les normes mondiales, en rapport avec ce secteur, que la commune doit obéir afin d’aboutir à son développement durable.

Tout d’abord il y a les normes sur la planification de l’emplacement et de l’aménagement des écoles. Voyons alors en premier, la norme de distance. C’est la distance maximum que les enfants doivent parcourir pour se rendre à l’école. La norme de distance adoptée est de 3 km autour du domicile, ce qui est en accord avec les recommandations de la Banque mondiale [Gould 1978]. Maintenant évoquons les normes concernant la population minimale nécessaire pour créer une école économique viable. On a précisé qu’une école idéale nécessite de trouver un minimum d’environ 1.200 habitants dans son aire de recrutement.

Ensuite abordant l’aménagement des écoles pour répondre et respecter les normes et les règlements. Pour commencer, il est recommandé de : - choisir un emplacement tranquille, ensoleillé, entouré de verdure et central par rapport au domicile des enfants. Eviter les zones de trafic intense, les zones d’activité, et les zones à forte pollution atmosphérique. - Grouper dans la mesure du possible les écoles avec les installations sportives. - Orienter les salles de classe de façon à garantir leur ensoleillement correct. Pour assurer l’éclairage, la surface vitrée correspond au minimum 1/5 de la surface du sol. Et prévoir des stores extérieurs efficaces contre l’éblouissement, la chaleur, permettant l’adaptation aisée de la luminosité. - Veiller un accès facile pour les ambulances et les véhicules du service de feu, de manière à permettre une évacuation rapide en cas de sinistre. Choisir dans la mesure du possible une implantation permettant une extension future.

Pour la sécurité : -Il est préférable de visualiser les différences marches paliers. - Les barrières, parapets et allèges des fenêtres doivent avoir une hauteur minimale de 100cm. - Toutes les portes doivent s’ouvrir vers l’extérieur. Pour assurer la santé : - Chaque salle doit être équipée de poste d’eau adéquat. - Des sanitaires séparés pour les élèves (filles et garçons) doivent être disposé judicieusement à proximité des lieux d’enseignement, un sanitaire pour 20 élèves paraît suffisant.

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Pour terminer, la partie suivante nous détaillera les normes sur la réalisation des infrastructures et des équipements scolaires seront détaillés dans la section qui suit.

Les règles, normes et exigences minimales sont composées par ce qu’on appelle « Paquet minimum ». Il correspond aux équipements essentiels devant constituent un établissement pour assurer une qualité minimum d’apprentissage. En complément du paquet minimum, d’autres types d’équipements, qui sont éléments facteurs d’amélioration de la qualité de l’enseignement, peuvent être ajoutés si les ressources financières le permettent. Ce paquet minimal est différent pour tous les niveaux d’études, mais il est en général composé de : -Salles de classes accessibles et équipées en mobilier, matériel didactique et manuels scolaires ; -Aire de jeux équipée (taille minimum : surface d’un terrain de foot) ; -Point d’eau ; Latrines ; Bloc administratif (Bureau de la direction, Bureau du personnel d’appui et Salle des professeurs) ; -Magasin ; -Bibliothèque ; -Laboratoires.

Autres équipements : - Aire de jeux (équipement complet pour football, basketball, volleyball, grimper, sauts) ; - Salle de documentation pour améliorer la qualité ; - Dépotoir, pour garantir l’hygiène ; - Cantine scolaire, notamment dans les zones à faible revenu pour améliorer la rétention ; - Salle informatique.

Taille des classes/surface des salles de classes La norme relative à l’unité d’espace par élève est égale à 1,2 m2 par élève, comme le recommandent la Banque mondiale. A partir de cette norme, il est possible de déduire celles du préscolaire et du secondaire, la norme de surface à effectif maximum devant, dans tous les cas, rester supérieure à 1,2 m². Préscolaire : 20 élèves par classe x 2m² / élève = 40 m² Primaire : 40 élèves par classe x 1,5 m² / élève = 60 m² Secondaire : 50 élèves par classe x 1,4 m² / élève = 70 m² Dimension générale de la salle -Longueur : 8 à 9 ms _ Largeur : 6,5 à 7,5 ms _ Hauteur : 3,5 à 4 ms _ Aire : 70 m2 On illustre tout ce qu’on a développé par la figure 48 suivante.

