octobre 2013 La lettre n° 235 R D - e g n a h c u D e h p o t s i r h C r a p é i h p a r g o t o h p , r i o s e c s t r o m t n o s s o r é h s o N , t l u a r r e P d i v a D e d m l i f les entretiens de l'AFC : u d e g a n r AFC u THIERRY ARBOGAST o t  e l

r pour Malavita u s e de Luc Besson > p. 16 n è t s g n CHRISTOPHE DUCHANGE u t  u a pour Nos héros sont morts ce soir s e l u de David Perrault > p. 18 o p m

a AFC '

d JEANNE LAPOIRIE

n  o i t pour Un château en Italie a l l a t de Valeria Bruni Tedeschi > p. 20 s n I e s i e a e u i FILMS AFC SUR LES ÉCRANS > p. 2 ACTIVITÉS AFC > p. 4 ç q h i n p h a r a s p r F r a g r u IN MEMORIAM > p. 4 FESTIVALS > p. 8 ÇÀ ET LÀ > p. 9 n o e g t o t i o o c t t e h a a i r i p c

m LA CST > p. 22 NOS ASSOCIÉS > p. 23 PRESSE > p. 26 d o a é l s s n s i e e C d d A LECTURE > p. 27 INTERNET > p. 27 SUR LES ÉCRANS :

 9 mois ferme

Dictionnaire embarqué d’Albert Dupontel, photographié par dans l'application Vincent Mathias AFC Dictionnaire de traductions de termes techniques du cinéma Avec Sandrine Kiberlain, Albert et de l’audiovisuel Dupontel, Philippe Uchan Avec le soutien du CNC , de Film France et de la commission Île-de-France Sortie le 16 octobre 2013 [  p. 12 ] Le Cinedico devient une application entièrement installé e sur votre iPhone ou iPad ne nécessitant plus de connexion à Internet  Au bonheur des ogres de Nicolas Bary, photographié par Patrick Duroux AFC Avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Emir Kusturica Revue Lumières, Sortie le 16 octobre 2013 Les Cahiers de l’AFC [  p. 14 ] Des directeurs  L'Extravagant voyage du jeune et de la prodigieux T.S. Spivet photographie de Jean-Pierre Jeunet, photographié parlent de cinéma, par Thomas Hardmeier AFC leur métier Avec Helena Bonham Carter, Judy Davis, Callum Keith Rennie http://www.afcinema.com/-Lumieres-magazine-.htm l Sortie le 16 octobre 2013 [  p. 15 ]

 Malavita de Luc Besson, photographié par Thierry Arbogast AFC Micro Salon 2013 Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones Les dernières images mises en ligne Sortie le 23 octobre 2013 Le reportage sur le dernier Micro Salon est enfin au [  p. 16 ] complet avec la publication des deux derniers albums contenant les photographies prises par Pauline Maillet au  Fonzy 2e étage de La fémis. Ils sont consultables aux adresses d’Isabelle Doval , photographié par AFC suivantes : Gilles Henry http://www.afcinema.com/Micro-Salon-2013-en-images-un-4e- Avec José Garcia, Lucien Jean- album.html Baptiste, Audrey Fleurot http://www.afcinema.com/Micro-Salon-2013-en-images-un- Sortie le 30 octobre 2013 [  p. 19 ] 5eme-et-dernier-album.html Que nos membres associés  Un château en Italie présents sur les divers de Valeria Bruni Tedeschi, espaces de cet étage AFC photographié par Jeanne Lapoirie veuillent bien excuser le délai Avec Valeria Bruni Tedeschi, Louis dû à ce qui fut, pris dans son Garrel, Filippo Timi ensemble, un travail de Sortie le 30 octobre 2013 longue haleine. (JNF) [  p. 20 ]

La Goualeuse n’éclairait pas facile, à croire qu’elle avait des oursins dans les fouilles, de naissance. Auguste le Breton, L’Argot chez les vrais de vrais , Presse de la Cité, 1975 Eclairer : payer Les 7 et 8 février 2014 à La fémis

AFC la lettre n°235 / 2 Le travail du chapeau

On vous le dit : les métiers du cinéma sont des métiers à part, ils ne l ressemblent à aucun autre. Voici l’argument souvent repris pour justifier une dérégulation au doigt mouillé de toute une branche d’activité… a Quelle déception pour le chirurgien entamant la troisième thoracotomie de la journée sous l’œil médusé du jeune interne, i pour le gardien de phare refermant son hublot pour échapper aux embruns, pour le dompteur, la tête enfouie dans la gueule du fauve : ce qu’ils font n’ont rien d’exceptionnel. Ils pensaient, eux r aussi, pratiquer LE métier pas comme les autres. Quel orgueil ! Il n’en est rien : c’est le cinéma qui a ce privilège ! Lorsque l’on nous demande à quoi peuvent bien ressembler nos métiers, les images vont bon train. Certains parleront d’un

o orchestre sous la baguette de son chef, d’autres du bâtiment qui se construit sous l’œil de l’architecte…

t Akira Kurosawa, dans son livre de mémoires Comme une autobiographie (Seuil – Cahiers du cinéma – 1985), tentait lui aussi i de répondre à cette question. Shinga Naoya, un écrivain japonais venait alors de faire publier dans une revue littéraire un texte écrit par son petit-fils. Le titre en était Mon chien . Cela commençait ainsi : « Mon chien ressemble à un ours ; il ressemble aussi à un blaireau ; il ressemble d aussi à un renard… » Après une longue énumération de tous les animaux qui pouvaient lui faire penser à son chien, l’enfant finissait par conclure : « Mais c’est avant tout un chien, donc il ressemble surtout à un chien. » é Belle définition, en creux, de notre profession…

Nos métiers, au gré des scénarios et des décors, nous permettent de côtoyer des univers très divers. Nous avons tous tourné dans des usines, dans des prisons, dans les sphères de la haute finance, aux urgences de l’hôpital, dans les mines, les écoles… Force nous est de constater que nous pratiquons un métier à part dans un monde où tous les métiers sont à part. Le seul privilège que nous avons au milieu de ce monde de bizarreries est d’en être au mieux les témoins, au pire les touristes.

Matthieu Poirot-Delpech AFC

3 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] Caméflex Amiens 2013 du 8 au 16 novembre 2013 Le Festival international du film d’Amiens et l’AFC organisent ensemble pour la deuxième année consécutive " Caméflex " – manifestation culturelle et professionnelle unique en France dédiée aux directeurs de la photographie.  CaméflexalieudanslecadreduFesti - A la mémoire de Luc Drion, disparu bru - val, dont la 33 e édition se tiendra du 8 au talement il y a quelques mois, une pro - 16novembre2013,etproposedesprojec - jection en avant-première de Belle et Sé - tions et des activités réunies autour d’un bastien , le film de NicolasVanierquiluiest hommagecentralconsacréàundirecteur dédié, aura lieu au cours du festival. de la photographie choisi par ses pairs. Enfin, c’est Gérard de Battista qui repré - En 2012, Caméflex Amiens a rendu hom - sentera l’AFC au sein du jury. mage à Ricardo Aronovich AFC, ADF, ABC et à Tousles détailsde laprogrammation des cette occasion, le festival lui a décerné films projetés àAmiens mettanten valeur une Licorne d’or pour l’ensemble de son le métier de la lumière ainsi que les diffé - hommage par exemple à Haskell œuvre. Pendantcethommage, ilétaiten - rentes manifestations associées seront Wexle r ASC ,à Guillermo Navarro AMC, ASC ,ou touré de Georges Lechaptois, Gérard de communiqués ultérieurement. en consacrant, en 2011, une large rétros - Battist a AFC , EricGuichar d AFC , Yves Angelo, pective auxopérateursmexicains (de Ga - directeurs de la photographie invités, et FabienGaffez, directeurartistiqueduFes - briel Figueroa à nos jours). de Michel Abramowicz, qui, au nom de tival d’Amiens écrivait, il y a un an : Desoncôté,l’AFCréunitensonseinleplus l’AFC, faisait partie du jury du festival. «Au moment oùle passage aunumérique grand nombre des directeurs de la pho - Cette année, c’est à Denis Lenoir AFC, ASC soulève bien des questions, dans des tographie français et œuvre de bien des queCaméflexrendrahommage et offrira temps de mutations techniques et es - manièrespoursensibiliserlepublicàl’art une large rétrospective des films qu’il a thétiques, il nous a semblé important de majeurdelalumière.C’estpourquoinous photographiés. Il sera entouré de Yorick remettre en perspective l’histoire d’un avonsdécidé,sousl’impulsiond’AlainCoif - Le Saux etde plusieurs autres directeurs métier souvent méconnu du grand pu - fier,d’unirnosforcespourinitier"Camé - dela photo dontlefestivalprojettera éga - blic. Depuis quelques années, le Festival fle x",manifestationappeléeàdevenirpé - lement une sélection de films. d’Amiens a ouvert ce chantier, rendant renne. » I in memoriam Gilbert Taylor BSC par Marc Salomon membre consultant AFC Taylor appartenait à cette génération de grands opérateurs britanniques comme Morris, Unsworth, Cardiff, Challis, Krasker, Hildyard, Slocombe... révélés au sortir de la Seconde Guerre Mondiale.  Né le 21 avril 1914 à Bushey Heath, fils NumberSeventeen,d’AlfredHitchcock,en HarryWaxman( LeGangdestueurs )etGun - d’uncélèbreentrepreneurenbâtimentdu tant que clapman au côté de Jack Cox. Il therKrampf( FameistheSpur ,deRoyBoul - Hertfordshire, Gilbert Taylor avait côtoyé seconde encore Freddie Young à Elstree ting, en 1949). trèsjeuneunoncleopérateurd’actualités (NellGwynn en1934etEscapeMeNever en Il assura pour Ossie Morris des prises de qu’il assista dès son plus jeune âge, s’ini - 1935)dontilgardaitunsouvenirmitig é:« vuesensecondeéquipesurL’Enquêteest tiant ainsi au maniement de la caméra en Freddie Young était le genre d’homme à close , de Jacques Tourneur, en 1950. bois Williamson et aux manipulations de exigerquevousgrattiezlesoldelacham - Chef opérateur à la fin des années 1940 laboratoire. bre noire avec un canif avant de le cirer, grâce à John et Roy Boulting ( The Guinea Ilintègredèsl’âgede15anslesstudiosde puisildéambulaitavecsesbottescrottées Pig ; Ultimatum ) qui avaient apprécié ses la Gainsborough et travaille sur les deux et se plaignait que c’était encore sale .» prisesdevuesensecondeéquipesurFame derniers films muets ainsi que sur le pre - Taylor poursuit son apprentissage avec istheSpur . mier film parlant du studio ( Third Time FranzPlaner( TurnoftheTide )avantd’être Afindepalierlestropfortscontrastesdes Lucky )auprèsdel’opérateurWilliamShen - engagévolontairedanslaRAFentre1939 pelliculesparfoishorsnormesdel’époque, ton (« Epris de boisson, il avait besoin de et 1945, il sert comme officier opérateur, il développa très tôt (dès The Guinea Pig , quelqu’un pour le conduire », déclarera- assurant des prises de vues à partir d’un en 1949) une technique d’éclairage indi - t-il plus tard). C’est encore avec Shenton Lancaster au-dessus de zones bombar - rect afin de déboucher les zones d’om - qu’il séjourna à Paris et participa au tour - déesenAllemagne,DresdeetCologneen bres. A une époque où le noir et blanc an - nage de deux films muets pour Pathé. particulier. glais était plutôt contrasté et ciselé (voir DeretourenAngleterre,iltravaillerapour Il rejoint ensuite les studios comme ca - letravaildeGuyGreen,RobertKraskerou laGainsboroughetlaBritishInternational dreur avec Jack Hildyard ( School for Se - par exemple), Taylor Pictures. Il participe ainsi au tournage de crets ,dePeterUstinov,en1946)maisaussi prit le contre-pied et opta ainsi pour une

AFC la lettre n°235 / 4 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ]

