UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATIONS GEOGRAPHIQUE
ET FONCIERE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur GEOMETRE TOPOGRAPHE
PROPOSITION D’AMENAGEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE
D’ANDRANONAHOATRA FACE AUX DEFIS GLOBAUX
Présenté par : RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa
Encadreur professionnel : Monsieur RAMBININTSOA Tahina
Encadreur pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal Promotion 2012
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATIONS GEOGRAPHIQUE
ET FONCIERE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur GEOMETRE TOPOGRAPHE
PROPOSITION D’AMENAGEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE
D’ANDRANONAHOATRA
FACE AUX DEFIS GLOBAUX
Présenté par : RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa
Encadreur professionnel : Monsieur RAMBININTSOA Tahina
Encadreur pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal
Président du jury : Monsieur RABARIMANANA Mamy
Exaninateurs : Monsieur RAMALANJAONA Daniel Monsieur RAVELOMANANTSOA Josoa
Date de soutenance : 21 décembre 2013 Promotion 2012
REMERCIEMENT
Je tiens tout d’abord à remercier Dieu de m’avoir donné la force et la santé pour que je puisse réaliser ce projet de mémoire. Et aussi pour la grâce et la bénédiction qu’il m’a accordées tout au long de mes études et durant la réalisation de ce mémoire.
Le présent mémoire est le fruit des cinq années d’études et de formation à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo. Alors j’adresse mes vifs remerciements à Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine , Professeur titulaire et Directeur de l’école, pour la bonne administration de l’établissement.
J’exprime aussi mes profondes gratitudes à Monsieur RABARIMANANA Mamy , Maitres de conférence, Chef du département Information Géographique et Foncière, qui m’a accepté de puiser des connaissances dans le département et pour l’honneur qu’il a fait de présider le jury de cette soutenance, et aussi à tout le corps de l’enseignant au sein du département et de l’école.
Je remercie en particulier mes encadreurs :
- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal , Professeur titulaire et enseignant au département IGF de l’ESPA, qui m’a guidé et m’a donné de précieux conseils pour l’élaboration de ce mémoire en tant que encadreur pédagogique.
- Monsieur RAMBININTSOA Tahina , Urbaniste et hydraulicien, Directeur général par intérim du BPPAR, et enseignant au département hydraulique de l’ESPA, qui m’a proposé ce sujet et pour ses appuis techniques pour l’accomplissement de ce mémoire en tant que encadreur professionnel.
Je remercie tout chaleureusement :
- Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maitres de conférence, Architecte Urbaniste et enseignant au département IGF de l’ESPA, et
-Monsieur RAVELOMANANTSOA Josoa , Ingénieur du FTM et enseignant au département IGF de l’ESPA, pour avoir accepté d’examiner et d’évaluer ce mémoire.
Je tiens aussi à remercier le Maire et tous les personnels de la Commune rurale d’Andranonahoatra de m’avoir accepté à faire un stage au sein de la commune, en particulier Monsieur Pierre et Monsieur Tiana qui m’a beaucoup aidé lors des descentes et évaluations sur terrains.
J’exprime ma plus grande reconnaissance tout particulière à mes parents, à toute ma famille, à tous mes amis pour ses appuis moraux et financiers.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tout ce qui m’a aidé, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire comme la JIRAMA, FTM, APIPA, BPPAR, qui m’ont fourni les données indispensables.
SOMMAIRE Remerciement ...... I Sommaire ...... II Liste des abreviations ...... IV Listes des figures ...... V Liste des plans ...... VII Listes des cartes ...... VIII Liste des tableaux ...... IX Liste des formules ...... XI Liste des annexes ...... XII Avant propos ...... XIII Introduction ...... 1 Partie I : la commune entre la mondialisation et sa situation actuelle ...... 2 chapitre 1 : les elements constituants du defi global ...... 3 1.1- gouvernance [7] ...... 3 1.2- economie [8] ...... 3 1.3- les normes sur la route [9] ...... 5 1.4- secteur eau [10] ...... 7 1.5- normes sur l’assainissement [4] ...... 8 1.6- education [11]...... 11 1.7- sante [12] ...... 12 1.8- sport [13] ...... 12 1.9- les infrastructures culturelles [14] ...... 13 chapitre 2 : monographie de la commune d’andranonahoatra ...... 14 2.1- situation geographique et delimitation administrative ...... 14 2.2- milieu physique ...... 17 2.3- milieu humain ...... 18 2.4- milieu social ...... 19 2.5- caracteristiques economiques ...... 21 2.6- reseau routier ...... 24 2.7- ong et organisme de finacements existants ...... 25 chapitre 3 : diagnostic de l’etat actuel de la commune ...... 26 3.1- diagnostic des existants ...... 26 3.2- etude et analyse du trafic ...... 34 chapitre 4 : toutes les nouvelles resolutions apportees pour atteindre l’uniformite par rapport aux normes mondiales ...... 41 4.1- secteur sante ...... 41 4.2- secteur loisir, sport et culture ...... 41 4.3- secteur education et formation ...... 42 4.4- secteur gestion des villes ...... 42 4.5- secteur economie ...... 43 4.6- secteur route ...... 44 4.7- secteur assainissement ...... 44 4.8- secteur eau ...... 46 4.9- secteur irrigation ...... 47 4.10- secteur securite ...... 47 chapitre 5 : definition des zones contructibles et non constructibles ...... 48 5.1- les zones non constructibles ...... 48 5.2- les zones constructibles ...... 50 ii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
chapitre 6 : cote et conditions de remblai ...... 51 6.1- cote de remblai ...... 51 6.2- conditions de remblai ...... 51 Partie II : les propositions d’amenagement de la commune ...... 54 chapitre 1 : zonage ...... 55 1.1- piece justificative pour le choix des repartitions des zones ...... 55 1.2- plan d’urbanisme directeur ...... 65 1.3- reglement d’urbanisme ...... 67 chapitre 2: details techniques des propositions ...... 72 2.1- secteur sante ...... 72 2.2- sport ...... 73 2.3- culture ...... 75 2.4- loisir ...... 77 2.5- secteur education ...... 78 2.6- secteur gouvernance ...... 83 2.7- secteur economie ...... 83 2.8- secteur route ...... 87 2.9- secteur assainissement ...... 91 2.10- secteur eau ...... 108 2.11- secteur irrigation ...... 115 2.12- secteur securite ...... 115 Partie III : les impacts du projet ...... 119 Discussion ...... 152 Conclusion ...... 153 Bibliographie ...... 154 Annexes ...... 155
iii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTE DES ABREVIATIONS
AEP : Adduction d’Eau Potable BEPC : Brevet d’Etude du Premier Cycle BF : Borne Fontaine BFV : Banky Fampandrosoana ny Varotra BOA : Bank of Africa BPPAR : Bureau de promotion et des projets pour l’aménagement des régions BV : Bassin versant CEG : Collège d’Enseignement Général CEPE : Certificat d’Etude Primaire et Elémentaire CR : Commune Rurale CSBII : Centre de Santé de Base Niveau II CUA : Commune Urbaine d’Antananarivo DSP : Direction du Service Public EPP : Ecole Primaire Publique ESPA : Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo ETR : Evapotranspiration réelle IGF : Informations géographique et foncière IMV : Institut des métiers de la ville JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy MATD : Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation MNT : Modèle Numérique de Terrain NF : Norme Française ONG : Organisation Non Gouvernementale OPCI : Organisme Public de Coopération Intercommunale PCD : Plan Communal de Dévéloppement PUDI : Plan Directeur d’Urbanisme RC : Route Communale RIC : Route d’Intérêt Communal RIP : Route d’intérêt provincial RN : Route nationale STEP : Station d’épuration VP : Voiture Particulière
iv RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Figure montrant le raccordement sur le regard du réseau public ...... 11
Figure 2: photo montrant l’entrée en canalisation enterrée ...... 26
Figure 3 : Photo montrant un caniveau bouché ...... 27
Figure 4: Photo montrant le caniveau non maçonné ...... 27
Figure 5 : Photo montrant le Caniveau détruit ...... 27
Figure 6: Photo montrant le couvercle non fixe ...... 27
Figure 7: Photo montrant la buse trop accessible ...... 28
Figure 8: Orifice d’entrée...... 28
Figure 9: Photo montrant la vanne avec sa pelle bouchée ...... 28
Figure 10 : Photo montrant la vanne bouchée ...... 28
Figure 11: Photo montrant la cours et le terrain du lycée Andranonahoatra ...... 29
Figure 12: Photo montrant les cours et bac à ordure de l’EPP Ankany Sambatra ...... 30
Figure 13: Photo montrant les banc et équipement de l’EPP Ankany Sambatra ...... 30
Figure 14: Photo montrant la salle de classe d’une EPP ...... 30
Figure 15: Photo montrant les plafond et décoration d’une EPP ...... 30
Figure 16: Photo montrant le dallage d’une EPP...... 30
Figure 17: Photo montrant le plan de masse du CSB II Andranonahoatra ...... 31
Figure 18: Photo montrant le lavoir public...... 31
Figure 19: Photo montrant la borne fontaine à Ambohimamory ...... 32
Figure 20: Photo montrant le réservoir d’eau d’Ambohimamory...... 32
Figure 21: Route dégradée dans le fokontany d’Ankany Sambatra ...... 33
Figure 22: Boulodrôme à Ankany Sambatra ...... 33
Figure 23: Terrain de foot à Ambohimamory ...... 33
Figure 24: Terrain mixte à Ankany Sambatra ...... 34
Figure 25 : Les zones à préserver pour l’agriculture ...... 48 v RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
Figure 26 : La zone au bord de l’Ikopa ...... 49
Figure 27 : La zone réservée pour l’alignement ...... 49
Figure 28 : Les zones constructibles ...... 50
Figure 29 : Les zones constructibles ...... 50
Figure 30 : zone d’habitation ...... 55
Figure 31 : zone d’habitation ...... 56
Figure 32 : Espace viaire : parking ...... 57
Figure 33 : Santé ...... 58
Figure 34 : Zone culturelle ...... 58
Figure 35: Les marchés ...... 59
Figure 36 : Le centre commercial et station service ...... 59
Figure 37 : Zone industrielle ...... 60
Figure 38 : Les zones de culture ...... 61
Figure 39 : figure montrant l’emplacement du parc ...... 61
Figure 40 : Terrains de sport mixte à Ankany Sambatra ...... 62
Figure 41 : Terrains de foot à Ambohimamory ...... 62
Figure 42 : Les établissements scolaires ...... 63
Figure 43 : Les zones administratives ...... 64
Figure 44 : Les églises et temples ...... 65
Figure 45: Traversée pour piéton ...... 169
Figure 46 : montrant l’abaque ...... 170
Figure 47 : Figure montrant le système d’installation des canalisations ...... 179
Figure 48 : des aménagements avec les dimensions intérieurs des salles de classe ...... 183
Figure 49 : Figure montrant l’aplication de l’ approche bâlâ ...... 183
vi RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTE DES PLANS
Plan 1 : Plan d’urbanisme directeur ...... 66
Plan 2: Plan du centre de santé à l’échelle de 1/1250 ...... 73
Plan 3: Terrain de foot à Ambohimamory au 750 ème ...... 74
Plan 4: Terrain mixte dans le fokontany Ankany Sambatra à l’échelle de 1/750 ...... 75
Plan 5: Centre culturel ...... 76
Plan 6: Centre de loisir ...... 77 plan 7 : EPP Ankany firaisana au 1/250 ...... 79 plan 8 : EPP Ambaniala au 1/500 ...... 80 plan 9 : EPP Ambohimamory au 1/500 ...... 81 plan 10 : EPP Andranonahoatra au 500 ème ...... 82 plan 11 : Lycée Andranonahoatra à l’échelle de 1/750 ...... 82 plan 12 :Usine de confection au 400 ème ...... 84 plan 13 : Villa en 3D ...... 86 plan 14 : Centre commerciale au 2000 ème ...... 86 plan 15 : La station-service au 500 ème ...... 87 plan 16: Réseau routier ...... 90 plan 17 : La station d’épuration au 2000 ème ...... 102 plan 18 : Tracé du fossé de crête ...... 104 plan 19: Plan général du réseau d’assainissement pour la commune d’Andranonahoatra ...... 105 plan 20: Plan montrant les implantations de ces infrastructures ...... 106 plan 21 :plan d’assainissement routier ...... 107 plan 22 : plan distribution eau...... 114
Plan 23: Réseau d’irrigation ...... 116 plan 24 : Plan de l’éclairage publique ...... 117
vii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTES DES CARTES
Carte 1: Carte de la commune avec les limites de Fokontany ...... 15
Carte 2 : localisation de la Commune d’Andranonahoatra ...... 16
Carte 3: Carte délimitant le BV et sous BV de la zone d’étude ...... 92
Carte 4: Carte des sous BV ...... 97
viii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: tableau montrant la valeur du rayon en fonction de la vitesse ...... 6
Tableau II: Synthèse des caractéristiques physiques ...... 10
Tableau III: Tableau de répartition de la population par Fokontany...... 18
Tableau IV: Etablissements d’enseignement primaire- Niveau I ...... 19
Tableau V: Etablissements d’enseignement secondaire- Collège- Niveau II ...... 19
Tableau VI: Etablissements d’enseignement secondaire- Lycées- Niveau III ...... 19
Tableau VII : Répartition des bornes fontaines, lavoir et bloc sanitaire par Fokontany ...... 20
Tableau VIII : Répartition des productions et des rendements agricoles ...... 21
Tableau IX: Répartition des cheptels d’élevage ...... 22
Tableau X : Etablissement industriel et commercial ...... 22
Tableau XI : Coopérative de transports ...... 24
Tableau XII: répartition des routes communales par Fokontany ...... 25
Tableau XIII: nombre de déplacement émis ...... 38
Tableau XIV: Nombre de personne attirés ...... 39
Tableau XV: Pourcentage de mode de transport ...... 39
Tableau XVI: Nombre de voitures qui circulent dans l’axe de route d’Andranonahoatra ...... 40
Tableau XVII: tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai ...... 52
Tableau XVIII: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces loties et sa localité ...... 56
Tableau XIX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité ...... 60
Tableau XX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité ...... 62
Tableau XXI: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité ...... 63
Tableau XXII: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité ...... 64
Tableau XXIII: tableau récapitulatif des surfaces et longueur de chaque infrastructure pour les
établissements scolaires ...... 78
Tableau XXIV: détails sur les surfaces des entreprises de bois et confection ...... 84 ix RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
Tableau XXV: tableau montrant les détails des surfaces sur les habitations ...... 85
Tableau XXVI: tableau montrant les détails sur les marchés ...... 88
Tableau XXVII: tableau montrant les débits d’eau usée par catégorie de l’industrie ...... 94
Tableau XXVIII: Tableau montrant les industries à créer ...... 95
Tableau XXIX: résultat des débits des eaux usées industrielles ...... 95
Tableau XXX: Caractéristiques des sous BV ...... 96
Tableau XXXI: Tableau montrant les débits de quelques canaux ...... 98
Tableau XXXII: Exemple d’application du calage hydraulique ...... 99
Tableau XXXIII: tableau montrant les dimensions de quelques canalisations ...... 100
Tableau XXXIV: tableau récapitulatif des caractéristiques des ouvrages dans une STEP ...... 101
Tableau XXXV: tableau récapitulatif des résultats des besoins ...... 109
Tableau XXXVI: tableau qui résume les dimensions du réservoir ...... 110
Tableau XXXVII: résultat de la dimension du canal d’amené ...... 112
Tableau XXXVIII: Liste des impacts avec les propositions de mesure ...... 121
Tableau XXXIX: Le ratio élèves/maître/enseignant ...... 184
Tableau XL: Qualifications des enseignants : ...... 184
Tableau XLI: Les salles obligatoires dans un dispensaire avec leurs surfaces ...... 185
Tableau XLII: Les salles obligatoires dans une maternité avec leurs surfaces...... 185
Tableau XLIII : Les chambres dans le logement avec leurs surfaces ...... 186
x RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTE DES FORMULES (1) Projection démographique ...... 93
(2) Calcul de débit d’eau usée domestique moyen ...... 94
(3) Calcul de coefficient de pointe ...... 94
(4) Calcul de débit d’eau usée domestique de pointe ...... 94
(5) Calcul de débit d’eau usée industrielle de pointe ...... 95
(6) Calcul de débit d’eau pluviale ...... 95
(7) Calcul de la pente du BV ...... 96
(8) Formule de Mainnig Strickler ...... 98
(9) Détermination de la section d’un canal ...... 99
(10) Détermination du rayon hydraulique ...... 99
(11) Détermination du périmètre mouillé ...... 99
(12) Calcul de la vitesse d’écoulement...... 99
(13) Evaluation de la consommation d’eau journalière ...... 108
(14) Evaluation de la consommation d’eau moyenne ...... 109
(15) Détermination de la capacité du réservoir ...... 110
(16) Détermination du diamètre du réservoir ...... 110
(17) Détermination de la hauteur d’eau utile dans le réservoir...... 110
(18) Détermination de la hauteur d’eau libre dans le réservoir ...... 110
(19) Calcul de l’ETR ...... 112
xi RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
LISTE DES ANNEXES Annexe 1: LA GOUVERNANCE ...... 156
Annexe 2: ECONOMIE ...... 159
Annexe 3: ROUTE ...... 166
Annexe 4: EAU ...... 173
Annexe 5 : LES NORMES SUR L’ASSAINISSEMENT ...... 175
Annexe 6: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES ...... 181
Annexe 7: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES ...... 184
Annexe 8: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES DE SPORT ...... 187
Annexe 9: NORMES SUR LES INFRASTRUCTURES CULTURELS ...... 188
xii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
AVANT PROPOS
Le dernier PUDI pour Antananarivo a été fait en 2004 par plusieurs organismes avec l’Etat Malagasy. Le projet avait pour but d’élaborer un plan généralisé pour la commune urbaine d’Antananarivo et ses périphéries. Ce plan reste sur les études des cas généraux pour toutes les communes mais ces études n’arrivent pas à résoudre les problèmes particuliers de chaque commune comme les besoins prioritaires et les viabilisations. Actuellement, la commune urbaine d’Antananarivo est un peu surpeuplée ce qui favorise l’étalement urbain vers les zones périphériques qui possèdent encore une vaste superficie constructible. Le nombre d’habitant dans ces zones s’accroît de jours en jours avec les créations des industries et les différentes entreprises. Donc, il est important d’étudier plus profondément le PUDI pour les communes périphériques afin d’avoir un plan d’aménagement plus détaillé et pour qu’elles soient formellement viabilisées.
