Réhabilitation De La Déchèterie De REMOUILLE DEMANDE D'autorisation ENVIRONNEMENTALE (VERSION COMPLETEE)

DEPARTEMENT DE LA LOIRE-ATLANTIQUE CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO

Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE DEMANDE D'AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE (VERSION COMPLETEE)

DEMANDE INITIALE ENREGISTREE EN PREFECTURE LE 15/01/2018

VILLE & TRANSPORT DIRECTION REGIONALE OUEST Espace bureaux Sillon de Bretagne 8 avenue des Thébaudières CS 20232 44815 SAINT HERBLAIN CEDEX

Tel. : 02 28 09 18 00 Fax : 02 40 94 80 99

DATE : JUIN 2018 REF : 4-53-2107

N° Affaire 4-53-2107 Etabli par Vérifié par

Ville & Transport Direction Régionale Ouest Espace bureaux Sillon de Bretagne Date Juin 2018 C. SEGAUD J.M. MURTIN 8 avenue des Thébaudières – CS 20232 44815 SAINT HERBLAIN CEDEX Tél. : 02 28 09 18 00

Fax : 02 40 94 80 99 Indice A B

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BORDEREAU DES PIECES

TEXTES REGISSANT LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE (article R.123-8 du Code de l’Environnement)

PIECES COMMUNES AUX DIFFERENTS VOLETS DE LA PROCEDURE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE (article R.181-13 du Code de l’Environnement)

Pièce n° 1 Identité du demandeur

Pièce n° 2 Emplacement de l’installation

Pièce n° 3 Maîtrise foncière du terrain

Pièce n° 5 Etude d’incidence environnementale

Pièce n° 6 Document attestant de la dispense d’étude d’impact

Pièce n° 7 Eléments graphiques, plans ou cartes

Pièce n° 8 Note de présentation non technique

PIECES RELATIVES AU VOLET ICPE (articles L.181-25 et D.181-15-2 du Code de l’Environnement)

Pièce n° 9 Capacités techniques et financières du demandeur

Pièce n° 10 Etude de dangers

Pièce n° 11 Annexes

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SOMMAIRE

Liste des acronymes utilisés ______1

Préambule ______2

Textes régissant la procédure d’enquête publique (article R.123-8 du Code de l’Environnement) ______3 1. CONTENU DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE ______4 2. DEROULEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE ______6 3. PHASE DE DECISION ______7

Pièces communes aux différents volets de la procédure d’autorisation Environnementale (article R.181-13 du Code de l’Environnement) ______9

Pièce n° 1 Identité du demandeur ______10 1. COORDONNEES ET RAISON SOCIALE DU DEMANDEUR ______11 2. PRESENTATION DE CLISSON SEVRE ET MAINE AGGLO ______12

Pièce n° 2 Emplacement de l’installation ______13 1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ______14 2. LOCALISATION CADASTRALE ______14

Pièce n° 3 Maîtrise foncière du terrain (extrait de l’acte de vente du 16/12/2002) ______17

Pièce n° 4 Description de la nature et du volume de l’installation, des modalités d’exécution et de fonctionnement, des rubriques des nomenclatures, des moyens de suivi et de surveillance, des moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident, et des conditions de remise en état ______21 1. NATURE ET VOLUME DE L’INSTALLATION ______22 1.1. DECHETS INTERDITS ______22 1.2. NATURE DES DECHETS ADMIS ET VOLUMES ______23 1.2.1. PROPORTION DE DECHETS DANGEREUX / NON DANGEREUX PARMI LES D3E ______23 1.2.2. NATURE DES DECHETS ADMIS ET VOLUMES ______24

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2. DESCRIPTION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT 25 2.1. PRINCIPES GENERAUX D’AMENAGEMENT ______25 2.2. SCHEMA GENERAL D’ORGANISATION ______26 2.3. FILIERES DE COLLECTE ET DE VALORISATION DES DECHETS ______27 2.3.1. FILIERES DE COLLECTE ______27 2.3.2. TYPE DE TRAITEMENT ET DE VALORISATION DES DECHETS COLLECTES ______28 2.4. BATIMENT D’EXPLOITATION ______29 2.5. EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES ______29 2.6. VOIRIES ______29 2.7. PROTECTION INCENDIE ______29 2.8. ASSAINISSEMENT EAUX USEES ______30 2.9. ASSAINISSEMENT EAUX PLUVIALES ______30 2.10. SIGNALETIQUE ______31 2.11. COUT DES AMENAGEMENTS______31 3. NOMENCLATURES VISEES – CONTEXTE REGLEMENNTAIRE ______33 3.1. L’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE ______33 3.2. NOMENCLATURE IOTA (LOI SUR L’EAU) ______34 3.3. NOMENCLATURE ICPE ______35 3.4. ENQUETE PUBLIQUE ______37 4. MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE ______39 4.1. CONDITIONS D’ENTRETIEN DES OUVRAGES ______39 4.2. FREQUENCE D’ENTRETIEN DES OUVRAGES ______39 4.3. SUIVI ET SURVEILLANCE DES EVENTUELLES NUISANCES EN EXPLOITATION ______39 4.3.1. MOYENS DE SURVEILLANCE RELATIFS AU SUIVI ACOUSTIQUE ______39 4.3.2. MOYENS DE SURVEILLANCE RELATIFS AUX REJETS AQUEUX______40 5. MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ______41 5.1. MOYENS D’EVACUATION DU SITE ______41 5.2. MOYENS DE DETECTION INCENDIE ______41 5.3. MOYENS D’ALERTE ET DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ______41 5.3.1. MOYENS D’ALERTE DES SERVICES D’INCENDIE ET DE SECOURS ______41 5.3.2. PLANS DES LOCAUX ______42 5.3.3. EQUIPEMENTS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ______43 6. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION ______45

Pièce n° 5 Etude d’incidence environnementale ______46 1. ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______47 1.1. MILIEU PHYSIQUE ______47 1.1.1. CLIMATOLOGIE ______47 1.1.2. CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ______52 1.1.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE ______54 1.1.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE ______57 1.1.4.2. Qualité des masses d’eau ______60 1.1.4.3. Ecoulements des eaux pluviales sur le site de la déchèterie ______63

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1.1.5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ______64 1.1.5.1. Les risques naturels ______64 1.1.5.2. Les risques technologiques ______66 1.2. LES MILIEUX NATURELS ______68 1.2.1. ESPACES NATURELS REMARQUABLES ______68 1.2.2. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU SITE ETUDIE ______72 1.2.2.1. Méthodologie employée ______72 1.2.2.2. Résultats du diagnostic Faune/Flore/Habitats de la zone d’étude ______77 1.2.2.3. Bilan patrimonial et éléments biologiques remarquables ______80 1.2.3. CARACTERISATION DES ZONES HUMIDES ______83 1.2.3.1. Inventaire communal ______83 1.2.3.2. Méthodologie d’inventaire des zones humide ______84 1.2.3.3. Auteurs du diagnostic et période de prospection ______86 1.2.3.4. Résultats ______86 1.3. CARACTERISTIQUES PAYSAGERES DE LA ZONE D’ETUDE ______88 1.4. PATRIMOINE CULTUREL ______89 1.4.1. MONUMENTS HISTORIQUES ______89 1.4.2. SITES ARCHEOLOGIQUES ______89 1.5. MILIEU HUMAIN ______91 1.5.1. POPULATION ______91 1.5.2. DOCUMENTS D’URBANISME : LE P.L.U. ______91 1.5.3. RESEAUX ______93 1.5.4. ENVIRONNEMENT SONORE ______93 1.5.4.1. Définitions ______93 1.5.4.2. Contexte réglementaire ______94 1.5.4.3. Présentation du site et de la mesure acoustique ______95 1.5.4.4. Résultats de la mesure ______97 2. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES, TEMPORAIRES ET PERMANENTES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ______98 2.1. INCIDENCES TEMPORAIRES LIES AU CHANTIER______98 2.1.1. IMPACTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ______98 2.1.1.1. Sol et sous-sol ______98 2.1.1.2. Eaux de ruissellement ______98 2.1.1.3. Climat ______99 2.1.2. IMPACTS SUR LE MILIEU NATUREL ______99 2.1.3. IMPACTS SUR LA QUALITE DU CADRE DE VIE ______99 2.1.3.1. Air ______99 2.1.3.2. Nuisances sonores ______99 2.1.3.3. Production de déchets______102 2.1.3.4. Paysage ______102 2.1.3.5. Patrimoine culturel______102 2.1.3.6. Trafic engendré ______103 2.1.4. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE ______103 2.2. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES PERMANENTES SUR L’ENVIRONNEMENT _ 103 2.2.1. IMPACTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE DE LA NOUVELLE DECHETERIE ______103 2.2.1.1. Impacts sur le sol et le sous-sol ______103 2.2.1.2. Impacts des eaux usées sur les eaux superficielles ______103 2.2.1.3. Impacts quantitatifs des eaux pluviales collectées sur les eaux superficielles ______104 2.2.1.4. Impacts qualitatifs des eaux pluviales collectées sur les eaux superficielles ______105 2.2.1.5. Gestion des eaux d’extinction ______109 2.2.1.6. Impacts sur le climat ______109 2.2.2. IMPACTS SUR LES MILIEUX NATURELS ______109 2.2.3. IMPACTS SUR LA QUALITE DU CADRE DE VIE ______110 2.2.3.1. Impacts sur la qualité de l’air ______110 2.2.3.2. Nuisances olfactives ______110 2.2.3.3. Impacts sonores en phase exploitation ______110

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2.2.3.4. Impacts liés aux vibrations ______112 2.2.3.5. Impacts liés aux émissions lumineuses ______112 2.2.3.6. Impacts liés à l’envol de déchets ______112 2.2.3.7. Impacts sur le paysage ______112 2.2.3.8. Impacts sur le trafic ______115 2.2.4. IMPACTS SUR LES DOCUMENTS D’URBANISME ______115 2.3. EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET SUR LES SITES NATURA 2000 ______115 3. MESURES ENVISAGEES POUR EVITER ET REDUIRE LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SURL’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ______117 3.1. PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES ET DES SOLS ______117 3.2. PROTECTION DES EAUX DE SURFACE ______117 3.3. PROTECTION DE LA QUALITE DE L’AIR ______118 3.4. PROTECTION DU MILIEU NATUREL ______118 3.5. INSERTION PAYSAGERE ______120 3.6. SECURISATION DU TRAFIC ROUTIER ______120 3.7. ESTIMATION DU COUT DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ______121 4. MESURES DE SUIVI ______122 4.1. CONDITIONS D’ENTRETIEN DES OUVRAGES ______122 4.2. FREQUENCE D’ENTRETIEN DES OUVRAGES ______122 5. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION _____ 123 6. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU __ 124 6.1. OBJECTIFS DU PROJET ______124 6.2. PRINCIPES D’EVITEMENT ET DE REDUCTION DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ______124 7. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE SDAGE ET LE SAGE ______126 7.1. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE LOIRE-BRETAGNE ______126 7.2. COMPATIBILITE AVEC LE SAGE LOGNE, BOULOGNE, OGNON ET LAC DE GRAND LIEU ______128 8. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE ______129 8.1. ETAT ACTUEL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______129 8.1.1. MILIEU PHYSIQUE ______129 8.1.2. HYDROGRAPHIE ______129 8.1.2.1. Présentation du réseau hydrographique ______129 8.1.2.2. Qualité des eaux ______131 8.1.3. OCCUPATION DES SOLS ET MILIEUX NATURELS ______131 8.1.3.1. Diversité floristique ______131 8.1.3.2. Type d’occupation du sol ______132 8.1.3.3. Bilan patrimonial ______133 8.2. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU ______135 8.2.1. OBJECTIFS DU PROJET ______135 8.2.2. PRINCIPES D’EVITEMENT ET DE REDUCTION DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ______135 8.3. IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ______136 8.4. SYNTHESE DES IMPACTS DU PROJET ______138

Pièce n° 6 Document attestant de la dispense d’étude d’impact139

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Pièce n° 7 Eléments graphiques, plans ou cartes ______142

Pièce n° 8 Note de présentation non technique ______144 1. PRESENTATION SOMMAIRE DU PROJET ______145 1.1. PRINCIPES GENERAUX D’AMENAGEMENT ______145 1.2. SCHEMA GENERAL D’ORGANISATION ______146 2. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE ______148 2.1. ETAT ACTUEL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______148 2.1.1. MILIEU PHYSIQUE ______148 2.1.2. HYDROGRAPHIE ______148 2.1.2.1. Présentation du réseau hydrographique ______148 2.1.2.2. Qualité des eaux ______150 2.1.3. OCCUPATION DES SOLS ET MILIEUX NATURELS ______150 2.1.3.1. Diversité floristique ______150 2.1.3.2. Type d’occupation du sol ______151 2.1.3.3. Bilan patrimonial ______152 2.2. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU ______154 2.2.1. OBJECTIFS DU PROJET ______154 2.2.2. PRINCIPES D’EVITEMENT ET DE REDUCTION DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ______154 2.3. IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ______155 2.4. SYNTHESE DES IMPACTS DU PROJET ______157 3. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS ______158 3.1. OBJET DE L’ETUDE DES DANGERS ______158 3.2. CARACTERISTIQUE DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______159 3.2.1. L'ENVIRONNEMENT DE L'INSTALLATION ______159 3.2.2. RAPPEL DES ACTIVITES DE L’INSTALLATION ______159 3.3. ORGANISATION GENERALE DE LA PREVENTION ET DE LA SECURITE SUR LE SITE 160 3.3.1. FORMATIONS ______160 3.3.2. ENTRETIEN ET MAINTENANCE ______160 3.3.3. MOYENS D’ALERTE ET DE SECOURS ______161 3.4. ACCIDENTOLOGIE ______161 3.5. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS ______162 3.6. ANALYSE DES RISQUES ______163 3.6.1. MODELISATIONS DES EFFETS THERMIQUES ______163 3.6.2. CONCLUSION ______164

PIECES RELATIVES AU VOLET ICPE (article L.181-25 et D.181-15- 2 du Code de l’Environnement) ______166

Pièce n° 9 Capacités techniques et financières du demandeur _ 167 1. PERSONNEL______168 2. MOYENS ______168 3. CAPACITES FINANCIERES ______169

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Pièce n° 10 Etude de dangers ______170 1. INTRODUCTION ______171 1.1. OBJET DE L’ETUDE DE DANGERS ______171 1.2. CADRE REGLEMENTAIRE ______171 1.3. METHODOLOGIE ______172 2. CARACTERISATION DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______173 2.1. L’ENVIRONNEMENT DE L’INSTALLATION ______173 2.2. RAPPEL DES ACTIVITES DE L’INSTALLATION ______173 3. ORGANISATION GENERALE DE LA PREVENTION ET DE LA SECURITE SUR LE SITE ______174 3.1. RESPONSABILITES ______174 3.2. PROCEDURES ET CONSIGNES ______174 3.3. FORMATIONS ______174 3.4. MOYENS D’ALERTE ET DE SECOURS ______175 3.4.1. MOYENS DE DETECTION INCENDIE ______175 3.4.2. MOYENS D’ALERTE ET DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ______175 3.4.2.1. Moyens d’alerte des services d’incendie et de secours ______175 3.4.2.2. Plans des locaux ______176 3.4.2.3. Equipements de lutte contre l’incendie ______176 3.4.3. MOYENS D’EVACUATION DU SITE ______178 3.4.4. SECOURS AUX BLESSES ______178 3.5. MESURES DE PREVENTION RELATIVES AUX DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES DES LOCAUX ______178 3.5.1. COMPORTEMENT AU FEU DES MATERIAUX EMPLOYES ______178 3.5.2. VENTILATION DES LOCAUX ______178 3.6. ENTRETIEN ET MAINTENANCE ______179 3.6.1. ENTRETIEN ET MAINTENANCE ______179 3.6.2. INTERVENTION DES ENTREPRISES EXTERIEURES ______179 4. ACCIDENTOLOGIE ______180 5. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS181 5.1. DANGERS LIES AUX PRODUITS ______181 5.1.1. CARACTERISATION DES PRODUITS ______181 5.1.2. REACTIVITE ET INCOMPATIBILITE ______181 5.1.3. ACCIDENTS POTENTIELS ET MESURES DE PREVENTION ______181 5.2. DANGERS LIES AUX PROCEDES ET ACTIVITES ______182 5.2.1. RISQUE INCENDIE ______182 5.2.2. RISQUE INCENDIE/EXPLOSION DU LOCAL DDM ______182 5.2.3. RISQUE DE POLLUTION ACCIDENTELLE DES EAUX OU DU SOL ______183 5.2.4. RISQUE DE POLLUTION ATMOSPHERIQUE ET D’EMANATIONS TOXIQUES ______183 5.3. DANGERS LIES A L’ENVIRONNEMENT NATUREL ______183 5.3.1. INONDATION ______183 5.3.2. ALEA SISMIQUE ______183 5.3.3. CONDITIONS CLIMATIQUES ______184 5.3.4. EFFETS DU VENT SUR LES DECHETS DEPOSES ______184 5.3.5. FOUDRE ______184

