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v Reconnue «milité Publique par Décret du 2 janvier 1957 Agrrcéc par le Ministère des Affaire* Culturelles •1 et. le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports • 1 journal delà Affiliée à la Confédération Internationale des Populaires Musique Membre du Comité National do la Musique

Uirecleiir-Gérant : M. A. EH R MAN N

Abonnement (10 n°’) FRANCE un an 4 F • - V ETRANGER un an 5,50 F onfédération C I" oct. au 30 sept. •' -h \ •’ LE NUMERO: 0,50 F Compte Chèque Postal 4638-65 PARIS ; CONFEDERATION MUSICALE .DE FRANCE . 121, rue La Fayette, PARIS-tO* i Tél. 87.83.942 Musicale de DIX NUMEROS PAR AN: Octobre Novembre Décembre - Janvier Février —. Mars Avri 1 v; Mai Juin. - Juillet Août • Septembre. rance N° 172 ORGANE MENSUEL DES 44 FEDERATIONS, DES 6 000 SOCIETES,F ECOLES ET DES 600 000 MUSICIENS FEDERES AVRIL .1964 .

SOUS LE HAUT PATRONAGE r DU SECRETARIAT D'ETAT A LA JEUNESSE ET AUX SPORTS NOS STAGES 1964 «LE MESSIE» de Haëndel AIX-en-PROVENCE (Bouches- du-Rhône) 10-, - du 15 au 26 juillet A L’EGLISE SAINT-ROCH 50e Congrès C.M.F. et Séminaire (Unesco) 1964 (60 places) LES ^9, 30 i-T 31 MAI 1964 HOULGATE (Calvados) — du 1 ES exécutions intégrales du monu- . Bretagne ne connaissait vraiment plus organisé à Dijon à l'occasion des manifestations artistiques 21 au 29 juillet 1964 (30 places). mental oratorio «Le Messie», de* de gloire musicale et l'étranger Georg pour le bi-centonaire de la mort de J.-Ph. RAMEAU. Dernier délai d’inscription 15 Haëndel, ne sont pas précisément fré- Friedrich Hàëndel, qui se fil d'ailleurs Au cours de ces journées, aura lieu sous l'égide du Conseil International de mai 1964) (pour les conditions a admission, se reporter au journal quentes en France. Monter un tel ou»' naturaliser anglais à i'âge de quarante- la Musique (UNESCO) et de la Municipalité de Dijon, un Séminaire où les sujets de février 1964). vrage représente en effet une entré- et-un ans après seize ans de séjour, fut suivants seront traités : prise si considérable que beaucoup de vite considéré comme le grand et génial 1 ) Collaboration entre les amateurs et les musiciens professionnels ; «hefs d'orchestre, tout comme les co- musicien national. Il s'était voué à 2) Les amateurs servant de base pour le recrutement des musiciens professionnels ; . mités des associations symphoniques et : l'Angleterre et, selon son suprême désir. 3) La participation des pédagogues, professeurs de musique et de chant et des Chorales, reculent devant elle. Je n'ai dès qu'il mourut en 1759, le Samedi- professionnels dans les activités des orchestres et chorales d'amateurs ; donc pas manqué de retenir ma pjace Saint 14 avril, il reçut l'honneur quasi- 4) L'éducation et le perfectionnement des directeurs de sociétés instrumentales et à l'église Saînt-Roch dès que j'ai appris ' royal d'une sépulture dans l'Abbaye de des chefs de ch::rales d'amateurs ; que le « Tübïnger Kantatenchor » et Westminster. 5) Les Ecoles de Musique comme base d'activité des musiciens amateurs; l'Orchestre de Chambre de Reutlingen, Il serait vain de discuter pour savoir 6) Connaissance des grands classiques et en particulier de l'œuvre cle J.-Ph. Rameau. BEETHOVEN sous la direction du Professeur Hermann si Haëndel fut plus Anglais qu'Allemand, Etude des recommandations qui furent émises par le congrès du C.I.M. à A PETIT CROQUIS Àchenbach, allaient exécuter l'immense ou le contraire. Pour moi, je me range Rome, en septembre 1962 : chef-d'œuvre de Haëndel dans la soirée résolument à l'opinion du grand musi­ Que les autorités compétentes : D'UN GRAND MUSICIEN du 27 février. J'en avais parfois entendu cologue allemand Hugo Riemann qui dit a) appuient moralement et financièrement tout effort tendant à améliorer la qua­ des exécutions fragmentaires mais ja­ de lui : « s'il doit son éducation musî- lité et à accroître le nombre des activités musicales d'amateurs ; maginlftiorwles "foules. S - mais encore je n'avais eu la joie de l'é-’’- cèle- aux organistes allemands et aux b) renforcent les possibilités accordées aux amateurs d'entrer en contact direct les musiciens qui ont reçu un tel r-,.-; coûter dans son ensemble • et presque maîtres de l'Opéra français et italien, il avec la musique contemporaine, en commandant à des compositeurs de réputa­ pouvoir et hormis Mozart. Beetho- intégralement, car la coupure qui a été a cependant subi l'influence considéra­ tion consacrée, des œuvres pour chorales et pour orchestres d'amateurs ; ven est l'exception qui confirme ble dans la partie médiane n'était bie de.Purcell et des traditions de la c) donnent aux chorales et orchestres d'amateurs une part active dans la vie cul­ cette règle.. N’importe qui, inter­ guère importante. Elle fut seulement musique anglaise et, surtout, il s'est turelle des communautés. roge n’importe où, trouvera « Pi­ casso », un dessin un peu bizarre pratiquée, semble-t-il, pour que l'exécu­ efforcé, pendant la plus grande partie ORDRE DU JOUR DU CONGRES C.M.F. tion n'excédât. pas la limite des douze comme il dira c'est du Beethoven et la partie capitale de sa carrière, de 1 ) Appel des délégués ; pour un air parfois bien loin du coups de minuit. travailler au goût anglais et il y a par- 2) Allocution du Président ; style de l’auteur de la «Pastorale» Cette mémorable manifestation musi- faitement réussi. Il a, pour ainsi dire, Beethoven a mie telle 3) Rapport du secrétaire général ; que les musiciens lùi^accordenï cale et culturelle avait été organisée créé et élevé au plus haut degré l'ora- 4 ) Rapport du trésorier ; .v- àvec le plus grand soin — comme il *or'° anglais et ses œuvres, en ce genre, 5 ) Examens fédéraux ; se devait — par l'Institut Supérieur ont toujours occupé et occupent encore 6) Guide-Annuaire; la d'Electronique de Paris et nous en lui • aujourd'hui, en Angleterre, le premier «cinquième» ou la «septième» 7 ) Stages ; sans préciser l’auteur . tellement devons une grande reconnaissance. Elle ran9 dans Ie répertoire des concerts. 8) Journal ; c est-logique, tant sa production est ; . Je fut, il faut le dire, dans un souci de Mais . une personnalité aussi extraordi­ 9) . Questions diverses. symbole ae perfection dans cette rapprochement franco-allemand sous le nairement puissante quë celle de Haën­ forme musicale. v ' Le Comité de réception se trouvera le vendredi 29 mai, de 14 h. à 19 h., haut patronage de S. Exc. Mgr Blanchet, del n'est en ' réalité ni anglaise ni alle­ Pavillon du Tourisme, place Darcy. Qu’est-ce qui à travers lui nous recteur de l'Institut Catholique de Paris, mande. Pour l'apprécier justement, Il La première réunion du Comité du Séminaire est fixée au vendredi 29 mai 1964, touche tant? Est-ce sa surdité qui de l'Ambassade de la République Fédé- ^aut avant tout voir en lui le plus émi- à 16 heures 30. étonné toujours le profane, sa lutte rate d'Allemagne et de la Direction gé- nent représentant de la culture euro- féroce contre un destin cruel.' cet nérale des Affaires Culturelles et Tech- péenne au XVIII0 siècle... Il a, pendant Réunion plénière, vendredi 29 mai, à 20 h. 30, Salle de Flore. état- de calme surhumain qu’il a niques du Ministère des Affaires Etran­ (Suite page 2) SAMEDI 30 MAI 1964 . pu atteindre alors que nos vicissi­ tudes nous empêchent d’émerger de gères. Mgr. Blanchet, ainsi que plusieurs Congrès de la C.M.F., de 9 h. à 11 h. De 11 h. à 12 h. 30, suite de la hautes personnalités de l'Ambassade èt la réalité quotidienne ? Qui pourra réunion plénière, Salle Flore. dire comment sa grande pensée du Ministère ont effectivement honoré de Colloque public à 14 h. 30, avec les délégués internationaux et les délégués peut servir de refuge hors des leur présence ce magnifique festival. Coupe Marc DELMAS nationaux, sous la présidence de M. le Chanoine KIR, député, maire de la Ville temps, hors de toutes les morales. On sait que Haëndel, l'un des plus La coupe Marc-Delmas sera mise er* de Dijon. (Salle des Etats de Bourgogne). parce que la sienne est Illustres musiciens, Allemand par sa nais­ . compétition au concours international de d aller par la- solitude à l’immense A 18 h., vernissage de l'Exposition RAMEAU. sance et son éducation première, pass' . Châteaudun, le 7 juin 1964. De plus, cette cohorte souffrante de l’humanité. épreuve sera qualificative pour le orochain A 21 h., manifestation au Théâtre. la maievre partie de sa vie en Angle­ concours- C.I.S.P.M. terre où il devint le compositeur offi­ Nous sommes très reconnaissants ù Mme DIMANCHE 31 MAI 1964, 8 h. 30, réunion du Bureau C.l.S.P.M. * * ciel de la Cour et où il rendit l'âme Marc Delmas d’avoir bien voulu augmen­ Grand'messe à la Cathédrale Saint-Benigne, à 10 h. ter le capital du prix Marc Delmas de D’origine Flamande (de Mali- dans sa soixante-quinzicnie année. De­ 100.000 anciens francs, ce qui porte ce A 12 h., place de l'Hôtel de Ville, hommage par les écoles de la Ville de Dijon nes), la famille Beethoven s’était puis la mort de Purcell, la Grande- prix à 15.000 anciens francs. à J.-Ph. RAMEAU; à 15 h., Festival Fédéral. installée, depuis deux générations à Bonn. Parmi les sept enfants de Johann Beethoven trois seulement vécurent. C’est dans un milifeu mu­ Pour le local de la CM F sicien mais modeste que lë‘ jeune COMMENT l ÉDUCA TION MUSICALE Ludwig naquit en 1770 entouré de MONTANT DES SOMMES DEJA PARUES l’affection d’une mère douce mais 22.408,05 F. effacée, et d’un père ténor à la PEUT ÊTRE BIEN COMPRISE DA NS UNE ÉCOLE PRIMAIRE Cour sur qui la postérité a porté le M. Allegret, Villeneuve-Soint-Georges plus sévère jugement de négligence Au cours d'un voyage d'étude très clairs ornés de gravures se professeur, qui a accompagné par­ et d’ivrognerie. I/éducation musi­ dans un pays étranger. M. Pierre rapportant à la musique. L’air, le faitement ce chœur, fait battre le (S.-et-O.) : 2 F.; Société Philharmoni­ que de La Roche-sur-Yon (Vendée): cale de Beethoven dû pourtant por­ Aueiert a recueilli les notes sùwari- soleil, entrent par six grandes baies rythme sur les genoux, avec la ter des fruits puisqu’une affiche de tes que nous sommes heureux de vitrées.. main à plat. Il s’agit de trouver 100 F. où est l’accent... qui n’est pas for­ 1778 nous signale qu’il se produisit soumettre à nos lecteurs. Quantité d’instruments à percus- cément sur le trop célèbre «Temps TOTAL A CE JOUR : 22.510,05 F. (Suite page 4) Deux heures sont réservées à la Sjon. de flûtes à bec, de fidels, un Forts ». On ne parle presque pas musique, chaque semaine, dans beau piano à queue dont le prof- de mesure, de solfège : le thème cette belle école que je viens de fesseur tirera des sons fort har- - visifcer. A ces deux heures vieil- monieux (ce n’est pas en frappant est à 4/4. mais on montre une autre version de ce chant, qui est 'esses nent s'en ajouter deux autres, qui ' sèchement une note sur un mé- à 6/4 (le professeur dispose de ==z sont consacrées au chant choral. chant piano droit qu’on éveille le tableaux tournants, coulissants). Tout cet enseignement est fondé sentiment musical d’un enfant !). Comme l’on n’apprend bien qu’en sur quelques principes essentiels : Au début du cours, on chante un constatant une différence entre les A la Salle des Conservatoires, le la musique n’a pas une très grande « Salut, beau mois de mai ! », à Comité de Patronage de la Chorale D le cours est une conversation, deux voix. Au milieu des élèves, le (Voir la suite en quatrième page) richesse d’accords, de sonorités, entre professeur et élèves. Ce sont de Sèvres, avait organisé un con­ comme c’est le cas d’Orphée, c’est les petites filles qui découvrent, cert placé sous la présidence de M. assez décevant. Une sélection aurait dans le chant populaire étudié, les Voisin, directeur des Services de été utile. Nous avons applaudi les accents, les durées des sons, les l’Organisation scolaire avec le con- solistes (la version ténor d’Orphée intervalles. Tout le monde parti­ cours de Jeannine Collard, Chris­ aurait été préférable) la très bonne cipe à un jeu .(et chacun sait que tiane Eda-Pierre et Janine Boulo- chorale était un peu perdue der- c’est dans le jeu que l'enfant dé­ gne, de l’Opéra, l’Orchestre de l’E­ rière un orchestre trop volumineux ploie des trésors d’imagination). (SUITE DU NUMERO DE MARS) ducation Nationale, la Chorale et pas très en forme ce soir-là ; elle On prend soin de ne jamais humi­ mixte du Lycée de Sèvres et la n’avait pas la vedette, et pourtant La Chapelle de G. Tell. — De la vision Chorale masculine du Lycée Paul- elle le mérite bien ! Cet Orphée, lier l'élève qui s’est trompée ; on 4- LE PIANO : LISZT .rit très gentiment, et l’élève en du monument surgit l'évocation du hé­ Langevin, Lycée de Suresnes ; tous que j’aimais mieux autrefois, me Ciccolini avait déjà gravé jadis l'in­ ros ; un grave choral, puis des appels ces artistes étaient dirigés par Mi- rappelle un événement dans ma question rit comme les autres. cliel Fleurant. Au programme, Or- tégrale des Années de pèlerinage. Il re­ impétueux prenant pied sur des trémo­ carrièrc radiophonique : en 1932, . 2) L’impression musicale précède nouvelle aujourd'hui son exploit avec phée, de Gluck. J’avoue ne pas j’eus l’honneur de mélanger, pour toujours la discussion : on chan­ los. La puissance avec laque'le le pia­ avoir pris le même plaisir qu'au la première fois, deux micros, dans te, on joue, l'on ne parle qu’ensuite plus de bonheur encore. niste la crée ne sacrifie pas au goût du concert en hommage à Debussy. Au une émission consacrée à Orphée grandiose, et sait se recueillir en sanc­ toutes ces petites filles participent I. — Chacun des trois recueils offre point de vue éducatif, il est bon au Poste Parisien (Poste de radio à l'exécution musicale, en chan ­ tifiant le souvenir. d'avoir fait connaître Orphée aux privé) : un micro captait l’orchcs- un caractère nettement différencié. La tant, en jouant des instruments à Au lac de Wallonstadt. — Toute en élèves ; au point de vue spectacle tre, dirigé par Théodore Mathieu, 1ru année, consacrée à la Suisse est le percussion. arpèges fluides et en harmonies îmlta- musical, c’était moins heureux. devant Vautre se trouvaient les so­ fruit dans son ensemble d'une double La première classe groupe en­ . tives, cette page célèbre est pleine d'a­ L’opcra est destiné à être joué, listes et derrière, les choiistes ; le inspiration : un amour tout neuf (*a chanté et dansé en costumes et rôle d’Orphée était chanté par la viron 20 fillettes de 13 - 14 ans. La mour tout court autant que d'amour grande salle (qui sert à l’éducation Comtesse d'Agoult) et son admiration dans les décors l’exécution en grande spécialiste Alice Raveau, pour la nature, celle-ci subordonnée à . P.oür. e 3?au PI P" oratorio l’ampute d’une partie de musicale) est aussi attrayante que (Suite page 2). possible. Plancher plastifié, murs celui-là. (Suite page 3) ses moyens d’expression, et lorsque

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AVRIL 1964 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE 2

« Amen » se servant des principes appris, la Foi qui sauve. Et c'est alors qu'é­ les chœurs qui chantent un aux plus avancés, elle demande des clate le grandiose « Alléluia ». « Loué de toute beauté, splendide péroraison. pièces de circonstance (chant /M- L'exécution de ce sublime chef-d'œu­ soit Dieu ! C'est en Toi seul, Seigneur, nèbre pour la mort de Kennedy, vre a été au-dessus de tout éloge. Tous « LE MESSIE» de Haendel qu'ii faut croire. Tu vas trôner auprès etc.). Enseigner la théorie sans la les épisodes do ce drame sacré, tous les mettre en pratique est une perte de Ton Père. Saint des Saints et Roi des de temps et ne rend pas service à 33 instrumentistes et 23 chanteurs, donc Rois ! Tu triomphe sur la croix. Loué airs des solistes, les récitatifs et les (Suite de la page 1 ) chœurs ont bénéficié d'une interpréta­ la musique. Son but n'est pas de beaucoup moins que ce que nous of- soit Dieu ! » former des compositeurs mais de sa période de formation, recherché et frai» l'exécution que nous avons enten­ tion parfaite. Le quatuor vocal soliste compris le style et les tendances pro­ Cet « Alléluia », dans lequel s'épa­ était excellemment composé de Ruth faire comprendre ce qu’est la mu­ due récemment à l'église Saint-Roch : nouissent les beautés d'un contrepoint sique ; elle ne juge pas de Vcsthé- pres de chaque nation musicale, et son 130 exécutants au total. Mais, ce qu'il Haertel-Von Heppe, soprano, Margarete tique des compositions, mais cor­ oeuvre subséquente (où l'on a pu déce­ génial, est le point culminant du chef- Wille-Waldbauer, alto; Horst Schâfer- faut noter, c'est qu'après la mort de d'œuvre. Il est de tradition, en Angle- rige seulement les fautes. C’est un ler d'innombrables « souvenirs » do tous leur musicien vénéré, les Anglais montô- tons, ténor, et Traugott Schmol, basse. beau programme, mais sans aller terre, que tous les auditeurs se lèvent les maîtres de son temps et de J'époque oratorios avec des effectifs Les chœurs, eux aussi, ont été irrépro­ jusqu'à la composition écrite, on rent ses dès l'attaque de la première mesure. précédente) n'offre cependant aucune monstres. A Londres, en 1785, 1786, chables, de même que l'orchestre de peut penser que la pratique de l’im­ disparate car son génie exceptionnelle­ Cette tradition remonte au temps de la provisation serait excellente. 1787, 1790 et 1791, des festivals réu­ chambre. Je regrette, en passant, de ne ment robuste a tout assimilé. A I Alle- première exécution à Dublin où le pu­ pouvoir citer, faute de le connaître par nirent plus de mille exécutants. A l'un blic, enthousiasmé par une telle gran­ magne, ü doit la solidité foncière de sa le programme, le nom du soliste qui de ces derniers assistait Haydn, qui deur, s'était dressé spontanément, mû * * technique, qui n'est pas inégale a celle pleura en disant : « Il est notre maître exécutait la partie de première trompette de Bach elle-même et qui, comme celle- seulement par l'émotion ressentie. Les dans la scène de la Résurrection. Quelle à tous I » auditeurs de Saint-Roch, l'autre soir, Malgré l’échec du Cinco, danse ci. plonge ses racines dans le passé , , purs sonorité et quels merveilleux effets à 5 temps créée pendant là' der­ n'ont pas manqué d© respecter cette polyphonique... Mais Haendel doit à sa Au XIX* siècle, le nombre des execu- d'échos il nous a fait entendre I nière guerre par Vincent Scotto, fréquentation de l'Italie, dont la musl- tants ne cessa de grandir : aux fameux tradition. L'effet des chœurs, à ce mo­ Et tous ces fervents exécutants des tentatives de se libérer des sue à cause de ses qualités do pureté festivals du Crystal Palace de Sydenham, ment, est d'ailleurs irrésistible et l'on mesures à 2, 3, 4 temps simples et étaient dirigés magistralement par le mélodique, dominait il'Europe de son il y eut exactement 1.635 exécutants en devine ce qu'il peut produire lorsque composées se font jour dans le professeur Hermann Achenbach. Voilà époque, ce que ses œuvres, comparées 1854, 2.500 en 1857 et 4.000 ( ! I) en des milliers de voix se font entendre. monde de la danse ; cette mise en un chef qui sait rendre toutes les beau­ à celles de Bach, er«t de plus facile, de 1859, centenaire de la mort de Haen- Mais même à effectif réduit, pourvu circulation de rythmes millénaires v; tés et tout le pathétique de la partition plus agréable, d'aisément abordable au del. On imagine l'effet foudroyant que qu'il soit bien chanté, comme c'ctaif le est toujours annoncée avec un en­ avec la plus sûre maîtrise et la plus thousiasme débordant. L’Adagio plus grand nombre: ce goût de la devaient produire do telles masses cho- cas à Saint-Roch, le chœur est d'une grande simplicité. Il est un parfait deux-cinq de Robert Deloffre est fdrme latine qu'il a si bien comprise et raies et orchestrales. Pour ces exécu- suprême beauté. « Kappelmeister », un artiste musicien une danse bâtie sur une mesure cultivéo, et qui a mis ses opéras ita- lions gigantesques, nous dit Romain Dans ie dernier volet du triptyque, dans toute la force du terme et il n'est à 2 temps de 5 doubles croches «ens, ainsi que ses cantates et duetti Rolland, on fabriqua des instruments ce sont le mystère et le miracle de la mais uniquement réparties en une point besoin d>n dire davantage. composés à Rome, au nombre dos plus monstres : un double basson ( déjà cons- Résurrection et du Jugement dernier noire + une double croche ;. c’est Après cette inoubliable exécution, les hauts chefs-d'œuvre du «bel canto». truit en 1727), une contrebasse excep- qui s'accomplissent, c'est la défaite dé- un ostinato rythmique, tant dans auditeurs se sont retirés enchantés d'a­ sa mélodie que dans l’accompagne- II y a cinq ans, en avril 1959 et pour tionneile, des trompettes-basses,\des tîm- finîtive de la Mor. «D'échos en échos, baies accordées une octave où-dessous jusqu'au fond des tombeaux, la trom- voir pu entendre à Paris l'interprétation ment, ce qui en réduit l’attrait. 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.vr.es ; il ne comporte aucune innovation apporte Ma mère l'Oye, suite féerique FOLKLORE instrumentale. pour enfants (grands comme petits) d'a- + CHANTS D'ESPAGNE (Allegro — Un dialogue assez tor- près divers contes. turé entre les cordes, que le piano se ( Pavane de la belle au bois dormant : Ce sont de très vieux chants ; des délicieuse candeur. Le Petit Poucet : rondes pour la plupart. Nous ne devons (Suite de la 1™ page) lation soMtaire, une désolation quasi contente d'abord de sanctionner, entame le mouvement, puis des sortes de son- symbolique. Laideronnette, impératrice pas regretter qu'on ait voulu nous les funèbre... des pagodes : exotisme dans le choix présenter non seulement harmonisées Pastorale. — Cette brève et gracieuse ...Du reste voici une Marche funèbre, neries-fanfares amorcent une course qui des formules et des timbres. La belle mais aussi orchestrées, tant ce travail est pièce, très « pianistique », se veut l'in­ qui fut écrite pour Maximilien, fusillé promet d'être haletante, mais se contient et la bête : leur duo est înstrumentale- réalisé avec tact. En effet le soin et la souciant écho d'un agreste bonheur. au Mexique. Et le cycle s'achève évidem­ néanmoins jusqu'à la réexposition ; coda ment perceptible, entre graves et aigus. discrétion apportés à ces habil'ernents. Au;bord d'une source. — Déjà impres­ ment avec a Cursum corda ». Ces trois précipitée. Andante — Au-dessus d'une Le jardin enchanté : magique conclu- leur adéquation à chaque sujet, l'oppor­ sionniste, ce morceau décrit l'écou'e- dernières œuvres, l'artiste consommé les gaze tirée par le piano s'écoule ‘a rêve­ sion). tunité du choix des timbres, sont tels menl enchanté d’eaux où se mirent des expose sur un ton de noble gravité qui rie des archets; elle s'alanguit, s'at On sait que la deuxième suite de que les refrains ancestraux conservent reflets heureux. Ces trois œuvres sont se hausse sobrement jusqu'au tragique. triste, puis s'infléchit en courbes gra­ Daphnis et Chloé est constituée par le leur . pureté. jouées avec un grand charme dépourvu Quant à la réalisation technique, elle cieusement et paisiblement entrelacées. troisième tableau du ballet. De ce chef- (Contenu — La Sainte Epine (Cata- de la moindre afféterie. est sans reproche. Elle reproduit de très Allegro — Preste, assez slave, il fournit l'occasion d'intéressants échafaudages de d'œuvre, !a version présentée ici est dé- logno) célèbre hymne religieux traité en Orage. — Ni orageux ni musical, cet belles sonorités ; les graves surtout sont licate, vibrante, poétique, puis éperdû- Sardane. Au pied du vert genêt : plein assez magnifiques. En ce qui concerne la gra­ sonorités, au piano notamment). épisode dont la substance est .ment fouettée. de sauvage poésie, il chante le souvenir mince, se déchaîne en aigus chromati­ vure, signalons tout de même de légers l.a version proposée par Piocek, Vec- (Lever du jour : un moment merveil­ tenace des premières amours. Ravaudons ques et en graves fracassants. On sent (et épisodiques) frottements. Chacun tomov et Palenicek est toujours lyrique leux, cet émouvant éveil de la Nature... (Asturies) : très beau chant de métier. que Gîccolîni n'y croit pas assez pour des trois disques — qu'on peut acquérir et très sage. Ces artistes jouent « sous et de l'Amour. Adage de Pan : coquet. Von veri von (Palma de Majorque) : se donner à fond ; néanmoins, il lui séparément — s'accompagne d'une Inté- ;a lampe » ; jamais aucune agressivité, des deux héros : émue puis tendre berceuse. La chanson du chas-Réunion accorde une virtuosité contrôlée. ressante notice (la dernière notamment, souvent une pénétrante douceur. exubérante. Danse générale : propulsée seur, très rythmée. En la fontaine aux Il vibre ensuite à des échos plus sin­ sur Liszt vieillissant) et fait l'objet d'une Les Variations pour violoncelle et par le chromatique élan des trompettes. roses : frais tableau champêtre. Trois cères avec Le mal du pays, nostalgique présentation extrêmement soignée (4). piano inscrites au verso représentent la elle éblouit par ses couleurs et exalte chansons enfantines ; l'amusant « Mi'.a- rêverie (déjà un « spleen ») qu'il inter­ dernière composition de Martinu (1959) par son dynamisme). no » ; le gai chant pascal « La Tarara » ; prète poétiquement. -f LE COR Elles ne manquent pas d'intérêt ni de le pittoresque noël populaire « Vers DuveTnoy est un de ces compositeurs La célèbre Alborada del: Gracioso n'est La Vallée d'Obermann est la pièce la séduction. Bethléem ». Je viens des peupliers : re- français que nous méconnaissons. Né en autre que le quatrième numéro des Mi­ plus développée du cahier. Construite ( Après une introduction pianistique frain populaire dansé. Si la neige glisse : 1765, mort en 1838, corniste, il écrivit roirs. Cette aubade nerveuse, enlevée sur un thème aux intervalles descen­ au caractère improvisé, le thème — une s'y expriment de mélancoliques regrets une douzaine de concert» pour son îns- par l'orchestre avec une verve tumul- dants, comme désabusée, elle traverse chanson slovaque — est donné au vio- tueuse, s'interrompt en son centre pour d'ameur. Mon charbonnier : dégage un un moment de révolte, puis d'apaisement trurrient. loncelle, en une présentation large et charme rustique et alerte. Chanson du Celui-ci, le cinquième fut rédigé avec une rêveuse déclaration : Paray a voulu amer qu'éclaire enfin un consolant ma­ expressive. Suivent quatre variations cette chanson de plein air est la collaboration d'un autre musicien, son saisir cette occasion pour obtenir un podar jeur ; paysage sans doute, mais paysage dont la distribution constitue une archl- une petite merveiire. Trois petites feuil­ ami Devienne. Le soliste y est suivi par contraste magistral. du .coeur, assez désenchanté : méditation tecture contrastante équilibrée. Une âme les : chant d'amour tour à tour triste les seu'es cordes. Classique, agréable, Pour terminer, la Pavane pour une sur un amour qui semble en voie d'a­ très tchèque y parle un langage aima- et entraînant. Cantilène : où s'exhale un anodin, il brasse une substance musicale Infante défunte, presque reniée par son chèvement. Interprétation élevée, inté­ b’e, qu'un démon de la danse tout bar- amoureux chagrin. Les faucheurs (Çata- assez mince mais constitue un plaisant auteur... Et pourtant, quelle touchante rieure, dépouillée. logne) : admirable chant guerrier aux divertissement. tokieri vivifie parfois). poésie dans cette simple et noble dépio- accents farouches ; son rythme obsédant Egtogue. — Après l'audition de 'a (1er mouvement en allegro de sonate. Agrément du timbre, plénitude du son ration ! Exécution de haute tenue. semble peser lourd comme un inélucta­ précédente, cette bucolique d'une admi­ 2 - courte et poétique romance. 3 - fi­ et égalité d'un phrasé soutenu forment En. conclusion — et du point de vue rable fraîcheur soulage d'autant plus ble destin...) nale empli de nobles fanfares). les atouts majeurs dé Vectomov. Il est de l'interprétation — ’e 2e disque est qu'elle nous est offerte avec une poésie Ce programme est défendu par Mara, Barboteu et l'Orchestre de chambre juste de dire que son coéquipier Pale- nettement supérieur au 1er. en espagnol et en catalan Avec sa voix authentique, très aérée. Gérard Cartigny sont responsables de nieek est aussi excellent. Il faut maintenant (pour les deux) du fond de la gorge, de poitrine même. Voici enfin ■ les Cloches de Genève, l'excellente version que nous présentons. La réalisation technique, -fidèle signaler le réalisme de la reproduction voix non frelatée au service d'un art carillon idéalisé par l'euphorie matinale A l'actif de celui-là, des sons veloutés, même au piano — atteste en outre un d'un amour partagé. Exécution exquise­ des timbres, saisissant, assez cru même.. simp|e, direct, âpre et ardent, el’e em- un phrasé dont la courbe s'incline, fidè­ équilibre exemplaire. Notice trilingue L'effet stéréo « localise » bien et. donne ment chatoyante. lement adéquate au sens que veut expri­ (avec une monstrueuse faute d'orthogra- poigne. beaucoup de relief, créant une présehee C'est pourquoi, malgré leur parure, il. -T- La 2*- année concerne l'Ita'ie. mer la musique, et bien entendu une phe dans la traduction française). (7) sensationnelle (c'est même un peu sec cet ensemble de chants donne un disque Liszt, délaissant la Nature, prend l'Art virtuosité hors pair. Celui-ci lui apporte dans le Boléro, où la batterie est trop « nature », laissant une impression mar- comme source d'inspiration. un soutien d'une discrétion exemplaire, L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE à découvert). La lecture s'effectue ‘im- quante. L'enregistrement est fidèle et Sposalizio (d'après le tableau : les si bien que rien ne se trouve « forcé » + RAVEL : L'INTEGRALE pîdement. .La surface n'est pas absolu- présent. chez le soliste. fiançailles de la Vierge) plonge dans ment silencieuse. Achat . séparé possi- Une feuille encartée donne tous les Au verso, un divertissement de sym­ Une bonne partie des partitions que une pureté, une naïveté toutes raphaël- ble (8). textes et leur traduction (parfois discu- phonies de Guillemain (autre français Ravel destina à l'orchestre fut écrite liques. Le jeune Italien s'y montre. table d'ailleurs). Sur la couverture, re- du XVIII* siècle) dont nous n'avons pas originel'ement pour le clavier (un ou Comme on pouvait' s'y attendre, un déli­ + KODALY, STRAW1NSKY ET EINEM production d'un «Goya » (10). cieux intimiste. à parler ici, si ce n'est pour affirmer deux pianos). Voici l'intégrale sympho­ qu'il mérite son titre et est ravissam- Voici groupées trois œuvres contem- Roland CHAILLON El Penseroso (d'après la statue du nique en deux disques : ment joué par le même Ensemble. poraînes de caractère fort différent. tombeau des Médicis) grave, dépouillée, 1er disque. — La popularité du mono- La réalisation stéréophonique, légère, La suite de Hary Janos fut tirée par 1 - Voix de son Maître ASDP 759 (33/30) la musique demeure virile ; on sent que thématique, monorythmique et presque à la fois claire et douce, est soignée, de Kodaly d'une œuvre théâtrale qui met­ 2 - Cycnus 60 CS 520 (33/30) de la pensée , va jaillir l'action. L'exécu­ « monotonal » Boléro est telle qu'on peut 3 - Supraphon SUA 10 447 (33/30) même que la présentation-en album de tait en scène un soldat vantard racon­ tant y apporte une pénétrante concen­ se dispenser de tout commentaire. Au­ 4 - Voix de son Maître 772/3 et 4 FALP luxe avec notice illustrée, copieuse et tant ses exploits imaginaires (la défaite (33/30) tration. dacieuse gageure jetée à la face du y\j intéressante (5). de Napoléon lui était duel). Spirituelle 5 - B.A.M. 5 083 (33/30) Canzonetta del Salvator Rosa. — In­ blic et tenue... il désire procurer un 6 - Columbia SAXF 957 (33/30) facétie, fresque pittoresque, bariolée, termède sur une petite chanson de cet envoûtement qu'on a du mal à subir 7 - Supraphon StJF 20.075 (33/25) MUSIQUE DE CHAMBRE truculente. 8 - Mercury 130 534 .et 130 535 MLY (33/30) auteur, ..superficiel ' Ô combien! auprès avec Paul Paray, bien qu'il soit pris dans 9 - D.G.G. 138 828 SLPM (33/30) de ce qui j'entoure... Cependant la façon + MOZART un tempo assez rapide (trop sans doute (Prélude : un magistral éternuement, 10 - Chant du Monde 4 229 LDS (33/25) de traiter et d'exploiter l'anacrouse du au gré de Ravel ) et que le long et puis l'histoire commence. Réveil musical thème intéresse. Ces deux quatuors occupent respec­ unique crescendo d'intensité qui le cons­ à Vienne : carillons, marche militaire Et voici les cé'èbres morceaux inspi­ tivement le 3e et 4* rang * de la série titue soit bien mené. Cette exécution miniature... charmante imitation de boîte . rés par les Trois sonnets de Pétrarque, dédiée à ‘ Haydn. nous semble un peu mécanique, confon- à musique. Chanson : alto, clarinette et Le saviez-vous?... Non r qui baignent dans une amoureuse et Le 16e quatuor en mi b (K. 428) — dant rigueur et sécheresse. En tout cas, cymbalum se dégagent mélancoliquement un extraordinaire chef-d'œuvre — per­ la qualité des solistes de l'Orchestre de d'un orchestre évocateur de la patrie On ne diffuse pas harmonieuse tendresse. Notre pianiste les manifestations de ce genre— excejle dans ces « états d'âme » assez sonnellement nous semble prophétique ; Détroit est appréciable. lointaine. Bataille contre NapQ’éon : mar- î en tout cas c'est du meilleur Mozart. Un che des Français, attaque de l'artillerie , voisins de la béatitude ; sans aucune fa­ La fine orchestration du Tombeau de Alors que l’on incrimine les pro- concentré de musique au service de !a la défaite est symbolisée par- la défor- grammes scolaires « surchargés » deur, il nous charme, nous berce, nous Couperîn ne trahît pas son esprit clas­ Pensée. Son étonnante profondeur méta- mation lugubre et geignarde de la mar­ comme obstacle à l’étude des beaux transporte parfois... pour peu qu'on se sique, ne nuit pas à sa clarté, ne l'é- physique annonce celle des derniers che initiale. Intermezzo capricieux sur arts et de la musique en particu­ laisse prendre au jeu ! _ paissit pas. Prélude séduisant, tout en des thèmes de danse hongrois. Entrée lier, il est réconfortant de publier (Sur le 47e sonnet : climat harmoni- Beethoven. guirlandes; forlane d'une grâce mor­ du nouvel Empereur et de sa cour: fi? une chose unique qui a eu pour '*• que doux et chatoyant, saturé d'appogia- (I . i_e ]cr thème< très sérieux, assez dante ; menuet dont l'é'égance est quel­ cadre inaugural... l’Ecole Normale fres, trompettes et tambours accompa­ : tures expressives. Sur le 104“ sonnet : troublant, nlarque tout le mouvement, que peu mièvre ; rigaudon enfin, vif, Supérieure de la rue d’TJlm. Per­ gnent ce cortège triomphal, à la fois atmosphère de la précédente, plus claire 2- sommet de l'œuvre, cette méditation rustique mais spirituel, composent cet sonne n’ignore l’extrême difficulté grandiose et cocasse). sans doute ; à la fois idéaliste et empha- sublime, très dense, s'exerce dans un In memoriam dont furent exclus les trop du concours d’entrée dans ce céna­ tique. Sur ie 123e sonnet: souplement étrange domaine. 3- menuet dont la pianrstiques fugue > et toccata. Fricsay (dont ce fut, hélas ! 'e der- cle d'esprits supérieurs ! Quand on caressant, c'est peut-être le volet le plus haute tenue ne dépare pas Jes épisodes nier enregistrement) conduit l'Orchestre saura que parmi « ces grands élè­ Quant à La Valse, digne pendant du sensuel du triptyque). précédents; l'énergie des volets extrê­ de Radio-Berlin, donnant le n° 1 avec ves», le je\me Alain Baudot, de Boléro, hommage non déguisé à la valse ' Bayeux, fils du directeur de l’Ecole mes tranche sur la douce fraîcheur du une aimable fantaisie et le n° 2 avec un Apres une lecture de Dante, dont l'am­ viennoise, on la pourrait ainsi caracté- de Musique de cette ville, entré humour fin ; le n° 3 est souplement pleur est quasi-symphonique, constitue trio central. Final pn rondo, maïs l'écri­ riser : de l'hésitation à l'ivresse. Cette brillament à « Normale Sup » il ture n'en est pas moins travaillée, et expressif, et le n° 4 traité çtan$ un styl.©. assurément une'des grandes « médita­ pièce célèbre s'organise de façon confuse .y .a deux ans et ei\ outre nanti la joie elle-même y demeure grave). franchement parodique. Après la fougue ■ tions intellectuelles » de l'histoire de la et vaporeuse ; c'est ce que ne fait peut- d’un 1er ' Grand Prix du Conserva­ généreuse apportée au n° 5, il fait du musique. Très sérieuse mise en place L'interprétation qu'en donne le'qua­ être pas assez ressortir l'interprétation,, toire de Caen et de-deux lers Prix n° 6 une. digne et rutilante apothéose. du Concours de la Division d’Ex- dans, la prestation de l'artiste ; sa con­ tuor Juilliard est tournée vers l'intérieur. qui manque de mystère au début. Mais Les Mouvements pour piano et orches­ cellence à Paris (piano et timba­ ception est d'envergure, plus sensible Réfléchie et pénétrante, elle apparaît elle est ensuite très souple... sauf que’- tre de Strawinsky, qui en appellent à les); a' déce. j parmi ses camarades peut-être à la tendresse qu'à la douleur. aussi intensément philosophique que par­ ques passages fortissimi entachés de l'usage de ’a « série », témoignent d'yne • français ou étrangers une tren­ faitement musicale. brusquerie. D'autre part, le côté « pasti­ III. — Encore consacrée à l'Italie, la organisation rigoureuse malgré les émiet-'- taine de musiciens (violons, altos, 3e année fut ajoutée ultérieurement, à Le 17" quatuor en si b (K. 458) dit che » est sans" doute trop sollicité. violoncelles, flûtes, clarinettes, bas­ « la chasse », offre un tout autre carac­ tements sonores. Ils se déroulent dans son, percussion, harpe) et. qu’il a Rome, par Liszt devenu abbé. L'influence Par le sort réservé aux quatre notes tère. Fort avenant, il est très « écrit », une atmosphère limpide où se cristalli- formé un orchestre qu’il dirige— religieuse s'y révèle puissante, le pèle- descendantes dont les extrêmes forment malgré son allure spontanée. sent des lambeaux de mélodies. Un cer- au piano, n’y-a-t-il pas là un sen­ . rinàge est surtout intérieur, et l'ombre une quarte diminuée et dont le retour ( I - Avec ses trois thèmes -?— dont le tain pointillisme ; et pourtant, une déli- timent d’admiration et la preuve de la mort pfane déjà sur chaque pen­ est si fréquent, la Rapsodie espagnole 1er « en fanfare », d'où le mauvais titre catesse inhabituelle à l'auteur : presque que l’on peut mener de pair des sée. ne manque pas d'unité. Le -prélude à la études « poussées» conjointement — i! est bavard, gai, allègre. 2- menuet de 'a tendresse. Angélus : prière aux anges gardiens. nuit cherche à retrouver les sortilèges avec celles de la Musique? placé avant le mouvement lent : la poé­ II est vrai que cette impression est — Cette entrée en matière est un peu crépusculaires ibériques, ce qui n'appa­ Et, le 27 janvier dernier, la salle sie en est très « soutenue » ; trio fine­ due aussi à l'interprétation précise et longue... en outre d'intérêt assez mince raît pas évident dans 'a présente exécu­ des fêtes de rétablissement a vu ment dansant. 3- le grave thème — nuancée de la soliste, Margrît Weber, et tion. La Malaguena et la Habanera sont l’épanouissement du travail de malgré une ravissante candeur. trop-plein d'un cœur gonflé de chagrin ? surtout à la trame légère tissée par l'or- cette équipe (physiciens, astrono­ Aux cyprès de ia Villa d'Este. — Abso­ propulsées par des rythmes de danse. — coupé d'éloquents silences, reçoit une chestre. mes, scientifiques, mathématiciens, Paray leur accorde plus de fantaisie (à lument rien de descriptif. Dans cette émouvante réponse ; le développement Quant à la Ballade pour piano et or­ lettrés, philologues, études spatia­ signaler une trompette trop en dehors). méditation automnale, Liszt semble s'in­ se maintient dans les « hauts-lieux ». chestre op. 23 de l'Allemand Von Einem, les, etc...), en ma splendide concert. terroger sur l'avenir avec quelque soup­ Quant à la Feria, pittoresque et de plus Les nombreux invités, professeurs, Entrain et gaîté de bon aloi caractéri­ elle ne prétend pas à l'avant-gardisme, en plus endiablée, la voici spectaculai- car c'est une œuvre réso'ument exprès- directeur ont applaudi le piogram- çon d'inquiétude. sent le finale, construit sur un thème L'interprétation en est dûment abs­ rement enlevée. sionniste, héritière du post-romantisme me ci-après : Concerto cil la mi- spirituel assez haydnien). t' trb* -thnrdahip neur pour 2 flûtes, basson et cor- traite, ainsi que celle de la pièce sui­ Le même Ensemble en préserve le na­ 2e disque. — « Le plaisir délicat et vlçnnœs (Mahler) et trèsabo dàble dcs, de Télémann ; Concerto en si vante, qui porte le même titre mais turel et en conserve l'espèce d'aimable loujours nouveau d'une occupation Inu­ L écriture est ferme . mélodies netteme t b^raoi majcur pour harpe et 01- ' parvient par contre à trouver la paix rusticité (si nous osons dire). Le 2e tile... » te’Jo est l'inscription liminaire déterminées s inscrivant dans des cliestre, de Haendel ; Trio en mi in fine. volet, pris dans un tempo assez lent et des Valses nobles et sentimentales, suite rythmes variés, souples et stimulants ; bémol majeur pour piano, clari­ de 7 valses avec un épilogue, tour à tour l'orchestration, limpide, n'en est jamais Lés jeux d'eau à la Villa d'Este. — très expressivement traduit, devient nette et alto, de Mozart ; Concerto nobles, sentimentales, évidemment, mais chargée. Le grand charme qu'elle dégage pour 4. violons sans basse, de Tôlé- Si la première partie se répand en arpè­ « autre chose » qu'un menuet. Le sui­ aussi troublantes, graciles, romantiques, pqut lui faire pardonner sa faible origi­ mann ; Concerto grosso en ré mi­ ges clairs, moirés, à tendance descrip­ vant sort sublirnisé de leurs archets. nonchalantes et mélancoliques. La ba- nalité. neur pour 2 violons et violoncelle tive, la seconde, au demourant plus L'enregistrement stéréophonique (exis- . , . . . , , . ' iLa voici conduite avec maîtrise et sub- soll. et orchestre à cordes, de Vi­ courte, offre une nette prcjsension à te en mono) apporte un excellent équi- guette du chef se fait, pour les conduire, til'ité, clairement, fluldemcnt. if. valdi, et laSymphonie des Jouets spiritualiser son objet. . Avec Cîccolini, libre instrumental. Très bonne notice (6) très flexible. Il leur accorde du tact. attribuée à Haydn, mais vraisem­ iLa réalisation stéréophonique (dont-‘e perfection et discrétion . techniques. de la sensibilité. Peut-Être leur confère- blablement dè Léopold Mozart, + MARTINU t-il plus de sensualité que ne les en pressage aurait, pu Être plu?, silencieux). . père, de Ventant prodige... Et le * Sunt lacrymae rerum ». Ne vo‘»Ià-t- Le trio en ré mineur peur violon, vie- avait chargées Ravel... ■est transparente et apporte d'excellentes « Maestro » et « sa troupe ». ont eu î! pas soudain un écho du pays des czar- et1 puissantes Sonorités.1 La notice, tri­ droit aux félicitations chaleureuses loncelîe et piano, qui date de 1950, est C'est ensuite avec un charme et une des 1 'Mais les heureux souvonirs, dé­ lingue, est un peu insuffisante (9). de M. le Directeur ! ses œu- fraîcheur réels et prenants qu'il nous cantés, ne laissent place qu'à une déso- plus classique que maintes de ■JH

CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE AVRIL 1964 4

débauché et paresseux hante les cabarets, frustrant la musique de précieux morceaux car Beethoven doit sans cesse le surveiller, le re­ Comment l'éducation musicale TOULOUSE PYRÉNÉES (318 m.) chercher ; l’aigreur de son carac­ AVRIL 1964 tère s'accroît, il change constam­ ment de domicile, repoussant avec peut être comprise dans une école primaire «BAL CHAMPETRE DE JEAN BENTABERRY » violence ses meilleurs amis. Tou* les mardis, do 19 h. 40 à 19 h. 55 < 7 AVRIL 1964 : L’admiration des hommes est (Suite de la première page) visiblement les enfants, donne déjà toujours aussi vive, mais Beetho­ à la chanson une allure beaucoup < Echo dos Vosges, schottisch (X...) ; Ile verte, mazurka (X...) ; En cinq sec, deux versions, les élèves s’initient quadrille (H. Raynaud). ven atteint un stade ou le monde sans s’en rendre compte à la me­ plus rythmique, beaucoup plus pré­ < réel n’a plus de place dans son es­ cise. On demande à une fillette de 10 AVRIL 1964, 22 H. : prit : Schumann dit que les mots sure à 6/4. Les rythmes nouveaux chanter une autre chanson popu­ < ont été battus, bien entendu, com­ J'ai tant pleuré, valse (J. Rico - F. Popy). de notre langage ne sauraient dé­ me on l’a dit plus haut. laire. On va se servir du fameux crire ses dernières œuvres. Men- Pour développer cette «sensibi­ « Coucou » pour initier toute la 14 AVRIL 1964 : delssohn rend pieusement visite au lité au changement de mesure», le classe à l’intervalle de tierce. Tel Grande fantaisie, polka pour 2 clarinettes (E. Marsal) ; La Mousmé, mazurka Maître trop tôt vieilli et le 7 mai professeur joue au piano de char­ élève doit chercher à reproduire japonaise (L. Gonne - F. Popy) ; Ma Reine (My Queen), valse (F. Wohanka - 1824 est donnée la première audi­ ré-si sur un petit xylophone. Il voit Coote). tion de la Neuvième Symphonie qui mants lieder qui sont à 3/4, puis qu’il faut sauter par dessus une se termine par « l’Ode à la Joie de à 4/4. Les élèves doivent réagir. 17 AVRIL 1964, 22 h. : On va encore tirer du chant po­ barre. Comme le xylophone est sus­ Schiller », cette ode que dès 1809 pulaire « Salut, beau mois de pendu. chaque enfant va frapper Le banquet de Figaro, quadrille (Blancheteau). Beethoven avait mis en chantier et avec un maillet les barres en ques­ qui le hantait déjà à Bonn. Ainsi mai O un riche enseignement : les 21 AVRIL 1964 : élèves les plus âgées vont au fond tion. par la Joie, par l’Amour ce com­ de la salle et chantent le lied en Mais il faut exciter l’imagination Hyldn, polka pour cornet (Reynaud) ; Rosée du matin, schottisch (R. Coi leux) ; positeur que déchire la souffrance canon avec leurs camarades. Les des enfants. On doit donc imaginer Madagascar, quadrille (L. Lozes). dicte au monde la marche à suivre. Retour du concert, Schlndler disait voix, bien placées, ne forcent ja­ une autre mélodie, en utilisant ces 24 AVRIL 1964, 22 h. : mais, et les accents, scrupuleuse­ 2 notes. On chante, par exemple, au compositeur « Jamais de ma vie ré si si si ré (tenu). On orne ce Joli minois, polka pour petite flûte (L. Rival). je n'ai entendu des applaudisse­ ment observés, font vivre la mélo­ ments aussi furieux et sincères die. dessin de paroles, chaque élève doit 28 AVRIL 1964 : le reproduire (un geste de la main » qu’aujourd’hui. Le public tout en- Une bonne moitié des élèves peu­ Coquetterie, polka pour cornet (M. Lacoste) ; Au lac d'Oredon, schottisch » tier est ému, fracassé par la gran­ vent jouer d’un instrument : des correspond à chacune des notes de (F.-P. Loup) ; Floréal, mazurka (A. Corbin) ; Bataille de fleurs, valse (Alf. cours gratuits sont organisés pour la gamme ,et le xylophone suspen­ Beriot). deur de votre œuvre ». la flûte, la guitare, les fidels (les du est mis sans cesse à contribu­ Les 10, 17 et 24 avril, participation de l'orchestre champêtre à une ' Un dernier voyage chez son frère garçons peuvent apprendre le tion). On fait jouer ensemble 2 « mosaïque musicale » du vendredi, à 22 h. ' Johann enrichi et parvenu avec qui trombone). Les enfants qui se dis­ élèves, puis, celles qui’ ont accom­ 1 il ne s’entend guère provoque sa tinguent dans le chœur, dès l’âge pagné chantent à leur tour, et on ( fin. A l’aller une élégante calèche de 10 ans (3° année) sont autori­ les accompagne. Les erreurs n’en­ l’attend, mais au retour après une sés à suivre un cours spécial. Cette traînent que des rires, le profes­ nouvelle brouille on laisse repartir mesure est excellente, elle permet seur ne fronce jamais le sourcil, voilà le but de l’Art». (Comme on ie pauvre homme dans une voiture de déceler des vocations. ne trouble jamais le jeu. On est loin du bonhomme Haydn, com- de laitier. Une pneumonie se dé­ Un orchestre a pu être constitué, chante, sur ré — si les noms de pe­ BEETHOVEN posant pour le seul caprice du clare, mais Beethoven lucide lutte et les exécutants ont droit, chaque tites filles de la classe. On ne Prince !). Cet idéal élevé qu’il place contre la mort. Ses cahiers d’es- amiée, à 15 jours de vacances dans craint pas, par la suite, d’orner PETIT CROQUIS dans l’art, il en trouve la première quisses se couvrent encore de une école de plein air, où l’on ré­ d’un mi ce dessin mélodique de 2 illustration chez les Grecs (Le Bon thèmes pour une ouverture sur pète chaque matin. notes. D'UN GRAND MUSICIEN est le Bien), il dit d’ailleurs «Faire Bach et, O paradoxe, après cette le bien où l’on peut, aimer la liberté neuvième symphonie si grandiose Aucun professeur n’a plus de 50 Lorsque le professeur fait cons­ (Suite de la première page) élèves. On compte 20 élèves par tater que onze heures ont sonné, par dessus tout, ne jamais faillir et où l’on voit souvent son testa­ classe .Les 'cours ont lieu, comme toute la classe manifeste bruyam­ à la salle de l’Académie musicale à la vérité fusse devant un trône ». ment spirituel, il en projette une au lycée, de 8 h à 13 h. Les 4 heu­ ment sa déception ! (avec son âge d’ailleurs abaissé de Mais c'est peut-être sur cette vo­ nouvelle. res sont coupées par 15 minutes de deux ans pour attirer le public, car lonté opiniâtre et surhumaine qu’il Schubert fut le dernier à lui ren­ récréation, et par deux pauses de Au moment de conclure, je tâ­ faut mettre l’accent : « Je ne suis dre visite, le premier romantique che de dégager les principes essen­ Mozart enfant prodigue n’était pas heureux qu’en surmontant les dif­ 6 minutes. tiels sur lesquels repose cet ensei­ oublié). A dix ans Ludwig rencon­ au chevet du dernier des classiques. Deuxième cours : ici, les élèves tre un excellent professeur Neefe ficultés » et sachant qu’il n’y a pas Le 26 mars 1827, Hüttenbren- ont 7 ou 8 ans. gnement." H ne faut pas présenter d’espoir pour lui en ce monde, il ’a musique comme une abstraction, qui le soutiendra dans l’élaboration déclare : « Pour toi, infortuné, il ner, un ami ferma les yeux de ce Plus encore qu’avec leurs ainées, mais en faire exactement ce qu’elle de ses premières œuvres ; à treize Titan de la musique. le, professeur s’efforce d’être, ici, ans : trois sonates et un concerto n’y a pas de bonheur extérieur, tu un grand camarade qui s’amuse doit être : une réalité profondé­ devras tout créer en toi-même, tu Vienne ne fut pas ingrate et en ment liée à la vie de tous les jours. pour piano sortent déjà de sa masse l’accompagna au cimetière avec les enfants (il y a quelques plume. ne trouveras d’amis que dans le garçons). On ne «parle» de musique qu’a- monde irréel». de Wahring. Un acteur lut l’orai­ On se sert d’un autre tableau : près avoir «fait» de la musique Bonn, ville voisine de la France son funèbre du meilleur poète de cinq fils noirs recouvrent une toile (et tout enfant de 5 ans peut frap­ recevait les idées nouvelles et un * * la ville « STI s’est soustrait aux blanche, et toutes les figures de per une barre avec un maillet, et prince cultivé, Maximilien-François hommes disait Grillpartzer, il ne notes, blanches, noires, croches, obtenir un son argentin fort sé­ aidait considérablement l'Univer­ La vie de Beethoven va brutale- l’a fait qu’après leur avoir tout (le crochet est indépendant de la duisant !). Il faut habituer de sité. Ne soyons pas étonné de trou­ ment évoluer vers la douleur. En donné sans avoir rien reçu deux barre) peuvent se fixer sur ces suite les enfants à l’éxécution col­ ver en Beethoven un ardent répu­ vain ses amis princiers font-ils édi- en échange ». fils. Chaque élève devra aller ac­ lective, il faut qu’ils aient la ré­ blicain ne pliant devant aucune ter ses œuvres, donnent-ils des con- Comme dans un précédent article crocher. un signe sur ces fils noirs. vélation de la musique dans une tête couronnée et un adepte de la certs où tout est loué par souscrip- SU1. Bach u est bon, en toute humi- On chante une mélodie popu­ ambiance aussi agréable que pos­ nature, de cette nature consolatrice tion et lui versent-ils une pension : de demander à l'auteur ou à laire, bien entendu ; ce chant est sible. à la J.-J. Rousseau. depuis 1796 la surdité peu à peu ses proches des confidences. Pour accompagné, ensuite, par quantité Pierre AUCLERT l’envahit. Pire encore, des bruits Beethoven ce sont les cahiers de de tambourins, de triangles, de Cependant une cohorte d’amis étranges résonnent dans sa tête ; conversations qui permettent de jouets imitant le chant des oiseaux Inspecteur principale de la. Musique comme il en trouvera toute sa vie il fuit la société, lui qui aime par connaître intimement sa physiono- (il est justement question d’oi­ vice-président sur la route, se cotise pour l’en­ dessus tout l’humanité et songe mie morale. Par cet unique moyen seaux dans la chanson populaire). de la Société internationale voyer à Vienne où il arrive le 7 même à se donner la mort en 1802. d’entrer en contact avec ses sem- Cet accompagnement, qui intéresse pour l’Education musicale avril 1787. Une première entrevue Dans son triste Testament, d’Heli- wables puisqu'il est sourd, on dis- a lieu avec Mozart, mais hélas ils genstadt, il s’écrit « O Providence, pose près de onze mille feuillets ne pourront jamais se connaître fais-moi donc luire un jour clair c’est-à-dire mille pages en moyenne vraiment; Wolfgang mourra,bien­ de Joie » et pourtant c’est l’epoque ciiaque année. Questions et re- tôt et Beethoven sera rappelé bru­ où il conçoit sa Deuxième Sympho- ponges s’entrecroisent se rappor- Année 1964 talement en Allemagne par la ma­ nie toute pénétrée de douce féli- fant parf0is à l’humble vie quoti- ladie et la mort de sa mère. Il s’ins­ cité. dienne. Parfois et juste après jail­ FANFARES DE MARCHE crit à l’Université de Bonn pour la lissent de grandioses idées. On lit philosophie ce qui traduit bien ses Beethoven pourrait se satisfaire par exemple ; « Si vous voulez un FORMATION DE DEFILE aspirations humaines et à 19 ans de la gloire qui éclaire son nom : autre hareng, un meilleur, ou de reçoit la charge d’élever ses deux Tambours et Clairons ou Tambours, Clairons, trompettes et Cors, accompagnés un idéal plus haut l’anime. La mu­ l’anguille, il va en chercher... et un par une harmonie ou une fanfare. _ „ . frères. sique est pour lui l’objet d’un véri­ peu après « L’effet, s’il est con- Il est bien entendu que. dans cette formation seuls les Tambours, Clairons, En 1790. Joseph Haydn déjà fort table culte : ne se brouille-t-il pas forme à l’Art n’est pas non plus a Trompettes et Cors seront jugés et non l’harmonie ou la fanfare les accompagnant. avec la Cour qui pendant qu’il dédaigner ». âgé est de passage, Beethoven le jouait se permettait de bavarder et rencontre et obtiendra de lui des Voici d’ailleurs en « vrac » quel­ FORMATION A il refusa un autre concert par ces ques pensées dont chacune est une leçons deux ans plus tard à Vienne. mots crus : « Je ne jouerai pas pour TAMBOURS ET CLAIRONS Malgré leurs caractères très dis­ justification de son œuvre et de semblables c’est sur les pas de son ces cochons là». sa vie : « J’âi été ferme et iné­ Troisième Division vieux maître que Beethoven pourra branlable : Socrate et Jésus ont etô JEUNE FANFARE R. Coiteux et A. Trémine Ed. France-Musique franchir les portes du Palais Lob- Le climat d’insouciance de Vienne mes modèles ». TAMBOUR BATTANT R . Bourdon J.-M. Champel kowitz, et se faire connaître par disparaît et les soldats de Napo­ AN GOUMOIS-SA INTON G E R. Coiteux R. Martin rieur tout est puissant, rude, com­ .cette manifestation. C'était, il est pâme d’un musicien ne fut plus a SONORIA E. Métot R. Martin me la construction osseuse de son vrai un symbole de joie, celui de mi. Epinglons pour finir ces çieux GROSS-BORN F. Menichetti R. Martin visage au front élevé et large, au la déroute de l'occupant, celle de pensées de Goethe : « Je n ai - ja- NORMANDIE-NIEMEN A. Henriot A. Henriot nez court, aux cheveux hérisses, la Grande Année. mais vu artiste plus concentre plus» RAMBOUILLET A. Henriot A. Henriot mais sa bouche est gracieuse et ses intérieur »•■• et de Sçnumann par­ beaux yeux parlants reflètent a Dès 1815, c'est aussi la déroute de lant des quatuors « Il a atteint les Première Division l’existence de Beethoven. Avec la R. Martin tout instant ses pensées et ses im­ extrêmes limites auxquels l'Art et JUPITER F. Leroy pressions qui changent vite». Son guerre, l’inflation est venue ; la KELLERMANN G. Loceart R. Martin l'Esprit ont pu accéder. » A. i^educ attitude avait quelque chose de re­ pension n’est plus servie, la surdité ji FAIRE FACE P. Liesenfelt D. RAQUETTE LOUIS XIV M. Millot R. Martin belle et de brutal à la fin de son totale ; comme dans toutes les épo­ LE FLAMBART Ch. Gourdin R. Martin existence, mais à l’époque où nous ques d’après guerre, la foule songe d Ceci infirme toutes les lé- sommes, Beethoven adorait les cos- à s’amuser, à oublier. lia danse est gendes qui courent dans les ma­ ADKESSE DES EDITEURS tûmes élégants, le contact avec la re lne et valses et polkas font tour- nuels scolaires selon lesquel Schu- > J.-M. CHAMPEL. Neuville-sur-Ain (Ain) société précieuse et aimable du billonner Vienne l’insouciante, ap- bert n'osa jamais rencontrer Bee- R. MARTIN, 106, La Coupée, Charnay-les-Màcon (Saône-et-Loire). temps. Au moral, son désir d’ab­ portant la fortune aux Lanner. aux t-hoven lequel n’aurait pas daigné .- - FRANCE-MUSIQUE, 36, rue do Paris, Perpignan (Pyrénées-Orientales) solu se traduit par un refus de Strauss. Rossini obtient toutes les répondre à l’envoi de lieders. Faut- ••• A. LEDUC, 175, rue Saint-Honoré, Pari-lcr. toute compromission notamment faveurs tandis que solitaire l’auteur n ajouter que Schubert assistait «RENATO» DESLAURIER, 25, rue Michel-le-Comte, Paris-3e. BAJUS et Cie. Avesne-le-Comte (Pas-de-Calais). avec les classes dirigeantes et à son de la Cinquième Symphonie cher- aux funérailles et se trouvait parmi CRAS. 36, rue Pape-Carpentier, La Flèche (Sarthe). élève l’Archiduc Rodolphe, il dé­ che iui peu d’affection en recueil- ceux qui tenaient les cordons du Albert HENRIOT, 241, Cité des Lochères, Dijon (Côte-d'Or). clare ; « La liberté et le progrès, lant son neveu Karl. Ce dernier, poêle. ^ * :* - ■i > rt ■ i AVRIL. 1964 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE 5 •«* trompettes de la gloire! Je pense encore, trente ans après, au bon vouloir de certains modestes que LE COIN DES JEUNES nul ne connaissait à dix kilomètre.s Orchestre Symphonique de la R.A.T.P. En parlant des initiatives pri­ Saëns parce qu’ellea ont « vu » des de leur lieu d’exercice 1 Ils ont vées qui ont pour mission d’appor­ squelettes danser èt elles m'ont dit semé en moi les graines dont je sais Le bel orchestre symphonique de sans accompagnement qui évoque ter à1 là jeunesse une culture musi­ aussi leur satisfaction d'avoir re­ avec reconnaissance que leur flor la r;a.T.P., sous la direction de Je «Ranz des vaches», en pleine cale, en dehors de la scolarité, un connu le chant du coq exécuté par raison mesure une réussite ignorée son infatigable animateur Georges montagne, etc... Et pourtant, on de vos aînés qui participait, en qua­ Ië hautbois ! Voilà donc le comble mais certaine. Que de fois le sou­ Fossier, nous a donné le 14 décem- jouait autrefois tout cela dans les ; lité d’instrumentiste, à un concert pour un compositeur ? Comme ce venir de ces consciencieux effacés bre dernier, à la Salle. Gaveàu, un concerts. Il est vrai qü’en ce temps- éducatif, me disait : « Ils ont de la serait facile ! m’a stimulé 'et combien, dans ces concert particulièrement intéres- là, la routine et la loi du moindre ■ ? chance les jeunes maintenant ! De Ne croyez pas non plus que j’aie comptes que nous ne pouvons ja­ sant. Si l'on peut reprocher à nos effort n’étaient pas à l’ordre du •;# mon temps il n’y avait pas tout l'intention d’attaquer les poèmes mais rendre de notre vivant, je leur grands concerts dominicaux de né- joui1 dans les comités. Pour en né­ cela ! » symphoniques. Je les aime, je re­ devrais plus qu’à certaines célébri­ gliger presque systématiquement venir au 2* Concerto, de Listz, il C'est vrai que vous avez de la connais leur valeur et je vous in­ tés ayant condescendu à m’honorer certains de nos meilleurs musiciens faut donc féliciter chaleureusement chance de pouvoir assister à Paris vite à les apprécier autant que vous de leurs conseils ! qui, depuis leur mort, ont été ré- la charmante Danièle Bellik, ainsi à de nombreuses manifestations avez l’occasion de les écouter. Mais La seule vraie réussite est dans solument mis à l'écart sans qu’on que Georges Fossier et son orches- étudiées pour vous et d’avoir en doit-on bouder un programme qui le souvenir qui restera de vous en ait pu jamais savoir pourquoi, tre, de nous l'avoir fait entendra ■Province, à votre porte, des con­ apporte une joie intérieure sans re­ quelques cœurs (peu importe leur Georges Fossier est au contraire L’exécution en a été très belle et certs et spectacles de premier cours à l’image concrète ou suggé­ nombre). Elle se juge en ce mo­ très heureux chaque fois qu’il lui digne du brillant succès qu’elle a Choix. rée ? « Le Petit Prince » dit très ment où toute gloire s’effondre. Et est possible de réparer dans la me- remporté. Cette jeune pianiste pos- Mes Chers Amis, vous rendez-vous justement : « L’essentiel est invi­ à ceux qui, ayant fait de leur sure de ses moyens d’aussi injustes sède de bien précieuses qualités, compte de ce privilège sur ceux qui, sible ». mieux, croient avoir, échoué parce et inexplicables omissions. Il nous non seulement de technique, maïs à votre âge, n’avaient pas cette Vous avez la chance, jeunes amis, qu’on ne les connaît pas, je rap­ en a donné la preuve déjà plusieurs aussi d’expression. Son nom est a facilité de connaître ce que vous de pouvoir entendre, pour le prix pellerai ces admirables derniers fois. A ce concert du 14 décembre, retenir et nous espérons bien le connaissez et qui n’avaient pas non d'un paquet de cigarettes (goût an­ mots de Fauré mourant, à ses fils : il a tenu à rendre hommage à l’un retrouver dans d’autres manifesta- plus la radio ? A notre époque tout glais)... des artistes valeureux (et « j’ai fait ce que j’ai pu... et puis, de nos meilleurs compositeurs lyri- tions. parait tellement normal que l’on malheureux aussi parfois devant jugez, mon Dieu». Il est vrai que ques, Raoul Laparra, musicien de Dans la deuxième partie du con- devient, même sans le vouloir, in­ tant de fauteuils que vous avez lais­ deux jours après, le ministre à qui race, l’un des plus remarquables cert, nous eûmes d’abord le grand différent à ce qui aurait tellement sés vides...) Ils viennent vous appor­ Von demandait pour lui des funé­ parmi les Français qui, envoûtés plais il' d’entendre un très bel Ada- étonné autrefois. ter la musique pure et ils ont par­ railles nationales, demandait : par l’Espagne, ont su chanter - avec gio d’Albinoni-Giazotto, transcrit! Mais ce que je trouve plus grave des accents justes l’âme de ce pays par Georges Fossier. La plupart! fois le tort de se présenter à vous ,« Fauré, qui est-ce ? ». qu’il connaissait à fond, l’âme mys- des œuvres d’Albinoni, ne a Venise C’est qu’il vous arrive de bouder sans grand renfort de publicité Michel BRIQUET certaines manifestations de musi­ avec cette étiquette « musique de térieuse de cette terre « dont on en 1674 et qui se qualifiait modes- que pure. Pour vous attirer dans chambre ». Bien sûr ils ne sont pas arde à jamais ». Je viens d’em- tement de «musicien amateur», onu nombreux, « ils ne font pas beau­ plover ici une expression écrite par été écrites entièrement de sa main. une salle il faut souvent avoir re­ Laparra lui-même dans son beau En dépit de leur haute valeur, elle» cours à des spectacles visuels où la coup de bruit » (ainsi que je l'ai S AINT-POL-S UR-MER danse par exemple l’emporte sur entendu dire) mais songez que les livre « Bizet et l’Espagne », édité sont restées très longtemps dans la musique. Certes cette danse peut plus grands maîtres ont su mettre (Nord) en 1935 chez Delagrave. Elle dit l’ombre et il n’y a pas tant d an- faire appel à une excellente musi­ le meilleur d’eux-mêmes dans tel Le 2e Festival international de bien à quel point cet artiste com- nées que, pour notre chance, ellgr que et je n'irai pas mépriser l’art quatuor, dans telle sonate et aussi musique et concours de marche se plet, musicien, peintre et écrivain, ont été tirées de ce fâcheux oubn. de Térpsichore auquel j’attache une dans ces œuvres vocales tant dé­ était possédé par les sortilèges de Jean-Sébastien Bach les estimait! déroulera le 2 août 1964, déjà de l’Ibérie. beaucoup, à tel point qu’il em­ très grande importance. Cependant laissées de nos jours : les mélodies. nombreuses sociétés y sont inscri- prunta au maître vénitien, ce pseu­ il ne.faut pas.toujours vouloir pla- Je vous reparlerai plus tard de teSi sociétés importantes venant de Pour beaucoup de jeunes audi­ do-amateur, trois sujets de fugue cer line image siu- la musique et cette forme musicale qui contient Belgique, Hollande, Luxembourg et teurs actuels, ce nom de Laparra pour ses propres compositions. L’a­ t; jje pense à tant de personnes qui de pures merveilles, une d’Allemagne, c’est dire l’im­ reste celui d’un inconnu, simple­ ne peuvent pas concevoir une Je veux bien croire que vous ne dagio en sol mineur qui nous oc­ portance que prend ce 2e Festival. ment par suite de l’insouciance ou cupe a été en réalité écrit par œuvre sonore si elle ne leur sug- serez peut-être pas séduits par vo- Il faut dire, que le 1er Festival de la négligence — pour ne pâs Giazzoto d’après Albinoni. Georges gère pas un côté visuel. tre premier contact avec la musi­ de 1962 fût une réussite magni­ dire plus — de trop nombreux or­ Fossier s’est uniquement mais fort! 1. Walt Disney, avec son film Fan­ que de chambre bien que j’aie été fique pour les organisateurs et ganisateurs de concerts, et le public habilement chargé de l’orchestra­ tasia a certainement fait beaucoup témoin de vos réactions enthou­ pour le développement de la Mu­ est ainsi privé d’entendre des œu­ tion. L’œuvre d’Albononi que noua !■ : d'apostolat musical, il y a des an­ siastes quand le choix du pro­ sique populaire, chaque société fut vres de la plus haute valeur. Mais avons entendue nous est donc par­ nées mais sommes-nous convaincus gramme est soigneusement vérifié également reçue magnifiquement il ne manque pas d’habitués des venue après être passée sous trois E mais je vous demande de persévé­ par la Municipalité de Saint-Pol- théâtres lyriques et des concerts que J.-S. Bach, Beethoven, Paul rer et de ne pis vous laisser con­ avatars mais, ce qui importe, c’esn Dukas, Traïkowsky et d'autres au­ sur-Mer et le concours de marche qui, étant d’un âge plus avancé, qu’elle soit fort belle et émouvante* vaincre par deux ou trois pares­ n’ont pas oublié avec quel succès raient approuvé le choix arbitraire seux qui vous entraîneraient à dé­ fut l’apothéose de cette journée ce qui est précisément le cas. L’or­ des images auxquelles il n’ont sans qui attira 50.000 personnes sur le justifié furent joués, au cours du chestre nous en a donné une remar­ doute pas songé quand ils écrivi­ serter cette forme de musique. Au parcours de marche. premier tiers de ce siècle, les deux quable Interprétation, très prenan­ contraire cherchez à approfondir drames lyriques La Habanera et i- l rent : Toccata et Fugue en Ré ces œuvres et, sans délaisser le bon Il est à peu près certain, que te, et le violon-solo de Jean Colom- mineur, la Pastorale. l’Apprenti La Jota, sur la scène de l’Opéra- bani a trouvé les accents les plus spectacle de danse vous goûterez de grandes sociétés d’honneur se­ Comique, L’illustre Frcgona, à l’O­ Sorcier et Casse-Noisette ? des moments inoubliables avec la ront présentées et déjà des con­ justes et les plus persuasifs. Ce fut Combien de personnes m’ont con­ péra. la magnifique suite d’orches­ une complète réussite. fié qu'elles étaient venues ài ce perspicacité qui fait découvrir ce tacts très avancés sont pris avec tre Un dimanche basque, chez Co­ Pour terminer la soirée, ce mu qu’elles appellent, avec une espèce qui est plus caché et plus rare, mais l’excellente formation que dirige lonne et Lamoureux, et bien d’au­ qui reste gravé au fond de l’àme. l’éminent capitaine Duyck. la Symphonie N° 3, en la mineur de crainte, la « grande musique » tres partitions qui honorent la mu­ (dite l’Ecossaise) de Mendelssohr»i grâce à la Danse Macabre de Saint- (Suite page 9) PIERRE PAUBON. La Musique des Forces Navales sique française. J'ajouterai, pour qui nous prodigua généreusement 1 Royales Belges ainsi qu’une musi­ ceux qui l’ignorent encore, que La­ ses romantiques harmonies, leur que canadienne, une musique mili­ parra. né à Bordeaux en 1876, l’un charme et leur pittoresque. On sait taire anglaise, et probablement une des plus doués parmi les élèves de combien le grand musicien éprou­ musique militaire française. C’est Gabriel Famé, remporta le premier vait de dilection pour la mysté­ !• donc plein d’optimisme que le Co­ Grand-Prix de Rome en 1903 et rieuse Ecosse où il séjourna, pour La gloire et la réussite mité organisateur envisage cette qu’il périt tragiquement quarante ce pays des bardes, des « clans n, belle journée consacrée à la Mu­ ans plus tard, donc en 1943, au des légendes qui hantent les vieux Cela n’en était pas au point que banalité pour conclure Jiotre brève sique populaire. cours d’un bombardement aérien châteaux des Highlands. H a ré­ l’on dût me faire protéger par la rencontre. sur Paris occupé. En lui la musique sumé tout cela et le plus poétique­ police, et mes admiratrices ne se Mais il eut fallu dire à ce vieux française a perdu l'un de ses plus . ment du monde dans cette sympho­ Abattaient pas pour arracher un professeur obscur qu’il se trompait éminents représentants, et l’un des nie haute en couleurs. Tous les ins­ lambeau, de. mon habit afin de et que peut-être il confondait la plus ardents. J’afc, considéré comme trumentistes, et particulièrement l’emporter précieusement serré sur gloire et la réussite; que c’était un honneur et un devoir de consa­ ceux de l’harmonie, se distinguè- leur, cœur. Mais je me revois ce une prèmière réussite d’avoir su crer à ce parfait musicien un arti1Ro­ rent dans cette difficile exécution, soir-là, après .le concert, signant cultiver les dons de son fils, mais VANDOREN cle spécial dans le numéio 163 avec toutes les qualités de finesso programmes,- livres ou disques, dans qu’être resté obscur dans son chef- (Mai 1963) du présent journal et ^mses le pénétrant adagio fut le foyer de la salle où,, grâce à l’a- lieu de canton n’impliquait pas que je me permets d’y renvoyer ceux jaSgfaent chanté et la gigue finale toicale complicité de l’organisateur, l’on eut échoué. Souvent la gloire MANUFACTURE de ; nos lecteurs qui désireraient fut° enlevée avec toute l’alacritô . Ujy avait. , tout- de- même une cer- cdincide avec la valeur estimable, avoir sur sa' brillante carrière de que ron'pouvâit souhaiter, taine. bousculade. Il suffit quTune et il .arrive qu’en certaines caté- plus amples renseignements. une fois de pliis, Georges Fos- 73 personne vienne faire signer duel- gories'de la profession musicale il Georges Fossier a eu l’heureuse sier nous a prouvé quelle commu- que papier pour ouvrir ainsi Une y ait une nécessité matérielle à d'Anches * Becs idée de remettre en lumière le nion étroite existe — parce qu ll trouée à travers laquelle se préci- être très connu pour pouvoir exer- « Prélude » et trois « Entr’actes » du sait admirablement les comprendre pite une cohue de gens qui, la mi- cer son art. Il arrive aussi qu’il n’y drame hallucinant qu’est La Ha- et les conduire —• entre ses fidèle* nüte d’avant, se moquaient pas mal en ait auctiii besoin, et la réussite pour instruments , banera. Il a su obtenir de ses excel- exécutants et lui-même. Nous 10 de posséder votre autographe, mais de bien des musiciens dont la ré- lents musiciens tous les accents pa- savons d’ailleurs depuis longtemps qui, voyant cette brèche ouverte, putation ne dépasse pas les limites de musique thétiques, passionnés, obsédants mais il est toujours infiniment! se précipitent munis de quelque pa- de leur canton est parfois très su- que contient cette musique. Cela agréable de le constater et de leur pier sur lequel ils exigent que vous périeure à celle de certains virtuo- n’est pas de l’Espagne de fantai­ dire à tous. Bravo !... gribouillez votre nom. Comme je ses touchés par la gloire. Car la sie mais de l’Espagne noire, tra­ Comme de coutume, les texte* V. tji’di pas le courage de Prokofiev réussite n’est qu’accidentellement gique, c’est «du sang, de la vo­ de présentation, parfaitement do­ 'je l’ai vu un jour refuser d’un un phénomène social ; elle ést 56, rue Lepic, PARI S-18° lupté et de la mort»... Ce thème cumentés, ont été rédigés par Geor­ ton méprisant - de signer quelque essentiellement un phénomène pér­ fatidique de la habanera règne en ges Fossier et lus avec une excel­ il torchon » qu’on lui présentait sonnel qui ne se mesure pas en di­ Tél.‘: .MONTmartre 39.87 lente diction par Alexandre Reÿ. (s Je lie signe pas ça!») — pen­ mensions de lettres sur des affi­ maître dans tout l’ouvrage et nous dant un instant cela fait du monde ches ou en recettes de concerts. Je étreint avec _ une puissance lanci­ André PETIOT. nante, il ne nous lâche pas. Fos­ < à jouer des coudes. L’expérience me sais certaines notoriétés hautement sier lui a donné toute sa grandeur t’a appris : le nombre des autogra­ monnayables à qui l’on aimerait Anches et becs pour artistes ten y mettant tout son cœur et « phes à distribuer à l’issue d’un con­ rappeler chaque matin à leur réveil c’était vraiment très beau. Ce fut cert n’est qu’un signa très relatif ou chaque fois qu’ils vont paraître pour lui et ses musiciens l’occa­ Ceux qui s’en vont... rjle son succès. Il est. par contre, devant les foules de leurs clients, sion d’un magnifique succès. Et le signe certain que le pompier de qu’un Mozart ou qu’un Bartok sont je ne manquerai pas de féliciter Service a oublié de fermer la porte morts pauvres ! La réussite c’est NOS DEUX CONCOURS EN l’excellent cor anglais Jean Ray­ de communication ! d’avoir mené à bien la tâche pour NORMANDIE mond qui, soutenu par les mysté­ MARC LANJEAN Bref, je me trouvais ce soir-là laquelle on était fait. Et si les dons rieux pizzicati du quatuor, a joué Nous avons appris avec une - dans ces dix minutes de télescopage reçus ou les circonstances rencon­ Rappelons que le concours de où il est vain d’espérer conserver trées n’ont pas voulu que l’on soit Rugles (Eure) le 31 mai et le con­ avec une si juste expression l’an­ grande tristesse la disparition de cours de Châteaudun (Eure-et- goissant solo de la mala noche Marc Lanjean, après une longue suffisamment ses esprits pour fait pour la gloire, la réussite est (la mauvaise nuit). et douloureuse maladie. De son mai écrire quelques mots cohérents à la d’avoir agi de son mieux, très obs- Loir) le 7 juin sont l’un et l’autre nom : Docteur Jean Marcland, il personne la plus aimée. curémeni parfois. Le bilan s’établit dotés de primes individuelles sub­ Après l’exécution de ces beaux s’était fait connaître depuis long­ C’est pourquoi lorsqu'un monsieur souvent en termes invisibles et une stantielles variables selon le classe­ extraits de l’œuvre de Laparra, temps dans un autre domaine et ‘âgé, compressé par ses jeunes voi­ vie peut être pleine d’avoir révélé ment de la société : elles s’éche­ une jeune et talentueuse virtuose sous son pseudonyme comme aur sins, m’indiqua son nom pour que à un enfant qui ne l’aurait pas lonnent de 6 à 9 F, sans aucune du clavier, Danièle Bellik, a inter­ teur et compositeur. En dehors de < ge «personnalise» une dédicace connue saris vous l’éminent pouvoir limitation d’effectif ni tenue de prété magistralement le Concerto son activité créatrice, il se dévouait sur la page de garde du livre qu’il de la beauté musicale, (un enfant compte du résultat du Concours, No 2, en la, pour piano et orches­ sans compter aux intérêts moraux me tendait, ce nom sur l'instant dont les parents, peut-être, vous elles sont augmentées d’une indem­ tre, de Liszt. Ce concerto apparaît et matériels de ses confrères et il ne me «dit » rien. Mon interlocu­ méprisaient comme un inutile). nité kilométrique (trajet aller) de beaucoup moins souvent que le nu­ laisse un grand vide à la S.A.C. teur (si je puis dire f ) me précisa Elle peut être fière d’avoir honnê­ 0,02 par exécutant avec maximum méro 1 sur les affiches de nos con­ E.M., dont il était administrateur, alors qu’il était lui-même organiste tement assuré de longues années indemnisable de 250 kilomètres. certs symphoniques. Pourquoi ? On comme à la S.D.R.M. où il assurait St professeur dans un petit « trou » le service d’une paroisse, (même si Des prix spéciaux (coupes, prix ne sait guère, car il est tout aussi les fonctions de secrétaire général, de la région mais qu’il était aussi les grands organistes vous tiennent du Conseil national) seront en ou­ intéressant, mais il convient de au Syndicat national des Auteurs le père d'un musicien connu, éta­ pour du fretin). Elle peut être fière tre alloués et la Coupe Marc Del­ souligner une fois de plus les mé­ et Compositeurs (S.N.A.C.) où il bli à Paris. Les souvenirs me revin­ d’avoir animé — je dis bien « donné mas sera mise en compétition au faits de la tontine qui sévit dans présidait: le Groupement syndical rent, car le nom devenait celui leur obscurité. Combien, parfois, Concours de Châteaudun. presque toutes les associations et unifié des Auteurs et Compositeurs d’un homme que j’estime fort. Pen­ une âme » — quelque Société locale aussi à Ja Radio. En voici un sim­ de Variétés, et aux Editions musi­ dant que je tentais d’écrire une (dont les exécutions font sourire Les Sociétés qui ont déjà solli­ ple exemple en passant : chaque cales Transatlantiques où il était phrase point trop indifférente, le les touristes, estivants peu avertis cité tous renseignements aux Comi­ fois que l’on voit annoncer « Man­ prcsident-directeur-générdl. père ajouta : « Moi, je suis resté de vos difficultés et de la pauvreté tés d’organisation et qui n’ont pas fred », de Schumann, sur une affi­ ici ; lui, a réussi ». El je sentis dans de vos moyens). encore fait parvenir leur adhésion che. on peut être sûr qu’il s’agit Marc Lanjean est décédé dans ces mots une fierté pour ce fils qui Et à ce vieux monsieur, j’aurais définitive, ont le plus intérêt à le de l’ouverture. Un point, c’est tout ! sa Glf année, le 26 février dernier, 1 s’était gagné un nom, mais une voulu trouver l’occasion de le dire, faire, le plus rapidement possible, Cette ouverture est certes très belle, et ses obsèques ont eu lieu le 29 \Certaine amertume d’être resté pro- comme à tant de musiciens obscurs les inscriptions pouvant être closes, mais personne 11e pense à donner février. -• fesseur obscur dans ce coin reculé. qui nourrissent, comme on dit même avant la date limite impar­ d’autres admirables extraits sym­ La Confédération musicale de L’ambiance n’était guère favorable maintenant, un « complexe » de tie, dès que le nombre de Sociétés phoniques qui composent la suite France présente à Mme Jean Mar­ à une réponse intime ; poussé par j’en ai admirés qui jouaient leur que se proposent de recevoir les d’orchestre, tels, par exemple, que cland et à toute sa famille, l’ex­ le porteur pressé d’un autre papier rôle rayonnant sans que cette réus­ organisateurs respectifs sera « Apparition de la Fée des Alpes », pression de ses bien sincères condo­ « à signer, je n'ai trouvé que quelque site puisse être claironnée par les atteint. le si poétique solo de cor anglais léances. -«t

