Comptes Rendus

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Comptes Rendus Comptes Rendus Rémi Brague, La Loi de Dieu, histoire philosophique d’une alliance, Paris, Gallimard, 2005. L'idée d’un code législatif d’origine divine, qui s’était imposée depuis un temps immémorial, est devenue étrangère à la mentalité moderne, sans toutefois avoir partout disparu. Dans son ouvrage intitulé La Loi de Dieu, le philosophe Rémi Brague, professeur à l’Université de Paris I, retrace, selon l’indication du sous-titre, « l’histoire philosophique d’une alliance », d’une relation entre la législation et la divinité dans les trois monothéismes révélés du monde méditerranéen et occidental : judaïsme, chris- tianisme, islam. Il en examine les textes fondamentaux, les croyances et les pratiques, leur longue genèse et leur évolution différenciée au cours de la période médiévale où les conceptualisations apparaissent si déterminantes à cet égard avant d’aboutir à la modernité. Il effectue, avec un grand souci d’objectivité, une recherche très fouillée sur la notion de loi divine, distincte dans ces trois traditions religieuses dont il a une égale connaissance remarquablement érudite, comme en témoignent les nombreuses citations insérées dans l’étude elle-même et complétées par soixante-dix pages de notes et de bibliographie. Si la pensée grecque antique avait identifié une loi divine avec l’ordre naturel, les religions provenant de la révélation d’un Dieu personnel, unique et transcendant, posaient un problème tout nouveau, qu’elles ont résolu différemment selon leurs principes de base et leur conditionnement historique. Le judaïsme a son fondement dans la loi de l’alliance divine du peuple élu par Dieu. La Loi, la Thora, est le signe de l’engagement réciproque, de l’alliance que, par la média- tion de Moïse, au Sinaï, Dieu a conclue avec son peuple, après l’avoir libéré de la servi- tude, afin de le former et de l’instruire, de lui donner des règles de vie qui correspondent en sa faveur au divin projet providentiel. Mais, dans le judaïsme de l’exil et de la diaspora, pour le peuple élu et pourtant privé désormais de sa terre d’élection, il n’est plus possible que cette Loi régisse pratiquement une société politique, qu’elle serve de cadre institutionnel à une organisation sociale. Loin d’être oubliée, elle s’en trouve alors exaltée, car elle acquiert en elle-même une valeur intrinsèque. Tout en laissant subsister l’espérance d’un idéal messianique, elle est explicitée, notamment au XIIe siècle chez Maïmonide, par une exégèse, d’abord jugée trop philosophique, puis largement reconnue. Surtout, elle est devenue le lien unique d’une communauté dispersée, elle rend sensible par elle-même la présence de Dieu auprès de son peuple, elle est l’objet d’une piété qui tend à la faire coincider avec la divinité. Arch. phil. droit 51 (2007) 432 CO MPT E S RE N D U S Le christianisme veut prolonger et dépasser la loi juive, considérée comme ayant eu une fonction de préparation pédagogique. Il ne repose pas sur la promulgation par un Dieu législateur d’un nouveau texte de loi (nomos), mais sur la révélation de la Parole (logos), du Verbe incarné de Dieu se manifestant dans la personne divine et humaine de Jésus-Christ. Selon l’enseignement évangélique, développé par saint Paul, puis par saint Augustin, il n’y a pas de loi sinon celle qui est le Christ lui-même, pas d’autre commandement que celui de l’amour exigeant et miséricordieux, pas de règle morale différente de la loi naturelle que la pensée chrétienne reprend et rehausse pour orienter la conduite humaine. Au XIIIe siècle, saint Thomas d’Aquin, tout en ordonnant la nature humaine à la grâce divine, utilise la philosophie aristotélicienne et montre l’autonomie de la sphère morale et sociale dans son domaine propre et spécifique. C’est le christia- nisme qui, se situant au-delà de la loi législative, introduit la séparation entre Dieu et César, entre la foi et la loi, entre la relation à Dieu et la législation humaine. Il respecte l’État romain, même persécuteur, mais en refusant de le sacraliser. Puis, après le tour- nant constantinien, à l’intérieur de la chrétienté médiévale, il fait apparaître les conflits ambigus du Sacerdoce et de l’Empire, préfigurant une dissociation de l’Église et de l’État. L’islam, né au VIIe siècle et répandu par de rapides conquêtes territoriales, prescrit une absolue soumission à la toute-puissance et à la volonté de