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Programme mars - juin 2015 AUDITORIUM

Autour de l’exposition Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie

du 15 avril au 31 août 2015 au musée national des arts asiatiques - Guimet

1) Journées d’étude et conférences

2) Spectacles : musiqumusiqueses et danses

333)3) Cycle cinéma ::: 2000 ans de théâtre en Asie

Auditorium Guimet Musée national des arts asiatiques – Guimet 6, place d’Iéna 75016 Paris - www.guimet.fr Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou [email protected] Presse : [email protected]

1) Conférences et journées d’étude

Autour de l’exposition Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie du 15 avril au 31 août 2015

■ Jeudi 21 mai de 10h30 à 17h30 : Journée d’étude Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie

Cette journée est en lien avec l’exposition présentée au musée du 15 avril au 31 août 2015. Celle-ci aborde différents types de théâtre en Asie, joué, dansé, chanté, acrobatique ou animé, faisant appel à des acteurs vivants comme à des marionnettes ou des silhouettes de cuir… Les thèmes évoqués vont du kathakali au théâtre nô en passant par l’Opéra de Pékin et le théâtre d’ombres. Les territoires évoqués s’étendent de l’Inde au Japon en passant par l’Asie du Sud-Est et la Chine. Costumes et masques, maquillage et gestuelle sont développés, complétés par une évocation de certains aspects de l’histoire du théâtre en Asie ainsi qu’une exceptionnelle série de portraits d’acteurs japonais gravée au 19 e siècle.

■ Lundi 22 juin de 10h30 à 17h30 : Journée d’étude 6 août 1945 : Hiroshima et Nagasaki, penser la catastrophe

Le 6 août 1945, l’apocalypse touche la ville d’Hiroshima, jusque là épargnée ; trois jours plus tard, Nagasaki subit le même sort. Ces deux bombardements ne sont pas un banal exemple de la destruction d’une ville telle que l’histoire de l’humanité en connaît une liste infinie, de Babylone à Pompéi, de Constantinople à Bagdad, de Varsovie à Dresde... Mais les 6 et 9 août marquent le passage à une nouvelle ère, celle de la destruction nucléaire. La journée d’étude se propose d’aborder l’anéantissement d’Hiroshima sous un angle qui n’est pas simplement factuel ou historique mais aussi sociologique et philosophique : comment un tel événement marque-t-il, aujourd’hui encore, les habitants des deux villes, du Japon, mais aussi toute l’humanité. Elle se propose enfin d’examiner ces deux jours terribles au regard d’autres catastrophes humaines qui furent perçues comme un anéantissement.

■ Jeudi 26 mars à 12h15 Conférence publique et gratuite Une pièce de kathakali : La fleur bénéfique de Saugandhikam de Kottayam Keralavarma Tampuran Par Françoise Quillet, responsable du Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle, au Centre National du Théâtre à Paris

Cette pièce, écrite au 17 e siècle, est l’une des plus souvent jouées au Kerala. Elle a été représentée à Paris pour la première fois en 1967 à l’Odéon. Son auteur, à la fois dramaturge, musicien et danseur, est considéré comme un grand initiateur de la forme littéraire et scénique du kathakali. Sans omettre la forme spectaculaire éblouissante propre au kathakali, mêlant danse, musique et jeu dramatique, nous aborderons les procédés mis en œuvre pour composer l’histoire et structurer l’action dramatique.

■ Jeudi 16 avril à 12h15 Conférence-spectacle, publique et gratuite Yakshag āna : le chant des êtres célestes Par Anitha Savithri Herr, chargée de cours à l’Université d'Evry Val d’Essonne

Le yakshag āna est un art total pratiqué majoritairement par les hommes de la région du Karnataka en Inde du Sud. Extrêmement populaire, alliant le chant, le jeu et la danse, il semble avoir eu une existence ininterrompue depuis quatre siècles. C’est pendant la saison sèche qu’il se déroule le plus souvent. A la nuit tombée, les membres de la troupe s’installent dans les loges. Commence alors une lente transformation... Dans quelques heures ils joueront R āma le prince d’Ayodhya, Sita l’épouse fidèle, Ravana le démon de l’île de Lanka... Un extrait de yakshag āna sera joué pendant la conférence.

■ Jeudi 23 avril à 12h15 Conférence-spectacle, publique et gratuite Le drame lyrique du théâtre nô et la farce du kyogen, analyse comparative des jeux d'interprétation Par Osamu Kuroi, comédien

La création du nô remonte au 14 e siècle lorsque l’acteur et dramaturge Zeami devint le protégé du Shogun Yoshimitsu Ashikaga. Depuis cette époque, le nô est caractérisé par un univers tragique. Cependant, il a toujours entretenu des liens étroits avec le kyogen, un autre style théâtral comique et populaire. Pour illustrer la conférence, le comédien montrera sur scène les codes du nô, sa gestuelle dépouillée, les techniques de base du déplacement et l'utilisation de l'éventail comme accessoire symbolique et significatif dans l'art traditionnel japonais.

■ Jeudi 28 mai à 12h15 Conférence-spectacle, publique et gratuite La danse classique khmère, des temples d’Angkor aux scènes internationales Par Lucie Labbé, doctorante en anthropologie sociale et ethnologie au CASE (Centre Asie du Sud-est, EHESS-CNRS)

La danse classique khmère est connue à travers l'image des apsaras, déesses dansantes issues du panthéon indien. Pourtant, cette forme de danse d’origine rituelle et ses enjeux demeurent mystérieux pour les non-initiés. Il s'agira ici de mettre en lumière à la fois ses contenus et son évolution depuis les plus anciennes traces, gravées dans la pierre des temples d’Angkor, jusqu’à nos jours. Les principes gestuels et chorégraphiques de la danse classique khmère seront présentés par des danseurs de la troupe du Ballet Classique Khmer qui termineront la conférence par une prestation dansée.

■ Jeudi 4 juin à 12h15 Conférence-spectacle, publique et gratuite Rodin et la danse de Shiva Par Katia Légeret-Manochhaya, professeure en esthétique des arts de la scène à l’Université Paris 8, avec la participation de Sanga, acteur-danseur de bharatanatyam

En 1913, à l’apogée de sa célébrité, Auguste Rodin écrit La danse de Shiva , après avoir contemplé des photographies de sculptures en bronze représentant ce dieu de l’Inde sous sa forme de Nataraja, « roi des acteurs-danseurs ». Avec la figure androgyne de ce danseur cosmique, créateur et destructeur, autour duquel il s’imagine tourner comme il le fait avec ses modèles féminins vivants, Rodin invite les contemporains que nous sommes, à un regard original tant sur les différents aspects de son œuvre, que sur les théâtres dansés de l’Inde et leur réception en France. Cette conférence dansée sera suivie par la projection de La Danse de Shiva (1985) de Lionel Tardif, sur la relation entre l'art du bharatanatyam et les sculptures des grands temples shivaïtes du Tamil Nadu.

■ Jeudi 11 juin à 12h15 Conférence-spectacle, publique et gratuite P’ansori, la voix de la Corée Autour du maître de p’ansori Min Hye-sung et de la spécialiste Han Yumi, avec Hervé Péjaudier (comédien) et Sohn Zeen-bong (tambour soribuk)

Le p’ansori est une forme majeure du chant coréen, transmis oralement depuis au moins le 17 e siècle et reconnu « patrimoine mondial immatériel de l'humanité » par l’UNESCO. Un genre unique de chant narratif raffiné qui n'a jamais oublié ses racines populaires ; c'est ce que cette conférence-spectacle fera découvrir sous une forme à la fois sérieuse et ludique, avec de nombreuses images inédites, des traductions jouées, et surtout la participation exceptionnelle de Min Hye-sung qui interprètera des airs fameux (surtitrés). 2) Spectacles : musiques et danses

Autour de l’exposition Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie du 15 avril au 31 août 2015

■ Vendredi 20 et samedi 21 février à 20h30 Sandhya Raju - Danse kuchipudi (Inde du Sud) Accompagnée par Jaikishore Mosalikanti (nattuvangam et chant), Muthukumar Balakrishnan (flûte) et Guru Bharadwaaj Gongala Venkata (mridangam)

