sommaire

I. Introduction : Présentation de l’agglo de 5

1. Historique 6 2. L’intercommunalité en France fin 2004 8 3. Un rayonnement au service des habitants. « L’Agglo, tous les jours à vos côtés » 9 4. Les compétences de la Communauté d’Agglomération dans le paysage institutionnel 10 5. Comment fonctionne l’Agglo ? 12 6. Le personnel 16

II- Développement économique - emploi - solidarités 17

Développement économique : une agglo attractive 7. Les Parcs d’Activités existants 18 8. Les grands sites d’études 19 9. Projets particuliers 24 10. Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) 26 11. Le Contrat d’agglomération 26 12. Le Programme d’Actions Foncières (PAF) d’agglomération 27 13. Haut-débit 27

Redynamiser l’emploi 14. Aider les entreprises dans leurs recrutements 28 15. Limiter les conséquences des suppressions d’emploi 30 16. Insertion par l’activité économique 31

Solidarités 17. Habitat 32 18. Contrat de Ville en Agglomération (2000-2006) 33 19. Aires d’Accueil des Gens du voyage 34 20. Actions en direction des communes de moins de 3500 habitants 35

III. Environnement - DÉPLACEMENTS - LOISIRS 37

Environnement 21. Déchets : Plan « Jeter Utile » 38 22. Assainissement 41 23. Forêts – Parc animalier Roumare 44 24. Air (prévention des risques) 48

Déplacements 25. Les transports en commun de l’Agglomération : une priorité 49 26. Sixième Pont 51 27. La politique cyclable de l’Agglo 51 28. Mise en œuvre de la charte des entrées et traversées d’agglo (ETAR) 52

Loisirs 29. Sports 53 30. Culture 54

IV. Annexe financière 59 édito du président

L’année 2004 fut une année particulièrement importante pour le développement de l’Agglomération de Rouen. C’est en effet en 2004 que les élus des communes membres ont décidé d’accueillir au sein de l’organisation intercommunale trois nouvelles communes qui désiraient faire partie de la Communauté d’Agglomération et profiter de son dynamisme, de ses nombreux services et de son attractivité. Aujourd’hui, avec Sahurs, Hautot-sur- et Saint Pierre-de- Manneville, l’Agglomération de Rouen est un territoire qui rassemble 37 communes et 400 347 habitants, c’est désormais la 3ème Communauté d’Agglomération de France en population.

2004 a également été sous l’impulsion des élus et grâce au travail des 493 agents de l’Agglomération, une année riche en réalisations et en projets pour améliorer le quotidien des habitants dans le domaine du développement économique, des transports, de l’aménagement du territoire, de la préservation de l’environnement.

En 2004, les 71 actions inscrites au contrat d’agglomération ont été lancées. Le projet des maisons de la forêt, la restructuration du Parc animalier de Roumare, le 6ème pont, le Palais des Sports ont fait un pas décisif.

Citons également la réussite en décembre 2004 du Forum «Emplois en Seine», ainsi que les 10 ans du métro qui a réellement changé la ville et l’agglomération et dont le succès est tel que nous avons tous le sentiment qu’il a toujours existé. Je vous invite à découvrir dans ce rapport d’activités 2004 nos réalisations et nos priorités pour demain.

Président de l’Agglomération de Rouen

 I. introduction : présentation de l’agglo de rouen 1. historique

Héritières de l’histoire, les 36 000 communes est encouragé pour les communautés de communes françaises se trouvent parfois dépourvues pour mener rurales, par un accroissement des concours des projets d’envergure. C’est pourquoi, dès 1890, la financiers de l’Etat. Evoluant au rythme des étapes loi encourageait la coopération communale plutôt que de l’intercommunalité, l’Agglomération de Rouen la fusion de communes. Les syndicats de communes n’a cessé de renforcer ses compétences, au service (à vocation unique ou multiple), constitués pour gérer d’habitants de plus en plus nombreux, sous l’impulsion des services publics intercommunaux remportèrent un de ses Présidents successifs : vif succès, jusqu’aux années 1990. Jean Lecanuet (1974-1989) L’étape majeure a été la loi du 12 juillet 1999 relative Laurent Fabius (1989-2000) au renforcement et à la simplification de la coopération Yvon Robert (2000-2001) intercommunale, dite « Chevènement » : elle incite à François Zimeray (depuis le 5 avril 2001). la création, sur l’ensemble du territoire national, de communautés de communes (contexte rural, villes moyennes), de communautés d’agglomérations (ensembles de plus de 50.000 habitants, dont une ville-centre comptant au moins 15.000 habitants) et de Conscient du rôle stratégique de communautés urbaines (ensembles de plus de 500.000 habitants), issues de la loi de 1966. Une nouvelle l’agglomération, comme échelle architecture institutionnelle de l’intercommunalité est pertinente, elle a su jouer un rôle, ainsi créée, grâce à de nouvelles dispositions fiscales aujourd’hui pleinement reconnu et financières : ces trois niveaux sont en effet dotés dans le paysage institutionnel d’une fiscalité propre. Les communautés ne dépendent local. pas des contributions versées par les communes adhérentes. Les districts et les communautés de villes sont supprimés. Afin de limiter la concurrence territoriale et favoriser un développement économique cohérent, le régime fiscal de la taxe professionnelle unique est rendu obligatoire pour les communautés d’agglomération et les communautés urbaines; il

ans d’Agglo

Trente ans d’Agglo : Le 21 février 1974, trente- intercommunalité de projets. Créée par arrêté trois communes de l’agglomération rouennaise préfectoral des 23 et 30 décembre 1999, la officialisaient leur décision de se regrouper formant Communauté de l’Agglomération Rouennaise ainsi un SIVOM (syndicat intercommunal à vocation (« CAR »)1, a permis de bâtir une intercommunalité multiple), première étape dans l’intercommunalité de proximité. C’est ainsi qu’elle prend, en 2001, en marche. Devenu District le 22 novembre la compétence « élimination et valorisation des 1995 , la compétence première de ce groupement déchets ménagers assimilés ». concernait les transports en commun, avec la création d’un réseau de « métro-bus » structurant 1 Arrêté préfectoral du 23 décembre 1999 autorisant la pour l’agglomération. Il s’agit alors surtout d’une transformation du District de l’agglomération rouennaise en Communauté de l’Agglomération Rouennaise.  Une Agglomération qui s’étend Suite à l’adhésion de Sahurs, Hautot-sur-Seine et Saint-

Pierre-de-Manneville, la Communauté d’Agglomération

englobe 37 communes et 400 347 habitants. houppeville isneauville Elle est la 3e communauté d’agglomération de France (en

fontaine population derrière Toulouse notre dame sous de bondeville préaux et Nice). bois guillaume saint déville mont les rouen martin saint aignan du vivier roncherolles bihorel sur le vivier

rouen saint jacques darnétal sur darnétal

canteleu le petit saint léger du bourg denis quevilly bonsecours

saint aubin épinay

soteville le mesnil les rouen esnard grand quevilly franqueville amfreville saint pierre la mivoie saint pierre de manneville val de belbeuf la haye saint étienne petit couronne du rouvray

sahurs hautot sur seine

la bouille oissel moulineaux grand couronne

nouvelles adhésions

Le 1er mars 2004 a marqué l’adhésion de trois nouvelles communes: Hautot-sur-Seine (353 hab), Sahurs (1 129 hab) et Saint-Pierre-de-Manneville (786 hab). Offrant ainsi à leurs habitants un réseau de transports en commun satisfaisant, elles participent désormais à la politique environnementale de l’agglomération (Plans Jeter Utile et Agglo-Vélo, mise en valeur des massifs forestiers, etc…). C’est donc à présent 37 communes qui ont uni leurs forces, au service de plus de 400 000 habitants.

 2. l’intercommunalité en france fin 2004

Les groupements à fiscalité propre (syndicats nouvelles communautés d’agglomération ont été intercommunaux et EPCI) ont atteint le nombre de créées en 2004. 2525 au 1er janvier 2005. Ils concernent près de 32 Cette progression est renforcée par un transfert 500 communes et 52,2 millions d’habitants, soit 84 % croissant de compétences, un effort constant des Français1 . Cette intégration ne cesse de progresser. d’amélioration et d’harmonisation de la qualité des On compte au 1er janvier 2005, 14 communautés prestations des services publics intercommunaux. urbaines, 162 communautés d’agglomération, et 2 343 communautés de communes en France. Sept 1 61,7 millions au 1er janvier 2004.

La population, la situation sociale

• Part des jeunes (0-19 ans) : 24,8% moyenne unités urbaines de + 200 000 habitants : 24,4% • Part des seniors (60 ans et +) :19,4% moyenne unités urbaines de + 200 000 habitants : 19,8% • Taux de réussite au bac général 2004 Académie de Rouen : 78,4% moyenne France : 82,5% • Environ 35 000 étudiants dont 26 000 à l’Université de Rouen et 1 220 enseignants et enseignants chercheurs. • Nombre de logements sociaux : 53 891 recensés en 2003 • Nombre de logements totaux : 180 302 au Recensement de 1999 • Part des propriétaires occupants : 40,6% moyenne unités urbaines de + 200 000 habitants : 45,9% • Revenu moyen : 8 630 € par habitant en 2003 (Source : Fiches DGF)  3. Un rayonnement au service des habitants. « L’Agglo, tous les jours à vos côtés »

C’est ainsi que pour 2004, les grandes orientations politiques de l’Agglo étaient ainsi définies :

• Poursuite de la politique de développement • Solidarité entre les habitants économique de l’Agglomération, et entre les communes, • Amélioration du cadre de vie, de l’environnement • Maintien des grands équilibres financiers et de l’attractivité de notre territoire, du budget de l’Agglomération.

Travailler ensemble pour mener de grands projets utiles à tous les habitants et offrir un service public de qualité...

 4. Les compétences de la Communauté d’Agglomération

Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) (Communautés de communes, d’agglomération, et urbaines) ne sont pas des collectivités territoriales. Elles n’agissent que par délégation des communes, qui demeurent

Le développement économique

Actions • Les parcs d’activités : le Grand Launay, la Vente Olivier, le pôle d’activités du Zénith, le technopôle du Madrillet. • Le parc des expositions L’équilibre social de l’habitat • Les aides à l’immobilier

Actions Partenaires • Programme local de l’habitat (document stratégique) • La Région Haute-Normandie • Action pour le logement des personnes défavorisées. • le Département de Seine-Maritime

• les communes Partenaires • Les Chambres consulaires • Les bailleurs privés et sociaux (OPHLM, SA d’HLM…) • Les comités d’expansion économique, les • Les communes et leurs CCAS associations de développement local, etc… • Le Département • L’Etat (Rectorat pour le logement étudiant, Préfecture…)

L’aménagement de l’espace communautaire Les transferts des compétences « Eau » Transports Urbains et « assainissement Plan de déplacements urbains, Métro, bus, TEOR, LISOR… non collectif » sont prévus pour le 1er Urbanisme janvier 2005. Projet Seine Ouest, schéma de cohérence territoriale, programme ETAR 1, soutien à l’investissement des petites communes.

Partenaires Le traitement des déchets • Les entreprises délégataires de services publics (TCAR,SOMETRAR, Vinci Park …). • Les propriétaires de la voirie (Etat, département, Actions communes) • Collecte des ordures ménagères. • Les communes demeurent compétentes pour • Traitement et valorisation des déchets. l’élaboration de leurs plan locaux d’urbanismes • Tri sélectif des déchets ménagers. (PLU ex POS) et la délivrance des permis de construire. Partenaires • L’Etat (préfecture, DDE) • Le SMEDAR 2 • Eco-emballage • Le Département 1 ETAR : entrées et traversées de l’Agglo de Rouen 2 SMEDAR : Syndicat Mixte d’Elimination des Déchets de l’Agglomération Rouennaise • L’Etat (ADEME) 10 gestionnaire de l’usine d’incinération avec valorisation énergétique Vesta de Grand-Quevilly. dans le paysage institutionnel

le lieu d’exercice premier de la citoyenneté, puisque territoriales (communes, départements et régions), les Présidents d’EPCI sont élus par leurs pairs et non surtout lorsqu’il s’agit de compétences dites partagées au suffrage universel direct. et non pas propres. Les compétences obligatoires Dans l’exercice de ses compétences, l’agglomération et optionnelles sont exercées par l’Agglo en 2004, est constamment amenée à travailler en partenariat dans le cadre des lois et règlements nationaux et avec d’autres acteurs, notamment des collectivités européens.

La vie culturelle et sportive La politique de la Ville Prise de compétence haut-débit Actions Actions Afin de réaliser une • Zénith de l’Agglo. • PLIE (Plan local d’insertion par l’économique). couverture totale ADSL • Organisation d’événements culturels • Prévention de la délinquance. des 37 communes ou sportifs (Transeuropéennes) • Soutien aux structures d’insertion. d’ici fin 2005 et ren- • Aides aux clubs sportifs • Accueil des gens du voyage. forcer l’attractivité de son territoire sur le plan Partenaires Partenaires économique, le Con- • Associations, clubs sportifs • Les associations d’entraide, d’insertion… seil d’Agglomération • Communes • L’Etat (DRTE, Préfecture…) du 27 septembre 2004 • Région Haute-Normandie • Union Européenne a proposé aux com- • L’Etat (DRAC, DRJS…) • Région munes de transférer à • Le délégataire du Zénith (Véga) • Département l’Agglomération de Rouen la compétence « réseaux de communication à haut débit, ouverts au public ». C’est chose faite après accord des communes par l’arrêté préfectoral du 31 décembre 2004.

Haut-débit

Actions Partenaires • Réseaux de • Opérateurs privés communication à • Communes haut débit, ouverts • Région, au public • Département, • Europe

L’assainissement des eaux L’aménagement et l’entretien des voiries communautaires Actions • Traitement des eaux usées : 5 stations d’épuration. Actions • SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux). • Divers travaux d’entretien

Partenaires Partenaires • Les délégataires • Communes • L’Agence de l’Eau • Département • Les syndicats de bassins versants • Etat (DDE) • Les syndicats de rivière ….

11 5. comment fonctionne l’agglo ?

Les habitants des 37 communes élisent leurs conseillers municipaux tous les 6 ans.

Les Conseillers municipaux élisent en leur sein les délégués de leur commune au Conseil d’Agglomération (1 délégué par commune + 1 délégué par tranche de 5000 habitants).

Le Conseil d’Agglomération - constitué de 102 délégués - délibère et adopte les grandes orientations, - Il élit les membres du Bureau - Il se réunit au moins quatre fois par an.

Bureau de l’Agglomération - constitué du Président, de 19 vice- présidents et de 16 autres membres - se réunit avant chaque Conseil d’Agglomération. Délibère par délégation du Conseil, pour gérer les affaires courantes avec plus d’efficacité.

La composition du Bureau de l’Agglomération

Le bureau est présidé par François Zimeray. Exécutif de la Communauté, il reçoit délégation du Conseil d’Agglomération pour la gestion des affaires courantes. Il est assisté dans sa tâche par 19 Vice-Présidents, dotés de délégations spécifiques.

12 Les 19 Vice-Présidents Marc Massion et leurs délégations 1er vice Président Finances Administration générale

Pierre Bourguignon 2e vice Président Qualité de la vie, Urbanisme Développement urbain Déplacement urbain (PDU) Aménagement en liaison avec le 10e vice Président Dominique Gambier 3e vice Président Modernisation et qualité des services publics intercommunaux Assainissement, Collecte des déchets, Eau potable Service des transports urbains Christophe Bouillon Comission Consultative 4e vice Président des Services Publics aux usagers Politique de la ville en liaison avec le 14ème et la 6ème vice Président Nouvelles technologies de l’information et de la communication Dominique Hardy Mission locale 5e vice Président Sport

Nicolle Rimasson 6e vice Présidente Insertion par l’économique en liaison avec le 4e vice Président

Jean-Yves Merle 7e vice Président Culture Patrimoine Jeunesse Boris Lecoeur 8e vice Président Egalités des chances Education, recherche et enseignement superieur

Laurent Fabius 9e vice Président Environnement (bruit, risques technologiques et naturels, éducation à l’environnement) Plan Agglo vélo Thierry Foucaud 10e vice Président Pôles urbains périphériques en liaison avec le 2e vice Président

13 5. comment fonctionne l’agglo ?

Maurice Seminel 11e vice Président Nouveaux services aux petites communes Maurice Demarty 12e vice Président Traitement des déchets ménagers et assimilés Représentation au SMEDAR Collecte des déchets en liaison avec le 3e vice Président Gens du voyage en liaison Joël Clément avec le 4e vice Président 13e vice Président Président de la commission d’appels d’offres et de la commission de délégation de service public Hubert Wulfranc 14e vice Président Habitat en liaison avec le 4e vice Président

Frédéric Sanchez 15e vice Président Développement économique en liaison avec le Président

Françoise Guegot 16e vice Présidente Affaires européennes en liaison avec le Président

Eric Cesari 17e vice Président Gestion du patrimoine et des biens immobiliers nécessaires au fonctionnement des services Laure Leforestier 18e vice Présidente Tourisme en liaison avec le 15e Vice-Président

Max Martinez 19e vice Président Coopération décentralisée en liaison avec le Président

14 Membres du Bureau

M. ANQUETIN, M. Daniel GRENIER, Maire de Saint-Aubin-Epinay Maire du Houlme M. Claude AVISSE, M. Claude PIOLE, Maire d’Amfreville-là-Mivoie Maire de Petit-Couronne M. Francis DEBREY, M. Jean-Michel GUYARD, Maire de Fontaine-sous-Préaux Adjoint au Maire de Rouen M. André DELESTRE, M. Michel LENNUYEUX, Adjoint au maire de Petit-Quevilly Maire de la Bouille Mme Catherine DUCHEMIN, M. Phillippe LEROY, Maire de Moulineaux Maire de Franqueville M. Patrice DUPRAY, M. Edgar MENGUY, Maire de Grand-Couronne Adjoint au Maire de Rouen M Jean-Pierre FERRES, Mme Geneviève PRETERRE, Adjoint au Maire de Bihorel Maire de Darnétal M. Michel GRANDPIERRE, M. Gilbert RENARD, Conseiller municipal de Saint-Etienne-du-Rouvray Adjoint au Maire de Bois-Guillaume

Commissions spécialisées Groupes de travail

Émanant du Conseil d’Agglomération, elles Afin d’assurer une concertation la plus large sont au nombre de trois et sont composées de possible au sein de la Communauté, 12 délégués chargés d’étudier les dossiers soumis groupes de travail ont été constitués sur des à délibération. Lorsqu’un dossier transversal thèmes spécifiques. Ils sont composés de concerne plusieurs commissions, une Commis- délégués et de conseillers municipaux des sion élargie est convoquée. Communes membres.

