Commissariat À L'information Et Services De L'information

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Commissariat À L'information Et Services De L'information Commissariat à l'Information et Services de l'Information Répertoire numérique détaillé (F/41/1-F/41/800) Par M.-Th. Chabord Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine XXe siècle 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_000965 Cet instrument de recherche a été encodé par l'entreprise diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence F/41/1-F/41/800 Niveau de description fonds Intitulé Commissariat à l'Information et Services de l'Information Intitulé Commissariat à l'Information et Services de l'Information. Intitulé Rép. num. détaillé dact. de F41/1 à 800, par M.-Th. Chabord, s.d., 124 p. Nom du producteur • Ministère de l'Information Localisation physique Pierrefitte DESCRIPTION Présentation du contenu LES SERVICES DE L'INFORMATION DE L'ORIGINE à 1947 Aussi invraisemblable que cela puisse paraître de nos jours, où l'information et les "public relations" apparaissent comme une chose nécessaire, sinon même primordiale, la France ne possédait jusqu'en 1936 aucun service central de l'Information. Un certain nombre de services etaient répartis dans le cadre des différents ministères, dans le but aussi bien d'informer et de documenter le gouvernement que d'appuyer les représentants de la France à l'étranger dans leurs efforts pour maintenir et développer le prestige de notre pays. On peut citer, à titre d'exemple, la Direction du Service des Oeuvres françaises à l'étranger et la Direction d'Information et de Presse qui dépendaient du ministère des Affaires étrangères ; l'Office national des Universités, la Direction générale des Beaux-Arts, la Direction de la Bibliothèque nationale, au sein du ministère de l'Education nationale ; le Haut-Commissariat au Tourisme, au ministère des Travaux publics. Afin de donner à ces services une direction commune et d'éviter une activité/dispersée, on créa, à la Présidence du Conseil, le 14 octobre 1936, une Commission interministérielle pour l'action et l'information françaises à l'étranger, qui devait "coordonner les efforts de tous les services ministériels chargés de fonctions tendant à exercer une action sur les relations entre la France et l'étranger et sur la diffusion de la pensée française". Cette commission avait pour président Camille Chautemps, ministre d'Etat, pour vice-présidents François de Tessan, sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil, et Pierre Viénot, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Ses membres comprenaient deux représentants des Affaires étrangères, un représentant de chacun des autres ministères intéressés (Défense nationale et Guerre, Marine, Air, Education nationale, Finances, Intérieur, Colonies, P.T.T., Travaux publics, Commerce, Marine marchande, sous-secrétariat d'Etat aux Sports et Loisirs), enfin un représentant du cabinet de chacun de ces ministères. Les questions touchant l'information prenaient d'autant plus d'importance que s'assombrissait davantage l'horizon politique. La Loi du 11 juillet 1938 sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre prévoyait 3 Archives nationales (France) que des dispositions seraient prises, dès le temps de paix, en vue de créer un "service général d'informations", organisme interministériel de contrôle et de propagande, placé sous la haute autorité du Président du Conseil et appelé à recueillir et à diffuser, à la mobilisation ou en période de tension extérieure, tous éléments utiles aux intérêts de la nation. En première étape, une section permanente de la Commission interministérielle fut instituée par décret du 30 décembre 1933 avec les mêmes attributions. Elle était chargée plus particulièrement de préparer les rapports et se réunissait, sur convocation d'un des secrétaires généraux de la commission, au moins deux fois par mois. Ses membres furent nommés par arrêté du 31 décembre 1938 : en faisaient partie le chef du service de Presse à la Présidence du Conseil, le chef du Service de Presse au ministère des Affaires étrangères, le Commissaire général du Tourisme, le directeur de l'Enseignement supérieur, le chef du Service de Propagande au ministère des Colonies, le directeur de l'Expansion commerciale au ministère du Commerce, le directeur général des Beaux-Arts, les deux secrétaires généraux de la commission. Le secrétariat était assuré par les soins du secrétariat général de la Présidence du Conseil. Bientôt c'est un décret-loi qui, le 29 juillet 1939, institue auprès du Président du Conseil, un Commissariat général à l' l'Information chargé "d'organiser, d'animer et de coordonner tous les services d'information et d'expansion française". Le commissaire général -Jean Giraudoux-préside la section permanente de la Commission interministérielle et est chargé des rapports avec les agents d'information. Il a directement sous ses ordres les services d'information et de propagande économique de la Présidence du Conseil, ainsi que le Service