Dieu. Il se réclame de Mahomet et de son enseignement prophétique contenu dans le livre du Coran qui, même progressivement formé, lui est personnellement attribué comme étant un texte reçu directement par une dictée céleste. Tout en empruntant des éléments aux révélations antérieures, il entend reconstituer une législation sacrée tenue pour seule authentique, reconstruire une organisation à la fois religieuse et sociale. L’indistinction de l’autorité religieuse et du pouvoir politique tend à s’effacer avec le déclin du califat et laisse place à un décrochage pratique, historiquement circonstanciel. Entre les audaces philosophiques d’Averroès et le juridisme des docteurs coraniques, Ghazali intériorise la loi et fait figure de maître spirituel. Subsiste la conception théorique d’une loi totalisante bien que refermée sur elle-même, entretenant l’idéal d’un règne de la loi révélée, de la nomocratie divine. Dans la dernière partie de son étude, l’auteur, abordant la modernité hostile à l’idée de loi divine, montre que la rupture du divin et du normatif dérive d’un principe chrétien : elle provient de la séparation propre au christianisme et bien antérieure aux temps modernes, mais dès lors se détache de sa racine et exclut de la société toute référence divine. La foi dans un divin à la limite sans loi finit par déboucher sur l’indépendance souveraine d’une loi sans divin. La question est posée de savoir si l’autonomie est l’auto-suffisance. Jacques DAGORY Arch. phil. droit 51 (2008) CO MPT E S RE N D U S 433 Raymond Birn, La Censure royale des livres dans la France des Lumières, Préface de Daniel Roche, Paris, Odile Jacob, 2007. Dans la France du XVIIIe siècle, la censure fut moins l’ennemie que l’alliée des Lumières, écrit Raymond Birn (professeur à l’Université d’Eugene (Oregon, États- Unis)), dans La Censure royale des livres dans la France des Lumières, préfacée par Daniel Roche, professeur au Collège de France. La liberté d’expression, figure centrale de cet ouvrage qui regroupe quatre conférences présentées au Collège de France, fut l’ob- jet de tensions qui n’ont cessé de croître jusqu’à ce qu’éclate la Révolution française de 1789. Mais ce sont les chemins qui ont conduit l’appareil de l’État monarchique à pro- mouvoir la tolérance auxquels s’intéresse l’auteur. Les affaires de l’Encyclopédie, d’- Helvétius, de Jean-Jacques Rousseau et d’autres qui ont alors traversé l’histoire révèlent que les censeurs royaux (qui étaient des savants, des hommes de lettres, des ecclésiastiques ou des commis de l’État) ont paradoxalement protégé la liberté d’expres- sion des foudres du Parlement et de l’Église. L’ouvrage, même s’il est à ranger parmi les excellents livres d’histoire, est aussi de droit, il est un ouvrage dont le juriste ne peut se priver de la lecture. Le droit qui y est rappelé, expliqué, commenté, témoigne du contenu décisif de celui-ci sur l’arsenal juridique qui va suivre, les droits qui vont nourrir les XIXe et XXe siècle avant que ne s’installe une européanisation à tout vent. Du moins rappelle- t-il que la liberté d’expression et les contraintes qui l’entourent sont vieilles comme le monde, et que ce que l’on peut dire ou écrire a toujours occupé, et même profondément préoccupé le droit français au point pour lui et pour certains de s’engager dans des com- bats courageux, mais aussi dangereux. Plusieurs lectures peuvent être aussi faites de ce volume. Une première lecture a trait à une chronologie de la censure étatique du livre. Une période qui s’étale de 1699 à 1715, la censure sous Louis XV qui marqua une crise de l’autorité, les censeurs à l’œuvre de 1750 à 1763 et la question de savoir si la France a connu un bureau de répression ou un arbitre culturel sont quatre étapes de la censure qui ont été l’occasion de quatre conférences. Une deuxième lecture porte sur les rapports (souvent compliqués, pour ne pas dire toujours conflictuels) entre le pouvoir (politique) de ceux qui gouver- nent et l’autorité (intellectuelle) de ceux qui écrivent. Dans sa préface sur la censure, l’o- pinion et l’autorité avant la crise de l’ancien régime, Daniel Roche écrit : « L’affaire De l’Esprit, reprise ici, montre bien les interférences possibles entre les autorités et la capa- cité de brouillage qui autorisent un jeu, des stratégies d’ensemble ou des tactiques de cir- constance, qui opposent les divers acteurs du contrôle et de l’édition. La crise de 1758 et la réaction du Parlement