Les groupes politiques représentés à l’Agglo

Conformément aux articles L 5212-4, L 5211-1 et L 2121- 28 du CGCT, des groupes politiques ont été constitués : Union pour l’Agglomération de Rouen Républicains et socialistes Communistes et Républicains • Groupe Socialiste et Républicain non inscrits 28 membres, présidé par Christophe Bouillon, maire de Canteleu • Groupe des Elus Communistes et Républicains 18 membres, présidé par Dominique Hardy, adjoint au 10 maire de Sotteville-lès-Rouen 18 • Groupe Union pour l’Agglomération de Rouen 46 46 membres, présidé par Pierre Albertini, maire de Rouen 28 •Les non-inscrits sont au nombre de dix.

15 6. le personnel

De longs mois de travail ont été consacrés en 2004 pour l’essentiel originaires de la Ville de Rouen et du à préparer le transfert de la compétence service des eaux de Grand Quevilly. Trois d’entre eux « EAU » au 1er janvier 2005. Il s’agissait sur le plan travaillaient à la régie de Darnétal. administratif de créer la Direction de l’Eau, au sein du Du côté de la DRH, ce transfert a été précédé et pôle de l’Eau et du Département « Services publics accompagné par des réunions d’information à aux usagers ». Les agents de l’Eau au nombre de 105, destination des nouveaux agents dès mai 2004. porteront l’effectif de l’Agglo à près de 630 agents, dont 80% exercent des fonctions techniques. Ils sont

La Gestion des Ressources Humaines en 2004 - Quelques chiffres EFFECTIFS Nombre total d’agents au 31/12/04 : 493 MOUVEMENTS Arrivées : 55 / Départs : 22 CANDIDATURES L’agglo a reçu 1482 demandes d’emplois ACCUEIL DE STAGIAIRES L’agglo a accueilli 43 stagiaires

organigramme Les services de l’Agglo sont organisés, sous l’autorité du Directeur Général des Services, en cinq départements ayant chacun à leur tête un Directeur Général Adjoint. D’autre part, le Président est assisté par un Cabinet.

François ZIMERAY Président

Cabinet Direction Générale des services

Département Département Département Services Département Département Administration Générale Aménagement Publics aux Usagers Gestion Financière Urbanisme et et Sécurité Juridique et Qualité de la vie et et Prospective Développement Culture Grands Projets

Mission Pôle des Pôle Pôle de l’eau Développement Grands Projets Déchets économique économique

Eau Finances Transports B âtiments Urbanisme Développement Achat public

Administration Assainissement Administration Emploi-insertion Communication Etudes et Travaux communes Petites Humaines Ressources Environnement urbain Stratégie et promotion Systèmes d’information Administration Générale Administration et Finances Développement social urbain Conseil de gestion et fiscalité Jeunesse Culture, Patrimoine, Collecte des déchets ménagers Affaires juridiques et domaniales Opérationnel

Collecte Communication Sports des déchets interne professionnels Qualité Environnement Sécurité 16 II- Développement économique - emploi - solidarités Développement économique : une agglo attractive

La priorité de l’Agglomération de Rouen est de construire chaque jour un territoire plus solidaire, dynamique et attractif, afin d’améliorer la vie quotidienne. Aux yeux des entrepreneurs, la solidarité créée par un taux unifié de taxe professionnelle donne sa cohérence au territoire. En effet, l’Agglomération est l’échelle pertinente, clairement identifiée, pour développer les activités économiques et l’emploi qui en découle. Cette richesse doit être partagée par tous, citoyens, contribuables et usagers, particuliers ou entreprises.

7. Les Parcs d’activités existants

• Le Grand Launay • Aménagement de la vente 2ème convention d’affaires Implantation de quatre entreprises Olivier (30 ha européennes moteurs, les supplémentaires, toutes liées à commercialisables) 13 – 14 /10, en partenariat la vocation de la zone (industrie • Le Technopôle du Madrillet, avec le Technopôle du et services à l’industrie) : Launay- soutien aux filières Madrillet. A révélé une invention Pharm et Pomona = 87 emplois • Parc du Zénith majeure dans le domaine de la + ECN (22) + Arens (30), + (14 000 m² de bureaux) motorisation, développée par Continental Pharma (60) • Le Parc Expo (Agglo Expo) le site du Technopôle. Offrant Frédéric Sanchez, Vice-Prési- • Participation une réduction sensible des dent en charge de l’économie, à la rénovation du émissions polluantes et de la souligne que « rapide et ex- boulevard Maritime consommation. Et proposé 2500 emplaire, l’ensemble de cette avec le Port Autonome rendez-vous d’affaires et une opération publique menée par • Maintien de l’emploi dizaine d’ateliers. l’Agglomération de Rouen aura sur site (Parc du ) permis l’implantation de 10 entre- • Aide à l’immobilier prises dont 7 sièges sociaux sur le d’entreprises, Grand Launay ». aides aux entreprises

Le Technopôle du Madrillet

18 8. Les grands sites d’études

Afin de permettre l’accueil • Etude agricole concertation a amené à proposer d’entreprises sur le territoire de • Etude environnementale… la création d’une ZAC sur un l’agglomération, la Direction périmètre opérationnel réduit à Urbanisme est chargé de mener Le projet de zone d’activités 90 hectares (dont 45 commer- des études sur plusieurs sites envisagé a fait l’objet d’une cialisables). Les espaces exclus dans l’agglomération. Ces sites, concertation organisée du 15 juin du périmètre de ZAC mais faisant destinés à accueillir des activités au 30 septembre 2004. partie du périmètre d’intérêt économiques diversifiées et Afin de toucher un vaste public, communautaire seront inscrits complémentaires, comprennent à cette concertation a notamment en tant que zones de développe- la fois des sites de reconversion compris les mesures suivantes : ment futur dans les documents urbaine et des sites d’expansion • Exposition publique du 15 juin d’urbanisme. urbaine. au 30 septembre 2004, installée Le dossier de création de la ZAC dans les mairies des quatre de la plaine de la Ronce et le La Plaine de la Ronce communes concernées par le bilan de la concertation ont été (Localisation : Bois-Guillaume, projet, ainsi qu’au point info de approuvés par délibération du Fontaine-sous-Préaux, Saint- l’agglomération rouennaise. conseil du 27 janvier 2005. Martin-du-Vivier et Isneauville) • Organisation de deux réunions publiques (29/06/04 dans les Plaine de la Ronce - Projet d’études Le territoire des plateaux nord a locaux de l’Agglomération de été déclaré d’intérêt communau- Rouen et le 08/07/04 à la Mairie taire pour la réalisation d’une de Saint Martin du Vivier). zone d’activités économiques • Mise en place d’informations par le conseil communautaire de sur le site Internet de l’Agglomération de Rouen le 7 l’Agglomération de Rouen. juillet 2003. Afin de mettre en œuvre ce Le projet présenté lors de projet, l’Agglomération de Rouen cette concertation portait sur a piloté en 2004 un dossier de l’urbanisation, à horizon 20 ans, création de Zone d’Aménagement de près de 100 hectares cessibles Concerté (ZAC) en partenariat compris dans un périmètre total avec les communes concernées. de 180 hectares, pour l’accueil Plaine de la Ronce Plusieurs études techniques ont d’activités économiques tertiaires, été menées dans ce cadre : à dominante de bureaux. L’accueil • Elaboration du dossier de de grandes surfaces commerciales création de ZAC est exclu, en conformité avec • Etude hydraulique le schéma directeur arrêté en • Etude d’impact 2001 qui fixe les orientations • Etude de prospective d’aménagement pour ce territoire. économique La prise en compte des études • Etude de déplacements techniques menées ainsi que des remarques formulées lors de la

La compétence économique est le pilier de la politique communautaire, dont les objectifs sont clairs : • Redynamiser le tissu économique de notre territoire • Développer les sites d’activités économiques déclarés d’intérêt communautaire

19 Développement économique : une agglo attractive

Le Val d’Eauplet - Lescure Compte tenu des éléments qui La Vallée des deux rivières (Localisation : Bonsecours et précédent, la difficulté consiste à Aubette Amfreville-la-Mivoie) trouver une vocation économique (Localisation : Rouen, Saint-Léger- au site, susceptible de correspon- du-Bourg-Denis et Darnétal) dre au marché, notamment en terme de prix. Après examen des modalités VNF a émis le souhait de ne pas de transfert de l’intérêt obérer la vocation fluviale du site. communautaire de la zone Une reconversion vers une activité Aubette Martainville, en liaison de logistique fluviale a été étudiée avec les services de la ville de en liaison avec les services du Rouen et compte tenu de la PAR. Bien qu’intéressante, elle multiplicité des études lancées s’avère prématurée. par la commune recouvrant assez largement le champ de notre Dans ce contexte, l’hypothèse que propre réflexion sur l’élaboration L’année 2004 a été l’occasion l’Agglo souhaite affiner avec le d’un PDAD, il a été décidé de d’arrêter le parti d’aménagement bureau d’étude propose : mettre fin à l’étude Agglo et de du secteur. résilier le marché qui nous liait à Par ailleurs, en fonction du sou- 1. De déclarer d’intérêt la SCET sur ce secteur. hait des entreprises de rester ou communautaire le secteur non sur le site de façon pérenne, de court terme, de procéder Parc de la Briqueterie des secteurs de mutabilité ont été à l’acquisition de la parcelle (Localisation : Oissel) établis. AVII et à sa réhabilitation vers une destination de centre L’étude de Plan Directeur En terme de vocation, le sou- de distribution urbain, afin d’Aménagement et de Dével- hait des élus des communes d’amorcer la transformation du oppement, confiée à Guérin-Pe- concernées est de retrouver une site, droza Equipements, est achevée. certaine mixité des lieux en alliant activités économiques en partie 2. De constituer des réserves Par délibération du 27 septembre nord du secteur et habitat situé foncières sur le reste du secteur, 2004, le Conseil communautaire de préférence à proximité du cen- permettant de poursuivre la a déclaré d’intérêt tre ville d’Amfreville-la-Mivoie. transformation du site sur le communautaire la création de long terme. la zone d’activités économiques Les premières approches fi- de la Briqueterie. Le territoire nancières révèlent des coûts concerné couvre 92 hectares d’aménagement et foncier impor- au sein desquels le périmètre tants, caractéristiques des sites de dédié aux activités économiques reconversion. pourrait être de l’ordre de 55 Deux hypothèses de transforma- hectares. tion du site ont été étudiées, démolition/reconstruction et réhabilitation. Toutefois, ces variantes influent peu sur le coût d’aménagement.

Parc de la Briqueterie 20 Suite à l’étude de Plan sa reconversion en immeuble de L’aménagement de cette zone Directeur d’Aménagement et de bureaux / hôtel d’entreprise. pour de la logistique, qu’étudiait Développement et préalablement L’objet de cette réflexion est la CCI de Rouen, n’a pu être ré- aux dossiers de création et d’appréhender un programme, alisé auparavant en raison de sa de réalisation de la ZAC, à un phasage et d’estimer les situation dans une zone de dan- l’étude d’impact, aux études coûts de commercialisation et ger de sites SEVESO empêchant hydrauliques et hydrologiques d’aménagements du bâtiment. toute urbanisation nouvelle dans dont les consultations ont eu lieu Elle a été menée par la Direction ce secteur. à la fin de l’année 2004 pour de l’Urbanisme en étroite Suite au travail effectué par une attribution en début 2005, la collaboration avec la Direction la Préfecture, l’industriel Direction de l’Urbanisme a piloté des Bâtiments de l’Agglomération concerné, les villes de Oissel des études complémentaires au de Rouen et l’EPF Normandie et Saint-Etienne-du-Rouvray cours du 2nd semestre 2004. (anciennement EPBS). et l’Agglomération de Rouen, Cela concerne : des mesures ont pu être prises • Le relevé topographique, par Suite aux premières orientations permettant ainsi la réduction des photogrammétrie de la zone. de programme (clos-couvert cercles de danger. • L’étude agricole évaluant les sur la totalité du bâtiment et potentialités agricoles sur le réhabilitation de l’aile Sud et Au cours du deuxième semestre secteur et l’impact envisagé de la d’une partie de l’aile centrale en 2004, l’Agglomération de Rouen, zone d’activités économiques sur hôtel d’entreprises), le Comité la CCI de Rouen et la Ville de les exploitations. Régional des Friches du 23 Oissel ont remis à l’étude ce • L’étude de trafics permettant de septembre 2004 a émis un avis dossier, suite notamment à la réaliser un scénario « fil de l’eau » favorable sur la demande de demande d’implantation pour un à l’horizon 2015. prise en charge de travaux de entrepôt générant de 150 à 200 réhabilitation de ce bâtiment. emplois. Sanatorium de Oissel Une étude complémentaire a (Localisation : Oissel) Afin de minimiser les nuisances été réalisée avec ces mêmes des circulations liées à cette zone Le CHU de Rouen a cessé partenaires afin d’affiner les coûts logistique auprès des habitations, d’utiliser le sanatorium de Oissel de la réhabilitation. la Ville de Oissel a souhaité en 1999. Depuis ce temps, que soit étudié la faisabilité ce bâtiment de plus de 3 000 Zone d’activités de la d’une jonction avec la RD 18E m² de surface de plancher est Sablonnière par le Pont de la Chapelle et le abandonné. (Localisation : Oissel) boulevard Désirée Granet.

Situé à proximité immédiate Le site de la Sablonnière situé Les premières conclusions du futur parc d’activités de la sur la commune de Oissel, de cette étude réalisée par Briqueterie et inclus dans le bénéficie d’une accessibilité l’agglomération et dont les périmètre reconnu d’intérêt forte : proximité de la voie résultats sont attendus pour le communautaire pour du rapide RD 18E reliant le centre 1er trimestre 2005 font état développement économique de l’agglomération à l’A 13, de contraintes techniques, par le Conseil du 27 septembre possibilité d’un embranchement temporelles et financières pour 2004, l’agglo a entamé une particulier à partir de la ligne une telle liaison. réflexion sur le devenir de cet ferroviaire Paris-Le Havre. ancien équipement hospitalier et

21 Développement économique : une agglo attractive

Seine Ouest lées toute cette année, en concer- (Localisation : Rouen, Déville-lès-Rouen, Canteleu, tation avec les communes et les Petit-Quevilly et Mont-Saint-Aignan) nombreux acteurs institutionnels associés à la conception du projet Seine Ouest, ont permis de dessiner la physionomie des nouveaux quartiers qui pourront se réaliser progressivement de part et d’autre de la Seine entre le pont Guillaume le Conquérant et le pont levant.

En 2004, cette démarche d’étude urbaine a également permis de définir les enjeux de la composi- tion du secteur de la rive droite où va être construit le palais des sports par l’agglomération. Ce travail d’étude sectorisée s’est Début 2005, la validation du poursuivi jusqu’en rapport final d’étude formalisant décembre permet- l’adoption du Plan Directeur tant la finalisation d’Aménagement et de Dével- quasi complète du oppement doit permettre une fois PDAD. la déclaration d’intérêt commu- Cependant, les nautaire faite, d’engager cer- incertitudes persis- taines opérations du programme tantes quant à la d’actions associé au PDAD sur programmation par des phases plus opérationnelles. l’Etat des travaux Comme prévu le 23 janvier 2004 définitifs du 6ème pont et du car- Parallèlement se prolongera la l’avant projet de Plan Directeur refour de la place des Chartreux collaboration avec les communes d’Aménagement et de Dével- n’ont pas permis au comité de concernées par ces opéra- oppement, objet de la seconde pilotage réuni le 10 septembre tions afin que leur document phase de l’étude d’urbanisme de se prononcer sur certaines d’urbanisme soit adapté en vue (engagée depuis avril 2003) a des propositions du PDAD final d’un encadrement réglementaire été étudié par le comité de pilot- concernant la rive gauche du du droit des sols permettant la ré- age. périmètre d’étude. Renvoyant alisation des opérations projetées. ainsi au début 2005 la prise de Celui-ci a validé un certain nom- compétence par l’Agglomération bre d’orientations et demandé de l’aménagement des secteurs des approfondissements sur 4 propices au développement secteurs sur lesquels les enjeux d’une offre foncière pour l’accueil sont les plus intenses. de nouvelles entreprises. Néanmoins, les directions travail-

22 Le Linoléum Caserne Tallandier (Localisation : Notre-Dame-de- (Localisation : Petit-Quevilly) Bondeville et Le Houlme) Par délibération du 23 février En 2004, la réflexion urbanistique 2004, le Conseil communautaire du devenir du site du Linoléum a décidé d’acquérir l’ensemble n’a pas évolué significativement immobilier inscrit à l’inventaire car elle reste soumise à la réalisa- des monuments historiques dans lequel doit être aménagé le tion de l’étude de faisabilité du pôle TIC dont la création a été franchissement de la vallée du déclarée d’intérêt communautaire Cailly. Le 24 février 2004 égale- en 2003. ment, le Conseil, en autorisant Cependant au cours du dernier la signature d’une convention Dans la même décision, le tripartite avec l’Etablissement trimestre, la question du finance- Conseil a autorisé le lancement Public Foncier et la Ville de ment de cette étude étant en d’une consultation en vue de la Petit Quevilly, permet que cette passe d’être résolue dégageant passation d’un marché d’étude opération bénéficie d’un soutien par la même une perspective de ayant pour objet la mise au point particulier (3.2 M €) au titre de la réalisation en 2005, une mé- du programme de l’opération. politique régionale de résorption thodologie pour élaborer un diag- Le prestataire ayant été désigné des friches sous forme de travaux au 3e trimestre, le programme nostic urbain et environnemental se déroulant en deux tranches, technique détaillé de l’opération a été établie en vue d’être en démolition puis réhabilitation de situation de confier à des presta- devrait être établi courant 2005, enclenchant ainsi le processus de l’enveloppe extérieure du bâti- taires deux études spécifiques en choix du maître d’oeuvre devant ment protégé. même temps. la concevoir au plan architectural. Le Linoléum (deux photos ci-dessous)

Une reconversion économique toujours en cours

• Le Port : 1er Port européen pour l’exportation de céréales 21 millions de tonnes par an, 22 000 emplois, 3500 à 4500 navires par an. • Sur l’Agglomération : 16 000 entreprises, 176 562 emplois • Secteurs d’activités sur l’Aire urbaine de Rouen en 1999 : Agriculture : 1,4%, moyenne aires urbaines : 2,4% Industrie :14,8%, moyenne aires urbaines : 15,2% Construction : 6,4%, moyenne aires urbaines : 5,6% Tertiaire : 77,4% moyenne aires urbaines : 76,8% • Taux de chômage Zone d’emploi de Rouen (fin mars 2004) : 10,6% (France : 9,8%, Région : 10,6%, Département : 11,1%) • Taux de chômage des jeunes (- 25 ans): 18,4%, France : 16,6% • Taux du chômage longue durée (>1 an) : 29%, France : 30,1% • Part des femmes dans le nombre de chômeurs: 48%, France : 47,6% • 689 créations d’entreprises ex-nihilo dans l’Agglo en 2003

23 Développement économique : une agglo attractive

9. Projets particuliers

La reconversion de l’hippodrome au titre de la trame verte constitue un des pivots de cette trame pour la rive Sud de l’agglomération, voire pour l’agglomération toute entière.

