Hermann Biner / Bernhard Rudolf Banzhaf

Alpinisme / Sélection d’itinéraires

Alpes valaisannes

Du col de Balme au Nufenenpass Hermann Biner / Bernhard Rudolf Banzhaf

Alpes valaisannes Du col de Balme au Nufenenpass

Alpinisme / Sélection d’itinéraires

3e édition entièrement revue

Edition du CAS Table des matières

Préface ...... 7

Préface des auteurs ...... 9

Les auteurs ...... 13

Alpinisme dans les Alpes valaisannes ...... 14

Utilisation pratique de ce guide ...... 21

Echelles de difficultés ...... 29

Informations pour l’été ...... 35

Premiers secours ...... 36

Progresser en été en toute sécurité ...... 38

Respecter la nature en chemin ...... 44

Passer la nuit en cabane ...... 47

Géologie (par Toni Labhart) ...... 49

Description des itinéraires

Secteur 1 Aiguille du Chardonnet – Tour Noir – Mont Dolent . . . 63 Du col de Balme au col du Grand-St-Bernard

Secteur 2 Mont Vélan – – Pigne d’Arolla ...... 123 Du col du Grand-St-Bernard au col Collon

Secteur 3 Cervin – ...... 185 Du col Collon au Theodulpass

Secteur 4 – Liskamm – Mont Rose ...... 309 Du Theodulpass au Monte Moro Secteur 5 – Mischabel – Weissmies ...... 367 Du Monte Moro au Simplon

Secteur 6 Monte Leone – Helsenhorn – Blinnenhorn ...... 471 Du Simplon au Nufenenpass

Index des illustrations et graphiques ...... 507

Crédits photographiques ...... 509

Cahiers couleurs ...... 509

Expressions techniques d / i / f ...... 510

Index alphabétique ...... 514 Mont Vélan – Grand Combin – Pigne d’Arolla 153

Descente: par l’itin. de montée. Lorsque la neige est bonne, il vaut mieux descendre au col de Corbassière et de là dans la cuvette glaciaire où l’on rejoint la voie normale (itin. 226) du Petit Combin.

228 De la cabane FXB-Panossière (traversée des deux sommets) PD 4 h Pour la montée, choisir l’itin. 227 pour le Combin de Corbassière, 3 h. Descendre au col de Corbassière et gagner le sommet du Petit Combin par l’itin. 226, 1 h.

Grand Combin

Combin de Valsorey (4184 m), Combin de Grafeneire (4314 m), Aig. du Croissant (4260 m), Combin de la Tsessette (4135 m). Le Grand Combin – à l’instar du Mont Rose – ne comprend en fait aucun sommet de ce nom. Il s’agit en effet d’un massif composé de plusieurs 4000. Nombre d’entre eux sont objectivement dangereux ou ont, ces der- nières années, beaucoup changé (recul du glacier, chutes de séracs). Nous décrivons ci-dessous seulement les voies les plus usuelles et la traversée des quatre sommets.

229 De la cabane de Valsorey (arête W du Combin de Valsorey, arête du Meitin) Charles Boisviel avec Daniel Balleys et Séraphin Henry, 1 er septembre 1884. Cette voie est devenue assez populaire et peut, en raison des conditions de plus en plus mauvaises dans le Corridor et sur le versant NW, être recommandée comme voie normale. Elle est en outre plus plaisante et plus courte que les interminables marches sur le glacier du versant N. Ces dernières années, le rocher est devenu plus friable, mais la situation s’est améliorée grâce à la popularité croissante que connaît cette voie. L’arête du Meitin est bien équipée en spits, anneaux, cordes fixes et cairns. Il s’agit de la voie la mieux équipée au Grand Combin. De la cabane, monter au col du Meitin par l’arête du Meitin et au Combin de Valsorey avant de poursuivre au Combin de Grafeneire. 154 Secteur 2