Né vers le 15 e siècle au cœur de l’Andhra Pradesh, le kuchipudi se dansait autrefois par les brahmanes en groupe dans les temples. Il est aujourd'hui surtout dansé en solo par les femmes. Sandhya Raju est disciple de Vempati Pedda Satyam, de Shri Kishore Mosalikanti et de Padmabushan Dr Vempati Chinna Satyam. Ses interprétations mêlent chorégraphies classiques et contemporaines, et elle insuffle à ses performances une esthétique parfaite comme un style unique. Le récital sera consacré à Shiva où trois générations se côtoieront, au travers des chorégraphies de ses maîtres et de ses propres créations. Sandhya Raju est la fondatrice et directrice de la Nishrinkala Dance Academy d’Hyderabad. En partenariat avec le Centre Mandapa et Kaléïdans’Scop

■ Vendredi 6 mars à 20h30 « Un Roi Singe sur la route du Bouddha » - Huong Thanh et ses invités Chant, théâtre, danse du Vietnam et d’ailleurs - Création Avec Huong Thanh (chant), Hoa Lan (comédienne), Rana Gorgani (danse), Kengo Saito (rubab, tablas), Xuan Vinh Phuoc (dan bau, dan kim, percussions), Hong Nguyen (dan tranh, dan sen, percussions), Ecole Vo Son Dong (arts martiaux), Julia Haussener (danse), Mai Thu Tran (flûte)…

Ce spectacle est une création contemporaine nourrie de langages musicaux et gestuels immémoriaux. Puisant au cœur de traditions communes en matière de théâtre chanté et dansé en Asie (Vietnam, Afghanistan, Japon, Iran, Népal…), s’inspirant de contes similaires, c’est l’occasion de rencontrer le Roi Singe ou d’assister aux tentatives de séduction d’une démone poursuivant le Bouddha… Née dans une famille de musiciens traditionnels, introduite au monde du jazz par Nguyên Lê, Huong Thanh a ensuite multiplié les aventures musicales et les créations nouvelles. Diapason d’Or, plusieurs fois lauréate du prix Choc du Monde de la musique, elle a reçu en 2007 le prix France Musique des musiques du monde. Mais Huong Thanh est aussi comédienne de Cai Luong, le théâtre rénové auquel elle a été formée par son père, le célèbre acteur Huu Phuoc.

■ Samedi 21 mars à 20h30 Pandit , Krishna Mohan Bhatt et Nihar Mehta Mohan vînâ, sitar et tabla (Inde du Nord)

Vishwa Mohan Bhatt est l’inventeur de la mohan vînâ, instrument révolutionnaire à mi- chemin entre guitare et sitar. Disciple de Shankar, il a l’idée de rajouter des cordes sympathiques et des cordes de bourdon à une guitare espagnole, tout en y jouant avec des onglets et un tube de métal, comme pour la guitare slide... Son album La réunion par le fleuve réalisé avec Ry Codder lui remporte un Grammy Award. Mohan Bhatt joue une musique délicate et ardente, sa maîtrise l’a placé au plus haut niveau de la musique classique indienne. Krishna Bhatt a étudié le sitar auprès de , et . Son style musical novateur brille par sa virtuosité, son originalité et sa grande profondeur lyrique. Nihar Mehta vient d'une célèbre famille indienne de philosophes et de musiciens. Disciple de la famille de , il enseigne les tablas en France et organise régulièrement des masters class avec les maîtres indiens Puran Maharaj, , Shujaat Khan ou . ■ Vendredi 3 avril à 20h30 Kathakali - Les antagonismes féminins Artistes du et des grandes écoles invités par le Centre Mandapa et Kaléïdans’Scop. Avec Nellyode Vasu Namboodiri et KKM Balasubramanian (acteurs), Nedumpilly et Kalanilayam Rajeev (chanteurs), KKM Ravishankar et KKM Hariharan (percussions chenda et maddalam) et Kalanilayam Padmanabhan (maquilleur, accessoiriste)

Conçu au 17 e siècle pour mettre en scène les épisodes les plus spectaculaires de la mythologie et des textes sacrés, le théâtre-dansé kathakali est l’aboutissement d’anciennes traditions. Enraciné dans les codes rigoureux du théâtre sanscrit, imprégné du réalisme des spectacles rituels, il associe l’esthétisme raffiné des arts savants aux excès irrationnels de la transe. Le théâtre-dansé kathakali est un art essentiellement masculin conçu pour mettre en valeur les qualités du héros conquérant. Les rôles féminins y sont traditionnellement tenus par des hommes dotés d’une morphologie favorisant l’ambivalence. Certaines héroïnes offrent deux faces : l’une séduisante mais trompeuse, l’autre caricaturale aux tendances démoniaques. Elles ne peuvent dissimuler longtemps leur double nature où se heurtent des sentiments humains exacerbés. Chaque type se différencie par le costume et le maquillage : « kari » pour la démone-ogresse, « minukku » pour l’héroïne noble ou trompeuse. Deux épisodes empruntés au Bhagavata Purana mettront ces héroïnes en opposition : la terrifiante Nakratundi, sœur du démon Narakasura, et la tendre nourrice Puthana, maternelle et empoisonneuse.

Cette exceptionnelle représentation est associée à la Grande Nuit de Kathakali du 5 au 6 avril qui se déroulera à la Cartoucherie, avec la collaboration des artistes invités par la Compagnie Prana, pour le cinquantenaire du Théâtre du Soleil.

■ Vendredi 17 avril à 20h30 Le Mahabharata - Wayang kulit indonésien (théâtre d’ombres) Compagnie Jeux de Vilains. Avec Cécile Hurbault (dalang), les musiciens du gamelan et la complicité de Ki Widodo Wilis (île de Java)

Déclaré patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO, le wayang kulit est, en Indonésie, une forme de théâtre qui rassemble un marionnettiste et un gamelan (orchestre). Il se joue une nuit entière sur la place publique et se pratique depuis plus de dix siècles aussi bien auprès des princes javanais et balinais que dans les zones rurales, les temples et les théâtres. La compagnie Jeux de Vilains développe un travail de création autour des contes et théâtres d'ombres d'Asie du Sud-Est. L’aventure de leur Mahabharata débute il y a sept ans, lorsque Cécile Hurbault, comédienne et marionnettiste, part en Asie du Sud- Est découvrir l'art de la marionnette et de la musique. A l’origine de cette création, il y a une rencontre et une histoire d'amitié avec Widodo Wilis, maître marionnettiste rencontré à Java, ainsi qu’une passion pour ce grand texte et pour l'art du wayang kulit et des valeurs qu'ils véhiculent.

■ Mercredi 22 avril à 16h00 Princesse Sita Conte, marionnettes du théâtre d’ombres et du Rajasthan (kathputli), danse kathakali Par Edith Albaladejo Musique : Kengo Saito

Ce spectacle est tiré du Râmâyana . Il était une fois au pays des mille et une saveurs de l’Inde, l’histoire fabuleuse de la princesse Sita et du beau prince Râmâ, chassés du royaume par une méchante belle-mère. Les deux amoureux vont vivre dans la forêt, où ils font de nombreuses rencontres avec des êtres fantastiques, du démon Râvana aux pouvoirs surnaturels, au singe surhumain Hanuman.

Spectacle tous publics à partir de 5 ans - Tarif unique : 12€

■ Jeudi 30 avril à 20h30 Tenzin Gönpo - Sugkyi Nyima (Opéra tibétain)

L’opéra tibétain ou « aché lhamo » semble remonter à la culture pré-bouddhiste bönpo. Etymologiquement, les aché lhamo sont des êtres humains habillés en divinités féminines. Cette forme d'opéra offre un exemple de la fusion entre la tradition millénaire bön et le bouddhisme. Les techniques vocales utilisées sont issues de cette ancienne culture d’essence chamaniste, qui s'est mis au service de la parole du Bouddha. Les chants sont des incantations ponctuées par le tambour et les cymbales et accompagnés de danses décrivant des cercles magiques. Chants et danses consacrent le lieu du spectacle et répandent sur l’assistance des bénédictions. Traduit au 8 e siècle par des érudits qui adaptèrent commentaires bouddhistes et littérature sanskrite à la langue tibétaine, l’opéra Sugkyi Nyima fut remanié au 15 e siècle par Thangtong Gyelpo. Né au Tibet, élève puis professeur au Tibetan Institute of Performing Arts, conservatoire fondé par le Dalaï Lama à Dharamsala, Tenzin Gönpo présente un extrait de Sugkyi Nyima , accompagné par Caroline Roy pour les traductions. Maître d’une tradition ancestrale, il sait intégrer d’autres cultures afin de travailler avec des artistes dont les plus contemporains sont la chorégraphe Carolyn Carlson, le poète écrivain André Velter et l'écuyer scénographe Bartabas.

