DEMANDE D’ENREGISTREMENT ICPE

BIOMETHANE DU PIEMONT

ZELLWILLER (67)

Numéro d’affaire : KAN 18-020

Agence : Est

Date Version Objet de la version

13 mars 2020 1 1er dépôt

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE – BIOMETHANE DU PIEMONT

PRÉAMBULE

La présente demande est réalisée en application des articles L.512-46-1 et suivants du Code de l’Environnement. Elle concerne la demande d’enregistrement, déposée par la Société BIOMETHANE DU PIEMONT pour le projet d’une unité de méthanisation à ZELLWILLER (67).

La demande se compose :

 du CERFA n°15679-02,

 de pièces jointes comprenant :

 des pièces justificatives obligatoires,

 des pièces complémentaires,

 des pièces volontaires transmises pour la bonne compréhension du projet et des enjeux.

Ce dossier a été réalisé par :

Laure MILLET Ingénieur Environnement

EBE – Polytech’Annecy-Chambéry

Avec la participation de :

Fabrice BRACONNIER Responsable de l’agence de Nancy

KALIES – KAN 18-020 2 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

CERFA n°15679-02

KALIES – KAN 18-020 3

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PIECES JOINTES

KALIES – KAN 18-020 4 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

LISTE DES PIECES JUSTIFICATIVES ET PIECES VOLONTAIRES

PIECES JUSTIFICATIVES OBLIGATOIRES

PIECE J1 CARTOGRAPHIE DE LOCALISATION DU PROJET AU 1/25 000E

PIECE J2 PLAN DES ABORDS AU 1/2 500E

PIECE J3 PLANS D’ENSEMBLE AU 1/250E

PIECE J4 COMPATIBILITE AU PLAN LOCAL D’URBANISME

PIECE J5 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

PIECE J6 CONFORMITE REGLEMENTAIRE A L’ARRETE MINISTERIEL (RUBRIQUE 1510)

PIECES JUSTIFICATIVES COMPLEMENTAIRES

PIECE J9 AVIS DE REMISE EN ETAT DANS LEQUEL DEVRA ETRE REMIS LE SITE LORS DE L'ARRET DEFINITIF DU PRESIDENT DU PAYS DE BARR

PIECE J10 JUSTIFICATIF DU DEPOT DE PERMIS DE CONSTRUIRE

PIECE J12 COMPATIBILITE AUX PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES APPLICABLES

PIECE J13 EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

PIECES VOLONTAIRES

ANNEXE 1 ETUDE HYDRAULIQUE ET ETUDE DU BATTEMENT DE LA NAPPE

ANNEXE 2 ETUDE DES MILIEUX NATURELS ET DES MESURES COMPENSATOIRES

ANNEXE 3 MESURES D'EVITEMENT ET DE REDUCTION DES INCIDENCES DU SITE SUR L'ENVIRONNEMENT

ANNEXE 4 PHOTOMONTAGES

ANNEXE 5 PLAN D'EPANDAGE

ANNEXE 6 ELEMENTS DE JUSTIFICATION DU RESPECT DE L'ARRETE MINISTERIEL DU 12 AOUT 2010

KALIES – KAN 18-020 5 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECES JUSTIFICATIVES OBLIGATOIRES

KALIES – KAN 18-020 6 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J1

CARTOGRAPHIE DE LOCALISATION DU PROJET AU 1/25 000E

KALIES – KAN 18-020 Carte 1-25000

Légende

Limites du site

Limites communales

Rayon d'affichage (1 km) Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J2

PLAN DES ABORDS AU 1/2 500E

KALIES – KAN 18-020 SAS BIOMETHANE DU PIEMONT RD 206 Lieu dit BRUCH ZELLWILLER COMMUNE DE PC2 - PLAN DE MASSE

l'

Station d'Epuration

Bois de Valff -105.98-

47 PHOTO C Route Départementale n°206

10 -9.19- 156.02

-6.00- -6.50- 4 92.450 3.30

- 0.70 - 156.30

17.95

B

58.60 Digue de rétention Ht. 90 cm

BASSIN DE RETENTION D'EAU21.48 DE PLUIE 700 m²/490m³ 48 -98.32- 25.00 BATIMENT 300 D'EXPLOITATION

5.00 985.

L'Andlau (rivière) 10.26 P

P Torchère -126.37- P 8.00 15.00 P Poste de transformation

-144.56- Aire de circulation -35.00- 15.00 +0.00 - 157.00 Station d'injection Epurateur PSA 26.32 -200.00-

4.10 PONT DE PESEE PHOTO A

-6.50- Ligne des 35m de la rivière 23.53

BATIMENT STOCKAGE A SUBSTRATS 20.00 2.00

10.00 Préfosse Système Ø 8.26 m de chauffage -14.05- 2.00

-16.50- 23.83 Préfosse Ø 5.60 m STOCKAGE Ø 44.05 m -10.00- Entrée N° 1 Plateforme déchargement substrats liquides Portail double battant chargement digestat liquide 155.60 Digue de rétention Ht. 90 cm 1

DIGESTEUR Ø 23.91 m

44.40 +0.00 - 157.00 ZONE ASPHALTEE

DIGESTEUR 155.84 Ø 23.91 m 50 8

24.30 Trémie d'introduction

Fumière

13.00 PHOTO B l'Andlau

SILOS DE STOCKAGE A

Entrée N° 2 Portail coulissant +0.00 - 157.00

B -110.70-

Digue de rétention Ht. 90 cm COMMUNE DE ZELLWILLER

-202.41- 155.84 3 PHOTO D

Bruch

Echelle 1/2500 Février 2020 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J3

PLANS D’ENSEMBLE AU 1/750E

KALIES – KAN 18-020 Légende :

Limite de terrain Limite de construction Substrats solides Substrats liquides Digestat Biogaz Biométhane Eau chaude Eau froide Eaux usées

Bassin de rétention d'eau de pluie 2 Eau potable SUTILE 640 m VUTILE 450 m3 Eaux pluviales

da63

e èr ch or T

r 0 u 15 te N ra D pu É

Bâtiment substrats Dimensions : 15,0 x 20,0 m 2 SUTILE : 300 m D N C 2 h 5 a 0 u d iè r 63 e da

ie nd ce in ne or B Réservoir à digestat ØINT 44,05 x ht 8,3 m 3 VUTILE 12 649 m 0S L5 K

Digesteur 1 D N ØINT 23,91 x ht 8,3 m 1 3 5 VUTILE 3 726 m 0 Chaudière

0S D 8 N L S 1 K 0 5 L5 0 K e r

è i

d

u 0 a 20 h N 0 C D 15 N B D io m ix

Digesteur 2 ØINT 23,91 x ht 8,3 m 3 VUTILE 3 726 m

Bureau d'études :

Rytec GmbH

Pariser Ring 37, D-76532 Baden-Baden Tel. : 00 49 (0)7221 37760 0 Fax : 00 49 (0)7221 37760 29

Client :

Biométhane du Piémont

Canalisations Interlocuteur : M. Thomas Scheer, M. Simon 1 Ech : 1 : 750 Moser et M. Claude Lawi Tel. : +33 (0)6 76 16 60 97

Canalisations

Projet :

Réalisation d'une unité de méthanisation à Zellwiller

Indice 4

Date 27/02/2020

Lieu du projet Zellwiller

Format A2

Numéro du projet 525.000

Numéro du plan 107

Dessinateur P.R.

Vérifié par S.B.

Echelle(s) comme indiqué Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J4

COMPATIBILITE AU PLAN LOCAL D’URBANISME

KALIES – KAN 18-020 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

1 COMPATIBILITE AU REGLEMENT DU PLUI DU PAYS DE BARR

Le Plan d’Occupation du sol de ZELLWILLER a été approuvé par délibération du conseil municipal en date du 19 décembre 1988. Il a fait l’objet de 3 modifications approuvées en 2001, 2007 et 2009. Par délibération du 1er décembre 2015, le Conseil de Communauté a prescrit l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays de Barr. En effet, la loi n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 prolongeait la validité des POS jusqu’au 31 décembre 2019 pour les communes membres des intercommunalités qui s’engageaient dans l’élaboration d’un PLUi avant le 31 décembre 2015. Le POS de ZELLWILLER était ainsi applicable aux opérations situées sur son territoire.

Le projet porté par BIOMETHANE DU PIEMONT a donné lieu à une enquête publique dans le cadre d'une Déclaration de Projet déclarant le projet d'intérêt général et permettant la mise en compatibilité du POS de Zellwiller avec le projet, avant passage en PLUi. Dans ce cadre, les services de l'état (MRAE), au regard des études hydrauliques et environnementales, ont décidé de ne pas soumettre le projet à évaluation environnementale (document en annexe de cette pièce). La déclaration d'intérêt général du projet a été prise conjointement par le Préfet et le Président de la Communauté de Communes du Pays de Barr (document en annexe de cette pièce).

Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal du Pays de Barr a été élaboré entre 2015 et 2018. Entre le 6 septembre 2019 et le 9 octobre 2019, le PLUi a fait l’objet d’une enquête publique. La version présentée en enquête publique ne tenait pas compte de la déclaration de projet effectuée par la société BIOMETHANE DU PIEMONT ainsi que de l’emplacement réservé et des modifications effectuées dans le POS de ZELLWILLER. Une demande de correction de cet oubli a été effectuée dans le cadre de l’enquête publique par les porteurs de projet de l’unité de méthanisation.

Approuvé par le Conseil Communautaire le 17 décembre 2019, le PLUi du pays de Barr, se substitue depuis le 1er janvier 2020, à l’ensemble des documents d’urbanisme précédemment en vigueur sur le territoire, prenant donc le relais des anciens POS, Plans Locaux d'Urbanisme, et cartes communales des différentes communes du territoire.

Le Pays de Barr a intégré l’emplacement réservé dans le règlement graphique du PLUi (matérialisé sous le nom de ZEL 02). Toutefois, la concordance entre le règlement graphique et le règlement écrit n’a pas été effectuée. Cette anomalie technique ne remet pas en question le projet notamment grâce à l’existence d’un emplacement réservé (ER) identifiant spécifiquement le méthaniseur et, d’autre part, grâce à la déclaration de projet prononcée conjointement par la Communauté de Communes et le Préfet qui conserve sa pleine validité nonobstant l’ambiguïté suscitée par le règlement écrit.

La compatibilité du projet vis-à-vis du PLUi du Pays de Barr est étudiée dans les tableaux suivants. Le projet sera situé sur un emplacement réservé en zone urbaine spécifique (zone UXs) du PLUi.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-1 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Dispositions applicables à toutes les zones

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Le présent règlement et ses documents graphiques s'appliquent aux 20 communes du territoire de la communauté de Communes du Pays de Barr : ANDLAU, BARR, BERNARDVILLE, , , DAMBACH-LA-VILLE, , , , , , , , , , , SAINT-PIERRE, , VALFF et ZELLWILLER. Le règlement comprend le présent document écrit ainsi que des documents graphiques qui définissent le zonage et les règles d'occupation et d'utilisation des sols applicables à chaque terrain de la Communauté de Communes du Pays de Barr. Le règlement écrit est composé de sept chapitres : - les dispositions générales ; Article 1 : Champ - les dispositions applicables à toutes les zones ; d’application territoriale du Article n’appelant pas de réponse. règlement - les dispositions applicables aux zones urbaines ; - les dispositions applicables aux zones à urbaniser ; - les dispositions applicables aux zones agricoles ; - les dispositions applicables aux zones naturelles et forestières ; - le lexique. Le règlement graphique est composé de deux parties complémentaires : - le " règlement graphique - plan de zonage ", communément référencé sous le terme générique " règlement graphique " dans le présent règlement écrit ; - le " règlement graphique - plan risques ". Les règles écrites et graphiques qu'ils contiennent sont opposables à tous types de travaux, constructions*, installations, aménagements ainsi qu'aux occupations ou utilisations du sol, qu'ils soient soumis ou non à une autorisation ou déclaration. Les dispositions du présent règlement se substituent aux règles générales d'urbanisme, à l'exception des articles cités à l'article R 111-1 du code de l'urbanisme, qui restent applicables. Article 2 : Portée respective Elles s'appliquent sans préjudice des prescriptions applicables au titre des législations du règlement à l’égard spécifiques concernant les Servitudes d'Utilité Publique (SUP) affectant l'occupation ou Article n’appelant pas de réponse. d’autres législations relative l'utilisation du sol (cf. plans et liste des SUP en annexe). à l’occupation des sols Il est rappelé l'existence de périmètres de nuisances* de part et d'autre des infrastructures de transport terrestre censées et classées par l'arrêté préfectoral du 19 août 2013 dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique s'appliquent en vertu de la loi 92-1444 du 31 décembre 1992.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-2 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Le territoire couvert par le présent Plan Local d'Urbanisme est divisé en zones urbaines (zones U), en zones à urbaniser (zones AU), en zones agricoles (zones A) et en zones naturelles et forestières (zones N). La définition de chaque type de zones et secteur de zone est disponible dans le rapport de présentation. L'énumération ci-après n'a qu'une valeur indicative et pédagogique. 1. Les zones Urbaines _ « Zones U » Les zones urbaines auxquelles s'appliquent les dispositions des différents chapitres du Titre III du présent règlement sont : - La zone UA Zone urbaine à vocation mixte (habitat, commerces, services, activités diverses, d'équipements publics et/ou d'intérêt collectif), elle identifie les tissus anciens villageois traditionnels. Elle comprend quatre secteurs de zone UAa, UAb, UAp et UAr où s’appliquent les dispositions du chapitre 1 du titre III du règlement. - La zone UB Article 3 : Division du Le projet de création d’une unité de territoire en zones et Zone urbaine à vocation mixte (habitat, commerces, services, activités diverses, méthanisation sera situé en zone UXs. d'équipements d'intérêt collectif et de services publics), elle identifie des tissus bâtis secteurs de zone hétérogènes tant par la forme du parcellaire que des volumes et des modes d'implantation. Elle comprend quatre secteurs de zone UB1, UB2, UB3, UBp et UB2a où s’appliquent les dispositions du chapitre 2 du titre III du règlement. - La zone UC Il s'agit d'une zone urbaine à vocation résidentielle à dominante d'habitat en bande ou jumelé. Elle comprend les secteurs de zone UC1 et UC2 où s’appliquent les dispositions du chapitre 3 du titre III du règlement. - La zone UE Il s'agit d'une zone urbaine spécifique, à destination d'équipements d'intérêt collectif et de services publics où s’appliquent les dispositions du chapitre 4 du titre III du règlement. - La zone UX Il s'agit d'une zone urbaine spécifique, à destination d’activités économiques. Elle comprend quatre secteurs de zone UXa, UXb1, UXb2 et UXs où s’appliquent les dispositions du chapitre 6 du titre III du règlement.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-3 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

2. Les zones A Urbaniser _ « zones AU » Les zones à urbaniser auxquelles s'appliquent les dispositions des différents chapitres du Titre IV du présent règlement sont : - La zone IAU Il s'agit de zones d'urbanisation future, à vocation mixte (habitat, commerces, services, activités diverses, d'équipements d'intérêt collectif et services publics). Elle comprend un secteur de zone IAUp où s’appliquent les dispositions du chapitre 1 du titre IV du règlement. - La zone IAUe Il s'agit d'une zone d'urbanisation future spécifique, à vocation d'équipements d'intérêt collectif et de services publics où s’appliquent les dispositions du chapitre 2 du titre IV du règlement. - La zone IAUT Il s'agit d'une zone d'urbanisation future spécifique, à vocation touristique, notamment Article 3 : Division du d’hébergement où s’appliquent les dispositions du chapitre 3 du titre IV du règlement. Non concerné. territoire en zones et secteurs de zone - La zone IAUx Le projet de création d’une unité de méthanisation sera situé en zone UXs. (suite) Il s'agit d'une zone d'urbanisation future spécifique, à destination d’activités économiques. Elle comprend trois secteurs de zone IAUXa, IAUXb et IAUXc où s’appliquent les dispositions du chapitre 4 du titre IV du règlement. - La zone IIAU Il s'agit d'une zone d'urbanisation future à long terme, à vocation mixte où s’appliquent les dispositions du chapitre 5 du titre IV du règlement. - La zone IIAUe Il s'agit d'une zone d'urbanisation future à long terme, à vocation spécifique d'équipements d'intérêt collectif et de services publics où s’appliquent les dispositions du chapitre 6 du titre IV du règlement. - La zone IIAUx Il s'agit d'une zone d'urbanisation future à long terme à destination de commerces et d’activités de services, d’activités secondaires et tertiaires où s’appliquent les dispositions du chapitre 7 du titre IV du règlement.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-4 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

3. La zone Agricole _ « zone A » Les zones agricoles sont dites « zones A ». Peuvent être classés en zone agricole les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles, où s'appliquent les dispositions du chapitre 1 du Titre V du règlement. - La zone AA Sont classés en zone AA, les terrains situés dans l’espace agricole inconstructible et comprenant le vignoble y compris les terrains classés en AOC. - Le secteur de zone Ac Sont classés en zone Ac1, les terrains situés dans l’espace agricole constructible par des exploitants agricoles, y compris le logement des exploitants agricoles. Article 3 : Division du Sont classés en zone Ac2, les terrains situés dans l’espace agricole constructible par des Non concerné. territoire en zones et exploitants agricoles sans le logement des exploitants agricoles. secteurs de zone - Le secteur de zone Ah Le projet de création d’une unité de méthanisation sera situé en zone UXs. (suite) Il correspond à des parcelles constructibles sous conditions, occupées par des constructions isolées non agricoles dans l’espace agricole de la zone A. - Le secteur de zone Al Il correspond à des parcelles occupées par des constructions légères liées à des activités de loisirs en milieu agricole. Secteur appelé « Secteur de Taille et de Capacité d’Accueil Limitée » (STECAL - art. L151- 13 du Code de l’Urbanisme). - Le secteur de zone As Il correspond à des parcelles occupées par des constructions et installations liées à l’activité de culture sous serre. Secteur appelé « Secteur de Taille et de Capacité d’Accueil Limitée » (STECAL - art. L151- 13 du Code de l’Urbanisme).

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-5 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

4. La zone Naturelle et Forestière _ « zone N » Sont classés en zone naturelle et forestière N les secteurs à protéger en raison soit : - de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; - de leur caractère d'espaces naturels, récréatifs ou de loisirs. Les dispositions du chapitre I du Titre VI du présent règlement s'y appliquent. - La zone N Sont classés en zone N les espaces naturels et forestiers inconstructibles, hormis les extensions mesurées. - Le secteur de zone Na Ce secteur de zone Na comprend les espaces des anciennes douves du château de Valff. - Le secteur de zone NC Sont classés en secteur de zone Nc les sites de camping/caravaning. Ces secteurs sont aussi des STECAL. - Le secteur de zone Ne Article 3 : Division du Ce secteur de zone correspond des sites comprenant un étang. Non concerné. territoire en zones et - Le secteur de zone Ng secteurs de zone Le projet de création d’une unité de Ce secteur de zone correspond à une ancienne gravière à Dambach-la-Ville. méthanisation sera situé en zone UXs. (suite) - Le secteur de zone Nh Il correspond à des habitations existantes situées à l’écart des zones urbaines en milieu naturel. - Le secteur de zone Nj Il s'agit d'une zone spécifique constituée de jardins et de vergers situés en dehors de l’enveloppe urbaine du SCOT du Piémont des Vosges. Ce secteur est aussi un STECAL. - Le secteur de zone Nl Les secteurs de zone Nl correspondent aux secteurs d’équipements de sports et de loisirs de plein air. Ces secteurs sont aussi des STECAL. - Le secteur de zone Nt Les secteurs de zone Nt correspondent aux secteurs d’équipements et d’hébergement touristiques liés aux sports d’hiver. Ces secteurs sont aussi des STECAL. - Le secteur de zone Nv Il s'agit d'une zone spécifique, constituée d’espaces végétalisés et de vergers, située en dehors de l’enveloppe urbaine du SCOT du Piémont des Vosges. Ce secteur est aussi un STECAL.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-6 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES A TOUTES LES ZONES

SECTION I – DESTINATION DES CONSTRUCTIONS, USAGES DES SOLS ET NATURES D’ACTIVITE

Le projet d’unité de méthanisation à 1. Toute construction nouvelle ou extension située à l’intérieur des marges de recul ZELLWILLER sera situé dans les zones figurant au règlement graphique. inondables modélisées pour une pluie de 2. Toute construction nouvelle située à l’intérieur des secteurs délimités au règlement fréquence centennale au SAGEECE de l’Ehn, graphique par la trame « corridor écologique (cours d’eau) » et « autre corridor de l’Andlau et de la Scheer. D’après l’article écologique », à l’exception de celles admises sous conditions à l’article 2. A-2 (confère point 14 de l’article A-2 supposé 3. Toute construction nouvelle dans les réservoirs de biodiversité identifiés au SCoT être l’article 2 ci-dessous), la construction de du Piémont des Vosges. Article 1 : Usages, l’unité de méthanisation est autorisée. 4. Toute construction nouvelle située à l’intérieur des secteurs délimités au règlement affectations des sols, Une étude hydraulique a donc été réalisée sur graphique par le figuré « site potentiellement pollué », à l’exception de celles activités, destinations et l'implantation du site dont les rapports sont admises sous conditions à l’article 2. sous-destinations interdits fournis en annexe A1. En parallèle, le 5. Les espaces soumis à un risque d’inondation identifiés par la trame graphique battement de la nappe a été étudié. Les « zone inondable en crue centennale de l’Ehn-Andlau-Scheer » sur le plan de mesures compensatoires sont présentées zonage doivent respecter les dispositions ci-dessous : dans l'annexe A1 et seront appliquées dans Dans les zones inondables modélisées pour une pluie de fréquence centennale au le cadre du projet. Schéma d’Aménagement, de Gestion et de l’Entretien Ecologique des Cours d’Eau (SAGEECE) de l’Ehn, de l’Andlau et de la Scheer, sont interdites les constructions Les services de l'état (MRAE) ont étudié et et installations, à l'exception de celles autorisées sous conditions à l'article A-2. validé ces éléments lors de la déclaration de projet réalisée en juillet 2018.

