Onzième Anoée. — it 127 20 Centimes le i?« Jeudi 9 Novembr

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LES ABOKNEMÉNTS LES IN SI datent des 1er et 16 de chaque mois 4? et sont reçuesau «épatent d'avance. Bureau «lu .^'©Mr»s« am M ot LOTET DÉPARTEMENTS LIMITROPHE hi&vtjo^ i;fcr êbioq ^fitmi^é* Wtf Trois imiis 5 fr. Six mois 9 fr.' se paient d'avance du au 16 fr. Annonces... 25 r. a lig AUTRES DÉPARTEMENTS POLITIQUE, LITTÉRAIRE, AGRICOLE ET COMMERCIAL Réclames,.. 50 e. trois mois 6 fr., Six mois 11 fr., Un au 20 fr. Paraissant les Mardi, Jsudi et Samedi M.Havas, rue J.-J. Rousseau, 3 MM. Laffiteet C», place de la Envoyer avec la demande d'a- Bourse 8, sont seuls chargé*\ bonnement à Paris de recevoir les annoti* on bon de poste. ces pour le Journal du . A CAHORS, IMPRIMERIE DE A. LAYTOU, RUE DU LYCÉE. - .. ■.'acceptation du 1" numéro qui ault un abonnement fini est considérée comme un réabonnement. Avis de renvoyer ce numéro, quand on voudra «e désabonner

dénoncer ce traité et l'on est d'accord sur les princi Cahors, le 9 Novembre 1871 Dépêches Télégraphiques élevé au moment où personne ne s'y attendait et en pleine liquidation. On dit que des reproches assez pales modifications à y introduire. J'ajoute que les plénipotentiaires anglais n'ont.nnllement montré le ca- vifs ont élé adressés sur ce sujet au gouverneur de la Banque. On ajoute que plutôt que de permettre ractère intraitable qu'on leur attribue et que M. Ozenne se montre satisfait de ses rapports avec eux. Paris, 7 novembre, 8 heures, une nouvelle élévation de l'escompte le gouverneur Le futur représentant delà France à Berlin n'est 40 m. du soir. aimerait mieux prendre sur lui d'autoriser provisoi- Les journaux de Paris mentionnent successi- rement une augmentation de la circulation des billets, pas encore désigné. Le choix de M. de Clercq reste Le conseil général de > la Seine a adopté à l'una- quitte à demander à la Chambre, quand elle serait assez improbable. On dit qu'il serait sérieusement vement les divers discours prononcés, au sein des nimité le projet relatif à l'instruction gratuite et réunie, de sanctionner celle mesure nécessitée par question cette fois de l'amiral Laroncière. La nomi- conseils généraux, par les ministres et les hauts obligatoire, mais il repousse, par 41 voix contre 37, les circonstances. En attendant, il est notoire que la nation de M. Gauldrée de Boileau à la légation de le projet d'instruction laïque. Washington est donnée comme fort probable. M. de fonctionnaires cte l'Etat. La Patrie apprécie en Banque a commencé à vendre l'excédant des renies qu'elle a disponibles (70 à 80 miljions) ; c'est sans Boileau a été consul général au Canada et changé ces termes le langage tenu à Nîmes par M. de doute au produit de ces ventes qu'elle doit d'avoir d'affaires à Washington. Il est actuellement ministre de France à Lima. Larcy, ministre des travaux publics : Paris, 8 novembre, 1 heure maintenu le chiffre de sa circulation à peu près dans les limites de samedi matin; on assure, en effet, Le bruit que M. Rattazzi deviendrait président du 40 minutes, matin. qu'hier soir ce chiffre ne dépassait pas 2 milliards conseil en Italie, puis viendrait remplacer M. Nigra a « Nous remarquons dans le Gard, une allocution Le duc de Broglie est reparti dans la soirée pour 310 millions. Paris, est considéré comme une mystification. adressée par M. de Larcy à ses compatriotes. L'ho- Londres. Les bruits de plébiscite sont dénués de fondement. La commission des grâces est décidément convo- norable ministre a parlé du crédit, du travail, des Le duc d'Harcourt partira demain mercredi pour On déclare formellement, dans l'entourage de M. quée pour vendredi. Il est inexact que le maréchal Canrobert ait été abstentions électorales ; il a conseillé la concorde ; il aller reprendre son poste auprès du Vatican. Thiers, qu'il ne faut y voir qu'une manœuvre bona- nommé commandant de l'armée de Bourges. a surtout recommandé aux hommes d'ordre « une Relativement à la fusion des deux légations en partiste et que jamais ni le président de la République ni ses amis n'ont songé à remettre en vigueur ce pro- Celte nouvelle est tout au moins prématurée. discipline » dont nos ennemis (au dehors et au de- une seule, rien en ce moment ne doit être changé cédé de l'Empire. *** au statu quo. dans) donnent l'exemple. Peut-être ces bruits ont-ils pris naissance dans » Mais, comme son collègue M. Casimir Périer, Le bruit que M. Goulard serait envoyé comme quelque renseignement mal compris sur l'intention il a eu la sagesse de ne pas présenter à son auditoire ministre en Italie est accrédité. manifestée par bon nombre de députés, de soumettre la République pour un fait accompli ; il s'est abstenu Le bruit que M. Picard serait nommé ministre à l'Assemblée diverses propositions tendant à donner de ces tirades néo-répubiicaines, dont certains fonc- à Bruxelles est dénué de fondement. au régime actuel plus de stabilité. Il est certain que Revue des Journaux tionnaires de M. Thiers se montrent si prodigues. celte idée gagne du terrain et qu'elle tend de plus en plus, à se dégager du domaine des vagues désirs, Cette convenance, cette réserve très politique ne pour se formuler en propositions nettes dont l'ensem- peuvent être que sincèrement louées. » Paris, 8 novembre, Il h. matin. ble formerait une sorte de loi électorale. Figaro. Des bruits de négociations entre la France et la Il s'agirait surtout des réformes suivantes: En faisaut allusion a la conduite opposée de 1° Elever de 21 à 25 ans, l'âge requis pour êlre Nous voudrions voir disparaître les dénomina- Prusse concernant le Luxembourg, sont dénués de électeur ; tions do légitimistes et d'orléanistes. Elles nous rap- M. Calmon dans le Lot, la Patrie a raison de tout fondement. 2° Exiger un domicile de trois ans, ou même cons- pellent des querelles malheureuses et une révolu- ne pas oublier ce fait si grave d'un sous-secré- Rochefort a été transporté cette nuit au fort tater le domicile par l'inscription, sur les rôles d'une lion plus funeste peut-être que celle de 1793 : des 4 contributions; taire d'Etat, proclamant la République au nom Boyard. la révolution de juillet 1830. 3° Renouveler l'Assemblée par quarts; L'orléanisme n'a jamais élé un principe, mais un d'un gouvernement anonyme qui a promis, au 4° Instituer une deuxième chambre. Comme com- expédient : s'il veut expier ses fautes passées, il n'a contraire, de respecter scrupuleusement les droits pensation à ces réformes qui pourraient êlre peu goû- tées des radicaux, on leur accorderait la proclama- qu'à s'absorber dans le grand parti monarchique. de la nation. tion formelle de la République. Tels sont les sujets Le jour où disparaîtraient, sous le nom unique do dont on s'occupe ici, mais, je le répète, dans les cer- royalistes, des prétentions ennemies et aigries par Pour trouver un point de comparaison avec Correspondances cles parlementaires, el non pas dans les régions offi- quarante ans de discussions dans le vide, nous se- (Service spécial du Journal du Lot. les déclarations si audacieuses de M. Calmon, cielles, où l'on ne parait nullement disposé à toucher rions prêts pour la lutte, sinon sûrs du succès, car aux questions constitutionnelles, et surtout à les faire on ne verrait plus ces compromis entre les répu- il faut se transporter à Draguignan, où préside résoudre au moyen d'un plébiscite. blicains modérés et les monarchistes timides qui M. Clément Laurier, ou bien à Montpellier, où On assure que la proposition de rentrer à Paris Versailles, 7 novembre. sera faite à l'Assemblée dans sa première séance et prolongent le malentendu. 19 président Lisbonne a dû recevoir de M. Thiers M. Rouland, gouverneur de la Banque, a élé ap- qu'elle sera appuyée par le Gouvernement. Il n'y aurait plus que deux forces en présence — un avertissement sévère transmis par dépêche pelé hier auprès de M. Tbiers. On paraît peu satis- Le général Changarnier a déjeûné hier avec le pré- république ou monarchie. fait à la présidence de la République de la hàle que sident de la République. télégraphique. la Banque a mise à élever son escompte et surtout Contrairement aux informations reproduites par quelques journaux, je maintiens l'exactitude de ce que Journal des Débats. des circonstances dans lesquelles cette mesure a élé je vous ai dit sur les négociations du traité de com- Le correspondant parisien du Times appelle l'at- prise ; vous n'avez pas oublié que l'escompte a été merce avec l'Angleterre. Il ne s'agit aucunement de tention du public anglais sur deux points particu-