photographie plus moderne avec des pendant,enprojectionsesimagesétaient imagesplusnuancéesetmodeléesparun toujours parfaitement exposées grâce à subtildosagedelumièresdirectesetindi - son œil infaillible. » Afin de tourner avec rectes(dèsUltimatum ,desfrèresBoulting, Polanski, Taylor avait refusé un James en 1950). Bond ( Opérationtonnerre ). Il devient le collaborateur attitré de Jack Leraffinementdunoiretblanc,ladensité Lee-Thompson, entre 1952 et 1959 (huit des gris, le sens du modelé et des am - filmsensemble),et,decettepremièrepar - biancescrépusculairesdeTaylorsonten - tie de sa carrière, on retiendra particuliè - core plus évidents dans Cul de sac , cette rementPeinecapitale en1956poursesan - farce tragique mâtinée d’humour noir Répulsion de Roman Polanski gles de prises de vues insolites (qui font tournéepourlesextérieursàHolyIsland. parfois penser au travail de son confrère Une photographie aussi dense que riche OttoHeller)etsarichegammedegrisdans denuancesilluminéeparlevisagedeFran - uneprofondeurrenforcéeparl’utilisation çoise Dorléac. de courtes focales. Durantlesannées1970,ilretrouvePolanski C’estaprèsdeuxcomédieslégèresetfau - (Macbeth ), Hitchcock ( Frenzy ) quarante chéesinterprétéesparl’acteurpopulaire ansaprèssesdébutscommeclapmansur TonyHancock( TheRebel etThePunchand Number 17 . Il signe en 1976 la photogra - JudyMan ,en1960et1962)quesacarrière phie d’un film de Richard Donner, The connaîtuncoupd’accélérateur.Eneffet, Omen , sur un sujet aux confins du sata - Cul de sac de Roman Polanski Taylor acquiert une réputation interna - nisme,entreL’Exorciste etTheShining .Tay - tionale au début des années 1960 quand lor y façonne une très belle photo op - il collabore à des films de facture très dif - pressante et crépusculaire, à peine férente avec Richard Lester ( Quatre gar - transpercéeparmomentd’unepâleetdif - çonsdanslevent ),StanleyKubrick( DrFo - fuseclartéobtenueparl’utilisationdebas lamour ) puis Roman Polanski ( Répulsion " 10 deniers " sur l’objectif. Puis c’est La et Culdesac ). Guerre des étoiles (qu’avait refusé son Le film de Lester, soit trois jours de folie confrère ), expérience dont il danslaviedesBeatlespoursuivisparleurs gardatoujoursuntrèsmauvaissouvenir. fans, fut en partie tourné dans l’esprit du « Pour rien au monde je ne referai un film Free-Cinema,unstyledocumentairesou - aveclui»,affirmera-t-ilàproposdeGeorge Quatre garçons dans le vent de Richard Lester vent improvisé. Dans les séquences plus Lucas qui osa mettre en doute son pro - "installées",laphotodeTaylorredevient fessionnalisme. Taylor ne partageait pas plus élaborée et tranche avec les scènes lavisionduréalisateurquiauraitvouluune deconcertoudecoursespoursuitesdans image très diffuse alors que, lui, préféra les rues de Londres où cinq caméras fu - imposer des images nettes compte tenu rent nécessaires. deseffetsspéciauxquiallaients’yajouter. La collaboration avec Kubrick ne déroge Ilracontaitencorequ’aprèsdeuxsemaines pas à la règle, elle fut orageuse. Ossie de tournage en Tunisie, de retour en stu - Morris (qui avait photographié Lolita ) ra - diosàLondres,ildécouvritdesdécorsuni - conte dans son autobiographie ses rap - formément gris et fermés où rien n’avait ports tendus avec Kubrick tout en ajou - étéprévupourlalumière.Ilfiniraparfaire Dr Folamour de Stanley Kubrick tantqueTaylorauraitsouffertdavantage aménager des espaces pour y placer pas surDrFolamour etqu’ilenavaitgardéune moins de 9 000 Floods sur résistances. grande haine à l’égard de Kubrick. Aux antipodes du premier opus de La TaylorconsidéraitqueDrFolamour appar - Guerre des étoiles (devenu entre temps tenait à sa " trilogie de films de la fin du l’épisode IV), Taylor rejoint ensuite Peter monde " avec Ultimatum de Boulting et BrookpourunebiographieaustèredeGur - TheBedfordIncident ,cedernierétantpro - dieffavecRencontreavecdeshommesre - duit et interprété par Richard Widmark. marquables , en 1978, tourné pour les ex - Polanski, qui avait apprécié la photo de térieurs en Afghanistan et en Egypte. Il TaylordanslesfilmsdeKubricketdeLes - enchaîne avec un Dracula , de John Bad - Frenzy d'Alfred Hitchcock ter, fit appel à lui pour ses deux premiers ham,unFlashGordon ,deMichaëlHodges. films anglais. Dans son livre de souvenirs Signalons encore, en 1987, Faux témoin , (Roman ),illedécritcomme«ungéantsta - de Curtis Hanson avec Isabelle Huppert. tuesque aux allures de hobereau campa - A l’instar de Christopher Challis, Gilbert gnard, Gil avait une expérience d’opéra - Taylor était un des derniers dignes repré - teurquiremontaitauxannées1930.»Puis sentants de cette photo anglaise " clas - il ajoute à propos de Répulsion : « Le pre - sique ", maîtrisée et efficace mais rare - I mier jour de tournage me laissait surpris ment ostentatoire. et perplexe par la manière de faire de Gil The Omen de Richard Donner Taylor. Il utilisait surtout de la lumière ré - fléchie,renvoyéeparleplafondetlesmurs, Retrouvez plus de photos sur le site de l'AFC etneconsultaitjamaisdeposemètre.Ce - http://www.afcinema.com/Gilbert-Taylor-BSC.html

5 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] in memoriam Disparition de Ray Dolby A Ray Dolby par Jean-Paul Loublier, chef opérateur du son, mixeur Avec le décès de Ray Dolby, c’est l’une des figures les plus marquantes et inventives C’est avecregretque nous avons appris du cinéma qui disparaît. Depuis près de le décès de Monsieur Ray Dolby. cinq décennies, Dolby Laboratories et lui  Ingénieurgénial, passionnéet visionnaire,il a dédié auront pour ainsi dire révolutionné la façon sa vie à l’Audio commeinventeur d’abord d’un système de réduction de bruit de fond sur les enregistrements d’enregistrer et de reproduire le son en et reproductions sonores mais surtout, à la mise enplace général et celui destiné aux salles obscures dans les années 1980 dans les salles de cinéma d’une en particulier. Il nous a quittés jeudi 12 spatialisation duson en multicanalditSurrond. Ce sys - tème stéréo existait déjà depuis les années 1960 en septembre 2013 à San Francisco, à l’âge de pistes magnétiques couchées mais son encodage sur 80 ans. piste optique fut ce trait de génie qui facilita son ex - ploitation et en simplifia la distribution.

Nous lui devonscette évolutionqui permit auxbandes sonores de nos films – paroles, musiques, effets, am - biances – de se spatialiser dans l’espace, d’élargir la perspective et la profondeur de l’image et d’englober par cet univers sonore le spectateur. Le Dolby Digital fut une percée des plus significatives de l’évolution du son en salle, accompagnée par d’autres.

Nous mixeurs, lui devons le fait important que son sys - tème voyait la mise en place dans nos auditoriums et dans les salles de spectacle des mêmes réglages en ni - veaux et restitutions acoustiques, d’où une meilleure transcription et restitution, favorisant le respect de la création et de la mise en scène. Ray Dolby - Photo Sara Krulwich / The New York Times Le systèmeDolby était devenu une sortedenormepour  Né à Portland dans l’Ore - du procédé Dolby NR (Dolby ladiffusionsonoreensalles. Elle était unesortede label gon (Etats-Unis) le 18 janvier NoiseReduction). Depuis 1975, pour celle-ci, lors de son installation en exploitation, 1933, Ray Milton Dolby a passé bien d’autresprocédés seront avec un contrôle régulier. Ceci malgré tous les aléas sa jeunesse à San Francisco. développés jusqu’au dernier techniques que nous connaissons et malgré la fin de Après des études à l’université en date, le Dolby Atmos, en l’exploitation du 35 mm ouvrant l’ère de la projection de Stanford, où il obtient un 2012. numérique en 2 et 3D. diplôme d’ingénieur en élec - Outre unGrammy Awardet de tri cité, puis à Cambridge nombreux Emmy Awards, et Ray Dolby sut toujours s’entourer des meilleurs ingé - (Royaume-Uni), où ildécroche parmi les dix Oscars scienti - nieurs et développer ses recherches pour le cinéma et un doctorat en physique, il sé - fiques et techniques qui sont la télévision. Sesingénieurs viennent demettreau point journe deux ans en Inde entant décernésàDolbyLaboratories, et sortir le Dolby Atmos qui est une nouvelle avancée queconseilleret, à son retour, Ray Dolby reçoit en 1988 un technique et artistique dans la distribution sonore en en 1965, fonde les Laboratoires Oscardu Méritepour sacontri - multi canal. bution ininterrompue à l’avan - Dolby. Ils se feront connaître I I pour la mise au point, en 1965, cée du son au cinéma. Merci Monsieur Dolby, l'on vous doit beaucoup.

Lire un article paru dans The New York Times du 13 septembre 2012 http://www.nytimes.com/2013/09/13/business/ray-dolby-who-put-moviegoers-in-the-middle-is-dead-at-80.html?_r=3& Voir la chronologie des procédés stéréo Dolby sur le site Internet de l’AFSI http://www.afsi.eu/news/ray-dolby-nous-a-quittés? Consulter l’historique de Dolby et de ses technologies sur son site Internet http://www.dolby.com/us/en/about-us/who-we-are/dolby-history/index.html

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Disparition du cinéaste québécois Michel Brault

Avec le décès, samedi 21 septembre 2013 à Toronto, du Canadien Michel Brault, directeur de la photographie, réalisateur, producteur, scénariste, le 7 e art vient de perdre l’une de ses figures les plus emblématiques. Il était âgé de 85 ans. A son nom, le terme cinéaste, au sens large mais encore le plus noble, restera pour longtemps attaché. Michel Brault dans son atelier de menuiserie, août 2013 - Photo Serge Beauchemin

 Né le 25 juin 1928 à Montréal, Michel Brault débute en ef - « Tout ce que nous avons fait en France dans le domaine du ci - fectuantunstage, en 1949, àl’ONF (Office nationaldu film)en néma-véritévientdel’ONF.C’estBraultquiaapportéunetech - tant qu’assistantàlacaméra.Aprèsquelquesannéespassées niquenouvelledetournagequenousneconnaissionspasetque comme photographe professionnel, il signe les images de Pe - nous copions tous depuis. » Jean Rouch, tites médisances et Images en boîte , deux séries pour la télévi - Les Cahiersducinéma (n° 144 juin 1963). sion sur lesquelles il utilise la lumière naturelle comme source principale. Autitrededirecteurdelaphotographie,ondoitàMichelBrault lesplusbellesimagesducinémaquébécois,cellesnotamment De retourà l’ONF, en 1956, il expérimente l’utilisationde grands deMononcleAntoineetKamouraska, deClaudeJutra,deLe Temps angulaires pour se rapprocher des gens et participera ainsi, d’unechasse et de Les Bonsdébarras, de Francis Mankiewicz. avec Maurice Carrière et Gilles Groulx, puis Pierre Perrault, à Par ailleurs, il écrit, réalise et tourne les images de nombreux l’avènement du cinéma direct. films dont, entre autres, Les Enfants du silence (1962), Pour la suitedumonde(coréaliséavec Perrault en1963), LaFleurdel’âge Durant l‘été 1960, il signe la photographie de Chronique d'un (1964), Entre la mer et l’eau douce (1967), Eloge du chiac (1969) été , réalisé par Jean Rouch et par le sociologue Edgard Morin, ou encore Les Ordres (1974), qui lui valut un Prix de la mise en film qui obtient le prix de la critique à Cannes en 1961. Jean scène au Festival de Cannes. Rouch avaitdemandéàAndré Coutant,leconstructeur du Ca - Depuis lafindes années 1980, Michel Braults’était tournésur - méflex, de concevoir un prototype de caméra légère 16 mm, tout vers la réalisation de films pour la télévision, secondé à la permettantde cadrer " àl‘épaule " etéquipée d‘un moteur syn - direction de la photo par son fils Sylvain. chrone pour enregistrer le son direct. Michel Brault participe Il devait fêterennovembrelecinquantièmeanniversairedela avec enthousiasme à la mise au point de cette caméra, l’Eclair sortie de Pour la suite du monde (1963), un documentaire-fic - 16, avec le constructeur. Selon ses propres terme s: « On in - tion sur la vie des habitants de L’Ile-aux-Coudres, dans la baie du Saint-Laurent, le premier film canadien présenté au Festi - ventait la caméra avec les fabricants ». I val de Cannes.

« J’ai toujours dit que pour faire ce genre de cinéma, il faut pleurer d’un œil et de l’autre il faut penser à ce qui reste de pellicule dans le magasin. Une moitié du cerveau travaille sur l’émotion, et l’autre sur la technique, et en même temps. Or il y a nombre de réalisateurs qui se consacrent exclusivement au contenu. J’ai travaillé avec plusieurs réalisateurs qui " avaient une idée ", mais n’avaient aucune " idée " comment la transformer en film. » Michel Brault

Lire : L’homme qui nous a tirés de notre propre oubli : http://plus.lapresse.ca/screens/47dc-7a88-523e2c17-b07f-5fb1ac1c606a%7C_0.html et consultez lesite del' ONF :http://blogue.onf.ca/2013/02/13/hommes-a-la-camera/http://blogue.onf.ca/2013/09/23/michel-brault-1928-2013/ ainsi que celui du festival international du film documentaire canadien : http://www.hotdocs.ca/festival/michel_brault

Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, recommande de G Lire ou relire le remarquable ouvrage d’André Loiselle, Le cinéma de Michel Brault, à l’image d’une nation, paru en 2005 aux éditions L’Harmattan G Voir ou revoir chacun des 5 DVDs du coffret " Michel Brault – Œuvres 1958-1974 Works ", édité en 2006 par l’Office National du Film du Canada. 7 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] festivals 34 e Festival Manaki Brothers : palmarès

Lors de la soirée de clôture qui s’est déroulée dans la Grande salle du Palais de la Culture de Bitola (République de Macédoine), le Festival d’image de film " Manaki Brothers " a annoncé son palmarès. Outre les Caméras 300 d’or spéciales décernées à Isabelle Huppert et Agnès Godard AFC , pour leur contribution au cinéma mondial, la Caméra 300 d’or est allée à Kiko de la Rica AEC , pour son travail sur Blancanieves (Blanche Neige) , de Pablo Berger.  Présidé par José Luis Alcaine AEC , et composé de Elma Caméra 300 d’argent G Tataragic, Dejan Dukovski, Amnon Zlayet et Bojidar Manov, Tango libre , de Frédéric Fonteyne, photographié par le jury a décerné ses prix : Virginie Saint-Martin SBC Caméra 300 d’or Caméra 300 de bronze G G Blancanieves , de Pablo Berger, photographié par Kiko de Papuzsa , de Joanna Kos-Krauze et Krzysztof Krauze, la Rica AEC photographié par Krzysztof Ptak PSC , et Wojceich Staron PSC . I Consulter le palmarès complet sur le site Internet du Festival Manaki Brothers : http://manaki.com.mk/press/press-en.html Festival Manaki Brothers Impression de voyage par Agnès Godard AFC

Cette année, ce festival, dédié aux directeurs de la photographie, avait pour président du jury José Luis Alcaine AEC à qui il a été remis une Caméra 300 pour l’ensemble de son travail. A noter aussi la présence assidue depuis de nombreuses années de Nigel Walters, président d’Imago.  Jenepeux quevousparler demon im - cette manifestation invitant les films des pression de ce voyage.Jen’aipu voiraucun Balkansmaisaussidumonde entier.L’hos - film, mon emploi du temps était chargé, pitalité y est très chaleureuse, rencontres et mon séjour trop bref. et visites guidées étaient prévues pour J’ai vu Blanche Neige ici à Paris, comme faire connaître ce paysmagnifique etmys - beaucoupd’entrevousje suppose,quipro - térieux. poseunnoiret blancmagnifique etbeau - D’où l’impossibilité de voir des films pen - coup d’inventions pour les gros plans plus dant les 48 heures sur place. particulièrement. Lacollaborationnécessitée entre tous les La direction du festival et la sélection des pays desBalkans pour développerles pro - films en compétition reviennent à Labina ductions fabrique une énergie créatrice Mitevska, actrice et productrice. Elle sait étonnante. C’est ce que j’ai pu constater très bien parler et défendre la place de à Sarajevo où je travaillais pendant la pé - riodedu festival.Sarajevo, Bitola…,detrès l’image.C’estune femme pleine d’énergie I qui a donné en cinq ans plus d’ampleur à beaux films en perspective,ça sesent ! José Luis Alcaine - Photo Agnès Godard

Viva México, rencontres cinématographiques Du 8 au 13 octobre 2013 Viva México, rencontres cinématographiques propose pour la première fois en France, des rencontres exclusivement dédiées à la création contemporaine mexicaine à travers des projections, des rencontres, des master classes, des ateliers etc. dans le tout nouveau cinéma Etoile Lilas !

