Histoire De L'alsace
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Printing / Binding Instructions 1. Print document double sided on letter size paper Histoire de l’Alsace 2. Cut the entire printed document in half 3. Fold over making sure the page numbering is continuous Tome IVbis 4. For the cover: Print just the first page on card stock paper Cut the cover in half as well Maison d’Eguisheim 5. Assemble the covers on the document 6. Punch the left side for a binding, spiral or comb as desired Kevin Smith 2017 http://www.lessmiths.com/~kjsmith/html/main.shtml KJ Smith i ii Alsace and the surrounding territories iii iv INTRODUCTION Ma Serie Histoire de l’Alsace Tome I: Haut-Rhin This work, like the previous volume on Eguisheim, is entirely dedicated to readings and references concerning the House of Eguisheim. As I continue Tome II: Bas-Rhin to scour the web for genealogical data and information on this important Tome III: Histoire Naturelle aroistocratic house, I turf up more and recently added information. Tome IV: Maison Eguisheim Tome V: Les origines du monachisme en Alsace For the genealogical chart I have been working on I have chosen three Tome VI: Maison de Ribeaupierre scholarly works for the backbone of the chart. These works include that of Tome VII: Comté de Ferrette Dr. Frank Legl whose dissertation on the Eguisheim was published in 1998, Tome VIII: Maison d'Andlau Dr. Hans Hummer who published his dissertation on the Eguisheim in 2005, Tome IX: Maison de Lichtenberg and Mr. Charles Cawley whose research at the Foundation for Medieval Tome X: Suite de Noblesse Alsacienne Genealogy is ongoing. All other references are used to add context or Tome XI: Armorial d'Alsace supplementary information. The fundamental documents needed to firmly establish the tree are often ambiguous and/or entirely lost in time. In partictular the period of transition from the Merovingen to early Carolingian dynasties contain significant lacunae in the genealogical history of the Etichonid family. Therefore, there is a lot of interpretation involved that gives rise to "points of view" in every published source. This tree is therefore only a hypothesis. Other versions may be made with the same validity. Kevin Smith 2016 http://www.lessmiths.com/~kjsmith/html/main.shtml v vi CONTENTS: 001 Les Étichonides aux Temps Carolingiens et Ottoiens Christian Wilsdorf 035 Herrenstein: Avec Dettwiller et Dossenheim Paul Gerber 049 Un Castel Féodal ou Le Château de Werde et ses Proprietaires Edouard Sitzmann 089 The Paternal Origins of the Counts of Geneva Lindsay Brook 097 Grafen von Dagsburg-Egisheim Pt I, Ch 3, pp 33-54 Dr. Frank Legl 124 Taflen Grafen von Dagsburg-Egisheim Dr. Frank Legl 139 Le début des Géroldiens de Genève Hélène et Thierry 159 Etichonids und Grafen von Egisheim & Dagsburg O'Driscoll 169 Tome III, Ch III: Ducs d’Alsace Schoepflin 1851 231 Tome V, Ch II: Famille d'Eguisheim-Dagsbourg Schoepflin 1853 264 Notes 268 fin vii viii Full Hummer Full Cawley ix x Full Legl xi xii xiii xiv xv xvi Les Étichonides aux Temps Carolingiens et Ottoiens jour de matériaux inconnus de son prédécesseur, la première marque une régression au point de vue critique: voulant montrer comment Hugues Bulletin philologique et historique (jusqu’à 1610), Paris, 1967, p. 1-33 Capet descend d'Adalric, elle sacrifie aux lois du genre et confond ainsi à {BnF Gallica tout instant l'hypothèse et la certitude. Elle est fondée sur le postulat que http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6235796c/f58.item durant les siècles barbares et le Haut Moyen Âge chaque famille aristocratique aurait eu le monopole de quelques anthroponymes; tout Christian Wilsdorf individu rencontré dans un texte pourrait donc être rattaché sans erreur possible à une famille connue et l'on pourrait ainsi suppléer à l'absence de On dénomme Etichonides les descendants du duc d'Alsace Adalric qui documents précis. En fait, en ces temps, comme c'est encore assez souvent vécut dans la seconde moitié du VIle siècle. le cas de nos jours, chaque famille avait ses noms favoris sans que pour autant ils lui fussent réservés. D'autre part, ce n'étaient pas seulement les Cette dénomination un peu étrange réclame une explication (1) : si le nom noms provenant du côté paternel, mais aussi ceux provenant du côté complet du duc est Adalric (Adalricus, écrit aussi à la mérovingienne maternel qui étaient donnés aux enfants. Un nom est donc souvent un indice Chatalricus ^), on l'appelait couramment de son vivant « Chadich (3)» ou « en faveur de l'appartenance à telle famille mais jamais une preuve. C'est ce Chatich», conformément à l'usage de ce temps où l'on préférait souvent aux qu'a fort bien montré, pour une région donnée, une étude