The Fearless Vampire Killers Réal La Rochelle

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

The Fearless Vampire Killers Réal La Rochelle Document generated on 09/29/2021 11:44 a.m. Séquences La revue de cinéma Le Bal des vampires (analyse) The Fearless Vampire Killers Réal La Rochelle Le cinéma imaginaire III Number 56, February 1969 URI: https://id.erudit.org/iderudit/51615ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this article La Rochelle, R. (1969). Le Bal des vampires (analyse) : The Fearless Vampire Killers. Séquences, (56), 30–33. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1969 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ LE BAL DES VAMPIRES (THE FEARLESS VAMPIRE KILLERS) 30 SÉQUENCES 56 C'est le beau risque mis en marche, la plongée dans la nuit, la poésie. Françoise Mallet-Joris, Trois âges de la nuit (histoires de sorcelle­ rie). .A. 2b,'ocumentatio la tic n 1. Générique lanski raconte des histoires inquiétan­ tes de névroses modernes, films d'hor­ Film américain tourné en Grande- reur au sens fort du terme, où le sang, Bretagne — 1967 — En Panavision et le sexe, la violence, la peur, en séquen­ Merrocolor — Prod. : Gene Gutowski, ces serrées et mordantes, composent la Cadre-Filmways, M.G.M. — Real. : Roman matière obsessionnelle de sujets traités Polanski — Assistant : Roy Stevens — en maître, avec une lucidité démonia­ Scén. : Gérard Brach et Roman Polanski que et une hypersensibilité craquante. — Mont. : Alistair Mclntyre — Images : Douglas Slocombe — Mus. : Christopher Komeda — Int.: Jack McGowran (Pro­ 3. Scénario fesseur Ambrosius), Sharon Tate (Sarah), Roman Polanski (Alfred), Ferdy Mayne Dans la version originale anglaise, (Le Comte Von Krolock), Alfie Bass il y a un dessin animé en pré-généri­ (Yoine Chagall), Jessie Robins (Rebecca), que (dessin supprimé dans la version Fiona Lewis (Magda), lain Quarrier française), où les deux protagonistes du (Herbert), Terry Downes (Koukol) — film, dans un cimetière, essaient les re­ Durée : 90 m. — Distr. : M.G.M. mèdes classiques anti-vampires : cruci­ fix, gousses d'ail, lumière du soleil . 2. L'auteur contre un monstre à face verte. En en­ chaîné, les deux compères tombent dans Réalisateur d'origine polonaise, Ro­ le sigle de la compagnie M.G.M., où man Polanski, après quelques courts non seulement le lion rugit, mais fait métrages, tourne, avec des moyens de voir deux crocs "vampiriques" et une fortune, son premier long métrage, qui goutte de sang qui tombe dans le gé­ le fait connaître : Le Couteau dans nérique, puis rebondit, tantôt en lar­ l'eau ( 1962 ). Le Dictionnaire des ciné­ me, tantôt en flamme, tantôt en chau­ astes (éd. du Seuil) analyse ainsi l'au­ ve-souris, d'un nom à l'autre. teur : "D'une fantaisie entraînante et Le générique déroule son program­ un peu ricanante, avec un excellent me de bas en haut, sur un fond tour­ sens du gag poétique . ." C'est, avant noyant gris bleuté, qui se détache en le temps et bien qu'en très bref, te dernier par un zoom arrière, et fait ap­ qui convient le mieux au Bal des vam­ paraître une lune glaciale sur uh pay­ pires (1967). sage d'hiver de la Transylvanie sub­ Mais cela ne décrit pas les produc­ antarctique, au coeur des Karpathes. tions anglo-américaines suivantes : Le professeur Ambrosius et son dis­ Repulsion (1965), Cul-de-sac (1966) ciple Alfred y arrivent, à la recherche et Rosemary's Baby (1968), où Po- de vampires authentique". Ils appro- FÉVRIER 1969 31 chent du but. En effet, l'auberge de ils ratent leur chance de détruire le Shagall, où ils descendent, offre plu­ vampire Von Krolock et son fils Her­ sieurs indices : gousses d'ail suspendues bert, vampire homosexuel qui tente aux poutres, terreur des villageois de plus tard de croquer