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Université François-Rabelais Tours Ecole doctorale Sciences de l’Homme et de la Société D.E.A. Villes et Territoires — Aménagement Mémoire de recherche Présenté par Adélaïde Sallès Le paysage dans l’image de la ville: Un facteur soumis à la temporalité et aux volontés politiques Année 2003-2004 Membres du jury François Botté, Maître de conférence, discipline scientifique Nom de l’unité de recherche d’accueil Maison des Sciences de l’Homme “Villes et Territoires” UNIV.TOLJRS EPU DA CESA ll I D21IlU lUifln41Q2I i U il I Ul Le paysage dans l’image de la ville: un facteur soumis à la temporalité et aux volontés politiques [ntroduction 1 PARTIE I: Le volet paysager de l’image de la ville 3 I Le paysage dans l’image de la ville 4 1.1 L’image de la ville facteur identitaire attractif 4 1.2 Le paysage espace physique de l’image de la ville 7 1.3 L’image paysagère comme capital attractif 10 II Le capital paysager urbain 13 2.1 Méthode dana1vse de l’image paysagère de Kévin Lvnch 13 2.2 Les composantes du capital paysager urbain 16 2.3 Synthétiser les données pour repérer les éléments clefs de Fimage paysagère 19 III Détermination de sites comparables pour analyser l’image paysagère (Appliquer aux villes Amiens et Tours) 20 3.1 Détennination du terrain d’étude 20 3.2 Recherche axée sur l’image paysagère des centres villes 21 3.3 La nécessité d’avoir des sites comparables 22 PARTIE ll:Application de la grille comparative pour la détermination des sites d’études 25 I Le capital paysager du centre ville d’Amiens et de Tours en 1990 26 1.1 Grille comparative 26 1.2 Quelques éléments historique justifiant l’image paysagère (évolution comparée Arniens/Tours) 28 1.3 Coupler les premiers résultats aux opérations d’aménagement 31 II Détermination des sites d’études comparables 33 2.1 Cartographie comparative du capital paysager urbain et des opérations d’aménagement 33 2.2 Composition des lieux d’étude retenus en 1990 36 2.3 Lieux complémentaires pour l’étude 38 III Méthode 41 3.1 Une méthode en deux temps 41 3.2 Déterminer le positionnement des acteurs politiques et la volonté de mener des opérations d’aménagement 42 3.3 Juger si ces volontés ont permis de faire évoluer l’image paysagère (indicateurs) 43 PARTIE III: L’image paysagère évolue t-elle positivement quand les actions d’aménagement du aysage sont impulsées par une volonté politique directe d’agir sur l’image de la ville? 44 I Volonté l)olitique et image paysagère 45 1.1 Présentation des campagnes 45 1.2 Positionnement des acteurs politiques face à l’image paysagère de 1990 47 1.3 De quels volontés sont nés les opérations d’aménagement du paysage sur les sites retenus 53 II Juger I’impactdes opérations d’aménagement du paysage sur l’image de la ville 57 2.1 Places et axes piétonniers 57 2.2 Leurs place dans l’ensemble de la ville 61 2.3 Une évolution incontestable 64 fil Confirmation de l’hypothèse avec quelques nuances 67 3.1 Les opérations d’aménagement agissent sur l’image 67 3.2 Nuance apporté à l’hypothèse 68 3.3 Les volontés politiques direct d’agir sur l’image grâce aux opérations dainénagement pennet un meilleur contrôle de Févolution de Fimage 69 onclusion 70 3ibliographie 71 Fable des matières 75 PARTIE I L INTRODUCTION INTRODUCTION Ce mémoire est basé sur l’image de la ville et plus particulièrement le volet paysager qui la compose. À l’intérieur de cette thématique de travail, c’est sur les volontés politique)de mener des opérations d’aména gement du paysage et leurs influences sur l’image paysagère de la ville que va s’orienter la recherche. Nous chercherons à confirmer ou infirmer l’hypothèse suivante L’image paysagère évolue quand les actions d’aménagement du paysage sont impulsées par une volonté politique d’agir sur l’image de la ville. Thème: Le volet paysager de l’image de la ville IL. Question spécifique: Les volontés politiques de mener des opérations d’aménagement du paysage permet tent-elles de jouer directement sur l’image paysagère de la ville? Hypothèse: paysagère évolue quand les actions L’image d’aménagement du paysage sont impul- : sées par une volonté politique d’agir sur l’image de la ville. Dans ce mémoire, c’est l’image interne de la ville qui va être abordée. Privilégier la dynamique d’image in terne ne répond pas seulement à un souci d’efficacité. C’est également justifié par le fait que l’image doit susciter l’adhésion du citadin-citoyen, de renforcer la notoriété et l’attractivité de la ville, mais elle doit d’a bord être une parole collective : «voici