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6 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE AVRIL 1964

MINISTERE DES ARMEES. — ETAT-MA­ JOR DE L’ARMEE DE TERRE. — DI­ RECTION. TECHNIQUE DES ARMEES Le concert de gala ET DE L'INSTRUCTION. — BUREAU .* / MUSIQUES MILITAIRES « MOYENS-STAGES ».

L'INCORPORATION Les Bordelais connaissent bien la musi­ PARIS, le 8 janvier 1964 Musique Principale de l’Air> que de la 4e Région militaire pour l’avoir N« 307 DTAI-MS-ST . DES JEUNES MUSICIENS vu souvent dans notre ville participer a Ce dimanche, 26 de janvier der­ chestréc par D. Doucîeyne. le chef dos manifestations patriotiques et aux dé-* CIRCULAIRE nier. nous étions conviés par M. Le distingué et talentueux de notre •• ■ La reconstitution des musiques filés marquant les fêtés nationales. Mais , Gallo, député-maire, et par la direc­ grande Musique des Gardiens de militaires d'infanterie a déjà le champs de ses activités s’étend bien sujet de l’organisation des concours au-delà des- cérémonies purement militai- pour le. recrutement a 1 emploi des chefs tion du Conservatoire municipal de la Paix de Paris, puissante et très donné, dans . la région militaire res : partout où l'on sollicite son concours de musique et de sous-clicfs de musique musique et de danse de Boulogne- colorée, cette œuvre fera son che­ . • . d’Amiens, relativement aux socié­ pour agrémenter une fête locale, cette en 1984. Billancourt, à venir entendre, en min dans le répertoire de nos Mu­ tés civiles, des résultats qu’il pa­ phalange de jeunes musiciens se fait en- Réference. — Instruction No 9568 1-1 la salle des concerts de la mairie, siques militaires et populaires. raît utile de faire connaître à tou­ tondre dans des concerts appréciés du du 22.7.1937 (BOEM 313 pages GO et sui- notre toujours belle et grande mu­ L'ouverture de « Colas Breu­ tes les fédérations et surtout aux public. vantes!. sique de l’Armée de l’Air* que di­ gnon », de Kabalevski. également r... jeunes musiciens désireux d’effec­ rige avec maîtrise le capitaine Jean peu connue, est captivante en ses tuer leur tenTps de service dans sportifs de 1 aimée, entretiennent un m-tlona d’infanterie nrévus par l’instruc- Gallet, tout récemment promu, che­ développements thématiques. Mais •une musique militaire sans devoir faTlSüSS ft Uon°de référence seront onjanlsés dans la population civile et le milieu militaire. rniirnn* ,i,, ninic ,iP niai 19G4 valier de la légion d'honneur. Le ce fut avec une ferveur toute par­ escompter la favèur ou les influ­ De tous temps, les villes de garnison qui le courant du^mo^ üe_mai programme prévu, très élevé et très ticulière que j’écoutais la « Marche f . ences. on possédèrent une, en furent fiôres et ÎV pJfrrtLnfoi dè souscheî de musi- éclectique, avait cette heureuse par­ Symphonique » d’Ed. Barat, notre ■? , Lorsque le 22* régiment de ti- que^Lés sousSfflders de toutes armes ticularité de comprendre des « œu­ cher camarade, récemment décédé. railleurs est venu tenir garnison a de l’armée de terre, les officiers mariniers vres » nouvelles, intéressantes et L’harmonieuse et belle qualité de Amiens, au lendemain de la guerre et lcs «ous-orncTers de l'armée do l’air. fort belles. Elles furent, et vous cette œuvre sont indiscutables. d’Algérie,ih ne possédait qu’une W SSSt n’en doutez point, interprétées avec Et l’intéressante « Suite d'Or­ Insignifiante nouba commandée amateurs de ce noble art, résidant en comptar.t aumoinssix mois cie oorvice « art » et très goûtées par un au­ chestre » de Samuel Rousseau ; > r' par un sous-officier. ?fiT(leCe’,.Ile 50nn?1SSa,eM ï? “P*™ mu- musîcjcns civils français ayant ac- ditoire, nombreux et attentif. « Promenade dans Rome », notre *$■ Ainsi... ces « Paysages Francis­ belle phalange aérienne, nous ou­ Lorsque la reconstitution des mu- que donnait fa ri)usique°ffitaire°lesToira JgKpyîcmSSsln?1'piU3nSS Tefcôn6 cains », de G. Piemé, rarement en­ Slques d’infanterie fut en vue de d’été sur le kiosque du jardin public. âitions requfses “r les règlements en vi- vrait lés chemins du ciel, des fiers tendu ! ce qui est regrettable. L’on horizons romains, en leur prestige realisatlon un chef de musique mi- La musique à l’armée représente ime des gueur poi.r être admis à reprendre du ser- y retrouve le « jeu » brillant de litairë, lieutenant Drocquè, fut af- spécialités sur laquelle peuvent être diri- vice ; souverain. Le programme était pré­ ces subtiles « sonorités » dont senté et commenté avec une élo­ ■ .» fecté atl 22* tirailleurs. Il établit des appelés du contingent, mais un 2) Pour l’emploi de chef de musique Pierné avait le secret. Exécutée par quente sobriété par un officier de ti Aussitôt le contact avec le coiiser- certaln nombre d’engagés en forme le les sous-chefs de musique des armées de musiciens de qualité et sous la ■ - ' vatoire d’Amiens et le comité de la no,yau .et allmente ses cadres- ' terre, de mer et de l’air et les chefs de fan- l’Armée de l’Air. Cette belle audi­ XTiT « «dr *** jeunes musiciens qui contractent un fare des troupes de marine comptant au haute direction d’un chef subtil et tion avait débuté par l’ouverture xeaeiation ae la oomme. hit II en- engagement pour servir à la musique de moins 2 ans de fonctions dans Iéur emploi délicat, ce qui, en l’occurence, était .trëp'rit délibérément la transfor- la 4-* Région Militaire, peuvent se per- au 31 décembre .1963. de la « Grotte de Fingal ». sereine le cas, cette « œuvre » nous ouvre et diffîcultüeuse. Elle se terminait mation de là nouba en harmonie fectioriner dans leur art en suivant les III. Le programme dés épreuves est des horizons de lumière..., non pas militaire Lorsque le décret de re- cours du Conservatoire de Bordeaux et fixé pur l’instruction de référence, par une pimpante « Marche Alsa­ inconnus ! mais de plus en plus cienne », du colonel P. Dupont. Elle ■_ rnnsfihitinn n nnru la mndmip du nlnsI so Pr<îPare à la carrière musicale. IV. - Lcs propositions pour les emplois 2£rSSnt q Ils peuvent aussi, s’ils veulent faire une do chef et de sous-chcf de musique de- rares ! et si l’on considère la nou­ était interprétée par la « musique » >• h® tirailleurs avait carrière de musicien militaire, préparer vront parvenir pour le 15 mars au Minis- velle manière d’accomoder notre et la « batterie », célle-ci placée déja donné, en maintes circonstan- les concours et examens "qui donnent accès tre des Armées : langage musical moderne, dit : sous les ordres de notre camarade ces, des auditions intéressantes. à remploi de sous-chef de musique (accès — Pour les candidats militaires, sous « dodécaphonique » ! ; un langage ! « intervpmni nui a dé- ^médiat au grade d’adjudant) et à l’em- le timbre de la direction dupersonnel du R. Goutte, tambour-major et tech­ iÆ aecret mteryenanp qui a ae- pi0i de cHef de musique (officier). Mais candidat, enrichi par un « accord » nouveau; nicien réputé. eide la création de la musique de si leurs ambitions sont plus modestes, ils — Pour les candidats civils, sous le tim- l’accord discordant — troisième de 14« brigade motorisée, en garnison peuvent faire une carrière de sous-officiers- bre de la direction des personnels mili- la collection. Je ne nie point, d’ail­ Le colonel Chenet de l'Armée de l’Air et chef d'état-major du * •' à Amiens, le lieutenant Chef de musiciens et prendre leur retraite à auinze tàires de l’Armée dé Terre (bureau infan- leurs, que l'on ne puisse en tirer musique a intensifié son recrute­ ou vingt-cinq ans de service. * terie). quelques heureux effets, correspon­ général Martin, nous avait fait Les nouveaux taux do primes d’engage- Les directions des personnels transmet- dant à une situation sonore à fixer l’honneur, et l’heureuse surprise, ment grâce à une collaboration de ment et de rengagement, accordés à l’àr- tront les propositions pour le 25 mars à plus en plus étroite avec la FJVLS. dans un développement orchestral. d’assister à cette belle manifester mée de terré à compter du l«r novembre la direction dos personnels militaires de tion musicale, donnée au profit du le conservatoire national d’Amiens 196? améliorent considérablement la si- l’Armée de Terre (bureau infanterie), Mais je n’apprécie guère les abus et les écoles de musiques munici­ tua'.ion matérielle des engagés et des jeu- Les dossiers de candidature comporte­ systématiques que l’on en fait... si « Conservatoire municipal de Mu­ pales. C’est ainsi que la musique ras sous-officiers. ront les pièces prévues par l'instruction la dureté ou la laideur, sont parfois sique ». Et à la réception qui militaire d’Amiens est bien prête Alors qu’un appelé ne touche que son de référence (titre 1"). nécessaires, il convient de ne point suivit, nos aimables maires- prêt, soit 9 francs par mois, un engagé V. - Une dépêche ministérielle précisera en abuser au détriment de la adjoints, MM. Lucas et Delestar d’atteindre son effectif avec de volontaire,, titulaire du C.EP. ou d’un ultérieurement la date des concours et ble, avaient à leurs côtés : le nombreux éléments de valeur. beauté, oui ! la beauté, c’est le C.A.P., perçoit mensuellement, pondant la les modalités d’organisation des centres charme, la douceur, la grandeur, et, colonel Chenet, très sympathique; Lors de la récente assemblée gé­ durée du service légale : d'examen. 159 Francs pour un engagement de trois VI. - Les autorités destinataires porte- parfois mêême, la violence. Mais le capitaine et Mme Jean Gallet, yr- nérale de la fédération à laquelle ans ; ront à la connaissance des militaires in- c’est toujours la splendeur... et la notre distingué chef ; le capitaine était invité le lieutenant chef de 259 Francs pour un engagement de qua- téressés les décisions qui précèdent et paix... qui s’élancent. La laideur et Mme Devogel. son excellent chef- musique il a exposé dans une in-, tre ans; feront paraître dans la presse un avis de musicale, c’est la guerre des sons... adjoint ; M. Debàes de la direction tervention aussi claire qûe précise 359 Francs pour un engagement de cinq concours de façon à informer de ces dis­ on la subit... mais on ne la met du Conservatoire municipal ; le la marche à suivre pour toûs les ans. positions les musiciens civils qui pour­ raient être candidats à l’emploi de sous- point en chansons. Maître Maurice Leboucher. grand oTmoins nT rSïïSfSllpS'SÎ; prix de Rome ; M. Maurice Brun, chefs de musique. Parmi les œuvres nouvelles ou ;ir incorporation plus ou moins pro- mois pour leurs besoins personnels, les Pour le Ministre et par délégation, le représentant notre président Erh- 11 chaîne S ils veulent faire leur différentes catégories d’engagés, puisqu’ils Général de Corps d’armée DAILLIER, di­ peu connues du programme, citons mann, de la C.M.F.; l’inspecteur temps de service dans une musi- sont nourris, logés et habillés gratuite- recteur technique des Armes et de l’Ins­ cette : «Manhattan Symphonie» de général Auclerc, de l’Education na­ qüe militaire. ment. Elles leur permettent de ne plus truction : S. ' Lancen, inspirée par des horizons tionale ; les commandants : J. Sem- II.ne s'agit plus seulement dè la Lu?’f“Ç°n' 4 ChaIge de Signé: DAILLIER. américains, et magistralement or- ler-Collery : D. Doudeync; Gérard musique de la 14* brigade moteri- pour tous renseignements, adressez-vous Dayries. directeur de la Boulon- Sée. au chef lieu de votre département, au •y naise ; les capitaines : Dautri- On neut avoir la certitude F?n,tre documentation et d'accueil mi- court; Bousquet; Monmège, de là ri Jltaire de la Subdivision militaire, 7, rue • Garnison de Paris; le président d effectuer dans une musique rni- de Cursol, Bordeaux, ou en écrivant au Charles Lh'omme de : Musiciens et litaire, son temps de service soit chef de musique, caserne Nansouty BORDEAUX-AQUITAINE (259. m.) ’■> ; rue Armées, qu’assistait son secrétaire par devancement d’appel, soit par do Begies. •/ MOIS D'AVRIL 1964 général, le capitaine P. Degenne;1 un engagement de deux ans, soit le compositeur S. Lancen : M. Rau, par l’incorpora'tion normale. '•s « ORCHESTRE RUSTIQUE »>, direction Lucien MORA du Comité des fêtes de Paris; etc. Dans tous les cas le jeune musi­ et de nombreuses personnalités de * ! Jeunes gens désireux de servir à Emission du 6 avril 1964, à 21 h. 06 cien doit s’adresser d’abord au coup sûr dans une Musique mili­ la Boulonnaise et du Monde dé la PROGRAMME : musique et des arts de la capitale. ■ r chef de musique pour obtenir son taire ; Si vous avez moins de agrément., ...... 19 ans. devancez l’appel pour la Marche d'Auvergne, polka-marche (Louis Ganne) ; Conte bleu, blustte (J. Wa- Et dans l’ambiance charmante qui T/ telle); Rossignolet, caprice-polka (M. Achille), petite flûte solo,' Fernand se développait, un seul regret pla- S il s agit de 1 incorporation ré- durée normale du service, au titre Poulet ; Valse Bohème (F. Popy) ; La Danza, tarentelle napolitaine (G. Rossini). gulière le jeune musicien doit se de la Musique de la X* Région mili- naitvcomme une ombre! Celai de y- ne point voir le galon de comman­ faire connaître un an ou au moins .taire à Tours. Emission du 27 avril 1964, à 21 h. 06 6 ou 8 mois avant la date de son Ecire au Chef de Musique capi- dant cousu sur lés manches de: no­ V" incorporation, c’est-à-dire à 18 ans taine Dairon, caserne Earaguey PROGRAMME : tre cher camarade Jean Gallet, révolus. ■ d’Hîlliers à Tours (Indre-et-Loire) Adieu.. Adieu, marché one-step (R. Stolz) ; Eternelle ivresse, valse, de fîan- ,,dont l'éloge n’est plus à faire. Oui! Les incorporations débutent le en donnant références musicales. çaille (Louis Ganne) ; Voluptueuse, mazurka (G. Allier) ; Sifflez Pierrettes 1, un regret bien sincère, doublé polka (F. Popy). r * - 2 janvier, le 2 mars, le 2 mai, le Joindre enveloppe timbrée pour d’une "fervente prière ! 2 sèptembre, le 2 novembre. réponse. Capitaine F. BOYER. V Pour le devancement d’appel, lo I ?V jeune musicien qui veut obtenir l’incorporation de son choix doit y. posséder soit un brevet de prépara­ Région Militaire - Musique Régionale Tours, le 19-2-64 NOTES D'ECOUTE tion militaire élémentaire, soit le S' C.A.P., soit le baccalauréat tech­ Monsieur Ehrmann, nique et. en tout cas, avoir l’auto­ v> Suite à la question que j’avais fait poser au Ministre, sous le timbre LA SUITE FRANÇAISE ET L’AMPHITRYON- •» risation des parents. de la 10n Région militaire, touchant la possibilité, pour les jeunes musi­ *-/ Les jeunes musiciens engagés ciens, de bénéficier des dispositions qu régissent l'engagement par devan­ >v par devancement d’appel ou enga­ cement d'appel, jusqu'à présent ouvert à des spécalités manuelles, une gés de deux ans peuvent accéder décision vient d’être prise, nous donnant satisfaction, mais pour les seules de Maurice Emmanuel aux grades de caporal, caporal- musiques régionales. C’est tout de même une chose extrêmement positive. chef et sergent. Si les garçons ont plus de 18 ans et moins de 19 ans à la signature du formes modales. La suite comprend Lés engagés de deux ans peuvent contrat, et si leur niveau correspond aux normes de la décision minis­ Ün nouvel hommage a été rendu suivre les cours du conservatoire à Maurice Emmanuel, notre grand une Ouverture, une Sarabande, un térielle. ci-après, ils peuvent choisir leur musique et s’y voir affectés Divertissement, une Gavotte et une de Paiis. à coup sûr. musicien bourguignon, le mardi 26 Las jeunes musiciens, tambours novembre, par l’Association fran­ Gigue. Ce s pièces sont des adapta­ ■ ‘ • Le chef de musique ; Capitaine DAIRON. çaise des Amis de Mozart et des tions à l'orchestre de morceaux, em­ .'ré­ et clairons, qui désirent accom­ plir leurs obligations militaires maîtres classiques, et par la R.T.F. pruntés à la Sonatine V (op. 22)] Si'. dans une musique peuvent se pré­ Le 6 février 1964 Etat-Major de l’Armée de Terre H est heureux de constater que l’on pour piano. Je ne manquerai pas senter au chef de musique quatre ■ Ministre des Armées. Ie<- Bureau se décide enfin, à l'occasion de son de rappeler que l'émouvante et no­ ou six mois avant leur incorpora­ No 505/EM AT/IE centenaire, à réparer l’injuste oubli ble Sarabande fut jouée à l'orgue, tion et obtenir un certificat d'apti­ dans lequel Maurice Emmaunel fut en décembre 1938, par Maurice Du- rJ Objet : Engagement par devancement d’appel au titres laissé depuis sa disparition, c’est- ruflé aux obsèques du compositeur. - r. tude musicale. des musiques. Ces renseignements pratiques à-dire depuis vingt-cinq ans. Mais Référence : IM.NR. 42.250 PM./7. AE du 21 mars 1957 cette réparation, si bien ébauchée, J‘ai eu plusieurs fois l’agréable ont du reste fait l’objet d’une af­ occasion de parler ici des savou­ fiche éditée par J’autoritée mili­ (BOPP page 1.783). ne sera complète que si les œuvres •* r. Dans le but de pallier la crise de recrutement des musiciens de ce magnifique compositeur figu­ reuses Chansons bourguignonnes de rv taire de la région d’Amiens. Il est Maurice Emmanuel. Parmi celles évident que ce dispositif doit être qui sévit dans la plupart des régions militaires, j’ai l’honneur rent désormais plus régulièrement de vous faire connaître que j’ai décidé d'autoriser la souscription sur les programmes de nos con­ qui figuraient au programme, je * le même pour les autres régions dois signaler surtout deux très bel­ * t* au titre des Musiques régionales d’engagements spéciaux de de­ certs et si elles reçoivent la consé­ militaires. les chansons qui n’avalent pas. été ? De tout quoi il résulte nettement vancement d’appel dans les conditions fixées par l’IM de réfé­ cration qu’elles méritent grande­ ment, celle de la discographie. données précédemment : Lai iiiaoh qu’avec le service militaire à rence. mairiée (La mal mariée) et la Com­ court terme les musiques militaires Les candidats devront satisfaire à l’une des deux conditions Une excellente interprétation de plainte de Notre-Dame. Elles comp­ reconstituées ont intérêt, mainte­ ci-aprcs : la partition d’Amphitryon nous a tent toutes deux parmi les plus bel­ nant. à donner toutes facilités aux — Soit avoir subi avec succès un examen probatoire (1) été donnée à cette retransmission les pièces du recueil cit trente chan­ jeunes musiciens déjà pourvus devant un chef de musique de la formation militaire la plus du 26 novembre. Elle était précé­ sons. Les plaintes de la femme mal d’une formation instrumentale proche ; dée de diverses autres œuvres et le mariée ont inspiré de nombreuses adéquate pour qu’ils rendent à la tout a été excellemment présenté chansons dans tout le folklore fran­ > musique militaire, dès leur incorpo­ — Soit détenir un accessit des classes supérieuress (instru­ te par Fred Goldbeck. Parmi ces œu­ çais mais l’une des plus .belles que ration, les services qu'elle attend ments d’harmonie militaire) délivré par les Ecoles ou Conser­ vatoires de Musiqüe nationaux ou municipaux. vres qui figuraient au début du pro­ l’on connaisse ési certainement la d’eux. Les Corps supports au titre desquels les contrats devront gramme. venait d’abord la belle bourguigonue qu’Ennnanuel a si Car le temps ne reviendra pas Suite française (op. 26), l’une des heureusement recueillie et harmo­ où le chef de musique complétait être souscrits sont indiqués ci-joint en annexe. Les modifications ultérieures à apporter à la liste des Corps figurant dans cette dernières œuvres du maître. Elle nisée. Il y a. dans cette chanson, ses pupitres en recherchant dans fut composée en 1934-1935 et fut trois fragments mélodiques qui re­ le contingent les pianistes ou les annexe figureront dans les documents de mise à jour du cata­ - x logue général des Corps à offrir au choix des candidats à révélée au public le 15 octobre 1935 viennent comme une obsession, dans > violonistes pour en faire des ins­ par qui, ce jour-là. chaque couplet et qui étreignent le trumentistes à vent pendant les l’engagement. prenait officiellement la direction cœur ; « Il est temps de noiîs en * .V trois années diirant lesquelles la Pour le Ministre et par délégation, des Concerts Lamoureux. Les dan­ aller». « Allons-nous eu» et «La musique militaire, bien dirigée, Le Général LAGARDE. ses qui composent cette suite ont nuit nous prend». Cette chanson a était une excellente école de mu- % (1) Les conditions de déroulement de ces examens probatoires conservé les formes traditionnelles été exquisement interprétée erivduo r *ique. mais elles sont écrites en diverses par Flore Wend et L.J. Ronde leux. G. H-L seront définies sous le timbre de la DTAI. \\