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Figure 48 : des aménagements avec les dimensions intérieurs des salles de classe

L’évolution actuelle, qui a entraîné plusieurs effets sur le résultat d’enseignement dans les pays plus avancés, recommande l’utilisation des bâtiments scolaires comme matériels pédagogiques sans frais supplémentaires. En fait, cette rénovation vient de l’initiative indienne dite « Approche Bâlâ ». Elle montre que ces derniers peuvent être utilisés comme contribution à l’apprentissage des élèves et à la pédagogie des enseignants. La figure 49 en bas montre un exemple de l’utilisation des portes pour l’étude de la géométrie.

Figure 49 : Figure montrant l’aplication de l’approche bâlâ

De plus le tableau XXXIX suivant montre les effectifs maxima et minima des élèves par classe suivant les niveaux.

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Tableau XXXIX: Le ratio élèves/maître/enseignant

Il y a aussi des normes pour la qualité de l’enseignement, comme les qualifications des enseignements qui assurent cette qualité. Le tableau XL suivant montre les qualifications des enseignants suivant les niveaux.

Tableau XL: Qualifications des enseignants :

Source : Les normes d’infrastructure scolaire/ République Togolaise ; Planification physique et norme de construction des écoles [11]

Annexe 7: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES

La santé doit être l’un des priorités pour développer un pays et pour entrer dans la mondialisation. Parce que seulement une population saine et en parfait état peut travailler et participer au développement de la nation. En effet, non seulement les infrastructures et équipements sanitaires doivent suivre les normes et être en bonne qualité mais aussi les

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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux compétences et connaissances des personnels de la santé comme les médecins, infirmiers, sages- femmes, aides sanitaires et les personnels administratifs. Ils doivent avoir les profils requis par le poste tel que le diplôme, l’expérience, la spécialité,…….

En ce qui concerne alors les infrastructures dans une commune, un CSB doit contenir au minimum un dispensaire, une maternité et 3 logements pour médecin chef, major (infirmier et sage-femme). Ces locaux doivent contenir plusieurs salles respectives suivant ses fonctions.

Par exemple, le dispensaire doit contenir au moins des salles avec des surfaces minimales. Les tableaux XLI, XLII et XLIII donnent respectivement les surfaces minimales de chaque infrastructure dans un dispensaire, une maternité et les logements des personnels.

Tableau XLI: Les salles obligatoires dans un dispensaire avec leurs surfaces Type de salle Surface [m2] Attente 15

le chef de poste, 23

consultation 15

pansement 11

soins et petite chirurgie 22

la mise en observation. 26

Des annexes comme les blocs sanitaires, les 23 bureaux supplémentaires,

Pour le cas de la maternité, il doit exister au moins : Tableau XLII: Les salles obligatoires dans une maternité avec leurs surfaces Type de salle Surface [m2] Attente 15 consultation 15

travail 15

accouchement 29

la suite des couches 30

Des annexes comme les blocs sanitaires, les 29 bureaux supplémentaires,…

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Les logements pour les médecins doivent contenir au moins : Tableau XLIII : Les chambres dans le logement avec leurs surfaces Type de salle Surface [m2] 1 séjour 20

2 chambres 20

1 rangement 8

1 bloc sanitaire 8

1 cuisine 8

Mais les équipements sont aussi indispensables dans ces divers locaux avec un nombre minimum de salle et un nombre minimum de mobilier.

