Journal ! Confédération/^de la n / j / • Musicale lûUITAIH de

103, boulevard Magenta 75010

la vie musicale dans CONFEDERATION MUSICALE DE FRANCE nos BIBLIOTHEQUE régions

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• éNôf ' & :X Editorial

3. Autoportrait Après le décès du président Albert Ehrmann en avril dernier, c'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition de notre ami si 4. Le 14 juillet dévoué, Maître Charles Jay, survenu début septembre. Que de fois nous nous sommes retrouvés pour travailler à la C.M.F. (la dernière fois en août) ; c'était 6. La Liberté à son histoire une personnalité attachante, toujours au service des autres avec beaucoup de simplicité, malgré ses hautes compétences musicales et ses qualités humaines 7. CMF-FNUCMU exceptionnelles. La C.M.F. perd un éminent collaborateur. Les services administratifs de la C.M.F. viennent d'intégrer leurs nouveaux 8. Suite divertissimo locaux au 5e étage du Centre Culturel Albert-Ehrmann, 103, boulevard Magenta, ce qui va permettre à notre dévoué personnel de travailler dans des 10. Concours du DAASM conditions plus agréables et plus confortables. Les activités culturelles et administratives se trouvent ainsi centralisées 12. La vie musicale dans nos dans le même immeuble. régions En 1989, seront organisées de nombreuses manifestations pour la célébra­ tion du Bicentenaire de la Révolution Française et de la Déclaration des Droits 21. Concours 1989 de l'Homme et du Citoyen. La C.M.F. participera à cette commémoration sous le titre « Ode à la 38. Bêla Bartok Liberté » dont la plus importante des manifestations sera le grand rassemble­ ment national qui se déroulera à Paris les 23 et 24 septembre. 39. Conservatoire Militaire Permettez-moi de formuler le souhait que de nombreuses manifestations soient organisées dans chaque région, mais également dans chaque cité afin de 40. Concours National démontrer l'importance du mouvement si actif des musiciens amateurs et afin que chacun puisse mesurer l'ampleur et la jeunesse de ce mouvement dont le 42. Olympiades des Arts point de départ remonte à 200 ans et qui, depuis, n'a connu qu'enrichissements successifs et perfectionnements... 43. Compact Disc Après l'ouverture, depuis plusieurs années, d'une bibliothèque, qui chaque jour se voit dotée de nouveaux ouvrages, la C.M.F. vient de créer une édition 44. Discothèque d'or musicale dont le rôle sera de compléter le magnifique travail de nos éditeurs. Les premières œuvres inscrites au catalogue concernent la Révolution Fran­ 45. Petites annonces çaise ; un important travail de recherche et d'adaptation a été accompli par notre ami Désiré Dondeyne, ancien chef de la Musique des Gardiens de la Paix 46. Manifestations de Paris. Par la suite, le catalogue sera complété d'œuvres primées dans les diffé­ rents concours de composition et non éditées. 103, bd Magenta 75010 PARIS Notre journal progresse en qualité, en intérêt général, et également en Tél. : (16-1) 48.78.39.42 quantité d'abonnés. Dès le prochain numéro, une nouvelle rubrique sera créée : le courrier des lecteurs, afin de donner la possibilité à chacun de s'exprimer en journal de la apportant des idées dans l'intérêt général. Confédération Je souhaite à chacun de vous, amis musiciens, à chaque société musicale, Musicale de une excellente rentrée. France La Confédération Musicale de France poursuivra son action car elle n'a jamais cessé ses activités pendant la période des vacances en raison de la tâche Directeur-Gérant : M. André PETIT importante qui lui incombe. Elle est en permanence et davantage sollicitée, ce I qui prouve le rôle prédominant qu'elle joue dans la vie musicale en France, en Abonnement : 1 an particulier pour la pratique musicale amateur. FRANCE 100F ÉTRANGER : 200 F André PETIT i Prix au numéro : 20 F N° de Commission paritaire en attente "1 CRÉ Création, réalisation, édition Courrier des lecteurs 43.07.05.48 Une rubrique courrier des lecteurs est en projet : « Toute reproduction, môme partielle et par quelque procédé que ce soit, du contenu de la présente Revue est interdite, selon la loi * suggestions, Écrivez-nous : C.M.F. du 11 mars 1957, sans l'autorisation écrite 0 critiques, préalable du directeur de la publication. courrier du lecteur, 103, Cette autorisation spécifique et préalable 0 bonnes idées, b- suppose en tout état de cause que la source boulevard Magenta, du texte reproduit soit mentionnée. ■ ♦ échanges de point de vue. 75010 Paris. •:

Bicentenaire de la Révolution française

œuvres éditées par la C.M.F. pour les sociétés musicales et préparées par Désiré Dondeyne

Liste des morceaux

Pour Orchestres d’Harmonies

• Ouverture en Fa Majeur (1793)- Supérieure - 8 mn MEHUL • Offrande à la Liberté (1792-1793) - Veillons au Salut de l'Empire - Allons Enfants de la Patrie - La Carmagnole - Ça Ira - Deuxième Division - 8 mn GOSSEC • Symphonie en Ut (1790) - (un seul mouvement) - Troisième Division - 6 mn CATEL • Marche Lugubre (1790-1791)- Toutes Divisions - 8 mn GOSSEC • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - Troisième Division ■ 8 mn GEBAUER • Pas de Manœuvre (1794) - (en Fa Majeur) - Troisième Division - 8 mn DUVERNOY • Première Marche Militaire (1792) - (en Fa Majeur) - Troisième Division - 8 mn CATEL • Symphonie Militaire (1794) - (un seul mouvement) - Troisième Division ■ 6 mn CATEL • Musique pour Célébrer la Mémoire des Grands Hommes (1799) - (Quatre mouvements) - Division Excellence - 18 mn REICHA • Marche Militaire (en Fa) Pas Redoublé (Ré mineur) - Deuxième Division - 6 mn GEBAUER • Marche Funèbre (1797) • (pour le Général Hoche) - Division Supérieure - 7 mn PAISIELLO • 2* et 3* Suites (1758-1829) - 2® Suite (marche, menuet, pas redoublé, valse) - Division Supérieure - 15 mn -3e Suite (marche d’Henri IV, polonaise: pas redoublé, valse) - Division Supérieure - 15 mn BLASIUS

AGENDA RÉPUBLICAIN Avec chœur

Pour Vannée du Bicentenaire de la Révolution • La Marseillaise (1793) - (avec soli et chœur mixte) - Française, la C.M.F'. vous propose cet agenda de Toutes Divisions ■ 6 mn Version de GOSSEC • Le Chant du Départ (1794) - (voix soli et chœur mixte) - bureau (12 x 23 cm) donnant la concordance des Toutes Divisions - 8 mn MEHUL dates et des calendriers républicain et grégorien. • Peuple éveille-toi - (avec chœur à 3 voix) - Première Division ■ 4 mn GOSSEC Bulletin réponse Q_déc£uper QU_à_regrQduire • La Bataille de Fleurus - (avec chœur mixte) - Division Supérieure - 6 mn CATEL • Aux Mânes de la Gironde (1795) - (avec chœur mixte) - Division Supérieure - 8 mn GOSSEC Mme, M. • L'Hymne des vingt-deux - (ténor solo et chœur mixte) - Adresse. Première Division - 10 mn MEHUL • L'Hymne du Panthéon • (avec chœur mixte) - Division Supérieure - 10 mn CHERUBINI • L'Hymne du 14 juillet - (avec chœur mixte) - Première Division - 10 mn GOSSEC • Chant du Retour de Campo Formio (1797) - (hymne pour la Paix - Téléphone_____ avec quatre solistes et chœur mixte) - Division Supérieure - 7 mn MEHUL • Te Deum (1790) - (Chœur mixte) - Première Division - 25 mn GOSSEC Souhaite recevoir exemplaires de l’Agenda Républicain C.M.F. Prix spécial de souscription : 80 F. Toute commande ou demande de renseignement doit Ci-joint mon règlement de à l’ordre être faite auprès de la Confédération Musicale de France, 103, de la C.M.F. boulevard Magenta, 75010 Paris. Tél. : (1) 48.78.39.42. Envoyer à la C.M.F., 103, boulevard Magenta, 75010 PARIS. (Les commandes seront adressées sur papier libre).

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I collaboration avec les professeurs apporta des résultats très remarquables tant au plan quantitatif que qualitatif. Charles Jay était un pédagogue, un maître, dans le grand sens du terme : dans son enseignement, « le disciple explore ses pos­ sibilités et les exprime, même si elles ne sont pas la plus grande preuve de détachement et de pédagogie ? » Pendant les funérailles, c'est Michel Get pour qui Maître Jay fut un « père spirituel », qui dirigeait l'Orchestre d'harmonie. Et c'est Jean-Philippe Courtis, un ancien élève, aujourd'hui grand baryton, hôte des plus grands théâtres d’opéra, qui dirigeait le quatuor de cuivres, et chantait. Quel v * " '>• plus bel hommage que celui rendu par les élèves, les disci­ ples ? Le président de la C.M.F., M. André Petit, prononça pen­ dant les obsèques une allocution brève et émue dont il faut citer un extrait pour retracer l'œuvre de Maître Jay au sein de la C.M.F., pour lui rendre un dernier hommage : (...) M. Jay se dévoua à la pratique musicale des amateurs dont il recher­ cha la qualité. Il devint, par la suite, président de la Fédération Musicale de la Somme, puis de la Fédération Régionale de Picardie. C'est en 1979 qu'il fut élu membre du Conseild'Admi­ nistration de la Confédération Musicale de France où il occupa, en 1983, les fonctions de secrétaire général et de président de l’Action Culturelle ; puis, en 1985, il devint pre­ mier vice-président délégué. Chevalier de la légion d'Honneur et Chevalier des Arts et des Lettres, c'est à la présidence de l'Action Culturelle que Maître Charles Jay apporta un dévouement exemplaire. Les jeunes, qu'il affectionnait particulièrement, bénéfi­ cièrent de ses hautes compétences musicales. Il accomplit Maître Charles Jay, notre président de l’Action Culturelle un travail très important pour l'élaboration des programmes nous a quittés le 11 septembre dernier, laissant un grand et des épreuves d’examens. vide au cœur de la C.M.F. Vigilant pour tous les problèmes concernant la Confédé­ Charles Jay était né en 1911 à Anvers. Il avait fait ses ration Musicale de France, il fut constamment présent à mes études musicales dans cette ville, puis au Conservatoire côtés, m'apportant une aide précieuse par son talent mais National Supérieur de Paris. En 1945, il obtint le Grand Prix également par une très grande amitié. C'était un ami de de Rome qui lui valait ce titre de « Maître » que nous lui don­ grand cœur, possédant beaucoup d'humour et de finesse nions avec respect et affection. d'esprit. Doué d'une très grande simplicité, il apportait, dans Lors de la cérémonie des obsèques célébrée le 14 sep­ les missions qui lui étaient confiées, beaucoup de rigueur et tembre en la cathédrale d'Amiens, M. l'abbé Jean Herbet, d’autorité. maître de chapelle de la cathédrale d'Amiens rappela, dans Mes collègues du Conseil d’Administration, des Com­ sa belle homélie, quel avait été le travail de Charles Jay. Il fut missions qu'il animait si souvent, le personnel du bureau artiste, il fut compositeur : un compositeur exigeant, rigou­ administratif, garderont de Maître Charles Jay un souvenir reux qui « a manifestement résisté à l'ostracisme dont fut affectueux impérissable. victime, naguère, la ligne mélodique (...) Il aura su pourtant — et ce n'est pas si courant — allier, ses élèves ne me J'adresse à sa famille et à ses nombreux amis, les con­ démentiront pas, timbre et mélodie : (...) intelligence de la doléances attristées de la Confédération Musicale de France musique avec la mélodie, et sans négliger le timbre ». qu'il a tant aimée. Charles Jay nous laisse une œuvre considérable, des piè­ Quant à vous. Maître Charles Jay, très fidèle ami, vous ces pour solistes, ensembles de musique de chambre, des avez tellement marqué de votre empreinte la Confédération messes (« Missa Jubilantis », « Lumière et Joie »), des Musicale de France que vous serez toujours présent pçrmi œuvres pour Orchestre d'Harmonie, Orchestre de Fanfare, sa nous. « Cantate pour une Fête »... Permettez-moi de vous dire, tout simplement, M. Jay fut directeur du Conservatoire National de Région aujourd'hui comme tous les jeudis en nous quittant, après d'Amiens de 1949 à 1980 : cette fidélité et cette cohérence une journée de travail si agréable à vos côtés : professionnelle, alliées à un travail remarquable effectué en Au revoir, cher ami, merci

Mme Giffard, chef du département de la chan­ Maître Jay avait compris combien il importait de remet­ son, du jazz, des musiques traditionnelles et de la tre à jour la pédagogie pratiquée à la Confédération Musicale de France. Il a su, par son action, redonner cohérence à tout pratique amateur à la direction de la Musique a le système de formation musicale, faisant par là de la Confé­ rendu hommage à Charles Jay le 22 septembre dération un interlocuteur de l'enseignement spécialisé. dernier. Maître Jay avait également compris la nécessité urgente du renouvellement du répertoire des musiciens amateurs. En « La direction de la Musique est profondément attristée ce domaine il a toujours été exemplaire, tant pour le discerne­ par la brutale disparition de Maître Jay, dont la haute compé­ ment que pour la largeur de vues. tence musicale et technique avait été particulièrement appré­ La direction de la Musique souhaite vivement que son ciée, ainsi que le chaleureux contact humain, la courtoisie, le action au sein de votre Confédération puisse être poursuivie, sens de l'accueil. et vous présente ses condoléances ».

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 3 m LE 14 JUILLET (Interludes pour la pièce A de Romain Rolland) elle doit surgir d'une foi passionnée. « mélodrames » d'égales dimensions Nul n'écrira rien de grand ici, s'il n'a — , la musique pour Le 14 juillet consti­ LA l'âme populaire et (1 ) brûlante des pas­ tue en elle-même une suite de concerts. sions que j'exprime. »> Elle s'inscrit dignement dans le réper­ LIBERTÉ Le recours pour les premières repré­ toire français des harmonies dont les sentations à des hymmes révolutionnai­ origines remontent aux Fêtes Civiques AVEC res, collationnés par un éminent spécia­ de la Révolution Française et qu'à leur tour allaient enrichir Berlioz, Paul Lad- O liste de cette période, n'avait été — il ne pouvait être - qu'une solution provi­ mirault, Florent Schmitt, Albert Roussel soire, dut-il s'inscrire comme un pre­ et Charles Kœchlin. Ces deux derniers mier appel à la science musicologique. devaient justement participer à cette Et dans la création d'une partition origi­ nouvelle musique de scène pour Le 14 Le 14 juillet de Romain Rolland, cons­ nale, cette même science ne pouvait juillet avec leurs cadets : Auric, Honeg- titue le premier volet du Théâtre de la compenser, bien sûr, les défauts d'ins­ ger, Ibert, Milhaud et Daniel Lazarus. Révolution. Cette « llliade du Peuple de piration du compositeur, si savant fut- Avec cette reprise du 14 juillet, le France », comme la désignait l'auteur il. L'échec de tous les drames lyriques grand orchestre d'harmonie prenait même, comprendra plusieurs épisodes de la Troisième République traitant de place pour la première fois dans une mais, après Les Loups et Danton, seul cette période comme Vendée de musique de scène en salle fermée. Car il devait être représenté Le 14 juillet au Gabriel Pierné (1897), Thérèse de Mas- n'avait été employé jusqu'alors que Théâtre de la Renaissance et par la dans des musiques de scène de plein air senet (1907), Les Girondins de Fer­ troupe de Firmin Gémier, le 21 mars nand Le Borne (1912) ou Quatre-vingt- comme celle pour * Prométhée de 1902. Avec, pour musique de scène, treize (d'après Victor Hugo) de Gharles Gabriel Fauré, exécutée en 1 900 aux un assemblage d'hymmes révolution­ Silver, créé en janvier 1936 (2), mon­ Arènes de Béziers (3). Il devait reparaî­ naires dû au musicologue Julien Tier- trait bien, comme Romain Rolland le tre en 1939 au Théâtre d'Orange pour sot. En 1912, Albert Doyen, Prix de laissait entrevoir, qu'on ne pouvait faire les représentations d'* Oedipe-Roi animateur des Rome et futur œuvre durable sur la Révolution Fran­ avec une ouverture et des chœurs de Fêtes du Peuple, composait, à partir de çaise qu'à la mesure de sa grandeur, Claude Dolvincourt, dirigés par Philippe la scène finale, une cantate intitulée Le qu'au rythme de son mouvement, Gaubert, ou encore en 1954 à la Cita­ Triomphe de la Liberté / Fête populaire. qu'en prolongeant ses résonances. Si la delle de Toulon, lors des reprises de Dédiée — comme la pièce — au peuple musique pour Le 14 juillet, composée Saül d'André Gide. Cette dernière parti­ de Paris, elle devait être couronnée en en vue de la reprise solennelle qui tion signée Darius Milhaud et créée par 1913 ex aequo avec une partition devait avoir lieu à l'Alhambra le 14 juil­ les Equipages de la Flotte sous la direc­ d'Henri Büsser au Concours de la Ville let 1936 et en présence du dramaturge tion de Jean Maillot, aura fourni les élé­ de Paris. Elle paraîtra en 1917 et sera septuagénaire, Roger Désormière étant ments de son ultime suite originale pour offerte à la mémoire de Jean Jaurès. au pupitre, si cette musique répond harmonie : Musique de Théâtre, dédiée Bien que de conception idéaliste et seule à ces exigences, c'est parce à l'Harmonie des Gardiens de la Paix de d'esthétique contestable, cette cantate qu'elle vit le jour après la victoire du Paris qui, dirigée par Désiré Dondeyne, témoignait d'un enthousiasme et d'une Front Populaire quand soufflait à nou­ la révélera à Drancy en 1972, pour les sincérité indéniables. Dans son Journal veau sur la France l'esprit de 1789. 80 ans du compositeur. Il est vrai que du 12 novembre 1912, Romain Rol­ C'est là qu'il faut chercher d'abord et certaines musiques de scène avaient land notait : « Albert Doyen vient me avant tout le secret de son exception­ fait appel avant 1936 et en salle fer­ rejouer sa « Fête Populaire » du 14 juil­ nelle réussite et aussi de sa surprenante mée à des ensembles homogènes d'ins­ let qu'il va présenter au Concours de la homogénéité par-delà les différences truments à vent. Par exemple, en Ville de Paris. A vrai dire, je n'aime considérables de talents associés à sa 1921, celle d'Honegger pour Le Roi guère ce genre d'art lyrique à la façon réalisation, chacun s'y étant montré David de René Morax, au Théâtre du de Charpentier ; il ne correspond pas à sous son jour véritable, sans roueries, Jorat dans le village suisse de Mézières, ce que j'ai voulu faire. Mais le genre une ni concessions. La seule règle com­ ou encore en 1935 celle de Maurice fois admis, l'œuvre me paraît assez mune à laquelle s'étaient pliés les com­ Jaubert pour * La Guerre de Troie réussie. » positeurs consistait à destiner leurs pré­ n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, mais Dans l'édition de 1926 du Théâtre de ludes ou interludes, avec ou sans il ne s'agissait là que d'effectifs plus ou la Révolution, la scène finale du 14 juil­ chœurs, à l'orchestre d'harmonie, afin moins réduits, comme cela devait se let comportait une variante accompa­ de mieux plonger le spectateur dans produire à nouveau en 1946 avec les gnée d'une longue note sur le rôle de la l'atmosphère de la Révolution Fran­ Fanfares pour « Britanniques » de musique. « Celle-ci, conseillait Romain çaise dont les Fêtes Civiques avaient Racine d'André Jolivet. (4) L'orchestre Rolland, tout en s'imprégnant de la cou­ constamment sollicité la participation d'harmonie sollicité pour Le 14 juillet leur cornélienne (et parfois racinienne) des harmonies. était un peu spécial puisque les sax­ des chants de la Révolution française horns en étaient exclus. En revanche, Le 14 juillet aura été joué trente fois, (Hymnes de Gossec, de Méhul, de Che- certains pupitres, comme les cuivres avec le rideau de scène dessiné par rubini, rondes ingénues de Grétry) clairs y étaient plus largement représen­ s'inspirera des musiques beethovénien- Picasso et une brillante distribution réu­ tés. Pour certains musiciens ce devait nes qui, mieux que toutes les autres, nie autour de Marie Bell. être la première — et dernière — occa­ reflètent l'enthousiasme des temps Grâce à son alternance de préludes et sion d'aborder cette formation. Pour révolutionnaires (...) Mais avant tout de finales — ces derniers étant des Albert Roussel, Charles Kœchlin ei

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Arthur Honegger, ce sera la confirma­ un peu trop épars à la représentation, 6) Ce disque comportait également la cantate Le tion éclatante de leur maîtrise en ce ajoutait-il, gagneraient à être réunis en Château de Feu (poème de Jean Cassou). Ces domaine. Seul Darius Milhaud se une suite d'orchestre qui trouverait deux ouvrages seront regravés — avec la Suite Provençale — sur un disque 30 cm/33 t. retournera plus d'une fois et avec un place dans nos concerts symphoni­ 7) Editions Kister, Genève, 1957, p.1 3. Voir aussi même bonheur vers l'orchestre d'har­ ques ». On peut se demander si, en rai­ nos deux articles : De « La Marseillaise » au monie après sa collaboration à 14 juillet son du sujet traité et du contexte qui la « Quatorze juillet »» de Romain Rolland dans fit naître, cette musique a été — et Europe (n° 1936, Arts et Littérature », mars (5). Celle-ci bénéficiera d'une diffusion 1986) et La musique d'harmonie dans Revue privilégiée en raison de son heureuse demeure — appréciée selon des critères Musicale (n° sur « La face cachée de la musique transposition symphonique réalisée sur purement esthétiques et si elle souffre française contemporaine », 1978). uniquement du préjugé défavorable au 8) Voir notre article sur Albert Roussel dans Tutti le champ par l'auteur même et jouée n° 31. dès 1936 — le 26 novembre — par répertoire — fut-il symphonique I — l'Orchestre Philharmonique de Paris des orchestres d'harmonie. Il est signi­ que dirigeait Charles Munch. Le premier ficatif que Mangeot ait seulement évo­ enregistrement de cette Introduction et qué, à propos de cette suite, des con­ Prochaines manifesta­ certs « symphoniques » qui n'étaient Marche Funèbre réalisé par le même tions du groupe vocal orchestre mais sous la direction de probablement pas ceux des orchestres Darius Milhaud sera gravé au Chant du d'harmonie I Ensuite que Marc Pin- en France Monde à peu près à la même date que la cherle ait cru de son devoir, dans son première intégrale des interludes pour essai par ailleurs tout à fait digne d'inté­ Concerts à Paris : Le 14 juillet (6) — premier disque rêt, sur Roussel, de traiter par le mépris Î6 novembre, institut de symphonique réalisé par l'Harmonie une contribution qui constitue pourtant France : hommage à Olivier Mes- des Gardiens de la Paix de Paris en l'une des pages maîtresses de son siaen et Daniel Lesur pour le 80® 1957 et sous la direction de Désiré auteur (7). Il est aussi révélateur qu'il anniversaire des compositeurs. se soit borné à mentionner, sans aucun Dondeyne avec, pour les pièces chan­ 19 novembre, Théâtre des commentaire, cette fois, la pièce origi­ tées, la Chorale La Lutécienne de la Pré­ Champs-Élysées, dans le cadre du nale antérieure pour harmonie de Rous­ fecture de Police que dirigeait Jean cycle Daniel Lesur, Le Cantique sel : A glorious day (op. 48) composée Mailhol. En 1 973, une autre firme pro­ des Cantiques. posera un nouvel enregistrement de en 1 932 à la demande du président des Activité discographique : enre­ l'Introduction et Marche Funèbre de Harmonies Américaines et dont Charles gistrement par le groupe vocal de Milhaud dans la première intégrale de Kœchlin a pu faire observer, à bon France, d'œuvre chantée de Fran­ ses œuvres pour harmonie — le dernier droit, qu'elle s'égalait à ses plus beaux cis Poulenc (1899-1963). disque qui lui aura été entièrement con­ mouvements de symphonie (8). sacré peu avant sa mort ! Le même Il était de circonstance qu'en cette enregistrement de ce diptyque reparaî­ année du bicentenaire de la Révolution tra en 1976 dans une anthologie de Française soient enfin disponibles en Cuivres en France Chansons et Musiques du Front Popu­ librairie ces musiques pour Le 14 juillet laire éditée par la même firme, la même si souvent exécutées avec succès Pour la première fois en France, année que la nouvelle intégrale des avant tout par l'Harmonie des Gardiens des musiciens formant la famille interludes pour Le 14 juillet réalisée par de la Paix, son chef Désiré Dondeyne et des cuivres au sein de nombreux le Chant du Monde et toujours exécu­ moi-même les ayant presque toutes orchestres déjà existants, se sont tée par l'harmonie des Gardiens de la analysées par le détail dans le Nouveau regroupés pour créer leur associa­ Paix de Paris sous la direction de Désiré Traité d'Orchestration à l'usage des tion : Cuivres en France. Dondeyne mais avec, cette fois pour Harmonies, Fanfares et Musiques Mili­ Sous la présidence d'honneur de chorale, l'Ensemble Populaire de Paris taires paru en 1969. Maurice André et de musiciens que dirigeait Gilbert Martin-Bouyer. issus de différentes tendances Cette nouvelle gravure bénéficiait des Frédéric ROBERT musicales (musique ancienne, jazz progrès accomplis à la fois par la forma­ et contemporaine). tion et par l'Académie du Disque fran­ 1 ) Voir la plus récente édition du Théâtre de la Son objectif : favoriser les çais et patronnée par la S.A.C.E.M. Révolution (Le 14 juillet, Danton, Les Loups) avec avant-propos et notes de Gilbert Sigaux parue au échanges pédagogiques et artisti­ pour son 1 25® anniversaire. Cercle du Bibliophile en 1972. ques par l'organisation de collo­ 2) Voir le compte rendu de Reynaldo Hann repris Dans la notice de ce dernier disque dans le volume L'Oreille au guet : Gallimard, ques nationaux et internationaux, nous avions seulement désigné parmi 1937, pp.147 à 149. susciter auprès des compositeurs les périodiques musicaux qui parais­ 3) Les partitions dont le titre est précédé d’une la création d'œuvres nouvelles asté sont analysées et reproduites en partition destinées à renforcer le répertoire saient encore Le Ménestrel qui se borna dans Désiré Dondeyne et Frédéric Robert : Nou­ — comme La Revue Musicale — à une veau Traité d'Orchestration à l'usage des Harmo­ et la pratique des cuivres auprès mention laconique de la musique pour nies, Fanfares et Musiques Militaires ; Lemoine. d'un public plus large, enfin prépa­ Le 14 juillet. Nous avions omis Le 1969. rer l'ouverture du grand rendez- 4) La fanfare symphonique pour cuivres clairs Monde Musical qui consacra à cette (trompettes, cors, trombones et tuba), avec ou vous européen. partition une page entière et fort élo- sans batterie et chère aux Français depuis Ses moyens : un magazine tri­ gieuse : « L'assaut de la Bastille, écri­ Debussy (Le Martyre de Saint-Sébastien, 1911 ) et Paul Dukas (La Péri, 1912) avait été d'abord illus­ mestriel, « La Gazette des Cui­ vait Mangeot, est mené par Arthur trée par Smetana C Fanfare pour Richard III de vres », comprenant des inter­ Honegger et si l'apothéose prend avec Shakespeare, 1867) et par les Russes Glazounov views, des articles pédagogiques, et Liadov C Fanfares pour un jubilé de Rimsky- Daniel Lazarus une allure de cantate des critiques et des présentations pour distribution de Prix, les six autres Korsakov. 1890). Une fanfare destinée à une for­ mation un peu différente avait été composée de disques, une mise à jour perma­ compositeurs ont écrit des pages plei­ entre-temps par Massenet pour • L'Hetmann de nente concernant l'édition musi­ nes de vie, saisissantes par le rythme, Paul Déroulède (1877). cale, ainsi que le compte rendu des sonnant bien et qui ont fortement con­ 5) Darius Milhaud, souffrant, n’avait pu assister à manifestations musicales à travers tribué à apporter leur lyrisme à la prose cette mémorable soirée qu'en revanche il put entendre à la T.S.F. Voir Darius Milhaud : Ma vie toute la France. de Romain Rolland. Tous ces morceaux heureuse ; P.Belfond, 1974, p. 200

►K CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-0CT08RE 1988 5 La liberté à une histoire • • •

La cantate « Liberté » de Roger Calmel, aussi !

Pour couronner une série de festivals constance, découvrait une écriture à la par les pays étrangers ne pratiquant pas de chant choral qui avaient drainé tour fois moderne et mélodique, et un texte notre langue. Or, l'amitié qui lie la cho­ à tour vers les sous-préfectures et les plein de résonance, et s'enthousiasmait rale que je dirige depuis une dizaine principaux chefs-lieux de canton du pour ces trois grands chœurs qui for­ d'années à l'Université du 3° Age de Calvados des centaines de jeunes cho­ ment la charpente de l'œuvre. « La Fra­ Caen, et la chorale Surma de Varsovie, ristes, je résolus de faire du festival de ternelle » enfin, sous l'impulsion de fit franchir à « Liberté » les frontières Caen prévu en 1961 un événement à la François Bellis qui avait fait d'elle une de l'Est. C'est dans le grand auditorium mesure de la capitale régionale qui des premières harmonies de France, de l'Académie de Musique de Varsovie achevait sa reconstruction, quinze ans donnait vie à la très riche partition que que fut chantée avec une conviction après son quasi anéantissement. Roger Calmel avait conçue pour soute­ émouvante par te chorale Surma dirigée J'étais à cette époque chargé de pro­ nir une grande cohorte de voix. par le Prof. Zimak, la cantate mouvoir l'éducation artistique par la Cependant, la ville de Caen, tout « Liberté » devant le compositeur et Fédération des œuvres laïques du Cal­ juste reconstruite, ne possédait aucune votre serviteur, tous deux émus et vados et je privilégiais l'activité musi­ Salle de concert à la mesure de notre ravis. cale la plus simple et la plus chaleu­ projet. C'est donc sur un immense Pouvais-je imaginer, en 1960, quand reuse qui soit : le chant choral. podium établi au pied des remparts du je griffonnais les quelques lignes de la Une annonce de quelques lignes que château des Ducs de Normandie, petite annonce dont est née, finalement je fis paraître dans le Journal de la Con­ devant un public évalué à 5.000 per­ la cantate de Roger Calmel que 28 ans fédération Musicale de France à sonnes, au-dessus des gradins de ver­ plus tard, je rédigerais cet article ? Les l'automne 1960, tomba fort heureuse­ dure occupés par les 120 musiciens de choses simples sont celles qui savent le ment sous les yeux de Roger Calmel. La Fraternelle que près de 1.000 jeunes mieux ressembler à des miracles. Elle recherchait un compositeur pour firent entendre pour la permière fois la une œuvre qui, sur le thème de la cantate de Roger Calmel. Robert DENIS Liberté serait la pièce maîtresse du pro­ C'était le 6 mai 1961. Tous ceux qui chain festival. Par retour, Roger Calmel ont participé ou assisté à cet événe­ se porta candidat. Est-ce parce ment s'en souviennent. Depuis, de qu'aucune promesse de pont d'or grands spectacles ont eu pour cadre n'apparaissait dans l'annonce ? Il fut le cette ville, mais de plus simples, de plus Extrait du journal « Ouest Normandie », seul et se mit au travail sur le fameux populaires, portés par une telle foi et du 16 juin 1984. texte inspiré à Paul Éluard par la tragé­ d'aussi mince budget, aucun ! die encore toute proche. A Noël, j'eus « Deux grands concerts par l'Harmo­ la joie de l'entendre, chez lui, jouer au Comment ne me serais-je pas fait le nie La Fraternelle » avec 300 choristes les pages essentielles de l'œuvre, propagandiste inconditionnel d'une et le tromboniste Michel Becquet. œuvre qui m'avait apporté tant de joie de déchiffrer avec les siens, dans l'inti­ ... Ces deux concerts seront assez et, en prime, l'amitié de Roger Calmel ? mité familiale, ce chœur, si simple, si exceptionnels car ils réuniront sur la A ma demande, pour l'une des multi­ parfaitement beau, écrit pour les voix scène du Théâtre environ 400 exécu­ ples exécutions de la cantate qui suivi­ d'enfants, que n'oublieront jamais ceux tants. En effet seront réunis : La Frater­ rent la création, il réalisa une version qui l'ont chanté : « Sur mes cahiers nelle et cinq grandes chorales apparte­ d'écolier... ». Je fus saisi par la clarté symphonique qui accompagna — entre autres — la présentation de Liberté en nant à la Fédération Musicale de Nor­ de l'œuvre, par son plan en triptyque : mandie (Ensemble Gabriel Fauré de Désespoir, Révolte, Espérance, reflet clôture d'un festival départemental de la Fédération Musicale de Normandie. Lisieux, l'Orphéon de Bayeux, l'Ensem­ de l'enchaînement mental de ceux qui ble Vocal de Trouville, l'Accordée d'ifs, avaient eu le courage de dire non. Le Le Quatuor de de la F.O.L. du Calvados, dirigé par André Pesnel, la Chorale de l'Université du 3e âge de poème d'Éluard chantait l'espoir avec Caen. Sous l'impulsion de Robert fut l'un des premiers à jouer la réduc­ les mots de lumière. Il fallait des paroles Denis, sera présentée la magnifique lourdes de sang et de rage pour illustrer tion que Roger Calmel composa pour cette formation. A dire vrai, l'œuvre Cantate « Liberté » de Roger Calmel, les deux premiers volets du triptyque, textes de Daniel Duret et Paul Éluard. et Roger Calmel fit appel à son ami n'avait nul besoin qu'on l'imposât. Elle Évoquant les sombres années de Daniel Duret pour les écrire. Rupture de prenait elle-même son essor, chacun l'Occupation et la liberté retrouvée, ton ? Nullement. La musique, elle- des chefs qui entreprenait de la monter cette œuvre grandiose avait sa place même « sombre et rude » (indication de faisant partager son enthousiasme à toute indiquée en cette période du 40® l'auteur pour le premier chœur, puis quelque chef de chœur de ses amis. « Très violente » (écrit en tête du En 1984, au Théâtre de Caen, et anniversaire. second), devient lumineuse pour le pour le quarantième anniversaire du début du poème d'Éluard et s'élargit Débarquement allié, « Liberté » avec l'arrivée des voix mixtes dans un retrouva une partie des voix qui magistral chœur final, et donne à l'avaient créée, et aussi La Fraternelle Note de l'auteur l'ensemble unité et élan. qu'André Bellis, après François, mainte­ Depuis lors, la Cantate Liberté est interprétée de 30 à 40 fois par an en France et à l'étranger. Elle a Dès la rentrée de janvier, le chœur nait au rang des meilleures Harmonies cinq formations différentes d'accompagnement d'enfants commença à palpiter dans les de France. Roger Calmel était au pupi­ (Harmonie, symphonique, quintette bois et piano, classes de C.E.S. de Caen entraînées tre. Ému, faut-il le dire ? Et combien quintette, saxos et piano, piano seul). Elle sera d'autres avec lui I chantée en 89 pour plusieurs Bicentenaires de la au chant choral par Pierre Tillard qui Révolution : à Paris : Salle Pleyel, le 24 mars 89 devait diriger la création de l'œuvre. Si les exécutions de « Liberté » en (Concert ministère de l'Intérieur, Musique de la Pendant ce temps, la chorale mixte des France et dans les pays francophones Police nationale, chorales nombreuses) ; à Stras­ Écoles Normales que je ne connus bourg : Conseil de l'Europe, le 5 mai (télévision) ; sont innombrables, la cantate de Roger môme ville, Palais des Congrès, le 25 mai ; à Lille, jamais aussi motivée qu'en cette cir- Calmel restait sans doute à découvrir le Havre, Bordeaux. Éditions Combre. 6 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Confédération Musicale de France — C.M.F. initiatives en matière d'enseignement débordent souvent le cadre de la mission qui leur a été confiée. Fédération Nationale des écoles et Conserva­ toires Municipaux de musique, de danse et Les deux Fédérations souscrivent pleinement à la décla­ ration de l'U.N.A.V.A.C (Union nationale d'associations à d'art dramatique — F.N.U.C.M.U. vocation artistique et culturelle), publiée le 9 février 1 988 à l'issue du Colloque de Marly-le-Roi, qui précise, entre autres choses, que : C.M.F. — F.N.U.C.M.U. « Création et liberté ». Les Fédérations de l'U.N.A.V.A.C. déclarent que si la Action pédagogique commune liberté doit consister pour leurs membres à choisir entre la production étatique d'une culture normalisée ou la consom­ La Confédération Musicale de France (C.M.F.) et la mation d'une production commerciale d'activités culturelles, Fédération Nationale des écoles et Conservatoires Munici­ il n'y a plus de liberté. paux de Musique, de danse et d'art dramatique Elles demandent : (F.N.U.C.M.U.), dans le cadre du rapprochement annoncé — que leur rôle soit sans ambiguïté reconnu par l'État et les lors de leurs congrès respectifs, ont engagé un processus Collectivités locales ; d'actions pédagogiques communes, visant à donner aux — que cette reconnaissance s'exerce notamment dans les structures d'enseignement musical spécialisé la cohérence domaines de : la formation, l'expression, la représentation indispensable à l'éducation musicale des jeunes français. internationale, qu'un seul ministère, chargé des affaires cul­ Elles ont procédé à une analyse critique et objective de la turelles, soit leur partenaire sans opposer le monde amateur situation de l'enseignement dispensé par les écoles de musi­ et le monde professionnel. que et les conservatoires, ainsi que des structures dans les­ La représentation internationale de la C.M.F. et de la quelles s'insèrent ces établissements. F.N.U.C.M.U. (Confédération internationale des sociétés musicales/C.I.S.M. ; World association for symphonie bands Ces quelques réflexions visent à faire prendre cons­ cience à chacun de la fragilité du système en vigueur dans or ensembles/Wasbe ; Union européenne des écoles de musique/Emu) leur a permis de constater la solidité de nom­ notre pays, dans la période de difficultés économiques que bre de structures nationales, européennes notamment, qui nous connaissons. regroupent les écoles de musique dans les différents pays. La C.M.F. et la F.N.U.C.M.U. constatent l'inadaptation Les deux Fédérations ont constaté leur identité de vue des structures d'enseignement musical en matière : — de cohérence de cet enseignement : absence quasi totale en ce qui concerne : — la permanence de la demande de la population pour une de concertation pédagogique entre les établissements con­ trôlés par l'État (130) et les autres (1.500), les écoles muni­ meilleure éducation musicale spécialisée ; — la priorité à donner à la qualité de l'enseignement, qui doit cipales de musique assurant, en matière d'enseignement être la même quelle que soit la catégorie de l'établissement spécialisé, ce que l'école élémentaire, le collège, voire le lycée, assument en matière d'enseignement général ; concerné ; — de la disparition progressive de la musique dans l'ensei­ — l'impossibilité absolue où se trouvent les écoles de musi­ gnement général ; que et les conservatoires contrôlés par l'État de répondre à la — d'appellation abusive des établissements, les conservatoi­ totalité de la demande. res nationaux de région et les écoles nationales de musique C.M.F. et F.N.U.C.M.U. engagent vivement leurs adhé­ demeurant des sructures juridiques municipales ; rents respectifs à mieux travailler ensemble aux différents — d'anarchie dans l'implantation des écoles. niveaux locaux qui sont les leurs, en rejetant délibérément Compte tenu de la convergence d'opinion des deux toute notion de concurrence. Fédérations sur ces différents points, la C.M.F. et la Les organismes directeurs des deux Fédérations s'enga­ F.N.U.C.M.U. demandant aux administrations centrales gent fermement à renforcer la concertation entre eux et à (relevant de l'État) : développer leur collaboration, afin de mieux servir la cohé­ — de reconnaître la mission éducative que les deux Fédéra­ rence et la qualité de l'enseignement musical pour tous. tions assument en matière d'enseignement depuis de lon­ Mai 1988. gues années ; — de mieux préciser le rôle et la responsabilité des structures André PETIT Maurice GEVAUDAN para-administratives créées ces dernières années, dont les Président de la C.M.F. Président de la F.N.U.C.M.U.

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CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 7 Germaine TAILLEFERRE - Désiré DONDEYNE Divertimento

La « Suite-Divertimento » de Ger­ 15* mesure Cet unique thème peut être divisé en maine Tailieferre a été écrite en 1977 à trois parties. l'intention de la musique des Gardiens de la Paix de Paris que dirigeait Désiré 1r* partie : (Mesures de 1 à 8), (flûtes Dondeyne, et créée à Toulouse lors et anches). d'un déplacement de la formation. A la 20• mesure : les trompettes (Remarquons le mélange binaire du Désiré Dondeyne a collaboré à la reprennnent leur « effet » en sourdine trombone dans ce début de 6/8). composition et à l'orchestration de (issu du deuxième thème). - r-jj J 4 4">J cette œuvre, qui est une des dernières On fera ressortir (dans la mesure du de Germaine Tailieferre (du groupe des possible à travers cette musique très LÇ. 3 six) avant sa disparition. Il était normal dense) les « Flaterz » des cornets qui KTTirnir1 que cette œuvre pour harmonie de tels apportent un phénomène de « brui­ compositeurs, et qui fut une com­ tage » d'un excellent effet. mande de l'État, apparaisse et soit imposée dans les listes et concours de L'introduction s'interrompt brusque­ 2* partie : (mesures de 9 à 18) — la Confédération Musicale de France. ment pour faire place à un 3* thème (Orchestration différente) à la d'une couleur « néo-baroque », aux Cette « Suite-Divertimento » se mesure 14 et 15 remarquons une cuivres (46• mesure), éclatant, sur modulation suspensive en crescendo compose de 5 mouvements suivants : lequel s'ajoutera les bois et anches 1 0 introduction ; 2° Barcarolle ; pour ramener le thème sur une 3e par­ (mesure 62) en accords de 5tes justes tie, accompagnée cette fois par une 3° Menuet ; 4° Nocturne ; 5° Finale. superposées. (Il faut ici préciser que succession de sextolets aux clarinettes Sa durée totale d'exécution est Germaine Tailieferre ne se formalisait solis (mesure 19). d'environ 16 à 17 minutes, et guère sur les dissonances provoquées s'adresse à des formations de niveaux par les lignes contrapointiques juxtapo­ Mesures 14 et 15 supérieur, excellence et honneur, selon sées. Sa pensée était fixée sur un les mouvements et leurs degrés de diffi­ « effet » plutôt qu'une impression de culté. fonction harmonique précise). o.r - Remarquons l'effet binaire du thème (A*. <■----I y—i N° 1 - INTRODUCTION (

Ces deux thèmes ensembles et Il faut remarquer dans cette l'accompagnement forment un effet de deuxième séquence le Canar à l'Octave « foire » relatée dans le titre. entre les bois et la trompette de la A noter le thème suivant qui est uti­ mesure 25 à la mesure 36. lisé souvent par Germaine Tailieferre comme sa signature personnelle. iU, «ü> TL s't Ce cour thème se retrouve dans cer­ taines autres œuvres de son répertoire ♦ et représente une sorte de « Sigle » musical propre à l'auteur. ■ AbTwot G»*** *- 8 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 A partir de la 37® mesure est amorcé ancien en La mineur mélodique descen­ 2® partie : Mesure 23 un conduit modulant, se stabilisant sur dant, faisant penser à une « Danserie » des accords piqués... dans le€tyle ancien. (Sorte de rappel de ±« l'esprit de l'œuvre : « Comme un Bruit Mesure 41 de Foire ») (surtout à partir de la Mesure 46). Mesure 35 : brusque modulation vers C.M- - ■■ la dominante de Sol mineur (mesure 1“T Mesure 30 38).

et vers une tonalité nouvelle (La b Majeur) (Mesure 51) avec le 2® thème (sorte de trio du Menuet). Mesure 46 : 3® partie : Si b mineur Ce deuxième thème va brusquement se développer par des emprunts de tonalités éloignées en ayant des accents de caractères plus dramati­ Mesure 54 : accentuation plus impor­ ques. tante par l'orchestration plus élargie, retour de la première partie en La rappelant les contrepoints de thèmes Majeur (avec toujours cette même (Mesure 67) de l'introduction (comme un bruit de impression de fête). foire). > > *■ r*_ JP (Ré mineur ancien- relatif sous dominante Et enfin s'éteindre par une accalmie du Ton initial de La mineur :) 4® partie (Ré b Majeur) de l'orchestration, avant de réintroduire la reprise du trio (Da-Capo). . -m jf TT

Cette reprise du trio se termine par -i- t » une Coda également de caractère dra­ matique (avec des tonalités différentes que la première fois). (On remarquera de nouveau les Même esprit de « Foire » à trois thè­ effets d'accords de quintes superpo­ tifc mes superposés issus du seul thème de sées comme dans l'introduction). cette finale, sous une pédale (obsti- (Sorte d'unité de l'œuvre dans l'expres­ On retrouve la même accalmie à la fin sion musicale malgré la différence des nato) de la petite harmonie. de ce trio, et avant le retour définitif du mouvements). A la fin de cette quatrième partie (qui premier thème de menuet (grand Tutti) de plus en plus augmente de densité) A la Mesure 66 après un arrêt brus­ en conclusion. que de la « danserie » reparaît le thème l'obstinato va subitement cesser dans son expression simple avant de (Mesure 97). Avec, en échange, des N° 4 - NOCTURNE ( J 42-44) revenir au thème du Nocturne (mesure grands accords donnant une impres­ 74) (avec une variante de l'­ sion de « Ralenti » de l'animation de la En La mineur (avec Fa et Sol q ) tion). Ce retour au « Nocturne » se fait fête, pour reprendre son élan comme au intégralement, avec ses deux séquen­ début (retour de la première partie : ces et sa conclusion en Cadence par­ réexposition). faite. Le retour de la deuxième partie sera renforcé d'un choral de cuivres très (similitude de la gamme de Si b mineur N° 5 - FINALE ouvert. de la Barcarolle) Cette « Finale » nous redonne 1 seul thème au début en deux l'atmosphère de fête initiale. Contre­ #Pü séquences. points rythmiques et thématiques et t ^ -S -5 obstinato. Obstinato : A la mesure 140 retour modulant de 1re séquence : (en La mineur) la première partie qui servira de conclu­ Mesure 1 7 repos sur la dominante So.rfVjxJU~* At**') . sion : resserrement progressif des réelle (Sol # ) « piccatos >» - rappel du « sigle » de malgré le ton ancien (Sol \ ) Thème principal : 1r® partie Germaine Tailleferre. (Fa Majeur) 2®séquence : (en Do Majeur - relatif). Mesure 160: > Contrepoints rythmiques : «Tl ' ] (Trompettes sourdines comme Cette deuxième séquence ramène le dans l'introduction) ton initial de La mineur après avoir fait et les trombones : entendre deux fois la phrase musicale. Mesure 29 : repos de nouveau sur la La conclusion (très brève) s'accentue dominante réelle de La mineur, malgré en intensité tandis qu'une dernière fois le ton ancien. Germaine Tailleferre refait entendre son thème favori (mesure 186) (sigle Ger­ A partir de la Mesure 30 apparaît (Similitude de conception avec l'intro­ maine Tailleferre), comme une signa­ brusquement un rondeau de caractère duction). ture de la partition.

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 9 Concours du D.A.A.S.M. Un concours pour l'obtention du Épreuves d'admissibilité D.A.A.S.M. aura lieu en 1989 à Paris. — « Concerto Grosso », de Werner ; (103f boul. Magenta, Paris) — « Poème du Feu », d'I. Gotkowski ; Les candidats intéressés, « stagiaires — « Petite Symphonie », de C. Gou- ou non », sont priés de s'inscrire auprès ■: nod ; de la C.M.F. avant le 10 janvier 1989, Vendredi 21 avril 1989 — « Symphonie de Paris », de S. Lan- en précisant l'instrument joué et 9 h : Orchestration (chef d'orches­ cen. b l'option choisie, à savoir chef d'orches­ tre). Harmonisation pour Chorale (chef Il est à noter qu'une séance de travail tre ou chef de chœur, suivant le règle­ de chœur. Durée de l'épreuve : 7 heu- doit être organisée prochainement avec ment présentement établi pour l'obten­ res. Mme Gotkowski et M. Decoust pour la tion de ce diplôme. présentation des œuvres. Samedi 22 avril 1989 I b) chef de chœur : programme à Épreuve éliminatoire 9 h : Analyse d'un choral. Durée de communiquer ultérieurement (si candi­ l'épreuve : 3 heures. dats). . La date vous sera indiquée dans le 14 h : Réalisation d'un chant donné. prochain journal de la Confédération Durée de l'épreuve : 4 heures. Musicale de France. Épreuves définitives A) Formation Musicale (Caserne Guynemer, Rueil- B) Épreuve instrumentale. (La liste Dimanche 23 avril 1989 des œuvres imposées sera établie dès 9 à 12 h : culture générale. Malmaison) la clôture des inscriptions en fonction 1 ) Histoire de la musique : la Sonate, Samedi 27 mai 1989 (date à retenir de l'instrument des candidats). le Choral, la Musique sérielle et contem­ éventuellement, selon la disponibilité Peuvent être dispensés les épreuves poraine. de la Musique des T.D.M.). éliminatoires les candidats ayant a) Chef d'orchestre : la Musique Ins­ 9 h : entretien avec le jury (voir règle­ obtenu un Prix au Concours d'Excel- trumentale de Mozart ; le répertoire des ment). lence (Prix de Formation Musicale et ouvrages écrits pour musique d'harmo- 10 h : répétition avec orchestre. Prix en instrument), ou un Prix dans nie. 14 h : a) chef d'orchestre : chaque discipline (Formation Musicale — direction de l'œuvre imposée b) chef de chœur : la musique vocale (second mouvement du « Poème du ou Instrumentale), ou un Diplôme de fin de J.-S. Bach. d'études d'un Conservatoire National Feu » d'Ida Gotkowski ; de Région ou d'une École Nationale de 2) Analyse d'une œuvre (tirage au — interprétation de l'orchestration ; Musique, ainsi que les stagiaires ayant sort). — lecture à vue d'une œuvre inédite, déjà subi ces épreuves et qui ont été a) chef d'orchestre : b) chef de chœur. Programme à fixer déclarés admissibles. — « Spectre », de M. Decoust ; (si candidats).

