Journal Du Lot
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Onzième Anoée. — it 127 20 Centimes le i?« Jeudi 9 Novembr ABONNEMENTS LES ABOKNEMÉNTS LES IN SI datent des 1er et 16 de chaque mois 4? et sont reçuesau «épatent d'avance. Bureau «lu .^'©Mr»s« am M ot LOTET DÉPARTEMENTS LIMITROPHE hi&vtjo^ i;fcr êbioq ^fitmi^é* Wtf Trois imiis 5 fr. Six mois 9 fr.' se paient d'avance du au 16 fr. Annonces... 25 r. a lig AUTRES DÉPARTEMENTS POLITIQUE, LITTÉRAIRE, AGRICOLE ET COMMERCIAL Réclames,.. 50 e. trois mois 6 fr., Six mois 11 fr., Un au 20 fr. Paraissant les Mardi, Jsudi et Samedi M.Havas, rue J.-J. Rousseau, 3 MM. Laffiteet C», place de la Envoyer avec la demande d'a- Bourse 8, sont seuls chargé*\ bonnement à Paris de recevoir les annoti* on bon de poste. ces pour le Journal du Lot. A CAHORS, IMPRIMERIE DE A. LAYTOU, RUE DU LYCÉE. - .. ■.'acceptation du 1" numéro qui ault un abonnement fini est considérée comme un réabonnement. Avis de renvoyer ce numéro, quand on voudra «e désabonner dénoncer ce traité et l'on est d'accord sur les princi Cahors, le 9 Novembre 1871 Dépêches Télégraphiques élevé au moment où personne ne s'y attendait et en pleine liquidation. On dit que des reproches assez pales modifications à y introduire. J'ajoute que les plénipotentiaires anglais n'ont.nnllement montré le ca- vifs ont élé adressés sur ce sujet au gouverneur de la Banque. On ajoute que plutôt que de permettre ractère intraitable qu'on leur attribue et que M. Ozenne se montre satisfait de ses rapports avec eux. Paris, 7 novembre, 8 heures, une nouvelle élévation de l'escompte le gouverneur Le futur représentant delà France à Berlin n'est 40 m. du soir. aimerait mieux prendre sur lui d'autoriser provisoi- Les journaux de Paris mentionnent successi- rement une augmentation de la circulation des billets, pas encore désigné. Le choix de M. de Clercq reste Le conseil général de > la Seine a adopté à l'una- quitte à demander à la Chambre, quand elle serait assez improbable. On dit qu'il serait sérieusement vement les divers discours prononcés, au sein des nimité le projet relatif à l'instruction gratuite et réunie, de sanctionner celle mesure nécessitée par question cette fois de l'amiral Laroncière. La nomi- conseils généraux, par les ministres et les hauts obligatoire, mais il repousse, par 41 voix contre 37, les circonstances. En attendant, il est notoire que la nation de M. Gauldrée de Boileau à la légation de le projet d'instruction laïque. Washington est donnée comme fort probable. M. de fonctionnaires cte l'Etat. La Patrie apprécie en Banque a commencé à vendre l'excédant des renies qu'elle a disponibles (70 à 80 miljions) ; c'est sans Boileau a été consul général au Canada et changé ces termes le langage tenu à Nîmes par M. de doute au produit de ces ventes qu'elle doit d'avoir d'affaires à Washington. Il est actuellement ministre de France à Lima. Larcy, ministre des travaux publics : Paris, 8 novembre, 1 heure maintenu le chiffre de sa circulation à peu près dans les limites de samedi matin; on assure, en effet, Le bruit que M. Rattazzi deviendrait président du 40 minutes, matin. qu'hier soir ce chiffre ne dépassait pas 2 milliards conseil en Italie, puis viendrait remplacer M. Nigra a « Nous remarquons dans le Gard, une allocution Le duc de Broglie est reparti dans la soirée pour 310 millions. Paris, est considéré comme une mystification. adressée par M. de Larcy à ses compatriotes. L'ho- Londres. Les bruits de plébiscite sont dénués de fondement. La commission des grâces est décidément convo- norable ministre a parlé du crédit, du travail, des Le duc d'Harcourt partira demain mercredi pour On déclare formellement, dans l'entourage de M. quée pour vendredi. Il est inexact que le maréchal Canrobert ait été abstentions électorales ; il a conseillé la concorde ; il aller reprendre son poste auprès du Vatican. Thiers, qu'il ne faut y voir qu'une manœuvre bona- nommé commandant de l'armée de Bourges. a surtout recommandé aux hommes d'ordre « une Relativement à la fusion des deux légations en partiste et que jamais ni le président de la République ni ses amis n'ont songé à remettre en vigueur ce pro- Celte nouvelle est tout au moins prématurée. discipline » dont nos ennemis (au dehors et au de- une seule, rien en ce moment ne doit être changé cédé de l'Empire. *** au statu quo. dans) donnent l'exemple. Peut-être ces bruits ont-ils pris naissance dans » Mais, comme son collègue M. Casimir Périer, Le bruit que M. Goulard serait envoyé comme quelque renseignement mal compris sur l'intention il a eu la sagesse de ne pas présenter à son auditoire ministre en Italie est accrédité. manifestée par bon nombre de députés, de soumettre la République pour un fait accompli ; il s'est abstenu Le bruit que M. Picard serait nommé ministre à l'Assemblée diverses propositions tendant à donner de ces tirades néo-répubiicaines, dont certains fonc- à Bruxelles est dénué de fondement. au régime actuel plus de stabilité. Il est certain que Revue des Journaux tionnaires de M. Thiers se montrent si prodigues. celte idée gagne du terrain et qu'elle tend de plus en plus, à se dégager du domaine des vagues désirs, Cette convenance, cette réserve très politique ne pour se formuler en propositions nettes dont l'ensem- peuvent être que sincèrement louées. » Paris, 8 novembre, Il h. matin. ble formerait une sorte de loi électorale. Figaro. Des bruits de négociations entre la France et la Il s'agirait surtout des réformes suivantes: En faisaut allusion a la conduite opposée de 1° Elever de 21 à 25 ans, l'âge requis pour êlre Nous voudrions voir disparaître les dénomina- Prusse concernant le Luxembourg, sont dénués de électeur ; tions do légitimistes et d'orléanistes. Elles nous rap- M. Calmon dans le Lot, la Patrie a raison de tout fondement. 