Dans le dispensaire -Hall d'attente Banc d'attente, Tableau d'affichage

-Bureau chef de poste [salle de réunion] Bureau à 1 caisson, Chaise de bureau, Chaise visiteur, Armoire à 2 battants, Banc en bois, Table simple, Armoire à dossiers suspendus

-Salle de consultation Bureau à 1 caisson, Chaise de bureau, Chaise visiteur, Armoire à dossiers suspendus, Armoire à 2 battants, Horloge murale, Tonnelet avec robinet 50 litres, Escabeau à 2 marches, Table d’examen, Otoscope à piles, Pèse bébé, Pèse personne avec toise, Stéthoscope médical, Tensiom enfant, Tensiom adulte, …

-Salle de pansement Armoire à placard, Tonnelet avec robinet 50 litres, Table de pansement, Tabouret praticien, Lampe d'examen, Bac de décontamination, Poubelle à pédale, Escabeau à 2 marches, Bassin de soins, Boîte à coton, Boîte à pansement, …

-Salle de soins et de petite chirurgie Armoire à placard, chaise visiteur, réchaud à gaz 3 feu, paravent, bouteille de gaz butane, détendeur + raccord de gaz butane, escabeau 2 marches, tabouret praticien, autoclave type cocotte, bac de décontamination, …

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-Salle de mise en observation Chariot de soins, Lit à une place, Matelas à une place, Potence, Tabouret ordinaire, Bassin de lit, Urinal femme, Urinal homme, Table de chevet Et de même pour la maternité et les logements qu’on ne va plus détailler dans ce développement. Ainsi, il y a aussi les salles annexes comme les blocs sanitaires extérieurs, les fosses à ordures, les points d’eau, … Source : Normes et standards en infrastructures et équipements de centre de santé [12]

Annexe 8: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES DE SPORT

Dans la construction d’un terrain de sport, des normes devront être suivies. Des lois et des règlements régissent ces normes. Autres que les dimensions, les terrains doivent être implantés loin des autres zones d’activité, il est nécessaire d’aménager des lieux pour les spectateurs comme des gradins ou tribunes. Tous les différents terrains devront existés dans une commune.

Pour le football, la dimension du terrain dépend du jeu par exemple foot à 11, à 9 ou à 7 et le terrain de jeu doit être rectangulaire. Les dimensions des autres équipements sont aussi à voir comme les buts,… Les bords du terrain doivent être aménagés pour les athlétismes. On peut aussi pratiquer le rugby sur ce même terrain.

Les dimensions de tous ces éléments sont données ci-après : Longueur : 90 à 120m Largeur : 45 à 90m Dimension du but : L= 7.32m, h=2.45m

Pour une économie d’espace, il est recommandé de faire un gymnase multisports c'est-à-dire un gymnase qu’on peut pratiquer plusieurs disciplines par exemple le basket, volley, hand avec une tribune ou gradin pour les supporters. Il faut appliquer les dimensions aux normes pour les terrains et accessoires comme les buts, panneaux, filets, …

Basket Longueur : 26 à 28m Largeur : 14m Hauteur du panneau : 2.75m

Volley Longueur : 24m Largeur : 12m Hauteur du filet : 2.43m

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Hand : Longueur : 40m Largeur : 20m Dimension du but : L= 3m, h=2m

Les autres disciplines sportives sont aussi à considérer s’il y a possibilité comme les tennis, pétanque, …

Tennis Longueur : 23.5m Largeur : 13.71 Source : Normes sur les dimensions des terrains de sport / cours Urbanisme 5 ème année IGF [13]

Annexe 9: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES CULTURELS

Nous proposons ici une liste des différentes catégories d’infrastructures culturelles à double caractérisation, c'est-à-dire qui assure en même temps une multitude de fonction et multidomaines, qui doivent être présentes dans une commune pour devenir uniforme aux autres communes.

1- Lieux dédiés aux arts visuels, métiers d’art et arts médiatiques Ce domaine comprend les infrastructures culturelles affectées et destinées en permanence pour assurer la fonction de création, de production, de diffusion/distribution, de formation ou de conservation dans les domaines des arts visuels, des métiers d’art et des arts médiatiques.

