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File://C:\Documents and Settings\Propriétaire\Mes Documents\À P work in progress (Bernard Thibault) Page 1 sur 16 Dans ce monde brutal, enfin une bonne nouvelle : la OCTOBRE 2005 CGT va peut-être sauver la gauche. Non que Bernard par Stany Grelet, Philippe Thibault révèle, dans l’entretien qui suit, son intention Mangeot d’être candidat en 2007. Mais si l’on y regarde bien, le syndicat qu’il dirige offre aux partis et aux électeurs de gauche deux choses qui leur font cruellement défaut : la preuve qu’il y a une vie après le 29 mai, et la possibilité de croire encore en l’amélioration de la condition salariale. Passons rapidement sur le premier point. Février 2005, Bernard Thibault est mis en minorité sur la position à tenir quant au Traité constitutionnel : il souhaitait la neutralité, ce sera le « non ». Fin mai, celui-ci l’emporte. En juillet, à Saint-Nazaire, des électriciens recrutés en Pologne par un sous-traitant des Chantiers navals se mettent en grève, puis en grève de la faim, pour obtenir le paiement d’arriérés de salaire. La CGT les soutient sans hésiter. Ils gagnent. Ce n’est pas l’objet de cet entretien, mais c’est son arrière-plan : au rang des travailleurs polonais emblématiques, l’électricien a détrôné le plombier. C’est réjouissant : la confédération n’a peut-être pas effacé ses divisions référendaires - le prochain congrès, en avril 2006, le dira - mais elle a su au moins ne pas s’y enliser. À elle seule, cette démonstration de santé européenne ne suffirait pourtant pas à revigorer une gauche malade, au fond, de sa difficulté à repenser la question salariale. Il se trouve qu’en la matière, la CGT de Bernard Thibault a des idées. Parmi elles, trois retiennent spécialement l’attention. L’aspiration à une « sécurité sociale professionnelle », tout d’abord, ou comment hisser le droit du travail à la hauteur des nouvelles formes, plus intermittentes, que son objet a prises. Le déploiement d’un « syndicalisme de site », ensuite, ou comment repenser l’échelon pertinent du recrutement et de la représentation salariales. La revendication d’une réelle « démocratie sociale », enfin, ou comment assurer à chaque salarié que sa voix compte, et qu’elle compte pour un. Outre un mélange d’obstination historique et d’innovation pragmatique, ces trois chantiers ont en commun de n’être pas absolument achevés. Ce n’est file://C:\Documents and Settings\Propriétaire\Mes documents\à publier sur le site\wor... 24/12/2005 work in progress (Bernard Thibault) Page 2 sur 16 peut-être pas la moindre de leurs qualités : d’une histoire en cours, on a envie de connaître la suite. work in progress (Bernard Thibault) C’est en 2001 que la CGT a lancé la formule « sécurité sociale professionnelle », mais c’est aujourd’hui qu’elle semble « prendre » : elle est aujourd’hui reprise SOMMAIRE - L’autre invraisemblable (Jean-Pierre Vernant) un peu partout, à gauche mais aussi à droite. N’y a-t-il - L’art de la fugue (Yann Moulier-Boutang) - Une biopolitique mineure (Giorgio Agamben) pas urgence à en clarifier le sens ? - Rien que le monde (Jean-Luc Nancy) - Notre oncle d’Amérique (Éric Fassin) - Le Contre-Empire attaque (Toni Negri) La philosophie en est très simple. On prétend que les - A contre-pente (Pierre Bourdieu) transformations de l’économie obligent à affaiblir le droit du - Le siècle mineur (Arlette Farge) - Vingt ans après (Assane Ba) travail et les protections sociales ? Nous répondons - La vérité de l’indicatif (Pierre Vidal - De près, de loin (Carlo Ginzburg) qu’elles imposent au contraire de les renforcer. Les vies - Une politique de l’hérésie (Isabelle Stengers) professionnelles seront de plus en plus discontinues ? - La citoyenne paradoxale (Anne Tristan) - La mémoire des vaincus (Enzo Traverso) Raison de plus pour les assortir de nouvelles sécurités - Le maillon faible (entretien avec Gilles Sainati, sociales. La période est aujourd’hui révolue où on entrait Syndicat de la Magistrature) - Patiences de la ruse (Nelcya Delano très jeune dans une entreprise pour y faire pratiquement - le pirate (Michel Le Bris) - L’Irak, de l’intérieur (Loulouwa Al Rachid) toute sa carrière, sans aucun doute. Mais nous ne pensons - De l’autre côté du placard (George Chauncey) pas pour autant que les salariés doivent accepter la - Cap au pire (Sophie Shihab) - glissements de terrains (Jeanne Favret malléabilité professionnelle sans limite à laquelle on leur - la parenthèse hantée (Robin Campillo) demande de s’habituer, ni la dissolution progressive de - Tendance floue (Mireille Delmas - l’histoire est un sport de combat (G leurs droits sociaux. Il n’y a pas pour nous de fatalité à ce Noiriel) que l’évolution du tissu productif soit synonyme de précarité professionnelle et d’instabilité sociale. Concrètement, quelles formes cela pourrait-il prendre ? Pour caractériser notre ambition, je dirais