 Notons parmi les invités la présence de Gérard de Renseignements complémentaires sur Battista AFC qui participera le samedi 12 octobre à 11h30 à une http://www.viva-mexico-cinema.org/ rencontre intitulée Le métier de chef opérateur . Etoile Lilas Cinéma Enfin, parmi les films sélectionnés, Los insólitos peces gato de Porte des Lilas, Claudia Sainte-Luce, photographié par Agnès Godard AFC sera Place du Maquis du Vercors, I projeté le vendredi 11 octobre 2013 à 14h. 75020 Paris

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Master Class AFC, ASC au 24 e Festival du Film Britannique de Dinard Du 2 au 6 octobre 2013 Le Festival du Film Britannique de Dinard tiendra sa 24 e édition du 2 au 6 octobre 2013. Dans l’esprit d’être le miroir d’un cinéma britannique vivace et singulier, le festival proposera une sélection de six longs métrages en lice pour le Hitchcock d’or et quinze films en avant- première. Le directeur de la photographie Philippe Rousselot AFC, ASC y sera à l’honneur avec une Carte blanche et une Master class.

 Après les métiersde scénariste més, laprojectionde MaryReilly , de Signalons également que Le et de producteur, c’est celui de di - Stephen Frears – le vendredi 4 oc - Week-End (Weekend à Paris) , réa - recteurde la photographie qui sera tobreà 13h30 au cinéma Les 2 Alisés lisé par Roger Michell et photo - à l’honneur au Festival de Dinard –, sera suivie d’une Master class et graphié par Nathalie Durand AFC , avecla présencedel’un deses plus de la signature d’un livre qu’ila écrit, sera le film de clôture du festival. dignes représentants, Philippe La Sagesse du Chef opérateur , dans A noter enfin que Technicolor, Rousselot AFC, ASC via un hommage lequel il livre ses réflexions surnotre membreassocié del’AFC, est lepar - en forme de Carte blanche. Parmi métier (aux éditions Jean-Claude rain officiel de la manifestation et Béhar,collection" Sagesse d’unmé - que le CNC fait partie de ses parte - les quatre films qu’il a tournés en I Angleterre et qui seront program - tier ", parution mi-octobre). naires institutionnels . Films en compétition : http://www.festivaldufilm-dinard.com/fr/la-competition Plus de détails sur l’hommage et la carte blanche à Philippe Rousselot : http://www.festivaldufilm-dinard.com/fr/festival2013/hommage-et-carte-blanche Informations complémentaires sur le site du Festival du Film britannique de Dinard : http://www.festivaldufilm-dinard.com/fr/festival-2013 Ostrava Kamera Oko Du 27 septembre au 3 octobre 2013 çà et là

L’Ostrava Kamera Oko est l’un des moins Grande braderie MIAA connus parmi les festivals internationaux dédiés à l’image de film et aux directeurs MIAA, Mouvement de la photographie. Il a tenu sa 5 e édition d’intermittents d’aide dans la ville d’Ostrava (République aux autres, organise tchèque) du 27 septembre au 3 octobre une grande braderie 2013. Au nombre des films sélectionnés, six le dimanche ont été photographiés par des membres de l’AFC. 6 octobre 2013. G  Le programme de la Les Apaches , de Thierry de  Rappelons que Miaa, dont l’originalité est de manifestation était composé, Peretti, photographié par profiter du temps libre qui accompagne les entre autres, des sept sections Hélène Louvart AFC beaux métiers de l’intermittence, a pour but de G suivantes : Sélections officielles Le Capital , de Costa Gavras, venir en aide aux sans-abri et ce depuis 5 ans longs et courts métrages, photographié par Eric Gautier AFC déjà, ses bénévoles cuisinant et distribuant cent Encore, Cinéma slovaque Séance spéciale repas par jour, cinq jours par semaine. G contemporain, Séances Un prophète , de Jacques Pour s’inscrire comme bénévole, il suffit d’envoyer Audiard, photographié par un courriel à [email protected] . spéciales, Œil musical, Travaux I en cours. Parmi ces sections, les Stéphane Fontaine AFC . L’expérience est à la portée de tous et riche en six films " AFC " sélectionnés : rencontres et en bons moments. Sélection officielle Lire ou relire les impressions de La particularité de Miaa est de profiter de son G Gebo et l’ombre , de Manoel de Willy Kurant AFC, ASC temps libre sans engagement régulier ou à long Oliveira, photographié par membre du jury en 2012 terme. Toute personne désirant participer et Renato Berta AFC http://www.afcinema.com/ susceptible d’offrir un peu de son temps est G Jimmy P. , d’Arnaud Impressions-du-Festival- évidemment la bienvenue, MIAA est ouvert à Desplechin, photographié par International-Ostrava-Kamera- tous. Stéphane Fontaine AFC Oko.html Grande braderie Miaa Encore Informations complémentaires sur Dimanche 6 octobre 2013 de 9 heures à 18 heures G L’Age atomique , de Héléna le site Internet du festival Ostrava MJC Mercœur – 4, rue Mercœur - Paris 11 e Kamera Oko : En savoir plus sur Miaa en visitant son site Interne t: Klotz, photographié par Hélène I Louvart AFC http://www.ostravakameraoko.cz/ http://www.miaa.fr/

9 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] çà et là Présentation des travaux de fin d’études de la 23 es Rencontres de l’ARP "promo" 2013 de La fémis du 24 au 26 octobre 2013 A l’invitation de Raoul Peck et Marc Nicolas, respectivement président et Les Rencontres de Dijon, organisées par les cinéastes de directeur général de La fémis, la l’ARP, se tiendront du jeudi 24 au samedi 26 octobre 2013 Cinémathèque française présentera, les et seront présidées pour la première fois, et de façon mercredi 9 et jeudi 10 octobre, les travaux exceptionnelle, par un "non cinéast e", Pierre Lescure, de fin d’études des étudiants de La fémis auteur du rapport Mission «Acte II de l'exception culturelle diplômés en 2013. Ne sont détaillés ci- » : contribution aux politiques culturelles à l'ère numérique . dessous que les travaux des étudiants du Elles seront l'occasion, comme chaque année, de débats département Image, sachant qu’ils ont et échanges animés sur les enjeux actuels et futurs de eux-mêmes participé à bon nombre de notre cinéma. travaux d’étudiants des autres  « Cette année qui vient de départements. s'écouler est témoin d’un grand bouleversement général. Les Projections à la Cinémathèque française échanges chaotiques autour de la G Mercredi 9 octobre tribune de Vincent Maraval, de la A partir de 12 heures convention collective ou encoreles Senshin , d’Aurélien Marra, TFE image altercations exceptionnelles avec A partir de 14 heures lesautoritésbruxelloisesnousim - A propos d’Anna , d’Émilie Noblet, TFE image posent, chacun à leur manière, de Borrasca , de Manuel Bolaos, TFE image et TFE repensernotre système. Parce que production d’Alice Bégon nous voulons que notre cinéma A parti de 20 heures continueà nous donnerles raisons Það kemur í ljós (Ça viendra avec la lumière) , de Lucie denous enorgueillir», précisent, à Thèmes abordés lors des débats Baudinaud, TFE image laveille de cestroisjours de débats, G Jeudi 10 octobre lescinéastesde l'ARP dansun com - Vendredi 25 octobre A partir de 16 heures muniqué . (lire à l’adresse : G Rapport Lescure : espoirs ou Wipe Out , d’Amine Berrada, TFE image http://www.larp.fr/home/?p=9423) craintesd’uneréformedu système A partir de 18 heures Les Rencontres accueilleront en - cinématographique ? Je sens plus la vitesse , de Joanne Delachair, TFE image. core cette année de nombreux ci - G Lecinémaest-ileurocompatible? néastes, venus présenter leurs Reprise des films à La fémis filmsen avant-premièresauxcôtés Samedi 26 octobre G Mardi 15 octobre à 19 heures et 21 heures de leurs équipes : G A-t-on le droit de parler de trans - Département Réalisation G LaBellevie , de JeanDenizot,pho - parence et de rentabilité dans le ci - G Mercredi 16 octobre à 19h30 tographié par Elin Kirschfink néma ? Département Image G Casse-tête chinois , de Cédric Kla - G Cinéastes ! Discussion sur le mé - G Jeudi 17 octobre à 19h30 pisch tier de réalisateur. Département Son G Les Garçons et Guillaume, à table , G L’après convention collective : G Mardi 22 octobre à 19h30 deGuillaumeGallienne, photogra - commentpérenniserladiversitéet L’Atelier Ludwigsburg phié par Glynn Speeckaert SBC l’émergence de nouveau talents ? G Mercredi 23 octobre à 19h30 G Je fais le mort , de Jean-Paul Sa - Ces débats se tiendront en pré - Département Montage lomé, photographié par Pascal sence de personnalités venues du G Jeudi 24 octobre à 19h30 Ridao AFC monde politique, institutionnel et Départements Production et Décor G Quai d’Orsay , de Bertrand Taver - cinématographique et accueille - nier, photographié par Jérôme Al - ront également près de 600 pro - Programme complet des projections des films à la méras AFC fessionnels afin de réfléchir aux Cinémathèque française, tous départements GTonnerre ,de GuillaumeBrac,pho - grands enjeux du secteur cinéma - I confondus tographié par Tom Harari. tographique et culturel. http://www.femis.fr/TFE2013_CFprog.pdf Signalons, parmi lespartenairesdeces23 es Rencontresdel'ARP, ceuxqui La Cinémathèque française – 51, rue de Bercy - Paris 12 e I nous sont les plus proches: le CNC, Eclair Group, Kodak, Panavision Alga La Fémis – 6, rue Francœur - Paris 18 e et Technicolor. Présentation des 23 es Rencontres Cinématographiques sur le site Internet de L’ARP à l’adress e:http://www.larp.fr/home/?p=9384 Lire ou relire le rapport de Pierre Lescure à l’adresse : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/134000278/index.shtml

AFC la lettre n°235 / 10 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ]

Conservatoire des techniques cinématographiques de la Cinémathèque française Vendredi 4 octobre 2013 - Salle Henri Langlois à 14h30

" Quel avenir pour le cinéma 3D ? ", une conférence d’Yves Pupulin (Binocle associé AFC ) Avec le soutien de Volfoni.  La stéréoscopie est connue depuis plu - tuent-ilspaslesconditionsd'un essor durable sieurs siècles etappliquée à la photographie de la stéréoscopie ? Une issue à ses renais - depuissoninvention, mais sa maîtrise, tech - sances éphémères ? nique et artistique, n'est possible que grâce Al’occasion decetteconférence seront pré - aux développementsrécentsdel'image nu - sentées des prises de vue live et des projec - mérique et du pilotage automatisé des ca - tions de documents stéréoscopiques. méras. Les producteurs et diffuseurs, du Yves Pupulin est l'un des fondateurs de Binocle moins en France,restenttrèsréservésquant 3D, société pour laquelle il s'occupe des produc - à son économie et son avenir. Certains sté - tions et formations. Il participe aux recherches réographes notamment considèrent la sté - liées aux matériels et logiciels dédiés à la stéréo - réoscopiecomme uneévolution naturelledu scopie, à son acceptation cérébrale ou à sa mise I cinéma ; d'autres regardent la stéréoscopie en scène. comme un dispositif nouveau, un système Cinémathèque française, 51 rue de Bercy immersif du spectateur. Ces différentes 75012 Paris conceptions sous-tendent des pratiques de productionet de réalisationdifférentes. Les Prochaine conférence technologies numériques qui permettent Vendredi 15 novembre 2013 à 14h30 cette évolution explorent aussid'autresvoies " Les inventions techniques d’Abel Gance : mythe ou réa - lité ? ", avec présentation d’appareils uniques et projec - Première du film en 3D Bwana Devil , 1952 pour l'image 2D, le HDR (High Dynamic Collection La Cinémathèque française Range), le HFR (High Frequency Rate) ou le tions d’extraits de films rares, par Georges Mourier. 4K qu'on présente de plus en plus souvent Programme des conférences comme une alternative àla3Ds.Plutôtqu'une http://www.afcinema.com/IMG/pdf/ alternative, ces développements ne consti - programme_2013_2014.pdf

Planète Marker – Cinéastes en correspondances Naissance des pieuvres 16 octobre au 16 décembre projeté au Ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière Exposition en entrée libre Le 8 octobre 2013, 20h au cinéma Grand Action

Philosophe, essayiste, poète, éditeur, voyageur,  Pour cette séance, le Ciné- photographe, cinéaste, vidéaste, plasticien, créateur sur club et les étudiants de l’Ecole Second Life et sur Internet… il n’est quasiment pas de Louis-Lumière reçoivent la formes d’expression intellectuelle et artistique que Chris directrice de la photographie AFC Marker n’ait pratiquées, du début des années 1950 Crystel Fournier et la chef jusqu’à sa mort en juillet 2012. électricienne Muriel Olivier qui viendront présenter leur travail  Pendant deux mois, le Centre sur Naissance des pieuvres, film Pompidou, auquel s’associe le Festival d’Automne à Paris, de Céline Sciamma, film. propose de découvrir Planète A noter enfin que l’invité de la prochaine Marker à travers une séance qui aura lieu le lundi 25 novembre 2013 programmation et une exposition sera le directeur de la photographie Jean-Marie qui rendent compte de la Dreujou AFC (le titre du film qui sera projeté n’a pluridisciplinarité au cœur de sa I La Jetée de Chris Marker pas encore été fixé). démarche et montrent l’ensemble des formes et supports avec lesquels il a travaillé. Au-delà de ses propres Rappelons qu’Arri, Thalès Angénieux, films et vidéos, pour la première fois tous rassemblés, au-delà de ses Transpalux et Transvideo apportent leur soutien installations, photographies, livres, cédéroms, site internet exposés au Ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière . ensemble, selon les vœux de Chris Marker, Planète Marker s’empare http://www.cineclub-louislumiere.com/ aussi de ses créations pour les faire résonner avec celles d’autres artistes et penseurs "en correspondances " qui l’ont précédé, avec lesquels il a collaboré ou échangé, qu’il a soutenus ou influencés. Centre Pompidou – Place Georges Pompidou – 75004 Paris www.centrepompidou.fr 11 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] 9 mois ferme d’ Albert Dupontel , photographié par Vincent Mathias AFC Avec Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Philippe Uchan Sortie le 16 octobre 2013

Je connaissais Albert Dupontel, le comédien. Nous avions travaillé ensemble sur Président et La Proie . Lors de notre rencontre, il m’a clairement fait comprendre qu’il voulait tourner son film de la manière la plus légère possible.