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— J. WUILLÈME : Sur un fil... PIANO Éducation musicale complète pour jeunes enfants — J. WUILLÈME : Sur un fil... Méthode simple et progressive préparatoire à l’étude du piano Éducation musicale complète pour jeunes enfants • Volume 2 Méthode simple et progressive préparatoire à l'étude du piano I • Volume 2 — A. ZARDÉ cl J. ÉRARD : Exercices de formation musicale • Débutant 1 FLÛTE ENSEIGNEMENT — A. ROUMÉGUÈRE : Exercices journaliers (traduit en anglais et — J. CAILLAUD : Cahier d’exercices de Formation musicale. Exercices japonais dans un même volume) complémentaires au Cours de Formation Musicale de J.-L. MARTIN — P.-A. VALADE : Flûte et créations, une approche de la flûte contem­ (Débutant 1) poraine basée sur des œuvres écrites spécialement pour cet ouvrage par • Débutant I 15 compositeurs représentant diverses esthétiques musicales actuelles : (G. Amy, J.-L. Campana, M. Cipollonc. M.-A. Dalbavic, F. Duricux, C. Eloy. P. Hurcl, — V. DESPORTES: 50leçons d’harmonie. M. Jarrcll, W. Miller, I. Nodaïra, M. Reverdy, F. Rosse, S. Srawlcy, M„ Tallcc, D. Tosi) Comporte 24 basses données à imitations et 26 chants donnés. • A. Textes • B. Réalisations FLÛTE A BEC — F.N.U.C.M.U. : Annales des épreuves de formation musicale — A. KERUZORÉ - M. TELLIER - G. SCHARAPAN : Principes de la • Cahier 6 : !,c série : janvier 1972 à mai-juin 1977 - Moyens 1 et 2 flûte à bec • Cahier 10 : 2e série : janvier 1978 à mai-juin 1983. Élémentaires I et 2 • Volume 2 : soprano — J.-C. JOLLET : Jeux de rythmes... et jeux de clés — C. FOUQUE : Le premier livre de flûte à bec soprano, 30 pièces faciles • Volume 7 : Fin d’études (Moyen) pour l’étude des 13 premières notes naturelles avec l’accompagnement • Volume 9: Préparation au Certificat d’aptitude de formation de piano musicale — J.-C. JOLLET : Lire, entendre, analyser. Ouvrage de formation musi­ cale fondé sur des œuvres du Répertoire et contemporaines HAUTBOIS • Volume 1 : IM 1 - IM2 (Débutants I et 2) — G. REMAUD : Approche de la musique contemporaine pour (Livre de l’élève et du professeur) hautbois • Volume.5: Moyen (Élémentaire 2) • Volume 1 : Notions préparatoires Livre de l’élève et du professeur • Volume 2 : Exercices élémentaires Déjà parus : volume 2: IM2 - IM J (Déb. 2 - Prcp. I) volume 3 : Préparatoire (Préparatoire 2) volume 4: Élémentaire (Élémentaire I) — J.-C. JOLLET : Livre de mélodies. Œuvres vocales du XVIe et CLARINETTE XXe siècle adaptées pour les classes de formation musicale par — G. DONIZETTI : Étude, pour clarinette seule J.-C. Jollet. Révision de Guy Dangain • Volume 1 : 1er cycle A (IM2) • Volume 2: 1er cycle B (IM3) — J.-C. JOLLET et A. HOLSTEIN : Dossier de formation musicale sur : TROMPETTE • L.-v. BEETHOVEN : Concerto n° 3 (1er mvt), — G. APTEL : Les arpèges du trompettiste pour piano et orchestre. Degré : Élémentaire - Moyen (livre de l’élève et du professeur) 10 séries d’exercices sur les sons harmoniques — M.-L. LUCAS - H.-C. FANTAPIÉ - DIA SUCCARI - M. VERGNAULT Cours de formation musicale pour l’enseignement du solfège TROMBONE — Y BORDÈRES: Spécial légato, 60 exercices sur le légato suivis de Moyen • Solfège chanté/Théoric (Livre de l’élève et du professeur) 20 pièces récréatives, pour débutant par M.-L. Lucas, H.-C. Fantapié, Dia Succari • Lecture/Rythme (Livre unique) par M. Vergnault — P. RIBOUR : Le solfège a rendez-vous avec le jazz, CONTREBASSE • 19 leçons de solfège chanté (Élémentaire - Moyen) — B. SALLES : Technique de la contrebasse (bilingue) — M. RICQUIER : La lecture musicale par l’éducation de l’œil • Cahier 2 : Étude de l’archet • Version augmentée par des exercices spécifiques pour clavier de Bob Revel. — L. ROBERT : Approche de l’analyse harmonique. PERCUSSION Ouvrage abordant les principaux accords, les principales cadences, les — J.-C. et M. TAVERNIER : 330 exercices et études, pour batterie principales notes étrangères. • Cahier 3 : Moyen et Supérieur

CMF ■ N° 418 - SEPTEMBRE-OCT08RE 1988 1 1 i LA VIE MUSICALE

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La Fédération des sociétés Musicales du SUD-OUEST AQUITAINE

Historique Musicales reste irremplaçable. De même, le système associa­ tif de nos musiciens permet à toutes les classes sociales de se fondre dans le creuset indéfectible à l'amitié, et l'esprit de La Fédération des sociétés Musicales du Sud-Ouest a été corps y assure dévouement, solidarité et fidélité. C'est le fondée à Bordeaux en 1904. Elle est parmi les plus ancien­ gage de la pérennité de nos sociétés, prouvé d'ailleurs par nes de la C.M.F., et elle comprend la Gironde, les Landes, la près de deux siècles d'existence. Dordogne, et les Pyrénées-Atlantiques. Lorsque j'ai été nommé président fédéral, en 1962, il n'y Elle comptait également à son origine le Gers, qui se avait pas d'unions départementales. Seule la Gironde possé­ constitua en Fédération indépendante il y a de nombreuses dait des groupements d'arrondissements qui avaient fait la années, ainsi que le Lot. Lors de la régionalisation, ces deux preuve de leur efficacité et qui existent encore aujourd'hui. départements furent rattachés à la région Midi-Pyrénées. A Le plus grand département français (le seul dont la superficie cette même époque, notre Fédération ajouta à son titre celui dépasse le million d'hectares) donnait l'exemple de cette d'« Aquitaine ». « décentralisation » dont il a beaucoup été question ces der­ Le président fondateur fut Alcide Sega/as-Berou (prési­ nières années. C'est ainsi que se sont formées les unions dent de : 1904-sept. 1938) à qui succédèrent Adrien Mal­ départementales des Landes, de la Dordogne et du Lot-et- tète (sept. 1938-fév. 1960) qui fut par ailleurs vice- Garonne. Seul le département des Pyrénées-Atlantiques ne président de la C.M.F. durant de nombreuses années, et put, malgré tous les efforts réalisés, mettre sur pied une Maurice Mes nard (mars 1960-mars 1962), professeur au union, et reste directement lié à la Fédération de Bordeaux. Conservatoire de Bordeaux. C'est en mars 1962 que j'eus Néanmoins, je pense que bientôt ce département disposera l'honneur d'être nommé à la présidence de la Fédération. lui aussi de cette indispensable formation départementale qui lie davantage entre elles les sociétés musicales, et facilite les L'effectif de la Fédération est actuellement de 275 sociétés. Ce chiffre varie très peu d'une année sur l'autre, et relations avec les assemblées locales, sans oublier au premier malgré la concurrence grandissante des moyens de diffusion rang, le Conseil général. modernes (qui apportent si facilement la multiplication à Géographiquement, rappelons que la région Aquitaine l'infini de la musique), la dimension humaine des sociétés compte, dans le département de la Gironde 1.200.000 habi- 1 2 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 tants (avec 63 cantons), en Dordogne 380.000 habitants réservées à l'enseignement et 11 7 rattachées à une société (50 cantons), en Lot-et-Garonne 300.000 habitants (39 musicale, soit un total de 180 écoles. Les élèves passent cantons), dans les Landes 300.000 habitants (30 cantons) chaque année les examens fédéraux correspondant aux pro­ et dans les Pyrénées-Atlantiques 552.616 habitants (52 grammes fixés par la CM. F. cantons). Il existe au sein de la Fédération une « Commission Pédagogique » ainsi qu'une Commission responsable des Henri CIRAN examens, un responsable des assurances et un responsable des récompenses. Les sociétés musicales appartenant à notre Fédération La Fédération des sociétés musicales du Sud-Ouest d'Aquitaine présentent une grande diversité de genres artisti­ Aquitaine est administrée par un Comité fédéral composé de 24 membres élus par tiers tous les deux ans en Assemblée ques. générale et des présidents des unions départementales et L'enseignement musical en particulier est depuis ces groupements de sociétés qui sont membres de droit. dernières années en plein essor. Les communes se font un point d'honneur d'avoir une école de musique. Pour notre Fédération des Sociétés Musicales du Sud-Ouest Aquitaine, part, à la Fédération, il s'agit du premier de nos soucis : M. Henri CIRAN, 37, avenue du Général-Leclerc, 33200 enseigner la musique. Nous avons 63 écoles exclusivement Bordeaux-Caudéran. Tél. : 56.08.13.09

Le Conseil départemental de la Culture de‘la Gironde Il s'agit d'un organisme créé en 1 980 l'ouverture d'un centre de documenta­ Délégué départemental (musique et par le Conseil général de la Gironde tion sur la pédagogie de la musique et danse) : M. François-Xavier Benusiglio. ayant pour mission de proposer des de la danse au siège du C.D.C. à Bor­ Responsable du Centre de documen­ actions et des aides, d'étudier des pro­ deaux. Il sera l'un des huit centres tation pédagogique : Mme Roselyne jets en vue de développer la vie cultu­ régionaux reliés à l'Institut de Pédago­ Paris. gie Musicale de La Villette, à Paris. Le relle à Bordeaux et au sein du départe­ « Solistefa » ment dans tous les domaines de la vie Centre de Bordeaux permettra de met­ artistique. tre à la disposition des enseignants un Tel est le nom de l'annuaire de la vie musicale départementale édité par le Depuis 1982, le délégué départe­ grand nombre de documents pédagogi­ C.D.C. de la Gironde et réalisé grâce au mental à la Musique et à la Danse a été, ques et il servira de cadre à des « ren­ travail d'enquête de Thierry Estour- avec le soutien du ministère de la Cul­ contres » et à des stages d'informa­ naud, stagiaire de l'I.U.T. de documen­ ture et de la Communication, à l'origine tion. tation de l'université de Bordeaux. Il de nombreuses actions menées dans le Pour tous renseignements, s'adres­ regroupe des adresses utiles (musi­ cadre du C.D.C. et visant à favoriser ser au : « Conseil départemental de la ciens, organismes musicaux de la l'engagement musical dans les écoles Culture en Gironde » 24, rue Esprit- Gironde) et des renseignements sur de musique du département. des-Lois, Bordeaux. Tél. : l'organisation des manifestations. Sa 56.51.30.77 Déjà en 1 972 (c'était à l'époque une diffusion est publique, renseignez-vous nouveauté et ce fut un très gros suc­ Directeur : M. Francis Larriba. au C.D.C. cès), un premier stage avait été orga­ nisé à Andernos par la Fédération des Sociétés Musicales du Sud-Ouest, à l'initiative de la Commission des Jeu­ La Direction régionale nes animée par Francis Larriba, devenu depuis directeur du Conseil départe­ des Affaires Culturelles et la vie musicale mental de la Culture. Par la suite, des actions de formation et de recyclage La Direction régionale des Affaires participe à la définition et à la mise en ont été réalisées avec le concours du Culturelles d'Aquitaine dispose d'un œuvre de la politique musicale. Conservatoire National de région, en collaborateur spécialisé, le conseiller Avec l'aide de ces différentes struc­ particulier à Macau, et sont poursuivies pour la musique et la danse, qui, corres­ tures, la Direction régionale des Affai­ dans tous les domaines de l'enseigne­ pondant de la Direction de la Musique res Culturelles a réalisé un certain nom­ ment : initiation musicale, musique et de la Danse du ministère, est l'inter­ bre d'actions qui illustrent la volonté de contemporaine, jazz, instruments à cor­ locuteur des collectivités locales et des développement musical et qui recou­ des, direction de sociétés... différents partenaires associatifs pour vrent différents domaines. Le ministère de la Culture et de la tout ce qui concerne la vie musicale, Communication et le centre de Forma­ lyrique et chorégraphique. L'enseignement musical et tion du Personnel des Collectivités terri­ Une de ses premières missions a con­ chorégraphique : toriales ont apporté leur concours à sisté en la mise en place d'une associa­ l'organisation de « journées » qui ont tion régionale de coordination et Partant du constat que seuls trois lieu en moyenne quatre fois par an. Une d'associations départementales de départements étaient en 1981 pourvus vingtaine de participants, issus notam­ développement musical. Lieu de con­ d'établissements d'enseignement ment des Sociétés Musicales de la vergence de la politique de l'État et de musical de haut niveau (Conservatoire région Bordelaise, du Bassin d'Arca- celle du Conseil régional, l'A.D.A.M.A. National de région de Bordeaux et Éco­ chon, du Blayais Cubzagais et du (Association pour le Développement les Nationales de Musique d'Agen, Libournias y participaient. Au cours de des Activités Musicales en Aquitaine) Bayonne et Pau), le souci de réduction ces missions, l'accent est mis principa­ regroupe les partenaires régionaux et des disparités géographiques a amené lement sur la formation musicale et le gère un certain nombre d'activités ou la Direction régionale des Affaires Cul­ lien qui doit exister avec l'enseigne­ services, tels que le Centre d'Art Poly­ turelles à porter ses efforts sur l'ensei­ ment instrumental. Des intervenants phonique et un parc de matériel musical gnement musical. extérieurs encadrent ces stages placés régional... Dans chaque département, Implantation de structures d'ensei­ sous le contrôle de l'inspecteur princi­ une A.D.A.M., liée par convention avec gnement musical contrôlé dans les pal de la musique en région. En 1 989, l'État et financée par le Conseil général, départements non dotés : cette action doit être complétée par animée par un délégué départemental, — création de l'École départemen- CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 1 3 ; ri

I? ls vie musicale dans nos régions Basque) avec un effort particulier institutions musicales régionales, les envers le milieu rural (festival du Péri­ associations départementales et des ■ gord Noir, musique en Guyenne) ; représentants du milieu associatif musi- ; — aide à la création de nouveaux fes­ cal. tivals : Biennale Bordeaux-Madrid con­ Au carrefour des volontés de déve­ sacrée aux musiques contemporaines loppement musical des collectivités et d'Espagne ; en concertation avec les usagers, son jom — programme de soutien à toutes les activité peut être appréciée à plusieurs formes d'expressions musicales : niveaux. i! taie de musique des Landes, devenue ensembles de musique ancienne et nationale en 1985. Gérée par un syndi­ classique, groupes de rock et jazz, Information et coordination cat mixte département-communes, elle ensembles lyriques, musique contem­ Conçue, au départ, comme un vaste constitue une formule originale : une poraine, musique traditionnelle, chora­ rassemblement des forces vives de la les. équipe itinérante de 40 professeurs vie musicale régionale, l'A.D.A.M.A. a apporte un enseignement musical de réuni dans un premier temps en son qualité à plus de 2.600 élèves ; Encouragement à la création sein la majeure partie des associations — mise en place en Dordogne de musicale : musicales des cinq départements puis a quatre syndicats intercantonaux évolué dans un second temps vers une d'enseignement musical (Ribéracois, Afin d'encourager la création musi­ représentativité accrue des collectivités Périgord Vert, Périgord Noir, cale, la Direction régionale des Affaires complétant la représentation associa­ Beaumont-Lalinde) qui, rassemblés dès Culturelles soutient des ensembles spé­ tive. 1986, ont constitué (en préfiguration) cialisés tel que l'E.M.N. ainsi que des Les partenaires aussi bien institution­ une école nationale de musique à com­ structures de diffusion (festival nels qu'associatifs apprécient l'utilité pétence départementale ; SIGMA, D.M.A.2, centre Girondin sur de l'A.D.A.M.A. en matière d'informa­ — renforcement des moyens des les musiques et formes nouvelles, tion et de coordination au cours de ren­ établissements existants : poursuite de mikado, etc.). contres régulières qui permettent aux l'équipement en matériel musical, cons­ En outre, elle gère un crédit qui lui responsables de se connaître et de col­ truction d'un orgue au C.N.R. de Bor­ permet de passer des commandes à laborer. deaux, aménagement de l'E.N.M. des compositeurs régionaux qui trou­ d'Agen, création d'une salle de danse à vent ainsi le moyen d'être joués dans Diffusion musicale l'E.N.M. de Bayonne. leur propre région. Dans le domaine de la diffusion musi­ L'État se préoccupe en outre de cale, l'A.D.A.M.A. aide la décentralisa­ musiques jusque-là marginalisées : tion des concerts des orchestres régio- — revalorisation de la musique tradi­ L'aide à l'équipement : naux Orchestre National de tionnelle : Création d'un département La Direction régionale des Affaires Bordeaux-Aquitaine ; Orchestre Régio­ de musique et de danse basque à Culturelles peut apporter des aides aux nal Bayonne-Côte Basque, favorisant l'École Nationale de Musique de communes et associations en matière ainsi l'organisation de 45 concerts Bayonne, misant sur le potentiel régio­ d'équipement lorsque celles-ci veulent symphoniques sur l'ensemble des cinq nal que représente la culture basque. construire ou aménager des salles de départements — Gironde, Landes, Dor­ Création en 1983 du centre Lapios, concert ou auditorium ou encore cons­ dogne, Lot-et-Garonne, Pyrénées- centre de recherche et de formation à la truire ou restaurer des orgues. Atlantiques. musique traditionnelle Gasconne Le rôle premier de la Direction régio­ implanté à Belin-Beliet par le Conseil nale des Affaires Culturelles est un rôle Musique et milieu scolaire départemental de la Culture de la de conseil et d'étude de dossiers qui Chaque année l'A.D.A.M.A. en liai­ Gironde, avec l'aide de l'État, du dépar­ permet à des « techniciens » de la cul­ tement et de la commune ; son avec les A.D.A.M. gère et coor­ ture d'aider à la conception du projet et donne un programme académique — développement de la pratique à la réalisation. musicale des jeunes : Aide appréciable d'actions culturelles dans le domaine à l'aménagement de locaux de répéti­ En outre, le ministère de la Culture de la musique permettant d'harmoniser tion pour les groupes de rock, comme peut attribuer une subvention dont le les projets et de répartir l'ensemble du Overlook à Bergerac, Rock et Chanson montant varie de 20 à 50 % du projet. budget attribué par les ministères de la à Talence. Directeur régional : M. François-Noël Culture et de l'Education Nationale — Simoneau, 28, place Gambetta, 360 concerts éducatifs, 605 opéra­ La diffusion musicale 33074 Bordeaux cedex. Tél. : tions d'animation et de formation des 56.52.01.68. maîtres. Large politique d'extension de la dif­ fusion musicale à travers le territoire Création musicale régional : L'A.D.A.M.A. a participé à la mise en — aide au fonctionnement des deux A.D.A.M.A. orchestres régionaux : Orchestre Natio­ place d'un orchestre à géométrie varia­ ble voué à la création contemporaine : nal Bordeaux-Aquitaine et Orchestre Association pour le dévelop­ Régional Bayonne Côte Basque ; l'Ensemble de Musique Nouvelle. Cet — contrat de mission pour deux pement des activités musica­ ensemble composé de musiciens pro­ ensembles professionnels de musique les en Aquitaine fessionnels propose tout au long de classique et contemporaine : Centre l'année des concerts dans le cadre des national de Chambre d'Aquitaine et Créée en 1973 à l'initiative du minis­ festivals, des animations scolaires, des opérations de découverte de la musique Ensemble Musique Nouvelle, leur per­ tère de la Culture, l'association pour le mettant des actions de diffusion et de développement des activités musicales contemporaine. Soixante opérations ont été menées sur l'ensemble de la sensibilisation ; en Aquitaine est progressivement deve­ — aide aux activités lyriques de la nue la structure régionale de coordina­ région. ville de Bordeaux : Grand théâtre de tion musicale de la région. Par ailleurs, dans le cadre du jume­ Bordeaux ; Reconnue depuis 1982 par le Conseil lage « Bordeaux-Madrid », une mani­ — soutien financier aux festivals et régional d'Aquitaine comme outil cultu­ festation préfigurée par l'A.D.A.M.A. organismes de diffusion (Mai Musical rel, elle associe des élus régionaux, des est devenue une Biennale de Musique de Bordeaux, SIGMA, musique en Côte représentants de l'État, les principales Contemporaine Française et Espagnole. 1 4 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 !

Publication du recensement des orgues matériel musical, composé d'instru­ d'Aquitaine ments de concerts, d'équipements La réalisation du recensement des d'éclairage... permet à des structures orgues à l'initiative du ministère de la défavorisées, en raison de leur éloigne­ Culture, à la faveur de l'Année du Patri­ ment géographique notamment de réa­ moine en 1980, a révélé l'existence en liser des manifestations au moyen de Aquitaine de plus de trois cents instru­ matériel de qualité, proposé à moindre ments composant un patrimoine qui, coût. sans prétendre à la réputation de celui Chaque année, ce service de régie des régions à forte tradition organisti- musicale effectue près de 350 presta­ que, présente un incontestable intérêt. tions. Pour les amateurs d'histoire, il n'est Sont proposés sur l'ensemble de la taine d'une empreinte profonde et origi­ pas inintéressant de noter que le pre­ région selon un système de prestations nale. mier orgue de France dont on dispose complètes (transport, installation, d'une description détaillée est celui Si l'on considère enfin qu'au XXe siè­ entretien...) les instruments suivants : construit par Louis Gaudet en 1510 cle se poursuit cette œuvre, et qu'une — pour les concerts : demi- pour la basilique Saint-Michel de Bor­ nouvelle génération de facteurs queue, clavecin, timbales, orgue posi­ deaux. d'orgues installés dans la région res­ tif, éclairages, tapis de danse ; taure ce patrimoine et l'enrichit Mais plus encore que ce point d'his­ — pour les expositions : panneaux, toire, est-il nécessaire de rappeler que d'apports personnels, on pourra vitrines ; s'accorder à constater qu'il y a là un le plus célèbre des facteurs d'orgues — pour l'animation et les stages : pia­ ensemble qui justifie ce recensement et français, Dom François Bedos de Cel­ nos droits, estrade. à l'instar des autres régions françaises, les, moine bénédictin de la congréga­ Le centre d'art polyphonique d'Aqui­ tion de Saint-Maur, vécut à l'abbaye sa publication. taine Sainte-Croix de Bordeaux de 1745 à Dans un souci d'équilibre, celle-ci 1760. De même, la facture d'orgues de fera l'objet de trois volumes : Outil de formation au service du la région connaît au XIXe siècle un nou­ — le premier consacré aux départe­ chant choral, le C.A.P.A. offre aux veau développement avec l'œuvre des ments de la Dordogne, des Landes et musiciens amateurs qui pratiquent le grands facteurs de ce temps : Aristide du Lot-et-Garonne ; chant choral en Aquitaine, la possibilité Cavaillé-Coll et Joseph Merklin dont la — le deuxième à Bordeaux et à la d'acquérir une formation musicale, rivalité va favoriser la création d'une Gironde ; vocale ou de direction, au moyen véritable école régionale, synthèse de — le troisième aux Pyrénées- d'activités souples et adaptées, ani­ l'enseignement des deux facteurs, Atlantiques. mées par des formateurs compétents avec l'installation à Bordeaux de G. dont la parution s'échelonnera de sep­ (voir article spécialisé). Wenner et à Agen de J. Magen. tembre à décembre 1988. M. Bernard Lummeaux, délégué De 1845 à 1889 sort de leurs ate­ régional à la musique. A.D.A.M.A., 28, liers un trentaine d'instruments qui Parc de matériel régional place Gambetta, 33074 Bordeaux marquent la facture d'orgues d'Aqui- Depuis sept ans un service de prêt de cedex. Tél. : 56.51.32.96.

Le centre d’art polyphonique d’Aquitaine a été réussi en Ile-de-France ou en Bour­ de culture vocale (Bordeaux, Dax, Ribé- gogne d'un centre d'art polyphonique. rac) ; Son objectif est triple : — des week-ends de culture vocale et — apporter aux choristes une culture formation musicale associées (Bor­ deaux). de base tant solfégique que vocale ; — former des chefs de chœur pour que Le centre organise également, se créent de nouvelles chorales notam­ comme chaque année, deux importan­ tes sessions : chant choral en Aquitaine ment en milieu rural ; — élargir le répertoire en favorisant une — une session de chant choral asso­ meilleure connaissance des différents ciée à une activité de pleine nature telle Le développement harmonieux de la que le ski de fond et qui se déroulera vie musicale régionale suppose que l'on styles et époques de ce vaste patri­ moine. pendant les congés scolaires de février se soucie tout autant de la diffusion dans les Alpes ; musicale que de la pratique. La forma­ Le centre est une structure souple et — une session pluridisciplinaire où cha­ tion des auditeurs pour importante légère qui fonctionne dans le cadre de cun selon ses besoins trouvera une for­ qu'elle soit ne doit pas faire oublier la l'A.D.A.M.A. Il veut être avant tout un mation tant pédagogique que techni­ nécessité d'encourager la pratique outil à la disposition de tous, apte à pro­ que, aussi bien en formation musicale, musicale sous toutes ses formes et poser là où le besoin s'en fera sentir les vocale, instrumentale (flûte à bec) notamment celle des amateurs, appel­ actions appropriées, définies d'un com­ qu'en direction chorale. Ce stage aura lation trop souvent galvaudée et dont il mun accord avec ceux qui en bénéfi­ lieu pendant les vacances de Pâques à convient de réhabiliter la grandeur et le cient. Port-d'Albret (Landes). rayonnement. Cette année, le centre propose dans Le Centre propose à ceux qui en font Or, une des pratiques les plus immé­ plusieurs villes : la demande, chorales, chefs de diates et les plus accessibles est offerte — des ateliers hebdomadaires de for­ chœur... d'autres formes d'activités par le chant choral. A cet égard, l'Aqui­ mation musicale (Agen, Anglet, Bor­ ponctuelles telles qu'une ou plusieurs taine compte plus de 280 chorales qui deaux, Pau, Talence et Villeneuve-sur- soirées, journées d'éveil et de sensibili­ permettent à près de 8.000 choristes Lot) ; sation. de connaître les joies d'une musique — des ateliers bi-mensuels de culture CENTRE D'ART POLYPHONIQUE partagée. Afin de développer et vocale (Agen, Bayonne, Bordeaux, D'AQUITAINE 28, place Gambetta d'amplifier ce mouvement, il a été décié Mont-de-Marsan, Pau) ; 33074 Bordeaux cedex de doter l'Aquitaine, à l'image de ce qui — des week-ends, journées et soirées Tél. : 56.51.32.96 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 1 5 La vie musicale dans nos régions musique. Gérard Leclerc est par ail­ équilibré ;

■ leurs, directeur du Conservatoire de — recherche d'un nouveau répertoire ; Viry-Chôtillon et conférencier. Cela a — travail à faire réaliser aux musiciens été l'occasion pour certains jeunes selon le répertoire choisi... d'avoir leur premier contact avec la Chaque stage a été clôturé par un I direction d'un orchestre, une expé­ concert final avec les harmonies organi­ rience bénéfique puisque ce sont eux satrices dirigées par les stagiaires. OIM qui un jour auront en charge de diriger Ce programme de formation sera une harmonie. poursuivi la saison prochaine avec cette Outre le travail concernant la direc­ double alternance de lieux (Dordogne Formation des tion technique et gestuelle, la mise en ou Lot-et-Garonne) et de niveaux (ini­ situation de concerts, les stagiaires ont tiation ou perfectionnement). chefs d’harmonie abordé différents points pratiques et Directeur : M. Jean-Luc Delord, Les unions départementales des théoriques : A.D.A.M. 24, Hôtel du département, Sociétés de Musique de la Dordogne et — apporter des solutions pour un rue Paul-Louis-Courier, 24019 Péri- du Lot-et-Garonne, avec l'aide des orchestre d'harmonie incomplet ou mal gueux cedex. Tél. : 53.09.85.1 5. A.D.A.M. des deux départements, ont Stage de direction d'orchestre — Thiviers (15, 16, 17 avril 88) entrepris depuis l'an passé, de mettre en place des stages à l'intention des chefs de leurs orchestres d'harmonie. La collaboration fructueuse entre les deux départements s'est concrétisée par deux sessions, l'une à Villeneuve- sur-Lot du 23 au 25 octobre 1987, pour chefs confirmés et la seconde à Thiviers, les 1 5, 16 et 17 avril 1988, pour débutants. Ces stages se sont déroulés sous la direction du formateur Gérard Leclerc, spécialiste de la direction d'harmonie et musicologue qui participe activement dans la France entière à la formation et au perfectionnement des chefs de

parc d'instruments de musique géré par dans des domaines aussi variés que le L’A.D.A.M. 47 l'A.D.A.M. 47 et aux sessions de for­ chant choral ou les harmonies. Ainsi, mation permanente proposées par la deux activités importantes sont propo­ En 1975, à l'initiative du ministère Commission Pédagogique Départemen­ sées aux musiciens et choristes ama­ de la Culture et du Conseil général de tale qui se compose des différents res­ teurs du Lot-et-Garonne : Lot-et-Garonne, était créée l'Associa­ ponsables musicaux du Lot-et- — stage d'initiation à la direction tion pour la Diffusion et l'Animation Garonne, dont le président de l'Union d'orchestre d'harmonie ( co-réalisation Musicales en Lot-et-Garonne des Sociétés Musicales. A.D.A.M./U.D.S.M. ) ; (A.D.A.M. 47), dont le fonctionnement Cette commission apporte également — Festival départemental de chant s'inscrit dans le cadre d'une politique ses conseils en matière de recrutement choral. conventionnelle entre l'État, le départe­ des nouveaux enseignants et met en Ses interventions se situent égale­ ment et l'association. place des rencontres susceptibles de ment en matière de diffusion musicale Cette association a pour but de coor­ favoriser une plus étroite concertation (festivals, concerts,...) et d'information donner les activités et les projets de ses pédagogique. (édition de bulletins semestriels, de pla­ membres, d'harmoniser leurs moyens, Quelque 3.000 élèves sont concer­ quettes mensuelles des spectacles, de susciter le développement des acti­ nés par ces mesures prises en faveur de d'un annuaire musical et d'un guide des vités locales déjà existantes sur le plan l'enseignement musical dans ce dépar­ animations estivales). de la diffusion musicale et de favoriser tement. L'A.D.A.M. 47 est présidée par M. toutes nouvelles initiatives pouvant En matière d'action musicale, Pierre Périé, conseiller général. Le direc­ contribuer à l'élargissement de cette l'A.D.A.M. 47 favorise le développe­ teur est M. Francis Gelin. diffusion. ment de la pratique amateur par des A.D.A.M. 47 : 4, rue André-Chénier, Elle est, dans le département, au car­ actions de formation et d'animation 47.000 Agen. Tél. : 53.66.16.99 refour des initiatives et constitue tout naturellement un lieu de réflexion, de débats et de rencontre des expérien­ ces. L'enseignement musical constitue depuis 1986 l'une des priorités de l'A.D.A.M. 47 par la mise en place, à l'initiative du Conseil général de Lot-et- Garonne, d'un schéma départemental. Celui-ci regroupe actuellement vingt écoles à vocation cantonale, trois éco­ les d'arrondissement et l'Ecole Natio­ nale de Musique d'Agen. Parallèlement à un soutien financier pour leur fonc­ tionnement, ces écoles ont accès au 1 6 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Festival départemental de chant choral — 1988 (A.D.A.M. 47) Association pour le développement des activités musicales dans les Landes Créée en 1976, à l'initiative du Con­ . Classe culture danse — Mai 1988. tiques qui regroupent toutes les spécifi­ seil général des Landes, sur proposition . Animations musicales en milieu sco­ cités musicales et chorégraphiques du de la Délégation Régionale à la Musique laire. département (orgue, enseignement, en Aquitaine, elle constitue le support . En liaison avec l'Union des Sociétés diffusion, musique traditionnelle, socié­ juridique et administratif de la Déléga­ Musicales Landaises : tés musicales, danse, musique improvi­ tion Départementale à la Musique et à — stages de direction d'orchestre ; sée, chorale). la Danse. — stages d'harmonie de Morcenx, . Exposition : « La Musique dont vous mars 1 988 ; êtes le héros », février 1988. Principales réalisations en 1988. — biennale des harmonies : juin 1 988. Directrice Mlle Sophie Elbaz, . Stages de pédagogie appliquée à la . Annuaire de la ville musicale 1 988. A.D.A.M. 40, Hôtel Planté, 23, cours musique. . Calendrier trimestriel des manifesta­ Victor-Hugo B.P 259, 40005 Mont-de- . Mise en place de commissions théma- tions culturelles. Marsan Cédex.

où l'on vient en dehors de ses occupa­ Disciplines théoriques : Le Conservatoire tions scolaires, universitaires ou profes­ — formation musicale (enseignement sionnelles, se consacrer soit à l'étude du solfège tous niveaux), lecture à National de Région d'un instrument et de ses disciplines vue ; annexes, soit à celle du chant, de l'art — clavecin et électro-acoustique ; de Bordeaux lyrique ou de la danse ou encore s'ini­ — harmonie, fugue, contre point, com­ L'actuel Conservatoire National de tier au théâtre et au métier d'acteur ; position musicale, analyse ; Région est certainement un des plus — les classes à « horaires aména­ — histoire de la musique, histoire de importants de province avec ses 122 gés » où un enseignement complet de l'art lyrique, histoire de la danse. enseignants, installés dans des locaux la musique et de la danse est inclus Disciplines collectives : Orchestre, modernes construits tout spéciale­ dans les horaires scolaires, de la mater­ musique de chambre, cordes, ensem­ ment. nelle à la classe terminale pour préparer bles bois, ensembles cuivres, ensem­ au baccalauréat de technicien, option Il faut rappeler que le premier conser­ bles saxophones, classe de jazz, chant musique ou danse (Bac F 11 ) violon­ vatoire qui ait existé à Bordeaux était choral, direction de chant choral, direc­ celle, contrebasse, harpe celtique, gui­ celui que fonda une Société Musicale, tion d'orchestre d'harmonie. tare, flûte, flûte baroque, hautbois, cor la « société Philharmonique de Bor­ Disciplines de scène : chant, art lyri­ anglais, clarinette, basson, saxopho­ deaux », qui devint par la suite le que, danse classique, danse contempo­ nes, cor, trompette, cornet, trombone, « Conservatoire Municipal de Musi­ trombone basse, saxhorn, tuba, accor­ raine, danse « modern-jazz », art dra­ que » et qui resta jusqu'en 1980 dans déon de concert et percussions. matique, expression corporelle. un bâtiment bien trop exigu. Mais aujourd'hui, quelle revanche ! Désormais, la mission du Conservatoire peut s'accomplir dans un cadre magni­ ! fique sous la direction de M. Jacques I Pernoo. • Qu'est-ce que le C.N.R. de Bor­ deaux ? Le Conservatoire National de Région de Bordeaux est un établissement spé­ cialisé dans l'enseignement de la musi­ que et des arts de la scène (chant, art lyrique, danse, art dramatique). Situé depuis janvier 1980 dans les Le Conservatoire (1980) très beaux locaux du 22, quai Sainte- Enseignement supérieur et profes­ médailles d'or, de vermeil, d'argent ou Croix (centre André-Malraux), il est sionnel : classe professionnelle d'art de bronze. administré par la ville de Bordeaux, et dramatique, classes de préparation au soumis au contrôle pédagogique du Après avoir obtenu l'une de ces certificat d'aptitude de pédagogie ministère de la Culture. récompenses, les élèves du conserva­ vocale et de formation musicale, toire peuvent alors se présenter : Vingt mille mètres carrés intérieurs D.E.U.G. et licence de musique. — au concours d'entrée des conserva­ répartis sur plusieurs niveaux, 47 stu­ toires nationaux supérieurs de Paris et dios de travail, 45 salles d'enseigne­ Tous ces enseignements sont dis­ de Lyon ; ment, des salles d'enseignement spé­ pensés par 67 professeurs, 55 adjoints cialisé, permettent d'accueillir mainte­ d'enseignement et 16 moniteurs. — au concours de recrutement nant plus de 2.500 élèves. d'orchestres nationaux (Opéra, Radio • A quoi mènent ces études ? France, Garde Républicaine...) ou régio­ Le Conservatoire a un double but naux (Bordeaux, Toulouse, etc.). assurer la formation de futurs amateurs En musique : La réussite aux exa­ éclairés et préparer à la carrière profes- mens de fin d'année permet de passer Bon nombre d'élèves du conserva­ sonnelle. dans le niveau immédiatement supé­ toire de Bordeaux passent également rieur pour aboutir en fin de cursus à avec succès les épreuves des différents • Ses activités : l'obtention d'un diplôme de fin d'étu- certificats d'aptitude organisés par le Il dispense deux types d'enseigne­ de§. Un concours spécialisé donne ministère de la Culture pour devenir ment : ensuite accès aux cours supérieurs et ainsi professeurs de conservatoires ou — l'école de musique traditionnelle les récompenses décernées sont les de lycées.

CMF • N° 418 - SEPTEM8RE-0CT08RE 1988 1 7 i La vie musicale dans nos régions Pour le Th6âtre : Les élèves de la aussi bien : classe d'art dramatique ont également — les auditions d'élèves qui trouvent la possibilité de se présenter aux con­ là, déjà, les conditions normales d'une cours d'entrée du Conservatoire Natio­ véritable scène ; nal Supérieur d'Art Dramatique de — des représentations de danse, de Paris, de l'École Nationale de la rue théâtre et de concerts organisés par les Blanche et dans les cours parisiens pro­ grandes formations de Bordeaux, mais jom fessionnels les plus renommés. Ils peu­ aussi des spectacles en tournée ou pro­ vent être aussi engagés dans les trou­ venant de l'étranger, notamment invi­ pes régionales à la télévision et à la tés dans le cadre de festivals, tels que Pour la danse : Les récompenses Radio. S.I.G.M.A. ou le Mai Musical. Et du fait obtenues à Bordeaux permettent aux de son acoustique excellente, cette lauréats des classes de danse de se pré­ • Activités culturelles au sein du salle est aussi régulièrement choisie senter aux concours d'entrée de C.N.R. : La salle Jacques-Thibault pour être les lieux d'enregistrements de l'Opéra de Paris, du Conservatoire Le conservatoire est également doté maisons d'éditions de disques, de la National Supérieur de Paris et dans des d'une très belle salle de spectacles, la télévision (France-Musique, Harmonie troupes professionnelles. salle Jacques-Thibault qui accueille Mundi, École de Bordeaux, Erato).

r Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Agen Directeur : Bernard Videau, 11, rue œuvres originales sont écrites par le « Croix d'espoir » et « Hymne des Lakanal, 47000 Agen. Tél. : directeur, ce qui permet aux jeunes élè­ cœurs spirituels » pour la Lyre Age- 53.66.11.66 ves d'aborder la musique de chambre naise, ensemble dirigé par le président dès les premières années d'instrument. des sociétés musicales du Lot-et- C'est en 1980, que l'École de Musi­ Chaque année, les classes de danse Garonne, Jean-Claude Fondriest. que d'Agen a été promue « École Natio­ de l'école, placées sous la direction de nale de Musique et de Danse ». Mlle Schwarz, présentent un spectacle L'école dirigée par Bernard Videau, au Théâtre Municipal. C'est ainsi que compte actuellement 420 élèves les agenais ont pu apprécier « Blanche (50 % d'agenais ; 50 % venant des Neige », « Coppélia », « Les quatre sai­ communes extérieures et des départe­ sons » ou « La Rhapsody in Blue ». ments limitrophes : le Gers et la D'autre part, la maîtrise de l'École Gironde). Le corps enseignant se com­ Nationale dirigée par Joël Péral, donne pose de sept professeurs certifiés, de en moyenne deux ou trois concerts par dix adjoints d'enseignement et de dix an à Agen, mais aussi à Bordeaux et professeurs auxiliaires. Toulouse. Après l'attribution de plu­ sieurs Prix Internationaux, l'ensemble Disciplines enseignées : vocal oratorio (placé aussi sous la direc­ COURS COLLECTIFS : Formation tion de Joël Péral) voit sa renommée musicale - Culture vocale - Chant choral s'étendre au-delà de l'hexagone Bernard VIDEAU - Maîtrise - Musique de chambre - Lec­ (« Samson et Dalila » à Londres, Autoporbrait « Canto general » en Grèce sous la ture à vue - Danse classique. Bernard Videau, est né à Bordeaux en baguette du compositeur INSTRUMENTS : Flûte traversière - 1949. Après avoir obtenu de nombreu­ Theodorakis...). hautbois - clarinette - - bas­ ses récompenses au Conservatoire de son - cor - trompette - trombone - harpe Depuis 1986, les professeurs de sa ville natale, il devient en 1968, le - percussion - violon - alto - violoncelle - l'École Nationale de Musique ont cons­ disciple d'Henri Dutilleux, à l'École Nor­ contrebase et piano. titué un ensemble instrumental à géo­ male de Musique de Paris, où il obtient métrie variable : « Pro-Musica ». Sa COURS SPÉCIFIQUES POUR ADUL­ à l'âge de dix-neuf ans, la « Licence de vocation est identique à celle de l'École TES : Chant soliste (en collaboration composition musicale » devant un jury Nationale de Musique et de Danse : avec le Centre d'Art Polyphonique présidé par Darius Milhaud. Au Conser­ s'insérer dans la vie artistique de la ville d'Aquitaine) - Ensemble Vocal Oratorio. vatoire National Supérieur de Musique et du département. de Paris, Claude Ballif l'initiera à Dans la limite des places disponibles l'analyse musicale, tandis qu'lvo Malec les adultes peuvent s'inscrire dans les Bernard Videau et Michel Philippot lui feront découvrir classes instrumentales de l'École Natio­ les nouveaux procédés d'écriture et de nale. Un compositeur aquitain au technologie musicales. En 1969, il En octobre 1987, a été créée une service des musiciens non obtient le prix « Lilli Boulanger » pour classe de jazz, qui sera complétée dès professionnels l'ensemble de son œuvre. En 1973, la rentrée prochaine par une classe de Bernard Videau est un compositeur après avoir obtenu le diplôme supérieur formation musicale spécialisée pour le qui se met volontiers au service des de direction d'orchestre à la Schola- jazz. musiciens soucieux d'élargir leur réper­ Cantorum, Videau est nommé directeur Création également des horaires toire, et de s'initier à la musique de la musique et chef d'orchestre au aménagés pour les élèves des cours pri­ d'aujourd'hui, quel que soit leur niveau Grand Théâtre de Tours. En 1980, il maires. instrumental ou vocal. C'est ainsi qu'il occupera le poste de chef de chœur à L'école organise une audition men­ a écrit de nombreuses partitions de l'Opéra de Nantes. Depuis 1981, Ber­ suelle, où, priorité est donnée aux musique d'ensemble destinées à de nard Videau est directeur de l'École ensembles instrumentaux les plus très jeunes élèves, mais aussi à des for­ Nationale de Musique d'Agen. divers, favorisant ainsi le décloisonne­ mations chorales ou instrumentales Fait rarissime pour un compositeur de ment entre les classes instrumentales. non professionnelles. C'est dans cette notre temps, en l'espace de quelques De nombreuses transcriptions sont réa­ optique, qu'il composa en 1986, deux mois, Bernard Videau a pu assister à la lisées par les professeurs, et des œuvres pour orchestre d'harmonie : création de sept de ses œuvres : 1 8 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Octobre 1987 : Dans le cadre de Août 1988 : « Chromatismes », pour — pour orchestre : « Triptyque » l'année Ravel « Les sortilèges de ensemble de saxophones. (1 970), « Climats » (1 973), «D'ombre et de lumière» (1974), ma mère l'Oye », pour récitant et Son catalogue d'œuvres présente « Incantations astrales » (1983) ; ensemblre instrumental. quelques cinquante numéros d'opus — trois quatuors à cordes, de nombreu­ Février 1988 : « Miroir des nimbes », (dont cinq Commandes d'État), et ont ses œuvres de musique de chambre, pour flûte, clavecin, violon et vio­ fait l'objet d'audition, aussi bien en des œuvres chorales, et plusieurs parti­ loncelle. France (Paris, Tours, Bordeaux, Albi, tions à caractère pédagogique pour « Le mur des lumières », pour Agen, Lyon...) qu'à l'étranger (Lugano, petits niveaux. trompette et orgues. Berne, Milan, Washington, Athènes et Mars 1988 : « Ode », pour soprano et Sofia). De ce catalogue, citons : percussion. Pour se procurer le catalogue « Instantané », pour ensemble de — deux opéras : « La corde » (1979), d'œuvres, ou les partitions, s'adresser et « La main écarlate » (1982) ; cuivres. à : Bernard Videau, directeur de l'École Juillet 1988 : « Géraldine », opéra — trois ballets: «Spleen» (1977), Nationale de Musique et de Danse, 11, pour enfants d'après « La petite « La folie d'Elbhenon » (1979), « Du rue Lakanal, 47000 Agen. Tél. : fille aux allumettes » d'Andersen. puits de l'abîme » (1980) ; 55.66.11.66.

Le grand théâtre de ■ Bordeaux 1 .: Il serait curieux de ne pas parler dans i cette chronique consacrée à l'Aquitaine de ce temple de la musique lyrique que Bordeaux doit à son gouverneur de Guyenne, le duc de Richelieu, neveu du célèbre cardinal. Le duc était un homme de goût et qui - a aimait le faste. On frémit en pensant qu'au moment de la Révolution, cer­ v •- TÔffllSî tains « enragés » voulaient faire raser * 1 3 ; ? < tTrm ce chef-d'œuvre. Rendons grâce à ceux - - ! qui trouvèrent le stratagème qui permit I de sauver le théâtre en proposant de le ' * h donner aux pauvres. - ^ C'est ainsi que le Grand Théâtre fut donné aux hospices de la ville de Bor­ > deaux. Le Grand Théâtre, qui fut inauguré en 1780, est l'œuvre de Victor Louis, architecte de Louis XVI. Consacré depuis cette époque à l'art lyrique et d'opéra, opéra comique et chorégra­ « La Belle au Bois Dormant » et « La chorégraphique, il proposera cette phie les représentations de « Falsaf » Fille Mal Gardée », ballet créé au Grand année dans le cadre de sa saison de Verdi, « Le Crépuscule des Dieux », Théâtre de Bordeaux en 1789.