Après consultation menée à la mi-2004, l’Agglomération de Rouen a confié les études suivantes au groupement Palais des sports La première étape de l’étude a Plannungsbüro Schubert / Claire Le montage du dossier de DUP a permis de dresser un panorama et Henning Kuschnig : nécessité une consultation visant des principales SEML de portage à retenir un prestataire pour la existantes au plan national • Phase 1 : Mission d’aide réalisation de l’étude d’impact ainsi que de définir leurs à l’acquisition d’une culture de l’équipement. L’année 2004 a caractéristiques. commune en matière d’espaces permis la mise au point du dossier naturels de loisirs en centre de consultation et une approche Reconversion de agglomération pour les acteurs affinée du foncier destinée à l’hippodrome des Bruyères concernés par le projet (élus et établir le dossier d’enquête par- (Localisation : Saint-Etienne-du- techniciens), cellaire. Rouvray et Sotteville-lès-Rouen) • Phase 2 : Réalisation d’études de faisabilité, Société d’économie mixte L’hippodrome des Bruyères ne • Phase 3 : Réalisation d’études locale (SEML) de portage servira plus à l’organisation de de pré-programme. courses hippiques à compter Une étude visant à la constitution de 2004-2005. Cet espace La phase 1 s’est déroulée au d’une SEML de portage habilitée de près de 28 hectares, situé cours du 2nd semestre 2004. Elus à la production d’immobilier en cœur d’agglomération est et techniciens de l’Agglomération d’entreprise a été lancée en inscrit au Schéma Directeur de de Rouen, des villes de Saint- septembre 2004. l’agglomération Rouen-Elbeuf Etienne-du-Rouvray, Sotteville-lès- L’objectif de l’Agglomération comme devant jouer un rôle Rouen et Rouen (propriétaire de à travers cette étude est de central dans la trame verte : l’hippodrome) ont visité des parcs voir comment développer «Afin de préserver sa vocation à Rennes, Berlin, Potsdam et Lyon. un outil d’investissement et / principale et essentielle d’espace ou de portage d’opérations vert, la destination future du site Le démarrage de la phase 2 immobilières, visant à stimuler repose sur la création d’un pôle est prévue au début de l’année ou à accompagner le marché multifonctionnel de loisirs et de 2005. de l’immobilier d’entreprise, détente dont le contenu reste à notamment en cas de carence définir ». avérée de l’initiative privée.

24 Visualisation du contournement Est (Viaduc)

Reconnaissance de l’intérêt communautaire des voiries Dans le cadre de la loi Libertés et responsabilité locales du 13 août 2004, l’Agglomération de Rouen doit définir, au plus tard pour le 17 août 2005, date anniversaire de la publication de la loi, (Département, direction ou ser- Contournement Est l’intérêt communautaire pour ses vice Générale, Juridique, Financ- Le 3 novembre 2004, la Com- compétences le nécessitant. Au es, Aménagement et Qualité de mission Nationale du Débat titre des compétences obligatoires la Vie, Transports, Administration Public a décidé l’organisation et optionnelles des statuts de la Générale et Sécurité Juridique, d’un débat public sur ce projet, Communauté de l’Agglomération Urbanisme et Développement) afin de permettre au plus grand Rouennaise, la voirie entre dans s’est réuni mensuellement depuis nombre de s’informer, poser des le champ de cette définition. novembre 2004 et continuera de questions et donner son avis. la même façon en 2005. La Direction de l’Urbanisme a été L’Agglomération de Rouen est missionnée pour étudier la défini- En particulier pour tenir compte partenaire, ainsi que le Syn- tion de l’intérêt communautaire de la décentralisation en cours dicat Mixte pour le SCOT de en matière de voirie. de routes nationales en routes l’Agglomération Rouen-Elbeuf, de Compte tenu des voiries départementales, les premières la préparation de ce débat piloté potentiellement concernées, conclusions issues de ce groupe par l’Etat. des conséquences juridiques, de travail amènent à orienter la A ce titre, elle contribue depuis financières et organisationnelles réflexion sur une définition, dans fin 2004 à la constitution du d’une déclaration de l’intérêt un premier temps, de l’intérêt dossier support du débat pub- communautaire en matière de communautaire des voiries liées, lic, par l’apport des données voirie, un groupe de travail directement ou indirectement, à dont elle a connaissance dans transversal aux services de des compétences communau- l’exercice de ses compétences l’Agglomération de Rouen taires existantes ou en cours de (trafic de voyageurs dans les définition. transports en commun, perspec- tives de déplacements liées aux projets d’aménagement de zones d’activités…).

25 Développement économique : une agglo attractive

10. Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)

Assistance lors de la mise en des enjeux d’agglomération, dans Numérisation des PLU révision des POS les communes de : Saint Aubin En partenariat avec les services Les services de l’Agglomération Epinay, Notre-Dame-de-Bondeville, petites communes et géomatique, de Rouen ont continué d’apporter Déville-lès-Rouen, Petit-Quevilly, la direction urbanisme a initié la leur aide aux communes le Le Houlme, Belbeuf, Fontaine Sous démarche de numérisation des souhaitant pour la réalisation de Préaux, Isneauville, Mont Saint PLU dans cinq petites communes cahiers des charges ayant pour Aignan. de l’agglomération (Amfreville- objet l’élaboration des PLU et à les la-Mivoie, Saint-Léger-du-Bourg- assister financièrement. Il a également préparé les avis Denis, Moulineaux, Houppeville et délivrés par l’Agglomération sur Roncherolles-sur-le-Vivier). L’année Suivi des révisions de PLU les projets de PLU arrêtés des 2004 a été consacrée au montage Ils ont également participé au suivi communes de Saint-Léger-du- administratif et technique de ce de l’élaboration des PLU, afin de Bourg-Denis, Malaunay et Mesnil- projet. veiller à la bonne prise en compte Esnard.

11. Le Contrat d’agglomération

La priorité en 2004 a porté ont permis de partager ces en 2004 et devraient se matérialiser sur la mise en œuvre des 71 constats et de repérer plusieurs en 2005 : actions inscrites au Con- types d’obstacles à la bonne trat d’agglomération. L’état marche des projets portés par le • L’adoption par le Département de d’avancement est à différencier Contrat d’agglomération : la Seine Maritime d’une nouvelle selon les axes stratégiques struc- politique en faveur des territoires turant le Projet d’agglomération, les • Les incertitudes sur le parte- et une négociation engagée sur volets « qualité de vie » et « cohé- nariat financier annoncé lors l’élaboration d’une convention avec sion territoriale » connaissant un de l’élaboration du Contrat cette collectivité, afin de consolider meilleur démarrage que le volet « d’Agglomération, ainsi que le le contrat d’agglomération attractivité de l’Agglomération ». désengagement financier de l’Etat • Le principe d’un avenant au malgré les accords contractuels Contrat d’agglomération, bonifiant Animatrice et coordonnatrice les projets les mieux engagés. du Contrat d’agglomération, la • Les difficultés à mobiliser certains Direction Urbanisme a donc fonds affichés lors de la signature privilégié les réunions avec du Contrat (fonds européens les 21 maîtres d’ouvrage et FEDER ou « fond friches » de nombreux cofinanceurs, afin de l’Etablissement Public Foncier de favoriser une bonne montée en Normandie). régime des projets. Ces enseignements tirés d’une première année d’exercice Des temps d’échanges (comité de seront mis à profit pour L’Agglo... pilotage avec les signataires du optimiser l’efficacité du Contrat Contrat d’Agglomération, conseil d’agglomération lors des 2 commercialise 17 ha de développement réunissant les prochaines années. Dans le même de surface disponible représentants de la société civile…) objectif, d’autres leviers ont émergé pour l’activité.

26 12- Le Programme d’Action Foncière (PAF) d’agglomération

Comme le prévoit le volet foncier du d’action foncière, tels que le droit de • Vente Olivier (2ème phase) Contrat d’agglomération, l’Agglo a préemption urbain. • Plateaux Nord engagé en 2004 la définition d’un • Briqueterie PAF d’Agglomération, en vue de Aussi, le principe d’un PAF • Seine-Ouest faciliter la maîtrise foncière des ter- d’agglomération a fait l’objet rains nécessaires à la réalisation des d’échanges avec plusieurs Le PAF permet de faciliter les projets communautaires. communes lors de séances de travail acquisitions foncières nécessaires organisées de mai à septembre à la réalisation des grands Le Programme d’action foncière 2004 : d’équipements : consiste plus précisément en une Franqueville-Saint-Pierre, Bois- • Palais des Sports convention pluriannuelle de portage Guillaume, Sotteville-lès-Rouen, concernant les acquisitions foncières Notre-Dame-de-Bondeville, Saint- En matière de foncier pour l’habitat, envisagées par la Communauté Etienne-du-Rouvray, Le Houlme, l’Agglomération propose aux d’agglomération. Déville-lès-Rouen, Rouen et Mesnil- communes de prendre en charge Le portage de ces terrains sera Esnard. les frais de portage pour des confié à l’Etablissement Public opérations d’habitat répondant aux Foncier de Normandie (issu de la Les propositions issues de ces objectifs du Programme Local de transformation de l’Etablissement rencontres ont également été l’Habitat (PLH) : logements locatifs Public de la Basse Seine fin 2004) débattues avec le groupe de travail sociaux, opérations mixtes, location- pour des durées de 5, 10 ou 15 ans Urbanisme en septembre. accession et accession sociale en selon l’échéance des projets. particulier. Le PAF d’agglomération pourrait en Outre l’EPF de Normandie, particulier favoriser la réalisation des Le lancement officiel du PAF partenaire essentiel au plan de projets suivants, dans le cadre des d’Agglomération reposera sur une l’expertise et du financement, la compétences de la Communauté délibération-cadre qui sera proposée mise en œuvre de cette action d’agglomération : au Conseil communautaire courant foncière repose également sur les 2005. communes, qui restent compétentes Le PAF offre la possibilité de différer Les communes adhèreront à ce en matière d’urbanisme dans le temps l’investissement fon- dispositif de manière volontaire réglementaire, de droit des sols et cier nécessaire aux aménagements par la signature d’une convention d’autorisations d’urbanisme dans le des zones d’activités économiques : d’association. cadre de leur POS ou PLU, et sont titulaires des principaux dispositifs

13. Haut-débit

Par arrêté préfectoral du 31 public », tel que l’autorise la loi • D’accroître la compétitivité de décembre 2004, la Communauté du 21 juin 2004 pour la confiance son territoire en apportant le très d’Agglomération Rouennaise a dans l’économie numérique. Les haut-débit aux entreprises entre les pris la compétence « création études préalables avaient mis en zones d’activités d’infrastructures destinées évidence les disparités existantes • D’apporter une solution d’Internet à supporter des réseaux de entre les territoires de l’Agglo. Les permanent à tous les habitants. télécommunications ouverts au objectifs à partir de 2005 sont : www.agglo-de-rouen.fr

27 redynamiser l’emploi

14. Aider les entreprises dans leur recrutement

1. 1. le Département de Seine Mari- tes manifestations ont encouragé Réflexion sur la création time a décidé à l’automne 2004 l’Agglomération à s’engager dans d’une aide d’abonder l’ARE le projet. à l’emploi 2. l’effet démultiplicateur d’une Réalisation : • mise en relation de l’association A partir de janvier 2004, l’Agglo aide à l’emploi n’a pu être dé- a décidé d’engager une réflexion avec les acteurs locaux montré. • Participation financière au sur la création d’une aide per- • 21 aides directement liées à projet mettant de soutenir l’emploi sur l’emploi identifiées • mobilisation des communes sur le territoire de l’agglomération le projet de Rouen. Deux solutions étaient • soutien quotidien de envisagées: Perspectives l’association dans ses démarches • abondement de l’ARE Mise à jour régulière du tableau notamment auprès des entre- • création d’une aide à l’emploi synthétisant les aides à l’emploi prises locales et des réseaux spécifique qui répondrait à une mobilisables sur le territoire de économiques locaux l’agglomération • Aide à la communication : problématique locale et qui pour- élaboration du logo, des affiches, rait s’intégrer au règlement d’aide 2. • Participation à la manifestation de la Région. Forum les Emplois sur les 2 jours (tenue d’un stand) en Seine • Déclaration à l’INPI du titre de Méthodologie la manifestation et du logo s’y • Définition des caractéristiques rattachant (Processus démarré en de l’aide pour qu’elle ait un im- décembre 2004). pact optimal sur l’emploi • Recensement des aides Résultats Nombre d’exposants existantes sur le territoire de Objectifs : 165 l’Agglomération de Rouen Réalisation : 163 (175 stands) Nombre d’offres d’emploi • Groupes de travail avec les recueillies acteurs du développement 10000 Nombre de visiteurs économique (ADEAR, SME, Con- Objectifs : 12000 Réalisation : 5000 seil Régional, Conseil Général, Nombre de CV recueillis par les entreprises Les chambres consulaires) et le 45000* Nombre d’entretiens réalisés service public de l’emploi pour 70000* établir un diagnostic partagé et L’association Carrefours Nombre de recrutements pour l’emploi a proposé à 1500 promesses de recrutement identifier des aides manquantes (*) chiffre provisoire pouvant favoriser la création l’Agglomération de Rouen d’organiser sur son territoire d’emploi. Perspectives le premier forum régional de Le forum les Emplois en Seine, Recrutement. L’association avait soutenu par l’Agglomération Résultats à son actif l’organisation de de Rouen, sera reconduit en • Abandon des travaux visant la plusieurs forums dont celui de décembre 2005. création d’une aide à l’emploi Paris en 2003 et de Caen en spécifique pour deux raisons : 2002. Les résultats des précéden-

28 3. sonnel technique, possédant un 4. Étude sur les besoins savoir-faire spécifique Appui direct aux de recrutement • Les entreprises expliquent ces entreprises pour difficultés par l’inadéquation des leurs recrutements L’Agglomération de Rouen a déci- profils des demandeurs d’emploi dé de travailler sur l’identification à leurs besoins, par le nombre L’application de la Clause des tensions sur le marché de insuffisant de personnes formées d’insertion dans les marchés l’emploi local et de recenser à leurs métiers. Cependant, elles publics nécessite un appui auprès des entreprises dans leurs toutes les études traitant le thème avancent aussi l’explication des recrutements. des difficultés de recrutement conditions de travail difficiles et puis d’interroger une centaine de peu attractives pour les candidats. Réalisation chefs d’entreprises de tout secteur • Les difficultés de recrute- • Mise à jour d’un fichier d’activité pour recueillir leurs avis. ment impactent directement Candidats l’organisation de l’entreprise et • Mobilisation des services emploi son activité Réalisation des communes politique de la • Quelques entreprises renoncent • Rencontre ou contacts télépho- Ville et de la Mission locale à recruter. niques avec les acteurs locaux • Recueil des candidatures pouvant avoir traité la probléma- • Les solutions avancées concern- • Présélection des candidatures tique des difficultés de recrute- ent la formation, l’accueil de en fonction des CV, des ment (OREF, DDTEFP, ANPE, jeunes et la communication sur informations recueillies auprès des Conseil Régional, MEDEF, fédéra- les métiers. prescripteurs, des informations tions professionnelles…) ANPE • Recueil de 14 études nation- Constats • Contacts directs avec les ales, régionales ou locales Nécessité d’avoir des informations candidats • 64 entreprises interrogées actualisées et des outils perfor- directement sur la base d’un mants de veille sur la situation des Résultats questionnaire prédéfini entreprises locales et le marché • 46 recrutements de l’emploi pour apporter des par les entreprises Résultats réponses pertinentes aux entre- • Faible taux de ruptures • 45% des entreprises interrogées prises et préparer les demandeurs • Formalisation d’une convention disent rencontrer des difficultés de d’emploi. avec l’ANPE pour gérer les offres recrutement recueillies dans le cadre de la clause emploi • les difficultés de recrutement Perspectives semblent toucher aussi bien les • Montage sur 2005 d’une Perspectives petites que les grandes entre- opération sur le métier de méca- Méthodologie modélisée pour prises. nicien Poids Lourds avec le cercle des recrutements hors clause • Elles touchent des secteurs d’entreprises. d’insertion. d’activité variés • Travailler en collaboration avec • Les principales difficultés con- l’OREF sur des outils de veille. cernent le recrutement de per-

29 redynamiser l’emploi

15. Limiter les conséquences des suppressions d’emploi

1. l’emploi : 5 ont travaillé • Sensibilisation des élus locaux Participation à la cellule occasionnellement, 8 ont intégré et des techniciens sur l’intérêt de de suivi des anciens une formation, 6 ont été suivis l’application de l’article 118 de salariés du SAMS par un organisme, 2 ont bénéficié la loi de modernisation sociale d’une préparation aux concours pour une meilleure coordination Suite à la suppression du administratifs, 1 a obtenu un CDI, des dispositifs sur le territoire de dispositif Emploi-Jeune par 10 n’ont pu faire l’objet d’aucun l’Agglomération. l’Etat, il a été décidé de procéder suivi. à la liquidation du SAMS. Perspectives Une soixantaine de salariés, 2. • Aider les entreprises qui ont majoritairement agents de Participation à la des projets de développement à médiation, étaient concernés Mission de Revitalisation recruter en collaboration avec la par l’arrêt de l’activité de Economique SODIE et les acteurs de l’emploi. l’association. Des négociations ont alors été engagées avec la Mise en place en novembre 3. TCAR pour favoriser la création 2003, la mission de revitalisation Actions en faveur de d’un pôle de médiation intégré à Economique vise à favoriser le l’emploi l’entreprise. développement de projets de PME et l’implantation d’entreprises, 3.1 Réalisations pour ainsi compenser les Organisation des réunions • 25 anciens salariés du SAMS suppressions d’emploi engendrées du cercle d’entreprises de ont été reclassés au sein de la par la fermeture de Viasystems. l’Agglomération : TCAR Financée par la CCI de Rouen, • Mise en place d’une cellule de l’Etat et le FEDER, elle est animée • Créé en 2002, ce cercle suivi de la situation de 32 anciens sur le territoire de l’Agglomération d’entreprises regroupe des salariés par la SODIE. L’Agglo est Dirigeants et Responsables • Négociation avec l’ANPE pour partenaire de ces acteurs pour des Ressources Humaines la mise en place de prestation aider à la concrétisation des d’entreprises plutôt impliqués spécifique destinée à ces jeunes projets et donc des emplois. Elle dans une démarche d’insertion. • Collecte d’informations sur la a pour objectif la création de 400 Initialement établi pour soutenir situation des jeunes non reclassés emplois sur 2 ans. l’action du Plan Local pour • Reporting auprès de la cellule l’Insertion et l’Emploi (PLIE), le de suivi cercle traite aujourd’hui des Résultats de la MRE thèmes plus globalement liés à Résultats • 200 entreprises prospectées l’emploi. • Mobilisation d’outils ANPE : • 38 projets labellisés MRE Objectifs Projet et Objectifs qui pourraient engendrer 455 • 4 réunions ont été organisées Emploi, réalisé par un seul créations d’emploi. en 2004 qui traitant des thèmes prestataire, devenu un suivants : interlocuteur de la cellule de suivi, Réalisation le CECOP • Participation à la labellisation • Faible taux de retour à des projets (8 réunions sur 2004)

L’Agglo...