Ambiance nuit - Photo ADCB Production

 Il m’a parlé du Grand soir tourné en d’exposition et la taille de l’espace colori - Canon 5D, souvent à la main. Il n’avait pas métrique n’ontriende commun. Les essais 9 mois ferme encore réaliséde filmtourné ennumérique ont été très éloquents et notre choix s’est et pensait que c’était la solution pour allé - porté sur l’Epic. ADCB Production : Catherine ger le tournage. Il n’était plus question de Plus compacte que l’Alexa, elle offre sur - Bozorgan, Albert Dupontel tourner en 35mm.Ilvoulaitclairements’af - tout la souplesse du raw à l’étalonnage et Directeur de production : franchir d’une technique trop lourde :une une plus grande précision dans le rendu Yvon Crenn des couleurs.C’est chezTechnicolor, avec Matériel électrique : Transpalux caméralégère,facile àplacer n’importeoù, Matériel caméra : Epic – des techniques d’éclairages simplifiées. Natacha Louis, que nous avons fait les es - Panavision – Master Prime Eclairer, par exemple, les intérieurs nuit sais. Elle avait déjà travaillé avec Albert sur Matériel machinerie : Next shot avec les seules lampes du décor, ou pour l’étalonnage du Vilain . Natacha a compris Cadreur : Stéphane Martin les intérieurs jour, ne faire venir la lumière rapidement l’image qu’ilcherchait,c’était 1ère assistante : Lise Drévillon que de l’extérieur. Pas de matériel dans précieux. Chef électricien : Cafer Ilhan l’aire de jeu des comédiens. Cependant, il Chef machiniste : cherchaitune image singulière, spécifique Nous avons mis en place pour le tournage François Comparot à ce film, toujours dans ces teintes très une gestion particulière des rushes. Le Chef décorateur : chaudes et saturées qu’il affectionne par - montage se faisait en parallèle et nécessi - Pierre Quéfféléan tait des images dès le lendemain. C’est le Effets spéciaux numériques : ticulièrement. Mikros image – Cédric Fayole second assistant, Maxime Beauquesne, qui Effets spéciaux mécaniques : Pour commencer, nous avons fait des es - générait les rushes pour le montage avec Guy Monbillard sais comparatifs entreles 5D, 1D, Epic, C300 le " Rushes Management System " déve - et Alexa ProRes.Atraverscesessais,je vou - loppé par Panavision. Pas de rushes éta - lais faire sentir à Albert la différence fon - lonnés donc, mais la possibilité pour moi, damentale entre une vraie caméra numé - en fin de journée, de corriger les méta - rique et un appareil photo. La latitude données de certains plans, si nécessaire

AFC la lettre n°235 / 12 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ]

(température de couleur, teinte, ou sensi - lycéetechniquedésaffecté–qui nousa servi bilité).Celaa bienfonctionnécar nousétions destudio pourunemultitudededécors. Cela principalement dans des ambiances de lu - nous a permis de gagner beaucoup de mière " maîtrisées ". Nous avons tourné de temp s:Prélight d’un côté,tournage de l’au - mi-octobreà mi-décembre etheureusement tre. Et le montage tout proche… très peu de scènes en extérieur-jour. Pour servir la mise en scène singulière d’Al - En étalonnant les moniteurs du tournage, bert, le film recèle beaucoup de plans tru - du back up, du montage, en utilisant la sor - qués, brillamment exécutés par Mikros tie HD de la caméra via Redcolor3 et Red - image, sous la direction de Cédric Fayole. gamma3, et en générant les rushes par ce Plusieurs semaines avant l’étalonnage final, même procédé, nous avions pratiquement nous avons travaillé avec Natacha etAlbert les mêmes images sur leplateau et au mon - pendant quatre jours non consécutifs sur tage. une bande courte de 15 minutes environ ; une sélection des plans représentatifs des Albert tenaitàtourner dans le vraiPalaisde ambiances du film. Cela nous a permis de Justice de Paris. C’est unmonument et, par nousentendre, de chercher l’image dufilm endroit, il est très sécurisé. Malgré un ac - avec letemps nécessairepour avoir durecul. cueil vraiment chaleureux, il était impossi - Albert ajustementréorienténospremières ble d’éclairer par l’extérieur certainsdécors. propositions ennous poussant dans des di - La météo nous a sérieusement aidés !! rections plus radicales, plus affirmées. Très Pourla scèneduprocèsfinal, nous avons eu contraste, très chaud, le résultat final est le privilège de tourner dans la première l’aboutissement d’allers-retours entreexcès Chambredela Cour d'Appel.Elleavait l’avan - et raison. Ces journées de pré-étalonnage tage d’être surplombée parune grande mez - en amontontégalementpermisd’avoir des zanine quinousapermisd’installer toutela bases pour certains plans truqués. lumière hors champs. Ainsi nous avons pu Au terme de toutce travail orchestré parAl - tourner deux jours de suite en lumière " so - bert, voici un très beau film : une comédie laire " constante, sans l’influence de la lu - sur fond de parcours judiciaire abracada - mière extérieure. brant,dansl’univers de Dupontel, avecSan - drine et Albert qui interprètent magnifi - L’appartement d’Ariane (Sandrine Kiber - quement ces deux personnages, auxquels lain) a été tourné en studio. C’est Pierre on s’attache progressivement et qui nous I Quéfféléan, le chef décorateur, qui l’a conçu, offrent des moments d’émotion pure. très respectueux de mes demandes. Les contraintes connues du tournage m’ont amené à faire fabriquer des plafonds en toile,surmontésd’ungroupedemandarines en douche surdimmersindépendants.Cette installation m’a permis de contrôler le contrastedans ledécor, autant enambiance jour qu’en ambiance nuit. J’ai respecté au maximumlavolonté d’Albert de ne rien ins - taller dansledécor près descomédiens.De nuit, une simple luciole ou une mandarine Chimeraavecnidd’abeille.De jour, un Kino. Mais toujours le petit réflecteur tenu à la main pour faire briller les yeux des comé - diens…

Le film s’est tourné en hiver alors que l’ac - tion se déroule en été. J’ai souvent essayé de suggérer la présence du soleil, un soleil souvent " chaud " et des ombres froides.

Le cadre et le Steadicam ont été tenus par Stéphane Martin, brasdroitd’Albert.Le dé - coupageleur appartenait, j’étaisà la lumière. Après le Palais de Justice et le studio, nous avons investi un hôtel particulier – ancien Albert Dupontel et les machinistes - Photo ADCB Production

13 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] Au bonheur des ogres de Nicolas Bary , photographié par Patrick Duroux AFC Avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Emir Kusturica Sortie le 16 octobre 2013

Au bonheur des ogres

1ers assistants caméra : Christian Abomnes, Steve de Rocco Cadre : Berto Chef électro : Gilbert Degrand Chef machiniste : Stéphane Thiry 1er assistant réalisateur : Olivier Vergès Directeur de production : Karim Canama Chef décorateur : Bettina von den Steinen, assistée de Jean-Luc Roselier Caméras : 2 Alexas Vantage Film Paris Objectifs Hawk anamorphiques 1,3x Squeeze Laboratoire Digimage Etalonnage : Bertrand Duval VFX : BUF Guillaume de Tonquédec et Raphaël Personnaz - Photo Patrick Duroux

Alors que je gère souvent des tournage de films s’ils ne dépassent pas 30 secondes, le réalisateur Nicolas Bary, à ma grande surprise, m’a donc proposé de participer au tournage de son film Au bonheur des ogres , bien que d’une durée 180 fois plus importante.

 Le script, adaptation ouverte du livre éponyme de Daniel Mon 1 er assistant caméra, Franck Leclerc, n’étant pas disponi - Pennac impliquait un tournage dans un grand magasin pari - ble, Christian Abomnes a maintenu une très grande qualité sien, type La Samaritaine. d’image,au-delà d une miseau pointsuperbe, alors que le nom - Puisquecoproduction avec leLuxembourg, nous yavons tourné bre de plans, de prises, de changements de focales fut élevé les séquences studio, sur cinq semaines. La seconde partie, et le rythme très soutenu . d’une duréeéquivalente,s’effectuanta Paris(Ext./Int. Sama - Au-delà des tensions liées à une gestion d’équipe à distance, ritaine (en travaux), Galeries Lafayette la nuit ! ). une des clefs de la réussite du tournage fut une préparation Formidableéquipe décoration, sous ladirection de Bettinavon très minutieuse en amont. den Steinen, assistée de Jean-Luc Roselier. La société BUF a Il sera intéressant de continuer à parler de ces coproductions réalisé de nombreux plans VFX pour proposer une cohérence avec Luxembourg. des différents lieux, des extensions de décors (coupole Sa - Un système qui sous tend une forme de suspicion et oblige à maritaine), afind’obteniruneunitévisuelle. Enstudio unetrès exposerdes choix, parfois simples, à un trop grandnombrede grande découverte photo fut réalisée par BUF, afin de simu - décideurs auxquels il faut réexpliquer nos démarches. ler, des bureaux sous les toits de la Samaritaine, une vue sur Même un geste de fabrication artisanal devient trop souvent les toits de Paris un protocole technique à démontrer ! Par chance, la quasi-totalité de la postproduction a été effec - Alors que le format 2,35 était arrêté, des accords de produc - tuée à Paris. tion ne m’ont pas permis de rester fidèle au système anamor - Au montage, Véronique Lange a construit un film fluide, les phique de Panavision. qualités de chaque acteur valorisées par une mise en scène Par conséquent, Alex de la société Vantage Film nous a pro - très attentive à leurs échanges et leur unité ! Résultat : le film Aubonheurdesogres est un film généreux qui posé deux caméras Alexa 16/9 avec objectifs anamorphiques I Squeeze 1,3x pour obtenir un format 2,35. ressemble a son réalisateur.

AFC la lettre n°235 / 14 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet , photographié par Thomas Hardmeier AFC Avec Kyle Catlett, Helena Bonham Carter, Judy Davis Callum Sortie le 16 octobre 2013

La première fois que j’ai rencontré Jean-Pierre Jeunet pour parler de son nouveau film, il m’a tout de suite dit qu’il cherchait quelqu’un qui pourrait l’aider à faire évoluer son goût pour les images colorées et contrastées.  Je ne pouvais qu’êtreravi depouvoir longues et une profondeur très res - tions et était toujours là pour nous gui - travailler dans sonuniversquime plaîtet treint e!Ilm’a égalementpréciséqu’ildé - der. Un grand merci pour sa confiance. quim’avaitinspiré en partie par exemple cidera lui descadresetdesmouvements pourMoiCésar,Unbaiserpapillon et LesTri - de caméra. Et pour faire ceci, il voulait Complications en 3D bulationsd’unecaissière. trouver lui-même le cadreur et chef ma - G éclairerles grosplansavec un21mm ou Il m’a annoncé à la même occasion qu’il chino pour le film. 25 mm, car une mattbox avec miroir est voudrait tourner enrelief (3D)et qu’ildé - Voilà le cadre dans lequel je pouvais tra - assez énorme sirait travailler avec le stéréographe De - vailler. J’en étais ravi car j’aime la préci - G on ne peut pas utiliser les filtres de dif - metriPortelli,qui avaitfaitHugo de Scor - sion en amont, réfléchir au style de la lu - fusion – difficile de changer rapidement sese. Il voulait absolument faire des choix mière et sa conception. Je pouvais ainsi la focaleà causedel’alignement des deux sur la convergence sur le plateau et non surle plateaumeconcentrer entièrement caméras, solution d’avoir plus de rigs ou tourner en parallèle et ajuster la conver - sur la lumière, les ambiances, les visages des rigs équipés avec des zooms. Nous genceenpost et non pluscommefont les et les décors à éclairer ! avions eu " seulement " un rig normal gros blockbuster US de tourner en 2D et J’aieuhuitsemaines de préparationet 75 (AlexaM), unrigpourle Steadicam(Alexa de faire une conversion en 3D en post - joursde tournage entre Montréal, Alberta M) etunrig (AlexaPlus)pourla2 eéquipe. productionpouréviterla " lourdeur" d’un et Québe c! Inspirations tournage en 3D. Nous avons eu une chance incroyable G No Country for Old men, The Assassina - Jean-Pierrem’a aussi demandéd’avoir un avec une météo très ensoleillée sur tion of Jesse James by the Coward Robert maximum de profondeur de champ (de presque toute la durée du tournage. Ford T11 ou T16 ce qui était difficilement réali - On étalonnaitchaque plansur le plateau G Photographes des années 1950/60 sable pour les nuits et les intérieurs stu - et onmontait les plansaufuret à mesure comme Fred Herzog,ErnstHaas, William dio)etun piqué maximal.Ilaime ce genre que nousles tournions. Untrès beausou - Eggleston. d’imagesetça aide en plus de profiter plei - venir. Merci nementdes imagesen3D! Il voulait aussi Pendant l’étalonnage final de la 2D et de G àtoutmonéquipecanadienne,enpar - tourner le plus souvent comme dans ses la 3D (système Xpand-lunettes actives) ticulier Dany Racine et David Dinel habitudes avec un 21 mm ou 25 mm, ce nous avons, avec Jean-Pierre et Fabrice G àPierre Gill pourses magnifiques plans qui était un grandchangement pour moi, Blin, affiné nos choix de tournage. Jean- réalisés par sa deuxième équipe G I car j’aime plutôt les focales moyennes à Pierre nous a laissé approfondir nos op - à Tommaso Vergallo de Digimage.