Promu cette année « Orchestre c) sous la forme « Musique au Pluriel » Orchestre national National Bordeaux Aquitaine » il sera trois soirées musicales au Port de la placé à compter du 1 ®r septembre Lune, associant de 18 h 30 à Bordeaux Aquitaine 1988 sous la direction artistique de minuit, un récital, un concert de Alain Lombard qui en assurera les fonc­ musique d'aujourd'hui et des musi­ C'est en 1 973 que fut créé l'Orches­ tions de chef permanent. ques traditionnelles ; tre Bordeaux Aquitaine dirigé par d) l'orchestre invite dans un même L'effectif actuel (96 musiciens) sera Roberto Benzi. De cette époque date le porté à 111 en deux ans. cycle de six concerts de grands solis­ développement exceptionnel de l'acti­ tes et ensembles de musique de vité de l'orchestre de Bordeaux, dans L'activité musicale chambre. l'Aquitaine et en France. Composé de 95 musiciens, ayant reçu une mission 1988/1989 Aquitaine : Avec le concours actif de régionale « l'Orchestre de Bordeaux Bordeaux : Quatre grands cycles Bernard Lummeaux, délégué régional à Aquitaine >; continue d'assurer ses musicaux, ayant chacun leur fonction la musique et des A.D.A.M. départe­ prestations aux spectacles du Grand propre, leur unité et formant collective­ mentales, l'orchestre animera une quin­ Théâtre et répond en même temps aux ment un tout homogène. zaines de villes en trois tournées homo­ nouveaux besoins d'un nouveau public a) dix concerts symphoniques (chacun gènes. qui s'est diversifié et agrandi. étant donné deux fois, soit au Grand L'Orchestre de Bordeaux Aquitaine Théâtre, soit au Palais des Sports) ; L'activité lyrique : L'orchestre parti­ s'est également produit à plusieurs b) trois concerts éducatifs, destinés au cipera comme par le passé, aux specta­ reprises en Italie, Maroc, Suisse, Alle­ milieu scolaire, animés par un comé­ cles lyriques du Grand Théâtre de Bor­ magne, Espagne, Autriche, Grèce... et, dien, autour d'un compositeur ou deaux sans pour autant oublier les ce mois de juin, au Japon et en Corée. d'un thème ; représentations de ballets. CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 1 9

I La vie musicale dans nos régions OIM

Alain Lombard

Après avoir étudié la direction d'orchestre avec Ferenc Fricsay, Alain = Lombard devint assistant de Léonard Bernstein au New York Philharmonie, et d' à Salzbourg. En 1966 l'orchestre de Miami lui confie le poste de directeur Musical. Il devient, à la même période, l'un des chefs permanents du Metropolitan Opéra de New York at apparaît à la tête des plus grands orchestres : le New York Philarmonic, les orchestres de Phi­ ladelphie, Chicago, Boston, le London Symphony Orchestra, la Philharmonie de Berlin, l'orchestre de l'opéra de Hambourg et l'. quier » en 1977. Il a emmené cet l'Opéra de Rome, de Berlin, Vienne, En 1972, Alain Lombard prend la orchestre en tournée à travers l'Europe, Hambourg, Munich, etc. direction musicale de l'Orchestre Phil­ l'URSS, les États-Unis et le Japon, ainsi En 1987, la ville de Bordeaux harmonique de Strasbourg et assume, qu'aux festivals de Vaison-la-Romaine l'appelle pour prendre la direction artis­ de 1974 à 1980, la direction artistique et d'Aix-en-Provence. tique de l'orchestre dont il sera le direc­ de l'Opéra du Rhin. Avec l'orchestre Alain Lombard devient « principal teur artistique et le chef permanent à Philharmonique de Strasbourg, il réalise guest » de l'orchestre de la Résidence partir de la rentrée 1 988. une impressionnante discographie de La Haye et, en octobre 1981, est Marié, père de deux enfants, Alain (ERATO) et de multiples enregistre­ nommé directeur musical de l'Opéra de Lombard a décidé de vivre à Bordeaux ments télévisés, dont un « Grand Échi- Paris. Également, il est l'invité de afin d'être plus près de son orchestre...

deaux lors du Congrès des médecins de L'Ensemble de Solistes a présenté un Orchestre de la l'A.P.A.L.A., l'autre à Aire-sur-l'Adour, opéra-comique oublié « Le Maître de à l'occasion de l'année Ravel, qu'a Chapelle », des œuvres de Ravel, Pro- musique municipale débuté la saison, attirant un public kofieff, Vivaldi, Wagner et la création nombreux et enthousiaste. très appréciée du « Concerto du Prin­ de Bordeaux Une magistrale exécution de la temps », de P. Staehlin. Messe n° 2 de Schubert avec le chœur De nombreux concerts éducatifs 1° Historique : Ermend Bonnal et l'Ensemble Vocal donnés salle J.-Thibaud et, en particu­ M. Alfred Daney étant maire de Bor­ Côte Basque en la cathédrale de Bor­ lier celui à la découverte de l'orchestre deaux, le Conseil municipal approuve le deaux et ensuite en l'église Saint-Léon- d'harmonie devant 700 élèves des 6 novembre 1 906, sur proposition de d'Anglet confirma le succès de la coo­ cours moyens connurent un succès l'adjoint délégué à la division des contri­ pération entre des chœurs bayonnais et très vif et suffisent à montrer l'activité butions, affaires militaires, listes élec­ l'Orchestre Municipal. de l'orchestre et sa place importante. torales et incendies, la création à partir L'hommage au compositeur brésilien du 1er janvier 1907, d'une musique H. Villa-Lobos a rempli le Grand Théâ­ 3° Informations générales : d'harmonie de 71 exécutants au mini­ tre. Succès éclatant. mum, destinée à donner des concerts Selon une ancienne tradition, publics et à rehausser l'éclat des céré­ « William Shakespeare et les musi­ l'Orchestre Municipal assurera la partie monies, fêtes ou manifestations aux­ ciens », sujet très vaste, a ravi nos musicale des messes des 11 novembre quelles la municipalité pourra l'appeler mélomanes et fait découvrir les nom­ et 8 mai en la cathédrale de Bordeaux, à prendre part. breux ouvrages inspirés par le génial ainsi qu'à celles dites à la mémoire de auteur dramatique anglais. Charles de Gaulle, des chefs presti­ Le 1 5 octobre 1964, une nouvelle gieux et des morts des deux dernières délibération du Conseil municipal pré­ Les œuvres des musiciens alle­ guerres. sidé par M. Jacques Chaban-Delmas, mands, Richard Strauss en particulier maire de Bordeaux, abroge l'ancien avec les valses du « Chevalier à la Des concerts seront offerts aux pen­ arrêté et approuve une réorganisation Rose » ont fait acclamer l'orchestre et sionnaires des maisons de retraite. de l'Orchestre de la Musique Munici­ son chef. L'Ensemble de Solistes se fera enten­ pale. Le gala militaire organisé par l'A.O.R. dre au cours des concerts éducatifs au Conservatoire National de Région organisés par le Conservatoire National 2° Les points forts de la dernière sai­ avec au programme le « Groupe des de région et donnés à l'intention des son : Six », a fait découvrir les musiciens élèves des écoles de Bordeaux. C'est par deux concerts Maurice français mal connus : Poulenc, Durey, Sous les auspices du service Culturel Ravel, l'un au Grand Théâtre de Bor- Honegger, Tailleferre, Auric et Milhaud. de la Fédération des Oeuvres Laïques de 20 CMF - N® 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 suite page 29 CONCOUMS 1989

OEUVRE IMPOSÉES OEUVRES IMPOSÉES POUR LES ORCHESTRES SYMPHONIQUES POUR LES ORCHESTRES A PLECTRES

DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Honneur Le Freischutz C.M. Weber Honneur Colon H. Fackler Trekel

Excellence Suite en Fa Roussel Excellence Wiener Konzert - Op. 86 K. Wolki Trekel

Supérieure La grotte de Fingal Mendelssohn Supérieure Suite n° 6 H. Ambrosius Trekel (T053)

Première Masques et bergamasques G. Faure Première Divertimento n° 1 W. Bast Trekel Suite d'Orchestre (Op. 112) Deuxième Aubade au président F. Menichetti Le Mediator Deuxième Ouverture de Gwendoline E. Chabrier (N’ 1)

Troisième Final de la 5* symphonie en Si b Schubert Troisième Prière musicale F. Menichetti Le Mediator (N° 1) OEUVRES IMPOSÉES POUR LES ORCHESTRES D'HARMONIE

DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR OEUVRES IMPOSÉES POUR LES CHOEURS A VOIX Honneur Suite divertimento G. Tailleferre Molenaar ÉGALES (enfants, jeunes filles et femmes) Excellence En souvenir de... G. Luypaerts Caravelle

Supérieure Ouverture en Fa Majeur (1793) Mehul/Dondeyne C.M.F. DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR

Première Aunis et Saintonge S. Lancen Molenaar Honneur Inscriptions champêtres A. Caplet Durand

Deuxième Golden river A. Waignein Sherzando Excellence 1,r rondel de Charles d'Orléans J.-M. Damase Lemoine

Troisième Petite suite provençale W. Van Qeemput Molenaar Supérieure La chèvre D. Lesur Ed. Françaises de Musique

OEUVRES IMPOSÉES Première Te voici, vigneron C. Boller Foetisch POUR LES ORCHESTRES DE FANFARE Deuxième Écoutez le guitariste F. Thaure J.-M. Fuzeau

DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Troisième La mer s'est retirée J. Berthe J.-M. Fuzeau

Honneur Ouverture sportive H. V. Ujnschooten Molenaar

Excellence Concertante Muziek Hautvast Molenaar

Supérieure Scandinavia S. Lancen Molenaar

PremièreOuverture en Ut Catel/Dondeyne Molenaar OEUVRES IMPOSÉES POUR LES CHOEURS MIXTES Deuxième Vita P. Jacquot Molenaar

Troisième Sonatine pour fanfare Posthumus Molenaar DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR

OEUVRES IMPOSÉES Honneur Fugue sur « la vigne au vin » P. Ladmirault Ed. Ouvrières POUR LES ORCHESTRES D'ACCORDÉONS Excellence Amour perdit les traictz qu'il Maillart Ed. Françaises me tira de Musique

DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Supérieure Certes, mon œil fut trop A. de Bertrand Ens. Vocal aventureux (XVI' siècle) P. Caillard Honneur Ouverture d'Orphée aux Enfers J. Offenbach Hohner Première Le printemps G. Blanes et A Cœur Joie Excellence Rhapsodie andalouse A. Goetz Hohner M. Fugain N° 028

Supérieure Toccata festive V. Gambau Hohner Deuxième Aimer P. Moors A Cœur Joie Suisse Première Princess Fantasy Renato Bier Hohner Chans. contem. Symphonietta Deuxième Wim Brandse Molenaar Troisième Rossignol qui va-t-en France Adap. Corneloûp A Cœur Joie Harm. A. Perez N° 338 Kleine-Konzert suite Troisième Waldvogel Hohner Moya

CMF - N° 41 8 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 21 ŒUVRES IMPOSÉES DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR POUR LES CHŒURS D'HOMMES Les fêtes d’hébé - Musette, J.-P. Rameau tambourin et contredame L'Artésienne - Suite n° 2 - pas­ G. Bizet DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR torale, Intermezzo et Farandole Suite Caraïbe (N« 1 et 3) J.-C. Amiot R. Martin Honneur Psaume CXII - Louez votre F. Schmitt Durand L'Artésienne - Prélude et Carillon G. Bizet Seigneur Carmen - Prélude G. Bizet Ouverture de Mireille Gounod Excellence Psaume XVIII - L'immensité B. Marcello C. Huguenin 2* mouvement et final de la des deux Symphonie « La Surprise » Haydn Supérieure Les Conquérants P. Huwiler C. Huguenin Troisième Tancréde : ouverture Rossini Arioso 06514 Petite suite A. Ameller Billaudot Prenéère Retour des champs M. Delmas Billaudot Danses norvégiennes 0p. 35 E. Grieg Semiramis - Ouverture en Ré M G. Rossini Deuxième Chanson - L'aube naît C. Dubuis Huguenin 2* mouvement et Menuet de la Gesseney Symphonie « La Surprise » Haydn Menuet et Farandole de G. Bizet Arioso 05160 Huguenin Troisième Printemps J. Rochat l'Arlésienne 05161 Mélodie en Fa, arrang. V. d'Indy Rubinstein Arioso 06528 Les fêtes d'Hébé n° 4 J.-P. Rameau Transatlantique ŒUVRES AU CHOIX Tambourin et Contredanse POUR LES ORCHESTRES SYMPHONIQUES Iphigénie en aulide - Ouverture Gluck ŒUVRES AU CHOIX DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR POUR LES ORCHESTRES D'HARMONIE Honneur Ouverture de Benvenuto Cellini H. Berlioz Op. 23 Jeux d'enfants DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Petite Suite d'Orchestre - Op. 22 Marche, Berceuse et Impromptu G. Bizet Honneur Hommage à Mistral P. Ancelin Billaudot 2* et 4* mouvements de la Haydn Conïlicts and confluences H. Badings Molenaar symphonie « La reine » Amérique latine Rapsodie G. Luypaerts Libellule Ma mère l'Oye : 1". 2* et 5* Ravel Concerto pour orchestre P. Jansen P. Jansen parties d'harmonie 2* mouvement et final de la Mécanique surnaturelle Scortino Choudens Symphonie en Ut G. Bizet Il fiûme J. Andriessen Molenaar Symphonie italienne : 2* et 4a Ouverture P. Boivin Salabert mouvements Ouverture tableau R. Boutry Leduc Mors est rolanz J. Chailley R. Martin Excellence Ouverture académique J. Brahms Emblems A. Copland Boosey Hawkes Op. 80 Deux danses D. Dondeyne Molenaar Prélude et mort « Tristan et R. Wagner Arioso 07000 Nuances D. Dondeyne Molenaar Iseult » Évocations A. Fasce Musique de 1" mouvement de la 6* sympho­ l’Air nie pastorale Beethoven Frises J. Fontyn J. Fontyn Manfred : Ouverture R. Schumann Symphonie I. Gotkowski Molenaar Danse norvégienne : N* 1, 2 et 3 Grieg Lincolnshire posy P. Grainger Hmmo Les planètes (Mars et Jupiter) G. Holst Boosey Hawkes Supérieure Anacréon - Ouverture L. Cherubini Bacchus on blue ridge J. Horowitz Molenaar Peer gynt : suite n° 1 Grieg Le chant de l'arbre S. Lancen Molenaar Kamarinskaia - Fantaisie pour M. I. Glinka Sphères d'influence A. Mabit Billaudot orchestre sur deux airs russes 2a Symphonie A. Reed Hmmo Final de la Symphonie n° 40 K W. A. Mozart 3 Préludes C. Schmidd F Fontyn 550 Les Dyonisiaques F. Schmitt Durand Les vêpres siciliennes : ouver­ Verdi Thème and variations, Op. 43 A Schoenberg Schirmer ture Concerto grosso Werner Billaudot Ouverture du Vaisseau fantôme R. Wagner Ouverture du Barbier de Séville Rossini Excellence Poème du feu I. Gotkowski Molenaar 2* et 4* mouvements de la Light music suite G.-C. Luypaerts Libellule 2* Symphonie Beethoven Festival à Kerkrade S. Lancen Molenaar Rapsodie symphonique S. Lancen Molenaar Première Patrie - Ouverture dramatique Symphonie de printemps I. Gotkowski Molenaar Op. 19 G. Bizet n° 1 : Incantatoire Lieshout en zein molens H. Badings Molenaar Final de la Symphonie n° 7 L V. Beethoven Variations sur un thème coréen Barnes-Chance Boosey Hawkes Églogue H. Rabaud Ouverture rythmique E. Bozza Leduc La procession nocturne H. Rabaud Suite symphonique W. Clifton Boosey Hawkes Poème Symphonique, Op. 6 Legend P. Creston Molenaar Ouverture de Don Juan Mozart Spectre M. Decoust Salabert Les noces de Figaro : ouverture Mozart Ballade pour une fête populaire D. Dondeyne Molenaar Le mariage secret : ouverture Cimarosa Passe-temps pour un été P.-M. Dubois Radio France U Gioconda, sélection (G. Wegand) Ponchielli Arioso 07518 Créneaux J. Fontyn J. Fontyn Variations 1, 2, 3, 4 et final sur Brahms Pour un 13 juillet G. Garcin Salabert un thème de Haydn Symphonie de Paris S. Lancen Molenaar Symphonie de l'eau S. Lancen Molenaar Deuxième Lohengrin - Introduction de Wagner Arioso 06975 Variations sur un chant popu­ l'Acte 3 laire japonais Lijnschooten Molenaar Isoline ballet A. Messager Aux îles sous le vent J. Maillot Transatlantiques

22 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Suite Française D. Milhaud Hmmo Esquisses médiévales M. Faillenot Martin Symphonietta Pommier R. Martin Deux pièces (orchest. Fayeulle) J. Gallon Leduc A la jeunesse I. Sarkozy Molenaar Symphonie en ut F. -J. Gossec Molenaar Mannin veen H. Wood Molenaar Irish tune from country derry P. Grainger Fischer An american scene G. Grundman Boosey Hawkes Supérieure Evergreen G. Luypaerts Libellule Little english suite G. Grundman Boosey Hawkes Mont Saint-Michel S. Lancen Molenaar Musique à la carte W. Hautvast Molenaar Suite on greek love songs Lijnschooten Molenaar Rapsodie sur les thèmes S. Lancen Molenaar Festival rapsodie S. Lancen Molenaar normands Trois pièces caractéristiques D. Dondeyne Molenaar Versailles S. Lancen Molenaar Les papillons C. Lankester Molenaar Chansons de France L. Mora Transatlantiques Wintermusic A. Butterworth Molenaar Concordia Semler Collery Transatlantiques h r Ouverture F. Devienne R. Martin La chambre des enfants A. Thiry R. Martin Week-end suite P. Devevey Chappell Petite symphonie folklorique A. Thiry Molenaar Incantation et dance Barnes-Chance Boosey Hawkes Suite poétique A. Thiry Molenaar Tryptique 51 R. Boutry Leduc Impressions et images T. Veneux Chappell Danze Van Clemput Scherzando London suite E. Coates Molenaar Troisième Simple symphony Kees Vlak Molenaar English rhapsody T. -J. Ford Molenaar Three pictures A. Waignein Scherzando Second suite G. Holst Boosey Hawkes Images de France A. Thiry Molenaar Concerto pour orchestre G. Jacob Boosey Hawkes Suite uit het antwerpse Lijnschooten Molenaar Kammer symphonie Z. Jonak Molenaar dansbock Mini symphonie S. Lancen Molenaar Marche nuptiale S. Lancen Molenaar Scandinavie S. Lancen Molenaar Marche for an anniversary S. Lancen Molenaar Three caprices for band Lijnschooten Molenaar Danceries a la cours de J.-C. Amiot R. Martin Divertimento for band, Op. 42 Persichetti Pitson presser François 1,r (branles, 1, 2 et Capriccio M. Poot Molenaar le dernier) Jubilant ouverture A. Reed Hmmo Deux chorals et deux petits Bach/Fayeulle Leduc Divertissement burlesque Semler Collery Transatlantiques préludes Variations sur un thème picard Semler Collery Molenaar Happy time suite G. Boedijn Molenaar Toccata marziale Vaughan Bossey Hawkes Symphonietta M. de Boeck Andel Williams Blue rondo M. Chapuis R. Martin Country suite A. Waignein Boosey Hawkes Ouverture de mai R. Clerisse Leduc Valse romantique M. Faillenot R. Martin Suite Normande A. Haberling Molenaar Première Ronde et danse Roger Roger Molenaar Thème varié W. Hautvast Molenaar Ouverture (1794) Jadin / Delgiudice Martin C. Jay R. Martin Parade burlesque F. Rauber Martin Lumière et joie Chris John R. Martin Music in the air T. Ford Molenaar Caraïbes Caraïbes Hymne à la musique S. Lancen Molenaar Overture for an imaginary play J. Andriessen Molenaar S. Lancen Molenaar An ail american suite R. Mac Ray Molenaar Trianon Lully/Amiot R. Martin Préludes pour ma ville M. Faillenot R. Martin Prélude et marche triomphale Moerenhout Scherzando Ouverture pour un matin S. Lancen Molenaar Mini midi maxi J. Penders Molenaar d'automne Thème d'orgue A. Relin Besson Rapsodie française Lijnschooten Molenaar Simple ouverture Ricard R. Martin Vent du sud J.-C. Amiot R. Martin Symphonietta J. Simon Musique Ouverture M.-F. Blasius R. Martin Rencontre et Culture L'éveil du printemps P. Boistelle P. Boistelle Champel Ouverture en ut C. -S. Catel Molenaar Deep river rhapsody H. Walters Rhapsodie française Devevey/Poutoire R. Martin Petite symphonie landaise D. Dondeyne Billaudot Genoveva G. Duijk Molenaar OEUVRES AU CHOIX Symphonie allegro G. Duijk Molenaar POUR LES ORCHESTRES DE FANFARE 4 contrasts for winds T.-J. Ford Molenaar Saint Laurence suite M. Gould Hmmo A welsh rhapsody G. Grundmann Boosey Hawkes DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Évolution W. Hautvast Molenaar Première suite en mi B G. Holst Boosey Hawkes Honneur Images Badings Molenaar An original suite G. Jacob Boosey Hawkes Jodrell-Bank P. Yorke Molenaar Ouverture texane S. Lancen R. Martin Fanfaresque (original) J. Penders Molenaar Rapsodie sur les thèmes bretons S. Lancen Molenaar Rapsody in brass (original) D. Goffin Molenaar Nederlands suite Lijnschooten Molenaar The moor of venice (original) Alwyn Wright Molenaar Ballade F. Raubert Radio France Jeu de cuivre (original) Lijnschooten Molenaar Intermède varié G. Senon Arpèges Variations symphoniques (original) P. Gilson Molenaar Novena J. Swearingen HMMO Cap Kennedy (original) S. Lancen Martin Points et lignes Vandenbogaerde E. Mordant Le crépuscule des dieux R. Wagner Buyst Folksong suite R.-W. Vaughan Molenaar (H. Seha) Danse slovaque Kees Vlak Molenaar Oberon Weber C.M. Buyst (Moreau) Deuxième Scènes picardes M. Get Martin Musica con fuego, Op. 49 J. Van Den Molenaar The highlands Kees Vlak Molenaar Booren Magic power R. Mac Ray Molenaar Resurgam E. Bail Molenaar Bacchanten M. Poot Molenaar (Broer) Petite suite pittoresque W. Hautvast Molenaar Zoopsie F. Coiteux Martin Excellence Amsterdam pictures K. Vlak Molenaar Petite suite animée J.-C. Amiot R. Martin Ariosi et fugati Hændel/Badings Molenaar Au pays lorrain G. Balay Leduc Dyonisos (original) M. Poot Tierolff La plainte du clocher G. Balay Leduc Watermuziek Haendel Molenaar Noce en Bretagne P. Bigot R. Martin Gosting Mol Forêts et plaines d'Alsace R. Calmel Transatlantiques Die zigeuner hochzeit (original) R. Allmend Molenaar Menuet D. Dondeyne Transatlantiques Scherzo (original) Boekel M. Molenaar Sérénade D. Dondeyne Transatlantiques Concertsuite woor fanfare (orig.) Stalmeier P. Molenaar

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 23 i DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Marcha commémorative (original) P. Gilson Cranz Troisième Symphonie en un mouvement Jadin/Molenaar Molenaar Rianzi (ouverture) R. Wagner Buyst Lee filles d'Arles R. Clerisse Molenaar La Fraischutz (ouverture) C. M. Weber Martin Petite suite pittoresque Hautvast Molenaar Sérénade Dondeyne Transatlantiques Polonaise de concert (original) P. Vidal Besson Marche nuptiale S. Lancen Molenaar Michel Servait (ouverture) J. Buisson Martin Andanta et largo (original) R. Hubert Martin Les francs juges (ouverture) Berioz (Carton) Besson Ouverture pour un matin S. Lancen Molenaar Introduction, élegie et caprice Boekel Molenaar D'automne (original) Ouverture des chants du monde R. Boutry Molenaar Trianon (original) S. Lancen Molenaar Préambule et cortège (original) Martin Supérieure (orig.) H. Strategier Inter-Musique J. E. Barat Ouverture en juillet (original) Martin Four contrusts for wind (original) T. J. Ford Molenaar R. Clerisse Deux chorals et deux petits Bach / Leduc Second suite for brass band G. Jacob (Ham) Molenaar préludes Fayeulle Call of the sea (original) E. Bail Molenaar Musique à la carte (original) W. Hautvast Molenaar Nabucco (ouverture) Verdi (Delhaye) Molenaar Matisconia (original) Martin Martin Tarass boulba A. Georges Besson Thème d'orgue (original) J. Penders Molenaar (Dupont) Lobe den herren (original) M. Boekel Molenaar The Yorshire ridings (original) S. B. Wood Molenaar Symphonie sur les Noëls De La Lande New Orléans (original) M. Boekel Molenaar Molenaar Molenaar Ungarische lustpiel (ouverture) Keller Bêla Molenaar Symphonieta (original) A. Thiry Martin Ouverture de concours (original) M. Poot Leduc Petite suite rustique (original) J. Filleul Martin Hollandse rhapsodie H. De Groot Molenaar Suit uit het anwerps dansloedk Lijnschooten Molenaar Van Yperen (original) Pièce en forme d'ouverture Kalman Molenaar Petite suite pittoresque Hautvast Molenaar Folksong suite V. Williams Molenaar Symphonie pour musique Gossec/ Molenaar Variations en forme de danses M. Poot Buyst militaire Molenaar Première suite en mi bémol Holst Molenaar Thème varié Hautvast Molenaar Suite in B fiat G. Jacob Molenaar La côte aux fées (original) A. Thiry Martin Three motions M. Boekel Molenaar Le val des bois (original) A. Thiry Martin Sunset rhapsody E. Bail Molenaar Partita piccola Boedijn Molenaar Seconde suite pour brass band G. Jacob Molenaar

Première Vers l’idéal A. Adroit Molenaar Partita L. Van Delden Molenaar La chambre des enfants A. Thiry Molenaar La dame blanche (ouverture) BoieMieu / Rottier Molenaar Cassazione N° 1 (original) Boedijn Molenaar Humoresque (original) M. Poot Inter-Musique OEUVRES AU CHOIX Portraits of a band (original) T. J. Ford Molenaar POUR LES ORCHESTRES D'ACCORDÉONS Marche de fête (original) O. Dondeyne Radio France Porgy and bess Gerschwin Martin Martin Week-end (original) P. Liesenfelt DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Suite poétique (original) A. Thiry Molenaar Cees Vlak Molenaar Fryske fantasie (original) Honneur Simfonietta Jacobi Hohner Danse americana (original) Yoder P. Molenaar Fantaisie iberica Mohr Hohner Ouverture texane (original) S. Lancen Martin Invitation à la valse Weber Hohner Ouverture fédérale D. Dondeyne Martin Astier/Opaline Sigurd jorsalfar E Grieg/ Dupont Leduc Prélude romana et finale Hoeree Rossiniana Boedijn Les joyeuses commères de Nicolaï Hohner Suite uit de « Toron muziek » Pezel / Molenaar Windsor Lijnschooten Le roie s'amuse - N“ 1. 2, 3, Delibes/ Excellence Ouverture caprice Wurtner Hohner 4, 5 et final Corroyez Martin Esquisse espagnole Draeger Hohner Preludio ritmico H. De Groot Molenaar Irische suite Feyber Hohner Hohner Deuxième Simple ouverture A. Relin Besson Burlesque sur un thème H. Reinl The higlands K. Vlak Molenaar Furlandia Sibelius Kotala Rhapsodie française Lijnschooten Molenaar Corne dancing PI Scheffer Molenaar Supérieure La petite fille et le Donjon Bratti Fallone Noces en Bretagne (original) P. Bigot Martin La danse diabolique Hellmesberger Hohner Taies from Finland (original) M. A. Gilby Molenaar Sur un marché persan Ketelbey Hohner Esquisses médiévales (original) M. Faillenot Martin Russische fantasia Draeger Hohner Rapsodie sur des thèmes S. Lancen Molenaar Valdoria Pratti Pro Euterpe normands (original) Caesar and Cleopatra G. Boedijn Molenaar Première Islra Pratti Hohner Menuet du roi (original) Semler Collery Leduc Ouverture en Ré Wurthner Hohner Petite gavotte et farandole Pierne/ Martin La tempête Astier Fallone (original) Gaudoin Fantasy in concert Renato • Bui Hohner La plainte du clocher (original) G. Balay Leduc Badinerie Bach Basile Au pays lorrain (original) G. Balay Leduc Fugue (original) D. Dondeyne Martin Deuxième Marche indienne Sellenick Basile Scenes sentimentales (original) A. Thiry Martin Espiègle Astier Basile T.G.V. Paris-Lyon (original) J. Darling Martin Virginia Balta Fallone Brass and blues Gould/Gosting Molenaar Noël Blanc Berlin-Thomain Thomain Mol Werstem music C. Thomain Thomain Fête provençale (original) F. Popy Martin Western pictures Cees Vlak Molenaar Troisième Ouverture de printemps Holzschul Hohner Divertimento Boedijn Patrouille chinoise Thoni Hohner American folk suite A. L. Walters Molenaar Impression slave Dhainaut Basile Second suite Holst Molenaar Poupée de Vienne Dhainaut Basile Versailles S. Lancen Molenaar Primavera ouverture Naf Hohner SUITE APRES LE CAHIER DETACHABLE ► ► ► 24 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 musique pour une formation d'harmo­ Aquitaine nie semble une gageure. Elle fut tenue, et une fois encore l'Harmonie de La Gironde Teste donna une interprétation digne de sa réputation. L'auditoire ne s'y Promenade SALLES trompa pas, et lui fit un triomphe. Festival annuel de l'Union des Sociétés Enfin, la formation qui a sans doute Musicales du Bassin d'Arcachon produit la plus forte impression sur le public fut l'Harmonie Juniors de la Côte d'Argent. Soixante-dix garçons et fil­ à travers C'est l'Harmonie de Salles qui était les, âgés de 12 à 20 ans, dirigés tour à chargée cette année de l'organisation tour par Michel Boulan, et Philippe du festival annuel de l'Union des Socié­ Chauvet interprétèrent « Récital Azna- tés Musicales du Bassin d'Arcachon. vour » (Delbecq) et « They Went That Cette importante manifestation artisti­ Away » (Paul Jennings). Et l'on se dit que réunit chaque année dans une ville qu'il est réconfortant de voir une si nos régions différente les musiciens des Harmonies belle jeunesse, avec un tel talent, un tel de l'Union. Chaque groupement pré-. sens de la discipline, un tel goût de ! pare pour cette circonstance un ou plu­ l'effort et qui nous donne grâce à son sieurs morceaux avec le maximum de travail opiniâtre un spectacle d'une telle soins afin de donner d'elle-même la qualité. Et hommage soit rendu égale­ meilleure image. Cette saine émulation ment à tous ceux qui ont permis par Abonnements aboutit à des interprétations toujours leur action et leur dévouement la réali­ plus remarquables. Cette année le festi­ sation d'un ensemble aussi merveilleux val s'inscrivait à Salles dans le cadre et aussi étonnant. 1989 des fêtes de la saint Pierre, le dimanche 26 juin. Oui, ce fut un magnifique festival. Parmi le public, on remarqua la pré­ 100 F Malgré la concurrence de la course sence de M. Raymond Brun, sénateur- cycliste un nombreux public qui se maire de Salles, ainsi que celle de plu­ révéla chaleureux et connaisseur s'était sieurs adjoints et conseillers munici­ Ces articles sont publiés installé dans le gymnase, tant au bal­ paux. Tous se retirèrent enchantés. Le con qu'au parterre. Une fois encore les sous la responsabilité de nos vin d'honneur traditionnel réunit les absents ont eu tort, car le concert qui directeurs et les dirigeants des différen­ vingt-trois fédérations régio­ fut proposé était d'une rare qualité. tes Harmonies. Un diplôme souvenir fut nales. En premier, l'Harmonie de Salles, remis à chaque société par le président sous la baguette de son chef Henri Lai- Henri Farfals, assisté de Gilbert Cazau- Nous vous rappelons gneau interpréta avec brio « El vieilh, adjoint au maire et de Henri Lai- qu'aucun article ne sera Dorado », un arrangement de R. Beck gneau, directeur de l'Harmonie de Sal- sur des airs et des rythmes sud- ies. inséré dans cette rubrique américains. L'Harmonie Saint-Michel s'il ne nous est pas parvenu de Gujan-Mestras vint ensuite, riche de Landes deux directeurs : Pascal Lacombe diri­

revêtu de la signature du gea la pittoresque ouverture d'« Une MARMANDE Président de la Fédération journée à Vienne », de F. Von Suppe, et Michèle Coutreau lui succéda pour une 83* Congrès fédéral du 13 mars 1988 ! Régionale. brillante « Danse Mosaïque », de J. Ce sont nos magnifiques Brouquières. Avec l'Harmonie du Après la lecture du procès-verbal du Treich, Maryline Golias fit applaudir congrès de 1987 à Lesparret par le Régions de France ! Tous les « Man of la Mancha », de Mitch Leigh. secrétaire général, le président fédéral, articles figurant dans cette Il est rare que dans nos festivals dans son allocution d'ouverture, remer­ annuels, des œuvres de Georges Bizet rubrique sont rédigés par cia les nombreux congressistes pré­ ne soient exécutées. Ce fut le cas avec sents, et l'Union Musicale de Mar- nos amis originaires et l'ensemble « Mosaïque » cçnduit par mande, d'avoir voulu recevoir le con­ Jean Rosée. Des extraits de l'« Arlé- demeurant dans nos Provin- grès, en particulier son président ; sienne » : prélude, intermezzo, adagio, M. Mestres et ses collaborateurs du ces. farandole, ravirent le public. Cette bureau ainsi que les musiciens, la par­ même formation interpréta « Mouve­ faite mise en place de la réunion dans la

Ces pages régionales nous ment Perpétuel », de Johan Strauss, belle salle polyvalente, mise gracieuse­ ont été demandées avec œuvre qui surprit ceux qui ne connais­ ment à disposition par la municipalité, saient du compositeur viennois que ses insistance, non seulement laquelle avec son maire, M. Gouze, fait célèbres valses. L'Avenir Musical Arca- beaucoup pour la musique. Mais quelle chonnais, sous la direction de Michel par les membres affiliés à récompense pour la coquette sous- Boulan déchaîna l'enthousiasme des ! préfecture du Lot-et-Garonne de possé­ nos Fédérations, mais par auditeurs avec une sélection der la belle société qu'est l'Union Musi- ■ d'« Orphée aux Enfers », de J. Offen- nos lecteurs indépendants. cale et plusieurs autres sociétés musi- ■ bach. Le thème final dut être bissé, et cales, des batteries fanfares et chorales En cette période de décen­ certains étaient prêts à danser le et cette Ecole Municipale de Musique, tralisation et d'aménage­ frènch-cancan. magnifiquement installée dans un des ment régional, il serait dom­ Jean Dupin, avec l'Harmonie de La plus beaux hôtels de Marmande, inau­ mage de les restreindre. Teste, avait choisi une fantaisie sur des guré en 1987, qui regroupe quelques œuvres des Beatles, arrangées par 400 élèves et porte le nom prestigieux John Higgins. L'adaptation d'une telle de Maurice Ravel, et a à sa tête, comme

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 I musiciens dans les musiques militaires, Garonne, au 75* anniversaire de la et au moment des vœux des sociétés, Fédération (1980), la belle messe en fut renouvelé de voir absolument écarté musique, à la mémoire des musiciens le choix de certains morceaux imposés disparus, et où dans le chœur de l'église aux examens choisis dans des albums, se tenaient une centaine de vénérables et aussi le désir justifié, de recevoir plus drapeaux et bannières des sociétés fàcomencide tôt la liste des morceaux imposés, pour musicales. Le directeur était M. Lacaze, avoir le temps de se les procurer (ce qui prédécesseur de M. Leenart. Cette àtraveji n'est pas toujours facile) et de pouvoir année, de nouveau, l'union musicale naà ïéjiortf les travailler avec un temps raisonna- joue pour les congressistes et c'est un ble. double merci que leur adressa le prési­ L'élection du tiers renouvelable du dent fédéral. comité fédéral eut lieu ensuite, et à Avec l'« Arlésienne », de Georges mains levées ; il y avait exactement Bizet et une fantaisie sur des airs améri­ autant de candidats que de sièges à cains, M. Pierre Leenart et ses 80 musi­ pourvoir. Furent élus MM. Dufois, ciens obtinrent un remarquable succès. Dupre, Nougueys, Mme Davier et Mlle Avec une direction pleine de vigueur et Ducom qui étaient membres sortants et d'exaltation, faisant face à la douceur directeur, M. Pierre Leenart, professeur MM. Jesson, Marchand et Valdiserra, nuancée des mélodies comme aux exi­ du Conservatoire de Bordeaux. Citons membres nouveaux. La commission de gences colorées des rythmes, ce saint Augustin « est plus à plaindre contrôle fut également élue avec les concert fut un régal pour l'auditoire ravi celui qui perd sa passion que celui qui membres sortants : MM. Lignot, Bar- et qui exprima sa satisfaction par une perd sa raison » ; le président fédéral raud et Seguin. longue ovation. Le vin d'honneur donna souligna combien cette phrase qui l'occasion à M. Gouzes, maire de Mar- s'applique bien aux musiciens dévoués Signalons la présence à ce congrès, mande, de dire combien il était heureux de nos sociétés, qui bénévolement et notamment, M. Pascal Faton sous- d'avoir à Marmande le 83e Congrès courageusement, servent avec « pas­ préfet de Marmande, qui obligé de se fédéral ; puis les salles voisines étaient sion » la musique I retirer avant la fin de la séance fit prêtes pour recevoir la large centaine de Les divers rapports habituels furent entendre un agréable discours, avant convives avec un menu particulière­ lus ensuite : rapport moral, puis sur les de nous quitter, M. Gérard Gouzes, ment fin et les bons crus du Marman- assurances, les examens fédéraux, les maire de Marmande, conseiller régio­ dais y firent valoir toutes leurs qualités. récompenses. Le compte rendu finan­ nal, M. Maurice Cazassus, maire- Comme prévu, les congressistes se ren­ cier fut présenté par le trésorier adjoint adjoint de Marmande, conseiller géné­ dirent au centre ville, tout proche, pour M. Noël en l'absence de M. Ambroise, ral, délégué aux affaires culturelles de visiter l'école Maurice-Ravel, un vérita­ trésorier général, malheureusement cette assemblée, M. Bernard Lum- ble modèle du genre, qui fit l'admiration hospitalisé et, souhaitant son prochain meaux, délégué régional à la Musique de tous. La salle de répétitions de rétablissement, l'assemblée applaudit ainsi que son adjoint départemental l'union musicale ne fut pas la moins chaleureusement. M. Lignot, au nom de M. Francis Gelin. Soulignons avec plai­ admirée dans le bel édifice, belle réali­ la commission de contrôle des comp­ sir la présence de M. Jean Pauly, grand sation qui peut vraiment faire dire : tes, demanda le quitus pour le trésorier, ami de la musique et défenseur de nos « bravo Marmande ». ce qui fut fait unanimement. Pour sociétés, musicien exécutant de l'union Le comité fédéral, réuni le 30 mai à 1989, la cotisation de la fédération fut musicale de Marmande, conseiller Bordeaux, salle municipale de la Per­ maintenue à 30 francs, à laquelle général de la Réole et maire de Gironde gola de Caudéran, a élu comme suit son s'ajouteront l'abonnement au Journal sur Dropt, qui lorsqu'il prit la parole en bureau : président, Henri Ciran ; vice- confédéral et la cotisation C.M.F., fin de séance fut particulièrement présidents, Daniel Malville, Ferdinand selon les prix que fixera le prochain applaudi. Il sut, en musicien, parler de Dufois, Mme Auger-Conseil, Gilbert Congrès national d'Aix-les-Bains. Les la musique, bien sûr, et des mérites de Boissou ; secrétaire général, Guy examens fédéraux donnèrent lieu aux tous ceux qui la servent avec acharne­ Venou ; secrétaire adjoint, Mme explications de M. Gilbert Boissou, ment. Il sut dire aussi fort bien, les Moreau ; trésorier général, Jean secrétaire général, responsable de ces efforts faits à Marmande et parla aussi Ambroise ; trésorier adjoint, Deny examens et donna toutes les recom­ des mérites des maires des petites mandations pour la bonne rédaction communes rurales, qui, avec leurs con­ Noël ; archiviste, Jean-Louis Gasquet. des documents envoyés à la fédération seils, savent comprendre tout le sou­ par les sociétés, afin d'assurer la bonne tien que doivent avoir leurs sociétés musicales, pour poursuivre leur mission organisation des épreuves. M. Dufois, Pyrénées-Atlantiques vice-président parla des morceaux con­ précieuse et sympathique. cernant les batteries-fanfares, et La réunion terminée, les congressis­ 0L0R0N SAINTE-MARIE M. Norbert Templier, président de tes n'eurent que quelques pas à faire l'Union des Batteries-fanfares de la pour entendre le concert offert par Harmonie Municipale fédération donna lecture d'un rapport l'union musicale, dirigée par M. Pierre sur l'activité de ces sociétés. Leenart. M. Bernard Lummeaux, délé­ Le mercredi 11 mai, l'harmonie a fêté Lorsqu'il fut parlé des stages, M. gué régional à la musique, eut l'agréa­ sont 112® anniversaire en débutant la Gelin au nom de l'ADAM 34, donna ble mission de saluer et complimenter saison par une soirée donnée en l'église quelques précisions sur les futurs sta­ cette belle société marmandaise dont la romane de Sainte-Croix dont le dépouil­ ges en Lot-et-Garonne, puis les autres réputation est bien établie, et M. Fon- lement artistique de ses vieilles pierres questions à l'ordre du jour furent suc­ driest, président de l'union des sociétés se prête admirablement aux manifesta­ cessivement discutées : diplôme d'état musicales du Lot-et-Garonne, eut le tions musicales. Il est vrai que le pupitre pour un statut des chefs de musique (et plaisir de présenter les musiens et de de clarinettes (21 éléments), celui de à ce propos le rapport de M. Ricou, dis­ dire que cette phalange fait honneur au flûtes (8 éléments), donnent un velouté cuté lors de nos congrès antérieurs est Lot-et-Garonne et à la Fédération. remarquable à l'ensemble. Les pupitres au dossier en cours au niveau adminis­ M. Ciran rappela, non sans émotion d'accompagnement sont bien équili­ tratif), incorporation des conscrits que, lors du Congrès de Cadillac-sur- brés et la sonorité du contre-tuba ren- llrunniî - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 dait admirablement. Remarqué aussi le pupitre de saxos mis en valeur dans l'« Arlésienne ». Les trompettes, et particulièrement le soliste, donnèrent tout leur cœur dans l'« Adagio », d'Albinoni. Le programme, très complet, com­ prenait, sous la direction d'Henri Près- Lahon ; en première partie : — I'« Ouvertue de l'Italienne à Alger », de Rossini ; — I'« Adagio », d'Albinoni, arrange­ ment Dupont ; — « Te Deum » et « Marche », de Gos- sec, avec tambours et clairons. Deuxième partie : — « Kellerman », de Logeart, avec tambours, clairons et trompettes de cavalerie ; — Extrait de la 2® suite de l'« Arlé­ sienne », de Bizet ; — « Andalousie », de F. Lopez, — « Pastorale », pour flûte de M. Bou­ card, flûte solo : André Hontaa. La soirée fût clôturée par la formation Saint-Germain-des-Fossés également des coupes à chaque société partici­ batterie-fanfare seule avec deux et Saint-Yorre s'étaient fait entendre pante. Mme Rougeron, au nom du œuvres inédites de caractère typique dans différents quartiers, ce qui fut très Comité d'organisation, en profita pour composées et dirigées par Jacques apprécié. les remercier, toutes, de leur précieux Bleicher : « Lebollino » et « Matabo- A midi, au cours de la réception offi­ concours. Puis, M. André Relin, prési­ dent de la Fédération des Sociétés Ousse » qui fût l'objet d'un rappel. cielle, M. Fernand Fayet, maire du Musicales d'Auvergne et vice-président Ce fût donc une très belle soirée don­ Mayet de Montagne, retraça l'histori­ honoraire de la C.M.F., épingla la née devant une chambrée bien garnie et que des Enfants de la Montagne et médaille du Centenaire sur la nouvelle qui présage favorablement des con­ remercia tous ceux et celles qui avaient ! bannière de la Fanfare « Les Enfants de certs d'été donnés en plein air tous les contribué au succès de cette journée, la Montagne » et après avoir salué cor­ ; jeudis de juillet et août. en particulier les présidents : Mme Andrée Rougeron et M. René Aubriot, dialement et félicité toutes les forma­ ainsi que le directeur : M. Joseph Mati- tions participantes, il dirigea « La Mar­ seillaise » clôturant ainsi en apothéose Auvergne chard. cette belle fête d'après-midi, favorisée Après le repas, les sociétés partirent, « miraculeusement » par un ciel clé­ en défilant, de divers endroits et se ment. ; Allier rejoignirent sur la grande place où étaient dressés deux podiums. Mais le festival n'était pas terminé, car le soir à 21 heures, en l'église du LE MAYET DE MONTAGNE Devant une foule d'auditeurs, la Mayet de Montagne, la Musique de la Musique de la Légion Etrangère, sous la Festival du centenaire de la fanfare Légion donnait un concert de qualité, conduite de son chef, le lieutenant- « Les Enfants de la Montagne » devant un auditoire qui remplissait colonel Coudié, fit, en premier, une complètement l'édifice et qui mani­ prestation remarquable qui fut applau­ festa, par de nombreux rappels, sa i Le 29 mai 1 988, Le Mayet de Mon­ die chaleureusement. Puis, tour à tour, réelle satisfaction. tagne, charmante cité de la montagne les formations se produisirent sur les bourbonnaise, était en liesse, à l'occa­ podiums, en interprétant deux ou trois Les Enfants de la Montagne peuvent sion de la célébration du centenaire de œuvres. Nous entendîmes successive­ se réjouir de la réussite de ce grand jour sa fanfare « Les Enfants de la Monta­ ment la Fanfare de Diou (directeur : qui marquera dans les annales de la gne ». M. Henri Labussière), la Lyre Chantel- société et dont le succès doit les encou­ rager à repartir d'un bon pied vers un Créée en juillet 1888, la vaillante loise de Charnelle (directeur : M. Lionel deuxième centenaire. société tenait à marquer d'une pierre Perez), les Enfants de la Toque d'Huriel blanche cette commémoration. Les (directeur : M. Jean-Claude Meney- habitants avaient fait un gros effort traud), l'Eveil Randannais de Randan (directeur : M. Gérard Laporte), l'indé­ pour la décoration des rues et des mai­ Bourgogne sons et recevoir dignement les forma­ pendante de Saint-Germain-des-Fossés tions participant au festival, dont la (directeur : M. Gaston Bourasset) et célèbre Musique de la Légion Etrangère, l'Union Musicale de Saint-Yorre (direc­ L'Union Musicale de Saint-Marcel invitée d'honneur. teur : M. Pascal Paris). au festival des cuivres de Dijon Le matin, la Chorale Occitane de Après ces concerts qui obtinrent Gannat anima l'office religieux et beaucoup de succès, toutes les forma­ Le festival des cuivres qui s'est l'indépendante de Saint-Germain-des- tions se réunirent pour l'interprétation déroulé à Dijon du 6 au 16 juillet, a Fossés défila et participa à la cérémonie des morceaux d'ensemble. réuni les plus grands artistes mondiaux au monument aux morts, en présence Tout d'abord, M. Joseph Matichard, de cette discipline des « cuivres ». des personnalités officielles et d'une directeur des Enfants de la Montagne, Il était placé sous la présidence nombreuse assistance. Auparavant, les dirigea une marche entraînante « The d'honneur du célèbre trompettiste sociétés de Chantelle, Huriel, Randan, Chairman ». Ensuite eut lieu la remise Maurice André.

CMF - N» 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 III Saône-et-Loire — « Paysage Sudéois » (P. Duclos) ; — « Suite Appassionata » (H. Ambro- sius) ; . CHALON-SUR-SAONE — « L'Astuce des Femmes » (D. Cima- rosa). Orchestra à plectres « Chalon- Une union de « cordes » — vocales ^'Lomenada Estudiantina N et instrumentales — concluait ce pro­ ■ àtt — « Don Pasquale », ouverture (Doni- Elisabeth Schuler Pour « Clairdor » : zetti), soliste : L. Vadrot ; (cette œuvre dirigée par Pierre Sylvan, sous- — « Puisque ce beau mois » (G. Cos- directeur) ; tely) ; — « Marche Funèbre du Crépuscule — « Exultate Justi » (L. da Vadiana) ; des Dieux » (R. Wagner) ; — « Qüando Dormive » ; Indre — « Cake-Walk Phantasie » (P. — « Le grand voyage du pauvre Milray), soliste : R. Prost ; nègre » (R. Cloerec) ; CHATEAUROUX — Enfin, en bis, « Humoresque » (Dvo­ — « Actualités » (S. Goldmann) ; rak). — « Les boîtes à Musique » (G. Une école de musique itinérante : En soirée, les musiciens de l'Union Laparge et P. Philippe) ; l'Ecole Fédérale de Musique de l'Indre Musicale appréciaient à leur tour la — « Eli-Eli » (G. Bardos) ; — « L'hiver a fui » (A. Dvorak) ; prestation d'un très haut niveau de Grâce au soutien financier du Conseil l'orchestre d'Auvergne, placé sous la — « An die Sonne » (F. Schubert) ; général, la Fédération des Sociétés — « Fermeture Eclair » (J. Gueneau). direction de Philippe Cambreling, avec Musicales de l'Indre a créé une école de la participation de solistes internatio­ « Pour « Chalon-Estudiantina » : musique itinérante : l'Ecole Fédérale de naux. — « Trois Danses françaises » Musique de l'Indre. Un grand bravo à l'Union Musicale (18* siècle) ; Cette réalisation correspondait aux qui continue de faire apprécier au-delà — « Sérénade » (H. Ambrosius) ; souhaits exprimés par plusieurs chefs des frontières de Saône-et-Loire, les — « Sonate en Ré Majeur » (P. Denis) ; de musique qui s'inquiétaient de la qualités musicales que l'on peut obtenir — « Suite pour flûte et cordes » (G.-P. diminution de leurs effectifs et redou­ avec des amateurs ayant le souci du Telemann) ; taient la disparition de leur société à travail bien fait. — « Feuer Fest » (J. Strauss) ; une échéance plus ou moins lointaine. Ceux-ci demandaient une aide pédago­ lieu maintenir et renforcer le tissu musi­ Conditions de l'aide pédagogique gique, notamment pour les instruments cal associatif en milieu rural. L'E.F.M.I. ne s'immisce pas dans les qu'eux-mêmes connaissaient mal ou ne De nombreuses communes, parfois affaires des sociétés : elle ne se substi­ pratiquaient pas. importantes, ont perdu leur musique tue pas à l'enseigment déjà en place, L'E.F.M.I. a été fondée le 1er janvier qui était autrefois bien vivante. Des elle le complète. 1981. sociétés sont obligées de s'associer par D'où une action diversifiée, très sou­ deux ou même par trois pour survivre. ple qui s'adapte aux besoins exprimés. Buts de l'E.F.M.I. Aucune, mise à part l'Harmonie munici­ La réussite de l'Ecole itinérante réside Tout d'abord permettre aux enfants pale de Châteauroux, n'est complète dans sa formation. principalement dans la qualité et le de la campagne d'accéder à un ensei­ sérieux de son corps professoral. gnement musical de qualité, leur don­ Néanmoins, la Fédération des Socié­ La rémunération des professeurs, les ner la possibilité d'un épanouissement tés Musicales de l'Indre a eu la satisfac­ charges sociales, les frais de déplace­ culturel au même titre que ceux de Châ­ tion de voir augmenter le nombre des ment, le secrétariat occasionnent des teauroux, Issoudun ou Le Blanc qui dis­ sociétés affiliées : 35 en 1981, 38 en dépenses importantes, dont la plus posent d'une Ecole nationale ou d'une 1988. grande partie est financée par le Conseil Ecole municipale de Musique. Beaucoup d'élèves de l'E.F.M.I. sont général. Néanmoins, il est nécessaire Prise séparément, aucune petite entrés dans les rangs de leur société à que les familles et les communes con­ commune ne peut proposer un tel laquelle ils ont donné un nouvel élan et cernées participent à l'effort commun. une nouvelle vitalité. enseignement à ses enfants. C'est Cette participation, calculée d'après pourquoi l'E.F.M.I. recrute des profes­ Enfin, le niveau musical s'améliore la population de la commune s'établit seurs itinérants dont la plupart sont grâce à des pupitres autrefois ignorés comme suit : titulaires d'un prix de conservatoire, comme la flûte traversière, le trom­ — 20 % de la dépense pour les com­ coordonne leurs emplois du temps et bone, le cor d'harmonie, etc. Il reste munes de moins de 1.000 habitants ; leurs circuits et les met à la disposition encore beaucoup à faire car des instru­ — 30 % de la dépense pour les com­ des communes ou des sociétés qui en ments, essentiels pour la beauté et munes de 1.001 à 3.000 habitants ; expriment le besoin. l'équilibre du registre sonore des forma­ — 40 % de la dépense pour les com­ L'action entreprise doit en second tions, ne sont pas encore enseignés. munes de 3.001 à 6.000 habitants.

