Enquête Sur Un Site Archéologique Tunisien Du Patrimoine Mondial De L’Humanité »

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Enquête Sur Un Site Archéologique Tunisien Du Patrimoine Mondial De L’Humanité » Clémentine GUTRON (FNRS/UCL) « Mémoire (inter)nationale vs mémoire locale ? Enquête sur un site archéologique tunisien du patrimoine mondial de l’humanité » Document de travail. Version provisoire d’un texte à paraître in D. Guillaud (dir.), Ambivalences patrimoniales au Sud : Stratégies, processus, conflits Rappel littérature ; état de l’art ; positionnement Les liens entre archéologie et société seront analysés ici à partir d'un cas précis – le site de Dougga – et à l'aide d'une documentation variée – archives, publications savantes et de vulgarisation, témoignages oraux, enquête in situ (2005-2006) Située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Tunis sur un plateau protégé par une falaise à l'est et par des pentes abruptes au sud, l'antique Thugga dont l'appellation d'origine berbère signifierait « pâturages » domine la vallée fertile de l'oued Khalled. Ses ruines remarquablement conservées s'étendent sur plus de 70 hectares et offrent un aperçu spectaculaire de l'histoire de la Tunisie sur une longue durée. De la nécropole dolménique datant du second millénaire, en passant par le célèbre mausolée libyco-punique exemplaire de l'architecture royale numide, aux fleurons de l'évergétisme romain qu'incarnent avec le plus d'ostentation le capitole ou encore le théâtre, le visiteur arpentera avec enthousiasme ce site qui se distingue comme l'un des plus impressionnants du Maghreb. Dougga bénéficie à ce titre de la ferme sollicitude de l'État tunisien résolument engagé dans une politique combinant valorisation du patrimoine et développement touristique. En 1991, le président Ben Ali prend la décision d'y aménager un parc archéologique national. Les effets de ce statut privilégié de « projet présidentiel » sont immédiats et conséquents : les études scientifiques sont relancées et des travaux visant à l'amélioration de la conservation des ruines et de leur mise en valeur sont réalisés. Cette dynamique atteint la consécration en 1997 lorsque Dougga est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. « Pierres rendues à leur nature de pierre. La sève dure interrompue par la main circule à nouveau, rongeant les figures de la finitude. Le corps lissé par les doigts de l'homme, rendu à la rugosité d'autres lois. [...] Lèprès, lichens, moisissures. Le tout couché dans le ciel gris...[...] Stylite nerveux sur un fût de colonne décapité, l'alouette huppée s'agite dans la somnolence de l'histoire.1 » Inspirées de la contemplation des ruines de Dougga, ces considérations de Lorand Gaspard sur l'ordre du temps sont devenues obsolètes. Dans un mouvement inverse, les traces matérielles des civilisations disparues assurent, avec leur classement au rang de patrimoine de l'humanité, leur victoire sur la nature environnante. Leur préservation est un combat international ; les ruines triomphent officiellement. Mais dans cet espace dédié à la seule gloire du passé, dans cet écrin patrimonialisé qu'est ce musée à ciel ouvert, une construction détonne. À quelques centaines de mètres à peine au nord du capitole, se trouve une maison moderne très sommairement bâtie à l'aide de pierres antiques. Le sol est en terre battue et le toit consiste en un assemblage de branches de bois d'olivier recouvert de paille et consolidé par divers objets en ferraille rouillés ou pneus usagés. Quelques ruches, en partie dissimulées par de la broussaille, sont disposées près du mur de clôture que longent, dans des allers retours cadencés, un dindon suivi de plusieurs poules. L'odeur ténue et douce de la cire est férocement anéantie par celle du fumier que survolent, dans la plus grande excitation, des nuées de mouches. 1 Lorand GASPAR, Feuilles d'observation, Tunis, Cérès, 1994 [1973], p. 134. 1 Le visiteur qui pourrait s'interroger sur la nature du lieu se verrait répondre par son guide embarrassé que ce n'est rien et que, de toute façon, c'est en dehors de l'itinéraire touristique... Et pour cause, cela ferait désordre d'avouer qu'il s'agit de la demeure du dernier habitant du site que l'on peut encore apercevoir conduire son troupeau de moutons et cracher impunément sur des ruines que l'on veut si vénérables. Ce berger est l'ultime résistant des Douggi in situ ; car Dougga, avant de devenir un site archéologique était un village arabe. Cette métamorphose ne s'est pas faite sans heurts : villageois et autorités scientifiques, soutenues politiquement, avaient bien sûr des intérêts forts divergents. Les premiers voulaient conserver leurs demeures et leurs terres, maintenir en vie leur hameau agricole tandis que les seconds voulaient, par leurs recherches, mettre au jour une ville morte qui, finalement, est bien née. Comment cette (re)naissance a-t-elle été vécue par les habitants des lieux ? Quel rapport les Douggi ont-ils à l'archéologie, aux ruines et