Néanmoins, plus nous avançons vers le Caire, plus NOTES DE VOYAGE Après quelques instants donnés à notre toilette con- hier primitif; cet égyptien est un corrompu, la civilisa- le terrain prend une teinte blanchâtre, les hauts ar- sidérablement défraîchie par la poussière et la fumée tion l'a gâté ; examinez de près ses rasoirs, ils sont Via Suez bres deviennent de plus en plus rares, les palmiers de la locomotive, nous visitons la ville : les rues sont tous de fabrique anglaise. jaunissent, la végétation s'éteint ; le disert, que les (Suite.) obscures, les ponceaux y abondent; elles nous pa- J'ai assisté à une exécution : le visage nu, rasé pyramides dominent, est a quelques pas; encore quel- rurent moins pro ires et moins bien tenues que celles de frais, |enseigne vivante, les bras retroussés jus- Ali, froid, mais confiant dans sa force herculéenne ques tours de roue et nous sommes au Caire; voici d'Alexandrie; la municipalité — est-ce municipalité ques audessus du coude, savonnant avec la main attendait l'attaque de son adversaire; celui-ci, d'une le Nil couvert de Daubiehs, de barques, de nacelles, qu'il faut dire? — possède un singulier mode d'ar- ot fort sommairement le patient ; saisissant un large nature plus ardente, a pris d'abord quelques joules ; de radeaux ; Boulac et son port rempli de navires rosage : des hommes vont puiser de l'eau au fleuve rasoir, lui donnant le fil sur une longue et large ban- Ali fléchit visiblement et El-Kébir ne cesse de l'acca- aux pavillons do tous les peuples. dans des outres de peau de mouton, puis ils la répan- de de cuir pendue à sa ceinture, puis s'assayant sur bler de ses coups habilement dirigés ; mais Ali, lui Nous n'avons pas ici à décrire l'aspect de la gare dent dans les rues en plaçant à l'orifice une de leurs son escabeau, il prend entre ses deux mains la tête à aussi, porte des coups terribles. On s'attaque furieu- du Caire : comme à Alexandrie, même foule bariolée mains en guise de pomme d'arrosoir, ils inondent et raser qu'il tourne et retourne vigoureusement suivant sement ; les combattants se portent des coups splen- criarde, empressée ; comme à Alexandrie aussi, mê- n'arrosent pas. Nous nous arrêtons devant les bouti- t 1 es besoins de la cause, il procède à la plus rude des dides ; El-Kébir semble épuisé, lorsque, par un sup- mes Batchis. Celui qui voudrait interdire la mendicité ques, les ateliers en plein air où l'ouvrier-marchand opérations, toujours terminée à la satisfaction réci- prême effort, il se relève sanglant et superbe, bat des en Orient, provoquerait, à coup sûr, une révolution. confectionne et vend les produits de son industrie; proque du raseur et du rasé, avec raison glorieux de ailes, fait voler aulour de lui un nuage de plumes, Certainement, il y a des pauvres dans ce pays, mais derrière son atelier est son véritable magasin qu'il n'avoir fait à son client aucune éraflure, il l'arrose mais un coup terrible, qu'on pourrait appeler le coup beaucoup de gens mendient uniquement pour avoir ferme chaque soir au moyen de deux valels se re- abondamment, l'essuie sommairement et le renvoie du commandeur, le frappe à la tôle a l'étend raide de l'argent étranger, les femmes en font des bijoux; joignant horizontalement ; ouverts, l'un, celui content ; à qui le tour ? mort ; Ali est vainqueur, on l'entoure, on le félicite. parmi ces mendiants on compte beaucoup de numis- d'en haut, forme l'enseigne, l'autre, celui d'en bas, Dans ces magasins, si on peut ainsi appeler ces Notre anglais de Leicester-Square, en offre 15 livres mates. le plancher; l'ouvrier y place, selon sa profession, petits réduits où tout git pôle-mèle, où la pierre pré- sterling (375 fr.) le propriétaire refuse et l'emporte En pénétrant dans la capitale de l'Egypte, on est une ou deux tables qui lui tiennent heu d'établi, soit cieuse brille à coté de la noix d'arec, où la soie de au milieu des cris et des burras d'une foule immen- tout d'abord étrangement surpris : la ville paraît hi- un métier peu compliqué — jamais une machine à Beyrouth est étalée sur la guinée bleue de l'Inde, on deuse, rien n'est d'aplomb, les étages avancent et se. coudre — composé de quelques pièces de bois à pei- voit des coffres rouges et verts, ornés de mosaïques Le train nous emporte, el, à toute vapeur, nous reculent, les chambres ressortent en cabinets ou en ne dégrossies ; un tabouret pour lui, un pour l'ache- de têtes de clous dorés ; ce sont là les corbeilles de courons vers le Caire ; nous ne côtoyons plus le Nil, moucharabys ; c'est un mélange incroyable de bouts teur, et, s'il est musulman, son tapis de prière, c'est noces imposées à la galanterie Egyptienne, et ce que nous traversons uue pleine immense, verdoyante, de planches, de poutres, de poitrelles, de treillis, de tout. Voici un barbier, il n'a pas besoin de beaucoup font Je mieux, en ce genre, la Tahan de l'Orient. couverte des plus riches moissons ; dès orangers, lattes clouées; tout ceh noirci, verdi, vermoulu, de meubles : tin sopha, d'une couleur indécise des citronniers bordent la voie ; les champs sont cou- fendu, fendillé, refrogné, caduc ; les fenêtres trouées trois ou quatre plats à barbe du genre de celui que le verts de bananiers, les palmiers marquent les bornes au hasard et bouchées à demi par des briques qui bon Chevalier de la prit un jour pour l'ar- (La suite au prochain mmér )„■ des héritages, fl n'est rien au monde de beau comme ont laissé échapper leur chaux ; des toits qui sem- met de la Mambrise, d'une file de rasoirs d'un aspect cetie partie de l'Egypte,c'est laBeauceavec accidents, blent vouloir descendre dans la rue, des portes qui très-rassurant, d'une fontaine de fer battu et d'an sans monotonie, un décor d'opéra avec le soufle, la baillent, en un mot toutes les horreurs de la maison fourneau portatif; vous croyez peut-être avoir sous les variété, la vie. qui croule. Le Caire est la ville des aquarellistes. yeux, vénérable relique du passé, le purmodèle du bar- JOURNAL DU LOT