1. Les opérations inscrites en emplacement réservé au règlement graphique, y compris dans les secteurs délimités au règlement graphique par une trame spécifique. 2. Les infrastructures, constructions, ouvrages techniques, équipements et installations et leurs aménagements à condition d’être liés notamment : L’unité de méthanisation sera située dans un - à la sécurité, emplacement réservé au règlement - aux différents réseaux, graphique du PLUI du Pays de Barr sous le - à la voirie, nom de ZEL 02. Article 2 : Usages, - aux voies ferrées, Des exhaussements du sol seront réalisés affectations des sols, - au fonctionnement et à la gestion des eaux, cours d’eau et canaux, dans le cadre de la construction de activités, destinations et - au stockage et à la distribution d’énergie, l’installation de méthanisation pour surélever sous-destinations soumises - au fonctionnement des technologies de la communication…, l’unité dans le but de respecter les à conditions particulières - aux aires de service d’autoroute, prescriptions imputables à la zone inondable. …concourant aux missions des services publics, y compris dans les secteurs délimités au Des affouillements du sol seront réalisés dans règlement graphique par une trame ou un recul spécifiques. le cadre de la compensation hydraulique du projet. 3. Les affouillements et exhaussements du sol, à condition d’être liés et nécessaires à des constructions, installations ou aménagements préalablement autorisés, dans le cas de fouilles archéologiques et de restauration du milieu naturel ou de mesures compensatoires environnementales ou hydrauliques.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-7 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

4. Dans les secteurs repérés au règlement graphique par la trame " Espace contribuant aux continuités écologiques ", l'abattage, la coupe ou le défrichement sont admis dès lors qu'ils sont liés à la gestion forestière (dont coupe ponctuelle pour production de bois de chauffage), à la sécurité (état sanitaire des boisements, visibilité, entretien d'ouvrages concourant aux missions du service public ou à la protection des biens et personnes, …), aux infrastructures, constructions, ouvrages techniques et installations concourant aux missions du service public, ou à des travaux de restauration et de renaturation des milieux naturels, sous réserve qu'une surface identique soit replantée et/ou paysagée. 5. Les constructions, installations et travaux de gestion, de restauration écologique et hydraulique et de mise en valeur des espaces naturels, à condition que leur réalisation ne porte pas atteinte à la qualité des milieux. 6. Les cheminements et aménagements liés à l’accessibilité des berges des cours d’eau, y compris dans les secteurs délimités au règlement graphique par la trame graphique spécifique et dans les marges de recul. 7. Les constructions et installations existantes qui ne respecteraient pas les dispositions du règlement de zone concernée pourront faire l’objet de travaux de transformation ou d’aménagements à condition que ceux-ci soient sans effet au regard de la/des dispositions non respectées, qu’ils n’aggravent pas la non-conformité ou qu’ils la réduisent. Article 2 : Usages, 8. Les bâtiments repérés au règlement graphique par le figuré « bâti remarquable affectations des sols, soumis à permis de démolir » sont soumis au permis de démolir. Le projet d’unité de méthanisation à activités, destinations et 9. Les secteurs repérés au règlement graphique par la trame "espaces plantés à ZELLWILLER n’est pas concerné par les sous-destinations soumises conserver ou à créer " : conditions particulières présentées aux à conditions particulières - les espaces d'agréments et circulations réservés aux piétons ; points 4 à 11 ci-contre. (suite) - les accès aux constructions ; - les gloriettes de jardin à condition de ne pas excéder une emprise au sol de 10 m² et une hauteur hors tout de 3 mètres ; - les aménagements, installations ou constructions nécessaires au fonctionnement d'un espace public. 10. Dans les secteurs délimités au règlement graphique par le figuré « site potentiellement pollué », les constructions, installations et aménagements sont admis à condition : - qu’une définition précise des pollutions en présence soit préalablement établie ; - que ces constructions, installations et aménagements soit compatibles avec le niveau de pollution en présence (après travaux de dépollution éventuels), d’un point de vue de la préservation de la salubrité publique. Des restrictions d’usage particulières, permettant de garantir la salubrité publique pourront être définies selon le niveau de pollution. 11. Les constructions nouvelles à usage d’habitation et de bureaux, implantées dans les secteurs de nuisance acoustique délimités sur le plan risques du document graphique, à condition que les bâtiments soient insonorisés conformément aux conditions prévues par les dispositions réglementaires en matière d’urbanisme, de construction et d’habitation. KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-8 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

12. Dans les secteurs Natura2000, l’ensemble des travaux, aménagements, ouvrages, constructions et installations admis au titre du présent règlement de zone le sont à condition que leur réalisation ne porte pas atteinte aux objectifs de conservation des habitats naturels et des populations des espèces de faune et de flore sauvage qui ont justifié la désignation d’un site Natura 2000. 13. Dans les secteurs repérés dans le document risques du document graphique par la trame « Périmètre de Protection des captages d’eau potable », les occupations et utilisations du sol devront se conformer aux prescriptions figurant dans les arrêtés Le projet d’unité de méthanisation sera situé de Déclaration d’Utilité Publique des captages d’eau potable. en zone inondable modélisée pour une pluie 14. Dans les zones inondables modélisées pour une pluie de fréquence centennale au de fréquence centennale au SAGEECE de SAGEECE de l’Ehn, de l’Andlau et de la Scheer et identifiées par la trame graphique l’Ehn, de l’Andlau et de la Scheer et Article 2 : Usages, « zone inondable en crue centennale de l’Ehn-Andlau-Scheer » sur le plan de identifiées par la trame graphique « zone affectations des sols, zonage, les nouvelles constructions et installations sont admises à condition : inondable en crue centennale de l’Ehn- activités, destinations et - que le niveau fini de la dalle du rez-de-chaussée dépasse la cote des plus hautes Andlau-Scheer ». Le niveau fini de la dalle du sous-destinations soumises eaux, lorsqu'elle est connue, de 0,30 mètres. rez-de-chaussée des bâtiments dépassera la à conditions particulières - qu'elles ne comportent pas de sous-sols. cote des plus hautes eaux de 30 cm. En effet, (suite) le niveau de la crue décennale a été mesuré Dans le cas où une étude plus récente et plus précise existe, il est possible de à 156,70 mIGN69. Le niveau du site sera déroger aux dispositions règlementaires du SAGEECE ci-dessus. Le périmètre de la situé à 157 mIGN69. zone inondable et les dispositions règlementaires de cette nouvelle étude s’imposent à celles du SAGEECE (Cf. Bourgheim). 15. Dans le secteur A.O.C. du SCOT du Piémont des Vosges, repéré au plan de zonage par la trame graphique « Secteur A.O.C. », sont autorisés l’extension des exploitations agricoles existantes (transformation et création de bâtiments). 16. Dans le secteur repéré au règlement graphique par la trame graphique « Secteur protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol », au titre de l’article R 123-11-c du code de l’urbanisme, les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles.

Article 3 : Mixité Non réglementé dans les dispositions applicables à toutes les zones. Se reporter au Article n’appelant pas de réponse. fonctionnelle et sociale règlement des zones.

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SECTION II – CARACTERISTIQUES URBAINE, ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGERE

SOUS SECTION II.1 – Volumétrie et implantation

1. Dispositions générales L'emprise au sol correspond à la projection verticale du volume du bâtiment au sol. Toutefois Article 4 : Emprise au sol est exclue la projection des saillies, telles que balcons, marquises, débords de toiture, etc. Article n’appelant pas de réponse. maximale 2. Dispositions particulières L’emprise au sol n’est pas réglementée pour les équipements d’intérêt collectif, les services publics et les installations de faible emprise concourant aux missions du service public. 1. Mode de calcul de la hauteur des constructions 1.1. La hauteur des constructions est mesurée par rapport au niveau moyen du terrain naturel d’assiette de la construction avant travaux éventuels d'affouillement ou d'exhaussement du sol nécessaires à la réalisation du projet et le point le plus haut du plan de toiture (faîtage ou sommet de l’acrotère). L’unité de méthanisation permettra de 1.2. Le niveau moyen du rez-de-chaussée ne pourra être situé à plus de 0,50 mètres produire des énergies renouvelables. Le au-dessous ou au-dessus du niveau moyen de la voirie* qui dessert la construction projet n’est donc pas pris en compte dans le ou du niveau moyen du terrain naturel* d’assiette* de la construction. calcul de la hauteur. Le niveau moyen du 1.3. Les éléments de faible emprise tels que les paratonnerres, les souches de rez-de-chaussée des bâtiments ne sera pas cheminées, etc., ne sont pas compris dans le calcul de la hauteur. Article 5 : Hauteur maximale situé à plus de 50 cm au-dessous ou au- 1.4. Les installations produisant des énergies renouvelables ne sont pas prises en des constructions dessus de la voirie desservant les bâtiments. compte dans le calcul de la hauteur. Elles doivent toutefois s’intégrer harmonieusement dans le paysage urbain limitrophe. Une intégration paysagère sera réalisée sur 2. Dispositions générales. le site. 2.1. Lorsque par son gabarit, un immeuble bâti existant n’est pas conforme aux Le projet n’est pas concerné par la partie 2 prescriptions de l’article 5 de la zone, le projet ne peut porter que sur des travaux de l’article 5 ci-contre. qui ont pour objet d’améliorer la conformité du gabarit de cet immeuble avec ces prescriptions, ou pour des travaux qui sont sans effet sur le gabarit de l’immeuble. 2.2. Sauf dispositions graphiques particulières, la hauteur n’est pas réglementée pour les équipements d’intérêt collectif, les services publics et les installations de faible emprise concourant aux missions du service public.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-10 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

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1. Dispositions générales 1.1. L'implantation est mesurée par rapport au nu de la façade*. Les encorbellements, saillies de toiture, balcons, perrons, … n'étant pas pris en compte dans la limite de 1 mètre de dépassement, sous réserve de garantir le bon fonctionnement et la sécurité des voies. 1.2. Dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance, l'ensemble des règles édictées par le présent règlement de zone doivent être regardées en fonction des limites produites, lot par lot, par ces opérations et non au regard de l'ensemble du projet. 1.3. Toute construction doit respecter les marges de recul et les lignes de constructions portées au règlement graphique. Le mur de façade doit être implanté sur cette ligne, mais les retraits traités par des décrochements ou des biais sont tolérés, notamment lorsqu’ils sont rendus nécessaires par la configuration de la parcelle ou des constructions voisines. 1.4. Un recul de construction plus important que la ligne définie peut également être imposé pour des motifs de sécurité (amélioration de la visibilité notamment aux Le projet d’unité de méthanisation ne sera angles de rues), soit étendue hors d’agglomération. pas concerné par les points 1.2, 1.4, 1.5 et 1.5. Pour les constructions existantes, les travaux d'isolation thermique des façades 1.6. Le point 1.1 n’appelle pas de réponse. par l'extérieur sont tolérés dans les marges de recul mais ne doivent pas empiéter sur le domaine public. Article 6 : Implantation par 1.6. Sauf dispositions graphiques particulières, l’implantation par rapport aux voies et Les limites de l’installation seront situées à rapport aux voies et emprises publiques n’est pas réglementée pour les équipements d’intérêt collectif, au moins 6 m du cours d’eau L’Andlau. emprises publiques les services publics et les installations de faible emprise concourant aux missions Le projet d’unité de méthanisation sera situé du service public. à plus de 150 m de la route départementale 2. Cours d’eau RD206. Sauf dispositions graphiques particulières, et en dehors des ouvrages de franchissement, de gestion et d’exploitation des cours d’eau, qui par nature ne sont pas soumis à des reculs, les constructions et installations nouvelles doivent respecter les marges de recul inscrites au document graphique. Un recul de 6 mètres pour les cours d’eau et canaux, et de 3 mètres pour les fossés, est à respecter, pour toutes les constructions nouvelles, à compter de la partie haute des berges. 3. Voies routières Hors agglomération, et en l’absence de marge de recul inscrite au règlement graphique, les constructions nouvelles doivent respecter les marges de recul minimum suivantes par rapport à l’axe des voies : - 25 mètres pour les habitations et 20 mètres pour les autres constructions le long des routes départementales de catégorie 2 (sont concernées les RD 5, RD 422 et RD 1422) ; - 15 mètres pour l’ensemble des constructions le long des routes départementales de catégorie 3. Dans les secteurs traités au titre de l’article L.111-6 du code de l’urbanisme, des reculs de constructions moins importants peuvent être définis.

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4. Voies ferrées Sauf dispositions particulières définies au règlement graphique et/ou dans les orientations d’aménagement et de programmation, les constructions nouvelles doivent respecter une marge de recul minimum de 10 mètres par rapport au rail le plus proche de la limite parcellaire recevant le projet. Cette disposition ne s’applique pas : - aux constructions et installations liées à l’exploitation ferroviaire et à ses activités annexes, ainsi qu’aux activités utilisant la voie ferrée ; - aux bassins des piscines et autres constructions et installations de faible emprise Le projet ne sera pas situé à proximité d’une Article 6 : Implantation par voie ferrée. rapport aux voies et n’excédant pas 25 m² d’emprise au sol et 3,5 mètres de hauteur hors tout, qui doivent emprises publiques respecter une marge de recul de 5 mètres par rapport au rail le plus proche de la limite La route desservant l’unité de méthanisation parcellaire recevant le projet. depuis la RD206 sera une voie privée. (suite) 5. Chemins ruraux ou d’exploitation Le projet n’est pas concerné par le point 6. Sauf dispositions particulières définies au règlement graphique, les constructions nouvelles doivent respecter une marge de recul minimum de 5 mètres par rapport à l’axe des chemins. 6. Travaux de transformation Lorsque par son gabarit ou son implantation, un immeuble bâti existant n’est pas conforme aux prescriptions des paragraphes de l’article 6 de la zone, le projet ne peut porter que sur des travaux qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’implantation ou du gabarit de cet immeuble avec ces prescriptions, ou pour des travaux qui sont sans effet sur l’implantation ou le gabarit de l’immeuble.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-12 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

1. Dispositions générales 1.1. L'implantation est mesurée par rapport au nu de la façade. 1.2. Dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance, l'ensemble des règles édictées par le présent règlement de zone doivent être regardées en fonction des limites produites, lot par lot, par ces opérations et non au regard de l'ensemble du projet. 1.3. Toute construction doit respecter les marges de recul portées au règlement graphique. Le projet n’est pas concerné par le point 1 Article 7 : Implantation par 1.4. Pour les constructions existantes, les travaux d’isolation thermique des façades étant donné qu’il n’y a pas de marge de recul rapport aux limites par l’extérieur peuvent être autorisés dans les marges de recul. inscrite au règlement graphique du PLUi du séparatives Pays de Barr. 1.5. Sauf dispositions graphiques particulières, l’implantation par rapport aux limites séparatives n’est pas réglementée pour les équipements d’intérêt collectif, les Le projet n’est pas concerné par le point 2. services publics et les installations de faible emprise concourant aux missions du service public. 2. Travaux de transformation Lorsque par son gabarit ou son implantation, un immeuble bâti existant n’est pas conforme aux prescriptions des paragraphes de l’article 7 de la zone, le projet ne peut porter que sur des travaux qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’implantation ou du gabarit de cet immeuble avec ces prescriptions, ou pour des travaux qui sont sans effet sur l’implantation ou le gabarit de l’immeuble.

Pour les constructions existantes, les travaux d'isolation thermique des façades par Le projet sera un site nouveau. Article 8 : Implantation des l'extérieur peuvent être autorisés nonobstant les règles édictées par l'article 8 de la zone constructions les unes par concernée. Le projet comportera seulement deux bâtiments d’une surface supérieure à 20 m² rapport aux autres sur une L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres, sur une même propriété, (le bâtiment substrats de 300 m² et le même propriété n’est pas réglementée pour les constructions n’excédant pas 20 m2 et 3,50 mètres de bâtiment d’exploitation de 375 m²). hauteur hors tout.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-13 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

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SOUS SECTION 2 – Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère

1. Dispositions générales 1.1. Le projet peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux Le projet fera l’objet d’une intégration avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation paysagère (confère photomontages en des perspectives monumentales. annexe A4). 1.2. Les mouvements de terre ou remblais de type « taupinière » liés à des rez-de- Les installations techniques seront chaussée surélevés. dissimulées et situées dans des structures. La Article 9 : Insertion dans le 1.3. Les remblais sont admis à condition de ne pas se placer à plus de 1 mètre du torchère, élément de sécurité de l’unité de contexte niveau du terrain naturel et que la pente de celui-ci ne dépasse pas une pente méthanisation, sera dissimulée par les supérieure à 10% par rapport à la pente du terrain naturel. bâtiments et cuves présentes autour depuis 2. Installations techniques les voies routières. Toute installation technique (gaines ou coffrets techniques, climatiseur, antenne Les remblais qui seront effectués sur le site parabolique, boîte aux lettres, …) doit être intégrée dans le volume de la construction ou seront inférieurs à 1 m. dans la clôture en s’implantant selon une logique de dissimulation qui tienne compte des modénatures et des matériaux constitutifs. Ces installations techniques peuvent également s’implanter au sol (par exemple les paraboles) si cette même logique de dissimulation est respectée.

1. Dispositions générales Non réglementé dans les dispositions applicables à toutes les zones. Se reporter au Le projet étant situé en zone UXs, les règlement des zones. caractéristiques architecturales sont Toute installation technique (gaines ou coffrets techniques, climatiseur, antenne Article 10 : Caractéristiques réglementées dans les dispositions parabolique, boîte aux lettres,…) doit être intégrée à l’architecture et à l’aménagement de architecturales des façades applicables à la zone UX. la parcelle. et toitures des constructions La torchère sera intégrée à l’aménagement 2. Dispositions particulières de la parcelle. Les équipements d’intérêt collectif, les services publics et les installations de faible emprise Le projet n’est pas concerné par le point 2. concourant aux missions du service public ne sont pas soumis aux dispositions relatives aux toitures et aux couvertures.

Article 11 : Caractéristiques La reconstruction de clôtures à l’identique est autorisée. Article n’appelant pas de réponse. des clôtures Se reporter aux dispositions applicables dans les différentes zones.

Article 12 : Prescriptions relatives au patrimoine bâti Les bâtiments repérés au règlement graphique par le symbole " bâtiment remarquable Le projet n’est pas concerné par ce point et paysager à protéger, à soumis à permis de démolir ", peuvent être démolis uniquement après l'obtention d'un étant donné qu’il n’y a pas de bâtiment conserver, à restaurer, à permis de démolir. remarquable au niveau du projet. mettre en valeur ou à requalifier

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-14 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Article 13 : Obligations en matière de performances Non réglementé dans les dispositions applicables à toutes les zones. Se reporter au Article n’appelant pas de réponse. énergétiques et règlement des zones. environnementales

Une modélisation hydraulique a été réalisée 1. La cote de plancher du premier niveau des constructions ou extensions doit être par la société HYDRATEC (confère annexe Article 14 : Dispositions fixée à un niveau supérieur ou égale à la Cote des Plus Hautes Eaux (CPHE), A1). Le niveau fini de la dalle du rez-de- spécifiques aux rez-de- assortie d’une marge de sécurité (aussi appelée « revanche ») de 0,30 m. chaussée des bâtiments dépassera la cote chaussée et aux étages en des plus hautes eaux de 30 cm. En effet, le zone inondable 2. Les niveaux enterrés ou non sous la CPHE augmentée d’une revanche de 0,30 m niveau de la crue décennale a été mesuré à sont interdits. 156,70 mIGN69. Le niveau du site sera situé à 157 mIGN69.

SOUS SECTION 3 – Traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords des constructions

Article 15 : Surfaces non Non réglementé dans les dispositions applicables à toutes les zones. Se reporter au imperméabilisées ou éco- Article n’appelant pas de réponse. règlement des zones. aménageables

Article 16 : Obligations en matière de réalisation Non réglementé dans les dispositions applicables à toutes les zones. Se reporter au d’espaces libres et de Article n’appelant pas de réponse. règlement des zones. plantations, d’aires de jeux et de loisirs

Le projet ne sera pas situé dans un secteur Article 17 : Dispositions Les nouvelles constructions et installations, ainsi que l’extension des constructions délimité au règlement graphique par la relatives aux continuités existantes dans les secteurs délimités au règlement graphique par la trame « Espaces trame « Espaces contribuant aux continuités écologiques contribuant aux continuités écologiques » sont interdites. écologiques ».

Aucun aménagement réalisé sur le site ne Article 18 : Gestion des eaux Aucun aménagement réalisé sur un terrain ne doit faire obstacle à l’écoulement des eaux fera obstacle à l’écoulement des eaux pluviales et du ruissellement pluviales. pluviales.

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SOUS SECTION 4 –Stationnement

1. Dispositions générales 1.1. Le dimensionnement à prendre en compte pour le stationnement d'un véhicule est au minimum de 2,50 x 5 mètres, non pris en compte les dégagements. Les obligations règlementaires en matière de personnes à mobilité réduite doivent être respectées. 1.2. A l’exception des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, les aires de stationnement des véhicules correspondant aux besoins de toute construction ou installation nouvelle, autorisée par le présent règlement, doivent être assurées en-dehors du domaine public affecté à la circulation automobile. Elles doivent être réalisées sur le terrain d'assiette du projet ou dans son environnement immédiat. Destination « habitation » 2. Destination « Habitation » Il ne peut être exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement, lors de la construction de logements locatifs* financés avec un prêt aidé par l'Etat, ainsi que lors Quatre places de stationnement seront mises de la construction des établissements assurant l’hébergement des personnes âgées. en place sur le site ainsi que des places handicapées. Ces places répondront aux 3. Destinations « commerces et activités de services », « Equipements d’intérêt collectif Article 19 : Types et besoins nécessaires à son fonctionnement. principales caractéristiques et services publics » et « Autres activités des secteurs secondaire et tertiaire » Un espace fermé (à l’intérieur du bâtiment des aires de stationnement Ils doivent pouvoir disposer d’un nombre d’aire de stationnement permettant de répondre d’exploitation) permettra le stationnement aux besoins nécessaires à leur fonctionnement. d’éventuelles bicyclettes. 4. Travaux de transformation

Lorsque l’autorisation d’urbanisme porte sur la transformation ou l’amélioration d’immeuble(s) existant(s), les règles fixées en matière de stationnement des véhicules et des bicyclettes ne s’appliquent que dans le cas où la transformation du ou des immeubles sur lesquels porte la demande crée de nouveaux besoins de stationnement et aux seuls besoins supplémentaires, quelle que soit la destination de l’immeuble. Cette règle s’applique également lorsque la transformation ou l’amélioration du ou des immeubles existants ne nécessite pas l’obtention d’autorisation d’urbanisme préalable. 5. Stationnement de bicyclettes Les constructions nouvelles, hors maisons individuelles, devront comporter un espace fermé (à l’intérieur d’un bâtiment ou d’un garage) ou au minimum un espace couvert, facilement accessible pour le stationnement des bicyclettes. Dans le cas où il s’agit d’un espace simplement couvert, des dispositifs permettant le stationnement sécurisé des deux-roues (arceaux ou autres) sont obligatoires. Les normes de stationnement automobile ou de bicyclettes définies ci-avant peuvent être Article 20 : Mutualisation des réduites si les places de stationnement correspondent pour la même opération à des Il n’y aura pas d’horaire décalé pour le aires de stationnement occupations multiples ou temporellement décalées (bureaux d’entreprises, commerces, ... à fonctionnement du site. l’exception des logements).

