Orson Welles Universitaire

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Orson Welles Universitaire Ciné-Club Universitaire 28 avril au 16 juin 2003 lundi 19h et 21h Auditorium Arditi-Wilsdorf Ciné-Club 28 Avril 19h It’s all True B. Krohn, M. Meisel et R. Wilson 21h Citizen Kane Orson Welles Universitaire 5 Mai 19h Journey into Fear Norman Foster 21h The Third Man Carol Reed Auditorium Arditi-Wilsdorf 1, av. du Mail 12 Mai 19h The Lady from Shanghai Orson Welles 1205 Genève 21h Macbeth Orson Welles Les lundis à 19h et 21h 19 Mai 19h Othello Orson Welles 21h Filming Othello Orson Welles Mr. Arkadin/Confidential Report Billet 1 séance à 8.- 26 Mai 19h Orson Welles Carte 3 entrées à 18.-, non transmissible 21h The Trial Orson Welles Abonnement pour tout le cycle à 60.- Vente uniquement à l’entrée des séances 2 Juin 19h F for Fake Orson Welles 21h The Unknown Orson Welles –courts-métrages Ouvert aux étudiants 16 Juin 19h Magnificent Ambersons Orson Welles et non étudiants 21h Catch 22 Mike Nichols Le film Magnificent Ambersons est projeté avec l'aimbale autorisation des Amis de la Cinémathèque suisse. SOMMAIRE ÉDITORIAL Entretiens avec Orson Welles Orson Welles est un des artistes cinématogra- une énième analyse « stylistique » ou (extraits) ............................3-22 phiques les plus étudiés, analysés, décryptés « psychologique » de ses films, ou de propo- de toute l’histoire du cinéma. Pourquoi donc ser une vision critique de son œuvre — ce un cycle sur Orson Welles? Pas seulement qu’on trouvera dans la plupart des nombreux Résumé des films................14-15 pour proposer une fois de plus une rétrospec- ouvrages écrits depuis le début de la carrière tive de ses films les plus connus. Pas non plus du cinéaste. L’intégralité de cette brochure pour essayer d’avancer de nouvelles idées est constituée d’une sélection de propos et de Filmographie ..........................24 ou interprétations sur sa personnalité. textes, extraits de plusieurs sources, pour L’originalité de ce cycle est néanmoins de l’essentiel d’entretiens, traduisant le regard faire circuler, à côté de ses œuvres classiques, que Welles portait sur son travail, son œuvre. Bibliographie..........................26 une série de film peu vus et peu connus. Ceci a été rendu possible grâce à la collaboration Orson Welles, plus qu’un cinéaste et/ou un avec le Bundes Verein kommunale Filmarbeit acteur, est un homme extraordinairement et le Filmmuseum de Munich, où les archives cultivé qui se servait du cinéma et du théâtre Ce cycle a été préparé par Orson Welles sont déposées. Ces établisse- comme d’instruments. Un film n’est jamais Sebastian Aeschbach, Abderrahmane ments nous ont fourni cinq courts-métrages, fermé sur lui-même, mais représente à Bekiekh, Sara Cenzual et Guido Ferretti. ainsi que la version la plus complète qui exis- chaque fois une occasion pour Welles de te de son dernier film (pour la télévision), poser un regard neuf sur le monde et sur la Filming Othello. Ce cycle associe ces films à culture. Son approche de Shakespeare en té- certaines grandes œuvres (Citizen Kane, moigne : Macbeth et Othello ne sont pas une Othello…), à d’autres moins accessibles (It’s adaptation littérale, mais des occasions de ré- all true) et à des films où Welles n’est qu’ac- interpréter, quatre siècles plus tard, l’œuvre teur (seulement ? pensez à The Third Man, où et l’univers shakespearien. Welles n’est pas le il a collaboré activement avec Carol Reed), gardien d’une orthodoxie, mais le créateur pour offrir une vision d’ensemble sur l’œuvre d’un univers nouveau à partir d’un texte an- hétéroclite et fortement innovatrice de cien. A cette fin, il s’intéresse à des éléments Welles. en apparence secondaires, qui pour lui sont essentiels à la compréhension de Pour rendre le côté foisonnant de l’œuvre et Shakespeare, tels que le contexte social, cul- de la personne, nous avons préféré laisser turel et linguistique de l’époque élisabéthai- Orson Welles s’exprimer plutôt que de faire ne. photo : The Trial 1 courts-métrages Mais Welles reste avant tout un homme de ci- Welles acteur et réalisateur : ces deux fonc- néma, et personne n’a contribué autant que tions ne sont jamais indépendantes dans ses lui au développement de la technique ciné- films. Le rôle qu’il interprète est toujours matographique. Il cherchait toujours à inno- celui d’un homme complexe, maudit, obscur. The Magic Show ver, il s’aventurait sur des chemins Le personnage est toujours au centre de son inexplorés : il ne tournait jamais un film, il intérêt pour une histoire ou un texte littérai- expérimentait. Il employait les grand-angu- re (Kane, Othello, Harry Lime, Arkadin, Orson laires car personne ne les utilisait, il s’autori- Welles lui-même dans F for fake). Souvent les sait des