liers : la timidité du pays et la couardise du bour- a parlé sur la profession d'avocat. Réorganisation de l'armée, ajournée ; « Si c'est M. Ferry, oh ! oh ! geois d'une" part, et, d'autre part, l'énergie du parti Jugement des coupables, ajourné. A Douai, M. le procureur général Moscrette a « J'offre de parier la conviction de M. Cal- révolutionnaire. Ces remarques ont été suggérées à prononcé l'oraison funèbre de M. le président Ca- Trente mille prisonniers languissant depuis qua- tre mois sur les pontons, parmi lesquels sans doute l'écrivain anglais par les dernières élections pour hier. mou contre les maladresses de M. Jules Simon beaucoup d'innocents témoignent des lenteurs de le renouvellement des conseils généraux. Citoyen Deux substituts, M. Hérail, à Montpellier, M. la justice ; que ce sera M. Ferry. d'un pays libre, où les classes moyennes suppor- Rousselier, à Nîmes, ont pris la parole. Réformes financières, ajournées ; tent sans peine le poids du gouvernement et courent La rentrée des tribunaux a donné lieu à Bouen Situation industrielle et commerciale, traités de au-devant de la responsabilité qu'entraîne la gestion commerce avec les puissances étrangères, que l'on à une magnifique cérémonie, en présence de Mgr M. le comte de Chambord s est fait inscrire des intérêts généraux du pays, ce correspondant le cardinal archevêque; de MM. Lizè, préfet; veut modifier, ajournés ; Question de la capitale : Paris déclaré suspect, pour 1,000 fr. sur la liste de souscription pour manque de termes pour qualifier cette désertion de Valazé, général de division ; de France, général de Versailles capitale politique ; comme si le déplace- ériger un monument aux zouaves pontificaux la bourgeoisie el cette peur du paysan dans la ba- brigade et leur état-major, etc Des cœurs religieux, ment de la capitale dans un pays de tradition était et aux autres soldats français, morts glorieu- taille électorale. « Il est impossible à des hommes dirigés par M. l'abbé Bluet, ont fait entendre un une chose possible, malgré ses inconvénients, ses sement pour la patrie, à Loigny, près Patay, accoutumés à parler et à voter librement, dit-il, de aima Redemptoris, de Vervoitte. C'est M. le pro- dangers mêmes ! Oui, dans un pays nouveau, sans se faire une idée de la pusillanimité des électeurs cureur général Isoard qui a répondu à M. le pre- histoire, sans précédents, comme aux Etats-Unis ; le 2 décembre 1870. français qui appartiennent aux classes rurale et mier président et qui a parlé de l'avenir de la ma- non, dans un pays comme le nôtre, on ne décrète pas une capitale, on la reconnaît el quelquefois on rine marchande. moyenne. » Ce qui fait d'ailleurs mieux ressortir la subit. La capitale de la France est comme le so- les sentiments humbles des bourgeois el des paysans A Pau, beau discours de M. Lespinasse sur le leil : elle est, et me rappelle le mot du général On assure que la colonne Vendôme pourra aux yeux de l'observateur, c'est l'arrogance des droit : «. Le droit est impérissable, » a-t-il dit. Bonaparte aux plénipotentiaires autrichiens : « Que être réédifiée dans le courant du mois de mars partisans de la Commune à qui le gouvernement à C'est là la doctrine de tous les grands philosophes vous reconnaissiez ou non la République fran- prochain. La statue de Napoléon serait repla- donné le droit de revenir à Paris. Dans une con- chrétiens qui ont honoré l'humanité. çaise, elle est comme le soleil ; aveugle qui ne la cee sur le faite. voit pas 1 » Cette question encore ajournée. versation d'un manufacturier de Belleville avec le A Orléans, l'étude de M. le premier avocat Ca- Enfin, la question fondamentale, et qui prime moin de Vence, sur le socialisme contemporain, a correspondant anglais , celui-là avoue que « sur toutes les autres, forme du gouvernement, ajour- 1,500 ouvriers à son service, 70 ont élé fusillés et été écoutée avec intérêt et recueillement. Mgr nées. Le maréchal Bazaine a terminé son travai 200 envoyés sur les pontons. Quant à la majeure l'Evêque d'Orléans, M. Renault, préfet du Loiret, Le pays languit, dépérit, se perd en face de ces sur la capitulation de Metz, el a produit à l'ap partie de ces derniers, elle est de retour à Paris, et les chefs des principales administrations assistaient ajournements successifs, en face du maintien indé- fini du provisoire. pui les pièces justificatives. Ce travail a été et ne dissimule pas son intention de prendre sa à la messe du Saint-Esprit, qui a été célébrée par remis au général de Cissey. ministre de la M. l'abbé Rabstin, vicaire général. revanche sur les classes riches. » De pareils sen- guerre, qui a dû le transmettre au maréchal C'est en rendant hommage à la Divinité que la ma- timents au cœur de ceux qui ont fusillés des inno- Que l'on cesse donc une bonne fois d'arguer de la Baraguey-d'Hilliers, président de la commis- cents et brûlé Paris, ne nous étonnent pas. Comme gistrature d'un pays conserve le respect qui lui pression que nous pourrions exercer sur le suffrage universel ; nous et nos partisans, presque tous pau- sion d'enquête sur les capitulations. ces messieurs tiennent toujours la société pour mal est dû et s'ennoblit elle-même aux yeux de tous. vres, persécutés, accusés comme des hommes pervers faite, et comme ils voient que leur règne sanglant ayant perdu le pays,voilà les seuls moyens de pres- de deux mois leur a seulement coûté une détention sion que nous ayons ! mais nous rappelons les di- Si nous eu croyons certains renseignements, de quelques mois, quoi d'étonnant s'ils ne désarment Lettre du prince Napoléon. vers appels au peuple : en 1848, nous étions dans la pas et s'ils cherchent à reprendre le pouvoir ? même situation ! le gouvernement aurait pris des mesures pour Les menaces de ce parti ne nous touchent guère Nous donnons ci-après les principaux passages En 1870, la liberté réelle n'était-elle pas plus faire cesser la crise monétaire qui sévit depuis grande qu'aujourd'hui ? L'état de siège nulle part ; que par la peur qu'elles inspirent ou semblent ins- d'une lettre du prince Napoléon aux électeurs quelque temps et entrave les transactions com- plus un seul exilé, plus un seul condamné politi- merciales. La Banque de France ne pouvant, pirer au reste de la nation. Si les classes moyennes du Conseil général d'Ajaccio : que, au lieu des centaines de condamnés et plus de sans enfreindre les lois qui règlent ses émis- et rurales s'abstenaient de voter, simplement parce Bastia, 28 octobre 1871. 30,000 hommes attendant des juges ; la presse, je qu'elles sont lasses de jeter des morceaux de papier ne dirai pas libre, mais licencieuse, les clubs des sions de billets, livrer au public les petites A mes électeurs, dans de pelites boîtes, ou encore parce qu'elles es- grandes villes allant jusqu'à prêcher l'assassinat de- coupures qui pourraient remédier à l'absence vant des énergumènes ; et, aujourd'hui, pour fon- pèrent ramener à elles le pays par l'exemple de Mes chers électeurs, une protestation ferme et de monnaie divisionnaire, le gouvernement au- der un journal à Paris, il faut une autorisation ; l'incapacité dont feront infailliblement preuve au pou- modérée, signée par le tiers des membres du con- rait résolu d'autoriser le Comptoir d'escompte, seil général, vous a fait connaître les faits qui ont pour se réunir il faut une autorisation ; pour voir les violents et les radicaux, nous nous expli- appuyé de la garantie des principaux établisse- amené ma démission de conseiller général. voyager, il faut un passeport 1 Sans vouloir juger si querions, sans la justifier, la conduite des abste- Il me reste à vous exprimer ma gratitude pour ces mesures sont devenues nécessaires par les mal- ments financiers, à émettre des coupures de 5 nants. Ces grandes abstentions ne sont pas des nou- les témoignages de dévouement que j'ai reçus de heurs du temps, il me sera bien permis de constater et de 10 francs, mais à la condition que ces veautés dans noire histoire : Pétion a été élu maire vous et pour le plus écltaant de tous, celui qui a la différence ! coupures seraient échangées contre des billets On parle d'intrigues, de