face à l’audace d’Helvétius révèlent la fragilité de la direction de la Librairie devant les juges, l’Église, l’opinion curiale dévote et les adversaires de la po- litique secrète de Louis XV dont l’agent était le censeur Tercier qui, par sa hâte à donner une réponse à Helvétius et aux libraires, fournit l’occasion de faire éclater le conflit. Celui-ci révélait le caractère fuyant et ambigu du travail des censeurs, dans le cas de De l’Esprit comme plus avant dans celui de l’Encyclopédie. Il opposait à la répression l’idée d’un arbitrage administratif conforme à une doctrine de l’État éclairé tel que l’incarnent ses grands représentants, comme Malesherbes ; il montrait aussi qu’une monarchie forte pouvait profiter de la liberté d’expression » (p.
Recommended publications
  • Coudenhove-Kalergi De Gaulle Une Certaine Idée De L’Europe
    n Cahiers de la Fondation Charles-de-Gaulle n COUDENHOVE-KALERGI DE GAULLE UNE CERTAINE IDÉE DE L’EUROPE Cahier n° 6 - 1999 Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle RICHARD COUDENHOVE-KALERGI - CHARLES DE GAULLE Colloque organisé à Nancy le 14 novembre 1998 par la Fondation Coudenhove-Kalergi, la Fondation Charles de Gaulle et l'Université de Nancy-II Textes rassemblés par le Professeur Alain I ARC AN Fondation Charles de Gaulle 5, rue de Solferino 75007 Paris Fondation Coudenhove-Kalergi Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218 Cahiers déjà parus n° 1 « L'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine populaire », 1995. n° 2 « De Gaulle enseigné », 1995. n° 3 « Archives du Rassemblement du peuple français (RPF) », 1996 (Inventaire). n° 4 « La genèse du RPF », 1997. n° 5 « La participation dans l'Entreprise », 1998. Comité de Rédaction Frédérique Dufour, Claire Fredj, Alain Larcan, Letizia de Linares, Maurice Vaïsse © Fondation Charles de Gaulle, 1999 ISSN 1266-2437 SOMMAIRE Liste des membres du Comité d'Honneur 5 Liste des membres du Comité d'Organisation 5 Liste des intervenants 6 Avant-propos d'Alain LARCAN 9 Ouverture : 11 Jean-Denis MOUTON, directeur du Centre européen uni- versitaire de Nancy Pierre BARDELLI, président de l'Université Nancy II Jean FOYER, président de la Fondation Charles de Gaulle Gérard BAUER, président de la Fondation Coudenhove- Kalergi L'union paneuropéenne dans les coulisses du Mémorandum Briand, 1929-1932, par Franck THÉRY 19 Permanence de l'espace européen chez Coudenhove-Kalergi : nations,
    [Show full text]
  • Preserving Power After Empire: the Credibility Trap and France's
    Preserving Power after Empire: The Credibility Trap and France’s Intervention in Chad, 1968-72 Marc R. DeVore Open Access Copy—Please Do Not Cite Forthcoming in War in History 1 Abstract France’s 1968-72 intervention in Chad constitutes a forgotten turning point in the Fifth Republic’s foreign relations. Inter-connected institutions and treaties gave France a disproportionate influence over its African ex-colonies. French security guarantees underscored this system, however, whereby francophone African leaders continued to accept French economic and political leadership. French leaders discovered in Chad, however, that they had fewer choices and needed to dedicate more resources to fulfilling these commitments than President Charles de Gaulle had intended. Prosperous ex-colonies’ leaders judged French commitments’ value according to how France responded to crises in its least valued ex- colonies. Thus, although French analysts viewed intervening in Chad as irrational from a cost/benefit perspective, they found themselves pressured into doing so by other African governments who let it be known that they would interpret failing to support Chadian President François Tombalbye as a sign that they too could not count on France. Entrapped by prior commitments, French policymakers developed a new approach to using force, which I term strategic satisficing, far different from traditional French counterinsurgency practices. The tightly-coupled application of force and diplomacy in pursuit of limited objectives enables France to intervene with the frequency needed to uphold its post-colonial order in Africa. Introduction France’s role in Africa sets it apart from other states of its size. France is arguably the most politically potent foreign actor in Sub-Saharan Africa even though it is today a medium- sized European state with an economy that only occasionally ranks amongst the world’s top half dozen.