L’organigramme suivant montre la suite logique des différentes parties de l’étude en énonçant les divers buts de chaque chapitre et après on a une stratégie d’aménagement.
xiii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
ETABLISSEMENT D’UN PLAN D’AMENAGEMENT EN VUE D’APPORTER UN DEVELOPPEMENT POUR LA COMMUNE ET DE L’INTEGRER DANS LA MONDIALISATION
Partie I : La commune entre la mondialisation
et sa sit uation actuelle
Evaluation de la situation actuelle de la Rappeler les normes et les principes généraux commune qui constituent les éléments du défi global .Inventorier les biens de la commune auxquels une communauté doit se conformer .Analyser les problèmes et l’absence de ce qui est nécessaire pour la commune
Définir les outils nécessaires à la réalisation Adapter les besoins avec ces normes et des propositions citées : remblai et ses ces principes pour en définir les conditions, zones constructibles et non. résolutions adéquates à la situation de la commune
Partie II : Les propositions d’aménagement de la commune
Etaler les détails de réalisation pour chaque secteur : surface, dimension des ouvrages, types, emplacements, etc.
Etablissement du plan d’aménagement
Partie III : Liste des impacts du projet
Enoncer les conséquences qui sont possibles de se présenter après et pendant la réalisation de chaque proposition
xiv RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
ii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
iii RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
iv RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
v RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
vi RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
INTRODUCTION
La ville d’Antananarivo fut construite sur des collines, et les plaines étaient seulement destinées aux agricultures. Cependant au début du 20 ème siècle, ces collines devenaient de plus en plus occupées vu l’accroissement de la population et l’exode rural. C’est pour cette raison qu’on remarque l’augmentation de l’occupation des plaines comme zone d’habitation. Et de nos jours, même les zones destinées comme val d’inondation des rivières sont construites. Ces zones comptent en ce moment plus de vingtaine de communes rurales de différentes catégories regroupées dans trois districts. En ce moment, la ville s’étend dans ces communes alors qu’il n’existe aucun plan d’aménagement ou plan d’urbanisme pour ces agglomérations. Comment peut-on alors restructurer et viabiliser ces zones ?
Il est alors indispensable de faire des études d’aménagement dans ces communes. Le but de notre projet est d’élaborer un plan d’aménagement. Alors que les objectifs spécifiques visent à rendre ces communes en des zones constructibles et plus attractives. En plus, on effectue une étude d’aménagement pour amener la commune vers un développement économique, social et culturel ; et pour mener la commune dans la mondialisation du troisième millénaire. On réalise cette étude dans la commune rurale d’Andranonahoatra qui mène à ce présent mémoire intitulé « Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux ». Elles consistent à l’amélioration de la viabilisation, à une proposition d’implantation des infrastructures, etc.
Ce mémoire comprend trois parties. La première partie présente la commune entre la mondialisation et sa situation actuelle. La deuxième partie traite les propositions d’aménagement de la commune. La dernière partie expose les impacts du projet.
1 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
PARTIE I : LA COMMUNE ENTRE LA MONDIALISATION ET SA SITUATION ACTUELLE
2 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012
Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Chapitre 1 : LES ELEMENTS CONSTITUANTS DU DEFI GLOBAL
Sur les secteurs cités ci-dessous, il existe des normes ou principes qu’on doit suivre surtout dans les pays développés dans tout le monde entier. Dans notre cas on a imposé ces règles et ces principes comme des éléments qui constituent les défis mondiaux. Beaucoup de pays ont été pris comme références dans l’élaboration de ces éléments et ces derniers sont développés par secteur qu’on a ajouté la gouvernance et l’économie qui sont les bases du développement.
1.1- Gouvernance [7] C’est la manière de faire la gérance des affaires et des biens publics. Cette gérance consiste surtout, à travers le monde, à la recherche des stratégies pour réaliser des projets de développement. Et aussi, on cherche des méthodes à préserver la paix sociale en même temps pour participer à ce défi mondial.
D’abord, l’approche de cette gouvernance est basée sur trois nécessités. Premièrement, il est nécessaire de relier les initiatives, les expériences et les propositions au niveau national jusqu’au niveau international. Deuxièmement, on doit lier les propositions avec les expériences des acteurs locaux et finalement, il faut se baser sur les besoins de la population.
Ensuite, pour la recherche de solution, on doit suivre les principes de valeurs et les principes directeurs de l’action. Les principes de valeurs sont l’équité et le respect des autres. Les autres principes sont l’enracinement de la gouvernance, la participation de tous aux affaires publiques, la maîtrise de changement pour l’ensemble des acteurs, la responsabilité, le consensualisme et la solidarité.
Enfin, établir une meilleure concentration entre les pouvoirs et les citoyens, c’est-à-dire donner une place aux habitants dans la définition et la construction du projet. La participation des entreprises locales à la réalisation de certains biens publics est aussi un atout pour l’accomplissement du projet. Il faut aussi faire une bonne articulation des diverses initiatives locales pour le bon déroulement du projet. Ce sont toutes des propositions pour combattre ce défi. Pour plus de détail à ce sujet, on peut se référer de l’annexe 1.
1.2- Economie [8] L’économie est l’une des bases d’un projet d’aménagement ou d’une urbanisation. Car sa réalisation nécessite un financement important. Alors, il faut amortir ce coût de financement en élevant l’économie de la nouvelle région à créer pour suivre la mondialisation. En effet, il faut tenir en compte l’évolution de la ville, la stratégie d’implantation des entreprises et la stratégie de la mixité sociale.
3 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1.2.1.- Evolution de la ville C’est la périurbanisation : c’est-à-dire l’espace urbanisé se développe vers les espaces périphériques. Alors il faut savoir les causes de chaque implantation des ménages et des activités productives pour que l’économie de cette région soit élevée.
a- Localisation résidentielle Pour faire un choix de résidence, les ménages font des calculs entre le frais de déplacement pour se rendre aux activités quotidiennes, le frais de logement et ainsi que le coût de la vie dans la région. En général, le coût du logement et le coût de la vie sont décroissants en fonction de la distance par rapport au centre qui présente le plus d’activités à faire. En effet, les localisations périphériques sont plus attractives qui favorisent aussi la périurbanisation. De plus, la baisse des coûts de transport, l’augmentation du niveau général des revenus et la présence plus importante d’aménités en périphérie favorisent l’étalement urbain.
b- Localisation des entreprises Quand les espaces périphériques sont urbanisés, il y aura aussi une attirance des entrepreneurs vers cette zone car il y a des interactions entre les firmes et les ménages. Il y a aussi des interactions entre les firmes et les autres firmes. Les interactions entre les firmes peuvent produire des effets positifs et inciter les entreprises à se localiser les unes à côté des autres. De plus, les coûts des transports, le fonctionnement du marché du travail et la concurrence entre les firmes et les ménages sur le marché foncier favorisent l’implantation des entreprises dans cette zone.
c- Les impacts de cet étalement urbain D’abord, les impacts de cet étalement se basent sur l’environnement. La consommation d’espace implique le détriment des espaces naturels ou agricoles, et l’allongement des déplacements quotidiens accroît les émissions des gaz. Mais par contre, il accroît les valeurs foncières de la zone qui augmentent la fiscalité ainsi que l’économie en général.
1.2.2- Stratégie d’implantation des entreprises Avant de faire une proposition d’implantation d’entreprise dans un projet d’aménagement, il faut comprendre leur fonctionnement pour les attirer ensuite. Il faut avoir des idées sur les économies d’agglomération et puis aux sept paramètres de la localisation des entreprises.
a- Economie d’agglomération L’emplacement des firmes n’est pas seulement lié aux consommateurs mais aussi aux endroits où se trouvent des intrants. Donc, les firmes se concentrent à proximité des zones où se 4 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux trouvent les intrants principaux. En outre, les infrastructures régionales influencent aussi la concentration des firmes dans cette région par le coût de transport et la densité d’infrastructures.
b- Les sept paramètres de localisation des entreprises Les 7 paramètres qui caractérisent la localisation des entreprises sont : -Les forces centrifuges et centripètes dans la localisation des entreprises, -Le lien avec les bassins d’emploi, -La spécialisation ou diversification des pôles urbains, -Les coûts fixes d’équipements collectifs, -Les aménités, -La flexibilité et progrès technique, et -Les infrastructures de transport.
1.2.3- La stratégie de la mixité sociale Il faut aussi prendre en compte de cette mixité sociale car l’inégalité socioéconomique affecte l’économie de la zone.
a- La ségrégation et la mixité sociale Comme on avait dit auparavant, les ménages font des calculs entre coût de logement et coût de transport. Donc les ménages qui ont des mêmes niveaux de vie se localisent les uns des autres. Alors le marché foncier est fonction du niveau de vie des habitants aux alentours. Mais ce n’est pas le seul facteur car il y a aussi les préférences de voisinage et d’autres préférences.
b- Impact de la mixité sociale Cette mixité sociale a des impacts sur le marché de travail et sur l’éducation. Donc elle peut avoir des impacts sur l’économie de la zone.
Les autres détails sont mentionnés dans l’annexe 2.
1.3- Les normes sur la route [9] La route est une infrastructure indispensable pour développer une région. Or pour qu’elle soit vraiment un élément de développement et pour s’intégrer dans la mondialisation, il existe des éléments dont la présence est obligatoire. De plus, il y a des normes sur les dimensions de ces éléments. Ces éléments sont la chaussée, le trottoir, les équipements sur les trottoirs, les caniveaux, et les endroits de stationnement et arrêt.
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1.3.1- La chaussée La chaussée et les ouvrages d’art doivent résister aux circulations des véhicules motorisées. D’abord, sa largeur varie de 3,5 m à 7 m. Puis la chaussée doit avoir un dévers inférieur à 7% pour favoriser l’évacuation des eaux de surface. Après, les virages doivent avoir des rayons de courbure minimaux qui est fonction de la vitesse. Ces valeurs sont données dans le tableau I. Et enfin, la résistance des revêtements doit être comprise entre 500 kg/m² à 35 000 kg/m² selon les charges.
Tableau I: tableau montrant la valeur du rayon en fonction de la vitesse
1.3.2- Le trottoir D’abord, comme la chaussée, la qualité des revêtements du trottoir doit être bonne. Ils doivent être anti-glissant et avoir une bonne esthétique. Puis, la pente du trottoir doit être inférieure à 4%, et si la topographie du lieu ne le permet pas, on doit aménager un palier ou chaise de repos. Après, afin de faciliter la circulation des piétons, il est important d’aménager des trottoirs traversants et des traversées pour piétons. Enfin, quand on implante des escaliers sur le trottoir, on doit suivre quelques normes de dimensions.
1.3.3- Les équipements sur le trottoir Plusieurs équipements sont rencontrés sur les trottoirs et ils doivent avoir des dimensions adéquates pour qu’ils ne bloquent pas la circulation des usagers et surtout les personnes à mobilité réduite. Premièrement, les bornes et poteaux ne doivent pas être des obstacles. Ils doivent avoir une partie facilement visible de 10 cm de hauteur pour faciliter sa détection. Deuxièmement, les trous et les fentes sur le sol doivent avoir une dimension inférieure à 2 cm
6 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux pour garantir la sécurité des usagers. Troisièmement, les signalétiques et les systèmes d’information visuels doivent être facilement compréhensibles et lisibles quelques soient la distance et la hauteur du lecteur. La hauteur du caractère varie de 1,5 cm à 20 cm en fonction de la distance. Quatrièmement, les ressauts doivent avoir au maximum une hauteur de 2 cm en général. Cinquièmement, les dimensions des chicanes sont de 0,8 m x 1,3 m pour qu’elles soient accessibles aux fauteuils roulants. Sixièmement, il est obligatoire que toutes les zones soient éclairées. Mais la luminance ne doit pas être trop directe et trop intenses. Septièmement, l’installation des banquettes tous les 200 m est indispensable pour veiller aux usagers qui ont des difficultés. Huitièmement, les panneaux de signalisation doivent aussi être visibles et avoir une hauteur de 1 m et distant de 2 m au minimum par rapport à la chaussée. Finalement, il est important d’implanter des gardes corps de 99,5 cm à 120,5 cm de hauteur sur les agglomérations pour éviter les accidents.
1.3.4- Les caniveaux Pour que les eaux pluviales circulent, les caniveaux doit obéir à une pente de 0.5% et une largeur de 125 mm.
1.3.5- Les aires d’arrêt et de stationnement En ce qui concerne les arrêts, il est préférable de placer les abris bus à 90 cm du nez du trottoir pour permettre la bonne circulation sur le trottoir. La largeur minimale du stationnement est de 3,3 m et il doit présenter un dévers de 2%. De plus, l’aire de stationnement doit être accessible aux fauteuils roulants.
Les autres détails et informations concernant ces normes sont dans l’annexe 3.
1.4- Secteur eau [10] Dans le secteur eau, il est aussi important de connaître les normes et les exigences pour être uniforme par rapport à la mondialisation. On va alors donner des normes sur la conception d’un réseau d’adduction d’eau. Ces normes sont tirées des normes dans des pays développés. Ces normes exigent, en général, la distribution d’eau de bonne qualité et de quantité suffisante à chaque personne. Pour atteindre ces normes, il faut savoir les principes sur l’AEP, les critères de choix des matériaux, les techniques de réalisation et implantation, et les contrôles à faire.
1.4.1- Les principes sur l’AEP Le principe de l’AEP est de capter de l’eau dans un lac, rivière ou BV que l’on appelle source. Puis on la traite dans une station de traitement c’est-à-dire la décantation, la désinfection, … pour avoir une eau de bonne qualité que les normes exigent. Après le traitement, on l’achemine
7 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux dans un réservoir pour les distribuer en mode gravitaire aux abonnés avec les pressions nominales pour avoir une quantité suffisante (250 l/ j / habitant). La qualité de l’eau doit être maintenue dans toutes ces conduites. Pour se faire, il faut faire un bon choix sur les matériaux
1.4.2- Le choix des matériaux Dans les canalisations à grande section, on peut utiliser les aciers et les fontes. Mais si on utilise les aciers, on doit placer des protections cathodiques pour éviter les corrosions afin de préserver la bonne qualité de l’eau dans la conduite. Les PVC sont en général utilisés dans les réseaux de distribution.
1.4.3- Les techniques de réalisation et implantation En général, il faut appliquer les formules et utiliser les abaques appropriés dans les dimensions et caractérisations des ouvrages. Par exemple : La formation de dépôts préjudiciables à la qualité bactériologique de l’eau, de même qu’à la longévité du réseau (phénomènes de corrosion et réduction de la capacité de transport) conduit à éviter les vitesses inférieures à 0,5 m/s à l'heure de pointe journalière. La conception du plan du réseau d’adduction est établie avec ces résultats et des autres données obtenues sur terrains comme les pentes du terrain, les différentes cotes, les détails de la zone,…
1.4.4- Les contrôles à faire Les contrôles suivants sont indispensables après l’installation du réseau pour garantir la bonne qualité de l’eau. On contrôle les eaux brutes, l’installation de traitement et la vulnérabilité des eaux souterraines.
De plus, les normes exigent sur les choix des matériaux et le fonctionnement dans le réservoir. Il faut aussi implanter des bouches d’incendie au bord de la route. Pour plus de détails, on peut se référer de l’annexe 4.
1.5- Normes sur l’assainissement [4] La viabilisation d’une zone dépend aussi de l’assainissement. Dans un réseau d’assainissement, quelques éléments sont de présences obligatoires et doivent suivre des normes pour avoir un bon fonctionnement de ce réseau. Il est composé d’une partie publique et d’une partie privée. Dans notre cas, on va voir les éléments qui comprennent la partie publique avec les normes respectives.
1.5.1- Les canalisations Pour cet élément du réseau, il existe des normes sur les 6 paramètres suivants : les nœuds de raccordement (regard), les matériaux de construction, le diamètre et section du canal, et les cotes en amont et en aval.
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a- Les regards Les regards servent à changer les directions et pente d’une canalisation. Il est aussi préférable d’avoir un angle adapté avant l’entrée des effluents dans le regard.
b- Les matériaux de canalisation Les matériaux de canalisation dépendent de leurs utilisations. C’est-à-dire l’emploi est en fonction du type de l’eau à évacuer. Les canalisations sont en béton en général. Mais il existe plusieurs types de cette canalisation en béton. De plus, les matériaux doivent avoir des marquages NF ou CE car les cahiers de charges sur les travaux en assainissement en Europe l’exigent. Le tableau II montre la synthèse des caractéristiques physiques des matériaux de canalisation.
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Tableau II: Synthèse des caractéristiques physiques
Source : Guide d’aide au choix des matériaux pour les réseaux d’assainissement
c- Diamètre et section de la canalisation Les diamètres et les sections d’une canalisation sont obtenus à partir d’un calcul qui est fonction du débit, pente, etc.
d- Les cotes La cote en amont doit être supérieure à la cote en aval. Les entrées « cote amont » et « cote aval» permettent de traduire les chutes et autres différences de niveaux.
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1.5.2- Le raccordement sur la boîte de branchement Il existe des normes sur le branchement du réseau privé au réseau public. La figure 1 montre le principe.