conspirations bonapar- en 1791 par 10,000 électeurs sur 80,000 qui avaient déjoué le désir de nos adversaires ; la modéra- de la Banque. (National). tion hautaine et dédaigneuse que vous avez opposée tistes ; je me sens le courage d'aborder tous les su- laissé faire, et, à cette époque comme à la nôtre, au plus inqualifiable abus de la force. jets parce que je n'ai rien à caher et que ma franchise les classes moyennes se contentaient de regarder Pourquoi donc tout cet appareil menaçant? puise sa force dans sa loyauté ; il n'y a pas, il n'y sans agir et se résignaient à tout « pourvu que leurs Pourquoi cette flotte, ces soldats étonnés du rôle aura certainement pas de conspirations bonapartis- Il se confirme que le maréchal Canrobert va boutiques ne fussent pas exposées au pillage. » La qu'on impose à leur patriotisme ? tes. H y a des patriotes sincères, des hommes con- être appelé au commandement de l'armée en vaincus qui signalent à leurs concitoyens ce qu'ils chose nouvelle et véritablement affligeante qui sem- Pourquoi.ces mesures exceptionnelles? considèrent comme le salut du pays, qui exercent concentration sur les rives de la Loire. ble apparaître cà et là dans les abstentions des Pour empêcher, un membre de cette famille, qu'on prétend repoussée par la France, de vous avec modération leurs droits de citoyens, en res- Les qualités militaires et la bravoure incon- grandes villes est l'idée de ne pas prendre part au exprimer ses opinions sur l'état' de notre malheu- pectant l'ordre pour ne pas augmenter les désas- testable que le maréchal a montrées à l'armée gouvernement local pour laisser la place entière ou- reux pays. tres publics. du Rhin ont eu enfin raison des calomnies et Et pour tout dire, savez-vous quels sont ceux qui verte aux incapables, qui ruineront tout et oblige- 11 m'eût été facile de me faire une tribune, au des mensonges de messieurs les républicains, ront le pouvoir central à intervenir. Mais si ceux milieu de vous, à défaut de la tribune officielle ont recruté beaucoup de partisans aux Napoléon? C'est la maison de Bourbon en constatant son abdica- Cette nomination n'est que justice, c'est l'hom- de nos concitoyens qui font ce misérable calcul ou- que l'on me fermait. Je ne l'ai pas voulu ; je n'ai pas voulu qu'un prétexte de répression et de tion par l'affirmation du drapeau blanc, symbole mage dû à un soldat éprouvé et loyal. (Pays). blient que nous vivons sous un gouvernement li- nouvelles persécutions fût donné à ceux qui haïssent de l'ancien régime. Ce sont les radicaux extrêmes, bre, et par conséquent que les commissions ad- notre généreux pays, parce qu'il reste fidèle au abusant de toute liberté et aboutissant après une ministratives ne peuvent être durables, ils ne voient nom de son héros. dictature impuissante et odieuse, aux horreurs de pas non plus que le règne des violents et des anar- Mais, pour resserrer encore les liens qui nous la Commune. Ah 1 sans doute, nous espérons ou- Un ex-collêgue de M. Favre, un de ces an- chistes est la préface nécessaire du despotisme. uinissent, mon devoir est de vous exprimer avec vrir les yeux du peuple en lui faisant comparer ciens collaborateurs dans la sinistre farce du k franchise mes vues sur la crise :jue traverse nôtre- dix-huit années de prospérité, de calme, de gloire, septembre, M. Henri Rochefort, recommence, Union. France, et qui s'aggravera encore, si tous les bons et notre situation depuis le 4 septembre ; le com- bien qu'en prison, à refaire parler de lui. citoyens ne s'unissent pour la conjurer. Ma con- merce languissant, l'industrie paralysée, les ateliers L'ouverture de l'année judiciaire a eu lieu avec viction profonde est qu'un appel au peuple peut fermés. C'est jeudi prochain, paraî)-i!, qu'il doit solennité partout, mais notamment dans les gran- seul mettre fin à cette crise. Tel un homme misérable, maladif, se rappelle partir pour Tours, où il va subir sa peine, mais des villes. Il existe un pouvoir intérimaire : quels sont son état de vigueur et de force. un prisonnier comme lui ne saurait changer ses droits ? quels sont nos devoirs envers lui. Quand nous aurons obtenu l'appel au peuple, la On a beaucoup remarqué à Paris l'absence de de prison sans qu'on ne s'occupe des moindres Ses droits, ce que nous lui devons, c'est le main- réparation pourra commencer. Sans nous dissimu- M. Durier, secrétaire général au département de détails de sa cellule. lien de l'ordre, c'est de repousser tout acte de ler nos malheurs et nos défauts, faisant un retour la justice, qui n'accompagnait pas M. le garde violence et de respecter la légalité. sur nous-mêmes, puisant la force de nous corriger Celle-ci., si j'en crois la Liberté, qui garau- des sceaux à la messe du Saint-Esprit. Il paraîtrait, Donnons-lui cet exemple de modération. Nos dans l'expérience de ces derniers temps, espérons lit absolument le fait, me paraît devoir faire en eifet, que M. le secrétaire général avait, de sa droits sont de faire prévaloir par tous les moyens dans la vitalité du peuple français. envie à plus d'un honnête homme en liberté : Il faudra économie, travail, travail incessant, propre autorité, supprimé la messe, et que c'est légaux ce que nous considérons comme le bien du « Une chambre à coucher, un salon et un pays, ce que nous espérons pour obtenir un gou- honnêteté, sacrifices, beaucoup de sacrifices, d'ar- M. Dufaure qui l'a rétablie. Apparemment M. vernement définitif, auquel nous devrons alors com- gent pour les nouveaux impôts, afin de payer nos cabinet de toilette viennent d'être préparés a Durier n'a pas besoin du Saint-Esprit pour les dif- plète obéissance quand le peuple l'aura établi. dettes, d'hommes pour réorganiser "notre armée et la prison de Tours pour M. le comte de Roche- ficiles fonctions qu'il remplit en ce moment ; Deux bases seules sont possibles pour un gou- la rendre capable de retrouver ses traditions de fort (sic), qui va y êlre incessamment conduit. c'est une opinion 3e libre-penseur qui ne sera vernement définitif : le droit divin et le droit gloire. Vous voyez qu'il n'y manque absolument que peut-être pas partagée par tout le monde. populaire Cette constatation de ros misères actuelles, mon espoir dans un avenir meilleur, sont-ils l'une le ré- la salle d'armes ; mais nul doute que M. le A Lyon, la parole a été donnée à M. l'avocat- Le droit divin puise sa source dans la conquête, se perdant dans la nuit des temps, sanctionné par sultat d'un esprit chagrin, l'autre une illusion con- comte ne s'occupe immédiatement de la faire général de Prandière, chargé de prononcer le plusieurs siècles de pouvoir, renversé depuis quatre- fiante? L'avenir prononcera. organiser. discours d'usage ; c'est un éloge élevé du courage vingts ans par nos révolutions successives : ce droit, J'ai cru devoir, pour répondre à vos suffrages, Ce dernier détail a trait à l'intention très- civil. je ne le discuterai pas, parce que pour tout homme m'ouvrir entièrement à vous ; oui, un appel au bruyamment ébruitée qu'aurait M. Henri Ro- peuple est nécessaire. Usant de son droit impres- A Bordeaux, la mercuriale de M. Cellerier, impartial, il a le pire de tous les défauts, celui chefort de consacrer le temps probable de sa procureur-général el républicain de la veille, a élé d'être impossible, repoussé qu'il est par le pays. criptible, le peuple doit se prononcer sur les Irois questions suivantes : détention à devenir de première force a l'épée. une longue paraphrase du discours de M. Jules Je ne distinguerai pas les différentes branches de la maison de Bourbon