Alfred ! révéler un château des environs, et, Sarah est prisonnière de Von Kro­ surtout, apparition d'un monstre : le lock, grand-prêtre du vampirisme scien­ valet Koukol. tifique et idéologique, qui veut offrir Les intuitions d'Ambrosius sont jus­ la belle en menu au bal annuel des tes. Quelques heures plus tard, les évé­ vampires, troupe macabre qui sort jus­ nements vampiriques se précipitent : tement du cimetière du château. Mais d'abord la fille de l'aubergiste, Sarah les astuces d'Ambrosius et d'Alfred ( dont Alfred s'est épris ), se fait vampi- vont délivrer Sarah de ce milieu pes­ riser par le Comte Von Krolock ; puis tilent. Shagall lui-même qui, à son tour, La fuite est réussie . jusqu'au mo­ "initie" une servante de l'auberge, sa ment où, dans le traîneau à clochettes, maîtresse. Sarah vampirise Alfred. Ainsi, grâce De fil en aiguille, au milieu de pé­ au professeur Ambrosius, le mal qu'il ripéties burlesques, les deux compères voulait détruire pourra-t-il se répandre parviennent au château démoniaque, où librement à travers le monde . 1. Une histoire extraordinaire la chair se laissent aspirer avec déli­ ces et horreur (un peu, en somme, On pourrait dire que Polanski, au­ comme le spectateur naïf qui rit, "de teur de films, est sorcier, si la sorcel­ peur" de révéler sa peur). lerie, comme le dit Françoise Mallet- Joris dans son livre déjà cité, "est es­ Ici, Polanski nous donne (ou nous sentiellement technique, bricolage, enlève) d'avance cette arme défensive mise en oeuvre de l'incompréhensible". contre les appréhensions du fantastique, Comme Repulsion, comme Rosemary's et cette astuce est déjà le signe que le Baby, Le Bal des vampires est un as­ réalisateur ne se détachera pas de son semblage de matériaux nocturnes, bien vrai sujet : la nuit possible des mons­ que, à prime abord, on soit plutôt tenté tres. Dans un récent et passionnant in­ de n'y voir qu'une comédie de bons terview à Téléciné, Polanski déclarait : drilles, une pochade habile, ou même "Je suis fier d'être un nomade. J'ai un canular. toujours pensé à aller ailleurs" {au Cependant, le comique, dans ce film, 147). C'est là la démarche même en­ est bien ce qu'il y a de plus faible ou treprise dans Le Bal des vampires, où plutôt de plus mince, puisque, situé' il ' s'agit, malgré tout (le rire, le sar­ dans une autre perspective, Le Bal casme, l'ironie, le scepticisme amusé), s'ingénie à camoufler, derrière le rire d'aller dans cet ailleurs certain de simple et sans prétention, la lourde sé­ l'imaginaire, ce pays intérieur où existe crétion des vapeurs vampiriques, sortes toute' l'histoire "extraordinaire" (au d'eaux glauques où l'esprit, le coeur et sens bàudelairien du terme) du vam- 32 SÉQUENCES 56 pirisme, son pays, son habitation, ses dalles sonores, candélabres à demi- morts-vivants, ses désirs de sang, la calcinés, tapisseries lourdes et délavées, perpétuité de son incarnation, sa réa­ portraits des monstres de famille. Toi­ lité. Je suis tout porté à croire que les d'araignées partout. The Fearless Vampire Killers soit plus La crypte du château. Grille de fer près de Chagall que d'Abbott et ouvragé. Cercueils en noir d'ébène et Costello ! décorations d'or. Oeil-de-boeuf pour laisser entrer le soleil et la lune. 2. Excusez-moi : vos dents Le bal, le plus beau bal de vampi­ sont dans mon cou res jamais filmé. Cinquante figurants, tous plus hâves les uns que les autres. Voilà donc cette toile de Polanski, Clavecin, menuet ou gavotte, costumes comme si c'était un Chagall dont elle anciens défraîchis par de trop longs a les sourires et les extravagances poé­ séjours dans les tombes. tiques, les couleurs en fusée et les par­ Paysage d'hiver en Transylvanie, lu­ ties en mosaïque éclatée : ne et neige, clochettes de chevaux