    [Show full text]
  • French on Paper, French at Heart? France Debates Citizenship and Belonging in the Fifth Republic
    French on Paper, French at Heart? France Debates Citizenship and Belonging in the Fifth Republic Gabriela Maryse Siegel Advisor: Prof. Alan Brinkley Second Reader: Prof. Lisa Tiersten Siegel 2 Table of Contents Introduction…………………………………………..………………………………….. 3 Chapter 1: Historical Overview………………………..………………….…….……….. 7 Chapter 2: France, Land of Immigration? ………………………..…………….….…… 24 Chapter 3: France’s Unresolved Colonial Past…………………………….…………… 37 Chapter 4: The Denial of a Multicultural France.……………………………….……… 49 Conclusion…………..……………….……….……………..……………….…………. 59 Bibliography…………..……………….…………………..……………..………….…. 63 Siegel 3 Introduction In 1986, the French government initiated a proposal to reform the Code de la Nationalité, the legislation addressing the acquisition of French citizenship. Though a number of different political parties submitted proposals, then-Prime Minister Jacques Chirac’s centre-right coalition led this initiative and pushed for measures that would have the effect of generally restricting eligibility for French citizenship. In particular, the government proposed to modify the process by which children born in France to immigrant parents could gain French citizenship. These reforms had come in the wake of a massive influx of immigrants in the second half of the twentieth century, many of whom came from North Africa but also elsewhere. As a new generation of young French men and women of immigrant heritage was coming of age, many in France began to raise questions about their inherent “Frenchness” and therefore place in French society and entitlement to nationality. According to proponents of the proposed amendments, by replacing the automatic right to citizenship through birth on French soil with an active process of application, these measures would ensure that only those expressing a desire to become French would receive citizenship.
    [Show full text]
  • Lettre D'information N°356 Du Mardi 7 Octobre 2008
    10e année – n°356 ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES LETTRE D’INFORMATION – Mardi 7 octobre 2008 Agenda In memoriam Lundi 13 octobre Jean Foyer est décédé le vendredi 3 -15h : Anne-Marie LEROYER, octobre à son domicile parisien, un jour avant professeur à l’université Paris- le cinquantième anniversaire de la Constitution I : « Langage du droit et de la Ve République, dont il avait été l’un des terminologie juridique ». rédacteurs. Il préparait un discours qu’il devait prononcer sous la Coupole, le mardi 7 octobre, Lundi 20 octobre devant le président de la République. -15h : Mireille DELMAS- MARTY, membre de Le président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a rendu hommage, l’Académie : « Notice sur la vie dès l’annonce du décès, au « gaulliste passionné, juriste exigeant, défenseur de et les travaux de Jean convictions entières, toujours au service de la France ». Cazeneuve ». La ministre de la Justice, Mme Rachida Dati, a salué « un grand Lundi 27 octobre serviteur de l’État, un homme de conviction profondément attaché aux libertés -15h : Élisabeth ZOLLER, fondamentales de la personne et au rôle du Parlement [à qui l’on] doit professeur à l’université Paris- notamment la modernisation de notre procédure civile [et qui] restera un de II : « Droit et régulation ». nos grands gardes des Sceaux et un des plus brillants esprits de son temps ». -18h : Cérémonie de remise des Né le 27 avril 1921 à Contigné, Maine-et-Loire, il avait été élu le 5 mars prix de la Fondation culturelle 1984 dans la section Législation, droit public et jurisprudence, au fauteuil laissé franco-taïwanaise, Grande salle vacant par le décès de Marcel Waline.