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5.4. DANGERS LIES AUX ACTIVITES EXTERIEURES A L’INSTALLATION ______184 5.4.1. ACTIVITES INDUSTRIELLES ______184 5.4.2. TRAFIC ______184 5.4.3. MALVEILLANCE ET ATTENTATS ______184 6. ANALYSE DES RISQUES ______185 6.1. LES PRINCIPES DE L’ANALYSE DES RISQUES______185 6.2. ETAPE 1 - IDENTIFICATION DES SCENARIOS ACCIDENTELS ET ANALYSE DES RISQUES ______186 6.2.1. IDENTIFICATION DES SCENARIOS ACCIDENTELS ______186 6.2.2. ANALYSE DES RISQUES ______186 6.2.3. SITUATION DES SCENARIOS DANS LA PREMIERE GRILLE DE CRITICITE ______196 6.3. ETAPE 2 - LA MODELISATION DES FLUX THERMIQUES ______196 6.3.1. LES SCENARIOS A MODELISER ______196 6.3.2. LES SEUILS D’EFFETS PRIS EN COMPTE ______197 6.3.3. LES METHODES DE MODELISATION ______197 6.3.3.1. Concernant le scénario I3 : incendie du local DDM ______197 6.3.3.2. Concernant les autres scénarios (incendies sur bennes à déchets, casiers bois et plate-forme de déchets verts) ______200 6.3.4. SCENARIO I3 - INCENDIE SUR LE LOCAL DDM ______201 6.3.4.1. Hypothèses de calcul retenues ______201 6.3.4.2. Résultats (distances d’effet) ______201 6.3.4.3. Conclusion______201 6.3.5. SCENARIOS I1 ET I2: INCENDIE SUR LES BENNES DE LA DECHETERIE, CASIERS BOIS ET PLATEFORME DE DECHETS VERTS ______202 6.3.5.1. Hypothèses de calcul retenues pour le scenario I1 (bennes déchèterie et casiers bois) ______202 6.3.5.2. Hypothèses de calcul retenues pour le scenario I2 (plateforme déchets verts) ______203 6.3.5.3. Résultats (distances d’effet) ______204 6.3.5.4. Conclusion______204 6.4. ETAPE 3 - CARACTERISATION ET CLASSEMENT DES PHENOMENES DANGEREUX ET DES ACCIDENTS POTENTIELS TENANT COMPTE DES PERFORMANCES DES MESURES DE PREVENTION ET DE PROTECTION______206 7. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS ______209 7.1. OBJET DE L’ETUDE DES DANGERS ______209 7.2. CARACTERISTIQUE DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ______210 7.2.1. L'ENVIRONNEMENT DE L'INSTALLATION ______210 7.2.2. RAPPEL DES ACTIVITES DE L’INSTALLATION ______210 7.3. ORGANISATION GENERALE DE LA PREVENTION ET DE LA SECURITE SUR LE SITE 211 7.3.1. FORMATIONS ______211 7.3.2. ENTRETIEN ET MAINTENANCE ______211 7.3.3. MOYENS D’ALERTE ET DE SECOURS ______212 7.4. ACCIDENTOLOGIE ______212 7.5. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS ______213 7.6. ANALYSE DES RISQUES ______214 7.6.1. MODELISATIONS DES EFFETS THERMIQUES ______214 7.6.2. CONCLUSION ______215

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Pièce n° 11 Annexes ______217

ANNEXE 1 Arrêtés préfectoraux autorisant l’exploitation de l’actuelle déchèterie de REMOUILLE (14/02/2003 et 15/09/2014) ______218

ANNEXE 2 Avis du SPANC du 18/07/2017 ______223

ANNEXE 3 Liste globale de toutes les espèces animales et végétales recensées en 2017 par ARTELIA ______227

ANNEXE 4 Liste des espèces animales et végétales recensées par secteur en 2017 par ARTELIA ______230

ANNEXE 5 Avis du SDIS du 28/03/18 relatif à la disponibilité en eau ______234

ANNEXE 6 Résultats des simulations des flux thermiques (logiciels Flumilog – avril 2018) ______236

ANNEXE 7 Plan d’ensemble au 1/250 ______237

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TABLEAUX

Tabl. 1 - Caractéristiques des stations de jaugeage ______57 Tabl. 2 - Débits moyens mensuels mesurés (m³/s) ______58 Tabl. 3 - Débits de crue instantanée et journalière mesurés (m³/s) ______58 Tabl. 4 - Débits d’étiage mesurés (m³/s) ______58 Tabl. 5 - Eléments de qualité et objectifs de bon état ou bon potentiel pour les masses d’eau concernées par le projet (données 2011-2013 – Source : Agence de l’Eau Loire-Bretagne, 2015) ______62 Tabl. 6 - Inventaires biologiques de terrain : dates et conditions ______76 Tabl. 7 - Espèces protégées observées sur la zone d’étude ______81 Tabl. 8 - Typologie des sols d’après le Guide d'identification et de délimitation des sols des zones humides ______85 Tabl. 9 - Evolution de la population des communes de REMOUILLE et AIGREFEUILLE-SUR-MAINE (source : INSEE) ______91 Tabl. 10 - Résultats d’enregistrement ______97 Tabl. 11 - Charges polluantes à prendre en compte par ha imperméabilisé ______106 Tabl. 12 - Taux d’abattement des ouvrages de protection de la ressource en eau, d’après les études effectuées depuis 1992 par le SETRA ______107 Tabl. 13 - Concentrations de rejet des eaux de ruissellement ______108 Tabl. 14 - Impacts sonores aériens en pointe lors du passage d’un camion (ordres de grandeur) ______111 Tabl. 15 - Tableau des scénarios étudiés au cours de l’analyse de risque ______186 Tabl. 16 - Echelle de fréquence utilisée dans l’analyse des risques ______187 Tabl. 17 - Echelle de gravité utilisée dans l’analyse des risques ______187 Tabl. 18 - Tableau de synthèse de l’analyse des risques ______190 Tabl. 19 - Valeurs de référence relatives aux seuils d’effets thermiques ______197 Tabl. 20 - Définition des indices de probabilité d'occurrence (cf. annexe 1 de l'arrêté du 29 septembre 2005) - Méthode de type qualitatif ______207 Tabl. 21 - Définition des indices d'intensité et de gravité ______207 Tabl. 22 - Positionnement des accidents majeurs potentiels du site de la déchèterie de REMOUILLE dans la grille de criticité unifiée (arrêté du 29 septembre 2005) ______208

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnemen t a l e (version complétée) DEMANDE INITIALE ENREGISTREE EN PREFECTURE LE 15/01/2018

FIGURES

Fig. 1. Territoire de Clisson Sèvre et Maine Agglo ______12 Fig. 2. Plan de situation du projet à l’échelle 1 / 25 000 ______15 Fig. 3. Vue aérienne et cadastre ______16 Fig. 4. Ouvrage de restitution du bassin – Coupe de principe ______30 Fig. 5. Plan d’implantation ______32 Fig. 6. Rayon d’affichage ______36 Fig. 7. Logigramme d’enchaînement des étapes de la procédure d’autorisation environnementale ______38 Fig. 8. Localisation du centre de secours le plus proche du site (source : googlemap) ______42 Fig. 9. Principales données climatiques ______49 Fig. 10. Rose des vents ______51 Fig. 11. Topographie du territoire communal ______52 Fig. 12. Topographie ______53 Fig. 13. Localisation des sondages réalisés ______54 Fig. 14. Carte géologique ______56 Fig. 15. Réseau hydrographique ______59 Fig. 16. Délimitation des masses d’eau ______61 Fig. 17. Risque tempête en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017) ______64 Fig. 18. Risque sismique en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017) ______65 Fig. 19. Risque TMD en Loire-Atlantique fluvial, routier, ferroviaire (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017) ______66 Fig. 20. Risque rupture de barrage en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017) ______67 Fig. 21. Espaces naturels remarquables ______71 Fig. 22. Zones inventoriées ______73 Fig. 23. Bilan patrimonial ______82 Fig. 24. Inventaire communal des zones humides (source : extrait PLU, Dervenn 2010) ______83 Fig. 25. Méthode de délimitation des zones humides effectives ______86 Fig. 26. Caractérisation des zones humides ______87 Fig. 27. Carte d’analyse paysagère (source : PLU) ______88 Fig. 28. Patrimoine culturel ______90 Fig. 29. Extrait du zonage du PLU de REMOUILLE ______92 Fig. 30. Localisation du point de mesure de bruit ______95 Fig. 31. Impacts sonores lors des travaux ______101 Fig. 32. Vue 3D d’insertion du projet ______114 Fig. 33. Zones Natura 2000 ______116 Fig. 34. Vue sur le massif ornemental ______119 Fig. 35. Réseau hydrographique général ______130 Fig. 36. Bilan patrimonial ______134 Fig. 37. Réseau hydrographique général ______149 Fig. 38. Bilan patrimonial ______153 Fig. 39. Zone d’aléas et zones de danger ______165 Fig. 40. Localisation du centre de secours le plus proche du site (source : googlemap) ______176 Fig. 41. Grille de criticité ______188 Fig. 42. Situation des scénarios dans la première grille de criticité ______196 Fig. 43. Zone d’aléas et zones de dangers ______205

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) RAPPORT

LISTE DES ACRONYMES UTILISES

Agence De l’Environnement et de la ADEME NGF Nivellement Général de la France Maîtrise de l’Energie AEP Alimentation en Eau Potable Ø Diamètre de la canalisation en mm Plan d’Aménagement et de ATEX Atmosphère Explosive PADD Développement Durable Bureau de recherches Géologiques et BRGM PHEC Plus Hautes Eaux Connues Minières BTP Bâtiment et Travaux Publics PLU Plan Local d’Urbanisme Plan de Prévention et de Gestion des BV Bassin Versant PPGDND Déchets Non Dangereux Plan de Prévention des Risques CLE Commission Locale de l’Eau PPRI d’Inondation COnseil Départemental de CODERST l'Environnement et des Risques RD Route Départementale Sanitaires et Technologiques Déchets d’Equipements Electriques et D3E RN Route Nationale Electroniques Demande Biologique en Oxygène sur Schéma d’Aménagement et de DBO5 SAGE 5 jours Gestion des Eaux DCO Demande Chimique en Oxygène SCOT Schéma de Cohérence Territoriale Schéma Directeur d’Aménagement et DDM Déchets Dangereux des Ménages SDAGE de Gestion des Eaux Dossier Départemental des Risques Service Départemental d’Incendie et DDRM SDIS Majeurs de Secours Direction Régionale de Système d’Evaluation de la Qualité DREAL l’Environnement, de l’Aménagement SEQ-Eau des eaux et du Logement Service d’Etudes Techniques des EP Eaux Pluviales SETRA Routes et Autoroutes ETP Evapo Transpiration Potentielle SST Sauveteur Secouriste au Travail EU Eaux Usées ZER Zone à Emergence Réglementée Installation Classée pour la Protection Zone d’Importance Communautaire ICPE ZICO de l’Environnement pour les Oiseaux Institut National des Statistiques et Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique INSEE ZNIEFF des Etudes Economiques Faunistique et Floristique

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) RAPPORT

PREAMBULE

La collectivité Clisson Sèvre et Maine Agglo exerce la compétence « collecte des déchets ménagers et assimilés » sur l’ensemble de son territoire, composé de 16 communes, pour une population totale de près de 54 000 habitants.

S'agissant en particulier de la collecte des encombrants (déchets ne pouvant être pris en charge en porte à porte), 5 déchèteries sont mises à la disposition de la population :

 REMOUILLE,

 GORGES,

 CLISSON,

 GETIGNE,

 LA HAYE FOUASSIERE.

La déchèterie de REMOUILLE a fait l’objet de plusieurs autorisations préfectorales en date du 14/02/2003 et du 15/09/20141, au titre de la nomenclature ICPE, pour une quantité de déchets dangereux susceptibles d’être présent dans l’installation maximale de 7 tonnes, et pour une quantité de déchets non dangereux susceptible d’être présent dans l’installation de 291 m³.

Compte tenu de l’évolution de récente de la réglementation en matière de déchèterie, du vieillissement de l’installation actuelle et de l’évolution des besoins sur la déchèterie (nouveaux flux à trier, volumes / types de stockage disponibles…), la collectivité Clisson Sèvre et Maine Agglo envisage la réhabilitation de la déchèterie actuelle, implantée sur un terrain de 1 ha environ.

L’aménagement et l’exploitation de ce type d’installation nécessite une autorisation environnementale unique au titre de l’article L181-1 du Code de l’Environnement.

Le présent document constitue le dossier de demande d’autorisation environnementale pour la réhabilitation et l’exploitation de la déchèterie de REMOUILLE.

Le projet est concerné par les nomenclatures suivantes :

 IOTA (loi sur l’eau) - 2150-2 : Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles,

 ICPE - 2710 : Collecte de déchets apportés par le producteur initial.

1 Les deux arrêtés préfectoraux sont joints en annexe.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) TEXTES REGISSANT LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE

TEXTES REGISSANT LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE (ARTICLE R.123-8 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT)

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) TEXTES REGISSANT LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE

1. CONTENU DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Conformément à l’article R.123-8 du code de l’environnement, le dossier soumis à l'enquête publique comprend les pièces et avis exigés par les législations et réglementations applicables au projet, plan ou programme.

Le dossier comprend au moins :

1° Lorsqu'ils sont requis, l'étude d'impact et son résumé non technique, le rapport sur les incidences environnementales et son résumé non technique, et, le cas échéant, la décision prise après un examen au cas par cas par l'autorité environnementale mentionnée au IV de l'article L.122-1 ou à l'article L.122-4, ainsi que l'avis de l'autorité environnementale mentionné au III de l'article L.122-1 et à l'article L.122-7 du présent code ou à l'article L.104-6 du code de l'urbanisme.

La décision prise après examen au cas par cas est présentée en pièce 6.

2° En l'absence d'évaluation environnementale le cas échéant, la décision prise après un examen au cas par cas par l'autorité environnementale ne soumettant pas le projet, plan ou programme à évaluation environnementale et, lorsqu'elle est requise, l'étude d'incidence environnementale mentionnée à l'article L.181-8 et son résumé non technique, une note de présentation précisant les coordonnées du maître d'ouvrage ou de la personne publique responsable du projet, plan ou programme, l'objet de l'enquête, les caractéristiques les plus importantes du projet, plan ou programme et présentant un résumé des principales raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de l'environnement, le projet, plan ou programme soumis à enquête a été retenu.

La décision prise après examen au cas par cas est présentée en pièce 6. L’étude d’incidence environnementale et son résumé non technique est présentée en pièce 5. Les coordonnées du maître d’ouvrage sont présentées en pièce 1. L’objet de l’enquête et les caractéristiques les plus importantes du projet sont présentés en pièce 4. Les raisons pour lesquelles le projet présenté a été retenu sont présentées en pièce 5.