im­ Paysage d'hiver en Transylvanie, passibles ; savant gelé. Sarah, nouveau lune et neige, clochettes de chevaux vampire, met ses dents dans le cou impassibles ; savant gelé, l'oeil de ver­ d'Alfred. re tourné vers le progrès inutile, et puis son apprenti timide et pâle. Les 3. Vampirisme et poésie loups s'avancent et reculent. Anne de Chantraine, une des sorciè­ Une auberge grasse. Patronne énor­ res de Mallet-Joris, est une enfant dont me et mari gringalet. Fumée, saucis­ la lucidité est extraordinaire : "Déjà sons aux poutres, chapelets d'ail. Sarah, elle sait que l'humilité cache souvent la fille du patron, (Yoine Chagall!), la haine, que l'objet le plus rassurant est somptueusement belle et aime les a d'effrayantes ombres. Mais que l'om­ bains fréquents. L'aubergiste a une bre elle-même ait son visage de pitié, maîtresse, une servante blonde et do­ son instant de douceur, cela aussi est due, logée au grenier. vrai" (p. 12). Dans la cour, l'élève Alfred termine De même, le Comte Von Krolock, un bonhomme de neige. Le visage fin père des vampires, est-il au fond de de Sarah dans le rond dégelé d'un car­ lui-même un enfant mélancolique, reau de fenêtre. quand, au milieu de l'or pourri de son Koukol, le valet-monstre de son Ex­ lieu des Karparhes, il soupire : "when cellence, attaque un loup, l'égorgé de I was a young man . ." ou quand en­ ses dents et boit son sang, au détour core, dressé sur le paysage lunaire de d'un sentier d'hiver. la Transylvanie, il perçoit l'éternité à Sarah prend un bain de mousse et venir de ces longues soirées de plu­ de chaleur.
Recommended publications
  • Polscycannes 58 ROZMOWA NUMERU Filip Bajon 12 POLSCY FILMOWCY NA ŚWIECIE 60 FILMOWCY RYNEK FILMOWY Rozmowa Z Renatą Pawłowską-Pyrą 64 Netia Off Camera Pro Industry66
    nr 58 czerwiec 2016 Spis treści SFP/ZAPA 4 FESTIWALE ZA GRANICĄ POLSCYCannes 58 ROZMOWA NUMERU Filip Bajon 12 POLSCY FILMOWCY NA ŚWIECIE 60 FILMOWCY RYNEK FILMOWY Rozmowa z Renatą Pawłowską-Pyrą 64 Netia Off Camera Pro Industry66 KRÓTKOMETRAŻOWCY Przygoda człowieka poczciwego 68 REFLEKSJE Audiowizualna historia kina 70 notacje 10 000 dni filmowej podróży 72 Nie ma stolika 74 Fot. Kuba Kiljan-Kuźnia Zdjęć/SFP Kiljan-Kuźnia Fot. Kuba MOJA (FILMOWA) MUZYKA TEMAT NUMERU Waldemar Kazanecki 76 Charakteryzacja 20 archiwalneSWOICH NIE ZNACIE Sławomir Luterek 78 NIEWIARYGODNE PRZYGODY POLSKIEGO FILMU Przewodnik 80 MIEJSCA Centrum Kultury Zamek w Poznaniu 82 STUDIO MUNKA 84 Rys. Zbigniew Stanisławski Rys. WYDARZENIA PISF 86 Sympozjum poświęcone Krzysztofowi Kieślowskiemu w Antwerpii 28 KSIĄŻKI 88 FESTIWALE W POLSCE DVD/CD 90 Tarnowska Nagroda Filmowa 30 Festiwal Filmów – Spotkań NieZwykłych 32 IN MEMORIAM 92 Kino na Granicy 33 Netia Off Camera34 VARIA 97 Żydowskie Motywy 36 Millennium Docs Against Gravity 38 BOX OFFICE 103 Młodzi i Film 40 NAGRODY Reżyser NieZwykły 42 Aktor NieZwykły 43 POLSKIE PREMIERY Kalendarz premier 44 Rozmowa z Danielem Zduńczykiem 46 Rozmowa z Kubą Czekajem 48 Rozmowa z Martą Laryssą Plucińską 50 Rozmowa z Arturem Urbańskim 52 Rozmowa z Konradem Aksinowiczem 54 PREMIERY PO LATACH Deja vu 56 W PRODUKCJI 57 Na okładce: Filip Bajon Rys. Henryk Sawka Fot. Borys Skrzyński/SFP MAGAZYN FILMOWY nr 58/czerwiec 2016 SFP/ZAPASFP Jacek Bromski Prezes SFP ocząwszy od Dnia Dziecka, a skończywszy na Koszaliń- przydzielonym im przez Jerzego Kawalerowicza, w dawnej skim Festiwalu Debiutów Filmowych „Młodzi i Film”, siedzibie Stowarzyszenia, przy Puławskiej. Po perturbacjach Pukład czerwcowego kalendarza zachęca do refleksji nad okresu transformacji ustrojowej, od kilkunastu lat Koło Mło- kondycją młodego pokolenia filmowców, a startujące właśnie dych jest ponownie ważną częścią Stowarzyszenia, dbającą Euro 2016 narzuca pewne futbolowe porównania.
