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Observations générales.
Toutes les Fabriques d'église présentent leur budget en balance ou avec un excédent. *• * *•
Les Fabriques ont inscrit à leur budget des allocations pour supplément de traitement aux vicaires et pour indemnité aux prêtres habitués ou auxiliaires. Nous devons maintenir l'avis que les crédits de l'espèce ne peuvent être admis que pour autant que les revenus propres des Fabriques permettent de les liquider, et que la Ville doit se refuser à intervenir dans les déficits qui pourraient en résulter. Cette réserve s'applique à plus forte raison, au supplément de traitement que certaines Fabriques prévoient pour les curés.
Tous les budgets sont dressés conformément aux circulaires ministérielles des 17 juillet 1884 et 15 mai 1885. *** Les églises de Finistère et des Riches-Claires n'ont pas accompagné leur budget de la déclaration du bureau des Mar- guilliers, prescrite par la circulaire de la Députation permanente du Brabant, en date du 29 mai 1873. *** Nous avons l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre, conformément à vos résolutions antérieures, un avis favorable à l'approbation de ces budgets, sous les réserves formelles expri• mées plus haut et moyennant les observations de détail énumé- rées ci-après. Nous vous proposons, au surplus, de réitérer le vœu de voir complètement concorder les circonscriptions paroissiales avec les limites des communes. ***
EGLISE DU BÉGUINAGE. Recettes. Diminution de 205 francs, pour les fermages de biens en argent. Au chapitre extraordinaire, figure la somme de 3,000 francs, comme excédent présumé de l'exercice courant. — 1154 —
Dépenses. Augmentations de 250 francs, pour la cire, encens et chandelles; de 50 francs, pour chacun des articles « Eclai rage à l'huile ou au gaz », « Achat de livres liturgiques » et « Traitement du suisse »; de 150 francs, pour l'entretien des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie ; de 200 francs pour chacun des articles EGLISE DE BON-SECOURS. Recettes. Diminution de 150 francs, pour droits de la Fabrique dans les inhumations et services funèbres. Au chapitre extraordinaire figure la somme fr. 5,88740, à recueillir par souscriptions pour couvrir la part d'intervention supplémentaire de la Fabrique dans les frais de restauration de l'église. Une dépense correspondante est inscrite à l'article 56 des dépenses extraordinaires. Une prévision s'élevant à fr. 4,278-33, avait été portée au budget de 1912, mais la somme n'a pas été soldée, les travaux de restauration n'étant pas terminés. Dépenses. Augmentations de 25 francs, pour le vin, et de 50 francs pour l'entretien de propriétés bâties. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de fr. 5,887-40 dont question ci-dessus, et de 1,000 francs pour payer l'annuité due à la ville de Bruxelles, pour quote-part de la Fabrique dans les frais de restauration générale de l'église. * * * EGLISE DE CAUDENBERG. Recettes. Diminutions de 80 francs, pour les intérêts a la Caisse d'épargne ; de 200 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribuues ; de 50 francs, pour le produit des troncs, — 1155 — quêtes et oblations, et de 500 francs, pour les droits de la Fabrique dans les inhumations et les services funèbres. Au chapitre extraordinaire, figurent les sommes de fr. 142-94, pour reliquat du compte de l'année 1910-1911, et de 190 francs, pour droit de chasse. Dépenses. Augmentations de 250 francs, pour l'éclairage à l'huile ou au gaz ; de 80 francs, pour l'entretien des ornements et vases sacrés ; de 100 francs, pour l'achat d'ornements et vases sacrés ordinaires ; de 50 francs, pour l'entretien et la réparation de l'église ; de 400 francs, pour les honoraires des prédicateurs ; defr. 119-30, pour la remise allouée au trésorier, et de 24 francs, pour l'assurance contre l'incendie. Deux sommes de 25 francs, pour l'entretien et la réparation des cloches et de l'horloge, prévues au budget de 1912, ne sont plus produites. ÉGLISE DE LA CHAPELLE. Recettes. Au chapitre extraordinaire, figurent les sommes de fr. 10,051-10, et de 100 francs, respectivement pour « Excédent présumé de l'exercice courant », et pour « Remise par prêtre habitué s. Dépenses. Au chapitre extraordinaire, figure la somme de 2,000 francs, pour achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, etc.; rien n'était prévu à cet article au budget de 1912. * * * ÉGLISE DE FINISTÈRE. Dépenses. Augmentations de 200 francs, pour l'achat d'orne• ments et vases sacrés; de 100 francs, pour l'achat délivres liturgiques, et de 500 francs, pour l'entretien et la réparation de propriétés bâties Au chapitre extraordinaire, figurent les sommes de fr. 921-16, pour déficit présumé de l'exercice courant ; de 1,000 francs, pour lâchât d'ornements, vases sacrés, linge,etc.; de500 francs, pour décoration et embellissement de l'église ; de 450 francs, pour grosses réparations, construction de l'église; de 300 francs, pour grosses réparations de propriétés bâties, et de 200 francs, pour autres dépenses extraordinaires. - 1156 — ÉGLISE DES MINIMES. Recettes. Diminution de 320 francs, pour les revenus des fon• dations, rentes. Une somme de fr. 75-92, pour fermages de biens en argent n'est plus reproduite.. Une somme de 150 francs figure pour intérêts en rentes sur l'Etat ; rien n'était porté à cet article, au budget de 1912. Dépenses. Augmentations de 20 francs, pour le pain d'autel; de 3 francs, pour l'huile pour la lampe ardente; de 450 francs^ pour l'entretien et la réparation de propriétés bâties; de 149 francs, pour l'acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés; de fr. 112-66, pour les contributions et eaux de la Ville, et de 38 francs, pour l'assurance contre l'in• cendie. Au chapitre extraordinaire, figurent les sommes de 400 francs, pour remboursement partiel à la Ville des frais de restauration de l'église, et de fr. 706-54, pour déficit présumé de l'exercice courant. * * * ÉGLISE DES RICHES-CLAIRES. Recettes. Diminutions de 30 francs, pour les intérêts de fonds placés à la Caisse d'épargne ; de 700 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribunes, et de 450 francs, pour les droits de la fabrique clans les inhumations et les services funèbres. Au chapitre extraordinaire, figure la somme de fr. 322-55 comme excédent présumé de l'exercice courant. Dépenses. Augmentation de 30 francs, pour les honoraires des prédicateurs. Au chapitre extraordinaire, est inscrite la somme de fr. 12-03, placement de capitaux, pour intérêts à capitaliser de fonds déposés à la Caisse d'épargne. * * * ÉGLISE DU SABLON. Recettes. Diminutions de fr. 23-07, pour le produit des troncs, quêtes et oblations, et de fr. 311-09, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres. Une somme de fr. 25-32, prévue au budget de 1912, pour intérêts de fonds placés à la Caisse d'épargne, n'est plus repro• duite. — 1157 — Au chapitre extraordinaire, ligure la somme de fr. 485-27 comme don extraordinaire. Dépenses. Augmentations de 10 francs, pour le pain d'autel ; de 50 francs, pour le vin, et de fr. 38-30, pour acquit des anni• versaires, messes et services religieux fondés. A l'article 15 ÉGLISE DU SACRÉ-CŒUR. Dépenses. Augmentations de 20 francs, pour pain d'autel ; de 400 francs, pour cire, encens et chandelles ; de 20 francs, pour éclairage à l'huile ou au gaz ; de 200 francs, pour entretien et réparation de la sacristie, et de 50 francs, pour le chauffage. Aux articles 25, 45 et 46, figurent les sommes de 120, 12 et 30 francs, respectivement, pour traitement du suisse, papier, plumes, encres, registres de la Fabrique, etc., et frais de corres• pondance, ports de lettres, etc. Rien n'était prévu à ces articles, au budget de 1912. Au chapitre extraordinaire, figure la somme de 250 francs, non prévue au budget de 1912, pour achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles, non compris au chapitre premier. ** * ÉGLISE DE SAINTE-CATHERINE Recettes. Diminutions de 500 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribunes, et de 435 francs, pour les droits de la Fabrique clans les inhumations et les services funèbres. Au chapitre extraordinaire figure la somme de fr. 572-25 pour excédent présumé de l'exercice courant. Dépenses. Une somme de 100 francs, prévue au budget de 1912, pour achat de linge d'autel et d'ustensiles sacrés ordi• naires, n'est plus reproduite. — 1158 — Au chapitre extraordinaire, figurent deux sommes de oOO francs ; 1 une pour part contributive de la Fabrique dans les trais de restauration éventuelle d'un tableau, et l'autre pour réparations aux cloches. Cette dernière somme devrait figùfer à l'article 33 À Entretien et réparations des cloches ». *** ÉGLISE DES SS.-MICHEL-ET-GUDULE. Recettes. Diminutions de 1,100 francs, pour intérêts de fonds placés en rentes sur l'Etat, et de 700 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribunes. Au chapitre extraordinaire, il est prévu une somme de 5,173 francs, pour emprunts ; rien n'était prévu, à cet article, au budget de 191'2. Dépenses. Une erreur d'addition s'étant glissée dans le total des dépenses, chapitre premier (il faut 15,005 francs et non 14,985 francs) le budget se clôture par un excédent de 194 francs au lieu de 214 francs. ÉGLISE DE SAINT-NICOLAS. Recettes. Diminutions de 45 francs, pour les intérêts de fonds placés sur hypothèques; de 150 francs, pour le produit des troncs, quêtes et oblations, et de 200 francs, pour les droits de la Fabrique dans les inhumations et les services funèbres. Au chnpitre extraordinaire, figurent les sommes de fr. 507-17 et de 100 francs, respectivement pour reliquat du compte de l'année 1911, et pour excédent présumé de l'exercice courant. Une somme de 2,500 francs, prévue au budget de 1912, pour remboursement de capitaux, n'est plus reproduite. Dépenses. Augmentations de 100 francs, pour le vin; de 50 francs, pour l'ornementation ; de 700 francs, pour l'achat d'ornements et vases sacrés ordinaires ; de 950 francs, pour l'entretien et la réparation de l'église, et de 30 francs, pour les contributions. A l'article 15 « Achat de livres liturgiques ordinaires » figure la somme de 200 francs ; rien n'était prévu au budget de 191- - 1159 — FABRIQUES D'ÉGLISE. — COMPTES DE 1911. .A. 3? P* O R T FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ECHEVIN MAES. Les Conseils de fabrique des paroisses de la Ville nous ont fait parvenir leurs comptes de l'exercice 1911, lesquels se clô• turent par un excédent. * Nous indiquons dans les tableaux ci-après les divers articles de recettes et de dépenses : — 1160 — M H es D O NATURE DES RECETTES. u H o 09 •w I m C pq CHAPITRE PREMIER. RECETTES ORDINAIRES. 1 Loyers de maisons fr 1,900 » 2,725 » 2 Fermages de biens en argent. 4,925 » 1,130 » 3 Fermages de biens en nature, évaluation en argent » » 4 Rentes foncières en argent .... » 5 Rentes en nature, évaluation en argent. » 6 Revenus des fondations, rentes >) 7 Revenus des fondations, fermages. 5,758 » » 8 Intérêts de fonds placés sur hypothèque » » 9 Intérêts de fonds placés en rentes sur l'Etat . 10,071 66 2,031 » 10 Intérêts de fonds placés à la Caisse d'épargne 24 3(5 11 Intérêts de fonds placés en autres valeurs » » 12 Coupes de bois, vente d'herbages, etc. » 13 Produit du cimetière, vente d'herbes, etc. » » 14 Produit des chaises, bancs et tribunes . 3,439 » 3,052 42 15 Produit des troncs, quêtes et oblations . 731 49 1,783 73 • s> ii *i. i i m i* i 1 Pour les frais . . 2,580 09 5.609 33 16 Droits de la Fabrique dans A Prull, do ,u FabriqiM. les services funèbres . j Q Pon )es cjci(çt.s 17 Supplément de la commune pour les frais ordinaires du culte » D 18 Autres recettes ordinaires : A. Diverses et imprévues. 194 50 1) B. Subvention pour musique et cérémonies oin cielles » » C. Droits de la Fabrique dans les messes ma nuelles » )) Total. fr 26,599 74 16,355 84 CHAPITRE II. RECETTES EXTBAORDINAIRES. 19 Reliquat du compte précédent 6,551 62 75 05 20 Recouvrements sur les arriérés, fermages, etc » » 21 Emprunts 22 Ventes de biens, coupes extraordinaires, etc 11,331 » 23 Remboursement de capitaux. » » 24 Donations, legs . » 25 Subsides extraordinaires de la Commune » » 26 Subsides extraordinaires de la Province » X 27 Subsides extraordinaires de l'Etat » )) 28 Autres : diverses et imprévues 98 09 » 75 05 Récapitulation : Recettes extraordinaires. 17,980 71 16,355 84 Recettes ordinaires 26.599 74 Total général des recettes. 44,580 45 16,430 89 # - V A _ -, * -, S5= «* ^ fr- >^ *» to bS fr bO or fr- fr- ,97 6 Os 4=- CI Cn *»- 00 colsc bO^- 5* W » » != fr co fr. o oo » o O ^ o o< ta O FINISTÈRE. oo oo oo o os S ^ H— S8 co co o o c9.o bO CO OO -f^ es bi. O' CD « Cil C" » O O fr- co co 00 oo te oc fr> oc o bS bO ,80 0 t5 ob fr- fr- co co fr- -J en co OS ifc- t>S » fr- Os -a b» — w « « « « -j en Os co fr" MINIMES. O O os co o o> Os co fr- O en -a KS bD fr- 00 bS -J en co CD O co O CD O CD bï> b» — o CD OS en C" Cn bS •-*• fr" H- en «o CD CO OO i-i. en en fr• fr- RICHES- t» bS w - * « * « ^ » bS co bO » « CO fr- « is — « -J -1 «, o en co en 00 O CLAIRES. ^1 -J -J o co co OS O OS toos ta Cn o » ts — — CO en en ,49 2 b» ta CD Kl bS bS O CO bS co fr" • OS CO » » «D -s OS Cn CD OI 00 fr- » » b» ^1 » » bS » CD V 8ABL0N. 00 CO CO CO fr- CD O o ts o en en co fr- fr- •A. co 00 Cn co en — fr- OO o fr- « M> o os eo w bO o — o en fr- 1s fr- fr» -0 en bS o> co fr« CD w CD w » & V fr- en en fr- w » « fr- M « « « « en SACRÉ-CCETJR. co co o © ce OS fr- bS o to o O to fcO o 81 ••J a, 23,25 9 00 -J Hoc* CD C0 bS co bS co OS CO CO CD o co co fr- ce en "— 00 ^] o en SAINTE- O fr- « » fr- -.1 bS en os s* os ts « «D CO o o CO CD co CO ^1 co CO -J CO ~J CATHERINE. bO co en co 00 — 00 CO co oc o » o * ooo o « o •o co » CD o OS fr- CO OS «o bS «J 00 00 bS bO co CC t-" co fr" fr- 00 Oî fr- ce — CD os o vJOS^I fr" P—» -J Vi SS.-MICHEL-ET- b» 00 co oc o O fr- CO fr- « CO bO OS « -J O » H* bï> 00 * w » w 00 »j bS OS O O bS en en 00 00 bO O -0 en S GUDULE. fr" OS «J bï> Cl OS co oc 00 OS CO en co <1 OS fr" b» o o 00 » 00 « o « co bS bO h*- OS fr- bi) bS OS h* hi- os fr" o >->• o: os fr" *«jb co os en en bo fr-en CO en » o o » CD O CD b» en O w — bS b» — os « os o CD o o co os Cn to -1 o co co fr-e n oo en -J o SAINT-NICOLAS. CD CO i CO OS bO bS OS 00 bS en fr- b© CO OS CO o «, co Os en s; O fr" b» « w en 1 — 1162 — NATUL'E DKS DÉPENSES. CHAPITRE PREMIER. DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION DU CULTE, ARRÊTÉES PAR L'ÉVÊQUE. Objets de consommation. 1 Pain d'autel fr 71 56 64 50 2 Vin » 323 50 3 Cire, encens et chandelles 1,135 97 2,082 75 4 Huile pour la lampe ardente. 33 » 19 50 5 Eclairage à l'huile, au gaz ou à l'électricité 412 95 202 43 6 Autres . » Entretien du mobilier. 7 Entretien des ornements et vases sacrés 3 50 73 » 8 Entretien des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie » 160 05 9 Blanchissage et raccommodage du linge 163 59 255 95 10 Nettoiement de l'église 104 » 50 » 11 Autres . . 50 » Autres frais nécessaires a la célébration du culte. 12 Achat d'ornements et vases sacrés ordinaires 143 30 13 Achat de meubles et ustensiles sacrés ordinaires 14 Achat de linge d'autel ordinaire . 15 Achat de livres liturgiques ordinaires . » 2,067 87 3,È Dépenses arrêtées par l'évêque, total CHAPITRE II. DÉPENSES SOUMISES A L'APPROBATION DE L'ÉVÊQUE ET DE LA DÉPUTATION PERMANENTE. I. Dépenses ordinaires. Gages et traitements. 16 Traitement du clerc 1,000 » 17 ld. du sacristain 500 » 1,700 J 18 Id. des chantres 3,121 » 723 20 19 Id. de l'organiste 1,020 » 600 » » 20 Id. du souffleur. 219 50 120 » 21 Id. des enfants de chœur 300 275 » 22 ld. des sonneurs 40 » 23 des porte-croix . 80 ld. s 24 Id. du bedeau . 300 25 ld. du suisse 200 26 ld d'autres employés 100 26bis Frais de funérailles, y compris ka cire 4,906 20 A reporter. 6,880 50 « 06**9 96 899'05 « S18'f 089'1 OS *9¿'¿ OS 5¿¿'* S¿ 9S*'Q « « « S¿ S5Q « COS 19 990'OP « OS 615'1 S¿ « 00? « 896 008 09 « 08* « 005 s¿ OOS « 05¿ 008 051 « S5* 601 « « ¿85 « OS S¿ « S5 « « 0*5 « 60¿'5 00¿ 005 « 005 « 00* 001 005 « 058 005 001 « 005 081 OSI « OSS « OOS 001 008 « 091 « 001'l 001 OSI « OOS'l 009 00* « 009 00¿ 000'i « 008'1 « 089 OS* 0*8'1 « 005'5 OS ¿98'1 9¿6'1 « 008 « *16'l « « « OSP'l 000'1 « « 008 S8 6¿6 00¿ « 005'1 009 S06 18 6¿6'8 ** 058 '81 51 8**'5 S8 950'5 O* 06*'9 616'1 6¿ 15¿'5 05 66 S¿ *1 S9 15 ¿0 96 09 808 09 ** I OS 861 09 8*8 « 005 SO 681 « TOS « 056 06 55 |S6 885 S¿ S*5 S6 8S ¿S m « 005 OS S85'l « OS ** os 08 98 « 008 ¿5 891 LÇ S85 88 S6¿ S* 615 08 9¿1 5¿ *95 S9 891 *8 811 56 665 S6 6S6 01 1¿5 « 505 SS ¿5 88 509 O* 6*5 661 05 180'1 « 558 OS ¿81 18 855 « 05 ¿89'1 « |0¿ 019 6* 05¿'l ZO 50S 90 ¿95 S5 85¿ 01 9¿8 0¿ 185 « 08 « SO* « 5* S* S5 OS 55 « 08 06 íiS 108 LSI'I LL 618'8 05 098 S6 *0¿ 88 1H6'5 O* 0S9 81 180'P « 185 6¿ 058 OS 088 « 0¿5 « 005 88 *85 « 6*5 108 101 « ¿58 OS 16 SI 561 <; 001 « S6 OS Sil 2 » — £911 — — 11U — o u o NATURE DES DÉPENSES. o w c Report. fr. 6,880 50 4,906 20 Réparations locatives. 