Les agriculteurs et les éleveurs construisent une Mauritanie résiliente ! Les Mauritaniens innovent face aux crises Les initiatives agricoles et pastorales résilientes identifiées dans le cadre du programme RIMRAP (Renforcement Institutionnel en Mauritanie de la Résilience Agro-Pastorale) le montrent. Financé par l’Union européenne, le RIMRAP a renforcé la résilience des populations de quatre willayas (Hodh El Chargui, Hodh El Gharbi, Assaba et Guidimakha) avec l’appui du Ministère du Développement Rural (MDR), d’ONG locales et internationales, des coopérations allemande (GIZ) et espagnole (AECID).

36 initiatives ont été identifiées et capitalisées. Elles sont disponibles en fiches et vidéos sur le site rim-rural.org. Ces exemples ont permis de susciter des échanges entre les porteurs de projets et de tirer des leçons pour les pratiques d’accompagnement.

Ministère du Développement Rural

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 1/25 Titre Mauritanie résiliente Les agriculteurs et les éleveurs Qu’est-ce que construisent la résilience agricole une Mauritanie et pastorale ? résiliente ! Les populations mauritaniennes ont développé des initiatives innovantes dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage elles créent > Qu’est-ce que la résilience des activités économiques malgré toutes agricole et pastorale ? les difficultés quelles doivent affronter, le changement climatique, entre autres. > Les moyens / les stratégies / la durabilité Les Mauritaniens sont C’est ça la résilience : la capacité à résister particulièrement inventifs. Mauritanie face aux changements sociaux, politiques, résiliente En Mauritanie, Mauritanie > on améliore > résiliente Ils ont une longue pratique les cultures traditionnelles des conditions arides. économiques et environnementaux. Des Mauritaniennes entreprennent au village Étant en première ligne face au désert, ils ont beaucoup à nous apprendre sur l’adaptation aux contextes difficiles.

« J’exhorte tous les enfants du Guidimakha et « Sans la participation des autres régions effective des femmes à retourner il n’y aura pas à la terre » Expo Résilience/RIMRAP - 6/25 Cultures-1 www.rim-rural.org de développement Expo Résilience/RIMRAP - 12/25 Entreprenariat-1 social et économique » www.rim-rural.org

Mauritanie résiliente La Mauritanie, Mauritanie > une terre d’élevage > résiliente et de pêche qui innove En Mauritanie, la valorisation de produits locaux > Elle est basée sur crée de nouvelles filières des savoir-faire locaux mais aussi externes.

« Gère le projet comme étant « Avoir la conviction un don de Dieu qu’il faut vénérer, que des moyens limités peuvent honorer et garantir l’existence quand même servir à démarrer pour le bien de tout le monde sans attendre un appui ou une aide et pour le bien des enfants qui vient d’ailleurs. (...). qui vont grandir et prendre La réussite ne tombe pas du ciel, > Elle est portée > Elle est mise en œuvre Expo Résilience/RIMRAP - 15/25 Élevage et pêche 1 la relève demain » www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 18/25 Valorisation-1 elle s’acquiert » www.rim-rural.org et appropriée par des avec des moyens accessibles populations locales. Comment aux porteurs du projet. Mauritanie résiliente En Mauritanie, > des ressources naturelles protégées reconnaître une initiative

> Elle aide les populations résiliente ? > Elle devient pérenne et rurales à développer fonctionne sans intervention « ...Pourtant, nous aurions pu protéger cet espace, les sols, les végétaux, créer de l’emploi et générer des revenus. leurs capacités. extérieure. C’est à ce moment-là qu’on a pensé à faire une coopérative » Expo Résilience /RIMRAP - 21/25 Ressources-1 > Elle aide les populations www.rim-rural.org

Ce sont locales à résister et s’adapter C’est les moyens. aux aléas. la durabilité. > SANAD Ce sont les stratégies. > Merci !

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 2/25 Résilience Mauritanie résiliente Qu’est-ce que la résilience agricole et pastorale ? Les populations mauritaniennes ont développé des initiatives innovantes dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage elles créent des activités économiques malgré toutes les difficultés quelles doivent affronter, le changement climatique, entre autres. Les Mauritaniens sont C’est ça la résilience : la capacité à résister particulièrement inventifs. Ils ont une longue pratique face aux changements sociaux, politiques, des conditions arides. économiques et environnementaux. Étant en première ligne face au désert, ils ont beaucoup à nous apprendre sur l’adaptation aux contextes difficiles.

> Elle est basée sur des savoir-faire locaux mais aussi externes.

> Elle est portée > Elle est mise en œuvre et appropriée par des avec des moyens accessibles populations locales. Comment aux porteurs du projet. reconnaître une initiative

> Elle aide les populations résiliente ? > Elle devient pérenne et rurales à développer fonctionne sans intervention leurs capacités. extérieure. > Elle aide les populations Ce sont locales à résister et s’adapter C’est les moyens. aux aléas. la durabilité. Ce sont les stratégies.

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 2/25 Résilience Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale Les moyens

Dans les moyens à mobiliser pour démarrer Le capital humain... Le capital financier... l’initiative, on distingue : Alors qu’il travaille dans le tourisme La boucherie et la fabrication de Tichtar • les ressources personnelles des porteurs dans l’Adrar, Moussa Kane à El Samba, un petit village du et de leur milieu, est initié à l’agroécologie. Hodh El Chargui, ont été développées Le secteur touristique étant sinistré, sans apport financier extérieur mais • les appuis extérieurs comme la formation il décide de se lancer dans l’agriculture. uniquement grâce au savoir-faire des des ONG, Moussa Kane mobilise son réseau femmes regroupées en coopérative. familial pour exploiter des terres non Les bénéfices sont entièrement • les subventions, les dons en nature… valorisées et son réseau amical réinvestis dans une boutique qui pour se fournir en semences. dispense les femmes de faire plusieurs Cela indique l’intention et la capacité d’autonomie heures de route pour se ravitailler. du porteur au démarrage du projet.

Les ressources internes L’autonomie Sa démarche Les périodes de soudure mobilisées au démarrage fait aujourd’hui tant redoutées peuvent être envisagées des adeptes. de façon plus sereine avec la disponibilité Capital naturel comme l’accès à la terre, Parmi les initiatives, on constate au village d’une distribution de viande capital physique comme l’équipement que les plus autonomes n’ont « Mon intention n’est pas au détail fraîche ou séchée. ou le matériel, capital humain comme aucun accompagnement. de faire du profit mais de mettre à la main d’œuvre, le savoir-faire, Certaines n’ont que des conseils « Nous nous basons sur des savoirs capital social comme les relations comme aide au démarrage. disposition des produits alimentaires et pratiques culturelles locales interpersonnelles ou l’appartenance D’autres ont eu un petit appui de qualité, moins chers. pour innover et créer à des réseaux, capital financier financier associé. Je voudrais être celui des petites entreprises comme le patrimoine familial qui a réussi et qui a fait réussir collectives féminines. » ou le co-développement. les autres ! »

Expo Résilience/RIMRAP - 3/25 Les Moyens www.rim-rural.org Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale Les moyens

Dans les moyens à mobiliser pour démarrer Le capital humain... Le capital financier... l’initiative, on distingue : Alors qu’il travaille dans le tourisme La boucherie et la fabrication de Tichtar • les ressources personnelles des porteurs dans l’Adrar, Moussa Kane à Noual El Samba, un petit village du et de leur milieu, est initié à l’agroécologie. Hodh El Chargui, ont été développées Le secteur touristique étant sinistré, sans apport financier extérieur mais • les appuis extérieurs comme la formation il décide de se lancer dans l’agriculture. uniquement grâce au savoir-faire des des ONG, Moussa Kane mobilise son réseau femmes regroupées en coopérative. familial pour exploiter des terres non Les bénéfices sont entièrement • les subventions, les dons en nature… valorisées et son réseau amical réinvestis dans une boutique qui pour se fournir en semences. dispense les femmes de faire plusieurs Cela indique l’intention et la capacité d’autonomie heures de route pour se ravitailler. du porteur au démarrage du projet.