L'Extravagant voyage de Soupharak Keoborakoth et Isabelle Côté Ultra Primes, rig " side by side " (pour les Réalisateur, DP 2 e équipe : Pierre Gill prises de vues aériennes et les paysages) Chef déco : Aline Bonetto Chefs électriciens : Sylvain Bernier (Québec avec des miroirs organiques ! Costumes : Madeline Fontaine 1ère partie), Martin Keough (Alberta), Câble en fibre optique 1000 ft Montage : Hervé Schneid François Legris (Québec 2 e partie) Optiques : série Zeiss Master Primes (pour Maquillage : Nathalie Tissier Chef machiniste : David Dinel leur qualité du piqué !) et série Zeiss Ultra Cadreurs/Steadicam : Daniel Sauvé, Brett Caméras Fusion-3D avec des caméras Alexa Primes pour le rig Steadicam Manyluk (Alberta), Dany Racine Log-C/ enregistreur Codex Arriraw, Laboratoire numérique : Digimage Paris Stéréographe : Demetri Portelli Cameron-Pace Group Système Xpand/lunettes actives " Digital Engineer " : Ben Gervais Caméras : Alexa M, Alexa Plus 3D Etalonneur : Fabrice Blin Technicien Rig 3D : Brian Cassar Rigs : 3D Fusion/Combo Rig pour Zeiss Matériel d’éclairage : Michel Trudel, 1er assistant caméra : Dany Racine, assisté Master Primes, rig Steadicam pour Zeiss Montréal

15 / n°235 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC Malavita de Luc Besson , photographié par Thierry Arbogast AFC Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones Sortie le 23 octobre 2013 Un Maffieu chez les Normands Pour son premier projet tourné dans la Cité du cinéma, Luc Besson a décidé de porter à l’écran un roman de Tonino Benacquista mettant en scène un parrain new-yorkais repenti forcé de vivre sous une fausse identité dans la campagne normande. Un mélange de comédie et de film noir qui repose en grande partie sur la présence à l’écran d’un casting pouvant rendre jaloux les plus grands studios hollywoodiens (Robert De Niro, Tommy Lee Jones et Michelle Pfeiffer). Retour sur les choix d’images et sur ce tournage en studio avec Thierry Arbogast AFC , l’un des plus fidèles collaborateurs du réalisateur-producteur français. (FR )

Gregory Fromentin et Thierry Arbogast - Photo Jessica Ford

Malavita Décors : Hugues Tissandier 1er assistant caméra : Vincent Richard Pellicules : Kodak 5203, 5207, 5219 Costumes : Olivier Beriot Chef électricien : Gregory Fromentin Matériel caméra : Panavision Alga Son : Didier Lozahic et Ken Yasumoto Chef machiniste : Jean-Pierre Mas Matériel machinerie : Next Shot Montage : Julien Rey Matériel lumière : Transpalux Labo argentique : Arane Etalonnage : Marjolaine Mispelaere

AFC la lettre n°235 / 16 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ]

 Le film se passe en Normandie, mais Quelles optiques avez-vous utilisées ? àl’écranonapresquel’impressiond’être TA: C’estla première fois depuisLéon que sousunsoleilcalifornien...Expliquez-nous Luc Besson me demande de revenir à la un peu ce parti pris ? prise de vues anamorphique. Bien qu’il Thierry Arbogast : Le film se déroule au ait tourné tous ces premiers films en moment où les enfants rentrent en Scope,c’est surLeCinquièmeélément qu’il classe... C’est censé êtrela fin del’été, et avaitdécouvert le Super 35 – àcause des John D'Leo - Photo Jessica Forde on s’est dirigé vers une ambiance natu - effets spéciaux qui coûtaient beaucoup rellement ensoleillée, assez gaie. C’est plus cher quand on tournait en anamor - l’accepter... Moi je sais que j’aime beau - vrai qu’on a bénéficié d’une météo vrai - phique. S’étant pris d’une passion pour coup cette sorte de monochrome doré ! mentfavorable pourtousces extérieurs les zooms sphériques courts ArriVariable Je me suis aussi permis quelques varia - en Normandie, en sachant qu’une sé - Primequiétaientdevenus desaccessoires tions, comme par exemple sur la sé - quence comme celle du barbecue n’au - à part entièredecadrageetderéalisation quence de fusillade quand Belle est àge - raitde toutefaçon paspusetourner sans (c’est lui qui cadre la plupart du temps), noux au milieu dela rue,etqu’une lumière soleil. je n’avais depuis pas eu l’occasion de re - bleu-vert(style réverbère mercure)vient Toute la difficulté a été de raccorder ces travailler en vrai Scope avec lui. Sur l’éclairer. Un effet un peu artificiel, mais séquences estivales avec les extérieurs Malavita , c’est à sa demande qu’on s’est qu’il semblait bien aller dans cette fin de jour studio tournés à la Cité du cinéma, redirigé versle Scope. J’ai choisi d’utiliser séquence,un peu comme pour souligner où Hugues Tissandier et son équipe ont des séries Get série PrimoCF Panavision, à l’image qu’elle était sauvée. recréé le jardin et l’arrière de la maison, notamment pour renforcer la présence avec la véranda sous laquelle Fred Blake des visages par rapport à l’arrière-plan. Il y a aussi un décor récurrent associé au (Robert De Niro) essaie d’écrire ses mé - Etlesfloussi particuliersque donne l’ana - personnage de Michel Pfeiffer, l’église... moires... Comme par exemple cette sé - morphose derrière eux. TA : C’est un décor naturel. Il n’y a pas de quence où il rencontre son voisin jardi - planstrèslargesdans l’église,mais j’ai dû nier etoù ils’emmêleun peu lespinceaux Pourquoi deux séries différentes ? quandmême stabiliser le niveaulumineux en mentantausujet de sonlivre surle dé - TA : La série G nous a souvent servie au intérieur en utilisant encore des 18 kW barquement... Steadicam de par leur légèreté, tandis Arrimaxplacésà l’extérieur dechaque vi - que la série Primo était réservée à Luc trail. Car sans entrée de lumière solaire Quelle était votre stratégie en matière pourla deuxièmecaméra.Enplus j’ai aussi directe, tout devenait beaucoup trop d’éclairage sur ce décor ? utilisé les nouveaux zooms Panavision G terne ettrop gris dans ce décor...Une ins - TA : Le jardin était vraiment grand, avec à anamorphose avant(les 40-80et les 70- tallation certes un peu lourde, mais qui beaucoupd’arbreset unesurface àéclai - 200 mm) qui ont un vrai rendu Scope – à nous a permis de travailler presque un rer plus que conséquente. Pour cela j’ai la différence de ceux à anamorphose ar - peu comme en studio dans ce décor. fait littéralement couvrir l’intégralité du rière. Ce sont des zooms en plus très lu - plafond avecdes tissusblancs,de manière mineux (2,8 et 3,5), ce qui m’a permis de Les flashs-back américains offrent une à pouvoir utiliser la surface en éclairage les utiliser presque comme des focales imagebeaucoupmoinssaturéeetricheen indirect et recréer un effet de ciel. fixes. couleurs que la partie française... Pour recréer le soleil, deux à trois 18 kW TA : Tous les extérieurs flash-back ont Fresnel HMI ont été utilisés côte à côte. Le film est en numérique ? été tournés à New York. Ce qui a déter - TA : Non ! Le film est majoritairement en miné naturellement une image très dif - Est-ce que le fait de le tourner en grande en 35 mm, avec la Kodak 250D, 50D et férente de la Normandie. Les briques, partie à la cité du cinéma a déterminé le 500T. Luc m’a fait comprendrequec’était les textures, un ciel plus bouché... La sé - style du film ? peut-être son dernier filmen pellicule,et quence intérieur entrepôt a, par contre, TA: Outreleconfortpourlescomédiens, c’était peut-êtreaussi une occasion dere - été tournée en France. Mais je dois dire lestudionousasurtoutpermisungainde trouver les sensations de ses débuts en que, sur toute cette partie du film, j’avais temps extraordinaire sur le plan de tra - anamorphique. Et inscrire ce film dans un un peu plus carte blanche pour faire des vail.Onpouvaitdanslamêmejournéeen - côté années 1970-80. Seules les sé - effets de lumière. Chose qui, en plus, a chaîner des séquences d’extérieur jour, quencesextérieurnuithors dustudio ont été renforcée à l’étalonnage par Luc oudenuit(commecelleoùilenterreleca - ététournées en Alexa 4/3, aveclesmêmes Besson en allant vers du sépia qui évoque davre par exemple)… Tout l’intérieur de optiques et pouvoir travailler avec un ni - les films des années 1970. Il y a aussi la la maison a aussi été reconstruit, mais en veau de lumière presque naturel sur le courte séquence de flash-back barbe - prenant comme base une véritable mai - plateau. cue, qui a été tournée en Normandie sonnormandeassezcossuequeLucBes - Pources séquences (l’arrivée àlagaredu dans le jardin de la maison d’Arthur (du sonavaitchoisie.Enplusquelquesautres gang de tueurs,ettoute lafin du filmavec film Arthur et les Minimoys ). En choisis - décors ont été recréés, je pense notam - la fusillade dans les rues du village), on sant un angle qui s’y prêtait et réamé - ment au toit de l’église sur lequel monte est donc parti sur un véritable éclairage nageant le jardin en l’accessoirisant, on a ensuite incrusté le pont et l’arrière-plan Belle(DiannaAgron),avecun"composi - sodium, enprenant commebaseles très I ting " en arrière plan du point de vue du nombreux réverbères d’un village nor - new-yorkais derrière la palissade... . vraiclocherenextérieurnuit.Letoutrac - mand (LeSap)qu’on avaitsélectionné ex - cordantencontrebasaveclesséquences près. Le rendu de cette lumière jaune ProposrecueillisparFrançoisReumontpour tournées dans le village de nuit. orangée estvraimentparticulier,etilfaut l'AFC

17 / n°235 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC Nos héros sont morts ce soir de David Perrault , photographié par Christophe Duchange Avec Denis Ménochet, Jean-Pierre Martins, Constance Dollé Sortie le 23 octobre 2013

Originaire du Maine-et-Loire, Christophe Duchange a d’abord abordé l’image par le travail de photographe de presse. Migrant ensuite vers le milieu de l’audiovisuel, il a pratiqué le travail de chef électro en plateau à la télévision, au théâtre, puis en pub et en clip. Peu à peu, il passe chef opérateur sur des courts métrages, notamment avec son ami angevin David Perrault. C’est avec le même David Perrault qu’ils signent ensemble leur premier long métrage de fiction : Nos héros sont morts ce soir , un film en noir et blanc qui se déroule dans le milieu parisien du catch en 1960. Sans doute le film français le plus intriguant de ce 66 e Festival de Cannes. (FR)

Quelle est la genèse de ce premier long Vousconnaissezleréalisateurdepuislong - métrage ? temps, comment travaillez-vous ensem - Christophe Duchange : Le projet a mis ble ? Nos héros sont morts ce soir près de quatre ansàse monter. Mais tout CD : Ce quiest bienavecDavid, c’est qu’on Réalisateur : David Perrault s’est vraiment accéléré dans la dernière a vraiment la même culture cinémato - Image : Christophe Duchange année, notamment après le feu vert de graphique et les mêmes références. On Cadre : Nicolas Cagniard Canal+,qui a permis de déclenchertoute n’a souvent pas trop besoin de se parler Chef électricien : Michel Bouquerel une série de financements complémen - sur le plateau pour apprécier tel ou tel Chef machiniste : Eric Fodéra tairesenrégion,et bouclerle budget (1,4 plan, ou telle ou telle lumière. Du coup, Chef décorateur : Florian Sanson millionsàl’origine, finalisé à2,2 millions). on essaie juste de faire selon nos goûts Etalonnage :Yov Moor Pendant ce temps, on a continué à tra - de spectateurs..Pour ce film, par exem - Matériel image et lumière : Eyelite vailler sur des courts métrages avec ple, on a pensé aux Forbans de la nuit , et Caméra: Arri Alexa,sérieZeissUltraPrime David,etmêmejusqu’à trèsrécemment, White Heat , deux classiques du cinéma puisque lapostproduction du dernier ( No noir. Les costumes et les accessoires d’ Un HabloAmerican ,un western tourné dans singeenhiver ou de Touchezpasaugrisbi le sud de la France) vient à peine de nous ontaussi inspirés. Pourles intérieurs, s’achever. Nos héros s’est tourné à l’au - je peux citer letravail deSven Nykvistsur tomne 2012, après une préparation qui les films de Bergman, ou celui de Chris - nous a pris une grande partie de l’été. 34 tian Berger sur LeRubanblanc de Michael joursde tournage, principalementen ré - Hanneke. Unelumièreglacée, avecbeau - gionpourrecréer l’ambiance duParis du coup de densité. Autrement Raging Bull début des années 1960. est dans toutes les mémoires dès qu’il y a un ring à l’imageen noir et blanc ! Là, on En région ? a plutôt essayé de se démarquer de ce CD : Oui... on a tourné principalement film mythique ! dans la région de Tours et celle de Bor - deaux. Le choixde tournerenrégionplu - Vousêtes-vousimmergésdanslalumière tôt que Paris était essentiellement un des années 1960 ? choix de production, car nous avons pu CD : On a surtout essayé d’utiliser beau - obtenirune partie du financement viades coup de sources de lumière de ces an - aides locales. Après, le choix des régions nées-là... Le chef décorateur nousafourni s’est imposé parrapportà la nécessité de beaucoupde lampes et d’appliques qu’on pouvoirrecréeruneambianceparisienne a pu placer à l’image. Certaines scènes, d’époquesans rentrer dans trop decom - comme celle du vestiaire, sont éclairées plications...Etpuislafacultéde certaines par des fluos tels qu’ils étaient déjà utili - régions à nous fournir une aide en maté - sés dans ce genredelieuà l’époque. Dans riel et en moyens humains. Bien sûr on a lasalle de combat,on apujouer avecdes quand même tourné quelques plans de projecteursd’époque àréflecteurs, avec situations à Paris, histoire de situer tout des lampes épiscope qui fonctionnaient de suite l’action au début du film. réellement.Pour l’éclairagedu ring en lui- même, on a conçu, avec mon chef élec - tro, un luminaire en forme de pyramide Luminaire en forme de pyramide inversée remplie d’une multitude d’ampoules tungstène - DR

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inversée remplie d’une multitude d’am - poules tungstène.C’est un objet un peu Fonzy bizarre mais qui s’intègreassez bien dans le décor et qui évoque ce genre de fabri - AFC cation artisanaleque pouvaient trèsbien d’ Isabelle Doval , photographié par Gilles Henry entreprendre les responsables d’un tel lieu. Les centaines d’ampoules qui com - Avec José Garcia, Lucien Jean-Baptiste, Audrey Fleurot posaient le luminaire étaient câblées sur Sortie le 30 octobre 2013 plusieurs circuits séparés, de manière à pouvoir faire varier la lumière en inten - sitéet ensurface suivant lesscènes.Rien que pourarriver àl’installer au-dessus du décor du ring, il a fallu mettre au point une structure de machinerie qui partait des encadrements de vitraux car il n’y avait absolument aucune solution d’ac - croche depuislavoûtesituéeàune quin - zaine de mètres au-dessus. Quasiment une semaine de prélight a été nécessaire sur ce lieu...