AD / 3 6 h De la cabane de Valsorey (3030 m), monter par des éboulis en direction du NE et suivre le glacier du Meitin jusqu’au couloir raide descendant du col du Meitin. Au pied du couloir, traverser à droite et remonter une sente (cairns) dans des éboulis fins, par l’éperon droit (E) du couloir afin de déboucher au col du Meitin, 2 h. Du col du Meitin (3610 m), se diriger vers l’arête W du Combin de Valsorey. L’arête présente trois ressauts de 350 m, 120 m et 80 m, le rocher est meilleur dans la partie supérieure. Attention de ne pas se perdre dans le versant S! La montée demande pas- sablement d’intuition pour trouver le cheminement de l’itiné- raire. Escalader le premier ressaut en restant si possible sur l’arête où les rochers sont meilleurs, contourner le passage dif- ficile par la droite (S) pour gagner un dernier surplomb. Au pied de celui-ci, traverser à droite jusqu’à un dièdre prononcé per- mettant d’accéder au sommet du premier ressaut (3). Le deu- xième ressaut se gravit par la droite (S), par un couloir de rochers blancs (2). Rejoindre le troisième ressaut par une épaule en- neigée. L’escalader le plus directement possible, bien que l’on puisse contourner les difficultés par la droite (S) (2). Le troisième ressaut mène directement au sommet du Combin de Valsorey (4184 m), 3 h. Suivre l’arête enneigée pour descendre au col à 4127 m, tra- verser un peu à gauche afin de contourner une rimaye et gagner le Combin de Grafeneire (4314 m) par une large pente ennei- gée, 1 h. Descente: par l’itin. de montée ou par l’itin. 230 à la Cabane FXB-Panossière.

230 De la cabane FXB-Panossière (versant NW, voie du Gardien) Henry Bruchez, Hilaire Dumoulin, Louis Maret, René Michaud, 8 sep- tembre 1958. Cette voie évidente n’a été ouverte que relativement tard. Suite aux nom- breux accidents de chutes de séracs dans le Corridor, elle est peu à peu

Grand Combin, arête du Meitin ᮣ 232

Musso 230 Bivouac Biagio

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ᮣ 230 156 Secteur 2 devenue la voie normale à partir de 1980. Aujourd’hui, nous devons par contre vous rendre attentifs à des dangers accrus et récurrents. Ces der- nières années, cette voie s’est nettement dégradée et des chutes de séracs provenant du bord du plateau sommital sont possibles à n’importe quel moment. La situation n’est donc guère mieux que dans le Corridor aban- donné. C’est avant tout le cas lorsque le versant est en glace vive. Dans le flanc NW, il y a eu des avalanches en été lorsque la neige était déjà molle et mouillée le matin à cause des températures trop élevées. De la cabane FXB-Panossière, remonter au Plateau des Maisons Blanches par le glacier de Corbassière. Se tourner vers le flanc raide entre 35 et 45° et le remonter jusqu’au plateau sommital puis au Combin de Grafe- neire. PD 7 à 8 h De la cabane FXB-Panossière (2614 m), suivre la moraine latérale droite (NE) du glacier de Corbassière jusqu’à un embranchement du chemin descendant du col des Otanes (fondations de la ca- bane intermédiaire). Poursuivre sur la crête de la moraine jus- que peu avant les ruines de la plus ancienne cabane (2672 m). Descendre sur le glacier et atteindre la glace à env. 2640 m. Tra- verser le glacier en ligne droite jusque sous les rochers à l’E du Combin de Corbassière, 1⁄2 h. Poursuivre la rive gauche (W) du glacier. Franchir la cassure à l’W et continuer sur la rive gauche, attention aux nombreuses crevasses transversales. Passer au S du P. 3165 puis se diriger à l’W en direction du Combin de Boveire. Passer à l’E de la congère du P. 3310 pour rejoindre le vaste plateau des Maisons Blanches (env. 3500 m), 2 1⁄2 h. Monter à présent à l’ESE en direction du Corridor et atteindre le plateau du Déjeuner (env. 3500 m), 1⁄2 h. Au lieu de s’engager trop loin dans le Corridor, bifurquer à droite et gagner la base de l’arête qui sépare les deux versants NW et NE, sous le P. 3764. Selon les conditions, s’élever soit par l’arête rocheuse (2) soit traverser la pente glaciaire à droite entrecoupée de quelques murs de glace. Dans ce cas, s’élever jusqu’à env. 3900 m sous les murs de séracs (3987 m). Franchir ces séracs à un endroit propice, év. dans un couloir en glace de 45° qui se profile souvent à droite. De là, tra-