■ Vendredi 5 et samedi 6 juin à 20h30 Melattur Bhagavata Mela Théâtre-dansé de temple de Melattur (Tamil Nadu) 17 artistes sur scène - En partenariat avec Triveni

Chaque année dans le village de Melattur au Tamil Nadu, le Bhagavata Mela Nataka Festival est organisé à l'occasion de l’anniversaire du Seigneur Narashima, 4 e incarnation de Vishnu. Créé par la « colère divine », il symbolise la lutte contre le mal et la tyrannie, possède des griffes et une face de lion effrayante. Le bhagavata mela de Melattur, l’une des rares formes survivantes de théâtre de temple, est le seul lien actuel qui nous relie à l'ancien théâtre sanskrit dans le Tamil Nadu. Sa tradition est née il y a quatre siècles à l’occasion du mouvement religieux hindouiste Bakthi. D’autres formes théâtrales similaires existent encore ailleurs. Les pièces du bhagavata mela, composées en telugu par Venkatarama Sastry (1743 - 1809), sont jouées chaque année dans le plus pur respect des vedas du Natya Shastra. Les personnages sont uniquement interprétés par des brahmanes. La danse, les chansons et la gestuelle sont transmises oralement et chaque famille est dépositaire d’un rôle héréditaire. 17 artistes seront sur scène pour un spectacle joué très exceptionnellement hors de l’enceinte du temple.

■ Vendredi 19 juin à 20h30 Le Père - Monodrame de Hang Seung-won interprété par Park Yoon-mo Avec Yi Rae-gyeong (gayageum et chant pansori) et Kim Bona (vièle haegeum), adaptation et mise en scène Park Yoon-mo, scénographie Kim Sang-o, spectacle surtitré par Han Yumi et Hervé Péjaudier. En coproduction avec le 3 e festival K-VOX Voix

Coréennes

Ce soir, le Père fête ses 70 ans. Devant toute sa parenté, il improvise un discours qui va tourner au récit de vie. On découvre alors le portrait d’un homme du commun, père de onze enfants qu’il désigne par leur numéro d’ordre et dont l’éducation fut le drame de sa vie. Devenu peintre, l’aîné a trahi ses espoirs. Mais les autres, valent-ils mieux au regard de sa vieille morale ? Comment demeurer Père dans une Corée qui change tant... ? Le beau discours tourne à la confession furieuse, au récit d’une vie dure et misérable marquée par les échecs ; tout un portrait de la Corée, des années 50 à nos jours, se dresse devant nous avec ce Père qui a connu la guerre, la dictature et la révolution économique… Park Yoon-mo, comédien, est directeur artistique du Théâtre de la ville de Gwangju et dirige sa propre compagnie, le Focus Theatre. Le Père est un spectacle auquel il est identifié depuis sa création en 1998. 3) Cycle cinéma - de mars à juin 2000 ans de théâtre en Asie

Autour de l’exposition Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie du 15 avril au 31 août 2015

■ Lundi 2 mars à 12h15 (2 films)

Hommage à Milena Salvini Milena Salvini, pianiste, danseuse, crée le Centre Mandapa avec son mari Roger Filipuzzi à Paris en 1974. La salle de cours du projet initial s’est transformée en théâtre et en centre de création pour les arts reliés à une tradition. Ils présentent pour la première fois en France le kathakali (1967), le chhau de Purulia (1972), l’odissi (1974), le kutiyattam (1980) et le kalarippayat (1982). Ils ont été des acteurs déterminants et déterminés dans le sauvetage du kutiyattam, un théâtre-dansé inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité en 2001. C’est à travers quelques films de Milena Salvini, Roger Filipuzzi et Jacques Oger que nous allons pouvoir découvrir, de l’intérieur, le théâtre-dansé de l’Inde du sud.

Kutiyattam, le plus vieux théâtre-dansé du monde Documentaire de Milena Salvini et Roger Filipuzzi, 1994, 34’ Le kutiyattam est aujourd’hui l’unique survivance du théâtre de langue sanscrite qui naît et s’épanouit au premier millénaire. Il restitue des traditions scéniques spécifiques de la région du Kerala, où danse, gestuelle, pantomime, musique et expression plastique, étroitement conjuguées, sont l’essence d’un art savant et élitiste destiné à n’être jamais représenté hors du « théâtre du temple ». Depuis 2001, le kutiyattam est classé au Patrimoine Mondial Immatériel de l’UNESCO. Avec les artistes de l’institution du Kerala Kalamandalam à Cheruthuruthy. Prix CID-UNESCO 1994

Bala, documentaire de , 1976, 33’, VO anglais STF, inédit Hommage à Balasaraswati, grande danseuse de bharatanatyam qui offre à 58 ans une inoubliable interprétation et un émouvant témoignage de vie. Commentaire et musique de Satyajit Ray.

■ Mercredi 4 mars à 12h15 Jouer le kutiyattam avec le maître Documentaire de Jean Queyrat, 2010, 52’

Elève de 15 ans à l'école du Kalamandalam où sont enseignés les arts de la scène, Vipin suit la formation au kutiyattam, seul théâtre sanskrit ancestral de l'Inde. Grâce à l'aide de leur maître Sangit, qui les soumet à une discipline rigoureuse et des entraînements intenses, les élèves apprennent plus de 400 gestes codés…

■ Lundi 9 mars à 12h15 Le Mahâbhârata Film de Peter Brook, 1990, 2h43’, VOSTF

Le Mahâbhârata est à l’origine de la religion, l’histoire et la pensée indienne. Cette épopée raconte l’affrontement de deux groupes de cousins, les Pandava et les Kaurava, pour obtenir le pouvoir sur le monde. Adapté au théâtre par Peter Brook et Jean-Claude Carrière, Le Mahâbhârata est l’un des spectacles cultes des années 80, réunissant une distribution provenant de 15 pays différents et de tous les continents, et dont Peter Brook a tiré une version cinéma.

■ Mercredi 11 mars à 12h15 Hommage à Milena Salvini L’épopée du Râmâyana dans le théâtre-dansé du kathakali Documentaire de Jacques Oger et Milena Salvini, 1978, 1h54’

Le Râmâyana est un poème épique en sanscrit, écrit par le Sage Valmiki 2 000 ans avant J.-C. et relate l’histoire de Rama, 7ème incarnation du dieu Vishnou. Le kathakali, premier théâtre populaire traditionnel et sacré, prend forme au 17 e siècle à partir du ramanattam, « geste de Rama », une dramatisation de l’épopée écrite par le Raja de Kottarakkara et se déroulant sur huit nuits consécutives. ■ Vendredi 13 mars à 12h15 (2 films)

Prélude pour un théâtre des dieux (L’art du maquillage dans le théâtre kathakali), Hommage à Milena Salvini Documentaire de Jacques Oger et Milena Salvini, 1982, 26’ Depuis des siècles, se perpétue dans le sud de l’Inde la tradition d’un maquillage symbolique dont se parent rituellement les acteurs du kathakali, selon les lois d’une géométrie savante et d’un code immuable d’utilisation des couleurs. Par cette lente et minutieuse métamorphose, les dieux de la mythologie hindoue s’incarnent en eux.

Kathakali : un chemin de vie Documentaire de Christiane Ballan, 2009, 52’ A 50 ans, Maryse Noiseux est danseuse de kathakali et directrice d'un centre d'enseignement au Kerala. En 1980, les écoles traditionnelles de kathakali étaient strictement réservées aux hommes et l'acteur considéré comme un officiant. Maryse était femme, occidentale, et connaissait peu la religion hindouiste. Pourtant, fascinée par cet art antique, elle reste trois ans dans une école où elle pratique la danse huit heures par jour. Une école de l'endurance afin d’atteindre l'état de transe et modifier la morphologie humaine pour devenir des divinités incarnées.

■ Lundi 16 mars à 12h15 (2 films)

Les dieux ne meurent jamais Documentaire de Patricia Plattner, Laurent Aubert, Ravi Gopalan Nair et Johnathan Watts, 2004, 52', Musée d'ethnographie de Genève (MEG) Au Kerala, la vie sociale est animée par de nombreux rituels. L'un des plus importants est le tirayattam, « danse de la splendeur », où les ancêtres et les dieux se manifestent sur Terre, incarnés par des danseurs aux costumes et maquillages somptueux, afin d'apporter leur bénédiction aux villageois.