1,636 45 19 i 28 Id. id. de la sacristie . 17 50 '¿9 Id. id. du cimetière » » 30 Id. id. du presbytère . 39 88 Ï 31 Jd. id. d'autres propriétés bâties 443 32 320 4d 82 Id. id. de-l'orgue. 70 D 45 » S3 Id. id. des cloches » ï 34 Id. id. de l'horloge 20 » 80 i 35 Id. id. autres » » Dépenses diverses. 36 Supplément de traitement au curé. 1,200 » 1,200 » 37 Supplément de traitement aux vicaires . 3,000 2,200 » 38 Indemnité aux prêtres habitués ou auxiliaires 564 48 } 39 Honoraires des prédicateurs .... 123 » 50 » 40 Visites décanales . ' 20 » 20 i 41 Remises allouées au trésorier 800 » 817 79 42 Remises allouées à Tévêché .... » 9 43 Acquit des anniversaires, messes et services reli gieux fondés 5,428 28 414 90 44 Intérêts des capitaux dus .... » » 45 Papier, plumes, encre, registres de la Fabrique, etc 14 65 24 65 46 Frais de correspondance, ports de lettres, etc. 65 » 47 Contributions, eaux de la Ville » » 48 Assurances contre l'incendie et les accidents. 342 » 227 38 49 Fonds de réserve . » 24 36 50 Autres dépenses ordinaires : A. Chauffage . . 437 35 326 i B. Processions 313 50 160 » C. Anniversaires des bienfaiteurs . 17 50 29 45 D. Diverses et imprévues. 257 88 210 45 .E. Legs Van Genechten et fondations spéciales » » F\ Fêtes et solennités .... 1,200 » 171 » Total. 22,873 79 11,264 08 CHAPITRE III. DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. 51 Déficit du compte de l'année 52 Dépenses rejetées du compte antérieur. 53 Placement de capitaux • 13,136 50 54 Achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier. A reporter. • 13,136 50 2 6 -1 1 3 1 - o » » su I o 4> io H^- të b» Oi ^- >e- en io to ^- Li) CI P-* CO ^1 CD en to 1^ .f». CJ< » en ^ « CD = en toa. c = oo FINISTÈRE. 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Remboursement de capitaux Non-valeurs Total. CHAPITRE IV. RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par l'évêque 2,067 87 . ,. in», i Ordinaires. 22,873 79 Soumises a 1 approbation de 1 eveque ) et de la Deputation permanente. ) extraordinaires. 13,199 » Total général des dépenses 38,140 66 16,430 89 Recettes 44,580 45 balance. 16,145 76 Dépenses 38,140 66 285 13 Excédent 6,439 79 > Déficit. \ co \ 1 co co 1 1 - 1 ^ - - 1 oo CO to CC oo OO ^ co <=> 1 s 1 oo CT. co 1 & co tu os IO CO oc LO CO to OS O' o KÌ. 05 LO CO ta *• ^1 co co CO — ss LO CO LO FINISTÈRE. OS oo CO -1 OO CO O O Ut OC' 00 cn CO cn cn co o Cn cn LO co *=- CO CD co O «o -J « cn oo CO CO co co co LO O CTS to LO to O OC OS 00 OS "co CD Vi CD CN *f O O' o O' oo to *=- 00 -1 ^» o o » » o « o MINIMES. oo o oo oo oo o o **• oo cn -J oo 00 co h— o » CD o CD o o CD o » » cn Cn cn co h^> CD CD ce CD CD RICHES- to ex OS ^] os cn o CO Ol Ol CLAIRES. -J to ^1 CD o< to CD co co OS co CD o^ 00 CD to to to to to to OS — *»• to *» to co tO OS CD os ^» os o » » « » « » g SABL0N CO O 00 co to co O co O © -j ^1 *» »J to I-i- o o 00 oo 00 Ci p-a> —>. to to to 00 to lo to to CD bO © "co "co m tO co os LO SACRÉ-CŒUR. co cn co OS Ol * * * ~ ~ Ol CD co Cn Cn co cn Ol Ol o Ol o d o cn Ol 18,45 4 Cn 23,25 9 1,80 1 1,80 1 to to 2,44 8 to to UT ^1 00 SAINTE- en o « « » » » » « p ut o CATHERINE. o to co I-i. 1-^ Cn to cn en CD i o i ^» H—— o o o CO cn CO co CO co CO o< **• co *=• to en OS 00 OS tn co cn OS CD CO rfs> SS.-M1CHEL-ET- -J *=• to *>• OS OS to os CO <* » CO » CO •*J fcO GUDULK. CO ^] — o *» CO en *J co 00 Ol cn os cn OS OS S» CD co CO h* co to o CO o to en os Os en o en oi o CO CD CD o to o c to CD o «O o o SAINT- NICOLAS to CO CO G< — 1169 — Observations générales. Les articles de recettes des différents comptes : loyers ; fer• mages ; rentes ; produit des troncs, quêtes et oblations ; produit des chaises, bancs et tribunes, sont justifiés, sauf en ce qui con• cerne l'église du Béguinage. Huit fabriques effectuent en régie la recette du droit des chaises ; celle du Finistère, des Riches-Claires, de Sainte-Cathe• rine et de Saint-Nicolas concèdent l'exploitation par bail. Nous avons l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre, conformément à vos résolutions antérieures, un avis favorable à l'approbation des comptes qui vous sont soumis, moyennant les observations et réserves énumérées ci-dessus et ci-après. Nous vous proposons, au surplus, de réitérer le vœu de voir complètement concorder les circonscriptions paroissiales des églises avec les limites des communes. EGLISE DU BÉGUINAGE. Recettes. Diminutions de 161 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribunes, et de fr. 419-91, pour les droits de la fabrique dans les services funèbres. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 6,551 62, reliquat du compte de 1910. y> 11,331 », ventes de biens, coupes extraordinaires, etc. » 98 09, solde créditeur sur frais de ventes de terres. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » La Fabrique a fait exonérer des anniversaires et des messes chantées pour fr. 921 35 1,882 messes basses pour 3,767 » soit 1874 à 2 francs, 2 à fr. 1-50, 2 à fr. 2-50 et 4 psaumes (fondations Ceuppens) à fr. 2-75. A reporter, fr. 4,688 35 — 1170 - Report, fr. 4,688 35 Une somme de • 4QQ a été payée aux porte-lanterne aux processions (fon• dation Lauwereyns). Une autre de . 243 j pour l'enseignement du catéchisme a été remise au curé de la paroisse (fondation Van Genechten). Enfin la somme de • . . . 96 93 a été remise à l'Administration des hospices pour des distributions aux pauvres. Total, fr. 5,428 28 Les crédits ci-après ont été dépassés sans autorisation : Cire, encens et chandelles fr. 285 97 Huile pour la lampe ardente 3 » Eclairage à l'huile ou au gaz 12 95 Entretien et réparation de la sacristie .... 436 45 Assurance contre l'incendie 17 » Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 13,136 50 « placement de capitaux », pour acquisition de 14,700 francs de rente belge 3 p. c. » 62 50, plantation d'arbres. EGLISE DE BON-SECOURS. Recettes. Diminution de fr. 447-58, pour le produit des chaises, bancs et tribunes. Au chapitre extraordinaire figure la somme de fr. 75-05, comme reliquat du compte de 1910. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » La fabrique a fait célébrer 6 anniversaires et messes chantées pour •11 • „„ et 134 messes basses pour • _ Total, fr. 414 90 • — 1171 — Au chapitre extraordinaire figure la somme de 1,000 francs, versement de la Fabrique à la Ville, pour sa part contributive dans les frais d'une restauration générale ancienne de l'église (2,000 francs restent dus). * * EGLISE DE CAUDENBERG. Recettes. Diminutions de fr. 26-54, pour les intérêts de la Caisse d'épargne; de fr. 305-64, pour le produit des chaises, bancs et tribunes ; de fr. 271-43, pour le produit des troncs, quêtes etoblations ; de 50 francs, pour les messes manuelles, et de 100 francs, pour les mariages. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 122 97, comme reliquat du compte de l'année 1910. » 500 », comme subvention de la Liste civile, pour le jubé. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » La fabrique a fait célébrer des anniversaires et messes chan• tées pour fr. 352 70 et des messes basses pour 2,536 13 Total, fr. 2,888 83 Les crédits ci-après ont été dépassés sans autorisation : Entretien et réparation de l'église fr. 6 61 Entretien et réparation de l'horloge 10 » Honoraires des prédicateurs . . 30 » Au chapitre extraordinaire figure la somme de : Fr. 476 50, pour frais de musique (subvention de la Liste civile). EGLISE DE LA CHAPELLE. Recettes. Diminutions de fr. 199-46, pour le produit des chaises, bancs et tribunes, et de fr. 69-18, pour le produit des troncs, quêtes et oblations. — 1172 — Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 3,082 59, pour reliquat du compte de l'année 1910. T» 114 >>, pour remise par prêtre habitué. Dépenses. Art. 43. c Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » Il a été célébré des anniversaires, messes chantées et des messes basses pour. . . fr. 3,724 17 Les crédits ci-après ont été dépassés sans autorisation : Vin . . fr. 174 48 Eclairage à l'huile ou au gaz 489 83 Nettoiement de l'église 23 33 Entretien et réparation de la sacristie .... 198 33 Entretien et réparation de l'orgue 60 » Supplément de traitement au vicaire 25 » Acquit des anniversaires, messes et services reli• gieux fondés 324 17 Papier, plumes, encre, registres de la Fabrique, etc. 57 40 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes suivantes : Fr. 1,100 », décoration et embellissement de l'église. » 1,513 78, grosses réparations, construction de l'église. EGLISE DU FINISTÈRE. Recettes. Diminution de fr. 2,159-75, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres. Au chapitre extraordinaire figure la somme de fr. 2,568-08, pour reliquat du compte de l'année 1910. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et services religieux fondés. » La Fabrique a fait célébrer des anniversaires et messes chan• tées pour. . : fr- 81U^ et des messes basses pour ^' Il a été payé aux Hospices pour des distributions aux pauvres • A reporter, fr. 4,668 25 — 1173 — Report, fr. 4,668 25 Aux porteurs du parasol aux administrations géné• rales (fondation Robyns) 72 50 Pour la distribution de la communion .... 10 D Pour les méditations du Carême (fondation Van- derBorght) 25 » Pour le catéchisme (fondation de Pendville) . . 10 » Total, fr. 4,785 75 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 725 45, achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meu• bles et ustensiles non compris au chapitre Ier. » 390 :>>, décoration et embellissement de l'église, a 643 27, grosses réparations, construction du presbytère. » 118 50, grosses réparations, construction d'autres pro• priétés bâties. *** EGLISE DES MINIMES. Recettes. Diminutions de fr. 62-99, pour les loyers de maisons et de fr. 70-41, pour le produit des troncs, quêtes et oblations. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 33 89, reliquat du compte de l'année 1910. » 4,326 40, emprunt (autorisé par la Députation permanente le 30 juin 1909). Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » La Fabrique a fait exonérer 81 anniversaires et messes chan• tées pour fr. 472 95 13 saluts pour 13 » et 1,29? messes basses à 2 francs, 61 à fr. 2-50 et 2 à 3 francs, soit pour 2,752 50 Total, fr. 3,238 45 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 4,000 », achats d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier. — 1474 — Fr. 400 », grosses réparations, construction de l'église (remboursement à la Ville, pour frais de répara• tion de l'église) » 6,508 80, grosses réparations, construction d'autres pro• priétés bâties. ê 40 », expertise. *** EGLISE DES RICHES-CLAIRES. Heccltcs. Diminutions de fr. 7-47, pour les intérêts de la Caisse d'épargne; de 175 francs, pour le produit des chaises, bancs et tribunes, et de fr. 1,864-95, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » Il a été célébré 28 messes chantées et services religieux fondés fr. 420 05 et 217 messes basses pour 440 29 Une somme de 1 29 a été remise à l'Administration des hospices pour distribution aux pauvres. Total, fr. 861 63 Les crédits ci-après ont été dépassés : Pain d'autel fr. | j Entretien et réparation de l'église 139 15 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 12 19, pour déficit du compte de l'année 1910, et de » 33 30, pour placement de capitaux. *** EGLISE DU SABLON. Recettes. Diminutions de 65 francs, pour les fermages de biens en argent ; de fr. 29-78, pour le produit des chaises, bancs et tribunes ; de fr. 167-35, pour le produit des troncs, quêtes et oblations; de fr. 70-73, pour les messes demandées, et de fr. 123-81, pour la location des tapis. — 1175 — Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 233 87, reliquat du compte de l'année 1910. » 998 50, remboursement de capitaux dus. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et ser• vices religieux fondés. » La Fabrique a fait exonérer des messes chantées et des messes basses pour fr. 1,849 64 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 18 36, dépenses rejetées du compte de 1909. » 891 78, placement de capitaux. » 300 », reconstitution d'un capital de 15,800 francs. EGLISE DU SACRÉ-CŒUR. Recettes. Diminution defr. 145-79, pour le produit des troncs, quêtes et oblations. Au chapitre extraordinaire figure la somme de : Fr. 1,490 07, donations, legs. Dépenses. Les crédits ci-après ont été dépassés sans autorisa• tion préalable : Pain d'autel fr. 32 15 Vin 95 » Cire, encens et chandelles 104 95 Huile pour la lampe ardente 5 45 Eclairage à l'huile ou au gaz 17 06 Entretien des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie 2 » Entretien et réparation de l'orgue 15 » Papier, plumes, encre, registres de la Fabrique, etc. 2 » Assurance contre l'incendie 10 50 Chauffage 135 » Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : 427 50, «placement de capitaux», représentant la moitié des intérêts dus à la Fabrique de l'église de Sainte-Alice. — 1176 - Fr. 1,488 05, achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier! Une erreur d'addition s'étant glissée dans le total des dépenses ordinaires (il faut fr. 8/268-90 au lieu de fr. 8,269-50), le compte de 1911 se clôture par un excédent de fr. 22-55 et non de lr. 21-95. EGLISE SAINTE-CATHERINE. Recettes. Diminutions de fr. 6-20, pour les intérêts des fonds placés à la Caisse d'épargne ; de fr. 482-70, pour le produit des chaises, bancs et tribunes ; de 21 francs, pour le produit des troncs, quêtes et oblations, et defr. 2,271-50, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 1,949 33, reliquat du compte de l'année 1910. » 2,000 », remboursement de capitaux (deux obligations de 1,000 francs du Crédit communal, 3 p. c., sont sor• ties au dernier tirage). Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires et services religieux fondés. t> Il a été célébré 64 anniversaires et messes chantées pour . .fr. 1,195 40 et 929 messes basses, dont 919 à 2 francs, 6 à fr. 2-50 et 3 à 5 francs, soit pour 1,868 * Une somme de • 36 » a été remise aux Hospices pour être distribuée aux pauvres. Total, fr. 3,099 40 Au chapitre extraordinaire figure la somme de : Fr. 1,801 15, pour placement de capitaux. La Fabrique a obtenu en temps utile les crédits nécessaires pour couvrir les excédents de dépenses sur les prévisions budgé• taires. EGLISE DES SS.-MICHEL-ET-GUDULE. Recettes, Diminutions de fr. 25-50, pour les fermages de biens en argent ; de 538 francs, pour les intérêts de fonds placés en rente sur l'Etat ; de fr. 1.554-12, pour le produit des chaises, bancs et tribunes ; de fr. 4,757-10, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres, et de 24 francs, pour les messes votives. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 8,657 52, reliquat du compte de l'année 1910. » 38,481 24, vente de biens, coupes extraordinaires, etc. Dépenses. Art. 43. « Acquit des anniversaires et services reli• gieux fondés. » La Fabrique a fait exonérer des anniversaires, des messes basses et des messes chantées pour fr. 9,783 96 Des messes de 11 heures et 1/2 (fondation Bor- tier), pour 400 » Une somme de 76 27 a été remise au refuge de Sainte-Gertrude, pour l'as• sistance des vieillards aux services funèbres. Une autre de 100 » a été versée à l'Administration des hospices, pour des distributions aux pauvres. Enfin, les revenus de la fondation Vandezonne 22 80 ont été remis aux parents pauvres du fondateur, en exécution des volontés de ce dernier. Total, fr. 10,383 03 Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 493 », achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier. » 35,397 », grosses réparations aux constructions de l'église. » 2,995 », grosses réparations à d'autres propriétés bâties. » 679 61, autres dépenses extraordinaires (imposées par des causes fortuites). La Fabrique a obtenu en temps utile les crédits nécessaires taire C°UVrir les excédeDts des dépenses sur les prévisions budgé- H. - 76. — 1178 — EGLISE SAINT-NICOLAS. Recettes. Diminutions de fr. 26-56, pour intérêts de fonds placés à la Caisse d'épargne ; de fr. 42-75, pour le produit des troncs, quêtes et oblations, et de fr. 578-70, pour les droits de la Fabrique dans les services funèbres. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 3 29, reliquat du compte de l'année 1910. » 2,000 », remboursement de capitaux. » 2,500 », donations, legs. Dépenses. Le crédit ci-après a été dépensé sans autorisation préalable : « Eclairage à l'huile ou au gaz » fr. 10 70 Art. 43. « Acquit des anniversaires, messes et services reli• gieux fondés. » Il a été célébré 91 anniversaires et messes chantées pour fr. 897 95 et 521 messes bases pour . 1,082 09 Une somme de .... 167 99 a été touchée par le curé de la paroisse pour l'admi• nistration aux malades infirmes (fondation de Béer). Le curé a reçu également la somme de ... . 506 90 pour l'enseignement du catéchisme aux adultes. ^ f Total, fr. 2,654 93 — 1179 — TABLEAU DES PROPRIÉTÉS ET DES CAPITAUX FORMANT LA DOTATION DES ÉGLISES DE BRUXELLES ituation au 3 1 décembre 1911 — 1180 - Relevé des biens et des capitaux appartenant aux Pal PBOPBIÊTÉS CONTE. PROPRIÉTÉS URBAINES. RURALES. SITUATION. a ! 4 Fr. er Anderlecht. Rue du Béguinage, 1 Maison. 1,000 » I mars| Assche. a Id. 3 Id. 900 » Id. Rergh. Id. Id. 3,025 » l"avril. Rue de Laeken, 95. Id. Id Campenhout. Id. Crainhem. Id Eppegheni. > 196 Id. D 39 Id 1 »1 Id. Id Esschene. Evere. « i i Id. » Hamme. 1 Lceuw-S'-Pierre. » Id. I) Machelen. 1 Meerbeeli. » I Neder-ovcr-Heembeek Id. Nossegbem. A reporter 4,925 » 1181 — de Bruxelles à la dale du 31 décembre 1911. iise CAPITAUX. ECHEANCE. CAPITAL MONTANT NATURE. des nominal. intérêts. nage. Fr. Fr. 30 nov. Etat belge 3 p. c. * Mai-novembre. 336,900 » 9,987 » Id. Id. 2 iß p. c. Juillet-janvier. 3,386 24 84 66 Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. 10,071 66 • i 4 8,000 francs n'ont été productifs que le second trimestre 1911 (mai-novembre). — 1180 - Relevé des biens et des capitaux appartenant aux Fab PROPRIETES COSTH URBAINES. PROPRIÉTÉS H O o g RURALES. ltBÎ. SITUATION. 5i Fabrique Fr. er e chi Béguinage, 1. Maison. I mars Anderlecht. 5S 1,000 » mW 3 Assche. îï Id. 3. Id. Id. 900 » Bergh. 1 il Id. 01 e de Laeken, 95. ld. 1" avril 3,025 » Id. 31 Id » Campenhout. ï Id. ¡5 Crainliem. 01 Id » 69 Eppeghem. 96 Id. 39 Id 1 52 Id. « 59 Id 1 52 Esschene. 88 Evere. 13 Id. 1! Hamme. 1 01 Lceuw-S*-Pierre. Id. » SS Machelen. » 40 Meerbeek. 53 Neder-over-Heembeek » 53 Id. 1 35 Nosseghem. » 45 IC A reporter 4,925 » 17 1181 ^üsc de Bruxelles à la dale du 31 décembre 1911. H CAPITAUX. Q -A < ECHEANCE. MONTANT Ä CAPITAL o NATURE. des -m nominal. intérêts. nage. Fr. Fr. 30 nov Etat belge 3 p. c. * Mai-novembre. 336,900 » 9,987 » Id. Id. 2 1/2 p. c. Juillet-janvier. 84 66 Id. 3,386 24 Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. 10,071 66 I 18,000 francs n'ont été productifs que le second trimestre 1911 (mai-novembre). — 1182 — H ¡5 M(fi «4 O PROPRIÉTÉS ^> N C o •«j •H O ' S RURALES. "D O y • a < Fr. H 4,925 » 17 16 55 Saventhem. 89 20 Id. 25 i Id. D 38 40 Sempst. 5 12 10 Id. 60 65 Id. » 61 50 Id. 1 29 05 Id. 1 74 90 Id. D 03 80 Id. M a 50 Id. » 03 41 Id. » 21 45 Id. 1 02 30 Id. )) 22 05 Id. » 12 20 Id. 1 38 40 Tervueren. 1 24 » Toumeppe. )) 71 10 Vlesembeek. )) 83 10 Id. )> 25 30 Id. » 41 20 Wemmel. » 70 » Id. » 39 411 Id. 8 vo Id. » 19 1(1 Woluwe-S*-Etienne. » 35 70 Id. 2 7!' 9(1 Woluwe-S'-Lambert. » 11 10 Droit de chasse. i 4,925 40 19 - 1183 — to CAPITAUX. V a 1-, - to 0 ÉCHÉANCE. * a < CAPITAL MONTANT Si S QQ 3 NATURE. des H nominal. intérêts. 33 Fr. Fr. Fr. $75 » 10,071 66 m' 100 )> 30 nov. 80 » Id. i, 470 » Id. 120 » Id. 160 » Id. 250 » ld > 125 » Id. \ ) !i 105 » Id. J 40 )» Id. 135 » Id. 125 » 1, Id. 55 » 1 Id. " 175 » Id. ï J 80 » ld. i J 125 ,» Id. 30 » Id. 30 » Id. 35 » ld. g 500 » Id. 43 Id. 194 50 Id. — 1,658 50 10,071 66 Fabrique de Fr. Maison. 1,270 p'trim. Anderlecht. » 77 27 M'M Id. 1,275 ld. Lennick-S'-Quenti ? ) l'ii-i.l'PniffM ppartem1 180 » Id. et Lombeek-N -1). j 9 38 01 Id. (Droit de chasse). » » » 2,725 » 10 15 28 Fabrique de er 525 »I mai Schaerbeek. » 12 B Evere. 2 80 15 Molenbeek-S'-Jean. 2 68 » Alsemberg. 8 72 T6 525 » 14 32 88 Fabrique de Fr. 600 » ^00 » 800 » - 1185 - I CAPITAUX. ow % u y ECHEANCE. H CAPITAL MONTANT fermages . I l ..... lONTAN T i NATURE. des «H nominal. •a intérêts. 3on-Secours. Fr. Fr. Fr. 110 » 30 nov. État belge 3 p. c. . . 67,700 » 2,031 » l^mai, 1er nov. ,000 » Id. » 24 36 20 » Id. ,130 * 2,055 36 'audeiLDerg . 12 ). 30 nov. Rente Mertens, Jean .... 645 » Id. 3,400 » 100 » 8 mai. Etat belge 8 p. c. . . . 348,300 » 10,449 » 277 » Id. Caisse d'Épargne . . 817 « Id. » 23 46 751 » 10,572 46 i Chapelle. Fr. Fr. Rente Vandergracht .... » 393 65 Id. Hellemans » 45 » Hospices de Bruxelles 1,031 46 Etat belge 3 p. c 288,000 » 8,640 » Emprunt provincial de la Flan• dre occidentale 3 p. c. . 4,500 » 135 » Janvier-juillet. 10,245 11 PKOPftIETES C0NTF.NAW PROPRIETES URBAINES RURALES. SITUATION. Fabrique Boulevard du Nord, 53. Maison. 3,500 Wolverthem(sans bail) Id. 51. Id. 3,200 Id. 49. ld. 3,200 Everbergh, id Rue Neuve, 76 . . . Id. 3,000 Rue du Finistère, 26 . ld. 200 Boulevard du Nord, 55. Appartem' 60!) Id. 55. ld 400 TOTAUX . 14,100 » Fabrique de Eue des Minimes, 67 . Maison. 325 » Malines. » 19 Id. 69 . Id. 450 httl Rue Haute, 57 . . . Id. 900 » Id. 126. . . Id. 1,350 » Rue Ernest-Aliant, 47 . Id. 600 -¡3 Rue de l'Hectolitre, 16 ld. 600 » ó Id. 18 Id. 825 » B Rue de laPorte-Rouge, 4 Id. 360 -Í3 Id. 6 Id. 450 » f-i Id. 8 ld. 450 03 Id. 10 Id. .450 » Id. 12 Id. 360 » TOTAUX. . . 7,120 » 15) Fabrique di Rue S'-Christophe, 34. Maison. 280 » Id. (derrière) Id. 1,200 » Id. 36. Id. 2,180 » Rue des Res-Claires, 23. Id. 1,200 » Rue de la Grd«-Ile, 23. ld. 600 » TOTAUX . . 5,46i> » l*) A cette somme, il faut ajouter celle de fr. 5,737^51, figurant au compte de clerc I - 1187 — CAPITAUX. » ci RURALES. il CAPITAL MONTANT 0'-+* NATURE. des nominal intérêts. Finistère. ' 150 « 30 nov. Rente Platteau (1898-1899). » 22 70 me Evertergli, Id. Van Leempoel, G . 2,963 26 101 58 90 « Id. Id. Janssens 2,539 68 65 30 ld. VanHamme. . . . » 1,112 43 Id. Schoonjans, J. . . 1,094 76 59 86 Id. Hospices de Bruxelles A 10 » Fonds belges 3 p. c. . . . 481,300 » 14,439 » ld. 2 l/2p. c. . . 65,746 03 1,643 64 2 act. de la Société Génle (int. » 105 80 ld. (dividende) » 400 » Oblig. Ch. de fer vicinaux . 31,000 » 1,020 » 7 Crédit communal 3 p. c. . 49,000 » 1,470 » ' 240 » 20,450 31 75 92 15 déc. Rente M"e Gratia 16,000 » 640 » «5 92 Friches-Clair es. Rente Verrecken . . 6,000 240 » id. Mannaert . . 3,500 » 140 » Fonds belges 3 p. c Jd 50,500 fi 1,515 „ . -, % 1/2 p. c. . ] ,200 )) 30 Caisse generale d'épargne » a* 30 1,958 30 ri -""atre, ce qui mte 37-51, fi«ownt . Il» - - 1188 %* 'A Fabriqi .571 ïW1 Erps-Querbs. TOTAUX Fabrique à at« belge 3 p. c. . Cave. 650 Fabrique de Mfelneten, hé- Maison. 1,500 Wemmel. 1 57 1.» Strombeek. » 57 76,9 Wolverthem. 1 36 > %c. . Molhem-Bollebeek. » 14 10 V. Lorabeek-St9-Cather. 51 80 11ana l 3 p. c, m Lennick-Sl-Quentin. » 27 Id. » 21 10 " Id. 52 66 Id. 24 10 Berchem-S^-Agathe. » 21 10 Molenbeek-SsJean. » 27 16 Droit de chasse. » » 1,500 5 89 •«a — T18D - 5* • Vti CAPITAUX. H M t, ."J < S ÉCHÉANCK. CAPITAL MONTANT 5*1 - fi » NATURE. des ÉCHÉ A nominal. « intérêts. Sablón. ¡90 r 30 juin » 4,578 » Mai-novembre. Crédit Communal 3 p. c. . . 26,700 » 801 » 1,058 20 18 14 21 juillet. Hospices de Bruxelles . . . » 400 » 27 mai. Rente Van Meldert .... » 6 » 25 décembre. (1) 14 54 1" juillet. Caisse générale d'épargne . . 24 43 -190 > 5,842 li icré-Cœur. Rente belge 3 p. c 4,700 » 141 » Mai-novembre. i linte-Catheriae. Fr. Fr. Fr. 90 Rente Mertens-Allewaeters 60 1,904 76 38 09 17 mai. ,75 État belge 3 p c. . . 76,900 » 2,307 » Mai-novembre. 15 W. 2 1/2 p. c. . 33,767 72 844 18 Janvier-juillet 60 30 Crédit communal 3 p. c. 2^7,900 » 6,834 » 25 Caisse générale d'épargne » 53 80 75 20 33 60 20 10,077 07 >Po« mémoire (cette rente n'a pas été reçue). PROPRIETES C0NTENAN( PROPRIÉTÉS URBAINES. loyer . RURALES. d u ÉCHÉANCE . SITUATION. MONTAN T Fabrique Rue de Ligne, 21, 23 et Anderlecht. 77 5 ! f25 (1) Maisons. » )) Schepdael. 16 Rue du Bois-Sauvage, Heeinbeek. 14 \lê'à 14 (1) Maison. )> Crainhem. 38 B Rue du Bois-Sauvage, Ganshoren. 45 to 16 Id. 1,200 pr trim. Machelen. 51 (tain Rue du Nord, 39. . . ld. 500 Droit de chasse. » Anderlecht. 04 TOTAUX 4,700 46 Fabrique Fr. Petite rue au Beurre, 11 Maison. 1,000 Ettcrbeek. 91 ld. 13 ld. Ruysbroeck. 1,000 Meysse. 5i Rue du Marché-aux-Her- Mr-Aona-l'ciic (Itterbeek) Id. 500 » Ruysbroeck. Id. 3 ld. Wemmel. 4,000 Nosseghem. Rue au Beurre, 6 . . ld. 2,000 » Chasse Wemmel. Id. 8 . . ld. 2,0U0 pr trim. TOTAUX . . 10,500 (1) Ces propriétés ne rapportent plus de loyer actuellement. En vertu d'une décision1 la Deputation permanente prise sur l'avis conforme du Conseil communal, les vicaiï occupent gratuitement ces immeubles. - 119J - PBOP£I£T£S „6 M CAPITAUX !s BüRALIj, nb % g ri •4 i •4Î fi CAPITAL MONTANT o- S NATURE. des : s » nominal. intérêts - D jS.-Michel-et-Gudule. Hû » J nov. Rente belge 2 1/2 p. c. . . 26,3,200 » 6,580 )> 150 » Id. Id. 3 p. c. . . . 294,500 » 8,886 » 200 » Id. Rente autrichienne. . . . 13,000 » 1,145 45 fior, melali. 12) » Id. Id. T'Kint de Roodenbeke 8,465 60 253 96 50 » Id. Id. Caverson. . . . » 14 50 52 50 Id. Chemins de fer vicinaux 59,600 » 1,788 » 28 » m » 1,185 50 18,667 91 Saint-Nicolas. Fr. Fr. Ir. 180 30 nov. Rente Noyer-Bareel .... 3,174 60 95 24 Id. Id. Vanbeneden Id. 1,517 68 45 63 165 Id. Id. Goedemé 1,269 84 38 10 60 Id. Id. Demol 2,539 68 87 08 300 Id. Rente belge 3 p. c 128,700 » 158 Id. 3,861 » 22 31 déc. Id. 2 1/2 p. c. . . . 30,529 » 763 22 Crédit communal 4 1/2 p. c. . 7,100 » 319 50 Fonds placés sur hypothèques. 14,000 » 525 » Caisse générale d'épargne . . » 73 44 985 5,808 21 * - BUDGET LLÈGF NOM« DnUo ^ " ionnelesarticles de recel RECETTES. CHAPITRE I". - DETTES OUDI Lctvers de maisons. évaluation Msennature, évaluation en argent itions, l'entes Éto Je Ws placés sur hypothèque ^ [j. en rentes sur l'E H, à la Caisse d'épi H, en autres valeur lifsèta .... ;îiitkcimetière, vente d'herbes, cl il. de la location des places , il, de troncs et quêtes , ..•oitsdelasynagogue dans les services f '.•jstrihntions volontaires des israélites tt faculté ». Mariages * Mmission, , ;J*lsàtoccasion de certains acte lires : l^ignement religieux, s ouscrip ordina — 1193 — COMMUNAUTÉ ISRAÉLITE. - BUDGET POUR 1913. - RAPPORT FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ECHEVIN MAES. Le Conseil d'administration de la Communauté israélite sou• met à l'approbation des Autorités compétentes son budget pour l'exercice 1913. Ce budget mentionne les articles de recettes et de dépenses ci-après : RECETTES. er CHAPITRE I . — RECETTES ORDINAIRES. 1. Loyers de maisons . 2. Fermages de biens en argent 3. Id. en nature, évaluation en ai gent ...... » 4. Rentes foncières, en argent » 5. Rentes en nature, évaluation en argent » 6. Revenus des fondations, rentes 78 » 7. Id. fermages » 8. Intérêts de fonds placés sur hypothèque 9. Id en rentes sur l'Etat 1,887 10. Id. à la Caisse d'épargne 11. Id. en autres valeurs. 12. Coupes de bois ..... 13. Produit du cimetière, vente d'herbes, etc. 14. Id. de la location des places 15. Id. de troncs et quêtes 16. Droits de la synagogue dans les services funèbres 17. Contributions volontaires des israélites pour es frais du culte 18. Offrandes 19. Droits de schechité. 20. Id. de mariages . 21. Id. d'admission . 22. Dons offerts à l'occasion de certains actes du culte 23. Souscriptions pour les choristes 24. Supplément de la Commune pour les frais ordi naires du culte ..... 25. Autres recettes ordinaires : «) Enseignement religieux, souscriptions Total des recettes ordinaires. II. - 77. IN• — 1194 — A L'A CHAPITRE II. — RECETTES EXTRAORDINAIRES SOUMISES DÉPUTATIO: 11 DE W iquat du compte précédent . fr » ;édent présumé de l'exercice courant » ORDINAIRES. iprunts . . • > • » DÉPENSES rites de biens, coupes extraordinaires, etc. » mbourscment de capitaux nations, legs .... » bsides extraordinaires de la Commune ide.ministre officiant » Id. de la Province n. • ld. de l'Etat . » • des chœurs. Ici. du Consistoire 7,963 je l'organiste . • Total des recettes extraordinaires. 7,963 lusoufflear. • • Recettes ordinaires 50,345 » des enfants de chœur . ;CAPITUI,ATION Recettes extraordinaires 7,963 » delasui-veillante du local de Total général des recettes 58,308 ] »es employes. DÉPENSES. I dnseerétaïre. . ER ITRE I . — DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION DU CULTE, ARRÊTÉES PAR LE CONSISTOIRE CENTRAL. MB imîntien. Objets de consommation. fr 20 » ire et vin .... JE et réparât uile pour la lampe perpétuelle 150 » LI il do cimetière. clairage à l'huile ou au gaz 2,000 » Il id. d'autres propriété hauffage .... 1,500 » id. Lutres : Eau de la Ville . 500 » I de l'orgue . id, de l'horloge. Entretien du mobilier. hitretien des ornements et vases sacrés . . 100 » Id. des meubles et ustensiles de la syna• gogue . . . . . 100 31anchissage et raccommodage du linge . 50 I au grand-rab nettoiement de la synagogue .... 1,200 üMtti am ministres officiants. Autres : fleurs et tapis ..... 600 P Je logement au premier Autres frais nécessaires à la célébration du culte Bjj . '«pastorales Achat d'ornements et vases sacrés ordinaires » Id. de meubles et ustensiles sacrés ordinaires. ^is diverses «t frais de bur Id. de linge .... » Id. de livres liturgiques 500 ^wrrespoadance, ports de letir, Oratoire ..... 100 Schofar et Soucka .... 250 contre l'incendie Frais de circoncision 500 ] ««rèsene , Part dans les droits de schechité au sacrificateur 2,000 Frais de cérémonies religieuses lors de l'enterre• ment des israélites indigents. 2,200 Enseignement religieux ..... 5,200 penses arrêtées par le Consistoire central, total fr. 16,970 ( chap. — 1195 — CHAPITRE II. — DÉPENSES SOUMISES A L'APPROBATION CONSISTOIRE CENTRAL ET DE LA DEPUTATION PERMANENTE. I. — DÉPENSES ORDINAIRES. Gages et traitements. 20. Traitement de Paide-ministre officiant . fr. » 21. Id. du concierge. .... 1,100 » 22 Id. du directeur des chœurs. . . 2,400 » 23 Id. de l'organiste .... 1,100 » 24. Id du souffleur 260 » 25. Id. des enfants de chœur . . . 3,000 » 26. Id. des surveillants .... 650 » 27. Id. de la surveillante du local de purifi• cation ..... 50 » 28. Id. d'autres employés. ... » 29. Id. du secrétaire 2,000 » Autres ...... * Réparations d'entretien. 30. Entretien et réparation du temple . . . 3,000 » 31. Id. id. du cimetière. . . » 32. Id. id. d'autres propriétés bâties » 33. Id. id. de l'orgue ... 60 » 34. Id. id. de l'horloge ... 10 » 35. Autres : Dépenses imprévues .... » Dépenses diverses. 36. Supplément de traitement au grand-rabbin . 4,208 » 37. Supplément aux ministres officiants . . . 4,960 » 38. Indemnité de logement au premier ministre officiant ...... » 39. Tournées pastorales ..... » 40. Intérêts de capitaux dus. .... 13,590 » 41. Impressions diverses et frais de bureau de la synagogue 1,000 » 42. Frais de correspondance, ports de lettres, etc. . 200 » 43. Contributions...... » 44. Assurance contre l'incendie .... 350 » 45. Fonds de réserve 500 » 46. Autres dépenses ordinaires : A. Gratifications 100 » B. Minianistes ...... 750 » 0. Police (fêtes) 50 » D. Mariages 2,000 » Dépenses ordinaires, chap. II, total fr. 41,338 » u. -- DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. 47. Déficit clù compté précèdent . . . fr. o 48. Id. présumé de l'exercice courant . . » 49. Placement de capitaux ..... » 50. Achat d'ornements, vases sacrés, livres, meubles » et ustensiles non compris au chapitre 1er. . » 51. Décoration et embellissement de la synagogue . » 52. Grosses réparations, construction de lasynagogue » 53. Id. id. du cimetière . » 54. Id. d'autres propriétés bâties . » 55. Frais de procédure. . . ' . . . » 5G. Autres dépenses extraordinaires ... » Dépenses extraordinaires, chap. II, total fr. » III. — RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par le Consistoire central. . . fr. 16,970 » Soumises à l'approbation du Consistoire ( Ordinaires. 41,338 » central et.de la Députationpermanente. / Extraordin. » Total général des dépenses, fr. 58,308 » Recettes . . . fr. 58,308 BALANCE Dépenses .... 