3° La mention des textes qui régissent l'enquête publique en cause et l'indication de la façon dont cette enquête s'insère dans la procédure administrative relative au projet, plan ou programme considéré, ainsi que la ou les décisions pouvant être adoptées au terme de l'enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d'autorisation ou d'approbation.

Présent paragraphe et paragraphes suivants.

4° Lorsqu'ils sont rendus obligatoires par un texte législatif ou réglementaire préalablement à l'ouverture de l'enquête, les avis émis sur le projet plan, ou programme.

Les avis émis seront joints au dossier d’enquête (avis des communes impactés par le rayon d’affichage).

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5° Le bilan de la procédure de débat public organisée dans les conditions définies aux articles L.121-8 à L.121-15, de la concertation préalable définie à l'article L.121-16 ou de toute autre procédure prévue par les textes en vigueur permettant au public de participer effectivement au processus de décision. Il comprend également l'acte prévu à l'article L.121-13. Lorsque aucun débat public ou lorsque aucune concertation préalable n'a eu lieu, le dossier le mentionne.

Le projet n’a pas fait l’objet de concertation préalable.

6° La mention des autres autorisations nécessaires pour réaliser le projet dont le ou les maîtres d'ouvrage ont connaissance.

Le projet fait l’objet d’une demande de permis de construire au titre du code de l’urbanisme.

L'autorité administrative compétente disjoint du dossier soumis à l'enquête et aux consultations prévues ci-après les informations dont la divulgation est susceptible de porter atteinte aux intérêts mentionnés au I de l'article L.124-4 et au II de l'article L.124-5.

NOTA : Le décret n° 2016-1110 a été pris pour l’application de l’ordonnance n° 2016-1058 dont l’article 6 prévoit que Les dispositions de la présente ordonnance s'appliquent :

- aux projets relevant d'un examen au cas par cas pour lesquels la demande d'examen au cas par cas est déposée à compter du 1er janvier 2017 ;

- aux projets faisant l'objet d'une évaluation environnementale systématique pour lesquels la première demande d'autorisation est déposée à compter du 16 mai 2017. Pour les projets pour lesquels l'autorité compétente est le maître d'ouvrage, ces dispositions s'appliquent aux projets dont l'enquête publique est ouverte à compter du premier jour du sixième mois suivant la publication de la présente ordonnance ;

- aux plans et programmes pour lesquels l'arrêté d'ouverture et d'organisation de l'enquête publique ou l'avis sur la mise à disposition du public est publié après le premier jour du mois suivant la publication de la présente ordonnance.

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2. DEROULEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE

La phase d’enquête publique est régie par les articles R.181-36 à R.181-38 du code de l’environnement.

L'enquête publique est organisée selon les modalités du chapitre III du titre II du livre Ier, sous réserve des dispositions de l'article L.181-10 ainsi que des dispositions suivantes :

1° Le préfet saisit le président du tribunal administratif en vue de la désignation d'un commissaire enquêteur ou d'une commission d'enquête en application de l'article R.123-5 au plus tard quinze jours suivant la date d'achèvement de la phase d'examen ;

2° Le préfet prend l'arrêté d'ouverture et d'organisation de l'enquête prévu par l'article R.123-9 au plus tard quinze jours après la désignation du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête ;

3° L'avis d'enquête prévu par le I de l'article R.123-11 mentionne, s'il y a lieu, que l'installation fait l'objet d'un plan particulier d'intervention en application de l'article L.741-6 du code de la sécurité intérieure ;

4° Pour les projets relevant du 2° de l'article L.181-1, les communes mentionnées au III de l'article R.123-11 sont celles dont une partie du territoire est située à une distance, prise à partir du périmètre de l'installation, inférieure au rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des installations classées pour la rubrique dont l'installation relève, auxquelles le préfet peut adjoindre d'autres communes par décision motivée.

Les avis recueillis lors de la phase d'examen en application des articles R.181-19 à R.181-32 sont joints au dossier mis à l'enquête, ainsi que la tierce expertise prévue par l'article L.181-13 si elle est produite avant l'ouverture de l'enquête.

Dès le début de la phase d'enquête publique, le préfet demande l'avis du conseil municipal des communes mentionnées au III de l'article R.123-11 et des autres collectivités territoriales, ainsi que de leurs groupements, qu'il estime intéressés par le projet, notamment au regard des incidences environnementales notables de celui-ci sur leur territoire. Ne peuvent être pris en considération que les avis exprimés au plus tard dans les quinze jours suivant la clôture de l'enquête publique.

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3. PHASE DE DECISION

La phase de décision à l’issue de l’enquête publique est régie par les articles R.181-39 à R.181-44 du code de l’environnement.

Dans les quinze jours suivant la réception du rapport d'enquête publique, le préfet transmet pour information la note de présentation non technique de la demande d'autorisation environnementale et les conclusions motivées du commissaire enquêteur :

1° A la commission départementale de la nature, des paysages et des sites, lorsque la demande d'autorisation environnementale porte sur une carrière et ses installations annexes ou une installation de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent ;

2° Au conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques dans les autres cas.

Le préfet peut également solliciter l'avis de la commission ou du conseil susmentionnés sur les prescriptions dont il envisage d'assortir l'autorisation ou sur le refus qu'il prévoit d'opposer à la demande. Il en informe le pétitionnaire au moins huit jours avant la réunion de la commission ou du conseil, lui en indique la date et le lieu, lui transmet le projet qui fait l'objet de la demande d'avis et l'informe de la faculté qui lui est offerte de se faire entendre ou représenter lors de cette réunion de la commission ou du conseil.

Le projet d'arrêté statuant sur la demande d'autorisation environnementale est communiqué par le préfet au pétitionnaire, qui dispose de quinze jours pour présenter ses observations éventuelles par écrit.

Le préfet statue sur la demande d'autorisation environnementale dans les deux mois à compter du jour de réception par le pétitionnaire du rapport d'enquête transmis par le préfet en application de l'article R.123-21, sous réserve des dispositions de l'article R.214-95, ou dans le délai prévu par le calendrier du certificat de projet lorsqu'un tel certificat a été délivré et que l'administration et le pétitionnaire se sont engagés à le respecter.

Ce délai est toutefois prolongé d'un mois lorsque l'avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites ou celui du conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques est sollicité sur le fondement de l'article R.181-39.

Ces délais peuvent être prorogés une fois avec l'accord du pétitionnaire.

Ces délais sont suspendus :

1° Dans le cas prévu au dernier alinéa de l'article L.181-9 jusqu'à l'achèvement de la procédure permettant la réalisation du projet ;

2° Si, dans ces délais, le préfet demande une tierce expertise sur le fondement de l'article L.181- 13, à compter de cette demande et jusqu'à la production de l'expertise.

Le silence gardé par le préfet à l'issue des délais prévus par l'article R.181-41 pour statuer sur la demande d'autorisation environnementale vaut décision implicite de rejet.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) TEXTES REGISSANT LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE

L'arrêté d'autorisation environnementale fixe les prescriptions nécessaires au respect des dispositions des articles L.181-3 et L.181-4. Il comporte notamment les mesures d'évitement, de réduction et de compensation et leurs modalités de suivi qui, le cas échéant, sont établies en tenant compte des prescriptions spéciales dont est assorti le permis de construire, le permis d'aménager, le permis de démolir ou la décision prise sur la déclaration préalable en application de l'article R.111-26 du code de l'urbanisme. Lorsque l'autorisation environnementale est accordée dans le cadre d'un projet, au sens de l'article L.122-1, dont la réalisation incombe à plusieurs maîtres d'ouvrage, le préfet identifie, le cas échéant, dans l'arrêté, les obligations et les mesures d'évitement, de réduction et de compensation relevant de la responsabilité de chacun des maîtres d'ouvrage.

Il comporte également :

1° S'il y a lieu, les prescriptions de nature à réduire ou à prévenir les pollutions à longue distance ainsi que les pollutions transfrontalières ;

2° Les conditions d'exploitation de l'installation de l'ouvrage, des travaux ou de l'activité en période de démarrage, de dysfonctionnement ou d'arrêt momentané ;

3° Les moyens d'analyses et de mesures nécessaires au contrôle du projet et à la surveillance de ses effets sur l'environnement, ainsi que les conditions dans lesquelles les résultats de ces analyses et mesures sont portés à la connaissance de l'inspection de l'environnement ;

4° Les conditions de remise en état après la cessation d'activité.

Lorsque des prescriptions archéologiques ont été édictées par le préfet de région en application des articles L.522-1 et L.522-2 du code du patrimoine, l'arrêté d'autorisation indique que la réalisation des travaux est subordonnée à l'observation préalable de ces prescriptions.

En vue de l'information des tiers :

1° Une copie de l'arrêté d'autorisation environnementale ou de l'arrêté de refus est déposée à la mairie de la commune d'implantation du projet et peut y être consultée ;

2° Un extrait de ces arrêtés est affiché à la mairie de la commune d'implantation du projet pendant une durée minimum d'un mois ; procès-verbal de l'accomplissement de cette formalité est dressé par les soins du maire ;

3° L'arrêté est adressé à chaque conseil municipal et aux autres autorités locales ayant été consultées en application de l'article R. 181-38 ;

4° L'arrêté est publié sur le site internet de la préfecture qui a délivré l'acte pendant une durée minimale d'un mois.

L'information des tiers s'effectue dans le respect du secret de la défense nationale, du secret industriel et de tout secret protégé par la loi.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée)

PIECES COMMUNES AUX DIFFERENTS VOLETS DE LA PROCEDURE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE (ARTICLE R.181-13 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT)

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 1 – IDENTITE DU DEMANDEUR

PIÈCE N° 1 IDENTITE DU DEMANDEUR

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 1 – IDENTITE DU DEMANDEUR

1. COORDONNEES ET RAISON SOCIALE DU DEMANDEUR

Les coordonnées du demandeur sont les suivantes :

Raison sociale de l’établissement : Clisson Sèvre et Maine Agglo

Forme juridique : EPCI (ETABLISSEMENT PUBLIC DE COOPERATION INTERCOMMUNALE)

Coordonnées du siège social : 15 rue des Malifestes 44190 CLISSON Tél. : 02 40 54 75 15

N° de SIRET : 200 067 635 00082

Nom et qualité du signataire : Nelly SORIN Présidente de Clisson Sèvre et Maine Agglo

Dossier suivi par : Marion CHEVOLEAU Tél. : 02 40 57 57 80

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale ( v e r s i o n c o m p l é t é e ) PIECE N° 1 – IDENTITE DU DEMANDEUR

2. PRESENTATION DE CLISSON SEVRE ET MAINE AGGLO

Le territoire de Clisson Sèvre et Maine Agglo, situé à l’extrémité Sud/Est du département de la Loire-Atlantique, s’étend sur 310 km².

Depuis la fusion de la communauté de communes Sèvre, Maine et Goulaine, et de la communauté de communes de la Vallée de Clisson, par arrêté préfectoral du 14/11/2016, la nouvelle collectivité Clisson Sèvre et Maine Agglo est constitué de 16 communes, regroupant une population totale de 54 000 habitants :

AIGREFEUILLE-SUR-MAINE LA PLANCHE BOUSSAY MAISDON-SU-SEVRE CHATEAU-THEBAUD MONNIERES CLISSON REMOUILLE GETIGNE SAINT-FIACRE-SUR-MAINE GORGES SAINT-HILAIRE-DE-CLISSON HAUTE-GOULAINE SAINT-LUMINE-DE-CLISSON LA HAY-FOUASSIERE VIEILLEVIGNE

Fig. 1. Territoire de Clisson Sèvre et Maine Agglo

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 2 – EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION

PIÈCE N° 2 EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 2 – EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION

1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La déchèterie de REMOUILLE est implantée à 2,5 km à l’Est du bourg de REMOUILLE, au lieu-dit « La Pièce à Niraud », à proximité de l’autoroute A83.

2. LOCALISATION CADASTRALE

Les références cadastrales de la déchèterie de REMOUILLE, sont les suivantes :

 section YH, parcelle n°135.

Les plans, pages suivantes, présentent la situation du projet à l’échelle 1 / 25 000, et un plan cadastral relatif au projet.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environ n e m e n t a l e (version complétée) PIECE N° 2 – EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION

Fig. 2. Plan de situation du projet à l’échelle 1 / 25 000

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 2 – EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION

Fig. 3. Vue aérienne et cadastre

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale ( v e r s i o n c o m p l é t é e ) PIECE N° 3 – MAÏTRISE FONCIERE DU TERRAIN

PIÈCE N° 3 MAITRISE FONCIERE DU TERRAIN (EXTRAIT DE L’ACTE DE VENTE DU 16/12/2002)

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnemental e (version complétée) PIECE N° 3 – MAÏTRISE FONCIERE DU TERRAIN

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation env ironnementale (version complétée) PIECE N° 3 – MAÏTRISE FONCIERE DU TERRAIN

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'auto risation environnementale (version complétée) PIECE N° 3 – MAÏTRISE FONCIERE DU TERRAIN

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 4 – DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

PIÈCE N° 4 DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION, DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT, ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

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1. NATURE ET VOLUME DE L’INSTALLATION

La déchèterie de REMOUILLE réhabilitée s’étendra sur 9 700 m² (emprise clôturée).

Les déchets collectés seront des déchets ménagers valorisables et assimilés (cartons, déchets verts, bois, ferrailles, gravats, …) et des Déchets Dangereux des Ménages (DDM : peintures, solvants, produits de jardinage, huiles, …).

1.1. DECHETS INTERDITS

Les déchets interdits sont présentés dans une liste2 non exhaustive des déchets refusés par l’exploitant :

 Déchets d’amiante liée ou non,

 Contenants sous pression non percés (extincteurs, bouteilles de gaz, bouteilles d'oxygène...),

 Déchets radioactifs,

 Ordures ménagères résiduelles,

 Pneumatiques,

 Fibrociment,

 Cadavres d'animaux,

 Déchets anatomiques et infectieux,

 Médicaments,

 Déchets industriels, artisanaux, et ou commerciaux,

 Souches d'arbres.

2 Article 6 du règlement du règlement intérieur des déchèteries de la Communauté de communes de la Vallée de Clisson en vigueur.

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1.2. NATURE DES DECHETS ADMIS ET VOLUMES

1.2.1. PROPORTION DE DECHETS DANGEREUX / NON DANGEREUX PARMI LES D3E

Les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (D3E) relèvent des codes3 :

 CED 20 01 35* : équipements électriques et électroniques mis au rebut contenant des composants dangereux

 CED 20 01 36 : équipements électriques et électroniques mis au rebut sans composant dangereux.

Les composants dangereux contenus dans les D3E sont les piles et accumulateurs, gaz à effet de serre, composants contenant du mercure, condensateurs pouvant contenir des PCB, … ce qui représente une faible proportion dans la répartition en masse des D3E déposés en déchèterie.

Seuls les accumulateurs peuvent présenter une proportion en masse significative, qui n’excédera par un tiers de la masse totale des D3E déposés.

Pour le cas de la déchèterie réhabilitée de REMOUILLE, la quantité de déchets dangereux entrant dans la catégorie D3E (sous le code déchet CED 20 01 35*) est évaluée à 1 tonne.

Parallèlement, la part des D3E entrant dans la catégorie des déchets non dangereux (sous le code CED 20 01 36) est ajoutée à la quantité de déchets non dangereux susceptibles d’être présents dans l’installation.

3 Liste de codification des déchets issue de l’annexe II de l’article R541-8 du code de l’environnement.

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1.2.2. NATURE DES DECHETS ADMIS ET VOLUMES

Les déchets admis à l’entrée de la déchèterie et les volumes correspondants susceptibles d’être présents dans la déchèterie, au sens de la nomenclature ICPE, sont présentés dans le tableau ci- dessous :

DECHETS NON DANGEREUX DECHETS DANGEREUX DES MENAGES (DDM)

TYPE CONTENANT4 CAPACITE EN M3 TYPE CAPACITE EN TONNES Filières gérées en bennes : o tout-venant 10 bennes o cartons 350 Huiles, piles, polystyrène 0,5 (de 35 m3) o mobiliers o plastiques o métaux 2 casiers Bois 90 Batteries 0,5 (de 30 m²)

1 casier D3E Gravats 90 1 (de 60 m²) (code CED 200135*)

1 casier Autres déchets Déchets verts 750 3 (de 500 m²) dangereux des ménages

D3E 1 local 60 (code CED 200136) (30 m²)

Colonnes de tri 10 colonnes (emballages, verres, 30 (de 2 à 3 m3) papier, textiles)

Soit une capacité de déchets non Soit une capacité de 1 110 m3 5 tonnes dangereux de : déchets dangereux de

Cette liste est non exhaustive et peut évoluer en fonction des besoins selon la réglementation en vigueur.