à l'Antiquité ? Quelles sont les résonances locales de la glorification du passé prônée aux niveaux national et international ? De Dougga à Thugga : naissance d'un site archéologique Mentionnées par les voyageurs européens dès le XVIIe siècle, les ruines de Thugga ne vont faire l'objet d'une redécouverte effective, impliquant de lourds travaux de fouille, qu'à la fin du XIXe siècle. À cette époque, la physionomie du site n'avait rien à voir avec celle qu'on lui connait aujourd'hui. L'essentiel des monuments était recouvert par plusieurs mètres de terre et, sur l'ensemble du centre de la cité antique s'étaient bâties une soixantaine de maisons modernes abritant quelque trois cents âmes. Sans répondre à un quelconque plan d'urbanisme, ces habitations étaient tantôt regroupées, tantôt dispersées. Relativement basses et de forme cubique, elles pouvaient héberger plusieurs familles qui se partageaient les pièces donnant sur la cour centrale. Leurs murs étaient faits de pierres réunies par de la terre mouillée et leur toit de bois d'olivier recouvert de chaux. En l'absence de système du tout-à-l’égout, des monticules de fumier et de détritus grandissaient dans les rues, au-devant de chaque maison, jusqu'à ce qu'une forte pluie les fasse disparaître. La végétation occupait une superficie étendue : les vergers du village, qui comptaient notamment de magnifiques grenadiers, étaient situés dans le secteur du mausolée libyco-punique, tandis que les cactus et leurs figues de Barbarie abondaient du côté du théâtre ; les oliviers, très nombreux dans la région – 7 000 arbres au début du XXe siècle2 -, jalonnaient l'ensemble du site. De riches troupeaux de bœufs et de moutons surtout venaient paître à proximité immédiate des habitations, sur des terres non cultivées et envahies par les broussailles. La culture du blé et de l'orge constituait, avec l'élevage et la production d'huile, les principales activités des Douggi. Bref, rien ne différenciait Dougga d'un autre petit bourg agricole si ce n'est la présence d'éléments imposants rappelant l'occupation antique de ce territoire comme le capitole dont le faîte dominait encore les maisons construites devant lui. Des indices moins colossaux mais bien réels fourmillaient : « Partout des inscriptions entières ou mutilées sont encastrées dans les murailles modernes. De tous côtés on aperçoit des murs romains, à demi écroulés, qui cachent des masures arabes »3 observent l'épigraphiste René Cagnat et l'architecte Henri Saladin au début des années 1880 ; et les savants de conclure leur visite à Dougga par ces paroles prophétiques : « C'est grand dommage qu'un village arabe occupe l'emplacement de la cité antique, ce qui serait un sérieux embarras le jour où l'on voudrait déblayer les ruines sur une grande étendue.4 » La situation est en effet devenue problématique lorsqu'avec l'établissement du 2 Cf. Charles MONCHICOURT, La région du Haut Tell, en Tunisie, Paris, Armand Colin, 1913, p. 308. 3 Cf. François BARATTE, Voyage en Tunisie de René Cagnat et Henri Saladin, Paris, Éd. du CTHS, 2005, p. 347. 4 Ibid., p. 355. 2 protectorat français en Tunisie (1881) et le développement des recherches archéologiques, le site devint l'objet de fouilles importantes. Les Douggi, déjà exposés au mépris des explorateurs qui les comparèrent volontiers à des animaux au regard de leurs mœurs – les fauves auraient mangé plus civilement qu'eux d'après Hérisson5 – ou de leur physique – le futur secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions, R. Cagnat, a décrit leurs femmes comme de « vieilles guenons »6–, auront dès lors à gérer l'instauration d'un ordre nouveau : la colonisation archéologique. Louis Carton (1861-1924), médecin militaire qui s'illustrera comme l'inventeur des principaux sites archéologiques de Tunisie, dirigea le premier, dans les années 1890, une série de campagnes à Dougga financées par l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le ministère de l'Instruction publique. Il s'installa sur place avec l'idée alors fortement répandue que l'entreprise coloniale française devait tirer profit de l'expérience des Anciens. Thugga qui avait accédé au statut de municipe en 205 sous Septime Sévère avant d'être promue colonie en 261 sous Caracalla, avait été, à l'époque romaine, une cité prospère dont la richesse était en grande partie liée à la fertilité de ses terres. L'archéologue de la fin du XIXe siècle entendit donc exhumer les restes de cette cité et éclairer, par des exemples du passé, la marche à suivre pour le présent7. C'est dans cet état d'esprit qu'il prit ses quartiers dans l'une des plus grandes demeures du village : après avoir mis à la porte son propriétaire Salah Ben Lachab, dûment exproprié par Bernard Roy, secrétaire général du gouvernement tunisien, il aménagea en maison de fouille le Dar Lachab, aujourd'hui désigné comme le Temple anonyme I. Une fois les lieux désinfectés et désinsectisés, il s'établit dans ce décor semi antique.
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