Figure 1 : Figure montrant le raccordement sur le regard du réseau public
La pente varie de 0,5 à 1% dans ce raccordement. Mais cela peut avoir une valeur supérieure. De plus, il faut implanter des dessableurs avant l’entrée dans les canalisations principales pour éviter l’entrée des gros agrégats dans le réseau. En outre, il existe des éléments que l’on ne peut pas déverser dans un réseau d’assainissement.
1.5.3- La station de pompage et dépuration Le pompage est indispensable si le lieu de rejet a une cote supérieure par rapport à l’exutoire. Mais avant de rejeter les eaux, il faut les traiter pour préserver la vulnérabilité du lieu de rejet.
Pour des autres informations concernant les normes sur l’assainissement, on peut se conférer à l’annexe 5.
1.6- Education [11] Les normes sur l’infrastructure scolaire se reposent surtout sur l’emplacement et l’aménagement des infrastructures, et la qualité de l’enseignement.
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1.6.1- L’emplacement Une école doit être implantée au centre d’un cercle de rayon égal à la distance maximale qu’un élève doit parcourir. Cette distance est donnée par la banque mondiale qui est de 3 km environ. De plus, la création dépend du nombre de la population de la région.
1.6.2- L’aménagement Les écoles doivent être aménagées de façon à garantir la sécurité et la santé des élèves. De plus, les équipements à l’intérieur des salles doivent suivre des normes. Ces dernières définissent les nombres et les qualités.
1.6.3- La qualité de l’enseignement Pour garantir la qualité de l’enseignement, il faut adopter des méthodes plus pratiques sur l’apprentissage et il faut aussi que les enseignants aient des qualifications requises. De plus, le nombre d’élève par classe doit suivre les normes recommandées.
On peut se référer à l’annexe 6 pour plus de détails.
1.7- Santé [12] Pour entrer dans la mondialisation, la santé des habitants doit aussi être l’une des prioritaires. Pour cela, il faut suivre quelques normes sur les infrastructures et les équipements.
1.7.1- Les infrastructures Dans une commune, il doit exister un CSB composé d’un dispensaire et d’une maternité. Ils doivent comporter des salles obligatoires comme salle d’attente, consultation, etc. Ces salles ont des surfaces minimales admises que l’on doit suivre lors de sa construction.
1.7.2- Les équipements Dans chaque salle, on doit y trouver des équipements adéquats pour que ce local puisse assurer sa fonction. Par exemple, dans la salle d’attente, il doit y avoir au minimum des bancs et un tableau d’affichage. L’annexe 7 complète les informations sur les normes sur la santé.
1.8- Sport [13] La construction d’un terrain de sport doit suivre les règles de l’art. C'est-à-dire, il faut que ce terrain suive les normes sur les dimensions et les équipements annexes doivent aussi être
12 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux adéquats. De plus, les emplacements doivent suivre quelques normes. Dans le secteur sport, les dimensions des terrains sont affichées dans l’annexe 8.
1.9- Les infrastructures culturelles [14] Dans une commune, il doit y avoir des infrastructures culturelles. Les centres qui peuvent exister sont :
- Les lieux dédiés aux arts visuels, métiers d’art et arts médiatiques ; - Lieux dédiés aux arts de la scène ; - Lieux dédiés au patrimoine, aux institutions muséales et aux archives ; - Bibliothèques ; - Infrastructures du livre ; - Infrastructures de l’enregistrement sonore ; - Infrastructures du cinéma et de l’audiovisuel ; - Infrastructures de la radio et de la télévision ; et - Infrastructures multi domaines.
L’annexe 9 montre un peu plus de détails sur les normes de ce secteur.
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Chapitre 2 : MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE D’ANDRANONAHOATRA
2.1- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DELIMITATION ADMINISTRATIVE
2.1.1- Rattachement administratif
a- Administration de la Commune et fonctionnement La Collectivité Territoriale Décentralisée d’Andranonahoatra fait partie du District d’Atsimondrano dans la région d’Analamanga. Elle est membre à part entière de l’OPCI FIFTAMA (un organisme public de coopération intercommunale) qui regroupe les Communes périphériques constituant le grand Antananarivo, d’habitude dénommé « GRAND TANA ». C’est une Commune rurale de deuxième catégorie devenue première catégorie par décret.
b- Communes voisines : nombre et dénomination La Commune d’Andranonahoatra est délimitée : -Au Nord par les Communes d’Ambohidrapeto, Ankadimanga , Fiombonana ; -Au Sud par la Commune d’Ampitatafika et d’Anosizato ; -A l’Ouest par la Commune d’Itaosy et Ambavahaditokana ; -A l’Est par la Commune de Bemasoandro et le District du quatrième Arrondissement de la CUA.
c- Superficie La Commune couvre une superficie de quatre cent quarante-six hectares vingt-cinq ares (446 ha 25 a) dont 51% est urbanisée.
d- Fokontany dans la Commune Elle comprend sept fokontany qui sont : -Akany Sambatra : 18 ha 75 a ; -Soamiampita : 15 ha ; -Andranonahoatra : 85 ha ; -Ambanilàlana : 87 ha 50 a; -Ambaniala : 133 ha 75 a; -Akany Firaisana : 8 ha 75 a; -Ambohimamory : 97 ha 50 a. La carte 1 suivante montre les emplacements géographiques de ces Fokontany.
2.1.2- Coordonnées géographiques Elle est à peu près située à une distance de 5km du Centre-ville d’Antananarivo. La carte 2 présente la localisation d’Andranonahoatra et montre avec plus de précision la position de la commune par rapport aux autres communes de la région Analamanga. 14 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Carte 1: Carte de la commune avec les limites de Fokontany 15 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Carte 2 : localisation de la Commune d’Andranonahoatra
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2.2- MILIEU PHYSIQUE
2.2.1- Climat La Commune connaît deux saisons bien distinctes : Une saison sèche et fraîche qui va du mois de mai au mois d’octobre ; au milieu de cette saison (du mois de juin jusqu’au mois d’août) les températures minimum et maximum peuvent atteindre respectivement 4°C et 23°C. Une saison chaude et pluvieuse qui débute vers le milieu du mois d’octobre et qui se termine vers la fin du mois d’avril, avec de fortes pluies de novembre à février et la température oscillant entre un maximum de 26°C et un minimum de 10°C.
2.2.2- Précipitations Les précipitations sont presque pareilles que dans les autres Communes périphériques, ils se présentent de 1000 à 2000 mm, avec une pluviométrie moyenne annuelle de 1350 mm. Comme ses communes voisines les précipitations sont nettement plus concentrées entre mi-décembre et mi-mars.
2.2.3- Températures La température moyenne annuelle enregistrée est de 21°C. Entre les mois de novembre et décembre, la température moyenne est de l’ordre de 28°C. La température descend nettement à partir du mois de mai et le minimum est atteint vers les mois de juin et juillet avec une température moyenne de 13,5°C.
2.2.4- Relief et hydrologie La Commune rurale d’Andranonahoatra fait partie de la région de la Haute terre centrale Malgache qui se présente comme un ensemble de complexe de colline et de plaines marécageuses d’environ 900 à 1300 m d’altitude.
La Commune dispose de bas-fonds assez étroits autrefois exploités essentiellement pour la riziculture. Mais l’urbanisation de la commune a fait régresser les activités agricoles, ce qui fait qu’une grande partie des infrastructures connexes sont actuellement hors d’usage. La commune possède une forte quantité d’argile, jusqu’à 3.5 m de profondeur, qui est une matière première pour la fabrication des briques et pots en terre cuite.
Comme pour toutes les Communes situées le long de l’Ikopa, c’est cette rivière qui détermine le niveau hydrique de la Circonscription. Les crues et décrues de l’Ikopa et de son affluent la Sisaony du mois de décembre au mois de février provoquent parfois des inondations surtout s’il y a des fortes précipitations causées par des perturbations cycloniques. En effet, l’ensablement annuel et périodique du lit majeur de ces deux rivières expose la population des 17 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux zones basses à des inondations. En outre, ce genre de cataclysme naturel constitue un vecteur de maladies infectieuses épidémiques et catastrophiques.
2.3- MILIEU HUMAIN
2.3.1- Historique de la commune Andranonahoatra faisait partie de l’ancien Canton d’Itaosy. Il y a une vingtaine d’années, la Commune était encore constituée en grande partie de zone de cultures, entre autres, de la canne à sucre, du maïs, du manioc et de forêts d’eucalyptus. Les enfants avaient eu peur de jouer dans ces zones de « jungle » ; selon des personnes âgées dans les Quartiers.
2.3.2- Comportement socioculturel de la population En cette année, on a une Commune rurale de plus en plus fortement peuplée. La vie quotidienne d’une grande partie de la population se convertit davantage en rythmes d’existence urbains. En dépit de tout, la ruralité est toujours présente sans pour autant pouvoir réaliser des progrès significatifs.
2.3.3- Démographie D’après les données de la commune, la population de la Commune rurale d’Andranonahoatra est estimée à 53 661 habitants en 2013, soit une densité moyenne de 13 415 habitants au kilomètre carré. La taille moyenne des ménages est évaluée approximativement à 5.6 soit environ un total de 9582 ménages au sein de la Commune.
Tableau III: Tableau de répartition de la population par Fokontany en 2010
FOKONTANY POPULATION Andranonahoatra 16 324 Ankany Sambatra 2 151 Ambohimamory 7 035 Ambaniala 10 346 Ambanilalana 9 499 Soamiampita 772 Ankany Firaisana 3 268 Total 49 395 Source : commune d’Andranonahoatra 2010
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2.4- MILIEU SOCIAL
2.4.1- Education
a- Données sur les infrastructures éducatives Dans la Commune d’Andranonahoatra, il existe 36 établissements de Niveau I dont 05 publiques et 31 privés. 3 103 des enfants fréquentent l’établissement public et 3 468 l’établissement privé. Les enfants qui vont à l’EPP occupent 34 classes et 155 pour l’établissement privé (tableau IV). D’après ces données, on peut tirer en conclusion que les parents préfèrent envoyer leurs enfants aux établissements privés.
Tableau IV: Etablissements d’enseignement primaire- Niveau I
Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau I publics Niveau I privés établissements de Niveau I Etablissement 05 31 36 Classes 34 155 189 Elèves 3 103 3 468 6 571 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra Quant au niveau II et au niveau III, les chiffres sont montrés respectivement aux tableaux V et VI. La prédominance des établissements privés sur les établissements publics y est aussi constatée.
Tableau V: Etablissements d’enseignement secondaire- Collège- Niveau II
Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau II publics Niveau II privés établissements de Niveau II Etablissement 01 17 18 Classes 17 80 97 Elèves 1 122 2 226 3 348 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra Tableau VI: Etablissements d’enseignement secondaire- Lycées- Niveau III
Nombre Etablissement de Etablissement de Ensemble des Niveau III publics Niveau III privés établissements de Niveau III Etablissement 01 08 09 Classes 09 34 43 Elèves 618 1 607 2 225 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra 19 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
b- Qualité de l’enseignement Dans les établissements primaires privés, le nombre moyen d’élèves par classe est de 22. Dans les EPP cette moyenne est de 90. Ce dernier nombre est un peu « inquiétant » si on considère la suivie de l’enseignement des élèves dans les EPP.
2.4.2- Santé Les infrastructures sanitaires comprennent : - Un CSB II situé dans le Fokontany Akany Sambatra - Un CSB en cours de construction, en collaboration avec Le LION’S CLUB ILOASINA Antanandehibe, dans le Fokontany d’Ambaniala. - Un dispensaire SAF/FJKM dans le Fokontany Ambohimamory - Un dispensaire FJKM dans le Fokontany Ambohimamory - 27 cabinets médicaux privés - 03 cabinets dentaires privés
2.4.3- Approvisionnement en Eau potable Le principal réseau d’adduction d’eau potable de la Commune est celui de la JIRAMA, constitué d’un réservoir de stockage de 1000 m3, d’un réseau primaire d’une longueur de 07,7 km, d’un réseau secondaire de 21.116 km et de 25 bornes fontaines. Les données statistiques sont montrées dans le tableau VII.
Tableau VII : Répartition des bornes fontaines, lavoir et bloc sanitaire par Fokontany
Fokontany Nombre des Nombre des Nombre des Nombre des bornes lavoirs publics latrines douches fontaines publiques publiques Ambaniala 9 1 0 0 Ambanilalana 2 0 1 0 Andranonahoatra 5 1 3 0 Akany Firaisana 1 0 1 0 Soamiampita 1 0 1 0 Akany Sambatra 2 1 2 2 Ambohimamory 5 0 0 0 TOTAL 25 3 8 2 Source : Commune Andranonahoatra
Une partie non négligeable de foyers de la Collectivité utilise encore les eaux de puits pour différents usages (travaux de construction, lessive, jardinage, …). Des ménages les utilisent aussi pour la consommation humaine sans apporter des traitements particuliers. 20 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
2.4.5- Electrification La Commune bénéficie essentiellement de l’unique réseau d’électrification de la JIRAMA. Par ailleurs, l’offre de la société demeure loin de couvrir les besoins toujours croissants de la population.
2.4.6- Sports et loisirs La Commune d’Andranonahoatra détient des infrastructures sportives et de loisirs indispensables pour le développement humain surtout de la jeunesse. Les sports et les loisirs sont aussi des canaux pour orienter les jeunes vers des divertissements constructifs. - Un [01] terrain de football à Ambomamory. - Trois [03] terrains de basket-ball à Akany Sambatra - Un [01] terrain de hand-ball à Akany Sambatra - Deux [02] terrains de volley-ball à Akany Sambatra
2.5- CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
2.5.1- Agriculture Dans la commune d’Andranonahoatra, la superficie totale cultivée ne représente que 14.5 ha sur une superficie totale cultivable de 90 hectares. Les grandes exploitations agricoles n’existent pas dans la Commune, ce sont plutôt de petites parcelles cultivées familiales d’une contenance moyenne de 0,60 a à 2 a. Les répartitions des cultures sont données dans le tableau VIII suivant. Tableau VIII : Répartition des productions et des rendements agricoles
Production Superficie [ha] Rendement [T/ha] Observation
Riz 10 03.80 Ce sont des petites Maïs 02 02.00 exploitations Haricot 02 01.50
Petit pois 0.5 02.50
Pomme de terre 01 20.00
Manioc 05 17.00
Patate douce 01 25.00
Taro 02 35.00
Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra 21 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
2.5.2- Elevage Le tableau IX donne les chiffres sur la répartition des cheptels d’élevage.
Tableau IX: Répartition des cheptels d’élevage
Type d’élevage Effectifs Bovidés 120 Porcs 150 volailles 30 000 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra
2.5.3- Industrie Les industries dans la commune sont récapitulées dans le tableau X suivant avec leurs activités respectives et le nombre de salariés. Tableau X : Etablissement industriel et commercial
Nom de l’établissement Activités Nombre de salariés
MACOTEX Industrie de confection en 470 zone franche CONFECTION IRINA Confection 30
Ambanilàlana imprimerie -
Ambanilàlana imprimerie -
Beravina imprimerie 30
Ambanilàlana Lapidairerie -
TROIS EPIS Boulangerie -
Beravina Boulangerie -
CLARISSE- SWEETY- PASTRY Pâtisserie -
HASINA Pâtisserie -
Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra
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2.5.4- Artisanat La présence de petits gisements d’argile favorise la création d’emplois dans la poterie et la fabrication de briques en terre cuite. Une partie importante des femmes s’adonnent à la broderie et apporte un complément non moins substantiel au revenu familial. De plus, les lapidaireries, menuiseries, confiseries, salons de coiffure, ateliers de photographie et tisserons complètent la liste des activités artisanales, laquelle est loin d’être exhaustive.
2.5.5- Commerce Presque tous les produits de première nécessité et de la consommation en général proviennent de l’extérieure du territoire de la Commune, soit des Communes environnantes, soit des autres Régions. Les poissons d’eau douce vendus sur le marché viennent, par exemple, du lac Itasy, District de Soavinandriana et une autre partie importante vient des Communes d’Ambihidrapeto et d’Ambohitrimanjaka. Les poissons de mer arrivent en grande partie, de la Province de Mahajanga. Les boeufs qui sont abattus à l’intérieur de la circonscription de la Commune proviennent du District de Tsiroanomandidy.
Les produits de l’agriculture avec une proportion de ceux de l’élevage sont autoconsommés sur place. Les exportations comprennent les produits fabriqués par les usines de confection, les boulangeries, les bougies, le sel conditionné, les artisanats de broderie…..
Les activités commerciales attirent une grande fraction de la population. Plus de 50% de la population active travaillent dans le secteur tertiaire. La Commune compte six [6] commerçants grossistes, 165 commerçants détaillants formels enrôlés et environ 500 marchands informels. S’y ajoutent deux magasins de stockage de produits, huit [8] exportateurs et douze [12] collecteurs. Les produits de collecte sont le riz, maïs, le manioc et l’arachide. Le commerce apporte une part importante aux revenus bruts de la Commune.
2.5.6- Transports En égard au secteur transport, cinq coopératives (AMBININTSOA, FIFAFIMA, VONJY, KOFIMI et KOFITAMA) assurent le transport en commun. Des transporteurs de marchandises, en nombre non encore défini, opèrent dans la Commune pour l’approvisionnement des commerçants en divers articles, produits d’alimentation et de première nécessité, d’élevage, articles d’habillement et de marchandises, matériaux de construction. Les coopératives de transport sont listées dans le tableau XI.
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Tableau XI : Coopérative de transports
Lignes desservant la Coopératives/Sociétés Types de véhicules Nombre de Commune véhicules
Ligne 133 Coopérative Minibus 80 à 120 AMBININTSOA Ligne 143 COOP2RATIVE Minibus 06 KOFITAMA
Ligne « A » FIFAFIMA Car 70 à 110 VONJY Minibus KOFITAMA
Ligne « J » KOFIMI Car 30 Minibus Ligne « A » KOMAFILA Car 20 Minibus Ligne « 171 » MILOFO - Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra
2.6- RESEAU ROUTIER La commune possède des routes d’intérêt provincial (RIP) et des routes d’intérêt communal (RIC). L’ensemble du réseau routier totalise une longueur de 18.574 km, soit une densité de 4.162 km de piste par Km. Ce réseau comprend deux catégories de route : une RIP de 5.540 km et des pistes communales de 13.334 km de longueur. Le tableau XII montre les répartitions des routes par fokontany avec les longueurs, nature et état.