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SECTION III – EQUIPEMENTS ET RESEAUX

1. Le projet peut être refusé sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions répondant à son importance ou à la destination des constructions ou des aménagements envisagés, et notamment si les caractéristiques de ces voies rendent difficiles la circulation ou l’utilisation des engins de lutte contre l’incendie, de service hivernal ou d’enlèvement des ordures ménagères. 2. Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée ouverte Une voie privée desservira l’installation de à la circulation publique, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage méthanisation depuis la route aménagé sur fonds voisin. départementale RD206 (confère plan en 3. La délivrance des autorisations d’urbanisme peut être subordonnée à la réalisation PJ2). d’aménagements particuliers concernant les accès et tenant compte de l’intensité de la Cette création de voie a fait l’objet d’un circulation et du déplacement piéton, cycle et des personnes handicapées. accord préalable du gestionnaire. 4. La création de tout nouvel accès hors agglomération devra recueillir l’accord préalable Les caractéristiques de cette voie répondront Article 21 : Desserte par les du gestionnaire et prévoir les aménagements nécessaires pour garantir la sécurité des aux exigences liées à la circulation des voies publiques ou privées usagers. 5. Les caractéristiques des accès doivent notamment permettre de satisfaire aux véhicules de livraison ainsi qu’à la circulation exigences : des engins d’intervention et de secours. Elles satisferont par ailleurs aux exigences de - de sécurité et limiter la gêne aux usagers. sécurité et de la protection civile. - de la protection civile. Les accès principal et secondaire seront d’une - de la lutte contre l’incendie. largeur de plus de 3 m. - liées à l’importance et à la destination des constructions et aux usages qu’elles supportent. Le projet n’est pas concerné par le point 7. 6. Tout accès carrossable doit avoir une largeur minimale de 3 mètres. 7. Lorsque l’accès d’un bâtiment sinistré régulièrement édifié et qui doit être reconstruit est susceptible de porter atteinte à la sécurité de la circulation, le droit de reconstruction à l’identique peut être assorti de conditions particulières tendant à l’amélioration des conditions de sécurité des accès.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-17 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

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1. Eaux potable Toute construction ou installation qui requiert l'alimentation en eau potable doit être raccordée au réseau collectif de distribution d'eau potable. A défaut de branchement possible sur le réseau de distribution d’eau potable, l’alimentation en eau peut être réalisée par captage, forage ou puits particulier, conformément à la législation en vigueur. Le site sera raccordé au réseau collectif de 2. Réseaux d’énergie distribution d’eau potable. 2.1. Le raccordement aux réseaux électriques, doit être réalisé par des câbles Un forage sera mis en place dans le cadre du souterrains jusqu’au réseau public qui existe au droit de l’unité foncière, s’il est projet afin d’alimenter les besoins en eaux enterré. En cas de réseaux aériens, des gaines souterraines doivent être posées d’extinction incendie en cas d’incendie sur le Article 22 : Conditions de jusqu’en limite du domaine public. site. desserte des terrains par les 2.2. Des dispositions particulières peuvent être imposées pour une installation Le site sera raccordé au réseau électrique de réseaux d’eau publics, harmonieuse des armoires techniques extérieures nécessaires aux réseaux, dans la commune au moyen de câbles souterrains. d’énergie, d’électricité et l’environnement. Leur implantation sur trottoir doit respecter les normes permettant le déplacement en fauteuil roulant des personnes handicapées. Etant donné que les eaux usées seront d’assainissement dirigées dans l’unité de méthanisation, il n’y 3. Assainissement – eaux usées domestiques aura ni raccordement au réseau d’eaux usées 3.1. Toute nouvelle construction, établissement ou installation doit évacuer ses eaux de la commune ni système d’assainissement usées par branchement au réseau collectif d’assainissement en respectant ses autonome. caractéristiques. En l'absence de réseau public d'assainissement, l’assainissement Les eaux pluviales seront dirigées vers l’unité autonome est admis dans le respect de la réglementation en vigueur. de méthanisation également. 3.2. Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités vers les cours d’eau, fossés et égouts pluviaux est interdite. 4. Assainissement – eaux usées non domestiques Le raccordement des eaux usées non domestiques doit se faire conformément à la règlementation en vigueur.

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1. Les dispositifs de gestion des eaux pluviales (avec ou sans admission au réseau public d’assainissement) sont obligatoires. Ils concernent aussi bien les eaux pluviales générées sur les espaces communs (voirie, place, parking, voire espaces verts...) que celles des lots, parcelles, terrains et constructions... 2. Les eaux pluviales doivent être recueillies dans un réseau distinct dont les caractéristiques doivent permettre son raccordement à un réseau séparatif. Il en est de même en l’absence de réseau public séparatif, afin de permettre son branchement ultérieur. 3. Les dispositifs de gestion des eaux pluviales à la parcelle peuvent consister soit en : Article 23 : Conditions - L’évacuation directe vers un émissaire naturel à écoulement superficiel : cours d’eau, fossé... sous réserve des autorisations éventuelles du relatives à Les eaux pluviales ruisselant sur le site seront gestionnaire du milieu de rejet. l’imperméabilisation des dirigées vers l’unité de méthanisation. sols, la maitrise du débit et - L’infiltration dans le sous-sol : uniquement autorisée pour les eaux en de l’écoulement des eaux provenance des toitures en zone d’habitation si celles-ci ne sont pas Le réseau sur site sera de type séparatif. pluviales et ruissellement situées à proximité d’une source de pollution atmosphérique, dans le panache d’une pollution de la nappe ou d’un site dont le sol est susceptible d’être pollué. L’infiltration dans le sous-sol des eaux pluviales est aussi possible pour l’ensemble des surfaces non circulées. - Le stockage et le tamponnage dans les citernes, dans les ouvrages bétonnés enterrés, et sur les surfaces extérieures. - En cas d’impossibilité de rejet vers un émissaire naturel, le rejet pourra exceptionnellement être dirigé vers le réseau public d’assainissement, moyennant une limitation de débit de 5l/s/ha. Les aménagements et dispositifs à réaliser devront être adaptés au terrain et à l’opération. Ils pourront être complétés par un dispositif de prétraitement adapté. 1. Les raccordements aux réseaux de télécommunication, de télédistribution et numériques doivent être réalisés par des câbles souterrains jusqu’au réseau public Les raccordements aux différents réseaux qui existe au droit de l’unité foncière, s’il est enterré. En cas de réseaux aériens, Article 24 : Obligations en seront réalisés par des câbles souterrains des gaines souterraines doivent être posées jusqu’en limite du domaine public. matière d’infrastructure et jusqu’au réseau public. 2. Le réaménagement de voiries existantes ainsi que la réalisation de voies nouvelles, de réseau de communication en zone urbaine ou destinée à desservir des opérations d’aménagement futures, Des gaines souterraines seront mises en électronique s’accompagnent de l’installation systématique de gaines souterraines permettant place au niveau de la nouvelle voie la desserte numérique des constructions, et notamment le déploiement ultérieur permettant de desservir le site. du très haut débit.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-19 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Le projet est situé dans l’emplacement réservé ZEL 02 en zone « UXs » du zonage réglementaire du PLUi du Pays de Barr.

Les dispositions applicables à cette zone sont :

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Le projet d’unité de méthanisation à ZELLWILLER sera situé sur un emplacement La zone UX est une zone urbaine spécialisée, destinée principalement aux activités économiques. réservé UXs au règlement graphique du PLUi Elle est divisée en plusieurs secteurs de zone, tenant compte de la nature des activités autorisées ou non. (ZEL 02). La zone UX comprend : Le projet a fait l’objet d’une enquête publique - Un secteur de zone UXa, qui correspond à la zone d’activités commerciales de Barr ; dans le cadre d'une Déclaration de Projet déclarant le projet d'intérêt général et - Un secteur de zone UXb, qui correspond au Parc d’Activités du Piémont de Goxwiller-Valff. permettant la mise en compatibilité du POS Elle est subdivisée en deux sous-secteurs de zone : UXb2 qui comprend le pôle de santé du Piémont et de ZELLWILLER, avant passage en PLUi. La UXb1 qui est dédiée aux vocations économiques, excepté les activités liées à la santé ; déclaration d'intérêt général du projet a été - Un secteur de zone UXs, qui correspond à la station d’épuration et au sécheur solaire de boues. prise conjointement par le Préfet et le Président de la Communauté de Communes Les explications de la zone UX figurent de façon détaillée dans le rapport de présentation du PLU. du Pays de Barr (document joint en fin de cette pièce).

SECTION I - DESTINATION DES CONSTRUCTIONS, USAGES DES SOLS ET NATURES D’ACTIVITE

Article 1 UX : Usages, affectations des sols, Les installations classées sont autorisées à Les constructions et installations non autorisées à l’article 2 UX. activités, destinations et l’article 2 UX. sous-destinations interdits

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-20 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet Dans la zone UX : 1. Les constructions et installations à condition d’être à destination d’ « Autres activités des secteurs secondaire ou tertiaire » (sous-destinations « Industrie » et « Bureau »). 2. Les constructions et installations à condition d’être à destination de « Commerce et activité de service » (sous-destinations « Artisanat et commerce de détail », « Restauration », « Commerce de gros », « activité de service où s’effectue l’accueil d’une clientèle » et « Hébergement hôtelier et touristique »). 3. Les bureaux et locaux de vente, à condition d'être directement liés et annexés à l'établissement d'activités implanté dans la zone. 4. Les installations classées ou non, à condition qu’elles soient nécessaires aux occupations et utilisations admises dans la zone et qu’elles soient compatibles avec le milieu environnant. 5. Les équipements d’intérêt collectif et services publics à condition qu’ils soient nécessaires à la vie et à la commodité des usagers de la zone d’activités (restaurants d’entreprise, bâtiments à caractère social). Le projet d’unité de méthanisation sera une 6. La transformation et l'extension des constructions et installations des activités installation classée pour la protection de existantes, à condition de ne pas accroître le risque et les nuisances résultant de leur fonctionnement. l’environnement. Elle sera située au niveau 7. Les aires de stationnement à condition qu’elles soient nécessaires aux activités de l’emplacement réservé ZEL 02 en zone autorisées dans la zone. UXs au règlement graphique. Le projet a fait Article 2 UX : Usages, 8. Le stockage et les dépôts de matériaux à condition : l’objet d’une enquête publique dans le cadre affectations des sols, - d'être liés à une activité existante, d'une Déclaration de Projet déclarant le projet d'intérêt général et permettant la mise activités, destinations et - d’être situés sur la même unité foncière, sous-destinations soumises à en compatibilité du POS de ZELLWILLER, - de ne pas engendrer des risques de nuisances ou de pollution. conditions particulières avant passage en PLUi. La déclaration 9. Un seul logement de fonction et de gardiennage par entreprise à condition : d'intérêt général du projet a été prise - qu’il soit nécessaire aux personnels dont la présence permanente sur place est conjointement par le Préfet et le Président de directement liée et indispensable à une activité implantée dans la zone, la Communauté de Communes du Pays de - qu'il soit intégré au volume du bâtiment d'activités, sauf si des mesures de sécurité Barr (document joint). l’interdisent, - que sa surface de plancher n'excède pas 100 m². 10. Les travaux de réfection et d'adaptations des logements, à l'intérieur des volumes existants, à condition de ne pas exposer les biens et les personnes supplémentaires à un risque naturel ou technologique. 11. Les constructions de stockage et d’entretien du matériel agricole (CUMA). Dans la zone UXb1 : Les constructions ou installations à vocation d’activités économiques, excepté les activités liées à la santé. Dans la zone UXb2 : Les constructions ou installations liées aux activités liées à la santé. Dans la zone UXs : Les constructions ou installations liées au fonctionnement de la station d’épuration et au sécheur solaire de boues.

Article 3 UX : Mixité Non réglementé. Article n’appelant pas de réponse. fonctionnelle et sociale

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-21 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

SECTION II – CARCTERISTIQUES URBAINE, ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGERE

SOUS-SECTION 1 – Volumétrie et implantation des constructions

Article 4 UX : Emprise au sol L’emprise au sol des constructions sera de L’emprise au sol des constructions ne peut excéder 70 %. maximale moins de 70 % de la surface totale du terrain.

La hauteur maximale hors tout (HT) indiquée au règlement graphique au niveau du site Article 5 UX : Hauteur Les hauteurs maximales hors tout des constructions à destination des bâtiments s’élève à 20 m. Les constructions de l’unité maximale des constructions d’activités (HT) sont indiquées au règlement graphique. de méthanisation ne dépasseront pas 20 m de hauteur.

La voie présente au sud du site appartient à la société BIOMETHANE DU PIEMONT et est Article 6 UX : Implantation Sauf dispositions particulières indiquées au règlement graphique, les constructions et donc une voie privée. Le site n’est donc pas par rapport aux voies et installations doivent être implantées à au moins 5 mètres en retrait de l’alignement* des concerné par cette prescription dans le sens emprises publiques voies et places existantes, à modifier ou à créer et ouvertes à la circulation publique. où il est situé à plus de 150 m de la route départementale RD206.

Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas à l’enveloppe extérieure d’une Seul le bâtiment d’exploitation sera situé opération d’aménagement d’ensemble, mais lot par lot. Article 7 UX : Implantation près de la limite parcellaire. Il sera situé à par rapport aux limites A moins que la construction à bâtir ne jouxte la limite parcellaire, la distance comptée plus de 3 m de la clôture. horizontalement de tout point de cette construction au point de la limite parcellaire qui en séparatives Les silos de stockage et la plateforme de est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence de hauteur entre stockage du digestat jouxtent la clôture. ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres.

Article 8 UX : Implantation des constructions les unes Une distance d'au moins 4 mètres est imposée entre deux bâtiments non contigus sauf si Les bâtiments seront éloignés de plus de 4 m par rapport aux autres sur des conditions de sécurité l’exigent. entre eux (confère plan en pièce PJ3). une même propriété

SOUS-SECTION 2 – QUALITE URBAINE, ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGERE

Article 9 UX : Insertion dans Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues Le projet respectera les conditions prévues le contexte au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». au titre II.

Une intégration paysagère sera réalisée sur le site avec la mise en place de haies Article 10 UX : 1. Les façades des constructions doivent s’intégrer au mieux dans le milieu arbustives, d’engazonnement, le choix des Caractéristiques environnant. teintes au niveau des cuves, etc (confère architecturales des façades et 2. Les façades de teintes vives ou très claires sont interdites. photomontages en annexe A4). toitures des constructions Les façades ne seront pas de teintes vives ou très claires.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-22 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet 1. Les clôtures sont facultatives, mais la limite du domaine privé doit être matérialisée au moins par des matériaux durs comprenant une fondation continue jouxtant le domaine public au niveau définitif de celui-ci. 2. Les clôtures éventuelles n’excéderont pas 2 mètres de haut. Une hauteur supérieure peut-être autorisée pour des raisons techniques ou de sécurité. 3. Les clôtures devront être constituées de grillage à large maille et/ou d’une haie végétale favorable à la biodiversité (passage de la petite faune). Le long des voies et emprises publiques, elles doivent s’intégrer au mieux dans le milieu environnant. 4. Les aires de dépôts, stockage ou livraison devront être conçues de manière à ne pas être vues du domaine public. Tout dépôt ou stockage à l’air libre devra être masqué par une paroi périphérique ou par un rideau végétal dense formant écran, de manière à ce qu’ils ne soient pas perceptibles depuis le domaine public. 5. Tableau des caractéristiques des clôtures commune/commune Communes Caractéristiques des clôtures Une clôture sera mise en place sur le site ANDLAU Non réglementé pour des raisons de sécurité (éviter l’accès au site aux personnes étrangères à l’exploitation BARR Non réglementé du site). BERNARDVILLE / Cette clôture ceinturera le site et sera d’une hauteur de 2 m. BLIENSCHWILLER / Elle sera constituée d’un grillage à large Article 11 UX : BOURGHEIM Non réglementé maille. Caractéristiques des clôtures Des parois périphériques seront mises en DAMBACH-LA-VILLE * Hauteur : 3 m maximum place au niveau des silos de stockage ainsi EICHHOFFEN / qu’au niveau de la plateforme de stockage du digestat solide. Ces parois permettront de EPFIG Non réglementé former un écran visuel de manière à ne pas être perceptible depuis le domaine public. GERTWILLER * Hauteur : 2 m maximum par rapport au sol fini Le projet d’unité de méthanisation sera situé * Constituées : d'un grillage à ZELLWILLER * Coloris unique pour les poteaux et panneaux de remplissage * 30 cm de haut maximum pour par rapport au sol fini pour la fondation apparente en béton * La clôture pourra être doublée d'une haie végétale * Des murs pleins pourront être autorisés si les conditions de sécurité l'exigent

GOXWILLER * Hauteur : - 2 m maximum - 0,30 m maximum pour les soubassements éventuels * Soubassements seront surmontés de dispositifs à claire-voie doublés ou non de haies vives

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-23 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Communes Caractéristiques des clôtures

HEILIGENSTEIN /

ITTERSWILLER /

LE HOHWALD /

* Hauteur : - 2 m maximum pour les clôtures éventuelles - 0,30 m maximum pour les soubassements éventuels - 0,40 m maximum pour le mur bahut à partir du niveau du terrain naturel * Constituées : - de grilles ou grillages sobres - éventuel mur bahut MITTELBERGHEIM - clôtures pleines autorisées lorsqu'elles répondent à Article 11 UX : des nécessités ou à une utilité tenant à la nature de Caractéristiques des clôtures Le projet d’unité de méthanisation sera situé l'occupation ou au caractère des constructions édifiées à ZELLWILLER (suite) sur la parcelle intéressée ou voisine * Soubassements seront surmontés de dispositifs à claire-voie doublés ou non de haies vives * Dans le cas de mise en valeur d'une enseigne, un mur de clôture opaque d'une hauteur de 1,60 m peut être autorisé de part et d'autre de l'accès sur une longueur maximale de 8 m de chaque côté de l'accès à la parcelle

NOTHALTEN /

REICHSFELD /

* Constituées : de grilles, de grillages ou de haies composées SAINT-PIERRE * Les murs sont interdits à l'exception des murs de soutènement

STOTZHEIM /

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-24 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Communes Caractéristiques des clôtures

* Hauteur : 1,80 m maximum, à comptés à partir du sol naturel * Constituées : - d'un grillage de couleur grise, à larges mailles verticales, - mur bahut interdit, sauf pour la réalisation de l'accès à la parcelle - un mur de clôture opaque, d'une hauteur maximum de 1,80 m, pourra être autorisé de part et d'autre de l'accès, sur une longueur maximum de 10 m de chaque côté du portail d'accès à la parcelle - une hauteur supérieure peut être acceptée pour des Le projet d’unité de méthanisation sera situé Article 11 UX : raisons de sécurité liée à l'activité exercée sur le à ZELLWILLER et n’est donc concerné par Caractéristiques des clôtures VALFF terrain considéré. Les clôtures sont constituées soit aucune disposition au niveau des par des murs, soit par des grilles, grillages ou tout (suite) caractéristiques des clôtures. autre dispositif à claire-voie. Ces dispositifs pourront éventuellement être doublés à l'avant ou à l'arrière, par des haies buissonnantes - sont interdits tous types de clôtures en matériaux de récupération ou en PVC, et tous types de murs en blocs de béton préfabriqués à encastrement ou non * zone UX située à l'Est de la RD 215 : les clôtures en limites de zones situées dans la zone de recul repérée au plan et les clôtures en contact avec les zones agricoles (zones A) seront constituées d’un simple grillage à grande maille sans mur bahut, ou tout autre dispositif à claire-voie sans mur bahut, doublés ou non, à l’avant ou à l’arrière de haies buissonnantes

ZELLWILLER /

Article 12 UX : Prescriptions relatives au patrimoine bâti et paysager à protéger, à Non réglementé. / conserver, à restaurer, à mettre en valeur ou à requalifier

Article 13 UX : Obligations en L’unité de méthanisation fera l’objet d’une matière de performances Les équipements ou dispositifs d’exploitation liés aux énergies renouvelables doivent intégration paysagère (confère énergétiques et s’intégrer au mieux dans le milieu environnant. photomontages en annexe A4). environnementales

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-25 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

Article 14 UX : Dispositions Le projet satisfera les conditions prévues au spécifiques aux rez-de- Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues titre II : « Dispositions applicables à toutes chaussée et aux étages en au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». les zones ». zone inondable SOUS-SECTION 3 – Traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords des constructions Les surfaces non viabilisées ni bâties seront Article 15 UX : Surfaces non aménagées en espaces verts Les espaces non bâtis ou non affectés au stationnement doivent être aménagés en espaces imperméabilisées ou éco- (engazonnement, haies arbustives, etc). Les verts. aménageables photomontages sont disponibles en annexe A4 du dossier.

1. Les aires de stationnement en surface ne peuvent pas être considérées comme Les places de stationnement seront Article 16 UX : Obligations en surface d’aménagements paysagers réalisés en pleine terre. Elles doivent toutefois ombragées grâce à la mise en place de la matière de réalisation être ombragées par des dispositifs végétalisés ou par un arbre d’essence locale haie arbustive à proximité. d’espaces libres et de pour 2 places de stationnement. Les silos et la plateforme de stockage du plantations, d’aires de jeux et 2. Les aires de dépôt et de stockage devront être dissimulées par un écran végétal digestat solide seront dissimulés par des de loisirs suffisamment dense pour être opaque et/ou par une palissade en harmonie avec parois bétonnées en harmonie avec les les bâtiments implantés sur l’unité foncière. bâtiments implantés sur le site.

Article 17 UX : Dispositions Le projet satisfera les conditions prévues au Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues relatives aux continuités titre II : « Dispositions applicables à toutes au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». écologiques les zones ».

Un réseau séparatif permettant de collecter 1. Les dispositifs de gestion des eaux pluviales issues du domaine public et du les eaux pluviales ruisselant sur les voiries et Article 18 UX : Gestion des domaine privé sont obligatoires, quelle que soit la surface à urbaniser. les bâtiments sera mis en place. Les eaux eaux pluviales et du 2. Aucun aménagement réalisé sur un terrain ne doit faire obstacle au libre pluviales transiteront via un bassin de ruissellement écoulement des eaux pluviales. tamponnement avant recirculation dans l’unité de méthanisation.

SOUS-SECTION 4 - Stationnement

1. Sous-destination « Logement » : Pour chaque logement de fonction ou de gardiennage créé, deux places de stationnement doivent être créées. 2. Sous-destination « Hébergement hôtelier et touristique » : une place de Article 19 UX : Types et Le nombre de places de stationnement stationnement par chambre doit être créée. principales caractéristiques satisfera les besoins du fonctionnement de 3. Sous-destination « Restauration » : une place de stationnement pour 20 m2 des aires de stationnement l’installation. de surface de plancher de la salle doit être créée. 4. Autres-destinations : le nombre de places de stationnement à réaliser devra permettre de répondre aux besoins nécessaires à leur fonctionnement.

Le projet satisfera les conditions prévues au Article 20 UX : Mutualisation Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues titre II : « Dispositions applicables à toutes des aires de stationnement au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». les zones ».

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-26 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Article Eléments du PLU Situation du site et de son projet

SECTION 3 – EQUIPEMENTS ET RESEAUX

1. Le nombre d’accès sur les RD 425 et RD 709 est limité à un. Sauf à SAINT-PIERRE Le projet d’unité sera raccordé, via une voie Article 21 UX : Desserte par où les accès sur la RD 1422 sont limités à un seul par opération d’ensemble. privée, à la route départementale RD206. Le les voies publiques ou privées 2. Tout nouvel accès sur la RD 706 est interdit. projet n’est donc pas concerné par cet article. 3. L’accès direct sur la RD 210 est interdit.

1. Eaux potable Toute construction ou installation qui requiert l’alimentation en eau potable doit être raccordée au réseau collectif d’eau potable. 2. Réseaux d’énergie Le site sera raccordé au réseau collectif d’eau Article 22 UX: Conditions de Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues potable. desserte des terrains par les au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». Les lignes et branchements des réseaux réseaux d’eau publics, Les lignes et branchements doivent être enterrés. d’énergie seront enterrés. d’énergie, d’électricité et 3. Assainissement – eaux usées domestiques Le projet satisfera les conditions prévues au d’assainissement Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues titre II : « Dispositions applicables à toutes au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». les zones ». 4. Assainissement – eaux usées non domestiques Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». Article 23 UX : Conditions relatives à Le projet satisfera les conditions prévues au l’imperméabilisation des sols, Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues titre II : « Dispositions applicables à toutes la maîtrise du débit et de au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». les zones ». l’écoulement des eaux pluviales et ruissellement

Article 24 UX : Obligations en Le projet satisfera les conditions prévues au matière d’infrastructure et de Les constructions, aménagements et installations doivent respecter les conditions prévues titre II : « Dispositions applicables à toutes réseau de communication au titre II : « Dispositions applicables à toutes les zones ». les zones ». électronique

Le projet de création d’unité de méthanisation à ZELLWILLER par la société BIOMETHANE DU PIEMONT est compatible au règlement du plan local d’urbanisme intercommunal du Pays de Barr.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-27 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

2 COMPATIBILITE AUX ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION DU PLUI

OAP Eléments des OAP Situation du site et de son projet

I. OAP THEMATIQUE

A. OAP « Habitat »

Site non concerné. Le projet sera situé dans la zone UXs, emplacement réservé. Il n’y a pas de zones urbaines ni de zones à urbaniser autour du site mis à part l’emplacement réservé pour la station d’épuration.

