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La protection solaire : des questions et des réponses

1. Comment mesure-t-on l¹indice de protection solaire? Quelle est la différence entre un indice de 15, 30 ou 45?

Le FPS ou facteur de protection solaire, renseigne sur l’efficacité d’un écran solaire à bloquer les UVB donc à protéger contre les coups de soleil. Comment détermine-t-on le FPS? Tout simplement en testant, auprès de volontaires, la dose de rayons UVB nécessaire pour causer un coup de soleil sur une peau non protégée. On répète ensuite l’expérience avec un écran solaire. Le rapport de ces deux chiffres donne le FPS. Par exemple, une personne qui sans l’usage d’écran solaire attrape un coup de soleil après 10 minutes d’exposition est théoriquement protégée pendant 150 minutes avec un FPS 15. Une première mise en garde s’impose ici, on ne doit jamais utiliser le FPS comme un indicateur pour prolonger l’exposition au soleil.

Plus le FPS est élevé, plus la protection est grande. À titre d’exemple, un écran solaire filtre environ 93 % des rayons UVB avec un FPS 15,96 % avec un FPS 30 et plus de 98 % avec un FPS 60. La prudence est de rigueur cependant dans l’interprétation du degré de protection obtenu en fonction du FPS choisi. En effet, plusieurs facteurs peuvent diminuer cette protection dont notamment l’application d’une quantité insuffisante de crème, l’enlèvement de la crème par une serviette ou un chandail, l’eau et la sueur. Parmi ceux-ci, la quantité de crème appliquée est certainement l’élément le plus critique. Selon les études, la quantité d’écran solaire appliquée par la population est en moyenne 4 fois moindre que celle utilisée pour déterminer en laboratoire le FPS. Il en résulte une diminution importante du facteur de protection solaire indiqué sur la bouteille. Dans une étude effectuée auprès de volontaires à partir d’un écran solaire de FPS 25, des chercheurs ont montré que le niveau réel de protection obtenu à la suite de l’application d’une quantité de 1,3 μl/cm2 était équivalent à un FPS de 9,6 comparé à 23 avec une application de 2 μg/cm2 (37). En raison de ces différents éléments, il est fortement conseillé de choisir un FPS élevé (30 et plus) pour obtenir une bonne protection contre les UVB.

2. Pourquoi existe-t-il toujours des indices 4 et 8 sur le marché? Est-ce que ça apporte vraiment quelque chose?

Il existe toujours des FPS 4 et 8 sur le marché pour répondre probablement aux besoins des gens qui désirent bronzer. Si vous voulez bronzer, vous devez accepter les dommages causés à la peau (ADN des cellules, élasticité, vieillissement de la peau, etc.) par les rayons ultraviolets.

3. Si on couvrait entièrement notre corps d¹une lotion à FPS 45 et qu’on en appliquait à nouveau à toutes les heures, pourrait-on rester au soleil indéfiniment?

Théoriquement oui. Mais il y a bien d’autres facteurs à considérer, en plus du degré de FPS, pour déterminer l’efficacité de la protection solaire. Par exemple, la quantité de crème appliquée (voir question 1), les ingrédients actifs utilisés pour la protection UVA, l’enlèvement de la crème par la sueur, l’eau, les vêtements et les serviettes, etc. De plus, une application à toutes les heures pourraient augmenter le risque de développer une réaction de la peau. Le message principal à diffuser à la population n’est pas de s’exposer de plus en plus au soleil, mais plutôt de diminuer dans la mesure du possible ses périodes d’exposition aux ultraviolets (notamment aux pires heures de la journée entre 10 h et 14 h) et de se protéger adéquatement lorsque l’on doit quand même aller au soleil.