Les ressources internes L’autonomie Sa démarche Les périodes de soudure mobilisées au démarrage fait aujourd’hui tant redoutées peuvent être envisagées des adeptes. de façon plus sereine avec la disponibilité Capital naturel comme l’accès à la terre, Parmi les initiatives, on constate au village d’une distribution de viande capital physique comme l’équipement que les plus autonomes n’ont « Mon intention n’est pas au détail fraîche ou séchée. ou le matériel, capital humain comme aucun accompagnement. de faire du profit mais de mettre à la main d’œuvre, le savoir-faire, Certaines n’ont que des conseils « Nous nous basons sur des savoirs capital social comme les relations comme aide au démarrage. disposition des produits alimentaires et pratiques culturelles locales interpersonnelles ou l’appartenance D’autres ont eu un petit appui de qualité, moins chers. pour innover et créer à des réseaux, capital financier financier associé. Je voudrais être celui des petites entreprises comme le patrimoine familial qui a réussi et qui a fait réussir collectives féminines. » ou le co-développement. les autres ! »

Expo Résilience/RIMRAP - 3/25 Les Moyens www.rim-rural.org Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale Les stratégies Trois étapes sont décisives La cogestion et Le développement pour l’appropriation des initiatives résilientes : des capacités locales l’action collective • La cogestion Des jardins maraîchers en plein désert ? Daymakha (Guidimakha) est un village L’initiateur d’un projet doit tenir compte des personnes C’est possible comme l’a prouvé la coopérative où les hommes partent en transhumance qui l’entourent et leur implication dans le projet car l’action de Tichilitt dans le Hodh El Chargui. pendant l’hivernage. Les femmes restées collective est souvent nécessaire. Pour qu’un système Pour réussir, il a fallu aussi que ce village au village ont souhaité développer une de cogestion soit résilient, il doit s’aligner sur les pratiques multi-ethnique s’entende pour aménager activité pour valoriser le lait de vache locales afin d’atteindre une certaine autonomie. un terrain de propriété communautaire, en yaourt avec une mini-laiterie. Elles se cotise pour y creuser un puit ont sollicité l’Association Mauritanienne de 8 mètres de profondeur et y installer pour l’Auto-Développement (AMAD) • Le développement des capacités locales une mise en défend qui a organisé des formations et un Un projet résilient développe les capacités d’innovation en branchages d’épineux. accompagnement pendant un an. des initiateurs à partir des ressources locales et de savoirs externes à aller chercher si besoin.

• L’autonomie financière La volonté de rendre l’initiative autonome financièrement dès le début du projet est une des clés de la résilience. Deux cas sont observés : les initiatives qui ont eu des appuis financiers du fait de leur performance avérée, et celles La coopérative réunit 120 familles pour organiser La délégation régionale de l’élevage qui n’ont jamais compté que sur leurs fonds propres. la production et la vente. Hommes et femmes, a ensuite pris le relai pour le suivi du projet jeunes et vieux contribuent à maintenir le jardin et le contrôle sanitaire. La mini-laiterie de en production d’octobre à juin. Daymakha a inspiré d’autres groupements de femmes pour fabriquer des yaourts dans « Nous avons su trouver d’autres d’autres régions mauritaniennes. alternatives pour nourrir nos familles loin de la dépendance des pluies (...), nos jeunes « En petit sachet ordinaire, peuvent ne plus quitter leur terroir en quête on te demande même de jurer du travail ailleurs…car nous constatons que le produit vient que le vrai développement passe forcément de Daymakha » par le travail de la terre » Expo Résilience/RIMRAP - 4/25 Les stratégies www.rim-rural.org Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale Les stratégies Trois étapes sont décisives La cogestion et Le développement pour l’appropriation des initiatives résilientes : des capacités locales l’action collective • La cogestion Des jardins maraîchers en plein désert ? Daymakha (Guidimakha) est un village L’initiateur d’un projet doit tenir compte des personnes C’est possible comme l’a prouvé la coopérative où les hommes partent en transhumance qui l’entourent et leur implication dans le projet car l’action de Tichilitt dans le Hodh El Chargui. pendant l’hivernage. Les femmes restées collective est souvent nécessaire. Pour qu’un système Pour réussir, il a fallu aussi que ce village au village ont souhaité développer une de cogestion soit résilient, il doit s’aligner sur les pratiques multi-ethnique s’entende pour aménager activité pour valoriser le lait de vache locales afin d’atteindre une certaine autonomie. un terrain de propriété communautaire, en yaourt avec une mini-laiterie. Elles se cotise pour y creuser un puit ont sollicité l’Association Mauritanienne de 8 mètres de profondeur et y installer pour l’Auto-Développement (AMAD) • Le développement des capacités locales une mise en défend qui a organisé des formations et un Un projet résilient développe les capacités d’innovation en branchages d’épineux. accompagnement pendant un an. des initiateurs à partir des ressources locales et de savoirs externes à aller chercher si besoin.

• L’autonomie financière La volonté de rendre l’initiative autonome financièrement dès le début du projet est une des clés de la résilience. Deux cas sont observés : les initiatives qui ont eu des appuis financiers du fait de leur performance avérée, et celles La coopérative réunit 120 familles pour organiser La délégation régionale de l’élevage qui n’ont jamais compté que sur leurs fonds propres. la production et la vente. Hommes et femmes, a ensuite pris le relai pour le suivi du projet jeunes et vieux contribuent à maintenir le jardin et le contrôle sanitaire. La mini-laiterie de en production d’octobre à juin. Daymakha a inspiré d’autres groupements de femmes pour fabriquer des yaourts dans « Nous avons su trouver d’autres d’autres régions mauritaniennes. alternatives pour nourrir nos familles loin de la dépendance des pluies (...), nos jeunes « En petit sachet ordinaire, peuvent ne plus quitter leur terroir en quête on te demande même de jurer du travail ailleurs…car nous constatons que le produit vient que le vrai développement passe forcément de Daymakha » par le travail de la terre » Expo Résilience/RIMRAP - 4/25 Les stratégies www.rim-rural.org Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale La durabilité La durabilité permet au projet de continuer La sécurisation Un réseau à se développer sans appui extérieur. alimentaire de diffusion Quatre facteurs sont à prendre en compte : Comment faire face à la période de soudure, Le charbon produit à partir du fruit • L’accès aux ressources quand les stocks de céréales des familles du doumier a l’avantage d’être un sont épuisés et les prix au plus haut combustible durable. Un savoir faire qui La dimension environnementale de la durabilité est liée dans les marchés ? intéresse toutes les localités qui exploitaient à l’accès aux ressources afin de prendre en compte ses bénéfices Affectées par la sécheresse, les 200 familles jusqu’à présent leur doumeraie pour les femmes et les hommes du territoire. d’éleveurs du village de Lebheir en prélevant les branches. (Hodh El Chargui) ont souhaité construire Les femmes de Agmamine dans l’Assaba, • L’empreinte sociale une banque céréalière. pionnières de cette gestion durable, Le maire du village a alors mis un local diffusent actuellement cette technique La légitimité locale de l’initiative et l’équité quant au partage à disposition et le premier stock de céréales auprès de coopératives d’autres régions des bénéfices de l’initiative constituent l’empreinte sociale (rackel et blé) a été acheté. comme à Lenouar dans le Hodh El Gharbi. de l’initiative, un critère important pour sa viabilité.