Quelle est votre méthode de travail en tant qu’opérateur ? CD : J’essaie à chaque fois de donner un maximum de latitude de jeu au réalisa - teur et aux comédiens dans le cadre es - thétique mis au point pour le film. Ça re - pose essentiellement sur une grande préparation enamont, pour travaillervite surleplateau,et aussi unecollaboration avec mon cadreur, mon chef électro et mon chef machino.J’avoue que la dé - mocratie au sein d’un tournageest pour moi fondamentale ! Sur ce film, comme sur les courts métrages qu’on a tournés précédemment avec David, on est à l’écoute de ce que l’équipe, toujours très impliquée, peut proposer.D’ailleurs, c’est à peuprès avecles mêmes personnes que I tous ces films se sont tournés.

ProposrecueillisparFrançoisReumontpour l’AFC et publiés sur le site à l'occasion de la sélection du film au dernier Festival de Photogrammes Cannes

Plus de photos sur le site Internet de l'AFC à l'adresse : http://www.afcinema.com/Le-directeur-de-la-photographie- Fonzy Christophe-Duchange-parle-de-son-travail-sur-Nos-heros- AFC sont-morts-ce-soir-de-David-Perrault.html Image Gilles Henry 1er assistant caméra : Steve de Rocco 2e assistant caméra : Adrien Onesto Cet entretien, ainsi que celui avec Chef électricien : Pierre Michaud Jeanne Lapoirie AFC , n’auraient pu être Chef machiniste : Gilbert Lucido Opérateur Steadica m: Benoît Theunissen publiés sans l’aimable soutien du CNC Postproduction : Guy Courtecuisse et des membres associés de l’AFC que Etalonneur : Richard Deusy sont Arri, Binocle, Digimage, Eclair, Effets spéciaux : Two Seven Lab K 5600, Mikros image, Nec, Panavision, Matériel caméra : Transpacam (caméra Arri Alexa ProsRes) Transvideo, TSF, ni sans la complicité Matériel lumière : Transpalux (merci à Didier Diaz –Transpamedia) d’Oniris Productions.

19 / n°235 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC Un château en Italie de Valeria Bruni Tedeschi , photographié par Jeanne Lapoirie AFC Avec Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi Sortie le 30 octobre 2013

Jeanne Lapoirie débute sa carrière en éclairant des films d’André Téchiné ( Les Roseaux sauvages, Les Voleurs ). Elle collabore ensuite sur plusieurs films avec François Ozon (Goutes d’eau sur pierres brûlantes, Sous le sable, Huit femmes, Le Temps qui reste et Ricky ). Son parcours l’amène à travailler sur des films d’auteurs ou des films particuliers comme My Little Princess d’Eva Ionesco, Les Revenants de Robin Campillo, Independencia de Raya Martin, Parc d’Arnaud des Pallières, La Possibilité d’une île de Michel Houellebecq. C’est pour le troisième long métrage de Valeria Bruni Tedeschi, avec qui elle a travaillé depuis son premier film, Il est plus facile pour un chameau , que nous retrouvons Jeanne qui nous parle de son travail sur Un château en Italie , en Sélection officielle. (BB)

Jeanne Lapoirie sur le tournage de Un château en Italie - Photo DR

Synopsis : Louise rencontre Nathan, ses rêves ressurgissent. C’est aussi l’histoire de son frère malade et de leur mère, d’un destin : celui d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne. L’histoire d’une famille qui se désagrège, d’un monde qui se ter - mine et d’un amour qui commence.

Plus de photos sur http://www.afcinema.com/La-directrice-de-la-photographie-Jeanne-Lapoirie-AFC-parle-de-son-travail-sur-Un-chateau-en-Italie-de-Valeria-Bruni-Tedeschi.html

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 Pourcettetroisièmecollaborationavec demment,enrajoutantlestrictnécessaire, de faire quelques faux raccords ou je vais Valeria, que peux-tu nous dire de l’évolu - ouencoupantcequinemeplaisaitpas.Ce laisser le comédien se déplacer comme il tion de ton travail avec cette comédienne qui,aufinalennumérique,arrivepresque veut et me surprendre, je trouve que l’on et réalisatrice ? plus souvent que l’ajout de lumière. J’es - obtientsouventdeschosesmoinsconven - JeanneLapoirie: Valeriaatoujoursététrès sayaisdecapteraumaximumlevraisoleil tionnelles,plussurprenantes,plusémou - prochedescomédiensetduscénario,mais quipouvaitrentrerparlesfenêtres,oules vantes. Avec Valeria, cette philosophie aufuretàmesuredesfilms,sonidéedela moindres rayons qui existaient à l’exté - marchebien.Sonenviedeplanséquence miseenimageestdeplusenplusprécise. rieur au risque de la fausse teinte. va dans ce sens aussi je pense. Pour Un château en Italie , son plus grand Parexemple,nousavonstournédansl’an - désir était de trouver " le " plan séquence cienchâteaudelafamilledeValeria,enIta - Le numérique ne permet-il pas ça aussi ? quiauraitpurecouvrirtoutelascènesans lie. Dans ce château, il y a une très grande JL: Oui,parcequ’onpeutprendreplusde en nécessiter d’autre. C'était comme un pièce vitrée, le soleil rentre par les fenê - risquesqu’en35mm,neseraitcequeparce challenge, un défi que l’on s’est amusé à tres toute la matinée mais plus du tout qu’on voit tout de suite si c’est utilisable relever.Evidemment,parsécurité,ons’est l’après midi. On y a tourné toute la jour - ou pas. Avec la pellicule, on avait des sur - couvertentournantd’autresplansquilui né e; l’après-midi, je recréais le soleil avec prises, parfois bonnes ou mauvaises… permettraient au montage de changer le un 18 kW. On s’est un peu arrangé pour rythmedesesscènes.Beaucoupdeplans tourner les plans larges le matin. Ça mar - Et cela permet de tourner un grand nom - séquences ont disparu au montage, mais chait pas mal... bredeprises,commevousl’avezfaitsurce il en reste encore de très beau. Je trouve qu’on supporte de moins en film ! moins l’artifice de la lumière. Pendantdes JL : Effectivement, une moyenne de 15 Pourquoi cette envie du plan séquence ? années, on a accepté ces conventions prises par plan… Avec très souvent JL : C’était son idée du film. Je pense que d’éclairage. Dans les films des années presque 15 bonnes prises, les comédiens c’est peut-être aussi pour les acteurs. On 1950, on sent les sources, ce qui est nor - étantvraimentformidables!Valerian’aime obtient des meilleures choses quand on mal à cause des pellicules peu sensibles. pas les répétitions, alors nous tournions reste dans la continuité de la scène. C'est On trouve ça normal, aujourd’hui ça ne tout de suite, parfois sans le dire aux co - aussi une question de goût. Une envie de passeraitplus. Avecles pellicules plus sen - médiens. Et puis elle aimait changer l’or - garder les choses dans la longueur. sibles, on a moins éclairé et maintenant ganisation du plan en cours de route, la avec le numérique on peut ne pas éclai - place des comédiens, la lumière…Pour Comment s’est passée la préparation ? rer du tout ! C’est parfois même difficile que les comédiens ne se lassent pas au JL: Pourl’image,ellevoulaitquelquechose d’éclairer le numérique pour que ce soit bout de la dixième prise ! d’assezjoyeux,d’assezcoloré.Nousavons bien, je trouve souvent que c’est plus beaucoup parlé du support : numérique beau sans rien. Quelles ont été les options d’étalonnag e? ou pellicule ? Elle n’était pas tentée par le JL : Couleur et contraste. Les rushes arri - numérique, elle n’avait rien vu qui lui plai - Les méthodes sont donc différentes ? vaient au montage avec la LUT du tour - sait. Nous avons fait des essais en 35 mm JL : Oui, la façon d’éclairer est différente nageetunpréétalonnagedulabo,toutes 2perfet3perfetnumérique.Aufinal,elle car au lieu d’ajouter de la lumière, on a les intentions de scènes étant déjà pré - a vraiment été étonnée par les rushes en tendance à vouloir la couper. On sculpte sentes,letravailfutassezlimité.Valeriane numérique.J'avaisrajoutéunpeudegrain la lumière naturelle avec des drapeaux, souhaitait pas de changements fonda - pour donner un peu plus de matière et alors qu’avant il fallait ajouter la lumière mentaux et moi non plus.Pour sortir des pour que le choc entre numérique et 35 pour qu’elle existe. Mais même si on considérations techniques, c’est un film mm ne soit pas trop brutal. Finalement n’ajoute pas de projecteur et qu’on que j’aime beaucoup, très drôle et émou - nous sommes partis avec l’Alexa. masque une fenêtre, on fait toujours de vant à la fois, très sensible et très intelli - J’avaistestél’Epic,maisjen’aipasaiméle la lumière. C’est uneautrefaçondecréer gent. J’aime beaucoup l’univers et la fan - rendu, trop charbonneux dans les noirs. ; il reste toujoursdes choixàfaire, enfonc - taisie de Valeria, je m’en suis sentie très tion de l’imagefinale qu’on veutobtenir, proche, ce qui a beaucoup aidé notre col - Je n’aime pas trop cette caméra même si I elle est plus compacte aussi à cause de la et heureusemen t! C’esttoujoursavecune laboration… visée que j’utilise beaucoup en tournage. idée bien précise de ce que l’onveut faire C’estunrepèrepourmoinotammentpour quel’on fabriquedesimages…Le numé - Propos recueillis par Brigitte Barbier pour lapose,çamepermetdefairesouventles rique est très séduisant, grâce à sa sensi - l’AFC et publiés sur le site à l'occasion de la changementsdediaphmoi-même.J’aime bilité, pourles intérieursnuit, onpeut uti - sélection du film au dernier Festival de bienlerenduducapteurdel’Alexaquiest liser les lampes déco comme sources Cannes doux, parfois un peu trop... Elle encaisse lumineuses et donc les mettre dans le très bien la surexposition, elle a un bon champ, ce qui multiplie et offre des pos - rendudesnoirs,despénombres.Surlefilm sibilités nouvelles d’éclairage. Un château en Italie Eastern Boys de Robin Campillo, que j’ai ère tournéaussiavecdeuxAlexas,ilyabeau - Tu es donc intervenue dans le choix des 1 assistante caméra : Emilie Monier coupdescènesenpénombreetellessont lampes ? Chef électricien : Nicolas Dixmier magnifiques ! JL : Bien sûr, un peu, mais je suis très par - Chef machiniste : Paul-Claude Bessières tisane de laisser une grande place au ha - Matériel caméra : Transpacam (caméra Quels ont été tes choix de lumière ? sard. Je n’impose pas grand-chose, je Arri Alexa ProsRes, format 1,85, zoom JL : C’est un film sur trois saisons, hiver, n’aime pas mettre des marques aux co - Angénieux Optimo 28-76 mm, série printemps,été,cequiorientaitdéjàlechoix médiens, je laisse les collaborateurs faire Zeiss Ultra Prime d’unecouleurpourlesdifférentesscènes. des propositions. Je n’aime pas tout pré - Matériel lumière : Transpalux Je me suis beaucoup appuyée sur la lu - voir, tout calculer. Par exemple quand le Postproduction : Digimage mière naturelle préexistante, quand elle soleil rentre par une fenêtre, je vais l’utili - Etalonneurs : Serge Antony et Charles était intéressante, qu’elle me plaisait évi - ser, au risque de ne plus l’avoir ensuite et Fréville

21 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] la CST festivals Angelo Cosimano , Festival Lumière 2013 nommé délégué général du 14 au 20 octobre 2013 de la CST La 5 e édition du Festival Lumière se tiendra à Lyon du Le conseil d’administration de la lundi 14 au dimanche 20 octobre 2013. L'Institut Commission supérieure technique Lumière célébrera à cette occasion ses 30 ans de l’Image et du Son, présidé par d'existence. C'est le cinéaste Quentin Tarantino qui Pierre-William Glenn, a nommé recevra le cinquième Prix Lumière des mains de Angelo Cosimano au poste de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux. délégué général de la CST.  Les cinéphiles auront le choix entre les rétrospectives Ingmar Bergman, Hal Ashby et Henri Verneuil (ne seront montrés que ses films en noir et blanc des années 1951 à 1964).