pour les opposer l'une à République, Royauté des Bourbons, Empire des Simon devant les cinq Académies. Le socialisme , — Quel drôle de temps que celui où nous l'autre ; je ne rappellerai que les usurpations inté- Napoléon. "" vivons ! el l'Internationale ont été combattus par M. Cel- rieures de cette famille : je ne sais si on a le droit Vous le voyez ; vous pouvez répondre hardiment (Ordre) lerier avec beaucoup de véhémence ; l'envie et la aujourd'hui de chercher plusieurs prétendants dans à ceux qui nous accusent d'intrigues, que nous I convoitise ont été flétries par lui en des termes la maison de Bourbon! je ne lui ferai pas cette sommes, non des prétendants à l'Empire, mais des qui ont amené un sourire sur les lèvres de M. le injure, et je préfère admettre qu'instruits par le prétendants à l'appel au peuple. malheur et l'histoire, ils sont aussi réunis et com- premier président, dont M. Cellerier pendant une NAPOLÉON (JÉRÔME). L'Echo de la province nous apprend pacts que l'honnêteté le leur impose. crise de la dictature Gambetta, avait pris la place. Quant aux Napoléon, ai-je besoin d'affirmer une qu'une lettre de M. le ministre de l'instruc- Nouveau converti, M. Cellerier a abondamment fois de plus que le malheur ne saurait que resserrer tion publique donne avis qu'il vient de casser glorifié l'illustre homme d'Etat qui nous gouverne leurs liens, qu'ils ne forment qu'un faisceau, qu'il n'y les arrêtés rendus par M. A. Duporlal contre (il s'agit de M. Thiers^, et il a demandé le ré- a point entre eux de rivalités ambitieuses ? les frères des écoles chrétiennes. tablissement de la colonne Vendôme. C'est ilu re- pentir, c'est presque la rétractation d'un passé La guerre est malheureuse pour nos armées ; orageux. mais depuis le 4 septembre, les catastrophes s'ac- On dit que le pourvoi de Rossel aurait été A Poitiers, M. le procureur générai ;Baveaud cumulent, et les faits, dépassant les prévisions les rejeté. s'est attaché à combattre le luxe et à prouver la plus affreuses, nous font rouler dans un abîme dont -On lit dans le Gaulois : nous ne pouvons sonder encore toute les profon- nécessité de la modération, particulièrement au Les candidats à la préfecture dej Boucbes- deur. Bévolulion en face de l'étranger, incapacité, point de vue politique. du-Rhône sont, à ce qu'il paraît, nombreux. absence de patriotisme, destruction de Paris, anar- Après M. Charles Ferry, après M. Anatole de A Limoges, le sujet : du devoir, avait été choisi chie, nous subissons tout pour arriver à une As- Paris-Journal tourne en plaisanterie les La Forge, le bruit court aujourd'hui que M. par M. Estignard, avocat général. A Amiens, M. semblée dans laquelle les partis s'annulent récipro- évasions multipliées des communeux dont le quement, qui aboutit à grand'peine à la nomina- Coquillielte avait pris pour thème : De l'organisa- de. Kératry, préfet de Toulouse sera nommé gouvernement cherche à se débarrasse/ Voici tion de la magistrature en France. tion d'un provisoire dont le résultat est l'impuis- préfet rie Marseille. sance. cette boutade qui a un grand tond de sérieux. A Agen, Mgr d'Outremont a célébré la messe ; « Si c'est M. de La Forge, très bien ! Regardez, en effet, ce que la France a à faire, La lettre écrite aux journaux par M. Gustave l'orateur était M. Maumus, procureur général qui et ce que son pouvoir fait depuis quelques mois. « Si c'est M. de Kératry, euh ! euh ! Naquet, après sa facile sortie de la maison de JOURNAL DU LOT

sanlé du docteur Duval, jette beaucoup de jour Une ligne de chemin de fer sur la rivière le Célé, demande dans une question d'adjudication d'im- Un vol d'une somme de 400 fr. environ a été sur des questions délicates qui engagent Figeac à Bagnac, le canton entier de Lalronquière commis dans le couvent des religieuses de la assez gravement la responsabilité administra- primés, que nous n'avons jamais songé à soule- aboutit à cette voie ferrée en suivant le chemin de commune dePrayssac, le 1er novembre courant ; tive. Les gens de la Commune et les radicaux ver. , grande communication, n° 3, qui le traverse dans l'anteur est inconnu. de toute nuance, placés sous la main de la toute sa longueur; le chemin n° 3 vient embrancher M. Mayzen, en effet, dans la séance du 30, à Colombier, sur la route nationale n° 122, de Cler- justice, se répandeut de tous côtés comme de a bien voulu développer, uniquement, devant Le 4 courant, un vol de linge d'une valeur de l'eau qu'on puiserait avec une écumoire. mont à Toulouse, qui suit, soit en allant vers Bagnac, 70 fr. environ, a été commis à Bégous, commu- On raconte, sur ce sujet, des choses telle- soit en allant vers Figeac la ligne ferrée, sur une le Conseil notre proposition. Il a fait entrevoir ne de Cahors, au préjudice du sieur Bergon, ment étranges, que j'aime mieux ne pas y longueur de sept à huit kilomètres*. Le passage con- les avantages qu'elle offrait pour le public et Jean, cultivateur. On ne connaît pas le cou- tinuel des trains rend cette route dangereuse, les croire que d'y aller voir, mais, enfin, il y a là pour le département, et a exprimé le vœu que pable. un vrai désordre, pour ne pas dire un scandale; animaux s'eifraient, et souvent on a à déplorer des M. le Préfet l'accueillît favorablement". Un vol de deux canards a été commis le 5 et le moment paraît veau d'y mettre un terme. accidents. Le canton de Latronquière situé sur des terrains Le Conseil s'y est unanimement associé. novembre courant, à Prayssac, au préjudice du Le meilleur moyen serait, à mon avis, d'ac- sienr Lamoure. -te coupable est connu et va être cepter la situation ; et puisqu'il entre dans les frais et humides ne peuvent devenir fertiles que par. l'emploi de la chaux et par le drainage dans certaines M. le Préfet a fait comprendre, par un signe jugé. combinaisons de la haute politique que les de ses parties. approbatif, qu'il réaliserait dans l'intérêt géné- communeux prennent la clef des champs, du Bagnac possède des fabriques de poterie où l'on ral, le vœu du Conseil. moins convient-il de la leur offrir avec décence. fabriquerait des tuyaux de drainage, des fours à C'est pourquoi je propose la création d'une ib .élague aldiagoq s'bp IcteJne ^ûiffi-iôrmioa chaux de Montmurat et de'•Saint-Sonlus, sont aux La monnaie divisionnaire. direction générale des évasions, qui serait con- portes de Bagnac, et pourraient fournir au canton de Nos lecteurs ont lu dans notre dernier numéro fiée à une homme politique présentant certaines Latronquière ce précieux fertilisant. Le chemin de fer Il est très utile que le public sache parfaite- le décret qui appelle notre compatriote M. Fieu- garanties, tel que M. Glais-Bisoio, par exemple. pourrait porter à la station de Bagnac, la chaux qui ment quel est le rôle de la Banque de France zal au poste de juge à Saint-Pierre (Martinique). Ce haut dignitaire réglerait l'ordre et le cé- se fabrique en très-grande partie à Villeneuve-Lacra- dans la question de la monnaie divisionnaire. rémonial des sorties; il délivrerait des passe- made (Aveyron). Saint-Pierre est la ville la plus considérable La fabrication et l'émission de celte mon- ports à de faux noms, éloignerait en temps Le parcours de Lacurade à Bagnac serait un rac- des Antilles, et le poste élevé de juge dans ce naie appartiennent exclusivement à l'Etat. C'est utile les fonctionnaires incommodes ; enfin courci de 7 kilomètres 1/2 environ, et si l'on compte chef-lieu de 25,000 âmes, siège de la cour na- lui seul qui, prévoyant les besoins du pays, imprimerait quelque suite et quelque dignité 7 kilomètres 