En général, ces pistes sont dans un état allant de dégrader à très dégrader à cause des érosions et à défaut d’entretiens réguliers. Quelques organisations de voisinage dans les quartiers essaient d’entretenir les pistes qui desservissent leurs habitations à leur propre charge.
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Tableau XII: répartition des routes communales par Fokontany
Fokontany Longueur Nature Etat Accessibilité Ankanisambatra 1 920 Bitume Bon Toute l’année Andranonahoatra 1 950 En terre 1 378 Dégradé Difficile Pavé 572 Bon Toute l’année Ambanilalana 1 904 En terre 778 Dégradé Difficile Pavé 990 Bon Toute l’année Bitume 136 Dégradé Difficile Ambaniala 2 340 En terre 579 Dégradé Difficile Pavé 1 781 Bon Toute l’année Akany Firaisana 2 300 Bitume 2 120 Dégradé Difficile MS 180 Bon Toute l’année Ambohimamory 2 642 En terre 1 734 Dégradé Difficile Pavé 908 Bon Toute l’année Soamiampita 278 En terre Dégradé Difficile Longueur totale 13 334 Source : Commune Rurale d’Andranonahoatra
2.7- ONG ET ORGANISME DE FINACEMENTS EXISTANTS Les institutions financières sont de plus en plus présentes en nombre dans le territoire de la Commune. On a effectivement : - OTIV, une mutuelle d’épargne et de crédit ; - L’ADEFI, spécialisé, dans les micros finances - CEFOR - CECAM, épargne et crédit - ACCES BANQUE, épargne et crédit - MICROCRED, épargne et crédit - BNI-CA - La Commune abrite différentes ONG oeuvrant dans différents domaines : - ONG MIARINTSOA dans le Fokontany d’Andranonahoatra, planification de développement, Eau, hygiène et assainissement, Etude socio-économique, renforcement de capacités institutionnelles, managériales et techniques des organisations d’acteurs, agriculture, système Haute Intensité de Main d’œuvre - ONG HARDI, mobilisation sociale - L’ONG ECODISM et GOAIKA, surveillance et Education des Ecoles et des Communautés en matière de l’Alimentation et de la Nutrition Elargie dénommée SECALINE. - Autres association de bienfaiteurs : • Distribution de nourriture pour les personnes âgées dans les Eglises [Ambohitrakely Avaratra] • Distribution de nourriture et de jouets pour enfants durant les fêtes nationales (26 juin) 25 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Chapitre 3 : DIAGNOSTIC DE L’ETAT ACTUEL DE LA COMMUNE
3.1- DIAGNOSTIC DES EXISTANTS
3.1.1- Ouvrage
a- Assainissement
i- Constitution et fonctionnement Les ouvrages d’assainissement dans la commune d’Andranonahoatra sont constitués par des cunettes, caniveaux, buses, canaux principaux et des regards. Les fonctionnements de ces différents types sont comme suit : -les cunettes recueillent les eaux pluviales des chaussées et des routes secondaires, mais parfois elles reçoivent les eaux usées domestiques dans quelques villages ; -les caniveaux récoltent les eaux de pluies des routes et simultanément ils assurent aussi l’évacuation des eaux usées des habitations à leur environ ; -les buses reprennent et acheminent les eaux venant de tous les caniveaux vers le canal principal ; -les regards servent à changer ou modifier les directions des effluents, et on les utilise pour retenir les agrégats dans leur bas fond afin qu’ils ne puissent circuler dans les ouvrages aval.
ii- Constatation Les canalisations souterraines sont presque protégées par des grilles à l’entrée pour éviter l’entrée des grands agrégats et ordures et les caniveaux sont presque couverts comme la figure 1 les montre.
Figure 2: photo montrant l’entrée en canalisation enterrée
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Mais par contre, dans les caniveaux à ciel ouvert, il y a des stagnations de boue et les bords sont pleins d’ordure qui entraîne la non fluidité dans les canalisations et même une bouchure (figure 3).
Figure 3 : Photo montrant un caniveau bouché
De plus, les couvercles des regards ne sont pas fixes qui provoquent l’entrée des ordures dedans. Il existe des caniveaux détruits, non couverts, non maçonnés qui ralentissent les vitesses des effluents (figures 4 à 6).
Figure 4: Photo montrant
Figure 6: Photo le caniveau non maçonné
montrant le couvercle Figure 5 : Photo montrant
non fixe le Caniveau détruit
Les connexions des individuels aux canalisations principales ne se raccordent pas convenablement. Les buses sont très accessibles pour le rejet des ordures car il manque des filtres, elles sont très superficielles et les orifices pour les fils d’eau sont de petites dimensions. Les sections des canaux sont petites relativement aux nombres de population et ils sont très près des habitations alors qu’ils sont à ciel ouvert (figures 7 et 8).
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Figure 7: Photo montrant
la buse trop accessible Figure 8: Orifice d’entrée
Le plus grand problème est que les cotes en amont sont inférieures aux cotes en aval dans les canaux principaux.
b- Irrigation
i- Composition et fonctionnement Les ouvrages d’irrigation comprennent : un barrage, des canaux et des vannes. Mais malheureusement ils ne sont plus fonctionnels.
ii- Constatation Nous avons constaté des problèmes au niveau de chaque ouvrage, ce qui entraîne un dysfonctionnement du réseau. Pour le cas des vannes, ils sont toutes bouchés à cause des ordures aux alentours. De plus, ils sont assez vieux et obturés. Les pelles sont détruites, et les poignets et les autres composantes ont été enlevés (figures 9 et 10). Les eaux ne circulent plus dans les canaux car ils sont bouchés par les ordures et les pentes ne permettent pas les écoulements.
Figure 9 : Photo montrant la vanne bouchée Figure 10: Photo montrant la vanne avec sa pelle bouchée Le barrage en terre de l’Ikopa est en ruine par manque d’entretien.
28 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
3.1.2- Les infrastructures
a- Infrastructures scolaires
i- Constitution En ce qui concerne l’éducation, la commune possède les trois niveaux d’enseignement. Elle compte cinq EPP réparties dans les Fokontany, un CEG et un Lycée dans le fokontany d’Ankany Sambatra (cité des assureurs).
ii- Constatation Tous les établissements scolaires se trouvent dans un endroit calme, possèdent des terrains et présentent des cours de récréation (figure 11).
Figure 11: Photo montrant la cours et le terrain du lycée Andranonahoatra
Par contre, ils présentent plusieurs problèmes, surtout les EPP, tels que : -L’ancienneté des bâtiments ; -L’inexistence de clôture ou elles sont à réhabiliter ; -La vétusté des équipements comme les bancs, installations électriques, … (figure 13); -Le dépôt d’ordure se trouvant au milieu de la cours (figure 12) ; -Les cours mal aménagées et l’inexistence de terrain de jeu ;
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Figure 13: Photo montrant les bancs Figure 12: Photo montrant les cours et et équipement de l’EPP Ankany bac à ordure de l’EPP Ankany Sambatra Sambatra -L’absence d’eau potable accessible aux élèves ; -L’intérieur des salles non accueillant (comme le dallage (figure 16), le plafond (figure 15), décorations, fenêtre, …) ; -L’emplacement non appropriés des fenêtres ; -L’insuffisance des salles de classe (figure 14).
Figure 14: Photo montrant Figure 15: Photo la salle de classe d’une EPP montrant les plafonds et décoration d’une EPP Figure 16: Photo montrant le dallage d’une EPP
b- Santé
i- Constitution Un CSBII qui se compose d’un dispensaire, d’un dentiste et d’une inspection de santé scolaire, assure la santé de la population de la commune d’Andranonahoatra. Ce CSBII se trouve dans le fokontany d’Ankany Sambatra et un autre est en cours de construction à Ambaniala (figure 17).
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ii- Constatation Il possède un dentiste et une inspection scolaire ce qui est très indispensable, mais il ne présente pas de maternité. Il n’existe pas des salles de mises en observation pour les patients qui ont des maladies délicats et son emplacement est à proximité d’un bloc sanitaire public.
Figure 17: Photo montrant le plan de masse du CSB II Andranonahoatra
c- Assainissement
i- Constitution Quatre blocs sanitaires et des lavoirs publics sont présents dans la commune, qui assure l’hygiène et la propreté de la population.
ii- Constatation On a constaté l’insuffisance du nombre de bloc sanitaire ainsi que l’étroitesse des lavoirs a été constatée (figure 18).
Figure 18: Photo montrant le lavoir public
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d- Eau
i- Constitution La commune compte plusieurs bornes fontaines qui assurent l’approvisionnement en eau des ménages qui n’ont accès au réseau de la JIRAMA (figures 19 et 20).
ii- Constatation Le mal organisation sur la gérance est un problème des bornes fontaines de la commune. De plus, la quantité d’eau est quelques fois insuffisante à cause du débit et de la pression.
Figure 19: Photo montrant la borne
fontaine à Ambohimamory Figure 20: Photo montrant le réservoir d’eau d’Ambohimamory
e- Route
i- Constitution La RIP 13 est la route principale qui désenclave la zone d’Itaosy. Cette route contribue à la viabilité de la commune d’Andranonahoatra avec plusieurs ramifications et routes secondaires.
ii- Constatation Plusieurs problèmes sont rencontrés sur le secteur « route et transport » dans la commune : -Les chaussées sont très exiguës et dégradées ; -Les trottoirs sont occupés par les marchands illicites obligeant les piétons à descendre sur la chaussée ; -Les blocages de la circulation sont constatés à cause des charettes ; -La dégradation des chaussées ; -Les arrêts de bus sont mal organisés et mal aménagés ; -Les panneaux de signalisation sont insuffisants ; 32 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
-Le programme d’entretien des routes n’existe pas.
Figure 21: Route dégradée dans le
fokontany d’Ankany Sambatra
f- Sport
a- Constitution L’infrastructure sportive de la commune comprend : trois terrains mixtes (terrain de volley et basket) et un boulodrome à Ankany Sambatra (figures 22 et 24), un terrain de foot à Ambohimamory (figure 23).
b- Constatation On a constaté que tous les terrains ne possèdent pas de gradin et de clôture, et ils sont en mauvais état. Le terrain de foot se trouve au bord de la route ce qui constitue une insécurité pour joueurs et les spectateurs car le terrain n’est pas aussi clôturé.
Figure 22: Boulodrôme à Ankany Figure 23 : Terrain de foot à Ambohimamory Sambatra
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Figure 24: Terrain mixte à Ankany Sambatra
g- Culture et loisir La commune possède une petite bibliothèque à Ambohimamory où les enfants peuvent y faire des lectures et puiser une éducation.
3.2- ETUDE ET ANALYSE DU TRAFIC
3.2.1- Généralités Auparavant les routes ont été créées pour relier deux zones économiques. Mais maintenant elles sont construites pour désenclaver une zone qu’on veut développer : économiquement, culturellement ou socialement. Elles sont des facteurs de développement économique non négligeable pour une région quelconque. En effet la mobilité de la population et des produits, qui sont des grands facteurs pour l’évolution, possède une influence majeure sur le rendement de toute activité économique. D’après tout ceci les autorités ont pensé que la multiplication des routes serait un facteur favorable au développement, car l’insuffisance d’un réseau routier convenable peut provoquer des pertes : -Pertes de temps pour la population active, car au lieu d’attendre ou de poursuivre un long trajet, les gens pourront effectuer une activité importante qui pourrait favoriser un développement économique. -Perte de carburant, car il y a gaspillage sur les embouteillages ou sur l’emprunt d’un itinéraire plus long. -Perte pour les ménages, dues à l’augmentation des coûts de transport liée aux 2 cas suscités. -Perte dues aux diminutions des échanges entre les zones.
Donc, l’infrastructure routière est d’une importance primordiale dans la chaîne des transports que ce soit en milieu rural ou urbain, elle joue de toute évidence un rôle moteur dans l’activité économique et sociale du pays et contribue fortement à son développement.
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D’autre part, les routes rurales sont destinées à assurer une desserte en profondeur du pays, un désenclavement des populations pour leur permettre d’accéder au reste du réseau et par là à la vie économique du pays. Elles constituent une ossature fondamentale pour le désenclavement économique et social de la zone desservie et facilitent la création d’autres projets sociaux .
Mais pour le cas d’Antananarivo, les voies existantes arrivent-elles à relier les différentes zones? Est-ce qu’elles sont vraiment des moteurs pour le développement économique du pays ? Ou par contre sont-elles des blocages pour la mobilité des promoteurs du dit « développement » ? Pour répondre à ces problématiques posées, on va commencer par citer les voies qui relient les différentes zones : -Tout d’abord Il y a la route nationale n°1[RN1] qui relie la zone d’Antanarivo ville et la zone moyenne Ouest à savoir Ampitatafika, Alakamisy, Arivonimamo jusqu’à Tsiroanomandidy. -La route nationale n°2 qui joint la province d’Antanarivo avec celle de Toamasina. La route nationale n°3 qui relie la Capitale avec les zones périphérique à savoir Sabotsy Namehana, Anjozorobe. -Il y a aussi la route nationale n°4 qui joint à son tour la Capitale avec la province de Mahajanga -A tout ceci s’ajoute la route nationale n°7 qui joint la province d’Antananarivo en passant par Antsirabe puis à Ambositra et se termine à Toliary. -Pour terminer, il y a les routes des hydraucarbures et la Boulevard de l’Europe à l’intérieur de la ville, puis les autres routes qui desservent les autres zones périphériques.
On constate d’après tout ce développement que les réseaux routiers desservant l’agglomération sont très abondants. Pourtant les habitants de cette ville souffrent toujours du grand blocage et de la non fluidité du trafic. Il existe alors des obstacles qui peuvent provoquer cette situation. On va alors étaler dans ce paragraphe les sources générales des problèmes liés au trafic.
Pour commencer, on remarque tout l’étalement urbain qui devient de plus en plus imminent dans la Capitale. En effet on ne peut plus échapper à la croissance démographique rapide qu’elle entraîne. Les voies, et même les viabilisations, s’avèrent de plus en plus insuffisantes face à cet étalement urbain. C’est pourquoi le flux du trafic devient très important pour une voie donnée.
Pour continuer, Le non respect du plan alignement s’ajoute à cette situation. Le plan d’alignement et l’alignement individuel, qui ont pour rôle de déterminer les limites des voies classées dans le domaine public par rapport aux riverains, ne possèdent plus de valeur aux yeux des tiers. Et ce non respect nous coûte cher en ce moment puisqu’il a une influence grave sur la largeur des routes devenue très étroite, et constitue alors un grand problème pour la fluidité du trafic. 35 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
En plus, on est tous conscient de l’effet des arrêts un peu partout sur les infrastructures routières par faute d’inexistence d’infrastructure de stationnement dans les ouvrages routières. D’où les trottoirs sont utilisés comme parking, gênant les piétons et la circulation. Mais cette situation est d’autant plus aggravée par les marchands illicites qui s’installent en permanence sur les trottoirs. Comme conséquence, les piétons descendent sur la chaussée en bloquant la circulation.
Enfin, le conflit sur les carrefours qui est la principale cause d’embouteillage à Antananarivo, s’ajoute avec tous ceux-ci. Car les habitants prennent tout le même axe à une même heure ou à l’heure de pointe. (Source : PUDI TANA [1]).
3.2.2- Cas de la commune d’Andranonahoatra Andranonahoatra est une des communes dans la partie Itaosy, elle se situe au Nord-Ouest de Bemasoandro qui est le plus proche de la ville d’Antananarivo. Aucune route nationale ne passe dans cette zone. Les routes principales qui peuvent desservir cette zone sont celles qui viennent d’Ampasika en passant par Bemasoandro (1,2 km du carrefour d’Ambanilalana jusqu’à la cité des assureurs) et celle venant d’Ampitatafika en passant par la localité où est sise le laboratoire du Pr RATSIMAMANGA (2,6 km jusqu’au carrefour). Ces deux routes se croisent à ce même carrefour.
La route venant de Bemasoandro est bitumée mais elle est étroite aux alentours du carrefour susmentionné et comporte de nid de poule en période de pluie. Par contre, celle qui vient d’Ampitatafika a une patrie en pavé et on y trouve des petits trous quelques fois.
Comme dans toutes les communes périphériques d’Antananarivo ville, à savoir Ivato, Tanjombato, Sabotsy Namehana, Itaosy,…, pendant les heures de pointe c’est-à-dire entre 7 à 9 heures du matin et à partir de 17 heures, il y a toujours des embouteillages qui ralentissent la vie de la population. Ces embouteillages entraînent une perte de temps et d’argent, le départ très tôt et arrivée très tard des gens dans leurs foyers. Comme on avait dit auparavant, plusieurs causes sont à l’origine des embouteillages à Antananarivo comme l’état des routes, les marchands illicites, la largeur de la route, le non-respect du code de la route, …
Dans le cas de la commune d’Andranonahoatra, la circulation se bloque aux environs du carrefour d’Ambanilalana jusqu’à la sortie du pont d’Ampasika causée par l’étroitesse de la route, ainsi que les marchands sur les trottoirs qui implique la réduction de la vitesse des véhicules, le mauvais état de la route et le non-respect des arrêts par les bus entraînent aussi l’arrêt des véhicules. Tout ceci contribue au ralentissement du flux de véhicules et favorisent les embouteillages. De plus, comme la croissance démographique est très forte, alors le nombre de véhicules qui circulent augmente et il n’existe que 2 routes qui desservent la zone. Ceci implique 36 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux aussi un embouteillage, vus les nombres de populations qui font ses activités en ville ou en dehors de la commune.