déjà ancienne (1) noms solennels des diminutifs familiers. Lech à l'initiale ici comme dans où il était également fait justice d'autres postulats utilisés fréquemment par Chatalricus n'a pas d'importance : dans l'effort que faisaient les Romans les généalogistes en mal de documents. Certes un rapprochement s'impose pour articuler les mots germaniques, ils avaient tendance à faire précéder parfois et sera peut-être confirmé un jour par un document, mais en règle d'une aspiration les voyelles initiales. L'alternanceentre le t et le d dans les générale l'historien soucieux en premier lieu d'établir la vérité ne peut faire deux formes s'explique par le fait que le dialecte alémanique ne distingue grand-chose des généalogies hypothétiques toujours plus nombreuses. Sans pas ces deux consonnes. Quant à l'hésitation entre le c et le ch, elle est due à aucun doute, beaucoup ou même la plupart des familles que comptait la la seconde mutation consonnantique alors en cours, en vertu de laquelle le c haute aristocratie carolingienne devaient être liées entre elles au Xe siècle du germanique de l'ouest devint ch en vieux-hautallemand. Grâce à la par des liens de parenté car normalement les mariages se faisaient entre célébrité du personnage, la forme hypocoristique fut transmise oralement et personnes du même rang, mais le plus souvent l'historien doit renoncer à évolua en conséquence: au IXe siècle on dit «Etih» (4), par suite de établir les joints: comment pourrait-il comprendre et expliquer des faits qui l'inflexion du a sous l'influence de l'i de la syllabe suivante. Puis le mot fut ne sont pas certains? Dans ces conditions une étude tournée vers l'histoire et latinisé par l'adjonction d'un o final conformément à une mode dont il y a de non vers la généalogie nous a semblé utile . nombreux exemples pour les anthroponymes germaniques (1) : à Moyenmoutier, au Xe siècle, on dénomme le duc d'Alsace « Hetico (2) », A part deux textes, la documentation est imprimée. Elle est, cela va presque faisant au génitif « Heticonis »; au XIIe siècle, Herrade, la célèbre abbesse de soi, extrêmement réduite et ne permet de saisir qu'une infime partie de la de Hohenbourg, utilise la forme «Eticho (3) ». La pesante érudition du réalité historique. De plus, elle est très disparate car aucune des fondations XVIIIe siècle ajouta au radical la désinence grecque -ide. Etichonide (4) est des Etichonides n'a laissé de cartulaire bien fourni. Dans l'état actuel de nos certes une forme bâtarde, mais mieux vaut la conserver que de forger un connaissances, une pièce importante ne saurait être utilisée: il s'agit de la terme nouveau tel qu'Adalricien ou Liuthéricien, d'après le nom du père généalogie des Etichonides bienfaiteurs du monastère de Honau qui figure d'Adalric, Liuthéric (5), dénominations qui, elles non plus, ne seraient pas dans un cartulaire du xve siècle(1). Certes son auteur anonyme avait à sa parfaitement en règle avec la phonétique. disposition, outre les chartes encore connues, un précieux cartulaire compilé en 1079 (2), aujourd'hui disparu -l'existence de ce cartulaire ne saurait être Les Etichonides ne sont pas des inconnus: ils figurent dans la solide mise en doute (3) car nous avons rencontré la mention d'une donation synthèse qui a été consacrée aux grandes familles comtales (6) à l'époque inconnue faite à l'abbaye de Honau par un Étichonide (4) mais — ces carolingienne et peu d'entre celles-ci ont été aussi fréquemment documents le renseignaient sur l'époque comprise entre la fondation de revendiquées comme souches de lignages illustres, de la maison d'Alsace et Honau par le duc Adalbert, vers 721 (5) et le règne de Charlemagne (6) et des Habsbourg notamment. Il y a plus de soixante-dix ans, un des maîtres non pas sur l'origine de la famille; il est douteux que l'auteur ait eu un texte de l'historiographie médiévale avait fait table rase de ces constructions permettant de relier ces donateurs au duc Adalric qui vivait quelques fragiles (7). Depuis, deux études d'histoire généalogique leur ont été décennies auparavant. Ainsi qu'il a été dit (7), il a dû recourir au consacrées (8). Si la seconde est utile car son auteur bénéficiait de la mise à raisonnement suivant: les deux fils du duc Adalbert possédaient une partie 1 2 de l'île de Honau (8); deux autres grands propriétaires, à savoir Haicho et nous déduisons d'un acte (6) non daté de Pépin le Bref, maire du palais: Boron en possédaient également des portions et en firent don à l'abbaye (1). après la retraite de Carloman, dont la part comprenait l'Alsace, et avant le Le généalogiste a pensé qu'ils appartenaient tous à la même famille et couronnement de Pépin le Bref comme roi des Francs, donc à une date étaient donc tous des Étichonides.