écarts scéniques prodigieux à des fins choix stylistiques sont conformes aux exi- purement esthétiques ; il improvisait dès gences psychologiques de ses personnages : que possible. Orson Welles portait une atten- on pense, par exemple, à l’utilisation de la tion démesurée au montage, instant suprême plongée et de la contre-plongée dans Othello. de liberté artistique au cinéma, qu’il explorait London jusqu’à ses aspects les plus extrêmes. Le mon- Acteur, réalisateur, homme de théâtre, expé- tage fut ainsi une cause importante de ses rimentateur, Orson Welles — à l’image de ses grandes difficultés avec le système hollywoo- personnages — est un homme complexe, aux dien. Il aura rarement pu monter un film jus- facettes multiples. Son parcours a consisté à qu’au bout. On lui retirait souvent les innover dans tous les domaines où il a tra- bobines, en argumentant que le montage pre- vaillé. Malgré le fait qu’il n’ait que rarement nait trop de temps. La production confiait le pu achever ses projets, que ses films aient montage à d’autres pour terminer rapidement souvent été dénaturés, Orson Welles est un le film et obtenir un résultat plus conforme artiste au statut unique. aux impératifs du cinéma commercial. Ceci a London été une grande source de frustration pour lui, Sebastian Aeschbach, Abderrahmane mais pas suffisante pour lui faire accepter des Bekiekh, Sara Cenzual et Guido Ferretti. compromis avec le système, hormis le fait d’a- voir été acteur dans des films de mauvaise qualité pour gagner l’argent nécessaire à la poursuite de son travail. Moby Dick 2 Entretiens avec Orson Welles (extraits) Welles et Shakespeare les consonnes gardent leur vigueur. De toute donnent d’eux-mêmes. Cela les conduit à une Shakespeare était aussi un idéaliste, à mi- façon, pourquoi les Ecossais de Macbeth ne situation où le protagoniste semble parler à temps du moins. Les optimistes sont incapa- devraient-ils pas paraître écossais ? Le chan- l’auteur, même s’il défend des valeurs qui lui bles de comprendre ce que signifie adorer tonnement coloré de l’Ecosse est parfait pour font horreur… […] l’impossible. Shakespeare, n’oublie pas, était cette terreur et cette horreur. Si je faisais un très proche de l’origine de sa propre culture : film sur le paradis, je le ferais avec un accent On peut le dire, je crois, de tous les écrits dra- le langage dans lequel il écrivait venait juste écossais. […] matiques qui tentent d’être tragiques à l’inté- de se former ; la vieille Angleterre, la vieille rieur du schéma du mélodrame. Aussi Europe du Moyen Age étaient toujours vivan- Shakespeare n’a pas son pareil quand ses per- longtemps que mélodrame il y a, le héros tra- tes dans la mémoire des gens de Stratford. Il sonnages se mettent à vivre leur propre vie et gique tend à devenir un salaud. Seuls les était très proche d’une tout autre époque, et à entraîner l’auteur contre son gré. Dans Grecs et les écrivains français classiques pou- pourtant il se tenait sur le seuil de notre Richard II, Shakespeare est totalement vaient faire un héros qui ne soit pas un mé- monde « moderne ». Son lyrisme, ses touches conquis à la cause de Richard, mais il doit chant parce qu’il était abstraitement de comique, son humanité viennent de ses malgré tout rendre justice à Bolingbroke. Et tragique. Mais dès l’instant où vous vous aco- liens avec le passé. Le pessimisme, bien sûr, en plus, il faut qu’il le fasse paraître réel, hu- quinez avec n’importe quelle sorte de mélo- est plus proche de notre monde moderne. main, aussi ce Bolingbroke prend-il sa vie en drame, le personnage tragique doit être, main et assume-t-il une grande part de la d’une manière ou d’une autre, un traître, tout Si Shakespeare revenait parmi nous avec une pièce. On voit bien que Shakespeare essaie de simplement parce qu’un héros, dans un mélo- machine à remonter le temps, ou une radio à le retenir, mais rien n’y fait, Bolingbroke est drame, n’est rien. Un héros est insupportable, remonter le temps, il croirait que les acteurs lancé ! Certains spécialistes ont avancé une sauf dans une vraie tragédie. Il est impossible parlent une langue étrangère. Notre anglais théorie intéressante, selon laquelle de faire une vraie tragédie pour le grand pu- parlé est devenu une tout autre langue. Shakespeare ne jouait pas seulement les pe- blic ; du moins, ça n’a pas été fait depuis les Alors, comment parlerait Shakespeare ? Avec tits rôles mais aussi les grands. On pense Grecs et le drame poétique français classique. l’accent d’Oxbridge ? Du West End ? De la maintenant qu’il interprétait Iago et Shakespeare n’a jamais écrit une pure tragé- BBC ? Ses moments les plus truculents souf- Mercutio, deux seconds rôles qui ravissent la die : il ne le pouvait pas.
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