la ville où nous vivons, et voici le projet que nous avons pour elle ». Nous saisissons la ville à travers nos représentations, c’est-à-dire les images mentales qui émergent de notre personnalité ou de notre culture, de notre désir de comprendre, de notre volonté d’agir. Ainsi nous voyons la ville à travers ce que nous sommes, mais aussi à travers notre façon de penser, à travers ce que nous vou lons. Dès 1960, K. Lynch, dans « l’image de la ville », montre comment chaque citadin choisit mentalement des repères (grands axes et bâtiments, carrefours, repères physiques... ) pour se situer dans le temps et dans l’espace urbain; il fait en même temps référence aux significations de la ville, au symbolisme des limites (culturelles, historiques) et des quartiers. Par une double lecture des composantes structurelles et symboli ques de la ville, il construit mentalement des réseaux préférentiels qui lui permettent de pratiquer la ville. Ainsi lors d’un déplacement automobile va-t-il suivre des axes structurants, suivre les progrès de son dépla cement grâce au passage de limites et à la vision du paysage. Mais ces éléments n’ont de sens que s’ils peu vent être interprétés; chaque axe, quartier, chaque repère (marqueur) est porteur de symboles, de sens et d’imaginaire. Une grande partie de la démarche de vérification de l’hypothèse va être basée sur l’ouvrage de Kévin Lynch, l’image de la ville. 1 PARTIE I INTRODUCTION Dans la première partie du mémoire nous aborderons le volet paysager de l’image de la ville, ou nous abor derons tout d’abord le volet paysager de l’image de la ville, puis le capitale paysager urbain où les apports de Lynch seront largement abordés. Pour terminer cette partie nous verrons pourquoi les villes d’Amiens et de Tours ont été retenu comme cas d’étude. Dans la seconde partie, une grille d’analyse va être mis en place pour permettre de déterminer des sites d’é tude comparableau sein des villes d’Amiens et de Tours. Puis à la fin de cette partie nous aborderons la méthode permett’ant de vérifier l’hypothèse. Dans la dernière partie, nous allons à l’aide de la méthode exposée dans la deuxième partie vérifier,1l’hy- pothèse émise L’image paysagère évolue quand les actions d’aménagement du paysage sont impulsées par une volonté politique d’agir sur l’image de la ville. Deux axes de recherche vont être entrelacés au sein de ce mémoire • La volonté politique de mener des opérations d’aménagement du paysage • L’impact des modifications apportés par les opérations d’aménagement sur l’image paysagère 2 PARTIE 1 Le volet paysager de l’image de la ville PARTIE “ Le volet paysager de l’image de la ville I LE PAYSAGE DANS L’IMAGE DE LA VILLE 1.1 L’image de la ville facteur identitaire attractif 1.1.1 Idéologie urbaine et les composantes de l’image L’image d’une ville Elle exprime l’identité que la ville (dans son sens large) s’est donnée à développer et à promouvoir. Assez pro che de la réalité pour que chacun s’’ reconnaisse et y reconnaisse la ville, assez symbolique pour être un vec teur de désir et de mobilisation, l’image est constituée par une sélection de thèmes. d’idées et par le choix de modalités dexpression. de signes. Il ne s’agit pas de la comprendre comme l’image iconographique de la ville, mais de la concevoir comme un symbole, une idée d’un lieu. L’image d’une ville relève d’une mémoire collec tive constituée dans le temps de l’histoire. Nourrie d’idées reçues et d’expériences transmises, elle est une sorte de mémoire accumulée au dedans d’elle-même et au dehors, sans lien immédiat ni automatisme avec sa réalité présente. La mémoire d’une ville se forme par rémanence ; certains moments, certains événements perdurent .1. sous des formes matérielles ou culturelles, pour quelque décennies ou pour plusieurs siècles. Une ville est une réalité des plus complexes qu’il soit, car elle est à la fois physique et humaine, temporelle et intemporelle, uni verselle et culturelle. Du point de vue de son image, elle relève à la fois du vécu et de l’imaginaire. C’est pour- quoi l’image d’une ville ne se laisse pas maîtriser comme celle d’un produit. Image collective, elle est aussi le lieu de rapports fragiles entre des imaginaires et des vécus personnels. Parler d’image, c’est parler d’identité, c’est-à-dire de ce qui différencie des autres. On ressent bien, dans la plupart des villes, que chacune d’elles a quelque unique une sorte de personnahte qui se traduit dans son espace et dans sa vie quondienne - chosed Depuis une quarantaine d’années, la ville, disons pour réactualiser.