    [Show full text]
  • « Michel Debré : Un Juriste En Politique »
    Michel Debré : un juriste en politique Propos d’ouverture du colloque : « Michel Debré et l’Algérie » Par Pierre MAZEAUD Assemblée nationale, 28 avril 2006 MESDAMES, MESSIEURS, « J’ai toujours présent en moi l’enseignement de Michel Debré. Ses actes et ses paroles nous apprenaient le sens de l’Etat et le service des autres ». Ce n’est pas la première fois que je m’exprime ainsi : ces quelques mots, je les ai déjà prononcés le 3 janvier dernier, au Palais de l’Elysée, en présentant les vœux du Conseil constitutionnel au Président de la République. En effet, je parle souvent de Michel Debré. A l’heure où notre pays a tant besoin que ceux qui le dirigent placent l’intérêt général au centre de leurs préoccupations, ses enseignements nous sont réellement nécessaires. Dès lors, en nous réunissant, l’Association des amis de Michel Debré ne nous fait pas seulement plaisir : elle fait œuvre utile. Bien sûr, cette année, notre émotion est particulière puisque, dans un peu plus de trois mois, nous commémorerons le dixième anniversaire de la mort de Michel Debré. Mais quel plus bel hommage pouvions nous lui rendre que de parler de lui, de son œuvre, de son éthique ? * « Michel Debré et l’Algérie » : tel est donc le thème de notre rencontre. Il s’agit d’une question importante. Ainsi, les évènements dont nous allons parler ont exercé une grande influence sur nos institutions. Mais l’attitude de Michel Debré tout au long de l’affaire algérienne est également intéressante car elle révèle bien des traits de sa personnalité.
    [Show full text]
  • Fletcher N. Baldwin, Jr. Chesterfield Smith
    FLETCHER N. BALDWIN, JR. CHESTERFIELD SMITH PROFESSOR OF LAW EMERITUS DIRECTOR, THE CENTRE FOR INTERNATIONAL FINANCIAL CRIMES STUDIES UNIVERSITY OF FLORIDA LEVIN COLLEGE OF LAW HONORARY FELLOW, INSTITUTE OF ADVANCED LEGAL STUDIES, UNIVERSITY OF LONDON RESUMÉ 2015 1 PERMANENT ADDRESS 1804 SW 43rd Avenue Gainesville, Florida 32608 Phone: Office, (352) 273-0950 Fax: (352) 392-3005 E-Mail: [email protected] PRESENT POSITIONS Adjunct Professor of Law Holland Law Center University of Florida Gainesville, FL 32611-7625 Director The Centre For International Financial Crimes Studies Professor Invité, Centre du Droit de l’ Entreprise Université de Montpellier, France Affiliate Professor, Center for European Studies, University of Florida Honorary Fellow Institute of Advanced Legal Studies University of London Fellow, American Bar Foundation PREVIOUS POSITIONS ADA sponsored orientation program in American Law Assistant Professor of Law 1962-65, University of Florida; Teaching Assistant 1961-62, University of Illinois, College of Law; Instructor 1961 (Jan.-Aug.) University of Georgia, School of Law. Associate Professor of Law 1965-68. 2 Lecturer, Equal Opportunities Institute, Summers 1965-1966 Fulbright Professor of Law, Makerere University, Kampala, Uganda 1969-70; International Legal Center, Consultant to the Department of Law, Makerere University. National Institute of Mental Health Special Fellow in Law and the Social Sciences, Yale University (1967- 68). Instructional Staff, Orientation Program in American Law, Princeton University, summers 1967-68, Brown University, (summers 1969-70). Visiting Professor, Baylor University, (summers 1969 and 1978). Fulbright Professor Makerere University Kampala, Uganda (1969-1970). Director, Council on Legal Education Opportunity Institute, University of Florida, (summer, 1971). Principal Investigator, Center for Governmental Responsibility - (1973-1977).