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7 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE AVRIL 1964 iOc CONCOURS INTERNATIONAL, CLERMONT-FERRAND MUNICH Quant & la Complainte de Notre- dénonçant la tyrannique Le^ino 13« concours international de musique D'EXECUTION MUSICALE Dame. c’est- une très belle chanson nie de notre unique mode majeur, ECOLE NATIONALE DE MUSIQUE LT (lçs institutions radiophoniques de La Be- GENEVE, 1964 D’ART DRAMATIQUE. Concours en vue publique fédérale aUemande. Du 1» au de quête entièrement improvisée En outre, par 1 étonnante multlph de la nomination d’un professeur de *18 septembre 1964. Branches : chant, da- Le 20 concours International d'exécu­ dans le mode dorien, c'est-à-dire le cité des rythmes grecs deuyes de Ja contrcbassc et d’éducation musicale Vcoln, flûte, cor, musique â deux pianos, tion musicale do Genève aura «eui du 19 jnode de mi, échelle à. pente descen- cellule du «temps premier «.Man­ (solfège). , _ présidents des jurys : chant: Hermann septembre au 3 octobre 1964_ et portera dante qui doit être considérée com- rice Emmanuel a donne la clé ma Article lor. _ Un concours sur «preuves R^tor (Stuttgart) ; clavecin : Eigol sur les bronches suivantes : chant, piano, violoncelle, harpe et trompette. me le mode mineur absolu, l’inverse gique des combinaisons les plus sub est ouvert a l’Ecole Nationale do Musique Knittge (Cologne) ; flûte : Gustav Schock Peuvent y participer les jeunes artistes symétrique de notre mode majeur tiles quun espnt inventif pi - et d’Art Dramatique do Clermont-Ferrand (Frlbourg-en-Brlsgau) cor : Karl Hdller pour ia nomination d’un professeur de (Munich) ; musique à deux pianos : Rosi de tous pays, Agés de 13 à. 32 ans (pla­ moderne. Cette complainte, qui évo- concevoir aujouidhui. contrebasse et d’éducation musicale (sol- gclunld (Munich). Limite d’âge: pour le nistes dès 15 ans, chanteurs hommes dès Que la Passion du Christ, était jadis On sait que l’argument de cette 20 ans). Le montant total des prix a été w fège) à temps complet, soit 12 heures par chant les années 1934-1944; pour le cla- fortement augmenté et s’eleve a Fr sms- Chantée le Jeudi Saint par les en- comédie repose sur un quiproquo et semaine à répartir entre les deux discipli- vecin et la musique â deux pianos : les scs 33.750. Six prix .spéciaux. dun mon- Jante de chœur qui se rendaient de des aventures résultant d’un des ncs selon les besoins de l’enseignement. années 1932-1947 ; pour la flûte et le cor : tant de Fr. 9.500, peuvent également être porte en porte. L’aîné d'entre eux, innombrables adultères de Jupiter, Outre l'exercice du professorat, le can- ]es années 1934-1947. Délai d'inscription. décernés aux lauréats. Comme toujours, lo Vêtu d'une façon bizarre, était armé ce dieu incandescent qui, pour Ju- didat admis devra participer obligatoire- i«r juillet 1964. concours est organisé en „ •• 'd'une hallebarde dont il heurtait- non. ne fut pas précisément un ment aux exercices concerts de l'école a pAur avec la Société suisse de Radio-Télévision. titre gratuit et aux concerts symphoni­ ROME programme romand, studio de Genève, et J’huis qui ne tardait généralement époux modèle. Celle-ci avait bien ques ou de musique de chambre, à titre 4e concours international de direction ^orchestre de la Suisse romande, { * pas à s’ouvrir. Et les bonnes gens des raisons d’être jalouse. Mercure, onéreux. Il devra, en outre, obligatoire­ d’orchestre de l’Accademia Nazioualc di ^ prospectus. en quatre langues, con- remettaient aux enfants quelques Sous la forme du récitant, fait de ment, figurer en qualité de soliste parmi Santa Cccilia. Mal 1965. Branche .s épreuves auront lieu les 8 et par suite du décès du dernier titu­ QUIN, 12, rue Ste-Christine, TOU­ position musicale organise par le Casino 1964. Limite d’âge : 15 â 32 ans. Délai laire. Les postulants devront assu­ de D1VO N NE-LES-B Al N S pour son 9 août 1964 à la Villa Paradiso. d’inscription : 15 juillet 1~64. LON (Var). Festival International dc Musique de Les concurrents qui en feront la de­ rer la direction de l’Ecole Munici­ mande avant le 15 juin 1964 P ,^^îer^ Limite d’âge : 30 ans ail 1er octobre 1064. . da Caméra»; 15 minutes minimum, 20 Délai d'inscription : l°r juillet 1964. 30 juin 1965. minutés maximum. 4

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ti ■ ; p* > AVRIL 1964 t» 8 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE ► V y points ces dires. Cette anecdote, grands orchestres trombones à Carnet du mois dont l’authenticité m'a été confir­ coulisse et trombones à pistons, •• y mée par des témoins dignes de foi, chacun d’eux pour les avantages • ORDRE DES ARTS ET DES LETTRES A COULISSE OU A PISTONS ? la voici dans toute sa candeur : il qu’il présente et selon la nature des Nous relevons avec plaisir dans le der­ n’y a pas si longtemps, un poste soli à exécuter. Il y eut autrefois au nier arrêté, les nominations suivantes : Voilà l’insidieuse question que beau, aussi pur, avoir autant régional de radio-diffusion avait Conservatoire, jusqu’en 1870, deux Au grade d’Officiçr : tout compositeur scrupuleux peut d’éclat que s'il effectuait son par­ ouvert un concours pour une place classes de trombone : l'une à cou­ M. SIOHAN Robert, inspecteur général au- •• y légitimement se poser quand, en cours dans un tube moins con­ de trombone-solo dans son orchestre lisse, l’autre à pistons. La classe de Ministère des Affaires Culturelles. orchestrant, il se dispose à faire tourné, moins tortueux, comme symphonique. Les concurrents de­ trombone à coulisse existe toujours Au grade de Chevalier : chanter les trombones. Oui ou non, c’est le cas dans la coulisse. Tout vaient se présenter sous l'anony­ mais celle de trombone à pistons a M. BOURON Emile, président-fondateur faut-il être passivement confor­ cela semble très pertinent mais il mat le plus absolu devant le jury, été radicalement supprimée depuis de la « Lyre Aixoise ». miste, faire comme tout le monde faut tout de même, si l’on veut être n’étant identifiés que sous un nu­ quatre-vingt-treize ans et ce n’est M. JURANVILLE René, chef de la Société 1 en choisissant le trombone à cou­ de bonne foi, juger sur l’expé­ méro d’ordre et ils devaient jouer peut-être pas ce qu’on a fait de Musicale de Donnery (Loiret). lisse ou bien aller de l'avant en rience, sur des résultats effectifs et leur morceau de concours derrière mieux. Ne pourrait-on pas la réta­ M. MONTPELLIER Pierre, directeur du donnant la préférence au tronjbone contrôlés de très près. un rideau. Le jury ne jugeait donc blir comme on l’a fait pour celle de Conservatoire National de Musique et du 1 ; >_ ' à pistons ? Grave problème qui, en que « de auditu » sans connaître saxophone qui, elle aussi, avait dis­ Théâtre Municipal de Montpellier. raison des oppositions qu’il suscite Il faut d'abord considérer que si, l’instrumentiste. Parmi les divers paru en 1870 ? Simple question que M. MURGIER Jacques, directeur de l’E­ chez les exécutants, mérite qu’on à l’origine de l’application des pis­ candidats, un tromboniste se je me permets de poser. cole nationale de Musique de Reims s’y arrête. La solution n’est pas si tons — ce qui nous reporte à l’an classa de très loin au-dessus des (Marne). aisée qu’on pourrait le croire, cha­ 1815 pour deux pistons et quinze autres tant il possédait toutes les André PETIOT Nos plus vives félicitations. cun des deux systèmes ayant ses ans plus tard pour l’ensemble des qualités désirables : une sonorité ■ avantages et ses inconvénients, ce trois pistons — la justesse était admirable, un détaché parfait, un qui veut dire aussi qu’il a tout na­ assez satifaisante quand on em­ legato idéal, un phrasé de toute '.■.y turellement ses fidèles partisans ployait chaque piston isolément, beauté, enfin tout ce qu’on pouvait et ses acharnés contempteurs. En elle l’était de moins en moins rêver pour un trombone-solo. H fut, toute bonne foi, pour répondre à quand on avait recours à l’em­ à l’unanimité, proclamé vainqueur. La Vie Musicale au Japon cette question, il faut d’abord faire ploi simultané de deux ou trois Mais c’est ici que l’histoire devient .* if- litière de tout préjugé et examiner pistons. Cela est un fait que la pra­ particulièrement savoureuse ■ NOTES DE VOYAGE DE M. ANDRÉ AMELLER Impartialement les qualités et les tique a indiscutablement établi. quand on invita l’heureux lauréat à défauts respectifs en comparant les Mais, au cours des ans, de nojn- venir se faire connaître à ses juges, Membre du Bureau de ia C.M.F. deux systèmes. H faut voir, en défi­ breux perfectionnements ont été il comparut devant l’aéropage te- fü • nitive, de quel côté penche la ba­ apportés par divers facteurs, il y liant encore dans sess mains l’ins- Directeur du Conservatoire de musique et d’art dramatique de Dijon eut notamment l'invention des pis­ lance ou si les deux plateaux sont irument qui lui avait valu son Délégué français à l’I.S.M.E. en équilibre. tons indépendants et bien d’autres Drillant succès : c’était tout sim­ • X- systèmes qui permirent d’obtenir plement un moderne et superbe... Durant deux mois, André Améller, directeur du Conservatoire de musi­ H est hors de doute que la cou­ une justesse satisfaisante\ pour trombone à six pistons ! Vous lisse permet à l'exécutant doué de toutes les notes. Quant à la pureté croyez peut-être, chers lecteurs, que que et d’art dramatique de Dijon, a parcouru une partie de l’Asie. Il alla la plus fine oreille, d'obtenir sur du timbre, à sa qualité intrinsèque cela ne changea rien à l’affaire ? tour à tour au Japon comme délégué français au Congrès international son instrument la justesse absolue. il faut bien reconnaître qu’elle ne C’eût été trop beau ! Le règlement de l’I.S.M.E. (Société internationale pour l’éducation musicale) à Tokyo, Le glissement de la coulisse, tout souffre pas le moins du monde du e3t le règlement : on avait mis au comme celui d’un doigt de violo­ fait que le son passe dans un tube concours un emploi de trombone à où il prit la parole pour définir « La vie intérieure et extérieure des socié­ niste tout au long d’une corde, est plus ou moins recourbé à condition coulisse et non celui d’un trombone tés musicales populaires ». Il visita différentes cité japonaises et séjourna ■m le seul moyen de donner l’échelle toutefois que les proportions de ce à pistons. Le jugement fut donc en Taëiwan, où il prit contact avec toutes les personnalités de Vile. Il intégrale des sons utilisables sans tube soient établies exactement se­ impitovablement cassé et le meil­ le moindre intervalle à combler. Les lon les lois de l’acoustique. Henri leur candidat du concours fut ra­ rapporte une documentation importante tant visuelle qu’auditive et nous quarts, huitièmes, seizièmes de ton, Séha, Professeur au Conservatoire dicalement évincé au bénéfice du quelques articles illustrés concernant la vie spirituelle et les plus infimes fractions de comma Royal de Bruxelles, et expert en la donnerons ici * ->■ trombone à coulisse qui le suivait surtout le problème brûlant de l’éducation musicale en ces pays. sont offerts .à l’oreille au-delà matière, nous l’a dit d’ailleurs dans au classement. ■ > même de ses possibilités d’apprécia­ son remarquable ouvrage : Organo- SUITE DU NUMERO DE DECEMBRE 1963 tion. Seul un enregistreur électro­ graphie générale des instruments à Cette histoire est courte mais Ce cours de musique est- donné dans les L'éducation musicale au Japon est sur­ nique, un « stroboscope » pourrait embouchure simples et chromati­ bonne car elle comporte pour le tout basée sur la musique occidentale* r évaluer ces variations infinitési­ ques. Comparant le trombone à cou­ moins un enseignement, c’est- que le écoles japonaises trois heures par semaine pour la première année et deux heures Certes, la notation romaine a été adoptée males de fréquences. Ce glissement, lisse et le trombone à pistons, il trombone à pistons, à condition que pour les cinq autres années. Il existe en depuis longtemps et quelques rares écoles dans sa continuité, est comparable écrit ceci : « Quant au timbre, la ses proportions et sa facture soient plus de ces cours des activités musicales enseignent encore la notation du son chif­ au hululement d’une sirène s’éle­ différence est nulle si les deux ins­ parfaites, est très digne de considé­ diverses qui favorisent l’intérêt porté par fré ; des recherches sérieuses sont actuel­ lement en cours pour faire revivre la mu­ i - vant progressivement et sans le truments ont mêmes proportions et ration ; ce n’est pas, comme on le les parents japonais à. cette éducation re­ . moindre interstice vers un son aigu même tonalité. » Et il ajoute : croit trop souvent, un instrument çue par leurs enfants, au meme titre que sique authentiquement japonaise. Dans un où il se stabilisera et, inversement, tout juste bon à être utilisé dans les autres matières. Et par contre-coup article précédent, j’ai parlé de ces diver­ « Certes, tous les trombones à pis­ le commerce de vente des instruments de ses écoles qui entretiennent et font con­ ,7 redescendant par une dégression de modestes fanfares. C’est au con­ musique, disques etc. est très florissant. naître les traditions les plus anciennes. aussi régulière vers son point de dé­ tons ne sont pas également recom­ traire un instrument de très grande Au moment où en France périclitent les Un point sur lequel les Japonais sont en / part ou un point intermédiaire. De mandables, il y en a de très bons classe surtout quand l’exécutant qui grandes marques de piano, celles qui exis­ avance sur nous, ils demandent qu’au pro­ ■r la septième position à la première, et de très mauvais, mais la pros­ s'en sert s’est donné la peine de tent au Japon voient augmenter leur fa­ gramme d’entrée des grandes écoles tii gurc la musique. Nous, nous en sommes * ou de la première à la septième, le cription en bloc dénote un parti le travailler pour en posséder la brication dans des proportions considéra­ trombone à coulisse donne ainsi la bles ; il en est de même çour les facteurs modestement à demander qu’elle figure pris évident ou une appréciation su­ maîtrise. d’instruments à vent et h cordes, la lu­ officiellement aux programmes de sortie..* possibilité d’obtenir ces « glissandi » perficielle et sans fondement » therie japonaise étant d'excellente facture. Au Japon, renseignement de la musique - +1* ascendants ou descendants qui, Ce n’est pas la première fois que est en relation étroite avec l'éducation mo­ •T-.' • Les manuels scolaires musicaux imposés pour être d’un goût douteux et ca­ Je me souviens d'une conversa­ des exécutants font obstruction, par l’Etat offrent un riche aperçu des rale. En France, la musique est considérée ' pables. s’ils se renouvelaient trop tion fort intéressante que j’ai eu le souvent par parti pris, à l’emploi matières musicales diverses. Mais, au Ja­ — quand je dis « considérée » c'est encore souvent, de donner le mal de mer d’un système qui dérange leurs pon comme partout ailleurs, des soucis beaucoup ! — comme une distraction par plaisir d’avoir, il y a environ trente habitudes. permanents en ce qui concerne le recrute- certains, par d'autres comme un complé­ aux coeurs sensibles, n’en consti­ ment de culture. Hélas ! combien faudra- tuent pas moins le principe même ans, avec le regretté et éminent ment des professeurs spécialisés car ac­ corniste Vialet qui fut soliste à Souvenons-nous seulement de ce qui tuellement c’est presque toujours l’institu­ t-il encore de siècles dits de « civilisa de la production des sons successifs s’est passé lorsque les facteurs God- teur qui a la responsabilité de l’enseigne­ tion » pour se persuader de son Intérêt au moyen d’une coulisse. C’est à l’Opéra, à la Société des Concerts ment musical., sauf pour le secondaire ; majeur ! Surtout dans cette époque ser­ du Conservatoire et à la Musique de froy et L.-A. Buffet, en 1839, intro­ vile de machinisme, elle est aussi utile l’artiste exécutant qu’il appartient, duisirent en France la flûte munie des écoles d’enseignement de complément par sa sûre technique du manie­ la Garde. Pour lui, il n’y aurait au­ pédagogiques fonctionnent aujourd'hui et que n’importe quelle philosophie et reli­ cune raison valable pour que tous du système Boehm pour remplacer donnent satisfaction ; elles seront donc gion. C’est ce thème qui occupe aujour* ment de la coulisse et du contrôle les anciens systèmes de 5 à 8 clés. d’hui le monde pédagogique japonais quï de son souffle dans son action et les instruments de cuivre à em­ développées. bouchure ne fussent pas munis de Ce fut d'abord un beau tollé. Tulou, se rend compte combien la formation ; ses arrêts, de trouver les points le célèbre virtuose de la flûte an­ Des locaux spéciaux sont aménages cha­ musicale a une grande importance sur la fixes où il devra établir la note pistons, sans aucune exception. Il que jour avec un appareillage moderne formation de la personnalité morale des- me dit à peu près ceci : « Je vous cien système se refusa absolument, jeunes écoliers. « La musique sauvera le juste et d’esquiver adroitement dans tant qu’il professa au Conserva­ particulier à la musique, ' mais il reste la colonne d’air des glissements et parie tout ce que vous voudrez que beaucoup à faire, d'autant que les instal­ monde » — a-t-on coutume de dire —. si je souffle, hors de votre vue, toire, à accepter le nouvel instru­ lations scolaires ont beaucoup souffert de Dépêchons-nous avant que celui-ci ne pé­ des chocs, véritables incongruités ment dans sa classe. Ayant acquis la guerre. risse ! sonores qui deviendraient vite into­ dans un cor simple ou dans un cor à pistons, il vous sera impossible de par sa virtuosité sur l’ancienne lérables. dire de quel instrument je viens de flûte une prestigieuse réputation, il ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ne voulait à- aucun prix — et cela 7". Le trombone à coulisse, joué par faire usage. Vous ne trouverez au- un artiste, est un noble instrument, différence dans la qualité du est humain — apprendre une nou­ L’enseignement musical est obligatoire sur les disciplines habituelles, du chant Cime velle technique pour l’enseigner en­ dans les collèges et lycées d'enseignement aux instruments de l’orchestre et à la à La sonorité splendide. Cela, tout son. Bien sûr, si je joue un trait secondaire. Le cycle d'étudés est de trois composition, en passant par l’harmonie le monde le sait et Berlioz, dans son chromatique, vous me direz que je suite, même si ce système perfec­ et la fugue et la direction de chorale ou tionné apportait des simplifications années. magnifique traité d’instrumentation me suis servi d’un cor à pistons, Pour 1963, la statistique est celle-ci : d'orchestre. Ce résultat positif a été ob­ t ' indiscutables aux élèves, ce qui était tenu par la persévérahee. Depuis 1916* r?- > services, constitue un si grand pro­ exemples de ces querelles entre par­ 7, lonté au moyen de la coulisse, il w- u’est pas contrarié par aucun mé­ grès. que tous les instrumente a tisans et adversaires d’une innova­ Nombre d’heures de cours canisme, n’est astreint a aucun embouchure doivent en être pour­ tion ne manquent pas. Ce fut toute ':Z circuit dans des tuyaux secondaires. vus, le trombone tout comme les une histoire quand il fut question MATIERES Ire année 2e année 3-' année Les partisans du trombone a cou­ autres. Regardez seulement la gym­ de remplacer le cor simple par le lisse peuvent donc revendiquer a nastique que nos trombonistes « a cor chromatique à pistons. J’ai sous Japonais ...... 175 140 175 7 juste titre pour leur instrument la coulisse» doivent imposer à leur les yeux un document autographe Etudes sociales ...... 140 175 140 / pureté du timbre et la justesse des bras droit dans l’exécution des qui m’a été prêté par mon ami Mathématiques ...... 140 140 105 traits rapides, ils sont handicapes Charles Lhomme et qui montre Sciences ...... 140 140 140 A sons. Cela est indéniable et per­ Musique ...... 70 70 35 [St sévèrement par rapport aux autres sonne ne songerait d'ailleurs a due combien il fallut batailler pour Art ...... 70 35 85 L" le contraire. instrumentistes et doivent faire de faire admettre les avantages du cor Education physique ...... 105 105 105 terribles efforts pour ne pas alour­ à pistons. Ce document est le dou­ Arts du foyer et de l'industrie 105 105 105 Avec le trombone à pistons, un dir et retarder le tempo. D'autre ble du mémoire que le corniste parfait « legato » peut être obtenu part, le beau legato devient pour Meifred adressa aux membres du et le danger des vulgaires « glis- eux une quasi-impossibilité. Et je Comité d’enseignement du Conser­ A remarquer que le temps consacré à gnement musical es: un peu particulier p sandi » n’existe plus. Cela est un soutiens mordicus que leur sonorité vatoire de Musique pour solliciter la musique est d’environ 50 °/o par rap­ mais il me parait fort bien conçu. Au avantage incontestable. Dautie n'est pas plus belle que si elle était la création d’une classe de cor à port aux activités normales et en équiva­ lycée, il se divise en deux groupes, où les part, le maniement et l’action des lence avec l'art qui touche toutes les mêmes matières : musique, beaux-arts, produite par un instrument à pis­ pistons. Cette classe, Meifred réussit branches de cet enseignement. arts et métiers, calligraphie (celle-ci a une pistons sont beaucoup plus rapides tons bien construit. Si l’on voulait à l'obtenir et y professa de 1833 Aux matières principales s'ajoutent les grande importance au Japon comme d'ail­ 1 que ceux d’une coulisse. Les incon­ se donner la peine de travailler très à 1864 ; mais la lutte avait été cours à option extrêmement précieux pour leurs dans les pays asiatiques) sont en­ vénients qu’on croit devoir attribuer sérieusement le trombone à pistons chaude. Dans son mémoire, Meifred ceux qui se destinent il une carrière pré­ seignées en deux éléments, l’un obliga­ ■*/ le plus souvent au système a pis­ moderne muni de tous les perfec­ a écrit ceci : « La demande que j’ai cise et en particulier à la musique. toire et l’autre facultatif, mais l’élève qui ’v' . tons sont relatifs à la nature du tionnements, on obtiendrait des ré­ adressée à Monsieur le Directeur du timbre et à la justesse des sons. sultats magnifiques. Je vous ferai Conservatoire pour solliciter la Nombre d’heures de cours v— Voyons donc ce qu’il en est réelle­ remarquer au surplus que, dans la création d'une classe consacrée à r/ ment, sans aucun parti pris. Il est plupart des grands orchestres, le l’étude du cor à pistons est le ré­ MATIERES lro année 2° année 3e année évident, comme nous l’avons vu ci- trombone - contrebasse à coulisse sultat de ma profonde conviction dessus, qu'une coulisse constitue étant particulièrement fatigant à que cet instrument ouvre une nou­ Langues étrangères 105 105 105 bien le moyen le plus simple, le plus jouer, on a déjà pris la sage déci­ velle carrière aux compositeurs et Agriculture ...... 70 70 70 direct et le plus sûr pour obtenu sion de le remplacer par un tuba, qu’il ne manque à son succès que Industrie ...... 70 70 70 £ •une justesse absolue. Au contraire, instrument à pistons qui sonne l’appui d’un établissement qui, par Commerce ...... 70 70 70 K en modifiant mécaniquement la admirablement. On voit donc géné­ son influence, peut seul renverser Pêcherie ...... 70 70 70 longueur de la colonne d’air par des Ménage du foyer . 70 70 70 ralement aujourd’hui, au pupitre les obstacles que la routine et les Mathématiques •»— tubes additionnels actionnées par des trombones, dans les grands en­ préjugés élèvent sans cesse contre Musique ...... 35 35 35 des pistons, la justesse risque de sembles, trois trombones - ténor a toutes les innovations en général. » Arts ...... 35 35 35 devenir plus approximative et ion coulisse ayant pour basse un tuba v peut supposer aussi que la pureté à pistons/Si ces trois trombones à Cette longue phrase de Meifred du son peut être quelque peu alté­ coulisse étaient remplacés par des est a méditer et elle peut s’appli­ Ces horaires sont établis pour rin nom- opte doit avoir deux unités et de co fait rée, celui-ci circulant moins direc­ trombones à pistons on n'aurait pas quer aussi bien au trombone qu’au bre minimum de leçons annuelles, la durée est obligé de choisir une catégorie ma­ tement que dans une coulisse uni­ à le regretter car on obtiendrait cor à pistons. On pourrait très bien moyenne des leçons étant de 50 minutes. jeure et une seconde catégorie et ceci que puisqu’il est détourné, canalise une belle homogénéité. » donner au trombone à pistons la La musique compte comme matière h pour les élèves se destinant à une profes­ dans des tubes adventices, dans place qui lui revient sans pour au­ option pour les élèves qui désirent so con­ sion artistique. Le cours non-obligatoire Ainsi parlait l’excellent Vialet et tant faire disparaître totalement le sacrer ii la carrière musicale et pour ceux apporte aux élèves un complément de des sinuosités très accentuées. En­ qui veulent se perfectionner comme ama­ formation faisant suite h l’école secon­ tre l'embouchure et l’issue du pavil­ je crois qu’il n’avait pas tort. Je le bel instrument qu’est le trombone à teurs. D’après les statistiques, 70 pour daire. D’après la statistique, c’est la mu­ lon le son rencontre donc maints crois d’autant plus que la curieuse coulisse. A mon humble avis, je cent d’élèves choisissent la musique. Il y sique qui est le plus souvent choisie. v obstacles et il semble assez logique anecdote que je vais maintenant crois qu’il serait équitable d’em­ a actuellement 12.003 écoles secondaires. Viennent ensuite art et calligraphie. Les V d’en déduire qu’il ne peut être aussi vous conter confirme en tous ployer conjointement dans nos Les cours sont variés puisqu'ils sont basés élèves décidant de faire une carrière mu­

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slcalo ont lu possibilité do trouver un sant les matières libres et les sujets obli­ œuvres classiques et romantiques, mais excellent enseignement en complément gatoires. A leur sortie, les élèves ont la surtout contemporaines, Debussy et Ravel ., •’4 d'études avec les écoles supérieures de possibilité de poursuivre un enseignement étant très appréciés. Un dilemme cepen­ musique et les cours spéciaux dans le ca­ particulier dans les conservatoires de mu- dant au Japon où l’instrument rituel est LE COIN DES JEUNES dre du lycée ; il y a actuellement 23 éco­ sinue ou dans les facultés pédagogiques. :1 les au Japon : nationale, communale et toujours utilisé et apprécié car, certes, libres et leur nombre s'accroît. Les nor­ Voici, brossé rapidement, le tableau on peut écrire une musique d’actualité Je me garderai toujours de con­ gal » de la R.T.P., Noël des pays complet de lcnseignemcnt musical et ar­ pour le « Koto » qui est un instrument damner une œuvre actuelle qui ne mes de l’onseigncment sont basées sur un très ancien, comme nous le faisons chez oubliés (1), Petite cantate de Noël nombre d’unités ; il faut ù l’élève plus de tistique au Japon. Nous remarquerons la précision dans l’évolution logique de ce nous pour le clavecin, par exemple : nous m’a pas touché car nous ne pou­ (1), Cinq cantiques llthurgiques (1), 35 de ces unités pour obtenir a la sortie vons pas arrêter une évolution Trois chorals du signe de la Croix un diplôme. programme qui m’apparait comme un mo­ avons en Occident, des instruments qui dèle du genre. Celui-ci d’aileurs est ap­ ont, malgré leur ancienneté, suivi l’évolu­ constante de l’art et nous devons (1), Prière du soir .(1). Pour les études terminales au lvcée, on précié dans toute l’Asie et d’autres grands tion musicale : nous citerons la harpe, faire l’effort nécessaire pour notre Ces titres concernent parfois des doit avoir plus do 85 unités, en totali­ pays s'en inspirent pour leurs projets. la guitare, la flûte et môme le piano ; assimilation. N’oublions pas que recueils de 12 à 15 chœurs. Le6 voix mais d’autres ont été abandonnés en un nos père sifflèrent Carmen et plus seules n’ont pas été oubliées, des Matières libres certain temps au profit d’un instrument Nombre Sujets à option Nombre plus évolué comme le luth ou l’épinotte. tard Pelléas et mélisande... Ont-Ils mélodies à leur convenance sont à d’unités obligatoire d’unités Au Japon, on découvre aven Vorchestre eu raison ? Par contre je déplore leur disposition avec divers accom­ symphonique, la musique monodique asia­ les jugements catéogriques procla­ pagnements. On se demande aussi Théorie musicale 6 9 Piano 3 9 tique n’ayant eu aucunement besoin d'ap­ mant que .a seule « vraie » musi­ comment ont pu naître les pièces Histoire de la musique 3 6 Instrument à cordes ■ 3 9 ports nouveaux en matière instrumentale. que commence après Olivier Mes- d’orgue et pour divers instrumente, Solfège 9 12 Instrument à vent 3 9 Ensemble 4 12 Instrument à percussion 3 9 Déjà la musique occidentale était parve­ siaen déjà condiréré par certain la Mort du clown : ballet créé au Chœur 3 9 Composition musicale 3 9 nue au Japon dès le XVI* siècle, St-Fran- avant-garde comme un « ancien qui Havre en 1959, le Divertissement Sujets divers 3 9 çols Xavier, en 1549, l’introduisait à Ko- croit encore à son système « (je d’Eté (3) aux couleurs chatoyantes goshima et la musique grégorienne appa­ modère les expressions lues dans qui, avec le Quatuor Instrumental raissait dès l’implantation du Christianis­ SUR LA FORMATION DE CHORALES AU LYCEE me, puis la polyphonie instrumentale, et une revue qui me fit frémir). de Paris, a fait presque le tour du 1853, avec la musique de la flotte américai­ Je pensais à tout cela le 6 février monde, les 13 préludes pour trom­ Certes, comme je l’ai indiqué dans des Troisième année. •— Garçons : 14 % : ne, sous la direction du commodore Perry dernier en écoutant le Tombeau pette et trombone, une Messe à articles précédents, l’enseignement musi­ filles: 11 o/o. qui fut, notent les Japonais, une révéla­ de Marin-Marais de Max Pinchard, deux voix (1), le Grand Psaume de cal au Japon fait partie de l’enseignement tion I Mais c’est vraiment à partir de 1912 Enfin, une statistique particulière mais interprété par le Quatuor instru­ la consolation : cantate pour réci­ général, mais au fur et à mesure des que la diffusion d'intensifia. Cependant, il mental de Paris » composé de tant, chœur, soliste et orchestre etl études, les branches spécialisées sont da­ très significative sur deux quartiers dif­ faut insister sur l'importante influence de vantage marquées, l'élève pouvant en ma­ férents pendant la mue : la musique militaire; vers la moitié du 19® Maryse Ganci (flûte), Janine Vol- le Tombeau de F. Garcia Lorca s tière d’art et particulièrement en musi­ Quartier. — Yamanote, quartier rési­ siècle, les grands seigneurs féodaux du lant-Panel, la fondatrice (violon), oratorio de même importance que que poursuivre scs études jusqu'à l’entrée dentiel. Japon introduisent peu à peu chez eux Mireille Reculard .(violoncelle), le précédent, donné à la R.T.F. eui dans un conservatoire de musique ou dans Première année, Garçons : 52 «/# ; l’art militaire européen ; ils substituent Eisa Menât (épinette en la cir­ 1961, dont la force d'expression! une école pédagogique en passant par des filles : 66 o/o. au gong et à leur tambour des ensembles constance). On sentait que ces dépasse tellement les moyens em­ écoles supérieures spécialisées. Deuxième année. — Garçons : 29 % : d’instruments à vent et à percussion à filles: 13 %. talentueuses musiciennes étaient ployés. Devaient suivre la Dernière Au lycée, le chœur est développé au la manière néerlandaise. Troisième année. — Garçons : 10 % : heureuses de jouer cette œuvre et Symphonie et une seconde pour maximum, polyphonie vocale bien sûr, filles : 4 o/o. En 1869, le clan de Satsuma envoyait le succès fut celui qu’impose la orchestre à cordes (1963). L'ensem­ mais aussi travail à voix égales, unisson Quartier. — Shi Tamachl, quartier ou­ à Tokyo un ensemble de trente musiciens réussite. Voilà de la musique qui ble assez, inhabituel de deux violon­ et solo. Les inconvénients sont les mêmes vrier. instrumentistes à vent et à percussion au Japon qu’aileurs dans le monde avec pour y être formé par J. W. Feu* on qui ne porte pas d’étiquette, ne se celles lui inspira Quatre inventions Première année, Garçons : 30 % ; recommande d’aucun procédé et la mue des voix et des précautions Indis­ filles : 20 %. dirigeait la Musique de la Flotte anglaise. et Six préludes. pensables sont h prendre avant, pendant Deuxième année. — Garçons : 14 % : C'est à cette môme époque que fut com­ nous arrive tout naturellement sans J’ai voulu garder pour la fin uns et même après la mue ; le solo est im­ t- filles 6 o/o. posé l’hymne nippon « Reishiki », puis le calculs savants, sans « épices » dont Suite grave pour harmonie (Pic­ pensable, mais il est facile, sans forcer célèbro « Ishln Marche » pour la Restaura­ Troisième année, Garçons : 6 % ; seul subsiste quelquefois le souve­ colo, Fl, Ob, C, A, Fg, Petites cl* la voix, de chanter dans l’ambitus vocal filles: 1 o/o. tion impériale, marqué d'orientalisme cer­ restreint do ce moment. Comme en nir de leur brûlure... cl, sax altos,-tén,-bar ; 3 Tr, 4 Trb, tes mais dont le thème est vraisemblable­ Max Pinchard est pourtant un France d’ailleurs, il est rare de trouver Deux heures de chœur par semaine, au ment une chanson anglaise ; enfin, pour Saxhorm, percussions) qui date da ou sein de la vie familiale un mouve­ Japon, ont trouve cela insuffisant ! Des l’armée de terre, c’est une influence fran­ jeune, c’est pourquoi je lui consa­ 1962 et fut écrite pour la ville de ment musical développé qui permette à ouvrages spéciaux sont édités, où par çaise qui marqua les premières réalisa­ cre ses lignes. H a la foi et un en­ l’enfant d’y faire épanouir ses dons ou Roubaix. Elle se compose de trois exemple un air est adopté aux voix dif­ tions. Tout ceci n'était ni art ni diver­ thousiasme extraordinaire à une mouvements : Introduction et ch