    [Show full text]
  • Hliebing Dissertation Revised 05092012 3
    Copyright by Hans-Martin Liebing 2012 The Dissertation Committee for Hans-Martin Liebing certifies that this is the approved version of the following dissertation: Transforming European Cinema : Transnational Filmmaking in the Era of Global Conglomerate Hollywood Committee: Thomas Schatz, Supervisor Hans-Bernhard Moeller Charles Ramírez Berg Joseph D. Straubhaar Howard Suber Transforming European Cinema : Transnational Filmmaking in the Era of Global Conglomerate Hollywood by Hans-Martin Liebing, M.A.; M.F.A. Dissertation Presented to the Faculty of the Graduate School of The University of Texas at Austin in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of Doctor of Philosophy The University of Texas at Austin May 2012 Dedication In loving memory of Christa Liebing-Cornely and Martha and Robert Cornely Acknowledgements I would like to thank my committee members Tom Schatz, Charles Ramírez Berg, Joe Straubhaar, Bernd Moeller and Howard Suber for their generous support and inspiring insights during the dissertation writing process. Tom encouraged me to pursue this project and has supported it every step of the way. I can not thank him enough for making this journey exciting and memorable. Howard’s classes on Film Structure and Strategic Thinking at The University of California, Los Angeles, have shaped my perception of the entertainment industry, and having him on my committee has been a great privilege. Charles’ extensive knowledge about narrative strategies and Joe’s unparalleled global media expertise were invaluable for the writing of this dissertation. Bernd served as my guiding light in the complex European cinema arena and helped me keep perspective. I consider myself very fortunate for having such an accomplished and supportive group of individuals on my doctoral committee.
    [Show full text]
  • Wladyslaw Szpilman Download
    Wladyslaw szpilman download Download Wladyslaw Szpilman - 2 (ca. kB) dpi · Download Wladyslaw Szpilman and Helmut Hosenfeld (l.) - son of the German Officer Wilm. Read a free sample or buy The Pianist by Wladyslaw Szpilman. This book is available for download with iBooks on your Mac or iOS device. Wladyslaw Szpilman albums, MP3 free albums, collections tracks free download in Mp3 here. Join now! Buy the eBook The Pianist by Wladyslaw Szpilman online from Australia's leading online eBook store. Download eBooks from Booktopia today. The Pianist: the extraordinary story of one man's survival in Warsaw, by Władysław Szpilman; 14 editions; First published in ;. Watch videos & listen free to Władysław Szpilman: Chopin Mazurka Op 17 - No 4, Chopin - Nocturne C# Minor, recording & more. Władysław Szpilman. Wladyslaw Szpilman home page at Discover his music Click here to download our brochure with all details on the series "The Pianist". Polanskis Film machte ihn weltbekannt: Wadyslaw Szpilman zum zählt Halina Szpilman im Interview, konn- . Wladyslaw Szpilman starb am 6. Juli. On September 23, , Wladyslaw Szpilman played Chopin's Nocturne in Though he lost his entire family, Szpilman survived in hiding. Download PDF. Born in Sosnowiec, Upper Silesia, in , Wladyslaw Szpilman studied the piano in Berlin before embarking on a successful career as a composer and concert. Presto Classical - Wladyslaw Szpilman - BMG: with Wladyslaw Gimpel (violin), Warsaw Piano Quintet - download - buy online. On September 23, , Wladyslaw Szpilman played Chopin's Nocturne in C-sharp minor Man's Survival in Warsaw, by Wladyslaw Szpilman Paperback $ . Get your Kindle here, or download a FREE Kindle Reading App.