-Lieux de production en arts visuels -Lieux de production en métiers d’art -Lieux de production en arts médiatiques -Centres d’artistes en diffusion des arts visuels -Lieux de formation spécialisée en arts visuels, métiers d’art et arts médiatiques -Lieux dédiés aux arts visuels, métiers d’art et arts médiatiques

2- Lieux dédiés aux arts de la scène Ce domaine comprend les infrastructures culturelles à multifonctions dans le domaine des arts de la scène. En effet, on peut y faire l'organisation, la production, la diffusion, la distribution ou la promotion de spectacles de théâtre, de théâtre lyrique, de musique, de danse, de chanson ou de variétés. Mais aussi d’y fournir les compétences artistiques, créatrices ou techniques requises pour la préparation et la présentation des spectacles ainsi que pour la formation d’artistes de la scène. -Centres de production en arts de la scène -Salles de spectacle 188

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-Sites extérieurs aménagés en arts de la scène -Infrastructures de diffusion mobile en arts de la scène -Lieux de formation spécialisée en arts de la scène -Lieux dédiés aux arts de la scène

3- Lieux dédiés au patrimoine, aux institutions muséales et aux archives Ce domaine comprend les infrastructures culturelles affectées des plusieurs fonction comme précédemment mais ils sont seulement destinés aux domaines du patrimoine, des institutions muséales et des archives. -Lieux dédiés au patrimoine -Institutions muséales -Centres d’archives -Lieux dédiés au patrimoine, aux institutions muséales et aux archives

4- Bibliothèques Plus particulièrement, les bibliothèques ont pour fonctions d’acquérir, de traiter et de diffuser des documents. Ces documents peuvent être imprimés ou se présenter sur des supports autres que le papier. L'utilisation de ces supports est facilitée par un personnel qui oriente les usagers en fonction de leurs besoins d'information, de recherche, d'enseignement ou de loisir. Il se présente alors comme :

-Bibliothèque nationale -Bibliothèques scolaires, collégiales et universitaires -Bibliothèques publiques -Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques -Centres de documentation et bibliothèques spécialisées -Lieux dédiés aux bibliothèques

5- Infrastructures du livre Ce domaine comprend les infrastructures culturelles à catégorie multifonction qui sont destinés aux domaines du livre.

-Librairies -Lieux dédiés au livre

6- Infrastructures de l’enregistrement sonore Ce domaine comporte les infrastructures culturelles qui pourront assurés plusieurs fonctions dans le domaine de l’enregistrement sonore. Sont compris ici les disques de musique ou 189

Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux autres types d'enregistrements sonores ou encore la prestation de services d'enregistrement sonore ou de services connexes. Ils sont composés de : -Studios d’enregistrement sonore -Lieux de formation spécialisée dans le domaine de l’enregistrement sonore -Lieux dédiés à l’enregistrement sonore

7- Infrastructures du cinéma et de l’audiovisuel Ce domaine comprend plusieurs infrastructures à multifonctions du domaine du cinéma. Le cinéma et l’audiovisuel incluent les oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles, que ce soit sur pellicule, bande magnétique ou tout autre support. Il est constitué par :

-Studios de production de films et d’émissions de télévision -Studios de postproduction -Studios de doublage -Cinémas -Ciné-parcs -Lieux de formation spécialisée dans le domaine du cinéma et de -Lieux dédiés au cinéma et à l’audiovisuel

8- Infrastructures de la radio et de la télévision Ce domaine comprend les infrastructures culturelles destinées en permanence aux activités du domaine de la radio et de la télévision, qui sont listées comme tel :

-Stations et installations de radio -Stations de télévision -Lieux de formation spécialisée dans le domaine de la radio et de la télévision -Lieux dédiés à la radio et la télévision.

9- Infrastructures multi domaines Ce domaine comprend les infrastructures culturelles dédiées et destinées en permanence à assurer plusieurs fonctions dans de multiple domaine culturel. Ils sont constitués par :

-Lieux de production culturelle multi domaines -Maisons de la culture et autres lieux de diffusion culturelle multi domaines -Lieux de formation spécialisée dans le domaine culturel -Infrastructures multi domaines Source : Les infrastructures culturelles et de loisir dans la municipalité/Serge Bernier et Pascale Marcotte [14] 190