4. Quelle quantité de crème solaire devrait-on utiliser?

En se basant sur la quantité qui est utilisée pour faire le test de FPS (2 μl/cm2 ou 2ml/m2), il faudrait, pour un adulte, appliquer entre 25-30 ml (soit l’équivalent de 6 cuillères à soupe) pour couvrir tout la surface de peau qui varie en moyenne entre 1,5 à 1,75 m2. Mais tout cela est bien théorique. En effet, cela équivaut à 4 applications pour un format régulier de 120 ml. Rare sont les gens qui utilisent la quantité recommandée. D’ailleurs, plusieurs scientifiques se questionnent à savoir si on ne devrait pas utiliser comme valeur de référence pour effectuer les test de FPS, la quantité de crème qui est appliquée

1 par la population soit environ 1 μl/cm2 , ce qui équivaut entre 10 à 15 ml par application. C’est pourquoi on recommande à la population des FPS de 30 et plus. Puisque moins vous appliquez de crème, moins la capacité de la crème à filtrer les rayons est grande (voir question 1).

5. Quels sont les ingrédients les plus importants à rechercher sur un tube de lotion solaire?

On peut de nos jour prévenir les effets néfastes des rayons ultraviolets en réduisant nos périodes d’exposition et en protégeant régulièrement notre peau tant en été qu’en hiver. Les écrans solaires regroupent une famille de produits qui sont justement conçus pour protéger la peau des rayons ultraviolets. Ils contiennent des ingrédients actifs qui bloquent les rayons UVA et UVB. Les agents appelés écrans physiques agissent de deux façon, soit en diffusant et en réfléchissant les rayons UV. Quant aux substances qui absorbent les rayons UV, elles sont classées dans la catégorie des filtres ou encore des écrans chimiques. Le spectre d’absorption des rayons UV est spécifique à chacun des filtres et écrans physiques. Par exemple, certains filtres donnent une meilleure protection contre les UVA, d’autres contre les UVB (voir tableau ci-dessous). Une bonne protection doit nécessairement être composée de filtres et/ou d’écrans physiques qui sont complémentaires afin de procurer un maximum de protection contre les UVB (290-320 nm), les UVA courts (320-340 nm) et les UVA longs (340-400 nm).

Tableau 1. Spectre d’absorption des principaux filtres solaires UVB UVAII UVAI Ingrédients 290-320 nm 320-340 nm 340-400 nm + - - + - - + ± - + ± - Salicitate d’octyle + - - Butylmethoxydibenzoyl methane (ParsolMD 1789) - ± + Acide terephtalylidene sulfonique-camphre (MexorylMD SX) - + + Dioxide de titane micronisé + + ± Oxide de zinc micronisé + + +

6. Est-ce que toutes les crèmes solaires protègent à la fois des UVA et des UVB?

La plupart des écrans solaires contiennent des ingrédients actifs contre les rayons UVA et UVB. La protection contre les rayons UVA n’est cependant pas égale d’un produit à l’autre. Le signal d’alarme d’une mauvaise protection UVB est bien connu de tous, c’est l’érythème. Par contre, pour les UVA, une protection insuffisante n’est pas nécessairement apparente au même moment où se produit l’exposition puisque les effets néfastes des rayons UVA se manifestent à plus long terme (photo-vieillissement, cancer cutané). De plus, contrairement aux UVB, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de méthode faisant consensus pour évaluer le facteur de protection UVA (22,33). Peut-on alors de fier à la mention « protection UVA » sur le contenant de l’écran solaire? Malheureusement non, puisque de nombreux produits solaires présentement sur le marché procurent un faux sentiment de sécurité en regard de la protection UVA. Par exemple, plusieurs écrans solaires ont comme seul filtre UVA dans leur formulation de l’oxybenzone alors que cet ingrédient absorbe faiblement la lumière dans le spectre des UVA courts (320-340 nm) et peu dans celui des UVA longs (340-400 nm) (34). La seule garantie alors d’obtenir une protection maximale contre les UVA, en attendant qu’un facteur de protection soit mis au point, est la vérification des ingrédients actifs (22,34,38). Idéalement, le ou les noms suivants devraient figurer dans la liste des ingrédients actifs : MexorylMD SX (Téréphthalylidène dicamphre acide sulfonique), ParsolMD 1789 (méthoxy-dibenzoylméthane butyl).