Grand Combin, versant SW ᮣ

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9 22

ᮣ 158 Secteur 2

verser à droite, franchir les passages les plus raides du versant NW et atteindre le plateau sommital, 2 1⁄2 h. Se diriger en direction du S vers le col à 4127 m (crevasses dans le sens de la marche). Tourner à gauche (E) peu avant la dépres- sion et remonter les pentes enneigées jusqu’au Combin de Gra- feneire (4313 m), 1 1⁄2 h.

231 Du pied de la paroi (face NW directe du Combin de Valsorey) Egbert Eidher, Erich Vanis, 21 mai 1958. Cette course en glace très esthétique suit la coulée glaciaire (au SE du P. 3628) qui délimite la face NW du Combin de Valsorey. Elle est aujour- d’hui moins difficile que du temps des ouvreurs puisque la structure de la face s’est simplifiée. D 4 à 5 h Le pied de la face se situe à env. 3500 m à l’E du col des Mai- sons Blanches. Pour l’accès depuis la cabane FXB-Panossière, se référer à l’itin. 230 (col du Meitin). De la cabane Valsorey, fran- chir le col du Meitin et descendre sur le côté N. Il est souvent nécessaire de franchir plusieurs rimayes, ce qui peut prendre passablement de temps. Se diriger vers le bras du glacier qui forme la face NW. Surmonter un bombement du gla- cier et s’élever vers un îlot rocheux. Une fine crête de neige et de glace (50°) permet d’accéder aux rochers sommitaux qui pré- sentent un replat. Un peu à gauche de l’aplomb du sommet, grimper un couloir en glace (60°) conduisant au point culminant (4184 m). Variante: il est possible de contourner le ressaut sommital par la droite (plus facile) et de rejoindre l’itin. 229.

232 Du refuge Amiante (arête SE) O.G. Jones avec Antoine Bovier et Pierre Gaspoz, 10 septembre 1891. Nina Alschwang, Adrien Morend, 25 juillet 1944 (variante).

Grand Combin ᮣ 326 Secteur 4

Au sommet, la vue est gâchée par des installations techniques. Contour- ner la station d’arrivée par le versant W. AD / 3a 4 h De la Gandegghütte (3029 m), suivre le chemin menant au SSW sur le Oberer Theodulgletscher. Décrire un arc de cercle vers le Theodulhorn, puis passer au S du P. 3201. Eviter les crevasses à 3200 m en passant au S. Traverser jusqu’à un îlot rocheux au- dessus du P. 3095 au pied du sommet, 1 h. De là, deux possibilités s’offrent à nous: a) Monter soit par une courte pente de glace sur l’îlot rocheux. b) Ou descendre un peu et arriver sur l’îlot rocheux plus bas. Monter la pente raide de neige ou de glace jusqu’aux rochers (env. 3400 m) à l’aplomb de l’arête NW. Escalader les passages rocheux alternant avec des bandes de neige et gagner, par une arête de neige peu marquée et par d’autres rochers (3), une épaule située à env. 3700 m. L’arête de neige qui suit passe par le P. 3758. Quelques rochers faciles permettent de gagner le sommet. Descente: par les rochers faciles sur le versant S jusqu’au tun- nel (3817 m) et le téléphérique pour la vallée.