Ecole fédérale de Musique de l'Indre Année scolaire 1 987-1 988

Soif = 2 h 30 Soif = 4 h Soif = 2 h Soif = 4 h Soif = 4 h 30 Cl = 2 h Cl = 3 h Tamb = 1 h Cl = 2 h Cl = 2 h 30 Cu = 2 h Cu = 2 h 30 Cu = 2 h Chora = 1 h 30 Sax = 1 h Fl = 2 h Sax = 1 h Tamb = 0 h 30 Tamb = 1 h Sax = 3 h Tamb = 1 h

Cl = 2 h Soif = 4 h Cu = 3 h /Chabris Fl = 1 h 30 Fl = 1 h 30 Cu = 1 h ♦Valensay Sax = 3 h 30 Sax = 2 h >•£ Luçay-le-Male Chora = 1 h Ecucillé • Vatan * Reuilly ^ Piano = 2 h Chatillon Cu = 1 h Pellevoisin Fl = 2 h

•*Azay Villedieu Cl = 2 h 0 * i Mezières Fl = 1 h 30 Soif = 3 h 30 Marti zay Cu = 1 h Cl = 1 h 30 Tournon / Tamb = 2 h Piano = 1 h 30 Violon = 1 h 30 Ciron JÉL Acc = 1 h 30 Chora = 1 h La Châtre Cu = 5 h

Sainte-Sévère ». Soif = 2 h 30 Cl = 3 h Cl = 2 h Cu = 1 h Fl = 1 h Cu = 1 h Soif = 2 h

Cl = 2 h Tamb = 2 h Cl = 3 h Total =111 heures.

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 avoir fait connaissance, chacun se 3 juillet dans notre commune d'Au- dirige dans les six ateliers proposés. zouer-en-Touraine. Pour la majorité c'est la grande A 14 h, les huit sociétés participan­ découverte, c'est le rêve. Tous les ins­ tes étaient reçues par différents com­ truments sont à leur disposition. Après missaires... Ces formations après un quelques hésitations, chacun trouve sa court défilé sont arrivées pour la récep­ fàzom&ncicJie place et le travail commence. tion à la Salle polyvalente (en raison de à travail Les journées sont planifiées de sorte la pluie) où était servi un vin d'honneur noô’uàjionl que les enfants puissent passer dans offert par la commune. l'atelier de leur choix, sans oublier les M. de La Tullaye, maire et président « pauses » sur la pelouse où les jeux de de la Lyre Auzouerienne souhaitait la plein air viennent interrompre les temps bienvenue de la musique aux personna­ de musique. lités ayant répondu aux invitations. Important également pour les M. Delaneau, sénateur, maire de enfants, le repas en libre service, où Château-Renault, et M. Bernard Debré, chacun confectionne son plateau sous député, se firent entendre dans une l'œil attentif des responsables. L'heure courte allocution. L'année scolaire 1987 - 1988 du goûter est appréciée par les jeunes. Etaient présents également : Durant l'année scolaire écoulée, Une distribution de friandises, c'est M. Aubert, président de l'U.D.S.M.A. l'E.F.M.I. est intervenue dans 16 com­ super ! disent-ils. 37 ; M. Gaume, vice-président et munes représentant une population Douce cette ambiance chaleureuse et secrétaire général ; M. Belin, trésorier totale de 32.637 habitants. 495 élè­ amicale. Le souci de Claudine Aucher général ; M. Bonnigal, membre ; MM. ves ont ainsi pu bénéficier de est de réussir après ces cinq jours, la les maires, présidents et directeurs des 3.486 h 30 d'heures de cours dispen­ traditionnelle mini audition. Comme diverses sociétés. sés par des professeurs de haut niveau. chacun le sait, ce n'est pas évident Celles-ci étaient ensuite rassemblées L'examen de cette carte entraîne les pour des non initiés le lundi matin, de à l'entrée du parc de Pierrefitte où avait constatations suivantes : pouvoir jouer un simple petit morceau le lieu le concert. Après un court défilé, 1 ° Châteauroux, Issoudun, Le Blanc vendredi soir. Cette année à nouveau, elles se rassemblèrent auprès du possédant leur propre école de musique le pari fut tenu. Et chaque jour fut podium pour l'audition. employé à cette réalisation. (1) ne figurent pas sur cette carte. Chacune interpréta deux morceaux 2° La plupart des communes bénéfi­ Vendredi, dernier jour. L'efferves­ de leur choix qui furent fort applaudis ciant de l'E.F.M.I. se situent au nord- cence va crescendo, et pour cause... à par la qualité de la musique. 17 h les parents viendront écouter. ouest du département. Dans l'ordre, se firent entendre : Aussi, de ci de là, on commence à con­ — la Lyre Auzouérienne, directeur 3° Peu d'écoles au sud, excepté La naître le « trac », et les professeurs ont Châtre et Sainte-Sévère. beaucop à faire pour rassurer ce petit M. Gaudino ; — la Société Musicale de Reugny, monde. La rentrée de septembre 1988 directeur M. Herivault ; Petit à petit les parents s'installent — l'Union Musicale de Crotelles, direc­ La rentrée de l'E.F.M.I. est fixée au comme à un vrai concert. Ils sont un teur M. Peltier ; lundi 19 septembre 1988. peu surpris mais heureux de voir le — L'Avenir de Saint-Laurent en Gati- Les responsables des sociétés et éco­ grand sérieux de leurs enfants. La musi­ nés, M. Cuvier ; les de musique intéressées sont priés que fait place aux bavardages. Pendant — l'Union Musicale de Monthodon, de bien vouloir prendre contact dès plus d'une heure : du piano à l'accor­ M. Foucher; maintenant avec le Secrétariat de la déon en passant par l'orgue et la gui­ — la Fanfare Républicaine des Hermit- Fédération pour la mise au point du pro­ tare, les jeunes démontrent tout ce tes, M. Morgan ; gramme définitif de la prochaine année qu'ils ont appris dans un temps si bref. — la Concorde de Monnaie, M. Loyau ; scolaire. Comme il se doit en France, tout se ter­ — la Fanfare de Vernou, M. Aubert. (1 ) Seule l'Ecole Netionale de Musique de Châteauroux est mine par des chansons, ce qui fut le agréée par le ministère de la Culture. cas. A la suite des auditions, le morceau d'ensemble « Cherbourg » fût exécuté M. Plaze, adjoint, représentant M. le sous la baguette de M. E. Gaudino, Eure-et-Loir maire de Chartres, ainsi que M. Cou- directeur de la Lyre Auzouérienne. goule, représentant la direction dépar­ tementale de la jeunesse et des sports, Puis ce fut le moment des récompen­ Stage « Découverte et Initiation à la Musi­ prirent la parole pour adresser toutes ses où douze sociétés ont obtenu diplô­ que leurs félicitations à Claudine Aucher et mes et médailles qui leur furent épin­ son équipe. Chacun se quitte en se pro­ glées par diverses personnalités pré­ Pour la troisième année consécutive, mettant de se revoir bientôt. « Décou­ sentes. l'Accordéon-Club de Chartres organise verte, initiation à la musique », tel était Après une brève allocution de un stage d'été placé sous l'égide de la le thème de ce stage. Le but fut atteint. M. Aubert, président de l'U.D.S.M.A. direction départementale de jeunesse Les visages des enfants étaient 37, celui-ci dirigea « La Marseillaise », et sport. Celui-ci se déroule à Chartres radieux, et beaucoup ont exprimé le interprétée par toutes les sociétés ras­ au Forum. Il est dirigé par Claudine vœu de revenir. semblées. Aucher, assistée de son mari, de Lau­ En oubliant les mauvaises conditions rence Borreca et Jean-Louis Charret, Indre-et-Loire atmosphériques ce festival fut fort bien professeurs d'accordéon, orgue, piano, réussi et merci pour la parfaite organi­ guitare. Festival Intercantonal de Musique sation et le chaleureux accueil. Trente et un jeunes ont suivi ce d'Auzouer-en-Touraine le 3 juillet 1988 stage. Festival de Musique de Langeais Lundi matin les stagiaires sont Malgré un temps pluvieux et incer­ accueillis par les animateurs. Après tain, le Festival intercaritonal a eu lieu le Le dimanche 12 juin 1988, l'Union

EPTEMBRE-OCTOBRE 1 988 ifl mu inirr Musicale de Langeais donnait à tous les Ce fut ensuite M. Aubert qui prit la — la Fanfare de Vernou (directeur M. habitants du canton et d'ailleurs un direction des fanfares pour l'exécution Aubert). merveilleux rendez-vous. Cette société de « La Marseillaise ». Suivait le morceau d'ensemble : « La organisait son festival de musique. Tout le monde était ravi de ce bel fille du régiment », dirigé par M. Pierre Le cadre du lac était choisi pour son après-midi et on assista peu à peu au Loyau, chef de la Musique de Monnaie calme et la beauté de son environne­ départ des différentes sociétés. Certai­ « La Concorde ». ment. nes se retirèrent en jouant encore au La remise des diplômes aux jeunes de Onze sociétés musicales avaient gra­ petit air en défilant, ce qui donne une l'école de musique et aux anciens a été cieusement répondu à l'invitation qui formidable impression de gaieté et de faite par M. André Aubert en présence leur avait été donnée. Toutes avaient discipline. Qu'ils en soient remerciés. des autorités. tenu leur promesse et c'est un impo­ Pour ce festival, l'Union musicale de — Diplôme fédération : Douard Serge, sant défilé qui se déroula dans les rues Langeais avait cherché le ravissement Loyau Laurent, Mary Christian, Poin- du chef-lieu de canton. complet des spectateurs. C'est pour treau Patrice. La diversité des morceaux exécutés cette raison que cette société à offert — Médaille d'argent : Cador Bernard, pour se rendre des différents points de un plus aux auditeurs, en faisant venir Bosse Rémy, Duchamp Pierre, départ vers le lac, conquit les Langeai- le grand orchestre à vent du C.N.R. de Levieuge Georges. Tours. Le but fût atteint, faire apprécier siens peu habitués à pareille aubade. — Médaille d'or : Berruer Louis, Debain la musique classique. Cet ensemble Pour nous, il était réconfortant que Jean, Foréau Marcel, Loyau Pierre, très homogène a ravi l'assistance par cette introduction aux valeureuses Colle Gérard. prestations sur podium, n'ait pas laissé son professionnalisme et la justesse de son répertoire. Remercions M. Girau- — Vétéran + 70 ans avec étoile et indifférente une population difficile palme : Archambault Gérard, Levieuge quand à l'animation de la ville. don, son chef d'avoir su nous présenter I un bon éventail de la musique pratiquée Georges. Cette manifestation, bien soutenue par ses jeunes musiciens. — Chef dorée : Loyau Pierre. par l'adhésion totale de M. Gaillard, maire de Langeais et de son Conseil Nous espérons par cette organisation C'est un public nombreux qui s'est municipal était placée sous la prési­ avoir fait plaisir à la plus grande partie déplacé pour venir applaudir les diffé­ dence de M. Aubert. de nos amis qui nous ont soutenu et rentes formations, profiter des nom­ encouragés sous toutes les formes. breux stands d'animation (bar, frites, Le vin d'honneur servi dans une salle Merci à M. Aubert qui, par sa pré­ merguez et jeux divers) tenus par les de la mairie de Langeais a été l'occasion musiciens et leurs épouses. de resserrer les liens d'amitié existants sence à Langeais, nous a témoigné de entre les différentes sociétés. Une l'intérêt qu'il portait à la musique. A l'issue de ce dimanche miraculeu­ assiette gravée au nom de l'Union sement épargné par une météo capri­ Musicale de Langeais était remise à cieuse à quelques lieues de là, il faut chaque président de société. Souhai­ MONNAIE conclure à la totale réussite de cette fête musicale. tons que ce petit présent soit porteur Festival de Musique du Canton de Vouvray d'un excellent souvenir de cette jour­ le 26 juin 1988 La nuit à peine venue, sous les éclai­ née. rages bien installés sur les deux podiums, la musique municipale Ensuite, toutes les sociétés étaient à Dès 14 h 30, les sociétés participan­ pied d'œuvre, le festival pouvait pren­ d'Angers et la musique de la 1 3e Divi­ tes, après un défilé dans les principales dre son vrai départ. sion militaire de Tours, dans une soirée rues de Monnaie se trouvaient dans le d'apothéose, exécutaient un très bril­ La Fanfare de Chouzé-sur-Loire, parc Barric où M. Biaise, maire, accueil­ lant concert pour la grande joie des ouvrait la longue série de récitals pré­ lait les musiciens et les invités, parmi musiciens et des 1 500 spectateurs vus au programme. lesquels M. Bodet, conseiller général, présents. C'était ensuite au tour de Clère-les- M. Aubert, président de l'U.D.S.M.A. Pins, la Lyre d'Ambillou, la Fanfare de ainsi que MM. J. Maurice, C. Cheval­ Félicitation à tous les organisateurs, Luynes, l'Union musicale de Sainte- lier, J. Dutertre, et J. Bonnigal, mem­ à M. le maire de Monnaie, à M. Caland, Maure, la Fanfare de Vallères et les bres du comité directeur. président de la Musique, à M. Pierre Loyau, à tous les musiciens, musicien­ enfants de l'Avenir de Richy-Usse, Deux podiums judicieusement dispo­ nes, ses amis retraités et au personnel d'enchanter un public venu nombreux. sés, permirent aux sociétés de se faire i municipal très dévoué pour la cause. Mais la musique, bien que retenant entendre. l'attention des mélomanes ne nous fai­ — la Concorde de Monnaie (directeur Ce festival de Monnaie, qui a été un sait pas oublier nos habitudes : c'est-à- M. Loyau); succès, démontre bien qu'avec la dire, le traditionnel casse-croute et la — l'Orchestre à vent Sainte-Cécile bonne volonté, l'entente et le climat boisson à l'entracte qui était bienvenu. Rochecorbon, (directeur M. Cartier) ; d'amitié régnant à Monnaie, tout pou­ — l'Union Musicale de Crotelles (direc­ vait réussir. A la reprise, la Fanfare de Saint- teur M. Pelletier) ; Nicolas-de-Bourgueil, l'Avenir Musical — l'Harmonie du Loir-Artins (directeur de Restigne, l'Union Musicale de M. Daumas) ; Compte rendu du Festival de Musique Chambray-les-Tours, se succédèrent, — la Société Musicale de Reugny du canton d'Amboise, le 10 juillet 1988 i et l'Avenir musical villainois clôturait (directeur M. Herivault) ; ! les exécutions de ce festival. Musique à Charge, festival du Sou­ — l'Espoir Musical de Vouvray (direc­ ! venir La tradition veut qu'un morceau teur M. Maurice) ; d'ensemble soit exécuté par les musi­ — l'Union Musicale de Noizay (direc­ Un radieux soleil, une foule nom­ ciens, pour bien faire comprendre que teur M. Bongars) ; breuse et enthousiaste, l'amitié et les la musique rapproche et unit les hom­ — la Fanfare Républicaine des Hermit- souvenirs étaient au rendez-vous le mes dans un même sentiment de joie et i tes (directeur M. Morgant) ; dimanche 10 juillet dans le magnifique de bonheur. Pour notre festival, c'est la — la Société Musicale de Parcay Mes- cadre ombragé du terrain de sports et « Rose des vents » qui fut exécutée lay (directeur M. Deniau) ; camping de Charge. sous la direction du chef de musique de — l'Avenir de Saint-Laurent-en-Gatines La population de cette riante com­ Langeais. (directeur M. Cuvier) ; mune et de ses environs avait répondu

CMF - N" 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 VII !

la présidence de Michel Debré, alors Nous leur souhaitons une saison 88- premier ministre du général de Gaulle et 89 aussi riche en prouesses musicales de l'excellent maire-musicien Emile et serions heureux de les voir se pro­ Nouveau qui avec son cousin Marcel duire dans le département ou dans la Perthuis veillait sur leur fanfare. région Centre très prochainement. Il y avait donc 29 ans que Charge fàiomunacle attendait « son »> Festival ; voilà qui est Loiret àttairefâ fait I nas’aàjiom Avant « La Marseillaise », c'était la L'Harmonie de Cléry remise des diplômes et récompenses aux jeunes musiciens puis aux anciens. Le 21 juin, comme chacun sait, on Des médailles d'or pour Georges Cos- célèbre la fête de la Musique. On ignore nier et Georges Bonnigal, tous deux par contre, que le 21 juin 1988 marque vice-présidents et membres exécutants le huitième mois d'existence de l'Har­ de la Musique des Vignerons, pour monie de Cléry, créée le 21 octobre soixante-dix années de service dans les 1987. L'Harmonie compte une soixantaine à l'appel de M. Maingot, maire, et de la diverses sociétés musicales du canton T de membres, dont un tiers de jeunes de sympathique Musique des Vignerons d'Amboise, dont ^respectivement vingt moins de 20 ans ! Elle est dirigée par un du canton d'Amboise que dirige Jac­ et vingt-cinq années de direction. chef, Dominique Voisin, 1er prix de ques Bonnigal. Reçurent également des médailles, Jac­ ques Bonnigal pour quarante-cinq ans hautbois du C.N.S.M. de Paris, depuis La réception des autorités et des de service et Daniel Bonnigal pour qua­ le 3 juin dernier, et par deux sous-chefs musiciens à la Salle des Fêtes, en pré­ rante et une années de service. qui sont Véronique Legroux, et Sophie sence de M.M. Debré, conseiller géné­ Raymondeau. ral et maire d'Amboise, de son fils Ber­ Puis M. le maire de Charge remerciait L'association est pourvue d'un nard Debré, député de la circonscrip­ chaleureusement les musiciens, les par­ conseil d'administration de 1 5 person­ tion, se faisait autour d'un vin d'hon- . ticipants et leurs chefs ainsi que la nes, dont Abel Vaillant et Patrick Har- neur offert par la municipalité de Musique des Vignerons qui lui avait nois assurent la fonction de présidents, Charge, avec une belle prestation apporté cette brillante manifestation Jean Olivier Georges et Véronique offerte par le groupe folklorique et la musicale. Legroux celle de trésoriers, Corinne chorale « Joie et Amitié » de Charge, Jacques Bonnigal, puis Michel Debré Latournery et Sylvie Thiery celle de respectivement dirigés par Abel Anjo- faisaient ensuite l'éloge des regrettés secrétaires. rand et André Ollivier. anciens et félicitaient les jeunes et les L'école de musique, destinée à ali­ Après le défilé dans les rues du vil­ moins jeunes qui poursuivent dans la menter l'harmonie en effectif est muni­ lage, un grand concert allait être donné. même voie. cipale, contrairement à cette dernière, Henri Gaumé, vice-président et La Musique des Vignerons du canton et pendant sa première année de fonc­ secrétaire général de l'U.D.S.M.A. d'Amboise débutait avec « Américan tionnement, 55 élèves y ont suivi des d'Indre-et-Loire, accompagné de Patrol » et « Granada », sous la direc­ cours de solfège et d'instrument. tion de J. Bonnigal. Puis, la Musique M. Michez, apportait le soutien et , : l'amitié à tous les participants ainsi Après avoir organisé deux concerts : municipale de Nazelles sous la baguette celui de Sainte-Cécile, le 14 novembre de B. Coutoux, interprétait « Sympho­ qu'à ses collègues de l'Union : Frissant, Bonnigal, Coutoux et Garaty. 1987, et celui de Printemps, le 26 nie en ut » et « La Marche du Souve­ mars 1988, l'Harmonie a pu participer Une vibrante « Marseillaise », bien nir ». au concert de l'école de musique du 14 conduite par M. Gaumé, clôturait cette Pour conclure cette première partie, mai dernier. La relève sera donc assu­ journée. le groupe folklorique effectuait une rée, comme dans toute société dynami­ remarquable production. Soyons sûrs que ce dimanche 10 juil­ que qui se renouvelle. let 1988 restera gravé dans les mémoi­ En seconde partie, la Fanfare de Mos- La gratuité des concerts devant nes, sous la direction du toujours jeune res. Plus qu'ailleurs, à Charge, on se s'équilibrer financièrement par des souvient l Pierre Aymond interpréta « Tendres manifestations lucratives, deux soirées souvenirs » et « Vienne reste Vienne ». dansantes furent organisées : un dîner Enfin, la Musique Municipale Succès musicaux dansant le 7 novembre 1987, avec d'Amboise, avec « La Chasse » et « Les rétros ». « Moment for Morricone », bien dirigée Deux formations d'Harmonie de Un bal le 9 avril 1988 avec « Jeff par Pascal Caraty, clôturait ce brillant notre département : l'Harmonie canto­ Collins ». concert. nale de la Vallée de l'Indre et l'Harmo­ L'harmonie a donc connu un bon Le morceau d'ensemble, le sympathi­ nie municipale de Joué-lès-Tours parti­ début d'activité, et nous espérons que, dirigé par J. Bonnigal, témoignait cipaient le 22 mai dernier au concours qu'elle restera toujours aussi fraîche et la reconnaissance et l'amitié portées à international de Lagord (Charente- pleine d'entrain. Retenez dès mainte­ son auteur et à sa famille. Maritime). nant les dates des soirées prévues pour Elles ont porté bien haut les couleurs Henri Legendre, en effet, fut chef de la saison prochaine : la Fanfare de Mosnes un demi-siècle musicales de notre belle Touraine, en — dîner dansant le 5 novembre 1 988 obtenant chacune un premier prix durant. Il méritait bien, en ce jour de avec Elsasser Blasmusik ; ascendant. Festival du Souvenir, une pensée de la — concert de Sainte-Cécile le 19 part de ceux, jeunes et moins jeunes L'Harmonie de Loches se retrouve novembre 1988 ; qui l'ont connu et estimé, tout comme ainsi en 1r® division et celle de Joué-lès- — bal le 15 avril 1989. son viel ami Marcel Perthuis, ancien Tours en division supérieure. chef de la Musique de Charge. Nous vous communiquerons les Bravo aux musiciens de ces deux dates des manifestations ultérieures, Cette dernière organisa d'ailleurs son sociétés et félicitations à leur chef res­ en espérant vous y retrouver très nom­ dernier festival cantonal en 1 959 sous pectif. breux.

VIII CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Inauguration de la Maison de la Musique médaille offerte par la commune de Bel­ Le concert fut très apprécié au cours de Bellegarde legarde, ce qui fit dire, avec son de cette soirée et les applaudissements humour habituel, que n'étant pas musi­ ne furent pas ménagés ainsi que les cien, il s'en trouvait à la fois surpris et rappels. Dans l'assistance, on pouvait Bellegarde une nouvelle fois à l'hon­ honoré. noter la présence de nombreux repré­ neur inaugurait vendredi 24 juin 1 988, sentants de Sociétés de Musiques voi­ à 1 8 h, sa maison de la musique, en Les festivités se poursuivirent par un sines et amies. présence de nombreuses personnali­ vin d'honneur et un buffet, servis dans tés : M. Plisson, maire, les conseillers cette maison de la musique, qui ravit Dans une longue allocution retraçant généraux, maires du canton, des per­ les élèves de l'école de musique, les les origines et l'évolution de l'Espé­ sonnalités de la musique, et M. Malé­ musiciens bellegardois, et tous les rance durant ces cent années, son pré­ cot, président du Conseil général du amis. sident fit l'historique tant sur le plan Loiret, qui honora cette manifestation évolutif musical, que de l'effectif, des de sa présence, malgré un emploi du différentes manifestations auxquelles a temps très chargé. participé l'Harmonie tant sur le plan Centenaire de l'Harmonie local qu'extra-communal. C'est par un L'harmonie de Bellegarde, forte L'Espérance de Gidy vin d'honneur traditionnel que la soirée d'une quarantaine d'exécutants sous la s'acheva dans la meilleure des ambian­ direction de leur chef : Laurent Juran- ces pour tous les musiciens et le public. ville, les invités regroupés devant la 1888-1988, cent ans de musique mairie se rendirent en musique, comme avec l'Harmonie l'Espérance de Gidy. Le vendredi 1 3 mai à l'église Saint- il se doit, à l'ancien « casino », où se On en parlait, on s'activait depuis des Sulpice de Gidy toujours dans le cadre déroulaient les séances de cinéma. mois et c'est arrivé. Quatre jours d'ani­ du Centenaire de l'Espérance, c'est un mation dont le succès a récompensé le concert très différent et d'un genre Cette maison fut achetée en 1985, nouveau à Gidy qu'il nous fut donné et restaurée par la commune qui travail des musiciens et de l'ensemble de la population de la commune à d'entendre la chorale de l'Université finança les travaux avec l'aide du Con­ d'Orléans sous la direction de Xavier seil général. Mme Placier coupa le l'occasion des fêtes du Centenaire de l'Harmonie l'Espérance de Gidy. Wedrchowski et la présidence de ruban symbolique, et dévoila une pla­ M. Francis Léger. que apposée sur la maison « Salle C'est dans une église archicomble Robert Placier », à la mémoire de son (environ 400 personnes) qu'eut lieu le L'assistance subjuguée, écoutait mari aujourd'hui disparu, qui entra à la concert d'ouverture des manifestations silencieusement ; le lieu se prêtant magnifiquement à cette audition d'une société musicale en 1 91 3, et la dirigea sous la présidence de M. Albert Lefè­ cinquantaine de choristes du plus haut bénévolement avec brio, pendant plus vre, président d'honneur, M. Michel de 30 ans. Perdereau, maire de Gidy, M. l'Abbé niveau. Face aux applaudissements du Baconnet, curé de Gidy et M. Noël public la chorale interpréta avec l'ama­ Les invités, guidés par le maire firent Pilate, président de l'U.D.S.M.A. 45 ; teurisme dont elle fit preuve tout au ensuite une visite complète de la mai­ personnalités qui ont honoré de leur long de cette soirée les œuvres suivan­ son sur deux étages, découvrant au présence toutes les festivités du Cente­ tes : rez-de-chaussée la grande salle de répé­ tition et une très belle pièce où est naire. Première partie : « Il est bel et bon », encore exposée en vitrine la bannière Une foule importante composée de de Passereau ; « Mon cœur se recom­ de la Fanfare de Bellegarde, datée en mélomanes et d'admirateurs s'était mande », de R. de Lassus ; « La, la, 1884. massée sur le parvis de l'église dès la... », de P. Certon ; « Chanson à 20 h 30, pour être sûre d'avoir de bon­ boire », de G. Bataille ; « Le chant des Au 1er étage, de petites salles parfai­ oiseaux », de C. Jannequin ; variations tement isolées acoustiquement accueil­ nes places, afin d'écouter la formation sur le thème de « La Truite » leront, à la rentrée prochaine, les élèves musicale le samedi 30 avril à l'église (Schubert), de F. Schôggl ; « A peine de l'école de musique, dont les cours de Saint-Sulpice de Gidy. défigurée », de F. Poulenc ; « Toast solfège, flûte, saxophone, percussion, En effet ce jour, l'Harmonie l'Espé­ pour le nouvel an », de G. Rossini. etc. sont dispensés par M. Juranville, rance au grand complet sous la direc­ chef talentueux de l'Harmonie. tion de jean-Noël Pilate, ouvrit les festi­ Deuxième partie : « Nuit d'étoiles », de C. Debussy ; « Le temps a laissé son M. Plisson remercia ses invités, ren­ vités. Elle interpréta des morceaux de manteau », de C. Debussy ; « Madri­ dit hommage à Mme Placier, M. Cousin son répertoire classique en première gal », de G. Fauré ; « Ave Maria », de relata les grandes dates de l'histoire de partie hommage délicat aux ? ? ? et Rossini ; « Ziguenerleben », de R. la société musicale, et remercia la muni­ aux fondateurs ; et moderne en Schumann. cipalité du formidable cadeau que seconde. représente ce local, pour ses camara­ On entendit successivement : C'est sur un air de fête et autour d'un ! des. En première partie : « Marche des vin d'honneur bien apprécié des exécu­ tants que se termina cette deuxième . M. Pilate, président des Ecoles de Alpes » de R. Coiteux ; « Grande Mar­ Musique et des Sociétés Musicales du che d'Aida », de G. Verdi ; « Pic Jesu » festivité.

■ Loiret, souhaita beaucoup de réussite de G. Faure ; « Dans le jardin d'un Le samedi 11 juin, troisième soirée, aux nombreux jeunes, dit sa foi en monastère » de A.W. Ketelbey ; « Ave troisième genre de musique avec le i l'avenir de la musique en milieu rural, Verum » de W.A. Mozart ; « Aria- concert de « La Cigale de Vitry aux espère que les communes poursuivront Allegro », de J.-S. Bach, direction loges », sous la direction de : Jacque­ leurs efforts pour la Musique. Il remer­ Jean-Marc Badaire. line Dion, Laurence Coulaud, Jean- cia également M. Malécot pour les En deuxième partie : « Admiration » Marc Minière, Jérôme Mollimard ; et efforts consentis par le Conseil général de J. Nys ; « Slide by Slide » de R. Dèk- président M. Jean-Claude Bijoux. du Loiret, en faveur des écoles de musi­ ker, trombones solos Jean-Marc Là encore, la foule se pressait pour I—! que et des sociétés musicales. Badaire et Richard Techmanski ; « Holi- assister à une animation exception­ M. Pilate offrit à M. Malécot, ainsi day's Springs », de J. Briver ; « Say nelle ; puisque c'était la première fois qu'à M. Plisson la médaille de l'Ecole you, Say me » de L. Richie, arr. p. Jeu- qu'une société de Musique amie se pro­ fédérale de la région Centre. nings ; « Sensation », de J. Devogel ; duisait à l'église Saint-Sulpice de Gidy M. Malécot reçut, d'autre part, une « Choral and Rock-out », de T. Hug- au cours de laquelle le public a pu gens. apprécier :

CMF • N° 418 SEPTEMBRE 0CT08RE 1988 IX corser la fête, toutes les rues étaient trice : Jacqueline Dion. Morceaux inter­ décorées, de guirlandes artificielles et prétés : de verdure, de banderolles, bouleaux, — « American Panorama », fantaisie lyres et fleurs confectionnés bénévole­ jazz de John Darling. ment et gracieusement par le club des — « Si tu vas à Rio », de Cawalinho et Années d'Or de la commune depuis le Julio Monteiro (arrangement de Schef- Promenade mois d'octobre dernier. Signalons au fer). passage la décoration exceptionnelle Société Musicale de Baule : président àtzairep de l'église pour ce jour-là qui a fait la André Cherrière ; directeur Dominic surprise totale de tout le public. noizàjioni Quatrehomme. Morceaux interprétés : C'est à la hauteur de ses possibilités — « Simphonia italiana », de Willy que l'Espérance de Gidy a accueilli cinq Hautvast. sociétés de musique participantes. — « Free Woorld Fantasy », de Jacob Aussi trois jours précédent le jour « J » Hann. grand branle-bas dans les rues du bourg — « New baroque » suite de ted Hug- de Gidy où régnait joie et bonne humeur gens : ouverture - air - fugue. pour orner et mettre en place, sur des — « Moment for Morricone » de En première partie : « Marche des arbustres, des clôtures, des fleurs, des Eumio Morricone. coucous », « Polka marche », de R. banderolles ; même des habitants ont Cette journée était placée sous la pré­ Coiteux ; « Blaze Away » (arrange­ apporté un petit plus qui a produit un ment : Frugeot), de Holzman ; « rArté­ sidence de M. Albert Lefèvre, président magnifique coup d'œil à la surprise d'honneur, M. Michel Perdereau, maire sienne » (Trans ; Dureau), de G. Bizet ; générale du public. de Gidy, M. José Cardona, conseiller « Suite n° 2 », intermezzo ; « Chœur A chaque entrée du bourg des lyres, général et maire d'Artenay, M. l'Abbé des Esclaves », de G. Verdi, (arrange­ des banderolles de bienvenues accueil- Baconnet, curé de Gidy et M. Noël ment : Brouquières) ; « Porgy et . laient public et musiciens. A’deux jours Pilate, président de l'U.D.S.M.A. 45. Bess », de G. Gershwin. de la Fête nationale de la Musique Dans l'assistance, on pouvait noter la En deuxième partie : « Fanfar' c'était bien la fête de la Musique à présence de nombreux conseillers onnad » de R. Coiteux ; « Colonel Gidy. municipaux, des présidents et mem­ Bogey », de Kenneth J. Alford ; « Amé- A 14 h 30, sous un soleil radieux bres d'associations locales et d'un rican Panorama », de John Darling. cinq musiques défilaient dans les rues public important malgré la concurrence Fantaisie jazz : « En balade », avec différentes pavoisées de Gidy entraî­ de nombreuses manifestations cham­ Yves Dutheil (arrangement : L. Del- nant la foule vers la place de la salle pêtres dans un périmètre très réduit becq) ; « La Colégiala » (arrangement : polyvalente agréablement décorée pour autour de Gidy. J. Darling), de Walter Léon. la circonstance où un podium était L'après-midi ce fut donc l'apothéose. Comme il se doit cette animation, dressé pour le concert. Tout d'abord le défilé magnifiquement très appréciée du public se termina synchronisé dans les rues du bourg . Ainsi le public a pu apprécier les for­ ■ dans une ambiance en liesse fort tard avec l'arrivée échelonnée sur la place dans la nuit, autour du traditionnel vin mations de : Fanfare Municipale où un cadre de verdure et une décora­ d'honneur qui permet toujours les d'Artenay, président José Cardona, tion appropriée a surpris plus d'un spec­ échanges fructueux entre musiciens et directeur Angil Cajigas. Morceaux inter­ tateur ; a eu un succès sans précédent public. prétés : puisque plus de 1 000 spectateurs — « Eutptoe Majorette », de Guy Lux- Après cette troisième manifestation étaient au rendez-vous. paerts. les organisateurs devaient s'affairer i — « Comment ça va », de Heddy de Montant successivement sur le : pour les préparatifs de la dernière jour­ Hur. podium les musiques présentes nous née et véritable apothéose des fêtes du — « Lisboa Antiga », de Paul Portela et offrirent une audition remarquable. Le Centenaire, le dimanche' 19 juin. ! A. Do Vale. morceau d'ensemble « La marche des En effet, en guise de bouquet final — « Béguin the Béguine », de Cole Por- Alpes » réunissait toutes les sociétés | l'Harmonie L'Espérance marquait cette ter. sous la direction de Jean-Noël Pilate, date par un office religieux à 10 h 30 fut magistralement interprété. Il était ■ Union Musicale d'Epieds-en-Beauce : en l'église Saint-Sulpice célébré excep­ président, Etienne Bonneville ; direc­ suivi de la Marseillaise dirigée par M. tionnellement par M. le chanoine Gril­ teur, Jean-François Richomme. Mor­ Noël Pilate, président de l'U.D.S.M.A. lon, vicaire général. Dans son sermon ceaux interprétés : 45. I celui-ci fit l'éloge de la musique de Gidy ! — « The Sentry Boy », de John Caca- A l'issue du Concert Festival eut lieu et rendit hommage à ses fondateurs et vas. la remise des médailles souvenir par les i fit remarquer que depuis sa création i — « Soûls Trumpets » de James D. différentes personnalités présentes. l'Espérance de Gidy n'a jamais manqué Ployhar. Puis ce fut le tour des allocutions. i d'honorer tous les grands offices — « Grand March From Aida », de Giu­ depuis sa création. M. Michel Perdereau, maire de Gidy a seppe Verdi. Arrangement : Eiymann. tenu à s'associer à cette célébration du C'est dans une église archicomble — « Don't look that blue again », de Centenaire et honorer la plus ancienne que pendant l'office l'Espérance a inter­ Michel Van Delf. association locale. M. Noël Pilate, prési­ prété : « Recessional » de J. Edmon- Union Musicale de Mardie Bon, prési­ dent de l'U.D.E.S.M.A. 45 fit l'éloge de son ; « Authem », de J. Edmonson ; dent : Pierre Prudhomme, directeur la Musique en général et plus particuliè­ « Ave Verum », de W.-A. Mozart ; Jean Prudhomme. Morceaux interpré­ rement de l'Espérance de Gidy. Le pré­ « Dans le jardin d'un monastère » de A.- tés : sident Boleslaw Techmanski rappelle W. Ketelbey ; « Pomp and Cjrcums- — « Le roi François », de F. Coiteux. en quelques phrases l'historique de tance », de E. Elgar. 1 « A.B.C. », de la Comédie de J. l'Espérance de Gidy depuis ses débuts Dans le cadre de son Centenaire Edmonson. par M. l'Abbé Emilien Bouchet mon­ l'Harmonie l'Espérance organisait un — « Syldo », de S. Nortiz. \ trant combien tous les musiciens qui se festival de musique. Il fallait bien sûr — « La Cigale » de Vitry-aux-Loges : sont succédés firent preuve de dévoue­ être à la hauteur de l'événement et pour président Jean-Claude Bijoux, direc- ment pour leur société.

X CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Ainsi se terminait les quatre jours en ques à musique des Ardennes). Rethel, cune des trois parties du programme l'honneur de la fête du Centenaire. Raucourt, Sedan, Carignan, Fumay, fut annoncée par un des indicatifs de la Quatre jours pendant lesquels Gidy, Givet, Nouvion-sur-Meuse, Vireux Musique Principale de l'Air : « Mach paisible bourgade de 1 500 habitants à (dont le directeur-trésorier R. Grosjean, III », « Intro », le samedi 26 mars, à la 5 km de l'agglomération d'Orléans a démissionnaire car battu pour la tréso­ salle Maillard. vécu à l'heure de la Musique. Quatre rerie, et suivi par plusieurs membres, a jours qui selon la volonté des organisa­ été remplacé par M. J.-C. Bouard). A. La batterie-fanfare « Le Réveil teurs furent une promotion de la musi­ Copine a repris la direction de la Fanfare d'Attigny », 35 exécutants, succéda le que amateur en milieu rural ; rendant de Neufmanil, secondé par M. François 27 dans la même salle, et sur le même ainsi hommage au dévouement des à la batterie-fanfare. podium, à l'Union musicale Nouzon- naise. Classée en excellence F.S.C.F., sociétés. Quatre jours préparés de lon­ Le programme le plus relevé a été dirigée par M. Bazelaire. La plupart de gue date et qui se sont déroulés sans exécuté les 1 3 et 14 mars par l'Harmo­ ses membres déchiffrant aisément leur faille. Quatre jours qui furent la preuve nie Municipale de Charleville-Mézières partition, elle joua des créations de J. que même en 1988 la musique ne ayant interprété « Cavalerie Légère », Devogel : « Voltige », « Marionnet­ s'écoute pas seulement en cassettes. « Le Chant de l'Arbre » (S. Lancen), la tes », « Troïka », « Pépita », de L. Del- suite entière de « Casse Noisette » Les festivités ne sont pas pour autant becq, « Russie traditionnelle », « Au sous la direction de Dan Mercureani terminées puisque le dimanche 11 sep­ pays de Bouddha », de P. Poutoire, pour l'harmonie ; tembre dans le cadre de la fête des « Le chant des horloges », de J. Bréard, — « Arduina » (A. Brouet), « Tyroler croix de moisson sera organisée à la « Bahia », de Brouard, « La petite Parade » (Delbecq-Goute) par la salle polyvalente une exposition sur le Créole », de G. Luypaerts, « Rocky », batterie-fanfare dirigée par G. Vanden- thème de la musique avec archives, ins­ de Plateau, « Déambulation » et de brouck ; truments, photos, comptes rendus de Souplet « Karakera ». journaux, programmes... tout ce qui — « Legend » (P. Creston), « Les Dan­ fait l'actualité d'une société ; les pho­ ses Hongroises » nos 5 et 6, « High- Comme l'Union Nouzonnaise la tos témoigneront de l'évolution de la lights from mission Impossible » (L. veille, le Réveil souleva de chaleureux musique à Gidy. Schifrin), pour l'orchestre d'Harmonie applaudissements, les deux sociétés ayant des exécutants et des instru­ Depuis sa fondation, l'Espérance de dirigé par le sous-directeur P. Cocu ; ments de toutes catégories, du saxo­ Gidy a tenu une grande place dans la — « My Fair Lady » (F. Loeuve) et phone basse nouzonnais à un authenti­ vie communale. On constate que la « Marchin' with the Band » (G. Luy- que gong chinois par le fanfariste. musique qui fête son Centenaire est paerts) dirigés à nouveau — le premier toujours dynamique et que les anima­ pour l'orchestre d'harmonie seul, le La présence de « Marchin'with the tions très nombreuses auxquelles elle second par toute la société — par M. band » et du « Chant des horloges » doit répondre prouvent sa réputation. Dan Mercureani, né en 1944 à Buca­ dans ces programmes s'explique aisé­ C'est bien là le sens du vibrant hom­ rest, pianiste solo à 9 ans, donnant un ment par la révision du premier et mage de toute une commune à sa récital de piano à 1 6 ans, étudiant aux l'étude du second lors du deuxième société musicale en ce dimanche 19 Conservatoires de Bucarest, puis de week-end de batterie-fanfare qui fut juin 1988. Prague, enfin à Paris en 1 974, créateur animé, les 5 et 6 mars, par G. Laver- de la musique électronique roumaine et dure (directeur de la batterie-fanfare de de quatre lieder en France. la Musique de l'Air) et trois de ses exé­ Distinction L'Harmonie Municipale de Nouzon- cutants. ville a donné un premier concert d'hiver Par arrêté ministériel la médaille de début mars pour encadrer la distribu­ Ce week-end fut suivi (9 heures au bronze de la Jeunesse et des Sports a tion des prix aux élèves de solfège et total), le dimanche 1 3 par le premier été attribuée à M. Guy Robillard. d'instrument, et un de gala fin mars. stage de chorale organisé par la F.M.A. et qui groupa, à l'E.N.M. de Charleville- Nos félicitations et compliments à Le directeur Jean Pihet (président Mézières 70 choristes des deux sexes notre ami qui a assumé de nombreuses régional et fédéral) dirigea l'Ouverture qui « débroussaillèrent », en 6 heures, responsabilités : formateur et directeur du « Calife de Bagdad », le ballet « Iso­ sept choeurs à trois ou quatre voix. de la Fanfare l'Espérance de Gidy. line », « Sinatra en Concert » (arrange­ ment de J. Nowak), « Sensation » (J. L'organisation de ces deux stages fut Devogel), « Noël Blanc » (J. Berlin), mise sur pied par le président Pihet Champagne-Ardenne « Holiday Spring » (J. Briver) et « Esca­ (batterie-fanfare, surtout) et la secré­ pade » (J. Devogel). taire F. Harbulot (chorale, surtout). Le sous-directeur, Miguel Gallerin, D'autres concerts ont été donnés à Vireux, Montherme, Bogny, Fromelen- Fédération Musicale des Ardennes dirigea, lui, « L'Horloge Syncopée » et « Serenata » (L. Anderson), « La Mer » nes, Floing, Vivier-au-Court, Vouziers (C. Trenet), « So Nice » (M. Valle), dont le programme ne nous est pas par­ ! La C.M.F., vu la diminution du nom­ venu par presse ou directement. « Les I « Moonlight Serenade » (G. Miller) et bre des numéros de son journal et « Rock en Stock » (J. Darling). enfants » d'Yvois, dirigés par Mlle F. l'importance accrue donnée, tour à Harbulot ont joué des danses alsacien­ Le directeur de la batterie-fanfare tour, à la vie musicale de chaque nes, des pas redoublés modernes et D. Dubois, secondé par B. Lefèvre, à région, ayant demandé la limitation des « Quand Madelon » à la Maison des l'exception de « Troïka » (J. Devogel) rubriques fédérales et surtout la publi­ retraités des A.C. et V.G. cation des programmes et des événe­ donna un récital Guy Luypaerts avec ments importants, c'est dans ce sens « Feu d'Artifice », « Pussy Cat », « Las Un A.C. de la fin de la guerre 14^1 8 que sera axée désormais la rubrique Vegas » et « Marchin' with the band ». et un de ses piliers (65 ans de présence sur les rangs, tuba à la fin), « La Fan­ ardennaise (en ne citant que les compo­ Naturellement, tout l'orchestre siteurs modernes et peu connus). d'Harmonie s'était joint à la batterie- fare » de Rocroi en a perdu un en la per­ sonne de Martial Abraham, né en 1 900 La journée des vœux, le 1er ou les fanfare qui donna, en première audi­ (ex-président des A.C. médaillés vété­ dimanches 3 et 10 janvier, s'est main­ tion : « Le chant des horloges », com­ ran de la C.M.F. en 1985; ex- tenue, en ville ou en salle à Fromelen- position du sous-chef de la Musique conseiller municipal de Mme veuve i nes (qui sauvera l'un des derniers kios- Principale des Troupes de Marine. Cha­ ï André Vienot ; pendant 20 pns un des i