7. À quelle fréquence devrait-on remettre de la crème si on passe la journée à l¹extérieur?

Selon le type d’activité (exercice physique, natation, plage, etc.), il est recommandé de réappliquer la crème solaire aux 2 heures

2 8. Peut-on attraper un coup de soleil si le ciel est couvert de nuages?

Oui. L’efficacité à filtrer les rayons ultraviolets dépend de l’importance de la couverture nuageuse. Jusqu’à 80 % des rayons ultraviolets peuvent traverser les nuages lorsque le ciel est partiellement nuageux ou encore si la couverture nuageuse est de faible intensité.

9. A-t-on besoin de se protéger si on passe nos journées à l¹intérieur?

Non. Il ne faut pas exagérer.

10. Quelles sont les parties du corps les plus vulnérables aux attaques du soleil? Devrait-on par exemple utiliser un FPS plus élevé pour le visage, ou porter une attention particulière au cuir chevelu?

Il faut porter une attention particulière lors de l’application de la crème au visage (région où se développe le plus de cancer de la peau). En effet, certaines zones comme les oreilles, le nez, la ligne des yeux et des cheveux ainsi que le tour de la bouche sont souvent oubliées au moment de l’application ou encore protégées avec une quantité insuffisante de crème. Environ 80 % des cancers de la peau sont détectés sur les régions du corps régulièrement exposées au soleil soit le visage, le cou, les avant-bras et le dos des mains, donc il est important de bien protéger ces surfaces. Il n’y a pas de raison d’utiliser un FPS plus élevé pour le visage si on applique une quantité suffisante.

11. Quels médicaments peuvent augmenter la sensibilité au soleil?

Il y a de nombreux produits sur le marché qui peuvent causer une réaction d’hypersensibilité à la peau sous l’effet du soleil. La liste est vraiment trop longue pour diffuser cette information à la population. L’idéal est de consulter son médecin ou un pharmacien lorsque l’on prend des médicaments et que l’on prévoit s’exposer au soleil. En effet, sous l’effet du soleil, certains médicaments (antibiotiques, médicament contre l’acné, anti-inflammatoires, etc.) peuvent causer de l’irritation, des rougeurs ou de l’enflure. Des réactions semblables peuvent également survenir lors d’exposition au soleil avec certains produits cosmétiques d’usage courant comme les parfums.

12. Est-ce que les personnes à la peau noire doivent elles aussi utiliser une protection solaire?

Les personnes de race noire peuvent également attraper un coup de soleil,mais c’est plutôt rare. Le danger de développer des coups de soleil est plus grand chez ces personnes lorsqu’elles séjournent pour une longue période de temps dans un climat nordique comme le nôtre. Informez-vous auprès d’un dermatologue pour obtenir une réponse plus détaillée sur ce sujet.

13. Le fait d’être bronzé ou d’appliquer un autobronzant protège-t-il la peau?

La mode du bronzage est malheureusement encore très répandue de nos jours. À titre d’exemple, une personne sur cinq âgée entre 18 et 34 fréquente régulièrement les salons de bronzage. Notre société continue d’associer un teint foncé au fait d’être en santé. Il s’agit d’un faux sentiment de sécurité puisque contrairement à la croyance populaire, une peau bronzée ne protège pas contre les effets néfastes des rayons UV, y compris les coups de soleil. Une peau bronzée ne remplace jamais un bon écran solaire. Son facteur de protection est équivalent à un FPS de 4. Le bronzage est une réaction de défense de la peau contre les rayons UV. Les rayons ultraviolets d’origine solaire ou artificielle causent des dommages à l’ADN des cellules de la peau à des doses moindres que celles qui sont requises pour produire un coup de soleil (1,28). Ainsi, plus une personne bronze, plus elle cause des dommages à sa peau qui à la longue en accélèrent son vieillissement et favorisent le développement du cancer de la peau. Il est important de se rappeler que contrairement au bronzage qui finit par disparaître, les dommages causés par les rayons UV s’accumulent d’une exposition à l’autre.