Après ce carrefour, les embouteillages d’Anosizato et de Bemasoandro attendent encore la population si elle va en ville.
3.2.3- Modélisation du trafic dans la zone d’Andranonahoatra D’après ce qu’on a vu précédemment, un problème sur l’embouteillage présente dans la commune. Il est donc important d’étudier le trafic en modélisant le flux de la circulation afin d’avoir les nombres de véhicules qui passent entre deux nœuds et sa vitesse ainsi que ses directions après le carrefour. Pour avoir le modèle, on doit faire une simulation du trafic durant les heures de pointe pour avoir le nombre de personnes qui se déplacement dans un arc et après les nombres de voitures qui passent dans cet arc avec la vitesse de déplacement.
D’abord, il faut avoir les composantes de l’offre du transport c’est-à-dire les arcs du réseau qui existe et les données qui existent sur chaque arc à savoir : • La longueur de l'arc, • Le nombre de sens de circulation, • Le nombre de voies dans chaque sens de circulation, • Le noeud origine, • Le noeud extrémité, • Les numéros des Taxi-Be empruntant l'arc, dans chaque sens, • Vitesse à vide et capacité de la voie.
Ensuite, on doit estimer le nombre de déplacement émis par zone, cela veut dire les nombres de personnes qui font des activités en dehors de la zone qui est fonction du nombre de population de cette zone.
Le tableau XIII montre le nombre de déplacement émis par zone
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Tableau XIII: nombre de déplacement émis
Commune Population 2010 Pourcentage Nombre de [monographie] d’émission déplacement Bemasoandro 44209 11,52 5093 Ambohidrapeto 24733 5,78 1430 Ambohitrimanjaka 32644 6,67 2177 Itaosy 17925 11 1972 Ambavahaditokana 32944 9,2 3031 Andranonahoatra 49395 10,5 5186 Tanjombato 46831 11,3 5292 Talatamaty 44082 6,2 2733 Antehiroka 44463 17,2 7648 Ivato aéroport 22906 8,5 1947 Ivato Firaisana 22686 6,19 1404 Ampitatafika 55512 9,5 5274 Anosizato 19546 12,82 2506 Soavina/Soalandy 26168 3 785 Andoharanofotsy 41861 17,9 7535 Ankaraobato 39845 7,2 2869 Alasora 13482 14,8 1995 Ambohimangakely 79158 5,7 4512 Sabotsy Namehana 59362 7,38 4381 Ankadikely 85610 8,7 7448 1er Arrondissement 282694 19,4 54842 2e Arrondissement 214583 17 36479 3e Arrondissement 146178 17,61 25742 4e Arrondissement 212411 13,06 27740 5e Arrondissement 342091 18,9 64655 6e Arrondissement 132854 10,49 13936 TOTAL 2035698 13,73 298612 Calculé à partir de la classe socioprofessionnelle et ajusté par des enquêtes sur terrains
De plus, il en est de même pour le nombre de déplacements attirés par zone ou les nombres de personnes qui vont attirer à faire ses activités dans cette zone. Le nombre de déplacement attiré est lié au nombre de:
-d'activités économiques et/ou industrielles de la zone, - Activités commerciales qui vont attirer des chalands (marchés, centre commerciaux, magasins), d’écoles qui vont attirer les élèves, -Le nombre de déplacements attirés par zone est montré au tableau XIV :
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Tableau XIV: Nombre de personne attirés Commune Population 2010 Pourcentage Nombre d’attraction [monographie] d’attraction
Bemasoandro 44209 7,78 3439 Ambohidrapeto 24733 11,89 2941 Ambohitrimanjaka 32644 6,06 1978 Itaosy 17925 59,1 10594 Ambavahaditokana 32944 9,2 3031 Andranonahoatra 49395 10,5 5186 Tanjombato 46831 24,54 11492 Talatamaty 44082 14,64 6454 Antehiroka 44463 11,3 5024 Ivato aéroport 22906 24,2 5543 Ivato Firaisana 22686 9,12 2069 Ampitatafika 55512 3,01 1671 Anosizato 19546 4,93 964 Soavina/Soalandy 26168 1,01 264 Andoharanofotsy 41861 14,32 5994 Ankaraobato 39845 5,95 2371 Alasora 13482 1,56 210 Ambohimangakely 79158 3,52 2786 Sabotsy Namehana 59362 5,89 3496 Ankadikely 85610 1,43 1224 1er Arrondissement 282694 25,25 71380 2e Arrondissement 214583 17,16 36822 3e Arrondissement 146178 33,15 48458 4e Arrondissement 212411 15,11 32095 5e Arrondissement 342091 9,26 31677 6e Arrondissement 132854 8,76 11638 TOTAL 2035698 14,4 308801 On peut avoir le nombre de déplacement à partir des tableaux XIII et XIV. Après avoir obtenu ce résultat, on peut simuler le trafic et on peut avoir un modèle avec le nombre de véhicules qui passent dans un arc correspondant en appliquant la répartition des modes de déplacement (tableau XV) : Tableau XV: Pourcentage de mode de transport
Mode de trasport Pourcentage Deux roues 6,5 Véhicules particuliers 22,9 Passager Bus 66,6 Taxis 2,2 Autres 1,9
39 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
On prend comme moyenne de nombre de passagers sur chaque mode de transport 2 pour les deux roues, 5 pour les véhicules particuliers, 25 pour les taxi-be, et 4 pour les taxis. (source : PUDI TANA [1])
Mais dans notre cas, on va tout simplement calculer le nombre de voitures qui passe dans un arc pour avoir un modèle de la circulation dans cet axe et pour pouvoir analyser le trafic. On va tout d’abord calculer le nombre de véhicules qui empruntent la RIP 13 passant dans la commune d’Andranonahoatra. Pour cela, on ajoute tout d’abord les nombres de déplacements émis par les communes voisines telles qu’Ambohidrapeto, Itaosy, Ambavahaditokana, à ceux d’ Andranonahoatra pour avoir les nombres de déplacement de personnes dans cet axe. Le nombre total de déplacement émis est de 11619 personnes et en multipliant ce nombre par les modes de transport, on trouve le nombre de personne qui se déplace avec le type de moyen de transport. Dans notre cas, on s’intéresse aux voitures. Après, pour avoir le nombre de voitures par type, on divise le nombre de personne qui se déplace avec le type de transport par le nombre moyen de passager. Et enfin, on fait la somme des nombres de véhicules par type pour avoir le nombre total de voitures qui passent dans l’axe d’Andranonahoatra.
Le tableau XVI résume le résultat de ce calcul :
Tableau XVI: Nombre de voitures qui circulent dans l’axe de route d’Andranonahoatra
Véhicules Mode Nombres de Nombre Nombre de personnes moyen véhicules VP 22.9 2661 3 887 Bus 66.6 7738 25 310 Taxi 2.2 256 3 85
On a donc 1282 véhicules environ qui traversent cet axe de 7 à 9 heures.
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Chapitre 4 : TOUTES LES NOUVELLES RESOLUTIONS APPORTEES POUR ATTEINDRE L’UNIFORMITE PAR RAPPORT AUX NORMES MONDIALES
On va maintenant étaler dans ce chapitre toutes les résolutions pour remédier à tous les problèmes présents dans la commune, et aussi pour développer la commune. Pour donner une petite explication, on tient à préciser que ces résolutions ont été élaborées après évaluation des utilités immédiates, soutirées après diagnostiques des existants combinés avec les besoins futures, qui ont étés arrangés suivant les normes mondiales définies dans les éléments du défi global.
4.1- SECTEUR SANTE En premier lieu, on propose de déplacer le service dentiste et la santé scolaire dans une autre espace à remblayer de la commune. Puis réaménager les salles qu’ils occupaient en une salle de mise en observation et de garde dans le CSB existant, car ces salles doivent exister dans un CSB. En second lieu, On propose aussi d’implanter un espace vert autour du CSB pour l’embellir et pour l’isoler par rapport au WC public implanter dans son entourage. Ensuite, on crée une maternité dans la partie remblayée pour desservir la commune et ses périphéries vue l’insuffisance et même l’inexistence de ce service dans cette zone. Enfin, il est important d’améliorer toutes les infrastructures et les équipements existants pour que ce secteur soit bien uniformisé avec les normes mondiales.
4.2- SECTEUR LOISIR, SPORT ET CULTURE
4.2.1- Sport Il existe déjà un terrain de football, mais son emplacement constitue un peu un danger pour les utilisateurs car il est implanté au bord d’un accès à très forte pente. Donc, on a proposé de le clôturer, pour éviter tout risque d’accident. Pour tous les terrains existants, on conseille de les améliorer et de les aménager puis de créer sur les bordures du terrain de foot des espaces pour les activités athlétismes. Mais aussi, construire des gradins sur l’entourage afin que ces terrains puissent accueillir les divers tournois.
4.2.2- Culture On veut suggérer la commune de créer un centre culturel multi domaine, pour bien éduquer et bien accompagner les jeunes dans divers domaines pour la préparation de leur avenir. Mais aussi pour l’exploiter, pour une source lucrative pour la commune.
4.2.3- Loisir On pense aussi que la création d’un parc d’attraction est avantageuse pour la commune en point de vue pécuniaire, esthétique, et même environnemental. Et on a aussi proposé d’implanter 41 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux une piste pour pratiquer les courses de karting, vu que c’est à Imerintsiatosika seulement qu’on peut trouver ce genre de loisir.
4.3- SECTEUR EDUCATION ET FORMATION Avant tout, il est préférable de faire le maximum d’effort pour que les enceintes scolaires soient bien isoler des autres zones activités. C’est pourquoi qu’on a proposé à tous les établissements scolaires de clôturer toutes les enceintes, à rénover et à élever les clôtures en mauvais état. L’environnement est aussi un grand enjeu pour les réussites scolaires des élèves. C’est pour cette raison qu’on considère que la réhabilitation et la normalisation des anciens bâtiments anciens sont une proposition primordiale pour l’éducation des jeunes.
En plus, on suggère d’ajouter des salles de classes dans les établissements pour qu’il n’y ait plus un seul enfant dans la commune qui ne peut pas suivre des formations pour cause de manque de salle de classe. On considère aussi que l’embellissement et l’utilisation des bâtiments scolaire comme matériel pédagogique seraient un grand appui à la méthode d’apprentissage pour les étudiants. Par ailleurs, l’éblouissement, la chaleur tout près des ouvertures peuvent constituer une gêne et même un blocage dans l’apprentissage des étudiants victimes, mais parfois on n’est pas conscient de cette cause. On propose alors à tous les établissements de bien respecter la surface minimum vitrée dont la superficie doit être un cinquième de la surface du sol, et de prévoir aussi des stores pour éviter tous ces phénomènes.
Comme on a dit précédemment, l’environnement peut induire une grande influence dans la capacité d’apprenti de chaque être vivant. On propose aussi alors d’aménager les cours de récréation avec quelque verdure, d’y implanter des aires de jeu et de sport, et d’enlever les dépôts d’ordure au milieu de la cours.
Pour veiller au bien-être et à la bonne santé des étudiants, il ne faut pas négliger la propreté des latrines. On réclame alors leur aménagement en cas de besoin. Il ne faut pas aussi oublier de desservir toutes les salles de classe en eau et d’améliorer ou même de remplacer les équipements.
4.4- SECTEUR GESTION DES VILLES Pour renforcer et développer les capacités du personnel, on propose d’organiser une formation à chaque secteur dans la Commune. De plus, pour un bon développement de chaque Commune, il faut établir une bonne communication entre les Communes voisines, et établir en même temps les règlements et les objectifs communs.
Ensuite, une bonne planification annuelle des activités à faire selon leur ordre de prioritaire est conseillée, ainsi qu’une élaboration d’une étude de gestion de projet et de budget à chaque 42 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux nouvelle initiative. On suggère à la commune de proposer et de faire participer les ONG sises dans la commune à chaque projet envisagé. On considère que tout ceci leur aiderait à éviter les gaspillages et dépenses inutiles.
Pour assurer l’économie de temps du personnel et le bon fonctionnement de la Commune, on propose d’écourter au maximum possible la durée des diverses procédures administratives. On conseille aussi de renforcer les suivis des nouvelles constructions en coopérant avec les personnels des fokontany.
On pense aussi que le renforcement des règlements et des contrôles sur la légalisation des industries peut aider la commune dans la gérance et dans l’exploitation des opportunités qui s’offrent à elle. Ainsi, on propose de confier à la police communale les inspections de sociétés informelles en augmentant leur autorité dans les affaires de la Commune.
4.5- SECTEUR ECONOMIE Pour élever les revenues de la Commune et ceux de ses habitants, on propose à la Commune d’ériger un règlement concernant les nouvelles entreprises instaurées sur l’engagement des habitants de la commune lors de son ouverture. En plus il faut s’organiser avec les secteurs privés existants et futures sur la livraison des approvisionnements comme tel : la commune assure la sécurité des livraisons simultanées des produits entrant dans leur administration en coopérant avec les polices communales ; mais par contre la commune va augmenter la taxe routière.
Pour développer son économie, on conseille à la commune de développer les secteurs privés dans leurs enceintes. On propose alors de créer avec toutes les communes périphériques une grande usine de briqueterie. Ainsi elles créent des emplois, accroissent leur recette en taxe en augmentant le nombre d’entreprises dans le secteur. Mais pour se faire, il faut instaurer un règlement interne portant sur l’interdiction de fabrication de brique dans les rizières. En plus, on avance aussi la fusion des petites entreprises de confection et des artisans de bois pour toutes les communes voisines, et d’en créer ensuite une association plus grande et plus rentable.
Et pour avoir une indépendance financière, on propose à la commune d’instaurer des infrastructures qu’ils pourront gérer personnellement comme la mise en place des panneaux et écrans publicitaires au bord des routes principales, d’aménager les arrêts bus en implantant des abris bus servant de support pour la publicité, aménager une aire de stationnement communale payant, construire une salle de réception propre à la commune, et des habitations en architecture traditionnelles modernes à louer ou à vendre. Ainsi les cultures malgaches pourront attirer les étrangers à visiter la Commune. Enfin, on les incite aussi à organiser des activités qui pourront motiver les concernés à participer comme la campagne de payement d’impôt, les activités compétitives payantes.
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4.6- SECTEUR ROUTE Pour assurer la bonne circulation et la bonne organisation sur les voies, on propose avant tout d’établir un plan d’alignement pour la commune afin d’interdire et de limiter les nouvelles constructions trop près des voies de circulation. Mais aussi, pour assurer la sécurité de tous les utilisateurs de la voie, on conseille de rétablir et de normaliser les panneaux de signalisation.
Après constatation, on propose la construction d’un marché public et d’y déplacer tous les marchands, puis d’interdire l’installation des marchands sur les trottoirs qui généralement gêne la circulation. Mais on pense qu’il est aussi important de faire suivre ces actions par la surveillance de la police communale pour que ce règlement soit respecté.
Après, on propose de normaliser tous les infrastructures cités comme suit : -Pour les arrêts bus, on propose d’aménager ces arrêts de telle façon à respecter les largeurs minimales de passage qui est de 0,9 m et les normes sur l’alignement. On implante un abribus à chaque arrêt si possible, un kiosque, un écran pour présenter les lignes de transport avec leur destination, et aussi pour indiquer le nom de l’arrêt. -Pour les trottoirs, on propose d’implanter des bancs de repos en cas d’une forte pente, et de faire respecter si possible la largeur minimal de 1,40 m. On avance aussi de rétablir ou de créer les traversées pour piétons et les trottoirs traversant. -Pour la chaussée, on considère qu’il est temps de réhabiliter les chaussées car leur dégradation constitue aussi dès fois une source de blocage pour tout développement.
Enfin, pour une bonne organisation et pour résoudre les embouteillages on a avancé des propositions en fonction des sources de blocage comme suit : -La première source est la circulation des charrettes en heure de pointe, qu’on propose maintenant de réglementer à 20h jusqu’à 6h, et de 14hà16h et de faire surveiller par les polices communales en instaurant des pénalisations réglementaires. -Pour la deuxième source qui est le temps d’arrêts trop long dans des places non convenables des bus, on propose d’engager des cadenceurs sur chaque arrêt pour organiser tout ceci, mais de faire surveiller aussi par les polices communales. -La dernière est l’augmentation des flux à la même heure, qui est due à l’élargissement de la ville dans ces régions qui crée ensuite le long fil d’attente. Pour éradiquer ce problème, on propose de créer de nouvelle route ou aménager les carrefours avec leurs assainissements adéquats.
4.7- SECTEUR ASSAINISSEMENT Ce secteur est l’un des plus grands problèmes présents dans les Communes de la zone Ouest d’Antananarivo. Notre proposition pour éradiquer toutes les gênes causées par ce secteur est d’exploiter l’intercommunalité dans ces régions en créant un réseau d’assainissement commun pour toutes les périphéries. En fait, il existe déjà quelques canalisations pour l’évacuation mais elles sont en majeures parties non fonctionnelles selon le développement dans notre diagnostic. 44 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
On propose alors de réhabiliter ces canalisations déjà implantées en résolvant leur source de problème. En analysant notre diagnostic, on propose de réétudier les pentes de ces canaux : on va alors en premier lieu forer les deux canaux principaux passant par le centre d’Andranonahoatra et celle qui récolte les eaux d’Anosizato Ouest avec celle de Bemasoandro, de tel façon qu’ils soient dans le plus bas niveau que les autres canaux qui se versent en elles. Et après, on va travailler sur la pente de toutes les canalisations de façon à assurer l’écoulement des effluents. Et en dernier lieu pour leur exutoire, on conseille de construire une station d’épuration et de traitement commun des eaux.
Pour plus de détails, on va créer en combinant avec l’existant un réseau d’assainissement de type unitaire, qui recueille les eaux usées domestiques avec les eaux pluviales. On a choisi ce système car l’existant est déjà un système unitaire et parce que ce type de réseaux est moins onéreux par rapport à d’autre.