    [Show full text]
  • Robert Hartford-Davis and British Exploitation Cinema of the 1960S
    View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by University of East Anglia digital repository Corrupted, Tormented and Damned: Reframing British Exploitation Cinema and The films of Robert Hartford-Davis This copy of the thesis has been supplied on condition that anyone who consults it is understood to recognise that its copyright rests with the author and that use of any information derived there from must be in accordance with current UK Copyright Law. In addition, any quotation or extract must include full attribution. Michael Ahmed, M.A., B.A. PhD University of East Anglia Faculty of Film and Television Studies January 2013 Abstract The American exploitation film functioned as an alternative to mainstream Hollywood cinema, and served as a way of introducing to audiences shocking, controversial themes, as well as narratives that major American studios were reluctant to explore. Whereas American exploitation cinema developed in parallel to mainstream Hollywood, exploitation cinema in Britain has no such historical equivalent. Furthermore, the definition of exploitation, in terms of the British industry, is currently used to describe (according to the Encyclopedia of British Film) either poor quality sex comedies from the 1970s, a handful of horror films, or as a loosely fixed generic description dependent upon prevailing critical or academic orthodoxies. However, exploitation was a term used by the British industry in the 1960s to describe a wide-ranging and eclectic variety of films – these films included, ―kitchen-sink dramas‖, comedies, musicals, westerns, as well as many films from Continental Europe and Scandinavia. Therefore, the current description of an exploitation film in Britain has changed a great deal from its original meaning.
    [Show full text]
  • A Triumphant Gate of the Polish Narrative
    A Triumphant Gate of the Polish Narrative The Symbolic Reconstruction of the Bridge over Chłodna Street in Warsaw vis-à-vis the Crisis of the Dominant Polish Narrative of the Holocaust Elżbieta Janicka Abstract: The article is a study of the symbolic topography of Warsaw’s Chłodna Street. In 1940–1942, Chłodna Street was an “Aryan” border strip, dividing the small and large ghettos. For the past quarter-century, the symbo- lic dominance of this space has been made manifest by the subsequent commemorations of the ghetto’s wooden footbridge that existed here between January and August 1942. These commemorative artefacts evolved from a counter-commemoration (1996), into a commemoration through the use of painting (2007) and photography (2008), into a symbolic reconstruction of the bridge (2011). The analysis of this dynamic, from representation of an object to its materialization, is complemented by a reconstruction of the patterns and stakes of narratives that make up the subsequent layers of the Chłodna Street narrative palimpsest. An important context for the analysis, apart from the history of the site, is the fact that today, the means of control over the space of the for- mer Ghetto are in the exclusive possession of the non-Jewish majority. A turning point in the commemoration process was Roman Polański’s film The Pianist (2002). The bridge over Chłodna was reconstructed “one to one” – in Warsaw but outside the space of the former Warsaw ghetto. The film was shot in the midst of a nationwide debate taking place in Poland about Jan Tomasz Gross’ book Neighbors (2000).