• La sécurisation alimentaire Nombreuses sont les initiatives qui contribuent à la sécurité alimentaire, en générant des produits d’autoconsommation mais aussi des revenus permettant l’achat de produits alimentaires.

• Le réseau de diffusion Un comité de gestion En plus du charbon, Le fait que l’initiative soit dans une dynamique de circulation entre a été mis en place et formé. le fruit du doumier est aussi utilisé différents porteurs, indique sa pertinence et son appropriation C’est lui qui fixe les prix de vente et les dans la pharmacopée et dans l’alimentation dans le contexte local du point de vue des agropasteurs. modalités de distribution aux villageois. des animaux et des humains. « Personne n’a besoin désormais de se « Le doumier permet déplacer pour s’accaparer un sac de blé d’avoir du charbon sans couper les arbres, ou de rackel, aucune famille vulnérable ... l’objectif est de favoriser ne passera désormais sa nuit sans le reboisement pour restaurer mettre sa marmite au feu » l’écosystème »

Expo Résilience/RIMRAP - 5/25 Durabilité www.rim-rural.org Mauritanie résiliente Les critères de la résilience agricole et pastorale La durabilité La durabilité permet au projet de continuer La sécurisation Un réseau à se développer sans appui extérieur. alimentaire de diffusion Quatre facteurs sont à prendre en compte : Comment faire face à la période de soudure, Le charbon produit à partir du fruit • L’accès aux ressources quand les stocks de céréales des familles du doumier a l’avantage d’être un sont épuisés et les prix au plus haut combustible durable. Un savoir faire qui La dimension environnementale de la durabilité est liée dans les marchés ? intéresse toutes les localités qui exploitaient à l’accès aux ressources afin de prendre en compte ses bénéfices Affectées par la sécheresse, les 200 familles jusqu’à présent leur doumeraie pour les femmes et les hommes du territoire. d’éleveurs du village de Lebheir en prélevant les branches. (Hodh El Chargui) ont souhaité construire Les femmes de Agmamine dans l’Assaba, • L’empreinte sociale une banque céréalière. pionnières de cette gestion durable, Le maire du village a alors mis un local diffusent actuellement cette technique La légitimité locale de l’initiative et l’équité quant au partage à disposition et le premier stock de céréales auprès de coopératives d’autres régions des bénéfices de l’initiative constituent l’empreinte sociale (rackel et blé) a été acheté. comme à Lenouar dans le Hodh El Gharbi. de l’initiative, un critère important pour sa viabilité.

• La sécurisation alimentaire Nombreuses sont les initiatives qui contribuent à la sécurité alimentaire, en générant des produits d’autoconsommation mais aussi des revenus permettant l’achat de produits alimentaires.

• Le réseau de diffusion Un comité de gestion En plus du charbon, Le fait que l’initiative soit dans une dynamique de circulation entre a été mis en place et formé. le fruit du doumier est aussi utilisé différents porteurs, indique sa pertinence et son appropriation C’est lui qui fixe les prix de vente et les dans la pharmacopée et dans l’alimentation dans le contexte local du point de vue des agropasteurs. modalités de distribution aux villageois. des animaux et des humains. « Personne n’a besoin désormais de se « Le doumier permet déplacer pour s’accaparer un sac de blé d’avoir du charbon sans couper les arbres, ou de rackel, aucune famille vulnérable ... l’objectif est de favoriser ne passera désormais sa nuit sans le reboisement pour restaurer mettre sa marmite au feu » l’écosystème »

Expo Résilience/RIMRAP - 5/25 Durabilité www.rim-rural.org Mauritanie résiliente En Mauritanie, on améliore les cultures traditionnelles

« J’exhorte tous les enfants du Guidimakha et des autres régions à retourner à la terre » Expo Résilience/RIMRAP - 6/25 Cultures-1 www.rim-rural.org Mauritanie résiliente En Mauritanie, on améliore les cultures traditionnelles

« J’exhorte tous les enfants du Guidimakha et des autres régions à retourner à la terre » Expo Résilience/RIMRAP - 6/25 Cultures-1 www.rim-rural.org Mauritanie résiliente En Mauritanie, on améliore les cultures traditionnelles

Une évolution des cultures traditionnelles s’impose face aux changements climatiques. Une adaptation qui passe par des cultures plus respectueuses des ressources naturelles comme l’agroécologie, l’implantation de variétés plus résistantes et des pratiques autonomes comme la production de semences.

> Objectif : la sécurité alimentaire mais aussi l’autonomie financière permettant de réinvestir dans d’autres activités économiques.

« Depuis que j’ai commencé cette activité, tous les bénéfices tirés sont réinvestis dans l’élevage ou mis de côté pour la production de semences. Cela prouve que le projet est viable et très rentable. »

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 7/25 Cultures-2

Mauritanie résiliente En Mauritanie, on améliore les cultures traditionnelles La production Changer de semences paysannes le sorgho fédère un réseau contre le niébé d’agriculteurs à cycle court

