Tome I[,Owen).E

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Tome I[,Owen).E Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Canadiana LES MABINOGION -:?’.le* I." Mabinogion Livre Rouge de HERGEST avec les variantes du Livre Blanc de RHYDDERCH Traduits du gallois avec une introduction, un commentaire explicatif et des notes critiques PAR J. LOTH PROFESSEUR AV COLLÈGE in: FRANCE ÉDITION ENTIÈREMENT REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE PARIS FONTEMOING ET Cie, ÉDITEURS -L RUE LE GOFF, 4 1913 1M?" .3 ai 49Wi A LA MÉMOIRE DE GASTON PARIS J. LOTH. PRÉFACE Cet ouvrage n’est pas une simple réédition de l’ouvrage paru en 1889, sous le titre de: Les Mobi- nogion traduits en entier en français pour la pre- mière fois avec un commentaire eæplicatif et des notes critiques. La publication de nouveaux textes des mêmes romans conservés dans des manuscrits dont quel- ques-uns sont plus anciens que le Livre Bouge, publiés par M. Gwenogvryn Evans sous le titre de The White Book Mabinogion (1) (les Mabinogion du Livre Blanc) rendait nécessaire une révision sérieuse du texte de l’unique manuscrit qui avait servi de base à mon œuvre. J’ai conservé néanmoins le Livre Rouge comme base de cette nouvelle traduction, d’abord parce qu’il est complet; en second lieu,parce- que les nouveaux textes remontent ou à la même source avec des traits souvent plus fidèles de l’ar- chétype, ou à des sources voisines. Ils sont parti- culièrement intéressants au point de vue orthogra- phique et linguistique. Je les ai étudiés avec soin et (1) Voir plus bas: Introduction, p. 15-16. Il LES MABINOGION tout en profitant de leçons parfois meilleures que celles du Livre Rouge,j’ai constaté,non sans satis- faction, que ces textes confirmaient sur bon nombre de points mes hypothèses. C’est un nouveau et sérieux titre que s’est acquis Gwenogvryn Evans à la reconnaissance des celtistes; ce volume est le septième de la série des Old-welsh Teæts, qu’il a publiés seul ou en collaboration avec sir John RhSrs, le professeur de celtique bien connu d’Ox- tord. On trouvera plus loin tous les détails néces- sairesQuoique ma sur traduction ces. ait été textes. estimée conscien- ’i cieuse et exacte par des juges compétents, elle pré- sentait certaines défectuosités, quelques lacunes même sans grande importance, il est vrai, que j’ai: été heureux de faire disparaître par une révision sévère. La comparaison d’Owen et Lunet, de Perc- dar, de Gereüzt et Enid «avec les romans corres- pondants de Chrétien de Troyes,.ne m’a pas été non plus inutile, même au point de vue du sens. Les notes critiques ont été corrigées et notable- ment augmentées; il en est de même des notes explicatives, pour lesquelles j’ai profité des nom- breux travaux parus en si grande abondance, depuis ’ quelques années, sur la matière de Bretagne. Dans ce nouveau travail, j’ai suivi les mêmes principes que dans le premier. Je me suis appli- qué à éclairer les Mabinogion, autant que possi- ble, par eux-mêmes, chaque expression ou terme obscur ou douteux, par les passages correspon- V PRÉFACE 5 dants,s0it des Mabinogion, soit des textes en prose etmême en vers de la même époque. Des notes cri- tiques, que l’on trouvera se référant à la page et à la ligne du texte gallois, et à la page correspondante de la traduction, indiquent les corrections au texte, i ou mes hésitations, avec les différences qui me sépa- rent de la traduction de lady Charlotte Guest. Pour la traduction, j’ai voulu la rendre aussi lisible que possible, sans rien sacrifier de l’exactitude que l’on est en droit de demander avant tout à un traducteur. En. fait de traduction, littéral n’est pas synonyme d’exact. Traduire, par exemple, myned a orug par aller il fit, serait aussi peu exact que de décom- poser donnerai en ai à donner. Ce qu’on a appelé la naïveté ou la simplicité des conteurs gallois ne m’a guère préoccupé non plus. Outre que n’est pas naïf qui veut, ce serait prêter aux auteurs ou arrangeurs de ces récits une qualité à laquelle ils n’avaient aucun droit ni, vraisemblablement, aucune prétention. Les romans gallois ont été sans doute mis par écrit par les bardes dont la poésie témoi- gne de la culture la plus savante et la plus raffinée. Poétique, colorée, remarquablement imagée dans mise-v1:- AL" "7* ; in l’expression, la langue des Mabinogion est d’une trame plus lâche,d’un style moins nerveux,i Ajdli- . et moins rigoureux dans l’expression que la langue des, Lois (l) rédigée au x° siècle, maisA. conservée. dans n...Vs . (1) Au point de vue intellectuel,m ’- les Lois sont le plus grand titre de gloire des Gallois. L’éminent jurisconsulte allemand, Fard. Walter constate qu’à ce point de vue les Gallois ont laissé