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AVRIL 1964 10 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE

iH; Manifestations probables F, DATES LOCALITES ET DEPARTEMENTS GENRE S'ADRESSER Président : M. Reboullct. 1, rue de la Martlniôrc, 25 avril 1964 Opéra de Lyon 20 h. 30, Soirée de gala pour le Centenaire de l’Harmonie du Rhône. Lyon. Directeur : M. Gay Eugène. Professeur au Conservatoire. M. Albert Reppert, président, 43, rue des Frères, a 2 et 3 mal 1964 Merlcbach (Moselle) Concours International d'Accordéon. >.>• M. Pflïmllnf’l, rue Col-du-Linge, Mulhouse (Haut- 3 mai 1964 Guobwiller (Haut-Rhin) Congrès de l’Association dos Chorales d’Alsace. ;k Rhin). 7 niai 1964 Quincieux (Rhône) Festival du Canton de Neuville. Président : M. Carré, a Senay (Ain). (Ascension) Jeudi Président : M. Bernard, 3, avenue Général-Leclerc, la mai 1964 Grlgny (Rhône) Festival de l’Union des Sociétés musicales et des Groupements du département du Rhône. Tassln (Rhône). ,, . Etrepaguy (Eure) Congrès de la Fédération de Normandie et Festival. M. Anne, président de la Fédération, 8, rue Maré­ il), mai chal-Leclerc, Lisieux. ,v M. Cornette, président de la Société Musicale d Etre- pagny. t'U mai 1964 Nomeny (Meurthe-et-Moselle) Festival de Musique. Rochefort-sur-Mer ( Ch .-Mari time ) Festival, avec remise de récompenses, organisé par l'Etoile do Rochefort. M. Gérard Mathe, président. 10 mal 1964 M. Pflimlin, 1, rue Col-du-Linge, Mulhouse (Haut- 14 mai 1964 Mulhouse ‘ (Haut-Rhin) Concours scolaires. Rhin). Strasbourg (Bas-Rhin) M. Nussbaum, 5, rue Julien-César, Strasbourg (Bas- H mai 1964 Concours scolaires. i v. ; v . 17 mal 1964 Saujon (Charente-Maritime) Festival National M. Pierre Bureau, directeur de l’Amicale Saujon- naise, 12, rue Félix-Vieuille. Saujon. r S7.,et 18 mai 1964 Corny-sur-Moselle (Moselle) Festival de Musique. Cordon (Ain) Festival des bords de l’Ain et Centenaire de la Société musicale. 2i mai 1964 M. Philibert, 9, . nie Pasteur, Champagne-au-Mont- i 3 " .2:- mai 1964 Llmonest (Rhône) Festival cantonnai Dore (Rhône). Vitry-les-Reims (Marne) M. Buard, à Vitry-les-Reims. .>■ 24 mài 1964 Commémoration du 60e anniversaire de la Fanfare. Grande journée musicale. -24 mai 1964 „.u Tarbes (Hautes-Pyrénées) Festival. M. Guilhalmenc, 7, boulevard Nord (Tarbes). î\ moi 1964 Vallières-les-MCtz (Moselle) Festival de Musique. Cousances-aù-rorges (Meuse) M. do Bigault, à Cousances-aux-Forges (Meuse). r . Festival de Musique organisé par l’a Etoile de Cousances». 21 mai 1964 M. Mculet (organisation) mairie de Laon. , V 24 mat 1964 Guise (Aisne) Festival départemental des Sociétés mus.cales de l’Aisne. M. R. Thlrault (partie musicale) Porte d’Ardon, Laon. K y M. P. Lemaire (détail) usine Godin, à Guise. F 24 mal 1964 .Vivierrau-Court (Ardennes) 45f Congrès dé la Fédération Musicale1 des Ardennes - Festival Départemental. M. Jolly de Munsthal Robert, secrétaire de l’Harmo­ '?■ nie, H.L.M., rue de la Gare, Vivier-au*Court. 24 mal 1964 Vienne (Isère) Festival « Juniors ». M. Vallet, Mas Saint-Benoist, à Vienne. *24 mai 1964 Joue-ies-Tours (Indre-et-Loire) Festival cantonal de Tours-Sud. M. Roger Pillet, Joue-les-Tours. : Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire) M. Gassiot Lucien, Le Grand-Pressigny. ’r 21 mai 1964 Festival inber-can tonal. .30 - 31 mai 1964 Dijon (Côte-d'On Congrès, de la C.M.F. ' Festival départemental. _n mai 1964 ‘ Rugles (Eure) Concours International. M. Bourgeois, secrétaire de l'Avenir Ruglois, Rugles (Eure). 51 mai 1964 Vouhe (Charente-Maritime) Festival organisé par l’Harmonie. M. Charron, directeur. • 31- mal 1964 Chamay (Rhône) Festival. 31 mai 1964 Château-Renault (Indre-et-Loire) Festival départemental. Concours réservé aux sociétés du département. M. Dorizon S., 4, rue Grécourt, à Tours. 31 mai 1964 ’ Jussey (Haute-Saône) Fête de l'Amitié (festival régional). .31 mal 1964 Suippes (Marne) Festival musical du Canton de Marson. M. François Vincent, à VI tryda-Ville (Marne). 6 et 7 juin 1964 . Vesoul ( Haute-Saône ) Congrès do la. Fédération Franche-Comté -.Territoire de Belfort. M. Richard Ciapolino, 8, rue de Mulhouse, Belfort. Biere (Indre-et-Loire) M. Avenet, président, à Dierre (Indre-et-Loire). 7 juin 1964 i - Festival cantonal. 7 juin iSCi Châteaudun (Eure-et-Loir) Concours International. M. Peret-, chef de musique, avenue des Tulipes, Châteaudun. 7 juin 1964 St-Genis-de-Salntonge (Ch.-Maritime) Festival organisé par la Fanfare municipale, remise de récompenses. M. Raymond Raine, directeur. Roanne (Loire) Hôtel de Ville de Roanne. 7' j;uin 1964 Festival de Musique Interrégional et congrès fédéral. 1964 La Châtaigneraie (Vendée) Festival. M. Blré René, président de l’Union Musicale. 7 î Palavas-Ies-Flots (Héraulc) 7 jjf 1964 Troisième Festival de Musique organisé par l’« Avenir Palavasien ». M. Canaguier, Cité Administrative, Balavas-les-Flots. Parcay-Meslay (Indre-et-Loire) Festival cantonal - Canton de Vouvray. M. Gautier Marcel. Saint-Martin-la-Plaine (Ioireî” Festival de Musique. M. Guinot René, route Sainte-Catherine, à Saint- •!!]K Martin-la-Plaine (Loire). 14 juin 1964 Saint-Symphorien (I.-et-L.) Festival interdépartemental. M. Dauchez, adjoint au maire, mairie de Saint-Sym- .4 (Banlieue de Tours) à phorien (Indre-et-Loire). .14 juin 1964 Cours (Rhône) Festival du Groupement musical de la Vallée du Rhône et de la Trambouze. M. Henri Lager, à Amplepuis (Rhône). 14 jllln 1964 Oullins (Rhône) Festival intercantonal de Saint-Genis-Laval. M. Abram, à Saint-Genis-Laval (Rhône). ; 1J Juin 1964 Florange (Moselle) Concours National M. Jacquiet, président de l’Harmonie Municipale. Florange. V4 juin 1964 Saint-Denis-d’Oleron (Ch.-Maritime) Festival organisé par la Lyre Dyonisienne, remise de récompenses. M. Patoizeau, directeur. 21 juin 1964 Seloncourt (Doubs) « Challenge Clerc » - Concours régional. (V 21 juin 1964 Chatel-Guyon (Puy-de-Dôme) Festival - Concours Interrégional. M. Fillatraud Ernest, Mairie de Chatcl-Guyon. .-21 juin 1964 Charbonnières ( Rhône ) Festival de Musique. M. Rcmo Bruni, Casino de Charbonnières (Rhône). . Il juin 1964 Dieuzo (Moselle) Concours National M. le Président de la Société Musicale de Dieuze. ■v 21 juin 1964 Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) Festival de la Savoie.- M.Ratel, président à Salnt-Jean-de-Maurienne. 27 et'28 juin 1964 Embrun (Hautes-Alpes) Congrès de la Fédération du Sud-Est. M. Marcellin, avenue de la Garé, Embrun (Htes-A.). 23 juin 1964 Les Sablcs-d'Olonne (Vendée) Concours International de Musique. M. Jean Jeannier, président de l’Harmonie, rue Gé­ i néral-Leclerc, Les Sables-d’OIonne (Vendée). JS juin 1964 Montchanin (Saône-et-Loire) Concours interdépartemental - Toutes catégories. M. Geugneau Roger, 14, rue Victor-Hugo, Montcha­ nin (S.-et-L.) Tél. 387, Le Creusot. 2?. juin 19G4 Creutzwald (Moselle) Festival de Musique. 28 juin 1964 VVoippy (Moselle) Festival de Musique. Fête des Fraises M. René Thiriet, 8, rue du Général-Gibon, Woippy (Moselle). juin 1964 Toulon (Var) Festival Régional de Musique. 4 et 5 juillet 1964 Issoire (Puy-de-Dôme) Fête fédérale de la Fédération musicale du Centre. M. René Remy, 28, rue du Palais, à Issoire (P.-de-D.) 5 juillet 1964 Cognac (Charente) Concours National de Musique ouvert aux sociétés suivantes : harmonies, fanfares, M. Gaston Arnaud, secrétaire, 10, rue Briand-Boutll sociétés de trompettes, trompes de chasse, tambours et clairons. Primes en lier, Cognac. espèces. Récompenses. 5 juillet 1964 Baye (Marne) Centenaire de la Fanfare de Baye M. Rlvièrë. président, maire de Baye (Marne). 5 juillet 1964 Mazières-de-Tourainc (Indre-et-Loire) Festival cantonal - Canton de Langeais. M. Besnard Robert. 5 juillet 1964 Roussillon-en-Dauphiné (Isère) Festival régional ouvert à toutes les sociétés fédérées. M. Gillet, rue Verguln, h Roussillon (Isère). 5 juillet 1964 Farebersviller (Moselle) Festival de Musique. M. Louis Vasel, 12, rue du Dragon, Farebérsviller (Moselle). 5 juillet 1964 Lagnieu (Ain) Congrès et festival du département de l’Ain. M. Mallet. 133, rue Vauban, à Lyon (Rhône). 5 juillet 1964 Saint-Gervais (Haute-Savoie) Festival du Faucigny. M. Mannessy, à Bonneville (Haute-Savoie). 5 juillet 1964 Bains-les-Bains (Station thermale au Festival fédéral de la Fédération vosgienne. M. Souvais, président. cœur des Vosges) 12 juillet. 1964 Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire) Festival cantonal Canton de Neuville-Pont-Pierre. M. Leroy Gérard. 12 juillet 1D64 Cumières (Marne) Festival Associations musicales - Canton d'Ay. M. Gaucher, 57, rue Ponsardin, Reims (Marne). 12 Juillet 1964 Saint-Aulaye-sur-Dronne (Dordogne ) Festival national de musique (toutes sociétés). M. Rebière Yves, mairie de Saint-Aulaye-sur-Dronne. 12 juillet 1964 Pullboreau (Charente-Maritime) Festival organisé par la Société Sainte-Cécile M. Casseron 10 juillet 196-1 Marsilly (Charente-Maritime) Festival organisé par « L'Accord Parfait ». M. Gonore, secrétaire. 26 Juillet 1964 Verteuil (Charente) Concours National et Festival de Musique (toutes sociétés). M. Valet Gabriel, président, Verteuil (Charente). 26 juillet 196-1 Belleville, Monsols, Beaujeu (Rhône) Festival des 3 Cantons : Belleville, Monsols et Beaujeu (Rhône). M. Le Comte Miohel de Chabannes, à Odenas (Rhône). • 25 Juillet 1964 Mardeuil (près Epemay) (Marne) Festival do l’Union des Sociétés musicales des Cantons d’Epemay et Dormans. M. Boucher, 25, rue Irène - Jollot - Curie, Epemay (Marne). . 26 juillet 1964 Restigné (Indre-et-Loire) Festival cantonal - Canton de Bourgueil. M. Muray Jean. 1 août 1964 Saint-Pol-sur-Mer (Nord) Festival International de Musique. Concours de Marche. 20.000 francs (français) primes ot subventions. M. E. Vermet. mairie de Saint-Pol-sujr-Mer (Nord). / août 1964 Thcize (Rhône) Assemblée générale et Festival des Sociétés de la Vallée d'Azergues. Président: M. Rollet, à Saint-Verand ■ (Rhône). 15 août 1964 Ilc-de-Ré (Charente-Maritime) Festival annuel réservé aux Sociétés de l’Ile. M. Brullon, président. 16 août 1964 La Chapelle-sur-Loire (Indre-et-Loire) Festival cantonal - Canton de Bourgueil. M. Omasson André. r: août 1964 Charge (Indre-et-Loire) Festival cantonal - Canton d’Amboise. M. Plou Jean. . - à «' novembre 1964 Lyon (Rhône) Congrès technique fédéral. M. Rolando, 5, rue Charles-Plasse, Lyon (Rhône-). 1965 Le Mans (Sarthe) Congrès de la C-M.F. y* 1966 Auch (Gers) Congrès de la C.M.F. juillet 1966 Mâcon (Saône-et-Loire) Concours International pour Harmonies, Fanfares et Chorales. M. Combler, président, 72, rue de Lyon, à Mâcon 1967 Tours (Indre-et-Loire) Congrès d’Eté de la C.M.F. (Saône-et-Loire). 1966 Tarbes ( H autes-Pyrénées ) Congres C.M.F. -.î * SS

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■ rr F Dans nos Fédérations Régionales CL Guéraulf - - (Maison fondée en 1892) Sixième groupe (4 voix mixtes) : Le PA»LS-ler moulin de notre meunier (Portugal) ; har­ 119, nie Saini-Denis monisation : Jacques Cliailley (Editions CHORALES D’ALSACE Salabert). Tél.: CEN. 47.33 i OU Septième groupe (3 voix égales), Ecolo •< MULHOUSE Deuxième groupe (2 voix égales) : Mon normales d'instituteurs : Le beau prince père avait 600 moutons (Guyenne), 3 cou­ de mai, musique de Cari Reysz (Associa­ m tion). . * TOUS IIS LE 16e concours plets ; harmonisation : André Deisarte R EPAR A T SONS (L’Education permanente, 3, rue Rccn- '■* F m de chant choral scolaire Huitième groupe (4 voix hommes). Eco­ mier, Paris-71). REMISE A NEUF » 14 mai les normales : Combien j'ai douce souve­ i insignes' Troisième groupo (3 voix égales) : La nance (Auvergne) : harmonisation : Jo­ DE TOUS INSTRUMENTS . L'Association des chorales d’Alsace orga­ petite servante (Bretagne ; harmonisation: seph Bohly (Association). CUIVRE nise, cette année, son 1CJ concours do nois » y Paul le Flem (Association, 93, rue du Neuvième groupe (4 voix mixtes), Eco­ Nickchujo - Argenture - Vernis V chant scolaire qui aura lieu le 14 mai. h Vieux-Mahlbach, Colmar). ü COUPES Mulhouse, et le 2i mal, â Strasbourg. Lo les nommles : Chant, du meunier (Sain- FABRICATION — OCCASION’C 4 Quatrième groupe (3 voix mixtes) pre­ tonge-J ; harmonisation : Georges Favro i j concours est ouvert aux chorales des éco­ MEDAILLES les primaires, secondaires et techniques. mier et second degré : Lâ-bas dans la (Durand). ARTISAN SPECIALISE Les épreuves consistent en un chœur im- plaine (Dauphiné) ; harmonisation : Guy Les directeurs des chorales scolaires du BRELOQUES _ posé et un chœur au choix. Dehunorinière (Editions Leduc), Haut-Rhin qui désirent participer au con­ R- MAZEREAU cours sont priés d'envoyer une feuille 39. rue N.-D.-de-Loretle. 1\\KIS-9S Voici les chœurs imposés par le jury : Cinquième groupe (3 voix égales), se­ DRAPEAUX Premier groupo (unisson) : La caille d’adhésion à M. Rodolphe Pflimlin, pré­ Fournisseur TARIF FRANCO cond degré technique : Enr'venant d’St- sident de l’Association â Mulhouse, 1, rue .» (bourrée du Limousin), première antho­ Savinien (Charente)' ; harmonisation : du Col-du-Linge. La liste des adhesions de la Garde Républicaine logie vocale Georges Favre (Dldior). Georges Favro (Editions Durand). sera close le 10 mars.

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d’opéra en allemand, Italien et français : le « Lied des Papagéno » de animation samedi soir, à 20 h. 30, dans prospérer la musique dans la cité qu’il ad­ TOUS INSTRUMENTS CUIVRE ET BOIS la salle des fêtes du « Progrès » remplie ministre et assura la société du soutien Pour terminer le gala. M. Marcel Maller jusqu'à la dernière place, lorsque le chef, entier du conseil municipal. reprit la baguette et fit exécuter succès- REPARATION de tous instruments quelle qu'en soit M. Marcel Mallcr, leva la baguette devant si veinent le « Colorado », fantaisie sur » Lo sous-préfet, M. Cerclier exprima son opérette moderne de J.-H. Rys, « Jam la marque — Travail rapide — Exécution parfaite son groupe musical. plaisir et en même temps son agréable > Session Story », fantaisie-jazz de John Prix consciencieux Le programmo fut introduit par la surprise d’entendre dans une petite ville Darling ot « La marche florentine », de « Marche nuptiale du songe d'une nuit comme Cernay un concert de cette qualité. l’usik. DEMANDER NOS TARIFS INSTRUMENTS ET EDITION d’été» de Félix Mendelssohn, suivie par Il félicita la direction de la société pour Que penser de ce gala ? Le soumettre 10 « Ballot do Sylvia » de Léon Delibes. l’impeccable exécution et promit de reve­ à une critiqué musicale approfondie serait 11 faut reconnaître que ce morceau a nir avec plaisir à l’occasion. du resort d'un spécialiste. Le reporter ne d’emblée conquis les auditeurs. Il est vrai La deuxième partie du programme se hasardora pas dans ce domaine délicat. qu'il fut exécuté avec une maîtrise et réserva une place d’honneur à des Il a préféré sonder l'opinion de l'auditoire une sûroté remarquables. soi! do musique et de chant. Pour toute et voici quelques-unes des réponses qu’il Des musiciens méritants à l'honneur. — cette partie qui fut hautement appréciée a reçues à la question : Eh bien, ce gala Puis M. Femnnd Kastner, président, sou­ par l’auditoire, Mme Guthapfel, premier vous a-t-il plu ? » : « Formidable — c’était haita îi la nombreuse assistance une cor­ prix du Conservatoire de Strasbourg, ac­ parfait — c’était très bien — Marcel (le diale bienvenue. Il salua en particulier le compagne les solistes au piano. Le « Lar- jeune chef) est le digne successeur de son CHAMPAGNE ET MEUSE nouveau sous-préfet de Thann, M. Cerclier getto » de Mozart, fut inteiprété pur le père — Marcel sait diriger, etc. et le remercia d’avoir bien voulu accep­ Jeune artiste soliste Roland Mallcr (cla­ La Musique Municipale de Cernay est Assemblée générale de l'Union des Socié­ Fête de la Sainte Cécile ter avec le maire M. Xavier Herrgott, la donc en bonnes mains. Si elle a atteint rinette), le, « Vol du bourdon » de Rims- tés musicales des Cantons d'Epernay & t; présidence d’honneur de la soirée. ky-Korsakov, par l’as des musiciens, Fré­ son niveau artistique actuel c’est grâce à la dynastie des directeurs Maller dont le Dormans L'Union choralo d'Epernay a rendu la ; Les jicrsonnalilés. — Aux premiers rangs déric Stocker' (flûte) et « Carmen » de G. traditionnel hommage à la patronne des de l’assistance, nous avons remarqué : Bizet; entr’acte du troisième acte, arrangé père est à la retraite, le fils Marcel èn activité ot le petit-fils Roland avec ses musiciens. Cetto fête qui revêtait;plus un pour 2 flûtes, Frédéric Stocker et Robert L’assemblée générale de l’Union des So­ caractère familial qu’un cachet officiel MM. Cerclier, sous-préfet de Thanh ; Minnlger. Ensuite M. François Keller, 14 ans en train de se former au Conserva­ ciétés Musicales des Cantons d'Epernay Xavier Herrgott,, maire de Cernay ; Ober- toire de Mulhouse. et de Dormans s’est tenue dimanche ma­ s'est déroulée dans une très chaude am­ enfant de Cernay, instituteur à Steinbach biance de camaraderie et d’amitié. - lin, directeur général de l’Office des An­ et directeur des Petits Chanteurs de cette Tous les artisans - du suct îs de samedi tin 9 février, dans une salle de l'Hôtel ciens Combattants de Strasbourg ; An - localité, premier prix du Conservatoire soir méritent d'ôtre félicités. de Ville d’Epernay. A 11 h., c'est un office religieux solen­ t toino Bohn et Louis Fish, adjoints .au National de Mulhouse, chanta des airs maire ; A. Baumann, secrétaire général L’Alsace. La réunion, présidée par M. Roger Menu, nel célébré à l'église Notro-Dame par M. : de la mairie ; les représentants du clergé ; sénateur-maire, avait attiré de nombreuses l’archiprêtre Gillet, qui permit à, l'Union J.-J. Fussinger, ancien président et mem­ personnalités parmi lesquelles on remar­ chorale, installée pour la circonstance à [ bre fondateur ; Zeh. Rost, Minnlnger, Dec­ quait MM. Fernand Bouché, président de la tribune des grandes orgues, d’interpré­ ker, responsables directeurs des musiques l’Union ; Jubréaux et Mollin, vice-prési­ ter avec un incontestable brio les trois . des MDPA, de Guebviller, Soultz, Réguis- dents ; Robert Lamarle, secrétaire et Eu- parties de la «Messe sublime-», de Jean heim, etc... BOUCHES-DU-RHONE gè'fie Càrtéret, trésorier. Collard: «Le Kyrlé», le « Sanctus » et T« Agnus Del ». Après avoir excusé quelques personnali­ La séance ouverte, h 9 heures 45, commença par le compte rendu moral, I tés, M. Kastner souligna que cette nom­ . NOVES Le président de la Fédération des Socié­ A l’issue de l'office, le directeur. M. breuse assistance au gala était la meilleure tés Musicales des Bouchcs-du-Rhôno, au approuvé à l’unanimité avec félicitations E. Carteret, reçut do chaleureuses félici­ récompense pour les musiciens et un en­ Emouvante soirée de solidarité nom de tous dit merci à l'Harmonie des au secrétaire M. Robert Lamarle. tations de la part de nombreux fidèles couragement de continuer dans la voie à la Salle des Fêtes Enfants de Laure, pour cet esprit de gen­ Le Président avait auparavant rappelé auditeurs. .■ tracée. Le président exprima également tillesse de solidarité et de camaraderie. avec émotion la disparition de MM. René sa gratitude aux commerçants de la ville au bénéfice La Musique n'est pas un vain mot. Welche, Raymond Lamarle et Gaston Her- C’est au restaurant de la «Pomme d’Or» W-- pour leur générosité à doter la tombola du jeune Gérard Thiers marit. qu'eût lieu le rassemblement des agapes. de nombreux lots. Victime d'un accident M. Blanc, président de la Fédération Coquettes tables, mets délicats, tout était Pour terminer, il présenta au public des Sociétés Musicales des Bouches-du- Puis on évoqua le magnifique succès du Rhône, informe ieus les présidents de bien. : les 15 jeunes musiciens en herbe de l’école Le mererfedi 5 février, à 21 h., l'Har­ festival organisé l’an dernier à Chouilly de musique qui fonctionne à merveille Sociétés 'affiliées à la Confédération Musi­ et qui attira de nombreux auditeurs. Le A la table centrale, autour du président monie des Enfants de Laure de la com­ cale de France, que notre ami Lucien grûce à la compréhension de la munici­ mune de Noves organisait une grande soi­ festival 1965 aura lieu à Mardeull, la fan­ E. Rapencau et de Mme, on pouvait noter  palité. Ai tard a réorganisé l’Airmbeo de Bab-cl- fare de cette commune ayant accepté d’en la présence de M. Dricot, adjoint au mai­ . rée au profit de leur Jeune camarade Gé­ Oued, à Tarbes. assurer l’organisation. . Le sous-préfet, M. Cerclier, assisté du rard Thiers, nusicien, aveugle de nais­ re, reorésentant M. Roger Menu, maire ; maire eut ensuite l’agréable mission de re­ sance, actuellement paralysé des deux jam­ Il en est de même de notre ami Tony Le Président remercia les sociétés re­ M. Abel Médard, directeur du C.î V.C., mettre des décorations à des musiciens bes et bras gauche, suite d’un accident de Michel, qui lui aussi a réorganisé le Man présentées par leurs présidents ou leurs ot président do la Fanfare des Tonneliers ; méritants. la circulation survenu le 1er janvier 1964. dolin-Club d’Alger en Avignon. directeurs. On notait les fanfares de Mar- M. Fernand Bouché, président de l'Urtion deuil, de Venteuil, de Troissy, de Chouilly musicale et vice-pTésident de la Fédéra­ Ont reçu la médaille en argent de la Cette soirée était placée sous la haute Nous sommes très heureux de féliciter tion de Champagne et Meuse ; Mme Bou- ces amis pour leur dévouement et d’avoir et de Damery, ainsi que l’Harmonie Muni­ F.S.M. d’Alsace : MM. René Vocgtler (18 autorité de M. N. Silvestrc, maire de No­ cipale d'Epernay, l'Harmonie de la S.N. caut, épouse du regretté président précé­ ans de service), Pierre Dippong (18 ans), ves. pu réintégrer leur société en métropole. dent ; M. Eugène Carteret, directeur de Charles Stutz (16 ans) ; la médaille en C.F., le Club des Accordéonnistes et Gui­ U M. Blanc, président de la Fédération des taristes, de l'Avenir-Musique, de la fan­ l’Union chorale et Mme ; Mme René Col­ ;■« or : MM. Marcel Maller, chef de musique lard et M. Bernard Rapeneau. (25 ans), René Eymann (29 ans). Sociétés Musicales des Bouches-du-Rhône, fare des Tonneliers, do l'Union Chorale, et très cordialement invité mais empêché à de la Société Philharmonique de Cham­ Après cet intermède, la musique reprit pagne. Etalent excusées les fanfares de D’autre part, toutes les sociétés musi­ la dernière minute, a dû s’excuser et se cales étalent représentées : MM. Lhermi- - : f faits avec l’ouverture de « Guillau­ faire représenter par MM. Firmin et Su- Dormans et de Vemcuil. me-Tell », de G. Rosslni. Cette ouverture chier. nier (Harmonie municipale), Girardot ( forme une sorte de symphonie champêtre CENTRE Le rapport financier devait ensuite mon­ (Harmonie des Chemins de Fer), Marin dont les quatre mouvements andante, al­ Le programme fort bien exécuté par trer une saine gestion. Il fut approuvé par (Harmonie de Magenta), Renois (Avenir legro andante, allegro, vivace s’encbal - l’Harmonie des Enfants de Laure, était les délégués qui félicitèrent le responsa­ Musique), Henry (Club des Accordéonis­ - v nent. C’est avec ravissement que le public sous la haute direction de M. Félix Vou- Notre Congrès 1964 ble, M. Eugène Carteret, de la bonne tes et Guitaristes champenois). a suivi les harmonies annoncées depei - land. Le programme comprenait l’ouver­ tenue des comptes. gnant la sérénité de la campagne, l’orage ture d’Egmont, l’Arléslenne, les Saltim - VICHY 12 JUILLET Au dessert, M. Rapeneau adressa un banques, les Patineurs et l’American Pa­ Aux questions diverses — entre autres mot amical à chacun des invités, eut une qui arrive, éclate et s’apaise, les trou - • La ville de Vichy a accepté l’organisation — le Président donna lecture de sa cor­ peaux paissant dans là plaine et la joie norama. pensée émue à la mémoire de MM. Col­ de notre congrès fédéral le dimanche 12 respondance avec les représentants des lard et Boucaut. présenté les excuses de bruyante des paysans. Un bon point mé­ Pendant l’entr’acte, M. André Vouland, juillet. Il sera précédé d’une réunion du Droits d’Auteurs, concernant la taxe impo­ ritent en particulier les solistes MM. Fré­ président, prenant la parole, remercia tous Conseil d’Administration qui se tiendra sée aux festivals. diverses personnalités, puis fit le bilan déric Stocker (flûte), Valentin Hagen- les invités, leur dit l’émotion qu’il ressen­ la veille 11 juillet, en fin d'après-midi. de l'activité de la société. Il mit l’âccent bach (cor anglais), Charles Stultz tait de voir une salle aussi comble, don­ A la demande de M. Rocourt de Damery, sur la valeur artistique des chants inter- "“vi (saxophone alto) et Fernand Stutz (même nant ainsi un témoignage de vive sympa­ Nous pensons que l’attrait des manifes­ il fut décidé la pose d'un vélum pour les nrétés à la messe, et à travers M. Car­ instrument). L’exécution fut narfaite. thie et de reconnaissance à leur ami Gé­ tations artistiques estivales de la Reine auditions des festivals. teret félicita tous les exécutants. En ter­ rard Thiers. Il fit procéder ensuite à la des Ville d'Eaux contribuera grandement minant, il adressa ses vœux de meilleure >x* Réception et vin d’honneur. -— Pendant M. le Sénateur-Maire informa l'assem­ i. remise des décorations. au succès de ce congrès. santé à deux sociétaires : M. Bcissimont ■A1 l’entr’acte, les personnalités officielles fu­ blée qu’une commission venait d’être et Mme Robin. rent reçues au salon bleu du premier La médaille d’honneur de 50 ans pour Le congrès se déroulera précisément au créée à l’Assemblée Nationale et au Sénat, étage pour le traditionnel vin d’honneur. 50 ans d’existence de la Société fut épin­ moment des manifestations annuelles de enargee de s’occuper aes questions musica­ glée au drapeau de la Société, par M. le l’Académie Lyrique internationale. Après lui, M. Dricot après avoir excusé •I : M. Kastner, président salua les invités, les, et que de ce fait los revendications M. Roger Menu, sénateur-maire, résuma en particulier les anciens piliers et vété­ Maire. Nous en reparlerons, mais n’attendons justifiées des sociétés musicales d’ama - : pas davantage pour réitérer nos bien vifs avec éloquence le symbole des fêtes de V / Furent ensuite décorés : M. Ginoux An­ tours, dites populaires, recevraient un Sainte Cécile qui sont d’heureuses occa­ toine, 40 ans de services ; M. -Chauvet remerciements à M. le maire de Vichy et appui constructif. à sa municipalité pour leur générosité, sions pour resserrer les liens d'amitié h- •- Henri, 40 ans de services ; M. Simonelli On procéda enfin aux traditionnelles entre les représentants des diverses Socié­ Roger, 30 ans de services ; M. Chauvet Lu­ quasi permanente, à l’égard de notre Fé- élections. Le Comité sortant a été réélu à tés de musique populaire : à ce sujet il se , cius, 30 ans de services ; M. Ginoux Geor­ dérajion. l’unanimité. nlût à saluer la présence de M. Fernand ges, 30 ans de services. Non seulement une réception aura lieu Il a été confirmé que le festival de Mar- Bouché, vice-président de la Fédération dans le superbe Hôtel de Ville de Vichy, deuil aurait lieu le dimanche 26 juillet Champagne et'Meuse. ■ Une tombola fut organisée au profit du jeune Gérard Thiers. Des dons furent mais une subvention tangible nous a été 1964, et que c'est à Venteuil que se tien­ §ii.L uni offerts et de nombreux encouragements accordée pour faciliter l’organisation du dra le festival dé 1965. On applaudit-chaleureusement ccs creux 156, rue dy paubourg St-Martin furent donnés ; ce qui permit de récolter congrès. Un vin d’honneur offert par la fanfare discours, puis musique et chants terminè­ une somme de 2.520,10 F, somme qui fut de Chouilly termina, dans une ambiance rent agréablement ce sympathique b?n- PARI S-10' Téléph Nord 20.29 apportée au jeune Gérard Thiers par le Fête Fédérale 1964 détendue, cette sympathique réunion. quet de Sainte Cécile. Conseil d’Administration. ISSOIRE 4 & 5 JUILLET En lui remettant cette somme, tous ses ; \ O amis ne manquèrent pas de lui dire la foi Tout est mis en œuvre pour assurer la au’ils avaient dans la guérison. Au nom réussite de ces journées dont nous serons Spécialités cîe CHEMISES de tous, ils ont formulé le plus grand en mesure de donner le programme dé - TROMPETTES souhait et en embrassant leur sympathi­ taillé dans un prochain numéro. v.- que camarade Gérard, ils lui ont dit en La ville d’Issoire a accordé au Comité TROMBONES cî'UN! FORMES terminant « Gérard, tu guériras, c’est no­ d’organisation une subvention de 10.000 SAXOPHONES tre vœu le plus cher. » francs. Qu’elle en soit vivement remerciée. NYLON POPELINE Vraiment la Fédération des Sociétés Mu­ C’est l’I-Iarmonie Municipale de Vichy CORNETS sicales des Bouches-du-Rhône n’est pas un qui a été retenue comme musique d’hon­ ET vain mot, la sympathie mutuelle ne fait neur. CORNETS-TROMPETTES jamais défaut et le cœur de tous les mu­ Toutes les coupes fédérales seront mises BOGIES de PANTALONS de TOILE siciens s’ouvre très largement lorsqu’il faut secourir un de leurs camarades dans en compétition entre les sociétés appar­ CORS D'HARMONIE la peine. tenant à la Fédération Musicale du Centre et qui en auront fait la demande dans un BASSES délai Indiqué dans la circulaire diffusée par le Comité d’organisation. ALTOS si Nous rappelons ces différentes coupes : (CORS 1) Coupes de la Fédération Musicale du Centre, a) première coupe : harmonie îlANSATOUi S.C.T.T.V. de troisième division; b) deuxième coupe: (AGENCE OFFICIELLE DE LA C.M.F.) batteries-fanfares «formations juniors » de toutes catégories ; c) troisième coupe : PRESENTE POUR 1964 batteries-faufares « formation numéro 2 > de toutes divisions ; d) quatrième coupe : 3 croisières de Printemps fanfares de marche des deuxième et troi­ sième divisions. EGYPTE - GRECE - TURQUIE - RIVAGES DE LA 2) CiialIcnge E. Bourbic : Harmonies et Fanfares de deuxième division. mniBURS MEDITERRANÉE 3) Coupe des Etablissements X’ajot à Jcnzat : Fanfares de troisième division. 5 croisières d'Eté Le Comité d’organisation attribuera ARTISTES d'autres coupes à des sociétés méritantes, ISLANDE - SPITZBERG - CAP NORD ET SES FJORDS notamment celles de la ville d’Issoire et du Comité des fêtes. DONNÉ LEUR! PRÉFÉRENCE LES CAPITALÉS NORDIQUES - ILES DE L'ATLANTIQUE Un diplôme et une médaille commémo­ AUX INSTRUMENTS RIVAGES DE LA MEDITERRANÉE rative seront remis à chaque société parti­ cipant au festival. 3 croisières d'Automne CREUSE TERRE SAINTE - GRECE - EGYPTE - LIBAN - CHYPRE A Dun-le-Pulestel, le dimanche 28 juin 19G4, festival départemental de musique, par MT. AKROPOLIS avec la participation de 12 sociétés mu­ sicales ereusoiscs ot le concours de l’Har­ Prix minimum : 1.050 Frs monie Municipale de Montluçon, sous la direction de son chef, Paul Troubat, dans Le programme de ces magnifiques croisières un concert de gala donné en soirée, sous 1 8, RUE DE NANCY, PARIS 10° - ÏÉU NORD 77-85 la présidence d’honneur de M. le Préfet do est à votre disposition sur demande la Creuse, de MM. les Parlementaires de la Creuse et de M. lo Maire et Conseiller 34, rue de Lisbonne, PARIS-80 - Téléphone : LAB. 83.37 général du la ville, et sous le patronage DEPUIS 1803 i do la Fédération Musicale du Centre. A. R. L— Spécialiste des Instruments de cuivre, xa: 1 . » ;ï i