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 XI (médaille d'argent) ; M. J.-M. Roger pette de Lille (Nord), maître auxiliaire en (médaille de la fédération musicale) ; Education Musicale à Saint-Pol-sur-Mer M. Jacques Roger (médaille de bronze puis adjoint d'Enseignement à Watten, de la C.M.F.) ; M. J.-P. Raphaël (chef) M. Depecker, âgé de trente ans, pren­ médaille d'or avec palme) ; M. Jacques dra la direction de l'Harmonie Munici­ Chuiton (médaille de la fédération musi­ pale et de son Ecole de Musique avec T^xomenacLa cale) pour ses 44 ans de musique dont sa classe d'orchestre. 38 aux trompettes). àtravajl Une sympathique répétition mais noô ‘üéjionl M. Gilles Gondonnet (président) rece­ aussi symbolique passation des baguet­ vait successivement la médaille de la tes de direction était celle de ce 6 sep­ fédération musicale pour ses 44 ans de tembre ou Bruno Depecker dirigea son musique dont 40 aux trompettes ainsi premier morceau avec sa nouvelle que la médaille d'or du mérite pour son société qui lui souhaite bienvenue et dévouement à la présidence de la bon accueil dans notre région et à Exin­ société qu'il reçut des mains de court. Signalons l'effort municipale qui M. Georges Royer, maire de Saint- prendra en charge financièrement le André et vice-président du Conseil demi poste créé pour ces responsabili­ champions de la boule sur routes arden- Général de l'Aube. tés. Ce sera en effet une prise en naises I). A tous ces musiciens, la fédération compte des impératifs de telles fonc­ tions mais aussi une certitude de dispo­ L'Harmonie La Fraternelle de Margut musicale Aube-Haute-Marne adresse ses plus vives félicitations. nibilité qui ne manquera pas de porter dont le chef, J. Harbulot, victime, à 62 ses fruits et contribuera à la prospérité ans, en octobre 1984, d'un accident D. Bornot d'une société qui groupe près de 180 de la route dont il est à peine remis et personnes et élèves, avec Harmonie, dont le sous-chef (M. Thiry) est mort Franche-Com té Batterie-Fanfare, orchestre juniors, subitement à 66 ans à la fin de 1987, a chorale et ensemble variétés danse trouvé un nouveau chef en la personne « Diapason ». d'Arthur Hayott, clarinettiste des Doubs Au revoir Jean-Marie et bienvenue à Enfants d'Yvois de Carignan mais Bruno Depecker. formé à Crespin (Nord). EXINCOURT L'Harmonie Municipale à dit « Adieu » Aube et Haute-Marne à son chef de Musique Languedoc-Roussillon Un an après son installation dans des SAINT-ANDRE bâtiments flambant neufs, l'Harmonie Lozère Les Trompettes de Troyes-Saint-André Municipale d'Exincourt vient de vivre ont marqué leur 60* anniversaire des instants pénibles de séparation de LANGOGNE son chef Jean-Marie Voinot, mais aussi 25* anniversaire de la Lyre Langonaise plein d'espoir avec l'arrivée de M. Ce fut un beau doublé pour les Trom­ Bruno Depecker. pettes de Troyes-Saint-André Samedi 11 et dimanche 1 2 juin Lan- C'est en 1973 que Jean-Marie Voi­ lorsqu'elles fêtèrent — tradition oblige gogne fêtait le 25® anniversaire de la not, trompettiste à l'Harmonie des — la sainte Cécile ; et en même temps, création de son Harmonie. C'était en Automobiles Peugeot, acceptait en le 60* anniversaire de la société. effet au mois de mai 1963 qu'une poi­ accord avec son directeur Daniel Zemp Les dirigeants actuels n'en sont pas de venir à Exincourt prendre la direction gnée de musiciens ayant appartenu à des sociétés dissoutes décida de se peu fiers car arriver à maintenir une for­ de l'Harmonie et Batterie-Fanfare et de regrouper pour fonder une nouvelle mation de ce genre représente un effort son école de Musique. constant. Ils en ont conscience et le société musicale : La Lyre Lagonaise. Depuis cette date la société n'a cessé président Goudonnet et le chef de Un festival de musique ne pouvait de faire des progrès tant dans la forma­ musique, J.-P. Raphaël sont bien placés que rehausser l'éclat d'un tel anniver­ tion de ses jeunes musiciens dont de pour en parler, l'époque actuelle ne saire. Neuf sociétés des départements nombreux ont évolué sur le plan régio­ motive pas les jeunes gens à l'étude de voisins acceptaient de participer à cette nal et même national, que dans les cet instrument ingrat qu'est la trom­ manifestation. pette dans ses différents registres. nombreux concours ou l'Harmonie puis Tous leurs efforts tendent en effet à ce la Batterie-Fanfare ont obtenu d'élo­ Lés festivités débutaient samedi 11 que l'effectif reste stable et que la qua­ quents résultats et challenges régio­ au soir. La Lyre assurait une retraite aux lité d'interprétation soit du plus haut naux ; ou encore les concerts tant dans flambeaux suivie d'un concert sous la niveau. la région qu'en Allemagne à Frommern Halle dont le programme se composait et Balingen qui furent remarquables. de : « Diable au corps » défilé de Pihet, C'est dans le cadre de la salle des Aussi c'est en présence de nombreux « Golden Line » fantaisie moderne de fêtes de Saint-André que, le dimanche amis de la société, de M. Souvet, M. Leeman ; « Fly Past », marche de 22 novembre, la société donnait un sénateur-maire, et de ses adjoints que Hautwast ; « Fleurs d'Alsace », valse concert avec, pour auditoire, les per­ Jean-Marie Voinot fit sa dernière répéti­ de Haensler ; « Saxorella », trio de sonnalités, les familles des musiciens et tion pour prendre congé d'une société saxophones de Laseron ; « Tiroler hol- les amis des « trompettes ». ou son passage aura été bénéfique. La zackerban », marche de J.-F. Wagner Avant le traditionnel repas, soixan­ médaille confédérale de 1 5 années de et « American Kleroner », défilé de tième anniversaire oblige, plusieurs direction récompensa à juste titre son Bourbon. décorations musicales furent remises, dévouement et le président Claude Le lendemain, dès 10 h, les divers ponctuées de chaleureux applaudisse­ Erard lui demanda d'accepter de deve­ quartiers de Langogne étaient animés ments. nir directeur honoraire. par des concerts ou des défilés. A M. Di Malfa (encouragement avec Recruté sur titre puis sur concours 11 h, dans l'église paroissiale, l'harmo­ palme d'or) ; M. Reynald Delrie M. Bruno Depecker, 1®r prix de trom- nie des « Enfants de Brioude » se fai- ifMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 sait apprécier au cours de la messe en interprétant : « Hymne à la Musique », de S. Lancen ; « Grande Sarabande », de Haendel ; « Menuet de l'Arlé- sienne », de Bizet et « Te Deum » de Charpentier. A 1 2 h, toutes les musiques se ras­ semblaient autour du monument aux morts pour un dépôt de gerbe. Ce fut un moment empreint d'émotion lorsque toutes les sociétés réunies exécutèrent une majestueuse Marseillaise suivie du défilé « Roncevaux » de Leroy. A la suite de cette cérémonie, un apéritif d'honneur était offert à la mairie par la municipalité aux chefs de musique et présidents en présence des autorités de la ville. Dès 14 h 30, trois défilés conver­ geaient vers le lieu du festival : la place des Moines. Sur un podium artistique­ ment décoré allaient se produire à tour de rôle les neuf formations auxquelles se joignait en fin de parcours la Lyre. On put apprécier successivement : la fan­ fare « La Fraternelle », de Saint- Maurice-de-Lignon (Haute-Loire) ; la batterie-fanfare « La Tençoise », de Tence (Haute-Loire) ; l'harmonie « La Sallésienne » de Salle-en-Beaujolais accomplis par cette formation qui brilla (Rhône) ; la batterie-fanfare « amicale Hérault par les excellents solos qu'elle inter­ de Saint-Jean-de-Nay » (Haute-Loire) ; préta, notamment au basson ainsi qu'à la « Fanfare de Paulhaguet » (Haute- Union Musicale de Lansargues la flûte avec une fantaisie pour petite Loire) ; la batterie-fanfare « Union flûte ». Musicale » de Marsac-en-Livradois Comme de coutume, l'Union Musi­ (Puy-de-Dôme) ; la fanfare « Avant Notre délégation fut reçue à la mairie cale a participé aux festivités du 1er mai Garde » de Langeac (Haute-Loire) ; la par M. Denger, maire de Dossenheim. Il en donnant un concert sur la place « Société Musicale de Haute-Lozère » y eut des échanges de cadeaux entre Saint-Jean. Il est à regretter que le de Saint-Alban (Lozère) ; l'harmonie les deux maires et M. Denger précisa temps ne fut pas favorable lors de ce « Les Enfants de Brioude » (Haute- dans son discours que « c'était tou­ concert ; mais pour les musiciens qui Loire) et la « Lyre Langonaise ». Une jours très amicalement qu'il était reçu à proposèrent des airs nouveaux, le plus récompense souvenir était alors remise Lansargues et que tout le monde là-bas, important était que le public soit satis­ à chaque société ainsi qu'une coupe au le saluait cordialement. Les jumelages fait ce qui a été le cas puisque malgré plus jeune musicien du festival (huit ans sont plus que nécessaires, car c'est tout, ce public était venu nombreux et a depuis avril). pour une bonne cause ». chaleureusement applaudi la presta­ Le dernier soir fut, à la fois, une soi­ Les musiciens se rassemblaient tion. Cela montre que la population de ensuite autour du podium pour l'exécu­ Lansargues reste très attachée à son rée de remise de décorations et une soi­ rée amicale. M. Oskar Zimmermann, tion de trois morceaux d'ensemble : Union Musicale. « Roncevaux », de Leroy, « Sans président de la Musikverein de Dossen­ Pour fêter le 95® anniversaire de la heim, honora les musiciens qui étaient Peur » Watelle et « La Marseillaise ». Musikverein de Dossenheim (R.F.A.), Les festivités n'étaient toutefois pas présents lors de la première visite en et le 1 5® anniversaire du jumelage entre 1973. M. Fabre Alain, directeur de terminées car la Lyre avait décidé la Musikverein et l'Union Musicale de d'offrir aux sociétés un apéritif, un buf­ l'Union Musicale de Lansargues, reçu Lansargues, cette dernière se rendit en de M. Franz Halter, président des Asso­ fet froid. Il fallait pour cela se rendre à la Allemagne du 1 2 au 16 mai. M. Lazer­ salle des fêtes, et c'est en défilant que ciations de la région de Heidelberg, la ges Michel, maire de notre village, était médaille d'or de direction. Des médail­ les 500 musiciens présents furent invi­ du voyage. Nos musiciens ainsi que les tés à s'y rendre groupés par pupitres en les de la fédération des sociétés Musi­ accompagnateurs furent très heureux cales de France furent remises à I jouant la « Marche des Enfants de de retrouver là-bas leurs amis. Le pro­ Troupe ». Une musique de près de cent M. Neureither, directeur de la Musikve­ gramme du séjour était bien organisé rein ainsi qu'à M. Zimmermann. ■ J mètres de long dans la rue principale de et, entre les excursions et les récep­ Langogne exécutant sans accrocs le tions, l'Union Musicale donna deux M. Denger remit à son collègue de même pas redoublé, il fallait l'oser. concerts : un le samedi 14 mai au soir Lansargues, M. Lazerges, ainsi qu'au Quel défilé imposant I devant la population de Dossenheim, président de l'Union Musicale, M. Allè­ D'un avis unanime ce festival fut une l'autre le dimanche 15 mai dans gre, à Mme Rubio interprète et au prési­ réussite ; une organisation sans failles, l'après-midi à Mannheim devant envi­ dent d'honneur M. Estève, la médaille des horaires respectés, des musiciens ron 800 spectateurs. Ces deux con­ du jumelage pour les grands mérites ravis de l'accueil que leur avait réservé certs furent très applaudis et on put lire rendus à ce jumelage. Langogne et même le soleil qui s'était dans la presse locale : « L'Union Musi­ Tout le monde se retrouva autour mis de la partie... en un mot une très cale nous apporta tout un échantillon d'un succulent buffet pour parler entre agréable fête pour tous grâce à la Musi­ des airs du Sud de la France ; cela per­ amis, pour danser jusque tard dans la que. mit de nous rendre compte des progrès nuit.

CMF • N° 418 • SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 XIII ration musicale du Midi en signe de cation d'une journée de 14 juillet en reconnaissance. C'est sous les applau­ plusieurs mouvements. Ce soir les sta­ dissements des quatre cents auditeurs giaires interpréteront : « Le défilé » et que ce concert se termina. le « Grand bal ». En soliste le quintette Le samedi 19 juillet était la dernière de cuivre composé de MM. C. Linon, journée du stage 1988 qui grâce à la Ph. Pigassou, P. Serres, S. Astruc, i fêïomenGcLe Municipalité que préside M. G. Fontès D. Baltramo. àtïGveji et M. P. Bouys, adjoint au maire et pré­ En intermède, sous la direction de sident du Comité des festivités nous M. J.-C. Pailhès, « Anches Humores- ncü’zâjionS avait accordé une subvention pour que », de Dvorak et les « Anches cette dernière journée. C'est au théâtre s'amusent », de Treillard. de verdure au plateau des poètes que Sous la direction de P. Serres le quin­ devant six cents personnes (malgré i tette de cuivres avec la sonate toutes les manifestations qui se dérou­ anonyme du XVII® siècle. I laient dans la ville) qu'à 21 h 30 les soixante-dix stagiaires entourés de La deuxième partie était placée sous leurs professeurs se présentaient dans la direction de M. C. Limon, directeur ■! musical du stage 1988, nous avons Stage de l'Harmonie des Jeunes Musiciens une tenue impeccable. écouté : du département de l'Hérault 1988 Il appartenait à M. R. Portés de sou­ haiter la bienvenue a tous les auditeurs. — « Concerto pour clarinette et Il excusa MM. G. Fontès et P. Bouys orchestre de Bellini ». ! Le deuxième stage des jeunes musi­ retenus par leurs obligations municipa­ ■ ’ ciens du département de l'Hérault s'est Au concert de vendredi à Magalas les. Il salua la présence de M. J. Faigt, déroulé à Béziers, au château de la c'est Florence Cavalier qui vient d'obte­ - sénateur et conseiller général de Deveze, du mardi 5 juillet au 9 juillet, nir son diplôme de fin d'études avec l'Hérault. mis à la disposition des organisateurs mention très bien au Conservatoire de Montpellier à qui a été la soliste. ï par la municipalité de Béziers. Ce stage C'est Mme C. Linon qui avait la ! comprenait soixante-dix jeunes venus charge de présenter les morceaux ins­ A Béziers, c'est Sandrine Cavalier qui r! de divers points du département de crits au programme dont la première vient d'obtenir la médaille d'or en clari­ ; l'Hérault et ils étaient placés sous la partie était dirigée par M. J. Henric. nette au Conservatoire de Montpellier direction musicale de M. C. Linon, pro­ Nous avons entendu : qui était la soliste dans cette œuvre. A i! fesseur de trompette au Conservatoire noter que Mlles Florence et Sandrine : de Béziers, assisté de M. J. Henric, — « Ouverture d'Egmont », de L.-V. Cavalier participent au stage des Jeu­ directeur de la Lyre Biterroise. Sept pro­ Beethoven. Une célèbre ouverture qui nes Musiciens depuis sa création. :: fesseurs encadraient les stagiaires, raconte la souffrance du peuple néer­ — « Ouverture Texane » de S. Lancen. Mme Françoise Linon (flûte), J.-C. Plai- : landais épris de justice et de liberté face Oeuvre très colorée pour orchestre hés (clarinette), J. Pailhes (saxophone), à l'envahisseur espagnol. Cela explique d'harmonie de Serge Lancen qui est Ph. Pigassou (trompette), P. Serres le passage lourd et pesant auxquels l'auteur de nombreuses œuvres. (musique d'ensemble cuivres et cors), s'enchaînent d'autres passages très J.-M. Vrext (musique d'ensemble bois — « Moonlight serenade miller ». enlevés et un final triomphal. C'était le morceau de bravoure de saxophone), S. Astruc (trombonne). — « Free world fantaisy », J. de Haan. L'emploi du temps dressé par M. C. l'orchestre de Jazz, Clen Miller. Oeuvre à caractère moderne écrite pour Linon en accord avec les professeurs — « Danse slave n° 8 » A. Dvorak. Ce orchestre d'Harmonie par Jacob de comprenait : travail en atelier, travail compositeur s'est toujours intéressé à Hoam et composé de trois parties : vif, individuel, travail d'ensemble. la musique issue de folklore. On en lent, vif. trouve des exemples dans son œuvre, ! Ce stage 1988 a bénéficié de l'aide — « Song for lovers », Ted Huggens. financière du Conseil régional du la célèbre Symphonie du nouveau Chant pour les amoureux, très expres­ monde, mais aussi dans cette danse où :| Conseil général, de la Délégation régio­ sive. nale pour la musique et de la Municipa­ tout le folklore slave est mis en valeur ! : lité de Béziers. — « 14 juillet » avec quintette de cui­ par les divers instruments de l'harmo­ vres. Oeuvre pour quintette de cuivres nie. Ce dernier morceau- fut très ■ Cette année deux concerts étaient et orchestre d'Harmonie, c'est une évo- applaudi par le public. prévus à Magalas et à Béziers. Le pre­ ;î mier concert eut lieu le vendredi 8 juillet à Magalas où les stagiaires furent accueillis par M. Hey, maire de Magalas entouré de ses adjoints et des membres du Conseil municipal. Sous la direction i. ! i de M. J. Henric pour la première partie ■: les jeunes musiciens interprétèrent les morceaux prévus au programme. En intermède la section saxophones de J.-M* Vrech interprétèrent « Vive Henri IV » de Bouvard et l'ensemble à vents Si de S. Astruc « La Steinhoque » de Cou- perin. La deuxième partie du concert fut dirigé par M. C. Linon. M. R. Portes,

■i; après avoir remercié la Municipalité et la population de Magalas dont le con­ cert était dédié à Léon Collet, ancien professur de l'Ecole de musique et ----- v directeur de la Lyre Biterroise, remit à - M. le maire, la médaille d'or de la Fédé- i| XIV CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 •i ; Ce fut le morceau de l'« Au revoir » « Nadadja », fantaisie roumaine, pes fondamentaux concernant la tenue qui permit à M. R. Portés de remercier M. Maciocchi ; « Divertimento n° 1 », de la plume, le phrasé, l'attaque et tous ceux qui ont travaillé au succès de de W. Bast ; 1er Allegro moderato ; 2" l'arrêt des sons ont été ainsi dévelop­ ce stage 88, MM. C. Linon, J. Henric, Allegro con moto ; 3® Allegretto ; « Le pés durant deux jours ; une troisième les professeurs et les jeunes stagiaires roi pasteur », ouverture de W.A. journée fut consacrée à la technique pour leur tenue durant ce stage. Ces Mozart, transcription M. Maciocchi ; individuelle de l'instrument et à l'étude amis MM. A. Galy, Bolle Gabaudan, « Barfai », Czardas, de M. Aussello. de petites pièces avec les solistes. Galtier et L. Miechamp qui retenus pour Au cours de la réception à l'hôtel de raison de santé n'a pu assister au Le duo Calvo-Chancelade apporta son concours en interprétant avec ville de Tarbes — où Mario Monti reçut stage. Il remercia la presse locale et les la médaille d'honneur de la ville, en pré­ beaucoup de brio le concerto n° 2 de parents qui confie leurs enfants aux sence du président régional Louis Raffaele Calace. dirigeants. Enfin il demanda à tout le Gachassin et du président fédéral Guy public d'applaudir debout tous ceux qui Ce stage fût l'occasion pour Mario Sevilla ; Mme Yvette Le Bellec, repré­ depuis onze ans œuvrent pour que Vive Monti — qui préside les jurys des sentant M. le maire, empêché, félicita la Musique par les jeunes. concours nationaux et internationaux tous les acteurs de cette manifestation R. Portés pour O.A.P. — de poursuivre un travail musicale remarquable au service de la de base entrepris en 1987. Les princi- mandoline et des orchestres à plectres. Midi-Pyrénées

TARBES Succès du deuxième stage de perfectionnement pour C.A.P.

Les 2, 3, 4 et 5 septembre derniers s'est déroulé à Tarbes, le deuxième stage régional de perfectionnement pour les plectres, organisé par la Fédé­ ration départementale des sociétés musicales populaires des Hautes- Pyrénées et placé sous la direction de Mario Monti, assisté de ses collabora­ teurs Didier Le Roux et Florentino Calvo. Le succès du premier stage en 1 987 s'est trouvé confirmé cette année : une quarantaine de stagiaires en prove­ nance des différentes sociétés à plec­ tres de la région Midi-Pyrénées ont par­ ticipé aux séances intensives de travail d'ensemble ou de groupe dans les locaux de la Fédération départemen­ tale. Basse-iMormandie Après l'entracte la seconde partie du Le public a pu assister le 2 septem­ concert fut consacrée à de la musique bre, au Centre culturel de Semeac, à un moderne et contemporaine. Ce fut récital extraordinaire par le duo Floren­ Calvados « Mannin Veen » d'Haydn Wood à tino Calvo à la mandoline et Maurice l'orchestration très colorée. L'Harmo­ Chancelade au piano, qui a ébloui nie viroise termina cette belle audition l'assistance par sa virtuosité et sa sen­ VIRE par deux compositions de Ted Hug- sibilité dans l'interprétation des « Qua­ gens : « Choral and rock-out » et tre sonatines » de Beethoven, de « La Le 12 juin 1988 l'Harmonie munici­ « New baroque suite ». Ted Huggens a Grande Sonate » de Hummel et du beaucoup écrit pour les orchestres « Concerto n° 2 » de Raffaele Calace. pale de Vire a exécuté au théâtre « Le Basselin » son concert de printemps. d'instruments à vent = harmonies et Le dimanche 4 septembre, l'orches­ Thierry Delecourt, directeur avait ins­ fanfares et c'est toujours un plaisir tre des stagiaires — sous la baguette de crit au programme des œuvres d'un d'entendre ses œuvres très mélodiques Mario Monti — s'est produit comme haut niveau et il sut tirer le maximum de et d'une orchestration très riche. l'an passé à l'Hôtel de ville de Tarbes, ses musiciens et musiciennes pour Une fois de plus Thierry Delecourt devant un auditoire ravi qui a pu cons­ obtenir une excellente interprétation dirigea avec maîtrise et une grande sen­ tater que l'on pouvait parvenir en très des morceaux joués. On entendit sibilité musicale ce concert qui reçut du peu de temps à d'excellents résultats, d'abord le « Poème du Feu », d'Ida public des chaleureux applaudisse­ en travaillant intensivement sous la Gotkovsky, compositeur contempo­ ments. Un seul regret : l'assistance à direction d'un maître confirmé. rain. Ce fut ensuite « - cette brillante manifestation musicale Le programme proposé était le sui­ Concerto » de Laurent Delbecq qui mit était un peu clairsemée et c'est dom­ vant : « Barriera », de Caroso (1527- en relief le pupitre des clarinettes et en mage car l'orchestre d'harmonie de 1605), transcription Behrend ; « Con­ particulier Jean Hardy, brillant clarinet­ Vire a prouvé son excellent niveau certo en Sol Majeur pour mandoline et tiste solo. Le concert se poursuivit avec artistique au cours de cette audition. O.A.P. », de J.-A. Hasse (1699- « Deux Marches », de Serge Prokofiev, Dans le cadre du jumelage Vire- 1783) ; 1®r Allegro, 2® Largo, 3® Alle­ œuvres classiques transcrites pour Baunatal, l'Harmonie Municipale s'est gro. Soliste : Maryse Serres ; orchestre d'harmonie. rendue les 24, 25 et 26 juin en Républi-

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 XV L'AIGLE Notre-Dame du Havre, avec l'exécution de la « Messe en si mineur », de Jean- Concert de la Société Symphonique Sébastien Bach par les choeurs et orchestre André Caplet, sous la direc­ Ce concert s'est déroulé le samedi tion de Jean Legoupil. 23 avril 1988 dans la salle d'honneur C'était l'événement ! La Chorale fàiomenade de l'Hôtel de ville sous la direction de Havraise clôturait ainsi la saison cultu­ ezttairejâ Raymond Lapie. relle de la ville du Havre en produisant noô ’üàjicml Un public nombreux était venu écou­ une des œuvres les plus monumentales ter et apprécier ce concert bien préparé de la musique sacrée, tant par ses pro­ et qui fut très agréable à entendre. portions, son éclat que son recueille­ Parmi l'assistance nous avons remar­ ment. qué : M. Pelletier, maire-adjoint de Il avait fallu, cependant, une certaine l'Aigle, président de la Société audace pour aborder une œuvre aussi Symphonique ; Mme Rouquié, conseil­ gigantesque, véritable « cathédrale » lère municipale ; M. Ouvrier, vice- de la musique, synthèse de toute président de la F.M.N. ; M. le docteur l'œuvre vocale de Bach. Le public avait que Fédérale Allemande où elle a Quéré, ancien président de la Société répondu très nombreux à l'invitation et obtenu un grand succès. Symphonique. envahi la nef séculaire, attendant, fas­ Le programme était le suivant : ciné, le fruit du travail considérable, mais, combien exaltant, accompli Orne — « Marche des Archers », de John depuis six mois par le directeur musical Caponegro ; et ses choristes — tous amateurs — au Ecole Municipale de Musique — « Danse norvégienne, opus 35 cours d'inlassables et patientes répéti­ de Vimoutiers n° 2 », d'Edward Grieg ; tions. — « Czardas », de Marcel Angot ; (vio­ lon solo : Jenny Fouché) ; Ce fut une grande, très grande soi­ Le samedi 25 juin 1988 avait lieu — « Bolide », de Julien Porret ; rée. A travail étonnant, résultat impres­ l'audition de fin d'année de l'Ecole de — « Marche cosaque de Julien Porret sionnant. Le travail accompli dans musique, en présence de M. Roger, (sous la direction de Bruno Robert, l'ombre portait ses fruits ; une extraor­ maire-adjoint chargé de la culture. sous-directeur de la Société Symphoni­ dinaire communion ne cessa de régner La première partie du concert a per­ que) ; tout au long de cette soirée entre le mis aux élèves de montrer les progrès — « Andante pour flûte en ut majeur », gigantesque ensemble dirigé par Jean effectués aux cours de l'année, on de Mozart (flûte solo : Muriel Legoupil, souverain, et le public com­ retiendra Stéphanie Daval dans « Si Coccard) ; blé, visiblement sensibilisé par la qualité j'étais Grieg », de Serge Lancen, ainsi — « Tu Hi fautchen », suite de Paul de l'interprétation et le mélange de que l'ensemble de flûtes dirigé par Hindemith ; sérénité, de beauté et d'intensité qui se Marie-Claire Bechet, dans le « Menuet — « Serenata » de Raymond Lapie ; dégage de cette messe grandiose. fi du Bourgeois-Gentilhomme » de Lully — « Central Park » de Serge Lancen ; Or, ce soir-là, le public, aussi, avait et un extrait de l'« Adajio de la — « Peppermint Polka », de Robert du talent, puisque, à l'issue de cette Symphonie du Nouveau Monde », de frost ; éblouissante audition, une vibrante Dvorak. — « Georgia Cake Walk », de Kerry ovation saluait la remarquable presta­ v! La deuxième partie était consacrée à Mills. tion des musiciens havrais. l'orchestre, dirigé par Raymond Lapie, Ce concert fut redonné le dimanche La « Messe en Si appartient à au programme, des chorals de Bach, les 5 juin 1988 dans le Service de gériatrie l'humanité tout entière. Merveilleuse­ « Parapluies de Cherbourg » de Michel de l'Hôpital de l'Aigle pour le plus grand ment servie par les choeurs et orches­ Legrand, un extrait d'« Armide » de plaisir des pensionnaires de la gériatrie. ; tre André Caplet, l'œuvre de Jean- Gluck, un « Spiritual » (avec Pascal La Société Symphonique se produira Sébastien Bach, par-delà les diversités Pagny à la clarinette), ainsi que « Yes- , également le vendredi 10 juin 1988 des confessions, avait une fois de plus terday » de Lennon et Mac Cartney. avec toutes les sociétés de musiques soulevé l'admiration. Le grand moment de la soirée a été la locales à l'occasion d'un gala de bien­ u production d'un conte musical de Mal- faisance organisé par le Rotary Club au coin Williamson, le loup de neige, met­ profit des handicapés de l'Aigle. Grand concert de l'O.S.A.E. à la Cerisaie ri tant en présence tous les élèves des cours de solfège (depuis les classes Il y avait beaucoup de monde ven­ d'initiation) accompagnés par l'orches- Haute-Normandie dredi soir, au gymnase de la Cerisaie, tre. pour venir applaudir l'O.S.A.E. qui don­ i Le point final consistait en la remise nait son dernier concert de la saison. De des diplômes obtenus lors des épreuves Seine-Maritime nombreuses personnalités dont M. Lau­ patronnées par la Fédération Musicale rent Fabius et plusieurs maires de de Normandie. GRANDIOSE ! l'agglomération étaient là pour montrer A l'occasion de cette audition, la à Jean Letellier l'estime dans laquelle ils ! salle des fêtes Armontel avait été déco­ En la cathédrale Notre-Dame du Havre tiennent sa formation et ses presta­ rée de photos des différents cours dis­ Messe en si mineur de Bach tions. pensés à l'Ecole de musique, ainsi que M. Lenoir, président sortant, passa les dessins réalisés par les enfants de la Il y a au cours d'une saison musicale les pouvoirs à M. Filet qui, dans son classe de pré-solfège. certaines manifestations culturelles allocution, insista sur la place que la hors du commun qui permettent à un musique doit prendre dans la vie de auditoire de vivre des instants privilé­ chacun. Il remercia M. et Mme Letellier giés à l'écoute d'œuvres exaltantes. Ce pour le travail énorme qu'ils fournissent fut le cas, le 31 mai, en la cathédrale afin d'honorer Euterpe et de faire con- laître au public la musique symphoni- Marc-Antoine Charpentier, son fameux que l'on retrouve avec plaisir après plu­ |ue classique et moderne. «Te Deum » demande vraiment un sieurs années d'absence. Le spectacle, présenté avec beau- gros travail à l'orchestre et aux deux En quelques mots judicieusement :oup d'esprit et d'érudition par Mme chorales ; le public s'en rendit compte choisis, elle annonce la première des Lavaine, commença par la marche et le bis fut demandé avec insistance. œuvres inscrites au programme « Opus 108 » de Mendelssohn. Cette Les voix humaines mêlées aux sons « L'ouverture de Prométhée » sous la marche, écrite en 1841 alors que des instruments de l'orchestre sont un baguette, bien entendu, de Jean-Marie l'auteur est nommé directeur de la régal pour nos oreilles et nous souhai­ Wilmaut. musique de Prusse et Kapellmeister du tons vivement avoir à nouveau le plaisir Dans la salle, j'avais remarqué la pré­ roi, fut parfaitement exécutée par d'entendre ces trois formations d'ama­ sence... même s'il semblait vouloir pas­ l'orchestre, qui sut bien rendre le carac­ teurs dans un prochain concert. ser inaperçu, de Roland Chagnon, tère solennel de l'œuvre. Vint ensuite la pédagogue, compositeur (une de ses « Symphonie n° 39 en mi bémol œuvres « Musique sur le bout des majeur » de Mozart. Il y a beaucoup de Région Parisienne doigts » figurait au programme) et chef délicatesse dans cette musique qui met d'orchestre dont la renommée n'est si bien en relief les timbres des diffé­ plus à faire. Occasion unique pour rents instruments. L'adagio fut un peu Paris l'orchestre de se produire devant un hésitant mais le Menuetto et le Final juge dont la compétence et l'impartia­ furent joués magistralement. L'Orches­ lité ne peuvent être mises en doute. l'Orchestre à Plectre S.N.C.F. de Paris tre interpréta également la « Marche Aussi, je n'ai pu résister à l'envie de lui Hongroise », tirée de la Damnation de a donné son 42° concert de gala demander ses impressions sur ce con­ Faust, opéra-concert daté de 1846. cert, impressions que je livre, sans y Modèle du compositeur romantique, Il n'est guère plus de 1 5 h lorsque avoir changé, même une virgule, aux très émotif, bouillonnant d'imagination, Georges Raude, président en exercice fidèles lecteurs de notre journal. Berlioz montre ici son goût prononcé du de l'O.A.P.S.N.C.F. de Paris vient sou­ C'est Roland Chagnon qui parle : grand spectacle et son génie symphoni­ haiter la bienvenue à la nombreuse que. Le travail approfondi des violons assistance qui se presse dans la Salle « ... Il y a dans cet ensemble de plec­ de l'O.S.A.E. et la puissance des cui­ traversière à l'occasion du 42e concert tre un enthousiasme, mais cet enthou­ vres donna à l'œuvre toute sa force. De de gala annuel de l'orchestre. siasme n'apparaît pas nécessairement Borodine, nous écoutâmes le premier au public (comme c'est souvent le cas Il ne manque pas de saluer la pré­ des orchestres non professionnels) car mouvement de la « Symphonie n° 2 ». sence des trois présidents d'honneur de L'auteur du « Prince Igor », médecin ets l'application, le souci de tout jouer et de la société, Jean Macé, son prédéces­ le jouer en mesure », la peur (oui, elle surtout chimiste se considérait comme seur, Jean Vincent, président de 1 966 un amateur pourtant, ce mouvement existe) font que les visages restent sou­ à 1980 et surtout René Ollivier, lequel vent de marbre. symphonique est admirablement avait été contraint d'abandonner ses agencé et possède une qualité d'écri­ fonctions pour le titre, combien presti­ Mais, il y a Jean-Marie Wilmaut ! Lui ture remarquable. Les changements gieux, de président général de aussi, je suppose, connaît toutes les fréquents de mouvement, la lourdeur l'U.A.I.C.F. misères, mais le dos tourné au public, // de quelques mesures succédant à triche. Il triche en souriant, en cares­ l'envolée épique de certaines autres A leurs côtés, G. Raude signale la sant, et tous les musiciens suivent. J'ai obligent Jean Letellier à tenir son présence de nombreuses personnalités à nouveau énormément apprécié le tra­ orchestre de main de « maestro » mais, de la S.N.C.F., du Comité central vail de ce chef, en plus grande forme quel résultat ! d'entreprise et du monde musical. que jamais. Après avoir, succinctement, rappelé Nous eûmes le privilège d'entendre le l'intense activité de l'orchestre, au Oui, très beau 42° concert ce 13 quatuor à cordes Exaudet dans quel­ cours de l'année écoulée, il laisse la mars, bien gentiment présenté par ques « Pages de ma vie » de Smetana. place à Evelyne, présentatrice d'un jour Evelyne Hoinant, et si « Prométhée » Cet auteur tchèque, père de la musique moderne en Bohème, commença à composer à huit ans. Il était persuadé que le nationalisme musical est la source de renouvellement des styles et des techniques d'écriture. Franz Liszt qui avait dit : « Tu feras entendre une musique qui ne ressemblera à aucune autre. » C'est vrai pour ses opéras, pour « La Moldau » mais aussi pour le quatuor entendu. Quel travail il a fallu à M. et Mme Bruniquel, violonistes, Mlle Dominique Yzard, altiste, M. Pascal Poupardin, violoncelliste pour arriver à ces départs irréprochables, ces sonori­ tés équilibrées, en un mot, à cette conversation agréable entre quatre musiciens en « accord parfait ».

La « clef des chants », dirigée par l'abbé Boissel et l'« Orphéon Mixte de Saint-Pierre-lès-Elbeuf », dirigé par M. Jacques Cauvin se mêlèrent à l'O.S.A.E. pour interpréter avec beau­ » " coup de sensibilité « Dans le jardin d'un « Monastère » de Ketelbey. L'œuvre de

CMF N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 X' tion de « Fanfare de Rosny-sous-Bois », organisée en collaboration avec le ser­ transformée en « Harmonie » en 1909. vice culturel municipal à la salle des A cette époque, et jusqu'à la pre- fêtes de l'Hôtel de ville. L'Harmonie de . mière guerre mondiale, Rosny était un Rosny, placée sous la direction de village à vocation agricole, et les con­ Madame Lefèvre, a animé la première certs que donnait l'harmonie étaient partie en interprétant Bric à Brac de B. pratiquement les seules distractions Gérard, "can't take my eyes off you'' Xhomenade. t i offertes sur le plan local. et Moment for Morricone". La àttcurep seconde partie permettait d'apprécier la naôïéifiottf Après la cassure de 1914/1918 les batterie-fanfare de la musique de l'air choses reprirent à peu près le même placée sous la direction de Gilbert cours, et les vieux Rosnéens se sou­ Laverdure et de son adjoint Christian viennent encore des beaux soirs d'été Gondot. Cette brillante formation dont où l'harmonie se produisait sur le kios­ la réputation a dépassé depuis long­ que du square Richard-Gardebled. temps nos frontières a ravi le public qui La guerre 1 939/1945 provoqua une s'était déplacé nombreux, par une nouvelle mise en sommeil de l'Harmo­ musicalité et un dynamisme exception­ nie de Rosny qui connut un bel essor nels. de beethoven n'a été « qu'une mise en dans l'immédiat après-guerre. Malheu­ forme » (il faut tout dire), le reste du 31 janvier 1988 : les élèves de reusement, vinrent ensuite les vicissitu­ l'école de musique de l'Harmonie de concert a été très réussi, témoins les des et difficultés communes à toutes Rosny se produisaient pour leur audi­ applaudissements qui sont allés cres­ les sociétés musicales d'amateurs, par­ tion annuelle. cendo. ticulièrement dans la région parisienne : Le duo mandoline-guitare a démontré départ ou décès d'anciens musiciens Du solo au quatuor, les élèves clari­ les qualités extrêmes de Laurence Petit- difficilement remplacés, manque nettistes, flûtistes, saxophonistes et Wagner et de Fabrice Petit : sensibilité, d'intérêt pour la vie associative, sollici­ trompettistes ont apporté les fruits de délicatesse, précision fdans Ies ralentis tations de plus en plus pressantes de la leur travail. Innovation pour les cent-dix notamment). part d'autres formes de loisirs, évolu­ ans : un orchestre d'élèves a vu le jour tion des mœurs et du mode de vie. et a interprété trois pièces de Schu­ Nul doute que ces solistes s'enten­ mann et Rosny's gold. C'est ce même Malgré cela l'Harmonie de Rosny se dent...sur tous les points. orchestre d'élèves qui a accompagné maintint en activité et put célébrer son Quittant Mozart, Evelyne Herot a tra­ les plus jeunes pour le chant d'ensem­ centenaire en 1978, en organisant un versé l'orchestre pour un redoutable ble : « Ode à la joie » de Beethoven. A concours national de musique qui concerto pour flûte de Vivaldi déclen­ noter, également, le succès remporté amena dans notre cité une vingtaine de chant un véritable triomphe et le plus par les enfants du jardin musical. sociétés dont quelques formations de beau sourire du chef. haut niveau, telles que la musique des La seconde partie a permis à l'orches­ A la fin du concert, les musiciens Gardiens de la Paix, l'Harmonie de tre d'Harmonie de nous offrir « Marche n'avaient plus peur. La preuve ?... ils Charleville-Mézières et celle des Usines Militaire » de Schubert, « Balade avec souriaient. Peugeot. Yves Duteil » et « Moment for Morri­ cone ». Roland Chagnon Après des périodes de transition A noter qu'en plus des morceaux ayant fait suite au décès du directeur Monsieur Labouille, président, cités plus haut, ont été interprétés au René Texier en 1 979, Mme Annie Lefè­ annonçait ensuite le palmarès des exa­ cours de ce concert : « Printemps et vre a repris en 1982 la direction de mens 87 et les diplômes étaient remis Automne », de F. de Boisvallée, « Les l'Harmonie, en même temps qu'était aux lauréats par Madame Boyer et petits riens », de Mozart, « Ouverture créée sous sa direction notre Ecole de Monsieur Salco, maires adjoints. des noces de Figaro » de Mozart, « La musique qui débuta avec vingt élèves La journée s'est achevée par un mor­ parade des soldats de bois », de L. Jes­ et en compte aujourd'hui plus de ceau d'ensemble orchestre d'harmonie- sel, « Pizzicato Polka » de J. Strauss et soixante. Cette progression des chif­ élèves : Mémory, le succès de Barbara « Le beau Danube bleu » de J. Strauss. fres est éloquente et justifie la con­ Streisand. Transmis par André Hoinant fiance accordée par le Conseil d'admi­ nistration de l'Harmonie à Madame 16 avril 1988 : les cuivres et les per­ P.S. — Des places sont vacantes à Lefèvre que nous sommes heureux de cussions de l'orchestre ont ouvert le tous les pupitres de l'O.A.P.S.N.C.F. féliciter pour sa compétence et les concert de printemps par 2 001, (1r« et 2• mandoline, mandole, mando- résultats obtenus. L'Harmonie compte extrait de « Ainsi parlait Zarasthous- loncelle, guitare, contrebasse à corde). maintenant plusieurs jeunes musiciens tra » de R. Strauss. Les répétitions ont lieu tous les jeudis issus de cette Ecole de musique et qui La première partie de ce concert était soir de 20 h 30 à 22 h 30, salle A. permettent d'augurer un bel avenir pour consacrée à la musique classique avec Nicaise, gare Saint-Lazare. notre association. le Rondo de Beethoven, le bal de Béa­ Tous renseignements à Nous n'oublions pas que ce renou­ trice d'Este de Reynaldo Hahn, le final l'O.A.P.S.N.C.F., 19, rue d'Amster­ veau a été rendu possible par la com­ de la symphonie n° 45, dites des dam, 75008 Paris. préhension et l'aide morale et matérielle Adieux de Haydn. Ce dernier morceau que nous a prodiguées la municipalité exigeait une très grande concentration Seine-Saint-Denis et dont nous la remercions vivement. Il musicale mais aussi une petite mise en s'est accompagné d'un rajeunissement scène puisque les musiciens quittent de notre répertoire, comme en témoi­ leur place tour à tour. Deux clarinettes gne le programme du présent concert et le chef d'orchestre se retrouvent L'Harmonie de Rosny-sous-Bois où des compositions modernes alter­ seuls sur scène pour les dernières a fêté ses 110 ans nent avec des œuvres plus classiques. mesures. Monsieur Labouille, président, dans Ce 110a anniversaire a été marqué C'est en effet en 1878 que fut fon­ une brève allocution, a évoqué les par plusieurs concerts. dée à Rosny-sous-Bois une association grands moments de l'harmonie et dit sa de musiciens amateurs sous la désigna- 29 janvier 1988 : soirée musicale joie de voir des élèves de l'Ecole de musique se joindre à l'orchestre depuis reusement bien arrimées. Devant une lié), l'Harmonie-Fanfare de Bonneuil un an. Certains étaient solistes : Isa­ assistance nombreuse, cette manifes­ (dir. M. Monié), l'Association Musicale belle Commaux, Céline Düponchel et tation se déroula normalement avec la du Val-de-Bièvre (dir. M. Pasquier), Séverine Commaux. participation de la Fanfare des Chas­ l'Espérance Brévannaise (dir. M. La seconde partie, aux rythmes plus seurs. Parmi le public on notait la pré­ Viguier), la Musique Municipale de accentués, a débuté par American sence de M. J.-P. Douillet, maire- Sucy-en-Brie (dir. M. Schneider), Patrol. Le second morceau : Zoopsie adjoint chargé des Affaires culturelles, rAlliance Musicale de Villeneuve-Saint- est tiré du répertoire de musique con­ de M. R. Jobard, maire-adjoint, syndic, Georges (dir. M. Moreau), l'Accordéon temporaine aux dissonances qui font vice-président de la Musique Munici­ club de Vincennes (dir. M. Robillard) la grincer les oreilles non averties. Mais pale, de Mme R. Souweine, maire- Musique Municipale de Vincennes (dir. quoiqu'on en dise, Zoopsie est une adjoint, chargée des Affaires sociales, M. Guillerme) soit au total plus de 200 suite de six pièces très bien écrites et assistés des Conseillers municipaux : musiciens. M. le docteur Théveny, Mme Procac- humoristiques. (Le sacre du printemps Pour donner encore plus d'ampleur à cia, MM. Puybouffat, Burgert. n'a-t-il pas été sifflé lors de sa créa­ cette fête, notre Fédération a prié la tion ?). MM. Ch. Guillerme, directeur, Mau­ prestigieuse société du XIV0 arrondis­ rice Poirier, directeur adjoint, pour la Le pupitre de trompettes et la percus­ sement « La Sirène de Paris » dir. (M. Musique Municipale, Bernard Dom- sion a fait l'unanimité du public par les GUION) de joindre ses pupitres aux front, pour la Fanfare, se succédèrent à rythmes latino-américains de « Mexi- nôtres. la baguette. Les deux formations unies can Trompet ». « Red rythm Valley » a Rendez-vous était donné dimanche à ■ jouèrent quelques marches « La Rose permis aux saxophones et aux trombo­ 9 h 1 5 pour une répétition générale des Vents », de Moncelle, « l'écho de nes de s'éclater dans un tempo endia­ afin de vérifier les rouages de cette la Rochotte », de E. de Waele, « Le blé, alors que Jean-Claude Grassart, gigantesque machine qu'était notre for­ défilé brésilien », de S. Nortiz. La Musi­ professeur de trompette à l'Ecole de mation. que Municipale, seule, se fit entendre musique de Rosny, a fait preuve de son dans l'Ouverture de « La poupée de Chacun gardera en mémoire l'excel­ talent et d'une très grande virtuosité Nuremberg » de A. Adam, « Amour et lent travail réalisé durant cette matinée dans un solo non moins endiablé, brodé printemps », valse de E. Waldteufel, discipline, bon esprit et volonté de don­ d'improvisations géniales. « Hastings », fantaisie de P. Fromin ner le meilleur de soi ont contribué à la Un arrangement du célèbre « Happy « Festival Trenet », pot pourri sur des réussite du concert de l'après-midi. Birthday » sur un rythme de cha cha airs de Ch. Trenet, « Brasiliana », dan­ Le programme de cette manifesta­ cha devait terminer ce concert en apo­ ses brésiliennes de J. Van der Roost. tion, composé par les directeurs de nos théose puisqu'un somptueux (et déli­ Pour conclure, le président Daniel sociétés était riche et varié. cieux) gâteau d'anniversaire surmonté Deray dirigea les deux formations En première partie : d'un lumineux cent-dix était délicate­ unies, pour une « Marseillaise » impec­ ment monté sur la scène. cable. Tout le programme avait été cha­ — « Taptoe majorettes » de Luy- M. Fauconnet, maire adjoint, a sou­ leureusement applaudi. Au cours du vin paertz (dir. M. Viguier) ; haité un joyeux anniversaire à l'orches­ d'honneur qui suivit, M. J.-P. Douillet — « Free world fantasy » de Hann tre et a émis le vœu que dans cent-dix félicita l'ensemble des musiciens. (dir. M. Pasquier) ; — « Choral and rock out » de Hug- ans, son successeur puisse à son tour Quand ces lignes paraîtront, la Musi­ gens (dir. M. Bouillié) ; souhaiter un joyeux anniversaire à que Municipale aura participé, comme l'Harmonie de Rosny. d'habitude, le 14 juillet, au défilé et à la Après un bref entracte, en seconde cérémonie au Monument du Combat­ Les auditeurs veulent encore de la partie : musique, et c'est avec une grande joie tant Vincennois. Dans le cadre des — « France parade » de Relin (dir. M. que les musiciens et Mme Lefèvre ont associations Vincennoises, elle don­ Monié) ; interprété « Moment for Morricone » nera un Concert de plein air, avec la « Dans les rues d'Antibes » de puis « Washington Post ». Un fan Fanfare des Chasseurs, le samedi 1er Bechet (dir. M. Bouillié) ; enthousiasmé a réclamé la marche de octobre à 1 7 h place de l'Eglise. — « Brasiliana » de Der Rost (dir. M. Radetzky mais il fallait arrêter. Les bon­ La Musique Municipale recherche des Guion) ; nes choses ont toujours une fin. musiciens pour compléter certains — « Echos de Paris » de Devogel Le concert a été présenté par Mlle pupitres. Pour tous renseignements, (dir. M. Pasquier) ; Valérie Ferrand, élève à la classe de téléphoner à 43.74.01.10 ou — « Alexander's ragtime band » de saxophone de l'école de musique de 42.87.09.20. Berlin (dir. M. Guion) : l'Harmonie de Rosny. — « Hastings » de Fromin (dir. M. Prochain concert : dimanche Fédération Musicale du Val-de-Marne Pasquier). 27 novembre 1 988 au Trianon. Pour la troisième année consécutive Au plaisir d'avoir rencontré d'autres le Conseil général a proposé les samedi sociétés, ou d'avoir resserré les liens Val-de-Marne 11 et dimanche 12 juin 1988, aux qui nous unissaient déjà s'ajoute celui habitants du Val-de-Marne, un grand de prouver, devant un public nom­ breux, la vitalité et la formidable capa­ VINCENNES moment musical : le festival « Val de Musiques ». cité de rassemblement des sociétés musicales du Val-de-Marne. Concert en plein air de la Musique Organisé par l'A.D.I.A.M. 94, cet Municipale événement annuel est la grande fête Tout sera fait pour que cette expé­ départementale de la musique et de la rience se poursuive et trouve dans l'avenir un écho encore plus vaste. La Musique Municipale a donné le danse. mardi 14 juin, à 21 h, place Leclerc Invitée, notre Fédération y a présenté (devant la Mairie), le Concert de plein un grand concert unissant sous la Alliance Musicale air qu'elle offre aux Vincennois, sous même baguette les sociétés du Val-de- de Villeneuve-Saint-Georges l'égide de la Municipalité. Le temps Marne présentes ce jour-là. Ont parti­ était idéal. Seul, par moments, un petit cipé à cette réunion : la Musique Muni­ L'Alliance Musicale est la plus vieilli j vent farceur agitait les partitions heu- cipale de BoiSsy-St-Léger (dir. M. Bouil- association villeneuvoise.

CMF - N° 418 • SEPTEMBRE-0CT08RE 1988 XI ......

focotnaruide à ttGveti naAïéjiom

Pour célébrer la fête de la musique, le vendredi 17 juin, à 21 heures, au Théâ­ tre municipal, l'orchestre a donné son concert de fin d'année sous la prési­ dence de M. Faisse, maire de Ville- neuve.