    [Show full text]
  • Télécharger Le Rapport D'activité 2018
    « Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera, tot^ ou ’ ’ tard, source d ardeurs nouvelles, apre` s que j aurai disparu. » Charles de Gaulle, Mémoires de Guerre RAPPORT D’ACTIVITÉ 2018 LES PRÉSIDENTS DE L'INSTITUT ET DE LA FONDATION CHARLES DE GAULLE André MALRAUX Gaston PALEWSKI Geoffroy de COURCEL Pierre MESSMER Président de Président de Président de Président de l'Institut Charles de Gaulle de l'Institut Charles de Gaulle de l'Institut Charles de Gaulle de l'Institut Charles de Gaulle 1971 à 1976 1976 à 1984 1984 à 1991 de 1992 à 1995 et Président de la Fondation Charles de Gaulle de 1992 à 1997 Général d'armée Jean SIMON Jean FOYER Vice-amiral Michel DEBRAY Yves GUÉNA Président de Président de Président de Président de l'Institut Charles de Gaulle l'Institut Charles de Gaulle l'Institut Charles de Gaulle de l'Institut Charles de Gaulle de 1995 à 1997 de 1997 à 1998 et Président 1998 à 2000 de 2000 à 2006 et Président de la Fondation Charles de de la Fondation Charles de Gaulle de 1997 à 2001 Gaulle de 2001 à 2006 Pierre MAZEAUD Pierre LEFRANC Jacques GODFRAIN Hervé GAYMARD Président de la Président de la Président de la Président de la Fondation Charles de Gaulle Fondation Charles de Gaulle Fondation Charles de Gaulle Fondation Charles de Gaulle de 2007 à 2010 en 2010 de 2011 à 2018 depuis le 18 décembre 2018 Président d'honneur depuis le 18 décembre 2018 FONDATION CHARLES DE GAULLE 5 RUE DE SOLFÉRINO 6 75007 PARIS www.charles-de-gaulle.org FAITS MARQUANTS DE L'ANNÉE Réception annuelle de la Fondation Charles de Gaulle à l’Hôtel national des Invalides Visite du Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, à Colombey-les-Deux-Églises,pour le 60e anniversaire en présence du Premier ministre, Monsieur Edouard Philippe – 13 juin 2018 de la Constitution de la Ve République – 4 octobre 2018 e Cérémonies du 48 anniversaire de la mort du général de Gaulle Hervé Gaymard, ancien ministre, est élu nouveau président de la Fondation à Colombey-les-Deux-Églises, en présence de S.E.M.
    [Show full text]
  • LES GOUVERNEMENTS ET LES ASSEMBLÉES PARLEMENTAIRES SOUS LA Ve RÉPUBLIQUE
    LES GOUVERNEMENTS ET LES ASSEMBLÉES PARLEMENTAIRES SOUS LA Ve RÉPUBLIQUE - 2 - AVERTISSEMENT La liste des ministères établie par la présente brochure fait suite à celles figurant : 1° dans le tome I du Dictionnaire des parlementaires français de 1871 à 1940 ; 2° dans la publication séparée, intitulée « Ministères de la France de 1944 à 1958 ». Elle couvre la période du 8 janvier 1959 au 31 juillet 2004. Outre la liste nominative des membres des Gouvernements, on trouvera les renseignements relatifs : - à l’élection des Présidents de la République ; - aux dates des élections aux Assemblées parlementaires et à la composition politique de celles-ci, ainsi qu’aux dates des sessions du Parlement ; - aux lois d’habilitation législative prises en application de l’article 38 de la Constitution ; - à la mise en jeu de la responsabilité gouvernementale ; - aux réunions du Congrès ; Dans les notes en bas de page de la liste nominative des membres des Gouvernements, les formules utilisées correspondent aux cas suivants : * Devient : changement des fonctions gouvernementales * Nommé : légère modification des fonctions gouvernementales et changement de titre * Prend le titre de : changement de titre sans changement des fonctions gouvernementales. Le texte de la présente brochure a été établi par le Secrétariat général de la Présidence et le service de la Communication. - 3 - CONNAISSANCE DE L’ASSEMBLÉE 2 LES GOUVERNEMENTS ET LES ASSEMBLÉES PARLEMENTAIRES SOUS LA Ve RÉPUBLIQUE 1958-2004 (Données au 31 juillet) ASSEMBLÉE NATIONALE - 4 - TOUS DROITS RÉSERVÉS. La présente publication ne peut être fixée, par numérisation, mise en mémoire optique ou photocopie, ni reproduite ou transmise, par moyen électronique ou mécanique ou autres, sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale.