S AVRIL 1964 r- il 2 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE

Le président, prenant la parole, a dit * trôlo, présidée par M. Lhéritier, approuva toute sa satisfaction des succès et résul­ sa gestion et lui adressa ses félicitations tats obtenus par le Réveil. Il en a ieit- sous les applaudissements de l’assemblée. cité le directeur et les membres exécu­ Après les questions diverses, l'assemblée tants. Il s’est dédoré persuadé que Je Ré­ FRANCHE-COMTE passa à l'élection du tiers sortant des MIDI fi'. membres du Comité directeur. Ont été veil saura défendre le renom artistique élus : MM. Bonnal, Boutet, Brault, De* SA1NT-PARGOIRE de SaintPargolre dans les prochains con- 8 launay, Durlent, Groussin, Lefevre, et élus cours de musique auxquels U prendra V MM. Beaudoin, Emou A. A l’occasion de la Sainte-Cécile, le Ré­ part. : i veil Saint-Pargoirlen, s'est fait entendre, La remise des récompenses eut lieu A la suite de l’assemblée générale, le h l'église, et a exécuté un concert com­ ET BELFORTV ensuite. Ont été décorés: Médaille de la Comité s'est réuni pour procéder à l’élec­ posé de morceaux de circonstance . Fédération du Midi : (pour 10 ans de ser- Nous imaginons sans peine les bons sou­ tion de son bureau. Ont été élus : prési­ Après cette auditon, cette belle société vices) : MM. Soulier Roger et Soulier L'Union Musicale de Jougne (Doubs) a venirs que ces dates lui rappellent et sans dent : M. Ouchct, vice-présidents, MM. a défilé dans les principales artères de la Jean-Pierre. fs- ■' fêté le 5 janvier 1964, le 90e anni­ Thauraux, Deflaunay, Froidefond, Mon- ville, au son d'entraînants pas redoublés, . doute forme-t-il le vœu, qu'un jour, grâce berger ; secrétaire général, M. Dorizon ; Médaille de la Fédération du Midi (pour versaire do M. Joseph MARGUET, son à un travail plus consciencieux des soc^ et a été vivement acclamée par la popu­ 25 ans de services) : MM. Constant Pierre : ta ires actuels, les musiciens de l’Union secrétaire-adjoints aux examens, M. Cail- lation qui se pressait sur tout le parcours. > •> . président d'honneur musicale de Jougno puissent, eux aussi, Ieau ; aux assurances, M. Doussot ; aux et Soulier Jean-Marie. récompenses, M. Rio ; trésorier général, Aussitôt après, le Réveil St-Pargouien Médaille de bronze de CM.F. : MM- M. Joseph Marguet, qui en plus du ti­ connaître le même enthousiasme. M. Lefebvre ; trésorier-adjoint, M. Roux, s'est réuni à son siège social, pour pro­ tre enviable de doyen de son village na­ Durant 17 ans, M. J. Marguet assura céder à une remise do décorations. En Audran Pierre, Bousquet Joseph, Boudet tal est aussi le plus ancien membre de et M. Rio assurera les fonctions d'archi­ Jean, Crassous Jean, Granler André, Mau­ les fonctions de président de la société, viste. M. Dabin, trésorier, ayant demandé l’absence de personnalités officielles, rete­ rel Louis, Marcourel André, Serres Al - ;• la société, méritait bien l’hommage qui il sut la diriger avec clairvoyance et une son remplacement, le Comité lui adressa nues par ailleurs, c’est le vénéré Pasteur » i • lui fut rendu publiquement à Jougne, le bonté non dépourvue de fermeté. Il or­ ses remerciements et ses regrets de le de Saint-Pargolro qui a bien voulu prési­ phonse. 6 janvier dernier ; qu’on en juge par ce ganisa, toujours avec succès, des concerts, voir abandonner sa fonction. der cette cérémonie. Médaille d'argent (40 ans de services) ; > c résurné incomplet de son activité musi­ des sorties, des banquets et des soirées MM. Aymes Roger et Bertand Laurent. ? cale. théâtrales. “ Médaille d'or (pour 55 ans de services): M. J. Marguet entra à la Fanfare de M. Pascal André. Jougne en 1888, il totalise donc 76 an­ En témoignage de cette magnifique car­ S: nées do présence, record qui n’est pas rière, M. Marguet reçut quatre médailles Médaille de Vétéran : M. Serres Elisée. près d'étre battu sans doute mais qu'il de la Confédération musicale de France Nous ne pouvons que féliciter cette ex­ espère améliorer puisque malgré son et en 1949 les Palmes académiques pour MOSELLE ET cellente société de sa constante activité, V grand âge il continue d’assurer sa partie service rendu à l'art musical populaire. qui contribue à défendre le bdn ^enom do . ' d'alto. M. Joseph Marguet est le modèle des la Fédération, du Midi à laquelle, elle est •• So’.îs la,-direction de chefs de talent, musiciens et nous souhaitons qu'il de­ profondément attachée. , . dès 1894 puis en 1896, en 1897, en 1905 et meure encore longtemps parmi nous. . en 1906, il participa avec sa société à La C.M.F. s’associe pleinement à la jpie Cinq grands concours internationaux et de l’Union musicale et adresse à M. Joseph MEURTHE-ET-MOSELLE I: avec elle, remporta tous lès premiers prix. Marguet ses vifs remerciements. ANCHES M. Cesco, saxophone solo à l’Harmonie prix du Conservatoire de Dijon ; élève de . des H B.L. a eu l’Idée, en novembre der­ M. Londex M. Gérard Bauerlé, élec - nier, de créer, au sein de celle-ci, un tricien du fond au Puits de Marienau — quatuor de saxophones qu'il a tenu à pla­ saxophone ténor ; premier prix du Con­ RÉAL y cer sous le contrôle musical de M. Paul servatoire de Nancy ; élève de M. Delezzy * Semler Collery, directeur de l’Harmonie. —, M. Pierre Muller, ajusteur à Sainte- CLARINETTE ■ SAXOPHONE INDRE-ET-LOIRE Cette nouvelle petite formation est com­ Fontaine — saxophone baryton ; lauréat posée de : M. Alexandre Cesco, électricien du Conservatoire de Metz. SOUS LE CONTROLE DE P: Assemblée générale du 2 février 1964 Le festival de Château-la-Valllère a ob­ du fond au Puits Barrois — saxophone so­ La Fédération des Sociétés musicales tenu un énorme succès populaire avec 30 prano, premier prix de saxophone du Ce sympathique ensemble s'est donné M. R. FERRANDO d'Indre-et-Loire a tenu dimanche dernier sociétés présentes, ainsi que le concours Conservatoire de Metz ; reçu au concours pour but l’Interprétation de morceaux de T qui a eu lieu le matin. réunissant ' quatre grande musique classique et moderne. Clarinette solo £■-> 2 février, son assemblée générale statu­ d'admission au Conservatoire de Paris ; taire dans la salle du Conseil municipal sociétés dont le jury tous la présidonco élève de MM. Marcel Mule, professeur Comme tout ensemble jeune, composé b l’Opéra de Marseille Hôtel de Ville de Tours. de M. Ehrmann, président de la Confédé­ de jeunes, le quatuor de saxophones de ration de France, a décerné des premiers au Conservatoire de Paris, et Genvrin, ■ Le président, M. Ouchet, était assisté' professeur au Conservatoire de Metz l’Harmonie des H.B.L. a en vue de nom - MARCA-OLLIOULES ( Var ) de MAI. Delaunay, Froidefond, Monberger, prix dont trois prix ascendant et des prix M. Marcel Skrzypcak,électricien â l’Usine breux projets parmi lesquels dos enregis- vice-présidents ; M. Dorizon, secrétaire en espèces, médailles et diplômes. de Synthèse — sc.xophone alto, — premier trements de disques. & général ; MM. Cailleau, Rio, secrétaires- Cette année, pour 1964, le festival dé­ adjoints ; M. Dabin( trésorier général ; partemental aura lieu à Château-Renault, M. Roux, trésorier-adjoint. le dimanche 3i mai 1964. Comme Tannée M. Ouchet adressa ses remerciements dernière, la Fédération organise, le ma­ aux 62 sociétés présentes, présenta les tin, un concours de musique réservé aux T excuses de M. Albrespic, directeur du sociétés de a Fédération d’Indre-et-Loire. Conservatoire et de M. le capitaine Dai- Il sera doté de prix en espèces, médailles T ron, pris par' un service. et diplômes. H remercia également ses collaborateurs EXAMENS. — Le secrétaire aux exa- jpour la réussite des organisations de Tan- niens, M. Cailleau, adressa ses félicita- née. Le festival départemental de Château- tl01?f^ux dlre?teurs et profiteurs des la-Vallière et des sept festivals cantonaux, sociétés pour les résultats obtenus par T ainsi que pour le dévouement qu’ils ap- les éleves, puis d’après son rapport, très portent pour faciliter la bonne marche de « ressort qu'une modification de -* îa Fédération. la- notation soit effectuée, établissant deux ■S o i ^ „ Prix, un de solfège et un d’instrument, Tle ConseiJ ce qui a été admis à l’unanimité de ce l£.;Jeunesse,et rapport. H est constaté que 256 élèves î?un*cip‘£f^s P°.ur 1®® ont été présentés dont 143 sont élevés x- 0I^ J*111 a<^ordé®s- P^s sa‘ à la division au-dessus et que 36 sociétés StS? vo™£°°ietéSr l6Ur *dTan%x de ont Planté des élèves sur 125. Le seoré- et de rester très enunies • fonnant au sein. das de la,âè Fé-Y,es taire estime que ce n’est pas suffisant, Aération- Il indique également que le programme Le secrétaire, M. Dorizon. dans son rap- des examens sera adressé très prochaine- r-r • port moral indique que notre Fédération ment et fiue la date en est fixée au 26 est composée de 125 sociétés musicales avril. ?6 5 batte- En l’absence de M. Doussot, excusé, M. l 3 philharmomes, Dabin, trésorier, présente le compte rendu -, ensemble 3.714 musiciens, des assurances. Il indique que 90 sociétés et ^ue 65 sociétés nous annoncent instrui- SOnt assurées et met en garde les sociétés res bio elèves. p0ur les responsabilités qu’elles encourent Les récompenses qui ont été décernées en omettant de s’assurer, au cours des festivals et pom- la Sainte Le rapport du congrès de la Confédéra- • - r diplômes de la tion a été commenté par M. Froidefond, * : dIndre-et-Loire pour 25 an- vice-président, ce compte rendu très com- ^ pr^n<^ et pour,ia C<^^,ératlSn Plet fait ressortir les nombreuses activi- J13 meda111?? de tés de la Confédération musicale de bronze pour 30 années de service, 32 mé- France fiaiîles d’argent et 12 médailles d’or pour _ . , J _ v . 60 et 50 années de présence, et en plus ** compte rendu finanoier de M. Da- 6 médailles de vétérans et deux médail- bin, trésorier, fait état d’une- bonne si- * •es de chef. tuation financière et s'adressant aux so- m ; Ler« secrétaire.*-,xé«î,a donna ensuite de nom- clétés, il demanda querAtarri les cotisationsin

- ■ ■ ; Musique et sur les circulaire adressées solent en augmentation. aux sociétés. Le rapport de la Commission de con- collaborateurs. M. de La Cotardière, au nom de la municipalité, eut.les mots qu’il convénait en la circonstance et promit de faire tout son possible pour que l’Ecole NORMANDIE de musique soit dotée de locaux « dignes POUR LE GUIDE-ANNUAIRE d’elle», n appartenait à M. le député BAYEUX ter semblable subvention accordée sur le Lecornu de clore l'ère des allocutions ce boni d’exercice). Comme d’usage, l’appel qu’il fit d’heureùse façon en soulignant Pour éviter toute erreur ou omission concernant l’inscription de Les Orphéonistes de Bayeux ont célébré des- lauréats, par division, a été encadré notamment et son admiration pour le tra­ votre Société dans le Guide-Annuaire en préparation, vous avez le plus leur fête de Sainte-Cécile, le dimanche 8 de morceaux. «Une Marche», de Beetho- vail'do M. Baudot et les résultats obte­ grand intérêt à renvoyer de toute urgence, au Président de votre Fédé- décembre 1963. ven, par l’ensemble des « Cordes » et « Au nus et' aussi son grand plaisir de retrouver jration le Bulletin de Renseignements ci-dessous. Par avance, merci. A 10 h., place de Dorchester, ils ont Clair de la Lime » (violons et chant) par M. Anne duquel il apprend toujours de chanté, sous la direction de M. Pierre la classe des « Petits » sous la direction nouvelles choses qui lui permettent de dé­ Villion, les hymnes nationaux anglais et de leur professeur, Mme Lemarchand. Me- fendre, en haut lieu, la noble cause de BULLETIN DE RENSEIGNEMENTS français à l’occasion de la plantation de nuet de « Castor et Pollux » par les clas­ nos musiques populaires. quatre cerisiers à fleurs offerts par Mme ses d’instruments à vent, sous la direction (A remplir d'une manière très lisible, S.V.P.) Mardon en souvenir de son mari décédé, de M. Oudenard ; « Lettre à Elise », Bee­ maire de Dorchester, ville jumelée. thoven, transcrite pour le cours supérieur LISIEUX de cordes ; « Un duo de Mozart », pour Un bel auditoire FEDERATION DE : Puis ils ont défilé jusqu’à la cathédrale, clarinettes ; « La Steinkecque », trio de entraînés par la Fanfare des Sapeurs- Couperin pour clarinette, saxo-alto, saxo- consacre un nouveau îuccès DEPARTEMENT DE : Pompiers sous la direction de M. Georges baryton ; « Chœur des Fiançailles », de Oudenard. , quatuor de cuivres. En apothé­ de l'orchestre symphonique Ville ou Commune : Au cours de la messe, Ils ont chanté ose, par l’ensemble des «Cadets» (70 exé- Trois œuvres seulement figuraient au le Kyrie, le Sanctus, le Benedictus et TA- tants) sous la direction de M. Baudot : programme présenté par l’Orchestre Sym­ Nom de la Société : gnus de la « Messe en ut majeur », « Sous l'Aigle double », de J.-F. Wagner ; phonique. sous la talentueuse direction de pour trois voix mixtes et orgue, de Pierre « Sur un Marché Persan » (avec chants) ; M. Muckenstumm, lors du concert donné Villion, un « De Profundis » en faux- « La Marche des Cadets », de M. Baudot. récemment au Théâtre municipal. Mais bourdon à l'intention des orphéonistes dé- quelles œuvres ! il n’est pas trop de dira funts et le «Choral», de J.-S. Bach, Dans un court entr’acte. M. Rondil, pré­ que, suivant un terme musical (Û ne peut Genre : Accordéon ; Batterie ; Chorale : Danse ; Ecole ; Fanfare ; « C'est toi, Seigneur, ô Dieu puissant ». sident des deux sociétés instrumentales, remercia les autorités présentes déjà ci­ d’ailleurs mieux trouver sa place) le ré­ Folklore : Harmonie ; Orchestre : scolaire, à olectres, L'orgue de chœur était tenu par M. pertoire « attaqué » va do plus en plus tées auxquelles s’ajoutent quelques conseil­ « crescendo » ! Qu’on en juge ! symphonique, juniors ; Théâtre : dramatique, lyrique : Maurice Lcvillain ; les grandes orgues par lers municipaux, le président de l’Or­ Trompettes ; Trompes de chasse ; etc. (rayer les mentions M. le chanoine F. Quilici. phéon, secrétaire général à la mairie, chefs En lover de rideau, « Water-Muslc », inutiles). d’établissements scolaires et de féliciter d’Hnendel, suite d’orchestre qui aurait Distribution des Prix les élèves et leurs parents sans omettre été composée en 1717 pour accompagner Nombre d’exécutants Division Section de complimenter M. Baudot et ses dévoués le Roi Georges !<•*• dans une promenade de l'Ecole de Musique Date du dernier classement Sous la présidence de M. Lecornu, dé­ puté, accompagné de MM. de La Cotar­ Président : dière et Moreau, adjoints ; Reverdy, se­ crétaire général de la sous - préfecture ; ? TOUT CE QUI CONCERNE < Anne, et devant une salle archicomble, Directeur : M. Baudot, directeur de l’Ecole, de la Mu­ sique municipale et de l’Union sympho­ 9 Secrétaire : nique, a donné lecture du palmarès fai­ < r sant suite aux épreuves de la Fédération. H h B ! i L EUT Prés de 300 élèves ont été récompensés, non seulement par la remise des diplô­ Nom, qualité et adresse précise de la personne chargée de la cor­ mes, mais par des présents substantiels. Adressez - vous à un SPÉCIALISTE En effet les « meilleurs » ont reçu dos respondance de la Société : ...... volumes offerts par de généreux suppor­ ters de la musique, quelques autres un UNIFORMES REGNARD pupitre pliant : becs de saxophone, pupi­ tres d’instrument, archots de violon sont o0, rue de Lisbonne - PARIS VIII* \ venus combler d’aise les heureux lauréats. Ajoutons que le Conseil d'administration Et; . PIQUET: Laborde 34-00 é N. B. — Veuillez noter ma souscription au Guide : OUI :u NON de la Caisse d’Epargne avait donné plu­ sieurs livrets... (Détail à retenir pour î' LA TENUE DE DRAP A PARTIR DE 165 Frs î Utilisez le Bulletin de Souscription au Guide page 13 ceux d’entre vous, ayant dans leur coin, une Caisse d’Epargne locale, pour sollici- F J'r ( - « 1

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en bateau avec quelques courtisans tan­ citations aux héros... de la soirée, et en dis qu’un autre bateau qui devait faire signalant que l’Ecole municipale do mu­ CHERBOURG escorte, sans être vu du Roi, était affecté sique, son éminent directeur, ses dévoués En raison du récent décès de son pré­ à un orchestre de 50 instrumente divers collaborateurs et professeurs, font leurs, sident-fondateur, M. Margolis, l’Union Ly­ TRÈS IMPORTANT qui joua, pendant tout le temps du voya­ au bénéfice de l’avenir musical de la cité, rique, en signe do deuil, a retardé son ge, une musique qui plut tant ou Roi, les quelques lignes d’un message que Jean traditionnel concert de Sainte-Cécile. Sous qu’il la fit répéter trois fois... D’origine Cocteau, deux jours avant sa mort, écri­ la présidence de M. Fleury, adjoint aux très controversée, quant 0 sa teneur, la vit en témoignage de son désir de servir Beaux-Arts, représentant M. le député- La première édition du Guide Pratique véritable merveille de « Water-Music », la Musique et la Beauté, intitulé : « Jeu­ maire Hébert et devant de nombreuses est. la musique oHe-môme, révélant la nesse Etemelle »... : « Jeunesse de la personnalités, M. Maurice Caens, avait et Annuaire du Musicien et de la C M F finesse de goût, du grand musicien. Alle­ Musique, Jeunesse des hommes, rencon­ consacré ce concert .au compositeur fran­ gro, Air, Bourrée, Hompipe, Andante ex- trez-vous, glorifiez la magnificience se­ çais . C’est M. Bar- pressivo, Allegko deciso, tels sont les crète, par laquelle les âmes actives échap­ banchon, qui se chargeait de présenter paraîtra avant fin 1964. titres des six mouvements entendus, les pent au cybemétisme. » au public ce grand musicien, ignoré de < plus caractéristiques de l’édition com­ ses contemporains, dont la vogue posthu­ plète (?) répondant assez bien au but EVREUX me a été pourtant remarquable. 11 fit de réjouir une société aristocratique par allusion au grand succès remporté par la des sonorités joyeuses, mais simples. L’Ecole municipale de musique vient de Société â Bremerhaven, lors du jumelage donner un magnifique concert qui, comme avec Cherbourg. Il remercia la munici­ 1 Un mouvement sur la scène, non indi­ celui qui l’a présidé, réunissait trois re­ palité pour la compréhension dont elle qué au programme ! Bon nombre d’exé­ marquables jeunes talents. « Iis n’ont pas témoigne envers l’Union Lyrique. cutants quittent leurs places (ceux du 60 ans à eux trois » disait M. Lion, direc­ D’Emmanuel Chabrier, cet Auvergnat fond). Que se passe-t-il ? Us deviennent, teur de l’école, en présentant les jeunes jovial, tendre et priraesautier, à l’esprit à leur tour, dans la salle, « auditeurs » espoirs de la musique : Bruno Rlgutto, si pétillant, nous allions pouvoir entendre de leurs camarades, tous les archets seu­ premier prix de piano, sixième prix du alors plusieurs œuvres marquantes, qui lement, qui vont être les seuls accompa­ difficile concours Marguerite Long-Jac- illustrèrent parfaitement le rôle impor­ gnateurs de M. Tillard dans le « Concerto ques Thibaud (1963); Patrice Fontana- en Si-Bémol majeur », d’Albinoni, pour tant du compositeur dans l’évolution de la rosa, premier prix de violon, premier prix musique française. En effet, grand admi- hautbois et cordes. Que dire de cette par­ du Concours Ginette Neveu (1960), deu­ rateur de Wagner, passionné d’impressio- tition d’un autour vénitien contemporain xième prix du Concours KreiSler-Casals nisme, cet ancien employé du ministère, de Haendel, Bach, Scarlatti. Vivaldi, à Liège (1961) ; Renaud Fontanarosa, pre­ que rien ne destinait initialement à la Couperin et autres et dont les œuvres mier prix de violoncelle du Conservatoire musique, sut affranchir lo style contem­ sont presque inconnues ? Simplement, que de Paris. porain de sa fâcheuse tendance à l’em­ nous devons savoir gré à M. Pierre Til­ Le plus jeune des trois (17 ans), c’est phase et apporter au répertoire « quantité lard, professeur au Conservatoire de Caen, Renaud Fontanarosa. un futur grand vio­ d’effets nouveaux qui n’appartiennent qu’à soliste de l’Orchestre de Musique de loncelliste à coup sûr. Son interprétation lui », comme le fit si judicieusement re­ Chambre de la Cité caennaise... et des de la « Sonate op. 99 en fa majeur », de marquer Paul Dukas. concerts lexoviens, d’avoir eu l’heureuse Brahms, le laisse présager. renvoyez inspiration d’exhumer, cette délicieuse Patrice Fontanarosa. l’ainé du trio (22 Bien en place et sous la ferme conduite composition. M. Tillard était «la vedette» ans), interprétait la «Sonate», de César de Maurice Caens, l’Harmonie municipale sans tarder de la soirée. Sans insister sur son talent, Franck. attaqua avec fougue la truculent î «Mar­ la S3lle des grands jours a pu admirer da­ che Joyeuse » pour aboider ensuite une votre bon de vantage, sous ses doigte, le charme pasto­ Ces deux artistes furent accompagnés œuvre essentielle : « Gwendoline », dont au piano avec beaucoup de talent par elle donna le prélude du deuxième acte. ral et poétique de son délicat et dlfficul- Bruno Rigutto, qui devait, après l’en- souscription tueux instrument. tr’acte jouer en soliste et révéler un ta­ La grande composition « Espana », écri­ lent fougueux. De Chopin, il joua la « Fan­ te par Chabrier après de radieuses vacan­ Puis, c’est l’entr’acte au cours taisie en fa mineur ». ces en Andalousie, demanda à tous les M. le docteur Devaux, président de l'or­ musiciens le meilleur d’eux-mêmes, qu’ils chestre^ remercia, comme il so devait, les Bruno Rigutto allait montrer ensuite continuèrent du reste d’apporter à l’inter­ autorités présentes, civiles et religieuses, toute sa virtuosité dans la « Toccata », de prétation de la célèbre « Fête polonaise », le public nombreux et enthousiaste, les Schumann. extraite du «Roi Malgré Lui» qui est musiciens, et leur « Grand Chef ». Le programme se terminait pat le «Trio» une royale musique de bal. Une longue Et cette fois au grand complet, c’est de Ravel, écrit- en 1914, joué pour la pre­ ovation récompensa le travail fourni par l’exécution du « plat de résistance » de mière fois en 1915 à la Société Musicale les musiciens et leur chef, qu’il convient la soirée : « La Symphonie du Nouveau indépendante par Cascllo, Ene^oo et Feuil- de féliciter. Monde », de Dvorak. Avant l’attaque, M. lard. Les thèmes sont empruntés au La seconde partie du programme per­ Anne qui était le présentateur habituel et folklore basque. mit au public cherbourgcois de faire une toujours très documenté par ses recher­ Los trois jeunes artistes ont joué avec nouvelle connaissance ayec les sympathi­ ches, donna un aperçu, assez détaillé ce­ grande précision et cohésion, cette œu­ ques Jeunes gens qui composent la « Co- pendant, de la vie de l’auteur et de sa vre qui leur valut de chaleureux applau­ tentaine », du mouvement populaire « A production. De sa vie, M. Anne entoura dissements de la part d’un nombreux pu* Cœur Joie». ■■ sa naissance, en 1841, par la révélation mlic, conquis par leur simplicité et leurs La « Co tentaine » a présenté un choix d'une amusante coutume bohémienne pour qualités musicales. Un nouveau succès varié de chants chorals, d’airs populaires indiquer ensuite que Dvorak doit être pour l’Ecole « Emile Clérisse » et son ac­ et anciens, en faisant apprécier la fraî­ placé parmi les «grands romantiques», qu’il tif directeur M. '.Jon. cheur juvénile de ses interprétations. fut très lié avec Tchaïkovsky, que ce fut' Brahms qui découvrit, à l’occasion d’un Assistaient notamment à cette matinée, concours, son jeune talent, et que c’est M. Mandle, maire d’Evreux, MM. Azé- CHEFS DE MUSIQUE grâce à Brahms qu’il fut tiré de l'obs­ mia, Ollivler, adjointe, Mme Chauvin, curité et de la pauvreté oû il végétait. Sa . conseiller municipal, M. Michel, chef du pour vos FANIONS renommée devint bientôt internationale service de la « Jeunesse et des Sports », et, en 1892, il fut nommé directeur du M. Ducellier, secrétaire général de la mai­ ECUSSONS - BRASSARDS Conservatoire de New-York, poste qu'il rie, MM. Bughin, président de la Société BRASSARDS occupa pendant quatre ans, oû il termina, symphonique, MM. Leroux, Chenaud, etc. Attributs brodés mains en 1893, sa magistrale symphonie qui fut métier suisse exécutée en première audition, le 15 dé­ CHARTRES cembre, par l’orchestre de New-York. Il serait trop long ici de commenter les , L’Harmonie Saint-Ferdinant que dirige quatre mouvements de l’œuvre. Rappelons M. Biret a célébré sa Sainte-Cécile le 22 seulement que loin d'être d’inspiration décembre dernier en l'église Saint-Algnan LES BRODEK BÊUHlS américaine, cette symphonie en mi-mi­ de Chartres. Un programme de choix avait 84, rue des Archives, PARIS-3* neur, reflète, au contraire, les attaches été élaboré et son exécution a été fort C.C.P. 76132 - Téli ARC. 62.50 \a v populaires du compositeur, l'amour pro­ goûtée de l'assistance: Pour rehausser la fond ou'il porte à sa patrie, et à ce tré­ manifestation, les dirigeants avaient fait se recommander du journal sor musical qu’est le folklore tchèque. Ce appel à Régine Rossy des Concerts Co­ qui donne à son art son originalité fon­ lonne et de la R.T.F., Jacques Forest, cière, et le distingue de ses contempo- ténor, lauréat du Conservatoire de Pa­ fains, c'est la fraîcheur de son inspiration ris, Bernard Gohier, baryton, très appré­ ARGENTAN mélodique, et le caractère bondissant de cié des Chartrains, et Ferère Bourgeois, ses rythmes. Tout est grandiose, puissant flûtiste, maître principal, ex-soliste de la Faisant suite à une décision du congrès dans cet- édifice sonore, mais notre ad­ Musique des Equipages de la Flotte. Voici de Bayeux, une réunion d'information miration va surtout au deuxième mouve­ le programme des œuvres entendues par s'est tenue le dimanche 16 février, à Ar­ ment, Largo, sans doute le plus beau de la société seule ou les artistes accompa­ gentan, dans une salle de l’Hôtel de Ville, la partition, où le cor anglais chante une gnés par l’ensemble: «Marche Solen­ mise aimablement à notre disposition par ample mélodie d'iine poétique nostalgie. nelle », d'Haendel ; « Repos en Dieu » (ba­ M. Parléani, maire, par l'entremise de M. ryton) Bach ; Prière de « Freischutz » Chaplain, secrétaire général de la mairie. Et enfin que dire de l’ensemble de l'exé­ ( trompette et saxo-alto) de Weber ; « O La mise en place du colloque était due cution? Quelle fut en tous points remar­ Salutaris » (mezzo soprano) M. Dubois ; à M. Angot, vice-président général, souf­ quable et méritoire, car, pour qui con­ « Ave Vemm » (ténor et basse) de Mo­ frant d’une crise cardiaque inopinée qui naît la partition, les arcanes et difficul­ zart ; « Rêverie « (flûte) de Pessara ; a motivé son absence, c'est M. Anne, pré­ tés qu’elle contient ont été franchies avec Grand Air d'« Ester » (ténor) de Stra- sident fédéral, qui a été le conférencier. succès... et le public, trépidant, ne s’y deila; « Gloire à Marie» (trio vocal) de Sur les 25 sociétés du département de est pas trompé. Devant l’ovation finale G. Fauré, et « Cortège », de J.-M. Biret. I Orne 13 étaient représentées, 6 s’étaient prolongée, M. Muckensturm, sans avoir Le traditionnel banquet, réunissant musi­ excusées (Fiers : harmonie et orchestre, pitié de ses exécutante, a dû « bisser » le ciens, leurs familles et sympathisants, Sées, Le Sap, Saint-Germain-de-la-Coudre, prodigieux allegro con fuoco final... agrémenté des discours et chants d'usage, Tinchebray) ; par contre 6 n’ont pas cru En conclusion de ce compte rendu nous contribua à honorer, comme il convenait, devoir répondre à l’invitation adressée ni ne pouvons qu’ajouter nos amicales féli- le 108e anniversaire de la société. s’excuser : Alençon : harmonie et sympho­ nie Gacé : Union musicale, Domfront, Essay, Vimoutiers. Après avoir remercié les présents, M. Anne, au““ nom “deU tous, adressa aà M. AnAn-­ got, leurs meilleurs vœux de prompt réta-réta­ blissement. Puis 11 exposa la raison de cette réunion départementale, se substi­ tuant, partiellement, au Congrès an­ nuel dont l’éloignement empêche souvent de grouper la totalité des sociétés fédé­ rées. Se connaître les uns et les autres, avoir toutes, précisions sur les activités diverses de la Fédération, échanger des idées, tel était le but de ce rassemblement . *?. aPPrecié des auditeurs). Assurances, droits d auteurs, récompenses, journal confédéral, stage de perfectionnement d Houlgate, épreuves fédérales étaient les tetes du chapitres commentés. La ques­ tion primordiale des épreuves fédérales *erni,la P]us grande partie do la ma- unee. M. Anne, en pédagogue averti, muni d un « Organette » (petit guide-chant très suffisant et peu coûteux) a fait un cours ______h zmvoyer d'utgence rapide sur la méthode à suivre pour ren- dre l’étude du solfège attrayante et en BUaETIN DE SOUSCRIPTION chantant les notes dès le début des étu­ des : la question « Dictée musicale » (exer­ A la première édition du GUIDE PRATIQUE et - cice d intonation pour la division prépa­ ANNUAIRE des Sociétés Musicales de FRANCE et des ratoire) au lieu d'être un épouvantail de­ pays de langue française appartenant à la C.I.S.P.M. vient, pour les débutants, un amuse­ ment... « Présentez donc vos élèves à nos Edité sous le patronage de la C. M. F. examens annuels, ce sera là un puissant moyen d’émulation entre « Jeunes » con­ Création et Edition exclusives crétisant notre idéal commun • assurer Société E.G.F.P. 48, rue de Berri, Paris 8° - BAL. 43-88 ■i la vie de vos sociétés, par le remplace­ ment des « moins jeunes » disparaissant à petit feu « telle fut la conclusion de l'ex­ Je soussigné------— ______Prénom.. posé persuasif de M. Anne ». On aborda, bien entendu, le désintéres­ Adresse complète — sement...... marqué des ministères- responsa­ bles a l'égard des sooiétés populaires d’a­ agissant au nom de la Société------mateurs : M. Anne donna un aperçu soin- ou à titre particulier (I) dédore souscrire exemplaires du maire mais précis des démarches répétées, en haut lieu, en compagnie de M. Ehr- Guide Annuaire proposé ou prix de 20 NF l'unité, à m’expédier mann, président de la C.M.F. Les hori­ dès parution à l'adresse cl-dessus, franco de port et d'embal­ zons d’espérance sont toujours ouverts mais nous préférerions, dans ce domaine, lage. J'adresse (2) le montant total, soit NF à la Société l'application de cctlc devise d’un candidat E.G.F.P., 48. rue de Berri, Paris-8d, por virement postai, parlementaire malheureux : « Promettre peu. Tenir davantage ! » CC.P. Paris 88 08-00 ou por mandat ou par chèque barré (I). Pour compléter cette bonne journée de DATE signature travail, un déjeuner amical, très récon­ fortant, réunit les participants auquel, en témoignage de remerciement, fut con­ (0 Royer les mentions inutiles. vié M. Chaplain, musicien lui-même et (2) Attention I les Sociétés peuvent, n elles le prêtèrent, adresser leur réclament ou qui n’est pas étranger au renouveau do C. C P. de leur fédération respecta en y /Oignon» le présent bulletin. Les Fédérations la musique à Argentan, sous la dynamique transmettront à l'éditeur. « et distingué direction de M. Boimy. 1