Danguérémou Maghta Sfeira (Guidimakha) (Assaba) Djibril Hanoune Diallo, de retour au pays Les habitants des villages alentour du barrage après plusieurs années au Sénégal, de Maghta Sfeira constataient chaque année est initié au maraîchage par son oncle que leur production baissait en raison des épisodes puis travaille dans un projet de développement de sécheresse et des oiseaux prédateurs. destiné à réintroduire des nouvelles Deux frères ont alors décidé d’abandonner variétés de sorgho à cycle court. le système traditionnel de cultures associées Constatant la productivité des céréales, (sorgho, niébé, courge ou patate douce), il plante ces nouvelles variétés. pour introduire une nouvelle variété La vente des semences, en complément de niébé à cycle court. avec un prêt d’une ONG (remboursé en 4 fois) Devant les avantages (espèce plus résistante, lui a permis dès la première année d’acheter plusieurs plus nutritive et vendue plus chère au marché parcelles de terre, de faire creuser un puit de voisin), la culture s’est généralisée et de réaliser des cordons pierreux aux 800 ha de la cuvette. à l’intérieur de l’exploitation. L’opération « changer le sorgho contre le niébé » Aujourd’hui, il a fédéré un réseau d’agriculteurs a été rendue possible aussi grâce à la redynamisation grâce à la diffusion des semences. d’une organisation sociale locale, la twizza : des groupes de paysans sont mobilisés Dates-clé de l’initiative à tour de rôle par les propriétaires pour travailler 2000 Aménagement d’un champ expérimental dans les champs collectivement. de semences des variétés adaptées dans le cadre du PGRN. 2001 Première récolte réussie Dates-clé de l’initiative d’une nouvelle variété de semences 2010 Test de la culture du niébé, céréalières à cycle court. suite à une invasion d’oiseaux. 2002 Achat de plusieurs parcelles 2011 Les deux paysans adoptent la culture grâce aux revenus de la vente de semences à l’échelle de leurs champs. et création d’un périmètre maraîcher 2012 Expansion locale de la culture du niébé, et d’une zone de culture de sorgho la pluviométrie étant mauvaise. pour la consommation (Fela). 2012- 2012- Production continue vendue à Kiffa. Autosuffisance céréalière. 2018 2017

« Le partage « Réintroduire la twizza d’une même semence nous a créé davantage incite à l’échange de cohésion sociale de bons procédés, et d’entraide de techniques à tous les niveaux et de conseils » entre les villages »

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 8/25 Cultures-3 Mauritanie résiliente

En Mauritanie, on pratique le maraîchage autrement

« Il vaut mieux revenir à la terre si on n’a pas obtenu de qualification professionnelle, plutôt que de faire des petits

Expo Résilience/RIMRAP - 9/25 Maraîchage-1 boulots en ville » www.rim-rural.org Mauritanie résiliente

En Mauritanie, on pratique le maraîchage autrement

« Il vaut mieux revenir à la terre si on n’a pas obtenu de qualification professionnelle, plutôt que de faire des petits

Expo Résilience/RIMRAP - 9/25 Maraîchage-1 boulots en ville » www.rim-rural.org

Mauritanie Mauritanie résiliente En Mauritanie, résiliente En Mauritanie, on pratique le maraîchage on pratique le maraîchage autrement autrement Un maraîchage bio Optimiser Les initiatives de maraîchage économe et les revenus sont très répandues en Mauritanie permanent du maraîchage mais sont concurrencées par les importations à Boully des coopératives des pays voisins. Les expériences réussies privilégient généralement des charges réduites comme celles qui relèvent de l’agroécologie et sont souvent initiées par une organisation collective sous forme de coopératives de femmes pour la plupart.

Boully Boughara (Guidimakha) (Assaba) A Boully, deux frères ont créé une exploitation maraîchère L’Union des coopératives de l’Assaba a permis en bio qui fonctionne toute l’année. d’organiser la production maraîchère par la spécialisation L’un d’eux avait travaillé comme agent de développement local des productions pour les coopératives afin d’éviter et avait pu voir le potentiel que représente le maraîchage une concurrence entre elles. de contre-saison dans certaines communautés. Ainsi, les coopératives féminines de Boughaara Il a alors décidé d’appliquer la technique produisent différents légumes pour leur consommation mais pour son propre compte avec une production permanente, majoritairement de la laitue pour vendre sur le marché de Kiffa. une fertilisation à base de fumier, des techniques économes La culture s’est développée également grâce à une mesure en eau et le choix d’espèces résistantes de l’administration territoriale qui a arrêté pendant 2 années (comme les gombos, les aubergines, l’importation des laitues pour favoriser les productions locales. les tomates et les oignons). Les revenus de la laitue ont permis d’investir dans d’autres > Objectif : l’autonomie activités, telles que l’aviculture et le petit commerce. de fonctionnement se traduit par un système de vente interne Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative Avril 2016 Obtention d’une terre (prêt) 2013 Test Création de l’union dont les revenus sont réinvestis dans et aménagement du jardin des coopératives agricoles de l’Assaba (UCAA). (clôture, préparation du sol). 2013 Appui de la délégation de l’agriculture. la prochaine campagne et l’équipement. Juin 2016 Première mise en culture. . 2014- Appui du FIDA Septembre Début de la vente continue 2016 via le PROLPRAF. 2016 des produits maraîchers. 2016- Suspension des importations des produits

2017 dans la région durant deux campagnes 2018 Déménagement du jardin de production locale. « L’agriculture, sur une parcelle de la famille. 2017 Appui financier des commerçants locaux ce n’est pas que et appui organisationnel du GRET. pour manger, c’est aussi pour gagner « Au départ, les gens pensaient « Un conseil : qu’il était impossible avoir suffisamment d’eau, un revenu. de pratiquer le maraîchage être formée sur les techniques Et le résultat à cet endroit. de production arrive vite ! » La première contre-saison, maraîchère et de la production en pleine commercialisation. » saison sèche chaude a étonné la population »

www.rim-rural.org www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 10/25 Maraîchage2 Expo Résilience/RIMRAP - 11/25 Maraîchage-3

Mauritanie Mauritanie résiliente En Mauritanie, résiliente En Mauritanie, on pratique le maraîchage on pratique le maraîchage autrement autrement Un maraîchage bio Optimiser Les initiatives de maraîchage économe et les revenus sont très répandues en Mauritanie permanent du maraîchage mais sont concurrencées par les importations à Boully des coopératives des pays voisins. Les expériences réussies privilégient généralement des charges réduites comme celles qui relèvent de l’agroécologie et sont souvent initiées par une organisation collective sous forme de coopératives de femmes pour la plupart.

Boully Boughara (Guidimakha) (Assaba) A Boully, deux frères ont créé une exploitation maraîchère L’Union des coopératives de l’Assaba a permis en bio qui fonctionne toute l’année. d’organiser la production maraîchère par la spécialisation L’un d’eux avait travaillé comme agent de développement local des productions pour les coopératives afin d’éviter et avait pu voir le potentiel que représente le maraîchage une concurrence entre elles. de contre-saison dans certaines communautés. Ainsi, les coopératives féminines de Boughaara Il a alors décidé d’appliquer la technique produisent différents légumes pour leur consommation mais pour son propre compte avec une production permanente, majoritairement de la laitue pour vendre sur le marché de Kiffa. une fertilisation à base de fumier, des techniques économes La culture s’est développée également grâce à une mesure en eau et le choix d’espèces résistantes de l’administration territoriale qui a arrêté pendant 2 années (comme les gombos, les aubergines, l’importation des laitues pour favoriser les productions locales. les tomates et les oignons). Les revenus de la laitue ont permis d’investir dans d’autres > Objectif : l’autonomie activités, telles que l’aviculture et le petit commerce. de fonctionnement se traduit par un système de vente interne Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative Avril 2016 Obtention d’une terre (prêt) 2013 Test Création de l’union dont les revenus sont réinvestis dans et aménagement du jardin des coopératives agricoles de l’Assaba (UCAA). (clôture, préparation du sol). 2013 Appui de la délégation de l’agriculture. la prochaine campagne et l’équipement. Juin 2016 Première mise en culture. . 2014- Appui du FIDA Septembre Début de la vente continue 2016 via le PROLPRAF. 2016 des produits maraîchers. 2016- Suspension des importations des produits