    [Show full text]
  • Bibliothèque L'institut
    INSTITUT GEORGES POMPIDOU : BIBLIOTHÈQUE L'INSTITUT GEORGES POMPIDOU, association reconnue d'utilité publique, assure la mémoire de l'action politique, économique, culturelle et sociale de Georges Pompidou, en partenariat étroit avec les Archives nationales. Il anime en particulier la recherche historique sur Georges Pompidou et étudie les mutations de la France des années 1960 et 1970. EN PRATIQUE : Un centre de recherche dans le centre de Paris – 3 permanents dont 2 historiens – 5 à 6 événements par an (conférences, débats, visites, etc.) – Un grand colloque scientifique chaque année – 1 à 2 publications d'ouvrages par an – Recherche documentaire au service du public : chercheurs, étudiants, journalistes, particuliers, etc. – Mémorial virtuel en cours de développement – Actions mémorielles : cérémonies commémoratives, fleurs, etc. L’Institut est ouvert à tous sur simple rendez-vous (par téléphone ou par courriel) du lundi au vendredi, y compris durant les vacances scolaires. Toutes nos publications sont en vente sur place. Nous contacter : [email protected] – 01 44 78 42 46 : www.georges-pompidou.org : www.facebook.com/AssociationGeorgesPompidou Bibliothèque de l'IGP – Remarque : ce catalogue n'inclut pas les revues, les sources (notamment archives orales), les usuels. Contenu : Les hommes...............................................................................................................................................................3 Mémoires, écrits et témoignages........................................................................................................................3
    [Show full text]
  • Constitutional Restriction of International Agreements in France Gerald L
    \\jciprod01\productn\C\CIN\45-2\CIN201.txt unknown Seq: 1 2-MAY-12 14:39 The Brakes that Failed: Constitutional Restriction of International Agreements in France Gerald L. Neuman† Can constitutions successfully constrain the exercise of the treaty power? This article examines the French Constitution of 1958 as a case study. The founders of the Fifth Republic drafted provisions intended to protect national sovereignty, as the Gaullists understood that concept, against inroads resulting from international agreements. Looking back fifty years later, it is clear that those protective efforts did not succeed. The sequence of events by which the constraints were loosened or evaded may represent one nation’s particular his- tory, but they illustrate the limited capacity of constitutional restrictions to control international commitments in the long term. I. The Constitution of the Fifth Republic.................... 259 R II. Constitutional Restrictions— In Theory ................... 263 R A. Article 55 and Treaty Enforcement ..................... 263 R B. The Uncertain Legacy of the 1946 Preamble ........... 265 R C. Article 54 and Treaty Ratification ...................... 267 R III. Constitutional Restrictions— In Practice................... 271 R A. Prior to the 1992 Maastricht Amendment .............. 273 R 1. Article 54: Procedure ............................... 273 R 2. Article 54: Substance ............................... 278 R a. Step One...................................... 279 R b. The Crossroads of 1976 ....................... 281 R c. The Road to Maastricht ........................ 289 R d. The First Maastricht Decision.................. 294 R e. The Distance Traveled ......................... 299 R f. Postscript: Maastricht II and III ................ 300 R 3. The Reconstruction of Article 55 .................... 304 R a. Article 55 and Subsequent Statutes ............ 304 R † J. Sinclair Armstrong Professor of International, Foreign, and Comparative Law, Harvard Law School.