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TABLE DES MATIERES Remerciement ...... I Sommaire ...... II Liste des abreviations ...... IV Listes des figures ...... V Liste des plans ...... VII Listes des cartes ...... VIII Liste des tableaux ...... IX Liste des formules ...... XI Liste des annexes ...... XII Avant propos ...... XIII Introduction ...... 1 Partie I : la commune entre la mondialisation et sa situation actuelle ...... 2 Chapitre 1 : les elements constituants du defi global ...... 3 1.1- gouvernance [7] ...... 3 1.2- economie [8] ...... 3 1.2.1.- EVOLUTION DE LA VILLE ...... 4 a- localisation résidentielle ...... 4 b- localisation des entreprises ...... 4 c- les impacts de cet étalement urbain ...... 4 1.2.2- STRATEGIE D ’IMPLANTATION DES ENTREPRISES ...... 4 a- economie d’agglomération ...... 4 b- les sept paramètres de localisation des entreprises ...... 5 1.2.3- LA STRATEGIE DE LA MIXITE SOCIALE ...... 5 a- la ségrégation et la mixité sociale ...... 5 b- impact de la mixité sociale ...... 5 1.3- les normes sur la route [9] ...... 5 1.3.1- LA CHAUSSEE ...... 6 1.3.2- LE TROTTOIR ...... 6 1.3.3- LES EQUIPEMENTS SUR LE TROTTOIR ...... 6 1.3.4- LES CANIVEAUX ...... 7 1.3.5- LES AIRES D ’ARRET ET DE STATIONNEMENT ...... 7 1.4- secteur eau [10] ...... 7 1.4.1- LES PRINCIPES SUR L ’AEP ...... 7 1.4.2- LE CHOIX DES MATERIAUX ...... 8 1.4.3- LES TECHNIQUES DE REALISATION ET IMPLANTATION ...... 8 1.4.4- LES CONTROLES A FAIRE ...... 8 1.5- normes sur l’assainissement [4] ...... 8 1.5.1- LES CANALISATIONS ...... 8 a- les regards ...... 9 b- les matériaux de canalisation ...... 9 c- diamètre et section de la canalisation ...... 10 d- les cotes ...... 10 1.5.2- LE RACCORDEMENT SUR LA BOITE DE BRANCHEMENT ...... 11 1.5.3- LA STATION DE POMPAGE ET DEPURATION ...... 11 1.6- education [11]...... 11 1.6.1- L’EMPLACEMENT ...... 12 191

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1.6.2- L’AMENAGEMENT ...... 12 1.6.3- LA QUALITE DE L ’ENSEIGNEMENT ...... 12 1.7- sante [12] ...... 12 1.7.1- LES INFRASTRUCTURES ...... 12 1.7.2- LES EQUIPEMENTS ...... 12 1.8- sport [13] ...... 12 1.9- les infrastructures culturelles [14] ...... 13 Chapitre 2 : monographie de la commune d’andranonahoatra ...... 14 2.1- situation geographique et delimitation administrative ...... 14 2.1.1- RATTACHEMENT ADMINISTRATIF ...... 14 a- administration de la commune et fonctionnement ...... 14 b- communes voisines : nombre et dénomination ...... 14 c- superficie ...... 14 d- fokontany dans la commune ...... 14 2.1.2- COORDONNEES GEOGRAPHIQUES ...... 14 2.2- milieu physique ...... 17 2.2.1- CLIMAT ...... 17 2.2.2- PRECIPITATIONS ...... 17 2.2.3- TEMPERATURES ...... 17 2.2.4- RELIEF ET HYDROLOGIE ...... 17 2.3- milieu humain ...... 18 2.3.1- HISTORIQUE DE LA COMMUNE ...... 18 2.3.2- COMPORTEMENT SOCIOCULTUREL DE LA POPULATION ...... 18 2.3.3- DEMOGRAPHIE ...... 18 2.4- milieu social ...... 19 2.4.1- EDUCATION ...... 19 a- données sur les infrastructures éducatives ...... 19 b- qualité de l’enseignement ...... 20 2.4.2- SANTE ...... 20 2.4.3- APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ...... 20 2.4.5- ELECTRIFICATION ...... 21 2.4.6- SPORTS ET LOISIRS ...... 21 2.5- caracteristiques economiques ...... 21 2.5.1- AGRICULTURE ...... 21 2.5.2- ELEVAGE ...... 22 2.5.3- INDUSTRIE ...... 22 2.5.4- ARTISANAT ...... 23 2.5.5- COMMERCE ...... 23 2.5.6- TRANSPORTS ...... 23 2.6- reseau routier ...... 24 2.7- ong et organisme de finacements existants ...... 25 Chapitre 3 : diagnostic de l’etat actuel de la commune ...... 26 3.1- diagnostic des existants ...... 26 3.1.1- OUVRAGE ...... 26 a- assainissement ...... 26 i- constitution et fonctionnement ...... 26 ii- constatation ...... 26 b- irrigation ...... 28 3.1.2- LES INFRASTRUCTURES ...... 29 192

