Les Hommes Qui Ont Fait La République. Depuis 1870

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Les Hommes Qui Ont Fait La République. Depuis 1870 LES HOMMES QUI ONT FAIT LA RÉPUBLIQUE ...ADOLPHE THIERS. JULES FERRY. LÉON GAMBETTA. À travers vingt portraits et plusieurs À l'aube de la république, ils étaient GEORGES CLEMENCEAU. RENÉ WALDECK-ROUSSEAU. JEAN JAURÈS. dizaines de croquis d'hommes clefs, tous barbus, adoraient les effets Guy Rossi Landi, maître de conférences RAYMOND POINCARÉ. ARISTIDE BRIAND. oratoires, ignoraient l'économie et à l'Institut d'Études Politiques, écrivain et s'opposaient à l'Église. Ils se méfiaient du JOSEPH CAILLAUX. LÉON BLUM. ÉDOUARD HERRIOT. journaliste, présente les hommes qui, prolétariat mais aimaient passionnément chacun à sa manière et tout en se ANDRÉ TARDIEU. ÉDOUARD DALADIER. la liberté et la république. combattant, ont façonné la République Ils s'appelaient Thiers, Ferry, Gambetta, une et indivisible que nous habitons. ROBERT SCHUMAN. JEAN MONNET. CHARLES DE GAULLE. ANTOINE PINAY. Clemenceau, Waldeck-Rousseau... MAURICE THOREZ. PIERRE MENDÈS-FRANCE. GEORGES POMPIDOU. Après la Première Guerre mondiale, ils étaient encore souvent barbus, VALÉRY GISCARD D'ESTAING. FRANÇOIS MITTERRAND... aimaient l'éloquence et découvraient l'économie. Ils étaient partagés en face du prolétariat: certains ne juraient que par lui, d'autres continuaient à le redouter. Ils aimaient encore la liberté et la république. Ils s'appelaient Jaurès, Poincaré, Briand, Caillaux, Blum, Herriot, Tardieu, Daladier... Après la Seconde Guerre mondiale, ils étaient presque tous glabres, pas tous éloquents, et s'intéressaient souvent à l'économie. Ils respectaient tous le Parlement et le prolétariat mais rares étaient ceux qui les vénéraient. Ils aimaient toujours la liberté et la république. Ils ont nom, Schuman, Monnet, De Gaulle, Pinay, Thorez, Mendès France, Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand... Trois générations d'hommes politiques, trois façons d'écrire un siècle d'histoire républicaine. Couverture : Adolphe Thiers (Charmet). Léon Gambetta (Dagli Orti). Jules Ferry (Charmet). Georges Clemenceau (Charmet). Chez le même éditeur: Jean Jaurès (droits réservés). La Révolution Française. Léon Blum (Roger Viollet). Raymond Poincaré (Charmet). Pierre Mendès-France (droits réservés). Charles de Gaulle (droits réservés). Georges Pompidou (H. Bureau - Sygma). Valéry Giscard d'Estaing (Keystone). François Mitterrand (M. Philipot - Sygma). pierre faucheux a p f / atelier nathan ISBN-2-09 293 613-1 À l'aube de la ri tous barbus, ad oratoires, ignor s'opposaient à 1 prolétariat mais la liberté et la ri Ils s'appelaient Clemenceau, W Après la Premiè ils étaient encor aimaient t'étoqL l'économie. Ils étaient partac certains ne jurai continuaient à le encore la liberté Ils s'appelaient. Briand, Caillau) Dalad ier... Après la Seconc étaient presque éloquents, et s'ir l'économie. Ils r Parlement et le étaient ceux qui Ils aimaient toujl république. Ils ont nom, Schu Pinay,Thorez, M Giscard d'Estair Trois génération trois façons d'éc républicaine. Chez le même éc La Révolution Fr GUY ROSSI-LANDI LES HOMMES QUI ONT FAIT LA RÉPUBLIQUE depuis 1870 NATHAN 1 La Vieille Garde Les neuf premiers présidents de la IIIe République en tenue d'apparat (ils portent le grand cordon de la Légion d'honneur). Les trois premiers ont dû démissionner (Jules Grévy au début de son second mandat). Sadi Carnot fut assassiné par un anarchiste. Casimir' Perier quitta l'Élysée, où il s'ennuyait, six mois après son élection. Félix Faure y mourut « en état d'extase » dans les bras de sa maîtresse. Loubet, Fallières et Poincaré effectuèrent normalement leur mandat. La première génération de dirigeants républi- On n'aurait guère parié sur les chances de cains pouvait difficilement concevoir la Répu- survie de cette nouvelle République proclamée blique autrement que comme une idée géné- dans la honte de la défaite le 4 septembre 1870. reuse, un mythe mobilisateur. Mais comment La France profonde balance entre l'Empire, croire à un système de gouvernement qui qui a su malgré tout créer quelques fidélités, et avait, par deux fois, fait la preuve de son la monarchie. Elle n'est guère républicaine. Les incapacité ? élections du 8 février 1871 envoient à l'Assem- Proclamée le 21 septembre 1792, la première blée nationale, qui se réunit à Bordeaux, plus République, en effet, a tôt sombré dans les de deux tiers de députés royalistes. La Restau- excès sanglants de la Terreur, à laquelle elle ration, dès lors, semble acquise. immolait ses propres enfants. Sept ans plus Elle échoue finalement pour plusieurs rai- tard, le 18 Brumaire rétablissait un pouvoir sons. La première, bien sûr, c'est qu'il y a deux personnel et mettait un terme aux espérances prétendants au trône, donc un de trop. La généreuses et illusoires de ceux qui rêvaient fusion monarchiste entre le comte de Cham- d'un gouvernement du peuple. bord (Henri V), petit-fils de Charles X, et le Le 25 février 1848, la République