Breithorn

Breithorn West (4161 m), Breithorn Mittelgipfel (4159 m), Selle (Breithorn Sattel, point le plus bas de l’arête sommitale: 4022 m), Breithornzwillinge: Breithorn Ost (4139 m) et Gendarm (4106 m); Roccia Nera / Schwarzfluh (4075 m). Le Breithorn passe pour le 4000 le plus facile des Alpes et il est donc très fréquenté. Mais il ne cesse pourtant d’être le théâtre d’accidents parfois graves, la plupart parce que les personnes surestiment leurs capacités. Dans le contexte alpin, «facile» signifie «facile pour les alpinistes expé- rimentés». Plusieurs glaciers imposants s’écoulent de son sommet jusque dans la vallée. Le versant S du Breithorn est également fortement recou- vert de glace (Breithornplateau, Grande Ghiacciaio di Verra). De nos jours,

Breithorn, Liskamm et Castor ᮣ 423

422

ᮣ 328 Secteur 4 ces glaciers ont vite tendance à n’avoir plus de neige et à faire apparaître de nombreuses crevasses dans la direction de la marche qui forcent à faire des détours. Un maniement impeccable de la corde, des connaissances en matière de sauvetage en crevasses et d’autosauvetage sont indispensables. En cas d’un brusque changement de temps sur le plateau du Breithorn, seul un alpiniste familiarisé avec les instruments d’orientation pourra trouver son chemin. Lorsque le versant S est verglacé, les crampons sont indispensables. Pour les alpinistes chevronnés, le versant N du Breithorn présente des voies élégantes. La traversée des cinq sommets du Breithorn constitue également une course intéressante.

422 Du Klein (voie normale pour le som- met W: versant SSW, voie de gauche et de droite) Henry Maynard avec Joseph-Marie Couttet, Jean-Baptiste Erin et Jean- Jacques Erin, Jean Gras, 13 août 1813. Course très appréciée et souvent dotée d’une large trace jusqu’au som- met. La voie de droite est moins fréquentée bien que les conditions y soient souvent meilleures. La traversée est intéressante: la voie de droite à la montée, celle de gauche pour la descente.

F 1 3⁄4 h a) Voie de gauche: la station du Petit Cervin peut être at- teinte depuis Zermatt en téléphérique. Du tunnel (3817 m), des- cendre à la selle neigeuse (3795 m). Tourner à gauche (ENE) en décrivant un arc de cercle jusqu’au pied du versant S. Ce versant est souvent couvert de névés, parfois aussi verglacé. Après avoir franchi la rimaye, on monte obliquement à gauche pour ga- gner l’arête W que l’on suit jusqu’au sommet du Breithorn West (4164 m). b) Voie de droite: du tunnel (3817 m), descendre à la selle nei- geuse (3795 m). Tourner à gauche (ENE) en décrivant un arc de cercle jusqu’au pied du versant S. De là, monter obliquement à droite afin de rejoindre l’arête ESE légèrement au-dessus d’une selle (4076 m). Tourner à gauche (WNW) et suivre l’arête de neige étroite jusqu’au point culminant (4164 m).

Mont Rose, Liskamm et Castor, vus du Breithorn ᮣ 432 Secteur 5

Nadelgrat

Le prolongement de l’arête principale qui bifurque au NW à la s’appelle Nadelgrat. Il forme la chaîne qui s’étend du Nadeljoch au Galen- joch. Quatre montagnes rocheuses et glacées, toutes des 4000, s’y trou- vent: le Nadelhorn (4327 m), le Stecknadelhorn (4241 m), le Hobärghorn (4219 m) et le Dirruhorn (4035 m). Elles sont proches les unes des autres et des cols peu prononcés les séparent. Le Nadelhorn et également les pointes caractéristiques des autres montagnes parrainent ce nom de Nadelgrat. Cette arête compacte permet d’effectuer la traversée de tous les sommets en une journée. Ces traversées sont décrites dans les deux sens, la variante en montée est cependant techniquement plus facile.

Nadelhorn, 4327 m

Comme la plupart de ses voisins, le Nadelhorn se compose de trois parois et de trois arêtes. Le Riedgletscher recouvre son versant N, ses flancs SW et E sont rocheux. Malgré son altitude remarquable, le Nadelhorn se montre plutôt discret. On ne le voit pas bien depuis les villages, voire se cache en grande partie derrière son voisin. Il est toutefois très apprécié des alpinistes car la majorité de ses voies ne sont pas particulièrement dif- ficiles. La Mischabelhütte et la Bordierhütte constituent en outre des pla- teformes privilégiées pour réaliser l’ascension de cette vraiment très belle et imposante montagne. Son nom vient d’une grande fissure dans le rocher qui se trouve à près de 10 m au NW du point culminant et forme un trou ovale dans la montagne: le trou de l’aiguille, une sorte de chas de l’aiguille que l’on distingue plus particulièrement depuis le Festijoch.