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a- infrastructures scolaires ...... 29 i- constitution ...... 29 ii- constatation ...... 29 b- santé ...... 30 i- constitution ...... 30 ii- constatation ...... 31 c- assainissement ...... 31 i- constitution ...... 31 ii- constatation ...... 31 d- eau ...... 32 i- constitution ...... 32 ii- constatation ...... 32 e- route ...... 32 i- constitution ...... 32 ii- constatation ...... 32 f- sport ...... 33 a- constitution ...... 33 b- constatation ...... 33 g- culture et loisir ...... 34 3.2- etude et analyse du trafic ...... 34 3.2.1- GENERALITES ...... 34 3.2.2- CAS DE LA COMMUNE D ’ANDRANONAHOATRA ...... 36 3.2.3- MODELISATION DU TRAFIC DANS LA ZONE D ’ANDRANONAHOATRA ...... 37 Chapitre 4 : toutes les nouvelles resolutions apportees pour atteindre l’uniformite par rapport aux normes mondiales ...... 41 4.1- secteur sante ...... 41 4.2- secteur loisir, sport et culture ...... 41 4.2.1- SPORT ...... 41 4.2.2- CULTURE ...... 41 4.2.3- LOISIR ...... 41 4.3- secteur education et formation ...... 42 4.4- secteur gestion des villes ...... 42 4.5- secteur economie ...... 43 4.6- secteur route ...... 44 4.7- secteur assainissement ...... 44 4.8- secteur eau ...... 46 4.9- secteur irrigation ...... 47 4.10- secteur securite ...... 47 Chapitre 5 : definition des zones contructibles et non constructibles ...... 48 5.1- les zones non constructibles ...... 48 5.2- les zones constructibles ...... 50 Chapitre 6 : cote et conditions de remblai ...... 51 6.1- cote de remblai ...... 51 6.2- conditions de remblai ...... 51 6.2.1- LES CONDITIONS ET ETAPES A SUIVRE LORS D ’UN REMBLAI ...... 51 a- les textes ...... 51 b- etude du sol à remblayer ...... 52 c- choix des matériaux dans un remblai ...... 52 d- mise en place du remblai : le compactage ...... 53 6.2.2- LES CONDITIONS PREALABLES ...... 53 193