II. OAP COMMUNAUTAIRES

Site non concerné. Le projet ne sera pas A. OAP Route des vins situé sur la route des vins.

Site non concerné. Le projet ne sera pas B. OAP Route romaine situé au niveau de la route romaine.

Site non concerné. Le projet ne sera pas situé au niveau des gares de BARR, C. OAP Gare d’EICHHOFFEN, d’EPFIG et de DAMBACH- LA-VILLE.

D. OAP Vallée Vosges-Plaine

Trois cours d’eau cheminent sur le territoire du Pays de Barr ; l’Andlau, la Kirneck et la Schernetz. Principes d’aménagement et conditions d’urbanisation Insertion paysagère et architecturale : - Préserver le patrimoine lié à l’eau (muret, quai, lavoir, puit, pont en pierre, moulin, …), - Créer et valoriser des espaces publics au contact de l’eau (libération du stationnement pour développer promenade, aménagement d’espaces de repos, …), - Valoriser les vues sur l’eau, Il n’y aura pas de façade au contact du - Soigner les façades au contact du cours d’eau. cours d’eau dans le cadre du projet. Par Desserte et organisation viaire : ailleurs, le site ne modifiera pas le patrimoine lié à l’eau ni les espaces publics - Développer des circulations douces s’appuyant sur les cours d’eau pour relier communes entre elles, équipements publics au contact de l’eau. et lieux de vie, Le projet ne modifiera pas les éléments - Préserver les chemins ruraux au contact de l’eau propices au développement de circulations douces, d’intégration environnementale listés ci- - Résorber les ruptures physiques (A 35, voie ferrée) pour les circulations douces. contre. Mesures d’intégration environnementale : - Conserver la ripisylve et les prairies accompagnant les cours d’eau, - Maintenir les haies et bosquets existants, - Maintenir et développer les essences végétales locales et favorables à la biodiversité, - Maintenir et développer des fossés de récolte des pluies et des plantations d’arbres, - Maintenir et aménager des clôtures perméables (végétalisées) à la petite faune.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-28 Compatibilité au Plan local d’urbanisme intercommunal ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

OAP Eléments des OAP Situation du site et de son projet

III. OAP COMMUNALES

Site non concerné. Le projet ne sera situé sur aucune zone couverte par une OAP communale.

Le projet de création d’unité de méthanisation à ZELLWILLER par la société BIOMETHANE DU PIEMONT est compatible aux orientations d’aménagement et de programmation du plan local d’urbanisme intercommunal du Pays de Barr.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ4-29 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J4A

DECISION AU CAS PAR CAS DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE

KALIES – KAN 18-020

Communauté de Communes du Pays de Barr

Déclaration de projet : méthaniseur de Zellwiller

2.6

Mise en compatibilité POS

Décision au cas par cas de l’autorité environnementale

Octobre 2018

Communauté de Communes du Pays de Barr – Gaz de Barr Déclaration de projet : Méthaniseur de Zellwiller Décision au cas par cas de l’autorité environnementale

Décision de ne pas soumettre à évaluation environnementale le projet de mise en compatibilité du plan d’occupation des sols de la commune de Zellwiller (67), emportée par déclaration de projet

n°MRAe 2018DKGE190

Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/grand-est-r5.html 1/5 La Mission régionale d'autorité environnementale Grand Est

Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement, notamment son annexe II ;

Vu le code de l’urbanisme, notamment ses articles L. 104-2, R. 104-8 et R. 104-28 ;

Vu la décision du 26 mai 2016 de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) Grand Est donnant délégation à son président pour certaines décisions au cas par cas ;

Vu la décision du 31 janvier 2018 de la MRAe Grand Est relative à l’intérim du président ;

Vu la demande d’examen au cas par cas présentée le 7 juillet 2018 par la Communauté de communes du Pays de Barr, compétente en la matière, relative à la mise en compatibilité du Plan d’occupation des sols (POS) de la commune de Zellwiller (67) emportée par déclaration de projet, le POS ayant été approuvé le 19 décembre 1988 et modifié les 8 janvier 2001, 2 avril 2007 et 21 octobre 2009 ;

Vu l’avis de l’Agence régionale de santé (ARS) du 10 juillet 2018 ;

Sur proposition de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Grand Est du 27 juillet 2018 ;

Considérant que le PLU intercommunal est en cours élaboration ;

Considérant que :

• le projet de mise en compatibilité du POS de la commune de Zellwiller a pour objet de mettre en place un emplacement réservé (n°8) de 2 hectares (ha), au sein d’une zone classée naturelle N de 880 ha, afin de permettre la réalisation d’une unité de méthanisation pour produire du biométhane (biométhaniseur) ;

• le site du projet est situé à l’extrême nord-est de la commune (parcelle cadastrée 000 34 48), près de la route départementale 206 ;

• cette mise en compatibilité entraîne la modification du règlement écrit et graphique de la zone N, la modification de la liste des emplacements réservés ainsi que l’annexion au rapport de présentation de la notice explicative de déclaration de projet ;

Observant que :

• le projet, porté par la Société d’économie mixte « Gaz de Barr » a pour objet de produire localement une énergie verte et renouvelable à partir de déchets agricoles et ménagers ; en cela il est considéré comme d’utilité publique ;

Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/grand-est-r5.html 2/5 • le méthaniseur, dont les installations seront restreintes à 1,5 ha sur les 2 ha ouverts, traitera environ 23 000 tonnes par an de déchets agricoles (14 000 t. d’effluents d’élevage et 9 000 t. de matières végétales) ; ce projet fera l’objet d’un dossier d’enregistrement en tant qu’Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), la quantité de matière traitée étant inférieure à 100 tonnes par jour ; il fera également l’objet d’un dossier « Loi sur l’eau » ;

• au sein du secteur couvert par la société « Gaz de Barr », la commune a été choisie afin de préserver les aires touristiques et patrimoniales remarquables de Barr, et ;

• le site choisi : ◦ est éloigné des zones d’habitat (les habitations les plus proches sont situées à Valff, à 1 km à l’ouest du projet) ; ◦ n’est pas concerné par des périmètres de protection de captage d’eau potable ; ◦ permet de regrouper sur le territoire communal l’ensemble des sites de traitement des déchets ; en effet, le méthaniseur sera localisé à proximité de la station d’épuration intercommunale de Zellwiller ; ◦ permet de réduire l’impact visuel du projet sur le paysage du Piémont des Vosges, du fait de sa localisation entourée de boisements ; ◦ évite les zones à enjeux environnementaux les plus forts, tels que le site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin, Ried, Bruche » (dont l’extrémité se trouve à 500 mètres au nord mais pour lequel une absence d’incidence du projet a été validée suite à une étude spécifique réalisée) ou les zones humides remarquables identifiées par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Ill-Nappe-Rhin à proximité ;

• cependant, le site est concerné par des zones inondables relatives aux crues cinquantennales de la rivière l’Andlau ; des études hydrauliques ont été réalisées afin de simuler les écoulements de l’Andlau au droit du projet du biométhaniseur selon les épisodes de crues ; ces études ont permis de valider la « transparence hydraulique » de l’ensemble du projet par : ◦ la mise en place d’une compensation « volume par volume » pour la plateforme d’installation du projet (d’environ 6 000 m³, le projet étant construit sur 70 cm de remblai afin d’être situé hors zone inondable) ; ◦ la création de buses sous le chemin d’accès au projet ;

• le site est également concerné par la Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)1 de type 1 « Bruch de l’Andlau » ainsi que par une zone humide ; des études faune/flore ont dès lors été réalisées sur les sites pressentis et leur environnement et ont débouché sur les mesures suivantes : ◦ sur le site initialement envisagé trois espèces protégées nationalement, 2 papillons (le Cuivré des Marais et le Damier de la Succise) et 1 oiseau (la Pie- Grièche écorcheur) ont été recensées ; la prise en compte de ces éléments a amené à décaler le projet afin d’éviter la zone d’enjeux forts répertoriée (la

1 L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation

Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/grand-est-r5.html 3/5 prairie concernée servant d’habitat aux papillons sera conservée) et à privilégier l’installation sur une parcelle à enjeux écologique faible car cultivée ; ◦ le phasage des travaux est déterminé afin d’éviter les périodes de reproduction des espèces recensées ; ◦ des mesures de gestion permettant de restaurer la richesse écologique des zones humides de proximité sont proposées ;

conclut : qu’au regard des éléments fournis par la Communauté de communes du Pays de Barr, la mise en compatibilité du Plan d’occupation des sols (POS) de la commune de Zellwiller n’est pas susceptible d’entraîner d’incidence notable sur la santé et l’environnement ;

et décide :

Article 1er En application de l’article R. 104-28 du code de l’urbanisme, la modification du POS de Zellwiller n’est pas soumise à évaluation environnementale. Article 2 La présente décision ne dispense pas des autorisations administratives ou des procédures de consultation auxquelles les projets permis par le document d’urbanisme peuvent être soumis. Article 3 La présente décision sera mise en ligne sur le site internet dédié donnant accès aux informations des Missions régionales d’autorité environnementale.

Metz, le 02 août 2018

Le président de la MRAe, par délégation, P/I

Yannick TOMASI

Voies et délais de recours

1) Vous pouvez déposer un recours administratif avant le recours contentieux. Ce recours administratif doit, sous peine d’irrecevabilité, précéder le recours contentieux (article R122-18 du code de l’environnement).

Il doit être formé dans le délai de deux mois suivant la réception de la décision. En cas de décision implicite, le recours doit être formé dans le délai de deux mois suivant la publication sur le site internet de l’autorité environnementale de la mention du caractère tacite de la décision. L’absence de réponse au recours administratif à l’issue d’un délai de deux mois vaut décision implicite de rejet du recours.

Le recours administratif peut être un recours gracieux adressé à l’auteur de la décision : Monsieur le président de la Mission régionale d’autorité environnementale MRAE Grand Est c/o MIGT 1 boulevard Solidarité Metz Technopôle

Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/grand-est-r5.html 4/5 57 076 METZ cedex3

2) Le recours contentieux

a) Si la décision impose une évaluation environnementale, alors le recours doit être formé dans le délai de deux mois à compter de la réception de la décision de rejet du recours administratif ou dans le délai de deux mois à compter de la décision implicite de rejet du recours administratif. Il peut aussi être formé dans le délai de deux mois suivant la réception de la décision. Le recours contentieux doit être adressé au tribunal administratif compétent.

b) Si la décision dispense d’évaluation environnementale, alors le recours doit être formé à l’encontre du plan ou document concerné (et non à l’encontre de la décision) dans un délai de deux mois à compter de l’approbation de ce plan ou document. Le recours contentieux doit être adressé au tribunal administratif compétent.

Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/grand-est-r5.html 5/5 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J4B

EVOLUTION DE LA LISTE DES EMPLACEMENTS RESERVES

KALIES – KAN 18-020

Communauté de Communes du Pays de Barr

Déclaration de projet : méthaniseur de Zellwiller

05

Evolution de la liste des emplacements réservés

Déclaration de projet : Méthaniseur à Zellwiller Approuvée par délibération du Janvier 2019 Conseil de Communauté, le

Le Président

A8 Création d’une unité de méthanisation Communauté de Communes Surface = 2 ha pour produire des énergies du Pays de Barr renouvelables

Mise en compatibilité du POS – Méthaniseur –

2019

Commune de Zellwiller - Communauté de Communes du Pays de Barr Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5

CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

KALIES – KAN 18-020 Capacités techniques et financières ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

La SAS BIOMETHANE DU PIEMONT, porteuse de projet, disposera de toutes les capacités techniques et financières nécessaires pour conduire son projet d’unité de méthanisation et pour piloter les installations. Elle s’appuiera notamment sur les capacités de ses membres et partenaires techniques.

1 CAPACITES FINANCIERES

Le projet d’unité de méthanisation à ZELLWILLER est porté par la SAS BIOMETHANE DU PIEMONT, dont l’actionnariat est composé de 5 agriculteurs et de GAZ DE BARR (entreprise locale de distribution et de fourniture de l’énergie).

1.1 CONTEXTE

La SAS BIOMETHANE DU PIEMONT a été fondée le 20 mai 2019 par SCHEER Thomas. Elle est un regroupement d’agriculteurs et de GAZ DE BARR, porteurs du projet d’unité de méthanisation. Son capital social est de 30 000 €.

La société GAZ DE BARR, au capital de 3 000 000 €, a été créée en 1864 pour fournir de l’énergie dans la ville de BARR. En 2018, la société GAZ DE BARR alimente :

 plus de 13 000 clients en gaz naturel couvrant 29 communes.

 plus de 4 300 clients en électricité sur la commune de BARR.

La société GAZ DE BARR détient une promesse de vente signée avec la commune de ZELLWILLER, annexée à cette pièce.

1.2 FINANCEMENT DU PROJET

La répartition des apports pour le financement du projet est prévue de la manière suivante :

 5 % de fonds propres ;

 20 % de subventions de l’ADEME (confère convention de financement ainsi que son avenant en fin de document) ;

 75 % sous la forme d’un prêt bancaire.

La solidité financière des porteurs de projet garantit l’obtention du prêt bancaire.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ5-1 Capacités techniques et financières ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

2 CAPACITES TECHNIQUES

Les sites modernes de méthanisation sont en grande partie automatisés et fonctionnent avec peu de main d’œuvre. La conduite de l’installation se limite généralement aux opérations de contrôles des entrées et sorties, avec pesée et enregistrement des matières entrantes et sortantes, gestion des stockages d’intrants, chargement de la trémie ainsi qu’aux opérations de suivi général, de surveillance et d’entretien.

L’exploitation et la maintenance du site seront assurées par la société BIOMETHANE DU PIEMONT qui embauchera un salarié spécifiquement formé à l’exploitation de l’unité de méthanisation. Un appui technique sera assuré par le constructeur de l’installation de méthanisation.

L’exploitant et le salarié seront formés à la conduite de l’installation et notamment par le constructeur pour la partie méthanisation et pour la partie injection.

L’exploitant et le salarié suivront toute la phase de démarrage de l’installation qui sera pilotée par le constructeur.

Cette phase de démarrage de l’installation sera la base de la formation à l’exploitation et à la conduite de l’installation. Les exploitants et le salarié seront présents pendant toutes les phases de mise en service jusqu’à la réception définitive.

Les essais de mise en service des installations comprendront :

 des essais à froid ;

 des essais à chaud ;

 une marche probatoire ;

 une réception.

Tous ces essais suivront une série de procédures clairement établie et validée en phase de suivi de projet et avant construction. Ces procédures intègreront une validation de transmission de compétences du constructeur vers le personnel d’exploitation. Un Procès-Verbal de réception des installations, intégrant la validation de formation des exploitants et du salarié, sera établi et signé par les parties. Après la réception définitive et validation des acquis de formation par le constructeur, les exploitants prendront en charge le suivi des installations et bénéficieront d’un accompagnement du constructeur. Une mise à niveau régulière sera réalisée.

Une formation initiale sur le risque incendie et aux premiers secours sera réalisée pour le personnel. Le recyclage des connaissances sera permanent. L’ensemble du personnel présent sur le site participera, au moins une fois par an, à un exercice de formation sur la sécurité incendie et sur les risques que présentent les installations, pour se familiariser avec les moyens d’alerte, d’évacuation et l’utilisation des moyens de premières interventions (conformément au Code du Travail).

La gestion des transports des matières entrantes et sortantes sera assurée par les exploitants et un prestataire mandaté par la société d’exploitation. Le constructeur du process de méthanisation et d’épuration assurera également la maintenance.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ5-2 Capacités techniques et financières ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Dans tous les cas, l’exploitant bénéficiera de l’appui permanent des installateurs/concepteurs des équipements techniques. Une assistance téléphonique permanente sera mise en place à cet effet.

La société BIOMETHANE DU PIEMONT bénéficiera par ailleurs de l’appui technique de GAZ DE BARR.

KALIÈS – KAN 18-020 PJ5-3 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5A

EXTRAIT KBIS

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5B

PROMESSE UNILATERALE DE VENTE

KALIES – KAN 18-020 ^ tb >

PROMESSE UNILATERALE DE VENTE (Projet de création d’une unité de méthanisation à ZELLWILLER) nr\° Maître Philippe POLIFKE, soussigné, notaire associé de la société civile professionnelle "Benoît SIEGENDALER et Philippe POLIFKE, notaires associés" titulaire d'un office notarial à 67140 BARR, 14, rue de la Promenade

A reçu le présent acte authentique contenant PROMESSE UNILATERALE DE YENTE à la requête de :

EN OUALITE DE PROMETTANT

LA COMMUNE DE ZELLWILLER, représentée par Monsieur Denis HEITZ, demeurant à 67140 ZELLWILLER, agissant en qualité de Maire, en vertu de l'autorisation doimée par le Conseil Municipal suivant délibération en date du 21 janvier 2019 (et non du 17 décembre 2018). Monsieui' le Maire de la Commune de ZELLWILLER déclare qu’à ce jour la délibération n'a fait l'objet d'aucun recours auprès du Tribunal Administratif. Une copie conforme du procès-verbal de la délibération précitée demeure ci- annexée.

dénommée ci-après le « PROMETTANT » D’une part

Et EN OUALITE DE BENEFICIAIRE

La société dénommée GAZ DE BARR, société à responsabilité limitée, au capital de 3.000.000,00 €, dont le siège social est à BARR (67140), 1 rue du Lycée, - immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de la ville de COLMAR sous le numéro 915 720 015, - représentée aux présentes par son Directeur Gérant, Monsieur Didier JOST, demeurant au siège de la société, ayant tous les pouvoirs nécessaires à l'effet des présentes, tant en vertu de la loi que des statuts, en l'absence de toute limitation à ce sujet, ainsi qu'il le déclare.

Dénommée ci-après le « BENEFICIAIRE » D’autre part

\ - Page N°2 - II est ici précisé que, dans le cas de pluralité de PROMETTANTS ou BENEFICIAIRES, il y aura solidarité entre toutes les personn.es physiques ou morales formant l'une des parties contractantes, lesquelles obligeront également leurs héritiers et ayants cause, solidairement entre eux.

PREALABLEMENT les comparants exposent ce qui suit :

EXPOSE

En 2013, des acteurs locaux se sont fédérés afin d’évaluer la faisabilité d’un projet de biométhanisation sur le temtoire du Piémont des Vosges.

II s’agit d’acteurs du monde agricole (fermes Goettelmann à , Schmitt à , Stirmel à Epfig, Haag à Saint-Pierre, ferme du Noyer à notamment), du monde industriel (tanneries Haas d’Eichhoffen), ainsi que du monde de l’énergie (Gaz de Barr, entreprise locale de distribution et de foumiture d’énergie).

L’étude a eu pour objectif d’établir un état des lieux des déchets valorisables sur le secteur, d’évaluer la faisabilité économique du projet et de trouver un terrain propice à l’implantation d’une unité de méthanisation collective, en injection de biométhane, sur le territoire desservi par Gaz de Barr.

Ce temtoire s’étend de Soultz-Les-Bains à Eichhoffen, comprend les villes de Molsheim, d’Obemai et de Barr, et correspond à une zone géographique à cheval entre le Piémont Yosgien et la plaine d’.

Le projet a pour ambition de produire de l’énergie verte et renouvelable : le biométhane.

II s’agit d’un produit issu de la digestion de matières organiques suivi d’une épuration permettant d’obtenir un gaz injectable dans le réseau de gaz naturel existant. Cette production se fera à partir de déchets agricoles et ménagers, qui seront donc traités et valorisés localement.

L'implantation du projet est prévue sur le ban communal de Zellwiller, à proximité immédiate de la station d'épuration, sur la route départementale D 206 entre Valff et Westhouse.

Cette implantation présente de nombreux avantages stratégiques pour un projet de méthanisation en injection de biométhane : - Acceptabilité locale : le projet est implanté à proximité d'un site déjà dédié à l’assainissement, éloigné des habitations et entouré par les bois de Valff. - Préservation des aires touristiques remarquables de Ban-, Obemai et Molsheim - Proximité du réseau de gaz : la conduite longe la RD 206 et passe ainsi juste à côté de la STEP - Page N°3 - - Proximité des matières premières permettant la production de biométhane - Accessibilité pour l'approvisionnement en matière première - Proximité des terres sur lesquels les digestats seront épandus.

C’est dans ce cadre que GAZ DE BARR a piloté le projet et mené l’ensemble des études techniques et fmancières déjà réalisées.

Le projet a également été porté auprès des services de l’Etat et de la communauté de communes du Pays de Ban-.

Ainsi, la parcelle située en face de la STEP de Zellwiller va être détachée de sa classifîcation actuelle au POS de la commune, afîn de permettre la construction du méthaniseur.

Cette parcelle, décrite plus en avant, est l’objet de la présente promesse de vente.

CECI EXPOSE, il est conclu la PROMESSE UNILATERALE DE VENTE comme suit :

PROMESSE UNILATERALE DE VENTE

Par ces présentes, LE PROMETTANT promet de vendre et par suite confère d'une manière ferme et défmitive au BENEFICIAIRE, la faculté d'acquérir si bon lui semble, aux conditions et délais ci-après fixés, L'IMMEUBLE dont la désignation suit, que LE BENEFICIAIRE déclare bien connaître.

En conséquence, LE PROMETTANT s'interdit pendant toute la durée de validité de la présente promesse de rétracter son engagement de vendre.

Le BENEFICIAIRE accepte la présente promesse de vente en tant que promesse, se réservant la faculté d'en demander ou non la réalisation, selon qu'il avisera.

PRESENCE ou REPRESENTATION

La Commune de ZELLWILLER est régulièrement représentée par Monsieur le Maire de ladite Commune, Monsieur Denis HEITZ.

La société dénommée GAZ DE BARR est régulièrement représentée par son Directeur Gérant, Monsieur Didier JOST.

VVL 0 - Page N°4 - DESIGNATION DE L'IMMEUBLE

Une parcelle d’une superficie d’environ DEUX HECTARES (02 ha 00 a 00 ca) matérialisée en vert sur le plan ci-annexé, ainsi que le chemin d’accès qui sera rehaussée au niveau de la route Départementale RD 206 sur une longueur d’environ 150 mètres matérialisée en rouge sur le plan ci-annexé

à détacher d’une parcelle plus grande sise à ZELLWILLER cadastrée comme suit : Commune ZELLWILLER

Section 34 n° 48/46 - Bruch - avec quatre-vingt-dix-neuf hectares quarante-huit ares quatre-vingt-trois centiares (99 ha 48 a 83 ca), prés.

Un plan faisant apparaître la partie acquise est annexé aux présentes après mention.

Ainsi que cet IMMEUBLE s'étend, se comporte, sans aucune exception ni réserve, en ce compris tous immeubles par destination pouvant en dépendre et tous droits pouvant y être attachés.

QRIGINE DE PROPRIETE

Le « PROMETTANT » s’oblige à justifier d’une origine de propriété régulière dans l’acte de vente authentique par lequel sera réitérée la présente convention.

ABSENCE DE DROIT DE RETRACTATION

Le représentant du BENEFICIAIRE déclare que, compte-tenu de son objet social et du rapport direct de celui-ci avec la présente acquisition, celle-ci doit être assimilée à un professionnel de l’immobilier, par suite il reconnaît qu’elle ne peut se prévaloir des dispositions de l’article L271-1 du Code de la construction et de l’habitation.

PRIX ET MODALITES DE PAIEMENT

La vente, si elle se réalise, aura lieu moyennant le prix de CENT EUROS (€.100,00) de l’are.

Lequel prix est stipulé payable comptant au jour de la signature de l’acte authentique de vente dont il est parlé ci-après.

DECLARATIONS FISCALES

Taxation Le régime fiscal sera déterminé par le BENEFICIAIRE, lors de la réitération des présentes par acte notarié. - Page N°5 - A ce titre, le « PROMETTANT » déclare que le bien n’a pas été placé par lui dans le champ d’application de la TVA immobilière.

Impôt sur la plus-value Le vendeur étant une personne morale de droit public, la présentation mutation n'entre pas dans le champ d'application des dispositions du Code général des impôts relatives aux plus-values immobilières des particuliers.

CONDITIONS GENERALES

La vente, si sa réalisation en est demandée, aura lieu aux conditions ordinaires et de droit en pareille matière, et à celles ci-après indiquées, à savoir :

Propriété - Jouissance : Le transfert de propriété des biens et droits immobiliers aura lieu le jour de la signature de l’acte authentique qui constatera la réalisation de la vente. L’entrée en jouissance aura lieu le même jour par la prise de possession réelle et effective, le bien et droits immobiliers devant alors être libres de toute location ou occupation quelconques.

Le « PROMETTANT » déclare, sous son entière responsabilité, qu’il n’existe aucune convention d’affichage relative aux biens immobiliers vendus.

Etant ici précisé par le PROMETTANT que le bien est donné en location à :

- Monsieur Philippe JESER - Monsieur Olivier - Monsieur Christian RISCH.

Dettes - Hypothèques : Les biens et droits immobiliers en question passent au « BENEFICIAIRE », libres de dettes, de privilèges et d’hypothèques.

Servitudes - Urbanisme : Les biens et droits immobiliers objets des présentes sont transmis avec toutes les servitudes, actives et passives, conventionnelles ou légales, apparentes ou non, pouvant exister, sans que la présente clause puisse conférer à qui que ce soit plus de droits qu’il n’en aurait, soit en vertu de titres réguliers et non prescrits, soit en vertu de la loi ; ceci concerne notamment les servitudes d’alignement, d’aménagement, de remembrement, d’urbanisme et d’accès. Le « PROMETTANT » déclare que les biens et droits immobiliers concemés ne sont grevés d’aucune autre servitude que celles susceptibles de découler des documents d’urbanisme. - Page N°6 - Impôts et charges : Le « BENEFICIAIRE » acquittera à compter du jour de l’entrée en jouissance tous les impôts, contributions, taxes et charges de toute nature auxquels les biens et droits immobiliers vendus peuvent et pouiTont être assujettis.

Frais : Les frais des présentes et de l’acte de vente authentique, ainsi que ceux qui en seront la suite ou la conséquence, sont à la charge exclusive du « BENEFICIAIRE ».

II en est de même des frais d’arpentage.

Solidarité - Indivisibiiité : Les obligations contractées aux termes du présent acte sont stipulées solidaires et indivisibles entre toutes les personnes tenues.

DUREE ET MQDE DE REALISATION DE LA PROMESSE

Les conditions suspensives pourront être levées et la réalisation de la présente promesse de vente pourra être demandée par le « BENEFICIAIRE » dans un délai de SIX (6) ans à compter de la signature de la présente promesse de vente.

A défaut, les conventions résultant des présentes seront nulles et non avenues et les parties déliées de tous engagements, sans indemnité de part et d’autre.

Si à la date susmentionnée de réalisation des conditions suspensives,

• L’arrêté de permis de construire ainsi que toutes les autorisations administratives ci-après visées sollicitées par le « BENEFICIAIRE » ou toute personne autorisée par lui était obtenu mais que les délais de recours des tiers et de retrait administratif ne soient expirés, les présentes seraient prorogées du temps nécessaire à la purge de ces délais augmentés du délai de notification prévu à l’article R 600-1 du code de l’urbanisme. • Un recours ou un retrait ou une demande de retrait était introduit contre lesdites autorisations, la date susmentionnée serait automatiquement reportée pour une durée maximale de trois (3) mois, délai nécessaire au bénéficiaire pour traiter ledit recours ou retrait.

En outre si à la date prévue pour la réalisation des conditions suspensives, éventuellement prorogée comme il est stipulé aux présentes, le notaire rédacteur de l’acte n’était pas en possession de toutes les pièces nécessaires à la rédaction de celui-ci, la réalisation serait reportée jusqu’à un délai maximum de trente (30) jours après la délivrance de la demière de ces pièces. - Page N°7 - Passé ce délai, sans que le « PROMETTANT » ait reçu de la part du « BENEFICAIRE » la déclaration d’intention d’acquérir les biens ci-dessus désignés, comme dit ci-devant, la présente promesse sera considérée comme caduque sans que le « PROMETTANT » ait besoin de faire aucune mise en demeure ni de remplir aucune formalité judiciaire.

Le « BENEFICIAIRE » pourra lever l’option soit par acte d’huissier, soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, adressée au domicile du « PROMETTANT » tel que relaté aux présentes. L’écrit contenant la levée d’option devra être adressé ou remis au vendeur et lui parvenir au plus tard le jour d’expiration du délai.

Dans le cas où le vendeur refuserait de régulariser la vente dans le délai convenu ci-après, il pourrait y être contraint par tous moyens et voies de droit et il supporterait seul tous les frais de poursuites, de justice et tous droits et amendes.

En outre, il serait tenu de verser au « BENEFICIAIRE », à titre de dommages et intérêts, une somme égale à dix pour cent (10%) du prix de vente convenu.

La réalisation de la vente sera constatée par un acte reçu en la forme authentique au plus tard dans les trois (3) mois de la levée d’option, à peine de nullité.

Le « PROMETTANT » est informé que par la présente promesse il s’engage défmitivement à vendre le bien au BENEFICIAIRE.

La révocation de son engagement pendant le délai d’option ne fera pas obstacle à la formation de la vente conformément aux dispositions de l’article 1124 alinéa 2 du Code Civil si le BENEFICIAIRE exerce son droit d’option. Le BENEFICIAIRE pourra poursuivre la nullité du contrat qui serait conclu par le PROMETTANT en violation de ladite promesse.

OBLIGATIONS DU PROMETTANT

Le « PROMETTANT » s’interdit, à compter de ce jour, tout acte susceptible de porter atteinte au droit de propriété et aux conditions de jouissance promises au bénéficiaire.

II s’oblige à foumir au notaire chargé de dresser l’acte de vente tous les documents qui lui seront demandés concemant son état-civil, sa capacité et faisant l’objet des présentes, notamment ses titres de propriété, polices d’assurance contre l’incendie et autres.

II s’oblige également à signer l’acte authentique sur première demande du « BENEFICIAIRE ». - Page N°8 - II s’engage à rapporter mainlevée et certificat de radiation de toutes inscriptions qui pouiTaient exister au moment de la vente.

Dès à présent, le PROMETTANT s'engage, si le BENEFICIAIRE le demande, à consentir à l'inscription au livre foncier, à la charge des biens immobiliers, d'une restriction au droit de disposer en vue de garantir la promesse, les parties autorisant d'ores et déjà Maître Philippe POLIFKE à légaliser leurs signatures en vue de l'inscription au livre foncier de ladite restriction.

CONDITIONS SUSPENSIVES

II est expressément convenu et stipulé que l’ensemble immobilier projeté par le « BENEFICIAIRE » sur la propriété du « PROMETTANT » ne pourra être édifié qu’après la réalisation d’un certain nombre de conditions ci-après détaillées de manière non limitative :

1) ETUDES DE FAISABILITE

Le Projet ne sera réalisé que sous réserve qu’une étude permette d’en établir la faisabilité technique et juridique, ainsi que sa viabilité économique.

Les Etudes de faisabilité, dirigée par et à la charge du Bénéficiaire, pourront notamment comprendre les points suivants : Détermination de Teniplacement du Méthaniseur, après étude des documents d’urbanisme applicables (POS, PLU...) et Etude des voies de desserte, d’un réseau routier et des voies d’accès provisoires,

Etude de la faisabilité du raccordement au réseau public d’électricité et au réseau de gaz,

Préparation et transmission de tous documents en vue de l’obtention des autorisations d’urbanisme nécessaires,

Préparation et transmission de tous documents en vue de l’obtention des autorisations nécessaires à la construction et à l’exploitation du Méthaniseur,

Obtention de toutes les autorisations d’urbanisme nécessaires purgées de tout recours,

Obtention de toutes les autorisations environnementales nécessaires purgées de tout recours,

Obtention de l’autorisation d’exploiter une installation de production de biométhane, - Page N°9 - Vérification de la viabilité fmancière du projet tenant notamment compte du régime économique en vigueur et des conditions de construction et d’exploitation, L’étude de faisabilité sera conduite sous la seule responsabilité du Bénéficiaire.

Le Bénéficiaire sera seul propriétaire des résultats obtenus.

Le Bénéficiaire s’engage à tenir informé le PROMETTANT de la progression de ses démarches.

Engagement de coopération et de mise à dîsposition du Site par le Promettant

Le Promettant donne au Bénéficiaire son accord pour la réalisation des études de faisabilité et le dépôt de toute demande d’autorisation nécessaire ou l’accomplissement des formalités utiles à la réalisation du Projet.

Si les autorités compétentes le demandent, le Promettant s’engage notamment à consentir au Bénéficiaire, les pouvoirs et autorisations habilitant ce demier à procéder à toutes études sur le Site (sondages, géomètre, ...) et à déposer les demandes d’autorisations administratives nécessaires, sous la forme requise, qu’impliquent la construction et l’exploitation du Méthaniseur.

En particulier, le Promettant accorde au Bénéficiaire et aux entreprises missionnées par le Bénéficiaire un libre accès sur le Site. La mise à disposition du Site pendant l’étude de faisabilité est stipulée conclue à titre gratuit. Le Bénéficiaire s’engage à remédier à tous dommages ou nuisances causés, directement et de manière certaine, par l’étude de faisabilité.

2) CONDITIONS SUSPENSIVES STIPULEES EN FAYEUR DU BENEFICIAIRE

Les Conditions Suspensives, considérées comme déterminantes pour le Bénéficiaire et sans lesquelles il n’aurait pas contracté, sont stipulées dans son seul intérêt.

La prise d’effet de la vente est soumise à la réalisation, dans les six (6) ans de la signature des présentes, des conditions suspensives suivantes :

a) La justification de l’origine de propriété régulière du Site ;

b) L’absence de tout sinistre total ou partiel, de quelque nature que ce soit, affectant tout ou partie du Site ;

c) Un résultat positif aux études de faisabilité technique, fmancière et juridique, réalisées par le Bénéficiaire ; - Page N°10 - d) L’obtention de toutes les autorisations, permis, licences ou droits de toute nature qui seraient nécessaires ; ces autorisations administratives et permis devront être purgés de tout recours pour pemiettre l’installation du Méthaniseur ainsi que la réalisation des travaux et aménagements de raccordement et l’exploitation du Méthaniseur dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ; e) La signature entre le Bénéficiaire et le Gestionnaire du Réseau de Distribution d’un contrat de raccordement et d’injection du Méthaniseur au Réseau Public de gaz naturel ; f) L’obtention d’un fmancement bancaire pour la réalisation de ce projet ; g) En cas d’hypothèques ou de servitudes sur les parcelles concemées par le Projet : l’obtention par le Promettant de la mainlevée de ces hypothèques et/ou de la suppression de ces servitudes ; h) Si des droits ont déjà été conférés par le Promettant à des tiers sur les parcelles du terrain du Projet (bail, mise à disposition...) : l’obtention par le Propriétaire de la résiliation de ces droits, notamment la résiliation des baux ruraux ainsi que la renonciation par les preneurs en place à l’exercice de leur droit de préemption prévu par la règlementation relative au statut du fermage ; D’un commun accord des parties, le BENEFICIAIRE prendra à sa charge exclusive le paiement de toutes les indemnités dues aux preneurs en place ; i) Le cas échant, l’obtention des autorisations de tout tiers impliqué ou impacté par le Projet, et la signature de tout autre document qui serait rendu obligatoire par un texte réglementaire non publié à ce jour ; j) La mise en conformité du PLAN d’OCCUPATION DES SOLS de la COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE BARR notamment par la modification du règlement du POS, la modification des pièces graphiques, la modification de la liste des emplacements réservés telles qu’annexées aux présentes sous forme de projet ; ces projets de modifications dudit POS sont susceptibles d’être modifiés ; k) La régularisation entre le PROMETTANT et le BENEFICIAIRE d’une CONYENTION DE GESTION DE MESURES COMPENSATOIRES dont l’avant-projet de promesse demeure annexé aux présentes. l) Absence d’une pollution ou contamination quelconque révélée par des prélèvements et analyses du sol, du sous-sol et de la nappe phréatique, susceptible de nécessiter des actions correctives de mise en conformité ou de remise en état, ou d’engager la responsabilité d’un tiers quelconque ; - PageN°ll -

m) Absence de toute prescription archéologique préventive et de redevance formulée dans le cadre de la réglementation en vigueur et imposant notamment la conservation de tout ou partie (en l’état) des biens et/ou la modification du programme immobilier prévu par le bénéficiaire dans sa demande de permis de constraire ;

n) Non-exercice de tout droit de préemption urbain et de tous autres droits de préemption éventuels

o) Attestation de non opposition à la déclaration préalable de division ou division primaire du ten-ain objet des présentes et purge des délais de recours et de retrait

p) De l’obtention de l’accord des preneurs en place exploitant les parcelles situées dans la zone de compensation matérialisée sur le plan joint à la promesse de Convention de Gestion de Mesures Compensatoires au sujet du décaissement de ladite zone de compensation.

q) De la constitution d’une servitude de passage permettant à la Commune de ZELLWILLER et aux exploitants agricoles des parcelles voisines du terrain objet des présentes d’accéder à leur fonds.

Les Parties s’engagent à se tenir informées mutuellement de la réalisation de chacune de ces conditions suspensives, qui peuvent se réaliser dans un ordre indifférent.

Non-réalisation des Conditions Suspensives

Le Bénéficiaire pourra seul, dans l’hypothèse où une ou plusieurs des Conditions Suspensives ci-dessus stipulées ne seraient pas réalisées dans le délai de réalisation prévu, opter pour l’une des trois (3) solutions suivantes :

- renoncer au bénéfice des présentes, sans indemnité de part et d’autre, la présente promesse de vente devenant caduque et les Parties se trouveront libérées de tout engagement, sans que l’une ou l’autre ne puisse prétendre à aucune indemnité.

- notifier au Promettant, au moins deux (2) mois avant l’expiration du délai de réalisation, son intention de proroger le Délai de Réalisation, sans que cette prorogation puisse excéder trois (3) ans supplémentaires.

- notifier au Promettant, son intention de renoncer purement et simplement au bénéfice de la ou des Conditions Suspensives concernées, et conclure la vente. - PageN°12 - ENGAGEMENTS

Le « BENEFICIAIRE » s’engage :

• à répondre sans délai à toute demande d’informations ou de documents qui pourrait être formulée par l’autorité compétente, pour délivrer le permis de construire;

• à faire procéder à P affichage de ce permis de construire, dans les formes prévues par la loi et à faire constater cet affichage par acte d’huissier, le tout au plus tard dans 15 jours de la réception dudit permis ;

• à justifier du tout au « PROMETTANT » par l’envoi d’une copie de la demande de permis de construire, du permis de construire et du procès-verbal d’affichage sous première demande du « PROMETTANT » ;

• si nécessaire - à procéder aux sondages, opérations de prélèvement, de mesurage et de vérification.

AUTORISATIONS

Le « PROMETTANT » autorise d’ores et déjà le « BENEFICIAIRE » :

• à effectuer toutes démarches auprès de toutes administrations pour obtenir toutes autorisations d’urbanisme dont notamment tout peimis de construire requis pour l’édification de l’unité de méthanisation collective, en injection de biométhane, (ainsi que toutes demandes de lotissement, le tout sans aucune exception ni réserve - si nécessaire) ;

• à procéder à Taffichage de la ou des autorisation(s) d’urbanisme délivrée(s) sur le terrain ;

• à effectuer ou faire effectuer par une entreprise spécialisée, à ses frais et sous sa responsabilité, tous sondages, opérations de prélèvement, de mesurage et de vérification, qu’il jugera nécessaires à la future implantation des constructions projetées, à charge pour lui d’y procéder à l’endroit le moins dommageable et de remettre en état le terrain.

CONDITION RESOLUTOIRE DE LA VENTE

Les parties conviennent expressément que la vente objet des présentes sera résolue de plein droit en cas de non-construction du méthanisateur dans un délai de dix (10) ans à compter de la régularisation de l’acte authentique de vente.

Dans ce cas, le BENEFICIAIRE devra remettre le terrain objet des présentes dans son état initial.

\ 5D P j - Page N°13 -

FORCE EXECÜTOIRE DE LA PROMESSE

II est entendu entre les parties qu’en raison de l’acceptation par le BENEFICIAIRE de la promesse faite par le PROMETTANT, en tant que simple promesse, il s’est formé entre elles un contrat dans les termes de l’article 1124 du Code civil. En conséquence, et pendant toute la durée du contrat, celui-ci ne pourra être révoqué que par leur consentement mutuel.

II en résulte notamment que :

- le PROMETTANT a, pour sa part, défmitivement consenti à la vente et qu’il est d’ores et déjà débiteur de l’obligation de transférer la propriété au profit du BENEFICIAIRE aux conditions des présentes si ce dernier lève l’option. Le PROMETTANT ne peut, par suite, pendant toute la durée de la présente promesse conférer une autre promesse à un tiers ni aucun droit réel ni charge quelconque sur le bien, consentir aucun bail, location ou prorogation de bail. II ne pourra non plus apporter aucune modification matérielle, si ce n’est avec le consentement du BENEFICIAIRE, ni détérioration au bien.

- Toute rétractation unilatérale de la volonté du PROMETTANT pendant le temps laissé au BENEFICIAIRE pour opter sera de plein droit inefficace et ne pourra produire aucun effet sans Taccord exprès de ce dernier. En outre, le PROMETTANT ne pourra pas se prévaloir des dispositions de l’article 1590 du Code civil en offrant de restituer le double de la somme le cas échéant versée au titre de l’indemnité d ’ immobilisation.

En cas de refus par le PROMETTANT de réaliser la vente par acte authentique, le BENEFICIAIRE pourra poursuivre l’exécution forcée de la vente par voie judiciaire ou demander réparation des conséquences de l’inexécution, nonobstant, dans les deux hypothèses, tous dommages-intérêts.

ABSENCE D’INDEMNITE D’IMMOBILISATION

Les parties conviennent expressément de ne prévoir aucune indemnité d’immobilisation.

FACULTE DE CESSION

Conformément aux dispositions de l’article 1216 du Code civil, le BENEFICIAIRE pourra user de la présente promesse soit pour lui et en son nom, soit au nom d’un tiers, particulier ou société, auquel il pourra céder sa qualité. Néanmoins, le BENEFICIAIRE restera solidairement responsable du paiement du prix et de l’exécution des conditions de la vente jusqu’à la signature de l’acte définitif réitérant les présentes.

VX'O - Page N°14 -

Cette cession s’exercera sous réserve de la réalisation des conditions ci-après : - que le BENEFICIAIRE reste solidairement tenu avec le cessionnaire des obligations nées de la présente promesse de vente jusqu’à sa réitération par acte authentique ; - que le tiers cessionnaire finance le prix de son acquisition de deniers personnels sans l’aide d’un ou plusieurs prêts, ce dont il devra être justifié par un écrit contenant, le cas échéant, la mention manuscrite prévue par l’article L.313-42 du Code de la consommation ; - que l’acte de cession de contrat soit : . constaté par écrit, à peine de nullité ; . notifïé par lettre recommandée avec accusé de réception au PROMETTANT s’il n’intervient pas à un acte authentique pour l’accepter. - que le délai éventuel de rétractation du cessionnaire soit expiré, avant la date de réalisation ci-après fîxée.

APPLICATION DE L’ARTICLE 1124 DU CODE CIVIL

Les parties entendent soumettre expressément la présente promesse unilatérale de vente aux dispositions de l’alinéa 2 de l’article 1124 du Code civil qui dispose, ce qui suit, littéralement rapporté : « La révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter n’empêche pas la formation du contrat promis ».

En conséquence, dans le cas où le PROMETTANT entendrait mettre fin unilatéralement à la présente promesse avant que le BENEFICIAIRE n’ait levé son option, il s’expose à l’exécution forcée du contrat prévue ci-avant.

SIGNATURE DE L’ACTE AUTHENTIQUE

En cas de réalisation des conditions suspensives et dans le cas où le BENEFICIAIRE a levé l’option qui lui est conférée aux présentes, l’acte de réalisation de la vente sera, de convention expresse entre les parties, reçu par Maître Philippe POLIFKE, notaire associé à BARR.

ETAT DES SERYITUDES « RISOUES » ET D'INFORMATION SUR LES SOLS

Le YENDEUR déclare, conformément aux dispositions de l'article L 125-5 du Code de l'environnement, que l'immeuble objet de la présente vente : -n’est pas situé dans la zone couverte par le plan de prévention des risques naturels (risque inondations) de la commune, -n’est pas situé dans une zone couverte par le plan de prévention des risques technologiques, -n’est pas situé dans une zone couverte par le plan de prévention des risques miniers, - PageN°15 - - est situé dans une zone de sismicité modérée (zone 3).

Le VENDEUR déclare qu'à sa connaissance, l'immeuble objet de la présente vente n'a subi aucun sinistre ayant donné lieu au versement d'une indemnité d'assurance garantissant les risques de catastrophes naturelles (art. L 125-2 du Code des assurances) ou technologiques (art. L 128-2 du Code des assurances).

L'état des risques naturels, miniers et technologiques, fondé sur les informations mises à disposition par le Préfet de département, demeure annexé aux présentes après mention.

Concernant la pollution des sols L’immeuble ne se situe pas en secteur d’information sur les sols (SIS)

Concernant le radon L'immeuble est situé dans une zone définie par l'arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français, comme à potentiel radon, classée en catégorie 1 (teneurs en uranium faibles) conformément aux dispositions de l'article R.1333-29 du Code de la santé publique.

Consultation des bases de données environnementales : Le compte-rendu de consultation de la base de données "Géorisques" demeure ci-annexé. Concernant plus spécialement l'aléa - retrait gonflement des argiles, il en résulte que cet aléa est faible.

ARCHEQLOGIE PREVENTIVE

Les parties sont informées, d'une part, qu'en vertu de la loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001 recodifiée au chapitre II du livre V du Code du patrimoine et du décret n° 2002-89 du 16 janvier 2002, le préfet de région a la possibilité de demander l'établissement d'un diagnostic en matière d'archéologie préventive et, d’autre part, des conséquences qui peuvent en résulter tant sur les pièces d'urbanisme que sur les délais.

ENVIRONNEMENT

II résulte de l'article L. 514-20 du Code de l'environnement, savoir : "lorsqu'ime installation soumise à autorisation ou à enregistrement a été exploitée sur un terrain, le vendeur de ce terrain est tenu d'en informer par écrit l'acheteur ; il l'informe également, pour autant qu'il les connaisse, des dangers ou inconvénients importants qui résultent de Vexploitation, Si le vendeur est l'exploitant de l'installation, il indique également par écrit à l'acheteur si son activité a entraîné la manipülation ou le stockage de substances chimiques ou radioactives. L'acte de vente atteste de l'accomplissement de cette formalité. A défaut, et si une pollution constatée rend le terrain impropre à la destination - Page N°16 - précisée dans le contrat, dans iin délai de deux ans à compter de la découverte de la pollution, Vacheteur a le choix de demander la résolution de la vente on de se faire restitner une partie duprix ; ilpent aussi demander la réhabilitation dn site auxfrais du vendeur, lorsque le coût de cette réhabilitation ne paraîtpas disproportionné par rapport an prix de vente. " II résulte également de l'article L.512-18 du Code de l'environnement, savoir :

" l'exploitant d'ime installation classée relevant des catégories visées à l'article L. 516-1 est tenu de mettre à jour à chaque changement notable des conditions d'exploitation un état de la pollution des sols sur lesquels est sise l'installation. Cet état est transmis par l'exploitant au préfet, au maire de la commune concernée et, le cas échéant, au président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme concerné ainsi qu'au propriétaire du terrain sur lequel est sise l'installation. Le dernier état réalisé est joint à toute promesse unilatérale de vente ou d'achat et à tout contrat réalisant ou constatant la vente des terrains sur lesquels est sise l'installation classée. "

A cet égard le PROMETTANT déclare : - Que le terrain n'a jamais supporté une exploitation soumise à déclaration ou à autorisation dans le cadre des lois relatives aux installations classées pour la protection de l'environnement. - Qu'à sa connaissance le terrain ne contient dans son sous-sol aucune pollution.

DECLARATIONS

1/ Concernant l'état civil et la capacité des parties

A - Concemant LE PROMETTANT Le PROMETTANT déclare confirmer les énonciations figurant en tête du présent acte.

B - Concemant LE BENEFICIAIRE Le représentant de la société BENEFICIAIRE déclare : - que la société est une société française et a son siège social en ; - que la société n'a fait l'objet d'aucune action en nullité et ne se trouve pas en état de dissolution anticipée ; - que le mandataire social ne se trouve pas frappé d'incapacité légale d'exercer ses fonctions ; - que la société n'est pas en état de cessation de paiement et n'a jamais été soumise à une procédure de conciliation, de redressement judiciaire, liquidation judiciaire ou sauvegarde de l'entreprise.

21- Concernant l'IMMEUBLE Le PROMETTANT déclare sous sa responsabilité, concemant l'IMMEUBLE objet des présentes : - qu'il n'est pas actuellement l'objet d'expropriation,

V'O I > J - PageN°17 - - qu'il est libre de toute inscription, transcription, publication ou mention pouvant porter atteinte aux droits du BENEFICIAIRE.

II déclare en outre, n'avoir cédé ou concédé aucun droit de propriété, ni régularisé aucun autre avant-contrat.

Le BENEFICIAIRE déclare ne pas avoir connaissance d'une précédente vente ou d'un précédent avant-contrat.

DEVOIR D’INFQRMATION - ARTICLE 1112-1 DU CQDE CIVIL

II résulte de l'article 1112-1 du Code civil ci-après littéralement rapporté : « Celle des parties qui connaît une information dont l'importance est déterminante pour le consentement de l'autre doit l'en informer dès lors que, légitimement, cette dernière ignore cette information ou fait confiance à son cocontractant. « Néanmoins, ce devoir d'information ne porte pas sur l'estimation de la valeur de la prestation. « Ont une importance déterminante les informations qui ont un lien direct et nécessaire avec le contenu du contrat ou la qualité des parties. « II incombe à celui qui prétend qu'une information lui était due de prouver que l'autre partie la lui devait, à charge pour cette autre partie de prouver qu'elle l'a fournie. « Les parties ne peuvent ni limiter, ni exclure ce devoir. « Outre la responsabilité de celui qui en était tenu, le manquement à ce devoir d'information peut entraîner l'annulation du contrat dans les conditions prévues aux articles 1130 et suivants. »

Parfaitement informés de cette obligation par le notaire soussigné, PROMETTANT et BENEFICIAIRE déclarent, chacun en ce qui le conceme, ne connaître aucune information dont l'importance serait déterminante pour le consentement de l'autre et qui ne soit déjà relatée aux présentes.

EXECUTION FORCEE

Le PROMETTANT et le BENEFICIAIRE se soumettent par les présentes, chacun en ce qui le conceme, à l'exécution forcée immédiate dans tous leurs biens meubles et immeubles, présents et à venir, conformément aux dispositions de l'article L 111-5 du code des procédures civiles d'exécution. Ils consentent aussi à la délivrance immédiate, à leurs frais, d'une copie exécutoire des présentes.

ENREGISTREMENT

Le présent acte est soumis au droit fixe sur Etat de 125 euros.Il est dispensé de la formalité de l'em'egistrement conformément à l'Art 60 de l'annexe IV au Code Général des Impôts.

Y\0 O - PageN°18 -

INFQRMATION RELATIVE A LA REPRESSIQN DES INSUFFISANCES ET DISSIMULATIONS - AFFIRMATION DE SINCERITE

Les parties affirment, sous les peines édictées par l'article 1837 du Code Général des Impôts que le présent acte exprime l'intégralité du prix convenu, elles reconnaissent avoir été informées par le notaire soussigné des sanctions encourues en cas d'inexactitude de cette affirmation. En outre, le notaire soussigné affirme qu'à sa connaissance le présent acte n'est ni modifié, ni contredit, par aucune contre-lettre contenant une augmentation du prix.

DOMICILE

Pour l'exécution du présent acte et spécialement pour toutes les notifications à faire en vertu du présent acte, les parties font élection de domicile en l'étude du notaire soussigné.

MENTION LEGALE D1 INFQRMATION

Conformément à l'article 32 de la loi n° 78-17 «Informatique et Libertés» du 6 janvier 1978 modifïée, l'office notarial dispose d'un traitement informatique pour l'accomplissement des activités notariales, notamment de formalités d'actes. A cette fin, l'office est amené à enregistrer des données concemant les parties et à les transmettre à certaines administrations, notamment au livre foncier ou à la conservation des hypothèques aux fins de publicité foncière des actes de vente et à des fins foncières, comptables et fiscales. Chaque partie peut exercer ses droits d'accès et de rectification aux données la concernant auprès du Correspondant à la Protection des Données désigné par l'office notarial : [email protected]. Pour les seuls actes relatifs aux mutations immobilières, certaines données sur le bien et son prix, sauf opposition de la part d'une partie auprès de l'office, seront transcrites dans une base de données immobilières à des fins statistiques.

DONT ACTE sur DIX-HUIT (181 pages.

Fait et passé à BARR, en l’office notarial.

La lecture du présent acte a été donnée aux parties et leurs signatures sur ledit acte ont été recueillies par le notaire soussigné, APPROUVÉS: Renvois : / ______L'an deux mille dix-neuf, RAYÉS COMME NULf LSgnes :____L______Le vingt-trois avril. Mots :______L______^bmbres ______Et le notaire a lui-même signé le même jour.

Vvo sO Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5C

PROMESSE DE CONVETION DE GESTION DE MESURES COMPENSATOIRES

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5D

CONVENTION DE FINANCEMENT

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J5E

AVENANT N°1 A LA CONVENTION DE FINANCEMENT

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J6

CONFORMITE REGLEMENTAIRE A L’ARRETE MINISTERIEL (RUBRIQUE 2781)

KALIES – KAN 18-020 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Arrêté du 12 août 2010 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées de méthanisation relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2781 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 1er / Néant Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux installations enregistrées à compter du 1er juillet 2018. Article n’appelant pas d’analyse de conformité Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux installations existantes, autorisées avant le 1er juillet 2018 ou dont le dossier de demande d'autorisation a été déposé avant le 1er juillet 2018, dans les conditions précisées en annexe III. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice de prescriptions particulières les complétant ou les renforçant dont peut être assorti l'arrêté d'enregistrement dans les conditions fixées par les articles L. 512-7-3 et L. 512-7-5 du code de l'environnement. Chapitre I : Dispositions générales Article 2 / Néant Définitions. Article n’appelant pas d’analyse de conformité - méthanisation : processus de transformation biologique anaérobie de matières organiques qui conduit à la production de biogaz et de digestat ; - biogaz : gaz issu de la fermentation anaérobie de matières organiques, composé pour l'essentiel de méthane et de dioxyde de carbone, et contenant notamment des traces d'hydrogène sulfuré ; - digestat : résidu liquide, pâteux ou solide issu de la méthanisation de matières organiques ; - effluents d'élevage : déjections liquides ou solides, fumiers, eaux de pluie ruisselant sur les aires découvertes accessibles aux animaux, jus d'ensilage et eaux usées issues de l'activité d'élevage et de ses annexes ; - matière végétale brute : matière végétale ne présentant aucune trace de produit ou de matière non végétale ajouté postérieurement à sa récolte ou à sa collecte ; sont notamment considérés comme matières végétales brutes, au sens du présent arrêté, des végétaux ayant subi des traitements physiques ou thermiques ; - matières : terme regroupant les déchets, les matières organiques et les effluents traités dans l'installation ; - azote global : somme de l'azote organique, de l'azote ammoniacal et de l'azote oxydé ; - installation existante : installation de traitement de matières organiques par méthanisation autorisée ou déclarée avant la date de publication du présent arrêté au Journal officiel, ou dont la demande d'autorisation d'exploiter a été déposée avant cette date ; - permis d'intervention : permis permettant la réalisation de travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques sans emploi d'une flamme ou d'une source chaude ; - permis de feu : permis permettant la réalisation de travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques par emploi d'une flamme ou d'une source chaude ; - émergence : différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation) ; - les zones à émergence réglementée sont : a) L'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date du dépôt du dossier d'enregistrement, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ; b) Les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date du dépôt de dossier d'enregistrement ; c) L'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date du dépôt de dossier d'enregistrement dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches, à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. - fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) : déchets d'aliments et déchets biodégradables tels que définis à l'article 1er de l'arrêté du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux provenant des ménages ; - denrées non consommables : aliments qui ne sont plus destinés à la consommation humaine notamment pour des raisons commerciales ou en raison de défauts de fabrication ou d'emballage et qui ne sont pas contenus dans la fraction fermentescible des ordures ménagères ; - rebuts de fabrication de produits destinés à la consommation humaine : déchets d'aliments dérivés de la fabrication des produits destinés à la consommation humaine. Article 3 / Néant Conformité de l'installation. Article n’appelant pas d’analyse de conformité L'installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints à la demande d'enregistrement. L'exploitant énumère et justifie en tant que de besoin toutes les dispositions prises pour la conception, la construction et l'exploitation des installations afin de respecter les prescriptions du présent arrêté.

KALIES – KAN 18-020 1 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 4 C Dossier installation classée Dossier installation classée. La société BIOMETHANE DU PIEMONT mettra en place et tiendra à jour un dossier « installation classée » L'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : regroupant les différents éléments listés à cet article. Ce dossier sera tenu à la disposition de l’inspection des - une copie de la demande d'enregistrement et du dossier qui l'accompagne ; installations classées. - la liste des matières pouvant être admises dans l'installation : nature et origine géographique ; - le dossier d'enregistrement daté en fonction des modifications apportées à l'installation, précisant notamment la capacité journalière de l'installation en tonnes de matières traitées (t/j) ainsi qu'en volume de biogaz produit (Nm³/j) ; - l'arrêté d'enregistrement délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - les résultats des mesures sur les effluents et le bruit sur les cinq dernières années ; - les différents documents prévus par le présent arrêté, à savoir : - le registre rassemblant l'ensemble des déclarations d'accidents ou d'incidents faites à l'inspection des installations classées ; - le plan de localisation des risques, et tous éléments utiles relatifs aux risques induits par l'exploitation de l'installation ; - les fiches de données de sécurité des produits présents dans l'installation ; - les justificatifs attestant des propriétés de résistance au feu des locaux ; - les éléments justifiant la conformité, l'entretien et la vérification des installations électriques ; - les registres de vérification et de maintenance des moyens d'alerte et de lutte contre l'incendie ; - les plans des locaux et de positionnement des équipements d'alerte et de secours ainsi que le schéma des réseaux entre équipements avec les vannes manuelles et boutons poussoirs à utiliser en cas de dysfonctionnement ; - les consignes d'exploitation ; - l'attestation de formation de l'exploitant et du personnel d'exploitation à la prévention des nuisances et des risques générés par l'installation ; - les registres d'admissions et de sorties ; - le plan des réseaux de collecte des effluents ; - les documents constitutifs du plan d'épandage ; - le cas échéant, l'état des odeurs perçues dans l'environnement du site. Ce dossier est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées. Article 5 C Néant Déclaration d'accidents ou de pollution accidentelle. La société BIOMETHANE DU PIEMONT déclarera dans les meilleurs délais à l’inspection des installations L'exploitant déclare dans les meilleurs délais à l'inspection des installations classées les accidents ou incidents qui sont de classées tout accident ou incident de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l'article L. 511-1 du nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l'article L. 511-1 du code de l'environnement. code de l'environnement. Article 6 C Plan masse du site Implantation. Les aires ou équipements de stockage des intrants et du digestat seront situés : Sans préjudice des règlements d'urbanisme, les lieux d'implantation de l'aire ou des équipements de stockage des matières  En dehors de tout périmètre de protection rapprochée d’un captage d’eau destinée à la consommation entrantes et des digestats satisfont les dispositions suivantes : humaine (le périmètre de protection rapprochée le plus proche est situé à près de 3 km des limites - ils ne sont pas situés dans le périmètre de protection rapprochée d'un captage d'eau destinée à la consommation du site) ; humaine ;  A au moins 35 m : o Des puits extérieurs au site (le plus proche étant situé à 1 km au nord-ouest du projet) ; - ils sont distants d'au moins 35 mètres des puits et forages de captage d'eau extérieurs au site, des sources, des aqueducs o Des forages extérieurs au site (le plus proche étant situé à 1 km au sud-ouest du projet) ; en écoulement libre, des rivages et des berges des cours d'eau, de toute installation souterraine ou semi-enterrée utilisée o Des sources ; pour le stockage des eaux destinées à l'alimentation en eau potable, à des industries agroalimentaires ou à l'arrosage des o Des aqueducs en écoulement libre ; cultures maraîchères ou hydroponiques ; la distance de 35 mètres des rivages et des berges des cours d'eau peut toutefois o être réduite en cas de transport par voie d'eau ; Des berges des cours d’eau ; o De toute installation souterraine ou semi-enterrée utilisée pour le stockage des eaux - les digesteurs sont implantés à plus de 50 mètres des habitations occupées par des tiers, à l'exception des logements destinées à l'alimentation en eau potable, à des industries agroalimentaires ou à l’arrosage occupés par des personnels de l'installation et des logements dont l'exploitant ou le fournisseur de substrats de des cultures maraichères ou hydroponiques. méthanisation ou l'utilisateur de la chaleur produite à la jouissance.

Le dossier d'enregistrement mentionne la distance d'implantation de l'installation et de ses différents composants par L’installation sera située à plus : rapport aux habitations occupées par des tiers, stades ou terrains de camping agréés ainsi que des zones destinées à l'habitation par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et établissements recevant du public.  De 960 m des habitations occupées par des tiers ; Les planchers supérieurs des bâtiments abritant les installations de méthanisation et, le cas échéant, d'épuration, de  De plus de 980 m du stade le plus proche ; compression, de stockage ou de valorisation du biogaz ne peuvent pas accueillir de locaux habités, occupés par des tiers  De plus de 5,5 km des terrains de camping ; ou à usage de bureaux, à l'exception de locaux techniques nécessaires au fonctionnement de l'installation.  D’1 km des zones destinées à l’habitation par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et établissements recevant du public. Tous les bâtiments prévus sur le site seront de plain-pied. Article 7 C Néant Envol des poussières. Les voies de circulation et les aires de stationnement des véhicules seront imperméabilisées, aménagées et Sans préjudice des règlements d'urbanisme, l'exploitant adopte les dispositions suivantes pour prévenir les envols de convenablement entretenues. poussières et les dépôts de matières diverses : - les voies de circulation et les aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.) et convenablement nettoyées ; - les véhicules sortant de l'installation n'entraînent pas d'envol de poussière ou de dépôt de boue sur les voies de circulation publique ; - dans la mesure du possible, les surfaces sont engazonnées et des écrans de végétation sont mis en place.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 8 C Néant Intégration dans le paysage. L’implantation de l’installation fait l’objet d’une demande de permis de construire dans laquelle l’intégration L'exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d'intégrer l'installation dans le paysage. paysagère est prise en compte (confère photomontages en annexe A4). Par ailleurs, les installations feront l’objet d’un entretien régulier permettant d’assurer leur bon état de propreté. L'ensemble du site, de même que ses abords placés sous le contrôle de l'exploitant, sont maintenus propres et entretenus en permanence. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l'objet d'un soin particulier. Chapitre II : Prévention des accidents et des pollutions Section I : Généralités Article 9 C Nom de la personne responsable de la surveillance de l’installation Surveillance de l'installation. L’exploitation de l’installation sera assurée par la société BIOMETHANE DU PIEMONT sous la surveillance d’une L'exploitation se fait sous la surveillance, directe ou indirecte, d'une personne désignée par écrit par l'exploitant et ayant personne désignée par écrit par l’exploitant, formée à la conduite de l’installation, des dangers et une connaissance de la conduite de l'installation, des dangers et inconvénients induits et des produits utilisés ou stockés inconvénients induits et des produits utilisés ou stockés dans l’installation. dans l'installation. L’installation sera fermée à l’aide d’une clôture et deux portails limiteront l’accès aux personnes autorisées. Les personnes étrangères à l'établissement n'ont pas l'accès libre aux installations. Article 10 C Néant Propreté de l'installation. Les locaux seront maintenus propres et régulièrement nettoyés. Les locaux sont maintenus propres et régulièrement nettoyés, notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières. Article 11 C Plan général des ateliers et des stockages indiquant les différentes zones de risque Localisation des risques, classement en zones à risque d'explosion. L’ensemble des zonages ATEX sera défini lors de la conception détaillée du site (finalisation des phases L'exploitant identifie les zones présentant un risque de présence d'une atmosphère explosive (ATEX), qui peut également engineering). se superposer à un risque toxique. Ce risque est signalé et, lorsque ces zones sont confinées, celles-ci sont équipées de Les zones ATEX identifiées à ce jour sont situées au niveau du poste d’injection, des digesteurs, de la cuve détecteurs de méthane ou d'alarmes. Il est reporté sur un plan général des ateliers et des stockages indiquant les de stockage du digestat, de l’épurateur de biogaz et de la torchère. Elles sont matérialisées sur le plan en différentes zones ATEX correspondant à ce risque d'explosion tel que mentionné à l'article 4 du présent arrêté. Dans annexe A6 (plan non définitif qui sera mis à jour lors de la finalisation des phases engineering). Ces zones chacune des zones ATEX, l'exploitant identifie les équipements ou phénomènes susceptibles de provoquer une explosion. sont et seront définies sans préjudice des dispositions de l'arrêté du 4 novembre 1993, de l'arrêté du 8 juillet Il rédige et met à jour au moins une fois par an le document relatif à la protection contre les explosions (DRPCE). 2003 complétant celui-ci, du décret n° 2002-1553 du 24 décembre 2002 ainsi que de l'arrêté du 28 juillet Ces zones sont définies sans préjudice des dispositions de l'arrêté du 4 novembre 1993, de l'arrêté du 8 juillet 2003 2003 susvisés. complétant celui-ci, du décret n° 2002-1553 du 24 décembre 2002 ainsi que de l'arrêté du 28 juillet 2003 susvisés. Ce risque sera signalé et les zones confinées seront équipées de détecteurs de méthane ou d’alarmes. Le document relatif à la protection contre les explosions sera rédigé et mis à jour au moins une fois par an. Article 12 C Néant Connaissance des produits - étiquetage. Les FDS seront à disposition sur site. Les récipients porteront en caractères lisibles le nom des produits et, Sans préjudice des dispositions du code du travail, l'exploitant dispose des documents lui permettant de connaître la s'il y a lieu, les symboles de danger, conformément à la législation relative à l'étiquetage des substances, nature et les risques des produits dangereux présents dans l'installation, en particulier les fiches de données de sécurité. préparations et mélanges dangereux. Les récipients portent en caractères lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger, conformément à la législation relative à l'étiquetage des substances, préparations et mélanges dangereux. Article 13 C Néant Caractéristiques des sols. Le sol des aires de stockage, des équipements de méthanisation et d’épuration ainsi que des voies de Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des matières dangereuses pour l'homme ou pour circulation sera étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues l'environnement ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir accidentellement. Les cuves en béton seront équipées de drainage périphérique avec regards de visite afin de les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement, de façon à ce que le liquide ne puisse s'écouler hors de prévenir toute fuite au niveau de ces cuves. l'aire ou du local. Le site sera équipé d’un bassin de rétention étanche et suffisamment dimensionné pour accueillir le plus grand volume entre les besoins en eau d’extinction incendie ou le volume de la pluie décennale (orage).