    [Show full text]
  • Télécharger La Compilation 2019 (PDF, 5
    3 L’ACTUALITÉ AU PRISME DU DROIT LE BLOG 2019 3 4 5 REMERCIEMENTS Le Club des juristes remercie l’ensemble des contributeurs de son Blog : Antoine Aurélien Derieux Emmanuel Nivard Carole Aubin Emmanuel Detraz Stéphane Pelletier Marc Audit Mathias Dord Olivier Perrier Jean-Baptiste Basilien Gainche Marie-Laure Fassassi Idris Petit Franck Beaucillon Charlotte Fleury Graff Thibaut Platon Sébastien Beaussonie Guillaume Foulquier Norbert Poujade Bernard Bellivier Florence G’sell Florence Rambaud Romain Benabou Valérie-Laure Giraudeau Géraldine Raschel Evan Bicheron Frédéric Guérin-Bargues Cécile Ray Jean-Emmanuel Binet Jean-René Hennebel Ludovic Rebut Didier Bioy Xavier Herran Thomas Riem Fabrice Bismuth Régis Hourson Sébastien Robert Jacques-Henri Boiteau Claudie Jeanneney Julien Robert-Cuendet Sabrina Borga Nicolas Kessler Francis Rousset Guillaume Boutonnet Mathilde Kouraleva-Cazals Polina Rouyère Aude Braconnier Stéphane Laffaille Franck Saillard Muriel Brigant Jean-Marie Le Goffic Caroline Saint-Pau Jean-Christophe Brosset Estelle Leborgne-Ingelaere Céline Slama Serge Broyelle Camille Letouzey Elise Storck Michel Burelli Thomas Loiseau Grégoire Taupiac-Nouvel Guillemine Burgorgue-Larsen Laurence Mabile Sébastien Thierry Jean-Baptiste Camby Jean-Pierre Magnier Véronique Torre-Schaub Marta Castets-Renard Céline Maisonneuve Mathieu Touillier Marc Clavier Jean-Pierre Maitrot de la Motte Alexandre Truilhé-Marengo Eve Coupet Caroline Mathieu Bertrand Urvoas Jean-Jacques Darsonville Audrey Melleray Fabrice Verpeaux Michel Daugeron Bruno Miron
    [Show full text]
  • De Gaulle Et La Médecine Préface De Pierre Mesmer Collection Dirigée Par Philippe Pignarre
    n Histoire Premium / Fondation Charles-de-Gaulle n Sous la direction d’Alain Larcan et de Jean-François Lemaire DE GAULLE ET LA MÉDECINE Préface de Pierre Mesmer Collection dirigée par Philippe Pignarre <D Département Communication SYNTHÉLABO 22, avenue Galilée 92350 Le Plessis-Robinson Les éditeurs remercient Jean de Charon et le groupe Impact-médecin de leur appui dans la réalisation du colloque et la préparation de ce livre. Photographie de couverture : le général de Gaulle haranguant le corps médical en 1966, a Versailles. En face de lui, R. de Vernejoul, président du conseil de l'ordre des médecins, en partie caché par le philosophe J. Guitton, invité d'honneur de cette manifestation. A côté du Général, le ministre J.-M. Jeanneney en charge de la méde- cine. Il est le premier qui ne porte pas le titre de ministre de la Santé, mais des Affaires Sociales. Une modification qui n'était pas sans signification. Sous la direction d'Alain Larcan, président de l'Académie de Médecine (1994), et de Jean-François Lemaire DE GAULLE ET LA MÉDECINE Colloque tenu au Val-de-Grâce le 16 novembre 1994 Suivi de les Médecins de la France Libre et de Eléments de pathobiographie de Charles de Gaulle Préface de Pierre Messmer président de la Fondation Charles de Gaulle, membre de l'Institut, ancien Premier ministre Fondation Charles de Gaulle COLLECTION LES EMPÊCHEURS DE PENSER EN ROND INTERVENANTS* Claire Andrieu, maître de conférences à l'université de Paris I, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. Louis Auquier, de l'Académie nationale de Médecine.
    [Show full text]