Premièrement, pour les canalisations, on propose de ne plus utiliser les canaux à ciel ouvert puisque ce type de canaux est une des sources de pollution de l’entourage, et surtout parce que les habitants les considèrent après comme un canal à double fonction évacuation des eaux et bac à ordure. En plus, il faut éviter les canalisations en terre car il engendre la stagnation des boues qui bloque à son tour le bon écoulement de l’eau. Elle nuit aussi à l’esthétique et l’environnement du quartier. On propose alors de bétonner toutes les canalisations. Enfin, on décide aussi de séparer les canalisations des eaux venant des villages avec les effluents des routes, car ainsi l’évacuation des eaux de crues en cas de forte pluie à risque d’inondation est assuré par deux canalisations. Et de cette façon les canalisations des villages ne seront pas saturées pendant cette période. On va alors choisir des couvertures métalliques avec des petits trous pour les canalisations des routes, ainsi il n’y aura pas d’autre matière à part les eaux de pluies qui peut s’infiltrer dans ces canalisations.
Deuxièmement, pour assurer le bon fonctionnement des canaux, on décide de protéger les réseaux de toutes sources de blocages comme les ordures ménagères des habitants. Pour se faire, on propose alors d’implanter des regards filtrés tous les 150 m au bord des canalisations. Ils serviront alors de regard de rejet pour les ménages qui n’ont pas un système d’évacuation personnel, et d’aération pour les canalisations. Et pour normaliser et veiller à leur longue durée de vie, on implante des regards avec grille à tous les changements de pente et de direction, et à tous les raccordements privés au réseau public. A part les regards, on propose aussi de construire une chute après chaque canalisation à forte pente pour casser les grandes vitesses afin d’éviter les obturations des ouvrages. Pour terminer, afin de suivre les normes de constitution d’une station d’épuration, on propose de bien instituer dans les canalisations un système de prétraitement avant la station, à savoir le tamisage, le dessablage, et le déshuilage ou dégraissage surtout près des zones industrielles à qui l’on doit aussi imposer leur propre prétraitement avant leur raccordement au réseau.
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Finalement, pour protéger notre réseau de tout versement imprévisible des autres lieux aux alentours mais qui est dans un même bassin versant, on conseille de réaliser quelque fossé de crête qui sert à réorienter les crues des zones vers un exutoire prédéfinie.
En ce qui concerne les infrastructures d’assainissement, on se propose d’ajouter des bacs à ordures pour éviter l’éparpillement et le rejet des déchets dans les canalisations. Pour l’hygiène et la propreté on va installer quatre lavoirs publics et cinq blocs sanitaires dans la commune pour compléter les existants. Et finalement, il faut bien gérer les dépôts de ces ordures en aménageant en intercommunalité un lieu pour brûler ces ordures et d’engager un camion pour les ramasser dans chaque bac à ordure. La création d’une usine de recyclage des déchets semble être une bonne idée.
4.8- SECTEUR EAU Il existe aussi quelques difficultés dans l’adduction d’eau potable dans la commune comme l’on a cité dans le diagnostic précédent. Tout d’abord, la vétusté des ouvrages constitue un grand blocage en eau car la durée de vie maximale des canalisations est en moyenne de 50 ans. C’est pourquoi on pense qu’il est maintenant temps de les rénover pour qu’elles puissent bien assurer correctement leur fonction.
Ensuite, pour éviter les gênes causées par les bornes fontaines au bord des routes, on conseille à la Commune avec les utilisateurs d’ériger un bon système de gérance des bornes fontaines tel que : la distribution des tickets numérotés pour chaque récipient des abonnés. Ensuite de gérer les horaires de distribution en fonction des tickets et du temps moyenne de remplissage des récipients, et mettre en place de petit emploi du temps pour chaque numéro. Il faudrait ainsi aménager un lieu d’attente pour chaque borne fontaine. En plus pour éviter les gaspillages en eau sur ces derniers, on propose aussi de bien reconsidérer les systèmes d’évacuation et de distribution des eaux sur ces bornes, sans oublier la formation des personnels responsables des bornes fontaines.
Après, pour résoudre le problème de pression existant dans la commune, on propose d’élaborer un nouveau captage commun des eaux de l’Ikopa à partir d’un barrage, et de créer un lac artificiel pour avoir une nouvelle source d’eau. Après traitement des eaux dans une station qu’on va créer c'est-à-dire décantation, filtration et désinfection pour qu’elle soit potable, on l’élève par un surpresseur vers un nouveau réservoir qu’on va aussi créer sur le point le plus haut des trois Communes avec une altitude moyenne de 1278 m. En finalité, on va le distribuer en combinant sa conduite avec l’existant dans le fokontany Andranonahoatra pour le renforcer en pression et en débit.
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Puis, on propose aussi de prolonger une conduite dans la partie d’Andranonahoatra pour desservir les nouvelles constructions incluses dans notre projet et les autres habitants qui ne bénéficient pas encore de l’eau potable.
Et enfin, on va confier au JIRAMA les traitements nécessaires des eaux pour qu’elles soient potables avant la distribution.
4.9- SECTEUR IRRIGATION Le riz est l’aliment de base des Malgaches et des rizières se trouvent dans toute la région de l’île. Il est donc indispensable d’augmenter la production et pour cela, il faut faire un aménagement au niveau de l’alimentation en eau des terrains. Tout d’abord, il faut enlever toutes les ordures qui bouchent le système de canalisation. Ensuite, on conçoit un petit barrage pour capter l’eau de l’Ikopa et la faire entrer par des vannes de prise que l’on va créer à côté du barrage sur la rive gauche de l’Ikopa. Et enfin, on créer une nouvelle canalisation principale en béton. Il faut bien étudier la pente de ce canal car on l’utilise aussi comme drainage avec l’utilisation d’une pompe.
4.10- SECTEUR SECURITE Pour réduire l’insécurité dans la commune, on va proposer d’abord d’installer un réseau d’éclairage public sur toutes les voies d’accès. Puis de renforcer les capacités et les matériels des forces de l’ordre dans la commune.
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Chapitre 5 : DEFINITION DES ZONES CONTRUCTIBLES ET NON CONSTRUCTIBLES
La plaine de Betsimitatatra et la zone Ouest d’Antananarivo fussent destinées pour être un val d’inondation pour la rivière Ikopa. Par contre, la ville s’étendait dans cette plaine qui est une zone non constructible. Alors dans notre cas, on suppose que la Commune d’Andranonahoatra est constructible mais on a imposé quelques espaces libres que l’on ne peut pas bâtir à cause de plusieurs raisons.
5.1- LES ZONES NON CONSTRUCTIBLES D’abord, comme Andranonahoatra est une commune rurale, il y a des habitants qui exercent l’agriculture. Donc on a proposé de préserver des zones à cultiver pour que les agriculteurs puissent continuer à exercer leurs activités lucratives. Ainsi, ces zones sont devenues zones non constructibles mais destinées seulement aux cultures. L’une de cette zone se trouve à côté de la route qui passe par le laboratoire du RATSIMAMANGA dans les fokontany d’Ambaniala et d’Ambanilalana et l’autre dans la partie d’Ambohimamory comme indique la partie hachurée sur la figure 25:
Figure 25 : Les zones à préserver pour l’agriculture (fond : orthophotographie 2007).
Ensuite, Andranonahoatra se situe dans la partie rive gauche de l’Ikopa alors pour protéger les zones riveraines des digues contre l’inondation, on a fixé qu’une partie du fokontany d’Ambaniala est non contsructible. De plus on va implanter un barrage sur ce lieu ce qui implique la montée des eaux. La partie hachurée de la figure 26 qui suit montre l’emplacement de cette zone. 48 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Figure 26 : La zone au bord de l’Ikopa (fond : orthophotographie 2007).
Et enfin, comme il s’agit d’une proposition d’aménagement alors il faut viabiliser la zone. La création d’une route fait partie de cette viabilisation. Or, il faut réserver une zone d’alignement pour interdire la construction future tout près de la voie que l’on va construire et cette première est représentée par la partie hachurée de la figure 27.
Figure 27 : La zone réservée pour l’alignement (fond : orthophotographie 2007).
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5.2- LES ZONES CONSTRUCTIBLES On a pris les autres comme zones constructibles pour plusieurs raisons. Elles sont déjà à l’intérieur des zones construites, ne présentent pas de grand risque d’inondation et qui sont déjà dans la projection pour l’assainissement. Ce sont les cas des espaces libres dans le Fokontany Andranonahoatra et Ambanilalana comme les parties en blanc sur les figures 28 et 29.
Figure 28 : Les zones constructibles (fond : orthophotographie 2007).
La culture n’est plus praticable sur le lieu comme le cas de l’ancienne rizière sur la figure 29.
Figure 29 : Les zones constructibles (fond : orthophotographie 2007). Dans toutes les zones constructibles, il faut les remblayer et prendre en compte des conditions pour les protéger contre l’inondation. Ces conditions sont développées dans le chapitre suivant.
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Chapitre 6 : COTE ET CONDITIONS DE REMBLAI
6.1- COTE DE REMBLAI Avant tout travaux de remblai, il faut déterminer la cote minimale qu’il doit avoir pour qu’il soit plus haut que les plans d’eau environnant. Pour le cas d’Antananarivo, plusieurs organismes et bureaux d’études travaillent sur l’eau ont fait des études pour déterminer cette cote minimale. En particulier, l’organisme APIPA et le bureau d’étude SOMEAH ont trouvé cette cote qui est de 1248m. Cette cote est égale à la cote des zones construites les plus basses de la partie Ouest d’Antananarivo. Il faut donc que les cotes de remblai dans les réalisations des infrastructures soient aux minimales égales à cette valeur.
6.2- CONDITIONS DE REMBLAI Des conditions sont à respecter avant et lors d’un travail de remblai et ainsi que des étapes à suivre. Dans un premier temps, on va voir les conditions et étapes à suivre pour un travail de remblai puis les conditions préalables.
6.2.1- Les conditions et étapes à suivre lors d’un remblai
a- Les textes Des textes et lois régissent les travaux de remblai, en particulier les arrêtés communaux et le code de l’urbanisme. Pour le cas de l’arrêté communal, il faut voir si le remblai est autorisé ou non dans les mairies. Et en ce qui concerne le code de l’urbanisme, il faut suivre ces étapes administratives avant tout autres travaux :
• les exhaussements de plus de 2 m de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 2 hectares doivent faire l'objet d'une demande de permis d'aménager [article R421-19] ; • les exhaussements de plus de 2 m de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 100 m² doivent faire l'objet d'une demande de permis d'aménager [article R421-20] pour les réalisations : o dans les secteurs sauvegardés, o dans les sites classés, o dans les réserves naturelles. • les exhaussements de plus de 2 mètres de hauteur et d'une superficie supérieure ou égale à 100 m2 doivent être précédés d'une déclaration préalable [article R421-3] pour tous les autres cas.
Les remblais en zone humide et en zones inondables sont soumis à l'article R 214-1 du code de l'environnement.
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b- Etude du sol à remblayer Autres que les vérifications des textes, il faut faire une étude sur les mécanismes des sols support du remblai. D’abord, il faut étudier le potentiel hydrique du terrain c'est-à-dire voir l’état d’humidité du sol. Après, identifier le paramètre de granularité en étudiant la grosseur maximum des plus gros éléments retenus après tamisage de la terre. Et enfin, étudier l’argilosité afin d’avoir le taux de plasticité du sol. Et en fonction de ces études qu’on détermine la hauteur de rehaussement et les matériaux à utiliser.
c- Choix des matériaux dans un remblai Le remblai peut être composé de différents éléments supportant les conditions climatiques et mécaniques inhérentes à une allée. Voici un tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai :
Tableau XVII: tableau récapitulatif des éléments pouvant être utilisés pour un remblai
Type de remblai Comportements • En sol humide, la craie se désagrège et forme une pâte qui peut générer Craie des pressions, faisant bouger la structure finale. • En sol très sec, la craie est idéalement solide. Roches argileuses : Ces roches peuvent se broyer et laisser des débris argileux qui gonflent le schistes, etc. sol, ébranlant ainsi la future structure. Roches siliceuses : Ces roches sont résistantes, bien que fragmentables. grès, etc. Roches salines : gypse, La teneur en sel de ces roches fait qu'elles sont trop solubles pour être etc. employées dans le remblai. • Seules certaines terres sont susceptibles d'être utilisées en terre de Terre de remblai remblai. • Les terres argileuses, sableuses ou trop humides seront évitées. Certains débris et matériaux laissés après une démolition peuvent être employés dans le remblai :
• Briques, • parpaings, Matériau de • bloc de ciment, etc. démolition Ces éléments doivent cependant être débarrassés :
• des éléments putrescibles comme le bois, • des plâtres et autres matières susceptibles de gonfler, • des ferrailles.
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d- Mise en place du remblai : le compactage Après le déversement des matériaux, il faut les tasser et réduire les vides afin de favoriser la cohésion de l’ensemble. Cette action est appelée : le compactage et il peut être effectué par plusieurs méthodes. Source : www.technique-remblai\réalisation.com [15]
6.2.2- Les conditions préalables La ville d’Antananarivo s’étend de plus en plus sur la plaine d’inondation de l’Ikopa. Or les remblaies sur cette dernière impliquent des inondations car Ikopa coule au-dessus de ces plaines. Mais par contre, des solutions sont trouvées par des chercheurs de la VPATD pour éviter cette inondation et pour que les plaines deviennent des zones constructibles. Donc avant de continuer le remblai il faut appliquer ces solutions si on veut que cette zone ne soit plus inondable et aussi pour les autres plaines même dans la ville d’Antananarivo. Ces solutions sont appelées conditions préalables. - La création d’un barrage de rétention de crue en amont de l’Ikopa. A part la protection de l’Agglomération d’Antananarivo contre les crues, ce barrage facilitera la gestion de l’eau en termes d’irrigation et d’adduction d’eau. Le site se situe à 6 km d’Ambohijanaka environ, et est non accessible en voiture. Une hauteur de 20m de ce barrage permet d’obtenir une capacité de rétention de 80 millions de mètre cube d’eau. Ce barrage peut être réalisé en terre. - Le déroctage des rétrécissements du lit de l’Ikopa à Farahantsana. Ceci doit être accompagné d’un barrage amovible pour maintenir le niveau actuel de la nappe phréatique d’Antananarivo. Cette solution peut être rentabilisée par l’installation de turbines qui fournira de l’énergie hydroélectrique.
Source : Document Vice primature chargée de l’aménagement du territoire [2].
Pour conclure cette partie, on est arrivé à estimer les besoins futurs et présents de la population en matière d’équipement pour les services publics à partir des états des lieux et les enquêtes sur terrains de l’état actuel de la commune. De plus, on a pu trouver des propositions pour faire entrer la commune dans la mondialisation. Elles sont élaborées à partir des besoins de la population, du diagnostic et des éléments du défi global en les faire correspondre aux possibilités de faisabilité que ce soit technique, financier ou socioculturel. Les outils nécessaires à la réalisation apparaissent aussi dans cette partie. On a défini les zones constructibles et non, puis on a constaté que tous les espaces sont construits. Donc il faut passer par un remblayage des zones marécageuses, alors on a défini les cotes et les conditions de ce remblai dans la commune. Et pour la suite, on va développer toutes les étapes et les techniques pour les propositions d’aménagement.
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PARTIE II : LES PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT DE LA COMMUNE
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Chapitre 1 : ZONAGE
1.1- PIECE JUSTIFICATIVE POUR LE CHOIX DES REPARTITIONS DES ZONES Comme il s’agit d’une commune, presque tous les espaces sont déjà occupés. Il faut donc remblayer pour de nouvelles constructions car il n’existe plus d’espaces libres. Alors la zone à étudier est divisée en deux grandes parties : l’une l’espace bâti et l’autre l’espace à remblayer. Mais en terme de zonage, on l’a divisé en dix zones d’activité à savoir les zones résidentielles, les espaces viaires, les zone d’activité commerciales, les zones d’activité administrative, les zones d’activité sociale, les zones d’activité intellectuelle, les zones d’activité industrielles, les zones d’activité sportive et loisir, les zones vertes et les zones d’activité cultuelle. Et dans ce paragraphe, on va développer les justifications des choix de l’emplacement de chaque zone d’activité.
1.2.1- Zone résidentielle Dans un premier temps, on a introduit les espaces déjà construits dans cette zone car on ne peut pas les déplacer et il est difficile de les changer du point de vue économie et sociale. Ce qui est le cas des habitations denses dans les fokontany qui possèdent une superficie de 173 ha environ. Le schéma de la figure 30 montre ces zones pour plus de précision et d’information :
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Figure 30 : zone d’habitation (fond : orthophotographie 2007).
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Après, on projette de créer une zone résidentielle d’une aire de 17.73 ha dans la partie à remblayer (zone 8) pour les investisseurs et les nouveaux venants au bord de la nouvelle route à créer. On a choisi d’implanter cette zone dans ce lieu car la viabilisation est facile comme l’accessibilité, l’assainissement, l’adduction d’eau,… Et aussi pour que le quartier se trouve à proximité des autres quartiers résidentiels dans la partie du laboratoire du RATSIMAMANGA. De plus, nous allons créer des habitations en cité pour les victimes d’expropriation et des autres nouveaux venus (zones 9 et 10). Ces zones sont montrées par la figure 31, pour plus de précision et d’information.
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9 10
Figure 31 : zone d’habitation (fond : orthophotographie 2007). Le tableau XVIII montre les localités de chaque zone avec leur surface lotie respective.