1)2 au retour, on trouve que pour aller tionale et d'un tribunal de première instance, règle et détermine les quantités à ajouter à la à un service qui, jusqu'à présent, s'est fait au chercher à Bagnac un chargement de chaux les voi- constitue pour ce jeune magistrat un avancement circulation déjà existante, et il les dépose à son hasard et sans aucune règle appréciable. tures feraient un parcours moindre de 15 kilomètres très-flatteur et très-mérité. compte courant soit à la Banque centrale soit Il serait piquant de le confier à M. Trochu; qui représentent une journée à peu près de course dans les succursales. mais alors personne ne sortirait plus et le but pour une paire de bœufs. La Banque de France, de son côté, suivant serait manqué. Toby. L'installation, à Bagnac, de l'usine de Larsini, Par décision de Monseigneur : les autorisations qui lui sont données par le destinée à la fabrication de l'acide gallique, entretien- M. Labarthe, curé de Poncirq, a été nommé Trésor, distribue les sommes ainsi déposées dra des relations très suivies entre Bagnac et le can- curé d'Ournes. dans ses caisses. Elle a, en outre, et à titre de ton de Lalronquière à cause des vastes terrains plan- propriété personnelle dont elle dispose libre- tés en châtaigniers qu'il contient. M. Lacoste, vicaire de Labastide-Murat, a ment, une certaine quantité de monnaies divi- Chronique locale L'acide gallique employé par la teinturerie pour été nommé curé de Poncirq. sionnaires, qui lui arrivent par le résultat de traiter les matières colorantes est en effet extrait du M. Viales, vicaire de la Capelle-Cabanac, a bois des châtaigniers. été nommé vicaire de Labastide-Murat. ses recouvrements et recettes. M. Pech, vicaire de Vayrac, a été nommé Dans cette situation des choses, le Trésor Conseil général Après quelques observations présentées par M. Roques, et tendant à établir que le classement de- curé de Saint-Martin-des-Bois. avec la plus louable sollicitude et pour pour- Présidence de M. Calmon. mandé ne pouvait avoir lieu car les ressources du M. Rivière a été nommé vicaire de Vayrac. voir aux nécessités présentes, fait procéder fin de la séance du 29 octobre. département sont engagées jusqu'en 1877, et une très énergiquement à la fabrication et à l'émis- Aux termes de la loi du 10 août, les Conseils géné- réponse de M. Laborie, qui reconnaît, en effet, que sion d'un nouveau stock de monnaies division- raux auront, à l'avenir, à décider s'ils doivent confier la pénurie des finances du département ne permettra naires. Ou nous écrit de Gourdon, le 5 novembre La Banque de France lui vient en aide, au- les travaux sur les routes départementales au service pas, d'ici à quelque temps, de porter des ressour- 1871 : des ingénieurs ou au service de la vicinalité. M. ces sur ce chemin, mais que ce classement permettra tant qu'elle le peut, en achetant sur les mar- Cuniac fait observer qu'au sein de la commission on aux personnes qui s'intéressent à ce chemin, d'ou- Notre foire de la Toussaint a eu pour tran- chés de fortes quantités de lingots d'argent, s'est livré à certaines études, et que de ces études il vrir des souscriptions, M. Je président met aux voix sactions principales les noix, dont le cours en qui viendront remplacer les matières premiè- est résulté : 1° que le service des ponts-et-chaussées les propositions de la commission qui sont rejetées moyenne était de 11 fr. 45 l'hectolitre, selon res que l'Etat possède et transforme. Chaque entretient une longueur kilométrique d'environ 586 par le Conseil qui classe le chemin de Bagnac à Lacu- provenance. Les cerneaux se vendent actuelle- jour, donc, la masse circulante augmentera, et k., 2° qu'il exécute environ annuellement des travaux rade comme chemin vicinal de grande communica- ment 41 fr. les 50 kilos. Un rendement d'huile le public doit être rassuré. neufs de 20,000 k. sur 16,000 environ, en entretien tion sous le n° 45. de 35 kilog. est généralement produit par 50 La Banque de France avait recueilli a peu ou en travaux neufs. Le pensonnel coûte au dépar- Sur le rapport du môme membre, le Conseil géné- kilog. de cerneaux. Le tourteau de noix couvre près environ 1,900,000 fr. de monnaies ro- lement 41,265 fr., article 4, sous-chapitre 3. Les ral rejette : 1° la demande des habitants deFlaujac, les frais de fabrication. Le revient de l'huile maines. Pour mettre à profit cette ressource, chemins vicinaux entretiennent 2,238 k. de chemin tendant à être dispensés de contribuer à l'entretien serait ainsi de 58,60 à 59 fr. Les négociants et à cause de l'urgence, elle n'a pas hésité a el font en moyenne, annuellement, des travaux pour du chemin de grande communication, n° 30. étrangers doivent ajouter à ce chiffre le prix verser cette somme dans la circulation. une somme -de plus de 500,000 fr., le personnel Sur le rapport du même membre, le Conseil gé- de courtage et le prix de transport. Ces monnaies ont le même titre que les coûte 50,000 fr. environ, le prix de revient d'enlre- néral exprime son regret de ne pouvoir encore cette La place aux grains était bien fournie et nôtres, et la seule condition qui leur manque tient des routes départementales s'élève à 0 fr. 31 c. année voter des ressources pour la traverse d'Espé- toutes ventes se sont effectuées. est l'accession des Etats du pape à la conven- par mètre ; celui des chemins vicinaux de grande daillac. mais l'état de ressources du budget ne permet- La côte* était en moyenne pour blé, belle tion internationale de 1865. Le public cepen- communication à 0 141 millièmes; celui des chemins pas l'ouverture d'un crédit au budget de 1872. qualité, 22 fr. 50 l'hect., poids 81 kilos en- dant, peut les accepter sans aucune crainte, d'intérêt commun, à 0 081 milièmes et enfin celui Sur le rapport du même membre, le Conseil gé- viron ; Seigle, 15 fr. l'hect.; Maïs, 13 fr. 15 la Banque déclarant formellement qu'elle les des chemins vicinaux ordinaires à 0 041 millièmes. néral décide qu'il maintient la décision qu'il avait l'hect.; Marrons, 5 fr. 50 l'hect.; bois de reprendra comme la monnaie française elle- Le réparlement de l'impôt des quatre contribu- prise dans sa session de 1869, et que les ressources même, dans ses payements ou échanges. tions foncières, personnelles, mobilières et portes et attribuées au chemin d'intérêt commun, n° 43, de chauffage 7 fr. 25 et 7 fr. 50 le stère ; la laine fenêtres est approuvé conformément aux propositions Miers à la Croix-Blanche fui seront conservées. blanche cardée 3,90 le kilos ; Les canards se Le secrétaire général de la Banque de M. le Préfet. La séance est levée à o heures et demie. maintiennent dans des prix élevés ; soit 10 fr. de France. Au nom de la commission des travaux publics, la paire, poids 5 kilos. Les oies valaient de 18 MARSATJLT. M. Talou propose une modification au tracé du che- à 20 fr. la paire. Le champ de foire était min vicinal d'intérêt commun, n° 64, de Cahors à Les Annonces Judiciaires. pourvu d'un grand nombre de moutons bien tenus. Pour les bœufs et les taureaux le nombre Caylus, afin de le faire diriger par les Pouzeraques Nous lisons dans le procès-verbal de la séan- On lit dans le Temps : et suivant la ligne bleue qui se trouve au dossier. nous paraît avoir élé inférieur à celui de notre ce du Conseil général du 30 octobre, le passage Conclusions adoptées. dernière foire. L'agriculture tire un très grand profit des Au nom de la commission des travaux publics, M. i, suivant : Dans nos régions il y a encore beaucoup à phosphates de chaux, surtout dans la culture Frayssé expose au