Le temps des marionnettes Documentaire de P. Plattner, L. Aubert, R.G. Nair et J. Watts, 2006, 28' Musée d'ethnographie de Genève (MEG) Il existe au Kerala une tradition de marionnettes à gaine, le pavakathakali, version miniature du fameux théâtre kathakali. Aujourd'hui, cet art subsiste encore grâce à la ténacité d'une seule troupe, déterminée à en maintenir la pratique en vie.

■ Lundi 23 mars à 12h15 La dernière danse (Vanaprastham) Fiction de Shaji Karun, 1999, 1h50’, VO malayalam STF Kunhikuttan est né dans les années 30 d’une mère servante et d’un père inconnu. Après le dur apprentissage du kathakali, il est devenu un artiste reconnu. Il mène une vie modeste avec sa femme et sa fille, mais sa rencontre avec une jeune femme de la famille princière fait basculer sa vie…

■ Mercredi 25 mars à 12h15 (2 films)

Kathakali, Hommage à Milena Salvini Documentaire de Jean-Claude See et Milena Salvini, 1968, 47’ A l’occasion de la première tournée internationale de la troupe Kerala Kalamandalam, les artistes jouent devant la caméra des extraits du Râmâyana et du Mahâbhârata . Ils présentent certains des exercices pratiqués dès le plus jeune âge pour devenir des artistes accomplis : le travail des yeux dont la maîtrise extrême permet de rire d’un œil et pleurer de l’autre, le vocabulaire symbolique des gestes, les mouvements de la danse et les expressions du visage traduisant tous les sentiments humains.

La table aux chiens (Kathakali) Documentaire de Cédric Martinelli et Julien Touati, 2010, 40’ En 20 ans, Julien Touati est le seul élève occidental à avoir intégré l’école de katha- kali PSV Natyasangham au Kerala. Dans un monde hiérarchisé, sans femmes, où la religion est omniprésente, loin de ses repères et en totale immersion, il suit l’ensei- gnement dans la pure tradition de cette danse qui nécessite une grande précision et des années d’apprentissage. Des cours aux spectacles, on découvre le travail des techniques corporelles, le jeu des acteurs, les expressions du visage, les mouvements des yeux, la splendeur des décors, les formes et couleurs du maquillage… ■ Vendredi 27 mars à 12h15 Japam Fiction de Christiane Ballan-Broustet, 2012, 1h30’, VOSTF A 55 ans, Japam habite toujours chez sa mère. Le silence est son compagnon et l'alcool son refuge. Initié au cinéma par un ami, il devient assistant d'une réalisatrice. Au cours de repérages en Inde du Sud, il rencontre une jeune fille. Comme lui, elle parle peu. Malgré ses opinions communistes, il l’accompagne au temple de la déesse des Arts pour qu’elle y fasse offrande des bijoux de sa mère.

■ Lundi 30 mars à 12h15 Sita chante le blues (Sita sings the blues) Film d’animation de Nina Paley, 2008, 1h22’, VOSTF Lorsque son mari, installé en Inde, met fin à leur mariage par e-mail, la réalisatrice dresse un parallèle entre sa vie et celle de la déesse Sita, épouse dévouée répudiée par son mari Rama. Adaptation musicale du Râmâyana qui mêle tragédie ancienne et comédie contemporaine. Singes volants, monstres et dragons, dieux et déesses sont chorégraphiés avec la musique d'Annette Hanshaw, chanteuse jazz des années 20. Cristal du long-métrage Festival du Film d’Animation d’Annecy 2008

■ Mercredi 1 er avril à 12h15 Le Mahâbhârata, théâtre-dansé kathakali, Hommage à Milena Salvini Film de Jacques Oger et Milena Salvini, 1983, 2h30’, inédit Entrepris en 1981 et poursuivi en plusieurs étapes, ce film a été achevé en 2014 tout spécialement pour sa projection au musée national des arts asiatiques - Guimet. Tourné en décors naturels avec la collaboration de la Ville de Caen, il bénéficie de la participation des maîtres et artistes du Kerala Kalamandalam et d’autres institutions réputées.

■ Mercredi 8 avril à 12h15 Teyyam, la danse des dieux Documentaire de Paul Rognoni, 2007, 52’ Dans le nord du Kerala, une famille d’intouchables joue un rituel ancestral appelé teyyam. Tous vouent leur existence à la pratique du culte de la déesse. Artistes itinérants, ils se rendent de sanctuaire en sanctuaire, et incarnent les dieux du panthéon hindou au cours de cérémonies qui durent entre 24 et 72 heures. Danseurs, chanteurs, musiciens, artisans, ils sont révérés par toute la population et délaissent leur statut social pour offrir leurs corps aux dieux.

■ Vendredi 10 avril à 12h15 La danse de l’enchanteresse Documentaire d’ et Brigitte Chataignier, 2007, 1h15’, VOSTF Le film nous entraîne dans l’univers raffiné du mohini attam, danse classique ancienne du Kerala pratiquée exclusivement par les femmes. Nous suivons plusieurs maîtres transmettant leur art, et une jeune fille dont les sentiments se reflètent dans les danses, les chants et la musique.

■ Lundi 13 avril à 12h15 (2 films)

Gods of Bali Documentaire de Robert et Allegra Snyder, 1952, 56’, sonorisé avec STF Le film couvre plusieurs aspects de la vie sociale et culturelle à Bali. Il porte un regard exceptionnel sur la danse, notamment celle du Barong, un génie tutélaire, la danse topeng, théâtre dansé et masqué, ainsi que le lelong, danse classique balinaise.

Langen mandra wanara Documentaire de Jean-Claude Lubtchansky, 1990, 52’ Avec sobriété et lenteur, au rythme des voix et du gamelan, l’histoire du Râmâyana nous est contée. Spectacle unique et somptueux, joyau de la cour des sultans de Djakarta, il est le seul exemple dans toute l’Asie du Sud-est d’un opéra dansé à genoux, jamais rejoué depuis les années 30. ■ Mercredi 15 avril à 12h15 (2 films)

Masques de nô Documentaire de la Fondation du Japon, 1988, 46’ A la fois œuvre d’art et essence du nô, les masques appartiennent à différentes catégories et symbolisent chacun l’âme d’un personnage. Jeune femme, vieillard ou démon, ils sont des objets sacrés pour les acteurs de nô.

Zeami et le théâtre nô Documentaire de la Fondation du Japon, 1991, 46’ Acteur, auteur prolifique de pièces de nô, Zeami (1363-1443) a aussi été un théoricien fondamental de l’esthétique et des techniques de cet art. Souvent didactiques, Les Traités dévoilent les secrets de la dramaturgie du nô.

■ Lundi 20 avril à 12h15 L’esprit et la technique du kyôgen par Nomura Manzô VII Documentaire de la Fondation du Japon, 2000, 50’ Théâtre comique ou satirique, le kyôgen était une forme de récréation jouée entre les pièces d’un spectacle nô pour délasser les spectateurs. La famille Nomura en perpétue depuis trois siècles l’esprit et la technique. Manzô VII, né en 1929, s’est vu décerner le titre de Trésor national vivant par le gouvernement japonais.

■ Mercredi 22 avril à 12h15 (2 films)

Le théâtre de marionnettes bunraku Documentaire de la Fondation du Japon, 35’ Créé au début de l’ère Meiji (1868-1912), le bunraku rassemble un groupe de récitants et de manipulateurs de poupées accompagnés au shamisen. Les histoires sont surtout inspirées des pièces du grand dramaturge Chikamatsu Monzaemon (1653-1724), « le Shakespeare japonais ». Depuis 2003, l’art traditionnel du bunraku est classé chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l’UNESCO.

Visages radieux Documentaire d’Anne Appathurai, 2002, 32‘ Un voyage à la découverte de la tradition séculaire du théâtre de marionnettes japonaises.

■ Vendredi 24 avril à 12h15 Dolls Fiction de Takeshi Kitano, 2002, 1h53’, VOSTF Trois histoires d'amour inspirées d'un spectacle du théâtre bunraku. La première est une œuvre de Chikamatsu Monzaemon qui évoque le shinju (suicide entre amants). Dans la deuxième, Hiro, un chef yakuza, se souvient qu’il dut autrefois se séparer de celle qu’il aimait pour intégrer le milieu du crime. Dans la troisième, Haruna, ancienne star de la musique, passe son temps à regarder la mer, tandis que Nukui est son plus grand fan…

■ Lundi 27 avril à 12h15 Kabuki, le chemin des fleurs Documentaire de Jérôme Raynaud, 2006, 52’ En quatre siècles, le théâtre kabuki s’est imposé comme l’un des symboles majeurs de la culture traditionnelle nippone. Mais le kabuki de village, qui honore les esprits de la nature, disparaît lentement. Héritier d’une dynastie d’acteurs très renommés, Kazutaro Nakamura fait ses débuts à 17 ans sur la scène du prestigieux Kabuki-za à Tokyo. Cette année encore, la représentation annuelle de sa troupe sera donnée pour une foule qui salue leur talentueuse obstination.

■ Mercredi 29 avril à 12h15 Les amants crucifiés Fiction de Kenji Mizoguchi, 1954, 1h42’, VOSTF Kyoto au 18 e siècle. Osan, épouse du grand imprimeur du Palais Impérial, demande à Mohei, employé préféré de son mari, de lui consentir un prêt pour aider sa famille. Mohei, qui aime en secret Osan, veut utiliser le sceau de l'imprimeur pour obtenir cet argent. Son projet frauduleux découvert, il se dénonce. Suite à un concours de circonstances, Osan est surprise aux côtés de Mohei. Compromise mais irrépro- chable, lassée des infidélités de son mari, elle préfère s’enfuir avec Mohei qui va être amené à lui déclarer son amour... D’après la pièce de Chikamatsu Monzaemon. ■ Lundi 4 mai à 12h15 Kabuki, la voie du geste Documentaire de Don Kent et Christian Dumais-Lvowski, 2001, 60’ Film d'impressions et de sensations, ce documentaire dévoile le mystère et la beauté d’un art fait de danse, de musique et de chant. Il met l’accent sur les onnagatas et la notion de transmission des rôles, deux éléments qui différencie le kabuki des traditions occidentales. Comment le kabuki s'inscrit-il dans la modernité exacerbée du Japon d'aujourd'hui ? Le film est rythmé par l'alternance entre Kyoto et Tokyo, classicisme et modernité, tranquillité intérieure et tumulte extérieur...

■ Mercredi 6 mai à 12h15 Tambours sur la digue Film d’Ariane Mnouchkine avec le Théâtre du Soleil, 2001, 2h16’ En des temps anciens, la menace d’une inondation extraordinaire éclate soudain et les digues ne pourront sauver qu'une partie du territoire du Seigneur Khang. Elles deviennent alors le point de mire des soucis et des calculs. D’après la pièce d’Hélène Cixous, inspirée notamment des pièces du bunraku, écrite pour marionnettes jouées par des acteurs eux-mêmes manipulés par d'autres acteurs, mise en scène à la Cartoucherie avec la troupe du Théâtre du Soleil en 1999 par Ariane Mnouchkine, qui en tourna un film en 2001.

7 mai - Journée MATA HARI

■ Jeudi 7 mai à 12h15 Mata Hari, mythe et réalité d'une espionne Documentaire de Françoise Levie, 1998, 54’ Mata Hari est exécutée le 15 octobre 1917 pour avoir fourni des renseignements aux Allemands. Nous retraçons la vie de « la plus grande espionne du 20e siècle » d’après deux sources inédites, ses albums personnels et les textes des interrogatoires qui servirent à instruire le procès. Hollandaise d’origine, elle vécut à Paris et à Berlin, aimait les hommes en uniforme, les fourrures et les toilettes, parlait cinq langues. Depuis près d’un siècle, Mata Hari incarne dans la conscience populaire le mythe de l’espionne femme fatale.

■ Jeudi 7 mai à 15h Mata Hari, agent H21 Fiction de Jean-Louis Richard, 1964, 1h33’ Durant la Première Guerre mondiale, Mata Hari, danseuse exotique vedette du Tout Paris, travaille en réalité comme espionne pour le compte des services de renseignement allemands. Le jeune lieutenant russe Alexis Rosanoff tombe follement amoureux de cette femme mystérieuse. Chargée de découvrir et dérober les plans secrets des mouvements des troupes russes qu’il détient, Mata Hari ne s’attend pas à être troublée en retour par son nouvel amant… Scénario de François Truffaut, avec Jeanne Moreau, Jean-Louis Trintignant et Claude Rich.

■ Jeudi 7 mai à 18h30 Mata Hari Fiction de George Fitzmaurice, 1931, 1h31’, VOSTF Durant la Première Guerre mondiale, Mata Hari est une danseuse vedette adulée du Tout Paris. Dubois, le chef des services secrets français, la soupçonne à juste titre d'être une espionne au service de l'Allemagne. Mata Hari a pour mission de dérober les plans secrets des mouvements des troupes russes, détenus par le jeune et naïf lieutenant Alexis Rosanoff. Ce dernier tombe follement amoureux de la troublante danseuse. Lorsque le Général Shubin, supérieur de Rosanoff et ancien amant de Mata Hari, apprend la liaison entre Mata Hari et Rosanoff, il la dénonce comme espionne. Avec Greta Garbo dans le rôle de Mata Hari. ■ Lundi 11 mai à 12h15 Le maître de marionnettes Fiction de Hou Hsiao-hsien, 1993, 2h22’, VOSTF La vie de Li Tien-lu, considéré comme le plus célèbre maître de marionnettes du monde. Né à Taïwan à la veille de la Première Guerre mondiale, il fonde sa propre compagnie à 22 ans, mais la guerre sino-japonaise le contraint de travailler pour la troupe de marionnettes mise en place par les services de propagande japonais. Alors que Taïwan est bombardé par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Li Tien-lu est à nouveau obligé d’interrompre son activité artistique… Prix du jury au festival de Cannes en 1993

■ Mercredi 13 mai à 12h15 Taïwan et ses marionnettes Documentaire de Jean-Robert Thomann, 2011, 1h23’ A la découverte des marionnettes de Taïwan... Fortes de plus de 150 ans d'histoire, elles ont subi de multiples transformations et constituent un riche kaléidoscope. Plusieurs types de marionnettes se côtoient sur l’île : celles à gaine, traditionnelles, celles modernisées du style « rayon d'or », celles à fil qui participent aux rituels taoïstes. Aujourd’hui, des compagnies essaient de créer un théâtre de marionnettes ancré dans son temps.

■ Lundi 18 mai à 12h15 (3 films)

Les ombres de Yunmeng Documentaire d’Aurélien Foucault et Cédric Quennesson, 2007, 22’ Dans la ville de Yunmeng, Qin Ligang offre tous les jours un spectacle étrange dans son salon de thé « Le théâtre de Mengze ». Une foule de vieillards s’y installe pour retrouver le goût du temps qui passe et d’une époque qui semble révolue…

Le théâtre d’ombres et de marionnettes en Chine Documentaire de Jacques Pimpaneau, 1980, 38’ Les différentes marionnettes en Chine, celles à baguettes de Chaozhou, celles à tige de Guangdong, celles à gaine et à fils du Fujian et de Taïwan. Leur fabrication, leur manipulation et les possibilités de mouvement et d'expression, la nature des spectacles, la musique, et les thèmes des pièces dont des extraits sont présentés.

Figure d’ombres chinoises Documentaire de Jean-Loïc Portron, 2008, 26’ La légende raconte qu’un prêtre taoïste promit à l’empereur de faire apparaître sur un écran le fantôme de l’épouse défunte qu’il pleurait. C’est ainsi que le théâtre populaire de figures d’ombres fut inventé, en invoquant les âmes mortes, en faisant revivre ce qui avait disparu. En 1965, la Révolution Culturelle traque les superstitions et abolit les pratiques anciennes. Les compagnies de théâtres sont dissoutes, les figures d’ombres et les recueils du répertoire brûlés, les montreurs et les musiciens humiliés… Mais le théâtre d’ombres, profondément enraciné dans la culture chinoise, survit.

■ Mercredi 20 mai à 12h15 Vivre Fiction de Zhang Yimou, 1994, 2h05’, VOSTF Chine, années 40. Fugui, jeune homme riche et insolent, passe ses nuits à jouer jusqu’à perdre fortune et famille. Pour faire vivre ses deux enfants et sa femme qui lui a pardonné, il devient montreur de marionnettes dans un théâtre d’ombres. Un jour, pendant la guerre civile, la troupe se voit enrôlée dans l’armée du Guomindang… Grand prix du jury au festival de Cannes en 1994.