. 14 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE AVRIL 1964

tie : le classique et tendre « Ballet de la Courbevoie ; Clément Campredon, direc­ cours. J’ai quelque satisfaction à m’ex- Source » de Léo Delibcs. teur de la Chorale des P.T.T., étaient pré­ primer sur cette harmonie. Après l’entr’acte, le « Festival Wagner » sents et plusieurs professeurs du Conser­ L'effectif était de 45 musiciens ; donc, nous offrait en début : le « Prélude du vatoire municipal des Oobelins, outre très substantiel et surtout à apprécier SAONE-ET-LOIRE Mme Cadiou, directrice, déjà citée, assis­ pour un dimanche après-midi. Sous la di­ troisième acte de Lohengrln », d’une sub- tilè grandeur ; puis ime sélection sur les taient également au concert. rection compétente et précise de son chef Garnier Marcel, trombone ; Merllaud Ro- M. Brouquières Jean, lo concert fut de Examcn « Maitres chanteurs », transcription de P. Plusieurs autres notabilités, ayant eu ger, clarinette Moreau Jean, clarinette ; Dupont. Ensuite ce fut « Siegfricd-Idyll », très bonne facture et d’une mélodie cer- du Brevet d'aptitudes musicales Morey Bernard, basse ; Pierre Armand, bu- comme M. Albert Ehrmann, un empêche- taine. En particulier, belle sonorité pour arrangement de P. Balay, et en finale : la ment majeur, s'étalent excusées. C’étaient glc : Ronaux Henri, trompette ; Vannier puissante et hallucinante « Chevauchée le registre des clarinettas. Entre autre, Je militaire (lr‘’ Session 1964) Jean .bugle. les maitres Maurice Le Boucher, Grand- signale le prologue brillant de ce concert des Walkyries », transcrite par Dureau. Prix de Rome D.-E. Inghelbrecht, direc­ MENTION ASSEZ BIEN. — Blondeau Toutes ces œuvres étaient remarquable - par « La belle Galathce », de Suppé ; au J-', première session d’examen du B.A. teur de l'Orchestre National : Jacques mi-temps « La valse pour Sylvie », de M. M Ai. de 1964 a eu lieu le dimanche 23 Albert, clarinette ; Garante Gilbert, trom­ ment interprétées, avec cette grande maî­ Chailley, président du Comité national pette ; Cliarnay Roger, flûte ; Chevillard trise qui caractérise, en sa foi animatrice, Brouquières, lui-même, exécutée avec février, salle de l'Harmonie des Houil- de la Musique et professeur en Sorbonne ; beaucoup d’entrain, ainsi que « La chauve- îères, à Montceau-ües-Mines. Jean-Paul, clarinette ; Garnssus Alain, la manière de G. Fossier. L’ensemble du Lucien Wurmser, compositeur, chef d’or­ flûte ; Gulllennln Daniel, clairon Lé- programme était présenté en une sobre et souris ». de Strauss. « La marche des chestre, directeur du Concours artistique trompettes d’Aïda», de Verdi, termina Lcs membres du jury. MM. Almnrd. chef vèque Jean, trompette ; Léveque Roger, précise éloquence par Alexandre Rcy. En de Paris ; Jean Courbin, directeur du Con­ de musique à la première région aérienne basse ; Marmorat Louis, saxo-alto ; Mi- écoutant les judicieux commentaires, dont servatoire Francis Planté, et Jean Hubcau, ce concert par d'émotives vibrations bien à Dijon; Haristoy, tambour-major à. la chel Jean, trombone; Mignotte Maurice, les textes étalent de G. Fossier, je son­ nuancées. planistes-virtuoses ; M. Emile Gourdin, * Sans ambages, je félicite donc cette même formation, et Morille, président de clarinette ; Pornon Jean-Paul, trompette ; geais et j’entendais une autre voix, loin­ maire-adjoint, président du Conservatoire la Fédération musicale de Saônc-et-Loirc, Terrenoire Robert, saxo-alto, taine, lointaine également expressive et belle harmonie municipale de Colombes et, ont eu à juger un nombre record de qua­ municipal des Gobelins, tous membres du en toute amitié, son dlrcctour, M. Brou­ MENTION PASSABLE. Bemignud sereine, en sa.sagesse infuse, la voix de Comité d’Honneur de l’Association. MM-.. rante-trois candidats présentés sur qua­ Jean • Toscane, mort au champ d’honneur quières. Il me faut aussi signaler l’effort Elie, tambour ; Blanc Henri, cornet Hugonnet, président de la Fédération Mu­ magnifique et si méritoire par la munlci- rante-huit inscrits, venant des différen­ Bouquet André, bugle ; Caron Pierre, bu- des « Muses ». tes villas du département : Blanzy. Cha- sicale de Seine et Seinc-et-Olsc, et Mau­ palité de Colombes, lorsque l'on pense gny, Chauffailîes, Cluny, Givry’, Maçon, gle ; Duchas Gérard, bugle ; Genevois Après le concert, l'aimable et distingué rice Brun, vice-président de cette même qu’il est si difficile de trouver les mécô- Montceiu. O™,,» Daniel, clarinette; Giroux Maurice, alto; président de notre belle phalange, M. Mar­ Fédération et président de l’Union des So- ncs avertis. L’indifférence musicalo, c’est cel Saint-Voilier S-îwhnïï Jeanpin André, saxo-alto ; Léger Gérard, cel Pointeau, réunissait autour de lui, de ciétés Musicales de Paris, s'étaient fait notoire, étant souvent omnipotente. ^v,‘>v ’ ’ S"nviînies trompette; Meunier Jean, sayn-aito Nu- représenter par M. Bonnin, président de En effet, en plus de l’Harmonie munici­ “ . gués Alain, trompette ; Nov/ak Michel. soi? Comité direotcur. de G. Fossier, et de rilàrmonie du XIIIe arrondissement. Ces candidats, bien préparés pour la saxo-alto ; Roglc René, tambour ; Terrier ses musiciens de hautes personnalités de pale, la ville de Colombes possède aussi... plupart en instrument, un peu faibles en René, trompette. la ! R.A.T.P., de la musique et dès arts Tous ces noms de personnalités présen­ une école de musique oii les cours sont solfège pour quelques uns, ont obtenu La deuxième session de 1964 aura lieu de Paris. Notre C.M.P. était dignement tes ou absolument empêchées de venir suivis oar 505 élèves, éduqués par 14 pro- les résultats .suivants : le dimanche 13 septembre, à 9 h. Les ins­ représentée. Un noble et délicieux cham­ nous prouvent que l'A.S.P. est magnifl- fesseurs... une fanfare municipale. Ces criptions seront reçues jusqu’au 7 sep­ pagne fut servi, précieux corollaire de nos quement patronnée ou tout au moins trois formations ont à leur disposition des MENTION 'TRES BIEN. Girard douces émotions, et préparant nos cœurs considérée. Elle on est d’ailleurs tout à locaux excessivement convenables (spa­ Pierre, trombone Jeannin Bernard, trom­ tembre par le. président, 39, rue du Bois, à Montceau-les-Mines. Indiquer ; Nom, à une nouvelle et cordiale communion. fait digne comme le démontrent les va­ cieux, bien éclairés et chauffés, insonori­ pette ; Louis Daniel, trompette ; Voye- leureux efforts qu’olle ne cesse de faire sés). subventions et crédits d'équipement mant Daniel, saxo-alto. prénoms, date et lieu de naissance, adresse Capi aine F. BOYER à l’appui. exacte, instrument joué et nature du pour la propagation du goût de la belle MENTION BIEN. — Bonato. Roger, sa­ C.A.P. ou diplôme universitaire possédé musique. BONNIN Raymond xo-alto ; Bon temps Gérard, clarinette ; par le candidat. Aucune convocation in­ BOULOGNE-BILLANCOURT Pour ouvrir le concert, nous eûmes Délégation de la Fédération Dard Alain. trompette ; Ducroux Jean- dividuelle ne sera envoyée, se présenter-. tout de suite l’exécution d’un chef-d’oeu- Claude, flûte : Gardon Roger, baryton ; à l’examen sans autres formalités. Sous le patronage du Comité culturel, vre, le « Concerto en ut majeur », de Vi­ le dimanche 12 avril 19G4, à 15 h., dans valdi, pour deux trompettes et orchestre Pour vos salles de les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville, a cordes. MM. Tupinier et Gabard en fu­ concert de gala par « La Boulonnaise », rent les impeccables© protagonistes. Leur Répétition et de Concert soiis la direction de Gérard Dayrlcs. Au style et leur splendide sonorité leur valu- programme : œuvres de Rossini, Brahms, rent un très beau succès, largement mé­ Plaques de Correction SAINT-POL-SUR-MER Massenet, Borodine. Entrée gratuite. rité. Cette o.’uvrc de Vivaldi, tout comme DIMANCHE 2 AOUT 1964 le « Concerto en mi bémol », de Haydn, Acoustique Concert compte certainement parmi les plus belles pièces qui uient été écrites pour ce noble « GLASAL - PERFORE » de l'Association Symphonique instrument qu’est la trompette. de Paris Tout de suite après, nous eûmes le plai­ Festival international de musique sir d’apprécier le talent d'une jeune et P H O N E L O Notre cher président de la C.M.F., M. charmante virtuose du clavier, Monique Albert Eurmann, qui est aussi membre Bertrand. Délicatement accompagnée par Salles d'exposition du Comité d’honneur de l’Association l’orchestre, elle nous donna tout d’abord' Concours de marche symphonique de Paris, étant empêché d’as­ le « Concerto en ré mineur » de Mozart, .i Primes - subventions : 20.000 francs français sister au concert du 22 février à la mal­ puis, seule et en récital, elle Interpréta b rie du 13e arrondissement, avait bien supérieurement l'« Etude numéro 9 », de S g P* voulu me faire l'honneur de le représen- Chopin, la si caractéristique et délicieuse r « Pour tous renseignements, s'adresser à ter en s'excusant de ne pouvoir venir lui- a Pièce en forme de Habanera », de Ravel, même. Il faudrait vraiment à M. Ehr- l’élégante « Toccata », de Francis Poulenc E M. E. VE RM ET, mairie de SAINT-POL-SUR-MER mann le don d’ubiquité pour pouvoir se et la célèbre marche do « L’Amour des •> » rendre en personne aux quotidiennes invi­ Trois Oranges », de Prokofieff, qui a déjà tations ou’il reçoit. Cet empêchement, conquis la popularité depuis longemps. Des fl qu’il était le premier à regretter, m’a applaudissements enthousiastes récompen­ • f valu du moins le très grand plaisir d’as- sèrent le beau talent de cette planiste, à sister à une fort belle manifestation mu- tel point que celle-ci, après plusieurs ‘ rap- » : sicale et je suis heureux d'exprimer ici pels, dut encore satisfaire l’auditoire en I toute la satisfaction artistique que j’ai exécutant un bis. SEINE ET SEINE-ET-OISE eue ce solr-là. A la fin de l’entr’acte, M. Avlsse, maire L’Association symphonique de Paris, ce connue des Parisiens, zon excellent chef et du XIIIe arrondissement, fit une char - Fête annuelle très sympathique groupement de musi­ mante allocution à la louange de l’Associa­ directeur, notre camarade Georges Fos - ciens amateurs, est bien l’un des meil- tion et de son chef, puis la seconde par­ de la lyre de Montmartre sier, ne pouvait manquer de consacrer à leurs que je connaisse à Paris. P est tie du concert commença par l’interpréta­ , la meilleure partie de son d’ailleurs animé par un artiste dont C’est par un dimanche auréolé d’un programme. En effet, nos distingués musi­ tion de trois pièces vocales délicieusement sourire printanier qui incitait plutôt à j'avais déjà apprécié la haute valeur à la chantées par Jacqueline Barde, accompa­ ciens et leur chef, ne voulurent point direction de la fameuse" société folklori- gnée par l’orchestre. Ce furent la fameuse FIBROCIMEMTk foisst la promenade, qu’une foule nombreuse se laisser passer le « Cent-cinquantenaire » que « La Bourrée de Paris » qui groupe pressait, au contraire, dans la belle salle « Prière do la Tosca », Puccini, l’adorable de la naissance de- l’illustre compositeur, pour le chant choral et la danse d’excel- PARIS . I?, rue Oaunou. 2* Télé des fêtes de la mairie de la Butte, le 2 sans « Air de Chérubin » des « Noces de Fi- lui rendre l’hommage qui lui était lents interprètes originaires du Massif phone . OPEra 65.74 février dernier pour assister au concert dû. Il est inutile de redire en ccs colon- garo », de Mozart, et « l’Air de Mlcaëla » r Central. Cet artiste, digne continuateur de <( Carmen », de Bizet. La très belle PENNES 41, avenue Janvier Télé- de la Lyre de Montmartre à l’occasion de nés tout ce que la musique doit au pro­ de mon éminent ami tant regretté, le sa fêta annuelle, en présence de M. Tef- phète de Bayreuth, un musicien génial et voix de soprano de la cantatrice lui valut, ohene ’ 40 28 35 maître Joseph Canteloube, c’est tout sim- à elle aussi, un magnifique succès. fri, maire du dix-huitième arrondissement inspiré, dont la manière bouleversa les plement Maurice Guyennot. S’il est hors STRASBOURG 13, rue au Vieux i entouré de M. Blockuysen,, maire-ad - règles d’un art dramatique qui semblait de. pair dans le beau domaine de la musi- Pour terminer un si beau concert, il fal­ \Aarche au» Vins Téléphone joint et de nombreuses personnalités. s’étioler en des formules stationnaires. que folklorique, il affirme une compétence lait nécessairement une apothéose et ce 32 31 34 Précurseur du « Symbolisme » et de« l’Im- Ceîte matinée débutait d'abord par qucl- et une autorité tout aussi grandes dans fut l’exécution remarquable des «Danses rRlEL (Seme-et-Oise) Téléohone pressionnisme », Wagner devait également celui do la musique symphonique, classi­ Polovtsiennes du Prince Igor», de Borodine °oissv S30 ques bonnes attractions et des chanteurs imposer le « liet-motiv ». Poète autant fantaisistes ou à voix accompagnés au • que ou moderne, et il apporte à son asso­ qui la constitua. A la tête de son orchestre que musicien, il puise dans le folklore ciation le dévouement le plus complet. Maurice Guyennot put donner toute la me­ -te- piano par la talentueuse Yvone Schmifct, germanique ses admirables sujets mytholo­ de la Radio. sure de son art et de son autorité. Sans giques... qui exigent une sonorisation plus Avant le concert, M. René Granger, ad­ avoir recours à une gesticulation excessive Puis, ce fut unx régal, toujours renou- profonde, plus synthétique en leurs déve­ ministrateur de l’A.S.P., a prononcé une mais en indiquant à ses instrumentistes vêlé, par l’Orchestre d’Accordéons de Pa- loppements. Par ailleurs son orchestration courte allocution pour remercier les très tous les accents nécessaires (et il y en a ris, sosu l'experte baguette de son chef, s'ennoblit et prend des allures d'une rare nombreux auditeurs qui témoignaient par quelques-uns) pour Interpréter avec cha­ Etienne Lorin, dont la réputation n'est grandeur. Elle devient subtile et puissante. leur présence, leur vive sympathie aux leur et enthousiasme ces danses pittores­ SUD-EST plu: a faire, qui nous a comblé dans l’in­ Fruit du merveilleux dans l'action en exécutants et à leur chef. Il cita les noms ques, si colorées, tantôt rêveuses mais terprétation de son vaste répertoire allant elle, vibre toujours une exaltante émo­ des personnalités qui avaient eu la possibi­ plus souvent empreintes d’un caractère ISÈRE ; des grands classiques aux variétés, tou­ tion ! mais nous ne devons quand même lité de venir assister à ce concert présidé hallucinant et sauvage, ces danses endia­ pas ignorer ce que Wagner doit à Berlioz. effectivement par M. Avlsse, maire du jours d'une parfaite musicalité, tel que blées, pour tout dire, qui, par leurs ryth- Assemblée générale . de Groupement e « L’E.-.Ièvement au Sérail », Mozart ; « Pâ­ Ses nombreux déboires l’amenaient sou- XIIIe arrondissement. Parmi les personna­ -----mes irrésistibles, sauraient entraîner les varie pour une Infante défunte » Ravel, vent à Paris et en pleine époque berlio - lités de l’arrondissement se trouvaient le plus podagres des auditeurs. Inutile de 9 février à St-Bonnet-de-Mure (Isère). avec J. Sion en soliste ; « Danse du feu » zienne. docteur Aujoulat, ancien ministre ; . M. dire qu'une unanime et longue ovation Manue 1 de Falla ; « Le Pas », « Sur la Saget, maire-adjoint, vice-président du salua cette magistrale exécution. L’assemblée générale du groupement route-; et « Musette » d'Etienne Lorin ; Remercions Georges Fossier pour nous comité des fêtes ; M. Domart, secrétaire des cantons de. Saint-Symphorien, d'Ozon « Czardas » de Monti, soliste Mlle Miche- avoir offert ce doublé régal : artistique général de ce comité ; Mme Cadiou, l’ac­ Ce fut, en vérité, une très belle soirée et d’Heyrioux s'est tenue sous la prési­ line Eourgignon et pour clore en beauté et sentimental, dans le merveilleux. tive directrice du Conservatoire municipal pour la Musique... et. les -musiciens. dence d'honneur, de MM. Rolando, prési­ des Gobelins. Du côté des personnalités dent de la Fédération du Sud-Est et Revol « La Farandole de l’Arlésienne » de Bizet. André PETIOT. En» . .te la vénérable chorale de la Butte En la première partie de ce magnifique musicales, membres du Comité d’Honneur président de l’U:D. de l’Isère, venu spé­ se fit entendre, sous la baguette de Mme concert, nous avons entendu, avant le de l’A.S.P., fut saluée la présence des cialement d’Allevard pour assister à cette Jacqueline Huys, la Jeune directrice de '( festival Wagner » des œuvres de choix : maîtres Alexandre Cellier, inspecteur gé COLOMBES importante réunion. Autour d'eux, nous l'ouverture « dJSgmont » de Beethoven; ncral honoraire de la musique, composi avons noté la présence de M. Bonny, la Lyre de Montmartre, qui nous’fit ap- Harmonie Municipale précier le bon goût d'une expression mu­ puis deux « pièces charmantes » de F. teur et organiste du Temple de l’Etoile président d’honneur du groupement : Des- sicale : « Choral numéro 10 », J.-S. Bach ; Chopin, transcrites par P. Dupont ; la et Robert Bréard, Grand-Prix de Rome Au treizième Salon-Exposition « Les sivaux, président actif ; Bolze, directeur « Quand mon mari vient de dehors » Ro- « Polka de l’Age d’Or », de Chostakovitch, D’autre part, MM. René Cocheux. com Amis des Arts» 1964, salle des fêtes de technique ; Dupqizat, trésorier et Ey - land de Lassus ; « Veux-tu dormir », ber- transcrite par G. Fossier, une œuvre très positeur, ancien ohef de musique militaire Colombes, en ce dimanche 1er mars 1964, raud, qui cumule les fonctions de secré- colorée ; et pour clore cette première par- taire fédéral avec celles de secrétaire du ceuse de Monis, avec en soliste A. Amudy Roger Baron, directeur de la Chorale de l’Harmonie municipale prêtait son con- ténor:no au timbre agréable qui recueil­ groupement et de la Fanfare de St-Sym- lit succès bien mérité. phoricn d'Ozon. Toutes nos félicitations vont à cette belle Après les souhaits de bienvenue expri­ phalange de chorites amateurs et à son més aux noms de la société organisatrice animatrice Suzanne Petit, présidente de et de la municipalité de Saint Bonnet-de- la Lyre de Montmartre. Ce vénérable grou­ Mure, aux personnalités su5- mentionnées pement soit dit en passant, doit fêter et aux 12 sociétés représentées, à savoir : incessamment ses 90 années d’existence et Fanfare de Meyrleux ; Harmonie de S • * prouver que la musique est toujours en Pries t ; Fanfare de St-Svmphorien d’Ozon; honneur sur la Butte sacrée. Fanfare de Chaponnay ; Chorale de Mions; L:.-* Fanfare de Saint-Pierre-de-Chandieu ; Fan­ - L’Echo Philharmonique Paris prêtait fare de Saint-Georges-d’Esperenche ; Cli­ également son concours à cette belle ma­ que de Saint-Laurent do Mure ; Société tinée. Sous la direction de M. G. Daussy, Musicale de Corbiés ; Clique do Ternay ; ce fut d’abord « Coriolan » de Beethoven Réveil de Sérezin du Rhône et Avenir do et « Lakmé », de Léo Delibes, ensuite, c’est St-Bonnet-de-Mure ; (à noter que deux b: son président-directeur M. Désiré Huys qui sociétés seulement n'étalent pas représen­ prit la baguette pour diriger l’ensemble tées : JLes Enfants de Cerès. de Commu- de son orchestre avec la Lyre, et enlever nay et l’Union Lyrique de Tousslcu). superbement « Espana » de Chabrier. qui souleva des applaudissements répétés. Le président Desslvaux prit la parole k pour développer son rapport moral. Il fit Quand on songe aux difficultés rencon­ ressortir la bonne marche et. l’excellente rV* ' trées de nos jours pour réunir-mettre entente qui régnent, au cours de l'exercice ir - au point lui programme d’ensemble écoulé en soulignant plus particulièrement comme celui-ci on ne peut qu’adresser des la brillante réussite du festival do Saint- V; félicitations aux organisateurs pour lc-s Bounet-de-Mure. Il formula enfin le sou­ réalisations obtenues par ces diverses so­ hait. d’une heureuse solution du différend ciétés. Leur talent respectifs et les efforts qui a opposé récenunont doux société du conjugués de tous ont trouvé leur récom­ groupement, en concluant par un appel à pense dans les applaudissements d’un pu­ l’Union le plus étroit entre toutes les blic enthousiaste. sociétés. // Souhaitons que la Lyre de Montmartre, M. Dupoizat, trésorier, donna ensuite nous donne soùverit l’occasion' de rious lecture de la gestion financière qui se :x faire l’écho de -telié manifestation musi­ ,y traduit par un bilan satisfaisant__ sans cale. qu il soit nécessaire do reconsidérer le y •Alfred VESSIER. montant dos cotisations. Son exposé fut . -, • approuvé unanimement avec des félicita­ tions méritées. ’>*• Le grand Concert cto « l'Harmoûie » du personnel de la « R.A.T.P. », du 11 jan­ Ayant de poursuivre l’ordre du jour, lo président Rolanclo tint à exprimer des vier 1964 — Salle Pleyel. remerciements chaleureux à tous les ani­ f. ** ' En nous présentant, salle- Pleyel; ce dl- mateurs du groupement et des sociétés manche-Il janvier dernier, sa grande et qu’il encouragea à persévérer dans cette £ belle « phalange' musicale n ' qu’est l'Har­ voie. Il félicita tout particulièrement monie du Personnel de la R.A.T.P., bien egalement le président Rovoi pour la tâ­ £ che importante qu’il assume à lu tête