2017 dans la région durant deux campagnes 2018 Déménagement du jardin de production locale. « L’agriculture, sur une parcelle de la famille. 2017 Appui financier des commerçants locaux ce n’est pas que et appui organisationnel du GRET. pour manger, c’est aussi pour gagner « Au départ, les gens pensaient « Un conseil : qu’il était impossible avoir suffisamment d’eau, un revenu. de pratiquer le maraîchage être formée sur les techniques Et le résultat à cet endroit. de production arrive vite ! » La première contre-saison, maraîchère et de la production en pleine commercialisation. » saison sèche chaude a étonné la population » www.rim-rural.org www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 10/25 Maraîchage2 Expo Résilience/RIMRAP - 11/25 Maraîchage-3 Mauritanie résiliente

Des Mauritaniennes entreprennent au village

« Sans la participation effective des femmes il n’y aura pas de développement Expo Résilience/RIMRAP - 12/25 Entreprenariat-1 social et économique » www.rim-rural.org Mauritanie résiliente

Des Mauritaniennes entreprennent au village

« Sans la participation effective des femmes il n’y aura pas de développement Expo Résilience/RIMRAP - 12/25 Entreprenariat-1 social et économique » www.rim-rural.org

Mauritanie Mauritanie résiliente Des Mauritaniennes résiliente Des Mauritaniennes entreprennent entreprennent au village au village Une savonnerie Une coopérative En Mauritanie comme ailleurs les femmes traditionnelle féminine font preuve d’inventivité pour développer pour générer dans une nouvelle des activités génératrices de revenus. des revenus Moukhata Elles ont souvent commencé par s’organiser autour d’un projet économique sans partager les bénéfices qu’elles ont réinjectés dans une autre action et ainsi de suite. C’est un investissement collectif à long terme avec des risques divisés entre plusieurs activités qui rendent ces communautés plus résilientes. Tafra Poudre Sondage Salek Ces femmes nous montrent aussi qu’il est possible (Assaba) (Hodh El Chargui) d’entreprendre dans des zones extrêmement arides. Les femmes du village de Tafra Poudre se transmettent Sondage Salek est un village fondé autour la recette de la fabrication du savon de mère en fille. d’un nouveau point d’eau dans une nouvelle Des activités agricoles de plus en plus aléatoires Moukhata située à 160 km de Nema. en raison de la dégradation des conditions climatiques, Lors de la création de la Moukhata en 2010, les ont poussées à regrouper leurs forces le Président Aziz avait voulu visiter le village pour produire du savon. mais il n’y avait pas d’animaux à servir pour le repas. Non plus pour un usage familial, mais pour C’est ainsi qu’une entrepreneuse les vendre au marché de ou au Mali. avec l’aide d’autres femmes a pensé créer une coopérative Une partie des revenus finance les dépenses pour mettre en place une activité d’embouche. exceptionnelles et l’autre est réinvestie dans Elle a investi 10 000 MRU et a commencé à acheter d’autres activités. Une stratégie qui a permis l’achat des animaux maigres et malades pour les soigner et les engraisser d’un congélateur solaire utile pour la conservation afin de les revendre. Les femmes de la coopérative > Objectif : nourrir les familles de la viande et du poisson. cultivent maintenant des plantes fourragères locales, dans un contexte où les hommes elles vendent du lait frais et des peaux tannées.

partent des villages de plus Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative en plus longtemps. 2012 Création de la coopérative. 1960 Moyens internes : cheptel camelin et ovin, 2014 Accompagnement du projet PICASA. savoir pastoral et commerce, leadership féminin, forage. 2015 Achat d’un congélateur solaire (bénéfice du savon). 2010 Création de la coopérative 2016 Inondation qui a stoppé l’activité. et investissement de la présidente. 2018 Reprise de l’activité 2011 Embouche d’animaux faible, vente de lait de façon autonome. de chamelle, artisanat et maraîchage. 2018 Circulation financière entre activités « Toutes ensemble d’hivernage et saison sèche. nous investissons. Il faut être très actives, « Il faut « Cette initiative nous a une coopérative soudée appris qu’avec la volonté garder l’argent et il faut investir et la bonne gestion pour les femmes l’argent du savon, on peut partir de peu et non pour ne pas le dépenser » pour réaliser de grosses les hommes » affaires économiques »

www.rim-rural.org www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 13/25 Entreprenariat-2 Expo Résilience/RIMRAP - 14/25 Entreprenaria-3

Mauritanie résiliente Des Mauritaniennes entreprennent au village Une savonnerie Une coopérative traditionnelle féminine pour générer dans une nouvelle des revenus Moukhata

Tafra Poudre Sondage Salek (Assaba) (Hodh El Chargui) Les femmes du village de Tafra Poudre se transmettent Sondage Salek est un village fondé autour la recette de la fabrication du savon de mère en fille. d’un nouveau point d’eau dans une nouvelle Des activités agricoles de plus en plus aléatoires Moukhata située à 160 km de Nema. en raison de la dégradation des conditions climatiques, Lors de la création de la Moukhata en 2010, les ont poussées à regrouper leurs forces le Président Aziz avait voulu visiter le village pour produire du savon. mais il n’y avait pas d’animaux à servir pour le repas. Non plus pour un usage familial, mais pour C’est ainsi qu’une entrepreneuse les vendre au marché de Kankossa ou au Mali. avec l’aide d’autres femmes a pensé créer une coopérative Une partie des revenus finance les dépenses pour mettre en place une activité d’embouche. exceptionnelles et l’autre est réinvestie dans Elle a investi 10 000 MRU et a commencé à acheter d’autres activités. Une stratégie qui a permis l’achat des animaux maigres et malades pour les soigner et les engraisser d’un congélateur solaire utile pour la conservation afin de les revendre. Les femmes de la coopérative de la viande et du poisson. cultivent maintenant des plantes fourragères locales, elles vendent du lait frais et des peaux tannées.

Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative

2012 Création de la coopérative. 1960 Moyens internes : cheptel camelin et ovin, 2014 Accompagnement du projet PICASA. savoir pastoral et commerce, leadership féminin, forage. 2015 Achat d’un congélateur solaire (bénéfice du savon). 2010 Création de la coopérative 2016 Inondation qui a stoppé l’activité. et investissement de la présidente. 2018 Reprise de l’activité 2011 Embouche d’animaux faible, vente de lait de façon autonome. de chamelle, artisanat et maraîchage.