était pro- duc d'Orléans, petit-fils de Louis-Philippe, ne clamée une nouvelle fois. Dès le mois de juin, fera finalement réalisée qu'en août 1873. En elle se protégeait des revendications ouvrières octobre, à la veille de son retour triomphal, le derrière le sabre du général Cavaignac ; le comte de Chambord exige le rétablissement du 10 décembre, le suffrage universel plébiscitait drapeau blanc. C'est remonter trop loin en Louis-Napoléon Bonaparte comme président, arrière, avant 1830 : les royalistes votent alors et, moins de trois ans plus tard, le coup d'Etat la loi du septennat, en faveur de Mac-Mahon, du 2 Décembre devait rétablir l'Empire. Imi- en pensant que Dieu, dans sa sagesse, rappel- tant son oncle, le neveu était à son tour le fos- lera Monseigneur à lui... soyeur de la République française. La deuxième raison, c'est que les Français, Ah ! que la République était belle sous en 1871, avaient davantage voté pour la paix l'Empire ! C'est dans l'opposition à Napo- immédiate que pour tel ou tel régime. Une fois léon III, même quand il incline peu à peu vers signé, le 10 mai 1871, le traité de Francfort, ils le libéralisme, que se retrouvent et se recon- s'accommodent assez bien du gouvernement naissent les partisans de la République. pacifiste qu'ils ont. Ce sont les royalistes qui Quelques-uns feront défection et, comme proposent alors d'en découdre et qui veulent Emile Ollivier, se rallieront à contretemps au mener une politique étrangère aventuriste en régime finissant : les autres, progressivement rendant à Pie IX ses États pontificaux perdus admis au Corps législatif, où ils se soumettent à en 1871. Les élections partielles témoignent l'obligation du serment de fidélité au monar- régulièrement de ce glissement de l'opinion : que abhorré, constitueront tout naturellement les républicains, les remportent presque toutes. le noyau du gouvernement de la Défense Le gouvernement de monsieur Thiers mar- nationale. Tel est le cas de Jules Ferry ou de que d'ailleurs un point important aux yeux de Gambetta, mais aussi de Jules Simon l'opinion lors de la semaine sanglante (1814-1896). Jules Suisse, de son vrai nom, a (21-28 mai 1871). La férocité avec laquelle il été député des Côtes-du-Nord en 1848 ; élu réprima les Communards montre à la province Jules Grévy. Le premier dans la Seine en 1863, dans la Gironde en que sa République n'est plus celle de 1848, président de la 1869, il détient le portefeuille de l'Instruction craintive et impuissante. Elle sait enfin faire République républicain. publique dans le gouvernement du 4 septem- régner l'ordre. Thiers obtient en échange, le Il donne lecture à la bre et il le garde sous monsieur Thiers. 31 août, le vote de la loi Rivet, qui transforme Chambre des députés de la lettre de démission du Sénateur inamovible en 1875, il est appelé en son titre de « chef du pouvoir exécutif » en maréchal de Mac' décembre 1876 par Mac-Mahon à la prési- celui, décerné pour la première fois, de « prési- Mahon, auquel il va dence du Conseil et se présente dans son pro- dent de la République française ». Né sous la succéder (janvier 1879). gramme comme « profondément républicain et première République, doyen du personnel poli- En 1848, il avait déposé profondément conservateur » (il insiste sur le tique, ancien Premier ministre de Louis- un amendement pour mot républicain à la Chambre des députés et Philippe, il n'est certainement pas un républi- supprimer la présidence sur conservateur au Sénat), ce qui caractérise cain de conviction. En août 1872, il constate de la République. assez bien cette première génération. que la République est « le régime qui nous divise le moins », et il pense instituer à son pro- — la loi sur les conseils municipaux (1884), fit cette République modérée, qui a cessé de qui leur rend l'élection des maires ; faire peur. — la loi sur les associations professionnelles Un sursaut royaliste l'éloigné du pouvoir. (1884), qui autorise les premiers syndicats; Mais l'heure de la restauration est passée. — la loi Naquet sur le divorce (1884) ; Quelques élus orléanistes, plus soucieux de — l'ensemble des lois sur l'enseignement leurs intérêts et de leurs affaires que de querel- (1881-1886). les idéologiques, se rapprochent des bourgeois Simultanément, les républicains entrepren- républicains. Le 30 janvier 1875, à une voix de nent de satisfaire les intérêts économiques et majorité, est voté l'amendement Wallon, qui financiers de leurs électeurs. Le ministère de institutionnalise durablement la République : l'Agriculture, créé par Gambetta en 1881, est « Le président de la République est élu pour d'abord un ministère des agriculteurs. Jules sept ans » : c'est la première fois qu'il est fait Méline (1838-1925), par exemple, est ministre référence à la fonction indépendamment de de l'Agriculture à plusieurs reprises en son titulaire. 1883-1885, 1896-1898 (en même temps que pré- Le nouveau régime n'est pas encore à l'abri sident du Conseil) et encore en 1915-1916.
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