■ Vendredi 22 mai à 12h15 (2 films)

De la religion au théâtre en Chine Documentaire de Jacques Pimpaneau, 1980, 24’ Présentation de quelques cérémonies religieuses à Taïwan et Hong Kong où les spectacles (danse, théâtre, marionnettes) ont une place importante. Ayant pour fonction de faire participer les dieux à la fête ou de leur offrir un divertissement, ils sont aussi à l'origine des arts du spectacle laïc traditionnel.

Un opéra rituel chinois : Zhang Wenxuan Documentaire de J. Pimpaneau, G. Sinelle et S. Gonfonds, 1998, 25’, inédit Opéra joué par les paysans d’un village près de Guichi : le juge Bao Gong descend en enfer interroger les victimes d’un parent de l’empereur et l’attire dans un piège pour l’arrêter et le punir. La fonction de la représentation est de faire fuir les démons et fantômes, causes de calamités, qui prennent peur à l’évocation de la puissance du juge, personnage historique de la dynastie Song devenu un dieu.

■ Samedi 23 mai, dimanche 24 mai, lundi 25 mai à 10h30 et 15h Le pavillon aux pivoines (Mudan ting) Opéra filmé par Derek Bailey, mise en scène Chen Shi-zheng, 1999, 19h En 1598, Tang Xianzu écrit Le pavillon aux pivoines, fameuse épopée amoureuse qui se déroule comme un long rouleau de peinture sur soie, décrivant à travers une centaine de personnages tous les aspects de la société Ming. L’héroïne Du Liniang a 16 ans au début du livret qui commence en 1185 et s’achève trois ans plus tard sous la dynastie Song. Elle rencontre en rêve Liu Mengmei, l’aime, le perd, meurt de mélancolie, va en enfer, puis devenue esprit, erre sur terre à la recherche du jeune homme qui la ramènera à la vie... Le pavillon aux pivoines a été présenté en 1999 dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Le film de cette production désormais mythique montre une compagnie d’interprètes venus de Chine ou résidant aux Etats-Unis rassemblés afin d’offrir pour la première fois en Occident la version intégrale de cet opéra, dans la vision novatrice de Chen Shi-zheng.

Samedi 23 mai à 10h30 : Le rêve interrompu (épisode 1, scènes 1 à 10), 3h20’ Samedi 23 mai à 15h : À la poursuite du rêve (épisode 2, scènes 11 à 20), 3h20’ Dimanche 24 mai 10h30 : Le fantôme aimé (épisode 3, scènes 21 à 28), 3h Dimanche 24 mai à 15h : La résurrection (épisode 4, scènes 29 à 39), 3h Lundi 25 mai à 10h30 : La lutte contre les bandits (épisode 5, scènes 40 à 48), 3h Lundi 25 mai à 15h : Réconciliation (épisode 6, scènes 49 à 55), 3h

■ Mercredi 27 mai à 12h15 Péripéties et perfections des acteurs de l'Opéra de Pékin Documentaire de Liliane de Kermadec, 2009, 60’ Issu d'une famille de mandarins lettrés, Cong Zhao Huan arrive à Pékin pour étudier les mathématiques au moment où Mao Zedong proclame la République. Impressionné, oubliant ses origines et ses études, il devient communiste et entre dans la toute nouvelle troupe officielle d'Opéra, où il rencontre Qin Xiao Yu. Ensemble, ils deviennent acteurs, danseurs, chanteurs, professeurs de l’Opéra de Pékin. La révolution culturelle détruit leur carrière. Par la suite, leur fille devient la meilleure élève du Conservatoire de Pékin et une célèbre actrice de cinéma. Avide de liberté et pleine de rancune pour la Chine, elle s’enfuit à Paris.

■ Vendredi 29 mai à 12h15 Les enfants de l’Opéra de Pékin Documentaire de Don Kent, 2007, 52’ Pour la première fois de son histoire, l’école de l’Opéra de Pékin, la plus importante et prestigieuse des écoles d’art scénique traditionnel chinois, a ouvert les coulisses de sa vie quotidienne à une équipe de tournage. Nous accompagnons ainsi quelques- uns des jeunes élèves et des professeurs dans toutes leurs activités scolaires et artistiques. ■ Lundi 1 er juin à 12h15 Le pavillon aux pivoines (Peony pavilion) Fiction de Yon Fan, 2001, 2h, VOSTF Interprétation du drame amoureux écrit par Tang Xianzu en 1598. Dans les années 30, Suifan est une célèbre chanteuse d’opéra kunqu. Elle devient la cinquième épouse du vieux Seigneur Rong, chef d’une puissante famille. Dans la somptueuse demeure du clan, Suifan reçoit les visites de Lan, une ancienne admiratrice, institutrice émancipée qui fume et s’habille en homme…

■ Mercredi 3 juin à 12h15 (2 films)

L’opéra kunqu Documentaire de Zhang Ning, 30’, Centre Culturel de Chine à Paris L’opéra kunqu est né il y a 500 ans sur la montagne Kushan près de Suzhou et s’est propagé à travers tout le pays. Il fut reconnu comme art de la Cour impériale.

Fleur de scène Documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1986, 28’ Portrait d'une jeune actrice de l'Opéra de Pékin. Issue d'une famille d'acteurs, après une enfance bercée par les opéras révolutionnaires, Wang Runqing entre au conservatoire au moment où le théâtre traditionnel est à nouveau autorisé. Après 7 années d'étude, elle reçoit le diplôme du Conservatoire national de l'Opéra de Pékin. Son histoire est aussi celle de la renaissance d'une tradition.

■ Lundi 8 juin à 12h15 Sœurs de scène (Wutai jiemei) Fiction de Xie Jin, 1965, 1h54’, VOSTF, inédit Dans les années 30 et 40, la carrière de Yuehong et Chunhua, deux actrices d’opéra. Chunhua a fuit sa belle-famille et trouvé refuge dans la troupe d’opéra itinérante de maître Xing, qui la forme au métier en même temps que sa propre fille Yuehong. A la mort de maître Xing, les deux jeunes filles empruntent l’argent nécessaire pour financer les funérailles. Elles devront rembourser leur dette en travaillant dans un théâtre de Shanghai avant de devenir des étoiles de l’Opéra de Shaoxing.

■ Mercredi 10 juin à 12h15 (2 films)

La danse des dieux Documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1993, 50’ Dans la région d'Anshun, isolée au milieu des montagnes, conservatoire de traditions ailleurs disparues, des troupes villageoises interprètent deux fois par an le théâtre masqué Di Xi, lors des fêtes du Nouvel An et au milieu du 7ème mois. Au travers d’extraits de représentations et d’entretiens, le film retrace l'histoire de ce théâtre, son répertoire, le jeu des acteurs, la fabrication des masques et leur symbolisme.

Des tréteaux en plein vent Documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1988, 31’ Dans le Hebei, nous suivons la tournée et la vie quotidienne d'une troupe itinérante de théâtre, qui rencontre un grand succès auprès des populations paysannes et ouvrières depuis que ces formes de théâtre traditionnelles sont à nouveau autorisées.

■ Vendredi 12 juin à 12h15 Platform (Zhantai) Fiction de Jia Zhang-ke, 2000, 2h34’, VOSTF Hiver 1979, Minliang et ses amis forment une troupe de théâtre et présentent une pièce à la gloire de Mao. Printemps 1980, musique pop, cheveux permanentés et cigarettes viennent peu à peu modifier la vie de la compagnie. Milieu des années 80, la politique du gouvernement change et les subventions d'Etat sont supprimées. Dix années de tribulations artistiques et sentimentales de jeunes artistes sur fond de déception révolutionnaire. 24 & 25 juin - Journées HIROSHIMA

■ Mercredi 24 juin à 12h15 Soleil noir - L'Histoire de la bombe Documentaire d’Arthur Mac Caig, 1995, 55‘ 14 juillet 1945, le test de la première arme nucléaire est un succès. Trois semaines plus tard, les États-Unis détruisent Hiroshima puis Nagasaki. Evocation de l'aventure atomique la plus meurtrière racontée avec le recul du temps, à travers les témoignages de ceux qui ont été à son origine : Robert Wilson, Edouard Teller, Robert Oppenheimer...