Tableau XVIII: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces loties et sa localité
Zone Surface [m²] Localité 1 328 847,53 Plusieurs 2 93 786,77 Andranonahoatra 3 247 050,93 Andranonahoatra 4 298 182,96 Ambanilalana et Ambaniala 5 343 326,52 Ambanilalana et Ambaniala 6 89 665,59 Ambaniala 7 326 767,49 Ambohimamory 8 177 276,29 Ambaniala 9 2544,88 Ambohimamory 10 9239,40 Ambohimamory
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1.2.2- Espaces viaire La RIP 13 est la route principale qui relie la commune de la CUA. Or l’embouteillage est un grand problème de la commune et c’est pour cela qu’on se propose de créer une nouvelle route avec les autres communes pour faire disperser le flux de la circulation et réduire les embouteillages. On a choisi ce trajet parce que : en premier lieu, une partie est déjà existante et il suffit de la renforcer ; en second lieu, c’est dans ce trajet qu’on peut avoir le pont le plus court, et finalement pour desservir aussi la zone à remblayer. De plus, nous avons créé une aire de stationnement de 1800m² de surface car il n’en existe pas dans la commune alors que les stationnements au bord des routes entraînent les embouteillages. On les a placés à côté des marchés pour que les gens puissent avoir des parkings et ne bloquent pas la circulation quand ils font ses achats. L’emplacement est indiqué par le schéma de la figure 32, pour plus de précision et d’information :
Figure 32 : parking dans le fokontany Andranonahoatra (fond : orthophotographie 2007).
La commune dispose des autres voies de ramification.
1.2.3- Zone d’activité sociale Autres que les existants, on a choisi de mettre en place une maternité vu qu’il n’existe aucune dans la commune. On va implanter à côté de cette maternité la médecine scolaire que l’on a changée en salle d’observation dans le CSB existant. Le tout est dans une superficie de 2.5 ha. On a choisi cet emplacement pour qu’ils soient un peu loin des agglomérations et au bord des voies. Voici une figure qui montre l’emplacement cette nouvelle maternité pour plus de précision et d’information.
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Figure 33 : figure montrant la maternité (fond : orthophotographie 2007).
On a proposé de créer un centre culturel de 78 a de superficie à côté du centre commercial car il n’existe aucune infrastructure culturelle dans la commune. Et la figure 34 indique l’emplacement de ce centre pour plus d’information.
Figure 34 : Zone culturelle (fond : orthophotographie 2007).
1.2.4- Zone d’activité commerciale Le marché est inexistant dans la commune et c’est pour cela qu’on a proposé de créer des marchés pour éviter les marchands illicites au bord des rues. On va les implanter dans plusieurs quartiers pour que la population gagne de temps pour les approvisionnements. On les place aussi 58 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
à proximité des voies pour avoir une bonne accessibilité et dans plusieurs quartiers pour ravitailler toute la population. Les marchés sont hachurés comme indique la figure 35 pour plus de précision et d’information. Ils ont une superficie totale de 0.5ha.
Figure 35: Les marchés (fond : orthophotographie 2007).
De plus, on va implanter un centre commercial de 6 ha d’aire, montré par la figure 36 pour plus de précision et d’information, composé d’un supermarché et des petites boutiques qui vendent de différentes sortes d’articles pour que les résidents ne viennent plus en ville pour faire des achats dans des centres commerciaux car il n’existe aucun centre commercial dans la commune. De plus, on va créer une station-service pour le ravitaillement en carburant car il y aura beaucoup de flux dans cette zone.
Figure 36 : Le centre commercial et station-service (fond : orthophotographie 2007).
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A l’intérieur de la commune se trouvent plusieurs micros entreprises comme les épiceries, cyber, gargote, … que l’on ne peut pas voir à cause de l’échelle. Ces zones sont récapitulées dans le tableau XIX avec leur superficie.
Tableau XIX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité
Zone Surface [m2] Localité Marché 2 842 Andranonahoatra Marché 673 Ambanilalana Marché 586 Ambaniala Marché 670 Ambaniala Centre commercial 60 346 Ambaniala Station-service 3 022 Ambaniala
1.2.5- Zone d’activité industrielle Comme on fait un projet d’aménagement, on doit faire de telle sorte d’avoir des financements. Il faut attirer des investisseurs, pour cela on doit créer des industries pour qu’ils puissent avoir des profits en ajoutant des actions dans ces dernières. Et on a implanté ces industries dans cette zone pour qu’elles soient loin des habitations. De plus, ces industries travaillent sur les matières premières existantes dans la commune et celles-ci se trouvent à proximité de cette zone. La figure 37 suivante indique le lieu d’emplacement de cette zone pour plus d’information et de précision. La surface totale de cette zone est de 2,8 ha.
Figure 37 : Zone industrielle (fond : orthophotographie 2007).
60 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1.2.6- Zones vertes Une zone verte est très indispensable pour protéger l’environnement. Or la loi exige la protection de ce dernier. On a choisi comme espace vert les zones de culture (figure 38) ainsi que les parcs (figure 39) avec les autres végétations pour protéger l’environnement contre les actions des industries et les hommes. Et on a choisi de les placer à côté des industries pour séparer cette zone d’activité aux autres. La superficie totale de la zone verte est de 43ha.
Figure 38 : Les zones de culture (fond : orthophotographie 2007).
Figure 39 : figure montrant l’emplacement du parc (fond : orthophotographie 2007).
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Le tableau XX montre les localités de ces espaces avec leur surface.
Tableau XX: tableau qui réparti les zones avec leurs surfaces et localité
Zone Surface [m2] Localité Culture 307 358 Ambanilalana Culture 38 818 Ambohimamory Parc 116 891 Ambaniala
1.2.7- Zone d’activité sportive La commune dispose déjà des terrains de sport et il suffit de les aménager. Les figures 40 et 41 suivantes montrent leurs emplacements respectifs. Les terrains mixtes possèdent une superficie égale à 3522m2 en totalité tandis que le terrain de foot mesure 7000m2 environ.
Figure 40 : Terrains de sport mixte à Ankany Sambatra (fond : orthophotographie 2007).
Figure 41 : Terrains de foot à Ambohimamory (fond : orthophotographie 2007). 62 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1.2.8- Zone d’activité intellectuelle Les écoles publiques existantes sont à l’intérieur des zones construites et on ne crée plus d’école mais on les réhabilite seulement. La commune possède aussi une bibliothèque à rénover dans le Fokontany d’ Ambohimamory. La figure 42 illustre leurs emplacements. Le tableau XXI résume la surface de chaque établissement scolaire avec leur localité
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Figure 42 : Les établissements scolaires (fond : orthophotographie 2007). . Tableau XXI: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité
Zone Nom Surface [m2] Localité 1 Lycée et CEG 9 280 Ankany Sambatra 2 EPP 1 439 Ankany Sambatra 3 EPP 1 781 Andranonahoatra 4 EPP 1 298 Ambanilalana 5 EPP 1 847 Ambaniala 6 EPP 2 826 Ambohimamory 63 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1.2.9- Zone d’activité administrative La commune possède comme infrastructure administrative le bureau de la commune et la salle d’oeuvre, les postes et les télécommunications, les postes de police et gendarme. La figure 43 indique leurs emplacements et le tableau XXII affiche leur surface et leur localité.
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Figure 43 : Les zones administratives (fond : orthophotographie 2007).
Tableau XXII: tableau montrant la zone, sa surface lotie et sa localité
Zone Nom Surface [m2] Localité 1 Commune et poste 2 787 Andranonahoatra 2 Maison d’œuvre 9 427 Ambohimamory 3 Poste gendarmerie 63 Ambohimamory
1.2.10- Zone d’activité cultuelle Ce sont les églises, temples, lieu de culte,… qui sont inscrits dans la commune et qui sont visibles à l’échelle. Cette zone d’activité occupe en totalité la surface de 8500 m² environ. Ils sont indiqués par la figure 44.
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Figure 44 : Les églises et temples (fond : orthophotographie 2007).
1.2- PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
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Plan 1 : Plan d’urbanisme directeur
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Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1.3- REGLEMENT D’URBANISME Après un projet d’aménagement, le plan d’aménagement doit être suivi par un règlement. Ce règlement provient de toutes les propositions d’aménagement élaborées auparavant. Mais pour un ingénieur, une esquisse suffit et on la passe à un juriste pour qu’il change la forme pour être voté dans les chambres. Après le passage dans les chambres, ce règlement devient une loi que toute la population et les dirigeants doivent suivre. Ce règlement est utile pour encadrer la population à respecter les biens publics et aussi pour aider les dirigeants dans les prises de décisions. Cette esquisse est présentée par catégorie ci-dessous.
Le champ d’application de ce règlement est dans la commune d’Andranonahoatra.
ARTICLE 1 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES
Pour toutes les zones dans le zonage
-Toute construction incompatible avec le caractère de la zone défini dans le plan de zonage, -Toute utilisation des terrains contraire au plan de zonage comme stationnement des véhicules, installation des marchands sur les voies publiques,…, -Exploitation des argiles et autres matières premières sur les zones non appropriées.
ARTICLE 2 – OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES
Pour toutes les zones dans le zonage
Les constructions non interdites à l’article 1 doivent être réalisées dans le cadre d’une opération d’aménagement d’ensemble et être desservis par des viabilités suffisantes et conformes aux prescriptions établies dans les articles 3 et 4 par le présent règlement.
ARTICLE 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC
Ces règlements sont valables pour toutes les zones d’activité.
1 - Accès a) pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en application de l'article 682 du Code Civil,
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b) les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux règles minimales de desserte et de sécurité: défense contre l'incendie, protection civile, brancardage, etc., c) la réalisation d'aménagements particuliers concernant les accès peut être imposée compte tenu de l'intensité de la circulation, d) le nombre d’accès véhicules et les types de véhicules roulant sur les voies publiques et privées ouvertes à la circulation publique pourront être limités pour des motifs de sécurité. 2 - Voirie a) les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées assurant la sécurité des piétons et répondant à l’importance et à la destination de la construction ou de l’ensemble des constructions qui y sont édifiées, b) les voies en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de secours de faire facilement demi-tour, et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination. Lorsque l’impasse est située en limite séparative de l’unité foncière, il doit être réservé la possibilité de prolonger ultérieurement la voie, sans démolition.
ARTICLE 4 – CONDITIONS DE DESSERTE PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT
Pour toutes les zones dans le zonage
1 - Eau potable a) Alimentation en eau potable : Toute construction et installation nouvelle, à usage d'habitation ou autres activités, doivent être raccordées au réseau public de distribution d'eau potable, de capacité d’adduction suffisante selon le type d’activités. b) Défense incendie : Toute construction et installation nouvelle doivent répondre aux normes définies pour la lutte contre l’incendie.
Pour toutes les zones dans le zonage
2 - Assainissement a) Eaux usées : 68 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Toute construction ou installation nouvelle doit évacuer ses eaux et matières usées sans aucune stagnation, par des canalisations souterraines ou couvertes au réseau collectif d’assainissement, en respectant les caractéristiques de ce réseau.
Les zones industrielles doivent effectuer un prétraitement de ses effluents avant le rejet dans le réseau public pour ne pas surcharger la station d’épuration. b) Eaux pluviales : Les eaux pluviales tombées sur les constructions doivent être recueillies et évacuées dans le réseau mais pas sur les routes.
c) Eaux de drainage : Le raccordement au réseau d’assainissement eaux usées des eaux de drainage du terrain est interdit.
3 - Collecte des ordures ménagères Toute opération d’aménagement doit prévoir une ou plusieurs aires de stockage des ordures ménagères correctement dimensionnées et comportant un point d’eau raccordé au réseau d’eaux usées.
Pour les collectifs, la surface utile des locaux à conteneurs ne peut être inférieure à 9 m² par tranche inférieure ou égale à 2000 m² de surface de plancher.
La hauteur des locaux à conteneurs, mesurée du terrain naturel à l’égout du toit, ne devra pas être supérieure à 1,9 m. Ils pourront être couverts mais ne devront pas générer de surface de plancher.
ARTICLE 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES
La superficie minimale constructible pour toutes les zones d’activités est de 200 m² selon le PUDI.
ARTICLE 6 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES
Toute nouvelle construction doit être implantée à une distance au moins égale à 7,5 m de l’axe des voies publiques et voies internes à l’opération.
ARTICLE 7 – IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 69 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
1 - Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives au moins égale à sa plus grande hauteur des deux constructions sans jamais être inférieure à 6 mètres.
2 - Les piscines et leurs plages pourront être implantées à une distance minimale de 4 m par rapport aux limites séparatives et dans la mesure où elles ne sont pas à plus de 0,6 m au-dessus du terrain naturel.
3 - L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sera fixée à une distance au moins égale à 2 mètres des limites séparatives.
ARTICLE 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES
1 – Deux constructions non contiguës doivent être à une distance l’une de l’autre au moins égale à la plus grande hauteur des deux constructions sans jamais être inférieure à 4 mètres. Cette disposition ne s’applique pas aux piscines et à leurs plages dans la mesure où celles-ci sont situées à moins de 0,6 m du terrain naturel.
2 - L’ensemble de ces dispositions ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.
ARTICLE 9 – EMPRISE AU SOL
1-L’emprise au sol des constructions, y compris les annexes, ne doit pas excéder 75 %. 2-L’emprise au sol ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.
ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS
La hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne pourra excéder 9 mètres (R + 2 maximum) dans toutes les zones mais elle peut dépasser cette hauteur après étude de sol et approbation des autorités compétentes.
ARTICLE 11 – ASPECT EXTERIEUR
Dans les zones de quartier résidentiel, l’architecture des maisons doit être les mêmes selon la commune.
70 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
ARTICLE 12 – STATIONNEMENT DES VEHICULES
Le stationnement des véhicules est seulement autorisé sur les espaces destinés pour parking. Chaque zone d’habitation, zone industrielle, zone commerciale,… nouvellement créé ont ses propres aires de stationnement.
ARTICLE 13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET PLANTATIONS
-Dans les zones industrielles, il est obligatoire d’implanter des arbres ou des espaces verts proportionnellement à sa superficie pour compenser les impacts sur l’environnement. -Les autres zones doivent avoir aussi des espaces verts. -Il est obligatoire d’avoir des espaces pour jeux dans les zones intellectuelles. -Il est interdit de faire des constructions sur les zones vertes dans le zonage.
ARTICLE 14 - COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL Zone d’habitation Le COS est fixé à 2.
Zone commerciale et industrielle Le COS est fixé à 3.
Ces COS sont obtenus après calcul économique.
71 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Chapitre 2: DETAILS TECHNIQUES DES PROPOSITIONS
Après le zonage, on va voir en détails les techniques pour implanter et réaliser toutes les nouvelles résolutions apportées. De plus, la Commune d’Andranonahoatra ne dispose plus de terrain domanial alors il faut passer à un achat, ou location ou expropriation si nécessaire. Entre autre, il n’existe plus beaucoup d’espaces libres pour les grandes constructions qui ont besoin d’une importante superficie donc il faut remblayer les zones marécageuses ou rizières constructibles définies dans le chapitre 5 de la première partie. Pour l’établissement des cartes et plans, on a utilisé une orthophotographie 2007 de 25 cm de résolution et pour les altitudes on a exploité le MNT 2000. Tous les fonds de cartes et toutes les données viennent du BPPAR.
2.1- SECTEUR SANTE En ce qui concerne le CSB existant, on a proposé de le réaménager, c’est-à-dire reconstituer les salles dans le centre pour qu’il puisse être uniforme aux normes mondiales. Pour cela, on doit changer et aménager le bâtiment de la santé scolaire existant en salle de garde pour les médecins, infirmiers ou sagefemme qui sont en permanence en premier lieu. La salle a une surface de 48,78 m² (dont 4,5 m de large et 10,72 m de long) et sera implantée à côté du CSB. En second lieu, on doit aussi modifier et édifier la dentisterie en salle de mise en observation et l’assembler avec le grand bâtiment pour veiller aux malades qui ont besoin d’être suivis. Cette salle a une surface de 63,24 m² qui est conforme à la surface minimale requise pour une salle d’observation.
En troisième lieu, il faut implanter un parking qui peut recevoir sept voitures à l’entrée du centre. Sa surface totale est de 129 m² et avec la dimension de 3 m x 6 m, il peut recevoir 7 voitures. Et en dernier lieu, implanter des clôtures pour l’isoler. Il est préférable d’implanter d’haie vive pour diminuer les impacts de la latrine publique à côté et cette haie a un périmètre de 129 m et mettre en place un bac à ordure couvert.
On va créer une maternité dans la partie à remblayer d’Ambaniala qui a pour aire totale de 1,8 ha. La surface bâtie pour cette maternité est de 5387 m² et elle doit comporter toutes les services et salles obligatoires. Puis, on implante la dentisterie et la santé scolaire dans une même enceinte que la maternité. L’ensemble a une superficie totale de 1841 m². Après, on se propose de créer une cafeteria pour l’ensemble avec une surface de 630 m² et il sépare la maternité de la dentisterie et la santé scolaire. Ensuite, on doit implanter des espaces verts autour et à l’intérieur du centre pour l’isoler des autres activités. Ils doivent suivre le long du périmètre du centre qui mesure 600 m. Et enfin, pour qu’il y ait un bon rangement, on doit implanter des parkings qui occupe le reste avec les voies d’accès et aussi de mettre des bacs à ordure. Ce nouveau centre est représenté en vue de dessus par le plan (2) ci-après.
72 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Plan 2: Plan du centre de santé à l’échelle de 1/1250
2.2- SPORT Dans la résolution on a proposé d’aménager le terrain de foot à Ambohimamory. Tout d’abord, on doit aménager le terrain existant en un terrain de foot à 7 de 60 m de long et 30 m de large qu’on peut construire avec les normes mondiales sur les dimensions. Ensuite, on se propose d’implanter une piste qui mesure 200 m pour pratiquer l’athlétisme autour du terrain et une autre pour le 100 m et les sauts. Elles possèdent une largeur de 4m qui peut avoir 6 couloirs. Puis, implanter un gradin en béton pour les spectateurs et qui servira aussi comme clôture pour une partie du stade et aussi clôturer le reste. Le périmètre du stade est de 340 m avec 150 m à clôturer. Après, pour l’hygiène et la propreté, on doit créer à l’intérieur du stade un vestiaire et un bloc sanitaire. Le vestiaire mesure 8 m de large et 12 m de long tandis que le bloc sanitaire a une même largeur mais 15 m de long. Et enfin, pour que les voitures ne stationnent pas au bord de la route, on propose d’implanter des parkings dans la partie Nord Est du stade. Pour plus de détails, la vue en plan de ce stade est figurée dans le plan (3) ci-après.