548 De la Mischabelhütte (arête NE, voie normale) Franz Andenmatten, Baptiste Epiney, Aloys Supersaxo, J. Zimmermann, 16 septembre 1858. Ce groupe de guides de montagne et d’ouvriers avait pour mission d’ériger un signal trigonométrique sur le sommet. D’une longueur de plus d’un kilomètre, l’arête NE constitue la voie la plus longue menant au sommet du Nadelhorn. De la cabane, on monte par le Hohbalmgletscher jusqu’au Windjoch, puis on gagne le sommet par

Nadelhorn, arête NE ᮣ 553

546

ᮣ 434 Secteur 5 l’arête NE. Jusqu’au Windjoch, on devrait toujours faire attention aux cre- vasses, cela malgré une trace souvent bien marquée. Elles sillonnent le Hohbalmgletscher exactement dans le sens de la marche, au Windjoch, elles y sont en revanche perpendiculaires et de surcroît parfois recouvertes de congères. On peut aussi combiner idéalement cet itinéraire avec l’as- cension ou la traversée de l’Ulrichshorn. PD / 2 4 à 5 h De la Mischabelhütte (3335 m), un chemin monte par une arête rocheuse jusqu’au Hohbalmgletscher, auquel on accède à env. 3600 m, 1 h. Suivre approximativement la courbe de niveau en demi-cercle à 3620 m jusqu’au pied du Windjoch. Monter en dessous de l’Ulrichshorn par le couloir, souvent glacé en plein été, jusqu’au Windjoch, 1 1⁄2 h. Au Windjoch (3845 m), se diriger à gauche (SW) et suivre l’arête NE, d’abord en neige et en glace, puis débouchant dans les rochers. Dans la partie inférieure, quelques rochers peuvent être contournés par la droite (W). S’ils sont verglacés, ces traver- sées peuvent cependant être délicates. Il vaut mieux suivre les rochers (2) jusqu’au sommet (4327 m), 2 h. Descente: par l’itin. de montée avec ascension de l’Ulrichshorn ou par l’itin. 549 jusqu’à la Bordierhütte.

549 De la Bordierhütte (arête NE, voie normale) Il s’agit d’une très belle course passant par le colossal Riedgletscher. En raison de la situation plus basse du point de départ, cet itinéraire est plus long que l’itin. 548. Pour la traversée de l’Ulrichshorn, voir l’itin. 553. PD / 2 a 6 h De la Bordierhütte (2886 m), suivre pendant quelques minutes le chemin en direction du S jusqu’à une bifurcation. A droite, il descend vers Gasenried. Monter ici à gauche en biais jusqu’à une petite selle et sur la moraine latérale droite (N) du Riedgletscher. Suivre la crête de la moraine jusqu’à son extrémité (P. 3084), continuer à monter par des dalles et des éboulis en direction du pied du Bigerhorn jusqu’à ce que l’on atteigne, à env. 3220 m, la hauteur du plateau glaciaire. Ici, passer à droite (SE) sur le bras E du Riedgletscher, 1 h. Nadelgrat ᮣ Du col de Balme au Nufenenpass Courses d’alpinisme en – un monde à part : pratiquer l’alpinisme et l’escalade dans l’ambiance unique des Alpes de l’Ouest, entouré des sommets imposants des Alpes pen- nines tels que Mont Dolent, Mont Vélan, Grand Combin, Dent Blanche, Dent d’Hérens, Cervin, Obergabelhorn, Weisshorn, Liskamm, Mont Rose, Strahlhorn, Mischabel, Weissmies, Monte Leone, Scherbadung et Blinnenhorn. Ce topoguide vous indique les itinéraires les plus attractifs de la partie sud du Valais. Les auteurs ont tenu compte des conditions qui, pour des raisons climatiques, ont récemment beaucoup évolué.

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