    [Show full text]
  • DER PIANIST Ein Film Von ROMAN POLANSKI
    Goldene Palme Cannes 2002 DER PIANIST Ein Film von ROMAN POLANSKI ROBERT BENMUSSA und ALAIN SARDE präsentieren ADRIEN BRODY THOMAS KRETSCHMANN in DER PIANIST Ein Film von ROMAN POLANSKI nach den Memoiren von WLADYSLAW SZPILMAN Drehbuch RONALD HARWOOD F/D/PL/GB 2002 – 148 Minuten – 1:1,85 – Dolby SRD KINOSTART: 24. Oktober 2002 Im Verleih von Pacelliallee 47, 14195 Berlin Pressebetreuung: Kinostart Österreich: 25. Oktober 2002 Uta Peleikis – Hamburg, Köln/Düsseldorf, Berlin Pressebetreuung Österreich: Tel. 030/83 90 07-47; Fax: 030/83 90 07-28 Isabella Schulmeister – Zollergasse 36, A-1071 Wien E-Mail: [email protected] Mehr Infos unter: Tel. 0043/1 521 28-200; Fax 0043/1 521 28-203 www.tobisstudiocanal.de E-Mail: [email protected] Charlotte Makris – München/Stuttgart, Frankfurt, FNL Tel. 030/83 90 07-46; Fax: 030/83 90 07-28 Pressematerialien zum Download unter: Im Verleih von Tobis StudioCanal Österreich E-Mail: [email protected] http://presse.tobisstudiocanal.de Im Vertrieb von Constantin Film 3 BESETZUNG SYNCHRONSTIMMEN Wladyslaw Szpilman Adrien Brody Stephan Schwarz Der deutsche Offizier Thomas Kretschmann Thomas Kretschmann Der Vater Frank Finlay Ulrich Krohm Die Mutter Maureen Lipman Regina Albrecht Henryk Ed Stoppard Norman Matt Regina Julia Rayner Sabine Arnhold Halina Jessica Kate Meyer Marie Bierstedt Dorota Emilia Fox Bettina Weiss Janina Ruth Platt Diana Borgwardt u.v.a. Synchronregie & Dialogbuch: Heinz Freitag, Studio Babelsberg STAB Regisseur/Produzent Roman Polanski Produzenten Robert Benmussa & Alain Sarde Co-Produzent Gene Gutowski Herstellungsleitung Lew Rywin Timothy Burrill Produktionsleitung Rainer Schaper Drehbuch Ronald Harwood Austattung Allan Starski Kamera Pawel Edelman Kostüme Anna Sheppard Musik Wojciech Kilar u.v.a.
    [Show full text]
  • 02.11, 7.30-10.00 Pm, POLIN Museum RIGHTEOUS Dir. Michał Szczerbic
    02.11, 7.30-10.00 pm, POLIN Museum Opening of the 13th Warsaw Jewish Film Festival with premier screening of the film RIGHTEOUS dir. Michał Szczerbic, Poland 2015, 95’, feature A picture of the Polish countryside and Poles’ extreme attitudes towards rescuing Jews during World War II. Hania, a 6-year-old Jewish girl (Ewelina Zawistowska / Aleksandra Hamkało) is adopted by a young married couple. Pajtek (Jacek Braciak), a local oddball, befriends the girl. Will their bond survive the atrocities of war and human envy? Directorial debut of Michał Szczerbic (screenwriter of the award-winning Rose by W. Smarzowski) starring leading Polish actors: Jan Wieczorkowski, Urszula Grabowska, Katarzyna Dąbrowska, Maja Komorowska, Beata Tyszkiewicz, Olgierd Łukaszewicz. Language: Polish. Subtitles: English Invitations only. Reservations through [email protected] 03.11, 5.00-6.00 pm, JCC WARSAW WE CAN’T COME FROM NOTHING dir. Eliane Bots, Holland 2015, 30’, doc. 7 characters and 7 objects they choose to tell 7 intimate, personal stories. How do the lives of our ancestors influence our own lives? How to deal with family history when every trace is lost or kept secret? Language: English, Polish. Subtitles: Polish https://vimeo.com/133645249 OY VEY dir. Joanna Satanowska, Poland 2013, 14’, doc. A young director tries to find the truth about her ancestors from Łodź. She searches archives, offices, visits places where they had once lived. She shares all her discoveries with her father, who decides to participate in this quest. Will she discover something that will change her life forever? Language: Polish. Subtitles: English 03.11, 6.00-9.00 pm, JCC WARSAW Screening in cooperation with JCC Warsaw THE RETURN dir.