qu’il nous faut obtenir des droits beaucoup plus interprofessionnels qu’ils ne le sont aujourd’hui. Historiquement, l’essentiel du droit social a été construit sur des bases professionnelles. C’était l’objectif des conventions collectives - bataille syndicale tout à fait nécessaire à l’époque - que d’obtenir des garanties et des droits comparables dès lors qu’on travaille dans la même filière. Notre droit repose largement sur ce quadrillage : conventions collectives de la métallurgie, du commerce, de la presse, de l’assurance, etc. On voit bien qu’aujourd’hui cela ne suffit pas. Prenons l’exemple très actuel de l’industrie du textile et de la chaussure. On a là une hémorragie : en dix ans, on a perdu la moitié des unités de productions et des effectifs salariés. Certes, c’est un sujet en soi : on peut discuter du bien-fondé de l’abandon de ce secteur. Mais il ne suffit pas d’obtenir des droits - notamment en matière de file://C:\Documents and Settings\Propriétaire\Mes documents\à publier sur le site\wor... 24/12/2005 work in progress (Bernard Thibault) Page 3 sur 16 reclassement et de formation - dans le seul périmètre du textile et de la chaussure, alors que l’ensemble de l’activité est en train de disparaître. Même chose pour les mineurs : dans un pays qui a décidé la fermeture des mines, leur droit à la reconversion et au reclassement doit valoir au- delà du secteur minier. Il s’agirait également d’obtenir des employeurs qu’une qualification acquise par un salarié soit reconnue et transférable. Qu’elle ne se perde pas au gré des mutations professionnelles, voulues ou subies. Or aujourd’hui, et parfois dans une même branche - je pense au commerce -, il arrive souvent qu’un salarié grimpe dans la hiérarchie puis, licencié et ré-embauché par une autre enseigne, redémarre au bas de la grille de rémunération. La reconnaissance de la qualification individuelle des salariés par l’ensemble des employeurs permettrait de ne pas passer par ces phases montantes et descendantes. En somme, on attacherait la qualification à la personne et non plus au poste de travail ? À la personne et non plus au poste, comme les employeurs s’efforcent de le faire depuis des années, en considérant les salariés au vu des fonctions qu’ils occupent et non des compétences professionnelles qu’ils ont acquises dans différentes entreprises, voire dans différentes branches professionnelles. C’est ce qui fait notamment qu’aujourd’hui, dans un certain nombre de secteurs, les individus sont surqualifiés relativement aux postes qu’ils occupent, ce qui est un gâchis considérable pour tout le monde. C’est un gâchis pour l’individu, qui voit ses capacités créatives inutilisées, ses compétences personnelles risquant de se diluer dans le temps : on sait bien qu’un savoir qui ne vit pas peut se perdre. Et c’est un gâchis pour ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu acquérir de telles compétences - tout le monde n’est pas destiné à être ingénieur ou chercheur -, et qui se voient interdits d’accès aux postes moins qualifiés : on prive ainsi de débouchés des personnes qui pourraient occuper des emplois correspondant à leur profil professionnel, quitte à se former ensuite. La formation est d’ailleurs une dimension essentielle du nouveau contrat que nous réclamons. D’où l’accord récemment conclu avec le MEDEF sur la formation ? Si nous l’avons signé, c’est justement parce que nous y avons fait reconnaître un droit individuel à la formation professionnelle, c’est-à-dire à une formation choisie par les salariés souhaitant acquérir des capacités nouvelles, et non décidée par l’entreprise en fonction de ses besoins propres. L’enjeu est de taille : en France, de nombreux salariés travaillent pendant trente ou trente cinq ans sans recevoir aucune formation, si ce n’est celle qui consiste à s’adapter à une nouvelle machine ou à une nouvelle file://C:\Documents and Settings\Propriétaire\Mes documents\à publier sur le site\wor... 24/12/2005 work in progress (Bernard Thibault) Page 4 sur 16 organisation du travail. De fait, dans les dispositifs antérieurs, les salariés qui accédaient le plus facilement à la formation continue étaient ceux qui avaient les plus hauts niveaux de qualification initiale. Ceux que l’on avait recrutés au départ sur des postes non qualifiés y restaient très souvent cantonnés toute leur carrière, sans aucune espèce de requalification professionnelle. Ce qui explique qu’aujourd’hui des salariés d’usine vivent comme un séisme la rupture de leur contrat de travail. Quand on a fabriqué de la chaussure toute sa vie sans jamais obtenir la possibilité d’acquérir d’autres savoirs, le jour où le contrat s’interrompt, on a le sentiment d’être condamné, tout simplement. Un droit individuel à la formation, selon nous, peut permettre au salarié de choisir au-delà de ce qui lui est aujourd’hui imposé.
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