TOBEEN Un Poète Du Cubisme
TOBEEN Un poète du cubisme 8 juin 16 sept. 2012 GALERIE TOBEEN Un poète du cubisme Galerie des Beaux-Arts qui, sous l’impulsion de Picabia, déferle 8 juin – 16 septembre 2012 rue de La Boétie, Metzinger, Juan Gris, Gleizes, Marcel Duchamp, Marcoussis, L’œuvre de Félix-Elie Bonnet dit Tobeen Picabia, Fernand Léger, André Lhote ou (Bordeaux 1880 – Saint-Valery-sur- encore Jacques Villon et Alexandra Exter. Somme, 1938) est celle d’un peintre Son œuvre la plus en vue est Les pétri de régionalisme qui enfourche les Pelotaris, déjà présentée au Salon des préceptes des avant-gardes. Indépendants de 1912 et acquise par le D’origine bordelaise, né en 1880, critique d’art Théodore Duret. Quant au il fait partie du cercle du collectionneur critique du Mercure de France, Gustave et mécène Gabriel Frizeau. Il gardera Kahn, il juge le peintre « compréhensif, des liens d’amitié avec certains de ces robuste, sculptural, dans ses Pelotaris ». intellectuels et artistes entourant l’esthète Autre œuvre remarquable, Le bassin bordelais, comme le critique, tôt disparu, dans le parc de 1913, acquise par Olivier Hourcade et surtout André Lhote Gabriel Frizeau et donnée au musée par avec qui il partage très vite un grand intérêt pour le cubisme. Il s’établit à Paris en 1907 et fréquente les artistes regroupés à Montparnasse, à la Ruche, où il trouve un premier atelier. Cette même année, Picasso devait peindre Les demoiselles d’Avignon et sonner le coup d’envoi du cubisme. Il est aussi un proche du cercle de Puteaux, côtoyant Jacques Villon, Metzinger, Gleizes et prêche, comme eux, pour un art dont le « sujet devenait le métier » (Jacques Villon).
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