bien 6 LES MABINOGION des manuscrits du xu° et du x1i1° siècle; l’enchaîneè ment des propositions est-moins varié et moins savant; la période par juxtapositiony est fréquente. Cela tient pour une part, à ce que la prose était moins cultivée que la poésie,et à ce que la trans- mission des traditions légendaires, mythico-héroï- - ques, se faisait surtout oralement: on a l’impression que l’auteur raconte lui-même ou écrit sous la die-i A téeAlfred N(1). utt a publié, a en 1902, une réimpression pure et simple de "la traduction de lady Charlotte Guest. en l’allégeant des notes et du commentaire; il l’a fait suivre, en revanche, de notes substantiel- les qui sont comme le résumé de ses travaux et de sesvues sur les romans gallois et la matière de Bretagne (2). La traduction reste donc avec ses qua? A lités, dont la-principale est un talentlittéraire tel que Alfred Nutt n’hésite pas à la considérer comme un des chefs-d’œuvre de la proSe narrative anglaise, mais aussi avec ses défauts. Lady Charlotte Guest- ” ne savait guère le gallois; elle a travaillé sur une version littérale d’un savant gallois et, à f0rce de loin derrière eux les autres peuples du moyen âge(Das allé Wales,’ p. 354). Elles prouvent chez eux une singulière précision une. grande subtilité d’esprit, et une singulière aptitude à la spéculation (1) Sur’la grande valeur littéraire. des romans gallois, voir plus loin,philosophique. Introduction, p. 41 et suiv. l (2) Thé Mabinogion, mediæval welsh romances, translated by lady Charlotte Guest, with notes by Alfred Nutt and published by David Nutt. Londdn, 1902, in-vol, m-12.. q - PRÉFACE 7 pénétration, de conscience et de talent, réussi à en faire une traduction d’un grand charme et qui ne dénature pas l’original dans l’ensemble. Les erreurs de sens cependant ne sont pas rares; l’expression est assez souvent flottante et le même mot traduit différemment suivant le contexte. Là où les dic- tionnaires hésitent ou se taisent ou se trompent, le traduCteur n’est pas toujours bien inspiré. Il eût fallu sur le tout un travail critique préparatoire qui a manqué. La copie même du Livre Bouge dont Lady Charlotte Guest disposait était défectueuse; il n’est que juste de reconnaître que sa traduction la corrige en maint endroit. Le commentaire qui l’accompagne est copieux et utile. Outre un certain nombre d’erreurs et d’inexactitudes, sa traduction (présente des inexactitudes et des lacunes volontai- res. Elle a supprimé les passages qui lui paraissaient scabreux ou choquants, et singulièrement altéré des crudités de langage et des brutalités de mœurs’qui sont cependant loin d’être sans intérêt et sont au contraire importantes pour l’histoire et la critique. Ces scrupules sont excusables, quandC» on sait que Lady Charlotte Guest considérait."J’ïëvr les’ .Îv; l Mabinogion comme destinés à l’amusement et à l’édification de la jeunesse, en particulier de ses deux enfants aux- quels sa traduction est dédiée. Si on ajoute qu’elle sa trop Visé à donner à ces récits un air de naïveté, on comprendra que leur caractère ait dû en être, dans une certaine mesure,"sérieusement altéré. Néanmoins, on peut dire que c’est une œuvre 8 i LES MABINOGION dont l’apparition marque une ère nouvelle dans l’histoire de la littérature, galloise et l’étude- des traditions brittoniques (1). C’est d’ailleurs la pre- mière traduction complète de la collection (2). Il n’y en avait eu précédemment que des traductions partielles (3). Le texte gallois du Livre Rouge com- muniqué à lady Charlotte Guest est une copie faite (1) J’emploie brittonique pour gallois, comique et breton,.et Brit- tons pour les Gallois, Cornouaillais insulaires el Bretons Armori- cains. Breton amenait une confusion au profit de ces derniers. Le nom national d’ailleurs est au singulier Britto, et au pluriel Britlones. (2) Thé mabinogion from the Llyfr Coch o Hergest, and other ancient Welsh Mss. with an English translation and rotes, 1838. (3) Le mabinogi de Pwyll avait paru avec une traduction dans le Cambrian Register I, p. 177, en 1795 et 1796; une reproduction en fut faite dans le Cambra-Briton Il, p. 271 (1821) ; les mêmes passages ont été supprimés dans cette traduction et dans celle de lady Charlotte Guest. Peu après, en 1829, le mabinogi de Math ab Mathonwy était donné avec une traduction dans le Cambrian Quarterly, I, p. 170. Y Greal avait donné le texte seulement du songe de Maxen, en 1806, p. 289. L’Aventure de Lludd et Llevelis avait été insérée dans le Brut Tysilio et le Brut Gruffydd ab Arthur publiés dans la 1" édition du vaste répertoire de poésie et de prose du moyen âge connu sous "le nom de Myvyrian Archaeolugy of Wales.
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