Conseil, que le conseil municipal « Au nom de la commission des finances, M. faire pour les semences, et les propriétaires des céréales. Les gisements découverts par M. de Bagnac-a, dans sa séance du 26 août dernier, Mayzen, rapporteur, propose au Conseil de renvoyer veulent -profiter des quelques jours de beau Pomarède, aux environs de Caylus, dans le demandé le classement d'un chemin de grande com- à M. le Préfet, chargé de la fixation du tarif des temps qui restent. Les vendeurs ont les pré- déparlement de -et-Garonne, près de Mon- munication, formant le prolongemeent du chemin de annonces (judiciaires et administratives) une nou- tentions très élevées mais les achats se font très tauban, ceux de Cajarc dans le Lot, alimentent grande communication, n° 75, de Bagnac à Monl- velle lettre de M. Laytou, imprimeur à Cahors, et lentement. Les taureaux n'ont pas la vente aussi déjà des extractions sérieuses. Ces phosphates redon et déjà classé en 18'<5, sous le même n°, avec d'exprimer le vœu que- les impressions de la Pré- rapide, l'hiver crée toujours un temps d'arrêt contiennent un peu plus de 32 0/0 d'acide désignation de St-Céré à Décazeville. fecture soient données à l'adjudication entre les pour ce commerce. Rien des acheteurs retrouvent phosphorique, ce qui correspond à peu près a En 1858, le Conseil général opéra divers classe- imprimeurs du département. —Conclusions adop- tout au plusleur prix d'achat d'il y a deux mois. 70 de phosphate de chaux tribasique. Le reste ments et la partie de chemin compris entre Bagnac tées. » Les marchands forains accourent à nos foires du minerai est composé d'argile ocreuse et de et Lacurade, fut sacrifiée. de tous les points dudépartement. Leurs nom- calcaire. On a encore découvert des gisements Nous avons le regret de voir que le compte- M. l'Agent-voyer en chef conclut au rejet du classe- breuses tentes dressées de chaque côté de la pro- à Larnagol et à Concots, et dans d'autres com- ment demandé par la commune de Bagnac, rendu officiel persiste, sans intention certaine- menade donnent à la ville un air de fête tout en munes du Lot que nous faisons connaître plus En conséquence, la commission propose qu'en ment, à amoindrir et à mêler à des questions étalant aux passants quantité de marchandises loin. présence des décisions déjà prises parle Conseilgé- secondaires, notre proposition, si importante pour diverses ; généralement satisfaits de leurs ventes, ,néral à l'égard de plusieurs chemins dont le classe- ils ne manquent jamais de visiter notre place. ment a été ajourné, le Conseil doit surseoir au classe- les justiciables, et dont la presse parisienne com- . ment demandé. mence à s'occuper. — Un seul accident a vous signaler : un M. Laborie demande la parole pour combattre les jeune meunier qui conduisait sa charrette char- AVIS. Le procès-verbal nous a déjà fait dire que conclusions de la commission. gée, a eu le pied pris sous une des roues. II fait observer d'abord que cette fin de non rece- nous voulions, par une réduction de tarif, ob- Nous prions instamment nos voir, tirée de l'ajournement prononcé sur divers tenir la publication exclusive des annonces ju- abonnés en retard, de vouloir classements, ne peut être invoquée contre le déclas- diciaires et administratives. Nous avons aussitôt Un incendie accidentel nous est signalé de Bé- bien nous adresser d'ici au 15 sement demandé; car ce chemin est demandé com- laye, canton de Luzech. me voie de grande communication, tandis que les protesté et demandé hautement, au contraire, courant, le montant de leur abon- ajournements prononcés par le Conseil se rattachent Le 4 novembre, une grange remplie de four- nement. C'est le dernier avis que que tous les journaux du département soient rage, appartenant au sieur Mondille, est devenue à des chemins d'intérêt commun qui auraient pu, par nous publions avant del?uaer suite, demander à participer aux fonds de l'emprunt, appelés à la reproduction des annonces, et que la proie des flammes. Les pertes sont évaluées à alors que le conseil a déjà arrêté que les seules voies les parties jouissent de la liberté entière de s'a- 2,900 fr„ Le tout élait assuré. nos mandats. de moyenne communication classées avant le projet dresser a tel journal qui leur conviendra. — Le 38 octobre, une tentative de vol, dans une d'emprunt seraient seules comprises dans la réparti- Mais nous avons demandé aussi et, surtout, que maison habitée, a été commis, à Mauroux. par tion. un inconnu sur la personne du sieur Rouch AVIS. — Il vient d'être créé à Gourdon, le tarif de vingt-Huit centimes par ligne do M. Laborie fait ensuite ressortir l'importance de Pierre, cultivateur. Un coup de pistolet, heureu- des marchés-foires qui se tiendront dans cette cette voie de communication et s'appuie sur les motifs 44 n, soit réduit à trois centimes. sement sans effet, a été tiré sur Rouch par ce ville, les 2e et 4e samedi de chaque mois, à ci-après : Aujourd'hui le procès-verbal confond notre malfaiteur. partir du mois de janvier 1872. JOURNAL DU LOT

LES let. Dans la seule commune de Bach, la ma- des comprenant deux régiments et étant fortes chargés de broder. Qu'il me suffise pour aujour- Gisements de Phosphate de Chaux tière qui nous occupe a été reconnue dans 32 de 3,000 hommes. L'armée aurait donc d'hui de vous dire qu'en Allemagne même, les endroits différents ; 324,000 hommes d'infanterie, avec de la cava- classes intelligentes sont persuadées du con- DANS LE QUERCY. 5° A St-Jean-de-Laur (Lot), canton de lerie et de l'artillerie en proportion. traire el que, malgré les succès inouïs de leur Dans nos deux articles précédents (*) nous Limogne, commune située à l'est de Cahors et Sa troupe ne tiendrait plus garnison dans les armée, nos vainqueurs sont beaucoup plus in- avons donné l'idée de la matière utile connue à 44 kilomètres de distance de cette ville, grandes villes; on l'installerait dans des camps quiets que nous sur l'avenir. sous le nom de phosphate de chaux natif, ou l'extraction s'opère sur une assez grande échel- permanents voisins du chef-lieu de la division chaux phophatée et nous avons expliqué son le. Trente à quarante ouvriers y sont employés militaire. Après la saison d'instruction et d'exer- importance en agriculture. Dans un troisième journellement et nous y avons vu plusieurs cice, un tiers des hommes obtiendrait des Bourse de Paris. article nous rendions un compte exact de centaines de mètres cubes enmelrés réguliè- congés. la découverte de ce corps dans les terrains rement et prêts pour le transport au chef-lieu Un corps de 45,000 hommes, composé de Paris, 9 novembre 1871, soir. du département. volontaires sortis des rangs de l'armée, serait Rente 3 p. »/° ." 