2° Exiger un domicile de trois ans, ou même cons- pellent des querelles malheureuses et une révolu- ne pas oublier ce fait si grave d'un sous-secré- Rochefort a été transporté cette nuit au fort tater le domicile par l'inscription, sur les rôles d'une lion plus funeste peut-être que celle de 1793 : des 4 contributions; taire d'Etat, proclamant la République au nom Boyard. la révolution de juillet 1830. 3° Renouveler l'Assemblée par quarts; L'orléanisme n'a jamais élé un principe, mais un d'un gouvernement anonyme qui a promis, au 4° Instituer une deuxième chambre. Comme com- expédient : s'il veut expier ses fautes passées, il n'a contraire, de respecter scrupuleusement les droits pensation à ces réformes qui pourraient êlre peu goû- tées des radicaux, on leur accorderait la proclama- qu'à s'absorber dans le grand parti monarchique. de la nation. tion formelle de la République. Tels sont les sujets Le jour où disparaîtraient, sous le nom unique do dont on s'occupe ici, mais, je le répète, dans les cer- royalistes, des prétentions ennemies et aigries par Pour trouver un point de comparaison avec Correspondances cles parlementaires, el non pas dans les régions offi- quarante ans de discussions dans le vide, nous se- (Service spécial du Journal du Lot. les déclarations si audacieuses de M. Calmon, cielles, où l'on ne parait nullement disposé à toucher rions prêts pour la lutte, sinon sûrs du succès, car aux questions constitutionnelles, et surtout à les faire on ne verrait plus ces compromis entre les répu- il faut se transporter à Draguignan, où préside résoudre au moyen d'un plébiscite. blicains modérés et les monarchistes timides qui M. Clément Laurier, ou bien à Montpellier, où On assure que la proposition de rentrer à Paris Versailles, 7 novembre. sera faite à l'Assemblée dans sa première séance et prolongent le malentendu. 19 président Lisbonne a dû recevoir de M. Thiers M. Rouland, gouverneur de la Banque, a élé ap- qu'elle sera appuyée par le Gouvernement. Il n'y aurait plus que deux forces en présence — un avertissement sévère transmis par dépêche pelé hier auprès de M. Tbiers. On paraît peu satis- Le général Changarnier a déjeûné hier avec le pré- république ou monarchie. fait à la présidence de la République de la hàle que sident de la République. télégraphique. la Banque a mise à élever son escompte et surtout Contrairement aux informations reproduites par quelques journaux, je maintiens l'exactitude de ce que Journal des Débats. des circonstances dans lesquelles cette mesure a élé je vous ai dit sur les négociations du traité de com- Le correspondant parisien du Times appelle l'at- prise ; vous n'avez pas oublié que l'escompte a été merce avec l'Angleterre. Il ne s'agit aucunement de tention du public anglais sur deux points particu- Néanmoins, plus nous avançons vers le Caire, plus NOTES DE VOYAGE Après quelques instants donnés à notre toilette con- hier primitif; cet égyptien est un corrompu, la civilisa- le terrain prend une teinte blanchâtre, les hauts ar- sidérablement défraîchie par la poussière et la fumée tion l'a gâté ; examinez de près ses rasoirs, ils sont Via Suez bres deviennent de plus en plus rares, les palmiers de la locomotive, nous visitons la ville : les rues sont tous de fabrique anglaise. jaunissent, la végétation s'éteint ; le disert, que les (Suite.) obscures, les ponceaux y abondent; elles nous pa- J'ai assisté à une exécution : le visage nu, rasé pyramides dominent, est a quelques pas; encore quel- rurent moins pro ires et moins bien tenues que celles de frais, |enseigne vivante, les bras retroussés jus- Ali, froid, mais confiant dans sa force herculéenne ques tours de roue et nous sommes au Caire; voici d'Alexandrie; la municipalité — est-ce municipalité ques audessus du coude, savonnant avec la main attendait l'attaque de son adversaire; celui-ci, d'une le Nil couvert de Daubiehs, de barques, de nacelles, qu'il faut dire? — possède un singulier mode d'ar- ot fort sommairement le patient ; saisissant un large nature plus ardente, a pris d'abord quelques joules ; de radeaux ; Boulac et son port rempli de navires rosage : des hommes vont puiser de l'eau au fleuve rasoir, lui donnant le fil sur une longue et large ban- Ali fléchit visiblement et El-Kébir ne cesse de l'acca- aux pavillons do tous les peuples.