=-■ Tous les spectateurs présents ont pu ■ noter qu'une nouvelle page a encore été tournée au livre d'or de l'Alliance Musicale. Dans un programme éclecti­ était le Poème du Feu d'Ida Gotkovski. lieu dans cette cité vauclusienne cha­ que : Penders, Bach, Borodine, Glück Cette œuvre de musique contempo­ que deux ans. L'édition 1988 n'a en pour la partie classique : De Hann, Hug- raine se compose de deux mouve­ rien démérité des précédentes manifes­ gens, Oldenstyl, Hadermann et Evers ments. tations. Elle réunissait pour une journée pour la partie variétés et jazz. Les musi­ Le Premier, indique un feu aux dimen­ La Musique Municipale de Gap, l'Har­ ciens ont pu nous montrer les progrès sions gigantesques. Le FEU, source de monie d'Ouroux-sur-Saône, la musique constants réalisés sous la conduite de vie qui fait revivre les premiers de Brive, Terres Froides, l'Harmonie leur talentueux directeur, M. Moreau. moments de la création. Durance Lubéron de Pertuis et l'ensem­ ble musical de Marignane avec une Constamment enrichie de nouveaux Le deuxième « prestissimo » se Batterie-Fanfare et un orchestre d'Har- musiciens villeneuvois et par les excel­ situant au cœur des relations humai­ monie. lents élèves du conservatoire munici­ nes. Puissance libératrice, impétueuse, pal, l'Alliance Musicale est devenue le qui élève l'homme au rang des Démiur­ Après un apéritif-concert en la Salle pôle d'attraction des musiciens ama­ ges et, par une affluence d'énergie et des Fêtes au cours duquel l'Harmonie teurs désirant jouer en orchestre. d'incandescence, se termine dans de Marignane permit au public d'appré­ l'Apothéose du feu exerçant ainsi le cier les différents aspects de ses possi­ vœu de Prométhée. bilités, un repas amical présidé par M. Fernand Marin, maire de Sorgues réunit Provence-Alpes-Côte d'Azur La « Symphonie de l'eau » de Serge quelque 400 musiciens. Lancen et les « Variations Japonaises » Vaucluse de Henk Van Lijnschooten étaient les 2, Le Festival proprement dit débuta à préparés parmi les 10 imposés. Le 16 heures dans le magnifique parc du château Pamard. Toujours plus haut tirage au sort attribua les variations pour les Philharmonistes d'Orange Japonaises. Ce morceau très caracté­ Chacune des Sociétés invitées ristique et descriptif fut enlevé avec assura une prestation de 20 minutes brio comme le précédent. environ. Nous avons entendu un réper­ Les Philharmonistes d'Orange et des toire varié allant des pas redoublés clas­ Pays de Vaucluse, sous la direction de Après le concours qui eut lieu à 8 h, siques au jazz en passant par l'opérette Mme Marie-France Carrot ont présenté les Philharmonistes d'Orange animè­ et les ouvertures traditionnelles. Toutes le 5 juin 1988 le Concours National rent à 10 h 30 la messe en l'église ces interprétations furent particulière­ d'Orchestre d'Harmonie à Saint- paroissiale de Saint-Marcellin où trois ment appréciées par un public nom­ Marcellin (Isère) sous l'égide de la Con­ morceaux furent interprétés. breux. fédération Musicale de France et orga­ Il paraît utile d'ajouter que cette for­ nisé par la Lyre Saint-Marcellinoise. mation créée en février 1 984 a pré­ Mme Lucette Messin, animatrice infatigable du Réveil Sorguais peut être Ce concours réunissait 37 sociétés. senté quatre concours nationaux sous l'égide de la Confédération Musicale de une fois encore fière de cette réussite. Les Philharmonistes d'Orange se France : Béziers en 1985, Cognac en sont montrés dignes de leur réputation. Précisons que ce Festival était placé 1 986, Blois en 1987 et Saint-Marcellin sous la présidence d'honneur de Marius En effet, classés en Excellence Sec­ en 1988. Parti de la première division, Imbert, âgé de 94 ans, chef honoraire tion B, ils ont obtenu le Premier Prix, les cet orchestre a obtenu chaque fois un du Réveil Sorguais, fondateur de l'Ecole plaçant ainsi en Excellence Section premier prix avec félicitations du jury. Municipale de Musique de Sorgues qui « A ». porte son nom. Le Président de leur jury était M. Festival d'Harmonies-Fanfares à Sorgues Serge Lancen, ce dernier, à l'issue de Une fanfare à cheval est née en Vaucluse l'audition n'a pas caché sa satisfaction Le Réveil Sorguais organisait le pour l'interprétation magistrale des - dimanche 26 juin son IXe Festival Un cavalier c'est bien, mais un deux morceaux imposés. Le premier d'Harmonies-Fanfares. Ce festival a cavalier qui, en plus, joue de la trom-

XX CMF - N° 418 SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 pette ou de la basse, c'est mieux. Fort œuvres par la Société Musicale « Les allemande, le Musikvrein de Wittnau de ce précepte le Cercle des Amis du Enfants de la Côte », avec Guy Tou- (Fribourg), suivi d'une soirée dansante. Cheval présidé par M. André Rech a, vron en soliste. Dimanche 7 mai : Le matin : Service pour célébrer son 30e anniversaire, Jeudi 4 mai, après-midi ; Concert à Religieux du Centenaire des Enfants de décidé de créer une fanfare à cheval. l'église, avec la participation de chora­ la Côte, suivi d'un Grand Défilé et Défi important puisqu'il n'existe en les, orchestre à cordes, et Isabelle Apéritif-Concert avec le Musikeverein France, à notre connaissance, qu'une Regis à la guitare, élève d'Alexandre de Wittnau, la Musique de la V8 région fanfare de ce type : celle de la Garde Lagoya. militaire, la Lyre Marcellinoise et la Républicaine. Vendredi 5 mai : Soirée dansante Société Musicale de Renaison. Pour cette réalisation le Cercle des avec sono. Après-midi : Grande fête populaire Amis du Cheval s'est adressé au Club Samedi 6 mai, en soirée : Dîner- avec défilé des sociétés ci-dessus hippique du Lauzet pour l'apprentissage concert avec une société de musique citées et grand concert. équestre d'une part et à l'Echo Musical de Montfavet d'autre part. Dès le mois de janvier dernier l'entraî­ nement commençait au Club du Lauzet sous la direction de MM. Roques père et fils. Onze musiciens, apprentis cava­ liers, se sont entraînés dimanche après dimanche, apprenant à dominer leur appréhension. Il faut maîtriser son che­ val pour pouvoir se consacrer à son ins­ trument, les timbaliers devant tenir les rênes du cheval avec les pieds afin de conserver les deux mains libres pour tenir les baguettes. Quant aux che­ vaux, ils doivent s'habituer à avoir dans les oreilles le son des instruments. La Fanfare dirigée sur le plan musical par Marc Sylvain compte deux timba­ liers, six trompettes de cavalerie, un cor, une basse, bientôt deux trompet­ tes supplémentaires et une trompette basse viendront étoffer cette forma­ tion. M. René Casanova, trompette de la Fanfare de la Garde Républicaine en I retraite dans notre région, est le con­ seiller technique qui apporte à cet ensemble sa longue expérience en ce domaine. Une présentation officieuse a eu lieu Festival Cantonal Tout cela était souligné par les tenues sombres de l'Amicale-Trompette de en semi-privé au Club hippique du Lau­ de Musique zet suivi d'un défilé dans les rues de la de Neuville-sur-Saone Fontaines. Des projecteurs astucieuse­ commune des Angles. Les fanfaristes ment placés, envoyaient leurs lumières de couleur et, à chaque excution, met­ et les chevaux se sont montrés dignes Les 4 et 5 juin dernier, l'Harmonie de de ce que l'on attend d'eux. Première taient ainsi en évidence la société qui Neuville organisait le festival cantonal venait d'être nommée. Sur le fond de sortie officielle le 11 juillet à Montfa­ de musique, et de quelle façon ! vet. scène, une projection de grande dimen­ C'est à un véritable show musical sion, au fil des œuvres présentées, qu'ont pu assister les quelque 500 per­ offrait un thème en rapport avec la sonnes présentes dans le centre cultu­ Rhône-Alpes musique entendue. rel Jean-Vilar de ce chef-lieu de canton, Et puis, c'est l'embarquement pour une présentation totalement inédite un merveilleux voyage au royaume de Loire et Haute-Loire pour ce genre de festivités. la musique. Sur des textes de Marc La première surprise du public : trou­ Riboulet, vice-président de l'Harmonie, Printemps Musical en côte ver toutes les sociétés participantes en M. et Mme Millet emmenaient les audi­ Roannaise, 3 au 7 mai 1989 place, rangées en demi-cercle comme teurs d'escale en escale, le groupe cho­ dans un amphi, chacune ayant son ral « La Ritournelle » mettant immédia­ x Cette grande fête est organisée à directeur au centre. Les choristes du tement le public en condition avec l'occasion du centenaire de la Société groupe « La Ritournelle », groupe cho­ « Les Saltimbanques » de Guillaume Musicale « Les Enfants de la Côte » de rale mixte, offraient les couleurs vives Apollinaire. Nous voici en pleine Renais­ Saint-André-d'Apchon, 42370 Renai­ des corsages féminins telles un bou­ sance avec la Cécilienne sous la son. quet de fleurs placé au centre d'un dra­ baguette de Patrice Carret, dans les peau de France : chemises blanches célèbres « Danceries » de Gervaise, Au programme : des musiciens des sociétés de Cailloux, puis les sonneries de Saint-Georges Mercredi 3 mai, en soirée : Grand Fontaines et Quincieux et des choristes exécutées par l'Amicale-Trompette de Concert, avec Guy Touvron et son masculins de « La Ritournelle » enca­ Fontaines sous la direction de Pierre ensemble instrumental, dans un réper­ drées des vestes bleues de la tenue des Cottin, et un « Arioso » de Haendel toire de Telemann, Haendel, Gersch- Neuvillois et des vestes rouges de la dirigé par Alain Crosa-Rossa, donné par win. En prélude, interprétation de deux tenue de « La Cécilienne » de Genay. l'Harmonie de Quincieux.

CMF • N° 418 • SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 XXI Quelques instants chez les Mozart sement pas apprécié à sa juste valeur, avec’ 1 Hatmonie de Neuville et la très que nous attend l'Harmonie de Neu­ célèbre « Symphonie des Jouets » de ville, avec toute la faconde méditerra­ Léopold Mozart, œuvre très agréable à néenne de la farandole de « I Arté­ entendre avec ses petits jouets : sienne », point final d'une riche pre­ oiseau, crécelle, sous la direction de mière partie. fàzom&ncLcLe Gérard Tollombert... Puis, voici la Révo­ à trairatfâ lution avec Gossec et son « Te Deum » Dès la reprise, l'Harmonie de Quin- si bien donné par la Cécilienne avant cieux nous a entraînés dans les réjouis­ ncô'oéÿiotti que l'on accoste en pleine épopée sances de la « Vie Parisienne » vue par napoléonienne avec l'ensemble des Offenbach, tandis que la Cécilienne tambours du canton sous la direction nous convie à admirer deux es de Paul Batézat, et l'harmonie de Cail­ tableaux de l'Exposition visitée par loux dans « Marches et refrains de Modeste Moussorgski. L'harmonie de l'Empire ». Tandis que l'aigle impérial Cailloux proposait alors la 5e danse déployait ses ailes dans le fond de hongroise de Brahms puis une halte scène, en sept courtes pièces défilait chez les Strauss avec la très célèbre Un grand pas et voici les temps toute une tranche de l'histoire de « Marche de Radetzky ». modernes. La société musicale de Cail­ France avec les grognards de l'Empe­ Après cette promenade en Europe reur au travers de leurs campagnes, de loux, dans une adaptation magnifique centrale, l'harmonie de Neuville pour­ /;■ de son chef, Michel Bonnet, présente le leurs espoirs et de leur détresse. suit jusqu'en Russie, chez Karchatu- « Chœur des soldats » du Faust de Impossible de ne pas faire halte chez rian. Cette pièce est sans cloute le ; Gounod avec un chœur d'hommes de les Romantiques. C'est chez Bizet, ce moment privilégié de cette soirée, une !.. « La Ritournelle » très apprécié. grand compositeur français malheureu- « Danse du sabre » d'une précision par- ?! ï

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faite, une communion totale entre les se déchaîne un énorme tonnerre instrumentistes et leur chef. Le public d'applaudissements. Alors, chacun de ne s'y est pas trompé qui réclama un s'en aller la tête pleine de musique, nos­ bis, bien sûr accordé I talgique, douce ou brillante, mais tou­ jours envoûtante. Mais ce voyage merveilleux ne pou­ vait pas se faire sans un détour dans le Les nombreuses personnalités pré­ monde du jazz. Un negro-spiritual, sentes, principalement M. Meyer, con­ chanté magnifiquement par « La Ritour­ seiller général. Maître Berger, président nelle » débutait cette nouvelle destina­ de l'A.D.D.I.M., M. Laffly, maire de tion tandis que Broadway se dessinait Neuville, ses collègues des communes derrière elle. Scott Jopplin arrivait alors environnantes, les présidents des diver­ avec l'harmonie de Quincieux avant ses sociétés du canton, tous ont été que la jeune harmonie de Fontaines unanimes : quelle belle soirée I comme offre trois pièces de jazz bien emme­ on aimerait en entendre plus souvent ! nées par la baguette de Pierre Cottin. Le seconde journée du festival, entiè­ N'oublions pas le joyeux « réveillon rement réservée aux orchestres dansant » exécuté par les trompettes « Junior » du canton, a eu la désagréa­ de Fontaines, lui aussi bissé tant il était ble surprise de se trouver confrontée à beau. un événement national récemment pro­ Comme tout voyage a une fin, celui- grammé : les élections législatives. ci va se terminer en apothéose avec le Aussi, les concerts du dimanche se morceau d'ensemble — quelque 300 sont-ils déroutés sous les arcades de musiciens et choristes — dirigé par l'hôtel de ville, prêtant leurs ailes Gérard Tollombert, qui fera vibrer le accueillantes à ces jeunes orchestres centre Jean-Vilar tout entier avant que issus des écoles de musique.

XXII CMF - N° 418 SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Même le ciel s'y est mis, a'ternant sentant M. Palluy, président dudit Con­ Le président donne la parole à M. Per- sans cesse averses et clins d'œil gentils. seil ; M. Poutissou, maire de Villefran- rut, conseiller général. Mais il en aurait fallu bien plus pour abat­ che ; M. Gicquel, responsable de M. Perrut rappelle son attachement à tre le cœur à l'ouvrage de tous ces jeu­ l'A.D.D.I.M., Rhône. la cause musicale, de la place impor­ nes musiciens. Au contraire, l'accumula­ Excusés : M. le directeur de la Jeu­ tante toujours faite à la culture et à la tion de « bâtons dans les roues » leur a nesse et des Sports ; M. Cairol, délégué musique et en particulier aux Sociétés fait donner le meilleur d'eux-mêmes. régional de la S.A.C.E.M. ; M. le direc­ Musicales qui travaillent sur le terrain, il Tous ont ravi l'auditoire ; les jeunes de teur du Conservatoire National de Musi­ est nécessaire de continuer à apporter Genay sous la baguette de Jean Carret, que ; M. Bruyas, vice-président du l'aide financière du Conseil général aux ceux de Quincieux avec leur directeur Conseil général. Sociétés et Écoles de Musique. Philippe Lorchel, l'orchestre « Junior » Remerciements du président. de Neuville et Jean-Yves Bernardin que Ordre du jour l'on retrouve à la tête des jeunes de Tré­ Le président rappelle à l'Assemblée le En prélude à l'étude de l'ordre du voux. Une agréable surprise : une jeune décès de M. Robert qui a été directeur jour, le président présente le rapport femme, Béatrice Bétoulet, dirige technique de la Fédération du Sud-Est, moral et rappelle la création en mars l'orchestre des jeunes de Cailloux. Enfin, directeur également de l'Harmonie 1 955 de la Fédération sous le vocable Jean-Pierre Prajoux, que l'on commence Municipale de Lyon, autre décès celui « Union Départementale ». à bien connaître dans la région puisqu'il de M. André Soustrot. dirige plusieurs orchestres, a présenté Rappel du nombre de sociétés adhé­ Le président demande une minute de son tout jeune orchestre de Collonges. rentes à l'époque, environ 100, actuel­ silence à leur mémoire. lement 141, ce qui démontre l'impact Grâce aux très belles prestations que de la Fédération, rappelle également tous ces juniors ont offertes à leur que nous sommes regroupés au sein de Rapport d'activité public, il est réconfortant de constater la Fédération Rhône-Alpes, la plus Le président demande au secrétaire combien la musique est vivante dans le importante de la C.M.F. de présenter le rapport d'activités pour canton. Bien sûr, ils ont ençore beau­ coup à travailler pour égaler certains de Espoir, que les jeunes qui prendront la période de juin 1987 à ce jour 28 mai leurs aînés, et ils le savent bien. Ils la suite seront fidèles au chemin tracé 1988. apportent tout leur cœur à progresser, par leurs aînés et continueront à déve­ Rapport d'activité fédéral qui relate cela se sent, cela se voit, car ils écla­ lopper l'édifice. les réunions du Conseil d'administra­ tent de joie à jouer. Quel bel exemple Le président rappelle d'autre part tion ainsi que les décisions prises au pour tous les copains et copines qui l'enseignement enrichissant perçu au cours de celles-ci. n'ont pas eu le courage de persévérer cours des Assemblées générales de et qui ne connaîtront jamais la ferveur groupement et la présence totale des Activité des Groupements : rappel mise à exécuter un morceau en sociétés au sein de leur groupement. des dates d'Assemblées générales et essayant de bien suivre... et la parti­ des Festivals. Du fait de la présence des présidents tion, et... le chef ! C'est dur, dur, mais de groupement au Conseil d'adminis­ Rapport adopté. qu'il est bon d'entendre des applaudis­ tration fédéral il y a une liaison perma­ sements nourris récompenser tout Parole est donnée à Roger Prajoux nente entre les Groupements et la pour le rapport technique. cela ! Fédération. Les écoles de musique du canton, et Roger Prajoux : rétrospective sur les Objectif essentiel : enseignement et particulièrement celle de l'Harmonie de activités de l'année écoulée, stage de formation musicale, nos exigences formation : monitorat et direction, Neuville, présentent leurs meilleurs élè­ budgétaires sont dans cet objectif. ves aux concours d'entrée du conser­ Batteries-Fanfares, journée de perfec­ vatoire national de région de Lyon et Compte tenu de nouvelles exigences tionnement à la direction d'orchestre. obtiennent de bons résultats. Ces jeu­ de l'administration, le Conseil fédéral a Projet 1988-1989: reconduction nes n'abandonnent pas leur harmonie modifié l'organisation de son fonction­ des stages sous toutes leur formes, et permettent ainsi une qualité toujours nement, à savoir : création d'un certain création de nouvelles journées de tra­ plus élevée de leur formation. nombre de délégations, en particulier vail spécifiques aux instruments : clari­ nomination d'un président délégué. nettes, trompettes : saxo, gros cuivre ; Rhône But primordial : développer la musi­ suivant le nombre de participants il est que populaire, non pas au sens péjora­ projeté d'organiser ces journées dans Assemblée générale du 28 mai 1988 tif, mais aller vers ceux qui ne peuvent, différents secteurs du département (inter-groupements). à Villefranche-sur-Saône par exemple, accédé au Conservatoire. Rappel des différentes formes Parole à Claude Fray, responsable de A 14 heures. M. Paul Thevenon, pré­ d'Associations regroupées au sein de la l'organisation de la journée chorale. sident du Groupement de Villefranche Fédération : Harmonies, Batteries- Claude Fray : Réalisation de cette accueille au Foyer des Jeunes Travail­ Fanfares, Symphonies, Plectres, Cho­ nature, quatre sociétés Chorales leurs de Villefranche les délégués de la rales, Trompes de chasse, Accordéons, étaient représentées. Étaient présents à Fédération Musicale du Rhône réunis Écoles de Musique de Sociétés. cette journée : MM. Jacques Berthelon, pour tenir leur Assemblée générale. directeur du Centre Polyphonique du Conseil régional : Le président Combe ouvre la séance Rhône et Philippe Fournier, directeur à 14 h 15. Plus d'aide financière pour l'achat technique fédéral. d'instruments, le Conseil général du Cette journée a permis de mettre en Rapport moral Rhône en a pris la relève. évidence les difficultés dont sont con­ Le président remercie Paul Thevenon Rappel du Concours régional orga­ frontées les sociétés qui pratiquent le de son accueil et des moyens mis en nisé à Lyon en 1987 par la Fédération chant choral. Musicale du Rhône. œuvre pour la réalisation du Congrès. Unanimité des choristes pour la Le président salue la présence de : M. Rappel également des accords pas­ reconduction d'une telle journée. sés entre la C.M.F. et la S.A.C.E.M. Perrut, conseiller général ; M. Berger, Parole à M. Serres, responsable des vice-président du Conseil général repré- Rapport moral adopté. stages Batteries-Fanfares.

CMF - N° 418 - SEPTEM8RE-0CT0BRE 1988 XXIII l'information soit faite de façon con­ Élection du tiers sortant crète auprès des sociétés, mais égale­ ment par ('intermédiaire des présidents Sont renouvelables : MM. Combe, de groupements, information qui doit Chevalier, Bouissou, Collonge, Patay, jouer dans les deux sens, il est indispen­ Poyet, Gelin, Mme Ouillon qui n'a pas demandé le renouvellement de son sable que nous. Fédération, sachions fàcomenade ce qui se passe dans chaque société et mandat. A l'issue du vote, sont reconduits que nous soyons informés des problè­ àtrairefâ . mes qui se posent à chacun. dans leur mandat : MM. Chevalier, Bouissou, Collonge, Patay, Poyet’, Formation et enseignement pour la Gelin, Combe. saison prochaine, continuité dans le môme sens, rappel des journées instru­ mentales déjà évoquées par Roger Pra- Questions diverses joux, reconduire également le stage de La subvention allouée à chaque perfectionnement à la direction société 1.100 francs reste inchangée d'orchestre, stage également dans les pour 1988 du fait des frais engagés groupements. pour la formation. Cotisation inchangée également. M. Serres rappelle : au cours de Épreuves d'examens C.M.F. disponi­ l'année, un stage de 48 heures à bles à la Fédération ainsi que 1#r et 2• Adhésion de nouvelles sociétés sou­ Savigny pour musiciens confirmés, degrés fédéraux. mises à l'Assemblée générale après deux stages à Fontaines-sur-Saône Remerciements de Roger Prajoux. accord de leur Groupement : Chorale Allegria, de Thizy ; Accordéon Club d'une journée chacun pour musiciens Intervention de M® Berger, vice- débutants. d'Amplepuis ; Ensemble Prestige de président du Conseil général, président Saint-Pierre-de-Chandieu ; le Chœur du Déception sur le petit nombre de de l'A.D.D.I.M. Val d'Azergues ; les Enchanteurs de sociétés réprésentées à ces stages, Remerciement d'avoir été invité à Villefranche. trois sociétés, même pas un participant cette assemblée générale, d'être invité L'assemblée à l'unanimité donne son par Batteries-Fanfares compte tenu du chaque année au stage. nombre de ces formations. accord à ces nouvelles adhésions. M* Berger peut ainsi témoigner des Un débat s'instaure au sujet des Éco­ Il est nécessaire de trouver une solu­ résultats positifs acquis chaque année i tion à ce problème. les de musique indépendantes des suite aux actions menées par la Fédéra­ Sociétés musicales, et qui ne vont pas Appel est lancé aux présidents des­ tion. toujours dans le sens de la finalité de la ! dites sociétés pour intervenir auprès de Rappel également du rôle des munici­ formation musicale : à savoir le renfor­ leurs jeunes adhérents, rappelons que palités pour l'aide financière apportée cement et l'aventure des Sociétés i. ces stages sont ouverts à tous, musi­ aux écoles de musique, aide financière musicales. ciens confirmés ou non. du Conseil général auprès des écoles de Plusieurs interventions ont lieu, en Remerciements de Roger Prajoux. musique pour l'achat d'instrument, : définitive sur l'initiative de Philippe aide qui a été multiplié par deux cette Fournier il est décidé pour la saison pro­ Philippe Fournier, directeur technique année. fédéral. chaine des réunions de travail pour arri­ Remerciements du président. Suite à la déclaration de M. Serres, ver à résoudre ce problème particulière­ Philippe Fournier fait la réflexion sui­ Intervention de M. Poutissou, maire ment ambigu. vante : au sujet de la faible participa­ de Villefranche, intervention qui va Proposition d'un délégué : que les tion au stage de Batterie-Fanfare, cha­ dans le même sens : à savoir la forma­ instruments ne soient plus assujettis au ! que société d'une certaine manière se tion des jeunes. M. Poutissou se dit très maximum de la T.V.A. ! sous-estime un peu, peut-être face aux heureux de pouvoir assister un moment Réponse de Roger Prajoux, la C.M.F. intervenants et compte tenu de ce que à nos travaux. a pris des dispositions pour agir dans ce chaque société a mis en œuvre pour la Remerciements du président. sens en formulant un vœu lors du der­ !" formation de ses musiciens. nier Congrès d'Aix-les-Bains, Situation de trésorerie i Il n'y a cependant rien à craindre de Congrès 1989 : pas de décision ce côté-là, les intervenants sachant M. Germain, trésorier, présente un immédiate, deux lieux sont envisagés : créer un contact chaleureux avec les rapport très détaillé de la situation Saint-Just-d'Avray ou Saint-Georges- stagiaires, pas de déphasage, très financière. de-Reneins. important de le faire savoir. La commission de Contrôle représen­ Il est 17 heures, le président Combe i! Rappel de la journée de perfectionne­ tée par M. Guilloud demande à l'assem­ déclare close l'Assemblée générale ment, à la direction d'orchestre avec la blée de donner quitus à MM. Germain 1988. participation de M. Ruiz, professeur de et Lenfant. ? direction à l'École Normale de Musique Rapport adopté. Le secrétaire : André Gelin dé Paris, stagiaires choisis parmi ceux qui travaillent depuis dix ans au stage ! de Savigny, soit comme stagiaires ou moniteurs et qui ont en charge la direc­ i ' tion de sociétés musicales, afin que le ! • langage au niveau technique soit sensi­ ! blement identique. Philippe Fournier insiste pour que Abonnez-vous, chacun fasse confiance dans le choix qui est fait pour la recherche des inter­ venants dans les différentes formes de •* faites abonner vos sociétés ! stages. Il est également important que

XXIV CMF - N° 418 SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988

OEUVRES AU CHOIX DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR POUR LES ORCHESTRES A PLECTRES La fin d'un râve Maciocchi Schneider Première fantaisie sur Mozart Maciocchi Schneider DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Les bijoux de la reine Maciocchi Schneider Ultime flore Jacoracci Schneider Honneur Lautnenschlager suite Kretschar Trekel L'étoile du bonheur Frendo Schneider Streiflichter Ambrosius Trekel Le secret de Polichinelle Goitre Le Médiator Drei rondo St Fauth Trekel Les yeux noirs Menichetti Le Médiator Egmont Beethoven Le Médiator Rhapsodie corse Menichetti Le Médiator La couronne d’or Herman Billaudot Rhapsodie tzigane Maciocchi Schneider Une fête à Rome Macchini O.A.P. Gabelle Galanti Schneider Schneider La poupée de Nuremberg Adam Le Médiator Imperia Maciocchi Schneider Sérénade espagnole Menichetti Le Médiator La joconde (La danse des heures) Ponchielli Maurri A travers la Hongrie Menichetti Le Médiator Poète et paysan Suppe Schneider Cortège du muguet Maciocchi Schneider Si j’étais roi Adam Maurri Petite princesse Maciocchi Schneider Finlandia Ambrosius Trekel Maggiolata Maciocchi Schneider Egeria Maciocchi schneider Excellence Wechsel spiele Wolki Trekel Rumba catalane Behrend Trekel Troisième Ultimo flore Jacovacci Schneider Princesse tragique Coiteux Le Médiator La caravane Gretry Schneider Costumi romani Galanti Schneider Kermesse champêtre Florian Schneider Tirrenia Giovanni Schneider Mariage des poupées Pizzi Schneider Massalia Laisne Schneider Aria antica Tenaglia Schneider Le rocher fantôme Staz Poppy Billaudot Rêverie de poète Manente Schneider Le calife de Bagdad Boieldieu Schneider Princesse Alix Thorn Le Médiator L’oca del cairo Mozart Schneider Gavotte en Ré Windt Schneider Songe fantastique Guindani Schneider Soirée de poupée Dalmais Schneider Commedia del arte Maaz Trekel Corbeille de mariage Dutour Schneider Signor Bruschino Rossini Schneider Ange éploré Maciocchi Schneider Abendmusik Schwaen Trekel Les flots du Danube Ivanovici Schneider Le festin des dieux Maciocchi Schneider Hymne à la nuit Graud Schneider

Supérieure Renata Lavitrano Schneider Armor H. Bert Schneider OEUVRES AU CHOIX - CHOEURS D'HOMMES Robin des bois Weber Schneider Divertimento en 5 mouvements Ambrosius Trekel DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Chaconne in d dur Ambrosius Trekel Capriccio Krestchmar Trekel Honneur Sous bois J. Absil Lemoine La moskova Menichetti Le médiator Chant d’orient R. Bréard Billaudot Il re pastore Mozart Schneider Quatre petites pièces de F. Poulenc Salabert Serenata Mozart Schneider Saint-François d’Assise Le barbier de Séville Paesiello Schneider Tenebrac factae sunt L. Vittoria Huguenin Procure L’astuce des femmes Cimarosa Schneider O sacrum convivium L. Vittoria Huguenin I puritani Bellini Schneider Nadedja Maciocchi Schneider Trionfo d'amore Maciocchi Schneider Excellence Cantate domino H. L. Hassler Huguenin Prélude en Fa Maciocchi Schneider Hodie christus natus est G. Palestrina Huguenin Procure Espoir suprême Maciocchi Schneider Carrousel P. Kaelin Foetisch Les amoureux du moulin Maciocchi Schneider Cantelaube M. Pasquier Huguenin Impressions d'Espagne Boucheron Schneider Gesseney Grenade morisque Marquez/Garcia Schneider Cantique de Siméon (1" vers) F. Schmitt Durand Le triomphe des ailes Maciocchi Schneider Louez votre Seigneur (psaume CXII) F. Schmitt Durand Suite appassionata Wolki Trekel Sérénade d'hiver C. Saint-Saens Durand

Première Les amours de Jeanette Dutour Schneider Supérieure La pavane des pingouins J. Bovet Foetisch Capriccio Gai Trekel Chanson du vent clair J. Bovet Zurfluh Sinfonia originale Casazza poli Schneider Chant de la rose R. Bréard Billaudot Pizzicato polka Strauss Schneider Complainte du corsaire J. Frochot Leduc (plein jeu) Annenn polka Strauss Schneider Chant de corsaires D. Gesseney- Huguenin Pastorale (18* siècle) Anonyme Schneider Rappo Capriccio pour oap Gai Trekel Sepulto domino G. Gorczycki Huguenin-Barbian Ouverture provençale Tournel Le Médiator O force des saisons R. Mermoud Foetisch Sorrentine Fantuzzi Le Médiator Oh ! Mille fois heureux Mendelssohn Zurfluh Aubade printanière lacombe Le Médiator Adoramus te, christe G. P. Palestrina H. Meseler La vallée maudite Menichetti Le Médiator (Zurich) Les bibelots du diable Maciocchi Schneider O sacrum convivium Viadana Huguenin L’ile enchantée Kok Schneider Procure Floralia Maciocchi Schneider Maciocchi Schneider Milena Première Chanson de la bergère B. Ammann Zurfluh Myrthalia Maciocchi Schneider Mon verger A. Beguelin Henn-Geneve La dernière étape Menichetti Le Médiator Le chant des cimes A. Bréard Billaudot Une fête au Château Menichetti Le Médiator Nous irons à Valparaiso H. Dutilleux Ed. Française Kourienka Oagosto Schneider Mai, le joli mois M. J. Erb Durand Demone e Angelo Bert Schneider Kyrie des gueux D. Gesseney- Huguenin L’ombre et le masque Dagosto Schneider Rappo Sinfonia en sol Majeur Cecere Schneider J’ay dict. j'ay faict Janequin Huguenin- Sérénade und menuett Takashi Kubota Trekel Minuetto Haydn Schneider Gesseney Vienne le temps d’aimer P. Kaelin Huguenin- Deuxième Gentille aubade Detoga Médiator n° 20 Gesseney Aimer la terre Rapsodie tzigane Maciocchi Schneider P. Kaelin Foetisch

CMF -N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 25 DIVISION ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR DIVISION ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Il faut chanter P. Miche Zurfluh Berceuse bressane H. Busser Leduc In ma gratia J. Noyon Lemoine Dedans mon livre de pensée R. Calmel A.C.J. La tillaul devant ma porta Otto Kreis Lucerne J'ai vu la beauté ma mie J. Chailley Saiabert U balle, ei étions F. Poulenc Saiabert Allons au vert bocage Costeley Saiabert U nuit F. Schubert Foetisch Dieu ! qu'il la fait bon regarder C. Debussy Ph. Caillard Je ne cherche pas J. Rochat Foetisch Ave verum Ch. Gounod Ph. Caillard Ouvrez-mois l’huis Janequin Ph. Caillard Deuxième Ma chanson G. Angerer Hug. Zurich Nostra vicaire un jour de fête C. Le Jeune Saiabert Confidence M. Bitsch Foetisch-Hug Chèvre-feuille I. Markovitch A.C.J. Tibie paiom D. Bortniansky Huguenin En son temple sacré J. Mauduit Ph. Caillard La valsa des feuilles J. Bovet Zurfluh Une île Lama/Oudot Ch. Contemp. Le chant do la terre R. Bréard Billaudot Il est bel et bon Passereau Ph. Caillard Nous irons à Valparaiso H. Outilleux Ed. Française La belle se sied au pied de la tour F. Poulenc Saiabert Mai. le joli mois M. J. Erb Durand La blanche-Neige F. Poulenc Durand Benadic anima mea J. Noyon Chorales d’Alsace L'ame des poètes Trenet/Aubanel Raoul Breton Le printemps C. Reysz Chorales d'Alsace La chanson de Dolly Pentraeth E. Daniel Ph. Caillard Le réveil du printemps C. Reysz Chorales d'Alsace Au carrefour des trois brouillards E. Daniel Ph. Caillard C'est mon pays P. Lavanchy Foetisch Morbihan E. Daniel Ph. Caillard ■ Missa primitoni-kyrie A. Lotti Huguenin Missa pr. toni-agnus dei A. Lotti Huguenin Première Hiver (Le temps chemine) B. Andres A.C.J. Le clocher de mon village FR. Volery Huguenin C’est le joli printemps M. Bitsch Lemoine ! Marins des étoiles FR. Volery Huguenin O susser mai J. Brahms A.C.J. Chanson pour ma mère Zbinden Zurfluh Mignonne G. Costeley Ph. Caillard Le pont Mirabeau L. Daunais A.C.J. (C) Jeune bouleau A. Dvorak A.C.J. Troisième Complainte du paysan soldat M. Bitsch Foetisch I P. Hindemith ' Hug. N° 8770 Le cygne Le long chemin J. P. Holstein Ph. Caillard : Ella est la fill'd’un laboureur J. Canteloube Zurfluh ■ Hiroshima Moustaki / Daniel A.C.J. Tous ceux qui veulent J. Canteloube Zurfluh Lune d'avril B. Haultier Hortensia La cloche du soir M. J. Erb Durand Le temps de vivre Moustaki/ A.C.J. (A) ? Ce moys de mai Janequin Huguenin Langree ; Loin du pays A. Gesseney Foetisch i Chanson pour une fontaine R. Mermoud Foetisch Marianita FR. Perret Huguenin- : R. Mermoud Foetisch Gesseney Il s’en est allé Adoramus te G. Palestina A.C.J. Le grillon G. Pileur Foetisch Petrouchka P. Paubon Ed. Ouvrières Douce amie H. L. Hassler Foetisch Le marin de la rose Ch. Pingault Heugel Fr. Ziberlin Les couleurs du temps Béart/Langree A.C.J. OEUVRES AU CHOIX POUR LES CHOEURS MIXTES Le tournesol Murray / Frochot Heugel Connaissez-vous, la-bas C. Geoffray A.C.J. DIVISION ŒUVRE AUTEUR ÉDITEUR Chanson de barberine E. Cooks Andrieu i. i Deuxième Ave Maria Arcaldelt Ph. Caillard Honneur Le crocodile prisonnier C. Favre Durand Francion vint l'autre jour P. Bonnet Ph. Caillard Le chant des oiseaux C. Janequin Ph. Caillard Alors que mon cœur s'engage P. Bonnet Ph. Caillard La bataille de Marignan C. Janequin Saiabert In stiller nacht J. Brahms A.C.J. Revecy venir du printemps C. Le Jeune Saiabert Je suis déshéritée P. Cadeac Ph. Caillard Les deux cités D. Milhaud Schirmer La source Dijan Faure/ Leduc . 1) Babylone Bonnet/Harm/ 2) Élégie au choix H. Dumas ; 3) Jérusalem Prendre un enfant par la main Duteil / Harm / Leduc Cantate de la paix D. Milhaud Schirmer Passaquet Cantate de la guerre D. Milhaud Schirmer Amis, sur cette terre D. Friederici A.C.J. U 1) Chœur du Peuple On danse là-haut L. Gesseney Foetisch i 2) Vox Domini au Ne revenez plus. Lisette F. Gevaert Lemoine 3) Chœur des Martyrs choix Où t'en vas-tu donc (Noël) P. Houdy Leduc 4) L’heure de Dieu La batelière 0. Lager A.C.J. Quatrains valaisans D. Milhaud Heugel Matona mia cara R. De Lassus Ph. Caillard : Vinea mea electa F. Poulenc Durand Mon cœur se recommande à vous R. De Lassus Ph. Caillard Nicoletto M. Ravel Durand Les chanteurs du bois Mendelssohn Billaudot Ronde M. Ravel Durand El grillo G. d'Ascanio Ph. Caillard Avé Maria G. Verdi Ph. Caillard Tant que vivrai Cl. Sermisy Ph. Caillard Balaio H. Villa Lobos A.C.J. (T.P.) Excellence Le bestiaire (2 extraits au choix) J. Absil Lemoine Allons gai, gai, gai. bergères G. Costeley Ph. Caillard Troisième Les tourterelles Aufray/Oudot Ch. Contemp. i : Yver, vous n'âtes qu'un vilain C. Debussy Durand La belle Jeanneton M. Corneloup A.C.J. (A) Vous me tuez si doucement J. Doyen Leduc Pavane Th. Arbeau Ph. Caillard Bienheureux qui naît simple G. Favre Durand Bone jesu dulcissime M. Gascongne Ch. Huguenin Au joli jeu Janequin Ph. Caillard Feinslieb Feinslieb (mignonne) H. L. Hassler A.C.J. La prise du Havre Janequin Ph. Caillard Voici la saint Jean D. Lesur Saiabert La belle aronde C. Le Jeune Saiabert Ce mois de May C. Janequin Ph. Caillard Les heures R. Mermoud Foetisch Chanson pour les fileuses B. Lallement Ph. Caillard Noël è quatre voix G. Migot Leduc D'un gros bâton et à plein poing Lupi Ed. Ouvrières ; Beau papillon - Quatrains La rosée du joli mois de may J. Planson Ph. Caillard Valaisans V D. Milhaud Heugel En natus est Emmanuel M. Practorius Ph. Caillard A peine défigurée F. Poulenc Durand Soir de fête J. Rochat Foetisch Belle et ressemblante F. Poulenc Durand Au joli bois Ch. Tessier Ph. Caillard Chanson è boire G. Bataille/ Supérieure Les enfants de la guerre C. Aznavour A. Verchaly A.C.J. Ce ris plus doux A. de Bertrand Ph. Caillard J’entends une chanson J. Stenerlein A.C.J.

26 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 OEUVRES AU CHOIX POUR LES CHOEURS A VOIX ÉGALES (enfants, jeunes filles, femmes) CONCOURS D’EXCELLENCE 1989 DIVISION OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR INSTRUMEN1 OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR Honneur D'où vient ce soleil J.-M. Damase Lemoine Allez vous-en, allez (rondel) J.-M. Damase Lemoine Chant - Une mélodie romantique ou Billaudot Afferte domino (Partes Variables V) J. Luciuk A cœur joie un Lied au choix Le hérisson F. Poulenc Durand - Une mélodie de Jacques Le petit garçon malade F. Poulenc Durand Leguerney En revenant de l'école F. Poulenc Durand - Un air de Concert Madrigal aux muses A. Roussel Durand (selon la voix) : Monstra te esse matrem Vittoria Huguenin Schol FEMMES : Magnificat : « Quia Respexit » Bach Breitkopf Passion Selon St Matthieu, Bach Breitkopf Excellence Devenons sages désormais J.-M. Damase Lemoine air de Soprano : « Aus Liebe » (V° Ronde) Rédemption, premier air de C. Franck Heugel Dieu ! qu'il la fait bon regarder J.-M. Damase Lemoine soprano : « Les Rois dont vous Verbum caro R. de Lassus Huguenin Schol vantez la gloire » Tout va changer J. Raffin J.-M. Fuzeau Messe en Si : « Qui Sedem Ad Bach Peters La chapelle R. Schumann Durand Dextram Patris » La mort du rossignol F. Schmitt Durand HOMMES : Stabat Mater. Air de Ténor : Rossini « Gementem » Supérieure L'amour de moy G. Aubanel Durand L'Enfance du Christ : Berlioz Costallat L'autre jour, en voulant danser J. Canteloube A.C.J. « Le repos de la Ste Famille » O salutaris hostia A. Caplet Durand Requiem : « Ingemisco » Verdi Ricordi Ah ! Dis-moi donc, bergère D. Lesur Ed. Françaises Requiem : Libéra me G. Faure Costallat de Musique L'Enfance du Christ : Berlioz Costallat Holdi-ri-di D. Lesur Ed. Françaises « Songe d'Hérode » de Musique - Un air d'Opéra (selon la voix) Ed. Françaises Pique la baleine H. Dutilleux FEMMES : Lakmé, air des clochettes Delibes Heugel de Musique La Flûte Enchantée, air de la Mozart Breitkopf L'amour en héritage J. Berthe J.-M. Fuzeau Reine de la Nuite : « O Zittre Adoramus te R. De Lassus Huguenin Schol Nicht » La Flûte Enchantée, air de Mozart Breitkopf G. Aubanel Costallat Première J'ai cueilli la belle rose Pamina : « Ach Ich Fülh's » Mon père m'envoie à l'herbe G. Aubanel Costallat Aida, air du Nil : Verdi Ricordi Comme toi Ch. Balandres J.-M. Fuzeau « Qui Radames Verra » J. Berthe J.-M. Fuzeau Anne de Bretagne Tannhauser, air d’Elizabeth : Wagner E. Chabrier Enoch Villanelle des petits canards « Dich, Teure Halle » G. Favre Durand Pique la baleine Cosi Fan Tutte, air de Dorabella : Mozart Breitkopf G. Favre Durand En revenant d'Saint-Savinien « Smanie Implacabili » Quand je suis parti de La Werther, air des Lettres Massenet Heugel Rochelle G. Favre Durand HOMMES : L'Elixir d'Amour, romance de Donizettti Ricordi Berceuse du petit Zébu J. Ibert Leduc Nemorino : « Una Furtiva Ma douce Annette J. Jouineau Ed. Françaises Lagrima » de Musique Rigoletto. air du Duc de Mantoue : Verdi Ricordi Chanson des pommes de terre D. Lesur Ed. Française « Ella mi Fu Rapita » de Musique Lohengrin - Adieux de Lohengrin : Wagner La belle Françoise J. Planel Ed. Française « In Fernem Land » de Musique Mireille, couplet d'Ourrias : Gounod Choudens La jeune mère Schubert/ Salabert « Si les Filles d’Arles sont rei­ Duhamel nes » La joueuse de tambourin Schumann Salabert Rigoletto. air de Rigoletto : Verdi Ricordi Démons et merveilles M. Thiriet Choudens « Cortigiani » Breitkopf Deuxième Alphabet Mozart Salabert Don Giovanni, Sérénade de Mozart Amarylis G. Aubanel Costallat Don Juan : « Deh Vieni Alla O salutaris J. Alain Huguenin Finestra » Ricordi Docteur Banjo J. Berthe J.-M. Fuzeau Don Carlo, air de Philippe II : Verdi Faisons rejouissance J. Berthe J.-M. Fuzeau « Ella Giammai m'ammo » Fr. Carbuccia J.-M. Fuzeau Le temps de vivre Piano Une étude au choix (sauf Op. 10. J.-M. Fuzeau Le père noël et la petite fille M. Rapatel n01 3 et 6 et les Posthumes Chopin Costallat Farandole des bords du Rhône G. Aubanel Sonate D 958, Allegro 1,r mvt Schubert Eschig G. Aubanel Costallat Le p'tit quinquin Prélude du Tombeau de Couperin Ravel Bon vigneron J. Canteloube Durand Je m'en fus cueillir la rose G. Favre Durand Clavecin Toccata 8 Rossi Au choix Ronde française P. Pierne Lemoine Les cyclopes « Nouvelles Pièces Rameau Heugel Bonhomm’ bonhomm' A. Pouinard Leduc pour Clavecin » (Le Pupitre) Tambourin Rameau/Truillet Durand Barenreiter Ayez pitié du grand mal C. Sermisy Leduc 3800 Message du printemps R. Schumann Salabert Thème et 5 variations au choix J.-S. Bach Henle 129 « Variations Golberg » Troisième Réveil des fleurs Beethoven/ Salabert Duhamel Orgue Variations sur Mein Junges Sweelinck Molenaar Chanson de la caille G. Favre Durand leben hat ein end Amsterdam Dis-moi, m'amour la caille G. Favre Durand Scherzando de concert des G. Pierne Durand Le bateau blanc D. Bonnet J.-M. Fuzeau <( 3 pièces Op. 29 » La colline aux coralines Fr. Carbuccia J.-M. Fuzeau Toccata (seule) en Fa M BWV 540 Bach Bornemann Étoile du matin L. Jean-Baptiste A.C.J. Vol. III. n° 8. p. 73 A la claire fontaine G. Lorn Durand Orgue Dansa du diable, partition n° 23 Hellmesberger Weltmusik Aimable pastourelle J. Muller Ch. d’Alsace électronique 3 pièces, pages 5, b et 7 W. Hehster Molenaar Tes petits sabots J. Grimbert Leduc Le petit poucet C. Wagner A.C.J. CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 27 NSTRUMEN1 OEUVRE AUTEUR ÉDITEUR INSTRJMEN- OEUVRE AUTEUR ÊDITEUR

Harpe Faure Durand Basson Concarto, 2* et 3* mouvements Jolivet Heugel et Élégie B. Andres Hortensia Concerto en Fa Majeur F VIII Vivaldi Billaudot Harpe simple Variation sur on thème de Glinka Salvi n* 19______Mozart Saxophone Prélude, cadence et finale A. Desenclos Leduc et Lyre C. Chaynes Leduc Mi B Harpe Ronde des Négrillons Tournier Lemoine Saxophone Fantaisie de concert J. Semler Semi celtique « Pièces Nègres » Si B Collery i et Lyre C. Chaynes Leduc Tous les morceaux sont à jouer sans reprises Cor Motifs forestiers J.-L-M. Maugue Billaudot Violon Havanaise St Saëns Au choix Cornet Concertino P. Vilette Leduc Sicilienne « 1" Sonate » Bach Au choix Trompette Concerto Chaynes Leduc Alto 1ar mouvement « Concerto » Hoffmeister Eschig Trombone Capriccio R. Boutry Leduc ; Tuba Ténor Tubacchanale R. Boutry Leduc 1W mouvement « 3* suite M. Reger Peters en Mi M » Tuba Basse Ana Pausis G. Meunier Billaudot Violoncelle Danse des petits Nègres A. Caplet Durand Percussion Concerto pour timbales et L. Frechon Billaudot « Épiphanie » orchestres, coupure à partir de 1ar mouvement de la Suite Hindemith Schott la mesure 88 à 173 inclus. Test Claire Delecluse Leduc Contrebasse 1ar mouvement du Concerto S. Lancen Billaudot J.-C. Tavernier Billaudot à cordes (accord en Ut) Mahel 1, coupure pages 4 et 5 Traits d'Orchestre, Guitare Fantaisie sur des thèmes de la F. Tarrega Schott Miyence 9a symphonie Beethoven Traviata ED 118444 Fantaisie N° 7______J. Dowland Flûte à bec Ung gay bergier varie Crecquillon/ London pro Bassano Musica REP3 Mandole Cache cache Maciocchi Schneider A. Kim Co Ton that tiet Zurfluh Mandoline Fantaisie n° 1 (ZM 1801) Heft 1 Takashi Qchi Zimmermann 2 premiers mouvements Op. 5, A. Corelli Musica Rara Accordéons Choral et fugue G. Tailleferre Astier n* 4 Sonata en Fa M______1899 Basses Adap. Dondeyne Flûte Pièce pour flûte seule J. Ibert Leduc chromatiques Traversera Airs valaques (introduction, F. Doppler Billaudot Accordéons Choral et fugue G. Tailleferre Astier thème, variations 1 et 2 et Basses Adap. Dondeyne Allegro page 6______composées Concerto en Fa mineur, Op. 52 Hautbois Tambour Fricoul, nouveau répertoire du M. Mathieu Ed. de la Forêt 1ar Mouvement : 2 pages, par­ Tambour______de Retz_____ tie de Hautbois à jouer Ed. de la Forêt 2a mouvement : de la 8a à la Clairon Ombrages A. Telman 29a mesure Clairon basse de Retz 3* mouvement : du début à la Krommer Musica Rara Trompette Hermes A. Telman Ed. de la Forêt 75a comprise et 164a avec de cavalerie de Retz_____ levée à la fin______Cor Mi B et Uranus A. Telman Ed. de la Forêt Clarinette Concerto pour clarinette J. Rivier Transatlantiques Trompette de Retz basse

Big Band Règlement des Concours (Article 17). Modification et précisions sur les Formations de Big Bands. B.P. 502 : Formation A 71009 MACON CEDEX Big Band complet, 18 musiciens, plus musicien option­ Tél. : 85.34.46.81 nel : 2 sax alto Mi b, 2 sax ténor Si b, 1 sax baryton Mi b, 1 guitare, 1 guitare basse ou contrebasse à cordes, 1 piano, 1 fournissent les morceaux imposés batterie jazz, 4 trompettes, 3 trombones, 1 trombone basse. dans les examens Formation B Big Band effectif réduit, 10 musiciens minimum : saxo­ de la Confédération Musicale de France phone, trompettes, trombones, rythmiques. Les classements des Big Bands se feront en six divi­ sions : Honneur, Excellence, Supérieure, Première, Deuxième, Troisième. vente par correspondance !: Les Big Bands à effectif réduit ne pourront excéder la 1 Première Division. TOUTES LES EDITIONS Les Big Bands à effectif complet peuvent concourir dans ZEPHYR\ toutes les divisions. MUSICALES D I F F U S I O NOTATION Notation 1 Notation 2 - VARIÉTÉS BP 29-93250 VILLEMOMBLE — Justesse, sonorité, homogénéité 20 20 - JAZZ — Phrasé, cohésion rythmique 20 30 - CLASSIQUE TÉL. : (1) 45 28 66 05 + — Chorus (improvisation) 20 10 - PÉDAGOGIE : 60 60 Expéditions dans toute la France Outro-Mor 8. Etranger La notation 1 s'applique pour les divisions supérieure, Excellence, Honneur ; la notation 2 s'applique pour les 1r®, ! PARTITIONS SIMPLES : SUIVANT DISPONIBILITÉ : PRÉCISER LE TITRE : 2* et 3* divisions. 28 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-0CT08RE 1988 la Gironde, deux concerts sont prévus vrai que le directeur de cette firme tra­ Cauderan, salle de La Pergola le diman­ pour les élèves des écoles maternelles, vaille avec le Centre National de Musi­ che 23 octobre 1988 à partir de sans oublier « A la Découverte de que de Chambre d'Aquitaine et a ainsi 10 heures. l'Orchestre d'Harmonie » pour les pu apprécier le travail effectué par Programme de la journée : cours moyens. l'Orchestre de la Musique Municipale — 11 heures : Concerts donnés par bordelaise. diverses formation ; 4° Bicentenaire de la révolution fran­ Ce disque est en vente partout, et en — 14 h 30 : Suite des auditions ; çaise : particulier à l'étranger (Amérique, — 1 7 h 30 : Grand Ensemble formé de L'Orchestre de la Musique Munici­ Japon,...). Il a été l'objet de soins atten­ jeunes saxophonistes de la région. pale de Bordeaux a été choisi par la tifs et ne comporte que des œuvres ori­ Pour tous renseignements, s'adres­ société « Cybelia », spécialiste des ginales écrites entre 1789 et 1801, ser à M. Jean-Marie Londeix, profes­ enregistrements de musique française recueillies sur documents de l'époque seur au C.N.R. de Bordeaux, 59, rue du XXe siècle pour enregistrer un dis­ et enregistrées intégralement selon la Mondenard, 33000 Bordeaux. que compact sur les « Musiques de la composition de l'orchestre d'alors, en Révolution Française ». augmentant seulement le nombre de C'est un grand honneur pour Bor­ musiciens, comme cela se faisait en période révolutionnaire lors des grandes deaux d'avoir été préféré à d'autres for­ mations françaises prestigieuses. Il est cérémonies sur le Champs-de-Mars. La musique de la 3e Région Aérienne