Trois hommages Angelo Cosimano sur le stand de la CST pendant le Festival de Cannes seront rendus : à la Photo JN Ferragut comédienne, réalisatrice et scénariste Christine Pascale ; au cinéaste philippin  Angelo Cosimano a commencé sa car - Lino Brocka ; et à l’acteur Charles Vanel (avec la projection, entre rière dans le monde associatif lié au sec - autres du film qu’il a réalisé en 1929, Dans la nuit , dernier film teur del’exploitation. Après une décennie français muet). d’activitédans la filière production, il s’est Comme chaque année, le festival Lumière propose le mercredi consacré, pendant plus de vingt ans, à dy - après-midi une grande séance à la Halle Tony Garnier : namiser le secteur des industries tech - Belle et Sébastien de Nicolas Vanier, photographié par Eric niques grâce à la confiance des dirigeants Guichard AFC , sera donc projeté en avant-première le mercredi 16 d’Eclair, puis du groupe Monal. C’est un octobre à 14h30. spécialistedesrépercussionséconomiques liées aux nouvelles technologies. A noter également la projection, le mercredi 16 octobre à 16h30, Après avoir initié, dans les années 1990, la au cinéma Pathé Bellecour, de la version restaurée de Providence AFC, ADF, ABC mise en place des technologies de mon - d’Alain Resnais, photographié par Ricardo Aranovich . tage virtuel auseindu groupe Eclair,il s’est pleinement consacré au développement Signalons enfin, la programmation du film Goha de Jacques Baratier, le jeudi 17 octobre à 17h, au cinéma Pathé Bellecour et le deDigimage à travers sa spécialisation dans vendredi 18 octobre à 15h au CNP Terreaux, en présence de Diane ledomaine des techniques liéesau cinéma Baratier AFC . numérique. Angelo Cosimano a été vice- présidentLong métragedela FICAM,mem - Autre événement important de cette cinquième édition : la bre de la commission d’agrément au CNC création du premier marché du cinéma classique mondial, dans le ainsi que de la Commission cinéma de la ré - but de dynamiser et de faciliter les échanges autour du cinéma de I I gion Ile-de-France. répertoire.

Pierre-William Glenn, vice-président de l’AFC http://www.festival-lumiere.org/

AFC la lettre n°235 / 22 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] ACS France associé AFC

T° : 14° à 16° – Pluie faible le matin – Nuageux l’après midi – Vent : OSO, 13-15 km/h

 AprèsLesPetitsmouchoirs, ACSFrance du bateau àplusde trois mètres au-des - a retrouvé une bonne partie de l'équipe susdel'eau à l'extérieur du pont,letout autour de Christophe Offentsein qui a commandé de l'intérieur du bateau. réalisésonpremierfilm, Ensolitaire ,avec La Mini-C a été aussi utilisée, fixée sur le le duo Canet-Cluzet, photographié par pont central, pour suivre la comédie. GuillaumeSchiffman AFC ,letoutsurunba - Pour le reste nous avons fait des plans teauduVendéeglobeenbaiedeLorient hélicoptère avec la superG et le minigyro et dans les îles Canaries. Tyler (point de vue passager d'un avion Le cahier deschargesétaitprécisetnous de reconnaissance quisurvole le bateau). avons cherché des solutions avec Laurent Menouryet sonéquipepourins - Notre équipe : G taller, aumieux surle bateau, différents Jim Swanson pour le Tyler Middle matériels commandés à distance. mount à Lorient G Un grand merci à toute l'équipe du film FabriceOurthepourlesystèmeMini C pour nous avoir fait confiance sur ces à Lorient Tyler Middle mount - Jim Swanson G prestations tout au long du tournage, Steve Desbrow pour la Super G de Photos ACS France notammentl'installationd'une tête deux Nettmann aux Sables d'Olonne et pour la Pee-Pod 500 aux Canaries pendant axes (Pee-Pod 500) sur les " outriggers I " (tangons) pour avoir un point du vue près de trois semaines.

La Mini-C Nettmann - Laurent Menoury, chef Fabrice Ourthe et la Pee-Pod 500 Super G Nettmann - Steve Desbrow machiniste, et Guillaume Génini, assistant caméra

associé AFC G Prisoners de Denis Villeneuve, image G Gravity de Alfonso Cuaron, image Em - Arri ASC, BSC AMC, ASC , Alexa, Arriraw manuel Lubezki . Alexa, Arriraw Codex et Zeiss Master Prime Codex et Zeiss Master Prime Arri - Sorties du mois d’octobre G Vandal de Hélier Cisterne, image Hi - G G Nos héros sont morts ce soir de David Eyjafjallajoküll d'Alexandre Coffre, cham Alaoui. Alexa Perrault, Christophe Duchange. Alexa, image Pierre Cottereau. Alexa Studio, G Aubonheurdesogres de Nicolas Bary, ProRes et Zeiss Ultra Prime Arriraw Codex, Panavision Anamor - ImagePatrickDuroux AFC . Alexa, ProRes, G Blood Ties de Guillaume Canet, image phique, Panavision Alga Hawk V-Lite X1.3, Vantage Paris G G Christophe Offenstein. Alexa ProRes Insidious : Chapter 2 de James Wan, L’Extravagant voyage du jeune et pro - G image John R Leonetti. Alexa digieux T. S. Spivet de Jean-Pierre Jeu - Fonzy d’Isabelle Doval, image Gilles AFC G Machete Kills de Robert Rodriguez, net, image Thomas Hardmeier AFC Henry . Alexa ProRes G imageRobertRodriguez. Alexa,ProRes Alexa M, Arriraw Codex et Zeiss master PrinceofTexas de David Grodon Green, G Parkland de Peter Landesman, image Prime & Ultra Prime image Tim Orr. Alexa et Bauch & Lomb G BSC . Alexa Omar de HanyAbu-Assad,image Ehab Super Baltar G La Vie domestique d'Isabelle Czajka, Assal. Alexa, ProReset Zeiss UltraPrime G Thor : le monde des ténèbres d'Alan image RenaudChassaing.Alexa, ProRes Voir l’interview de Ehab Assla realisé par Taylor, image Kramer Morgenthau ASC et Zeiss Ultra Prime, TSF Imageworks à Cannes Alexa,ArrirawCodex etPanavisionAna - G As I Lay Dying de James Franco, image http://www.youtube.com/watch?v=txMTp4 morphique Christina Voros. Alexa Iz6OY G G G UnchâteauenItalie La Confrérie des larmes de Jean-Bap - Le Cœur des hommes 3 de Marc Espo - de ValeriaBruniTe - deschi, image Jeanne Lapoirie AFC tisteAndréa,imageJean PierreSauvaire sito, image Pascal Caubère. Alexa, I Alexa, ProRes ProRes et Cooke S4, TSF Alexa, ProRes et Zeiss Ultra Prime . 23 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ]

associé AFC UWZ9,5 – 18mm Arri zoom super grand Enregistrement sur cartes CFast 2.0 Arri angle pour les caméras Alexa XT et XR Arriannonceêtre le premier fabricant à mettre en œuvre sur ses caméras les nouveaux supports d’enregistrement CFast 2.0deSanDisk. Un adaptateur per -  Lors du salon IBC àAmsterdam,Arri met l’enregistrement embarqué avec a dévoilé ses nouveautés : des cartes CFast 2.0 sur les modèles Le zoom UWZ 9.5-18/T2.9 estlepremier Alexa XT et Alexa Classic mises à jour G Amira :Nouvellecaméra pour lestour - zoomsuper grand-angle pourle cinéma avec le module XR. nages styles documentaire professionnel. Avec un cercle d'image Ces cartes mémoiredurablesoffrentun G UWZ 9,5 – 18mm Arri zoom super exceptionnel de 33,7 mm, l'UWZ a été workflow plus grand angle conçu pour les générations actuelles et aisé, des ca - GSXU-1 lacommande àdistanceune voie futures de camérasnumériques àgrand dences de G Les optiques Master anamorphiques capteur. Cet objectif intègre également prise de vues Arri/Zeiss sont livrées des technologies optiques de pointe et plus élevées, des temps d’enregistre - G Enregistrement sur cartes CFast 2.0 brevetéesqui permettentde surmonter ment plus longs et de plus hauts débits. pour les caméras Alexa XT et XR les problèmes connus des zooms grand- Pour plus d’informations suivre les liens : G Mise à jour du logiciel Alexa (SUP) 9.0 angle des générations précédentes. http://www.imageworks.fr/?p=5551 Pour plus d’informations suivre les liens : http://www.youtube.com/watch?v=zgMbk http://www.imageworks.fr/?p=5559 mkqu3c&feature=player_embedded Amira : Nouvelle caméra pour les tour - http://www.youtube.com/watch?v=9qHJds nages styles documentaire 7DfF0&feature=player_embedded Mise à jour du logiciel Alexa (SUP) 9.0 SXU-1 lacommandeàdistanceune voie Le système de commandes à distance d'Arriestun ensemble d'outils sophisti - qués pour contrôler les optiques et les caméras sur le plateau. Arri annonce un nouveauproduit dusystème sans fil, le SXU-1. C'est Toutaulongde salonguehistoire,Arri a une commande suoffrir auxartisansde l'image un éven - àdistancesimple La miseà jour SUP 9.0pour lelogicielde tail de caméras, chacune adaptée à un et économique l’Alexa a passé sa phase finale de test typedeproduction. Mais ellesont toutes qui a été conçue pendant l’IBC 2013. Elle propose une encommun unepromesse : libérerle ta - pour contrôler offre étoffée de nouvelles fonctionnali - lentcréatifgrâceàune conception fonc - une seule fonction à la fois. tés intéressantes. tionnelle et ergonomique. Pour plus d’information suivre les liens : Tenant sa promesse d’améliorer sans re - http://www.imageworks.fr/?p=5557 lâche le système Alexa, Arri transforme L’Amira est la digne héritière de cette http://www.youtube.com/watch?v=xQ2lPH également les retours des utilisateurs tradition. Elle trouvera tout naturelle - 2pIPw&feature=player_embedded en de nouvelles et excitantes fonction - ment sa place aux côtés des autres ca - nalités : G mérasArrietrépondra parfaitement aux Les optiques Master anamorphiques Plus de choix de médias – Compatibi - besoins spécifiques de certains profes - Arri/Zeiss sont livrée s lité avec les cartes CFast 2.0 G sionnels et productions. Arri aannoncé les dates de livraison des Enregistrement enProRes amélioré – sept focales Vitesses plus élevées G Amira est une caméra polyvalente qui de sa série Pré enregistrement en ProRes – Cap - allie la qualité d'image exceptionnelle d'objectifs turer l’imprévisible G d'Arri à des workflows économiques Master ana - Meilleur enregistrement en DNxHD – grâce aux cartes CFast 2.0 le tout dans morphiques Compatibilité avec l’Alexa XT/XR et le une conception optimisée pour des Arri/Zeiss.Les 444 G prises de vues à l'épaule. MA35, 50 et 75 ont été commercialisés Plus de métadonnées et plus de sécu - en août de cette année et leur livraison rité – Auto-régénération et compatibi - G Qualité d'image Alexa jusqu'à 200 i/s a déjà démarré. Le MA100 suivra dès le lité Cooke /i du LDS G G Ergonomie etéquilibrage parfait pour mois d'octobre et les MA40 et 60 en fé - De nouvelles options – Plus de convi - opérateur seul vrier 2014. LeMA135 sera livréà partir du vialité pour le WCU-4 G G Fonction d'étalonnage embarqué et mois d'avril 2014. Ainsi, toutes les focales De nouvelles fonctionnalités LDS – économique de cette nouvelle sérieparfaitement ho - Flexibilité accrue.. G Qualité des produits Arri. mogène seront àladisposition de notre clientèle internationalepour le deuxième Pour plus d’informations suivre les liens : Pour plus d’informations suivre les liens : trimestre de l'année prochaine. http://www.imageworks.fr/?p=5553 http://www.arri.com/amira/ Pour plus d’informations suivre les liens : http://www.youtube.com/watch?v=zgMbk I http://www.imageworks.fr/?p=5555 http://www.imageworks.fr/?p=5556 mkqu3c&feature=player_embedded

AFC la lettre n°235 / 24 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] Codex associé AFC

G  Films sortis a u mois d’octobre tour - L’Extravagant voyage du jeune et pro - nés en Codex digieuxT.S.Spivet deJean-PierreJeunet, G Eyjafjallajoküll d'Alexandre Coffre, image Thomas Hardmeier AFC image Pierre Cottereau Alexa M, Arriraw Codex et Zeiss Master AlexaStudio,ArrirawCodex,Panavision Prime & Ultra Prime Alga G Gravity d'Alfonso Cuaron, image G Prisoners de Denis Villeneuve, image AMC, ASC Roger Deakins ASC, BSC Alexa, Arriraw Codex et Zeiss Master Alexa, Arriraw Codex et Zeiss Master Prime Prime G Thor : le monde des ténèbres de Alan Taylor, image Kramer Morgenthau ASC Alexa, Arriraw Codex et Panavision I anamorphique .