• A mis en place le PLIE (1 779 personnes sont entrées dans le dispositif depuis l’origine, 756 personnes (42%) sont sorties positivement du dispositif, et 335 sont dans le dispositif en ce moment). • 5,3 millions de voyages offerts aux demandeurs d’emploi et RMIstes chaque année sur le réseau de transports en commun 30 • la définition d’un argumentaire Perspectives 3.2 en faveur de l’insertion Associer les entreprises dans une Participation aux travaux de • Les aides à l’emploi démarche visant à favoriser la la Région pour l’élaboration • Le bilan du forum « les emplois création d’entreprises. du Plan Régional de en Seine » Mobiliser les entreprises pour développement de la formation • Les difficultés de recrutement qu’elles participent activement à des entreprises locales la prestation « Préparation aux 3.3 entretiens de recrutement » mise Participation aux travaux du Résultats en place par le PLIE sur 2005. • Participation active des Mettre en œuvre le projet de réseau FACIL, réseau animé par entreprises qualification de mécaniciens la Région • Elargissement du cercle à 10 poids lourds sur 2005. entreprises Poursuivre l’élargissement du cercle d’entreprises.

16. Insertion par l’activité économique

Le PLIE (Plan Local demandeurs d’emploi de longue différentes actions en réseau, 46 d’Insertion par durée ou ayant un niveau de recrutements effectués par les l’Economique) qualification égal ou inférieur entreprises, avec un faible taux au niveau « bac », les jeunes. de ruptures des contrats. Cette Le PLIE II a pris fin le 31 octobre Au 31 décembre 2004, 250 opération a fait l’objet d’une 2004. Il a accompagné 800 demandeurs d’emploi ont intégré convention avec l’ANPE pour demandeurs d’emploi entre juillet le dispositif (62 % sont des gérer les offres recueillies dans le 2000 et octobre 2004. Il a permis femmes, 77 % ont un niveau égal cadre de la clause emploi. à 370 personnes d’accéder à un ou inférieur au CAP/BEP, 23 % ont De plus, l’Agglomération en emploi d’une durée d’au moins 6 un niveau supérieur au CAP/BEP, tant qu’acteur économique mois (75 % dont CDI – 26,25 %- 78% ont moins de 40 ans). (par ses délégataires ou par les CDD: 26,75 % - autres contrats: entreprises implantées sur ses 22 %) ou d’obtenir un diplôme à Assistance à la mise zones d’activités), s’est engagée l’issue d’une formation qualifiante en œuvre de la clause à mettre en relation l’offre (93 personnes). d’insertion dans les d’insertion et la demande de ces Le taux d’insertion est variable marchés publics entreprises, notamment dans selon les publics : le domaine de la collecte des • 42.30 % pour les bénéficiaires L’application de la clause déchets. d’insertion dans les marchés du RMI Le PLIE (Plan Local d’Insertion par l’Economique) • 47.75 % pour les hommes publics nécessite • 45 % pour les femmes un appui auprès Un IIIème PLIE a débuté le 1er des entreprises et janvier 2004 et se terminera des communes, le 31 décembre 2006, il en tant que concernera 400 bénéficiaires. Personnes Les demandeurs d’emploi Responsables des concernés par le dispositif sont Marchés. les bénéficiaires du RMI, les Grâce à

31 solidarités

Au travers de ses diverses compétences, l’Agglomération œuvre à plus de solidarités entre les territoires et leurs habitants. Cela s’exprime notamment grâce à ses actions en faveur de l’équilibre social de l’habitat, en faveur des quartiers ou populations défavorisés. Mais la solidarité s’exprime aussi entre les 37 communes, via les dispositifs spécifiques aux communes de moins de 3500 habitants.

17. Habitat

La compétence Habitat de PLH. Fin 2004, le cabinet « Ville sociaux a été proposée dans l’Agglomération de Rouen se et Habitat » a été retenu et a l’attente du second PLH. décline à partir d’un document commencé la première phase de Ce règlement permet à stratégique d’orientation et de cette étude qui va durer 13 mois. l’Agglomération de Rouen de programmation : Le Programme soutenir les constructions de Local de L’Habitat (P.L.H). A De plus, l’Agglomération de logements sociaux et très sociaux travers ses diverses actions, Rouen a réfléchi aux moyens de et désormais de favoriser les l’Agglomération de Rouen mettre en cohérence son action dispositifs de location-accession poursuit son objectif d’équilibre avec l’évolution du contexte permettant à des personnes aux spatial et social de l’habitat, législatif en particulier par rap- revenus modestes d’accéder à grâce à un travail en partenariat port à la loi du 1er Août 2003 et la propriété après quatre ans de très important. En effet, il s’agit à la loi du 13 Août 2004 relative location. d’une compétence partagée entre aux Libertés et Responsabilités l’Etat, les collectivités locales, les Locales. La communauté d’agglomération bailleurs sociaux et des initiatives a continué de participer à la privées. Dans le cadre de la mise en Conférence Intercommunale oeuvre du P.L.H, l’Agglomération du Logement (CIL) Elle se réunit L’année 2004 est une année a continué à accompagner les depuis 2000, à l’initiative du charnière : le Programme Local programmes de constructions de représentant de l’Etat, des élus de l’Habitat, validé en 1999 sous logements sociaux et à suivre les communautaires, des bailleurs l’égide du District, touche à sa fin. dossiers de Rénovation Urbaine sociaux et d’associations. Par conséquent, la décision a été portés par plusieurs communes. Elle a élaboré et validé une prise en mai 2004 d’impulser une A cet effet, une actualisation du Charte de peuplement pour réflexion pour élaborer un second règlement d’aide aux bailleurs appliquer l’accord collectif départemental d’accueil des personnes défavorisées dans le parc de logements locatifs sociaux du bassin d’habitat et pour corriger les déséquilibres sociaux et territoriaux à l’échelle de l’agglomération. De plus, il a été décidé de mener une réflexion sur la situation de l’hébergement temporaire sur l’agglomération. C’est pourquoi, Hubert Wulfranc, Vice-Président de l’Agglomération chargé de l’Habitat, et Président de la

Zoom sur les logements 32 Conférence Intercommunale en 2005. Il vient renforcer un l’université, les grandes écoles, du Logement depuis mai 2004, outil déjà existant, l’Observatoire les étudiants et les communes a souhaité que soit lancé un de l’Habitat de l’Agglomération concernées sur l’évolution état des lieux de l’hébergement Rouennaise, qui -par l’analyse du logement étudiant sur temporaire et la recherche des ciblée d’indicateurs- joue un rôle l’agglomération compte tenu critères pour mettre en place de suivi et d’évaluation du PLH. du transfert d’une partie de un observatoire du logement l’Université de Mont-saint-Aignan temporaire à l’échelle de L’agglomération participe aussi vers Saint-Etienne-du-Rouvray. l’agglomération . Ce travail sera à un travail partenarial qui présenté en séance plénière CIL associe le rectorat , le CROUS ,

18. Contrat de Ville en Agglomération (2000-2006)

Dans la continuité de l’action éloignées, pour des raisons engagée en 2003, l’année culturelles et économiques. En 2004, les projets (réalisation 2004 a permis de financer de d’aménagement de voiries, nouveaux Ateliers de Pédagogie L’Agglomération a soutenu la de terrassement, de petites Personnalisée à Canteleu, grande finale nationale du raid maçonneries ou de travaux Maromme, Saint-Etienne-du- Aventure. A l’issue d’une sélec- paysagers) ont été sélectionnés en Rouvray et Sotteville-les-Rouen. tion au sein des communes de fonction de leur intérêt social, de Ces ateliers, qui complètent ceux l’Agglomération de Rouen bénéfi- la reconnaissance professionnelle des villes de Grand Couronne, ciant du contrat de Ville, trente-six qu’ils pourront dégager et des Grand Quevilly, Oissel, Petit enfants de 14 à 17 ans ont pu possibilités de mobilité ainsi Quevilly et Rouen, sont des lieux participer à la finale qui s’est tenue offertes sur le territoire. Pour ce de formation pour les plus de 16 du 19 au 25 août dans l’Allier. faire, ce sont près de 30 000 € ans, sortis du système scolaire. de crédits spécifiques politique Cette formation modulable L’Agglomération s’est engagée de la ville qui ont été mobilisés, et à la carte constitue, pour à lutter contre l’exclusion et le en complément des financements les personnes en situation de chômage sur son territoire, en co- de droit commun, afin de couvrir précarité, une étape dans leur hérence avec les besoins repérés une partie de la rémunération parcours d’insertion. Les ateliers chez les demandeurs d’emplois et des salariés, de l’encadrement de pédagogie personnalisée auprès des entreprises locales. pédagogique et des frais de sont labellisés par l’Etat. fonctionnement de l’association. L’Agglomération de Rouen a En partenariat avec l’association donc décidé d’attribuer deux « Education et Formation », Vingt « forums citoyenneté » ont subventions pour un montant total l’Agglomération soutient un pu être animés par l’association de 91 527 euros aux Associations chantier d’insertion qui combine la DBJ (DéBarquement Jeune), Média Formation et CAPS (Comité réalisation effective de travaux et la financée pour cela au titre des d’Action et de Promotion Sociale). définition d’un projet individualisé crédits politique de la ville. de formation lié aux activités du Au sein des douze communes chantier pour chacun des salariés. Enfin, l’Agglomération de Rouen a concernées par la Politique maintenu son soutien à des actions de la Ville, et en partenariat Ce chantier a pour objectif le de lutte contre les discriminations avec le CRES (Centre Régional développement de compétences menées par les associations MRAP d’Education à la Santé), professionnelles et de « savoir- (Mouvement contre le Racisme l’Agglomération de Rouen s’est être » susceptibles de favoriser et pour l’Amitié entre les Peuples) engagée à favoriser le dépistage l’insertion professionnelle, notam- et CLAP Normandie (Comité de du cancer du sein, afin de faciliter ment la capacité à travailler en Liaison pour l’Alphabétisation et la l’accès aux lieux de dépistage équipe. Promotion). des femmes qui en sont les plus

33 solidarités

19. Aires d’Accueil des Gens du voyage

La création d’aires d’accueil a l’évolution des modes de vie nouvelles aires au 1er trimestre été rendue obligatoire pour les des gens du voyage. Les aires 2006. communes de plus de 5000 seront donc de petites entités Un système de pré-paiement pour habitants par la loi Besson de (5 à 10 emplacements) pour les droits de place, de l’électricité 1990, renforcée par celle du une appropriation positive des et de l’eau a en outre été mis 1er juillet 2000. lieux et elles privilégieront un en place. Cette disposition a L’Agglomération de Rouen a stationnement de qualité sur un facilité une gestion sereine des décidé d’aider les communes à lieu de vie avec des structures encaissements, dont le taux est de organiser leur accueil dans les individualisées par emplacement. 98%. meilleures conditions possibles. Cette évolution a favorisé Dans le cadre de la politique de C’est ainsi qu’elle a signé avec le travail avec une grande la ville, l’Agglomération de Rouen la Préfecture une Convention majorité de communes : dans travaille en partenariat avec d’aide à la gestion des aires les quatre ans à venir le schéma l’association Relais Accueil Gens d’accueil des gens du voyage d’agglomération d’accueil du Voyage (RAGV), qui prend pour obtenir une aide aux frais de des gens du voyage sera en charge l’accompagnement fonctionnement de celles-ci. pratiquement clôturé. De ce fait, social des gens du voyage. Elle Grâce aux résultats de l’enquête le travail en collaboration avec les assure le lien entre la population menée en mars 2003 auprès communes de Bois-Guillaume, et les institutions, en travaillant de 130 ménages de gens du Bihorel, Notre-Dame-de- sur l’insertion professionnelle, la voyage de l’agglomération, Bondeville et Grand-Couronne parentalité et la scolarisation. la nouvelle génération d’aire a permis de mener à bien les d’accueil prendra en compte études en vue d’une ouverture de

© Com stock Techwork

La politique de l’Agglo en matière d’accueil

• 3 terrains construits + 2 aires provisoires pour les gens du voyage, soit 66 emplacements

34 20. Actions en direction des communes de moins de 3500 habitants

Seize communes de l’Agglo sur le site Internet de l’Agglo des des historiens de la Direction de Rouen ont une population publicités pour les marchés com- Régionale des Affaires Culturelles inférieure à 3500 habitants1 . munaux d’un montant inférieur et l’Université de Rouen a Trois d’entre elles ont rejoint la à 90 000 euros ou numérisation consacré un numéro de sa Communauté d’Agglomération des POS/PLU (Amfreville-la-Mi- collection « Histoire(s) d’Agglo » en mars 2004. voie, Saint-Léger-du-Bourg-De- à trois communes du nord-est de nis, Moulineaux, Houppeville et l’agglo. Il s’agissait de Fontaine- Ces communes font l’objet Roncherolles-sur-le-Vivier). sous-Préaux, Roncherolles- d’une politique ciblée de la sur-le-Vivier et Saint-Martin- part de l’Agglomération dans En matière d’infrastructures, un du-Vivier, qui partagent une le cadre d’un Fonds d’Aide à chemin piétonnier a été réalisé proximité avec le Robec, vecteur l’Aménagement, concourant à à Saint-Aubin-Epinay, tandis qu’à d’identité. L’ensemble des foyers offrir de nouveaux services à la Moulineaux, l’Agglomération de ces communes en a reçu un population. Il s’agit d’aider des a procédé à l’achat d’un local exemplaire. opérations d’aménagement et scolaire permettant d’accueillir d’investissement. les enfants de la commune sur place et à la réfection de voiries Outre l’impact communales (54 133 € de 2002 En outre, dans le cadre d’actions direct pour ces à 2004). Elle a aussi contribué communautaires menées au communes de la à la construction d’ateliers titre d’autres compétences 2 prise de compé- municipaux à Saint-Léger-du- (assainissement, ETAR , culture, tence optionnelle Bourg-Denis, permettant le jeunesse, habitat…), ont été en matière de regroupement de l’équipe du concernées notamment : haut débit par service technique et la mise en l’Agglomération, sécurité des locaux (Aide de 114 Roncherolles-sur-le-Vivier de multiples ac- 252 € pour 2004-2006). Des Création d’un ouvrage de tions ont ainsi voiries ont été mises en sécurité régulation des eaux pluviales été conduites à Amfreville-la-Mivoie. et contribution au financement afin de facili- d’études de maîtrise d’oeuvre ter l’accès aux Afin de faire connaître davantage relative à la création d’un seuil nouvelles technologies : aide à le patrimoine naturel et touristique et à la traversée de la l’acquisition d’un logiciel de ges- architectural de ces communes, commune par la RD 47. tion des cimetières, mise en ligne l’Agglo en partenariat avec

1) Amfreville-la-Mivoie, Belbeuf, La Bouille, Fontaine-sous-Préaux, Hautot-sur-Seine, Houppeville, Isneauville, Moulineaux, Roncherolles-sur-le-Vivier, Sahurs, Saint-Aubin-Epinay, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Saint-Martin-du-Vivier, Saint-Pierre-de-Manneville, Val-de-La-Haye. 2) Entrées et Traversées dans l’Agglomération rouennaise

35 solidarités

Saint-Jacques-sur-Darnétal Hautot-sur-Seine Saint-Aubin-Epinay et Houppeville Mise en valeur d’un Mise en valeur du centre-bourg, Acquisitions de terrains aménagement du carrefour mise en lumière de l’église et de l’école Maurice Genevoix. aménagement de la RD 42. Fontaine-sous-Préaux La commune a sollicité la Réalisation d’un ouvrage de participation de l’Agglomération régulation des inondations et mise pour la réalisation d’un « abri en lumière de l’église. de loisirs et d’échanges » et la création d’un espace de loisirs pour les jeunes et les associations de la commune.

L’Agglo apporte ainsi une assistance personnalisée à ces communes afin de mener à bien des dossiers souvent complexes (revitalisation en milieu rural, mixité sociale et intergénérationnelle de l’habitat…).

La Communauté d’Agglomération...

• 37 communes • 400 347 habitants

• En 2004 Dépenses totales : 341,7 M€ (dont 86,9 M€ en investissement) Recettes totales : 332,6 M€ (dont 89,8 M€ reversées aux communes)

• 493 agents + 113 Agents suite au transfert de l’Eau en 2005

36 III. Environnement - cadre de vie environnement

21. Déchets : Plan « Jeter Utile »

1. 2004. Investissement de 500 000 2. Les déchetteries : création de euros TTC a été financé à hauteur Extension de la collecte sélective trois nouvelles déchetteries de 60% par l’Agglomération aux quartiers ouest de Rouen en 2004 grâce à la participa- (12 000 foyers) : en fonction du tion du Département de Seine • Ouverture de la déchetterie type d’habitation, des dotations Maritime, de l’Agence de l’Eau de Petit-Quevilly le 21 juin : en sacs ou en bacs ont été et de l’ADEME. Neuf déchet- 505 000 € TTC d’investissement effectuées. En cas d’impossibilités teries constituent désormais un financés à 73,4 % par techniques, des colonnes d’apport réseau permettant la protection l’Agglomération de Rouen. volontaires ont été installées. de l’environnement par la valori- sation des déchets à l’échelle de • Construction d’une nouvelle l’agglomération. déchetterie à St Etienne du Rouvray : coût 610 000 € TTC. • Déchetterie de Sotteville-les- Rouen : inaugurée le 15 octobre

Chiffres issus des collectes et des déchetteries, tous déchets confondus

Tonnages Kg/an/habitant

Total 2004 227 800 578 Total 2003 221 473 566

Déchetteries L’accès aux déchetteries de l’Agglomération de Rouen résidant sur l’Agglomération de Rouen. situées sur les communes de Darnétal, Bois-Guillau- L’accès aux artisans et commerçants est désormais me, Déville-lès-Rouen, Grand-Couronne, Maromme, possible, à titre payant, uniquement sur la déchetterie Petit Quevilly, Sotteville-lès-Rouen et Saint Etienne du du Pré aux Loups à Rouen. Rouvray est strictement réservé aux particuliers

Tonnage total sur l’ensemble des déchetteries

Année 2004 33 336,96 Fréquentation totale Année 2003 30 704,03 sur l’ensemble des déchetteries

Année 2004 205 779 Année 2003 160 656

38 Collectes Déchets recyclables Chaque habitant a produit en Mise en place de la collecte Aujourd’hui, 393 621 habitants moyenne 38 Kg/an/hab de sélective en porte à porte sur trient leurs déchets. déchets recyclables hors verre, 60 ROUEN sur les quartiers ouest et kg/an/habitant tout confondus sud (extra boulevard) en mai et (DR + Verre). juin 2004.