La musique de la 3° Région Aérienne a été créée en 1934 à la base aérienne de Tours, en 1 945 elle est transférée à Bordeaux-Mérignac où elle se trouve actuellement. Composée de 80 musiciens et musi­ ciennes pour la plupart sous contrat, mais également de quelques appelés du contingent, elle est placée sous la direc­ tion du capitaine Philippe Renaud, de son adjoint l'adjudant-chef Richard Messyasz et du tambour-major René Vasière. I

Théâtre de Bordeaux, pour diriger les Lucien Mora spectacles de danse. Chef d’Orchestre En 1 966, il est nommé professeur au Conservatoire pour assurer la direction Successeur de MM. Sarraut et de la classe d'orchestre et la direction Watelle à la tête de la Musique Munici­ musicale de la classe d'art lyrique. pale, devenue depuis par décision de Actuellement, il assure la classe de M. le président Jacques Chaban- direction d'orchestre d'harmonie au Delmas, maire de Bordeaux, Conservatoire National de Région de l'« Orchestre de la Musique Municipale Bordeaux et forme de futurs directeurs de Bordeaux », Lucien Mora est une des orchestres d'harmonie. Cinq sont forte personnalité musicale de l'Aqui­ déjà en fonction en Aquitaine et dans taine. d'autres régions de France. Après des études avec les maîtres du Conservatoire de Bordeaux, il travaille Sa particularité ? Comporter en son l'écriture musicale avec Roger sein quatre formations, différentes par Ducasse, la direction d'orchestre avec L'Association des Saxopho­ le nombre et le style : Georges Razigade et Eugène Bigot. nistes de France, section — la formation militaire : 75 exécu­ tants ; Il débuta en 1929 aux matinées régionale d'Aquitaine — la formation d'harmonie : 65 exécu­ enfantines de Bordeaux-Lafayette Cette association qui a son siège tants ; comme chef d'orchestre des « Joyeux social à la Confédération Musicale de — la formation de Batterie-Fanfare : 40 Neveux de Tonton Guy ». En 1934, il France, à Paris, et une section régionale exécutants ; fonde le « Tringintuor Bordelais » qui d'Aquitaine, organisent en collabora­ — la formation de jazz ; devint l'Orchestre de Chambre de Bor­ tion avec la Fédération des Sociétés chaque musicien évoluant bien entendu deaux. Musicales d'Aquitaine une grande jour­ dans plusieurs formations. Chaque for­ En 1949, il est appelé par Vanni- née régionale du saxophone. Cette mation possède un programme de Marcoux, alors directeur du Grand manifestation se déroulera à Bordeaux- spectacle autonome de deux heures. CMF ■ N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 29 La vie musicale dans nos régions des du Conservatoire de Bordeaux à de contrepoint et de composition. A 14 laquelle on a donné son nom, permet de ans, il entre au Conservatoire et obtient perpétuer sa mémoire. deux ans plus tard sa première médaille Orthez a donné naissance à l'un des de piano. Une récompense qui n'augure plus grands pianistes de son temps, pourtant en rien le parcours classique Francis Planté, qui fut l'ami de tous les d'un jeune musicien de cette époque. grands artistes au premier rang des­ Maurice Ravel est très vite remarqué, onn quels il faut placer Rossini qui, musicien en effet, pour son originalité. Très tôt et gourmand, appréciait tout particuliè­ se manifeste chez lui ce côté marginal rement les « hortolans » des Landes et donc un peu dérangeant qui le carac­ Son rôle ? Tout d'abord assurer le qu'il chanta avec lyrisme. térisera tout au long de sa vie : « A 20 i I cérémonial militaire sur les bases ans, c'est un jeune homme volontiers aériennes mais aussi faire rayonner Citons également : Vaubourgoin qui narquois, raisonneur et quelque peu l'armée de l'air dans les vingt départe­ fut professeur de composition au Con­ distant, qui lit Mallarmé et fréquente ments qui composent la 3e Région servatoire de Bordeaux, et dont le fils, Erik Satie » (Cortot). En fait, Ravel lit Aérienne. Max, fut prix de Rome ; Roger Ducasse aussi Baudelaire, Edgard Poe, Condillac qui fut inspecteur des écoles publiques Comment faire partie de cette musi­ ou Villiers de l'Isles Adam. que ? Un simple coup de téléphone au de Paris pour la musique, et qui les dota de chœurs magnifiques pendant de Les milieux officiels ne lui 56.34.84.24 (poste 64.29), un nombreuses années : Sellenick, qui pardonneraient-ils pas ses accents rendez-vous pour une audition et si le naquit à Libourne et devint directeur de d'enfant terrible ? Maurice Ravel se niveau du candidat est satisfaisant... la Garde Républicaine ; Gustave Sama- verra, en tout cas, refuser à cinq repri­ Pour vous faire une idée de la valeur zeuilh, qui fut le plus parfait des criti­ ses consécutives le 1er prix au con­ de cette formation, commandez l'un de ques musicaux ; Henri Bordes, fonda­ cours du Grand Prix de Rome : « M. leur derniers disques : teur de la Société de Musique de Cham­ Ravel peut bien nous considérer comme — « Amicalement votre » (styles bre de Bordeaux : Jean Aubin, qui des pompiers, il ne nous prendra pas variés) ; dirige actuellement le Conservatoire de impunément pour des imbéciles », — « Spleen » (Batterie-Fanfare) ; Versailles et Henri Sauguet, membre de déclare alors l'un des membres de la au prix de 85 F port compris à l'adresse l'Institut qui est l'auteur d'une grande section musicale de l'Institut. suivante : quantité d'œuvres très diversifiées « Ravel eut en commun avec Satie Association Amicale Musique dont certaines, telles que « Les cet esprit de non-conformisme et de . : 3e R. A. Forains », ont fait le tour du monde. A farouche indépendance qui le retint en ! BA, 106, Mérignac-Air noter aussi les noms de Charles Tour- marge des honneurs et des décora­ 33998 BORDEAUX ARMÉES nemire et Henri Expert. tions, qui le prévint, comme Satie lui- De cette liste bien incomplète un nom même, des attachements féminins et est volontairement le dernier, il s'agit qui le rendit si secret et si déroutant », écrit Jankelevitch. Secret et déroutant, de Maurice Ravel, et en guise d'écho à comme son œuvre elle-même, tout Quelques grands « l'Année Ravel », nous avons le plai­ sir de publier le texte écrit à cette occa­ entière marquée de cet insatiable appé­ tit de nouveautés et d'expérimenta­ noms parmi les sion par la délégation régionale de la Musique en Aquitaine. Précisons que tions pour tout ce qui est inentendu, tout ce qui est précieux et rare. musiciens régionaux les diverses manifestations qui rendi­ rent hommage au fameux compositeur Une œuvre féconde et déroutante qui Chaque région de France a donné à la furent à l'initiative de l'Académie allie logique et passion et qui laisse à musique de nombreuses célébrités. Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz, supposer combien l'ont influencé les En Aquitaine, au risque d'en oublier, de la Communauté Urbaine de Bor­ éclats du XVIIIe siècle, ses grandes et en s'en excusant, on peut citer quel­ deaux avec la participation des enfants audaces idéologiques, ses raffinements ques noms concernant le XIX et le des écoles de la ville et de sa banlieue, extrêmes, son goût du luxe et de la XXe siècle : de l'École départementale de musique volupté. des Landes, de la ville de Gradignan Sarrette, qui était officier de l'armée Trait dominant de l'audace ravé- avec l'appui du Conseil régional et des lienne : le défi, le goût de la difficulté et française et qui eut l'idée de la création Conseils généraux de la région. du Conservatoire de Paris, dans le but la recherche de l'effort. C'est par exem­ essentiel de former musiciens et chefs ple, le « Boléro », l'une de ses œuvres de musique pour les armées. Ce Borde­ Maurice Ravel : symphoniques les plus célèbres, mar­ qué par une grande diversité de timbres lais a l'honneur d'avoir son buste dans Le génie d'un tempérament le vestibule d'entrée de la rue de (flûte, clarinette, hautbois, trombones et saxophones). Madrid, et il le mérite bien car le Con­ C'est au n° 12 du quai de la Nivelle servatoire National de Paris a dépassé (actuellement quai Maurice-Ravel) à Autre trait caractéristique de l'esprit ses buts initiaux pour devenir une insti­ Ciboure que naît Maurice Ravel el 7 ravélien : l'artifice. tution de renommée universelle. mars 1 875. Comme Chopin ou Faure, Maurice Rode, qui a longtemps vécu à Bor­ Tout jeune enfant, il quitte sa ville Ravel voit dans la musique une deaux et qui est allé jusqu'en Russie natale pour Paris où son père, ingé­ « enceinte magique », « une fête où porter son savoir, a laissé des œuvres nieur, est bientôt appelé à s'installer. A l'on ne va pas sans habit de gala ». qui font encore partie du répertoire pour plusieurs reprises, au cours de sa vie, le Goût du défi, esprit de paradoxe, souci l'enseignement du violon. On retiendra musicien reviendra séjourner longue­ constant de la perfection formelle, il tout particulièrement ses fameuses ment dans ce Pays Basque tout de con­ signe ainsi des œuvres comme les « Variations ». trastes et de tendresse farouche, deux « Valses Nobles » ou « l'Heure Espa­ Cavinies fut un célèbre violoniste ; constantes d'ailleurs retrouvées tout au gnole ». Colonne et Lamoureux, fondateurs des long de son œuvre. Mais s'il a cette passion de l'artifice, associations qui portent leur nom sont Très tôt, sensible à la musique, le s'il se complaît par exemple dans la restés des chefs illustres. jeune Ravel commence à étudier le fabrication d'automates ou d'engins Jacques Thibaut est un interprète piano dès l'âge de 6 ans et prend bien­ artificiels, s'il choisit en fait de parler inoubliable, et la belle salle de specta- tôt ses premières leçons d'harmonie, des choses pour n'avoir pas à parler de 30 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 soi, Maurice Ravel a aussi imprimé à avec plus de réserve par les critiques de son œuvre une profonde sensualité. l'époque. Les « Valses nobles » par Des accents d'une rare intensité mar­ exemple « furent exécutées pour la pre­ quent ainsi le final du « Quatuor en mière fois au milieu des protestations et Fa », la danse suppliante de Chloé dans des huées au concert sans nom « Daphnis »... d'auteur de la SMI », écrira Maurice Enigmatique, silencieux et discret, Ravel. La célèbre « Heure espagnole » Jankelevitch dira de Maurice Ravel attendra elle-même quatre ans avant qu'« il n'est vraiment à son aise que d'être présentée à l'Opéra Comique. dans la société des Rossignols, des Franc succès par contre pour « Daph­ Hannetons, des chats et des enfants ». Ravel nis et Chloé » commandé à Ravel par Et l'écrivain d'ajouter : « Parmi tou­ mières influences du musicien qui Diaghilev. tes les gamineries plus ou moins sus­ revendique aussi l'empreinte de De retour du Front où il a été définiti­ pectes de l'après-guerre, entre toutes Debussy. Ce dernier le lui rend bien, qui vement réformé, Ravel compose « Le les formes concertées de l'infantilisme en 1 902 écrit en entendant son « Qua­ Tombeau de Couperin ». Dédiées cha­ moderne, Maurice Ravel représentait tuor en Fa » : « Au nom des dieux de la cune à un ami tué sur le front, ces six l'innocence. Depuis qu'il est mort, c'est musique et au mien, ne touchez à rien pièces pour piano seront orchestrées notre innoncence elle-même qui a dis­ de ce que vous avez écrit de votre qua­ par Ravel à l'intention des concerts paru ». tuor ». Pasdeloup et des ballets suédois de Lorsqu'en 1 905, on lui refuse pour la Jean Borlin. L'éclat d'une époque cinquième fois le grand Prix de Rome et Pas toujours reconnu aussi spontané­ A sa mort, le 19 décembre 1937, qu'éclate alors l'« affaire Ravel », le ment qu'il l'aurait souhaité dans les Maurice Ravel laisse l'une des œuvres musicien compte ses amis. Ils sont milieux parisiens, Ravel se réjouit au les plus marquantes de ce début de XXe nombreux dans le monde des arts à cours d'une tournée à Amsterdam, siècle. Une synthèse, en fait, de ces Paris. Parmi eux, Léon-Paul Fargue, Venise et Londres, d'être considéré par quelques 40 années de bouleverse­ Maurice Delage, Falla, Jean Cocteau, les Anglais « sinon comme un grand, du ments et d'éclats qui ont fait l'Europe Valéry Larbaud ou Stravinsky. moins comme un bon chef d'orches­ de cette époque. N C'est en 1 908 qu'a lieu au Châtelet, tre ». Dès 1891, Maurice Ravel encore la première audition de la « Rhapsodie En 1925, création à Monte-Carlo de élève au Conservatoire, se prend espagnole » : si la « Malaguena » est l'« Enfant et les sortilèges » à partir d'admiration pour le compositeur Cha- bissée, il n'en va pas de même quatre d'un texte de Colette. Quinze représen­ brier dont il s'inspire en publiant sa pre­ ans plus tard pour « Ma mère l'Oye », tations auront lieu quelques mois après mière œuvre « Sérénade grotesque », « Gaspard de la nuit » ou « Valses à Paris, où la critique se montre modé­ Chabrier, Fauré, Satie, restent les pre- nobles et sentimentales », accueillies rée et le public très déconcerté.

GERARD BILLAUDOT Editeur 14, rue de l’Échiquier - 75010 PARIS Tél.: (1)47.70.14.46 Collection APPROCHE DE LA MUSIQUE D’ENSEMBLE réalisée et dirigée par Guy LACOUR

— T recueil — I Ie recueil (en préparation) • F. SCHUBERT : Marche militaire • E. CRIEG : Quatre morceaux lyriques • W.-A. MOZART : La Finta Giardiniera (ouverture) — FEUILLES VIVES, 6 œuvres de 6 compositeurs — 8e recueil en un recueil • W.-A. MOZART : Premier menuet • Jean-Michel DAMASE : Scherzando • F. CHOPIN : Tristesse • Pierre-Max DUBOIS : Avec vivacité • R. WAGNER : Chœur des fiançailles • Max PINCHARD : Mystérieux (Lohengrin) et intense • Henri SAUGUET: Reflets sur — 9e recueil feuilles • A. DIABELLI : Andantino • François VERCKEN : Pastel • F. SCHUBERT: Ave Maria • Jean-Jacques WERNER : Pour les trilles et les • L.-v. BEETHOVEN : Romance notes répétées — 10e recueil • M.-A. CHARPENTIER: Te Deum • L.-v. BEETHOVEN : Hymne à la joie Menuet du sextuor (Op. 71) • F. SCHUBERT: Sérénade

Les partitions et matériels d'orchestre de ces œuvres sont EN VENTE

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 19B8 31 La vie musicale dans nos régions En 1929, à défaut d'une reconnais­ tions avec des sociétés qui ne sont pas sance nationale officielle, c'est son ou qui ne sont pas encore en son sein. pays natal qui l'honore avec l'inaugura­ tion en septembre du quai Maurice- Les Petits Chanteurs d'Andrian (Lot- Ravel à Ciboure. et-Garonne) sont une espèce de char­ nière puisqu'ils sont à la fois membres Entre 1929 et 1931, le musicien de la F.S.M. Aquitaine depuis long­ compose le « Concerto en Sol » avec temps et membres de la Fédération mm Française des Petits Chanteurs. Leur lequel il entreprend une grande tournée Au cours d'une tournée aux États- en Europe Centrale où il obtient partout directeur l'abbé R. de Smedt est prési­ Unis où il obtient un grand succès, le un grand succès. dent des Petits Chanteurs d'Aquitaine ce qui lui permet de souligner la vitalité musicien rencontre de jeunes composi­ de ces chorales, qu'on appelle « Mané- teurs tels que Gershwin à qui il refusera Cinq ans avant la mort de Maurice canteries ». de donner des leçons : « Vous perdriez Ravel, c'est en fait la consécration la grande spontanéité de votre mélodie européenne d'une œuvre qui aura mar­ A Bordeaux-Caudéran, les Petits pour écrire du mauvais Ravel », lui qué de son éclat l'exhubérance de ce Chanteurs à la Croix d'Azur (tous gar­ rétorquera-t-il. premier quart de siècle. çons), implantés dans le collège de Grand-le-Brun, donnent des concerts de grande qualité, à Bordeaux, en Aqui­ taine et quelquefois beaucoup plus loin. A Grand-le-Brun existe également une chorale qui regroupe les filles, ce sont les « Chanterelles de Notre- Dame ». A Bordeaux, la Maîtrise de la cathé­ drale, dirigée par Pierre Mavrotis, assure les offices de la cathédrale et se produit par ailleurs en France et à l'étranger (notamment en Allemagne). Les Petits Chanteurs de Blanquefort, aux portes de Bordeaux, sont jumelés avec les Petits Chanteurs de Montmar­ tre, ce qui leur permet d'aller chanter de temps à autres à Paris. Dirigés par François Dupoux, les Petits Chanteurs Limousins sont ratta­ chés à l'Aquitaine. Ils chantent à la cathédrale de Limoges mais voyagent aussi en France et à l'étranger. Les « Kantari Ttiki de la Côte Bas­ que » sont les derniers nés de la Fédé­ ration en Aquitaine. C'est une belle Orgue de la Cathédrale Saint-André de Bordeaux ouverture vers le pays Basque où fleu­ rissent tant et tant de chorales. Son beau buffet du XVIIIe siècle abrite à présent un quatre claviers tout neuf réalisé par Danion-Gonzales de Paris. Commandé à l'origine par traction mécanique il Les Petits Chanteurs d'Andrian vient d'être électrifié pour un fonctionnement plus aisé, en raison de ses 78 jeux. fêtent brillamment cette année leur 30e anniversaire. Issus des cantons du La photographie proposée ci-dessus reproduit le magnifique buffet construit en Néracais, ils chantent beaucoup en Lot- 1531 qui fit dire au chroniqueur anglais Boorde : « Voilà les plus belles orgues de la et-Garonne mais font régulièrement des chrétienté ». tournées de chant qui les ont menés tement par ordre alphabétique des vil- dans bien des pays d'Europe, et même Orgues en Aquitaine les. jusqu'au Japon. Ils reviennent, cette L'A.D.A.M.A., Association pour le Une carte pour chaque département année, d'une deuxième tournée de développement des activités musicales permet de les situer géographiquement. vingt et un jours au Brésil. Ils ont en Aquitaine, nous signale la parution Chaque orgue fait l'objet d'un histori­ dépassé le chiffre de 930 sorties. très prochaine d'un ouvrage consti­ que et de deux descriptions : celle du Tous les deux ans les Petits Chan­ tuant un inventaire exhaustif des buffet et celle de l'instrument dans son teurs d'Aquitaine se regroupent pour orgues de notre région. entier. un Congrès de deux jours où la grande Cette publication comporte trois Renseignements : A.D.A.M.A., 28, place est donnée au chant d'ensemble, volumes : place Gambetta, 33074 Bordeaux ce qui permet des contacts et une ému­ — Tome 1 : orgues de Dordogne, du cedex. Tél. : 56.51.32.96. lation particulièrement enrichissante. Lot-et-Garonne et des Landes. (250 pages, un cahier de 16 photographies couleur) ; — Tome 2 : orgues de Gironde (250 Union des petits Union des Batteries pages, un cahier de 16 photographies couleur) ; chanteurs d’Aquitaine et Batteries-Fanfares — Tome 3 : orgues des Pyrénées- L'appartenance à une fédération crée de la Fédération des Sociétés Atlantiques (250 pages, un cahier de des liens et plus que jamais ces rela­ 1 6 photographies couleur). tions sont aujourd'hui enrichissantes. Musicales du Sud-Ouest Les orgues sont classés par départe­ La Fédération des Sociétés Musicales L'Union des Batteries et Batteries- ment, et à l'intérieur de chaque dépar- « Aquitaine » entretient même des rela- Fanfares de la F.S.M.S.O.A. a été fon- 32 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 dée en 1957. Elle regroupe une tren­ Président : M. Jacques Tissier. 37, Les présidents en furent : taine de sociétés, et est présidée par cours Bacalan, 33390 Blaye ; — M. Depruneaux pour Mont-de- M. Norbert Templier. — Groupement des Sociétés Musicales Marsan ; Ses activités : du Médoc — M. Despujols pour Dax. — cours de solfège et d'instrument au Président : M. Raphaël Barraud. Mais bien vite, il s'avéra que pour les sein des sociétés ; « Troussas », 33121 Carcans ; Landes, un seul groupement suffisait et — stages (solfège et instruments) ; — Groupement des Sociétés Musicales que son action serait ainsi plus efficace. et Artistiques du Sud Gironde — stages de majorettes ; Après une réunion à Mont-de-Marsan Président : M. Robert Davier. Domaine — organisation de festivals et concours le 12 février 1967 une seule union du Roc, 33200 Pujols-sur-Ciron. (musique, majorettes) ; départementale fut créée. Le bureau fut — examens individuels de solfège et formé d'élèves choisis aux bureaux des d'instrument. Union Départementale des groupements d'arrondissements. Cette année a été marquée par l'orga­ sociétés Musicales de la Dor­ M. Despujols fut élu président, il en nisation de stages comportant, le matin dogne assura la charge jusqu'en 1979, démis­ l'étude du solfège et l'après-midi la pra­ sionnant alors pour raison de santé. tique de l'instrument. Cette initiative Le 1 3 octobre 1 968 naissait l'Union C'est le docteur Picard actuellement s'est révélée très positive, comme des Sociétés Musicales de la Dordogne. en exercice qui lui succéda. l'explique M. Templier : « Cela a été Depuis cette date, un très gros effort a une réussite pour nous, une trentaine été fait pour regrouper les musiciens, et de musiciens étaient présents. Notre l'Union Dordogne comprend actuelle­ but était de partir à la base car le man­ ment 24 sociétés. que de formateurs dans nos Sociétés Ces sociétés organisent à tour de rôle empêche une étude correcte de chacun un festival qui se déroule à la mi-juin. de nos exécutants ». Précisons qu'à cette occasion les com­ munes chargées d'organiser la manifes­ tation réservent un accueil particulière­ ment chaleureux aux musiciens et au h public. La municipalité, les commer­ çants, les clubs du 3° âge... tous se mobilisent pour faire de cette journée A départementale une grande fête. ' '"Xfft,,,Vf La plupart des jeunes musiciens parti­ cipent aux examens fédéraux en mai. Chaque année, depuis bientôt 15 ans, Mme Auger-Conseil, la nouvelle présidente depuis 1983, organise un MONBAZILLAC XVI• concert de jeunes musiciens issus de toutes les sociétés de la Dordogne. Les Unions Départe­ Ainsi, environ 300 jeunes de moins de 20 ans se produisent au Palais des mentales de la Fédé­ Fêtes de Périgueux devant une salle toujours comble. ration Aquitaine L'Union de la Dordogne est compo­ L'Union des Sociétés Musicales des Union des sociétés musicales sée de : Landes se compose de 52 sociétés — 5 orchestres d'accordéons ; regroupant : de la Gironde — 3 bandas ; • 32 harmonies et fanfares ; Ce département ne possède une — 7 harmonies ; • 3 orchestres symphoniques ; Union Départementale que depuis — 9 Batteries-Fanfares. • 1 5 groupements d'animation et ban­ das ; février 1 988. Mais en revanche, dès la Elle a participé à l'organisation de création de la Fédération des Sociétés stages de « direction d'orchestre » et • 1 accordéon club ; • 34 écoles de musique ; Musicales du Sud-Ouest, il se forma de colonies musicales en collaboration • 3 brass Bands ; des groupements d'arrondissements avec l'A.D.A.M. 24. réunissant les sociétés de ces divisions • 3 chorales ; administratives. Union des Sociétés Musicales de la • 1 rallye de trompes de chasse. Dordogne. Mme Auger-Conseil. 29, C'est tous les ans : Leur efficacité se montra très bénéfi­ boulevard Ampère, 24000 Périgueux. que et constitue encore des associa­ • un festival de musique d'harmonie ; Tél. : 53.53.66.75. tions fort bien structurées. Dans ce • trois stages de direction d'orchestre ; vaste département qu'est la Gironde, • un stage d'harmonie pour Pâques ; c'est « une décentralisation avant la Union des Sociétés • deux stages instrumentaux. lettre ». Musicales du département C'est aussi : Voici la liste de ces groupements des Landes • 1320 manifestations musicales par girondins : an : Fêtes locales, courses landaises, Historique : — Groupement des Sociétés Musicales concerts, messes, manifestations, du Libournais Elle fut fondée fin 1965 début 1 966 etc. ; Président : M. Daniel Malville. Avenue sous l'impulsion de M. Ciran, président • 2.430 musiciens amateurs ; de la Gare, 33370 Vayres ; de la fédération Musicale du Sud- Ouest. • 1.750 élèves dans les écoles de — Groupement des Sociétés Musicales Après les réunions d'information pré­ musique ; du Bassin d'Arcachon et environs sidées par M. David, secrétaire délégué • 1.000 enfants présentés au con­ Président : M. Jean Dupin. 49, boule­ de la Fédération, il s'est formé dans les cours de la Confédération Musicale de vard Curepipe, 33260 La Teste ; Landes à Mont-de-Marsan et à Dax, France. — Groupement des Sociétés Musicales deux unions regroupant les Sociétés Bref, c'est le tissu musical amateur du Blayais Cubzagais Musicales de chaque arrondissement. du département des Landes.

CMF-N» 41 8-SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 33 La vie musicale dans nos régions Il est à noter que le climat et la tauro­ d'Harmonie » itinérant pris en charge machie sont en partie responsables du chaque année par une Société diffé­ maintien des harmonies, petites ou rente. grandes. Actuellement, nous essayons de L'apparition des A.D.A.M., assez mal diversifier nos activités avec des stages ■ ■ vécue les deux premières années, a instrumentaux : un « stage de cui­ contribué grâce au dévouement et à la vres » à Monfort, sous l'impulsion de tom compréhension de leurs délégués à son président, et un « stage d'anche » relancer l'intérêt musical dans les Lan­ sous l'égide de l'École Départementale des. de Musique des Landes ». Il existait déjà un noyau de convain- L'avenir des sociétés Musicales Landai- Enfin cette année 1988 a vu la nais­ ' sance de la première « Biennale » à Rion-des-Landes à l'occasion du 125e anniversaire de son harmonie. Leur pré­ sident, M. Jean Dubernet, a su profiter de cette initiative pour réunir cinq sociétés voisines pour un concert regroupant environ 1 60 musiciens qui interprétèrent le même programme. Chaque morceau fut dirigé par l'un des chefs de musique des sociétés présen- tes. Malgré le nombre inhabituel d'inter­ prètes, nous avons été agréablement surpris par la qualité musicale. Rendez- vous a été pris pour dans deux ans. Dans la perspective de 1889, nous avons envisagé depuis deux ans envi­ ron la possibilité de créer un « Événe­ ment Musical d'Harmonie », dans l'espoir de faire connaître et reconnaître la musique dite « populaire » à une majorité d'auditeurs ou de spectateurs. L'occasion du bicentenaire nous a sem­ blée propice à la mise en œuvre de ce projet. Lors de cette manifestation, 400 musiciens amateurs issus de diverses harmonies se produiront sous la baguette de M. Gérard Leclerc avec un programme divisé en trois parties : — musique de la Révolution ; — création d'une œuvre spécifique à l'événément ; — musique de « variété » (ou autre genre musical) pratiquée par les harmo­ nies actuelles. l'originalité de ce spectacle résidera dans le fait qu'il se déroulera dans un cadre pour le moins inhabituel : mis d'accéder à des subventions du l'orchestre de 400 exécutants sera en pupitre et de responsable au sein de effet installé sur un podium flottant sur Conseil général, et donc d'entreprendre leur harmonie. des actions communes. l'eau du Lac de Vieux Boucau (port Notre deuxième acte a été de pro­ d'Albret), tandis que seront tirés des Notre première volonté a été la créa­ mouvoir les directeurs musicaux. D'où feux d'artifices (à l'occasion du 14 juil­ tion d'un stage d'harmonie, stage dit la création de stages de direction sur un let) réglés sur la musique. « de Morcenx », qui a lieu chaque cycle de six prestations par un même année depuis huit ans. Ce stage permet chef (actuellement M. Gérard Leclerc, Cet événement nous permet d'ani­ à une centaine de jeunes musiciens des directeur du Conservatoire de Viry- mer à notre façon le bicentenaire de la harmonies landaises, de se perfection­ Châtillon). Afin de mieux faire circuler Révolution, mais aussi de rendre hom­ ner au contact de professeurs spécialis­ « la bonne parole », nous avons sou­ mage aux précurseurs des Sociétés tes de leur instrument et issus pour la haité que ces stages se fassent dans Musicales actuelles, car les premières plupart des conservatoires nationaux une Société Musicale différente pour harmonies ont vu le jour quelques ou départementaux. chaque prestation. L'intérêt en est évi­ années après 1 789 et l'essor des musi­ ques populaires date de cette époque. Le but que nous nous étions fixé était dent, et nous avons l'intention de pour­ de former les jeunes et futurs chefs de suivre cette action avec un autre chef Nous demeurons persuadés que pupitre dans les sociétés. De fait, nous de renom en organisant un nouveau l'avenir des sociétés passe par la qua­ avons constaté le bien-fondé de nos cycle de six stages. lité musicale et surtout par l'indispensa­ espoirs, et actuellement, un grand nom­ Ces différentes actions ont permis ble cohésion de nos efforts. bre de sociétés musicales voient aux musiciens landais de se rencontrer, Nos Sociétés doivent s'ouvrir vers s'accroître l'effectif de jeunes musi­ de jouer ensemble, et bien sûr de mieux l'extérieur, tant au niveau départemen­ ciens nantis d'un bon niveau musical et se connaître. Ceci nous a conduit à tal qu'au niveau régional, national ou aptes à assurer les rôles de chef de organiser (avec bonheur) un « Festival international. 34 CMF • N8 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Nous espérons que nos actions choix des épreuves d'examens semble méthodes pratiquées sur l'ensemble du actuelles contribuent à cet essor, et faire la quasi unanimité. Grâce en soit département. Dans ce but, une « Com­ nous pensons être en accord avec la rendue aux responsables de la C.M.F. mission Pédagogique » composée de politique de la C.M.F., qui elle aussi Enfin, il nous semble que l'améliora­ professeurs et de directeurs d'écoles de semble se doter des moyens nécessai­ tion générale du niveau musical passe musique a été créée en 1982. Cette res à cette évolution. par une plus grande concertation et une commission, qui constitue avant tout Les enseignants musicaux des diffé­ meilleure écoute des différents parte­ un organe de réflexion et de concerta­ rentes sociétés des Landes, qu'ils naires musicaux sur le département. tion, se réunit notamment à l'approche soient bénévoles ou rétribués, ont fait C'est ce que nous nous efforçons de des examens de fin d'année afin de de leur mieux pour s'adapter aux nou­ faire par des rencontres fréquentes « faire le point » sur l'ensemble des velles règlementations concernant les entre les responsables du C.N.R., de sujets (formation musicale et instru­ examens fédéraux. Bien que cela soit à l'E.D.M.L. et de l'A.D.A.M. Landes. ments) proposés par la Confédération. l'origine de nombreuses discussions, Union des Sociétés Musicales des Pour les niveaux de « brevet » et un fait est certain : l'amélioration de la Landes. M. Yves Picard. 40320 Sama- « moyen >» les épreuves d'instruments qualité des morceaux imposés ou du det. Tél. : 58.79.12.27. ont été centralisées à Agen, les exa­ mens de niveau « supérieur » se dérou­ Union des Sociétés Musicales du Lot-et-Garonne lant à Bordeaux. L'U.D.S.M. 47, qui regroupait 16 dernières années. Ainsi, en 1988, A l'issue des examens, les résultats fournis par l'ensemble des écoles de sociétés lors de sa création en 1 951, a l'Union compte 70 associations (de musique et de danse adhérant à l'Union vu le nombre de ses adhérents augmen­ type loi 1901) dont les activités sont constituent une base de données très ter de façon considérable lors de ces très diversifiées : représentative de l'évolution de l'Ensei­ Nombre Nombre Nombre gnement Musical à l'échelon départe­ GENRE de sociétés d'élèves d'exécutants mental. Des stages destinés aux professeurs Écoles de musique 18 1206 viennent compléter ces actions. Écoles de musique et de danse 10 1236 1 100 Dernièrement, ont été organisés avec École de danse le concours de l'A.D.A.M. 47 et de Chorales 11 526 l'École Nationale de Musique d'Agen, Orchestres d'harmonie 10 384 9 228 divers stages s'inscrivant dans le cadre Batteries-Fanfares de la formation permanente animés par Twirling-Baton/Majorettes 7 103 des intervenants extérieurs, spéciali­ Groupes folkloriques 4 98 sés : technique de la colonne d'air », Orchestres de musique de chambre 4 33 clarinette, piano, « enseignement de la Bandas 3 75 formation musicale » (solfège)... Divers (accordéons, théâtre...) 5 68 Le dernier en date, organisé en colla­ Totaux 2542 1515 boration avec les A.D.A.M. 24 et 47, était un stage de « direction d'orches­ tre » à l'intention des chefs de musique débutants mais ouvert également aux instrumentistes désireux de se perfec­ tionner dans ce domaine.

c) Manifestations : L'U.D.S.M. organise chaque année une audition regroupant les élèves des écoles de musique (et de danse) du département. Afin de permettre au plus grand nombre de participer à cette soi­ rée, la priorité est donnée aux ensem­ bles. Le festival annuel, dont l'organisation est prise en charge « à tour de rôle » Orchestre « les Benjamins » de Marmande par l'une des sociétés lot-et- a) Aide matérielle aux sociétés : garonnaise, constitue un autre temps L'U.D.S.M., en relation avec — auditions ; fort de ces manifestations. l'A.D.A.M. 47, est chargée d'assurer la — festivals ; Après Agen, Nérac, Meilhan / répartition de la subvention allouée par — formation des dirigeants ; Garonne, Tonneins et Marmande, c'est le Conseil général du Lot-et-Garonne — initiatives pédagogiques. Villeneuve-sur-Lot qui, par l'intermé­ aux diverses sociétés musicales du Par ailleurs, l'Union sert d'intermé­ diaire des « Amis de l'Harmonie Munici­ département. diaire entre les sociétés et la Fédération pale », accueillit le 5 juin dernier les Le partage de cette subvention est Aquitaine, en mettant à la disposition vingt sociétés participant au Festival établi d'après un barème qui prend en des associations les instruments acquis 88. par le biais des aides (au développe­ compte l'effectif de chaque société A cette occasion, plusieurs sociétés mais qui s'efforce également de les sti­ ment musical) émanant du Conseil des départements voisins avaient muler en favorisant le plus possible sor­ régional. répondu favorablement à l'invitation de ties, concerts, auditions et stages. leurs homologues lot-et-garonnais. b) Enseignement : Depuis quelques années, une partie C'est ainsi que le public put apprécier de la somme globale versée par le Con­ L'enseignement musical occupe une des formations telles que l'Harmonie de seil général est consacrée à quatre place privilégiée dans les activités de La Teste, le Groupe Musical Chapelois, types d'« opérations départementa­ l'U.D.S.M. qui s'est fixé pour objectif le Groupe Vocal du Captala (Gironde) ; les ». d'uniformiser les programmes et les l'Harmonie de Mimizan (Landes) ; CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 35 La vie musicale dans nos régions précédentès, le Festival 88 a permis à déroulera très certainement au nouveau chaque société de s'exprimer pleine­ Parc des Expositions de la ville d'Agen. ment. La manifestation fut marquée par Signalons enfin que l'U.D.S.M. 47 l'interprétation d'œuvres communes bénéficie depuis juin 1987 de la pré­ pour Orchestre d'Harmonie et Chorale. sence à temps complet d'un « Objec­ Ces œuvres (deux extraits de teur de Conscience », qui effectue son

« Faust », de C. Gounod et « L'Éveil du service national civil au sein de l'asso­ om Printemps », de P. Boistelle), avaient ciation. Mis à la disposition de la C.M.F. fait l'objet d'un travail prélable au sein (organisme habilité) par le ministère des l'Accordéon Club de Périgueux (Dordo­ de chaque société. Elles furent répétées Affaires Sociales pour une durée de gne) et « L'Indépendante de Pont-du- en commun durant la matinée, puis deux ans, il accomplit dans le cadre de Château » (Puy-de-Dôme). exécutées par 120 musiciens et 100 l'Union (organisme d'accueil) un travail choristes. Invité d'honneur de cette journée, la de secrétariat et participe activement Cette nouvelle formule, qui corres­ aux diverses commissions. Musique de la 3* Région Aérienne de pond pleinement à l'esprit de « rencon­ Bordeaux, sous la direction de son tre amicale » du festival, sera recon­ Union des Sociétés Musicales du Lot- chef, le capitaine Renaud, remporta duite à l'occasion du Festival 89, qui et-Garonne. M. Jean-Claude Fondriest. également un très vif succès. sera placée sous le signe du bicente­ 67, avenue Jean-Jaurès, 47000 Agen. Innovation par rapport aux années naire de la Révolution Française, et se Tél. : 53.96.16.83

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ADRESSES UTILES Périgueux cedex. Tél. : 53.09.85.1 5. DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES Délégué départemental : Jean-Luc Delors. ! 28, place Gambetta, 33074 Bordeaux cedex. Tél. : Gironde ■ Conseil départemental de la Culture. i 56.52.01.68 Directeur régional : François-Noël Simoneau. 21, cours de l'Intendance, 33000 Bordeaux. Tél.: Délégué régional de la Musique : Bernard Lummeaux. 56.51.30.77. Inspecteur principal à la Musique : François Rosse. Délégué départemental à la Musique : François-Xavier ! Théâtre et action culturelle : Pierre-Luc Bonnin. Benusiglio. Livre et Lecture : Marie-Claire Germanaud. Landes Documentation : Marie-Catherine Vialeles. A.D.A.M. 40 Arts plastiques : Jean-Louis Connan. Hôtel du département, BP n° 259, 40011 Mont-de- Antiquités historiques : Pierre Garmy. Marsan cedex. Tél. : 58.46.40.40 (poste 24.72). Antiquités pré-historiques : Jean-Philippe Rigaud. Délégué départemental : Sophie Elbaz. Attaché principal : Michèle Michel. Lot-et-Garonne 3 Attachés : Michel Bonnamy et Jean-Luc Tobié. A.D.A.M. 47 4, rue André-Chénier, 47000 Agen. Tél. : CONSEIL RÉGIONAL D'AQUITAINE 53.66.16.99. 14, rue François-de-Sourdis, 33077 Bordeaux cedex. Délégué départemental : Francis Gelin. Tél. : 56.90.53.90. Pyrénées-Atlantiques Président : Jacques Chaban-Delmas. Chargé de mission : Maria Correa-Sotomayor. A.D.A.M.P.A. 58, rue Émile-Guichené, 64000 Pau. Tél. : DÉLÉGATION RÉGIONALE CINÉMA 59.82.80.09. 16, rue du Palais-Galieu, 33000 Bordeaux. Tél. : Délégué départemental : Jacques Saury. 56.81.04.71. G.R.I.S.S. Délégué régional : Pierre Eynard. Jardin de Gambetta, Tour n° 2, 74, rue Georges- A.D.A.M.A. (Association pour le développement des activi­ Bornac, 33000 Bordeaux. Tél. : 56.96.40.84. tés musicales en Aquitaine) Responsable : François Sirgue. 28, place Gambetta, 33074 Bordeaux cedex. Tél. : RECTORAT 56.52.01.68 (poste 369). 5, rue Joseph-Carayon-Latour, BP 935, 33000 Bor­ Secrétaire général : Bernard Lummeaux. i deaux. Tél. : 56.90.92.65. •A.V.E.C. (Agence pour la valorisation des entreprises cultu­ Recteur d'académie : Jean-Pierre Poussou. relles) Inspecteur pédagogique régional en éducation musicale : D.R.A.C. — 22, place Gambetta, 33074 Bordeaux M. Azen. cedex. Tél. : 56.48.52.70 et 56.54.31.19. ORCHESTRE RÉGIONAL DE BORDEAUX-AQUITAINE Contact : Alain Lalande. 28 bis, cours Xavier-Arnozan, 33000 Bordeaux. Tél. : C.A.P.A. (Centre d'art polyphonique d'Aquitaine) 56.44.70.71. D.R.A.C. — 28, place Gambetta, 33074 Bordeaux Administrateur : Henri Marquier. cedex. Tél. : 56.52.01.68 (poste 368). ENSEMBLES MISSIONNÉS PAR LE MINISTÈRE DE LA CUL­ C.I.D.C.C.A. (Centre d'information et de documentation sur TURE EN 1987 le droit à la culture en Aquitaine) Ensemble de Musique Nouvelle 18, rue Calstelnau-d'Auros, 33000 Bordeaux. Tél. : Grand Théâtre de Bordeaux, place de la Comédie, 56.44.26.48. 33074 Bordeaux cedex. Tél. : 56.90.91.60. Responsable : Gérard Pardessus. Directeur musical : Michel Fuste-Lambezat. CONSERVATOIRE NATIONAL DE RÉGION Centre National de Musique de Chambre d'Aquitaine Centre André-Malraux, 22, quai Sainte-Croix, 33800 22, quai Sainte-Croix, 33800 Bordeaux. Tél. : Bordeaux cedex. Tél. : 56.92.96.96. 56.92.96.96. Directeur : Jacques Pernoo. Directeur artistique : Robert Bex. DÉLÉGATIONS DÉPARTEMENTALES A LA MUSIQUE : Adresses extraites du « Guide Musical de Lot-et- Dordogne Garonne » publié par l'Association pour la Diffusion et l'Ani­ A.D.A.M. 24 mation Musicales de Lot-et-Garonne, A.D.A.M. 47. 36 CMF - N# 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 • Sans entretien, pas d’accords • Prise casque • Marques: KORG - ROLAND - YAMAHA.