4 Volume des bennes de collecte générale : 35 m3

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2. DESCRIPTION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT

2.1. PRINCIPES GENERAUX D’AMENAGEMENT

Les installations actuelles (quais et locaux) sont concentrées sur la partie Ouest du terrain.

Les principales lacunes du schéma de fonctionnement existant résident :

 dans le manque de filières,

 dans le schéma de circulation avec circulation commune aux usagers et services, et haut de haut en forme « d’entonnoir ».

Après avoir ciblé les besoins nécessaires, la collectivité Clisson Sèvre et Maine Agglo a souhaité réhabiliter la déchèterie sur la Commune de REMOUILLE. Celle-ci sera conçue pour répondre à différents objectifs en terme de :

 besoins de la population en matière de gestion des déchets :

 accueillir des filières et des volumes suffisants,

 anticipation des besoins futurs,

 sécurité relative à l’utilisation et la circulation au sein de la déchèterie, aussi bien pour les usagers que pour le personnel en charge de l’exploitation et de l’entretien du site,

 respect de l’environnement par la mise en place de systèmes adaptés à la gestion des eaux du site et par son insertion paysagère,

 compatibilité du projet avec les recommandations des documents d’orientation et de gestion du territoire (plan national de gestion des déchets, plan régional,…),

 compatibilité avec le SAGE et le SDAGE.

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2.2. SCHEMA GENERAL D’ORGANISATION

Le schéma général d’organisation retenu est le suivant :

 desserte du site à partir de la voie communale dite de la Fantaisie, comme c’est le cas actuellement,

 modification des circulations :

 séparation des flux usagers/services : mise en place d’un accès spécifique aux services d’exploitation,

 mise en place d’un sens de circulation « unique » pour les usagers :  création d’une nouvelle entrée,  transformation de l’accès existant en seule sortie,

 extension de la plateforme de haut de quais, avec redisposition des bennes sur un seul alignement côté Est,

 mise en place de nouveaux locaux en haut de quai accessible aux usagers,

 aménagement en bas de quais côté Ouest d’une zone de stockage en casiers (gravats/bois/déchets verts) accessible sans dénivelé depuis la nouvelle voie d’accès,

 mise en place d’une réserve incendie enterrée,

 mise en place d’un bassin de gestion des eaux pluviales.

La plateforme de haut de quai comprend :

 l’accès aux quais de déversement en bennes (10 bennes + 1 benne tirelire),

 les divers locaux nécessaires au fonctionnement de l’installation : local d’exploitation, local rangement, local D3E (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques), préau (huiles, piles, polystyrène…), local DDM (Déchets Dangereux des Ménages), local réemploi, local agents, colonne de tris.

La plateforme secondaire comprend des casiers de dépôt au sol :

 gravats : 1 casier de 60 m²,

 bois : 2 casiers de 30 m²,

 déchets verts : 1 casier de 500 m². Des panneaux d’informations et d’orientation permettent sur site de diriger les usagers vers les différents points de collecte.

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2.3. FILIERES DE COLLECTE ET DE VALORISATION DES DECHETS

2.3.1. FILIERES DE COLLECTE

Les filières de collecte prévues sont les suivantes :

 Filières gérées en bennes (adossées à un quai suivant illustrations ci-après) :

 10 bennes : tout-venant, cartons, mobilier, plastiques ;

Ces ouvrages répondent ainsi à la norme des garde-corps épais (norme ERP).

 Filières gérées en casiers sur la plateforme secondaire :

 gravats : 1 casier de 60 m²,

 bois : 2 casiers de 30 m²,

 déchets verts : 1 casier de 500 m².

Ce mode de gestion en casier implique de disposer sur site d’un engin de relevage.

L’engin sera fourni par le prestataire en charge de l’exploitation.

 Filières gérées dans des locaux de stockage spécifiques (sur plateforme en haut de quai) :

 D3E (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) : local spécifique.

 DDM (Déchets Dangereux des Ménages) : locaux spécifiques.

 Huiles, piles, batteries, etc... : sous préau spécifique.

 Autres filières sur plateforme en haut de quai :

 Emballages, verres, papiers, textiles : en colonnes.

 Plâtres : en benne tirelire.

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2.3.2. TYPE DE TRAITEMENT ET DE VALORISATION DES DECHETS COLLECTES

Les filières de traitement et de valorisation des déchets collectés sont présentées ci-dessous (au cours de l’exploitation, les repreneurs cités peuvent être modifiés).

TYPE DE DECHETS DESTINATION DES DECHETS FILIERE DE TRAITEMENT ET DE VALORISATION Déchets verts Agriculteurs locaux Agronomique / compostage ISDND Classe 3 EcoTerre du Gravats Enfouissement Celier Cimenterie Lafarge (St Pierre La Cour) 30% CSR Bois Repreneur panneaux Egger 70% recyclage panneaux particules Roll Les Landes Tout venant ISDND La Poitevinière Enfouissement Revente à Brangeon Cartons Recyclage Environnement Ferrailles GDE Recyclage D3E Brangeon Environnement Recyclage

DDM (Déchets Dangereux des Ménages : batteries, huiles, produits REP DDS (EcoDDS) Recyclage / valorisation énergétique phytosanitaires, déchets amiantés… DASRI VEOLIA Usine Arc en Ciel Recyclage / valorisation énergétique Ameublement REP Meuble (EcoMobilier) Recyclage Plastique Pas de tri spécifique en déchèterie aujourd’hui – à prévoir à l’avenir Centre de tri Le Relais St Textile Recyclage Herblain

Emballages Centre de tri Brangeon Environnement St Laurent des Recyclage ménagers Autels Papier UPM La Chapelle d’Arblay Recyclage Verralia (anciennement St Verre Recyclage Gobain emballages)

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2.4. BATIMENT D’EXPLOITATION

Un bâtiment réservé au personnel d’exploitation et d’entretien de la déchèterie sera situé sur la plateforme haute, permettant le contrôle des entrées/sorties et de l’ensemble du site.

Ce local comprendra une pièce principale incluant une partie pour l’accueil du public et une partie réservée aux personnels d’exploitation du site, avec bureau et rangements.

2.5. EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les équipements complémentaires prévus sont les suivants :

 local agents : 2 vestiaires avec douche, 2 sanitaires pour les personnels et cuisine,

 un préau de stockage,

 clôture et portails, barrières levantes,

 éclairage du site,

 point d’eau extérieur, accessible aux usagers,

 douche de sécurité et rince-œil.

2.6. VOIRIES

Les structures de voirie projetée sont les suivantes :

 Les zones de dévolution des usagers et services seront principalement revêtues en enrobé,

 Les zones spécifiques de stockage/manutention des bennes et de stockage en casier seront revêtues en.

2.7. PROTECTION INCENDIE

Les locaux sont équipés de :

 détecteurs de fumée ;

 alarmes incendie de type 4, d’un diffuseur sonore et de déclencheurs manuels disposés à chaque issue.

Le réseau d’eau potable alimentant le site ne permet pas la mise en place d’un poteau incendie. En conséquence, pour assurer la fourniture des 120 m³/2 heures exigés par le SDIS, une réserve incendie de capacité 120 m³ sera mise en œuvre sur site. Il s’agira d’une cuve enterrée sous espaces verts.

Toutes les zones de la déchèterie seront facilement accessibles aux engins de secours extérieurs.

Des dispositifs de type extincteurs portatifs seront également disposés dans les divers locaux.

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2.8. ASSAINISSEMENT EAUX USEES

Le site se trouve en zone d’assainissement non collectif.

Le dispositif d’assainissement autonome projeté est du type filtre à sable vertical drainé composé :

3  d’une fosse toutes eaux de 3 m ,

 du filtre à sable vertical drainé, d’une surface de 20 m².

La mise en œuvre et le choix de ce dispositif de traitement a fait l’objet d’une étude de sol et de filière pour la réalisation d’un assainissement autonome (A.V.E.C. – juillet 2017). L’avis du SPANC, formulé le 18/07/2017, est joint en annexe.

2.9. ASSAINISSEMENT EAUX PLUVIALES

Le projet n’intercepte pas d’eau pluviale provenant d’un bassin versant amont.

Un réseau spécifique à la déchèterie assurera la collecte des eaux pluviales.

Avant rejet, vers le milieu naturel, ces eaux transiteront par un bassin qui permettra une rétention pour régulation des débits de restitution au milieu, et le prétraitement des eaux avant rejet. Cet ouvrage permettra également l’isolement du site en cas de pollution accidentelle.

Les caractéristiques du bassin de rétention sont les suivantes : 3  stockage eaux pluviales : 280 m correspondant à une pluie décennale ; 3  intégration d’un volume complémentaire de 120 m pour collecte des eaux d’incendie ;

 volume utile de stockage : cumul arrondi à 400 m³ ;

 débit de fuite : 3 l/s (sur la base de 3 l/s/ha) ;

 prétraitement avant rejet (fosse de décantation, regard siphoïde).

In fine, ces eaux pluviales collectées seront rejetées vers le fossé existant à l’angle Ouest du site, puis vers le ruisseau de la Planche Payan affluent de l’Ognon.

Fig. 4. Ouvrage de restitution du bassin – Coupe de principe

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2.10. SIGNALETIQUE

Afin d’assurer l’orientation des usagers sur site, sont prévus des dispositifs de signalisation adaptés :

 Plan de la déchèterie en entrée de site,

 Numérotation des quais et casiers,

 Panneaux sur potence.

2.11. COUT DES AMENAGEMENTS

Sur la base des études AVP actualisées à juillet 2017, le coût de l’opération pour la construction de la déchèterie de REMOUILLE (hors acquisition foncière), est estimé à 879 000 € HT.

La carte page suivante présente le plan d’aménagement retenu.

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Fig. 5. Plan d’implantation

Plan d’implantation

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3. NOMENCLATURES VISEES – CONTEXTE REGLEMENNTAIRE

3.1. L’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

La procédure d’autorisation environnementale intègre désormais les procédures d’autorisation suivantes (article L181-1 du code de l’environnement) :

 IOTA (Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagement, « loi sur l’eau »)

 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement),

 les projets non soumis à une de ces autorisations mais qui doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale (nomenclature des études d’impact, article R122-2 du code de l’environnement).

Cette procédure inclut l’ensemble des prescriptions des différentes législations applicables et relevant des différents codes :

 Code de l’environnement :

 autorisation spéciale au titre de la législation des réserves naturelles nationales ou des réserves naturelles de Corse,

 autorisation spéciale au titre de la législation des sites classés,

 dérogations à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés,

 agrément pour l’utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM),

 agrément des installations de traitement des déchets,

 déclaration IOTA,

 enregistrement, déclaration ICPE.

 Code forestier : autorisation de défrichement.

 Code de l’énergie : autorisation d’exploiter et approbation du projet de transport et de distribution d’énergie.

 Code des transports, code de la défense et code du patrimoine : autorisation pour l’établissement d’éoliennes.

L'autorisation est demandée en une seule fois par le maître d'ouvrage. Il dispose d’un interlocuteur unique qui est :

 le service de l’État chargé de la police de l’eau, pour les projets qui relèvent principalement du régime des installations, ouvrages, travaux et activités (IOTA),

 le service de l’État chargé de l’inspection des installations classées, pour les projets qui relèvent principalement du régime des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE),

 le service de l’État désigné par l’autorité administrative compétente, dans les autres cas.

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3.2. NOMENCLATURE IOTA (LOI SUR L’EAU)

La nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à L.214-6 est annexée à l’article R.214-1.

Cette nomenclature présente 5 titres :

Titre 1 Prélèvements (5 rubriques)

Titre 2 Rejets (11 rubriques)

Titre 3 Impact sur le milieu aquatique ou la sécurité publique (15 rubriques)

Titre 4 Impact sur le milieu marin (3 rubriques)

Titre 5 Autres régimes d’autorisation valant autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du Code de l’Environnement (5 rubriques)

Au regard de l’article R.214-1 du Code de l’Environnement (nomenclature des Installations, Ouvrages, Travaux et Activités), le projet est susceptible d’être concerné par la rubrique suivante :

NOMENCLATURE IOTA EN VIGUEUR JUSTIFICATION

REGIME RUBRIQUE REGIME NATURE ET VOLUMES DES INTITULE CONCERNE PAR CONCERNEE CORRESPONDANT ACTIVITES ENVISAGEES L'INSTALLATION

Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles La surface totale ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du concernée par projet, augmentée de la surface correspondant à la l’aménagement du réseau partie du bassin naturel dont les écoulements sont de collecte des eaux 2150 interceptés par le projet, étant : pluviales (sans 1. Supérieure ou égale à 20 ha Autorisation interception de bassin 2. Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha Déclaration versant amont) s’étend sur Non classé 0,97 ha

Au regard de l’article R.214-1 du code de l’environnement, le projet n’est pas classé au titre de la nomenclature IOTA.

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3.3. NOMENCLATURE ICPE

L’article R.511-9 du Code de l’Environnement présente la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ainsi que les conditions de réalisation de la procédure administrative (autorisation/enregistrement/déclaration) associée.

Le projet de réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE est concerné par la rubrique suivante :

 2710 : Collecte de déchets apportés par le producteur initial.

NOMENCLATURE ICPE EN VIGUEUR JUSTIFICATION

REGIME RUBRIQUE REGIME RAYON NATURE ET VOLUMES DES INTITULE CONCERNE PAR CONCERNEE CORRESPONDANT D'AFFICHAGE ACTIVITES ENVISAGEES L'INSTALLATION

Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces déchets :

1. Collecte de déchets dangereux : 1. Collecte de déchets La quantité de déchets susceptible d’être présente dans dangereux : l’installation étant : a) Supérieure ou égale à 7 tonnes Autorisation 1 km 2710 b) Supérieure ou égale à 1 tonne et inférieure à 7 tonnes Déclaration - 5 tonnes Déclaration

2. Collecte de déchets non dangereux : 2. Collecte de déchets non Le volume de déchets susceptible d’être présent dans dangereux : l’installation étant : a) Supérieur ou égal à 600 m³ Autorisation 1 km 1 110 m³ Autorisation b) Supérieur ou égal à 300 m³ et inférieur à 600 m³ Enregistrement - c) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³ Déclaration -

Bilan de la procédure : AUTORISATION

Le rayon d’affichage d’un kilomètre concerne la Commune de REMOUILLE, mais également celle d’AIGREFUILLE-SUR-MAINE.

NOTA :

Les déchets verts collectés sur le site font actuellement l’objet d’opérations de broyage sur site.

Après réhabilitation, la gestion sera modifiée et aucune opération de broyage sur site n’est envisagée. Les déchets verts seront repris au grappin, puis évacués vers un site de traitement agréé.

En conséquence, la rubrique 2791 n’est pas visée.

De même, en l’absence d’activité de broyage de végétaux, les risques de nuisances liées aux envols de poussières, aux odeurs et au bruit émis par cette activité seront inexistants.

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Fig. 6. Rayon d’affichage

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation environnementale (version co m p l é t é e ) PIECE N° 4 – DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

3.4. ENQUETE PUBLIQUE

En cas d’autorisation environnementale, une enquête publique est prévue aux articles suivants :

 article L.181-9 du code de l’environnement,

 article R.181-36 du code de l’environnement.

Bien que le projet ne soit pas soumis à étude d’impact au titre des articles relatifs à l’autorisation environnementale, il fait l’objet d’une enquête publique au titre des ICPE soumises à autorisation.