U-/m fc/'r AVRIL 1964 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE 15

do l’U.D. de l’Isèfc ainsi que pour l’im­ en même temps que les lauréats qualifiés Cazenave, doyen des musiciens de la loca­ nie se rendit au monument afin d'y dé* pulsion qu’il a réussi à donner ri tous. pour les finales parisiennes do l’Accor- lité. poser une gerbe. Le président Desslvaux aborda ensuite déon-Club de France. Au dessert, M. Dubourg rappela l’histo­ A il h. 45, avait lieu la distribution l’une des plus importantes questions ins­ Au cours d’une brève allocution, M. rique de la société qu’il fonda, avec beau­ des diplômes attribués l'an dernier par crites à l’ordre du jour et concernant le SUD-0UES1 Millerand, président do l’O.B.B., présenta coup d'éléments encore présents dans les la Fédération du Sud-Ouest, représentée ri festival de groupement 1964. Lors d'une les regrets de M. Benais, adjoint au maire, rangs de la société, en 1922. Il insista sur cette réunion par son dévoué secrétaire précédente réunion, la fanfare de Saint- Nécrologie de ne pas assister à cette manifestation, le rôle essentiel de guide se cantonnant général, M. Sallard. Sympltorien-d'Ozon s’était en effet, on étant retenu au Canada. Puis, remercia ainsi dans la fonction de secrétaire pour M. U. Dugos, président de l’Ecole mu­ confier cette manifestation et avait ar­ Notre collègue, M. Pierre Chaupradc, M. Ciran, président de la F.S.M.S.O., qui tenir le contact permanent avec la Fédé­ secrétaire adjoint du Comité fédéral, nicipale de musique, tint ri remercier les rêté la date du 14 juin. Ayant appris par retenu par des engagements précédents, ration, l’Union, la municipalité, les pa­ personnalités présentes ; MM. Janatllac, le journal de la C.M.F. que l’Harmonie chargé du service des assurances, vient à bien voulu déléguer M. Coursan, vice- rents d’élèves, et se réservant, en outre d’avoir la douleur de perdre sa mère, maire ; Sallard, déjà nommé ; Blanchard de Saint-Priest organisait également en président, que nous remercions d’avoir le recrutement des jeunes espoirs pour et Durand, président aotif et président festival lo 18 juin, la fanfare de Saint- Mme Albert Chaupradc, décédée soudaine­ tenu h assister à oette fête. combler les vides et grossir le nombre ment. après quelques heures de maladie. d’honneur du groupement du Liboumais ; Symphorien-d’Ozon estime ne pouvoir Au nom de la Fédération, M. Coursan de musiciens et d'élèves, actuellement de Duhard, vice-président ; Jean Capdemour- maintenir sa manifestation qu’elle a en Devant la dureté de cette épreuve, le prit la parole, pour féliciter les quatorze cinquante-cinq inscrits. lin, président do l’Harmonie Sainte-Cécile; conséquence annulée. Bureau et le Comité fédéral, au nom de premiers prix, dont l’orchestre, qualifiés M. Gazauvieilh se félicita de l’amitié L. Cassou et Malifarge, directeur et sous- Après échange do vues et ri la demande la Fédération et de la C.M.F., adressent lors du concours national d’accordéons qui règne entre ses compatriotes musi­ directeur ; Toumarie, président de l’Union expresse do MM. Rolando et Revol, lo pré­ ri leur collègue ot ami, ainsi qu'à sa de décembre G3. Sur quatro coupes mises ciens, ce qui, diMI, est le meilleur garant musicale de Coutras ; Vergniol, président sident de l’Harmonie de Saint-Priest ar­ famille, leurs plus vives condoléances. en jou dans la Gironde, cette Jeune pha­ pour _l'avenir. Il sut traduire les senti- de la Batterio-Harmonie de Lussac ; For­ rête de transformer le festival envisage lange en rapporta trois. ments d'amitié qui lient les différentes tin, directeur de l’école de musique de en festival do groupement auquel toutes MUSSIDAN L’audition des lauréats, par la qualité activités communales, avec la société et Saint-Emilion, et Mme, etc. les sociétés du secteur pourront participer remercia tous ceux qui avaient aidé à la dès le matin pour celles qui le pourront Ste Cécile du Centenaire de leur exécution confirme que bien des En quelques mots, le président Dugos beaux Jours encore restent à consacrer réussite de cette réjouissance d'ordre fa­ adressa ses félicitations aux élèves, remer- ou pour l’après-midi seulement pour les milial. autres. M. Paris, président de l’Harmonie L’Union musicale a terminé la série des à l’enseignement de l’accordéon. Mme et cia les membres composant le comité do do Saint-Priest souligne qu’avec ses col­ manifestations de son centenaire par sa M. Millerand, interprétèrent ensuite deux M. Iparraguirro exprima avec émotion l'école, M. Nouvel et M. R. Ledoux, MM. lègues ils n'avaient pas cru que les deux Sainte-Cécile. pièces pour violon et piano de E. Gui- les raisons qui l’ont conduit ri renoncer Clcmot et Banquel, Jean Veyssières et festivals puissent se concurrencer et tra­ Le il décembre avait lieu dans la ma- raud, puis de Ch. Gounod. Entr’autres, ri la charge qu'il a maintenue pendant Maxence Mourgout, puis exprima de cha­ duit sa bonne foi ot celle de sa société en gnlfique salle des fêtes, une soirée de gala, le grand ensemble, soit quarante Jeunes, quinze ans, puis assura ses amis de son leureux compliments à M. et Mme For­ regrettant co malentendu dont il s’excuse présidée par M. Ciran, président fédéral, de 7 à 18 ans, avec le « Cygne », de Saint- concours chaque fois que les circonstances aui s’est déroulée devant une assistance Saëns, permit d’apprécier la douce voix lo permettront ou le commanderont. tin pour la qualité de leur enseignement. auprès de ses collègues de Saint-Sympho- Après quoi les élèves reçurent les diplô­ rien-d’Ozon. record d’au moins 1.200 personnes 1 L’U- des cordes, portées par les harmonies co- M. Busnel confia à son tour la bonne nion musicale sous la baguette du jeune lorées et riches d’un fond sonore d’ac- impression qu'il emporta de sa première mes. L’assemblée confie ensuite l’organisation et talentueux M. José Valiente exécuta : corde'ons. visite à Salles. Conquis par le caractère Après une interprétation splendide d’un du festival 1965 ri la fanfare de Saint- « Marche des Dragons de Noailles », ou- \ amical des musiciens, lui permettant d'en­ extrait de « Cosl Fan Tutte », de MozaTt, Symphorien-d'Ozon qui arrête la date du verture de « Cavalerie Légère », de Suppé ; CAUDÉRAN visager l’avenir avec la ferme volonté de par MM. Modette, Stachowiak et Vers- 13 juin 1965 avec l'assentiment de toutes réussir, il promit un entier dévouement traette, un vin d’honneur offert par la les sociétés représentées. S.e Cécile è le S.é Symphonique en échange de l’assiduité. municipalité clôturait cette réunion. : Examens. — En raison des manifesta­ îSS'ï.îX.“.Rlfc,tal AZnaV0Ur”' et "M~ Le dimanche 5 Janvier, à midi, en M M. Ciran exprima avec la sympathie et Au banquet, nous avons noté, outre les : tions musicales qui auront Heu ri Saint sacc-Lorrame . ... „__vc glisc Saint-Amant!, voici le très beau pro la bonhommie qui lui sont particulières, personnalités déjà citées, M. le curé-doyen Priest entre le 29 mai et le 7 juin, à A l’issue du concert, M. Ciran. apres gramme exécute sous la direction de M. que sa présence ri Salles, auprès rie son Dlet, Mmes Janaillac, Capdemourlin, Cas­ l’occasion du centenaire de cette harmonie avoir dit toute sa joie d ttrel invité dune André Gendrcu, professeur au Conserva- ami et collaborateur A. Dubourg, était sou. Dugos, Blanchard, Vergniol, M. et ;Y les examens des cours préparatoire et élé­ société centenaire qui smb ait fort bien tolre . « Prélude », de Rachmaninoff ; pour lui un devoir. Ayant trouvé un mot Mme Lalanno, M. et Mme Salinier, M. mentaire sont fixés exceptionnellement à se porter, décora de la Médaille dhonneur «Mouvement lent eu Concerto en la mi- aimable à l’adresse de chacün, il fit part Groussard. . la date du 21 juin, à Saint-Priest. des Sociétés musicales et chorales, sept nour n> de Jean-Sébastien Bncli, pour deux des travaux qui vont prochainement in­ Au dessert, le président Capdemourlin Les examens de coure moyen auront lieu des membres de 1 Union, piste-recoippense violons principaux et orchestre (solistes, comber ri la Fédération, notamment au présenta les excuses de MM. Ciran, pré­ ' à Tullins ri une date qui sera arrêtée de très nombreuses années de dévouement mm. jean Reynot et Jean-Claude Laidet, sujet des examens annuels des élèves mu­ sident, et Bousquet, secrétaire adjoint de lors du congrès départemental de mars, M. Ciran termina en souhaitant longue tous deux premiers prix de violon du siciens. Il demanda enfin ri M. le maire, la Fédération ; Jean Brisson et René Dau- alors que les examens de division supé­ vie à notre harmonie. Conservatoire de Bordeaux) ; « Marche au nom des jeunes en général, et de la guet de l’Harmonie Sainte-Cécile. Puis il rieure auront lieu ri l’échelçn fédéral le En deuxième partie sc firent applaudir, Funèbre do la 3e Symphonie » (Eroica). de musique populaire en particulier, de main­ salua les personnalités, remercia les mu­ 28 avril ri Lyon. notamment, M. Taleyrac de l'Opéra, pro- Beethoven. tenir l’appui moral et... l'aide financière siciens venus renforcer ceux de Salnt-Emi- Pour les sections instruments, les mor- fesscur au Conservatoire de Bordeaux :, Selon la tradition, après la messe, eut ri la société communale. lion, les donateurs de vins vioux et leva seront les suivants : M. Istvan Vas. pianiste veir.tu^Jjon^>^’ lieu le banquet oü prirent la parole, au M. Boireau esquissa une allusion au bud­ son verre à l’avenir de la musique. ceaux get communal, en préparation, où l’Har­ — Cours préparatoire au choix du pro- ex-maître de chapelle de Salzbourg , Gcor- desserti mm. Henri Ciran. président de la Après lui prirent successivement la pa­ ges Coulonges, 4e populaire receveur Ju- société symphonique et de la Fédération monie aura sa part de majoration. role MM. Sallard, Blanchard, l’Abbé Diet feseurs. lien, bien connu dans le Sud-ouest. des Sociétés musicales du Sud-Ouest ; An- C’est par le champagne aimablement of­ et Janaillac, maire de Saint-Emilion. — Cours élémentaire moyen et supé­ fert par M. Raphaël Caussarieu, que se rieur : partitions imprimées par la C.M.F. Le dimanche suivant l'église Saint-Gcor- dré Gendreu, directeur de la Société Avant de se séparer, MM. Blanchard et ges résonnait rvcc : «Marche de Rlenzi », symphonique; l’Abbé Bernat, curé de St­ termina ce repas fraternel. Cassou reçurent du président Capdemour­ Plusieurs sociétés ayant fait allusion aux rie Wagner ; l'indante de la « Flûte En- Amand-de-Caudéran ; Maurice Mesnard. lin, une lampe-souvenir réalisée par M. difficultés relatives ri leur recrutement a i chantée », de Mozart ; « Quatre Chants Re- président honoraire do la Fédération des Lucien Berc, en utilisant des vieux ceps l’enseignement musical, l’entr’aide des as­ Jigleux », de Bach et « Marche Religieuse », Sociétés musicales du Sud-Ouest et Ai ­ SAINT-EMILION de vigne du terroir saint-émilionnais. sociations mieux favorisées dans ce do­ ■ de Bach. mand Faulat, maire de Caudéran. Cha­ maine fut conseillée et envisagée en meme rge 70 exécutants défilèrent ensuite et cun se réjouit de l’audition très remar- Fête de l'Harmonie Ste Cécile temps que fut rappelée la nécessite pour TALENCE accueillirent ri l’Hôtel de Ville les per- auée du matin, qui a fait, une fois de Tous étaient là réunis autour du chef, toutes les sociétés de se préoccuper de la sonnaîités. Puis fut servi à la salle des plus, une messe de Sainte-Cécile, de très formation de moniteurs désormais possi­ M L. Cassou, venu de Caudéran : ceux Orchestre symphonique fêtes le banquet de 200 couverts. Au des- haute tenue artistique, toujours attendue de Saint-Emilion bien sûr, ceux de Cou­ ble par l'enseignement et le perfectionne­ sert, en présence des nombreuses person- avec impatience, et la Lyre Talençaise ment donnés au stage de Mâcon, ouvert tras. Lagorce, Guitres, Lussac, Branne, :• candidats au niveau du cours moyen. nalités départementales et locales, prirent Saint-Denis-de-Piles et même trois jeunes Le dimanche 20 novembre, l’Orchestre ■; aux M. Eyraud ayant fait observer qu en dé­ la parole MM. le président de l’Union GRADIGNAN musiciens, premiers prix du Conservatoire symphonique célébrait la Sainte-Cécile, ri pit d’un nombre croissant de candidats, musicale ; M. le maire de Mussidan ; M. national, venus de Paris pour la circons­ 10 h. 30, en l’église Sain te-Geneviève, ri le député de la circonscription et M. le La Fanfare Sainte-Marguerite a honore Bordeaux, sous la baguette de son ta- le nombre de sociétés participant aux exa­ préfet de la Dordogne qui retracèrent les Sainte Cécile en participant ri la messe tance. mens était en régression le président de Aussi, quand résonnèrent sous les voû­ lentueux chef, M. R. Lemoync, avec : cent ans d’existence de la société et assu- traditionnelle, célébrée par M. l’abbé Fa- 1 ) « Marche Pontificale », de Gounod ; 2) l’U.D. souligna avec insistance qu il n y rèrent la sollicitude des pouvoirs publics vars. tes de notre collégiale, les accents de « Ju­ avait pas de raison que le nombre d éleves dex » (Gounod). ce fut un régal et cette Symphonie n° 5 « Le Nouveau Monde », soit croissant dans certaines sociétés ec il à l’égard des sociétés de musique popu- Placés nous la direction de M. Henri satisfaction devait s'amplifier avec «La de Dvorak, deuxième mouvement, cor an­ souligna oue ce fait était inhérent au pro­ laire. Dupart, les musiciens exécutèrent avec Mort d’Ase », de Grieg ; le « Pater Nos- glais, solo, M. G. Marchand ; 3) « Ave blème des instructeurs dont la pénurie Bravo Mussidan ! une sûreté saris défaillance : « Judex », ex­ 1er », de Niedermeyer, interprété avec ac­ Venim Corpus », de Chausson, chanté par était en définitive seule responsable au trait de « Mors et Vita », de Ch. Gounod ; compagnement d’harmonie, par M. Jean M. J. Lalanne. - baryton, avec accompa­ découragement des sociétés défaillantes à BERSON 'l’ouverture de « Silvana », de C. M. We­ Lalannc, baryton, lauréat des plus belles gnement d’orchestre; 4) «Cortège», do ber, et la « Marclie d’Athalie », de Men- qui il demandait de se pencher sur les voix de France. J. Watelle, orchestre et orgue, ri l’orgue possibilités données par les stages. dt’ssohn.- « La Berceuse de Jocelyn ». de Mlle P. Capdeville. Sainte-Cécile et 98e anniversaire. Benjamin Godard, permit à Mlle Fran­ Le clou fut le « Largo ». de Mozart, où ■V,- L’assemblée renouvelait ensuite par un Modet-te et Michel A l’issue de cette audition, les mem­ Dimanche 5 janvier, notre vieille pha­ çoise Feuillerat, saxo-alto, de faire ap­ les jeunes Georges vote unanime son comité ainsi constitué : précier en soliste sa délicate sensibilité, Verstraete, trombones, puis Bernard Sta- bres de l’O.S.T. et leurs invités se re­ i lange musicale célébrait sa fête annuelle. chowlak, tuba, élèves du Conservatoire, trouvaient au restaurant du Pont-Bernet. Président d'honneur : M. Bonny ; pré­ A 11 h., nos musiciens se retrouvaient servie par des sonorités d'une tenue et sident actif: M. Dessivaux; vice-presi­ d'une pureté parfaites. mirent leur talent pour traduire cette A la table d’honneur avaient pris place, en notre église Saint-Saturnin. M. l’abbé aux côtés du sympathique président Rou- dents : MM. Paris, Pariche et Ronin ; se­ Dupon dans son allocution entièrement Au cours de son allocution, M. l’abbé œuvre admirable. crétaire : M. Eyraud ; secrétaire-adjoint : bin. MM. Fanguière. adjoint au maire de consacrée à la musique, et après avoir Fa vars remercia chaleureusement les mu­ M. le curé-doyen Diet sut trouver les Taîcnce ; M. Sieurac, représentant M. Ci­ M. Maréchal ; trésorier : M. Dupoizat ; vivement félicité nos musiciens pour leur siciens et leur président, M. Henri Du­ mots qu’il fallait pour complimenter tous directeur technique : M. Bolze. ran, président, de la Fédération des So­ fidélité ri honorer leur patronne, dit sa part. les musiciens, ceux dont le dévouement ciétés musicales ; M. Lemoyne, chef d'or­ M. Revol tira ensuite les conclusions de joie de l’interprétation d'un morceau de permet de maintenir ce bel Idéal qu’est chestre de l'O.S.T. ; M. Marchand, prési­ Un vin d’honneur, servi au Chalet, réu­ la musique, le Conseil municipal pour la cette importante assemblée en exprimant Louis Ganne, qui lui rappela un souvenir nit les musiciens et tous les amis de la dent et directeur de la Lyre taîençaise ; lointain : en 1912, alors qu’il était très création et le maintien d'une école de tout d’abord de vives félicitations ri tous société. Mlle François, vice-présidente ; MM. La­ les musiciens des sociétés du groupement. jeune, saxo de l’harmonie de Bourg-sur- musique. Après avoir présenté les excuses de M. lanne, Claverie, Mlle Cillier. Mme Clave- Il manifesta sa satisfaction de constater Glronde, il avait Joué ce pas redoublé à Puis parlant de « La Mort d’Ase » il rie. MM. Troulay, Cuilhc, Paga, etc. la meilleure harmonie entre toutes l’inauguration du groupe scolaire de Ciran, président de la Fédération des So­ rappela que cette œuvre fut interprétée que ciétés musicales du Sud-Ouest, et de M. par l’Harmonie le jour oü la dépouille A l’heure des discours, le président Rou- les__sociétés constitue un. encouragement Bcrson. bin exprima sa reconnaissance au chef d'autant plus précieux que des échanges le docteur Dalbos, maire de Pessac, M. mortelle de son prédécesseur, ancien dé­ Après cette cérémonie, nos musiciens Dupart rappela que la Fanfare Sainte- et ri ses exécutants. M. Lemoyne sa satis­ de vues et discussions qui ont émaillé les défilèrent pour aller déposer une gerbe puté de la Gironde. l'Abbé Bergey. fut Marguerite avait fêté son quatre-vingt-si­ inhumée dans la Chapelle des Martyrs faction concernant la parfaite exécution questions à l’ordre du jour permettent au monument aux morts. de la matinée. M. Sicurac apporta le sa­ d’attester que tout malentendu est dissi­ xième anniversaire le 17 septembre der­ ri l’église collégiale. A 13 h., le repas amical réunit la plu­ nier. Il s’adressa plus particulièrement Comme sortie, ce fût la « Marche-Cor­ lut de M. H. Ciran, et-complimenta l'or­ pé. Il lance enfin un nouvel appel à 1 en- part des musiciens et leurs amis. chestre et l’école de musique de l’O.S.T. tr'aide indispensable dans les moments aux jeunes sociétaires. Il déplora que l’es­ tège » du regretté G. Rondeau. L’harmo- difficiles en soulignant le mérite des so­ A l'heure des discours, le président prit de championnat qui semble gagner ciétés rurales qui ont déjà le mérite de Pierre Braùd remercia les personnalités, de plus en plus de terrain, fausse les faire ce qu'elles peuvent et qui trouveront dit toute sa satisfaction de la bonne mar­ valeurs surtout dans le domaine musical. un jour la récompense de leurs e lions che de la société, qui s’achemine vers son H faut chercher à atteindre le « bien » dans la fidélité d'un recrutement attaché centenaire. Il annonça que des musiciens avant de pourchasser le « mieux ». M. Dupart adressa ses remerciements au sol natal. méritants vont être décorés ot félicités chaleureusement, le vice-président Gendre, aux « vieux » musiciens de la Fanfare ancien membre de la fanfare de la Garde « qui demeurent les plus fidèles, les plus républicaine, ri Paris, vient d'être fait attentionnés et les plus sûrs garants d’une officier de l’Education sociale. H félicita parfaite exécution ». les musiciens pour leur assiduité. Puis, après avoir remercié la munici­ palité pour son efficace compréhension, mm rmm M. Sallefranque, notre flûtiste, qui il émit le vœu que M. Bernard Roume- Toujours en cjuête de nouveautés consacre chaque année une longue étude goux, maire de Gradignan, soit élu prési­ ri la vie d’un grand compositeur de les Editions Philîppo publient les der­ dent d’honneur. Ce vœu fut adopté à musique, nous parla de Bizet, M. Bous­ l'unanimité. nières compositions de Jacques Devo quet excuse le président Ciran. M. Davier, représentant M. Ciran, féli­ qui figurent déjà au répertoire de Et il est heureux de se trouver de nou­ cita tous les musiciens pour le magnifi­ veau ri Berson, oü il a beaucoup d’amis. la batterie-fanfare de la Musique de que concert auquel il venait d'assister. Il félicite tous les musiciens, auxquels il M. Bernard Roumegoux rendit un public l'Air. offre ses bons vœux de la part de la hommage à la Fanfare. H exalta l'unité Vous qui avez apprécié « Dolly Fédération, et est heureux de voir de et l’amitié qui régnent au sein de la nombreux jeunes qui assureront la conti­ société et vanta l’exemple de dévouement Mazurka - Cuba - Badinage et Nou nuité de la société. désintéressé donné par M. Dupart. velle vague », vous serez attiré une M. Marc Pauzet, sénateur-maire, dit l'éclat et l'origi- i toute sa joie de se retrouver parmi tous SALLES fois de plus par ses amis musiciens, il prie M. Bousquet nalité de Troïka (clairons et trom­ de transmettre à M. Ciran qu’il connaît Dimanche 26 janvier, l’Harmonie de Sal­ pettes), de la Boiteuse (clairons et bien, tous ses sentiments d’amitié. les fêtait la Sainte-Cécile. Nos dévoués trompettes) et de Mister Boum (clai­ H se réjouit de l'honneur quo ce sera musiciens défilèrent Jusqu'à l’église, oü pour sa commune de célébrer le cente­ M. le curé Peyrolle les accueillait, comme rons ). naire de l'Union musicale. Et M. le maire il le fait depuis déjà plus de trente an- Ces œuvres qui complètent avan- assure que c'est dans le Foyer rural que nées. nous allons construire que se déroulera M. André Busnel, le nouveau directeur, tageusement le répertoire moderne cette manifestation unique dans la région. obtint de ses exécutants, parmi lesquels des Batteries-Fanfares sont enregis­ Et il associe à la vie de l’harmonie la nous comptions M. Iparraguirre, son ami trées sur disque « Unidisc ». famille Belougne : en 1866. deux frères du Conservatoire de Bordeaux et prédé­ Belougne, l’on retrouve tout au long de cesseur ri la baguette, ainsi que M. André A paraître prochainement de J. l’histoire de l’Union musicale de nom­ Lestage, représentant la Société musicale saxophoncs Devo : « Nelly », fantaisie pour bat­ breux Belougne (oncles, frères, cousins) de Factures-Biganos, une très belle exé­ c-t aujourd’hui nous avons trois Belougne, cution d’œuvres classiques (Beethoven, terie-fanfare ; « Il était une bergè- dont Roland Belougne, le dévoué direc­ Ilaendel...). clarinettes re », marche pour fanfare de ironi­ teur depuis 1934, qui a succédé au pres­ Maintenant une coutume solidement éta­ tigieux chef quo fut Amédée Belougne. blie, l’Harmonie, sur la place centrale, exé­ hautbois pettes. C'est un bel exemple de continuité. cuta avec brio l’ouverture de «Tancrôde», Du même auteur, rappelons « La M. le maire remercie et félicite le bu­ do Rosslnl, écoutée par de nombreux au­ cors anglais I Marche du Chapiteau », pour har reau et tous les musiciens, les assure de diteurs. toute la sollicitude de la municipalité; Un repas d'une cinquantaine de couverts monie. félicite Claude Janot, un ancien Borson- fut ensuite servi ri l’Hôtel du Centre. bassons Robert Goûte, tambour-major de nais, qui vient d'être promu directeur de Nous y avons noté MM. Boireau, maire, la Musique do l'Air, a composé 3 la Lyre de SaintlChristoly-de-Blaye. et Raphaël Caussarieu, adjoint ; Ciran, flûtes Quolqucs musiciens reçoivent le diplôme président de la Fédération des sociétés marches plus classiques : « Tambour et la médaille d’honneur de la Fédération musicales du Sud-Ouest ; Gilbert Cazau- battant» (clairons et cors); «Les des Sociétés musicales du Sud-Ouest, no­ viellh et Alfred Dubourg, président et se­ Essarts» (clairons et trompettes); tamment M. Claude Saros, secrétaire, et crétaire général do la société ; Octave Claude Baillou, trésorier adjoint. Cameloyre, secrétaire et fondateur do l’U­ « Clandami » (clairons). nion des Sociétés musicales du bassin 10-10, Pasigt do Cnod Ctrl Toutes ces œuvres, ainsi quo le3 BORDEAUX d’Arcaclion et de ses environs ; M. le curé Fcyrôlle ; MM. Couteau, directeur du PARIS-2* disques, sont en vente au Consortium collège d'enseignement général ; Raymond Musical, 24, boulevard Poissonnière, Orchestre des benjamins Plantey ; Delmas et Mano, représentants CUT. 88-77/78 Paris-9*. Cécile ri la salle Son-Tay, ce 26 janvier, lo groupe artistique les Cigales ; Samuel L'association vient de fêter sa Sainte- Dumora, conseiller municipal, et Emile 1 ►

16 CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE AVRIL 1964

£ M. Fanguièrc, adjoint, amateur de bonne Après le discours d’accueil par M, La­ Le président H. Blanc fit part de son ac­ Assemblée générale du Réveil Avignon- musique, exprima la joie que lui avait porte-Trilles se félicitant de voir la quasi­ tion persévérante en faveur de la musique nais. Le président Trinquior ot tout procuré l’audition de la matinée. totalité des 31 sociétés adhérentes repré­ populaire et M. J.-N. Clamon remercia et . Puis, M. Fanguièrc, au nom de M. l'ins­ sentées, les ra—'ort-s des secrétaire, tréso­ félicita l'Orchestre à Plectre au nom de le bureau sont réélus à l'unanimité pecteur de la jeunesse et aux sports, re­ rier et commissaires aux comptes furent VAUCLUSE sa propre formation ot des Avlgnonnais Le president Trinquier dirigeait les dé­ mit la plaquette de bronze de l’Educa­ approuvés h l’unanimité. d’Avignon. bats avec une bonhomie non dénuée d’au­ î".‘ i tion nationale h M. Bcrragoehéa, jeune Il fut procédé à l’élaboration du calen­ AVIGNON Tandis que les Invités dégustaient gâ­ torité. D remerciait les jeunes qui n'hési­ violoniste méritant. drier des fûtes. Les concours individuels teaux ot Champagne, une .sélection de tent pas à sacrifier leur jours de repos K Réception de MM. Hyppolite BLANC l'Orchestre à Plectre, sous la brillante pour défiler avec leur société et qui sont V M. Sieurac, nu nom de M. Ciran, remit auront lieu ù Bordeaux, le 5 avril. Les le diplôme d’honneur avec médaille à MM. direction de son chef, M. A. Fosco, put assidus aux répétitions, ajoutant : « Vous ► dates des divers festivals de la région et Henri MOUTTE Mounard et La tapie. ont été fixées. Le concours national aura donner un aperçu de ses prometteuses savez que nous avons la sympathie des ha­ Au nom de Mme Lurou, présidente du lieu le 5 Juillet à Cognac. par L'« Orchestre à Plectre >» possibilités. bitants d’Avignon, des commerçants et . Mérite national. M. Roubin remit le di­ de la municipalité. Celle-ci nous aide de plôme avec médaille d’or à Mlle Françoise L’élection du tiers sortant eut lieu Le 22 février, l'Orchestre à Plectre d’A­ son mieux et le « Réveil » lui doit beau­ M. Fanguière remit diplôme et croix de comme suit : M. Guillaume, président de vignon, dernière-née de nos sociétés mu­ coup ». . chevalier h M. Chastnnct, enfin, hom­ la Basscnnaise, vice-président de l’Union ; sicales, recevait, au cours d’une char­ Après que le trésorier général M. H. mage des membres de l'O.S.T. il leur MM. Zawialoff, secrétaire ot M. Clément, mante cérémonie, dans son local rue Parpaleix eut donné lecture du rapport chef, M. Lemoyne. le magnifique disque archiviste, réélus. d'Amphoux, do nombreuses personnalités financier, lequel démontrait & quel point de la Symphonie du « Nouveau Monde ». Un délégué demande à ce qu’une carte du monde musical de la région de Pro - la gestion était saine, le président sans Le 30 novembre, la Lyre Talençaise cé­ fédérale soit donnée U toutes les sociétés vonce et du Midi, h l’occasion de la vi­ présenter de rapport moral mettait l'as­ lébrait sa Sainte-Cécile, et son 61e anni­ fédérées. site do son président d'honneur, M. H. semblée au courant des activités de la A l’issue d’un apéritif d’honneur, îi Blanc, qui est également parrain de la société durant l’année 1963. versaire. société et de M. H. Moutte, président de Le bureau suivant a été réélu ou élu : Cette société donna une magnifique au­ 13 h. 30, les congressistes se retrouvèrent au restaurant Miremont. la Fédération des Sociétés Musicales du Présidents d'honneur: M. H. Duffaut, dé­ dition à la municipalité, sous la baguette Vaucluse, notamment : M. J.-N. Clamon, puté-maire d’Avignon ; MMes Coiral et M. du sympathique chef, M. G. Marchand. Au dessert, M. Laporte-Trilles, président directeur de la Symphonie Avignonnaise L. Romeas et René Tort dont le nom res­ de l’Union, souligna les buts de l’Union • • Le docteur Winnaert complimenta chef ot de l’Académie Provençale ; Mme la tera toujours inscrit à la société. Vice-pré­ et musiciens et remit le diplôme d’hon­ et exprima sa joie de voir régner la Générale Maunier-Ondroyer, etc... sidents d'honneur : M. H. Aubert, Petit- neur de la Ville de Talence â M. G. bonne ambiance au sein de cette société. L'Orchestre à Plectre était représenté tlmbert, C. Luxembourg. Président actif : Marchand, président et chef de la Lyre M. Sicurac, du Comité fédéral, excusa le salut, de M. nar son président, le colonel A. Monta - M. F. Trinquier. Vice-présidents : MM. Talençaise. l’absence mais apporta gard, son directeur, T. Michels, ses admi­ Joubcrt, Fébrier, Bonolli. Secrétaire gé­ A la fin de cette audition, les musiciens H. Ciran. président de la Fédération mu­ nistrateurs, MM. Flouret et Fournier et néral : M. F. Coti. Secrteüre-adJoJnt : M. eurent l’honneur d’exécuter l’hymne na­ sicale du S.-O. Il constata l’activité de ses membres exécutants auxquels s'étaient « Aux Avignonnais d'Avignon », M. J.-N. J. Fébrier. Trésorier général : M. H. Par­ tional pour accueillir M. G. Delaunay, l’Union dans une atmosphère de bonne joints la plupart des élèves de son école CLAMON a évoqué la vie et les Noëls paleix. Trésorier adjoint : M. Y. G'aco - préfet igame, qui félicita à son tour M. camaraderie. de musique avec leurs parents. letto. Marchand et ses exécutants. M. Albert Desmond, maire du Tourne, Le président Montagard salue les person­ d'Antoine Pleyrol Membres de la commission d'adminis­ A 12 h., messe en l’église Notre-Dame s’est réjoui de voir une telle manifesta­ nalités présentes et adresse les marques tration : MM. J.-P. Benoit, M. Paget. Gia- tion dans sa commune, et transmit aux Dans la salle des conférences du palais de Talence durant laquelle la Lyre exécu­ de sa -reconnaissance à toutes les bonnes du Roure M. J.-N. Clamon a fait une cau­ coletto. Chef de musique : M. L. Dupay. ta : « Déjanire » (prélude du deuxième congressistes le salut du Conseil municipal volontés qui avaient permis à l’Orchestre Sous-chef de musique et chef de fanfare et de toute la population. serie très intéressante et bien documentée '• acte) Saint-Saëns ; « 5e Symphonie en Ut à Plèctre de naître, de vivre et enfin de se sur la vie et les « Noëls », d’Antoine Pey- (clairons) : M. J.-P. Benoit. Chef de fan­ mineur landante) Beethoven ; Sérénade développer. roi. fare (trompettes): M. Kléner Benoit- pour flûte et cor A. Titl, solistes MM. ESCOURCE V Après lui, M. Tony Michels dit à M. Ce dernier, né le 4 février 1707 dans la Porte. Drapeau : M. M. Joubert. Archi­ Poulet et Romano ; « Fête Isiaque » (mar­ Blanc la fierté qu'éprouvait la jeune for­ viste : M. C. Abello. Notre fanfare à l'honneur paroisse de Saint-Geniès, était fils unique. che-cortège) J. Watelle. A la mairie, il mation qu’il dirige do posséder un aussi Orphelin de bonne heure, il fut adopté Ü: fut joué : le « Refrain des Aciéries », « Le En mai 1963, une compétition ouverte dynamique et sympathique président par son parrain Figulères qui habitait pré­ SORGUES £ Calife de Bagdad » et « Hérodiade ». aux harmonies et fanfares des villes de d’honneur-parrain. cisément la rue qui porte son nom. Au Réveil Sorguais A 14 h., banquet amical réunissant tous moins de 10.000 habitants mettait en Le directeur général entreprit alors un Fustier de son métier, il devenait en - remise de diplômes et de couronnes les membres et leurs invités au restaurant concurrence 270 sociétés. La Fanfare historique détaillé de la société, décla­ suite maître artisan puis Bayle do sa cor­ du Pont-Bernet. Noté da présence de M. d’Escource (650 habitants), conduite par rant no.amm.int à M. Blanc : « Vous avez poration le 8 juillet 1738. A son atelier des Rois £ Dubois, conseiller municipal, représentant son chef. M. Joseph Dupouy, gagnait sa participe d'une manière très efficace à la de menuiserie 11 ajoutait un important Le Réveil Sorguais a rempli une double le docteur Winnaert, maire de Talence ; première sélection à Blaye, le 17 novem­ création et- au lancement de notre groupe­ commerce do bois qui le faisait bénéficier mission anueile : décerner d’abord les di­ * M. Mora, directeur de la Musique muni­ bre. où ollo remportait le Prix régional ment, vos filleuls ne l'oublieront jamais. d’une situation bien assise. plômes d’honneur et d'encouragement au v ■ cipale de Bordeaux ; M. Sieurac, représen­ de la catégorie Nous préparons actuellement le classe­ Il s'éteignit le 19 juin 1779, ayant vécu nom de la Fédération départementale, et tant M. Ciran. président de la Fédération; Les organisateurs du concours « Europe ment de notre société et envisageons aussi sous quatre règnes différents: ceux de à cette occasion tirer les Rois. M. Roubin, MM. Pelbe, Gouülaud, Cuilhé, N°1 » et « Butagaz » sont venus à Es- notre participation au festival de musi - Louis XIV, de la Régence, de Louis XV, C’est en présence de nombreux membres Ricoux etc. courge, le 10 Janvier 1964, porter â la que de Toulon en juin prochain. Nous de Louis XVI. du R.S.F. et do leurs familles que M. MM. Marchand, Mora, Sieurac, Dubois société, leurs félicitations et nu président, avons aussi créé une école de musique Joyeux goüéjeur de bon goût, Antoine Fabre, président, entouré de MM. Imbert et Ricoux prirent tour à tour la parole dont les cours de solfège, mandoline et Peyrol écrivit le nombreux Noëls qui con­ chef de musique, Mestre, chef do clique, r- M. Pierre Meaule, un chèque fort bien pour rendre hommage h cette excellente accueilli représentant le Prix régional. guitare, entièrement, gratuits sont suivis nurent un succès très vif. - devait dire « Avant de remettre les di­ . phalange de musiciens. par une vingtaine d’élèves ». Moins gracieux dans les formes oue plômes, je tiens à vous remercier de vo­ Soixante-dix sociétés restaient en course Le président H. Moutte prit ensuite la Saboly, il est plus original et peint son tre présence. Je vous demande de venir pour le prix national. La Fanfare d'Es- Congrès parole. Après avoir adressé ses vives féli­ éooque en couplets alertes. toujours plus nombreux aux répétitions ». % cource, s’étant classée première, (fanfare citations aux dirigeants fondateurs qui ont Son œuvre complète comprend 41 Noëls, Ensuite le chef Imbert déclarait : « Au e!e l'Union des Batteries-Fanfares deuxième catégoriel remportait le titre dans un temps record organisé une nou­ 3 chansons et 300 cantiques. nom de M. Moutte, président fédéral, que national accompagné d’un prix de 1.000 F. L’éditeur avignonnais Cliaillot en a fait de la F.S.M.S.O. velle sooiété musicale en Avignon, d'où je représente, j’ai le plaisir de remettre Ce résultat récompense le travail obs­ la mandoline avait complètement disparu deux éditions en 1791 et 1788. Les frères des diplômes d'honneur et d’encourage­ -> Ce congTès s’est tenu le 26 janvier, au tiné d’un chef compétent et dévoué et depuis nlus de vingt ans. M. Moutte dit Aubnnel publiaient en 1866 une édition ment à huit de nos membres pour 5 ans Tourne. A 9 h. 45, l’assemblée présidée des musiciens unis et disciplinés qui sa­ combien il était heureux d'avoir été invité complète. de présence au R.S.F. Ces diplômes ne re­ par M. Laporte-Trilles ayant à scs côtés, vent malgré la dureté des temps consacrer à assister h cette heureuse rencontre et Pour le plus grand Intérêt de l’auditoire présentent pas un simple papier, Lis re­ -A îe commandant Rodrique, vice-président ; bien des heures à leur idéal artistique. apporta ouelques précisions relatives aux M. Clamon fredonnait quelques-uns de présentent un effort peur la musique et MM. Zawialoff, secrétaire ; Marbouty. Que tous en soient vivement félicités et subventions en faveur des sociétés musi­ r. ses Noëls. afin d’en exprimer toute la ils sont bien mérités. J’espère que vous trésorier ; Trémine et Lefay, conseillers. remerciés. cales. verve délicate et colorée. obtiendrez après 15 années de présence toujours aussi assidue, le diplôme et la médaille qui est la Légion d’Honneur des musiciens ». Après les applaudissements et les ac­ : colades l’on passait à la dégustation des galettes qui désignèrent de nombreux rois et reines dans une ambiance joyeuse. 2 DE LA PETITE FLUTE AU SOUBASSOPHONE ORANGE •v L'Harmonie Municipale - K les instruments c3e toutes masques se trouvent aux prépare sa saison 1964 M Le président Bargues et le chef Pélissier en accord avec le comité directeur, prépa­ . rent activement la prochaine saison qui s’annonce chargée. Le premier programme pour la féie du Printemps comprendra : « Festival Music », pas redoublé (E. Pe­ Éditions Robert MARTIN ter) ; « Espana », suite de valses de Wald- ;• teufcl, sur une rhapsodie d'E. Chabrier. par Haring « Chariot » arrangement pour 106, La Coupée à CHARNAY-LES-MACON (Saône-et-Loire) harmonie, de R. Champagnac ; « Un ins­ tant chez Georges Brassens ». fantaisie pot-pourri, arrangement dé R. Champa­ : gnac. - ■ (Éditions ROBERT MARTIN, BILLAUDOT, ANDRIEU FRÈRES et LEBLANC réunies) Tous nos vœux de succès à cette bril­ lante phalange qui peut compter sur l’es­ prit d’entr’aide des sociétés voisines : Nos stocks dont l'importance est sans concurrence sur le marché français nous permettent des livraisons rapides, la plupart Courthezon, Sarrians, Joncquières, Cama- immédiates, alors que les fabricants demandent pour certains instruments des délais atteignant de 6 mois à 1 an. ret, Roquemaure. Nous fournissons également à lettre lue les articles les plus courants dont vous pouvez avoir besoin pour l'habillement et LE PONTET l'équipement de vos musiciens : casquettes, chemises, bérets, ceintures, ceinturons, cravates, gants et crispins, fourragères, pattes d'épaules, etc... L'Harmonie Pontétienne - Nous fournissons aussi, dans les délais les plus rapides, les articles à fabriquer spécialement, tels que les uniformes, calots, est en plein essor flammes, drapeaux, bannières, fanions, etc... Cotte sympathique société, dirigée par Nous vous rappelons enfin que vous trouverez à notre Maison tous les articles pour festivals et concours : insignes, médailles, le président Tien se porte bien. plaquettes, coupes, diplômes, brassards, etc... et d'une façon générale, TOUT CE DONT UNE SOCIETE AAUS1CALE PEUT AVOIR Les répétitions se poursuivent réguliè­ r: rement-et l’effectif ne cesse d’augmenter. BESOIN EN N'IMPORTE QUELLE CIRCONSTANCE. Grâcé au chef Tonin Jouve oui ne craint .■•■«aaaaaaai laaaaaaaaai pas, à près de 80 ans, de faire 8 km h -V taaoaaaaaaaai iaa uai taaaaaaaaa' vélo par n’importe quel temps, pour venir diriger 'école de musique. Celle-ci est une véritable pépinière pour cette musique qui en dehors de la fanfare possède des musiciens classiques. Aussi »’ NOS DERNIÈRES TRANSCRIPTIONS POUR HARMONIE ou FANFARE les déplacement ont été nombreux la sai­ Tl* son écoulée, que ce soit pour les différents corsos ou fêtes votives. Notons pour terminer, qu'un orchestre :■ DE CHANSONS MODERNES A SÜCCÈS de danse a été créé par le fils du prési­ dent et qu'il a déjà obtenu maints succès dans la région. LE JOUR LE PLUS LONG, marche du film (Paul ANKA, transcription Robert MARTIN). L’avenir musical n’est pas mort et on entendra encore longtemps résonner ses LA GRANDE EVASION, marche du film, vient de paraître, (Elmer BERNSTEIN, transcription Laurent DELBECQ). cuivres et ses tambours. AAONS1EUR DE LA FAYETTE, marche du film, vient de paraître (Steve LAURENT et Pierre DUCLOS, transcr. R. MARTIN). BOLLENE LE CŒUR EN BANDOULIERE, le succès des Compagnons de la Chanson, musique de MAXWELL. L'Harmonie a fêté Sainte Cécile AH ! SI J'ETAIS RESTE CELIBATAIRE, marche avec clairons ad lib. (T. Luxembourg, transcription Laurent DELBECQ). Après un brillant concert les membres de cette société se sont réunis dans les tes*. salons de l’Hôtel de l’Univers pour fêter Chaque : Harmonie : 10,00 F - Fanfare : 9,00 F - Conducteur : 1,25 F - Partie séparée : 0,40 F leur patronne. A la suite des discours prononcés par «g MM. Cachet, président ; l’adjoint au maire : le conseiller municipal délégué et une nouvelle transcription par Laurent DELBECQ de la marche de Paul ANKA : aux Beaux-Arts, un objet d’art a été of­ y*;f* ;. fert à M. Armand, chef de musique, par le plus vieux et le plus jeune des musi- ciens. m LE JOUR LE PLUS LOIS Excellente journée de franche camarade­ rie pour cette brillante phalange musicale pour fanfare de marche qui compte 65 exécutants. Cet arrangement spécial peut se jouer avec clairons simples, clairons à pistons et batterie seulement et ad libitum, avec trompettes d'harmonie ou bugles, altos ou saxos altos, barytons ou saxos ténors et basses si b clé de fa. Le conducteur : 2,00 F Partie séparée : 0,40 F. i Ant. M VAN LEEST } Demandez notre catalogue n° 52 pour harmonie ou fanfare, ou 52 bis pour batteries-fanfares (cliques). L'un de ces catalogues vous sera envoyé gratuitement 5 EiNDHOVEN (Pays-Bas) ^ si vous nous indiquez très exactement la Société dont vous vous occupez et quelles y sont vos fonctions. , r/. \ Membre du Jury c LA PLUS IMPORTANTE MAISON D’EUROPE spécialisée dans l'édition et les fournitures générales pour harmonies, fanfares et batteries-fanfares Le Gérant : A. EHRMANN. r' Imprimerie de la « Vigie de Dieppe » .j*'/ : ______■HF 12, nie Claude*Groulurd

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