Comparatif par an des tonnages Ordures Ménagères 2002 2003 2004 Évolution en % Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab 2003/2004

Total 136 143,00 347,86 134 469,84 343,58 134 976,62 342,91 0,20%

Comparatif par an des tonnages des déchets recyclables

2002 2003 2004 Évolution en % Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab 2003/2004

Déchets recyclables* 13 181,08 33,68 13 690,87 34,98 15 018,52 38,15 9,70%

Verre* 8 830,02 22,56 8 760,58 22,38 8 726,34 22,17 -0,39%

Total 22 011,10 56,24 22 451,45 57,37 23 744,86 60,32 5,76%

* Déchets recyclables 2004 : des multi matériaux (14111,20 tonnes : soit 33,76 kg/an/hab en porte à porte et 2,09 kg/an/hab en apport volontaire), des cartons des commerçants, des apports volontaires plastique et papier. * Verre 2004 : Porte à porte 3046,90 T (27,22 kg/an/hab) - Apport volontaire (hors déchetterie) : 5679,44 T (20,16 kg/an/hab)

Comparatif par an des tonnages des déchets végétaux issus des collectes en porte à porte Population : habitat pavillonnaire

2002 2003 2004 Évolution en % Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab Tonnages Kg/an/hab 2003/2004

Total 23 348,95 129,35 22 273,14 121,87 25 206,91 137,92 13,17%

39 environnement

Numéro vert Appel pour les rendez vous d’encombrants : 2003 : 20 100 Nombre d’appels total 2004 : 19 500 au numéro vert

2002 2003 2004 Évolution en % (2003-2004) 45 422 39 234 41 815 6,58%

Services des activités professionnelles

La Redevance Spéciale collectivité. de 42% par rapport à l’année La redevance spéciale correspond La redevance spéciale concerne 2003. Au 31 décembre 2004, au paiement par les producteurs les déchets issus des activités il est désormais de près de 202 de déchets non ménagers professionnelles assimilés aux établissements. (entreprises ou administrations) ordures ménagères. Le nombre de la prestation de collecte et de d’établissements assujettis à la traitement de leurs déchets par la redevance spéciale a augmenté

Etablissements assujettis à la redevance spéciale, par an

2002 2003 2004 Nombre 88 142 202 Montant 412 500 594 220 838 770

Répartition des établissements par secteur d’activité

15% Enseignement Garages, carrosseries 32% Activités tertiaires Grandes et moyennes surfaces 14% Services publics, Administrations Santé, Actions sociales Entreprises, magasins 12% Hôtels, restaurants 10% 11% 3% 3%

40 22- Assainissement

En matière d’assainissement collectif, et unitaires. cordées à la station d’épuration l’année 2004 a été marquée par En outre, les communes ou leurs Emeraude. Pour ce faire, le choix l’adhésion des communes de groupements doivent délimiter après du bureau d’étude a été réalisé en Sahurs, Hautot sur Seine et Saint- enquête publique : décembre 2004, cette démarche Pierre-de-Manneville au 1er mars, • les zones où des mesures étant financée à 80% par l’Agence qui a signifié le transfert de systèmes doivent être prises pour limiter de l’Eau et le Département. D’une d’assainissement, comprenant l’imperméabilisation des sols et durée de 24 mois, les résultats sont trois stations, représentant une assurer la maîtrise du débit et de attendus fin 2006. capacité totale de 1700 habitants. l’écoulement des eaux pluviales et L’exploitation des réseaux et des de ruissellement SAGE des bassins stations est confiée par contrat à un • les zones où il est nécessaire versants du Cailly, de délégataire. de prévoir des installations pour l’Aubette et du Robec assurer la collecte, le stockage Schéma directeur éventuel et, en tant que de besoin, d’assainissement le traitement des eaux pluviales et pour les communes de ruissellement lorsque la pollution raccordées à la station qu’elles apportent au milieu Emeraude aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement

Ce zonage pluvial résulte aussi de l’étude diagnostic du système d’assainissement et de la modélisation Le comité de bassin qui s’est tenu hydraulique des réseaux. en décembre 2003, a donné un avis favorable au projet SAGE L’ensemble de ces (Schéma d’Aménagement et de éléments permettra de Gestion des Eaux) mais a demandé bâtir un schéma directeur à ce que celui-ci soit complété d’assainissement global qui pour tenir compte des remarques planifiera à court et moyen formulées. Ainsi, en 2004, en termes les investissements étroite collaboration avec la DISE, nécessaires pour résoudre la DIREN et l’Agence de l’Eau, des les dysfonctionnements compléments importants ont été actuels et anticiper les apportés. Ceux-ci ont été approuvés Depuis 1994, les Agglomérations évolutions futures sur le à l’unanimité par la Commission de plus de 2 000 habitants se territoire de l’Agglo. locale de l’eau du 8 décembre doivent d’établir un programme 2004. Ce projet, après mise à d’assainissement. Ce programme Ce type d’étude est déjà en cours disposition du public pendant deux pluriannuel de travaux doit être dans les communes raccordées mois, devrait faire l’objet d’un arrêté élaboré sur la base d’un diagnostic à la station d’épuration située à préfectoral en 2005. préalable détaillé du fonctionnement Grand Quevilly. Il s’agit donc de actuel et futur de collecte et de mettre en œuvre cette démarche En parallèle, un syndicat mixte traitement des eaux usées, pluviales sur l’ensemble des communes rac- ayant compétence en matière

41 environnement

de coordination et d’étude sur Implantée sur le site de la station Aménagement et l’ensemble des 71 communes du d’épuration Emeraude à Petit entretien des rivières SAGE va être créé. Il aura pour Quevilly, une unité de traitement mission principale le suivi de la mise des sables (UTS) est désormais en œuvre des actions du SAGE pour opérationnelle. Les collectivités les 20 ans à venir. Afin de mettre en extérieures à l’agglomération œuvre les préconisations du SAGE, rouennaise peuvent y déposer en matière de travaux notamment, les sables de curage des réseaux la Commission Locale de l’Eau a souhaité que la Communauté d’assainissement, après avoir de l’Agglomération Rouennaise rempli les conditions préalables soit la structure qui accueille le d’acceptation. coordinateur du SAGE et collecte les participations financières des Par ailleurs, en amont des travaux Collectivités Territoriales, de l’Etat TEOR en centre ville de Rouen, un et de ses établissements publics. curage a été réalisé rues Général Un chargé de mission a donc été Leclerc, Giraud et Alsace Lorraine. recruté pour l’animation du SAGE Environ 300 tonnes de sables de et la gestion des problèmes liés au curage ont été évacuées sur l’UTS ruissellement et à la lutte contre les de l’Agglomération de Rouen. inondations. Cette intervention a mobilisé des Lutte contre les moyens très importants et a permis A St Léger du Bourg-Denis a eu inondations d’effectuer un diagnostic précis de lieu la réhabilitation d’un seuil de ce réseau. déversement sur l’Aubette, afin de faciliter l’écoulement de cette rivière. On peut aussi noter en Soucieuse de préserver les espèces 2004 les réalisations piscicoles, l’Agglomération a équipé suivantes : cet ouvrage notamment d’une passe • Bassin de régulation pour les truites. des eaux pluviales de 1000 m3 à St Aubin- Contrôle de Epinay (route du Parc branchements Languet). Un service contrôle de branchements a été mis en place en • Bassin enterré de 2004 afin d’organiser les missions 2000 m3 à St Etienne de vérification des raccordements du Rouvray (rue Paul eaux usées et eaux pluviales aux Dans le cadre de la lutte contre les Langevin). réseaux collectifs. Ces interventions inondations et des préconisations • Bassin de régulation des seront faites en interne pour les du Sage la communauté eaux pluviales de 10 000 m3 à branchements neufs et confiées à un d’agglomération rouennaise a Roncherolles sur le Vivier (rue du prestataire après appel d’offres. Les procédé à un curage important du Bois Breton). contrôles prévus par la législation canal de Bapeaume à Déville : 1 000 tonnes de sable ont été permettent de mieux identifier les extraites, afin de permettre la remise effluents parasites, et d’agir pour en fonctionnement de ce bras de améliorer le traitement des eaux à décharge du Cailly. assainir.

42 Valorisation d’assainissement . avec l’obtention d’une garantie de des cendres «Chacun a sa place ! D’un côté, qualité - la certification ISO 14001 Depuis sa mise en service en 1997, l’Agglomération de Rouen a une du réseau d’assainissement. la station d’épuration Emeraude préoccupation : le recyclage à En outre pour 2005, dépollue chaque jour près de 100%… Rien ne se perd, tout se l’Agglomération de Rouen mettra 85.000 m3 d’eaux usées. Une transforme ! De l’autre, l’entreprise en place un nouveau service : le activité qui, outre le fait de la met en œuvre l’utilisation des Service Public d’Assainissement Non hisser au premier rang des usines cendres… Sans oublier l’Etat qui Collectif (Spanc) qui contrôlera le françaises de traitement, génère fixe des normes environnementales bon fonctionnement des installations quotidiennement la production de à respecter», insiste Dominique d’assainissement non collectif des 100 tonnes de boues. Gambier, vice-président de particuliers, neuves ou existantes : L’année 2004 a permis de l’Agglomération en charge 1 200 foyers sont concernés sur rechercher des fournisseurs de l’assainissement, qui parle l’Agglomération. capables de recevoir les cendres avant tout de «partenariat» et de issues de l’incinération des boues «démarche exemplaire en matière de la station. Un protocole a été de développement durable». signé permettant une valorisation En valorisant ces cendres, dans la préfabrication des bétons l’Agglomération répond à un objectif pour la réalisation d’ouvrages « zéro déchet » démarré en 2000

le plan lumière de l’agglo

En 2004, le programme de mise en lumière des lieux re- marquables de l’agglomération, inscrit dans la charte des Entrées et Traversées d’agglomération, a connu une phase très active. Après le pont Guillaume le Conquérant et les grues Picasso en 2003, de nombreux sites ont été illuminés durant cette année :

• La Basilique et le monument Jeanne d’Arc à Bonsecours • L’église Saint-Aubin et la bibliothèque à Petit-Couronne • L’église Saint-Pierre à Fontaine-Sous-Préaux • L’église Notre-Dame de l’Assomption à Sotteville-lès-Rouen • L’église et la mairie de Saint-Aubin-Epinay • Le Gros Horloge à Rouen • Le château d’eau à Canteleu • Les toits des immeubles Ventoux, Cervin et Pelvoux à Grand-Quevilly

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23. Forêts - Parc animalier Roumare

Charte Forestière «Recensement et qualification de Territoire des différents types de lisières Après plus d’un an de travail forestières» L’Agglomération de Rouen a et grâce à l’action concertée mené, durant l’été 2004, une d’une cinquantaine d’acteurs étude portant sur la définition intéressés par l’accueil du public, d’une typologie des différentes la Charte Forestière de Territoire lisières forestières ainsi que sur de l’agglomération rouennaise l’expérimentation d’une mé- a vu le jour en avril 2004. Elle thodologie d’étude basée rassemble 17 projets et 51 actions et est aujourd’hui en attente de la signature prochaine de tous les Recensement et qualification des différents types de lisières forestières partenaires ayant concouru à son 456,4 Km de lisières ont été cartographiés élaboration. 9 types de lisière ont été recensés (3 typologies structurelles croisées avec 3 typologies d’accessibilité) 1 réunion de présentation avec le groupe de travail chargée de ce projet a été organisée afin Toutefois, cette première année de présenter l’étude d’existence a permis à certaines 5 communes ont été impliquées dans la démarche, ainsi que l’ONF, le syndicat mixte pour le SCOT actions de voir le jour. de l’agglomération Rouen-Elbeuf et le bureau d’études Environnement Vôtre.

«RD 121 – Accès à la forêt Verte» «Développer et/ou soutenir les sur l’analyse de cinq communes Cette action est liée au projet de actions ponctuelles de nettoy- (Darnétal, Saint-Pierre-de-Mann- age de la forêt avec des bé- construction d’une Maison des eville, Notre-Dame-de-Bondeville, névoles» forêts sur la commune de Notre- Grand-Couronne et Canteleu). L’Agglomération de Rouen a, Dame-de-Bondeville. Une étude Cette étude a été transmise aux portant sur l’accès à la Maison cette année encore, participé à communes concernées afin de l’opération « forêt propre » de ainsi que le raccordement avec la connaître leur point de vue sur les l’Association de la Forêt de Rou- piste cyclable prévue sur la RD 43 résultats qu’elle propose mais aussi mare en mettant à disposition une va être prochainement menée par d’obtenir d’éventuelles propositions benne et en assurant le ramassage l’Agglomération de Rouen et le de gestion communale pour ces des déchets « récoltés » durant bureau d’étude ERA. Les conclusions espaces particuliers. l’opération. de cette étude devraient être rendues Indicateurs de suivi pour cette action en avril 2005. (voir encadré ci-dessus) A ce titre, la Communauté de l’Agglomération Rouennaise ap- portera une aide technique et financière à tout porteur de projet qui organisera une opération de nettoyage en forêt. Cette aide prendra la forme d’une mise à disposition d’une benne et de sacs poubelles, ainsi que le traitement des déchets collectés et une partie de la communication nécessaire au bon déroulement de l’opération de nettoyage. © j.allais

44 Opération Forêt Propre 2004

«Étude et hiérarchisation des « Mise en place d’un depuis le mois de juillet 2004 et a zones humides en milieu fores- programme d’éducation permis de définir la méthodologie tier» à l’environnement sur de travail ainsi que les thématiques Une rencontre entre l’ONF, l’agence le thème de la forêt » retenues pour le contenu péda- gogique qui sera proposé dans les de l’eau Seine-Normandie (AESN), L’ONF travaille actuellement pour l’Agglomération de Rouen dans Maisons des forêts pour le public l’AFR et l’Agglomération de Rouen le but de réaliser un programme scolarisé. Une large part des discus- a été organisée le 15 novembre d’éducation à l’environnement pour sions porte sur l’intégration de ce 2004 afin d’évoquer le projet de les scolaires autour des Maisons des contenu pédagogique au regard du mise en valeur de la mare Epinay. forêts. Cette étude est menée en programme officiel de l’éducation plusieurs phases. La première phase nationale pour les cycles 1, 2 et « Donner à la forêt (étude des potentialités des sites des 3. Ce travail se poursuivra jusqu’à l’image d’un milieu sé- Maisons des forêts) a été conduite l’été 2005. curisé » au cours du 1er semestre 2004, avec la réalisation d’un diagnostic «Construction des Mai- du patrimoine forestier présent aux sons des Forêts» « Officialiser la présence de alentours des trois sites retenus pour policiers et de gendarmes en l’implantation d’une Maison des L’année 2004 a été consacrée dans exercice sportif en forêt » forêts. un premier temps à la validation par les élus de l’Agglomération de Cette action consiste à afficher la La deuxième phase (concertation Rouen du choix des sites retenus, en présence des forces de l’ordre lors avec l’éducation nationale pour février 2004, à savoir Saint-Etienne- de leur pratique sportive en forêt. la réalisation de ce programme) du-Rouvray (secteur de la Sapin- Elle se résume à la mise à dispo- a débuté en juillet 2004, avec ière), Notre-Dame-de-Bondeville sition de t-shirts et coupe-vents une première rencontre avec (Secteur du Bel Event) et Darnétal des représentants de l’éducation (Bois du Roule). portant la mention «Police Natio- nationale, à la fois au niveau du nale» et «Gendarmerie Nationale». Rectorat de Haute-Normandie et de L’année 2004 fut également 250 T-shirts, ainsi que 250 coupe- l’Inspection Académique de Seine- l’occasion de mieux appréhender la vents, seront remis à la Police Maritime. teneur de ce projet, avec la pour- Nationale lors de la signature de la suite du travail de programmation charte (début 2005). Un groupe de travail a été constitué pour cet équipement d’accueil du pour mener à bien cette seconde public. phase. Il s’est réuni à deux reprises