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Section II : Canalisations de fluides et stockages de biogaz Article 14 C Plan des canalisations Caractéristiques des canalisations et stockages des équipements de biogaz. Les différentes canalisations seront repérées par des couleurs normalisées NF X 08-100 de 1986 ou par des Les différentes canalisations sont repérées par des couleurs normalisées (norme NF X 08-100 de 1986) ou par des pictogrammes en fonction du fluide transporté. Leur emprise sera reportée sur le plan des réseaux joint en pictogrammes en fonction du fluide qu'elles transportent. Elles sont reportées sur le plan établi en application des annexe PJ n°3 du présent dossier de demande d’enregistrement. dispositions de l'article 4 du présent arrêté. Les canalisations en contact avec le biogaz seront constituées de matériaux insensibles à la corrosion (du type Les canalisations en contact avec le biogaz sont constituées de matériaux insensibles à la corrosion par les produits soufrés inox ou polyéthylène par exemple) par les produits soufrés. Par ailleurs, elles résisteront à une pression ou protégés contre cette corrosion. susceptible d'être atteinte lors de l'exploitation de l'installation même en cas d'incident. Ces canalisations résistent à une pression susceptible d'être atteinte lors de l'exploitation de l'installation même en cas Les dispositifs d’ancrage des digesteurs, et notamment les membranes souples, seront conçus pour maintenir d'incident. l’intégrité des équipements même en cas de défaillance de l’un de ces dispositifs. Les dispositifs d'ancrage des équipements de stockage du biogaz, en particulier ceux utilisant des matériaux souples, sont Aucune tuyauterie de biogaz ne sera positionnée dans ou à proximité immédiate du bâtiment d’exploitation conçus pour maintenir l'intégrité des équipements même en cas de défaillance de l'un de ces dispositifs. accueillant la partie bureau, le vestiaire, les toilettes, l’atelier et le garage (confère plan de masse en PJ n°3). Les raccords des tuyauteries de biogaz sont soudés lorsqu'ils sont positionnés dans ou à proximité immédiate d'un local Le bâtiment intermédiaire abritant les équipements de suivi de la méthanisation (confère plan en PJ n°3) sera accueillant des personnes autres que le local de combustion, d'épuration ou de compression. S'ils ne sont pas soudés, une équipé d’une détection de gaz. détection de gaz est mise en place dans le local. Section III : Comportement au feu des locaux Article 15 NA Plan détaillé des locaux et bâtiments et description des dispositions constructives de résistance au feu et de Résistance au feu. désenfumage avec note justifiant les choix Lorsque les équipements de méthanisation sont couverts, les locaux les abritant présentent : Les équipements de méthanisation (digesteurs) seront situés à l’extérieur et ne sont donc pas concernés par - la caractéristique de réaction au feu minimale suivante : matériaux de classe A1 selon NF EN 13 501-1 (incombustible) ; cette prescription. - les caractéristiques de résistance au feu minimales suivantes : - murs extérieurs et murs séparatifs REI 120 (coupe-feu de degré 2 heures) : - planchers REI 120 (coupe-feu de degré 2 heures) ; R : capacité portante ; E : étanchéité au feu ; I : isolation thermique. Les toitures et couvertures de toiture répondent à la classe BROOF (t3), pour un temps de passage du feu au travers de la toiture supérieur à 30 minutes (classe T 30) et pour une durée de la propagation du feu à la surface de la toiture supérieure à 30 minutes (indice 1). Les ouvertures effectuées dans les éléments séparatifs (passage de gaines et canalisations, de convoyeurs) sont munies de dispositifs assurant un degré coupe-feu équivalent à celui exigé pour ces éléments séparatifs. Les justificatifs attestant des propriétés de résistance au feu sont conservés et tenus à la disposition de l'inspection des installations classées. Article 16 NA Néant Désenfumage. Les équipements de méthanisation (digesteurs) seront situés à l’extérieur et ne sont donc pas concernés par Lorsque les équipements de méthanisation sont couverts, les locaux les abritant et les locaux à risque incendie sont cette prescription. équipés en partie haute de dispositifs d'évacuation naturelle de fumées et de chaleur, conformes aux normes en vigueur, permettant l'évacuation à l'air libre des fumées, gaz de combustion, chaleur et produits imbrûlés dégagés en cas d'incendie. Ces dispositifs sont à commandes automatique et manuelle. Leur surface utile d'ouverture : - ne doit pas être inférieure à 2 % si la superficie à désenfumer est inférieure à 1 600 m² ; - est à déterminer selon la nature des risques si la superficie à désenfumer est supérieure à 1 600 m² sans pouvoir être inférieure à 2 % de la superficie des locaux. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) est possible depuis le sol du local ou depuis la zone de désenfumage. Les commandes d'ouverture manuelle sont placées à proximité des accès. Les dispositifs d'évacuation naturelle de fumées et de chaleur sont à adapter aux risques particuliers de l'installation. Tous les dispositifs installés en référence à la norme NF EN 12 101-2 présentent les caractéristiques suivantes : - fiabilité : classe RE 300 (300 cycles de mise en sécurité). Les exutoires bifonctions sont soumis à 10 000 cycles d'ouverture en position d'aération ; - la classification de la surcharge neige à l'ouverture est SL 250 (25 daN/m²) pour des altitudes inférieures ou égales à 400 mètres et SL 500 (50 daN/m²) pour des altitudes supérieures à 400 mètres et inférieures ou égales à 800 mètres. La classe SL 0 est utilisable si la région d'implantation n'est pas susceptible d'être enneigée ou si des dispositions constructives empêchent l'accumulation de la neige. Au-dessus de 800 mètres, les exutoires sont de la classe SL 500 et installés avec des dispositions constructives empêchant l'accumulation de la neige ; - classe de température ambiante T0 (0 °C) ; - classe d'exposition à la chaleur HE 300 (300 °C) ; - des amenées d'air frais d'une surface libre égale à la surface géométrique de l'ensemble des dispositifs d'évacuation du plus grand canton sont réalisées cellule par cellule.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Section IV : Dispositions de sécurité Article 17 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Clôture de l'installation. L’installation sera clôturée. Un accès principal, équipé d’un portail permettant d’interdire toute entrée non L'installation est ceinte d'une clôture permettant d'interdire toute entrée non autorisée. Un accès principal est aménagé autorisée, sera aménagé (confère annexe PJ n°3). Un second accès sera aménagé pour un usage secondaire. pour les conditions normales de fonctionnement du site, tout autre accès devant être réservé à un usage secondaire ou Les issues seront fermées en-dehors des heures de réception des matières à traiter. Ces heures de réception exceptionnel. Les issues sont fermées en dehors des heures de réception des matières à traiter. Ces heures de réception seront indiquées à l’entrée principale de l’installation. sont indiquées à l'entrée principale de l'installation. La cuve de stockage du digestat liquide et la plateforme de stockage du digestat solide seront situées à La zone affectée au stockage du digestat peut ne pas être clôturée si l'exploitant a mis en place des dispositifs assurant l’intérieur du site et seront donc clôturés. une protection équivalente. Pour les installations implantées sur le même site qu'une autre installation classée dont le site est déjà clôturé, une simple signalétique est suffisante. Article 18 C Plan mentionnant les voies d’accès Accessibilité en cas de sinistre. L’accès principal et l’accès secondaire (confère annexe PJ n°3 de la demande d’enregistrement) permettront I. - Accessibilité. l’intervention des services d’incendie et de secours. Ces accès seront reliés au chemin accessible par la RD206 et suffisamment dimensionnés pour permettre l’entrée des engins de secours et leur mise en œuvre. L'installation dispose en permanence d'au moins un accès pour permettre l'intervention des services d'incendie et de secours. 4 places de stationnement sont prévues sur le site, afin de permettre aux véhicules dont la présence est liée Au sens du présent arrêté, on entend par "accès à l'installation" une ouverture reliant la voie de desserte ou publique et à l’exploitation, de stationner sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des engins des services de secours l'intérieur du site suffisamment dimensionnée pour permettre l'entrée des engins de secours et leur mise en œuvre. à l'installation.

Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des engins des services de secours à l'installation, même en dehors des heures d'exploitation et d'ouverture Une voie « engins » sera maintenue dégagée et permettra aux engins de secours de circuler autour d’une de l'installation. partie de l’installation. Elle sera positionnée de façon à ne pouvoir être obstruée par l'effondrement de tout II. - Accessibilité des engins à proximité de l'installation. ou partie de cette installation. Il y aura deux accès à l’installation évitant d’avoir les voies « engins » en impasse (confère PJ n°3 de la demande d’enregistrement). Chaque point du périmètre de l'installation est à Au moins une voie "engins" est maintenue dégagée pour la circulation sur le périmètre de l'installation et est positionnée une distance maximale de 60 mètres de cette voie. de façon à ne pouvoir être obstruée par l'effondrement de tout ou partie de cette installation. La voie « engins » respectera les caractéristiques citées ci-contre. Cette voie "engins" respecte les caractéristiques suivantes : La voie « engins » sera d’une longueur supérieure à 100 m et sera d’une largeur supérieure à 7 m, permettant - la largeur utile est au minimum de 3 mètres, la hauteur libre au minimum de 3,5 mètres et la pente inférieure à 15 % ; le croisement des engins de secours. La voie « engins » circulant au niveau des silos de stockage sera d’une - dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 11 mètres est maintenu et largeur de 10 m permettant le retournement des engins de secours. une surlargeur de S = 15/R mètres est ajoutée ; Les bâtiments sont attenants aux voies engins et sont donc directement accessibles par la voie engins. - la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 90 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au maximum ; - chaque point du périmètre de l'installation est à une distance maximale de 60 mètres de cette voie. En cas d'impossibilité de mise en place d'une voie "engins" permettant la circulation sur l'intégralité du périmètre de l'installation et si tout ou partie de la voie est en impasse, les 40 derniers mètres de la partie de la voie en impasse sont d'une largeur utile minimale de 7 mètres et une aire de retournement de 10 mètres de diamètre est prévue à son extrémité. III. - Déplacement des engins de secours à l'intérieur du site. Pour permettre le croisement des engins de secours, tout tronçon de voie "engins" de plus de 100 mètres linéaires dispose d'au moins deux aires dites de croisement, judicieusement positionnées, dont les caractéristiques sont : - largeur utile minimale de 3 mètres en plus de la voie "engins" ; - longueur minimale de 10 mètres, et présentant a minima les mêmes qualités de pente, de force portante et de hauteur libre que la voie "engins". IV. - Etablissement du dispositif hydraulique depuis les engins. A partir de chaque voie "engins" est prévu un accès à toutes les issues du bâtiment ou au moins à deux côtés opposés de l'installation par un chemin stabilisé de 1,40 mètre de large au minimum. Article 19 C Néant Ventilation des locaux. Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux (bâtiment intermédiaire, système de chauffage, Sans préjudice des dispositions du code du travail et en phase normale de fonctionnement, les locaux sont convenablement épurateur PSA, etc.) seront convenablement ventilés pour éviter tout risque de formation d’atmosphère ventilés pour éviter tout risque de formation d'atmosphère explosive ou toxique. Le débouché à l'atmosphère de la explosive ou toxique. ventilation est placé aussi loin que possible des immeubles habités ou occupés par des tiers et des bouches d'aspiration A noter que les limites de propriété du site seront situées à plus de 960 m d’une habitation et à plus de 900 m d'air extérieur, et à une hauteur suffisante compte tenu de la hauteur des bâtiments environnants afin de favoriser la d’un bâtiment occupé par des tiers. dispersion des gaz rejetés. Article 20 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Matériels utilisables en atmosphères explosives. Les équipements électriques, mécaniques, hydrauliques et pneumatiques seront conformes aux dispositions Dans les parties de l'installation mentionnées à l'article 11 présentant un risque d'incendie ou d'explosion, les équipements du décret du 19 novembre 1996 dans les parties de l’installation mentionnées à l’article 11. électriques, mécaniques, hydrauliques et pneumatiques sont conformes aux dispositions du décret du 19 novembre 1996 Ils seront réduits à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l'exploitation et sont entièrement susvisé. Ils sont réduits à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l'exploitation et sont entièrement constitués constitués de matériels utilisables dans les atmosphères explosives. Les matériaux utilisés pour l'éclairage de matériels utilisables dans les atmosphères explosives. Les matériaux utilisés pour l'éclairage naturel ne produisent pas, naturel ne produiront pas, lors d'un incendie, de gouttes enflammées. lors d'un incendie, de gouttes enflammées.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 21 C Plan de l’installation électrique et matériaux prévus Installations électriques. Indication du mode de chauffage prévu L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les éléments justifiant que ses installations L’exploitant tiendra à disposition de l’inspection des installations classées les éléments justifiant que ses électriques sont réalisées conformément aux règles en vigueur, entretenues en bon état et vérifiées. Les gainages installations électriques seront réalisées conformément aux règles en vigueur, entretenues en bon état et électriques et autres canalisations ne sont pas une cause possible d'inflammation ou de propagation de fuite et sont vérifiées. convenablement protégés contre les chocs, contre la propagation des flammes et contre l'action des produits présents Les gainages électriques et autres canalisations ne seront pas une cause possible d'inflammation ou de dans la partie de l'installation en cause. propagation de fuite et seront convenablement protégés contre les chocs, contre la propagation des flammes Le chauffage de l'installation et de ses annexes ne peut être réalisé que par eau chaude, vapeur produite par un générateur et contre l'action des produits présents dans la partie de l'installation en cause. Le plan de l’installation thermique ou autre système présentant un degré de sécurité équivalent. électrique sera tenu à la disposition des installations classées. Les équipements métalliques (réservoirs, cuves, canalisations) sont mis à la terre et au même potentiel électrique, Le chauffage de l’installation de méthanisation sera réalisé par eau chaude au moyen d’une chaudière conformément aux règlements et aux normes applicables, compte tenu notamment de la nature explosive ou inflammable (300 kW) alimentée en biogaz produit par l’installation. des produits qu'ils contiennent. Les équipements métalliques (réservoirs, cuves, canalisations) seront mis à la terre et au même potentiel électrique, conformément aux règlements et aux normes applicables, compte tenu notamment de la nature explosive ou inflammable des produits qu'ils contiennent. Article 22 C Description du système de détection et liste des détecteurs avec leur emplacement Systèmes de détection et d'extinction automatiques. Note de dimensionnement lorsque la détection est assurée par un système d’extinction automatique Chaque local technique est équipé d'un détecteur de fumée. L'exploitant dresse la liste de ces détecteurs avec leur Une centrale de détection incendie sera mise en place. Des détecteurs de fumée seront situés dans le container fonctionnalité et détermine les opérations d'entretien destinées à maintenir leur efficacité dans le temps. abritant la chaudière et dans le container intégrant la partie épuration et compression du biométhane. En cas L'exploitant est en mesure de démontrer la pertinence du dimensionnement retenu pour les dispositifs de détection ou de départ de feu, une alarme sonore sur site retentira et l’exploitant sera prévenu sur son téléphone. d'extinction. Il rédige des consignes de maintenance et organise à fréquence semestrielle au minimum des vérifications L’exploitant dressera la liste de ces détecteurs avec leur fonctionnalité et déterminera les opérations de maintenance et des tests dont les comptes rendus sont tenus à disposition de l'inspection des installations classées. d’entretien destinées à maintenir leur efficacité dans le temps. En cas d'installation de systèmes d'extinction automatique d'incendie, ceux-ci sont conçus, installés et entretenus L’exploitant sera en mesure de démontrer la pertinence du dimensionnement retenu pour les dispositifs de régulièrement conformément aux référentiels reconnus. détection et d’extinction incendie. Des consignes de maintenance seront mises en place. Les vérifications de maintenance et des tests seront réalisés tous les six mois. Les comptes-rendus de ces vérifications et de ces tests seront tenus à la disposition des installations classées. Il n’y aura pas de système d’extinction automatique d’incendie sur le site. Article 23 C Nature, dimensionnement et plan des appareils, réseaux et réserves éventuelles avec note justifiant les Moyens d'alerte et de lutte contre l'incendie. différents choix L'installation est dotée de moyens nécessaires d'alerte des services d'incendie et de secours ainsi que de moyens de lutte Des moyens d’alerte des services d’incendie et de secours seront tenus à disposition sur le site (téléphone contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : portable, téléphones dans les bureaux) de même qu’un plan des locaux avec les risques incendie. - d'un ou plusieurs appareils d'incendie (prises d'eau, poteaux par exemple) d'un réseau public ou privé implantés de telle L’installation sera dotée : sorte que tout point de la limite du stockage se trouve à moins de 100 mètres d'un appareil permettant de fournir un débit  d’extincteurs incendie répartis sur le site, appropriés aux risques à combattre et compatibles avec minimal de 60 m³/h pendant une durée d'au moins deux heures ; les matières stockées ; 3 - de robinets d'incendie armés situés à proximité des issues. Ils sont disposés de telle sorte qu'un foyer puisse être attaqué  d’un poteau incendie connecté à un forage permettent de fournir 150 m /h d’eaux d’extinction simultanément par deux lances sous deux angles différents. incendie pendant deux heures. A défaut de ces appareils d'incendie et robinets d'incendie armés, une réserve d'eau destinée à l'extinction est accessible Les besoins en eaux d’extinction incendie ont été calculés au moyen de la méthode D9 (guide pratique pour en toutes circonstances à proximité du stock de matières avant traitement. Son dimensionnement et son implantation le dimensionnement des besoins en eau). Les résultats sont présentés en annexe A6. doivent avoir l'accord des services départementaux d'incendie et de secours avant la mise en service de l'installation. Les extincteurs comme le poteau incendie seront capables de fonctionner efficacement quelle que soit la L'installation est également dotée d'extincteurs répartis à l'intérieur de l'installation lorsqu'elle est couverte, sur les aires température de l’installation, notamment en période de gel. extérieures et dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement L’exploitant fera procéder à la vérification périodique et à la maintenance des matériels de sécurité et de lutte accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées. contre l'incendie conformément aux référentiels en vigueur. Les résultats des contrôles et, le cas échéant, Les moyens de lutte contre l'incendie sont capables de fonctionner efficacement quelle que soit la température de ceux des opérations de maintenance seront consignés. l'installation, et notamment en période de gel. L'exploitant fait procéder à la vérification périodique et à la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie conformément aux référentiels en vigueur. Les résultats des contrôles et, le cas échéant, ceux des opérations de maintenance sont consignés. Article 24 C Plan des locaux et plan de positionnement des équipements d’alerte et de secours tenus à jour. Schéma des Plans des locaux et schéma des réseaux. réseaux localisant les équipements à utiliser en cas de dysfonctionnement L'exploitant établit et tient à jour le plan de positionnement des équipements d'alerte et de secours ainsi que les plans des L’exploitant établira et tiendra à jour le plan de positionnement des équipements d'alerte et de secours ainsi locaux, qu'il tient à disposition des services d'incendie et de secours, ces plans devant mentionner, pour chaque local, les que les plans des locaux, qu'il tiendra à disposition des services d'incendie et de secours. Ces plans dangers présents. mentionneront, pour chaque local, les dangers présents. Par ailleurs, l’exploitant établira le plan des réseaux Il établit également le schéma des réseaux entre équipements, précisant la localisation des vannes manuelles et boutons entre équipements, précisant la localisation des vannes manuelles et boutons poussoirs à utiliser en cas de poussoirs à utiliser en cas de dysfonctionnement. dysfonctionnement.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Section V : Exploitation Article 25 C Néant Travaux. L’exploitant interdira d’apporter du feu sous une forme quelconque, sauf pour la réalisation de travaux ayant Dans les parties de l'installation présentant des risques d'incendie ou d'explosion, et notamment celles visées à l'article 11, fait l'objet d'un "permis de feu", dans les parties de l'installation présentant des risques d'incendie ou il est interdit d'apporter du feu sous une forme quelconque, sauf pour la réalisation de travaux ayant fait l'objet d'un d'explosion. Cette interdiction sera affichée en caractères apparents et sera consignée. "permis de feu". Tout travaux d’aménagement ou de réparation conduisant à une augmentation des risques ne pourra y être Les travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques (emploi d'une flamme ou d'une effectué qu'après délivrance d'un "permis d'intervention" et éventuellement d'un "permis de feu" et en source chaude par exemple) ne peuvent y être effectués qu'après délivrance d'un "permis d'intervention" et respectant une consigne particulière. Ces documents seront visés par toutes les parties prenantes lorsque les éventuellement d'un "permis de feu" et en respectant une consigne particulière. travaux seront réalisés par des entreprises extérieures. Le "permis d'intervention" et éventuellement le "permis de feu" et la consigne particulière relative à la sécurité de Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité, une vérification des installations sera effectuée par l'installation sont établis et visés par l'exploitant ou par une personne qu'il aura nommément désignée. Lorsque les travaux l'exploitant ou son représentant ou le représentant de l'éventuelle entreprise extérieure. sont effectués par une entreprise extérieure, ces documents sont signés par l'exploitant et par l'entreprise extérieure ou les personnes qu'ils auront nommément désignées. Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité, une vérification des installations est effectuée par l'exploitant ou son représentant ou le représentant de l'éventuelle entreprise extérieure. Article 26 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Consignes d'exploitation. La société BIOMETHANE DU PIEMONT établira les consignes d’exploitation comportant les éléments cités ci- Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux contre. Ces consignes seront tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. fréquentés par le personnel. Ces consignes indiquent notamment : L'exploitant justifiera la conformité avec les prescriptions du présent article en listant les consignes qu'il met - l'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, notamment l'interdiction de fumer, dans les zones présentant en place et en faisant apparaître la date de dernière modification de chacune. des risques d'incendie ou d'explosion, sauf délivrance préalable d'un permis de feu ;

- l'interdiction de tout brûlage à l'air libre ; Les containers (épuration et chaudière) seront suffisamment ventilés et équipés de détecteurs de CH4. - l'obligation du " permis d'intervention ” pour les parties concernées de l'installation ; - les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation (électricité, réseaux de fluides) ainsi que les Les détecteurs seront reliés à la centrale de détection gaz indépendante, équipée de son relais pour la mise conditions de destruction ou de relargage du biogaz ; en sécurité de l’installation. La centrale de détection sera secourue électriquement (raccordée à un onduleur). - les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une tuyauterie contenant des substances dangereuses, et

notamment du biogaz ; Un contrôle de la qualité de l’air portant sur la détection de H2S sera réalisé avant toute intervention. - les modalités de mise en œuvre des dispositifs d'isolement du réseau de collecte, prévues à l'article 39 ; - les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ; - la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement, des services d'incendie et de secours, etc. ; - les modes opératoires ; - la fréquence de vérification des dispositifs de sécurité et de limitation ou de traitement des pollutions et nuisances générées ; - les instructions de maintenance et de nettoyage ; - l'obligation d'informer l'inspection des installations classées en cas d'accident. L'exploitant justifie la conformité avec les prescriptions du présent article en listant les consignes qu'il met en place et en faisant apparaître la date de dernière modification de chacune. Les locaux et dispositifs confinés font l'objet d'une ventilation efficace et d'un contrôle de la qualité de l'air portant a minima sur la détection de CH4 et de H2S avant toute intervention. Article 27 C Contrat de maintenance avec un prestataire chargé des vérifications des équipements Vérification périodique et maintenance des équipements. La vérification périodique et la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie, des L'exploitant assure ou fait effectuer la vérification périodique et la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre installations électriques et des installations de chauffage seront effectuées par des organismes compétents et l'incendie mis en place (exutoires, systèmes de détection et d'extinction, portes coupe-feu, colonne sèche par exemple) au minimum annuellement. ainsi que des éventuelles installations électriques et de chauffage, conformément aux référentiels en vigueur.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 28 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Surveillance de l'exploitation et formation. L’exploitant et le personnel d’exploitation seront formés à la prévention des nuisances et des risques générés Avant le démarrage des installations, l'exploitant et son personnel d'exploitation, y compris le personnel intérimaire, sont par le fonctionnement et la maintenance des installations, à la conduite à tenir en cas d'incident ou d'accident formés à la prévention des nuisances et des risques générés par le fonctionnement et la maintenance des installations, à et à la mise en œuvre des moyens d'intervention (confère les capacités techniques et financières en PJ n°5). la conduite à tenir en cas d'incident ou d'accident et à la mise en œuvre des moyens d'intervention. L’exploitant et le personnel d’exploitation suivront toute la phase de démarrage de l’installation qui sera pilotée Les formations appropriées pour satisfaire ces dispositions sont dispensées par des organismes ou des personnels par le constructeur. Ils seront présents pendant toutes les phases de mise en service jusqu’à la réception compétents sélectionnés par l'exploitant. Le contenu des formations est décrit et leur adéquation aux besoins justifiée. La définitive. formation initiale mentionnée à l'alinéa précédent est renouvelée selon une périodicité spécifiée par l'exploitant et validée par les organismes ou personnels compétents ayant effectué la formation initiale. Le contenu de cette formation peut être Le contenu des formations sera décrit et leur adéquation aux besoins justifiée. Les formations initiales citées adapté pour prendre en compte notamment le retour d'expérience de l'exploitation des installations et ses éventuelles ci-dessus seront renouvelées selon une périodicité spécifiée par l’exploitant et validée par les organismes modifications. ayant effectué les formations initiales. A l'issue de chaque formation, les organismes ou personnels compétents établissent une attestation de formation précisant les coordonnées du formateur, la date de réalisation de la formation, le thème et le contenu de la formation. Cette A chaque issue de formation, une attestation de formation précisant les informations citées ci-contre seront attestation est délivrée à chaque personne ayant suivi les formations. remises par les formateurs à chaque personne ayant suivi la formation. Avant toute intervention, les prestataires extérieurs sont sensibilisés aux risques générés par leur intervention. L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les documents attestant du respect des Avant toute intervention, les prestataires extérieurs seront sensibilisés aux risques générés par leur dispositions du présent article. intervention. L'exploitant tiendra à la disposition de l'inspection des installations classées les documents attestant du respect des dispositions du présent article. Article 28 bis NA Article non stipulé dans le guide (date de réalisation antérieure à la modification de l’arrêté ministériel) Non-mélange des digestats L’unité de méthanisation envisagée à ZELLWILLER ne comportera qu’une ligne de méthanisation et n’est donc Dans les installations où plusieurs lignes de méthanisation sont exploitées, les digestats destinés à un retour au sol produits pas concernée par cette prescription. par une ligne ne sont pas mélangés avec ceux produits par d'autres lignes si leur mélange constituerait un moyen de dilution des polluants. Les documents de traçabilité permettent alors une gestion différenciée des digestats par ligne de méthanisation. Article 28 ter C Article non stipulé dans le guide (date de réalisation antérieure à la modification de l’arrêté ministériel) Mélanges des intrants Il n’y aura pas d’apport de boues d’épuration dans l’unité de méthanisation. Sans préjudice des articles R. 211-29 et D. 543-226-1 du code de l'environnement, le mélange des intrants en Les intrants respecteront les préconisations de l’article 39 de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux méthanisation n'est possible que si : prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées - les boues d'épuration urbaines participant au mélange respectent l'article 11 de l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97- La liste des intrants figure dans le plan d’épandage ainsi que dans la description du projet dans le formulaire 1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées ; de demande d’enregistrement (cerfa 15679-02). - les autres intrants participant au mélange respectent l'article 39 de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. La description des mélanges susceptibles d'être opérés figure dans le dossier d'enregistrement ou dans un dossier de modification de l'installation soumise à enregistrement.