Un autobronzant ne confère aucune protection contre les rayons ultraviolets. Certains autobronzants contiennent des ingrédients actifs contre les UVA et UVB. Il s’agit d’autobronzant avec un FPS. On doit cependant faire attention puisque plusieurs produits cosmétiques ne contiennent pas des ingrédients actifs qui procurent une bonne protection dans le spectre des rayons UVA.

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14. Le bronzage artificiel (en salon) est-il moins néfaste que l’exposition au soleil?

Non. Les appareils de bronzage artificiel émettent le même type de rayons que le soleil soit des UVA et des UVB. L’intensité des rayons UVA et UVB est cependant beaucoup plus élevée avec les appareils de bronzage. Par exemple, en plein soleil du midi en été au Québec, vous recevez entre 45 à 50 W/m2 de rayons UVA alors que selon le type d’appareils de bronzage, cette intensité est en moyenne de 200 W/m2. Autrement dit, une séance de 20 minutes dans un lit de bronzage peut être équivalent à 2 heures d’exposition au zénith (soit le moment de la journée ou les rayons ultraviolets sont les plus intenses). On a associé le risque de développer un cancer de la peau (mélanome, baso-cellulaire, spino-cellulaire) avec l’usage des appareils de bronzage. Une étude québécoise a d’ailleurs montré que 18 % des utilisateurs d’appareils de bronzage avaient déjà soufferts de brûlure à la peau (coup de soleil) à la suite d’une session de bronzage. Il s’agit d’une donnée inquiétante puisque les coups de soleil représentent le principal facteur associé au cancer de la peau.

15. Un fond de teint ou une crème hydratante à FPS 15 peuvent-ils remplacer une vraie crème solaire?

Tout dépend des ingrédients actifs qui sont utilisés. Comme vous le savez, de nombreux produits pour usage cosmétique, comme les fonds de teint, les crèmes de jour, les crèmes hydratante pour le corps, sont maintenant offerts avec un facteur de protection solaire. Néanmoins, la plupart des cosmétiques avec FPS offrent un niveau de protection insuffisant contre les rayons UVA. Tout comme pour les écrans solaires, il est conseillé, avant d’utiliser un cosmétique, de lire attentivement la liste des ingrédients actifs à la recherche de filtres UVA (MexorylMD SX , ParsolMD 1789, Oxybenzone).

16. Est-il vrai que les personnes qui s’exposent occasionnellement au soleil sont plus à risque de développer un cancer de la peau que les personnes qui travaillent à l¹extérieur (agriculteurs, couvreurs, etc.)?

Il s’agit d’un concept lié au modèle d’exposition qui provient des résultats d’observation des études épidémiologiques. On sait que les expositions intermittentes au soleil, c’est à dire intense et de courte durée (, salon de bronzage, coup de soleil, vacances dans le sud, travail de sauveteur, etc.) sont associées principalement au développement du mélanome, mais également des baso- cellulaires. L’exposition au soleil cumulée sur toute une vie (agriculteurs, travailleurs avec un emploi à l’extérieur, etc.) est plutôt associée à un autre type de cancer de la peau soit les spino-cellulaires. D’autres études ont par contre montré que les individus porteurs de kératoses solaires (lésion précancéreuse de la peau), qui est un bon indicateur d’une exposition chronique au soleil, étaient également beaucoup plus à risque de développer un mélanome. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’exposition non protégée au soleil augmente le risque de développer les différentes formes de cancer de la peau.