73 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Plan 3: Terrain de foot à Ambohimamory au 750 ème
Pour l’aménagement des terrains mixtes à Ankany Sambatra, il suffit de les clôturer et d’implanter des gradins car les dimensions sont déjà aux normes requises. L’ensemble a une surface de 3877m² avec un périmètre à clôturer de 260 m. La clôture peut être faite avec des grillages tandis que les gradins en béton ou métalliques.
74 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Plan 4: Terrain mixte dans le fokontany Ankany Sambatra à l’échelle de 1/750
2.3- CULTURE Pour l’amélioration de la petite bibliothèque existante, on doit, tout d’abord, réhabiliter le bâtiment de l’intérieur à l’extérieur c’est-à-dire refaire la peinture, changer les ouvertures, rénover le plafond et le parquet pour que la salle soit accueillante et mérite d’être un lieu pour la lecture et loisir pour les enfants. Puis, il faut renouveler les livres et les équipements pour que les enfants puissent suivre les actualités. En ce qui concerne la construction d’un centre culturel multi domaine, on propose de l’implanter dans la zone à remblayer d’une superficie égale à 6 297 m2. Dans ce centre on y trouve une grande bibliothèque d’une surface de 1800 m². Dans cette dernière, on peut y faire des documentations, des lectures, des divers jeux,… On y découvre aussi une salle pour les diverses formations modulaires pour la population. Elle est implantée à côté de la bibliothèque avec une 75 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux aire de 390 m². Un grand espace vert de 1200 m² se trouve dans ce centre qui est implanté à côté de l’entrée principale. Les 2900 m² restantes sont destinées pour l’espace viaire et le parking qui peut recevoir 14 voitures. Le plan 5 au 1000 ème qui suit montre la vue de dessus de ce centre.
76 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
2.4- LOISIR Un grand centre de loisir, entouré des arbres, est placé dans la zone à remblayer qui occupe une surface totale de 11,8 ha environ. Ce centre est composé d’: -Un parc d’attraction constitué par un jardin pour la détente et délassement des gens qui a une surface de 2 ha ; une aire de jeu pour les loisirs des enfants qui est de 1,3 ha placée au centre du jardin ; deux latrines qui mesure 3 m de large et 10 m de long chacune ; et un parking qui peut recevoir 105 voitures situé à l’entrée du centre de loisir.
-Un espace pour pratiquer le karting qui est constitué par un petit gradin, puis de la piste qui occupe une surface de 4,5 ha au milieu. Un bâtiment de 1800 m² est aussi implanté le long de la clôture pour servir d’un endroit pour la préparation des matériels techniques et les pilotes. On a aussi instauré deux latrines identiques à celles dans le parc et des pelouses autour de la piste pour préserver l’environnement à cause des gaz d’échappement.
Tout ceci est montré dans la vue en 3 dimensions du plan (6) ci-après
Plan 6: Centre de loisir
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2.5- SECTEUR EDUCATION Dans le cas général, tous les établissements scolaires sont à clôturer. Il n’y a pas d’autres travaux à faire pour le lycée et le CEG à part cela car ils ont été récemment rénovés. Tandis que les équipements et les bâtiments de tous les EPP sont à aménager et à rénover.
Pour le cas des EPP de la Commune d’Andranonahoatra, autre que la clôture, il faut rénover le bâtiment et élever d’un étage pour augmenter les salles de classes (sauf pour l’EPP Ambohimamory qui possède plusieurs salles) en respectant l’éclairage naturel. Pour se faire, on doit avoir des ouvertures de dimensions normales et orientées vers le Nord, Est ou Ouest mais pas vers le Sud. On devra aussi réhabiliter et élargir les latrines d’une dimension de 2 m de large et de 10 m de long. Il faut aussi construire un dépôt d’ordure qui doit être couvert, une aire de jeux et un espace vert dans l’enceinte de l’établissement. Et en particulier pour l’EPP Ambohimamory, on va implanter un parking de 85 m² à l’entrée.
Les surfaces, longueurs et nombres de ces éléments sont donnés dans le tableau XXIII pour chaque établissement scolaire.
Tableau XXIII: Tableau récapitulatif des surfaces et longueur de chaque infrastructure pour les établissements scolaires
Longueur de Nombre de Surface du Surface de l’aire Surface Etablissement la clôture latrines à bâtiment de jeux et de totale [m²] [m] implanter [m²] l’espace vert [m²] Lycée Andranonahoatra 273 0 1200 3300 4500 EPP Andranonahoatra 144 2 233 1503 1776 EPP Ankany Sambatra 144 2 256 1100 1417 EPP Ambanilalana 130 2 251 675 968 EPP Ambaniala 235 2 266 1585 1891 EPP Ambohimamory 205 2 604 2052 2696
Les plans (7 à 11) suivant montre les vues en deux dimensions de ces 6 établissements
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plan 7 : EPP Ankany firaisana au 1/250
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plan 8 : EPP Ambaniala au 1/500
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plan 9 : EPP Ambohimamory au 1/500
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plan 10 : EPP Andranonahoatra au 500 ème
plan 11 : Lycée Andranonahoatra à l’échelle de 1/750
82 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
2.6- SECTEUR GOUVERNANCE En matière de gouvernance, il faut tout d’abord exploiter l’intercommunalité. Cela veut dire qu’on fait en commun tous les projets ou activités identiques avec d’autres Communes périphériques pour avoir une dépense minimale et pour que les projets soient efficaces si toutes les Communes périphériques y participent. Pour se faire, on doit organiser des réunions régulières de toutes les communes périphériques participantes pour se communiquer et pour élaborer tous les projets et activités qui pourront être réalisés ensemble ; et aussi d’établir un chronogramme de toutes les activités pour chaque année avec une étude de gestion de projet et de budget à chaque projet à entreprendre.
Ensuite, on doit prendre en compte la décentralisation et aussi l’exploiter en donnant quelques responsabilités aux Fokontany, Quartiers et les polices communales de la Commune. Par exemple les Fokontany doivent participer au suivi des nouvelles constructions en matière de permis de construire et la police contrôle l’application des nouveaux règlements. Pour se faire, on doit aussi fixer une réunion chaque mois entre ces entités et la Commune pour donner les directives à suivre. De plus, la population doit être impliquée à chaque projet, c’est-à-dire on demande leur avis avant de valider et aussi de confier à la population des travaux qu’elle peut faire.
Enfin, pour avoir plus d’investissement la Commune doit lancer une approche aux divers secteurs privés et organismes pour les inciter à participer aux projets à bénéfice commune par le biais du partenariat ou sponsoring. Et de plus, il faut aussi faciliter les diverses procédures administratives.
2.7- SECTEUR ECONOMIE L’augmentation des sources lucratives de la commune et l’amélioration du niveau de vie de la population accroissent l’économie de la commune. D’abord, pour la construction de la briqueterie en intercommunalité, on va la placer sur la zone à remblayer de la commune d’Andranonahoatra qui occupe une surface totale de 1 ha. Elle est placée à côté de la route qui desserve cette zone. La surface réservée au bâtiment est de 8820 m² et le reste est destiné pour l’espace viaire et les zones vertes. La construction est suivie d’une réunion entre la commune et les fabricants de briques artisanaux sur les rizières pour leur informer et convaincre sur la création d’une association ensemble. Puis pour instaurer les nouveaux règlements sur l’interdiction de la fabrication des briques sur les rizières.
Ensuite, avant la création de l’association des artisans, une réunion devra avoir lieu entre ces derniers et la commune pour leur proposer et pour avoir leur avis. Cette réunion est aussi indispensable pour qu’il y ait une bonne entente et bon déroulement du projet. On va donc créer une grande entreprise de confection et de travaux de bois dans la partie à remblayer de la commune. Les détails sur les surfaces sont donnés dans le tableau XXIV ci-après : 83 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
Tableau XXIV: détails sur les surfaces des entreprises de bois et confection
Entreprise Surface bâtie [m²] Espace libre [m²] Surface totale [m²] Bois 978 987 1965 Confection 3766 2451 6217
L’usine de confection est représentée sur le plan [12] ci-dessous.
plan 12 :Usine de confection au 400 ème
Après, la salle d’œuvre appartenant à la commune est aussi implantée dans la zone à remblayer avec une superficie de 9262 m². Elle est composée d’une salle de spectacle de 1800 m² de surface et d’une salle de réception d’une superficie de 1016 m² avec un espace vert de 500 m² à côté. La surface restante est réservée aux parkings, espace viaire et les jardins.
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Avant de finir, pour la création des zones d’habitation, on va les distinguer en deux catégories. La première catégorie est une villa de haut standing qui se trouve dans la partie à remblayer dans le fokontany d’Ambaniala qui possède une surface totale de 17 ha. Pour cette catégorie on va construire les maisons sur la moitié de la zone destinée et l’autre moitié pour l’extension. Une partie de la zone construite est aménagée avec des maisons de même architecture et même dimension. Cette première catégorie présente une piscine pour la détente et les loisirs des habitants. La deuxième est une habitation en cité qui s’implante sur deux zones différentes d’une superficie totale de 2 ha mais de même architecture. La première zone est auprès de la salle d’œuvre et l’autre à côté du supermarché. Les détails sur les surfaces sont donnés sur le tableau XXV suivant tandis que les emplacements des villas sont donnés sur le plan (13).
Tableau XXV: tableau montrant les détails des surfaces sur les habitations
Surface occupée Espace viaire Nombre de Surface totale Catégorie par la propriété et vert propriété [m²] [m²] [m²] Villa 34 Varié 20000 170000 Cité 104 100 9600 20000
Et enfin, on va détailler les réalisations pour l’implantation des zones d’activités commerciales. Pour la station-service, on va la placer dans la zone à remblayer du Fokontany d’Ambaniala avec une superficie égale à 3022 m². On y trouve évidement le lieu de distribution qui a une surface totale de 115 m² qui se trouve au centre de la station et qui peut contenir quatre pompes. Un bâtiment de 160 m² est aussi présent pour la boutique et l’espace pour le lavage et l’entretien. Un espace vert de 930 m² est indispensable pour préserver l’environnement. La surface restante est destinée pour l’espace viaire. Les emplacements sont esquissés sur le plan (15).
Le centre commercial est aussi implanté sur la zone à remblayer du Fokontany d’Ambaniala d’une superficie de 3,7 ha. La boutique occupe une aire de 5643 m² qu’on y trouve tous les articles d’habillements, nouvelles technologies, produits cosmétiques et tout autre produit et service. Le supermarché à l’intérieur a une grande surface de 1 ha qu’on peut trouver tous les produits que ce genre de zone commerciale doit avoir. Le parking de ce centre peut recevoir plusieurs voitures avec une surface de 9047 m². Les détails des emplacements sont indiqués sur le plan (14).
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plan 13 : Villa en 3D
ème plan 14 : Centre commerciale au 2000 86 RATSIMBAZAFY HARILALA Nirisoa IGF promotion 2012 Proposition d’aménagement pour le développement de la commune d’Andranonahoatra face aux défis globaux
ème plan 15 : La station-service au 500
2.8- SECTEUR ROUTE Premièrement, la commune doit établir un plan d’alignement qui délimite les constructions par rapport au domaine public qui est dans ce cas la route. Pour ce faire il faut délimiter la réserve de 7,5 m par rapport à l’axe des routes principales pour établir le plan général, et d’après ce plan qu’on tire les plans d’alignement individuel.
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Deuxièmement, il faut rajouter et normaliser tous les panneaux de signalisation qui doivent exister. Ce sont les panneaux de circulation, les panneaux pour les arrêts bus et pour les indications de direction. Les hauteurs et les dimensions pour chaque type sont rappelées dans les éléments du défi global et les emplacements sont indiqués dans le plan (16) du réseau routier ci- après.
Troisièmement, pour éradiquer les marchands illicites on doit créer des marchés couverts dans divers Fokontany et instaurer des règlements sur l’interdiction de vente aux bords des voies. Mais avant, organiser d’abord une réunion entre les marchands et les autorités puis donner une place dans le marché à tous ces marchands et pénaliser ceux qui ne suivent pas ce règlement. Tous les marchés doivent être accessibles, avoir un parking et être indiqués par des panneaux. Les détails sur ces marchés sont donnés sur le tableau XXVI et les emplacements sur le plan 16.
Tableau XXVI: tableau montrant les détails sur les marchés
Fokontany Surface [m²] Surface parking [m²] Andranonahoatra 1121 - Andranonahoatra 2843 458 Ambanilalana 674 - Ankany firaisana 586 - Ambaniala 670 -
Quatrièmement, pour la normalisation des infrastructures, aménager des paliers de repos sur les voies à forte pente, normaliser les arrêts bus c’est-à-dire placer des abribus si possible et indiquer les arrêts par des panneaux, et réhabiliter les chaussées dégradées. Les emplacements de ces infrastructures sont indiqués par le plan 16 suivant.
Cinquièmement, règlementer les heures de circulation des véhicules à traction humaine et animale de 20 h à 6 h et de 14 h à 16 h et les faire surveiller par la police communale. Pour ce faire donner plus d’autorités aux polices communales et rassembler tous les concernés pour les informer et aussi pour proposer d’autres activités à faire pendant les heures de pointes.
Sixièmement, pour l’aire de stationnement communale, on doit clôturer un terrain de 290 m de périmètre qui se trouve dans le fokontany d’Andranonahoatra. La surface totale est de 1851 m² qui peut recevoir plusieurs voitures avec une place de 3 m x 5 m. Le plan 16 ci-après donne plus de détails sur cette aire de stationnement.
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Finalement, on va créer une nouvelle route et une aire de stationnement. Pour l’aire de stationnement, on va l’implanter dans le fokontany d’Andranonahoatra. Ce stationnement réservé a pour surface de 500 m² qui peut recevoir plusieurs voitures. Et pour la création, on propose de créer et rénover deux routes qui peuvent desservir la Commune : -L’une traverse la zone à remblayer qui part du fokontany d’Ambohimamory et qui se termine à Ambaniala. Créer un pont pour franchir la rivière d’Ikopa et qui sort à Anosimpatrana. La largeur de cette route est de 8 m y compris les trottoirs. Il est aussi indispensable de réserver 8 m par rapport à l’axe pour l’alignement. Le tracé en plan de cette route est donné au plan 16,
-L’autre qui est la route reliant Andranonahoatra avec la ville qui sort au bord de l’Ikopa, dans le Fokontany d’Ambaniala. Elle commence dans le carrefour d’Ambanilalana et Andranonahoatra, et dans cette partie in est nécessaire de faire une expropriation. Elle peut avoir une largeur de 7,8 m. Cette nouvelle route passe par le fokontany d’Ankany Firaisana et de croise avec la nouvelle route venant d’Ambohimamory. Et pour franchir l’Ikopa, on doit implanter un pont. Les détails sont exposés dans le plan (16) ci-après.
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plan 16: Réseau routier
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2.9- SECTEUR ASSAINISSEMENT Dans ce secteur, on va créer un réseau d’assainissement unitaire, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées dans une même canalisation. Pour cela, on va exploiter l’intercommunalité sur trois communes voisines à savoir Andranonahoatra, Bemasoandro et Anosizato Andrefana. On a choisi ces trois communes car leurs limites administratives sont mitoyennes et de plus on avait constaté que ces trois communes ont le même exutoire finale après l’étude de la topographie des lieux à partir d’un MNT.
Et après ce choix, on va suivre les étapes d’une création d’un réseau d’assainissement à savoir la détermination de la ligne de crête du BV, le traçage des régions et canaux, l’évaluation des débits, le dimensionnement des canaux, le choix du type d’épuration, et l’endroit de rejet.
2.9.1- Détermination de la ligne de crête du BV Un bassin versant est une région qui possède un même exutoire final. C’est-à-dire que toutes les eaux qui versent sur cette région convergent vers un même point bas et ce point s’appelle l’exutoire.
La ligne de crête du BV est la délimitation géographique des régions qui ont les mêmes exutoires finaux. Elle est obtenue dans notre cas à partir d’un MNT de la zone d’étude. La carte 3 qui montre cette délimitation.
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Carte 3: Carte délimitant le BV et sous BV de la zone d’étude
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2.9.2- Evaluation des débits Avant d’évaluer les débits des effluents, c’est-à-dire les eaux à évacuer, on a subdivisé le BV en des sous-BV puis en des petites régions qui ont la même pente de déversement à partir d’un MNT et on a évalué le nombre de la population dans cette région. Pour avoir ce nombre de population, d’abord, on doit faire une projection démographique puis on estime le nombre de population par région de l’année cible à partir du nombre actuel et après qu’on calcule le débit des eaux usées et ensuite le débit des eaux pluviales de chaque petite région. Chaque région doit avoir une canalisation d’évacuation qui est donnée par le plan (19) et après avoir connaître tous les débits, on détermine le(s) tronçon(s) qui assure(nt) la récolte des effluents de chaque région jusqu’à l’exutoire final. Avec une étude topographique, c’est-à-dire les dénivelées, sur un MNT de la zone, on peut obtenir le chemin continu de tous les tronçons jusqu’à l’exutoire.
a- Projection démographique Un projet d’aménagement n’étudie non seulement les solutions pour le présent mais surtout pour le futur que ce soit en assainissement, en création d’une route, en adduction d’eau potable, en création d’infrastructure, … Or tout cela dépend du nombre de la population d’une zone à étudier. Pour faire une étude du futur, il faut donc estimer le nombre d’habitants d’une année donnée à partir d’une projection démographique. En général, la projection se fait en multiple de cinq, c'est-à-dire après 5ans, 10ans, 15ans, … On doit avoir le taux d’accroissement par année de la population et le nombre d’habitant de l’année en cours que l’on applique avec la formule :