2018 Circulation financière entre activités d’hivernage et saison sèche.

« Il faut « Cette initiative nous a une coopérative soudée appris qu’avec la volonté et il faut investir et la bonne gestion l’argent du savon, on peut partir de peu ne pas le dépenser » pour réaliser de grosses affaires économiques »

www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 14/25 Entreprenaria-3 Mauritanie résiliente La Mauritanie, une terre d’élevage et de pêche qui innove

« Gère le projet comme étant un don de Dieu qu’il faut vénérer, honorer et garantir l’existence pour le bien de tout le monde et pour le bien des enfants qui vont grandir et prendre

Expo Résilience/RIMRAP - 15/25 Élevage et pêche 1 la relève demain » www.rim-rural.org Mauritanie résiliente La Mauritanie, une terre d’élevage et de pêche qui innove

« Gère le projet comme étant un don de Dieu qu’il faut vénérer, honorer et garantir l’existence pour le bien de tout le monde et pour le bien des enfants qui vont grandir et prendre

Expo Résilience/RIMRAP - 15/25 Élevage et pêche 1 la relève demain » www.rim-rural.org

Mauritanie Mauritanie résiliente La Mauritanie, résiliente La Mauritanie, une terre d’élevage une terre d’élevage et de pêche qui innove et de pêche qui innove Un élevage La pêcherie L’élevage intervient pour 28% de pintades collective dans le Produit Intérieur Brut en Mauritanie. qui n’a que dans une mare Son importance est aussi culturelle. Les modes de vie des avantages permanente qu’il a façonnés évoluent. Les éleveurs se sédentarisent et des villages se créent. Sur la base d’un savoir-faire pastoral local, des initiatives voient le jour, sans appui externe généralement. Loin d’être figés dans des pratiques ancestrales, les élevages mauritaniens se diversifient et innovent pour l’autonomie des familles. Ainsi, l’élevage n’est plus une affaire d’hommes mais concerne aussi les femmes. Sleilihiya Wompou La pêche, quant à elle, se développe selon une gestion (Hodh El Gharbi) (Guidimakha) Youba Cheichsur a commencé C’est à la fin de la saison sèche, quand l’eau traditionnelle mais de façon plus durable grâce son élevage de pintades quand un ami enseignant atteint son niveau le plus bas, que la pêche à la concertation et l’implication des autorités. lui a donné un couple de ces volailles. est autorisée dans la mare de . Dans son village, ce type d’élevage n’était pas très bien vu, Cette pêche s’effectue collectivement suivant mais, en tant qu’homme religieux, Youba savait bien des règles précises et avec des engins autorisés car qu’il n’était pas contraire aux préceptes du Coran. c’est une ressource précieuse pour les villages riverains. Ses concitoyens ont pu constater Sept villages voisins sont invités à cette pêche que l’élevage des pintades a beaucoup pour préserver les bonnes relations de voisinage d’avantages en zone sahélienne : et prendre part à la fête qui attire aussi les migrants c’est une espèce rustique qui demande de retour au village. Le reste de l’année, une surveillance peu de soins et son prix est de plus en plus élevé très stricte est organisée selon un système dans les marchés des grandes villes de rotation de la garde entre > Objectif : diversifier les élevages car sa chair est appréciée. toutes les familles du village. et tirer des revenus des produits

qui en sont issus. Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative 2014 Début de l’activité avec une paire 1904 Etablissement de pintades donnée par un ami. du village de Wompou. 2015 Première vente. 2009 Le seuil de régulation sur l’affluent venant 2018 Construction d’un poulailler du Niordel est financé par le village et recrutement d’un employé avec le concours des migrants du village pour l’élevage en raison de l’installation et du Fonds régional de développement. du propriétaire à Ayoun. « Les femmes ont bien réussi leur initiative et se sentent aujourd’hui tout à fait autonomes « Oser s’approprier « Dans dix ans, sans interventions et n’attendent plus les pratiques des autres ethnies pour améliorer et protéger la mare, que les hommes si elles permettent avec la migration qui est en berne, leur donnent de répondre sans parler du climat ou leur refusent à nos problèmes : qui se détériore d’année en année, quelque chose » trouver de quoi vivre ce sera une catastrophe pour sans compter les populations du village sur l’émigration » de Wompou et des environs »

www.rim-rural.org www.rim-rural.org Expo Résilience/RIMRAP - 16/25 Élevage et pêche-2 Expo Résilience /RIMRAP - 17/25 Élevage et pêche-3

Mauritanie résiliente La Mauritanie, une terre d’élevage et de pêche qui innove Un élevage La pêcherie de pintades collective qui n’a que dans une mare des avantages permanente

Sleilihiya Wompou (Hodh El Gharbi) (Guidimakha) Youba Cheichsur a commencé C’est à la fin de la saison sèche, quand l’eau son élevage de pintades quand un ami enseignant atteint son niveau le plus bas, que la pêche lui a donné un couple de ces volailles. est autorisée dans la mare de Woumpou. Dans son village, ce type d’élevage n’était pas très bien vu, Cette pêche s’effectue collectivement suivant mais, en tant qu’homme religieux, Youba savait bien des règles précises et avec des engins autorisés car qu’il n’était pas contraire aux préceptes du Coran. c’est une ressource précieuse pour les villages riverains. Ses concitoyens ont pu constater Sept villages voisins sont invités à cette pêche que l’élevage des pintades a beaucoup pour préserver les bonnes relations de voisinage d’avantages en zone sahélienne : et prendre part à la fête qui attire aussi les migrants c’est une espèce rustique qui demande de retour au village. Le reste de l’année, une surveillance peu de soins et son prix est de plus en plus élevé très stricte est organisée selon un système dans les marchés des grandes villes de rotation de la garde entre car sa chair est appréciée. toutes les familles du village.

Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative

2014 Début de l’activité avec une paire 1904 Etablissement de pintades donnée par un ami. du village de Wompou. 2015 Première vente. 2009 Le seuil de régulation sur l’affluent venant 2018 Construction d’un poulailler du Niordel est financé par le village et recrutement d’un employé avec le concours des migrants du village pour l’élevage en raison de l’installation et du Fonds régional de développement. du propriétaire à Ayoun.

« Oser s’approprier « Dans dix ans, sans interventions les pratiques des autres ethnies pour améliorer et protéger la mare, si elles permettent avec la migration qui est en berne, de répondre sans parler du climat à nos problèmes : qui se détériore d’année en année, trouver de quoi vivre ce sera une catastrophe pour sans compter les populations du village sur l’émigration » de Wompou et des environs »

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 17/25 Élevage et pêche-3 Mauritanie résiliente

En Mauritanie, la valorisation de produits locaux crée de nouvelles filières

« Avoir la conviction que des moyens limités peuvent quand même servir à démarrer sans attendre un appui ou une aide qui vient d’ailleurs. (...). La réussite ne tombe pas du ciel,

Expo Résilience /RIMRAP - 18/25 Valorisation-1 elle s’acquiert » www.rim-rural.org Mauritanie résiliente

En Mauritanie, la valorisation de produits locaux crée de nouvelles filières

« Avoir la conviction que des moyens limités peuvent quand même servir à démarrer sans attendre un appui ou une aide qui vient d’ailleurs. (...). La réussite ne tombe pas du ciel,

Expo Résilience /RIMRAP - 18/25 Valorisation-1 elle s’acquiert » www.rim-rural.org Mauritanie résiliente En Mauritanie, la valorisation de produits locaux crée de nouvelles filières

Les initiatives de valorisation des produits locaux sont d’une grande diversité et particulièrement répandues dans tout le Sud-Est mauritanien. Elles correspondent à des alternatives économiques envisagées par et pour les populations restées en milieu rural. D’une façon générale, les porteurs d’initiatives montrent une réelle capacité d’expérimentation, condition essentielle au départ. Plus encore, ils mobilisent un savoir commercial ancré culturellement, pour identifier des niches de clientèle et activer leur réseau pour écouler leurs produits.