17. Les écrans solaires peuvent-ils causer le cancer de la peau?

Depuis quelques années, ce sujet soulève régulièrement la controverse dans les médias et le monde scientifique. Pourtant, aucune étude n’indique que les écrans solaires sont cancérigènes. Bien au contraire, plusieurs chercheurs ont démontré qu’un écran solaire qui filtre efficacement les rayons UVA et UVB, protège les cellules de la peau contre les dommages à l’ADN causés par les rayons ultraviolets (53-55), à condition de l’utiliser selon les recommandations. Les dernières recherches jettent un éclairage nouveau sur le rôle possible des écrans solaires dans la prévention des cancers de la peau et même du photo-vieillissement cutanée (56). En effet, deux études récentes indiquent que l’application régulière d’écran solaire (FPS de 15 et plus) est associée à une réduction du nombre de kératoses actiniques sur la peau qui est une lésion précancéreuse des carcinomes spino-cellulaires (la kératose actinique est également une manifestation du photo-vieillissement cutanée) (57,58). Dans le cadre d’un essai clinique randomisé réalisé en Australie, on a observé une baisse significative de l’incidence des carcinomes spino-cellulaires dans le groupe ayant quotidiennement fait usage de crème solaire de FPS 15 (59). Les professionnels de la santé doivent, en raison de ces résultats encourageants, continuer à promouvoir leur usage dans la population en association avec d’autres mesures pour réduire l’exposition au soleil comme le port de vêtements, d’un chapeau ou encore la recherche d’ombre.

4 18. Suis-je complètement protégé des rayons du soleil sous un parasol?

Non, puisque le sable réfléchi les rayons du soleil. En effet, plusieurs surfaces ont la capacité de réfléchir les rayons ultraviolets, augmentant ainsi notre exposition aux rayons du soleil. Il s’agit dune exposition indirecte par la réflexion des surfaces. Voici des exemples de surfaces qui réfléchissent les rayons ultraviolets: sable (15-18 %), eau (8-10 %), béton (10-12 %), neige fraîche (88 %), asphalte (5- 10 %). Vous comprenez pourquoi il y a temps de coups de soleil au visage avec le ski de printemps.

19. Allergie au soleil ou aux écrans solaires?

La lucite estivale bénigne (LEB), également connue sous le nom d’allergie du décolleté, est une condition bénigne souvent confondue avec une vraie réaction allergique. Cette maladie est causée par l’effet des rayons UVA. Les études expérimentales ont montré que les longueurs d’onde qui induisent une LEB se situent dans le spectre des UVA, plus particulièrement les UVA longs (340-400 nm). Une personne sur dix souffre de la LEB ce qui en fait la photo-dermatose la plus courante. Elle affecte les femmes dans 86 % des cas. Classiquement, la LEB survient au printemps et au début de l’été, lors des premiers jours d’exposition au soleil. Les lésions se développent exclusivement sur les zones corporelles exposées au soleil soit le décolleté, le dos des mains et les faces d’extension des bras. Le visage est rarement atteint. Les lésions cutanées s’accompagne fréquemment de prurit et se présentent sous la forme de papules (aspect le plus courant), d’éruptions papulo-vésiculeuses, voire même à l’occasion de plaques. Pourquoi alors cette maladie est-elle confondue avec une allergie aux écrans solaire? Certainement en grande partie parce que plusieurs écrans solaires sur le marché ne contiennent pas de bons filtres UVA. Ainsi, la réaction allergique qui est déclenchée au moment de l’exposition au soleil n’est pas causée par l’écran solaire lui-même, mais par l’absence d’une bonne filtration UVA.

20. Est-il vrai qu’une peau non protégée vieillie plus rapidement sous l’effet du soleil?

Les rayons UV accélèrent le vieillissement naturel de notre peau. 85 % du vieillissement de la peau ne serait pas causé par l’âge, mais par les expositions non protégées aux ultraviolets. Les rayons UVA sont particulièrement impliqués dans ce phénomène puisqu’ils pénètrent profondément jusqu’au derme. Les UVA causent des dommages aux cellules de l’épiderme et du derme par la production de radicaux libres (stress oxydatif). Les manifestations cutanées (rides, taches brunes, télangiectasies, etc.) associées au photo-vieillissement sont habituellement observées sur les parties du corps exposées au soleil telles le visage, le cou, le dos, les bras et les mains.

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