    [Show full text]
  • MEDUSA FILM Presenta Un Film Di ROMAN POLANSKI Con Jodie Foster Kate Winslet Christoph Waltz John C. Reilly Uscita in Italia
    MEDUSA FILM presenta un film di ROMAN POLANSKI CARNAGE con Jodie Foster Kate Winslet Christoph Waltz John C. Reilly Uscita in Italia: 16 settembre durata: 79’ distribuzione Italiana i materiali stampa sono scaricabili sul sito: www.lucherinipignatelli.it e www.medusa.it Ufficio Stampa Studio Lucherini Pignatelli Via A. Secchi, 8 - 00197 Roma Tel: 06/8084282 Fax: 06/80691712 [email protected] www.lucherinipignatelli.it CARNAGE IL CAST JODIE FOSTER Penelope Longstreet KATE WINSLET Nancy Cowen CHRISTOPH WALTZ Alan Cowen JOHN C REILLY Michael Longstreet ********* I REALIZZATORI ROMAN POLANSKI Regista,cosceneggiatore, coproduttore YASMINA REZA cosceneggiatore HERVE DE LUZE Addetto al montaggio PAWEL EDELMAN Direttore della fotografia SAID BEN SAID Produttore DEAN TAVOULARIS Scenografie MILENA CANONERO Costumi DIDIER LAVERGNE Trucco 2 CARNAGE SINOSSI La resa dei conti tra due ragazzini undicenni: labbra gonfie, denti rotti…. I genitori della “vittima” invitano i genitori del “teppista” a casa loro per cercare di risolvere la faccenda. Gli iniziali convenevoli scherzosi si trasformano presto in battute al vetriolo che sfoceranno in un crescendo di rivelazioni sulle ridicole contraddizioni e i grotteschi pregiudizi dei quattro genitori, nessuno dei quali sfuggirà al conseguente massacro. LA PRODUZIONE Carnage è interpretato dagli attori premiati con l’Oscar Kate Winslet (Mildred Pierce, The Reader) e Christoph Waltz (L’acqua per gli elefanti, Inglourious Basterds) nei panni di Nancy e Alan, e da Jodie Foster (Panic Room, Il silenzio degli innocenti) anch’essa vincitrice dell’Oscar e John C. Reilly (A proposito di Kevin, Magnolia) nei panni dell’altra coppia formata da Penelope e Michael. Yasmina Reza ha collaborato – in veste di co-sceneggiatrice - con Roman Polanski per portare sul grande schermo il suo spettacolo teatrale “The God of Carnage”.
    [Show full text]
  • Afi European Union Film Showcase December 1–20 Presented in Partnership with the Delegation of the European Union to the United States
    AN ADVERTISING SUPPLEMENT TO THE WASHINGTON POST ISSUE 74 AFI SILVER THEATRE AND CULTURAL CENTER AFI.com/Silver NOVEMBER 26, 2015–FEBRUARY 23, 2016 AFI EUROPEAN UNION FILM SHOWCASE DECEMBER 1–20 PRESENTED IN PARTNERSHIP WITH THE DELEGATION OF THE EUROPEAN UNION TO THE UNITED STATES THE SOUND OF MUSIC 50th OKLAHOMA! 60th IT’S A WONDERFUL LIFE AND HOLIDAY CLASSICS REPULSION 50th INGLOURIOUS BASTERDS, DJANGO UNCHAINED AND THE HATEFUL EIGHT Contents EUROPEAN UNION FILM SHOWCASE AFI European Union Film Showcase .........2 December 1–20 Holiday Classics ..................................10 Presented in partnership with the Delegation of OPENING NIGHT Special Engagements ........ 12, 14, 15 the European Union to the United States. Year in Review/Supporters The best of European cinema…without the jet lag. Acknowledgement ..............................13 Now in its 28th year, the AFI European Union Film Calendar ............................................15 Showcase continues its tradition of bringing the best in Courtesy of IFC Films European cinema to Washington audiences. First-Run Engagements ........................16 This year's selection of 50 films includes international film Polska Courtesy of Telewizja AFI Member passes accepted at all festival award winners, local box-office hits and debut screenings in this issue, except films in works by promising new talents, plus many countries' the AFI European Union Film Showcase. official Oscar® submissions for Best Foreign Language Film. To become a Member of AFI visit AFI thanks all the embassy cultural counselors of the EU AFI.com/Silver/JoinNow member states and the European Union Delegation to the USA in Washington, DC, for their continuing support of the TICKETS AFI European Union Film Showcase.
    [Show full text]