Les étapes et les acteurs de la procédure sont présentés ci-après.

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Fig. 7. Logigramme d’enchaînement des étapes de la procédure d’autorisation environnementale

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autorisation envi ronnementale (version complétée) PIECE N° 4 – DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

4. MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE

4.1. CONDITIONS D’ENTRETIEN DES OUVRAGES

L’objectif est d’assurer en permanence le fonctionnement optimal des équipements :

 Ouvrages de collecte : il s’agira essentiellement d’assurer, chaque fois que nécessaire :

 le nettoyage des chaussées ;

 le nettoyage du dispositif de collecte (grilles avaloirs) ;

 l’enlèvement de tout déchet ou dépôt risquant à terme d’obstruer les ouvrages d’évacuation (buses) ;

 le curage des canalisations.

 Fosse de décantation : curage des boues accumulées dans le bassin :

Ces produits proviennent de la décantation des eaux de ruissellement. Ce bassin de décantation sera vidangé régulièrement par une entreprise spécialisée ; les boues de curage seront évacuées vers un centre de traitement autorisé.

Le désherbage autour des avaloirs se fera de façon mécanique. Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé.

4.2. FREQUENCE D’ENTRETIEN DES OUVRAGES

Ces équipements seront vidangés (hydrocarbures et boues) et curés lorsque le volume des boues atteindra la moitié du volume utile de la fosse de décantation et dans tous les cas au moins une fois par an, sauf justification apportée par l’exploitant relative au report de cette opération sur la base de contrôles visuels réguliers enregistrés et tenus à disposition de l’inspection. En tout état de cause, le report de cette opération ne pourra pas excéder deux ans.

4.3. SUIVI ET SURVEILLANCE DES EVENTUELLES NUISANCES EN EXPLOITATION

Au-delà des opérations d’entretien des différents équipements de l’installation, des moyens de surveillance seront mis en œuvre.

4.3.1. MOYENS DE SURVEILLANCE RELATIFS AU SUIVI ACOUSTIQUE

Conformément à la réglementation, l’exploitation prévoit la mise en place d’une surveillance des émissions sonores de l'installation permettant d'estimer la valeur de l'émergence générée dans les zones à émergence réglementée. Les mesures seront effectuées selon la méthode définie en annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997. Ces mesures seront effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'installation sur une durée d'une demi-heure au moins.

Une mesure du niveau de bruit et de l'émergence sera effectuée au moins tous les trois ans par une personne ou un organisme qualifié, la première mesure étant effectuée dans l'année qui suit le démarrage de l'installation.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE Demande d'autor isation environnementale (version complétée) PIECE N° 4 – DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

4.3.2. MOYENS DE SURVEILLANCE RELATIFS AUX REJETS AQUEUX

Un programme de surveillance sera mis en place pour le contrôle des rejets dans le milieu récepteur.

Les mesures sont effectuées selon une périodicité annuelle, sous la responsabilité et aux frais de l’exploitant. Les mesures sont effectuées par un organisme agréé choisi en accord avec l'inspection des installations classées.

Les paramètres suivis à l’aval du dispositif de rejet des eaux pluviales de l’installation, sur effluent brut non décanté, sont les suivants :

 pH

 température

 MES

 DCO

 DBO5

 indice phénols

 chrome hexavalent

 cyanures totaux

 AOX

 arsenic

 hydrocarbures totaux

 métaux totaux

Les métaux totaux sont la somme de la concentration en masse par litre des éléments Pb, Cu, Cr, NI, Zn, Sn, Cd, Hg, Fe, Al.

Ces mesures sont effectuées sur un échantillon représentatif du fonctionnement de l'installation et constitué soit par un prélèvement continu d'une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d'une demi-heure.

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CLISSON, SEVRE ET MAINE AGGLO Réhabilitation de la déchèterie de REMOUILLE D e m ande d'autorisation environnementale (version complétée) PIECE N° 4 – DESCRIPTION DE LA NATURE ET DU VOLUME DE L’INSTALLATION DES MODALITES D’EXECUTION ET DE FONCTIONNEMENT, DES RUBRIQUES DES NOMENCLATURES, DES MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE, DES MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ET DES CONDITIONS DE REMISE EN ETAT

5. MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT

5.1. MOYENS D’EVACUATION DU SITE

En cas de danger constaté, le personnel d’exploitation fait évacuer le site en attendant l’arrivée des secours.

En cas d’urgence, l’exploitant dispose de déclencheurs d’alarme installés à chaque issue des bâtiments.

5.2. MOYENS DE DETECTION INCENDIE

Conformément à l’article 20 de l’arrêté ministériel du 26 mars 2016, les locaux suivants seront équipés d’un détecteur de fumée :

 local gardien ;

 local DDM.

La liste de ces équipements, ainsi que les opérations d’entretien destinées à maintenir leur efficacité dans le temps, sont tenues à disposition de l’inspection des installations classées.

5.3. MOYENS D’ALERTE ET DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

L’installation est dotée de moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur.

5.3.1. MOYENS D’ALERTE DES SERVICES D’INCENDIE ET DE SECOURS

L’installation est équipée d’une alarme incendie de type 4, d’un diffuseur sonore et de déclencheurs manuels disposés à chaque issue.

En cas de déclenchement en dehors des heures de présence de l’exploitant, un report automatique se fera sur un numéro de téléphone de permanence.

Un plan de prévention est défini avec les pompiers du centre de secours d’AIGREFEUILLE-SUR- MAINE.

Selon la nature et la gravité de l'accident, les moyens de secours extérieurs suivants seront déclenchés (une liste avec les numéros de téléphone des organismes sera apposée près du téléphone) :

 Pompiers : 18

 Gendarmerie : 17

 SAMU : 15

 N° d’urgence depuis un portable : 112

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Les administrations concernées seraient prévenues en cas de besoin :

 DREAL Pays de la Loire : 02 72 74 73 00

 ARS : 02 49 10 40 00

 Mairie de REMOUILLE : 02 40 06 62 14

Le centre de secours le plus proche est localisé à 5 km de la déchèterie :

Fig. 8. Localisation du centre de secours le plus proche du site (source : googlemap)

 Centre d’Incendie et de Secours 14 Le Haut Coin 44 140 AIGREFEUILLE-SUR-MAINE

5.3.2. PLANS DES LOCAUX

L’exploitant établit et tient à jour le plan de positionnement des équipements d’alerte et de secours ainsi que les plans des locaux, qu’il tient à disposition des services d’incendie et de secours, ces plans devant mentionner, pour chaque local, les dangers présents.

Il établit également le schéma des réseaux entre équipements précisant la localisation des vannes manuelles et boutons poussoirs à utiliser en cas de dysfonctionnement.

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5.3.3. EQUIPEMENTS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

 Extincteurs

Les extincteurs sont répartis à l’intérieur de l’installation, sur les aires extérieures et dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d’extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées.

Les moyens de lutte contre l’incendie fonctionnent efficacement quelle que soit la température de l’installation, et notamment en période de gel. L’exploitant s’assurera de la vérification périodique et de la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie conformément aux référentiels en vigueur.

 Disponibilité en eau

 Le réseau d’eau potable alimentant le site ne permet pas la mise en place d’un poteau incendie. En conséquence, pour assurer la fourniture des 120 m³/2 heures exigés par le SDIS, une réserve incendie de capacité 120 m³ sera mise en œuvre sur site. Il s’agira d’une cuve enterrée sous espaces verts.

Toutes les zones de la déchèterie seront facilement accessibles aux engins de secours extérieurs.

Des dispositifs de type extincteurs portatifs seront également disposés dans les divers locaux.

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 Maîtrise des eaux d’extinction en cas d’incendie

La déchèterie est conçue de manière à ce que les eaux d’extinction utilisées en cas d’incendie restent confinées dans le dispositif de rétention des eaux pluviales de l’installation.

Le volume à considérer correspond au volume sollicité par les services de secours en cas d’incendie (60 m³/h pendant 2 heures), soit 120 m3.

Afin de tenir compte du cumul des évènements suivants :

 incendie nécessitant le déversement, par les services de secours, de la totalité du volume de référence,

 évènement pluvieux de récurrence décennale,

 le bassin de rétention des eaux pluviales inclut un volume supplémentaire de 120 m³ afin de pouvoir contenir ces eaux d’extinction. Dans cette situation, une vanne de confinement maintient fermé le dispositif d’évacuation des eaux pluviales.

Les eaux d’extinction collectées sont ensuite évacuées par pompage, puis acheminées vers les filières de traitement appropriées.

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6. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION

Conformément à l’article R.181-13 du Code de l’Environnement, la demande d’autorisation environnementale présente les conditions de remise en état du site après exploitation.

En cas d’arrêt définitif de l’exploitation, des dispositions particulières doivent être mises en œuvre.

En cas de cessation d’activité, l’exploitant doit prendre les mesures pour assurer, dès l’arrêt de l’activité, la mise en sécurité du site, comprenant notamment :

 l’évacuation des produits dangereux, et, pour les installations autre que les installations de stockage de déchets, gestion des déchets présents sur le site,

 des interdictions ou limitations d’accès au site,

 la suppression des risques d’incendie et d’explosion,

 la surveillance des effets de l’installation sur l’environnement.

En outre, l’exploitant doit ainsi placer le site de l’installation dans un état tel qu’il ne puisse porter atteinte à l’environnement, au patrimoine, au cadre de vie (en référence à l’article L.511-1 du Code de l’Environnement) et qu’il permette un usage futur du site.

Trois mois minimum avant la cessation d’activité, l’exploitant devra déposer auprès du préfet un dossier complet afin que ce dernier se prononce sur la suffisance des moyens et mesures mis en œuvre pour la réhabilitation du site.

Pour les installations à implanter sur un site nouveau5, et conformément à l’article D181-15-2, l’avis du propriétaire, lorsqu’il n’est pas le pétitionnaire, ainsi que celui du maire ou du président de l’EPCI compétent en matière d’urbanisme, sur l’état dans lequel devra être remis le site lors de l’arrêt définitif de l’installation, doit être joint au dossier de demande d’autorisation.

Sont décrites les mesures à engager par sur la remise en état du site après arrêt définitif de l’exploitation.

Toutes les installations, cuves de stockage seront traitées, les matériaux et cuves ayant reçus des produits seront évacués, et le site sera remis en état en fonction de l’usage futur envisagé.

La remise en état du site concerne la démolition des bâtiments et des infrastructures de génie civil (murs de quai), l’inertage des réseaux et des ouvrages enterrés, le nivellement approprié des terrains, l’évacuation des gravats (conformément à la réglementation en vigueur) et un réensemencement de la parcelle, en fonction de la vocation future du site.

5 S’agissant d’un site déjà en exploitation, ces avis ne sont pas requis.

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PIÈCE N° 5 ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE

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1. ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

1.1. MILIEU PHYSIQUE

1.1.1. CLIMATOLOGIE

Le territoire de la Sèvre et Maine Agglo se situe dans une zone de climat tempéré à influence océanique.

La station météorologique la plus représentative est la station Météo France de BOUGUENAIS (44). Les données suivantes sont extraites des données statistiques réalisées sur cette station : moyennes mensuelles entre 1981 et 2010 pour les températures et les précipitations, et période de référence de janvier 1971 à décembre 2006 pour les vents.

1.1.1.1. TEMPERATURES

Les températures moyennes annuelles sont de l’ordre de 12°C.

L’estuaire de la Loire bénéficie de l’influence de l’océan. Les températures maximales et minimales ne sont donc pas excessives (étés frais, hivers doux), comme l’illustre la figure ci-après. En effet, la température moyenne maximale est de 24°C aux mois de juillet et août et la température moyenne minimale est de 2°C aux mois de janvier et février. L’amplitude thermique est donc peu élevée.

Le rôle modérateur de l’océan se fait particulièrement sentir au niveau des températures minimales et maximales absolues :

 le nombre de fortes gelées (T < - 5°C) est faible (5 par an environ) ;

 les fortes chaleurs sont rares (les 30°C ne sont dépassés que cinq à dix fois par an).

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1.1.1.2. PRECIPITATIONS

Sur le département de la Loire-Atlantique, les précipitations sont le plus souvent liées aux perturbations venues de l’Atlantique.

En année normale, les pluies sont significatives quelle que soit la saison. Leurs caractéristiques sont répertoriées dans la figure suivante.

Sur l’ensemble d’une année, les précipitations observées s’élèvent à 819,6 mm/an. En période hivernale, d’octobre à avril, les précipitations représentent 557,1 mm. En période estivale, de mai à septembre, les précipitations représentent 262,5 mm.

Leurs variations sont, pour une année moyenne, caractéristiques du climat océanique avec :

 une décroissance progressive de la quantité des précipitations mensuelles du début de l’année jusqu’aux mois les plus secs (juin-juillet-août),

 à partir d’août, un accroissement de la hauteur des précipitations jusqu’aux mois d’octobre-novembre-décembre où l’intensité est maximale (de 90 à 97 mm).

On note une moyenne de 120 jours de pluie par an (> 1 mm).

1.1.1.3. EVAPO-TRANSPIRATION ET BILAN HYDRIQUE

En comparant les précipitations moyennes mensuelles à l’évapotranspiration (ETP), on constate qu'il existe un excédent cumulé de l'ordre de 340 mm entre les mois d’octobre et de mars.

En contrepartie, il existe un déficit hydrique cumulé de l'ordre de 365 mm entre les mois d'avril et de septembre. Le déficit maximum est observé au cours du mois de juillet avec 100 mm.

L'excédent hydrique hivernal se traduit par des écoulements de surface et/ou par des infiltrations.

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Fig. 9. Principales données climatiques

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1.1.1.4. VENTS

Le schéma suivant représente la rose annuelle des fréquences des vents de la station de NANTES-BOUGUENAIS. Elle fait apparaître deux secteurs principaux :

 Les vents de secteur Ouest sont plus fréquents :

 Nord-Ouest en hiver ;

 Sud-Ouest en été. Ils sont associés aux perturbations venues de l'Atlantique dont l'activité fluctue au rythme des saisons. Ils assènent de l'air maritime qui adoucit les températures hivernales et rafraîchit celles de l'été.

 Les vents de secteur Est : Le quadrant Nord-Est est le plus important avec plus de 25 % des vents. Observés toute l'année, ces vents seront associés aux froids secs l'hiver (plus rarement aux perturbations neigeuses), au temps chaud et stable l'été.

1.1.1.5. ENSOLEILLEMENT

Les stations météorologiques du département de Loire-Atlantique mesurant l'insolation sont les stations de NANTES et LA BAULE.

La couverture nuageuse et les formations brumeuses altèrent quelque peu l'ensoleillement qui atteint 2 000 à 2 100 heures en moyenne annuelle. Cet ensoleillement est surtout remarquable au printemps et en été.

 Le climat local est océanique tempéré avec des températures douces et des pluies régulières. Les vents du Sud-Ouest sont les plus importants (vitesse et fréquence).

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Fig. 10. Rose des vents

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1.1.2. CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE

REMOUILLE s'appuie sur un plateau incliné, d'orientation Ouest/Est selon des altitudes relativement faibles, comprises entre 61 et 17 mètres NGF.

Ce plateau est entaillé par la Vallée de la Maine, qui s'écoule à l'Est du territoire communal.

Le point culminant s'élève à 61 mètres à l'Ouest du territoire à proximité du village de l'Ermitage. La Vallée de la Maine concentre les altitudes les plus faibles avec un minimum de 16 mètres.

Le Bourg s'est développé à une altitude comprise entre 30 et 35 mètres au Nord/Est du territoire communal, au bord de la Maine.

Site étudié

Fig. 11. Topographie du territoire communal

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Le site du projet présente une topographie très peu marquée.

L’altitude de site est de l’ordre de 47 m NGF environ.

Aucun cours d’eau permanent n’est recensé à proximité immédiate du projet.

