Ebook PTGPTB(Vf) N°6 : Une Brève Histoire Du
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S o m m a i r e Ebook PTGPTB(vf) n°6 Une brève histoire du jeu de rôle Ça commence ici… Édito Une brève histoire du jeu de simulation papier 1re partie – Les jeux de plateau, les jeux de figurines et les wargames Introduction : La grande famille des jeux Les jeux de plateau (JdP) Les jeux de figurines Les wargames Braunstein : les racines des jeux de rôles Major Wesely : Le Premier MJ Essayer, encore et encore Dave Arneson : Rôliste Ex Nihilo Les rôlistes modernes : Apprenez à un singe à faire des grimaces Chaînon manquant, perte de sens À vous de jouer Une histoire du jeu de rôle Première partie : un petit pas pour un wargamer… Nos Ancêtres De l’étincelle à la flamme Une association légendaire Un hommage final à Dave Arneson Deuxième partie : réouverture de la boîte de Pandore Les Prétendants Tunnels et Trolls (St Andre, 1975) Chivalry and Sorcery (Fantasy Games Unlimited, 1977) L’Empire contre-attaque Troisième partie : Survenance de l’âge d’or La ruée vers l’or Traveller décolle L’union fait la force Le bijou de la couronne L’apogée d’Athènes Quatrième partie : Enfer et paradis de la finance Des débuts tragiques 2 L’âge des ténèbres L’âge d’or continue L’irrésistible TSR Cinquième partie : le pouvoir et la gloire Regardez, là-haut dans le ciel ! Les studios Universal Le chaos des produits dérivés La bande des quatre Sixième partie : révolution ! Septième partie : de nouvelles manières de jouer Huitième partie : l’âge des ténèbres Neuvième partie : la fin et le commencement Postface ANNEXES Greg Costikyan Présentation Articles traduits sur PTGPTB(vf) Ben Robbins Présentation Articles traduits sur PTGPTB(vf) Places to go, people to be (VO) Dans le numéro 1 Dans le numéro 2 Dans le numéro 3 Dans le numéro 4 Dans le numéro 5 Dans le numéro 6 Dans le numéro 7 Dans le numéro 8 Dans le numéro 9 Dans les autres numéros Steve Darlington Présentation Articles traduits sur PTGPTB(vf) Ailleurs 3 Se tenir au courant Les ebooks Places to go, People to be (VF) Crédits 4 Ç a c o m m e n c e i c i … Mention légale importante : Si vous souhaitez partager cet ebook, nous vous encourageons à mettre un lien vers la page de notre site (ptgptb.free.fr) plutôt que de le pomper honteusement. En effet, tous les textes contenus dans cet ebook demeurent la propriété de leur(s) auteur(s) et de PTGPTB (version française). Toute reproduction de texte en dehors de cet ebook et qui dépasse la longueur raisonnable d’une citation (c’est-à-dire, en règle générale, un ou deux paragraphes) est donc strictement interdite. Si vous reproduisez une grande partie ou la totalité du texte de cet ebook sans l’autorisation écrite de PTGPTB (version française), et que vous diffusez ladite copie publiquement (sites Web, blogs, forums, imprimés, etc.), vous reconnaissez que vous commettez délibérément une violation des lois sur le droit d’auteur, c’est-à-dire un acte illégal passible de poursuites judiciaires. 5 É d i t o Bonjour à tous, L’Histoire et moi, ça a toujours fait 2. La preuve, j’ai eu 6 au bac ! Et je ne vous parle même pas du magnifique 1,2 (si, si) que j’ai obtenu à l’épreuve d’Histoire du concours d’entrée à Normale Sup. Remarquez, quand on révise la Chine populaire et que ça tombe sur la décolonisation, il ne faut pas s’étonner de ne pas atteindre les sommets… Bref, tout ça pour vous dire que, quand le rédac’chef de Places to go, people to be (vf) m’a proposé de faire un ebook spécial Histoire du JdR, je l’ai senti moyen. Mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie et, dans le même temps, je sentais bien que c’était un sujet qu’il faudrait traiter sous peu. Vu que d’autres blogs se sont récemment fait l’écho de nos articles historiques, nous avons juste saisi la balle au bond pour proposer un dossier archéo-rôliste. Mais dans le même temps, comme il s’agit de JdR, la pilule passe toute seule. Cet ebook (le sixième, déjà) abordera donc dans un premier temps un historique rapide des jeux de simulation. Les JdR étant une branche de ces jeux-là, il nous semblait judicieux de remettre notre loisir en perspective. Et pour cela, nous laisserons la plume de Greg Costikyan s’exprimer. Puis, avant que le JdR à proprement parler ne fasse son apparition, Ben Robbins abordera Braunstein, une sorte d’ancêtre méconnu du jeu de rôle. Enfin, nous laisserons la parole à Steve Darlington, dont la monstrueuse histoire du JdR a le mérite de