58,308 Egalité. Comparé au budget de 1912, le présent budget donne lieu aux observations suivantes : Recettes. Augmentation de 1,500 francs, pour le produit de la location des places. Diminutions de 360 francs, pour les intérêts de fonds placés en rente sur l'Etat ; de 500 francs, pour les contributions volon• taires des israélites pour les frais du culte, et pour les offrandes; de 100 francs, pour les droits de schéchité, et pour les souscrip• tions pour l'enseignement religieux ; de 250 francs, pour les dons offerts à l'occasion de certains actes du culte, et de 40 francs, pour les souscriptions pour les choristes. Dépenses. Diminution de 500 francs pour le chauffage. Augmentations de 50 francs, pour l'entretien des ornements et vases sacrés; de 400 francs, pour le nettoiement de la syna• gogue, et pour le traitement du directeur des chœurs ; de 200 francs, pour l'achat de livres liturgiques, pour l'enseigne• ment religieux, pour le traitement du concierge, et pour les impressions diverses et frais de bureau de la synagogue ; de 250 francs, pour les frais de circoncision ; de 100 francs, pour le traitement de l'organiste et celui des surveillants ; de 800 francs, pour le traitement du secrétaire; de 4 francs, pour l'entretien et la réparation de l'horloge: de 20 francs, pour les frais de corres• pondance, port de lettres, etc., et de 10 francs, pour l'assurance contre l'incendie. Une somme de 500 francs est inscrite au fonds de réserve pour être affectée à l'amortissement de l'emprunt contracté pour cou• vrir les frais de réparation et de l'entretien du temple. Aux articles 36 et 37, sont prévues les sommes de 4,208 francs, pour supplément de traitement au grand Rabbin, et de 4,960francs, pour le traitement aux ministres officiants. Ces crédits ne peuvent être maintenus que pour autant que les ressources propres de la Communauté permettent de les liquider, et la Ville doit décliner toute intervention pécuniaire dans le déficit qui pourrait en résulter. Nous avons l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre, sous la réserve formelle exprimée ci-dessus, un avis favorable à l'approbation du budget qui vous est soumis. IlÉIS PREMIER. iKBlEOIMI'ilBS. «lia» . . . * ^aîa de biens en argent. . , . I ennature, éïalutaion 'vqà si» en argent • . . 3rtie,erakiatiou en argent. iêkh placés snr hypothèque. II en rentes sur l'Etat , il àla Caisse d'épargne. 11. en antres valeurs . •èlâ 'i'hfflifa,ventes d'herbes, etc. i« •*im ta les services funèbres. vM 'a Commune pour les relaie pour l'entretien t;5™Gouvernement pour les ^°>oriNe, sacristain, etc. •;,:!u ^rneraent pour PS*, _ ' ' ^^recettes ordinaires. fr, ~ 1199 — COMMUNAUTÉ PROTESTANTE. — BUDGETS POUR 1913. — RAPPORT FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ECHEVIN MAES. Les Conseils d'administration des deux églises évangéliques protestantes nous ont fait parvenir leur budget pour l'exer• cice 1913. Nous indiquons ci-après les différents articles de recettes et de dépenses de ces budgets : EGLISE NATURE DES RECETTES. française- allemande . néerlandaise. CHAPITRE PREMIER. RECETTES ORDINAIRES. Loyers de maisons fr 11,470 Fermages de biens en argent Ici. en nature, évalutaion en argent . » H entes foncières en argent Lentes en nature, évaluation en argent » Intérêts de fonds placés sur hypothèque » Id. en rentes sur l'Etat 3,760 Id. à la Caisse d'épargne » Id. en autres valeurs » Coupes de bois .... » Procl'du cimetière, ventes d'herbes, etc Produit des chaises, bancs et tribunes Id. des troncs et quêtes . 1,037 75 Droits de l'église dans les services funèbres » Supplément de la Commune pour le; frais ordinaires du culte 16 Autres recettes ordinaires : A. Dons et souscriptions 6,000 » B. Subside de la Ville pour l'entretien du temple . . . • . 800 » C. Subside du Gouvernement pour le: chantres, organiste, sacristain, etc 1,512 » D. Subside du Gouvernement pour frais de bureau . 500 » E. Divers ..... » Total des recettes ordinaires, fr 13,609 75 — 1200 — EGLISE EGLISE NATURE DES RECETTES. française- allemande. néerlandaise. CHAPITRE II. RECETTES EXTRAORDINAIRES. 7 Reliquat du compte précédent . fr » .8 Excédent présumé de l'exercice 1912 97 57 1,000 » fStenblesetustensiles 9 Emprunts » I deling6 ;, ' 10 Ventes de biens, coupes extraordi• i de livres rehff naires, etc. .... » 11 Remboursement de capitaux . » 12 Donations, legs .... » 23 Subsides extraordinaires de la Corn mune 24 Subsides extraordinaires de la Province 25 Subsides extraordinaires de l'Etat. » CHAPITRE U. 26 Autres 1,500 600 » OMISES Al'APPBC Recettes extraordinaires 1,597 57 1,600 » Récapitulation «DKU DÉPUTÂT! Recettes ordinaires . 13,609 75 13,251 20 Total général des recettes, fr. 15,207 32 14,851 20 !\atiifc CHAPITRE PREMIER. il sacristain DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION il or? DU CULTE ARRÊTÉES PAR LE SYNODE. isoÉeur Objets de consommation. iraargnilliei 1 Pain pour la communion 5 15 2 Vin 100 50 3 Chauffage de l'église 460 475 4 Eclairage 300 375 h Autres . . . . . Entretien du mobilier. 6 Entretien des vases sacrés du presl 7 Id. des meubles et ustensiles de i'antres l'église et de la sacristie . 80 » 1 » "°rg 8 Blanchissage et raccommodage du linge 35 » » !«. te 9 Entretien de la garde-robe ecclésiastique 175 » 10 Nettoiement de l'église . 210 » 115 » 11 Autres » A reporter, fr. 1,365 » 1,030 t — 1201 — ÉGLISE ÉGLISE NATURE DES DÉPENSES. française- allemande. néerlandaise. Report, fr. 1,365 » 1,030 » Autres frais nécessaires à la célébration du culte. 12 Achat de vases sacrés . . fr. » 13 ld. de meubles et ustensiles 70 » » 11 ld. de linge . 50 » 25 » 15 Id. de livres religieux 500 » 50 » Dépenses arrêtées par le synode, total, fr. 1,985 » 1,105 » CHAPITRE II. DÉPENSES SOUMISES A L'APPROBATION DU SYNODE ET DE LA DEPUTATION PERMA• NENTE. I. — Dépenses ordinaires. Gages et traitements. 16 Traitement du concierge » 17 Id. du sacristain 2,000 » 668 18 Id. des chantres 600 I!) ld. de l'organiste 600 » » 20 Id. du souffleur 180 » 52 21 Id. des sonneurs » » Id. du marguillier . » » Id. d'autres employés » 9 Réparations locatives. 21 Entretien et réparation de l'église. 150 2,400 » 25 Id. de la sacristie et de la salle du consistoire 100 » 20 Id. du cimetière » » 27 Id du presbytère 28 Id. d'autres propr. bâties » 2D id. de l'orgue . 40 40 30 Id. des cloches » 31 ld. de l'horloge 32 » » Id. autres » A reporter, fr. 3,670 » 3,160 » — 1203 — ÉGLISE ÉGLISE NATURE DES DÉPENSES. française- allemande . néerlandaise. CHAPITRE III. RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par le synode . . . fr. 1,985 » 1,105 » Soumises à l'approbation du \ Ordinaires. 13,122 32 13,460 » synode et delà Députa- j Extraordinaires. 100 » » » timi permanente. Total général des dépenses . fr. 15,207 32 14,565 » 1 Recettes . . fr. 15,207 32 14,851 20 Balance ^, f Dépenses 15,207 32 14,565 » Égalité. 286 20 Comparés aux budgets de 1912, ces budgets donnent lieu aux remarques suivantes : EGLISE FRANÇAISE-ALLEMANDE. Recettes. Diminution de 500 francs, pour les dons et sous• criptions. Augmentation de fr. 96-95, pour le produit des troncs et quêtes. Au chapitre extraordinaire est inscrite la somme de fr. 97-57, comme excédent présumé de l'exercice courant, et celle de 1,500 francs, produit d'une collecte spéciale, toit une diminu• tion de 435 francs sur la somme prévue au même article du budget de 1912. Dépenses. Diminutions de 40 francs, pour l'éclairage; de 300 fiancs pour le supplément de traitement aux seconds pas• teurs; de 500 francs, pour l'indemnité aux seconds pasteurs, et de fr. 20-16, pour les remises allouées au trésorier. — 1202 — ; DÉPENS! EGLISE EGLISE NATURE DES DÉPENSES. française- allemande. néerlandaise. Report, fr. 3,670 » 3,160 CHAPITRE Ul. Dépenses diverses. 3 Supplément de traitement aux pasteurs. 2,000 » 1,900 4 ld. id. aux seconds pasteurs 3,900 » 1,000 5 Indemnité aux seconds pasteurs . 1,000 y, » 6 Honoraires de prédicateurs . » » 7 Services à domicile 400 » 50 •00' 8 Remises allouées au trésorier 680 48 100 9 Intérêts de capitaux dus » 6,040 0 Papier, plumes, encre, registres de l'église, etc 300 » 25 1 Frais de correspondance, ports de lettres, etc. . . 200 70 2 Contributions 45 34 705 3 Assurance contre l'incendie . 52 50 150 4 Fonds de réserve. . . . . » » 5 Autres dépenses ordinaires : A. Eau de la Ville .... 60 » 260 B. Indemnité au souffleur . 90 » » C. ld. à l'organiste . 464 » » D. Id. au directr des funérailles . 260 » » Dépenses ordinaires, chapitre II, total. 13,122 32 13,460 » iarfies stiratesi II. DEPENSES EXTRAORDINAIRES. ÉGLISE 46 Déficit du compte précédent . . fr. 47 Déficit présumé de l'exercice courant 48 Placement de capitaux . . . . 49 Achat de vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au de fr. chapitre lor 100 50 Décoration et embellissement de l'église » 51 Grosses réparât8, construct" de l'église 52 ld. du cimetière 53 ld. du presbytère 3 produit d 54 Id. d'autres propr bâties :ai 55 Frais de procédure e 435 fraûcs sur 5;i Autres dépenses extraordinaires . tei Dépenses extraordinaires, chap. II, total 100 » ; Sour le su — 1203 — ÉGLISE ÉGLISE NATURE DES DÉPENSES. française- allemande . néerlandaise. CHAPITRE III. RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par le synode . . . i'r. 1,985 » 1,105 » Soumises à l'approbation du \ Ordinaires. 13,122 32 13,460 » synode et de la Députa- , Extraordinaires. 100 » » » non permanente. Total général des dépenses . fr. 15,207 32 14,565 » ( Recettes . . fr. 15,207 32 14,851 20 Balance 15,207 32 14,565 » f Dépenses Égalité. 286 20 Comparés aux budgets de 1912, ces budgets donnent lien aux remarques suivantes : EGLISE FRANÇAISE-ALLEMANDE. Recettes. Diminution de 500 francs, pour les dons et sous• criptions. Augmentation de fr. 96-95, pour le produit des troncs et quêtes. Au chapitre extraordinaire est inscrite la somme de fr. 97-57, comme excédent présumé de l'exercice courant, et celle de 1,500 francs, produit d'une collecte spéciale, soit une diminu• tion de 435 francs sur la somme prévue au même article du budget de 1912. Dépenses. Diminutions de 40 francs, pour l'éclairage; de 300 lianes pour le supplément de traitement aux seconds pas• teurs; de 500 francs, pour l'indemnité aux seconds pasteurs, et de fr. 20-16, pour les remises allouées au trésorier. — 1204 — Augmentations de 30 francs, pour le chauffage de l'église ; de 95 francs, pour l'entretien de la garde-robe ecclésiastique ; de 20 francs, pour l'achat de linge ; de 50 francs, pour l'entretien et les réparations de l'église ; de 25 francs, pour frais de corres• pondance, ports de lettres, etc ; de 18 francs, 64 francs et 25 francs, respectivement pour l'indemnité au souffleur, à l'orga• niste et au directeur des funérailles. Au chapitre extraordinaire, il y a une diminution de 335 francs, pour l'achat de vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre premier. ÉGLISE NÉERLANDAISE. Recettes. — Augmentation de 50 francs, pour le produit des troncs et quêtes. Diminutions de 4 francs, pour les loyers de maisons, et de 50 francs pour les dons et souscriptions. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de 600 francs, représentant l'intérêt de vingt obligations de 1,000 francs, rente belge 3 p. c, don manuel d'un anonyme en vue de l'allo• cation d'un supplément de traitement au pasteur-adjoint, et de 1,000 francs, comme excédent présumé de l'exercice courant. Dépenses. Augmentations de 125 francs, pour le chauffage de l'église ; de 50 francs, pour l'achat de livres religieux ; de de fr. 625-94, pour l'entretien et les réparations de l'église ; de 95 francs, pour les contributions ; de fr. 8-95, pour l'assurance contre l'incendie, et de 40 francs, pour l'eau de la Ville. Diminutions de 150 francs, pour l'éclairage, et de 5 francs, pour le papier, plumes, encre, registres de l'église, etc. Une somme de 50 francs a été portée, pour la première fois, à l'article 37 « Secours à domicile », pour permettre aux pas• teurs de rendre visite aux membres de la communauté habitant en dehors de l'agglomération bruxelloise. *** Le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation des budgets, qui vous sont soumis, moyennant les observations indiquées ci-dessus et sous la réserve expresse que les suppléments de traitements aux pasteurs et pasteurs-adjoints ne pourront être admis que pour autant que les comptes de la communauté se soldent par un excèdent de recettes. COMMUNAUTÉ ISRAÉLITE du rite « ASCHKENAZ-POLEN », dite orthodoxe. — BUDGET POUR 1913. — RAPPORT FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ECHEVIN MAES. Le Conseil d'administration de la synagogue de la Commu• nauté israélite du rite « Aschkenaz-Polen », dite orthodoxe, nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1913 de ce culte. Ce budget présente les chiffres ci-après : RECETTES. Contributions volontaires fr. 2,700 » Offrandes 4,000 » Produit de la location des places 1,400 » Droit de Schechitah 2,200 » Souscription pour l'enseignement religieux 1,000 » Montant des recettes, fr. 11,300 » DÉPENSES. Emprunts à ce jour fr. 2,467 » Traitement supplémentaire au rabbin . 800 » Traitement du ministre officiant 2,400 » Traitement des bedeaux 720 » Traitement d'j la préposée aux bains de puriiication . . . 180 » Traitement des minianistes 186 » Traitement du professeur de l'enseignement 1,200 » Traitement du concierge 300 » Loyer de la Synagogue 1,600 » Consommation d'eau . 20 » Assurance contre l'incendie 17 » Chauffage 75 » Entretien et nettoyage de la Synagogue 75 » Eclairage 150 » Frais de culte, cedrath, soucah, vin 110 » Impression et frais de correspondance 500 » Réparations au temple et Irais divers 500 » Montant des dépenses, fr. 11,300 » Recettes . . . . fr. 11,300 « Balance Dépenses .... 11,300 * Egalité * * * Le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce budget. . 0 00 LIBI atUtmes du corn •ipioiis. . , , :s'ide poste et de burea ciment de traitement ^«t (le retraite de w l'assurance pour 'i^ère au pasteur . — 1207 — ÉGLISE PROTESTANTE LIBÉRALE. — BUDGET POUR 1913. _ RAPPORT FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ECHE• VIN MAES. Le Conseil d'administration de l'église protestante libérale nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1913 de cette église. Ce budget présente les chiffres ci-après : er CHAFITRE I . — Recettes ordinaires. 1. Souscriptions des membres de la communauté . fr. 2,629 » 2. Intérêts du dépôt à la Banque Nationale . . . 610 » Total des recettes ordinaires, fr 3,239 » CHAPITRE II. — Recettes extraordinaires. 3. Dons venant de l'étranger fr. 850 t> Total des recettes extraordinaires, fr. 850 » Total général des recettes, fr 4,089 » DÉPENSES . 1. Loyer et étrennes du concierge fr. 1,020 » 2. Impressions 100 » 3. Frais de poste et de bureau 25 » 4. Supplément de traitement au pasteur 1,300 » 5. Supplément de retraite de l'ancien pasteur . . . 1,256 » 6. Prime d'assurance pour constitution de pension viagère au pasteur 288 » 7. Indemnité de déplacement à des pasteurs étrangers . 100 » Total des dépenses, fr. 4,089 » 4,u»y » 4,089 » Égalité. COMPTE BUDGET NATURE DES RECETTES. DE POUR 1911. 1913. CHAPITRE II. RECETTES EXTRAORDINAIRES. 19 Reliquat du compte précédent . fr. 11,339 37 20 Excédent présumé de l'exercice 4911 » 21 Emprunts . . . » 22 Ventes de biens, coupes extraordi• 35,000 » naires, etc...... » 23 Remboursement de capitaux » 24 Donations, legs ..... )) 25 Subsides extraordinaires de la Com• 4,964 54 mune ...... » » 26 Subsides extraordinaires de la Province. » » 27 Subsides extraordinaires de l'Etat » » 28 Autres : diverses et imprévues » » Total des recettes extraordinaires. 51,303 91 „ . , , .. 1 Recettes ordinaires. 31,808 72 27,019 75 Recapitulation j Recettes extraordinaires. 51,303 91 » Total général des recettes. 83,112 63 27,019 75 Nature des dépenses. CHAPITRE PREMIER. DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION DU CULTE ARRÊTÉES PAR L'ÉVÊQUE. Objets de consommation. 1 Pain d'autel . . . fr. 333 25 350 » 2 Vin . .... 361 » 400 » 3 Cire, encens et chandelles . 2,337 15 2,000 » 4 Huile pour la lampe ardente . ) 5 Eclairage à lWile ou au gaz . \ 484 92 700 » 6 Autres ...... » Entretien du mobilier. 7 Entretien des ornements et vases sacrés. 128 50 300 » 8 Entretien des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie . 222 15 300 » 9 Blanchissage et raccommodage du linge. 498 20 550 » 10 Nettoiement de l'église 578 14 600 y> 11 Autres . . . . • . » » A reporter, fr. 4,943 31 5,200 » - 1211 — COMPTE NATURE DES DÉPENSES. DE 1911. Report, fr. 4,943 31 Autres frais nécessaires à la célébration du culte. 12 Achat d'ornements et vases sacrés ordi• naires ...... 64 » 13 Achat de meubles et ustensiles sacrés ordinaires...... 146 70 14 Achat de linge d'autel ordinaire . 89 21 15 Achat de livres liturgiques ordinaires . 19 50 Dépenses arrêtées par Tévêque, total, fr. 5,262 72 CHAPITRE II. DÉPENSES SOUMISES A L'APPROBATION DE L'ÉVËQDE ET DE LA DÉPUTATION PERMA• NENTE. Dépenses ordinaires Gages et traitements. 16 Traitement du clerc . fr, 1,000 » 17 Id. du sacristain . 500 » 18 Id. des chantres 19 Id. de l'organiste . 3,620 » 20 Id. du souffleur 21 Id. des enfants de chœur 100 » 22 Id. des sonneurs 150 » 23 Id. du porte-croix . 80 » 24 ld. du bedeau. 350 » 25 Id. du suisse . 250 » 26 Id. d'autres employés 256 » 26bis Frais de funérailles, y compris la cire » Réparations locatives. 27 Entretien et réparation de l'église 1,105 65 Id. de la sacristie » 29 Id. du cimetière » 30 Id. du presbytère 31 Id. d'autres propr. bâties » 32 Id. de l'orgue . 80 » 33 Id. des cloches. a 34 Id. de l'horloge. 133 » 35 Id. autres. 34 » Dépenses diverses. 36 Supplément de traitement au curé àl Supplément de traitement aux vicaires. 2,100 A reporter, fr. 9,758 65 COMPTE BUDGET NATUKE DES DÉPENSES. DE POUR 1911. 1913. Report, fi. 9,758 65 10,725 » 38 Indemnité aux prêtres habitués ou auxi• liaires 1,900 » 1,200 » 39 Honoraires des prédicateurs . 120 » 300 » 40 Visites décanales . 20 » 20 i> 41 Remises allouées au trésorier 1,590 43 1,500 » 42 Remises allouées à l'évêché . » » 43 Acquit des anniversaires, messes et services religieux fondés 1,612 » 1,660 » 44 Intérêts de capitaux dus » » 45 Papier, plumes, encre, registres de la Fabrique, etc. . 125 05 150 » 46 Frais de correspondance, ports de lettres, etc. .... 47 Contributions, eau de la Ville » 48 Assurances contre l'incendie . 355 25 355 25 49 Fonds de réserve .... » » 50 Autres dépenses ordinaires : A. Habit du suisse 246 10 250 B. Pain aux pauvres . 210 » 210 » C. Offices religieux 1,593 10 1,500 » D. Imprévues . 197 99 200 » E. Droits d'auteurs » 60 » F. Chauffage 1,095 90 1,100 » Dépenses ordinaires, chapitre II. total. 18,824 47 19,230 25 CHAPITRE III. DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. 51 Déficit du compte de 1910 . » » 51bis Déficit du compte de 1911. » 52 Déficit présumé de l'exercice 1912. » » 53 Placement de capitaux .... » » 54 Achat d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier ... » 55 Décoration et embellissement de l'église) 3 0 40,472 88 56 Grosses réparât , construct " de l'églisef 57 Id. du cimetière » » 58 Id. du presbytère 59 Id. d'autres propr* bâties 1 60 Frais de procédure » 61 Autres dépenses extraordinaires : A. Caisse d'épargne . 3 21 3 25 B. Coffre-fort .... 1,120 » C. Fondation Jacobs . 4,964 54 » D. Service de l'emprunt 425 » 2,000 » Dépenses extraordinaires, chap. III, total 46,985 63 2,003 25 — 1213 — COMPTE NATURE DES DÉPENSES. DE 1911. CHAPITRE IV. RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par l'évêque . . fr. 5,262 72 Soumisesàl'approbationdej 0rdinaires . leveque et de la Députa- < 18,824 47 tion permanente. ( Extraordinai*re 46,985 63 Total général des dépenses. fr. 71,072 82 Recettes fr. 83,112 63 Balance j Dépenses 71,072 82 fr. 12,039 81 Excédent. A. — COMPTE DE 1911. Comparé au budget de 1911, tel qu'il a été arrêté parla Depu• tation permanente, ce compte donne lieu aux observations sui• vantes : Becettes. Augmentations de 15 francs, pour les revenus des fondations, rentes; de fr. 32-97, pour le produit des troncs, quêtes et oblations; de fr. 5,601-24, pour les droits de la Fabrique dans les inhumations et les services funèbres, et de fr. 139-80, pour les autres recettes ordinaires. Au chapitre extraordinaire figurent les sommes de : Fr. 11,339 37, pour reliquat du compte de l'année 1910; 35,000 », pour emprunts ; 4,964 54, pour donations, legs. Dépenses. Au chapitre extraordinaire, art. 61: a) Caisse a épargne, figure la somme de fr. 3-21, qui aurait dû être por• tée a l'article 53, « Placement de capitaux ». — 1214 — Les crédits ci-après ont été dépassés, sans autorisation préa• lable: Pain d'autel fr. 58 25 Traitement des chantres, de l'organiste et du souffleur. 20 » Conformément à vos résolutions antérieures, le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favo• rable à l'approbation du compte qui vous est soumis,sous réserve des observations de détail indiquées dans le rapport et en réité• rant vos protestations contre le maintien de paroisses s'étendant sur le territoire de plusieurs communes. B. — BUDGETS POUR 1913. Comparé au budget de 1912, le présent budget offre les diffé• rences ci-après : Dépenses. Augmentations de 25 francs, pour le vin; de 100 francs, pour le nettoiement de l'église; de 700 francs,pour le supplément de traitement aux vicaires; de 150 francs, pour les remises allouées au trésorier, et de 25 francs, pour les papier, plumes, encre, registres de la Fabrique, et frais de correspon• dance, port de lettres, etc. La déclaration prescrite par la Députation permanente (circu• laire du 29 mai 1873, Mémorial administratif n° 87) fait défaut. * * Au chapitre extraordinaire figure la somme de fr. 3-25 à l'article 61 : « Autres dépenses ordinaires » ; elle devrait figurer à l'article 53: «Placement de capitaux », cette somme repré• sentant les intérêts à capitaliser de fonds placés à la Caisse d'épargne. Le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation du budget qui vous est soumis, tout en formulant, à nouveau, le vœu de voir les circonscriptions paroissiales concorder avec les limites des communes. — 1215 — EGLISE DE N.-D. DU TRÈS-SAINT-ROSAJRE, A UCCLE. — COMPTE DE 1911. — RAPPORT FAIT, AU NOM DU COLLÈGE, PAR M. L'ÉCHEVIN MAES. M. le Gouverneur du Brabant nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, en conformité de l'article 14 de la loi du 4 mars 1870, sur le temporel des cultes, le compte de 1911, de l'église de N.-D. du Très-Saint-Rosaire, à Uccle, cette paroisse desservant une partie du territoire de Bruxelles. Nous indiquons ci-après les divers articles de recettes et de dépenses : RECETTES. ER CHAPITRE I . — RECETTES ORDINAIRES. 1. Loyers de maisons . . . . . fr. 2,200 » 2. Fermages de biens en argent .... » 3. Id. en nature, évaluation en argent » 4. Rentes foncières en argent. .... » 5. Rentes en nature, évaluation en argent . » 6. Revenus des fondations, rentes .... 153 » 7. Id. fermages ... » 8. Intérêts de fonds placés sur hypothèques . . » 9. Id. en rentes sur l'État . 129 » 10. Id. à la Caisse d épargne . » 11- Id. en autres valeurs . . » 12. Coupes de bois, ventes d'herbages, etc. . . » 13. Produit du cimetière, ventes d'herbes, etc. . » 14- Id. ' des chaises, bancs et tribunes . . . 1,057 74 15. Id. des tronca, quêtes et oblations . . 903 56 16. Droits de la Fabrique dans les services funèbres : A. Pour les frais ) B. Profit de la Fabrique . . . J 1,544 80 C. Pour les cierges...... ) 17. Supplément de la Commune pour les frais ordi• naires du culte » 18. Autres recettes ordinaires » Total des recettes ordinaires. . fr. 5,988 10 — 1216 — CHAPITRE II. — RECETTES EXTRAORDINAIRES 19. Reliquat du compte de 1910 fr. 39 77 20. Recouvrements sur les arriérés, fermages etc. 21. Emprunts ...... 22. Ventes de biens, coupes extraordinaires, etc » 23. Remboursement de capitaux B 24. Donations, legs ..... 130 » 25. Subsides extraordinaires de la Commune » 26. Id. de la Province D 27. Id. de l'État 28. Autres : diverses et imprévues . Total des recettes extraordinaires. 169 77 Recettes ordinaires. 5,988 10 RÉCAPITULATION Recettes extraordinaires. 169 77 Total général des recettes. 6,157 87 DÉPENSES. CHAPITRE I". — DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION DU CULTE, ARRÊTÉES PAR L'ÉVÊQUE. Objets de consommation. 1. Pain d'autel ..... 2. Vin . . . 170 » 3. Cire, encens et chandelles . 536 77 4. Huile pour la lampe ardente » 5. Éclairage à l'huile ou au gaz 86 56 6. Charbon . . . . 300 » Entretien du mobilier. 7. Entretien des ornements et vases sacrés . . 60 » 8. Id. des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie...... 60 » °. Blanchissage et raccommodage du linge . . 100 » 10. Nettoiement de l'église . . . . . 36 » 11. Autres ...... » Autres frais nécessaires à la célébration du culte. 12. Achat d'ornements et vases sacrés ordinaires . 50 » 13. Id. de meubles et ustensiles sacrés ordinaires. 50 » 14. Id. de linge d'autel ordinaire. ... 50 » 15. ld. de livres liturgiques ordinaires. . . » Dépenses arrêtées par l'évêque, total, fr. 1,544 33 — 1217 — CHAPITRE II — DÉPENSES SOUMISES A L'APPROBATION DE L'ÉVÊQUE ET DE LA DÉPUTATION PERMANENTE. I. — DÉPENSES ORDINAIRES. Gages et traitements. 16. Traitement du clerc fr- 500 » 17 Id. du sacristain ..... » 1g. Id. des chantres . . • • 20 » 19 Id. de l'organiste 200 x 20. Id. du souffleur ..... 50 » 21 Id. des enfants de chœur ... 20 % 22. Id. des sonneurs ..... 10 » 23. Id. du porte-croix . .... » 24. Id. du bedeau » 25. Id. du suisse » 26. Id. d'autres employés .... » 26ljis. Frais de funérailles, y compris la cire . . » Réparations locatives. 27. Entretien et réparation de l'église ... 73 37 28 Id. id. de la sacristie . . » 29. Id. id. du cimetière. . . » 30. Id. • id. du presbytère . . » 31. Id. id. d'autres propriétés bâties 28 » 32. Location de l'orgue ...... 300 » 33. Entretien et réparation des cloches . . • 10 » 34. Id. id. de l'horloge ... » 35. Id. id. autres .... » Dépenses diverses. 36. Supplément de traitement au curé • » 37. Id. id. aux vicaires . . 400 » 38. Indemnité aux prêtres habitués ou auxiliaires . 100 » 39. Honoraires des prédicateurs .... 30 » 40. Visites décanales ...... 20 » 41. Remises allouées au trésorier .... 40 » 42. Id. àl'évêché. .... » 43. Acquit des anniversaires, messes et services reli• gieux fondés 191 60 44. Intérêts de capitaux dus 2,398 52 45. Papier, plumes, encre, registres de la Fabri• que, etc...... 60 » 46. Frais de correspondance, ports de lettres, etc. . 10 » A reporter» . fr. 4,461 49 II. — 78«. — 1218 — Report. fr. 4,461 49 47. Contributions, eau de la Ville 34 31 48. Assurance contre l'incendie 61 45 49. Fonds de réserve . 50. Autres dépenses ordinaires : A Diverses et imprévues. 12 75 B. Souvenirs de lre communion 20 » C. Processions . 20 » Dépenses ordinaires, chapitre II, total, fr. 4,610 » CHAPITRE III. — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. 51. Déficit présumé de l'exercice 1911 . . fr. 52. Dépenses rejetées du compte antérieur. 53. Placement de capitaux ..... 54. Achats d'ornements, vases sacrés, linge, livres, meubles et ustensiles non compris au chapitre Ier 55. Décoration et embellissement de l'église 56. Grosses réparations, construction de l'église 57. Id. du cimetière 58. Id. du presbytère 59. Id. d'autres propriétés bâties 60. Frais de procédure 61. Autres dépenses extraordinaires Remboursement de capitaux Non-valeurs . Dépenses extraordinaires, chapitre III, total, fi CHAPITRE IV. — RÉCAPITULATION. Dépenses. Arrêtées par l'évêque ..... fr. 1,544 33 Soumises à l'approbation de l'évêque J Ordinaires . 4,610 » et de la Deputation permanente : ( Extraordinaires » Total général des dépenses, fr, 6,154 33 BALANCE ^cettes. . fr. 6 157 87 / Dépenses . . 6,154 33 Excédent. . fr. 3 54 — 1219 — Comparé au budget, ce compte donne lieu aux observations suivantes : Recettes. Au chapitre extraordinaire, sont inscrites les sommes suivantes : Fr. 39-77, reliquat du compte de l'année 1910. 130 francs, pour construction d'un embranchement sur la conduite-mère des eaux de la Ville (legs du chanoine Maricq). Dépenses. Les dépenses sont restées dans les limites des allo• cations budgétaires, sauf pour les articles 5 : c( Eclairage à l'huile ou au gaz » et 44 : « Intérêts de capitaux dus », où elles sont respectivement supérieures de fr. 16-56 et de fr. 298-52. Le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation du compte qui vous est soumis, moyennant les observations ci-dessus, en réitérant vos protesta• tions en ce qui concerne l'existence de paroisses qui s'étendent sur le territoire de plusieurs communes et des difficultés d'ad• ministration qui en résultent. — 0Z>Z>1 — 1221 — EGLISE SAINT-REMI, A MOLENBEEK-SAINT-JEAN. — COMPTE DE 1911. — RAPPORT FAIT, AU NOM DU COL• LÈGE, PAR M. L'ECHEVIN MAES. L'Administration communale de Molenbeek-Saint-Jean nous a fait parvenir le compte de 1911 de l'église Saint-Remi, établie en cette commune et dont la circonscription paroissiale comprend une partie du territoire de Bruxelles. Vous avez, par conséquent, à émettre votre avis, conformément à l'art. 14 de la loi du 4 mars 1870 sur le temporel des cultes. Nous renseignons ci-après les divers articles de recettes et de dépenses : COMPTE NATURE DES RECETTES. de 1911. CHAPITRE PREMIER. Recettes ordinaires. 1 Loyers de maisons fr * 2 Fermages de biens en argent . 3 Id. en nature, évaluation en argent » 4 Rentes foncières en argent . » 5 Id. en nature, évaluation en argent 6 Revenus des fondations, rentes 7 Id. id. fermages . 8 Intérêts de fonds placés sur hypothèque. » Id. id. en rentes sur l'Etat » 10 Id. id. à la Caisse d'épargne 6 32 11 Id. id. en autres valeurs » 12 Coupes de bois ..... » 13 Produit du cimetière de Laeken 559 06 14 Id. des chaises, bancs et tribunes . 5,125 41 15 Id. des troncs, quêtes et oblations . 1,952 64 16 Droits de la Fabri- l a) Pour les frais . que dans les ser- j b) Profit delà Fabrique 2,269 20 vices funèbres. ' c) Pour les cierges . 17 Supplément des Communes pour les frais ordi naires du culte ..... '8 Autres recettes ordinaires Total des recettes ordinaires, fr. 9,912 63 — 1222 — COMPTE NATURE DES RECETTES. de 1911. CHAPITRE II. Recettes extraordinaires. 19 Reliquat du compte de 1910 . fr 962 84 21 Emprunts ..... 22 Ventes de biens, coupes extraordinaires , etc 23 Remboursement de capitaux. 24 Donations, legs .... 25 Subsides extraordinaires des Communes 26 Id. de la Province 27 Id. de l'Etat . 28 Autres : diverses et imprévues Total des recettes extraordinaires fr 962 84 Recettes ordinaires fr 9,912 63 Récapitulation. Recettes extraordinaires 962 84 Total général des recettes, fr 10,875 47 DÉPENSES. CHAPITRE PREMIER. DÉPENSES RELATIVES A LA CÉLÉBRATION DU CULTE, ARRÊTÉES PAR L'ÉVÊQUE. Objets de consommation 1 Pain d'autel fr 90 » 2 Vin . . . . 225 » 3 Cire, encens et chandelles 748 » 4 Huile pour la lampe ardente . 50 96 5 Eclairage à l'huile ou au gaz . 450 09 6 Autres. . . . Entrelien du mobilier. 7 Entretien des ornements et vases sacrés . , 75 » 8 Id. des meubles et ustensiles de l'église et de la sacristie . ... 99 45 9 Bhmchissage et raccommodage du linge . 175 » 10 Nettoiement de l'église . . . . . 100 » 11 Autres. . . . Autres frais nécessaires à la célébration du culte. 12 Achat d'ornements et vases sacrés ordinaires 13 Id. de meubles et ustensiles sacrés id. 14 Id. du linge d'autel ordinaire 15 ld. de livres liturgiques ordinaires Dépenses arrêtées par l'évêque, total, fr 2,013 50 — 1223 — BUDGET NATURE DES DÉPENSES. pour 1911. CHAPITRE II. DÉPENSES SOUMISES A. L'APPROBATION DE L'ÉVÊQUE ET DE LA DEPUTATION PERMANENTE . I. — DÉPENSES ORDINAIRES. Gages et traitements. 16 Traitement du clerc fr 500 17 Id. du sacristain » 18 Id. des chantres 100 19 Id. de l'organiste 300 20 Id. du souffleur * 21 Id. des enfants de chœur 22 Id. des sonneurs 100 23 Id. du porte-croix . 24 Id. du bedeau . 25 Id. du suisse » 26 Id. d'autres employés 26bis Frais de funérailles, y compris la cire 100 » Réparations locatives. » 27 Entretien et réparation de l'église . fr. 47 28 Id. de la sacristie . » 29 Id. du cimetière . 30 Id. du presbytère . » 31 Id. d'autres propriétés bâties. 32 Id. de l'orgue 8 33 Id. des cloches . » 34 Id. de l'horloge » 35 Autres . . Dépenses diverses. 36 Supplément de traitement au curé . . fr 800 » 37 ld. id. aux vicaires . 2,000 » 38 Indemnité au prêtre auxiliaire » 39 Honoraires des prédicateurs. » 40 Visites décanales 20 » 41 Remises allouées au trésorier. » ^ Id. à l'évêché .... » 43 Acquit dos anniversaires, messes et services religieux fondés. . . 44 Intérêts de capitaux dus 45 Papier, plumes, encre, regtresde la Fabrique 14 90 4b Frais de correspond., ports de lettres, etc. » 47 Contributions, eau de la Ville. 48 Assurance contre l'incendie . 210 » 49 Fonds de réserve ..... » 50 Autres dépenses ordinaires : A. Chauffage 400 » B. Diverses et imprévues . Dépenses ordinaires, chapitre II, total, fr 4,599 40 — 1224 — BUDGET NATURE DES DÉPENSES. pour 1911. II. — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. 51 Déficit du compte précédent . fr. 52 Déficit présumé de l'exercice courant 53 Placement de capitaux . . . . 54 Achat d'ornements, vases sacrés, livres, linge, meubles et ustensiles non compris au cha• pitre Ier 55 Décoration et embellissement de l'église. 56 Grosses réparations, construction de l'église 57 Id. du cimetière 58 Id. du presbytère . 59 id. d'autres propriétés bâties 60 Frais de procédure .... 61 Autres dépenses extraordinaires : Emprunt 3,858 » Dépenses extraordinaires, chap. II, total, fr. 3,858 » CHAPITRE III. RÉCAPITULATION. Dépenses. 2,013 50 Arrêtées par l'évêque . . . fr Soumises à l'approbation de . Ordinaires . 4,599 40 l'évêque et de la députa- tion permanente. / Extraordinaires 3,858 » Total général des dépenses, fr 10,470 90 Balance. Recettes 10,875 47 Dépenses 10,470 90 Excédent. fr. 404 57 — 1225 — Malgré les observations répétées dans chacun des rapports concernant les comptes de cette église, la Fabrique n'appuie pas de pièces justificatives tous les articles de recettes. RECETTES. Il y a comparativement aux prévisions budgétaires, augmentations de fr. 59-06, pour le produit du cimetière de Laeken et de fr. 75-41, pour le produit des chaises, bancs et tribunes. Diminution de fr. 547-36, pour le produit des troncs, quêtes et oblations et de fr. 130-80, pour les droits de la fabrique dans les services funèbres. DÉPENSES. Les dépenses sont restées dans les limites des allocations budgétaires ; elles sont appuyées des quittances et mandats justificatifs, sauf pour le chapitre extraordinaire, où il est inscrit une dépense de 3,858 francs pour le service des intérêts et de l'amortissement de l'emprunt contracté en vue de la con• struction de la nouvelle église, sans qu'aucune pièce justificative soit produite. Une erreur d'addition s'étant glissée dans le total des dépenses ordinaires (il faut fr. 4,600-40 et non fr. 4,599-40), le compte de 1911 se clôture par un excédent de fr. 403-57, au lieu de fr. 404-57. * * Le Collège a l'honneur de vous proposer, Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation du compte de 1911 de l'église Saint-Remi, sous réserve des observations qui précèdent et en réitérant vos protestations au sujet du maintien de paroisses qui s'étendent sur le territoire de plusieurs communes. — 9Z>Zl Année 19 CONSEIL CO Séance du 21 Oc Ig« de l ADOLPHE — 1227 - COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU 21 OCTOBRE 1912. VILLE DE BRUXELLES. BULLETIN COMMUNAL Année 1912. CONSEIL COMMUNAL. Séance du 21 Octobre 1912. Présidence de M. ADOLPHE MAX, Bourgmestre. SOMMAIRE : PAGES. 1. Communications 1228 2. Rachat de la ligne de tramway Bourse-place Madou. — Adoption 1243 3 Transformation du quartier de l'impasse du Parc. — Expropriation d'immeubles situés place Sainte-Gudule. - Arrêté définitif. — Id 1282 4 Suppression de l'impasse delà Salière, rue de Schaer• beek. — Arrêté définitif. — Id 1283 5 Ecoles primaires. — Admission des enfants n'habitant pas Bruxelles —Rétribution. — Id 1283 6. Hospices—Actes divers d'administration. —Approbation. 1284 7. Hospices.—Acceptation d'un legs — Id 1287 8 Églisô Saint-Roch, à Laeken. — Budget pour 1913. — Avis favorable 1289 9 Église Saint-Remi, à Molenbeek-Saint-Jean. — Budget , pour 1913. — Id 1289 10 Eglise de Notre-Dame du Sahlon. — Remboursement d'une rente — Id 1289 11. Crédit spécial. — Exercice 1912 : Pavage en bois d'une section de l'avenue Louise. — Adoption 1290 U. - 79. (21 Octobre 1912) — 1228 — 12. Acquisition d'un terrain situé à l'angle du boulevard Clovis et de la rue de Gravelines, pour l'établissement d'une crèche. - Affaire retirée 1291 13. Contrôle du lait. — Interpellation de M. Camille Huys- mans . , 1276 La séance est ouverte à deux heures dix minutes. Présents: MM. Max, Bourgmestre ; Lemonnier, Steens, Jacq- main, Maes, Hallet, Echevins; Furnemont, Brabandt, Bosquet, Leurs, Hubert, Solau, Vandenbosch, Comardy, Burthoul, Bauwens, Desmet, Vanneck, Claes, Huisman-Van den Nest, Anspach-Puissant, Depage, Camille Huysmans, Moons, Levêque, Smets, Boon, Jules Anspach, Hymans, Poelaert, De Mot, Vandervelde, Jauquet, Bergmans, Brassinne, Pladet, De Bre- maecker, Daxbek, Conseillers; Dwelshauvers, Secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 7 octobre 1912 est déposé sur le bureau à une heure et demie, à la disposition de MM. les Conseillers. M. le Secrétaire donne lecture des décisions qui ont été prises dans la dite séance. Le Conseil aborde son ordre du jour. 1 Communications. M. le Secrétaire présente l'analyse suivante des pièces adressées au Conseil : 1° M. Isidore Havelette soumet un projet d'une nouvelle délimitation de Bruxelles et des communes suburbaines. — Renvoi au Collège. 2° La Société des marchands de légumes et fruits de Bruxelles demande le placement de lampes électriques sur la place du Nouveau-Marché-aux-Grains. - Renvoi au Collège, — 1229 — (21 Octobre 1912) 3° La chambre syndicale des patrons sculpteurs, décorateurs et ornemanistes insiste à nouveau pour que les travaux dé sculp• ture généralement quelconques soient disjoints du gros-œuvre dansles grandes entreprises, et fassent l'objet d'une adjudica• tion restreinte entre des sculpteurs choisis par l'Administration communale. — Renvoi au Collège. i" Mme H. Henet-Haccour sollicite une place d'institutrice ou de régente dans les écoles de la Ville. — Renvoi au Collège. 5° L'Administration communale a reçu pour ses collections : a) De M. Poswick, divers reçus au nom du Comte de Duras (souscription pour l'Académie de peinture, location d'une loge au théâtre (178(3-1790) ; b) De MM. .1. Cuvelier etL. Stainier, un exemplaire des Actes du Congrès des archivistes et bibliothécaires, tenu à Bruxelles en 1910; c) De M. F. Alvin, une brochure sur une médaille du Grand Serment des arbalétriers de Bruxelles ; d) De M. Ch. Lefébure, un denier en argent de Vilvorde, pro• venant de la trouvaille faite en août 1908, rue d'Assaut ; e) D'un anonyme, par l'intermédiaire du notaire Lailemand, un tableau, deMadiol, représentant les membres du Cercle des Installations maritimes. — Remerciements. M. le Bourgmestre. Messieurs, j'ai reçu la lettre suivante : « MONSIEUR LE BOURGMESTRE, » Nous ne voulons tarder plus longtemps de vous remercier, ainsi que MM. les Membres du Collège échevinal et MM. les Conseillers communaux de la ville de Bruxelles de la magnifique réception que vous nous avez réservée dans la séance du /octobre, et des paroles par trop flatteuses que vous nous avez adressées. • » Nous nous permettons de vous prier de faire part à vos collègues combien nous nous sommes sentis honorés d'être reçus par eux en l'hôtel de ville et combien les superbes Médailles qui nous furent remises nous ont fait plaisir. (2i Octobre 1912) — 1230 — » Nous garderons un souvenir inoubliable de l'intérêt avec lequel la ville de Bruxelles a suivi les résultats de notre dépla• cement à Stockholm et des marques d'encouragement uniques dont nous fûmes l'objet de sa part. Nous vous en exprimons, encore une fois, nos remerciements les plus sincères. » Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmestre, l'assurance de nos sentiments les plus respectueux. » (S.) Paul Anspach, Philippe le Hardy de Beaulieu, Henri Anspach, Victor Boin, Jacques Ochs, Fernand de Montigny, Victor Willems, Hennet, Gaston Salmon, Léon Tom. » M. le Bourgmestre. Messieurs, dans notre précédente séance, au cours d'une discussion concernant les conditions dans lesquelles peut s'exercer l'autorité du Bourgmestre à l'égard du personnel de la police, un ordre du jour a été proposé par l'honorable M. Hubert. J'ai fait connaître les motifs pour lesquels je jugeais ne pouvoir mettre aux voix cet ordre du jour. Une objection légale très sérieuse me paraît empêcher le Conseil communal de se prononcer sur cette proposition. Toutefois, j'ai voulu, comme la question avait surgi à l'improviste, me réserver de l'examiner à nouveau et même de consulter à ce sujet le Service du conten• tieux. Comme vous le savez, Messieurs, le chef de ce service est en congé pour cause de maladie depuis environ quinze jours. Il m*a donc été impossible de conférer avec lui, et je me propose de vous entretenir de cette question lors de la prochaine séance du Conseil communal. L'illégalité de l'ordre du jour ne me semble pas douteuse. Mais quand tout scrupule aura été levé à cet égard, je ne refuserai pas de rechercher un moyen de donner satis• faction à l'honorable M. Hubert et de m'entendre avec lui sur la question de procédure que soulève sa proposition. Je désire, en effet, éviter qu'une question de cette nature puisse peser sur nos travaux, les entraver et les troubler. J'examinerai donc la question dans un esprit absolument impartial. Cela dit, je tiens à faire part au Conseil que j'ai reçu de MM. Hubert, Pladet et Bergmans une lettre m'annonçant que me seraient posées les questions suivantes : a 1° Est-il exact qu'un ordre de service invite les agents de police à adresser directement au Bourgmestre, c'est-à-dire sans passer par la voie hiérarchique, leur démission de membres de l'asso• ciation professionnelle, et que l'impunité leur serait garantie ? * 2° Est-il vrai qu'un agent de police a été suspendu pour dix _ 1231 - (21 Octobre 1912) jours, avec privation de traitement, pour avoir distribué des cartes d'invitation pour une fête intime de l'association ? « 3° Est-il vrai qu'interdiction a été faite à la police d'assister à cette fête intime ? » On comprendra, Messieurs, que je ne puisse accepter de répondre à une interrogation de cette espèce. Il s'agit là d'un domaine que la loi n'a pas ouvert au contrôle du Conseil com• munal; mais j'ai le droit de fournir spontanément au conseil telles explications, tels renseignements que je puis juger con• venir. Dans cet ordre d'idées, et cette réserve étant faite, je mets le Conseil en garde contre les racontars que l'on colporte et qui sont accueillis avec trop de complaisance par certains journaux. Quelques organes de la presse ont créé une rubrique intitulée : M. Max contre sa police. Ce titre seul est une monstruosité. J'ai défendu toujours la police avec la plus grande énergie lorsqu'elle était attaquée, j'ai obtenu pour elle, malgré certaines résistances,les encouragements que vous avez bien voulu lui accor• der, je n'ai jamais montré à son égard que de la bienveillance et de la bonté. De son côté, elle me témoigne en toutes circon• stances des sentiments de dévouement et de confiance absolue. Et c'est avec elle que je serais en conflit ! Cela ne tient pas debout. Aussi, pour alimenter la rubrique en question, en est-on réduit à inventer des faits absolument faux et dépourvus de la moindre parcelle de vérité. Vous avez tous lu dans les journaux, sous la rubrique en question, que des agents de police de Bruxelles avaient été porter dans des cabarets les affiches émanant de la soi-disant association dont il a été parlé, et que je leur avais infligé des punitions à ce sujet. C'est un mensonge. Aucun agent de police bruxellois n'a été porter d'affiches dans un cabaret quel• conque. Vous avez lu également que j'avais infligé une « nouvelle » peiue au président de l'association. Encore une fois, c'est un mensonge! Le président de l'association est un agent inspecteur de la police de Saint-Gilles. Je n'ai aucune autorité sur la police des faubourgs, et je n'avais donc pas à intervenir. Les agents de la police de Bruxelles, ainsi que je l'ai déjà dit au Conseil, sont étrangers à l'association dont il s'agit. M. Hubert. Eh bien, vous avez un fameux toupet. (Excla• mations.) M. le Bourgmestre. Monsieur Hubert, vous aurez la parole tout a l'heure, et nous verrons alors quelle est l'épaisseur de votre toupet à vous. M. Hubert. J'en ai un, on peut le voir. (21 Octobre 1912) — 1232 — M. De Mot. Nous le savons depuis longtemps. M. le Bourgmestre. On me demande s'il est exact que des ordres de service invitent les agents de police à m'adresser direc• tement leur démission de membre de l'association. Aucun ordre de service ne contient une pareille stupidité. Ce qui est vrai, c'est qu'une vive indignation s'étant manifestée dans la police de Bruxelles contre la campagne menée au nom de la soi-disant association par voie d'affiches et de journaux, des dénonciations me sont parvenues, de la part de membres de mon personnel, contre certains agents qui, cédant à des démarches faites auprès d'eux, avaient cru devoir accepter des fondions dans cette association. Or, je n'aime pas les dénonciations ; elles sont démo• ralisantes ; et c'est pourquoi j'ai prié les commissaires de police de dire aux membres du personnel que dans mon désir de voir cesser toute dénonciation, j'engageais les agents visés à se faire connaître spontanément, leur annonçant qu'ayant égard au té• moignage de déférence qu'ils donneraient ainsi pour mes instruc• tions, je ne leur infligerais aucune peine disciplinaire. Je puis dire que cet avis a produit le meilleur effet. On demande aussi si un ordre de service a interdit à la police d'assister à une fête organisée par l'association susdite. Aucun ordre de service n'aurait été nécessaire, car tous mes agents sont d'accord avec moi pour estimer qu'après la campagne qui s'est poursuivie, leur présence à une fête organisée par l'association en question aurait été de la plus haute inconvenance. Quant à la punition qui aurait été infligée à un agent, il se conçoit qu'il ne puisse être question de ma part de fournir des explications quelconques au Conseil communal. Je crois com• prendre ii quoi et à qui on fait allusion. Je ferai connaître aux honorables signataires de la lettre, s'ils le désirent, le nom de l'agent de police en cause ; ils pourront aller l'interroger : il leur dira que les faits tels qu'ils ont été rapportés sont inexacts. Je l'autorise à répondre et, si cela lui convient, à révéler lui-mênie aux honorables membres du Conseil communal que la chose intéresse, dans quelles conditions une mesure disciplinaire a été prise à son égard et quelle a été cette mesure. Je l'autorise aussi à vous dire s'il trouve que, dans la circonstance, le Bourgmestre a agi d'une façon sévère et rigoureuse, ou s'il n'a pas au contraire fait preuve de beaucoup d'indulgence, et de générosité. Messieurs, je tiens à ce que le Conseil communal sache bien que si le service de la police est fait comme il l'est actuellement a Bruxelles et s'il nous donne pleine et entière satisfaction, j'ai obtenu ce résultat non pas par des mesures de répression et de sévérité, niais au contraire par de la bienveillance et de la bonté ; c'est ainsi que j'ai gagné l'affection et la confiance de mes subor- — 1233 — (21 Octobre 1912) donnés. (Très bien! très bien! sur les bancs de la gauche libérale et de la droite.) M. Hubert. L'honorable Bourgmestre, en débutant, a dit que l'ordre du jour que nous avons déposé à la précédente séance a été renvoyé non pas à la Section du contentieux, mais au Service du contentieux. 