Fig. 12. Topographie

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1.1.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE

D’après la carte géologique de Clisson au 1/50 000ème (n°509) et notre expérience de la région, la succession géologique attendue au droit du site est la suivante (cf. extrait de la carte géologique ci- après) :

 éventuels remblais (non observables sur la carte),

 formation sablo-argileuse à graviers et galets, à sables littoraux,

 formation du substratum granitique et ses produits d’altération (arène).

La carte géologique présentée page suivante illustre ces éléments.

D’autre part, dans le cadre des études géotechniques réalisées pour la construction de la future déchèterie par ECR Environnement en mars 2017, des sondages pressiométriques et des sondages à la tarière mécanique ont été réalisés sur le site du projet.

Fig. 13. Localisation des sondages réalisés

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Les investigations réalisées ont permis de mettre en évidence la succession de profils suivante :

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Fig. 14. Carte géologique

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1.1.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Voir cartographie du réseau hydrographique page suivante.

1.1.4.1. DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES

La masse d’eau concernée par les rejets d’eaux pluviales du site est l’Ognon et ses affluents depuis la source jusqu’au Lac de Grand Lieu.

Le SAGE concerné est le SAGE Logne, Boulogne, Ognon et Lac de Grand Lieu.

LE RUISSEAU DE LA PLANCHE PAYAN

La zone d’étude appartient au bassin versant du ruisseau de la Planche Payan.

Ce ruisseau prend sa source au lieu-dit la Jubinerie.

D’une longueur de 5,3 km, ce ruisseau présente un écoulement intermittent au rythme des événements pluvieux. Il ne présente pas d’usage spécifique ou d’intérêt biologique.

Il rejoint le l’Ognon en amont du bourg de MONTBERT.

L’OGNON

D'une longueur de 48,4 km, l’Ognon prend sa source en Vendée, sur la commune de SAINT- SULPICE-LE-VERDON, à une altitude de 69 mètres NGF, près des lieux-dits le Novelin et l'Audrenière.

L’ognon s’écoule globalement du Sud-Sud/Est vers le Nord-Nord/Ouest, et draine les communes de VIEILLEVIGNE, LA PLANCHE, MONTBERT, PONT-SAINT-MARTIN et LA CHEVROLIERE où elle débouche au Nord/Ouest du Lac de Grand-Lieu, à une altitude 1,5 mètre NGF.

Le bassin versant de l'Ognon couvre 185 km², et fait partie du bassin versant du Lac de Grand Lieu.

HYDROLOGIE DE L’OGNON

Les trois cours d'eau principaux du bassin versant du Lac de Grand Lieu (Ognon, Logne et Boulogne) sont dotés chacun d’une station de jaugeage,

Tabl. 1 - Caractéristiques des stations de jaugeage

Surface du bassin Cours d’eau Situation Période d’observation versant amont

LES SORINIERES Ognon 147 km² 1964 à 2017 (Pont de Viais)

SAINT-COLOMBAN Logne 130 km² 1981 à 2017 (la Roussière)

ROCHESERVIERE Boulogne 193 km² 1981 à 2017 (la Vacherie)

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Le régime hydrologique est lié au caractère imperméable de la couverture pédologique induisant principalement des circulations rapides de surface.

Les cours d'eau du bassin versant présentent un régime hydrologique très contrasté avec des crues moyennement élevées et des étiages très sévères : débits très faibles voire nuls (pas d'écoulement continu) sur la Boulogne essentiellement, assecs réguliers sur certains tronçons amont de l'Ognon et de la Logne et sur des petits ruisseaux affluents.

Le tableau ci-dessous donne les débits moyens mensuels au niveau des trois stations de jaugeage sur la période d'observation :

Tabl. 2 - Débits moyens mensuels mesurés (m³/s)

Le tableau ci-dessous présente les débits de crue de période de retour 2 ans, 5 ans et 10 ans pour la crue instantanée et journalière débits basés sur des fréquences expérimentales :

Tabl. 3 - Débits de crue instantanée et journalière mesurés (m³/s)

Les débits d'étiage des cours d'eau sont très faibles voire nuls selon la fréquence. L’Ognon subit des assecs de façon régulière en amont.

Les débits caractéristiques d'étiage sont donnés dans le tableau ci-dessous :

Tabl. 4 - Débits d’étiage mesurés (m³/s)

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Fig. 15. Réseau hydrographique

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1.1.4.2. QUALITE DES MASSES D’EAU

1.1.4.2.1. APPLICATION DE LA DIRECTIVE CADRE EUROPEENNE SUR L’EAU

La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE n° 2000/60/CEE) demande aux Etats membres de tendre vers un « Bon état » des eaux et d’atteindre ce « Bon état écologique » ou un « bon potentiel écologique » dans le cadre d’un calendrier précis (2015 - avec une échéance maximale de 2027).

La Directive Cadre sur l’Eau a également introduit la notion de masses d’eau. Les masses d’eau correspondent à des unités ou portions d’unités hydrographiques ou hydrogéologiques constituées d’un même type de milieu : rivière, estuaire, nappe, … C’est à l’échelle de ces masses d’eau que va s’appliquer l’objectif de « Bon état ».

Le schéma suivant décrit la méthodologie utilisée pour fixer l’objectif de qualité selon le type de « masse d’eau ».

BASSIN VERSANT LOIRE BRETAGNE

Masse d’eau Masse d’eau Délimitation des types artificielle ou naturelle de masses d’eau fortement modifiée

Bon état Objectifs à atteindre Bon potentiel écologique en 2015 écologique

Dérogation potentielle Echéance maximale en 2027

1.1.4.2.2. DEFINITION DES MASSES D’EAU ETUDIEES

Les masses d’eau, définies dans le cadre de la mise en place du SDAGE Loire Bretagne, potentiellement concernées par le projet sont les suivantes :

 Eaux souterraines

 « Logne-Boulogne-Ognon- Grand Lieu » : masse d’eau souterraine (FRGG026),

 Eaux superficielles

 « L’ognon et ses affluents depuis la source jusqu’au lac de Grand Lieu » : masse d’eau cours d’eau (FRGR0555).

La carte de délimitation des masses d’eau est présentée page suivante.

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Fig. 16. Délimitation des masses d’eau

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1.1.4.2.3. QUALITE DES MASSES D’EAU

Le tableau ci-dessous présente par type de masse d’eau concernée, son état écologique, la notion de risque de non atteinte du « Bon état » pour 2015, ainsi que les objectifs assignés à chacune d’entre-elles. Ces éléments sont issus des données 2011-2013 de l’Agence de l’Eau Loire- Bretagne.

Tabl. 5 - Eléments de qualité et objectifs de bon état ou bon potentiel pour les masses d’eau concernées par le projet (données 2011-2013 – Source : Agence de l’Eau Loire-Bretagne, 2015)

MASSES D'EAU DE "COURS D'EAU"

Evaluation de l'état des Objectif global de bon état masses d'eau Caractérisation du risque de non atteinte de l'objectif de bon état en 2021 et délai d'atteinte de Données 2011-2013 l'objectif

Etat Etat Code de la Obstacles Objectif Délai Objectif Nom de la de masse écolo- Etat physico- Macro- Morpho- Hydro- Nom SAGE masse Type ME Global Nitrates Pesticides Toxiques à l'écoule- écolo- écolo- chi- d'eau gique biologique chimique polluants logie logie d'eau ment gique gique mique global général

Logne- L’ognon et ses Boulogne- affluents depuis la FRGR0555 Naturelle 4 4 4 -1 1 1 -1 -1 -1 -1 -1 Bon état 2027 Bon état Ognon- source jusqu’au lac Grand Lieu de Grand Lieu

MASSES D'EAU "SOUTERRAINE"

Evaluation de l'état des masses d'eau Caractérisation du risque de non atteinte de Objectif de bon état et délai Données 2011-2013 l'objectif de bon état en 2021 d'atteinte de l'objectif

Paramètre Code de la Etat chi- déclas- Etat Objectifs Paramètre Motivation Objectif Nom de la de masse Paramètre Paramètre Risque Risque Risque Nom SAGE masse Type ME mique sant de quanti- Nitrates Pesticides chi- déclas- du report quanti- d'eau Nitrates Pesticides chimique quantitatif global d'eau global l'état tatif mique sant de délai tatif chimique Logne- Boulogne- Logne-Boulogne- Souterrain FRGG026 3 3 2 Nitrates 3 -1 1 -1 -1 -1 2027 Nitrates CN 2015 Ognon- Ognon-Grand Lieu e Grand Lieu

Classes d'état chimique et quantitatif : Caractérisation du risque de non atteinte de l'objectif : Report de délai motivé, conformément à la DCE, par :

2 Bon état 1 Respect CN Conditions naturelles 3 Non aatteinte du bon état 0 Doute FT Faisabilité technique -1 Risque : Délai et/ ou actions supplémentaires CD Coûts disproportionnés 2 Non qualifié

Classes d'état écologique :

1 Très bon état 2 Bon état 3 Etat moyen 4 Etat médiocre 5 Mauvais état

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1.1.4.3. ECOULEMENTS DES EAUX PLUVIALES SUR LE SITE DE LA DECHETERIE

Le site de la déchèterie ne présente pas de pente caractérisée. Cependant, les fossés et réseaux d’eaux pluviales existants permettent un écoulement des eaux pluviales collectées vers l’Est.

Les eaux sont acheminées vers le fossé longeant la route de la Fantaisie, vers le Sud avant de rejoindre un ouvrage de franchissement sous l’autoroute A83, puis le ruisseau de la Planche Payan.

En conséquence, compte tenu de la topographie naturelle des terrains et des fossés périphériques existants, l’emprise du projet n’interrompt pas le cheminement hydraulique des eaux pluviales à l’extérieur du projet.

Aucun bassin versant amont n’est intercepté.

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1.1.5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs de Loire-Atlantique de septembre 2017 recense l’ensemble des risques naturels et technologiques par commune.

Pour la commune de REMOUILLE, les risques suivants sont identifiés :

 tempête

 séisme

 transport de matières dangereuses

 risque lié au barrage.

1.1.5.1. LES RISQUES NATURELS

A. Le risque tempête

La Loire-Atlantique est surtout concernée par les tempêtes dont le centre passe au Nord du département. Le vent commence à souffler en venant du Sud ou du Sud/Ouest, puis tourne à l’Ouest ou au Nord/Ouest en fin d’alerte. Le phénomène concerne des zones de 200 à 900 kilomètres mais, dans son déplacement rapide, touche des milliers de kilomètres dans une seule journée.

Toutes les communes du département sont exposées au risque tempête.

L’information préventive concerne donc l’ensemble du territoire départemental. Cependant, les communes littorales, directement exposées aux vents les plus forts et à des risques connexes (submersion marine notamment), nécessitent une vigilance toute particulière de la part des populations y habitant.

Fig. 17. Risque tempête en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017)

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B. Le risque sismique

Glissements de terrain, chutes de blocs ou liquéfaction peuvent être provoqués par une forte vibration du sol. Ces phénomènes peuvent avoir des conséquences sur la vie humaine, l’économie et l’environnement.

Un zonage sismique de la France selon cinq zones a ainsi été élaboré (liste des communes suivant décret n° 2010-1255 du 22/10/10) :

 Zone 1 : sismicité très faible

 Zone 2 : sismicité faible

 Zone 3 : sismicité modérée

 Zone 4 : sismicité moyenne

 Zone 5 : sismicité forte.

Ce zonage qui remplace celui de 1991 découpe la Loire-Atlantique en deux zones : sismicité faible et modérée. La commune de REMOUILE est concerné par un risque sismique modéré.

Fig. 18. Risque sismique en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017)

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1.1.5.2. LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

A. Le risque Transport de Matières Dangereuses (TMD)

On peut considérer que plus le trafic est élevé et les zones traversées peuplées, plus le risque est grand.

Les communes mises en évidence dans le DDRM résultent d’une estimation du nombre de constructions situées à proximité d’un axe routier majeur dont le trafic poids lourds est supérieur à 500 PL/j.

Pour autant, les risques liés au transport de matières dangereuses peuvent se produire sur toutes les routes du département.

Plus de 7 % des véhicules de type poids lourds circulant dans le département transportent des matières dangereuses, principalement des hydrocarbures, des produits pétroliers et des gaz de pétrole liquéfié.

La commune de REMOUILLE fait partie des communes les plus concernées par le risque TMD du fait de la traversée de son territoire par l’A83 et par la RD 137.

Fig. 19. Risque TMD en Loire-Atlantique fluvial, routier, ferroviaire (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017)

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B. Le risque rupture de barrage

Une rupture de barrage entraîne la formation d’une onde de submersion se traduisant par une élévation brutale du niveau de l’eau à l’aval.

Les barrages de classe A et B sont soumis à l’obligation de fournir une cartographie d’onde de rupture dans le cadre de leur étude de danger.

Les barrages de classe C ne sont pas tenus de fournir une telle cartographie. En fonction de la topographie à l’aval du barrage, de la hauteur de celui-ci, et de la présence éventuelle d’enjeux humains, le risque de rupture de barrage pour les habitations est retenu.

La carte du risque de rupture de barrage (ci-dessous) présente ainsi la localisation des barrages présents dans le département, mais aussi ceux présents en Vendée et en Maine-et-Loire dont l’onde de rupture aurait des conséquences jusqu’en Loire-Atlantique.

La carte identifie également les communes concernées par les ondes de rupture des barrages de classe A et B, ainsi que les communes sur lesquelles se trouvent des barrages de classe C pour lesquels des habitations seraient concernées par le risque rupture de barrage.

La commune de REMOUILLE est concernée par l’onde de crue du barrage de la Bultière.

Fig. 20. Risque rupture de barrage en Loire-Atlantique (extrait du DDRM 44 – Septembre 2017)

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1.2. LES MILIEUX NATURELS

1.2.1. ESPACES NATURELS REMARQUABLES

LES ZNIEFF

L’inventaire ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique et Faunistique) est issu de la volonté des pouvoirs publics de se doter d’un outil de connaissance du milieu naturel français, permettant une meilleure prévision des incidences des aménagements et des nécessités de protection de certains milieux fragiles (circulaire n° 91-71 du 14 Mai 1991 du Ministère de l’Environnement).

Deux types de ZNIEFF sont définis :

 ZNIEFF de type I : Secteurs caractérisés par leur intérêt biologique remarquable dû à la présence d’espèces ou de milieux rares remarquables ou caractéristiques du patrimoine national ou régional ;

 ZNIEFF de type II : Grands ensembles naturels riches et peu modifiés ou offrant des potentialités biologiques remarquables.

Les ZNIEFF n’ont aucune valeur juridique et ne sont donc pas opposables au tiers. En revanche, l’absence de prise en compte d’une ZNIEFF, lors d’une opération d’aménagement, peut relever d’une erreur d’appréciation et faire l’objet d’un recours.

LES ZONES IMPORTANTES POUR LA CONSERVATION DES OISEAUX (ZICO)

La directive européenne du 6 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages, s’applique à tous les états membres depuis le 6 avril 1981. Les états se sont engagés à protéger les habitats, les aires d’hivernage, de mues et les haltes migratoires de 175 espèces d’oiseaux sauvages rares ou menacées.

Pour répondre à cet objectif, la France a demandé au Muséum National d’Histoire Naturelle et à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de réaliser un inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). Sur la base de cet inventaire ont été définies des Zones de Protection Spéciales (ZPS).

Dans une ZPS, l’Etat s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour écarter toute pollution, détérioration de l’habitat et perturbations pouvant toucher les oiseaux.

LES SITES CLASSES ET INSCRITS

Au titre de la loi du 2 mai 1930, un site classé ou inscrit est un site à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

Les objectifs de ce classement ou de cette inscription sont la protection et la conservation d’un espace naturel ou bâti quelle que soit son étendue. Cette procédure est très utilisée dans le cadre de la protection d’un « paysage ».

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LES SITES NATURA 2000

La directive « Habitats » n° 92/43/CEE du 21 mai 1992 met en place une politique de conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage afin d’assurer le maintien de la biodiversité sur le territoire européen. Elle a été transposée en droit français par le décret n° 95-631 d’application du 5 mai 1995.