traverser 25 années de notre loisir. Gardez à l’esprit que cette histoire du JdR concerne principalement le marché anglophone, même si de nombreux titres présentés ont été traduits chez nous. De la même manière, en couvrant un spectre aussi large que celui allant des années 1970 à 2000, on ne peut prétendre à l’exhaustivité. Certains éléments pourraient donc manquer. Enfin chaque Histoire a ses jalons et cette dernière s’arrête à l’aube des années 2000. La suite reste encore à écrire… Bonne lecture à tous, Benoit Huot, rédacteur en chef de la division “ebook” P.S. : Si vous avez des remarques ou suggestions concernant cet ebook et les autres (le précédent, les suivants), une seule adresse : [email protected]. 6 U n e b r è v e h i s t o i r e d u j e u d e s i m u l a t i o n p a p i e r 1 r e p a r t i e – L e s j e u x d e p l a t e a u , l e s j e u x d e fi gu r i n e s e t l e s w a r ga m e s © 1994 Greg Costikyan Un article de Greg Costikyan, tiré de Costik, et traduit par Rappar Remarque : Cet article est normalement composé de deux parties, la seconde se concentrant davantage sur les jeux de rôles et de cartes. Afin d'éviter toute redite avec les articles, plus détaillés, de Steve Darlington, nous ne mettons pas cette deuxième partie dans cet ebook. Vous pouvez néanmoins, la lire ici si vous le désirez. Note du Traducteur : le traducteur a fusionné deux articles qui se recoupent : A Short History of Paper Games (1994) et Don’t Be a Vidiot – What Computer Game Designers Can Learn From Non-Electronic Games – discours tenu en 1999 lors d’une conférence de développeurs de jeux vidéo. Ceci pour une information plus exhaustive, à jour, et qui ne tourne pas autour de la création de jeux vidéo. Cela donne par endroits des répétitions et une impression de décousu, imputables donc au traducteur, dont nos lecteurs voudront bien nous excuser. L’auteur dénomme parfois des types de jeux ci-dessous “Hobby games”, qui pourrait se traduire par : “les jeux que l’on trouve dans les boutiques spécialisées” ; il utilise le terme “adult games” comme dans “adult boardgames”, par opposition aux jouets pour enfants. On trouve aussi “paper games”, par opposition aux jeux sur ordinateur. Nous avons choisi de tous les regrouper sous le terme de “jeux de simulation papier”, excluant les jeux vidéo, même si évidemment ces derniers sont bien entendu des jeux de simulation. Introduction : La grande famille des jeux (…)Tom Disch, un brillant auteur de science-fiction qui est depuis passé à une brillante 7 carrière d’écrivain classique, a une expression pour les écrivains de SF qui ont peu de compréhension de toute autre littérature que la SF ; il les appelle “les sciences- fictionoïdes” et explique que leur manque de connaissances les limite à une poignée de techniques littéraires, les empêche de voir l’importance du personnage, et limite leur imagination. Il soutient qu’un écrivain qui souhaite maîtriser son art doit lire beaucoup, des œuvres de tous les domaines, de son genre littéraire et d’autres. Je crois qu’une situation analogue existe chez les développeurs de jeu vidéo [et les créateurs de JdR, NdT]. Si votre seule expérience des jeux vient des jeux d’arcade, des consoles et des PC [ou des JdR seulement, NdT] – surtout si votre expérience est issue de jeux publiés ces cinq dernières années – votre imagination sera restreinte. Vous ne verrez que ce qui existe ici et maintenant, et vous serez naturellement enclins à modeler les changements autour de ce qui est apparemment possible, plutôt que d’explorer des alternatives intéressantes. Votre palette de techniques, votre préhension des potentiels, sera limitée. Vous serez, si vous voulez excuser le terme, un “vidiot”, une personne dont la seule connaissance des jeux vient des jeux vidéo. Si, d’un autre côté, vous explorez cette étrange chose variable que nous appelons “le jeu” dans toutes ses manifestations, vous verrez que l’univers est vaste, que l’étendue des techniques est énorme, que c’est vraiment un média de grande élasticité. Vous aurez une source à laquelle puiser des idées plus puissantes, un champ plus étendu d’idées que vous pouvez voler, des épaules plus larges sur lesquelles vous tenir. D’après mon expérience, les créateurs de jeux vidéo méconnaissent beaucoup les jeux de simulation papier ; ils sont plus ignorants que les créateurs de jeux de simulation papier le sont des jeux vidéo. Je pense que les deux peuvent fructueusement apprendre les uns des autres.