Panavision Alga associé AFC

G  Du nouveau chez Panavision pour Opium d’Arielle Dombasle ; caméra la Red : Silence on tourne en Red ! Sony F3 ; optiques séries Zeiss A Dista - La Red devient une caméra silencieuse. gonPLT2.1;zoomAngénieux35-250mm Nous avons repensé l’électronique, le HR;imageLéoHinstin;1 er assistantJulien mécanisme et l’aérodynamisme du cir - Véron ; sortie le 2 octobre 2013 cuit de refroidissement de la Red Epic, G afin de rendre cette caméra silencieuse 9 mois ferme de Albert Dupontel ; danstouslesmodesdefonctionnement, caméraRedEpic;optiquessérieMaster aussi bien en enregistrement qu’en Prime T1,3 PL ; zoom Angénieux 15- stand-by, en attendant le nouveau cap - 40 mm ; image Vincent Mathias AFC ; 1 ère teur Dragon. assistante Lise Drevillon ; sortie le 16 oc - tobre 2013 Prix du meilleur Film Court 3D G Le Grand combat remporte le Prix du Salvo deFabioGrassadoniaetAntonio Meilleur Film Court 3D au Festival Hol - Piazza;caméraAatonPenelope352perf; lyShorts de Los Angeles. Réalisation image Daniele Cipri ; sortie le 16 octobre Jean-Nicolas Rivat ; image Christophe 2013 Grelié ; production Tamara Setton (CTon G FilmProductions);stéréographie Bino - Histoiredemamort d'AlbertSerra;ca - cle ;configuration reliefpréparée par Pa - méraPanasonicHVX201AE;imageJimmy navision (deux Epic et zoomsAngénieux Gimferrer ; sortie le 23 octobre 2013 Optimo DP 16-42 mm). G Malavita de Luc Besson ; caméra Arri Sorties d’octobre Studio Scope ; optiques ensemble G Eyjafjallajökull d'AlexandreCoffre;ca - série G anamorphique ; série AL-CF méra Arri Alexa Studio ; optiques séries Primo anamorphique ; zoom 40- G et E anamorphique ; zoom Angénieux 80 mm T2.8 anamorphique ; image 25-250 mm ; image Pierre Cottereau ; 1 er Thierry Arbogast AFC ;1ers assistants assistantLucFrisson;sortiele2octobre Vincent Richard et René-Pierre Rouau x; I 2013 sortie le 23 octobre 2013

25 / n°235 la lettre AFC [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture| Internet ] Thales Angénieux associé AFC revue de presse

 Un nouvel objectif Angénieux : l’Optimo DP 25-250 La (délicate) négociation sur l’assurance chômage renvoyée à la fin décembre

Patronat et syndicats vont informer le ministre du Travail que la négociation sur le renouvèlement de la convention  Thales Angénieux a dévoilé à IBC, il y quelques d’assurance chômage ne débutera en semaines, un nouveau zoom : l’Optimo DP 25-250. Ce nouvelobjectifreprend lafocale mythique10x qui octobre mais plutôt en décembre a fait du 25-250 HR une référence mondiale. (voire début janvier 2014). En cause, Dans l’esprit de la gamme des objectifs Optimo DP d’Angénieux,l’OptimoDP25-250 aété optimisé pour l’embouteillage des dossiers sociaux... les capteurs numériques. mais surtout le besoin de déminer le Thales Angénieux a souhaité mettre à la disposition terrain alors que le Medef veut rétablir de toutes les production s– fictions, séries, docu - mentaires, publicités ou clips vidéo, un zoom poly - la dégressivité des allocations. valent, robuste, précis, intégrant les dernières tech - nologies pour un prix accessible.  Pour éviter l’embouteillage, la négociation sur le L’Optimo DP 25-250 dispose d’une ouverture maxi - renouvellement de la convention d’assurance male à T : 3,5 sans " ramping " et un pompage mini - chômage, qui fixe les conditions d’indemnisation des mum. Ses qualités optiques – aberration chroma - demandeurs d’emploi, attendra un peu. Ce n’est pas tique réduite, télécentricité, distorsion minimale – sont excellentes. Avec un cercle image de diamètre encore officiel, mais patronat et syndicats ce sont 31,4 mm, il assure une parfaite couverture des cap - mis d’accord sur ce report et vont très teurs S35. Sa bague de mise au point avec gravures prochainement en informer le ministre du Travail précises en pieds ou en mètres est facilement inter - Michel Sapin, selon une source syndicale. changeable.L’OptimoDP 25-250 pèseenviron 7,3kg. Normalement, cette négociation entre les Son minimum de point est à 1,22 m. organisations patronales et syndicales, gestionnaires L’objectif comporte un porte-filtre intégré pour fil - tres à filetage standard ainsi qu’un porte-gélatine in - de l’Unedic qui gère l’assurance chômage, aurait dû tégré. démarrer en octobre afin que la nouvelle convention Il est également compatible avec la technologi e/i ® s’applique dès le 1 er janvier 2014. La précédente, pour metadata. Il s’agit d’un objectif à monture PL, applicable depuis 2011, arrivant à expiration. Les montures Panavision, Canon EF et Nikon F sont Finalement, la négociation ne s’ouvrirait que fin en option. Il peut être utilisé avec les multi Optimo décembre, voire début janvier 2014, et l’actuelle 1,4x à 2x pour en faire un 35-350 mm ou un 50- 50 0mm. convention serait alors prorogée d’au moins trois La conception de cet objectif devrait permettre le mois. […] maximum de liberté créative et artistique, pour un éventail très large de conditions de tournage : héli - La suite de l'article à l'adresse suivante : coptères, grues, etc. http://www.afcinema.com/La-delicate-negociation-sur-l- I /i ® est une marque de Cooke Optics Limited assurance-chomage-renvoyee-a-la-fin-decembre.html

Plus de détails sur http://www.angenieux.com/zoom-objectifs/cinema- portfolio/optimo-dp-25-250.htm

A l’issued’IBC 2013, l’Optimo DP 25-250 areçuduma - I gazine TVB Europe le label " Best of IBC 2013 ".

AFC la lettre n°235 / 26 [ activités AFC | in memoriam | festivals | çà et là | entretiens AFC | films AFC | la CST | associés | presse | lecture | Internet ] Internet lecture

Ricardo Le Guide de la production 2013 Aronovich AFC, ADF, ABC d’ICG Magazine conseille ICG Magazine , la revue américaine publiée par http://variety.com/2013/ l’International Cinematographers Guild, a film/news/directing- consacré la majeure partie de son numéro movies-few-know-more-t d’août (vol. 84, n° 08) à l’édition 2013 de son han-the-cinematographer- 1200617679/ Guide de la production, un dossier qui, en huit chapitres, fait un tour non exhaustif des moyens techniques mis à la disposition de "Debayering" chacun pour la fabrication des images. special report par  Enumérant les nouveaux équipements proposés au cours des douze derniers mois, ce dossier comprend les sept têtes de chapitre suivantes : Captation, Support caméra Madelyn G. Most et machinerie, Eclairage, Petit format, Chaîne de fabrication, Visualisation, Postproduction, et, plus succinctement, Accessoires. Vous y trouverez des équipements proposés par certains des membres associés de l’AFC : Arri, Cartoni, Codex, Fujifilm, K5600, Nikon, Sony, Technicolor.

Consultez la version électronique de ce numéro sur le site Internet d’ ICG Magazine http://viewer.zmags.com/publication/b8c590fc#/b8c590fc/1 Visitez le site d’ICG Magazine I  A lire sur le site de http://www.icgmagazine.com/wordpress/ l'AFC, un dossier spécial, en anglais, de Madelyn G. Most rapportant les échanges que Le Guide du lecteur de la Bibliothèque du Film Philippe Ros AFC et Roberto Schaefer ASC, AIC  ont entamés depuis leur La BiFi met à la disposition de ses lecteurs un guide rencontre à Camérimage rassemblant tous les en 2012, à propos de la renseignements nécessaires à debayerisation dans la leur visite. Plusieurs exemplaires chaîne numérique. sont disponibles au bureau de l'AFC. http://www.afcinema.com/ Debayering-special- http://www.bifi.fr/public/index.php I I report.html?lang=en http://www.cinematheque.fr/

27 / n°235 la lettre AFC v A v A c e c e l l e e o s t u o s u i t e i n e n R T N A R T u d u d S N A C P A S C PA A M A M T • R T • AP Y A P E AP Y A P G PA S N A R G PA S N A t e t e E ed ed • • a L a L P I R P O R P P I R P O R P é f m é f • • m M I M O I S L U I S L U T , s i R T s i I S N A R S O R K K , U L PA S N A S O R t e t e N O N a l l L PA a • I • I r a p A M i t r a p M X U O R EG A B A L O C S O R X EG i t B A L O C S • i c • p i c K K o i t a p TR • TR ANSV • 5 56 n o i t a 6 ANS 00 NEC 0 N 0 n EC VI DEO L L d • e d • IG H ID EO IG H e • • V R R a l a l TI N TI N Z V NE XTSH OT Z NE C • C • G TS G TS O L C I C L XTSH OT S T S T I N I • C O N I N • I AT C F w F

KE Association Française E T N I AT C AFC 8, rue Francœur - 75018 Paris France - Tél. : 01 42 64 41 41 - Fax : 01 42 64 42 52 ww . A C KE R É M A R E T Y

NO des directeurs de Y NO A R É M R L • c f a • LI ITE

• Courriel : [email protected] - Site Internet : www.afcinema.com la photographie TE • • NI • A NIK e n i CO •

C Cinématographique • • KO N • S SO NY ODEX D KGS ON Y ON mo c . a m I R R A KGS S T I R R A EX T F S F • • DEVLO •

I R G Membre fondateur F • DE I R G F DIGIMAG ranc e ranc e I L PANALU H G I L I D PANAL VLOPME de la fédération P P I T H G M I G • PME • • I T T • T G A UX F S E F S N X NT N SO SOFT NT E CINÉ G A G A M U L • I M U L M • FT s s N I C • s • • • s a P i c o KOD AK MA P é i c o t LI LI Ch KOD AK Do R È I M É ANA B ANA B D Je E R È • GHTS S GHTS h N I O N I o s é r Mic é • ieu min A a Pr E Ric is min b C O s SO NI • n-J S • DIMATE • t as Lu • Th é ONIC E L C • Pat oph Yo • J Mic he R e POI ROT-D ique a e s E L Ré • • • é DIM A N VA La ique a b m e M tie N VA Dia t ob bo ie r id Pie t r r St LE E C c Ric d Ré l g L ô g r S S rr R ent u que e hel C o ABR a p Cé • n E os e mir ick p • me é is UB LA UB LAB r ne ena TG A r F E T m p o y C B rt F B ph ha t r a e TEC AR re B B E G A ranc e FI rance line t r B O B nt EAUCARN FI AR M - B • Pie y AR s UCH AM RENGUIER d’h e r B AL LTER S s é r B AM C A M - rd AL an L B UILERET E O t LTER S a n e L C n e DO BO L B AR ON o AKCH B B • ELPCH H VANI s NOV r r a P HE AZ O r a P e AT M oneu B C A AND re R OGAST OW e d i OM B • LBY • r i a MAN c a SS DO UHO AT O DEAU CAM U e r i É • E RAK I V HIEU • s i ZO RAS s i • AÏ NET T R TECHNI RI ICH • t LBY IER IER t n • s e • IC Z TIS ME ECHNICOLOR • RY sf i EV T s A P • M A N A P • L' N N N N A E s L'E B r ÉCLAI R I R B VI E.S.T : • C N O R V A N V : IT T .S C N O AA AA COLOR EC ÉCL EC S I V .T S I T T - GRO UP O VID L O N O - VI AI R O L O N O I N O I N A ADN R DEO DN R O EOCO • GR OUP • • • L A COM • • L A • - • A TH ALE - TH ALE C A C B SC É M Pas AG Pi O B O K U O L G K Jean Jea O L CL aro enoî S St A G B O er • • • B B La A Fr éra Dom U a r F cal C a r F épha n- S M re- eno Jim Na LU • Jean Oli ru S li ÉC • Et S A M L O B rys an - C Art Laur ur Pat t ne L E T S Y S A Den M Noël ANG X ANG ÉNI E er no rd n Agn i la Ér L n tha D v CH W N A P en D G N A P my e ço i ec ALU i ît • ar c ier tel ni hur ude nar Eri Er CH ENNE nt - ic ne S Y ri i e • de l Mar D • ÉNI EU AMI ys EM en DELHO i li que ès ck s e i i e • ELB G S M E T G V A X am c FERRAGUT c e C Y • A AMP D FOU d FON C C C ves t C BAT LAS DRE IT U HAM C FAU I V G S M • AILAN DU G G DU T R A DU c R A S I ATO DEC LOQ UET I A C IC SSEAUX UX LER AR L I A AU • G ODAR I S ON NE GLE E X LARD H FABRE R O I L M E TAI ETI HAR R MIT O T TI R B C DUET FU UJO • M ALET N O E NI NI O • • NTI E TI • BO N AND NN É OUX ERG AG APE HET N V S I N JIFILM N NN NE ER ER ER ER L AL M I TA I L • I A M D D D UME U L E L E UME I C I C • E G A • F U C É N E G MA C É N C X JIF C Ci X N I N I ném • • • ILM • A É É M A N U L A M N U L A M S R I A TS R I A A a U L L F M U • r • J • M an Domi ean F TR A È I UJ È I ce A • J E R J IF R -Fr ean Tho m ean • GN I T H G I L S E G I L IL Pas J ni Fr S I D acqu D Lau M FUJINO an qu Ant S I Vi Vi -Cl Jea an I T U B I R T S -M Hé ed GN I T H M ed Pas Al An Dar Op cal Jea Arm • ço is O I T U B I R T n n e Tet as r arc çoi au ex c c oi ich Ju lèn en es t n Den Pas to Wi Pier Th S I R A P LE iqu e en I R A P Gil n cal n iu L ne Y HAR D N su li an de n s t in e LAMR AGRI v el l ier e LOI en MO HEN SG s KO NI • e t t • les RI es cal y M LAR is o e r • d LAPOI LOU HÉ LEBE • J MAT KH ONDJ HU LAR e S r N O KU R EANN G ACHU NAG MONOD HI R SELUX y LENOI MAR NSI H LAFAYE HD MI OLEUR HEN R N • BER MART MEI FFOU • D TI MEAU J NC KX V AUL T HIAS R • LON SC H • QU SY G GUE G SYSTE ANT ENS ART I C ATA I C I RI C NY U E ER OT EL LÉ S M E N A R A E G A M E N O R U N A R A E E E L Y T I I EMS M E N E G A S E • • V I L L U G V I L L U G • • I C N I C L Y S E N • R E R E Gu Y S E Mem Jea K Phi Ph Ch J • il • Phi ean ika • Myr lau L Edm An il n ar lipp Rom R R A • - R A li • br ppe Ma Fr Edua - me N l dr Pasc pp e ia ie L Gér David Den Pier Man Gér An Wilf e oëli e I R Pasc an ond ou ea m Ph Ca s ai I Gil r V RO U SC ie V to ar Tom AN ço i is f n M A C ar Luc is s rd PIF r VINO A R E M A C AN a e r on il uel rl les e in id SPEN l RI C d WI HI SI a o VIAL d pp e o U UNG RO U s POU NO dat DAME e l SS E F S NG N LE F S V S SER A R E POR T PAG S NDI RO B RI ET T F R HAR D C EMPÉ AR ANOS IMON ERAN TER VI ON ERI MAN eur OC H DAO O AR ARO ARD DEN R CER E L CET UW INI NG U AU OS RA OT ÈS TE IN • O N N R • s