45 environnement

Les objectifs assignés à ces lieux ont «Concevoir des en 2004 par le Département de été affinés, pour le public sco- outils pédagogiques Seine-Maritime, propriétaire de larisé et pour le grand public d’une spécifiques à la forêt» la forêt du Madrillet. La maîtrise manière générale. d’œuvre est assurée par l’ONF et un Cette action a été initiée en 2004 montage financier associe, outre le L’étude de programmation, qui s’est avec la réalisation d’une malle Département, le FEDER, la com- achevée en juin 2004, a servi de pédagogique concernant la mise en mune de Saint-Etienne-du-Rouvray document cadre pour l’écriture du œuvre d’un rallye forestier. Celle-ci et l’Agglomération. cahier des charges pour le concours a été conçue par l’association CAR- de Maîtrise d’œuvre portant sur la DERE, dans le cadre des rencon- «Agir pour vivre construction des deux Maisons des tres annuelles et intercommunales ensemble la forêt forêts de Saint-Etienne-du-Rouvray des centres de loisirs, organisées dans l’Agglomération et Notre-Dame-de-Bondeville. L’avis chaque année par l’Agglomération rouennaise» de concours a été publié au Journal de Rouen. Le thème retenu pour Officiel de l’Union Européenne le la manifestation 2004 a été « Le « Organiser une (des) 23 juillet 2004. Le choix du maître rallye du bois d’chez nous ». 10 manifestation(s) commune(s) de d’œuvre sera effectué en février communes et 12 centres de loisirs rencontres entre les différents 2005. ont ainsi participé à l’opération, usagers » rassemblant au total 140 enfants de De nombreux contacts ont été Au cours de l’année 2005, les 3 à 12 ans. pris par la fédération de chasse et études de maîtrise d’œuvre se pour- l’Agglomération de Rouen durant suivront, la date de construction de Compte tenu du succès de cette cette année 2004 auprès de la première structure étant program- manifestation, il est apparu l’ensemble des fédérations d’usagers mée à ce jour pour janvier 2006. intéressant de compléter cette malle de la forêt (randonneurs, vététistes, par trois modules supplémentaires cavaliers, simples citoyens…) pour En parallèle à ce concours de permettant d’approfondir les cette action. maîtrise d’œuvre, une convention thématiques abordées. Un courrier d’invitation a été adressé de mandat de maîtrise d’ouvrage a Une nouvelle consultation a donc à l’ensemble des associations et été signée entre la Communauté de été lancée par l’Agglomération en fédérations susceptibles de participer l’Agglomération Rouennaise et la novembre 2004, pour la création de à une première réunion de travail commune de Darnétal concernant la trois nouvelles malles pédagogiques, portant sur la création d’une as- Maison des forêts qui sera implan- traitant des thématiques suivantes sociation, ayant pour objectif affiché tée au bois du Roule. Compte tenu : « Découverte sensorielle de la de mettre au point une manifestation de la spécificité de cette Maison forêt », « La vie des arbres » et « commune rassemblant les différents des forêts qui n’accueillera que le L’écosystème forestier ». CARDERE a usagers de la forêt. public scolaire, la Communauté été retenue à l’issue de cette consul- de l’Agglomération Rouennaise tation, et sa mission a débuté. Une première réunion s’est ainsi a décidé d’en confier la maîtrise tenue le 17 novembre 2004 dans d’ouvrage à la commune, dans le «Aménagement de la les locaux de l’Agglomération, à cadre du projet de restructuration de forêt urbaine de loisirs laquelle 19 personnes ont participé, leur centre de loisirs en Maison des du Madrillet» représentant 16 fédérations ou Enfants et de la Nature. Le concours Cette action était également anté- associations. Il a été convenu lors de maîtrise d’œuvre pour l’ensemble rieure à l’élaboration de la Charte de cette première réunion d’élargir de l’Opération Maison des Enfants forestière de territoire. Les travaux l’ambition et les objectifs d’une et de la Nature / Maison des forêts correspondant à la première phase éventuelle « association des associa- sera lancé au cours de l’année des aménagements ont été réalisés tions d’usagers », pour laquelle une 2005. manifestation commune ne serait

46 que l’une des actions potentielles. Indicateurs de suivi Pour autant, la TCAR a engagé fin (voir encadré ci-dessous) 2004-début 2005, une étude de Deux autres réunions ont été or- faisabilité technique et financière ganisées le 15 décembre 2004 et «Parc animalier : En- d’une telle mise en service. L’année le 5 janvier 2005, afin de déter- tretien courant et frais 2005 servira d’année test avec la miner les statuts de l’association de fonctionnement» création d’une ligne expérimentale, et la composition de son conseil Depuis plusieurs années déjà, d’avril à septembre 2005, les mer- d’administration. L’année 2005 sera l’Agglomération de Rouen finance credis et samedis après midi, ainsi l’occasion de mettre en œuvre le les frais d’entretien et de fonc- que le dimanche toute la journée. projet de manifestation commune. tionnement du parc. Une conven- tion a été passée entre l’ONF et Un bilan sera réalisé à l’issue de Il est à noter que cette association l’Agglomération à ce titre, dans cette expérimentation, permettant représente une avancée remar- laquelle la participation finan- de juger de la nécessité ou non de quable, car elle met autour d’une cière annuelle de l’Agglo aux frais poursuivre l’expérience les années même table, les multiples usag- d’entretien et de fonctionnement du suivantes. ers de la forêt, ce qui permettra Parc animalier est fixée à 53 000 aux collectivités locales et à des €. La totalité de la somme a été organismes comme l’ONF, d’avoir dépensée cette année. des interlocuteurs plus facilement Postes d’observations identifiables et représentatifs. «Etude de faisabilité et mise en place d’une «Restructuration du parc desserte en transport animalier de Roumare» en commun du parc Cette restructuration va permettre animalier» d’améliorer le confort de vie des Une enquête a été menée au animaux, de même que les condi- printemps 2004 auprès de 200 tions d’accueil du public, avec visiteurs, afin d’estimer l’opportunité notamment la création de qua- de la mise en place d’une ligne de tre postes d’observation et d’un transport en commun pour desservir kiosque, ainsi que l’augmentation le Parc animalier. Il en ressort que du nombre de supports péda- 39 % des personnes enquêtées gogiques et d’information. Cette se déclarent favorables à la mise restructuration a fait l’objet d’un en place de ce service et se disent programme d’investissement financé prêtes à l’utiliser. Ce chiffre peut Panneaux d’interprétation par l’Europe, l’Agglomération et apparaître important compte tenu l’Office National des Forêts. Son de la part modale du transport en inauguration devrait intervenir en commun dans les déplacements des avril 2005. habitants de l’agglomération.

Restructuration du parc animalier de Roumare 4 postes d’observations réalisés 6 panneaux interactifs installés 1 kiosque d’information érigé 8 tables et bancs implantés Des plantations ont aussi été réalisées, de même que des cheminements accessibles à tous.

47 environnement

24. Air (prévention des risques)

1. 2. Plan de Protection de L’Agglomération de l’Atmosphère (PPA) (il a commencé environ 6 à 9 Rouen continue son Dans le cas de la mise en œu- mois après les autres) partenariat avec Air vre de ce plan édicté par la loi et pour éviter à de nombreux Normand via sa subvention sur l’air, le Préfet (via la DRIRE) membres de se déplacer trop de fonctionnement et la a constitué différents groupes souvent pour des thématiques préparation de la deuxième étude de travail dont le groupe «Trans- similaires, un seul groupe a été sur la qualité de l’air en proximité ports». L’Agglomération de Rouen constitué pour les deux zones. automobile. Cette dernière se a présidé et a assuré le secrétariat L’agglomération de Rouen en tant déroulera sur l’ensemble de de ce groupe de travail. (A la tête que Président et Secrétaire devait l’année civile 2005. de chaque groupe de travail, il y également se préoccuper dans la a un président et un secrétariat limite de ses compétences de la qui peuvent être représentés par zone havraise. différents organismes.) Cette instance avait pour objectif de • En effet, les actions entreprises faire un bilan des connaissances peuvent avoir un impact sur la et des manques de connaissances qualité de l’air de façon indirecte. sur l’impact du transport sur la Toutefois, les actions citées dans qualité de l’air, de lister les ac- ce PPA n’ont de cohérence que si tions réalisées pour aboutir sur un elles sont réalisées ensemble : recensement des projets à ré- à savoir l’amélioration des aliser à l’horizon 2008-2009 qui transports en commun (qualité peuvent induire une amélioration et image) pour une plus grande de la qualité de l’air. La difficulté attractivité (bus, TEOR, tramways, de ce groupe de travail a été de train), une diminution du nombre différents ordres : de véhicules (légers et poids lourds) dans l’agglomération • En Haute-Normandie, trois (parc relais, restriction de voies, L’environnement zones sont couvertes par un PPA : contournement …). Rouen, Port-Jérôme et Le Havre. Seuls sur les deux grandes ag- Le PPA doit maintenant faire • Pollution air : 79 jours de pollutions (indice ATMO moyen à mauvais) l’objet d’une enquête publique. glomérations haut normandes, le en 2003 groupe « transports » pouvaient Celle-ci sera réalisée par les œuvrer. Normalement, il aurait du services de l’Etat (DRIRE) en • 10 000 ha de forêts soit environ 1/3 y avoir deux groupes de travail : un 2005. de la superficie de l’Agglo pour Rouen et un pour le Havre. Toutefois, comme ce groupe de • Nombre de visiteurs : 3 millions travail avait beaucoup de retard de visiteurs par an dans les 3 grands massifs forestiers domaniaux, 360 000 visiteurs pour le seul Parc animalier du Roumare.

48 DÉPLACEMENTS

25. Les transports en commun de l’Agglomération : une priorité

Le réseau Métro-Bus menées avec les communes pour au collège Gounod à Canteleu. en 2004 l’aménagement des quais et des Cette nouvelle desserte, ainsi carrefours des lignes 10, 16 et que la modification des lignes L’année 2004 a vu la révision 17. Les travaux correspondant départementales sur ce secteur, complète des systèmes de sont prévus de 2005 à 2007. représente un peu plus de freinage des rames de métro. 100 000 km supplémentaires En outre, des études préalables La desserte en transports en par an. au renouvellement de la radio, du commun des trois nouvelles Système d’Aide à l’Exploitation et communes adhérentes en de la billettique ont été menées. 2004 (Hautot-sur-Seine, On note que la fréquentation Sahurs et St-Pierre-de- du réseau est en progression Manneville) a été assurée constante. à partir du 1er Juillet par la prolongation de la ligne Dans le cadre du contrat n° 9 et la ligne de taxi t50. d’Agglomération, des études Un service scolaire (S97) préparatoires à l’amélioration a également été créé pour des lignes armature ont été relier les trois communes

L’Agglomération de Rouen a fêté les dix ans du Métro le 17 décembre 2004

En 10 ans, le Métro a parcouru 1,5 millions de kilomètres et transporté plus de 137 millions de voyageurs. Il a changé la ville en rapprochant les deux rives. A cette occasion, ont eu lieu notamment : • Un tirage au sort avec remise de prix pour le jeu-concours « Mon métro a dix ans » • Un Concours des écoles : dessine-moi le métro du futur. • Spectacle de rue avec groupes musicaux et comédiens sur les deux lignes de métro • Spectacle pyrotechnique place du vieux marché. • Expositions, campagnes d’affichage

Enquête Origine/Destination

Au cours des mois de mars et avril, l’Agglo de Rouen a procédé à une enquête par questionnaire dans les bus et rames de métro. Les usagers du réseau ont été questionnés sur le motif de leur déplacement, les lignes empruntées, la fréquence d’utilisation. Les premiers résultats permettent de constater que les motifs d’utilisation des transports en commun sont les suivants :

>Domicile-travail : 24% >École-université : 34% >Achats, démarches : 10%

A noter : L’augmentation du trafic de 26% depuis 1996 sur l’ensemble du réseau Métrobus, résultant d’efforts constants pour améliorer de la qualité du service. Un service qui attire de plus en plus d’automobilistes : 2000 utilisateurs quotidiens de TEOR effectuaient auparavant le trajet en voiture.

49 DÉPLACEMENTS

Evolution du trafic sur l’ensemble du réseau Métrobus

60

40 Fréquentation (voyages) 37,23 39,71 40,61 en millions 20 Kilomètres parcourus 0 12,867 13,106 13,09 en millions 2002 2003 2004 «Paroles d’Expert»

« Paroles d’experts » : TEOR de l’achèvement de la phase dite « quels carburants pour Le Parc-Relais du Mont Ri- I de TEOR, des études ont été les bus de demain ? » boudet, destiné aux usagers menées en 2004 pour un mon- Un séminaire public a été des transports en commun, est tant de 542 000 € TTC. Puis deux organisé en mai 2004 dans ouvert tous les jours de 5h00 appels d’offres ouverts européens l’amphithéâtre de l’INSA du à minuit. Sa gestion est con- ont été lancés ayant pour objet : Madrillet pour exposer et débattre fiée à l’entreprise Vinci-Park. La • L’aménagement de la section de la motorisation des bus et fréquentation est en constante allant du carrefour entre le quai de son impact sur la pollution augmentation. Les aménage- du Havre et la rue Saint Eloi atmosphérique, devant 150 ments TEOR en centre-ville à jusqu’au carrefour entre la rue participants. Les conclusions ainsi l’horizon 2005 et l’ouverture du Général Giraud et la rue Jeanne dégagées plaident en faveur du 6ème pont laissent présager une d’Arc à Rouen DIESTER désulfuré avec filtre à fréquentation à la hauteur de sa • L’aménagement de la section particules, conformément au conception initiale. «place de la Demi-Lune à la place respect de la norme EURO III et V. Schoelcher» à Notre Dame de en cohérence avec le choix de Après une phase d’études, Bondeville. l’Agglomération en faveur du deux parkings ont été réalisés à Diester depuis 1993. Déville les Rouen («Fauquet» et Grâce à la réalisation des études «Petit Saint Pierre») permettant la et au lancement des marchés de 106 nouveaux bus propres ont création de 43 places de sta- travaux relatifs aux aménagements été commandés pour moderniser tionnement pour un coût de 455 de TEOR, les travaux en centre les lignes de bus et renforcer le 000 € TTC. Les travaux de finition ville pourront débuter dès le début parc TEOR. Ce marché de plus quant à eux représentent 293 de l’année 2005. de 32 millions d’euros TTC, 000 € TTC. Enfin, dans le cadre représente le contrat le plus im- portant en France pour l’année

2004 en matière de matériel 200 roulant hors RATP. L’ensemble des véhicules commandés fonc- 150 tionnera avec du diester désulfuré dès 2005, lors de l’entrée en 100 vigueur des nouvelles directives européennes en faveur des biocar- 50 56 124 177 194 burants. 0

2001 2002 2003 2004

Fréquentation quotidienne

50 26. Sixième Pont

Dans le cadre du sixième exceptionnel tant par son coût franchissement routier de la estimé à 137 millions d’euros, Seine permettant de relier co-financé à hauteur de 10 % l’A 150 à l’A 13 via la voie par l’Agglomération, que par rapide Sud III, l’année 2004 a son implantation en milieu urbain marqué un tournant historique et la portée de son tablier, la plus avec le commencement effectif longue d’Europe (120 mètres des travaux du pont levant, devant s’élever à 55 mètres en partie centrale du dispositif. position haute). Reste à choisir Cet ouvrage, voulu depuis son nom… plus de trente-deux ans, est

27. La politique cyclable de l’Agglo

Agglo vélo D’une longueur d’environ • le Pont Corneille et la liaison Pour tenir compte de l’extension 1,5 kilomètre, elle constitue le Cailly-Robec (RD 43). du périmètre de la Communauté premier maillon d’un itinéraire La Communauté a signé une d’agglomération aux trois plus long s’inscrivant dans la convention financière avec la nouvelles communes et du projet vallée de l’Aubette. Cette opéra- commune de Sotteville-lès-Rouen d’aménagement Seine-Ouest, le tion d’un coût de 280 000 euros pour l’aménagement d’une piste schéma de principe a été mis HT a été financée à 50% par cyclable sur l’avenue du 14 juil- à jour. Il répond à la volonté de développer les modes doux de l’Union Européenne ; à 30% par let, du rond-point des Bruyères circulation. l’Agglomération de Rouen et à au carrefour Jaurès/Lechevallier. 20% par la Région Haute-Nor- mandie. Piste cyclable

D’autres projets d’aménagements cy- clables ont fait l’objet d’études en 2004 :

• le boulevard Cor- donnier à Petit-Cou- ronne dont les travaux doivent commencer au premier trimestre 2005 ; cette action s’inscrit aussi dans la La piste cyclable de Saint-Aubin- charte forestière de l’agglo. Epinay a été inaugurée le 3 septembre 2004 par le Président • l’aménagement des berges de François Zimeray. Seine.

51 déplacements

Autres actions de une piste cyclable permanente La Communauté d’agglomération sensibilisation d’éducation routière dont a également reconduit sa Dans le cadre de sa participation l’objectif est de favoriser participation financière au à des actions destinées l’apprentissage sécuritaire programme REDECOLE 5 mis à la sensibilisation et au des vélos par les enfants de en place par la Ville de Grand- développement de la pratique l’agglomération. Le projet Couronne et destiné à développer du vélo, la Communauté s’adresse aux 4500 élèves de la pratique du vélo chez les d’agglomération a décidé CM2 de l’agglomération. Cette scolaires. de mettre en place au pôle piste sera inaugurée le 11 mars d’échanges du Mont-Riboudet 2005.

Agglo-vélo : aujourd’hui 40 km appartenant au réseau structurant et armature d’Agglo- Vélo. A terme 240 Km d’aménagements cyclables sont envisagés.

Une politique des transports e xemplaire 13 106 000 kms parcourus (1 427 000 kms métro / 10 021 000 kms bus / 1 658 000 kms TEOR), 31 millions de déplacements /an, 130 millions de voyageurs sur le Métro depuis son inauguration en 1995, 63 981 voyages en 2003 grâce au service taxi pour les personnes à mobilité réduite, 79% de « bus propres » roulant au Diester, 21% au gazole désulfurisé avec filtre à particules (y compris TEOR).

28. Mise en œuvre de la charte des entrées et traversées d’agglo (ETAR)

Entrées et traversées Chemin du Gord et le carrefour lancé la consultation pour la maî- d’agglomération Malétra à Rouen trise d’œuvre de l’aménagement L’agglomération a engagé des • la RD 42 à Saint-Aubin-Epinay ; de la place Prat et de la Maison conventions avec plusieurs • le carrefour de l’école M. Ge- du Panorama à Canteleu, le communes de l’agglomération nevoix à Hautôt-sur-Seine ; début des travaux étant prévu ou d’autres organismes pour • le centre-ville de Franqueville pour la fin 2005. l’aménagement ou la requalifica- Saint-Pierre ; tion de certains axes ou places : • une place en rive de la RD 51 • le boulevard Maritime entre le à Val de la Haye ; L’agglomération a également

52 LOISIRS

Agglo balades concertation opéré avec les com- itinéraires sera identifié par des Afin de faire découvrir plus munes. Répartis en cinq catégo- dépliants et une signalétique largement un patrimoine local ries (patrimoine naturel, indus- implantée sur le terrain. parfois méconnu, les itinéraires triel et portuaire, panoramas et de promenades proposés par curiosités), il s’agit d’itinéraires Guide Agglo-balades l’Agglomération permettent de balisés, faciles à emprunter. relier à pied ou en transports en En 2004, la première des 11 commun différents sites valant le boucles prévues a été ouverte détour. au public, elle concerne la Dans le cadre de la politique vallée du Cailly : son patri- communautaire en faveur des moine industriel, ses maisons pôles urbains périphériques, ouvrières, sa rivière, une partie 150 pôles d’intérêt ont été de la forêt Verte et le bois de repérés sur le territoire commu- l’Archevêque. nautaire, après un large travail de A l’avenir, l’ensemble des

29. Sports

Soutien aux clubs et d’insertion. Dans cette logique, Manifestations sportifs l’Agglo prend en charge le sportives d’intérêt Dans le cadre de la mise en transport des collégiens inscrits à communautaire œuvre de la politique sportive l’UNSS (Union Nationale du Sport L’Agglo a versé une subvention d’agglomération telle que définie Scolaire) qui chaque mercredi se exceptionnelle pour l’organisation en mai 2003, l’année 2004 a déplacent dans l’agglomération du 16 au 18 juillet 2004 des pour des rencontres inter- été marquée par la signature championnats de France collèges. des premières conventions d’athlétisme à Sotteville-les- En contrepartie de moyens d’objectifs 2004-2006 avec Rouen, « dernier stade avant financiers et matériels, le Stade des clubs sportifs. Ces clubs Athènes ». Sottevillais 76 et l’Amicale Laïque doivent avoir un rayonnement De même, le concours hippique incontestable, supra communal Canteleu/Maromme Volley-Ball «Equi-Seine» a reçu le soutien de voire supra-communautaire. se sont donc engagés à faire l’Agglo. Dans le même temps, ils doivent progresser leurs clubs évoluant La Communauté d’Agglomération participer à des actions éducatives déjà à un niveau national, et à mettre en œuvre des actions était partie prenante au forum visant à développer la pratique des associations sportives qui de leur discipline auprès des s’est tenu au Centre Commercial jeunes, telles que portes St Sever du 8 au 11 septembre. ouvertes, journées d’initiation, La troisième édition du Guide matchs de démonstration, des sports a été réalisée en parte- intervention en milieu nariat avec Paris-Normandie. Il scolaire… recense 700 associations et clubs et a été diffusé à 60 000 exem- plaires.