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Partie II : les propositions d’amenagement de la commune ...... 54 Chapitre 1 : zonage ...... 55 1.1- piece justificative pour le choix des repartitions des zones ...... 55 1.2.1- ZONE RESIDENTIELLE ...... 55 1.2.2- ESPACES VIAIRE ...... 57 1.2.3- ZONE D ’ACTIVITE SOCIALE ...... 57 1.2.4- ZONE D ’ACTIVITE COMMERCIALE ...... 58 1.2.5- ZONE D ’ACTIVITE INDUSTRIELLE ...... 60 1.2.6- ZONES VERTES ...... 61 1.2.7- ZONE D ’ACTIVITE SPORTIVE ...... 62 1.2.8- ZONE D ’ACTIVITE INTELLECTUELLE ...... 63 1.2.9- ZONE D ’ACTIVITE ADMINISTRATIVE ...... 64 1.2.10- ZONE D ’ACTIVITE CULTUELLE ...... 64 1.2- plan d’urbanisme directeur ...... 65 1.3- reglement d’urbanisme ...... 67 Chapitre 2: details techniques des propositions ...... 72 2.1- secteur sante ...... 72 2.2- sport ...... 73 2.3- culture ...... 75 2.4- loisir ...... 77 2.5- secteur education ...... 78 2.6- secteur gouvernance ...... 83 2.7- secteur economie ...... 83 2.8- secteur route ...... 87 2.9- secteur assainissement ...... 91 2.9.1- DETERMINATION DE LA LIGNE DE CRETE DU BV ...... 91 2.9.2- EVALUATION DES DEBITS ...... 93 a- projection démographique...... 93 b- evaluation du débit des eaux usées domestiques ...... 94 c- evaluation du débit des eaux usées industrielles ...... 94 d- evaluation du débit des eaux pluviales pour chaque région et route ...... 95 e- evaluation des débits pour chaque tronçon ...... 98 2.9.3- DETERMINATION DE LA PENTE DE CHAQUE CANALISATION ...... 98 2.9.4- DIMENSIONNEMENT ET CARACTERISTIQUES DES CANALISATIONS ...... 98 2.9.5- CHOIX DE LA STATION D’EPURATION ...... 100 2.9.6- LE FOSSE DE CRETE ...... 103 2.9.7- AUTRES OUVRAGES A IMPLANTER ...... 103 2.9.8- LES INFRASTRUCTURES A IMPLANTER ...... 103 2.10- secteur eau ...... 108 2.10.1- CALCUL DU NOMBRE DE POPULATION A DESSERVIR ...... 108 2.10.2- CALCUL DU BESOIN EN EAU EN AVAL DU RESERVOIR ...... 108 2.10.3- DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR ...... 109 a- capacité du réservoir ...... 110 b- dimensions du réservoir ...... 110 i- diamètre interne du réservoir ...... 110 ii- hauteur d’eau utile et hauteur libre [5] ...... 110 2.10.4- SUPERFICIE DE LA SOURCE ...... 111 a- cote de la surface d’eau ...... 111 b- profondeur du lac et superficie du lac ...... 111 194

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2.10.5- DEBIT ET SECTION DU CANAL D ’AMENE ...... 111 a- débit ...... 111 b- dimension du canal ...... 112 2.10.6- REMARQUES ...... 113 2.11- secteur irrigation ...... 115 2.12- secteur securite ...... 115 Partie III : les impacts du projet ...... 119 Discussion ...... 152 Conclusion ...... 153 Bibliographie ...... 154 Annexes ...... 155

195

Nom : RATSIMBAZAFY HARILALA Prénoms : Nirisoa Adresse : Lot II M 36 D Mahavoky Besarety Antananarivo (101) Téléphone : 033 62 572 76 Email : [email protected] Titre du mémoire PROPOSITION D’AMENAGEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE D’ANDRANONAHOATRA FACE AUX DEFIS GLOBAUX

Nombre de pages : 153 Nombre de figures : 49 Nombre de plans : 24 Nombre de cartes : 4 Nombre de tableaux : 43 RESUME

Un projet d’aménagement doit amener une région vers un développement économique, socioculturel et humain. Et pour atteindre ce développement, on doit suivre les normes lors de la conception du projet et aussi pour qu’on puisse faire face à la globalisation du troisième millénaire. De plus, l’étude et la réalisation des travaux doivent suivre les règles de l’art. Et enfin, la suivie des règlements est indispensable pour que le projet soit efficace. Dans notre cas, on a pu établir dans le plan d’aménagement les propositions de viabilisation, d’implantation des infrastructures et des ouvrages, et de nouvelle méthode d’administration de la commune. Ces propositions peuvent emmener la commune vers la mondialisation et surtout le développement. Mots clés : Aménagement, développement, globalisation, règlement, projet .

ABSTRACT

The draft of arrangement must carry the region to the economical, social, cultural and human developpement. To tend this goal, not only do we have to follow and respect the standard about the conception of the draft but also, like that, we can face up to the third millenar of the globalisation. In addition to that, the accomplishment and the desining of the assignement have to follow the arts’ rule. Finaly, following the regulation is necessary and important for the efficacity of the draft. On our cases, talking about it, we can etablish the draft of arragement, proposal viabilisation, we can implant some infrastructures and works, a new system of managment of the municipality. These suggestion can bring the township to the world’s evolution and especialy to the developpement.

Key word : arragement, developpement, globalisation, rules, draft.

Directeur de mémoire : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal