Somali » : Le Métier Des Armes Instrumentalisé (Début XXᵉ Siècle - Fin Des Années 60)

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Somali » : Le Métier Des Armes Instrumentalisé (Début XXᵉ Siècle - Fin Des Années 60) Université de Pau et des Pays de l’Adour Ecole doctorale des Sciences Sociales et Humanités ED 481 UMR 5115 Les Afriques dans le Monde (LAM-UPPA) THÈSE Pour obtenir le grade de Docteur en Histoire de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour par Laurent Jolly Le tirailleur « somali » : le métier des armes instrumentalisé (début XXᵉ siècle - fin des années 60) Sous la direction de Mr Christian Thibon, professeur d’histoire à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour Jury Mme Colette Dubois, Professeur émérite de l’Université d’Aix-Marseille Mr Laurent Jalabert, Professeur d’histoire contemporaine, UPPA Mr Jérôme Lafargue, Maître de conférence en science politique, UPPA Mr Henri Médard, Professeur d’histoire contemporaine, Université d’Aix-Marseille Mr René Otayek, Directeur de recherche au CNRS, IEP Bordeaux Mr Christian Thibon, Professeur d’histoire contemporaine, UPPA 1 Pour Philippe Photo de couverture : Christophe Seychelles (2011) 2 Remerciements Une thèse est une entreprise longue qui s’étend sur plusieurs années. Enseigner tout en menant à bien ses recherches demande des sacrifices, consentis pour ce qui me concerne, mais imposés aux miens ; mes pensées vont donc dans un premier temps à mon épouse, à mes enfants. Beaucoup de mes proches m’ont constamment encouragé à poursuivre ce travail, merci à Suzy, Martine, Bruno et Alain. Merci également à Françoise pour mes premiers pas dans la gestion de la base de données. Le terrain est semble-t-il déterminant pour un africaniste, ce fut le cas dans ce projet de thèse né lors de mon séjour en tant qu’enseignant en République de Djibouti. Mais ne pratiquant pas les langues de la Corne de l’Afrique, il m’était difficile de pénétrer la culture djiboutienne, métissée à bien des égards, de comprendre tout ce que les lectures savantes peuvent nous apprendre sur le sujet. J’ai eu la chance d’être entouré d’amis djiboutiens que je n’ai cessé d’interroger pour comprendre au mieux mon objet de recherche. Je tiens particulièrement à remercier Ifrah, Daoud et Ermano, qui à eux trois, représentent tout le métissage djiboutien. Sur le plan scientifique, je dois d’abord remercier Christian Thibon pour sa direction avisée et chaleureuse. Hervé Maupeu qui dirigea le CREPAO (aujourd’hui LAM-UPPA) fut un appui constant. J’ai pu compter sur l’appui scientifique de Colette Dubois. Outre ses travaux sur Djibouti, ses conseils furent très utiles durant mes recherches. Lors de mon enquête en République de Djibouti, j’ai eu la chance de croiser la route de Simon Imbert-Vier (CEMAf, Aix-en- Provence), lui aussi doit être remercié pour sa disponibilité. Ce travail de terrain, trop court en raison de mon activité professionnelle, fut très riche grâce aux personnes m’ayant aidé sur place. Daoud Aboubaker Alwan m’accompagna et traduisit la plupart des entretiens réalisés en somali, sa connaissance du pays, des hommes, fut un véritable passeport pour me mettre en relation avec les personnes disposées à répondre à mes questions. Mohamed Ibrahim Omar et Mohamed Ibrahim Tani doivent également être remerciés pour leur aide. Je dois enfin remercier le commandant Sol du 5ᵉRIAOM qui était en poste à Djibouti lors de cette enquête réalisée en 2011-2012. Merci pour son aide matérielle et pour m’avoir mis en contact avec l’Association des anciens combattants de l’armée française. 3 Indépendante depuis le 27 juin 1977, la République de Djibouti n’en reste pas moins liée à son ancienne puissance colonisatrice par ses accords de défense renouvelés le 21 décembre 2011 à Paris. Si la présence militaire française dans cette partie de l’Afrique est encore forte, elle n’est plus exclusive depuis l’installation d’une base américaine et le stationnement d’une force navale multinationale (opération Atalante lancée en 2008) déployée pour lutter contre la piraterie maritime au large des côtes de la Somalie. En raison de la réduction des moyens humains de la coopération civile, la présence militaire française (2100 hommes fin 20111) reste la partie la plus visible des relations historiques entre les deux Etats initiées en 1862. Simple escale des vapeurs au débouché de la mer Rouge, Djibouti est devenue la tête de ligne du chemin de fer franco-éthiopien achevé en 1917 par laquelle transite aujourd’hui encore une grande partie du commerce extérieur éthiopien. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la modeste colonie désignée comme la Côte française des Somalis2, se transforma en base militaire chargée de garantir à la France le contrôle d’un port revendiqué par l’Italie mussolinienne dans un contexte de montée des tensions internationales. Sa fonction stratégique se renforça à l’heure de l’affrontement Est-Ouest, et la disparition de la menace communiste ne remit aucunement en cause son intérêt en raison des nouvelles menaces sécuritaires apparues après la dislocation de l’URSS. Peu d’auteurs se sont penchés sur l’histoire de la République de Djibouti, ce déficit historiographique semblait confirmer le cliché d’un état, d’un peuple, sans histoire. Parfois englobée dans des synthèses historiques régionales3, l’Histoire de Djibouti a souvent été occultée par les travaux historiques consacrés aux grands états limitrophes, Somalie ou Ethiopie. Pourtant l’histoire de cette petite république (23 000 km²) marquée par la colonisation française est intimement liée à celle de ses voisins. Ce constat concerne particulièrement les hommes et les femmes qui y vivent. A la veille de l’indépendance paraissait un premier ouvrage de Philippe Oberlé4, lequel constituait l’ossature d’un second publié en collaboration avec Pierre Hugot5 sur l’histoire de Djibouti. Sans présenter toutes les caractéristiques d’un travail universitaire, cet ouvrage resta la seule synthèse historique disponible avant les travaux de Colette Dubois. Elle reste encore une source d’informations pour ce qui concerne la vie politique de la colonie à l’heure de la décolonisation ; les deux auteurs ayant résidé et travaillé dans la colonie, ils furent des témoins directs des vicissitudes politiques et économiques du territoire. La parution de l’ouvrage de Colette Dubois6 « Djibouti 1888-1967. Héritage ou frustration ? » met à la disposition du chercheur le premier ouvrage historique 1 Le Figaro, 22 décembre 2011. 2 En 1967, la Côte Française des Somalis devient le Territoire Français des Afars et des Issas. 3 Doresse J, 1971. 4 Oberlé P, 1971. 5 Oberlé P et Hugot P, 1985. 6 Dubois C, 1997. 4 universitaire, sa rigueur et ses indications bibliographiques en font un outil de base. Ce même auteur poursuivit ses recherches dans le domaine économique et social1, mais aussi politique2 et culturel3. Sous sa direction quelques thèses d’histoire de Djibouti ont été soutenues, citons en particulier celle de Simon Imbert-Vier4 publiée en 2011 et portant sur les frontières créatrices de territoires et d’identités. L’armée française fut intimement liée au développement et à la stabilité de cette modeste colonie puis du nouvel état décolonisé tardivement ; sa présence ne se limita pas au déploiement d’hommes et de matériel acheminés de métropole, mais concerna aussi le recrutement de soldats et leur emploi dans les deux guerres mondiales, puis dans certains conflits coloniaux. Ces hommes furent une des composantes de la Force noire5 regroupant des tirailleurs originaires de toutes les parties de l’empire africain subsaharien : tirailleurs sénégalais recrutés en Afrique de l’Ouest ou Equatoriale, tirailleurs malgaches originaires de la Grande Ile ou encore tirailleurs « somalis » recrutés dans l’actuelle République de Djibouti, mais originaires pour la plupart des territoires proches. La mémoire des engagements de ces Africains dans les conflits mondiaux a suscité de nombreux travaux de recherche permettant d’exhumer de l’oubli la part des Africains dans l’histoire militaire de la France6, révélant par là même une histoire commune, et alimentant le débat portant sur la « question coloniale7 ». Les tirailleurs somalis n’ont pas suscité autant de travaux de recherche à l’image des tirailleurs d’Afrique de l’Ouest, la faiblesse relative des effectifs recrutés dans cette partie de l’Empire l’explique facilement : 1.5% des effectifs d’Afrique de l’Ouest durant la Grande Guerre8, 2.5% durant la Seconde Guerre mondiale9. Cependant il convient de replacer ces recrutements dans le contexte humain de la Corne de l’Afrique aux faibles densités pour être réellement appréciés. Par ailleurs, les tirailleurs recrutés à Djibouti se démarquent par une singularité forte qu’il conviendra d’explorer : contrairement aux autres parties de l’Afrique sous domination française, les recrues de la CFS se sont toutes engagées volontairement, la conscription obligatoire si pesante ailleurs dans 1 Dubois C, 2003 ; Dubois C et Pénel J.D, 2007. 2 Dubois C, « Jacques Foccart et Ali Aref », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 30 . 2002 3 Dubois C et Soumille P, 2004. 4 Imbert-Vier S, 2008. 5 Mangin C, 1910. 6 Fargetas J, 2012. Dernier ouvrage universitaire paru sur les tirailleurs sénégalais, sa sortie illustre le dynamisme de la recherche sur cette mémoire commune. 7 Blanchard P, Bancel N, Lemaire S (dir.), La fracture coloniale. La société française au prisme de l’héritage colonial, Paris, La découverte, 2005. 8 Michel M, 2003, p. 257. 9 Fargettas J, 2012, p. 59. L’auteur avance le chiffre de 80 000 hommes recrutés en AOF à partir de 1941. 5 l’Empire n’a pas été imposée en CFS1. Ce consentement de colonisés à servir dans les rangs d’une armée chargée d’asseoir la domination d’une puissance étrangère interpelle à plusieurs titres. Eléments de problématique Ces engagements volontaires invitent à reconsidérer la relation coloniale entretenue par les populations de la Corne de l’Afrique avec une puissance étrangère coercitive.
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