57,05 du déparlement de Tarn-et-Garonne, par M. — 4 1/2 p. % 84,00 Jean-André Poumarède, chimiste distingué, Toutes les communes énumérées plus haut chargé de la défense de l'Algérie. Les troupes — 5 p. °/° 9M5 né à Réalville en 1817 et mort le 24 août sont situées à l'est de Cahors e< sur la rive d'Algérie ne seraient pas appelés à servir en 1869. gauche du Lot dans le plateau élevé qui sépare France. Il nous reste actuellement a donner une la vallée de celte rivière de celle du Tarn. énumération, autant que possible exacte, des Les deux gisements qui suivent sont, au Annonce administrative endroits où la chaux phosphatée est déjà en contraire, situés sur la rive droite du Lot : La tenue des officiers généraux est définiti- pleine exploitation, a faire une description plus 1° A Larnagol (Loi), au nord-est de Ca- vement arrêtée. détaillée de la nature de cette roche, en in- hors, sur la route qui conduit de cette ville à Les habits de cérémonie, de grande et de DEPARTEMENT DU LOT diquant sa composition d'après une analyse Cajarc, à 40 kilomètres du chef-lieu du dépar- petite tenue sont supprimés et remplacés par Arrondissement de Cahors. exacte faite dans le laboratoire de l'Ecole des tement. L'exploitation est commencée depuis la tunique en drap bleu foncé. Commune de Lauzès. le mois de juillet dernier et tous les jours une ponts-et-chaussées, à Paris. En grande tenue, la tunique est brodée. Publication du plan parcellaire. Les gisements de la chaux phosphatée du charrette chargée de phosphate vient à Cahors La même tunique avec épaulettes, mais sans Quercy, qui sont bien reconnus et pour la pour déposer son chargement à l'embarcadère broderies, sert pour la petite tenue. Il est dé- Chemin vicinal ordinaire de 3e classe, N° 7, de plupart déjà exploités avec un certain succès, du chemin de fer. La matière de cette prove- fendu de porter sur les manches de ces tuni- Lauzès à Cras, par la Rode. se trouvent dans les localités suivantes, nance est très blanche et paraît être d'une ques des galons de grades. EXPROPRIATION que nous énumérons en allant du Sud au excellente qualité et très abondante dans cette La ceinture indicative du commandement, POUB CAUSE D'UTILITÉ PUBLIQUE localité ; le chapeau galonné d'or avec plumes blanches Nord. Avis au Public. 1° A Caylus (Tarn-et-Garonne), au sud- 2° A Venlaillac (Lot), au lieu dit la Fré- ou noires et le képy sont maintenus. A partir est de Cahors, a 46 kilomètres environ de vère, commune de Fontanes, canton de Lal- du 1er janvier de l'année prochaine, le képy Le Maire de la commune de Lauzès donne celle ville et à une distance presque égale de benque, au sud de Cahors et à 19 kilomètres avec galons el étoiles est interdit; les géné- avis que le plan parcellaire des terrains à environ de cette ville. On assure qu'une ex- occuper par le chemin vicinal ordinaire de Montauban. Dans celte localité plusieurs gi- raux ne feront plus usage que du képy brodé. 3e classe, N° 7, de Lauzès à Cras, par la Rode, sements de chaux phosphatée sont mis en ploitation sur une vaste échelle y sera bientôt Les généraux commandant en chef se dis- présenté par M. l'Agent-Voyer en chef du dé- valeur depuis le mois de février dernier. Trois organisée. Des achats considérables des ter- tingueront des autres par une soulache en ar- partement du Lot, en exécution de l'article 4 de entreprises françaises y travaillent pour le rains contenant le phosphate y ont élé fait, gent appliquée sur le képy à la jonction du la loi du 3 mai mil huit cent quaranle-et-un, sur et on cite un grand entrepreneur des travaux bandeau et du turban. l'expropriation pour cause d'utilité publique, a compte de négociants anglais : été déposé ce jourd'hui, au secrétariat delà mai- 1° Entreprise de MM. Maurice Poumarède publics qui va y ouvrir les exploitations, En campagne, tous les généraux pourront rie, et qu'il y restera pendant huit jours au et Jaille, fils ; Dans le département de l'Aveyron-, un seul porter la même pelisse que les officiers du moins, du dix au dix-sept novembre mil 2° M. Baron, de Bordeaux ; gisement nous est connu. Il est situé sur le corps d'état-major. huit cent soixante-onze inclusivement, conformé- 3° M. Cavalier, de Caylus même. Cinq ou territoire de la commune de Villeneuve-la- ment aux prescriptions de l'article o de la même Cramade, près du chemin de fer qui conduit loi. six chantiers sont en pleine activité. Environ On pourra prendre connaissance dudit plan, 140 ouvriers y trouvent de l'occupation, et si de Montauban à Figeac. La matière y paraît sans déplacement, pendant le délai de la pu- nos renseignement sont exacts on y tire en- belle et abondante. blication , et les personnes qui auraient à viron 1,500 quintaux de phosphates par jour. Nous pouirions même citer plusieurs en- Dernières nouvelles réclamer contre sa teneur, sont invitées à Les fouilles descendent déjà à 7 mètres de droits où les traces de phosphate apparaissent présenter, dans le même délai, leurs récla- et nous-même, nous en avons trouvé quelques mations par écrit, ou à venir les faire ver- profondeur dans certains endroits, qui ne sont balement à la Mairie. pas cependant encore complètement épuisés , morceaux bien caractérisés dans un déblais de Versailles 9 novembre. Fait à la Mairie de Lauzès le huit no- 2° A Saillac (Lot), au sud-est de Cahors la route aux portes même de Cahors. S'il faut en croire la Patrie, c'est le 26 de vembre mil huit cent soixante-onze. Le Maire, et à 35 kilomètres de celte ville, les recher- J. MALINOWSKI. ce mois qu'aurait lieu en Corse l'élection du Signé: MAGOT. ches ont été faites avec succès et on se pré- (La fin au prochain numéro). membre de l'Assemblée nationale qui doit rem- pare à organiser une exploitation régu- placer M. Abattucci, démissionnaire. lière ; ' 3° A Conçois (Loi), à l'est de Cahors et à La nouvelle donnée par les journaux d'outre- Crédit Foncier de France. 25 kilomètres de distance de celte ville. Plu- Faits Divers Bhin, de négociations entre la France et la sieurs gisements y sont.exploités déjà et les Prusse au sujet du Luxembourg que la Prusse Emission à 470 fr. d'Obligations foncières autres léseront dans un avenir très-prochain. annexerait avec notre consentement et pour de 500 fr. 5 %. — Emissions au pair d'Obli- Dans la carrière de M. Raron, ou est descendu lequel elle nous rétrocéderait Metz, et une in- gations communales 5 1/2 % à trois ans d'é- Le Daily télégraph a reçu de Paris une dé- jusqu'au fond calcaire à 5 mètres de profon- i vention malveillante de la presse allemande chéance.— On souscrit, à Paris, au Crédit pêche où ou lui donne, sur le projet de réor- deur, mais il reste encore à s'étendre de tous et ne mérite même pas l'honneur d'un dé- Foncier de France, rue neuve des capucines n° ganisation de l'armée qui aurait été adopté, les les côtés, car le terrain paraît très-propice menti. 19; —dans les départements : aux recettes détails suivants. Nous les reproduisons sous des Finances, chez MM. les notaires et chez et doit recéler partout des dépôts considéra- J'apprends de bonne source par des lettres toutes réserves: tous les correspondants du Crédit Foncier. bles de phosphate ; particulières de Berlin, que M. de Bismark n'a 4° À Crégols, à Bach, à Puyjourdes, com- « L'armée serait divisée en oeuf corps, et le pas.eu lieu d'être très - satisfait du résultat de emo munes voisines de Conçois, les recherches se territoire eu neuf divisions militaires dont les ses récents entretiens avec le prince Gortscha- Conseils Généraux, — La 2 Edition de ont activement et tout promet un succès com- quartiers généraux seraient établis à Paris, koff. Le chancelier fédéral n'en a que plus à la Loi Départementale annotée par M. Lafer- f Versailles, Rouen, Châlons, Lyon, Marseille, cœur de persuader le public européen q,ie la rièro, maître des requêtes au Conseil d'Etat Bourges, Lille et Rennes. Prusse est au mieux avec la Russ;e et que la vient de paraître à la librairie Cotillon (Paris, (*) Voir le Journal du Lot du 8 septembre et du 10 » Chaque corps d'armée se composerait de France est plus isolée que jamais ; c'est sur ce rue soufflot, 24. Prix : 3 fr. Envoi franco. octobre 1871. trois divisions, formées chacune de deux briga- thème que ses affidés dans la presse ont été Pour tous les extraits et articles non signés A. Laytoa

Chemin de fer d'Orléans. — Service d'Hiver.

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