11 est possible que le chef de ce service soit malade. Mais j'estime que, déjà à la dernière séance, nous avons été roulés, qu'on me permette le mot, en ce sens qu'on aurait pu parfaite• ment mettre notre ordre du jour aux voix et qu'on est parvenu à ne pas le faire. En réalité, on dirait que nous ne comptons plus pour rien au Conseil communal. De même que Louis XIV disait : « L'Etat, c'est moi, » M. le Bourgmestre a l'air de dire : « Le Conseil communal, c'est moi. » M. De Mot. La police,Vest moi. M. Huberi. Quoi qu'il en soit, je reviendrai à la charge, car en ce qui me concerne, si même je ne suis pas suivi, je demande qu'on prenne une décision à cet égard, notamment concernant le droit d'association, auquel personne ne peut s'opposer sous aucun prétexte et de quelque manière que ce soit. D'autre part, et malgré les explications que l'honorable Bourgmestre a données sur le premier point, il n'en reste pas moins vrai qu'on a usé de pression. Que ce soit par l'intermé• diaire des commissaires de police ou autrement, peu importe, on a donné connaissance d'un ordre de service, et il a été lu à plusieurs appels successifs. On a été plus loin : on a commenté les discours de certains Conseillers communaux, et on a invoqué des raisons de conve• nance pour inviter les agents de police à ne pas se laisser entraî• ner dans cette affaire. Je pense que ce système est peu franc. A l'époque où nous vivons il faut que chacun ait l'énergie d'assumer les responsa• bilités qui lui incombent. Dans ces défenses, ou ces invitations à envoyer des démissions, il y a, on ne peut le nier, un moyen de pression contre lequel nous protestons vivement. Le troisième point vise la peine infligée à un agent... M. le Bourgmestre. Je ne puis pas vous permettre de discuter le fait. M. Hubert. Je ne discuterai pas le fait. M. le Bourgmestre. Vous ue pouvez pas aborder une question de personne. (21 Octobre 1912) — 1234 M. Hubert. Je dis que si un agent, est frappé d'une retenue de salaire, non seulement lui, mais sa femme et ses enfants en pâtissent. L'agent de police ne peut pas, comme l'ouvrier, recou• rir à un Conseil de prud'hommes pour soumettre son cas : payé au mois, vous ne pouvez légalement lui infliger une retenue. (Bruit.) C'est illégal et, déplus, je le répète, inhumain; car la punition a pour conséquence de restreindre les ressources du ménage. M. le Bourgmestre. Le moyen n'est pas illégal. Vous êtes en train de faire le procès à la loi. M. Hubert. C'est possible. Cette question me tient d'autant plus à cœur que moi-même, père de famille et ouvrier, si on m'avait infligé une retenue de salaire, je me rends compte coin- bien la mesure eut été ressentie par ma femme et par mes enfants, en ce sens qu'elle aurait été pour eux une cause de privations. M. De Mot. Il suffit que l'ouvrier ne se mette pas dans le cas d'être puni. M. Hubert. Ceux qui ont de la galette comme vous, l'ont bien facile de tenir ce langage! (On rit.) M. le Bourgmestre. N'interrompez pas, je vous prie; laissez aller. M. Hubert. Oui ! oui ! qu'on me laisse aller, je ne demande que cela. (Rires.) On a prétendu également qu'on n'avait pas usé de pression sur les agents à l'occasion d'une fête organisée par la police ; cela est inexact. Pourquoi, je vous le demande, un agent de police qui rentre chez lui, abandonne son uniforme et s'habille en civil, ne pourrait-il pas assister aune fête? Mais, à ce compte-là, il lui serait interdit d'aller même, en bourgeois, prendre une chope à la Maison du Peuple ! M. le Bourgmestre invoque que les journaux publient des informations contraires à la vérité. Pour ma part, je ne m'occupe pas de ce que disent les journaux ; je ne parle que de faits qui sont à ma connaissance et qui indignent profondément l'opinion publique, quoi qu'en pense l'honorable Bourgmestre. Je prétends donc qu'on a exercé une surveillance sur les agents de police qui se sont rendus à la fête dont il s'agit. Le même n'a-t-on pas placé dans l'enceinte du Conseil à la dernière séance, des agents judiciaires? — Dans quel but ? — Je l'ignore, mais assurément ces agents pourraient faire chose beaucoup plus — 1235 — (21 Octobre 1912) utile, notamment poursuivre ce filou qui s'appelle Wilmart. (Exclamations, rires et marques d'approbation.) Je me souviens qu'à l'occasion d'une fête donnée à la Loge maçonnique de la rue du Persil, on avait signalé au Bourgmestre que les étudiants munis d'appareils photographiques prenaient des instantanés des personnes qui pénétraient dans le local. L'honorable Bourgmestre donna immédiatement ordre à des agents de disperser ces indélicats personnages et il a eu raison, car il y avait là, en effet, un véritable scandale. Eh bien, l'honorable Bourgmestre ne doit pas avoir deux poids et deux mesures. Il ne faut pas qu'il sauvegarde la liberté des uns et fasse fi de celle des autres. Je persiste donc à pro• tester de la manière la plus énergique contre le procédé dont les agents de police de Bruxelles sont victimes. M. Furnemont. La question qui a été soulevée devant le Conseil communal concerne un droit primordial auquel tous ici nous ajoutons la plus grande importance. M. le Bourgmestre nous a donné des raisons — et je les considère, pour ma part, comme valables — pour obtenir un délai çu vue de se former une opinion au sujet de la légalité de l'ordre du jour qui a été présenté comme conclusion au débat. Nous ne pouvons pas refuser le nouveau délai qu'il nous demande et je n'hésite pas à engager le Conseil à le lui accorder. Toutefois, j'insiste pour que la question reste sur le terrain où elle a été posée, et cela dans l'intérêt même de la thèse que nous défendons. Je crois que cette thèse est fondée et que si le Conseil partage notre manière de voir, nous aurons rendu un immense service à la police en proclamant son droit de s'associer. En ce qui me concerne, je ne veux pas compliquer la question de détails qui ne peuvent que l'énerver et l'affaiblir. M. le Bourgmestre. Messieurs, il ne faut pas d'équi• voque. Mon opinion est parfaitement formée en ce qui concerne la légalité de l'ordre du jour. J'ai, en effet, estimé et j'estime encore que cet ordre du jour ne peut être mis aux voix. Si j'ai demandé à réfléchir, c'est par égard pour le Conseil communal. J'ai toujours veillé à la dignité de vos débats; je m'y suis tou• jours appliqué de toutes mes forces, et je me suis appliqué aussi a maintenir intacts les droits du Conseil communal. Quand vous serez édifiés, comme je le suis moi-même, sur l'illégalité de 1 ordre du jour, j'espère trouver peut-être un moyen de tourner la difficulté et de permettre au Consoii communal de se pro• noncer. (21 Octobre 1912) — 1236 — Je ne vous dis pas que je voterai votre ordre du jour, mais je ne demanderais pas mieux que de le mettre aux voix pour débarrasser le tapis de cette affaire. Il n'est pas tolérable que nous soyions obligés, à chaque séance du Conseil communal, de recommencer à discuter sur le même objet. M. Daxbek. A qui la faute ? M. le Bourgmestre. 1/incident est clos. # * M. le Bourgmestre. Messieurs, au mois de juillet dernier, le Conseil communal a donné son approbation à la convention intervenue entre le Niinistre de l'agriculture et les travaux publics, la Compagnie des Tramways Bruxellois et la Ville au sujet du prolongement de la ligne de la rue de la Loi vers le centre de la ville par la rue des Colonies. On s'étonne, dans le public, de ce que cette convention n'ait pas reçu d'exécution, mais le retard n'est nullement imputable à l'Administration communale : il provient de ce que M. le Ministre de l'agricul• ture a cru devoir soumettre la convention à l'avis du Départe• ment des chemins de fer. Ce Département ayant en sa possession le dossier depuis environ deux mois, j'ai insisté à diverses reprises pour qu'une solution intervint. J'ai le plaisir d'annoncer au Conseil commu• nal que j'ai reçu, ce matin même, une lettre de M. le Ministre de Broqueville me faisant savoir qu'il vient de renvoyer la con• vention à son collègue de l'agriculture et des travaux publics en lui marquant l'accord de son Département. J'ose donc espérer que plus aucun retard ne se produira et que, bientôt, le tramway de la rue de la Loi circulera jusqu'aux boulevards du centre. (XW'.s bien ' sur tous les bancs.) * M. le Bourgmestre. A la précédente séance, l'honorable M. Bauwens m'a posé une question au sujet de l'application du tarif ouvrier par la Compagnie des Tramways Bruxellois. J'ai demandé des renseignements à la Société, et voici ce qui m'a été répondu : c< Il existe une tolérance permettant aux ouvriers qui ne trouvent pas de place, ni debout, ni assise, en seconde classe de monter en première sans payer de supplément; cette tolérance a toujours été appliquée fort largement le matin, mais depuis quelque temps elle était étendue à l'après-midi aux heures du retour des ouvriers, et cela a soulevé des protestations de la part du public. — 1237 — (21 Octobre 1912) s Le matin, le déclassement n'a guère d'inconvénients et peut continuer à être toléré comme auparavant ; mais il n'en va pas de même l'après-midi. Les ouvriers ne rentrent pas tous en même temps chez eux et ils ont à leur disposition un plus grand nombre de trams. » En dehors de ces considérations, il convient de remarquer que l'article 72 bis du cahier des charges-loi du 23 août 1899 stipule que les ouvriers n'ont droit au tarif spécial qu'en seconde classe. » Une autre question concernant les tramways a été posée par l'honorable M. Hubert. Elle est relative au service de la rue Blaes. Ainsi que je l'avais promis au Conseil communal, je me suis rendu sur place et j'ai pu constater par moi-même que l'in• convénient signalé par l'honorable membre est réel. J'ai prié la Compagnie d'étudier un tracé nouveau qui consisterait à faire le service des Tramways Bruxellois et des Chemins de fer Econo• miques parla rue Blaes dans une direction et par la rue|Haute dans une direction opposée. L'inconvénient dont on se plaint disparaîtrait ainsi. J'aurai soin de tenir le Conseil communal au courant des déci• sions qui interviendraient à cet égard. M. Huberi:. Je voudrais répondre un simple mot, Monsieur le Bourgmestre. M. 13 Bourgmestre. La parole esta M. Hubert. M. Hubert. Je remercie M. le Bourgmestre de s'être occupé immédiatement de cette question, très intéressante pour les commerçants de la rue Blaes, mais je voudrais cependant, en attendant que le nouveau tracé soit réalisé, qu'on se montrât un peu tolérant, c'est-à-dire qu'on utilisât l'aiguillage le plus sou• vent possible, de façon à ne pas entraver, à certains moments, le déchargement des marchandises. Des personnes me disent qu'il y a des moments où tout va très bien. D'autres, au contraire, prétendent, que cela ne va pas du tout. On soutient qu'il y a de l'intolérance, notamment de la part des conducteurs de trams. Je ne sais si cette mauvaise volonté est réelle, mais, dans tous les cas, je remercie M. le Bourgmestre au nom des personnes qui ont demandé des modi• fications à l'état de choses actuel. M. Bauwens. Je remercie l'honorable Bourgmestre de la suite qu'il a bien voulu donner à la question que je lui avais posée. Il en résulte malheureusement que ce que j'avais dénoncé a la précédente séance demeure exact. Les ouvriers, l'après-midi et non pas le matin, j'en prends acte, ont à faire le trajet a pied ou a payer un billet de première classe chaque fois que le tram est au complet. Il n'en serait pas ainsi si le cahier des charges (21 Octobre 1012) — 1238 — était appliqué sérieusement, au lieu de l'être judaïquement. En effet, le cahier des charges porte que le nombre des places de seconde classe doit l'emporter sur le nombre de places de pre• mière ellisse. Or, on se borne à inscrire sur les plates-formes d'avant un plus grand nombre de places que sur les plates-formes d'arrière, alors qu'il y a déjà à l'avant le conducteur, dont la manœuvre exige la place de deux ou trois voyageurs. Il en résulte que, pour que le cahier des charges puisse recevoir son applica• tion, il est exigé des voyageurs de seconde classe d'être plus maigres que les voyageurs de première classe. (Rires.) Si l'on appliquait le régime de Liège, les ouvriers trouveraient place en seconde classe. A Liège, en effet, toutes les voitures remorquées sont de seconde classe. J'ajoute que la cause de l'encombrement que je signale est l'insuffisance des services. Les Tramways Bruxellois ont, sur de nombreuses lignes, diminué l'intensité du trafic, tandis que la population ne cesse de s'accroître. M. le Bourgmestre. La parole est à M. Huisman-Van den Nest pour poser une question. M. Huisman-Van den Nest. Messieurs, par les journaux, nous avons appris que la démolition de la caserne Elisabeth subissait d'assez grands refards. Le Gouvernement, qui attendait depuis tant d'années pour désaffecter la caserne et un nombre d'années plus considérable encore pour en ordonner la démo• lition, s'était tout à coup pris d'un beau zèle et avait imparti aux entrepreneurs un délai de trois mois pour démolir. Inutile de dire qu'il ne s'est trouvé personne pour exécuter le travail dans ces conditions. Ces nouveaux retards me permettent de signaler à la sérieuse attention du Collège l'utilité qu'il y aurait pour la ville de Bruxelles de s'entendre avec le Gouvernement au sujet de l'affec• tation à donner au terrain de la caserne Elisabeth. A mon avis, on devrait profiter de l'heureuse circonstance qui se présente pour créer au travers de ce bloc de terrains une large artère et d'assainir ainsi tout un quartier. Il doit exister dans les bureaux de notre administration un ancien plan qui prévoyait une voie de communication partant de la porte de Schaerbeek pour aboutir au bas de la rue d'Assaut; du coup tout le trafic de Schaerbeek était amené directement dans le centre de la ville. Ce projet avait encore ce grand avantage de pouvoir régu- — 1239 — (21 Octobre 1912) lariser la circulation des tramways, circulation actuellement très défectueuse par la rue de Schaerbeek, rue des Sables et la rue du Marais. J'espère donc qu'il est encore temps de s'entendre avec le Gouvernement et, à ce sujet, je me permets de signaler d'une façon générale combien il est étrange que le pouvoir central exécute dans notre ville des travaux importants sans entente préalable avec le Collège. Pour revenir à l'objet de ma question, je suis convaincu qu'elle n'a pas échappé à l'attention du Collège ; elle est trop essentielle, elle intéresse trop de gens et l'avenir de tout un quartier actuellement insalubre peut dépendre de la solution qui interviendra. L'honorable Echevin des travaux publics pourra sans doute fournir au Conseil des explica ions sur l'attitude et les inten• tions de la Ville. M. l'Echevin Lemonnieiv Il est exact qu'il existe dans nos archives un plan relatif à la création d'une artère partant de la porte de Schaerbeek pour aboutir aux galeries Saint-Hubert- Je tiens le projet à votre disposition ; vous le connaissez d'ailleurs, attendu qu'il a figuré à l'Exposition universelle de 1910. Cette grande artère projetée traverse la caserne Sainte-Elisabeth. 11 est évident que nous avons toujours supposé que le Gouver• nement ne ferait rien qui soit de nature à empêcher l'exécution de ce projet. Dans les rapports que nous avons eus avec les auteurs du projet de jonction Nord-Midi, ceux-ci nous ont toujours dit qu'ils prenaient leurs dispositions de manière à ne pas entraver l'exécution du projet en question, une partie de la caserne tom• bant dans le tracé de la jonction. Nous avons procédé aux expropriations et aux formalités de l'enquête, à la demande du Gouvernement, et jamais, au cours de ces formalités, nous n'avons été saisis d'un projet quelconque de construction ou d'aménagement de la caserne Sainte-Eli• sabeth. C'est par les journaux que nous avons appris l'existence d'un projet que nous ignorions complètement. Un membre. Il y a lieu de déplorer l'ignorance dans laquelle on vous a laissés. M. l'Echevin Lemonnier. Nous avons toujours été et res• tons convaincus que le Gouvernement connaissant notre projet, n aurait rien fait qui pût empêcher sa réalisation. Voyez même jusqu'où allait ma naïveté, je m'imaginais que l'Etat aurait fait abandon du terrain à la Ville ; nous aurions pu ainsi assainir le quartier et trouver en même temps de la matière imposable. (21 Octobre 1912) — 1240 — Je serais encore très surpris à l'heure qu'il est d'apprendre que le Gouvernement voulût faire autre chose. Quoi qu'il en soit, nous prendrons des renseignements.' M. l'Echevin Jacqmain. On annonce que le Gouvernement a vendu une partie du terrain qui serait destinée à la construc• tion d'une nouvelle Ecole libre. M. le Bourgmestre. Je ferai les diligences nécessaires pour que la situation ne soit pas compromise. M. De Bremaecker. Je rappnlle que j'ai déposé, le 2 juin dernier, une pétition qui en quelques jours avait été couverte de deux cent quatre-vingt-quatre signatures. Cette pétition protes• tait contre l'interruption du réseau des trams des boulevards de Ceinture au nord et au midi, elle signalait tous les inconvénients qui résultaient des manœuvres de rebroussement à ces deux emplacements si encombrés. Les habitants de la partie nord-ouest de Bruxelles et de l'agglomération sont obligés partout de descendre des voitures et de franchir à pied les carrefours les plus dangereux et certai• nement les plus boueux de Bruxelles. Il est à remarquer qu'au pied du boulevard Botanique d'une part et du boulevard du Midi d'autre part, il y a vers le haut environ quarante-cinq départs par heure à deux voitures (une motrice et une remorquée). Le service se fait environ pendant seize heures. Chaque manœuvre de rebroussement prend environ cinq minutes, quand il n'y a pas d'accidents ou d'incidents. Il est facile d'établir la perte qui résulte de l'immobilisation du matériel pendant ces manœuvres et des dépenses pour le salaire des hommes qui y sont employés. Ces manœuvres donnent un surcroit de travail aux deux receveurs des voitures qui doivent transporter les coussins, changer le trolley, veiller à l'attelage de la voiture remorquée, etc.; le wattman doit changer de poste. Tous ces hommes fournissent un travail fatigant et ennuyeux en pure perte. Toutes ces considérations ont été exposées dans la pétition du 2 juin, les signataires espéraient qu'une amélioration aurait été apportée à ce système absurde et vexatoire avant l'hiver ; rien ne se fait. Le nouveau quartier maritime est créé ; une foule de com• merçants s'y rerident journellement ; de nombreux immeubles ont été bâtis, d'autres vont l'être sur l'emplacement du bassin du Commerce et de l'entrepôt; et le réseau des trams du nord- — 1241 — (21 Octobre 1912) ouest continue à être isolé de tout le réseau de l'agglomération bruxelloise. L'organisation vétusté et défectueuse que je critique au nord et au midi date de plus de quarante ans, lorsque les premiers trams furent exploités. Alors les trams étaient à traclion animale, les chevaux devaient naturellement se reposer ; depuis dix ans au moins les chevaux animaux sont remplacés par des chevaux électriques et l'organi• sation de jadis est restée la même ; les habitants du bas de la ville ne prennent le tram à service interrompu au Nord et au Midi que lorsqu'ils ne peuvent faire autrement. Le seul remède, c'est de souder partout les réseaux des trams du bas au réseau du haut et de supprimer radicalement dans l'agglomération les boucles et les rebroussements. Cela existe pour les lignes dont les voitures passent rue Royale et aux boulevards du centre. S'imagine-t-on des boucles ou des. rebroussements sur ces lignes ! Les quelques boucles ou rebroussements qui existaient ont été supprimés : le public en est 'très satisfait et certes les recettes de la Compagnie ont dû s'en ressentir. La situation que je vous signale est absolument intolérable, elle doit prendre fin. M. le Bourgmestre. Cette question a souvent fait l'objet de discussions au Conseil communal, et nous avons été unanimes à exprimer le regret que des manœuvres de rebroussement conti• nuent à se faire vis-à-vis de l'hôtel Cecil. Un membre. Et à lajjgare du Midi c'est la même chose. M. le Bourgmestre. La Société des Tramways Bruxellois est nantie de deux concessions distinctes, l'une pour la ligne desservie par les trams 14 et 15, l'autre pour la ligne desservie par le tramway 17. Nous ne pouvons pas contraindre la Société des Tramways Bruxellois à unifier ces deux concessions. 3'ai fait de nouvelles démarches et j'ai attiré l'attention de la Compagnie sur l'intérêt qu'il pouvait y avoir pour elle-même à supprimer le rebroussement des trams 14 et 15 à proximité de la gare du Nord, et à conduire les voitures de ces lignes jusqu'au nouveau quartier que la Ville vient de créer sur l'emplacement de l'ancien bassin du Commerce et de l'Entrepôt. Il est évident que les voyageurs venant du haut de la ville seraient très heureux d M. De Bremaecker. Je vous remercie. (21 Octobre 1012) — 1242 — M. le Bourgmestre. J'ajoute qu'à un point de vue général, il y a un grand intérêt à ce qu'il soit satisfait à ce vœu. En effet, pendant longtemps la Ville a été coupée en deux ; on considérait volontiers que Bruxelles s'arrêtait aux boulevards du centre. La partie située au delà, connue sous le nom de bas de la ville, était sacrifiée et considérée en quelque sorle comme un faubourg. M. l'Echevin Maes. Traitée en paria. M. le Bourgmestre. Parfaitement, traitée en paria, comme le dit mon honorable collègue. Le fait que tous les tramways venant du haut de la ville avaient leur terminus, soit à la gare du Nord, soit à la gare du Midi, soit à la Bourse, a contribué, pen• dant longtemps, à maintenir cette ligne de démarcation. Dans les efforts que nous faisons pour faire pénétrer l'activité et la vie au delà des boulevards du centre, efforts qui, je l'espère, finiront par être couronnés de succès,nos deux compagnies de tramways nous apporteront un concours efficace, lorsqu'elles voudront bien comprendre que les boulevards du centre ne doivent pas être considérés comme le terminus de leurs lignes. (Très bien! très bien ! sur de nombreux bancs.) M. le Bourgmestre.^La parole est à M. Brassinne. M. Furnemont. L'ordre du jour ! (Marques d'assenti• ment.) M. Brassinne. La ville de Bruxelles a acquis un terrain rue du Rempart-des-Moines pour y construire une école: les riverains désireraient savoir quand ces travaux vont être entamés. Voilà des mois, presque des années, que ce terrain est vacant ; sans compter qu'il est d'intérêt communal que ce terrain ne reste pas plus longtemps inoccupé, c'est une nuisance énorme pour les voisins, car on y jette des détritus qui, en été surtout, dégagent des odeurs fort peu agréables. Je profite de l'occasion pour appeler votre attention sur le cahier des charges qui régira les travaux de construction de cette école. Je demande, et je m'y prends assez tôt cette fois, qu'on tienne compte enfin de mes observations antérieures et que les intérêts des Belges ne soient point compromis, qu'il ne soit fait usage que des matériaux de provenance et de fabrication belges, de façon que nos producteurs nationaux soient appelés à prendre part aux fournitures à faire et qu'aucun monopole de fourniture ne soit créé. Je demande aussi qu'on veuille examiner de près le cahier des charges au point de vue de l'exécution des travaux. — 1243 — (21 Octobre 1912) Je vous rappelle ce que j'avais dit à propos des maisons ouvrières. Mes prévisions se sont réalisées : j'avais annoncé des imprévus formidables, ils ont encore dépassé ce que j'avais prédit. Je demande donc qu'on tienne compte de ces observations dans l'élaboration du cahier des charges et que l'exécution des travaux soit commencée au plus tôt. M. l'Echevin Lemonnier. J'ai le plaisir d'annoncer à notre collègue M. Brassinne que le Collège a approuvé, vendredi der• nier, le cahier des charges de l'entreprise remis par l'architecte auteur des plans: l'adjudication aura lieu prochainement et l'exécution suivra immédiatement. En ce qui concerne les fournitures, nous ne pouvons évidem• ment pas exclure complètement les matériaux étrangers. (Mar• ques d'assentiment.) M. Brassinne. Je demande cependant que les matériaux belges aient la préférence. M. l'Echevin Lemonuier. Vous savez que nous défendons toujours l'industrie et le commerce belges ; et je m'applique tou• jours à favoriser l'industrie et le commerce belges ; mais nous ne pouvons pas prendre des dispositions exclusives : s'il faut du marbre d'Italie, par exemple, nous ne pouvons cependant pas imposer de l'extraire en Belgique. M. Furnemont. Une faut plus prendre de l'eau dans la Meuse, parce qu'elle a sa source en France. (Rires.) M. Brassinne. Encore un mot, au sujet de la rue Ernest- Allard... (Protestations.) M. le Bourgmestre. Pardon, Monsieur Brassinne, nous ne pouvons continuer dans cette voie. Annoncez vos questions d'avance, et la parole vous sera alors accordée. Rachat de la ligne de tramway Bourse-place Madou. M. l'Echevin Lemonnier fait, au nom du Collège, le rapport suivant : Dans sa séance du 18 décembre 1911, le Conseil communal lnunl°yé au Conège la proposition suivante, émanant de MM. Bauwens, Smets, Dassonville, Vandenbosch et Hubert. H. - 80. (21 Octobre 1912) — 1244 — « Le Comcil communal décide de retraire la concession des tramways Bourse-place Madou et de prendre possession de la ligne, conformément au cahier des charges. » Cette proposition est la reproduction de celle déposée par M. Bauwens, le 22 mars 1909, laquelle a été jointe à ses propositions antérieures concernant la ligne Bourse-place Madou. La ligne Bourse-place Madou, dont le parcours emprunte exclusivement le territoire de la Ville, a été concédée par le Con• seil communal, le 1er août 1887, et l'entreprise est régie par le cahier des charges arrêté par la ville de Bruxelles, le 1er mars de la même année. Les articles 70, alinéa 2, et lObis du dit cahier des charges, reproduits ci-après, déterminent les conditions du rachat : « Art. 70. — - ' » A toute époque, la ville de Bruxelles aura le droit, à charge d'indem• nité, de retraire la concession et de prendre possession de la ligne (voies et dépendances, aubettes, etc., etc.), des bureaux, de l'outillage, tant du service de la voie que de ses dépendances, du mobilier, du matériel rou• lant de toute nature. Cette clause sera entendue dans son sens le plus large en faveur de la Ville. » Art. lObis. — Si la commune fait usage de ce droit de rachat avant Pexpiration de la troisième aimée, à partir de la date fixée par le cahier des charges pour la mise en exploitation de l'ensemble des lignes, l'indemnité ci-dessus sera fixée comme suit : la commune payera au concessionnaire : lo le capital que celui-ci justifiera avoir dépensé postérieurement à l'octroi delà concession, pour la construction et la mise en exploitation des lignes ; 2° 20 p. c. à titre de prime; 3o une somme de 25,000 francs. » Si la commune fait usage du droit de rachat après l'expiration de la troisième année, mais avant l'expiration de la septième année, à partir de la date fixée par le cahier des charges pour la mise en exploitation de l'en• semble des lignes, l'indemnité ci-dessus indiquée sera fixée, au choix du concessionnaire, de l'une des deux manières qui suivent : ou bien la commune payera au concessionnaire : 1° le capital que celui-ci justifiera avoir dépensé postérieurement à l'octroi de la concession pour la construc• tion et la mise en exploitation des lignes; 2° 10 p. c. à titre de prime; 3° une somme de 25,000 francs; ou bien on calculera le revenu net des années complètes d'exploitation écoulées, on en retranchera celui des deux années les moins favorables, et la moyenne des revenus nets des autres années, augmentée de 20 p. c. à titre de prime, formera le montant de l'annuité qui sera payée par la commune au concessionnaire pendant chacune des années restant à courir sur la durée de la concession. » Si la commune fait usage du droit de rachat après l'expiration de la septième année, mais avant l'expiration de la vingtième année à partir de la date fixée par le cahier des charges pour la mise en exploitation de l'ensemble des lignes, l'indemnité ci-dessus indiquée sera fixée comme suit : On calculera le revenu net des sept dernières années de l'exploita^ tion. On en retranchera celui des deux années les moins favorables, et la moyenne des revenus nets des cinq autres années, augmentée de 20 p. c. à titre de prime, formera le montant de l'annuité qui sera payée par la — 1245 — (21 Octobre 1912) commune au concessionnaire pendant chacune des années restant à courir sur la durée de la concession. » Si la commune fait usage du droit de'rachat après l'expiration de la vingtième année, mais avant l'expiration de la trentième année, à partir de la date fixée par le cahier des charges pour la mise cn exploitation de l'ensemble des lignes, l'indemnité ci-dessus indiquée sera fixée comme au § 3 de cet article, sauf que la prime sera de 15 p. c. au lieu de 20 p. c. » Si la commune fait usage du droit de rachat après l'expiration de la trentième année à partir de la date fixée par le cahier des charges pour la mise cn exploitation de l'ensemble des lignes, l'indemnité ci-dessus indiquée sera fixée comme au § 3 de cet article, sauf que la prime sera de 10 p. c. au lieu de 20 p. c. Un cahier des charges complémentaire arrêté par l'Etat à l'occasion de la mise à l'électricité de la ligne stipule en son article 11 que : « D'accord avec la ville de Bruxelles, il est convenu que le point de départ des diverses périodes stipulées pour le rachat est reporté à la date de la mise en exploitation à traction électrique. Toutefois, en cas de reprise sur la base du remboursement du capital dépensé pour le premier établissement, il ne sera tenu compte des dépenses afférentes à l'installa• tion primitive (traction animale), que sous déduction de la partie dont ces dépenses devaient être amorties au moment de la miss cn exploitation à l'électricité. » La ligne équipée à l'électricité ayant été mise en exploitation le 30 octobre 1909, il en résulte que, pour l'évaluation de l'indemnité à payer au concessionnaire en cas de rachat, on se trouve jusqu'au 30 octobre prochain dans la première période prévue par l'article Idbis rappelé ci-dessus. Cette indemnité est basée principalement sur le capital que le concessionnaire peut justifier avoir dépensé postérieurement à l'octroi de la concession, pour la construction et la mise en exploi• tation de la ligne, sous déduction de la partie des dépenses afférentes à l'installation primitive (traction animale) qui devaient être amorties au moment de la mise en exploitation à l'électri• cité. A partir du 30 octobre 1912, les conditions du rachat sont beaucoup moins avantageuses puisque le concessionnaire peut exiger le paiement, pendant chacune des années restant à courir sur la durée de la concession, d'une annuité calculée d'après la moyenne des revenus nets des années d'exploitation écoulées, augmentée de 20 p. c. à titre de prime. En résumé, si la Ville décide de retraire la concession avant le 30 octobre prochain, l'indemnité à payer au concessionnaire Jie comportera que le remboursement du capital dépensé pour I établissement de la ligne augmenté de 20 p. c. et d'une somme de 25,000 francs. Tandis que si le retrait doit se faire plus tard, le concessionnaire pourra exiger que l'indemnité soit calculée sur la base du revenu de l'exploitation. 21 Octobre 1912) — 1240 — Les résultats de l'exploitation de la ligne obtenus depuis que celle-ci est exploitée à l'électricité démontrent que si le rachat devait être décidé postéiieurement à la date du 30 octobre 1912, le capital à engager serait considérablement plus élevé que dans le cas où l'indemnité serait calculée dans les conditions indiquées pour la première période expirant le 30 octobre 1912. En vue de permettre au Conseil communal d'examiner quels seraient les avantages que procurerait à la ville de Bruxelles l'exercice de son droit de rachat, le Collège avait demandé à la Société concessionnaire de la ligne Bourse-place Madou de lui indiquer le montant du capital qu'elle peut justifier avoir dépensé postérieurement à l'octroi de la concession. La Société s'est refusée à fournir ces renseignements et la Ville s'est trouvée dans l'obligation de lui intenter une action ad exhibendum . Un jugement du 20 juillet 1912, rendu par la première Chambre du tribunal de commerce de Bruxelles, a condamné la Société défenderesse à produire à la ville de Bruxelles toutes pièces, devis, documents de comptabilité ou autres renseigne• ments généralement quelconques nécessaires ou utiles pour per• mettre à l'Administration communale de se rendre compte des conditions dans lesquelles pourrait se faire le rachat de la conces• sion litigieuse, suivant le cahier des charges. Ce jugement, qui donne gain de cause à la Ville, condamne, en outre, la Compagnie aux dépens. Comme il importe de prendre une décision avant le 30 octobre prochain, et comme les documents que la Société est tenue de nous fournir font défaut, M. l'Echevin des finances, se basant sur les chiffres fournis par M. Bauwens dans son travail intitulé : Un réseau communal de tramways à Bruxelles, établit comme suit l'estimation de l'indemnité à payer : « La valeur des voies en caniveaux est portée à 100 francs le mètre courant pour les voies simples et à 200 francs pour les voies doubles. s La valeur des voies ordinaires à trolley est porléc par mètre courant à IV. 37-50 pour la voie simple et à 75 francs pour la voie double. » Si nous comparons ces chiffres à ceux établis par M. Chalmcl, ingé• nieur à l'école spéciale d'électricité de Paris, et spécialiste en la matière, notre estimation est notablement supérieure à toutes les moyennes fournies jusqu'ici par l'établissement de lignes, même dans les conditions les plus onéreuses. — mi — (21 Octobre 1912) Calcul de l'indemnité. » 300 mètres de voies simples en caniveaux à 100 francs le mètre courant . . fr. 30,000 » 825 mètres de voies doubles en caniveaux à 200 francs le mètre courant 16.:>,000 » 830 mètres de voies simples ordinaires à fr. 37-50 le mètre courant 31,12o » 50 mètres de voies doubles ordinaires à 75 francs le mètre courant . 3,750 Fr. 229,875 » Etudes, frais et imprévus, 20 p. c 45,975 Fr. 275,850 » Matériel roulant : 10 voitures motrices à 14,000 francs. 140,000 Fr. 415,850 » Majoration. 9,150 » Total (en chiffres ronds), fr. 425,000 « Rachat : » Indemnité de 20 p. c. des dépenses (425,000) . . . 85,000 » Prime fixé i par le cahier des charges 25,000 Total de l'indemnité à payer, fr. 535,000. » •X- * Avant de passer à l'examen des questions se rattachant à l'exploitation éventuelle de la ligne à racheter, nous rappellerons que la ligne Bourse-place Madou, concédée par la ville de Bruxelles, a été prolongée à ses deux extrémités, d'une part jusqu'à la place des Gueux et d'autre part vers Berchem-Sainte- Agathe et la place Simonis à Koekelberg. Ces prolongements, accordés par tronçons, ont fait l'objet de plusieurs concessions émanant soit de l'Etat, soit de la Province : 1° Prolongement place Madou- Concédé par le Grande voirie, place Saint-Josse. Gouvernement. 2° Prolongement place Saint- Concédé par la Deux Josse-place des Gueux. Députation communes. permanente. 3° Prolongement Bourse-place Concédé par le Grande voirie, des Etangs-Noirs. Gouvernement. 4° Prolongement place des Concédé par la Deux Etangs-Noirs-place Simonis Députation communes, a Koekelberg. permanente.