■ Mercredi 24 Juin à 15h Gen d’Hiroshima (Hadashi no Gen) Film d’animation de Mori Masaki, 1983, 1h25’, VOSTF Dans le Japon en guerre, le jeune Gen et sa famille survivent tant bien que mal entre la faim et les persécutions dues au pacifisme militant du père, dans une ville curieusement épargnée par les bombardements, jusqu’au matin du 6 août 1945, lorsque l’enfer nucléaire se déchaîne soudain sur Hiroshima…

■ Mercredi 24 Juin à 18h30 Pluie noire Fiction de Shohei Imamura, 1989, 2h03’, VO japonais STF Le 6 août 1945, la première bombe atomique explose au-dessus de la ville d'Hiroshima. A bord d'un ferry, Yasuko reçoit avec les autres passagers la « pluie noire » radioactive. En 1950, alors qu’elle vit avec son oncle et sa tante à la campagne et qu’elle est en âge de se marier, la rumeur court qu'elle était sur les lieux de la tragédie après l'explosion...

■ Jeudi 25 juin à 12h15 Blessures atomiques Documentaire de Marc Petitjean, 2006, 52’ La bombe atomique larguée par les États-Unis à Hiroshima fit 50 000 victimes en une seconde. A 89 ans, le docteur Shuntaro Hida, médecin militaire au moment de la tragédie, continue de soigner quelques-uns des 250 000 survivants des bombardements et dénonce le traitement des irradiés, considérés comme des cobayes, qui se heurtèrent aux lois du silence et au mensonge.

■ Jeudi 25 juin à 15h Femmes en miroir Fiction de Kiju Yoshida, 2002, 2h09’, VOSTF Aï Kawase a élevé sa petite-fille Natsuki dans la banlieue de Tokyo. Un jour, sa fille Miwa, disparue depuis 24 ans, réapparaît sous le prénom de Masako, mais semble avoir tout oublié de son passé. Seul un nom habite encore sa mémoire, celui d'Hiroshima. Ensemble, les trois générations de femmes font le voyage à Hiroshima dans l’espoir de reconstruire leur histoire...

■ Jeudi 25 juin à 18h30 Hiroshima mon amour Fiction d’Alain Resnais, 1959, 1h32’ Août 1957. Une actrice française se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. La veille de son retour, elle rencontre un architecte japonais qui devient l’amant et le confident d’une nuit. Porté par les dialogues de Marguerite Duras, le premier film d’Alain Resnais mêle l’amour et la guerre, la mémoire et l’oubli, dans une incantation poétique illuminée par la présence d’Emmanuelle Riva. Calendrier chronologiquec hronologique

MaMar rrrssss CINEMA Lundi 2 mars à 12h15 (2 films) : Kutiyattam, le plus vieux théâtre-dansé du monde , documentaire de Milena Salvini et Roger Filipuzzi,1994, 34’, et Bala , documentaire de Satyajit Ray, 1976, 33’, VOSTF ,inédit

CINEMA Mercredi 4 mars à 12h15: Jouer le kutiyattam avec le maître , documentaire de Jean Queyrat, 2010,52’

SPECTACLE Vendredi 6 mars à 20h30 : « Un Roi Singe sur la route du Bouddha » - Huong Thanh et ses invités , Spectacle création, chant, théâtre, danse du Vietnam et d’ailleurs (Afghanistan, Japon, Iran…)

CINEMA Lundi 9 mars à 12h15 : Le Mahâbhârata , film de Peter Brook, 1990, 2h43’, VOSTF

CINEMA Mercredi 11 mars à 12h15 : L’épopée du Râmâyana dans le théâtre-dansé du kathakali , documentaire de Jacques Oger et Milena Salvini, 1978, 1h54’

CINEMA Vendredi 13 mars à 12h15 (2 films) : Prélude pour un théâtre des dieux (L’art du maquillage dans le théâtre kathakali) , documentaire de Jacques Oger et Milena Salvini, 1982, 26’, et Kathakali : un chemin de vie , documentaire de Christiane Ballan, 2009, 52’

CINEMA Lundi 16 mars à 12h15 (2 films) : Les dieux ne meurent jamais , documentaire de Patricia Plattner, Laurent Aubert, Ravi Gopalan Nair et Johnathan Watts, 2004, 52', et Le temps des marionnettes , documentaire de P. Plattner, L. Aubert, R.G. Nair et J. Watts, 2006, 28'

CINEMA Mercredi 18 mars à 12h15 : Vesoul à Paris, Le Cyclo d’or

CINEMA Jeudi 19 mars à 12h15 : Vesoul à Paris, Coup de cœur du jury Guimet CINEMA Vendredi 20 mars à 20h30 : Vesoul à Paris, Le Prix Emile Guimet CONCERT Samedi 21 mars à 20h30 : Pandit Vishwa Mohan Bhatt, Krishna Mohan Bhatt et Nihar Mehta , Mohan vînâ, sitar et tabla (Inde du Nord)

CINEMA Lundi 23 mars à 12h15 : La dernière danse (Vanaprastham) , fiction de Shaji Karun, 1999, 1h50’, VOSTF

CINEMA Mercredi 25 mars à 12h15 (2 films): Kathakali , documentaire de Jean-Claude See et Milena Salvini, 1968, 47’ et La table aux chiens, documentaire de Cédric Martinelli et Julien Touati, 2010, 40’

CONFERENCE Jeudi 26 mars à 12h15 : conférence Une pièce de kathakali : La fleur bénéfique de Saugandhikam de Kottayam Keralavarma Tampuran , par Françoise Quillet, responsable du Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle, au Centre National du Théâtre à Paris

CINEMA Vendredi 27 mars à 12h15 : Japam , fiction de Christiane Ballan-Broustet, 2012, 1h30’, VOSTF

CINEMA Lundi 30 mars à 12h15 : Sita sings the blues , film d’animation de Nina Paley, 2008, 1h22’, VOSTF

Avril er CINEMA Mercredi 1 avril à 12h15 : Le Mahâbhârata, théâtre-dansé kathakali , film de Jacques Oger et Milena Salvini, 1983, 2h30’, inédit

SPECTACLE Vendredi 3 avril à 20h30 : Kathakali - Les antagonismes féminins , artistes du Kerala Kalamandalam et des grandes écoles invités par le Centre Mandapa et Kaléïdans’Scop

CINEMA Mercredi 8 avril à 12h15 : Teyyam, la danse des dieux , documentaire de Paul Rognoni, 2007, 52’

CINEMA Vendredi 10 avril à 12h15 : La danse de l’enchanteresse , documentaire d’Adoor Gopalakrishnan et Brigitte Chataignier, 2007, 1h15’, VOSTF

CINEMA Lundi 13 avril à 12h15 (2 films) : Gods of Bali , documentaire de Robert et Allegra Snyder, 1952, 56’, sonorisé avec STF, et Langen mandra wanara , documentaire de Jean-Claude Lubtchansky, 1990, 52’

CINEMA Mercredi 15 avril à 12h15 (2 films) : Masques de nô , documentaire de la Fondation du Japon, 1988, 46’, et Zeami et le théâtre nô , documentaire de la Fondation du Japon, 1991, 46’

CONFERENCE Jeudi 16 avril à 12h15 : conférence-spectacle, Yakshag āna : le chant des êtres célestes , par Anitha Savithri Herr, chargée de cours à l’Université d'Evry Val d’Essonne

SPECTACLE Vendredi 17 avril à 20h30 : Le Mahabharata - Wayang kulit indonésien (théâtre d’ombres), Compagnie Jeux de Vilains, avec Cécile Hurbault (dalang), les musiciens du gamelan et la complicité de Ki Widodo Wilis (île de Java)

CINEMA Lundi 20 avril à 12h15 : L’esprit et la technique du kyôgen par Nomura Manzô VII , documentaire de la Fondation du Japon, 2000, 50’

CINEMA Mercredi 22 avril à 12h15 (2 films) : Le théâtre de marionnettes bunraku , documentaire de la Fondation du Japon, 35’ et Visages radieux , documentaire d’Anne Appathurai, 2002, 32‘ SPECTACLE Mercredi 22 avril à 16h00 (spectacle jeune public) : Princesse Sita , conte, marionnettes du théâtre d’ombres et du Rajasthan (kathputli), danse kathakali, par Edith Albaladejo, musique Kengo Saito