L’application de la directive « Habitats » implique pour chaque état membre de répertorier sur son territoire les sites qui les abritent. Pour la France, ce recensement a été réalisé au niveau régional essentiellement sur les bases de l’inventaire ZNIEFF, en y ajoutant les critères phytosociologiques caractérisant les habitats. A l’issue de la phase actuelle d’élaboration des documents d’objectifs (DOCOB), les Sites d’Intérêts Communautaire (SIC) retenus seront désignés « Zones Spéciales de Conservation » (ZSC).

De plus, dans le cadre de l’application de la directive européenne du 6 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages, un inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) a été réalisé par le Muséum National d’Histoire Naturelle et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Sur les bases de cet inventaire, il a été notifié à l’Europe les Zones de Protection Spéciales (ZPS).

L’ensemble des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) désignées au titre de la directive « Habitats » et des Zones de Protection Spéciales (ZPS) désignées au titre de la directive « Oiseaux », constituera un réseau européen cohérent, le « réseau Natura 2000 ». L’appellation commune « Site Natura 2000 » sera ainsi donnée aux ZSC et aux ZPS.

ZICO ZPS Directive Zones importantes Zones de « Oiseaux » pour la conservation protection (1979) des oiseaux spéciales RESEAU

NATURA ZNIEFF Zones naturelles SIC ZSC 2000 d’intérêt écologique, Directive Liste des sites Zones floristique, faunistique « habitats » d’importance spéciales de (1982) (1992) communautaire conservation

Le classement d’un territoire en « Natura 2000 » n’est pas une mesure de protection réglementaire en tant que telle. L’impact des travaux envisagés sur les sites Natura 2000 est à considérer au titre de l’article L.414-4 du Code de l’Environnement.

« Les programmes ou projet de travaux, d’ouvrage ou d’aménagement soumis à un régime d’autorisation ou d’approbation administrative, et dont la réalisation est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000, font l’objet d’une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site ».

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ESPACES NATURELS REMARQUABLES A PROXIMITE DE L’AIRE D’ETUDE

La carte des espaces naturels remarquables est présentée page suivante.

Les espaces naturels remarquables (faisant l’objet de mesures de protection ou inscrits à certains inventaires) sont éloignés de l’aire d’étude. Les plus proches sont :

 Les ZNIEFF de type II :

 Vallée de la Maine à l’aval d’Aigrefeuille-sur-Maine

 Vallée très encaissée avec quelques prairies humides inondables bordées de coteaux boisés abritant une flore prévernale intéressante dont certaines espèces rares ou peu communes dont une protégée au niveau régional.

 Peuplement odonatologique riche et varié comprenant en particulier plusieurs espèces rares dont une protégée au niveau national.

Le site de la déchèterie n’est inclus dans aucun espace naturel remarquable.

Le site Natura 2000 le plus proche est Marais de la Goulaine (FR5202009) localisé à 15 km au Nord de l’aire d’étude.

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Fig. 21. Espaces naturels remarquables

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1.2.2. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU SITE ETUDIE

1.2.2.1. METHODOLOGIE EMPLOYEE

Cette partie présente les groupes étudiés et la méthodologie appliquée, ainsi que les dates et conditions d’inventaire de terrain du site retenu pour l’implantation de la déchèterie. Les inventaires biologiques ont été réalisés par zone homogène (même type de végétation, même topographie…). Les zones inventoriées sont les suivantes : merlon (secteur numéroté 1), bosquet (secteur numéroté 2), pelouse (secteur numéroté 3) et fossés (secteurs numérotés 4 et 5).

La carte ci-après sectorise ces zones prospectées.

1.2.2.1.1. FLORE

L’inventaire floristique a été réalisé sur chacune des zones homogènes identifiées selon la méthode phytosociologique d’après Braun-Blanquet (1975). Sur chacun des relevés, un indice d’abondance-dominance de chaque plante a été indiqué de la manière suivante :

 + : peu abondant

 1 : recouvrement < 5% ;

 2 : recouvrement entre 5 et 25% ;

 3 : recouvrement entre 25 et 50% ;

 4 : recouvrement entre 50 et 75% ;

 5 : recouvrement > 75%.

Les groupes floristiques suivants ont été étudiés :

 spermatophytes (plantes à fleurs) ;

 ptéridophytes (fougères) ;

 charophytes (characées) : aucune n’est protégée mais ces plantes proches des algues témoignent généralement de la qualité et du caractère oligotrophe du milieu, et déterminent un habitat d’intérêt communautaire.

L’accent a été mis sur la recherche des espèces rares et/ou protégées.

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Fig. 22. Zones inventoriées

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1.2.2.1.2. HABITATS NATURELS

Les inventaires floristiques permettent d’identifier et de caractériser les habitats d’après la nomenclature CORINE Biotopes. Cette nomenclature est une typologie des habitats naturels, semi-naturels et artificiels présents sur le sol français et européen.

Le premier niveau de cette typologie comporte sept grandes catégories :

 1 : Habitats littoraux et halophile ;

 2 : Milieux aquatiques non marins ;

 3 : Landes, fruticées et prairies ;

 4 : Forêts ;

 5 : Tourbières et marais ;

 6 : Rochers continentaux, éboulis et sables :

 8 : Terres agricoles et paysages artificiels.

1.2.2.1.3. AVIFAUNE

Les recensements ornithologiques se sont basés sur différents approches : écoutes, observations à vue (à l’aide de jumelles), recherche d’indice de présence (plumes, nids…)… dans les différentes zones d’inventaires et entre ces zones.

Pour chaque espèce d’oiseau, il est précisé son statut de reproduction (possible, probable ou certain) selon les critères utilisés pour la réalisation de l’atlas des oiseaux nicheurs de France (cf. tableau ci-après).

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1.2.2.1.4. MAMMIFERES

A. Chiroptères

Une recherche a été effectuée dans les différents habitats favorables aux chauves-souris.

La déchèterie existante étant dépourvue de vieux arbres, aucun habitat n’est favorable aux chiroptères, et aucune écoute nocturne n’a été réalisée.

B. Autres Mammifères

Les autres mammifères sont d’une manière générale, assez difficile à observer. Ils ont été inventoriés grâce aux indices de présence (cadavres, empreintes, déjections, reste de repas…) et aux individus vivants vus. Seuls certains micro-mammifères ont fait l’objet de recherches spécifiques tel que le Campagnol amphibie dont les indices de présence sont aisément identifiables (crottiers, …). Aucun piège de capture n’a été installé sur le site et, les éventuelles pelotes de réjection de Chouette effraie présentes sur l’aire d’étude, sont collectées et disséquées afin de d’identifier à partir des crânes, les micromammifères.

1.2.2.1.5. HERPETOFAUNE

A. Amphibiens

Le repérage des zones favorables s’est réalisé à partir des données bibliographiques, de l’analyse faite par photo-interprétation et par un repérage diurne lors d’une prospection pour les autres groupes.

L’inventaire des amphibiens s’est effectué à partir d’une recherche visuelle à proximité des zones potentielles de reproduction (mares, recherche sous les souches, pierres, …) : parcours diurne à pied autour des mares en regardant vers le sol et par l’utilisation d’un filet troubleau afin de capturer les larves, juvéniles et adultes présents.

Du fait de l’absence de point d’eau, aucune sortie nocturne n’a été réalisée.

B. Reptiles

Les reptiles forment un groupe discret et difficile à contacter. Durant les investigations qui se sont déroulées, l’ensemble de la zone d’étude a été prospectée à vue lors de journées chaudes et ensoleillées à la recherche de reptiles. Les secteurs favorables sont privilégiés : lisières, pieds de haies, talus ensoleillés, murets, perrés, etc.

Les refuges potentiels ont également été inspectés : souches, pierres, etc.

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1.2.2.1.6. INSECTES

A. Coléoptères saproxylophages

Les vieux arbres sont favorables à de nombreux coléoptères saproxylophages dont plusieurs sont protégés et susceptibles d’être présents sur la zone d’étude :

 Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) qui affectionne les vieux chênes ;

 Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) qui affectionne les vieux frênes ;

 Pique prune (Osmoderma eremita) qui affectionne les vieux arbres d’essences variées (châtaignier, chêne, érable, …).

L’inventaire se focalise sur la recherche des indices de présence (trous d’émergence, restes d’imagos, crottes, …).

La déchèterie existante étant dépourvue de vieux arbres, aucun habitat n’est favorable aux coléoptères saproxylophages.

B. Odonates et Lépidoptères

Les différents milieux favorables ont été prospectés à l’aide d’un filet à papillon durant des journées ensoleillées et peu ventées :

 pour les Odonates, toutes les zones en eau du site d’étude ont été inspectées. Dans les secteurs où les aménagements bordent des zones en eau, les exuvies d’Anisoptères sont collectées puis identifiées (ceci permet de confirmer ou non la reproduction des espèces) ;

 pour les Lépidoptères, les prairies et les bords de haies ont été privilégiées.

L’identification s’effectue au maximum sans capture. Tous les individus capturés sont systématiquement relâchés sur place.

1.2.2.1.7. AUTRES GROUPES

Lors des prospections de terrain une attention sera portée aux autres groupes suivants : mollusques, crustacées…

1.2.2.1.8. DATES DES PROSPECTIONS ET CONDITIONS METEOROLOGIQUES RENCONTREES

Le tableau ci-après liste les dates et les conditions de réalisation des inventaires de terrain.

Tabl. 6 - Inventaires biologiques de terrain : dates et conditions

Dates Natura- Lieux Conditions Groupes visés d’inventaires liste(s) prospectés météorologiques

Flore et Habitats naturels – Papillons de jour – Odonates – Mammifères – Reptiles – Ensemble de la Soleil et quelques nuages, 5 avril 2017 ED Amphibiens - Insectes zone léger vent, 17°C saproxylophages - Oiseaux nicheurs

ED : Emmanuel DOUILLARD (Ingénieur Ecologue)

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Une seule prospection a été réalisée au printemps. Le site du projet est une zone déjà aménagée qui présente des enjeux écologiques très limités. Aucun vieil arbre ni aucun ligneux sauvage n’est présent dans l’emprise. Les seuls ligneux présents sont ornementaux et, de petite dimension. Le site n’est pas situé dans une zone naturelle du type ZNIEFF ou Natura 2000. Les haies bocagères seront conservées par le projet. Le passage réalisé en avril permet de bien identifier les enjeux écologiques du site.

1.2.2.2. RESULTATS DU DIAGNOSTIC Faune/FLORE/HABITATS DE LA ZONE D’ETUDE

La liste de toutes les espèces animales et végétales inventoriées en 2017 figure en Annexe I. L’Annexe II précise les espèces animales et végétales recensées par zone.

1.2.2.2.1. LA FLORE ET LES HABITATS

La zone d’étude est caractérisée par la présence des différents milieux suivants :

 des merlons artificiels avec une flore herbacée (zones 1),

 des bosquets et fourrés ornementaux (2),

 des zones prairiales conduites en pelouses (3),

 des fossés (zones 4 et 5). 48 espèces végétales ont été recensées sur le site (plantes supérieures et fougères). Ce chiffre relativement faible s’explique par le fait que la zone est artificialisée.

Nous présentons les résultats des inventaires floristiques pour chacun de ces milieux ainsi que les habitats, d’après la nomenclature CORINE biotopes, correspondants.

Seulement 5 habitats d’après la nomenclature CORINE biotopes ont été identifiés sur le site. Il s’agit des habitats suivants :

 2 – milieux aquatiques non marins :

 22.432 – communautés flottantes des eaux peu profondes : fossé en eau situé au nord en bord de route où se développe une végétation aquatique (callitriche, Renoncule de Lenormand…) (zone 5),

 3 – landes, fruticées et prairies :

 38.1 – pâtures mésophiles : végétation prairiale mésophile régulièrement tondue située autour des installations de la déchèterie caractérisée par la présence de la pâquerette, de la Grande oseille, de la Houlque laineuse, du Dactyle aggloméré, du Pâturin annuel (zones 1 et 3),

 8 – terres agricoles et paysages artificiels :

 83.3 – plantations : ligneux plantés à l’entrée de la déchèterie en alignement et en bosquet (Laurier palme, Laurier thym…) à vocation ornementale (zone 2),

 86.3 – sites industriels en activités : cet habitat correspond à la partie déchèterie en tant que telle incluant le dépôt de déchets verts ; aucune végétation ne s’y développe du fait notamment de l’imperméabilisation du sol,

 87.2 – zones rudérales : cet habitat correspond aux fossés secs situés en bordure côté Est, Sud et Ouest (zone 4).

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Fossé en eau (à gauche) et Renoncule de Lenormand

Merlon enherbé (à gauche) et zone prairiale tondue

Plantation de ligneux ornementaux (à gauche) et installation de la déchèterie Tous ces habitats, à l’exception du fossé accueillant une végétation aquatique, sont très communs dans la région et sans intérêt biologique particulier.

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1.2.2.2.2. LA FAUNE

Nous présentons les résultats par groupe biologique.

A. Oiseaux

Seulement 3 espèces d’oiseaux ont été contactées sur la zone et ses abords. Il s’agit du Pinson des arbres, de la Mésange charbonnière et de la Fauvette à tête noire. Ces trois espèces sont des nicheurs probables sur le site et, notamment dans les plantations de ligneux.

B. Mammifères

2 espèces de mammifères ont été notées sur la zone : le Lapin de garenne (présence de terriers) et la Taupe européenne.

Le site ne présente pas de capacité d’accueil pour les chiroptères du fait de l’absence de gîte notamment arboricole.

Terrier de Lapin de garenne présent dans un des merlons

L’absence de zone en eau explique l’absence de mammifère semi-aquatique.

C. Reptiles et amphibiens

2 espèces d’amphibiens ont été observées dans le fossé en eau situé au nord du site : le Triton palmé et la Grenouille verte,

1 espèce de reptile est présente également au nord, à l’entrée du site : le Lézard des murailles.

D. Invertébrés

Les invertébrés suivants ont été identifiés sur le site :

 Crustacées : aselle dans le fossé en eau,

 Papillons de jour : aurore, Cuivré commun, Piéride du navet,

 Mollusques aquatiques : Gyraulus sp. dans le fossé en eau.

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Cuivré commun

1.2.2.3. BILAN PATRIMONIAL ET ELEMENTS BIOLOGIQUES REMARQUABLES

La définition d’une espèce patrimoniale est reprise de la doctrine : « Les conditions d’application de la réglementation relative à la protection des espèces de faune et de flore sauvages et le traitement des dérogations », rédigée par le Ministère de l’Environnement en Mai 2013 :

On entend par espèce patrimoniale une espèce pour laquelle le niveau de rareté et des menaces la concernant est tel qu’il y a un doute sérieux quant à son maintien dans un bon état de conservation à l’échelle régionale lorsqu’elle subit une destruction ou une dégradation de son site de reproduction ou de son aire de repos. Globalement, lorsque la connaissance est suffisamment développée et caractérisée au niveau régional, il s’agit :

 d’une espèce déterminante de Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique ou Floristique (ZNIEFF),

 ou au moins rare à l’échelle régionale (R, RR, E),

 et/ou proche de la menace ou menacée (correspondant aux statuts de menace selon la classification de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) : NT = quasi menacée, VU = vulnérable, EN = en danger, CR = en danger critique d’extinction).

Le tableau qui suit précise les espèces patrimoniales contactées sur la zone.

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Tabl. 7 - Espèces protégées observées sur la zone d’étude

Groupe Nom latin Nom français Protection(s) Liste(s) rouge(s) Secteurs biologique Lissotriton helveticus Triton palmé BerneAn.III, France FranceS, Priorité 5 - Fossé bord Amphibiens (Razoumowsky 1789) Régionale faible route en eau Fringilla coelebs L. Pinson des BerneAn.III, France - 2 - Haies arbres ornementales Parus major L. Mésange BerneAn.II, France - Ensemble zone Oiseaux charbonnière Sylvia atricapilla L. Fauvette à tête BerneAn.II, France - 2 - Haies noire ornementales Podarcis muralis Lézard des BerneAn.II, FranceS Ensemble zone Reptiles (Laurenti 1768) murailles Dir.Hab.An.IV, France

VU et V = vulnérable, R = rare, I = indéterminé.

Ces différentes espèces sont protégées en France, mais ne sont pas rares en Pays de la Loire. Il ne s’agit pas d’espèces patrimoniales.

La carte qui suit localise les éléments biologiques remarquables à savoir, les espèces et les habitats remarquables identifiés sur la zone d’étude. Sur cette carte figure les éléments qui suivent :

 le Triton palmé (espèce protégée) : cet amphibien colonise le fossé en eau situé au nord de la déchèterie. Il est très probablement présent ailleurs dans des mares et, probablement dans les boisements situés à l’ouest,

 le Lézard des muraillas (espèce protégée) : ce reptile est présent à l’entrée du site à la faveur d’anfractuosités ensoleillées présentes en bordure de route et de l’accès à la déchèterie

 les différents passereaux qui nichent probablement dans les fourrés du site : le Pinson des arbres, la Mésange charbonnière et la Fauvette à tête noire.

Lézard des murailles (à gauche) et Triton palmé observés au Nord de la déchèterie

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Fig. 23. Bilan patrimonial

Pinson des arbres, Mésange charbonnière et Fauvette à tête noire : nidification probable dans les fourrés

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1.2.3. CARACTERISATION DES ZONES HUMIDES

1.2.3.1. INVENTAIRE COMMUNAL

La Commune de REMOUILLE a fait l’objet d’un inventaire communal des zones humides en 2010, par le bureau d’études Dervenn.

La cartographie des zones humides retenues sur le territoire communal est présentée ci-dessous :

Site de la déchèterie

Fig. 24. Inventaire communal des zones humides (source : extrait PLU, Dervenn 2010)

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Le site retenu pour l’implantation de la future déchèterie n’est pas localisé en zone humide.

Cependant, conformément à la réglementation sur les IOTA6 et notamment vis-à-vis de la nomenclature Eau, un diagnostic complémentaire a été réalisé selon les prescriptions de l’arrêté ministériel du 24 juin 2008, précisant les critères de caractérisation des zones humides.

1.2.3.2. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE DES ZONES HUMIDE

Deux moyens ont été mis en œuvre afin d’appréhender le caractère humide de la zone :

 caractérisation des habitats, par l’étude de la végétation (voir chapitre Diagnostic biologique du site étudié) ;

 caractérisation du sol, par la réalisation de sondages pédologiques.

1.2.3.2.1. DEFINITION

Au sens de la Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992, les zones humides ont été définies ainsi : « On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année » (Article L.211-1 du Code de l’Environnement).

1.2.3.2.2. REGLEMENTATION EN VIGUEUR

Les sols et la végétation se développent de manière spécifique dans les zones humides et persistent au-delà des périodes d’engorgement des terrains, et dans une certaine mesure, de leur aménagement. Ils constituent ainsi les critères fiables du diagnostic. C’est pourquoi ils sont retenus pour délimiter des zones humides dans le cadre de l’article R.211-108 du Code de l’Environnement et l’arrêté du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 explicités ci-après, ainsi que pour la mise en œuvre de la rubrique 3.3.1.0.7 de l’article R.214-1 du Code de l’Environnement.

Une zone est considérée comme humide si elle présente l’un des critères suivants (tableau 3) :

Sa végétation, si elle existe, est caractérisée par :

 soit des espèces dites hygrophiles et présentes dans « la liste des espèces indicatrices de zones humides inscrites à l’arrêté interministériel du 24 juin 2008 » (annexe 2.1) dont le recouvrement total est supérieur à 50 % ;

 soit des communautés d’espèces végétales, dénommées « habitats » caractéristiques de zones humides (annexe 2.2. de l’arrêté précité).

Les sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques décrits dans le tableau suivant.

D’après le tableau 1 (ci-après), les sols de zones humides correspondent :

 à tous les réductisols qui connaissent un engorgement permanent en eau à faible profondeur se marquant par des traits réductiques débutant à moins de 50 cm de profondeur dans le sol : classes VI (c et d) du tableau ;

6 Installations, Ouvrages, Travaux et Activités 7 Rubrique visée dans le cadre de la réalisation d’un dossier « Loi sur l’Eau » et pour tout IOTA : Installations, Ouvrages, Travaux et Activités conduisant à l’assèchement, la mise en eau, l’imperméabilisation, le remblaiement de zones humides ou de marais, la zone asséchée ou mise en eau étant : 1 – supérieure ou égale à 1 ha (procédure d’Autorisation) , 2 – supérieure à 0,1 ha mais inférieure à 1 ha (procédure de Déclaration).

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 aux sols caractérisés par des traits rédoxiques débutant à moins de 25 cm de profondeur dans le sol, se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur : classes V (a, b, c, d) du tableau ;

 aux sols caractérisés par des traits rédoxiques débutant à moins de 50 cm de profondeur dans le sol, se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur, et des traits réductiques apparaissant entre 80 et 120 cm de profondeur : classe IVd du tableau.

Tabl. 8 - Typologie des sols d’après le Guide d'identification et de délimitation des sols des zones humides

1.2.3.2.3. PRINCIPE DE DELIMITATION D’UNE ZONE HUMIDE EFFECTIVE

Dès que le recouvrement des espèces végétales caractéristiques est supérieur à 50 % de la surface totale et/ou un habitat caractéristique est présent (cas présent ici), une première délimitation de zone humide effective est réalisée (étape A).

Ensuite, deux cas peuvent se présenter :

 soit la limite de végétation est franche, et dans ce cas la végétation typique de zone humide suffit à la matérialiser (par exemple : dépressions topographiques présentes) ;

 soit la limite présente une discontinuité (pas de topographie marquée) et l’utilisation du critère pédologique est préconisée.

La délimitation de la zone humide effective est poursuivie par des transects établis perpendiculairement à partir de la limite minimale identifiée par le critère floristique et allant vers la zone présumée non humide (étape B, figure ci-après). Des sondages pédologiques seront établis le long de ces transects, et leur espacement varie selon la taille des sites (étape C, figure ci-après). La limite de la zone humide se situe à partir du moment où les sondages ne sont plus caractéristiques de zone humide (étape D, figure ci-après).

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Sondage humide

Sondage à réaliser

Sondage non humide

Fig. 25. Méthode de délimitation des zones humides effectives

1.2.3.3. AUTEURS DU DIAGNOSTIC ET PERIODE DE PROSPECTION

Le diagnostic a été réalisé par Emmanuel DOUILLARD, ingénieur écologue, et par Véronique DABIREAU, technicienne pédologue, spécialisés dans la caractérisation des zones humides au sein du bureau d’études ARTELIA.

Les investigations de terrain ont eu lieu le 14 novembre 2016.

1.2.3.4. RESULTATS

Le site présente majoritairement des sols remaniés : on observe des refus tarière dus à la présence de remblais pierreux entre 15 et 40 cm (profil B).

Le profil A (terrain naturel sur 120 cm de profondeur) au fond de la déchèterie laisse apparaître l’hydromorphie à partir de 70 cm.

Les sondages réalisés au niveau du bassin de rétention projeté et au point bas de la parcelle ne sont pas caractéristiques des zones humides.

Il n’a pas été identifié de végétation caractéristique des zones humides, excepté quelques joncs dans les fossés.

Aucun secteur de zone humide n’a été identifié sur les terrains de la déchèterie.

La carte ci-après localise ces différents sondages réalisés à la tarière à main démontrant l’absence de zone humide d’après les critères végétation et/ou pédologie.

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Fig. 26. Caractérisation des zones humides

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1.3. CARACTERISTIQUES PAYSAGERES DE LA ZONE D’ETUDE

Les données naturelles (relief, hydrographie, sol, végétation...) se combinent aux actions humaines (mise en valeur des terres, habitat...) pour composer "le paysage".

REMOUILLE s'étend sur un territoire à dominante rurale ou l'empreinte humaine est très présente, avec notamment le passage de deux axes routiers importants (A 83 et RD 137) qui marquent fortement l'espace.

Alors que l'Est du territoire est structuré par les vallées de la Maine et du Blaison qui soulignent une forte rupture topographique, l'Est laisse place à un plateau avec des paysages plus ou moins ouverts s’inscrivant dans une topographie peu marquée.

A Remouillé, plusieurs paysages cohabitent donc ; ils peuvent être identifiés dans 5 grandes entités : 1. Le paysage urbain du Bourg 2. Le paysage naturel de la vallée de la Maine et de ses affluents. 3. Le paysage rural de plateau ouvert, 4. Le paysage rural de plateau bocager dense, 5. Le paysage rural de plateau bocager semi-ouvert.

Site de la déchèterie

Fig. 27. Carte d’analyse paysagère (source : PLU)

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1.4. PATRIMOINE CULTUREL

La carte présentée page suivante recense l’ensemble des éléments du patrimoine culturel à proximité de l’aire d’étude.

1.4.1. MONUMENTS HISTORIQUES

La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Pays-de-la-Loire (base de données Mérimée) et le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine (SDAP) de la Loire- Atlantique recensent quelques Monuments Historiques sur le territoire de REMOUILLE.

11 édifices ou groupes d'édifices sont recensés comme remarquables sur le territoire de la commune de REMOUILLE :

 Le Champ du Pont, chapelle Sainte-Marguerite,

 Plusieurs maisons anciennes dans le Bourg,

 Le Presbytère, important domaine curial avec jardins et bassin,

 L'Ardrère, ancien site fortifié,

 Le Mortier, ancien manoir avec jardins et plateforme, métairie,

 Ecoumard, moulin à vent,

 La Fêtellière, manoir avec communs, anciens jardins,

 La Chalénie, 2 moulins à vent,

 L'Hermitage, ancien manoir et maison forte, maison de maître et jardin anglais,

 Richebourg, ancien manoir avec étang, jardins en plate-forme, douves,

 La Grande Bauche, village avec importante demeure ancienne.

1.4.2. SITES ARCHEOLOGIQUES

Le Service Régional de l’Archéologie de la DRAC recense plusieurs sites archéologiques relativement éloignés de l’emprise de la déchèterie.

Le site le plus proche est localisé à environ 300 m au Nord.

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Fig. 28. Patrimoine culturel

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1.5. MILIEU HUMAIN

1.5.1. POPULATION

La population recensée par l’INSEE sur les communes de REMOUILLE et de AIGREFUEILLE- SUR-MAINE, située à proximité de la future déchèterie, est présentée dans le tableau ci-dessous, pour les recensements de 2009 et 2014.

Tabl. 9 - Evolution de la population des communes de REMOUILLE et AIGREFEUILLE- SUR-MAINE (source : INSEE)

2014 COMMUNES 2009 VOLUTION NOMBRE E PAR AN

REMOUILLE 1 699 1 859 + 1,9 %

AIGREFEUILLE-SUR-MAINE 3 214 3 714 + 3,1 %

1.5.2. DOCUMENTS D’URBANISME : LE P.L.U.

Le Plan Local d’Urbanisme, approuvé le 30/05/2013, constitue le document d’urbanisme en vigueur sur la Commune de REMOUILLE.

Sur le territoire communal, il définit :

 les zones urbaines UA, UB, UE, et UL ;

 les zones à urbaniser (1AU et 2AU – réserves foncières à urbaniser à plus ou moins long terme) ;

 les zones agricoles A ;

 les zones naturelles N.

La cartographie du zonage PLU en vigueur sur la commune de REMOUILLE est présentée page suivante.

Les terrains concernés par le projet sont classés en Nhd :

 La zone Nhd identifie le site de la déchèterie intercommunale.

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Site de la future déchèterie

Fig. 29. Extrait du zonage du PLU de REMOUILLE

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1.5.3. RESEAUX

La desserte du site sera assurée à partir des réseaux existants à proximité.

Ces réseaux (électricité, téléphone, eau potable) alimenteront en premier lieu le local d’exploitation. Il n’y aura pas de branchement gaz pour l’installation.

La distribution interne à la déchèterie sera assurée par distribution depuis le local d’exploitation.

1.5.4. ENVIRONNEMENT SONORE

1.5.4.1. DEFINITIONS

Les notions suivantes sont rappelées afin de faciliter la lecture du rapport :

 Niveau sonore résiduel

Le niveau sonore résiduel (aussi appelé niveau de bruit résiduel) caractérise le bruit de fond du site, hors contribution d’événements sonores considérés comme particuliers ou perturbateurs. Il est souvent associé à la notion de niveau sonore à l’état initial, présent sur le site avant la construction d’un projet.

 Niveau sonore ambiant

Le niveau sonore ambiant (aussi appelé niveau de bruit ambiant) est le niveau sonore comprenant l’ensemble des événements sonores considérés comme particuliers ou perturbateurs. De ce fait il comprend la contribution sonore lié au bruit de fond présent sur site (appelé niveau sonore résiduel) et les autres éventuelles contributions liées à des sources de bruits particulières (équipements…).

 Emergence sonore

L’émergence sonore est la différence entre le niveau sonore ambiant (comprenant les éventuels bruits perturbateurs) et le niveau sonore résiduel sur le site (bruit de fond).

 Indices Fractiles LX

Niveau de pression acoustique pondéré A dépassé pendant x % de l’intervalle de temps considéré. Les L90 et L50 (niveaux sonores dépassés pendant 90 et 50% du temps) sont les plus utilisés pour caractériser une ambiance sonore.

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1.5.4.2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE

Le projet de déchèterie est soumis à l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les ICPE soumises à autorisation.

Cet arrêté fixe les émergences autorisées dans les zones à émergences réglementées ainsi que des niveaux de bruits à ne pas dépasser en limite de propriété du site étudié :

 Zones à émergences réglementées (ZER)

Les zones à émergences réglementées correspondent aux habitations occupées ainsi qu’à leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), ou bien aux zones constructibles.

Les émergences maximales admissibles dans ces zones sont précisées dans le tableau ci- dessous.

Les zones à émergence réglementée sont :

 l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’arrêté d’autorisation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ;

 les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation ;

 l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l’arrêté d’autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

 Limites de propriété

L’obligation de ne pas engendrer en limite de propriété de l’installation des niveaux sonores supérieurs à 70 dB(A) le jour et 60 dB(A) la nuit, sauf si le bruit résiduel est supérieur à ces chiffres.

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1.5.4.3. PRESENTATION DU SITE ET DE LA MESURE ACOUSTIQUE

En l’absence d’activité génératrice de fortes nuisances (absence d’activité de broyage), seul un point de mesure a été mis en œuvre en limite de propriété, en direction de la Zone à Emergence Réglementée la plus proche.

1.5.4.3.1. VUE DU SITE ET EMPLACEMENT DU POINT DE MESURE – ETAT SONORE INITIAL

La figure ci-dessous présente l’emplacement des points de mesure de l’état sonore initial :

Fig. 30. Localisation du point de mesure de bruit

1.5.4.3.2. ENVIRONNEMENT SONORE RESIDUEL

L’environnement sonore résiduel observé par notre opérateur lors de la mesure sur le site est principalement influencé par :

 Le trafic routier sur les voies communales (à proximité immédiate du site) et sur l’autoroute A83;

 le bruit du vent dans la végétation et de la faune ;

 les activités agricoles.

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1.5.4.3.3. PERIODE D’ANALYSE DE LA MESURE ACOUSTIQUE

La mesure a été réalisée le 5 avril 2017, en période diurne, sur l’intervalle 13h50-15h50.

La période inclut une période d’inactivité de la déchèterie (avant ouverture), et une période de fonctionnement normal.

1.5.4.3.4. NORMES CONSIDEREES

La mesure a été effectuée suivant la norme NFS 31-010 « Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement » désignée par l’arrêté du 5 décembre 2006 et l’arrêté du 23 janvier 1997.

L’emplacement de mesurage se trouve à au moins 1 m de toute surface réfléchissante et à une hauteur, par rapport au sol, comprise entre 1,2 m et 1,5 m.

La méthode dite d’expertise est appliquée.

1.5.4.3.5. INSTRUMENTS DE MESURES ACOUSTIQUES

Le sonomèt