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CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 37 BELA BARTOK (1881-1945)

Retour en Hongrie donné avec le concours de l'Orchestre Aux soucis causés par une santé fragile des cendres de Bêla Bartok de Chambre de Caen et d'excellents depuis l'enfance, se greffent d'autres pianistes et percussionnistes, tandis difficultés. Le traitement que lui alloue Quarante-trois ans après sa mort aux qu'une exposition Bartok accueillait les l'Université se révèle insuffisant pour États-Unis, les cendres de Bêla Bartok visiteurs au Foyer du Théâtre. subvenir à ses besoins. Les conditions ont été rapatriées en Hongrie selon le Les 2 et 3 juillet France Musique con­ de vie deviennent rapidement alarman­ vœu de ses deux fils : Bêla Bartok sacra plusieurs émissions au composi­ tes, la gêne s'installe au foyer des Bar­ Junior qui réside en Hongrie et Peter teur. L'Orchestre de Paris dirigé par Sir tok pour longtemps. En outre il sup­ Bartok qui vit aux États-Unis. Georg Solti lui rendit aussi hommage. porte de plus en plus mal le dépayse­ Un long périple a commencé ce 22 ment et de style de vie américain. De Cherbourg le convoi funèbre partit juin 1988 après l'exhumation au cime­ par la route en direction de Strasbourg. En 1942 son fils cadet Peter réussit à tière Ferncliff. De là il fut escorté par de hauts fonc­ gagner l'Amérique et à rejoindre ses Le 25 juin l'urne contenant les cen­ tionnaires du ministère hongrois des parents. Ce sera pour eux un puissant dres du compositeur était embarquée à Affaires étrangères et des officiers de la réconfort. Mais l'exil n'en sera pas New York à bord du paquebot Queen Garde à travers l'Allemagne et l'Autri­ moins douloureux malgré la présence et Elisabeth II. Après une étape en Angle­ che. Munich, Salzbourg, Vienne le dévouement d'un groupe d'amis qui terre le Queen Elisabeth II arrivait le 1 ®r l'accueillirent avec solennité. Le 5 juil­ compte entre autres Menuhin, Szigeti, juillet à Cherbourg. let il parvenait enfin en Hongrie. Reiner, Varèse, Koussevitzky. Sa santé se détériore de mois en mois. L'urne funéraire y était débarquée en A Budapest la population hongroise une émouvante cérémonie, dans la gare fut admise à se recueillir devant l'urne Durant cette période « américaine » il maritime, en présence des fils de Bêla funéraire exposée dans le hall d'hon­ compose peu. Quatre œuvres seule­ Bartok, des représentants des autorités neur de l'Académie des Sciences. Les ment verront le jour. La première sera le hongroises, de M. Olivier Stirn, ministre funérailles solennelles furent célébrées Concerto pour Orchestre, une com­ délégué au Tourisme, de M. Camille le 7 juillet, ultime étape de ce long mande de Koussevitzky pour le Philhar­ Roy, inspecteur principal de la Musique retour. monique de Boston qui est créé fin 1944 avec succès. Puis l'admirable au ministère de la Culture, de M. le Bêla Bartok repose maintenant maire de Cherbourg, de M. Jean Ger- « Sonate pour violon seul » que lui a auprès des siens au cimetière Farkasret demandé Yehudi Menuhin et dans gely, président du Comité français Bela- de Budapest. Bartok. Des allocutions furent pronon­ laquelle l'illustre violoniste triomphera cées ; elles mirent en lumière non seule­ comme à l'accoutumée. Les difficultés ment les attaches profondes de Bêla Les années américaines financières semblent s'éloigner. Mais il Bartok avec sa Hongrie natale et son est bien tard ! Bartok ne pourra faire Après un concert d'adieu à Budapest, patriotisme mais aussi son universalité. face à toutes les commandes qui lui Bartok accompagné de sa femme quitte L'harmonie municipale participa à cet arrivent maintenant. La maladie, la l'Europe en octobre 1940. Ce n'est hommage ainsi que les élèves de l'École misère, son inquiétude constante certes pas sans déchirement qu'il a de Musique qui interprétèrent de façon devant l'évolution dramatique de la choisi l'exil. Il est, avec Zoltan Kodaly, remarquable des chants composés par situation en Hongrie qu'il n'a cessé de l'un des pôles de la musique de son Bêla Bartok. suivre l'ont épuisé. Néanmoins, en pays. A 59 ans il a réalisé une carrière cette année 1945, il met en chantier Au programme de cette journée com­ remarquable de pianiste, de composi­ deux œuvres : le « Concerto pour mémorative, figura également un très teur, de pédagogue à laquelle s'ajou­ Alto » pour le célèbre altiste William beau concert au théâtre municipal. tent plus de 30 années de recherches Prîmrose et le « Troisième Concerto et de travaux sur le folklore hongrois, pour piano » qu'il destine à sa femme. Il slovaque, roumain, ukrainien, turc... ne les achèvera pas. Publication Sa réputation de spécialiste du folk­ Il songe à rentrer en Hongrie mainte­ lore d'Europe centrale est connue nant libérée après la sanglante bataille Hauts lieux musicaux outre-atlantique. Et c'est précisément de Budapest. Le nouveau gouverne­ d'Europe : Les villes, les quelques mois auparavant que la ment hongrois l'honore. Il est élu mem­ Columbia University près de New York bre du Parlement et peu après de J'Aca­ salles, les festivals a sollicité sa collaboration pour un tra­ démie des Sciences. Son retour Destiné à tous les voyageurs vail sur le folklore yougoslave. Décision s'annonce enfin. Mais, le mal implaca­ amoureux des villes européennes difficile à prendre. Mais il finit par ble qui le mine ne lui permettra pas de et désireux de les découvrir sous accepter. L'atmosphère de plus en plus réaliser ce projet tant désiré. Hospita­ l'angle de leur culture musicale, ce contraignante qui pèse sur son pays et lisé d'urgence au West Side Hospital de « Livre-guide » est consacré aux puis, sa haine du nazisme ont eu raison New York le maître hongrois s'y éteint hauts lieux qui ont nourri la tradi­ de ses hésitations. quatre jours plus tard le 26 septembre tion lyrique, orchestrale et chorale Sa carrière américaine s'engage sous 1945. en Europe et qui la perpétuent. les meilleurs auspices. Il donne des con­ « Mon idée maîtresse véritable, celle Aux éditions Autrement. certs, fait des conférences, reçoit le qui me possède entièrement depuis que diplôme de docteur honoris causa de la Beffrois et carillons : je suis compositeur, c'est celle de la Columbia University. Puis il entreprend fraternité des peuples, de leur fraternité De la cloche au carillon, cet le travail d'ethnomusicologie sur le folk­ envers et contre toute guerre, tout con­ ouvrage nous propose un parcours lore yougoslave pour l'Université, tra­ flit... régional autour de ces instruments vail qui le passionne et l'occupera pen­ » C'est pourquoi je ne me refuse et ces différentes écoles. dant quatre années, malheureusement aucune influence qu'elle soit de source Un inventaire unique sur les entrecoupées de longues périodes slovaque, roumaine, arabe ou autre... » carillons du Nord-Pas-de-Calais d'inactivité dues à la maladie. (lettre de Bêla Bartok, 1931). édité par l'A.S.S.E.R.C.A.M. Bientôt de nombreux problèmes vont surgir et assombrir ces années d'exil. Marie-Thérèse Hautot 38 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 Le Conservatoire militaire de musique a fêté ses dix années d’existence

que varié, animé par 300 musiciens et choristes. Chaque orchestre (ou ensemble) a du faire un effort pour ne pas céder à la tentation du « bis » réclamé par le public. Malgré cela, deux ensembles n'ont pu se produire compte tenu des impératifs de l'horaire à respecter. Le tableau final regroupait quelques musiciens de chacune des formations ayant participé au spectacle. On reconnaît sur notre photo les musiciens de l'orchestre des jeunes de la fédération dauphinoise placée sous la direction de M. Louis Levrangi, quel­ ques élèves de M. Grivillers, professeur de trombone au conservatoire national de région de Reims (à noter que l'ensemble dirigé par M. Grivillers fut, pour les amateurs de musique dite clas­ sique, l'un des points culminants de la soirée), les musiciens des petits ensem­ bles tels ceux du Conservatoire militaire et du quatuor de saxophones de la musique principale des Troupes de Le Conservatoire militaire de musique a voulu faire profiter les jeunes musi­ Marine, la musique du 43e R.I.C.C.A. est un organisme important d'instruc­ ciens civils de l'enseignement spécifi­ de Lille qui fut placée successivement tion, de gestion et de relation. que qui prépare aux concours de recru­ sous la direction du chef de musique de tement des sous-chefs et des chefs de 1re classe Joël Fernande puis sous la Tous les concours de recrutement musique militaire. Il a voulu également baguette de Ferdinand Koch, la Musi­ des chefs de musique des trois armées que des actions puissent être menées que des Sapeurs-Pompiers de Paris, le y sont organisés, tous les musiciens de en commun entre musiciens militaires Big-Band de la Musique principale des l'armée de terre y viennent en stage mais aussi entre musiciens civils et Équipages de la Flotte de Brest, des pour obtenir les différents certificats musiciens militaires pour le bien et représentants du chœur de l'armée et techniques indispensables pour envisa­ l'image de marque des formations de la célèbre fanfare du 501e R.C.C. ger une carrière de sous-officier et, cha­ musicales militaires — mais aussi pour placée sous la direction du major Sou­ que année, de nombreux musiciens des faire comprendre — si toutefois cela plet. pays francophones d'Afrique y reçoi­ était nécessaire — que l'armée d'un Le quatuor de trombones de la musi­ vent également une instruction musi­ pays intéresse chaque citoyen et que la que de l'Air avait également participé à cale dispensée par des professeurs et qualité musicale n'est pas obligatoire­ ce gala exceptionnel. instructeurs de haut niveau. ment en rapport étroit avec l'aspect Le Conservatoire militaire de musique vestimentaire. Les 800 spectateurs et auditeurs présents ce soir-là dans la salle du entretient d'excellentes relations avec Cette évolution a donné naissance à Théâtre André-Malraux ont été enthou­ le Conservatoire national supérieur de l'Association des amis du Conserva­ siasmés par la qualité et la beauté du Paris, certains conservatoires natio­ toire militaire et la manifestation organi­ naux de région tels ceux de Rueil- sée à l'occasion du 10° anniversaire du spectacle. Malmaison, Reims, Bordeaux, ainsi Conservatoire était soutenue par cette La tenue des musiciens civils et mili­ qu'avec la Fédération Nationale de Association. taires étaient irréprochables et le choix l'Union des Conservatoires Munici­ éclectique des œuvres, toutes parfaite­ paux, la Confédération Musicale de Grâce à l'Association des Amis du Conservatoire militaire, le mardi 28 juin ment interprétées, a satisfait tous les France et l'Ordre National des Musi­ connaisseurs venus pour porter un ciens. fut une journée exceptionnelle. Après l'assemblée générale qui eut lieu au jugement honnête et sincère sur la qua­ Le Conservatoire militaire, tout siège social de l'association (caserne lité du programme proposé. comme les Conservatoires nationaux Guynemer à Rueil-Malmaison), musi­ Ce concert fut un beau cadeau supérieurs, est une école de perfection­ ciens civils et militaires se sont parta­ d'anniversaire offert pour les dix ans du nement. Ceci signifie que l'armée doit gés l'énorme sucés du concert de gala Conservatoire militaire. Il est .vrai que recruter dans le secteur civil des jeunes donné dans la magnifique salle du théâ­ cet établissement mérite d'être sou­ gens (ou jeunes filles) ayant déjà reçu tre André-Malraux mise gracieusement tenu et si vous ne figurez pas encore une bonne formation musicale et — si à la disposition du Conservatoire mili­ possible — ayant déjà une petite expé­ sur la liste officielle des « Amis du Con­ taire par la municipalité de Rueil- rience de l'orchestre. servatoire militaire de musique » sollici­ Malmaison. ter vite votre adhésion en écrivant ou Les contacts avec les orchestres Pour la première fois le général, chef en téléphonant au siège de l'Associa­ civils amateurs ne doivent donc pas d'État-major de l'armée de terre — le tion (16) 1 47.51.04.81. être négligés et le Conservatoire mili­ taire y veille. général Forray — et le général gouver­ Adresse : Association des Amis du neur militaire de Paris, le général Nave- Conservatoire militaire de musique, S'inscrivant dans le cadre d'une évo­ reau se retrouvaient réunis pour assis­ Caserne Guynemer, 92501 Rueil- lution logique, le Conservatoire militaire ter à un spectacle musical aussi riche Malmaison cedex. CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 39 LE CONCOURS NATIONAL DU SUD-MANCHE

Déjà de très nombreuses can- conditions ; la ville de Brècey étant à A vrai dire, le choix du Sud-Manche a didatures avant d'ôtre nouveau choisie pour le concert du été retenu, afin que les familles des samedi soir qui sera assuré par l'Harmo­ musiciens aient quelques sites à visiter annoncé • • » nie de l'Armée de l'Air, et pour le festi­ pendant cet événement des 3 et 4 juin. L'an dernier, à pareille époque, nous val du dimanche après-midi. Les condi­ Néanmoins, le Mont-Saint-Michel situé annoncions l'organisation d'un Con­ tions de participation seront indiquées à 45 km de Brécey n'est pas le seul cours National de Musique très original dans le dépliant adressé à chacune des joyau de cette zone bocagère. quant à sa conception. Prévu le 4 et 5 formations musicales intéressées. Elles Villedieu-les-Poëles est la cité du cui­ juin 1988, il devait être reporté à resteront les mêmes que l'an dernier. vre, Mortain celle des cascades et de l'année 89 pour cause d'élections légis­ Ce rassemblement musical qui sera l'Abbaye Blanche, Ducey celle du Châ­ latives. placé sous le haut patronage de M® teau du Duc de Montgommery, Saint- En fait, avant de décider du report ou Léon Jozeau-Marigne, président du Hilaire-du-Harcouet qui appartient au de l'annulation, les organisateurs ont Conseil général de la Manche et mem­ pays d'accueil du Sud-Manche et situé d'abord pris contact avec chaque res­ bre du Conseil constitutionnel, le sera près du très beau lac de Vézins. ponsable des sociétés inscrites pour aussi sous l'égide de la région de Basse- Enfin, Avranches, la cité des Abrinca- connaître leur sentiment à ce sujet. Normandie et de la Direction régionale tes, se trouve dans la baie du Mont à Devant toutes les demandes de report, des Affaires Culturelles qui avaient l'embouchure de deux petits fleuves la volonté de chaque société de partici­ accepté d'apporter leur entier concours côtiers, la Sée et la Sélune, particulière­ per à ce concours en 1989, la décision au comité d'organisation par la voix de ment réputés pour leur richesse en trui­ fut prise, et les dates des 3 et 4 juin Pierre Aguiton, maire de Brécey, vice- tes et en saumons. 1989 furent retenues afin de ne pas se président du Conseil régional et, à ce heurter aux élections européennes. Sans aucun doute, ce concours- titre, président de l'Ensemble Instru­ Ainsi les efforts du Comité Sud- festival sera un grand moment musical mental de Basse-Normandie, fer de pour le Sud-Manche mais il sera aussi Manche, de l'O.D.A.C. de la Manche et lance de la musique dans cette région. de la région Bas-Normande trouveront- une grande fête pour les musiciens que ils leur juste récompense à l'occasion Pour la promotion de la musique en le comité d'organisation veut satisfaire du deuxième Centenaire de la Révolu­ Basse-Normandie pleinement en s'efforçant de trouver tion. des conditions d'hébergement satisfai­ Il ne s'agira pas véritablement d'une santes tout en limitant les dépenses Une organisation tout à fait originale première dans la mesure où déjà au pour les associations. Assurément, l'organisation qui pré­ début de ce siècle, le département de la voyait de ventiler le concours sur plu­ Manche avait accueilli un concours D'ores et déjà, les sociétés qui s'étaient inscrites l'an dernier pourront sieurs villes du sud de la Manche, équivalent à celui-ci. Mais en tout état renouveler leur demande qui sera rete­ Avranches, Brécey, Mortain, Saint- de cause, cette manifestation contri­ nue prioritairement car il est probable Hilaire-du-Harcouet et Villedieu-les- buera à promouvoir la musique dans qu'il faille limiter les inscriptions si le Poëles a beaucoup plu si l'on s'en cette région, rurale certes, mais ô com­ succès de l'an dernier se confirme. réfère au nombre de sociétés qui bien connue grâce à la présence du s'étaient inscrites l'an dernier. C'est Mont-Saint-Michel sur ses terres et à Pour tous renseignements téléphoner pourquoi il a été décidé de proposer celle d'une bande côtière très touristi­ à la mairie de 50370 Brécey, tél. : pour 1989, exactement les mêmes que. 33.48.70.22

Palmarès du 38e con­

cours international de Cours de direction d’orchestre jeunes chefs d'orches- « L'Ami de la Résonance » organise CALENDRIER DES COURS un stage de direction d'orchestre placé 1r® session : Noël du 26 décembre tre sous la responsabilité de Philippe Dulat, titulaire de plusieurs premiers prix du 88 à 14 h au 29 décembre 88 à — 120 dossiers reçus de 24 15 h 30. pays ; C.N.S.M. de Paris, ex-chef adjoint de la — 40 concurrents sélectionnés de Musique des Gardiens de la Paix, actuel Journées de contrôle : dimanche 29 14 pays ; directeur de l'Orchestre d'Rarmonie de janvier 89 de 10hà 12het 14 h à — 35 concurrents qui se sont pré­ la ville de Vichy. 17 h 30, dimanche 26 février 89 de sentés. Ce stage, destiné aux apprentis chefs 10hà12het14hà17h 30, diman­ che 19 mars 89de10hà12het14h Le Jury présidé par Michel Plas- de chœur, d'orchestre symphonique et à 17 h 30. son a décerné à l'unanimité le pre­ d'orchestre d'harmonie, comme aux mier Prix à Shao Chia Lu, le chefs déjà en poste désireux de perfec­ Session terminale : du 3 avril 89 à deuxième prix ex œquo à Janna tionner leurs connaissances, est 14 h au 8 avril 89 à 1 5 h 30 avec la Hymes et Pascale Rophe. reconnu par la C.M.F. et sert de prépa­ participation de l'Orchetre d'Harmonie ration à l'épreuve de direction d'orches­ de la ville de Vichy. tre du D.A.A.S.M. (Diplôme d'Aptitude Pour tous renseignements, s'adres­ Extasis 88, festival de pour l'Animation des Sociétés Musica­ ser à « L'Ami de la Résonance. Date les). musiques d'aujourd'hui limite des inscriptions : le 1 5 décembre Ce stage obéit à une progression 1988. ayant pour thème Eros et mysti­ échelonnée sur toute l'année : prix et que dans la musique, du 10 au 23 formation sous-entendent la participa­ octobre à Genève. tion à l'ensemble des journées de cours. 40 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 POUR LA RENTREE DES CONSERVATOIRES FORMATION MUSICALE : Holstein, Level, Louvier. MUSIQUE A CAHIERS DE FORMATION MUSICALE CHANTER Volume I. Le Forestier. MESSIAEN - L'Ascen­ — du plain-chant à Bach, sion — de Mozart à R. Strass, Volume II. Canac. DEBUSSY - L'Après-midi — de Debussy à nos jours. d'un faune Volume VIII : de Mozart à R. Strass, cycle III Volume III. Gonzales. BIZET - L'Arlésienne (niveau difficile) Volume IV. Grouvel. DUTILLEUX - Tout un (vient de paraître) monde lointain... Couleau. L'HEURE DE FORMATION MUSI­ François. VERSION JAZZ, thèmes à jazz à CALE, du niveau débutant à la fin du 1er cycle chanter et à jouer avec accompagnement d'étude (élém. 2). orchestral sur cassette, en 2 volumes (très 6 Guides pédagogiques (livres du professeur) facile et facile) et 2 cassettes. 6 Livres de l'élève (vient de paraître). Gonzales, Le Forestier, Louvier. TEXTES D'EXAMEN DE FORMATION MUSICALE du Conservatoire National de Région de Simonin. PREMIERS PAS DES NOTES ET DES Boulogne-Billancourt. RYTHMES. (vient de paraître). En 2 volumes.

DICTEES : Satoh, Kitamura, Nakamura. 533 DECHIFFRAGES DE LECTURE ET DE DICTEES MUSICALES. (vient de paraître) chez votre marchand ou chez ALPHONSE LEDUC, 175, rue Saint-Honoré, 75040 PARIS CEDEX 01

Concours de musique Jazz Département arcodamp^aHHHHH de chambre Du 24 septembre au 29 octo­ « L'Association pour le Dévelop­ bre, sous l'égide du Conseil géné­ ÏF lll Ibretagne pement de la Musique de Chambre ral des et à l'initiative de organise les 18 et 19 mars 1989 l'ADIAM 78, plusieurs villes du un concours de musique de cham­ département feront vivre le jazz. bre ouvert à tous les ensembles, Salles de spectacles et d'exposi­ IIe Rencontre de Musique depuis le trio jusqu'au dixtuor. Ce tions sont ouvertes au public. Au Ancienne en Bretagne les 22 et 23 concours aura lieu à lllzach (Haut- programme des concerts : plus de octobre 1988, à Dinan. Rhin) à l'Espace 110, afin de per­ 18 ensembles dont 7 grands mettre à des amateurs de partici­ IIe Concours régional de Jazz en orchestres. per à ce concours, celui-ci com­ Bretagne, les 19 et 20 novembre prendra trois niveaux. Renseigne­ 1988 à la M.J.C. de Bréquigny, à ments et règlement peuvent être Rennes. La Confédération Internationale demandés auprès de M. André des Sociétés Musicales (C.I.S.M.) Jaeger, 4, rue du Tir, 68110 lll­ organise le 1er concours pour zach ». orchestres symphoniques instru­ mentaux pour la Pentecôte 1989 Rencontre de quatuors de à Trier. Peuvent y participer les clarinettes à Pontarlier Orchestre d'harmonie orchestres instrumentaux de la départemental des Yveli­ catégorie excellence qui sont non Les 25, 26 et 27 novembre 1988, pour le X® Anniversaire de nes professionnels et membres de la C.I.S.M. ou de la C.M.F. pour la l'ensemble de clarinettes. recherche musiciens non profes­ France. sionnels àans les pupitres sui­ vants : hautbois, clarinettes Si Vous qui aimez chanter, venez bémol, clarinette basse, petites vous joindre au clarinettes Mi bémol, basse Si Orchestre d'harmonie du Chœur départemental bémol ou Ut, bassons, cors d'har­ monie, contrebasses à cordes. chemin de fer des Yvelines (Éventuelle audition, sans limite accueille des musiciens jouant : saison 1988/1989 : Stravinsky, d'âge, niveau élémentaire). instrument à vent, percussion. Moussorgsky, Wagner, Orff.

CMF • N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 41 !

Les olympiades des arts

Dès le 16 août, la musique était au que le Koto ; instrument à douze cordes rendez-vous. Au programme du « Clas- de soie soutenues par douze chevalets i sical Music », un invité prestigieux : le mobiles. La corde est bougée par un théâtre de la Scala de Milan pour plu­ plectre. Ici, le morceau est interprété sieurs représentations de « Turandot », par 29 musiciennes et chanteuses à la direction Lorin Mazel avec Dimitrova fois. Le chanteur s'accompagne lui- (soprano) et Giacomini (ténor). même et l'instrument est joué « comme L'accueil du public du Déjong Cultural un chant » La symbiose entre la voix et Center fut enthousiaste. Autre mani­ le chant de l'instrument est totale et festation internationale remarquée, l'effet d'unisson en devient magique : dans un autre lieu de la capitale au C'est un seul cœur qui s'élève dans la ' Séoul Arts Center : l'International Cho­ salle. L'émotion des premières mesures ral Festival où étaient invitées de très passées nous pouvons admirer l'habi­ grandes formations comme on peut lité nécessaire pour jouer du Kayagum. trouver du Japon, États-Unis, Canada Cette première partie de programme et Brésil. nous a donné un aperçu du chant tradi­ Musiciens et danseurs, reproduction du Quant à la soirée d'ouverture au tionnel coréen ainsi que la musique. XVIII» siècle. théâtre national, en présence du prési­ Moins original, en deuxième partie de dent de la République, avec toutes les programme, l'Orchestre national accompagné des chœurs a interprété Séoul, 16 août — 17 octobre précautions qui s'imposent, avant de le quatrième mouvement de la IXe 1988 pouvoir entrer dans la salle, elle était assurée par différentes formations Symphony de Beethoven ; l'interpréta­ coréennes. tion se passe de tout commentaire. Alors que les Jeux Olympiques ont En ouverture, nous avons pu appré­ Mais n'oublions pas que le spectacle fait la une de tous les journaux, il est cier l'ensemble à vents dans une pièce ne se trouve pas seulement dans les bon de rappeler que les arts étaient originale, jouée avec des instruments salles ; pour l'occasion de grandes aussi présents à Séoul. En effet parallè­ particuliers comme la conque, la flûte à manifestations folkloriques en plein air lement aux sports, le 16 août dernier bec en bambou à la sonorité particu­ ont été organisées. Les protagonistes commençait le « Séoul Olympia Arts lière. Puis suivit une courte danse, dîte étant choisis parmi les jeunes coréens Festival » qui s'est poursuivi jusqu'au du bateau, traditionnellement dansée à qui perpétuent ainsi les coutumes et la 17 octobre 1988. Cinquante jours de la cour royale. En fin de la première par­ tradition. spectacles, expositions, manifesta­ tie du programme le « Kayagum A la sortie de notre journal, le rideau tions artistiques mêlant différents gen­ Pyongch'ang ». Courant musical raffi­ sera déjà tombé, mais le souvenir de res : peinture, sculpture, danse, théâ­ né introduit en Corée dès le Ve siècle. ces grands rassemblements populaires tre, musique, chants... et réunissant Le Kayagum est une sorte de longue reste dans nos mémoires. plus de 80 nations. cythare sur table, de la même famille C. B.

Autoportraits Cette journée est en fait un prologue à un parcours encore plus long, puisque Saxophone quinze concerts ont suivi au Musée Le 14 septembre dernier, Pierre d'Art Moderne de la ville de Paris. Brefs Henry présentait dans le cadre du salon repères biographiques : Claude Delangle, professeur au de la musique, grande halle de la Vil- Né à Paris le 9 décembre 1927. C.N.S.M. de Paris. lette à Paris, « Autoportraits », huit 1937-1947 Élève au C.N.M. de Né à Lyon où il a commencé ses heures de musique sans interruption, Paris, classe notamment d'Olivier Mes- en création. études musicales, Claude Delangle siaen, Félix Passerone et Nadia Boulan­ a obtenu de multiples récompen­ ger. Après avoir quitté les allées des ses, dont : exposants et rejoint l'auditorium au 1944 — Premières compositions ins­ — 1er prix au concours National trumentales. sous-sol, nous nous trouvons dans un d'Aix-les-Bains ; 1945 décor fantasmagorique : sept portraits Carrière de musicien — 1er nommé au Concours Inter­ de profil représentant le musicien, d'orchestre, piano et percussions. national de Gap ; voyageur, au milieu d'un fatras de ban­ 1950 — Premier concert de musique — 1er prix du C.N.S.M. de Paris. des magnétiques. Au fond, Pierre concrète. Henry, vêtu de noir, « homme orches­ 1954 — Chef de travaux à la radio. Son activité de concertiste l'a tre » aux commandes d'un matériel à la 1958 — Quitte la R.T.F. et fonde son conduit dans divers pays pour y technologie très avancée. Structuré par premier studio privé de musique élec­ interpréter avec le même bonheur thèmes, il nous offre à entendre un pro­ troacoustique. le répertoire traditionnel et le réper­ gramme raisonné des extraits de son 1960 - Important concert de musi­ toire contemporain. œuvre, basé sur les analogies, les con­ que expérimentale au Festival d'Art fl était professeur au C.N.R. de trastes, servi par des techniques d'Avant Garde à l'U.N.E.S.C.O. Boulogne. Désormais il enseignera actuelles de restauration. Cette somme 1967-1980 — Sortie de la collection au C.N.S.M. de Paris succédant intitulée « Autoportraits » est la trame Prospective XXI» siècle, 18 disques. ainsi à ses illustres prédéces­ de son parcours musical depuis 1948. 1982 - Dirige le studio Son/Ré. seurs : , Du « Bidule en ut » à l'« Ouverture 1985 — Grand Prix National de la et Daniel Deffayet. Musique. de la bouche de Hugosymphonie », à Tous nos vœux à Claude Delan­ 1987 - Grand Prix de la S.A.C.E.M. « Entité », le compositeur en cinquante gle pour la longue carrière qui nombreuses créations personnelles. « petites formes », véritables clips s'ouvre devant lui. sonores nous présente en direct son Collaborations avec des peintres, des œuvre, telle une biographie sonore. chorégraphes. Musiques de film. 42 CMF - N# 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 COMPACT-DISC par Jean Malraye Puccini : « La bohème »». Angelina Reaux (Mimi), Barbara Daniels (Musette), Jerry Hadley (Rodolphe), Thomas Hampson (Marcel), James Busterud (Schaunard), Paul Plishka (Colline). Chœur et Orchestre de l'Aca­ démie Nationale de Sainte-Cécile, direction Léonard Bernstein. 2 CD Deutsche Grammophon 423 601-2. Numérique 1987. Certes, ces noms ne sonnent pas aux oreilles des aficionados comme ceux de Victoria de Los Angeles, Mirella Freni, Bjôrning ou Pavarotti, mais il faut savoir gré à Bernstein de sortir des sentiers battus des grands « castings » interna­ tionaux. Il a voulu une distribution amé­ ricaine et, à part Plishka 20 ans de car­ rière, les premiers rôles sont tenus par des jeunes. Ils mûriront... Ceci est un enregistrement public. L'orchestre est remarquable et, amateurs éclairés ou professionnels, on peut se régaler à sui­ vre la partition d'orchestre, tant il est vrai que la Bohême est un des « chou- choux » des chefs d'orchestre et que Bernstein excelle à en détailler les mille richesses. Cette édition n'est pas un monument d'opéra, mais c'est vivant et juvénile. Bernstein n'a pas dix ans, il Léonard Bernstein a trois fois et demie vingt ans... ! dans ces deux chevaux de bataille, en Mozart : « Les Symphonies, Vol. VI. particulier dans Elgar, au caractère élé- Paris et Vienne 1778-88 ». The Aca- Charpentier Marc-Antoine : « David giaque. demy of Ancient Music, direction Jaap et Jonathas ». Paul Esswood (David), Schroder, premier violon Christopher Mahler : Symphonie n° 1 « Titan » Colette Alliot-Lugaz (Jonathas), Phi­ Hofwood. 3 CD Oiseau-Lyre 421 085-2. lippe Huttenlocher (Saül), Roger Soyer en Ré. Boston Symphony Orchestra, (Achis), Antoine David (Joabel), René direction Seiji Ozawa. 1 CD DGG Ce sixième volume est évidemment Jacobs (la pythonisse). Pâli Marinov « Galerie » 423 884-2. un des plus importants de cette monu­ mentale collection, puisqu'il regroupe (l'ombre de Samuel), François Le Roux Cette symphonie a juste 100 ans, deux versions de la symphonie n° 31 (un guerrier). Ensemble vocal de solis­ cette transcription numérique d'un en Ré « Paris », la deuxième version de tes, enfants de La Cigale de Lyon et du enregistrement de 1977 (sauf 1984, lycée Musical, maîtrise de l'Opéra de pour le deuxième mouvement, « Blu- la n° 35 en Ré « Haffner », la n° 38 en Lyon, English Bach Festival Baroque mine » Andate Allegretto que Mahler Ré « Prague » la n° 39 en Mi bémol, la Orchestra, direction Michel Corboz. avait retiré de cette symphonie dès première version de la n° 40 en Sol Coproduction Erato-Opéra de Lyon. 2 1899) est excellente. L'interprétation mineur, et la symphonie Jupiter (n° 41 CD Erato ECD 71435. du chef japonais est romantique à sou­ en Ut). Rappelons que cette série est Il s'agit de la réédition en compact hait. jouée sur instruments d'époque (ou plu­ tôt « anciens ». Belle brochette de Stai- numérique de l'enregistrement de Music for the courts of Europe : 1981, dont la beauté quelque peu gla­ ner. Stradivarius, Amati, Montagnana, Henry VIII, Giles Farnaby, John Bull, Guadagnini, etc. !!), jusqu'aux timbales cée, ne peut qu'être mise en valeur par Orlando Gibbons, D. Scarlatti, Bach, le numérique. L'Opéra Baroque est très de cavalerie de 1850 et aux cors Philip Jones Brass Ensemble. 1 CD « naturels » de Courtois neveu 1800. à la mode actuellement, et l'interpréta­ Decca 417 524-2. Numérique. tion en a depuis 1981 quelque peu évo­ Interprétations respectueuses à la let­ lué vers plus de théâtralité et de vie. La qualité des cuivres anglais est pro­ tre, à la fois sobres et très vivantes. (Nous avons entendu dire que la ver­ verbiale. Les membres de cet ensem­ Remarquable travail. sion « Harmonia Mundi », enregistrée ble, qui donna son ultime concert sous Strawinsky : « Symphonie de Psau­ récemment, mais que nous n'avons pas ce label en 1986, continuent leur mes ». eu l'occasion d'entendre, irait dans ce action sous le nom de London Brass. Le Scriabine : « Symphonie n° 3, Op. sens). roi Henry VIII, grand politique, fut aussi un bon musicien. Les autres anglais de 43 » « Le Divin Poème ». Chœurs de Dvorak : « Concerto violoncelle en Si ce disque sont très intéressants. Les l'Orchestre de Paris, Orch. de Paris, mineur, Op. 104». Elgar : Concerto transcriptions en sont d'Elgar Howarth. direction Daniel Baremboim. CD Erato violoncelle Op. 85. Pierre Fournier, Celles de Scarlatti et Bach sont respec­ ECD 75 494. Orchestre Philharmonique de Berlin, tivement de Stephen Hogson et Chris­ direction George Szell et Alfred Wal- Il s'agit de l'enregistrement d'un con­ topher Morvat ( Scarlatti : trois sonates lenstein. 1 CD DGG « Galerie » 423 cert de novembre 87 à la salle Pleyel. 881-2. pour clavecin. Bach : suites anglaises Interprétation un peu « sage ». La et françaises pour clavecin, 3e Con­ sonorité de l'orchestre est belle, mais le Réédition. Les originaux datent res­ certo Brandebourgeois). On peut discu­ parti très classique de son chef fait que pectivement de 1962 et 1 967. Le raf­ ter de la ligitimité de ces transcriptions, la dynamique des accents, le brio de finement et l'élégance du jeu du grand mais c'est très bien fait et interprété, ses remarquables instrumentistes sont violoncelliste français font merveille dans la bonne tradition classique. un tantinet « écrétés ». CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 43 par Claude Decuals

: ! Discothèque d’Or ; ; : ' Le Tokyo Kosei Wind Orchestra, un des plus grands Maîtres de « Discothèque d'Or ». L ’ordre importe peu, du moment que cha- la flûte : Maxence Larrieu et enfin une belle harmonie néerlan- cun trouve quelque chose correspondant à son goût. Et le cas échéant, n hésitez pas à prendre la plume pour me faire Je crois que c'est un bon tiercé que nous vous présentons dans part de vos réflexions. \ R. K. GILDENBONDSHAR- lage se dore, se détache, voltige et l'impression d'une fête atteignant son MONIE BOXTEL vient toucher le sol. Le sommeil hiver­ paroxysme, d'une jubilation extrême. nal l'envahit. Mais voici le printemps ! Le thème, un peu perdu de vue, revient Direction : Frans Scheppers Tout renaît et l'Arbre à nouveau s'épa­ juste à la fin où une note de 20 mesures nouit. termine cette œuvre mouvementée. Face I Cette œuvre est une des plus belles L'enregistrement public a été réalisé le « Le Chant de l'Arbre » : de Serge Lancen. On y retrouve notre 17 avril 1 982 au cours d'un concert Serge Lancen grand poète et on y entend des sonori­ donné à l'Orangerie de Roermond pour « Concerto pour hautbois » : tés impressionnistes. Tout y est dou­ la Radio région Sud. Les applaudisse­ Domenico Cimarosa ceur de vivre et raffinement artistique, ments vigoureux d'un auditoire conquis comme si on ouvrait une fenêtre sur un témoignent de sa totale satisfaction qui Face II paysage paradisiaque. rejoint la nôtre. « Symphony n° 2 for Winds and Per­ Référence : Eurosound E.S. 46.537. cussion » Le célèbre « Concerto en Ut mineur » John Barnes Chance. de Domenico Cimarosa (1749-1801) est en fait une double transcription ! Il « AN ANCIENT FESTIVAL » C'est encore des Pays-Bas que nous est en effet tiré d'une des 32 sonates vient ce disque très attrayant par son Tokyo Kosei Wind Orchestra écrites pour le piano. Le pianiste Arthur contenu (on peut l'obtenir chez Mole- Direction : K. Akiyama Benjamin (1893-1960) fut si impres­ naar). Deux compositeurs qui ont une sionné qu'il en adapta 4 pour hautbois Face I place importante dans le répertoire des : et orchestre de chambre. Ce travail a « Koshi - An Ancient Festival » : orchestres à vent nous livrent deux bel­ été dédié à l'épouse de l'illustre chef Hiroshi Hoshina les pièces dignes de figurer au pro­ d'orchestre Sir John Barbirolli, l'émi­ « Divertimento for band » : gramme des meilleures formations fran­ nente hautboïste Evelyn Rothwell. Vincent Persichetti çaises et étrangères. Et R. K. Gildenbondsharmonie de L'instrumentation pour l'orchestre à Face II Boxtel ne s'y est pas trompé. Ses 75 vent est faite pour petit orchestre « Symphony for Band » : musiciens forment un ensemble homo­ d'harmonie. L'interprétation du soliste Vincent Persichetti gène (un peu faible le pupitre de saxo­ Nico Boom est solide et très musicale. « Asuka » : phones) qui sous la baguette raffinée C'est une composition pleine, à la Tetsunosuke Kushida de Frans Scheepers arrive à un excel­ fois sensible, brillante et en définitive, lent résultat. Il est certain que l'émula­ je dirais sensationnelle, que nous pro­ Parmi les compositeurs qui poursui­ tion qui existe aux Pays-Bas, où toutes pose John Barnes Chance (1932- vent des tendances néo-classiques, les villes, et plus particulièrement les 1972) avec sa « Symphony N° 2 for l'Américain Vincent Persichetti (1915- plus petites, possèdent une harmonie Winds and Percussion ». Le premier 1987) a écrit 1 2 pièces pour orchestre (ou une fanfare) de qualité, permet de mouvement commence par l'exposition d'harmonie. De cette formation, il monter très haut le niveau artistique. des quatre sons (do ; ré, fa, mi) sur disait, à l'automne 1 964 : « La musi­ La première face enregistrée à Box­ lesquels se base toute la composition. que pour band est virtuellement le seul tel, le 26 juin 1982, commence par Une instrumentation remarquable pour genre musical dans l'Amérique « Le Chant de l'Arbre » de Serge Lan­ quatre flûtes et vibraphone explique le d'aujourd'hui (hors les variétés) qui cen. Écrit entre fin mars et fin avril nom « susserando » (chuchoté). On puisse être introduit, accepté, utilisé 1979, il s'agissait à l'origine d'une connaît la maîtrise de John Barnes pour un vaste usage et devenir un élé­ œuvre pour illustrer un film qui ne fut Chance pour l'orchestration ; il est ment essentiel de la littérature dans un jamais réalisé. Orchestrée en mai digne de cette réputation forgée au bref délai ». 1979, elle fut éditée par Molenaar en cours d'une brève carrière marquée par Sa « Symphony No. 6 for Band » n'a mai 1980 et créée le 6 juin 1980, au sept pièces pour orchestre d'harmonie. pas démenti ses paroles, devenant sitôt Palais des Congrès de la porte Maillot, à I'« elevato » du second mouvement est après sa première audition, une des piè­ Paris, par la Musique de la Police Natio­ profond et le fait ressembler à une mar­ ces maîtresses du répertoire des nale, dirigée par Pierre Bigot. che funèbre par l'utilisation intelligente orchestres d'harmonie. Cela se passait Ce poème symphonique pour grand des instruments graves et des cors. Ah, le 16 avril 1956, à Saint-Louis (Mis­ orchestre d'harmonie est dédié à Roger il faut vraiment « des tripes » pour souri), à l'occasion de la Convention Thirault et chante la vie d'un Arbre à jouer cette musique. Tout à coup, et Nationale de « Music Educators Natio­ travers les saisons. C'est d'abord l'été. sans interruption, arrive le final « Slan- nal Conférence » et le Washington Uni- Éclatant de lumière, il resplendit, fort et cio » (avec élan). versity Band était placé sous la direc­ fier de sa puissance, plein de sève, Ce mouvement s'accélère et s'ampli­ tion de Clark Mitze. secoué parfois par de violents orages. fie. Il explose, éclate littéralement. Les quatre mouvements sont de i Avec l'arrivée de l'automne son feuil- Quelle force, quelle puissance. On a forme traditionnelle. La symphonie 44 CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 commence par un appel de cor. L'Ada­ son succès. Au cours de l'été 1989, Avec ces trois compositions, il élargit gio est bref (21 mesures) et prépare une tournée de concerts est program­ un genre bien restreint du répertoire : la rAllegro avec ses deux thèmes princi­ mée dans dix pays d'Europe, avec deux forme « Concertante ». Grâce lui soit paux. Le second mouvement est basé auditions en France. Dès que possible, rendu. sur « Round Me Falls the Night », et le nous vous communiquerons les dates, Dans « Saskia », œuvre en deux par­ troisième, en forme de trio, utilise un car ça vaut le déplacement. ties (andante et allegro), Guy-Claude mouvement de danse traditionnel. Le Références : KOR 7904. Luypaerts s'offre la suprême élégance Final est un rondo de forme libre qui tire du compositeur : créer un folklore, que, son matériau thématique de ce qui a été MAXENCE LARRIEU sans jamais le citer, on peut situer en entendu précédemment. Europe centrale. Comme beaucoup de compositeurs Ensemble d'instruments à vent Nous avons beaucoup apprécié Américains, Vincent Persichetti a et Orchestre d'Harmonie de « Quatre danses dans le style rou­ investi son talent dans la musique pour la Police Nationale main » qui a connu sa première audition orchestre à vent. Le « Divertimento for Direction : Jacques Desloges au Congrès de la C.M.F., le 7 mars Band » comprend 6 courts numéros 1981, avec la Musique de la Police (Prologue, Song, Dance, Burlesque, Face I Nationale, sous la baguette de Pierre Soliloquy, March). Cette œuvre est la « Concerto pour flûte N° 3 », Bigot et le compositeur comme soliste première de Persichetti pour band et Guy-Claude Luypaerts au piccolo. Ces quatre danses ont été elle est aujourd'hui encore une de ses « Maxence Larrieu », flûte : sélectionnées dans les 14 œuvres rete­ plus populaires compositions. Elle Guy-Claude Luypaerts nues parmi 450 compositions, en pro­ démontre le savoir-faire rythmique et venance de 39 pays, pour le second contrapuntique du Maître, ceci se Face II concours de composition Yamaha mêlant avec humour, nostalgie ou « Saskia » pour flûte et orchestre (décembre 1982). Guy-Claude Luy­ lyrisme. Guy-Claude Luypaerts paerts y fut primé en tant que composi­ « Maxence Larrieu », flûte : Fruit d'une commande du Goldman teur et interprète. Ici le folklore est ima­ Guy-Claude Luypaerts ginaire (ou imaginé). Tout est dans le Band, « Divertimento for Band » fut « Quatre Danses dans le style roumain », créé le 16 juin 1950, par ce même style, les rythmes, le rubato ; mais pas Guy-Claude Luypaerts orchestre sous la direction du composi­ une note n'est empruntée au répertoire « Guy-Claude Luypaerts », piccolo : teur. traditionnel roumain. Comme il l'a fait Guy-Claude Luypaerts. très souvent, G.-C. Luypaerts est Ce volume 4 du Tokyo Kosei Wind Maxence Larrieu est certainement un encore le soliste talentueux de cette Orchestra, direction K. Akiyama, qui des plus grands flûtistes de sa généra­ pièce, bien entouré par ses collègues de est disponible en France chez Corelia, tion. Il mène une carrière de soliste au la Musique de la Police Nationale et son comporte également des pièces écrites plus haut niveau qui lui vaut de parcou­ chef Jacques Desloges. par des Japonais. « Koshi, An Ancient rir le monde, de l'Europe à l'Australie et A tous ceux qui aiment la flûte et la Festival », de Hiroshi Hoshima (1935) du Japon aux U.S.A. Il a obtenu douze débute comme un cantique — ce qui musique de notre temps, signalons que grands prix du disque et enseigne les éditions Libellule (16, rue Paul- semble justifier son titre — le cor actuellement au Conservatoire de anglais se mettant en exergue. Féval, 75018 Paris) ont édité le disque Genève. L'ensemble joue très soutenu, canta- (enregistré en 1987) et la partition de bile. L'orchestre est vraiment superbe. Dans le « Concerto N° 3 » de Guy- « Quatre danses ». Vous y trouverez Voici l'Allegro, très rythmé, très Claude Luypaerts, il atteint une telle aussi un autre excellent enregistrement syncopé, avec un tambour de basque perfection, obtient une si parfaite sono­ « Evergreen » de Guy Luypaerts (le qui souligne les contretemps. Dans le rité, se faisant tantôt tendre, espiègle papa) qui est un autre bel exemple de Moderato, avec ses accents ravéliens, ou langoureux, qu'on pourrait le rebap­ bonne musique. tiser « Monsieur Flûte ». c'est encore le cor anglais qui Références : Libellule L 3007. s'exprime, alors qu'un flot d'arpèges Ce concerto écrit pour une formation (des vagues ?) nous submerge. La con­ réduite d'instruments à vent particuliè­ clusion arrive avec le retour de l'Alle­ rement originale (2 hautbois, cor gro. La fin est très belle, le choral initial anglais, 4 clarinettes, clarinette basse, réapparaît, encore un zeste de cor clarinette contrebasse, 2 bassons, 2 anglais, un beau grave, un long cors et contrebasse à cordes) exploite accord... au maximum les possibilités de l'instru­ Le quatuor Ysaÿe Disons que tout ceci est d'inspiration ment. La virtuosité y est poussée dans européenne. ses extrêmes limites dans le final à 5/8 Prix de la ville d'Évian au XIe tant le caractère rythmique présente concours international de Quatuor Dans « Asuka » de Tetsunosuke d'énormes difficultés de mise en place, à cordes, ce quatuor a été fondé Kushida (1936), c'est tout l'Orient pour le soliste comme pour l'orchestre. en 1984. Il a choisi son nom en mystique qui nous apparaît par un solo hommage au grand violoniste de flûte très libre et un accompagne­ Guy-Claude Luypaerts (1949) est le belge Eugène Ysaÿe, créateur et ment de percussion (grelots, xylo­ fils de Guy Luypaerts, compositeur et dédicataire d'une grande partie de phone, caisse claire, glockenspiel, musicien de talent qui a déjà beaucoup grosse caisse). Une musique de style donné à l'orchestre à vent et plus la musique de Chambre française de son époque. Le quatuor Ysaÿe a plus contemporain y est étalée avec encore à la musique symphonique des glissandos de trombones et de légère. Il est, Guy-Claude, titulaire de donné de nombreux concerts et beaux solos de trompette, saxophone sept premiers prix au Conservatoire de par ailleurs a joué et enregistré alto, clarinette et flûte. L'Allegro, tout Paris, dont le grand prix de composition pour Radio France. de dynamisme et de syncopes, utilise dans la classe de Tony Aubin et le pre­ Pour la première fois en France, force percussion et cuivres. On a mier prix de flûte dans la classe de un quatuor à cordes bénéficie de l'impression d'une chevauchée fantas­ Jean-Pierre Rampai. l'aide exceptionnelle de la Direc­ tique. Le Tokyo Kosei Wind Orchestra Il est partisan d'un langage classique tion de la Musique dans le cadre de est une très belle formation dont nous et précis, quoique teinté de moder­ sa nouvelle politique pour la pro­ avons déjà parlé dans « Discothèque nisme et s'il se veut indépendant, son motion d'un quatuor à cordes de d'Or ». Le sérieux, le travail et le talent, instinct musical le guidera sûrement très haut niveau. voilà les trois ingrédients majeurs de vers ce qui est bon.

CMF - N° 41 8 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 45 PETITES I ANNONCES

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FESTIVALS

19 mars 1989 Colmar 17e Festival de Chant Choral de la Jeunesse de M. Joseph Muller, 93, rue du Vieux-Muhlbach, (Haut-Rhin) Colmar. 68000 Colmar.

21 mai 1989 Strasbourg 1«r Festival de l'Union des Fédérations Musicales M. Steyer, secrétaire général de l'U.F.M.A. d'Alsace au Palais des Congrès. Gambsheim.

CONCOURS

19 avril 1989 Strasbourg 41° Concours de Chant Choral Scolaire du Bas- M. Charles Riess, 7, rue de Sessenheim, 67000 (Bas-Rhin) Rhin par l'Association des Sociétés Chorales Strasbourg. d'Alsace.

26 avril 1989 Mulhouse 41 • Concours de Chant Choral Scolaire du Haut- M. Jean-Pierre Moser, Résidence Orange, 36, rue Rhin organisé par l'Association des Sociétés Anna-Schoen, 68200 Mulhouse. Chorales d'Alsace.

7 mai 1989 L'Hôpital (Moselle) Concours National de Musique et de Chant M. Boitel Roland, 151, avenue Poincaré, 57800 Réservé aux chorales - Orchestres d'accordéons, Freyming-Merlebach. Tél. : 87.04.67.10. et plectres toutes divisions.

3 et 4 juin 1989 Brécey (Manche) Concours National. Mairie de Brécey. 50370. Tél. : 33.48.70.22.

4 juin 1989 Rambouillet Concours National de Musique pour Orchestres M. P. Fin, 29, rue des Acacias, 78660 Ablis. (Yvelines) d'Harmonie seuls. Date de clôture d'inscriptions Tél. : 30.59.17.70. le 28 février 1989.

10 et 11 juin Béthune Concours National d'Harmonies Fanfares, Fédération Régionale des Sociétés Musicales 1989 (Pas-de-Calais) Batteries-Fanfares. Nord et Pas de Calais. 59000 Lille. Tél. : 20.52.32.32.

CMF - N° 418 - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1988 4 7 ont été réunis 180 choristes issus Les travaux d'Orphée de 8 chorales de Champagne- 150 ans de vie musicale amateur Ardenne préparés par Françoise Harmonies, Chorales, Fanfares... Lasserre et l'Orchestre Colonne. Ed. Aubier Point n'est besoin de rappeler « Un beau livre, alerte et l'activité intense de cette forma­ syncopé » Libération, « agréable, tion qui pratique depuis 45 ans ONET une politique d'ouverture vers les drôle, bien documenté >» Nouvel Observateur, « passionnant » La jeunes. Sa philosophie présenter 5 MUSIQUE Vie, « touchant, tendre, cocasse, à 10 concerts par saison musicale, humoristique » Télérama, « trucu­ le dimanche matin exclusivement lent et fin » Le Monde, « un des pour les jeunes. 35, rue Tupin grands livres musicaux de Félicitons les participants et tout 69002 LYON l'année » Opéra International, « un particulièrement les choristes qui Métro : Cordeliers succès considérable, tout à fait ont réussi, unis par une même mérité » Éducation Musicale. volonté, à atteindre une pleine Tél. : 78.42.21.56 Bernard Pivot eut l'idée de son maturité. A un prochain rendez- Apostrophes spécial du 1er janvier vous... 1988, en le lisant... INSTRUMENTS Un succès médiatique considé­ L'harmonie du person­ rable. Mais plus important... SELMER - COURTOIS Ce livre raconte comment la nel de la R.A.T.P. BUFFET- CRAMPON musique s'est glissée des salons Dispose encore de quelques samedis et dimanches libres pour vers les couches les plus humbles 'N NOBLET, etc. de la société. Et surtout, il rend jus­ la saison 89. Pour vos concerts et I tice à ceux qui — au prix parfois de vos soirées musicales ; prendre ï leur vie privée et de leur renom — contacts et renseignements à la Tous les Accessoires ont créé une musique vivante et R.A.T.P. ■i fraternelle. Division d'Honneur — Lyre d'Or n On peut contacter l'auteur, Phi­ du concours de Vichy et l'orches­ ! Solfèges Méthodes lippe Gumplowicz, enseignant en tre Philharmonique recherchent : musicologie à Paris IV — Sor­ cornistes et bugles, trombones, Musique Instrumentale bonne, pour des conférences. Il lui clarinettistes, saxophonistes et Classique et Moderne reste aussi quelques livres. Mais cordes bassons. attention, le premier tirage est tout Emplois proposés à l'embauche prêt d'être épuisé. ATELIER DE REPARATION Conducteurs d'autobus, con­ Conditions spéciales aux mem­ ducteurs de métro, emplois sta­

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NOUVEAUTÉS MUSIQUE INSTRUMENTALE 1989

FLÛTE 38,80 F Guyennon/NIcollet 25,50 F Roizenblat A.

CLARINEnE PASTOURELLE, clarinette et piano, niveau préparatoire, 25,50 F Falllenot M. 38,80 F Guyennon/NIcollet JOUONS EN TRIO, 12 airs populaires, niveau préparatoire, facile.

SAXOPHONE 25,50 F Devogel J. 25,50 F Falllenot M. 38,80 F Guyennon/NIcollet JOUONS EN TRIO, 12 airs populaires, niveau préparatoire, taciie......

TROMPETTE LE TROMPETTISTE DÉBUTANT, excellent ouvrage pour la première année de trompette, facile. 48,00 F Assante J. 25.50 F Bruno M. 25.50 F Devogel J. 25.50 F Falllenot M. PROMENADE, trompette Ut ou SI b et piano, niveau débutant, très facile...... Guyennon/NIcollet JOUONS EN TRIO, 12 airs populaires, niveau préparatoire, facile...... 3LW F

COR D'HARMONIE DIJoux M. LE TRAVAIL QUOTIDIEN DU JEUNE CORNISTE, faisant suite au Manuel du Jeune cor: cfe, assez facile à moyenne force...... 4< .V F

TROMBONE Aubin F. UN SOIR A LENINGRAD, trombone et piano, niveau préparatoire, facile. 25.50 F

COLLECTION QUINTETTE DE CUIVRES • BLUE BRASS - DIRIGÉE PAR LE CONCERT ARBAN Caratlnl P. PASSAGES, difficile...... 150,00 F Purcell H. DEUX PIÈCES, arrangées par M. Godard, moyenne force..... 60,00 F 1. Fantasia upon one note •2. Curtaln tune on a ground

GUITARE SOLO (Collection dirigée par Francis Verba) Pénlcaud E. GUITARE PUZZLE, préparatoire 2 - élémentaire 1, moyenne force. 32,50 F : PERCUSSION Aubin F. AMULETTES ET GRIGRIS, percussion et piano, niveau préparatoire facile, 25,50 ?

MUSIQUE D’AUJOURD’HUI Lys M. TUBASTONE, pour tuba solo, niveau supérieur, difficile...... 22,00 F Morel J.-M. ANTIFONA, pour double quatuor de cuivres, moyenne force...... 59,50 F (quatre trompettes et quatre trombones) Sclortlno P. PUPITRES, pour ensemble de cordes, niveau préparatoire, assez facile, l'exemplaire complet...... 203,50 F

BIG BAND Longnon J.*L. JAZZ A PARIS, difficile...... 847.00 F NATHALIE... UN MATIN, assez difficile. 593.00 F

COLLECTION • ORCHESTRE JUNIORS » Brouqulères J. SUITE RYTHMIQUE, assez facile, l'exemplaire complet...... 456.50 F S Devogel J. ulinwADn,5«M.BJ,QUEK,rornpf.tte so.'f ■assez ,aciie' 293.50 F a roNrFp?o b ’° °U,,én?r sol°',aclle' ''exemplaire connplet...... 293,50 F Joubert C.-H. £ O 508,00 F c § 508,00 F O

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