53 loisirs

Les Equipements par la bretelle Nansen. Cette Par ailleurs, un fonds de concours sportifs : Le Palais des assiette foncière, représentant a été attribué pour l’extension du Sports une superficie d’environ 3 CRJS1 de Petit-Couronne. hectares, concerne une quinzaine Afin de doter l’agglomération de parcelles et permettra la En 2004, l’Agglomération, la d’un complexe sportif de réalisation de l’équipement ainsi ville de Rouen, la Région Haute- rayonnement métropolitain, la que l’aménagement des espaces Normandie, et le Département réalisation d’un Palais des Sports nécessaires à son fonctionnement de Seine-Maritime ont diligenté avait été reconnue d’intérêt et à sa desserte. une étude de faisabilité pour la communautaire dès 2000, En mai 2004 a été autorisée construction d’un grand stade de l’Agglomération de Rouen en la signature d’une convention football, destiné à remplacer, à assurant la maîtrise d’ouvrage tripartite entre l’Agglomération terme, le stade Robert Diochon. et la gestion. L’implantation du de Rouen, l’EPBS et la Ville de Cette étude a conduit à des futur équipement a été testée Rouen afin que soient mises à propositions de dimensionnement selon trois hypothèses. Par disposition de l’Agglomération les et de localisation de cet équipe- délibération du 24 mai 2004, réserves foncières. Les besoins ay- ment qui, en tout état de cause, l’îlot finalement retenu, en accord ant été clairement définis au pré- ne pourrait être programmé avec la ville de Rouen, est situé à alable (6000 places), les procé- qu’après la réalisation du palais l’intérieur d’un périmètre délimité dures de consultation ont pu être des sports.» au Nord par l’avenue du Mont- lancées afin de réaliser le dossier Riboudet, au Sud par la rue de de Déclaration d’Utilité Publique, 1. CRJS : Centre Régional Jeunesse et Sports Lillebonne, à l’Est par la rue la programmation architecturale Amédée Dormoy et à l’Ouest et technique et l’étude d’impact.

30. Culture Fascicules Histoires d’Agglo...

Théâtre La Foudre de Petit- Quevilly (labellisé scène nationale) : participation de l’Agglomération aux travaux de rénovation (dont la surélévation du toit de 4 mètres).

Trois fascicules • «Résistance et Libération de juin «Histoire(s) d’agglo» 1940 à septembre 1944» par en 2004 Alain Alexandre. Dans le cadre de la célébration En outre, un numéro consacré à des soixante ans de la Libération, l’«Histoire de la télévision dans ont été réalisés deux numéros : l’Agglomération Rouennaise», • «Les heures sombres de a été écrit par l’historienne l’Agglomération de septembre rouennaise Cécile Anne Sibout. 1939 à août 1944» par Michel Tirés à 90000 exemplaires, le Croguennec. coût global de ces réalisations est de 14 600 €.

54 Les expositions L’Orchestre européen Neuf expositions ont été Pop Symphonique organisées au Point Info de Lors du Conseil du 19 janvier L’objectif de ce projet est de l’Agglomération, rue de la 2004 a été autorisée la signature développer la formation et d’une nouvelle charte afin de l’épanouissement des jeunes par Vicomté, à Rouen : promouvoir la constitution un apport musical, linguistique et • «La symbolique républicaine et d’un orchestre européen Pop interculturel. les mairies de l’agglomération Symphonique. En 2004, vingt concerts ont rouennaise» A l’initiative de la Communauté été donnés par l’Orchestre • Jeu concours (30 ans de l’Agglomération Rouennaise, Pop Symphonique tant dans d’Intercommunalité) s’est constitué un orchestre l’Agglomération (Val-de-la-Haye, • 5ème festival culturel européen composé de jeunes issus des Amfreville-la-Mivoie, Saint-Mar- • Projet «Seine-Ouest» différentes écoles de musique tin-du-Vivier, Grand Quevilly et de l’agglomération et du Rouen) qu’à l’étranger, lors de • Photos sur la province de Conservatoire National de déplacements en Andalousie (en CACHOUBIE (Pologne) Région. Dans le cadre des avril), à Dublin (en octobre) et à Exposition de photographies sur échanges internationaux entamés Lisbonne (en mai). «la forêt en photographie» à l’occasion des éditions du Le Big Band s’est produit à Notre • «Les heures sombres de «Festival Culturel Européen Jeune Dame de Bondeville, pour le l’Agglomération Rouennaise» Public», plusieurs partenariats Festival Cailly Jazz. • «Résistance et Libération» ont été mis en place avec des Le nombre de spectateurs aux • Anniversaire télévision régionale orchestres européens, tels ceux de concerts dans l’Agglomération en 2004 est estimé à 7500 • 10 ans de métro. Barcelone, de Terni (Italie) et de Dublin (Irlande). personnes. Au total le Point Info a reçu 10 Suite à la demande de nos parte- à 12000 visiteurs sur l’année. naires de pérenniser et de dével- Ces expositions ont aussi été opper nos échanges, il a donc été prêtées aux communes qui le décidé la création d’un orchestre souhaitaient. européen.

L’Orchestre européen Pop Symphonique

55 cadre de vie

Première exposition Ainsi, placées sous le peinture, tandis que l’autre artistique : signe du symbolisme et de s’intéresse aux multiples l’Agglomération l’onirisme, quatre femmes richesses des nuances et a lancé en artistes ont exposé leurs textures du papier. novembre 2004 les œuvres : A l’Eglise Saint-Ouen «Rencontres des A la chapelle Saint- de Longpaon, de lieux, des artistes» Julien de Petit Quevilly, Darnétal, Jeanne Panson et des œuvres originales. Moïra Paras et Catherine et Catherine Hélie ont En choisissant de mettre en Bernard ont confronté présenté leurs œuvres valeur des lieux insolites, le leurs créations : la empreintes de grâce et de but de l’Agglomération de première explore les mystère. Ces rencontres Rouen était de susciter la possibilités offertes par ont enregistré au total 530 découverte et l’étonnement. l’alliance du bois et de la visiteurs.

Festival Transeuropéennes ont accueilli par une centaine de musiciens «Transeuropéennes» 1000 artistes venus de 9 pays dont ceux de l’Orchestre Pop Le 5ème festival culturel européen d’Europe. Plus de 80 spectacles Symhonique, un chœur de plus jeune public de l’agglomération gratuits ont été proposés pour de 250 choristes et 70 danseurs. rouennaise s’est déroulé du17 au les élèves des établissements 27 mars 2004. Rebaptisé depuis scolaires et pour tous les publics Dans la continuité de cet évène- cette année « Transeuropéennes», en soirée (concerts, théâtre, ment, l’Agglo a réalisé en 2000 il a rassemblé un auditoire de cinéma, contes, arts plastiques exemplaires le livre «Chantons en plus de 15 000 personnes sur dix et danses). 7000 élèves y ont cinq langues», composé de chan- jours de manifestations. assisté avec comme objectif la sons illustrées par des enfants Avec comme invité d’honneur sensibilisation des jeunes publics d’écoles primaires et collèges l’Irlande, l’édition 2004 était aux langues étrangères et à la de l’Agglomération, espagnols, parrainée par Gilles APAP (voir découverte d’autres cultures. anglais, italiens et allemand. photo de gauche), violoniste de Grand temps fort du festival :Car- renommée internationale. Les mina Burana de Carl Orff (voir photos de droite) accompagné

56 Les «Transeuropéennes 2004» en chiffres :

3952 personnes ont été transportées pour les scolaires (enfants des écoles l’agglo... et accompagnateurs) 944 artistes. des animations... Environ 10000 repas ont été servis, •1 opéra, le Théâtre des Arts : 5 000 abonnés, 340 personnes un orchestre permanent de 35 musiciens ont été logées, •20 théâtres et lieux culturels

Le total représentant 2130 nuitées. •Sport Des activités et des équipements diversifiés : Coût de fonctionnement • 56 000 licenciés des «Transeuropéennes» • 500 Clubs 230 000 • 298 Equipements sportifs • 78 Sports praticables

• Le Zénith : 250 000 entrées /an (2ème de France)

57 loisirs

Conférences littéraires • 80 % de spectacle vivant, qui existent déjà dans de nom- et scientifiques parmi des variétés en tournée en breuses agglomérations fran- Plusieurs conférences ont été nationale. çaises (Elbeuf, Aix-en-Provence, organisées en 2004 dans les En 2004 : Mise en vente des Troyes, …), communes de l’Agglomération billets à l’office de Tourisme de • Favoriser à terme le rouennaise, en partenariat avec Rouen. développement d’une politique l’Université de ROUEN, elles concertée dans ce secteur, et une avaient pour thème : Réflexion sur la mise harmonisation de la tarification. • «Cerveau et apprentissage» en réseau des biblio- • «Le stress prénatal» thèques Etude en cours sur les • «L’autisme infantile aujourd’hui» Le groupe de travail Culture a écoles de musique • «Biologie et racisme» travaillé en 2004 au lancement L’Agglomération de Rouen sou- • «Victor Hugo et les droits de d’une étude, à partir d’objectifs haite, par une harmonisation du l’enfant» clairement affichés par l’Agglo : fonctionnement des écoles de • «Les livres interdits des débuts • Permettre un meilleur accès musique, aider au développe- de l’imprimerie à nos jours» à la lecture publique en ou- ment de l’apprentissage et à une vrant l’offre des bibliothèques démocratisation de l’accès à la Zénith à l’ensemble des habitants de formation musicale. Le Zénith a programmé 56 spec- l’agglomération, grâce à la mise Un état des lieux des tacles en 2004. Les 70 séances en réseau informatique des cata- établissements d’enseignement artistique (musique et danse) présents dans les 37 communes composant la Communauté d’Agglomération a été établi. Cet état des lieux est un outil d’accompagnement de la réflexion de l’agglomération sur la définition de sa future politique culturelle.

Scènes des musiques actuelles L’Agglomération de Rouen a lancé une étude portant sur les modalités de mise en œuvre d’une politique d’agglomération dans le domaine des musiques actuelles. ont réuni 138 749 spectateurs. logues des bibliothèques. Sur la base de ses conclusions, L’Agglomération a, en outre, mis • Démocratiser l’accès à la lec- l’Agglomération de Rouen : le ZENITH à disposition gracieuse ture publique. • a défini le cadre d’une politique de huit organismes ayant souhai- • Développer l’usage des publique qui s’articulerait autour té organiser des manifestations. NTIC dans les bibliothèques de de la création d’une Scène des l’agglomération, Musiques Actuelles (SMAc) • 20 % du CA réalisé par accueil • Etre en mesure d’offrir, en • a décidé de réaliser un équipe- de conventions, congrès et autres matière de lecture publique, des ment dédié à ce champ musical. manifestations, prestations comparables à celles

58 Iv. analyse financière iv. analyse financière

La structure du compte administratif 2004

Méthodologie Deux types de flux apparaissent dans les comptes : L’activité de l’Agglomération de Rouen est retracée • Les mouvements réels, qui correspondent à des dans plusieurs documents budgétaires et comptables : montants effectivement encaissés ou décaissés. on distingue ainsi le budget principal et les budgets • Les mouvements d’ordre, simples écritures annexes (budget transport par exemple). Cette comptables qui ne se traduisent pas par des distinction est pour l’essentiel opérée pour des raisons mouvements de fonds. comptables. Les chiffres exposés ci-après concernent les seuls Chacun de ces budgets connaît cependant le même mouvements réels. cycle au cours d’une année, avec un Budget Primitif, des décisions modificatives et un compte administratif. Afin de retracer l’ensemble de l’activité de Celui-ci est le document qui récapitule les dépenses et l’Agglomération de Rouen, le budget principal et les les recettes effectivement réalisées au cours de l’année. 5 budgets annexes (transport, assainissement, zones Il doit être adopté par l’assemblée délibérante au plus d’activité et régies de l’assainissement et des déchets tard le 30 juin de l’année suivante. ménagers) ont été consolidés, en neutralisant les flux L’examen de la situation financière d’une collectivité éventuels entre le budget principal et les budgets ou d’un groupement repose sur l’analyse du compte annexes. administratif.

Le compte administratif 2004 de Le compte administratif est l’Agglomération de Rouen : constitué de deux parties : Vue d’ensemble la section de fonctionnement recense les En 2004, les recettes réelles totales de l’Agglomération recettes et les dépenses courantes et récurren- de Rouen, hors résultats antérieurs (excédent global de tes. Parmi les recettes de fonctionnement 37,8 M€ fin 2003), se sont élevées à 332,6 M€, soit figurent notamment la fiscalité directe et indi- recte levée par l’Agglomération de Rouen, ai- 312,5 M€ pour la section de fonctionnement et 20,1 nsi que les dotations et compensations fiscales M€ pour la section d’investissement. versées par l’Etat. Les principales dépenses de La même année, la Communauté d’Agglomération a fonctionnement comprennent les reversements dépensé 341,7 M€, dont 254,8 M€ en fonctionnement aux communes, les transports, l’aménagement urbain et l’environnement, le fonctionnement et 86,9 M€ en investissement. propre de l’Agglo. Le surplus de recettes de fonctionnement par rapport la section d’investissement resence les aux dépenses constitue l’épargne brute ou autofi- dépenses qui contribuent à l’accroissement du nancement brut, qui permet d’une part de faire face patrimoine mis à disposition de la communauté par les communes (par exemple le réseau à l’amortissement du capital de la dette et d’autre d’assainissement). Le recours à l’emprunt et les part de contribuer au financement des investisse- subventions et participations reçues constituent ments. Ce concept d’épargne brute, qui constitue l’un l’essentiel des recettes d’investissement. des indicateurs clés de l’analyse financière, est com- parable à l’épargne d’un ménage ou à la capacité d’autofinancement d’une entreprise.

60 iv. analyse financière

recettes dépenses

Reversement de fiscalité Fiscalité directe (TP) (dont AC et DSC) 131,6 M€ 90,2 M€

Subventions et contingents 79,2 M€ Fiscalité indirecte 83,6 M€ Charges à caractère général 49,6 M€ Compensations fiscales Charges de personnel 21,4 M€ 1,0 M€ Frais financiers 11,3 M€ fo n ctio nn eme t DGF fo n ctio nn eme t 56,0 M€ Autres dépenses de fonctionnement 3,2 M€ Autres recettes de fonctionnement Epargne brute 40,3 M€ 57,6 M€

Dépenses d’équipement brut Epargne brute 27,3 M€ 57,6 M€

Subventions et participations reçues Autres investissements hors dette 5,5 M€ 12,0 M€ Autres recettes d’investissement 13,3 M€ Recours à l’emprunt Remboursement de dettes 1,4 M€ 47,6 M€ i n vestisseme t i n vestisseme t Résultat reporté 37,8 M€

excédent comptable au 31/12/2004 28,7 M€

Plusieurs retraitements ont été effectués dans l’analyse :

• les recettes et dépenses de fonctionnement non récurrentes sont ré-imputées en investissement • les mouvements patrimoniaux affectant certains budgets ont été neutralisés • les régularisations de subventions versées à l’exploitant des transports urbains et de dépenses liées aux ordures ménagères ont été rattachées à leur exercice d’origine (exercices 2001 et 2002).

61 iv. analyse financière

La section de fonctionnement

Les recettes de fonctionnement Le produit de taxe professionnelle Les recettes réelles de fonctionnement se sont élevées continue à progresser en dépit d’une en 2004 à 312,5 millions d’Euros contre 307,3 millions pression fiscale qui reste inférieure à la moyenne des agglomérations d’Euros en 2003, soit une progression de +1,7 %. Cette progression, bien que relativement faible par La fiscalité directe est uniquement constituée de la rapport aux années précédentes, repose toujours pour taxe professionnelle perçue par l’Agglomération de l’essentiel sur la croissance des ressources de fiscalité Rouen. Cette ressource essentielle regroupe en fait directe et indirecte et en premier lieu celles provenant deux composantes : de la taxe professionnelle. • Le produit proprement dit, obtenu en appliquant aux bases taxables des entreprises le taux voté par le De ce fait, la part du produit de taxe professionnelle conseil communautaire. • Les allocations versées par l’Etat pour compenser dans le total des recettes courantes s’est accrue. des exonérations qu’il a accordées aux entreprises.

Structure et évolution des recettes réelles de fonctionnement

247,7 M€ 257,6 M€ 297,7 M€ 307,3 M€ 312,5 M€

100% 6,2 % 5,4 % 5,2 % 4,2 % 3,9 % 4,8 % 6,1 % 6,0 % 5,0 % 90% 17,9 % 9,9 % 10,6 % 10,1 % 9,8 % 80% 8,8 %

70% 20,2 % 20,6 % 26,4 % 26,4 %

60% 26,7 % 6,7 % 10,1 % 50% 13,4 % 13,7 % 0,5 % 40%

30% 50,9 % 47,3 % 41,1 % 42,1 % 20% 40,0 %

10%

0% 2000 2001 2002 2003 2004

Produit TPU Ventes de prestations Compensations fiscales Dotation globale de fonctionnement (DGF) TEOM, Versement transport Autres RRF/RRF

62 iv. analyse financière

Toutefois, à partir de 2004, la plus importante d’entre Le potentiel fiscal est calculé comme suit : elles, qui compensait la suppression de la composante (Bases de la communauté d’agglomération x taux moyens salaire des bases de taxe professionnelle, est nationaux des communautés d’agglomération) + compensation transformée en dotation d’Etat. Elle est donc analysée perçue par la communauté au titre de la suppression de la part dans la partie consacrée à ces dotations. salaire (données de l’année N-1). A périmètre constant entre 2003 et 2004, donc La valeur ainsi obtenue est divisée par le nombre d’habitants de sans cette compensation, les ressources de taxe l’Agglomération de Rouen. professionnelle ont progressé de +5,6%. Une partie de l’accroissement de la richesse fiscale de l’agglomération provient cependant de « rôles supplémentaires » qui ne sont pas récurrents et sont en outre pour partie reversés aux communes dans leur Ce potentiel fiscal est supérieur à celui de la moyenne attribution de compensation. Par ailleurs, la légère des autres communautés d’agglomération qui s’élevait augmentation du taux de taxe professionnelle, passé de à 336 € / habitant en 2004. 15,47% à 15,61%, soit +0,9% a également contribué à l’augmentation du produit de taxe professionnelle. En revanche, le taux de TPU voté en 2004, soit 15,61%, s’inscrit toujours en deçà de la moyenne nationale qui Le potentiel fiscal par habitant, indicateur utilisé pour s’élevait à 16,94%. Sur ce plan, l’Agglomération de mesurer la richesse fiscale d’une collectivité locale ou Rouen se situe en 2004 au 54ème rang sur 155 par d’un groupement, est passé de 397 €/habitant en 2003 ordre croissant. à 419 €/habitant en 2004.