> Objectif : développer collectivement et en milieu rural des filières à partir de produits locaux pour créer des revenus pour chaque famille impliquée.

« Avec la fabrication du charbon de doum, on a pu restaurer l’écosystème. On limite ainsi la désertification »

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 19/25 Valorisation-2

Mauritanie résiliente En Mauritanie, la valorisation de produits locaux crée de nouvelles filières Le charbon Les nattes de Doum, végétales un combustible à base d’herbes renouvelable sauvages

Lenouar Ehel Sabar (Hodh El Gharbi) (Hodh El Charbi) C’est en voyant la déforestation en cours Dans un village où l’activité principale est le pastoralisme, dans la doumeraie de Lenouar que Cheikh Bouya, un ancien les changements climatiques ont entraîné la disparition fonctionnaire de l’Etat, a eu l’idée d’importer un savoir-faire du cheptel ovin et conduit à la sédentarisation. des femmes de la région voisine. Les villageois ont dû développer de nouvelles activités C’est ainsi qu’a pu se développer la transformation et les femmes se sont tournées vers ce que la nature leur offrait : des noyaux du fruit du doumier en combustible renouvelable, une herbe lisse et haute pour en faire des nattes. alternative au charbon de bois. Ce savoir-faire leur a été transmis par des femmes La possibilité de fabriquer du charbon à partir des fruits d’un village voisin qui confectionnaient traditionnellement de ce palmier a permis aux coopératives de femmes des nattes en palmier. La première natte commercialisée en charge de l’exploitation de sauver la forêt ayant rapporté plus qu’attendu, les femmes ont été encouragées mais aussi de fabriquer d’autres produits et ont souhaité développer l’activité à travers dont la plupart étaient des usages oubliés : la création d’une coopérative. aliment pour le bétail, poudre Avec les bénéfices réalisés, les femmes ont pu ouvrir pour la pharmacopée, fruit pour les boissons… une petite boutique au village puis une boucherie.

Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative

2008 Constat local du potentiel énergétique 1970 Sédentarisation du groupe de pasteurs du doum et expérimentation en raison des grandes sécheresses. de la carbonisation de la noix à Agmamine. Démonstration de la carbonisation Début La première natte de panicum confectionnée à la population et adoption locale. 2014 par des femmes est vendue sur le marché de . 2017 Duplication de l’initiative à Lenouar. 2018 Encadrement des femmes 2014 Première commande pour 3 nattes pour la carbonisation. de dimensions différentes. 2015 Ouverture de la boutique au village avec les bénéfices de la vente des nattes.

2016 Montage d’une activité d’abattage.

« Il faut planter « Nous invitons toutes les femmes de nouveaux petits palmiers où qu’elles soient à travailler, pour augmenter à produire, à se rendre utiles. la population Les hommes se fatiguent, totale de palmiers quittent le village au lieu de les couper » ou changent de foyers »

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 20/25 Valorisation-3 Mauritanie résiliente En Mauritanie, des ressources naturelles protégées

« ...Pourtant, nous aurions pu protéger cet espace, les sols, les végétaux, créer de l’emploi et générer des revenus. C’est à ce moment-là qu’on a pensé à faire une coopérative » Expo Résilience /RIMRAP - 21/25 Ressources-1 www.rim-rural.org

Mauritanie résiliente En Mauritanie, des ressources naturelles protégées

« ...Pourtant, nous aurions pu protéger cet espace, les sols, les végétaux, créer de l’emploi et générer des revenus. C’est à ce moment-là qu’on a pensé à faire une coopérative » Expo Résilience /RIMRAP - 21/25 Ressources-1 www.rim-rural.org

Mauritanie Mauritanie résiliente En Mauritanie, résiliente En Mauritanie, des ressources naturelles des ressources naturelles protégées protégées Une intercommunalité La gestion Comment préserver, gérer et prélever durablement transfrontalière collective les ressources de la nature dans un contexte avancé permet de résoudre d’un bas-fond de dégradation ? les conflits autonome et pérenne Une nouvelle gestion locale émerge pour aménager, pour retenir l’eau, restaurer les sols ou prévenir des feux de brousse, entretenir les ouvrages, surveiller et réguler les prélèvements, prévenir et résoudre les conflits, tout en générant des revenus issus des ressources naturelles. Cela implique une organisation collective intégrant des règles concertées pour l’accès à l’espace, en lien avec les autorités et des organisations non gouvernementales. Karakoro (Guidmakha) (Guidimakha) Dans tous les cas, ces actions collectives génèrent une A l’initiative d’anciens migrants, Fatigués de perdre leur récolte innovation foncière, qui va dans le sens de la gestion des la zone transfrontalière avec le Mali du Karakoro à chaque passage de troupeau, les agriculteurs de Tachott ont mis s’est organisée en intercommunalité mauritanienne dans un en place un gardiennage communautaire puis une clôture. territoires par les communautés locales avec un partage premier temps puis en intercommunalité transfrontalière. Le dispositif de mise en défens a permis une gestion plus équitable et plus durable des ressources. Le processus de négociation a duré plus de 10 années. collective des ressources naturelles dans un espace clos Aujourd’hui, l’intercommunalité permet de résoudre sans remise en cause du foncier agricole. les conflits agropastoraux et de gérer des ressources naturelles Les droits sur les ressources (fourrages, produits de cueillette, dans une zone très sensible du point de vue sécuritaire. combustibles et matériaux de construction) sont gérés Elle permet également d’élaborer un plan d’action de par la coopérative agricole de Gambanakhou. développement de ce territoire de façon concertée. Une partie des revenus finance la clôture Le cadre de concertation ainsi créé et les légumes cultivés peuvent enfin sert aujourd’hui de modèle arriver à maturation. > Objectif : montrer que des territoires à d’autres territoires. Un système autonome et pérenne ! désertés peuvent générer des ressources