du Contrôle des Films, attribué jusqu'alors au ministère de l'Education nationale (service des Beaux-Arts) et transféré à la Présidence du Conseil à la date de publication du décret. Relèvent encore du Commissariat général la radiodiffusion nationale et le contrôle de la radiodiffusion privée pour tout ce qui concerne l'information et l'expansion. Un décret du 15 septembre 1939 organise les services du commissariat Il était divisé en cinq services : Direction des Services généraux Service de la Documentation Service de l'Information à l'intérieur et aux colonies Service de l'Information à l'étranger Service de la Presse et de la Censure qui fonctionne sans changement notable Le Service d'Information et de Presse du ministère des Affaires étrangères lui fut rattaché par décret du 18 novembre 1939. pendant les premiers mois de la guerre. Le 21 mars 1940, eut lieu la démission du gouvernement Daladier et la constitution du cabinet Paul Reynaud. Le député Louis Frossard fut chargé de l'information avec le titre de ministre, tandis que le député André Février était nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Information. Cette situation fut régularisée par décret du 1er avril, portant création d'un ministère de l'Information qui avait pour mission "de recueillir de mettre en oeuvre et de diffuser, par tous les moyens, l'ensemble des éléments utiles à l'affirmation et à la propagation de la pensée et de la politique françaises, ainsi qu'à la défense des intérêts supérieurs de la nation". Les services du ../... Commissariat général à l'Information, de la Radiodiffusion nationale, le Centre permanent de l'Information générale et le Service du Contrôle de la Radiodiffusion dépendant de la Présidence du Conseil étaient transférés au nouveau ministère. Un décret du 8 avril fixa les attributions du sous-secrétaire d'Etat à l'Information, qui fut chargé des questions d'information à l'intérieur et aux colonies et, plus spécialement, de la liaison entre le département et les organisations patronales, ouvrières et professionnelles. Dans le même temps, deux autres organismes furent créés auprès du nouveau ministère : le Conseil supérieur de l'Information, présidé par Jean Giraudoux, qui devait assister le Ministre dans sa mission (décret du 10 avril), et le Comité technique de l'Information Ce comité était partagé en neuf sections : presse ; radio ; cinéma et photographie ; imprimerie, arts graphiques, édition populaire ; affiche et affichage ; agences de presse, diffusion et distribution ; technique publicitaire ; expansion commerciale, expositions, tourisme ; information et reportage aux armées. , présidé par le député Louis Deschizeaux, chargé d'étudier et de proposer au ministre, pour l'intérieur et les pays étrangers, les moyens de diffusion de l'information française (arrêté du 11 avril). Le cabinet Paul Reynaud fut remanié le 5 juin 1940. Jean Prouvost remplaça Frossard et la démission de Février fut acceptée. Lors de la démission du ministère Reynaud et la constitution du gouvernement Pétain, le 16 juin, le ministère de l'Information fut supprimé et ses attributions transférées au ministère de l'Intérieur (décret du 17 juin). Quarante huit heures plus tard, par décret du 19 juin, les services de l'ancien ministère de l'Information furent 4 Archives nationales (France) rattachés à la Présidence du Conseil et placés sous l'autorité de l'ex-ministre Jean Prouvost, devenu Haut-Commissaire à la Propagande française. La loi du 12 juillet 1940 relative à la composition du gouvernement confirma le rattachement à la Présidence du Conseil de toutes les questions relatives à l'information, la presse et la radiodiffusion. Mais, six jours plus tard, un décret du 18 juillet porte que "le ministre secrétaire d'Etat, vice-président du Conseil, exerce les attributions conférées à la Présidence du Conseil par l'article 3 de la loi du 12 juillet 1940 en ce qui concerne l'information, la presse et la radiodiffusion". Ce décret en fut confirmé par un autre décret du 6 septembre 1940 relatif à la nomination des ministres : article I, "est nommé vice-président du Conseil M. Pierre Laval, chargé de l'information et de la coordination des différents ministères". Le 7 décembre 1940, Pierre Cathala, secrétaire général des P.T.T., fut nommé secrétaire général de l'Information, de la Presse, de la Radiodiffusion et du Cinéma. Le 13 décembre, ce secrétariat général fut rattaché à nouveau à la Présidence du Conseil. Cathala, très vite appelé à d'autres fonctions, fut remplacé le 4 janvier 1941 par Georges Portmann, professeur agrégé à la Faculté de médecine et sénateur. Quelques semaines plus tard, la loi du 23 février 1941 porta suppression du secrétariat général à l'Information et création de deux emplois de secrétaires généraux adjoints à la Vice-présidence du Conseil. Le même jour, Paul Marion était nommé secrétaire général adjoint à la Vice-Présidence du Conseil pour l'Information, l'autre poste étant donné à Benoist-Méchin sans attributions définies.
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