Taux de TP voté en 2004 par les 155 Communautés d’Agglomération

63 iv. analyse financière

Rappelons toutefois que ce taux unique ne s’appliquera La taxe d’enlèvement dans l’ensemble des communes qu’à partir de 2006, des ordures ménagères terme de la période d’unification des taux, hormis pour Redevables : les propriétaires de locaux d’habitation et de locaux d’activités. Le montant de la taxe peut être répercuté aux les communes de Hautot-sur-Seine, Roncherolles sur le occupants – locataires par le biais des charges locatives. Vivier, Sahurs et Saint-Pierre Manneville qui ont adhéré Base d’imposition : la base est celle de la taxe sur le foncier plus récemment à la communauté d’agglomération et bâti. sont soumises à une période d’unification spécifique. Taux : la commune ou le groupement votait jusqu’en 2004 un Durant la phase d’unification, les taux appliqués dans produit soit globalement soit par zone de perception. A partir chaque commune convergent progressivement vers le de ce produit les services fiscaux déterminent un taux appliqué aux bases de chaque contribuable. A compter de 2005 les taux unique, les taux initiaux (celui du District inclus) communes ou les groupements voteront directement un taux des communes membres à l’origine s’échelonnant de comme pour les autres impôts locaux. 9,29% à 18,21%.

Rappelons par ailleurs que la plupart des petits contribuables, qui s’acquittent de la cotisation En 2004, le montant global de la taxe d’enlèvement «minimum» calculée en référence à une cotisation de des ordures ménagères perçue par l’Agglomération de taxe d’habitation, ont bénéficié à partir de 2001 d’une Rouen s’est élevé à 25,6 millions d’Euros, en hausse diminution de leur cotisation, suite à la délibération de 1,2 M€ par rapport à 2003. communautaire du 18 mai 2000. Cette diminution de cotisation est intervenue indépendamment de Rappelons toutefois que cette taxe ne finance pas l’évolution du taux appliqué dans chaque commune. intégralement le service, car le mode de financement préalablement retenu par les communes subsiste, afin La fiscalité indirecte notamment de tenir compte de la répartition antérieure Les taxes indirectes ne sont pas les mêmes pour toutes entre la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et les les collectivités et les groupements. Pour ces derniers, taxes de fiscalité directe. En pratique un taux différent est appliqué aux bases des redevables dans chaque leur perception est liée à l’exercice de compétences commune, avec en 2004 des taux s’échelonnant entre particulières, comme la collecte des déchets ou la 0,94% et 16,85%. En 2005, une harmonisation sur 10 gestion des transports urbains. Depuis 2002 année ans du mode de financement des ordures ménagères du transfert de la compétence « ordures ménagères », sera proposée, devant aboutir à un taux unique sur l’Agglomération de Rouen perçoit la taxe d’enlèvement l’ensemble du territoire de l’agglomération. des ordures ménagères (TEOM) qui s’ajoute au versement transport qu’elle percevait déjà, après avoir repris la compétence « transports urbains » auparavant Le versement transport exercée par le SIVOM puis par le District. Redevables : employeurs de plus de 9 salariés situés dans une commune ou un groupement de communes comptant plus de 10 000 habitants Base d’imposition : la totalité des salaires versés par les employeurs assujettis Tarif : 1,80% sur le territoire de l’Agglomération de Rouen

64 iv. analyse financière

En 2004 le produit du versement transport, dont le taux les nouvelles communautés d’agglomération. Dans ce est resté inchangé, a atteint 57,95 millions d’Euros, cadre, sa dotation a d’abord légèrement augmenté soit une hausse relativement modeste de +1,9% en 2001, passant à 15,4 millions d’Euros, avant de par rapport à 2003. L’année 2004 confirme donc le diminuer à 14,7 M€ en 2002, la garantie n’assurant ralentissement du dynamisme de cette taxe, avec la plus qu’un minimum équivalent à 95% du montant par croissance la plus faible observée depuis 2000. habitant perçu l’année précédente.

La dotation globale de En 2003, le montant perçu, soit 14,7 M€, était pra- fonctionnement versée par l’Etat tiquement stabilisé par rapport à 2002, non plus du fait Elle est la principale dotation versée par l’Etat aux des garanties mais suite à la perception de la TEOM communautés d’agglomération. Depuis 2004, la plus à partir de 2002, qui a permis à l’Agglomération de importante compensation fiscale, correspondant à la Rouen d’accroître son intégration fiscale, qui constitue suppression de la composante salaire des bases de l’un des paramètres déterminant le niveau de la DGF taxe professionnelle, est intégrée aux dotations d’Etat perçue. et constitue désormais une seconde part de la DGF La progression observée en 2004 s’inscrit dans ce dite « dotation de compensation ». cadre d’une amélioration du positionnement relatif de Celle-ci évolue en fonction d’un taux national la communauté de l’agglomération Rouennaise par d’indexation, donc identique pour toutes les rapport aux autres communautés d’agglomération, agglomérations, qui a été fixé à +0,965% pour avec une intégration fiscale qui compense désormais l’année 2004. A ce titre, l’Agglomération de Rouen l’impact négatif (pour la DGF) d’un potentiel fiscal a perçu un montant de 41 millions d’Euros en 2004 élevé. contre 40,6 millions d’Euros en 2003. Les autres recettes de L’Agglomération de Rouen continue en outre de fonctionnement : percevoir la « dotation d’intercommunalité » qui elle 40,3 millions d’Euros fait l’objet d’un calcul individualisé et peut donc Ces autres recettes proviennent pour près des deux évoluer différemment selon les groupements. tiers de redevances perçues, notamment la redevance d’assainissement, ou de vente de prestations de En l’espèce la dotation d’intercommunalité perçue services. En 2004, ces produits ont diminué de manière par l’Agglomération de Rouen en 2004 a progressé assez sensible (-8,7%) mais pour des motifs liés à leur de +1,3% soit un montant de 14,9 millions d’Euros traitement comptable particulier en 2004 du fait de la contre 14,7 millions d’Euros en 2003. « fusion » du budget annexe « assainissement » et de la régie d’assainissement pour constituer un budget Cette évolution, si elle reste modeste, n’en constitue unique, ce qui ne préjuge donc pas d’une tendance à pas moins une inflexion positive par rapport à la la baisse à moyen terme. tendance à la baisse observée depuis 2001 et en Les participations reçues de l’Etat ou de l’Union particulier en 2002. Européenne et de produits divers de gestion courante, qui représentent la majeure partie du solde, demeurent Rappelons en effet qu’après avoir perçu en 2000, 1ère stables, tandis que les produits exceptionnels ne faisant année d’existence des Communautés d’Agglomération, pas l’objet d’un retraitement comptable diminuent un montant forfaitaire de DGF par habitant de 38 € assez sensiblement, ce qui compte tenu de la nature (250 F), soit une dotation de 15,1 Millions d’Euros, la de ces produits n’est pas non plus révélateur d’une communauté de l’agglomération Rouennaise a ensuite tendance de moyen terme. bénéficié du dispositif de garantie prévu par la loi pour

65 iv. analyse financière

Les dépenses de fonctionnement Les dépenses réelles de fonctionnement se sont élevées Cette baisse provient en grande partie de la diminution en 2004 à 257,4 millions d’Euros soit une diminution sensible des frais financiers et du réajustement de de 2,1% par rapport à 2003 où elles atteignaient l’attribution de compensation versée aux communes, 262,9 millions d’Euros. qui avait connu une régularisation, pour partie exceptionnelle, en 2003.

Evolution et structure des dépenses réelles de fonctionnement (en % des recettes)

1,1 % 1,6 % 7,0 % 8,2 %

33,7 %

29,1 %

8,9 % 9,0 %

4,7 % 4,8 %

Autres Nota : le total des colonnes est inférieur à Frais financiers 100%, l’épargne brute qui est la part des Reversements fiscalité (AC, DSC...) recettes non consommée par les dépenses Subventions et contingents courantes ne figurant pas sur le graphique. Charges à caractère général Charges de personnel

66 iv. analyse financière

Les reversements de fiscalité En revanche les autres subventions versées à des Si ce poste de dépenses reste le plus important pour associations et à des organismes publics, dans le l’Agglomération de Rouen, sa part s’est stabilisé en cadre des compétences exercées par la communauté deçà de 30% des recettes réelles de fonctionnement d’agglomération, ont diminué essentiellement pour depuis 2002, soit en deçà de la moyenne des des raisons conjoncturelles (Armada notamment). agglomérations, ce qui révèle un niveau d’intégration supérieur à la moyenne. Rappelons en effet que Les charges à caractère général ces dépenses correspondent aux reversements aux Ce poste, s’est élevé en 2004 à 49,6 millions d’Euros, communes en contrepartie de l’adoption de la taxe en baisse de 1,4% par rapport à 2003 (50,3 M€) professionnelle unique et en particulier à l’attribution où sa progression avait été modeste. Ces dépenses de compensation, qui en principe est réduite lors de comprennent principalement les achats et prestations chaque transfert de compétences, comme cela s’est de services extérieurs nécessaires à l’exercice produit avec la gestion des déchets en 2002 pour des principales compétences de la Communauté l’Agglomération de Rouen. d’Agglomération et les frais de fonctionnement de la structure intercommunale proprement dite. La baisse En l’espèce, si l’attribution de compensation a bien observée en 2004, confirme la bonne maîtrise par diminué, de plus de 2 millions d’Euros en 2004, l’Agglomération de Rouen de ces dépenses, avec cela est uniquement dû à un réajustement intervenant notamment une optimisation des dépenses liées aux après la régularisation à la hausse intervenue en 2003 déchets ménagers. qui était en partie exceptionnelle (rétroactivité 2000- 2002). Les charges de personnel Les charges de personnel se sont élevées en 2004 à L’autre dotation reversée aux communes, la dotation de 21,4 millions d’Euros en 2004 contre 19,9 millions solidarité communautaire est, quant à elle, passée de d’Euros en 2003. Cette hausse (+7,4%), qui marque 12,3 millions d’Euros en 2003 à 13,3 millions d’Euros un ralentissement par rapport aux années précéden- en 2004, soit une progression qui reste significative de tes, résulte de la poursuite du déploiement des com- près de 8%. pétences communautaires. Toutefois, ces charges continuent à représenter un volume relativement faible Les subventions et contingents puisqu’elles n’absorbent que 6,8% des recettes réelles Certaines compétences de l’Agglomération de Rouen de fonctionnement contre 6,5% l’an dernier. sont déléguées à des tiers, comme le service incendie et secours, géré au niveau départemental par le Les frais financiers SDIS, ou les transports urbains confiés à un exploitant Les frais financiers, constitués des intérêts de la dette, privé. La Communauté verse alors à ces organismes se sont élevés en 2004 à 11,3 millions d’Euros et ont des participations rendues obligatoires par la loi (les connu une diminution par rapport à 2003. contingents) ou relevant d’un engagement contractuel Cette diminution sensible prolonge le mouvement (les subventions). de décrue observé depuis 2001 dans un contexte de taux d’intérêts bas et d’une nouvelle diminution Pour l’essentiel, ce poste couvre le contingent incendie de l’encours de dette de l’Agglomération de Rouen (11,3 M€) qui s’est stabilisé par rapport à 2004 et la en 2004. subvention versée pour l’exploitation des transports urbains (61,7 M€) elle aussi stable par rapport à 2003.

67 iv. analyse financière

L’investissement et la dette

Sur l’exercice 2004 les dépenses réelles d’investissement Les dépenses d’équipement stricto sensu ont porté hors remboursement de la dette, ont atteint 39,3 en priorité sur les transports urbains (9,9 M€), avec millions d’Euros, dont 27,3 millions d’Euros consacrés notamment l’acquisition de matériel de transport et la aux dépenses d’équipement brut, qui augmentent ou poursuite du projet TEOR, qui entraîneront une forte valorisent le patrimoine propre de la communauté. Elles accélération des dépenses d’investissement à partir de s’inscrivent donc à un niveau supérieur à celui de 2003 2005. où elles atteignaient 21,7 millions d’Euros. Le montant L’assainissement constitue le deuxième domaine relativement élevé des autres dépenses d’investissements, d’intervention en matière de dépenses d’équipement hors équipement et hors dette, provient du retraitement (8,5 M€) avec principalement la réalisation de travaux de dépenses de fonctionnement considérées comme destinés au fonctionnement du réseau. Les autres non récurrentes, qui sont dès lors considérées comme dépenses d’équipements portent notamment sur des dépenses d’investissement. l’environnement, l’aménagement et le développement économique.

Répartition des dépenses réelles d’investissement hors dette en 2004

20,2 %

Transports 33,1 % Assainissement Développement économique Aménagement, environnement 11,7 % Autres dépenses d’équipement

6,5 % 28,5 %

68 iv. analyse financière

Des investissements largement d’endettement de l’Agglomération de Rouen à un financés par l’autofinancement niveau proche de la moyenne des agglomérations, Trois principales ressources permettent de financer les alors même qu’elle exerce des compétences dépenses d’investissements : relativement étendues. L’exercice 2004 a donc été l’occasion pour • les dotations et subventions d’équipement reçues l’Agglomération de Rouen d’accroître sa marge • l’autofinancement, qui correspond à l’épargne brute de manœuvre en matière d’endettement, dans le • l’endettement prolongement de l’effort déjà fournis en 2003, afin de renforcer sa capacité de financement des projets en L’année 2004 a été marquée par un niveau élevé de cours et en préparation. l’épargne brute, qui s’est accrue par rapport à 2003. Dans ce contexte, l’Agglomération de Rouen a pu se La gestion de la dette désendetter, c’est à dire emprunter moins qu’elle n’a et de la trésorerie remboursé, à hauteur de – 46,2 M€. Pour ce faire, elle Les éventuels excédents de trésorerie des collectivités a également puisé dans le fonds de roulement, c’est et de leurs groupements ne sont pas rémunérés. Or à dire les excédents cumulés des exercices antérieurs, cette encaisse oisive, qui peut notamment résulter ce qui est tout à fait justifié pour une collectivité d’excédents cumulés, peut à l’inverse conduire à locale ou un groupement. Fin 2004 les excédents payer des frais financiers « inutiles », dès lors que la cumulés subsistent néanmoins à hauteur de 28,7 collectivité ou le groupement supporte des emprunts. M€ et pourront donc être utilisés pour contribuer au Pour limiter ce risque, l’Agglomération de Rouen a financement des investissements futurs. utilisé des outils spécifiques (ligne de trésorerie et contrats long terme renouvelables), lui permettant Exprimé en valeur brute, l’encours de dette atteindrait d’ajuster la mobilisation des fonds à ses besoins réels 296 M€ fin 2004 soit comme nous l’avons vu, en de trésorerie. baisse sensible par rapport à fin 2003 (342 M€). Cette évolution prolonge et amplifie celle déjà observée en 2003 où la dette avait diminué de 28 M€. Il convient cependant de déduire de ces montants le stock des avances consenties à des tiers, qui constituent une dette récupérable.

Compte tenu de l’avance accordée à SOMETRAR dont le solde fin 2004 s’élevait à 78,6 millions d’Euros, la dette nette ainsi obtenue atteint 217 millions d’Euros fin 2004 contre 262 millions d’Euros fin 2003, évolution parallèle à celle observée sur la dette brute (hors déduction des avances récupérables). Cette réduction de l’endettement, qui a porté principalement sur les emprunts affectés à la compétence « transports urbains », ramène le niveau

69 iv. analyse financière

Synthèse financière

Une poursuite de l’amélioration de la situation financière afin de préparer l’avenir Deux indicateurs principaux permettent de caractériser • la capacité de désendettement est un indicateur de la situation d’une collectivité : solvabilité qui mesure le nombre d’années nécessaire à • l’épargne brute, solde entre les recettes et les l’Agglomération de Rouen pour rembourser sa dette en dépenses réelles de fonctionnement, qui mesure y affectant l’intégralité de son épargne brute. sa capacité à dégager un autofinancement, pour financer l’amortissement de la dette et les dépenses En 2004, ces deux ratios se sont améliorés : l’épargne d’équipement, brute a atteint 57,6 M€ tandis que l’encours de dette nette était ramené à 217 M€. La 5ème année d’existence de l’Agglomération de Rouen lui a permis de continuer à renforcer ses marges de manœuvre financières, résultant d’une hausse de son épargne brute conjuguée à une réduction sensible de son endettement. Cette double évolution renforce sa solvabilité, ce qui devrait lui permettre de faire face à l’effort important d’investissement prévu à court et moyen terme.

Evolution de la capacité de désendettement et de ses déterminants (budget principal(budget etprincipal budgets et budgetsannexes annexes transport, transport, assainissement, assainissement, zones zones d’activité d’activité et etdéchets déchets ménagers) ménagers)

En M€ En année 360,0 15,0

300,0 12,5

240,0 10,0 8,9 8,8 7,9 180,0 7,5 310,5 5,9 287,8 288,3 3,8 120,0 262,0 5,0 217,2

60,0 2,5

57,6 32,4 35,2 36,5 44,4 0,0 0,0 2000 2001 2002 2003 2004

Capacité de désendettement Dette nette totale Epargne brute

70 Réalisation Direction de la communication / MB Analyse financière Cabinet M.Klopfer Conception graphique Rouge-piment Crédits photos Direction de la communication, Agence HEKA, Boris Huignard, Eric Bénard. Communauté de l’Agglomération de Rouen Norwich House 14 bis avenue Pasteur BP 589 - 76006 ROUEN Cedex 1 Tél. 02 35 52 68 10 - Fax. 02 35 52 68 59

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