CONFERENCE Jeudi 23 avril à 12h15 : conférence-spectacle, Le drame lyrique du théâtre nô et la farce du kyogen, analyse comparative des jeux d'interprétation , par Osamu Kuroi, comédien

CINEMA Vendredi 24 avril à 12h15 : Dolls , fiction de Takeshi Kitano, 2002, 1h53’, VOSTF

CINEMA Lundi 27 avril à 12h15 : Kabuki, le chemin des fleurs , documentaire de Jérôme Raynaud, 2006, 52’

CINEMA Mercredi 29 avril à 12h15 : Les amants crucifiés , fiction de Kenji Mizoguchi, 1954, 1h42’, VOSTF

SPECTACLE Jeudi 30 avril à 20h30 : Tenzin Gönpo - Sugkyi Nyima (Opéra tibétain)

Mai

CINEMA Lundi 4 mai à 12h15 : Kabuki, la voie du geste , documentaire de Don Kent et Christian Dumais-

Lvowski, 2001, 60’

CINEMA Mercredi 6 mai à 12h15 : Tambours sur la digue , film d’Ariane Mnouchkine avec le Théâtre du Soleil, 2001, 2h16’

CINEMA Jeudi 7 mai à 12h15 : Mata Hari, mythe et réalité d'une espionne , documentaire de Françoise Levie, 1998, 54’

CINEMA Jeudi 7 mai à 15h : Mata Hari, agent H21 , fiction de Jean-Louis Richard, 1964, 1h33’

CINEMA Jeudi 7 mai à 18h30 : Mata Hari , fiction de George Fitzmaurice, 1931, 1h31’, VOSTF

CINEMA Lundi 11 mai à 12h15 : Le maître de marionnettes , fiction de Hou Hsiao-hsien, 1993, 2h22’, VOSTF

CINEMA Mercredi 13 mai à 12h15 : Taïwan et ses marionnettes , documentaire de Jean-Robert Thomann, 2011, 1h23’

CINEMA Lundi 18 mai à 12h15 (3 films) : Les ombres de Yunmeng , documentaire d’Aurélien Foucault et Cédric Quennesson, 2007, 22’, Le théâtre d’ombres et de marionnettes en Chine , documentaire de Jacques Pimpaneau, 1980, 38’, et Figure d’ombres chinoises , documentaire de Jean-Loïc Portron, 2008, 26’

CINEMA Mercredi 20 mai à 12h15 : Vivre , fiction de Zhang Yimou, 1994, 2h05’, VOSTF

JOURNEE Jeudi 21 mai de 10h30 à 17h30 : Journée d’étude Du nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie

CINEMA Vendredi 22 mai à 12h15 (2 films) : De la religion au théâtre en Chine , documentaire de Jacques Pimpaneau, 1980, 24’ et Un opéra rituel chinois : Zhang Wenxuan , documentaire de J. Pimpaneau, G. Sinelle et S. Gonfonds, 1998, 25’, inédit

CINEMA Samedi 23 mai, dimanche 24 mai, lundi 25 mai à 10h30 et 15h : Le pavillon aux pivoines , opéra filmé par Derek Bailey, mise en scène Chen Shi-zheng, 1999, 19h Samedi 23 mai à 10h30 : Le rêve interrompu (épisode 1, scènes 1 à 10), 3h20’ Samedi 23 mai à 15h : À la poursuite du rêve (épisode 2, scènes 11 à 20) , 3h20’ Dimanche 24 mai 10h30 : Le fantôme aimé (épisode 3, scènes 21 à 28), 3h Dimanche 24 mai à 15h : La résurrection (épisode 4, scènes 29 à 39), 3h Lundi 25 mai à 10h30 : La lutte contre les bandits (épisode 5, scènes 40 à 48), 3h Lundi 25 mai à 15h : Réconciliation (épisode 6, scènes 49 à 55), 3h

CINEMA Mercredi 27 mai à 12h15 : Péripéties et perfections des acteurs de l'Opéra de Pékin , documentaire de Liliane de Kermadec, 2009, 60’

CONFERENCE Jeudi 28 mai à 12h15 : conférence-spectacle, La danse classique khmère, des temples d’Angkor aux scènes internationales , par Lucie Labbé, doctorante en anthropologie sociale et ethnologie au CASE (Centre Asie du Sud-est, EHESS-CNRS)

CINEMA Vendredi 29 mai à 12h15 : Les enfants de l’Opéra de Pékin , documentaire de Don Kent, 2007, 52’

Juin er CINEMA Lundi 1 juin à 12h15 : Le pavillon aux pivoines (Peony pavilion) , fiction de Yon Fan, 2001, 2h, VOSTF

CINEMA Mercredi 3 juin à 12h15 (2 films) : L’opéra kunqu , documentaire de Zhang Ning, 30’, Centre Culturel de Chine à Paris, et Fleur de scène , documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1986, 28’

CONFERENCE Jeudi 4 juin à 12h15 : conférence-spectacle, Rodin et la danse de Shiva , par Katia Légeret- Manochhaya, professeure en esthétique des arts de la scène à l’Université Paris 8, avec la participation de Sanga, acteur-danseur de bharatanatyam

SPECTACLE Vendredi 5 et samedi 6 juin à 20h30 : Melattur Bhagavata Mela , théâtre-dansé de temple de Melattur (Tamil Nadu), 17 artistes sur scène

CINEMA Lundi 8 juin à 12h15 : Sœurs de scène (Wutai jiemei) , fiction de Xie Jin, 1965, 1h54’, VOSTF , inédit

CINEMA Mercredi 10 juin à 12h15 (2 films) : La danse des dieux , documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1993, 50’, et Des tréteaux en plein vent , documentaire de Marie-Claire Quiquemelle, 1988, 31’

CONFERENCE Jeudi 11 juin à 12h15 : conférence-spectacle, P’ansori, la voix de la Corée , autour du maître de p’ansori Min Hye-sung et de la spécialiste Han Yumi, avec Hervé Péjaudier (comédien) et Sohn Zeen- bong (tambour soribuk)

CINEMA Vendredi 12 juin à 12h15 : Platform (Zhantai) , fiction de Jia Zhang-ke, 2000, 2h34’, VOSTF

THEATRE Vendredi 19 juin à 20h30 : Le Père - Monodrame de Hang Seung-won interprété par Park Yoon-mo, avec Yi Rae-gyeong (gayageum et chant pansori) et Kim Bona (vièle haegeum), adaptation et mise en scène Park Yoon-mo, scénographie Kim Sang-o, spectacle surtitré par Han Yumi et Hervé Péjaudier.

JOURNEE Lundi 22 juin de 10h30 à 17h30 : Journée d’étude 6 août 1945 : Hiroshima et Nagasaki, penser la catastrophe

CINEMA Mercredi 24 juin à 12h15 : Soleil noir - L'Histoire de la bombe , documentaire d’Arthur Mac Caig, 1995, 55‘

CINEMA Mercredi 24 Juin à 15h : Gen d’Hiroshima (Hadashi no Gen) , film d’animation de Mori Masaki, 1983, 1h25’, VOSTF

CINEMA Mercredi 24 Juin à 18h30 : Pluie noire , fiction de Shohei Imamura, 1989, 2h03’, VOSTF

CINEMA Jeudi 25 juin à 12h15 : Blessures atomiques , documentaire de Marc Petitjean, 2006, 52’

CINEMA Jeudi 25 juin à 15h : Femmes en miroir , fiction de Kiju Yoshida, 2002, 2h09’, VOSTF

CINEMA Jeudi 25 juin à 18h30 : Hiroshima mon amour , Fiction d’Alain Resnais, 1959, 1h32’

TARIFS

JOURNEES D’ETUDE : accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles. Réservations au 01 40 73 88 18 ou [email protected]

CONFERENCES : entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

SPECTACLES : 17€, réduit 12€ (membres SAMG, demandeurs d’emploi et -26 ans). Réservations au 01 40 73 88 18 ou [email protected]

CINEMA : Billet 5€, réduit 4€ (membres SAMG, détenteurs du billet du musée ou billet jumelé). Entrée libre pour les demandeurs d’emploi et -26 ans. Abonnement 10 films au choix : 30€

Auditorium Guimet Musée national des arts asiatiques – Guimet 6, place d’Iéna 75016 Paris - www.guimet.fr Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou [email protected]

Presse : [email protected]