à condition qu’ils soient gérés de façon Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative durable pour ne pas les appauvrir 1996-2008 Genèse d’un projet de coopération transfrontalière. 2000 Première cotisation des propriétaires des terres. 2005 La CEDEAO inscrit le « Karakoro » comme troisième projet pilote 2005 Première clôture temporaire du bas-fond. de son programme d’initiative transfrontalière. pour les générations futures. 2010 L’initiative est inscrite dans le PDC 2010-2014. 2006-2007 Accord des gouvernements malien et mauritanien pour l’initiative Karakoro. 06/2014 La crue du Niordel détruit la clôture. Élaboration du plan d’action à Kayes. 07/2014 Assemblée Générale constitutive 2008 Validation du document sur l’aménagement concerté du bassin du Karakoro. de la coopérative. 2009-2015 Plusieurs projets intercommunaux et/ou transfrontaliers nourrissent la démarche. 2015 Première clôture permanente « Nous aussi, c’est notre vie qui 2015-2016 Création de l’intercommunalité mauritanienne du Karakoro (INKA). et début du système de gestion autonome actuel. 2017 Formalisation de l’intercommunalité transfrontalière (ICT) et premières mesures. Financement obtenu en dépend, on vit de la brousse, de l’agence étatique Tadamoun. 27/072017 Création officielle du cadre de concertation transfrontalier (CCT) à Chelkha Dakhna. de ce qu’on peut y trouver. On a pris conscience du peu « Avant, « Maintenant qu’il nous reste, car il y a les couloirs de passage l’émigration, c’est fini, beaucoup de choses que existaient par arrêtés. nous sommes nous avons perdues. Les gens n’adhéraient pas des agriculteurs, des éleveurs. Si on ne réagit pas, parce qu’ils n’étaient pas impliqués. Donc on veut vraiment nos animaux vont mourir et Maintenant cela émane améliorer nous-mêmes allons mourir : des populations » notre bas-fond » c’est une question de survie »

www.rim-rural.org www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 22/25 Ressources-2 Expo Résilience /RIMRAP - 23/25 Ressources-3

Mauritanie résiliente En Mauritanie, des ressources naturelles protégées Une intercommunalité La gestion transfrontalière collective permet de résoudre d’un bas-fond les conflits autonome et pérenne

Karakoro Tachott (Guidmakha) (Guidimakha) A l’initiative d’anciens migrants, Fatigués de perdre leur récolte la zone transfrontalière avec le Mali du Karakoro à chaque passage de troupeau, les agriculteurs de Tachott ont mis s’est organisée en intercommunalité mauritanienne dans un en place un gardiennage communautaire puis une clôture. premier temps puis en intercommunalité transfrontalière. Le dispositif de mise en défens a permis une gestion Le processus de négociation a duré plus de 10 années. collective des ressources naturelles dans un espace clos Aujourd’hui, l’intercommunalité permet de résoudre sans remise en cause du foncier agricole. les conflits agropastoraux et de gérer des ressources naturelles Les droits sur les ressources (fourrages, produits de cueillette, dans une zone très sensible du point de vue sécuritaire. combustibles et matériaux de construction) sont gérés Elle permet également d’élaborer un plan d’action de par la coopérative agricole de Gambanakhou. développement de ce territoire de façon concertée. Une partie des revenus finance la clôture Le cadre de concertation ainsi créé et les légumes cultivés peuvent enfin sert aujourd’hui de modèle arriver à maturation. à d’autres territoires. Un système autonome et pérenne !

Dates-clé de l’initiative Dates-clé de l’initiative 1996-2008 Genèse d’un projet de coopération transfrontalière. 2000 Première cotisation des propriétaires des terres. 2005 La CEDEAO inscrit le « Karakoro » comme troisième projet pilote 2005 Première clôture temporaire du bas-fond. de son programme d’initiative transfrontalière. 2010 L’initiative est inscrite dans le PDC 2010-2014. 2006-2007 Accord des gouvernements malien et mauritanien pour l’initiative Karakoro. 06/2014 La crue du Niordel détruit la clôture. Élaboration du plan d’action à Kayes. 07/2014 Assemblée Générale constitutive 2008 Validation du document sur l’aménagement concerté du bassin du Karakoro. de la coopérative. 2009-2015 Plusieurs projets intercommunaux et/ou transfrontaliers nourrissent la démarche. 2015 Première clôture permanente 2015-2016 Création de l’intercommunalité mauritanienne du Karakoro (INKA). et début du système de gestion autonome actuel. 2017 Formalisation de l’intercommunalité transfrontalière (ICT) et premières mesures. Financement obtenu de l’agence étatique Tadamoun. 27/072017 Création officielle du cadre de concertation transfrontalier (CCT) à Chelkha Dakhna.

« Avant, « Maintenant les couloirs de passage l’émigration, c’est fini, existaient par arrêtés. nous sommes Les gens n’adhéraient pas des agriculteurs, des éleveurs. parce qu’ils n’étaient pas impliqués. Donc on veut vraiment Maintenant cela émane améliorer des populations » notre bas-fond »

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 23/25 Ressources-3 Mauritanie résiliente SANAD Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et Agriculture durable

1er secteur de concentration financé par l’Union Européenne en Mauritanie. > Objectif : valoriser le potentiel agricole et pastoral du pays pour faire face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle structurelle et récurrente la résilience d’une partie de la population. La SANAD comprend 3 programmes : Renforcement Institutionnel Renforcement des Promotion en Mauritanie vers Investissements Productifs du Développement la Résilience Agricole et Énergétiques des filières agricoles et pastorale en Mauritanie et pastorales durables

RIMRAP RIMDIR RIMFIL (27 M€) (31 M€) (18 M€) • Renforcement • Les populations rurales • Les filières agro-sylvo-pastorales institutionnel et ont accès à l’eau sont mieux structurées et les organisationnel et à l’électricité compétences organisationnelles au niveau national. en quantité et qualité. et techniques des acteurs • Gouvernance améliorée • Les zones de production des filières agro-sylvo-pastorales de la gestion des ressources concernées par un appui sont améliorées. dans les wilayas de aux filières sont accessibles. • Les infrastructures et l’Assaba, • Les populations équipements de collecte, du Guidimakha vulnérables ont accès à une de transformation, et des deux Hodh. nourriture saine, suffisante de conditionnement et de • Amélioration des et diversifiée. promotion/vente de produits systèmes d’information • Les capacités de gestion agro-sylvo-pastoraux sont sur la sécurité alimentaire et de coordination du sous- réhabilités et/ou créés. et nutritionnelle. secteur infrastructures • L’accès aux services financiers productives sont des institutions de microfinance améliorées. (IMF) reconnues et banques est amélioré pour les différents acteurs des filières Montant total du premier secteur : agro-sylvo-pastorales. 86 M€ dont 80 M€ financés par l’Union Europpénne • Les politiques publiques en faveur de la commercialisation

Ministère des produits mauritaniens sont du Développement Rural développées et le cadre juridique commercial est amélioré.

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 24/25 SANAD Crédits Mauritanie Terre Nourricière / RIMRAP, résiliente Sophie Nick / RIMRAP, Merci ! Rachel Touyer / RIMRAP Conception : A toutes les initiatrices et les initiateurs qui ont bien voulu Com4Dev / IRAM partager leurs savoir-faire pour pouvoir inspirer d’autres personnes qui entreprennent dans les villages et construisent une Mauritanie résiliente. Merci aussi à toutes les actrices et acteurs du programme RIMRAP, qu’ils travaillent dans les ONG locales et internationales, dans les services techniques, centraux et décentralisés du Ministère du Développement Rural ou dans les organisations d’appui au secteur rural. Ils ont aidé à documenter ces initiatives et ont contribué à leur diffusion.

En savoir plus : Retrouvez toutes ces initiatives, en fiches et en films, en français et en arabe dans le site : www.RIM-RURAL.ORG

www.rim-rural.org Expo Résilience /RIMRAP - 25/25 Merci Les agriculteurs et les éleveurs construisent une Mauritanie résiliente !

Source : Wikipédia -2020