KALIES – KAN 18-020 8 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Section VI : Registres entrées sorties Article 29 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Admission et sorties. Les intrants pour la méthanisation ne seront ni des déchets dangereux au sens de l’article R. 541-8 du code L'admission des déchets suivants sur le site de l'installation est interdite : de l'environnement susvisé, ni des sous-produits animaux de catégorie 1 tels que définis à l'article 4 du règlement (CE) n° 1774/2002 modifié ni des déchets contenant un ou plusieurs radionucléides. - déchets dangereux au sens de l'article R. 541-8 du code de l'environnement susvisé ; - sous-produits animaux de catégorie 1 tels que définis à l'article 4 du règlement (CE) n° 1774/2002 modifié ; Les intrants admis dans l’unité de méthanisation seront constitués d’effluents d’élevage, de matières végétales, de boues industrielles et de déchets organiques issus d’une tannerie (graisses d’abattoir, carnasse, - déchets contenant un ou plusieurs radionucléides dont l'activité ou la concentration ne peut être négligée du point de etc). vue de la radioprotection. Toute admission envisagée par l'exploitant de matières à méthaniser d'une nature ou d'une origine différente Toute admission envisagée par l'exploitant de matières à méthaniser d'une nature ou d'une origine différentes de celles de celles mentionnées dans la demande d'enregistrement sera portée à la connaissance du préfet. mentionnées dans la demande d'enregistrement est portée à la connaissance du préfet. Toute admission de matières et des déchets donnera lieu à un enregistrement : 1. Enregistrement lors de l'admission.  De leur désignation ; Toute admission de déchets ou de matières donne lieu à un enregistrement :  De la date de réception - de leur désignation ;  Du tonnage, déterminé à l’aide du pont à bascule qui sera placé à l’entrée du site ; - de la date de réception ;  Du nom et de l’adresse de l’expéditeur initial. - du tonnage ou, en cas de livraison par canalisation, du volume ; - du nom et de l'adresse de l'expéditeur initial ; Les registres d’admission des déchets seront conservés par l'exploitant pendant une durée minimale de trois - le cas échéant, de la date et du motif de refus de prise en charge, complétés de la mention de destination prévue des ans. Ils seront tenus à la disposition des services en charge du contrôle des installations classées. déchets et matières refusés. L'exploitant est en mesure de justifier de la masse (ou du volume, pour les matières liquides) des matières reçues lors de chaque réception, sur la base d'une pesée effectuée lors de la réception ou des informations et estimations communiquées L’exploitant établira un bilan annuel de la production de déchets et de digestats. par le producteur de ces matières ou d'une évaluation effectuée selon une méthode spécifiée. Un registre de sortie sera réalisé, mentionnant la destination des digestats dont les coordonnées du Les registres d'admission des déchets sont conservés par l'exploitant pendant une durée minimale de trois ans. Ils sont destinataire, sera archivé pendant une durée minimale de dix ans et tenu à la disposition des organismes de tenus à la disposition des services en charge du contrôle des installations classées. contrôle. Toute admission de matières autres que des effluents d'élevage, des végétaux, des matières stercoraires ou des déchets d'industries agroalimentaires, ou de biodéchets triés à la source au sens du code de l'environnement, fait l'objet d'un contrôle de non-radioactivité. Ce contrôle peut être effectué sur le lieu de production des déchets ; l'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les documents justificatifs de la réalisation de ces contrôles et de leurs résultats. 2. Enregistrement des sorties de déchets et de digestats. L'exploitant établit un bilan annuel de la production de déchets et de digestats et tient en outre à jour un registre de sortie mentionnant la destination des digestats : mise sur le marché conformément aux articles L. 255-1 à L. 255-11 du code rural, épandage, traitement (compostage, séchage...) ou élimination (enfouissement, incinération, épuration...) et en précisant les coordonnées du destinataire. Ce registre de sortie est archivé pendant une durée minimale de dix ans et tenu à la disposition des services en charge du contrôle des installations classées et, le cas échéant, des autorités de contrôle chargées des articles L. 255-1 à L. 255-11 du code rural. Le cahier d'épandage tel que prévu par les arrêtés du 27 décembre 2013 relatifs aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises respectivement à déclaration, enregistrement et autorisation sous les rubriques n° 2101,2102 et 2111 peut tenir lieu de registre de sortie.

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 29 [Suite] C Un cahier des charges sera élaboré par l’exploitant (ou le constructeur) pour définir la qualité des matières 3. Conditions d'admission des déchets et matières à traiter, en cas de réception de matières ou de déchets autres que de admissibles dans l'installation. Ces éléments préciseront explicitement les critères qu'elles doivent satisfaire la matière végétale brute, des effluents d'élevage, des matières stercoraires, du lactosérum et des déchets végétaux et dont la vérification sera requise. d'industries agroalimentaires. Une information préalable sera demandée avant la première admission d’une matière sur le site. Elle sera L'exploitant élabore un ou des cahiers des charges pour définir la qualité des matières admissibles dans l'installation. Ces renouvelée tous les ans et conservée au moins trois ans par l’exploitant. éléments précisent explicitement les critères qu'elles doivent satisfaire et dont la vérification est requise. L’information préalable contiendra les éléments listés ci-contre. Avant la première admission d'une matière dans son installation et en vue d'en vérifier l'admissibilité, l'exploitant demande Le recueil sera tenu en permanence à jour et à la disposition de l'inspection des installations classées. au producteur, à la collectivité en charge de la collecte ou au détenteur une information préalable. Cette information Pour les déchets issus de la tannerie, l’information préalable sera complétée par la description du procédé préalable est renouvelée tous les ans et conservée au moins trois ans par l'exploitant. conduisant à leur production et par leur caractérisation au regard des substances mentionnées à l'annexe VII L'information préalable contient a minima les éléments suivants pour la caractérisation des matières entrantes : a de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de - source et origine de la matière ; toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. - données concernant sa composition, et notamment sa teneur en matière sèche et en matières organiques ; Les boues industrielles seront conformes aux dispositions de l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions - dans le cas de sous-produits animaux au sens du règlement (CE) n° 1069/2009, l'indication de la catégorie techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97- correspondante et d'un éventuel traitement préalable d'hygiénisation ; l'établissement devra alors disposer de l'agrément 1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées, ou à celles de l'arrêté du 2 février sanitaire prévu par le règlement (CE) n° 1069/2009, et les dispositifs de traitement de ces sous-produits seront présentés 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des au dossier ; installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. L’information préalable précisera les éléments listés ci-contre s’appliquant aux boues industrielles. - son apparence (odeur, couleur, apparence physique) ; Tout lot de boues présentant une non-conformité aux valeurs limites fixées à l'annexe 1 de l'arrêté du 8 - les conditions de son transport ; janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, - le code du déchet conformément à l'annexe II de l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; pris en application du décret n° 97-1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées - le cas échéant, les précautions supplémentaires à prendre, notamment celles nécessaires à la prévention de la formation sera refusé par l'exploitant. d'hydrogène sulfuré consécutivement au mélange de matières avec des matières déjà présentes sur le site. Les informations relatives aux boues seront conservées pendant dix ans par l'exploitant et mises à la L'exploitant tient en permanence à jour et à la disposition de l'inspection des installations classées le recueil des disposition de l'inspection des installations classées. informations préalables qui lui ont été adressées et précise, le cas échéant, les motifs pour lesquels il a refusé l'admission d'une matière. A l'exception des effluents d'élevage, des végétaux, des matières stercoraires et des déchets végétaux d'industries agroalimentaires, l'information préalable mentionnée précédemment est complétée, pour les matières entrantes dont les lots successifs présentent des caractéristiques peu variables, par la description du procédé conduisant à leur production et par leur caractérisation au regard des substances mentionnées à l'annexe VII a de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. Dans le cas de traitement de boues d'épuration domestiques ou industrielles, celles-ci doivent être conformes aux dispositions de l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97-1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées, ou à celles de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation, et l'information préalable précise également : - la description du procédé conduisant à leur production ; - pour les boues urbaines, le recensement des effluents non domestiques traités par le procédé décrit ; - une liste des contaminants susceptibles d'être présents en quantité significative au regard des installations raccordées au réseau de collecte dont les eaux sont traitées par la station d'épuration ; - une caractérisation de ces boues au regard des substances pour lesquelles des valeurs limites sont fixées par l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97-1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées, réalisée selon la fréquence indiquée dans cet arrêté sur une période de temps d'une année. Tout lot de boues présentant une non-conformité aux valeurs limites fixées à l'annexe 1 de l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97-1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées est refusé par l'exploitant. Les informations relatives aux boues sont conservées pendant dix ans par l'exploitant et mises à la disposition de l'inspection des installations classées.

KALIES – KAN 18-020 10 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Section VII : Les équipements de méthanisation Article 30 C Néant Dispositifs de rétention. Tout stockage de matières liquides autres que les matières avant traitement, le digestat ou les matières en Tout stockage de matières liquides autres que les matières avant traitement, le digestat, les matières en cours de cours de traitement et susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du sol sera associé à une capacité de traitement ou les effluents d'élevage, susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol, est associé à une capacité de rétention dont les caractéristiques seront conformes aux normes en vigueur et en veillant à ne pas associer rétention de volume au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : sur une même rétention des réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles. - 100 % de la capacité du plus grand réservoir servant au stockage de ces matières liquides ; - 50 % de la capacité globale des réservoirs associés. Un drainage sera mis en place autour de chaque cuve. Un regard de visite permettra de prévenir toute fuite Les réservoirs fixes sont munis de jauges de niveau et, pour les stockages enterrés, de limiteurs de remplissage. Le au niveau de chaque cuve. Les réservoirs fixes seront munis de jauges de niveau. Les cuves seront réalisées en béton. stockage sous le niveau du sol n'est autorisé que dans des réservoirs en fosse maçonnée ou à double enveloppe associée à un détecteur de fuite. L'étanchéité des réservoirs doit être contrôlable. Lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, admis Par ailleurs, les écoulements potentiels sur l’unité de méthanisation (déversement, débordement, …) seront 3 au transport, le volume minimal de la rétention est égal soit à la capacité totale des récipients si cette capacité est dirigés vers une rétention effectuée par talutage d’un volume de 12 650 m . Ce volume permettra de confiner inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale ou 50 % dans le cas de liquides inflammables (à l'exception des entre autres la totalité du plus gros volume liquide hors sol présent sur le site (la cuve de stockage du lubrifiants) avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède 800 litres. La capacité de rétention est étanche aux digestat). produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour le dispositif d'obturation, qui doit être maintenu fermé en conditions normales. Un bassin de rétention étanche de 490 m3 sera mis en place pour servir à la rétention des eaux en cas L'étanchéité du ou des réservoirs associés doit pouvoir être contrôlée à tout moment. d’incendie. Ce volume sera supérieur au volume de confinement calculé au moyen de la méthode D9A 3 Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne sont pas associés à une même rétention. présentée en annexe A6 (volume de confinement obtenu de 437 m ). L'installation est en outre munie d'un dispositif de rétention, le cas échéant effectué par talutage, d'un volume au moins égal au volume du contenu liquide de la plus grosse cuve, qui permet de retenir le digestat ou les matières en cours de traitement en cas de débordement ou de perte d'étanchéité du digesteur ou de la cuve de stockage du digestat. Pour les cuves enterrées, en cas d'impossibilité de mettre en place une cuvette de rétention, justifiée dans le dossier d'enregistrement, un dispositif de drainage est mis en place pour collecter les fuites éventuelles. Article 31 C Description du dispositif de limitation des conséquences d’une surpression brutale Cuves de méthanisation. Les digesteurs seront munis d’une membrane souple faisant office de dispositif de limitation des conséquences Les équipements dans lesquels s'effectue le processus de méthanisation sont munis d'une membrane souple ou sont dotés d’une surpression brutale liée à une explosion. d'un dispositif de limitation des conséquences d'une surpression brutale liée à une explosion, tel qu'un évent d'explosion Pour mémoire, les équipements de méthanisation seront situés en extérieur. ou une zone de fragilisation de la partie supérieure de la cuve. Dans le cas où les équipements de méthanisation sont abrités dans des locaux, le dispositif ci-dessus est complété par une zone de fragilisation de la toiture. Le contrôle de la pression du biogaz dans le ciel gazeux des digesteurs sera assuré par l’indicateur de niveau Ils sont également équipés d'une soupape de respiration destinée à prévenir les risques de mise en pression ou dépression de remplissage du ciel gazeux (la pression étant proportionnelle au niveau de remplissage). des équipements au-delà de leurs caractéristiques de résistance, dimensionnée pour passer les débits requis, conçue et Les digesteurs seront également équipés d'une soupape de sécurité empêchant toute dépression ou disposée pour que son bon fonctionnement ne soit entravé ni par la mousse, ni par le gel, ni par quelque obstacle que ce surpression trop importante. Chaque soupape sera dimensionnée pour passer les débits requis, conçue et soit. disposée pour que leur bon fonctionnement ne soit entravé ni par la mousse, ni par le gel (ajout d’antigel, Les dispositifs visés aux points ci-dessus ne débouchent pas sur un lieu de passage et leur disponibilité est contrôlée chauffage de la soupape par exemple), ni par quelque obstacle que ce soit. régulièrement et après toute situation d'exploitation exceptionnelle ayant conduit à leur sollicitation.

Le (ou les) débouché(s) de ces dispositifs (soupapes) ne sera(ont) pas dirigé(s) vers un lieu de passage (rejet en hauteur au-dessus des équipements de méthanisation). Ils seront régulièrement contrôlés notamment après toute situation d'exploitation exceptionnelle ayant conduit à leur sollicitation. Article 32 C Description de l’équipement de destruction du biogaz. Le cas échéant, description de l’équipement de stockage Destruction du biogaz. Une torchère de sécurité à démarrage automatique est prévue au nord-ouest du site, à plus de 10 m de tout L'installation dispose d'un équipement de destruction du biogaz produit en cas d'indisponibilité temporaire des autre équipement et des limites de propriété. Elle permettra d’évacuer le biogaz en cas de panne des équipements de valorisation de celui-ci. Cet équipement est muni d'un arrête-flammes conforme à la norme EN 12874 ou dispositifs de valorisation du biogaz. Sa hauteur sera de 7 m. ISO 16852. Dans le cas d'utilisation d'une torchère, le dossier d'enregistrement en précise les caractéristiques essentielles En amont, la torchère sera munie d’un arrête-flamme conforme aux normes en vigueur et possèdera un et les règles d'implantation et de fonctionnement. dispositif de ventilation préalable au rallumage ou à l’arrêt de la flamme. Dans le cas où cet équipement n'est pas présent en permanence sur le site, l'installation dispose d'une capacité permettant le stockage du biogaz produit jusqu'à la mise en service de cet équipement. Article 33 C Le cas échéant, description du système d’injection d’air dans le biogaz et justification de l’absence de risque Traitement du biogaz. de surdosage

Lorsqu'il existe un dispositif d'injection d'air dans le biogaz destiné à en limiter la teneur en H2S par oxydation, ce dispositif Un dispositif d’injection d’air dans le biogaz sera mis en place afin de limiter la teneur en H2S. Ce dispositif est conçu pour prévenir le risque de formation d'une atmosphère explosive ou doté des sécurités permettant de prévenir sera conçu pour prévenir le risque de formation d’une atmosphère explosive. ce risque.

KALIES – KAN 18-020 11 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 34 C Plan et description des ouvrages de stockage du digestat Stockage du digestat. Volume prévisionnel de production de digestat Les ouvrages de stockage du digestat sont dimensionnés et exploités de manière à éviter tout déversement dans le milieu Durée prévisionnelle maximale de la période sans possibilité d’épandage naturel. Ils ont une capacité suffisante pour permettre le stockage de la quantité de digestat (fraction solide et fraction Le digestat sera stocké dans : liquide) produite sur une période correspondant à la plus longue période pendant laquelle son épandage est soit impossible, - Une cuve en béton ; soit interdit, sauf si l'exploitant ou un prestataire dispose de capacités de stockage sur un autre site et qu'il est en mesure - Une plateforme de stockage de la phase solide du digestat. d'en justifier en permanence la disponibilité. La cuve sera équipée d’un drainage périphérique muni d’un regard de visite afin de prévenir toute fuite de la La période de stockage prise en compte ne peut pas être inférieure à quatre mois. cuve. Par ailleurs le site comporte une rétention effectuée par talutage d’une capacité de 12 650 m3 pour Toutes dispositions sont prises pour que les dispositifs d'entreposage ne soient pas source de gêne ou de nuisances pour prévenir tout débordement ou toute fuite du plus gros volume hors-sol de stockage (stockage de digestat) le voisinage et n'entraînent pas de pollution des eaux ou des sols par ruissellement ou infiltration. Le déversement dans présent sur le site. le milieu naturel des trop-pleins des ouvrages de stockage est interdit. Les ouvrages de stockage de digestats liquides ou d'effluents d'élevage sont imperméables et maintenus en parfait état La capacité de stockage du digestat permettra de stocker le digestat liquide sur une période de 8 mois et le d'étanchéité. Lorsque le stockage se fait à l'air libre, les ouvrages sont entourés d'une clôture de sécurité efficace et dotés, digestat solide sur une période de 4 mois. pour les nouveaux ouvrages, de dispositifs de contrôle de l'étanchéité.

La cuve de stockage du digestat sera imperméable et maintenues en parfait état d’étanchéité. Section VIII : Déroulement du procédé de méthanisation Article 35 C Localisation et description des dispositifs de contrôle de la température des matières en fermentation et de la Surveillance de la méthanisation. pression du biogaz ainsi que du dispositif de mesure de la quantité de biogaz produit Les dispositifs assurant l'étanchéité des équipements dont une défaillance est susceptible d'être à l'origine de dégagement Programme de contrôle et de maintenance des équipements dont une défaillance est susceptible d’être à gazeux font l'objet de vérifications régulières. Ces vérifications sont décrites dans un programme de contrôle et de l’origine de dégagement gazeux maintenance que l'exploitant tient à la disposition des services en charge du contrôle des installations classées. Les dispositifs assurant l'étanchéité des équipements dont une défaillance est susceptible d'être à l'origine de L'installation est équipée des moyens de mesure nécessaires à la surveillance du processus de méthanisation et a minima dégagement gazeux feront l'objet de vérifications régulières. Ces vérifications seront décrites dans un de dispositifs de contrôle en continu de la température des matières en fermentation et de la pression du biogaz. programme de contrôle et de maintenance que l'exploitant tiendra à la disposition des services en charge du L'exploitant spécifie le domaine de fonctionnement des installations pour chaque paramètre surveillé, en définit la contrôle des installations classées. fréquence de vérification et spécifie, le cas échéant, les seuils d'alarme associés. Le contrôle de la température des matières en fermentation sera assuré par des capteurs situés dans les L'installation est équipée d'un dispositif de mesure de la quantité de biogaz produit. Ce dispositif est vérifié a minima une digesteurs. La pression du biogaz sera également surveillée tout au long du processus de méthanisation et fois par an par un organisme compétent. Les quantités de biogaz mesurées et les résultats des vérifications sont tenus à d’épuration (niveau de remplissage du ciel gazeux, soupape de surpression/dépression, etc.). la disposition des services chargés du contrôle des installations. Les quantités et qualité du biogaz produit seront mesurées en sortie de chaque digesteur à l’aide d’un analyseur en ligne. Les résultats seront conservés par le système informatique du site et seront tenus à la disposition des services chargés du contrôle des installations.

Des seuils d’alarme sont prévus avec envoi des informations par téléphone à la personne d’astreinte. La maintenance des équipements sera effectuée au moins une fois par an par un organisme compétent. Article 36 C Présence du registre dans lequel sont consignés les contrôles de l’étanchéité du digesteur et des canalisations Phase de démarrage des installations. de biogaz L'étanchéité du ou des digesteurs, de leurs canalisations de biogaz et des équipements de protection contre les Consigne spécifique pour limiter les risques de formation d’atmosphères explosives lors des phases de surpressions et les dépressions est vérifiée lors du démarrage et de chaque redémarrage consécutif à une intervention démarrage ou de redémarrage de l’installation susceptible de porter atteinte à leur étanchéité. L'exécution du contrôle et ses résultats sont consignés dans un registre. L’étanchéité des digesteurs, des canalisations de biogaz et des équipements de protection contre les Lors du démarrage ou du redémarrage ainsi que lors de l'arrêt ou de la vidange de tout ou partie de l'installation, surpressions et les dépressions seront vérifiées avant tout démarrage de l’installation. L'exécution du contrôle l'exploitant prend les dispositions nécessaires pour limiter les risques de formation d'atmosphères explosives. Il établit et ses résultats seront consignés dans un registre. une consigne spécifique pour ces phases d'exploitation. Cette consigne spécifie notamment les moyens de prévention Les consignes spécifiques afin de limiter les risques de formation d’atmosphère explosives lors des phases de additionnels, du point de vue du risque d'explosion (inertage, dilution par ventilation...), qu'il met en œuvre pendant ces démarrage ou de redémarrage seront déterminées par le constructeur de l’installation. phases transitoires d'exploitation. Pendant ces phases, toute opération ou intervention de nature à accentuer le risque d'explosion est interdite.

KALIES – KAN 18-020 12 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Chapitre III : La ressource en eau Section 1 : Prélèvements, consommation d’eau et collecte des effluents Article 37 C Néant Prélèvement d'eau, forages. Afin de limiter la consommation en eau par l’unité de méthanisation, les eaux de ruissellement et les eaux Toutes dispositions sont prises pour limiter la consommation d'eau. usées produites sur le site seront redirigées vers les digesteurs. Le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau public de distribution d'eau potable est muni d'un dispositif de L’unité de méthanisation sera alimentée au moyen d’un raccordement au réseau collectif d’eau potable. Le disconnexion évitant en toute circonstance le retour d'eau pouvant être polluée. raccordement sera muni d’un dispositif de disconnexion. L'usage du réseau d'eau incendie est strictement réservé aux sinistres, aux exercices de secours et aux opérations Un forage sera mis en place dans les règles de l’art (conforme aux dispositions de l’article 131 du code minier) d'entretien ou de maintien hors gel de ce réseau. pour assurer l’alimentation en eau des besoins incendie du site. Ce raccordement sera muni d’un dispositif de disconnexion. Lors de la réalisation de forages en nappe, toutes dispositions sont prises pour éviter de mettre en communication des nappes d'eau distinctes et pour prévenir toute introduction de pollution de surface, notamment par un aménagement L’installation sera raccordée au bassin de rétention afin d’éviter toute introduction de pollution de surface. approprié vis-à-vis des installations de stockage ou d'utilisation de substances dangereuses. Le dimensionnement du forage sera réalisé au stade EXE. A noter que le prélèvement de 300 m3 sera réalisé La réalisation de tout nouveau forage ou la mise hors service d'un forage est portée à la connaissance du préfet avec tous uniquement en cas d’urgence et n’aura a priori aucune incidence au bout de quelques heures sur le niveau de les éléments d'appréciation de l'impact hydrogéologique. la nappe aux droits et aux alentours du prélèvement. Toute réalisation de forage doit être conforme aux dispositions de l'article 131 du code minier. En cas de cessation d’utilisation du forage, l’exploitant prendra les mesures appropriées pour l’obturation ou le comblement de l’ouvrage afin d’éviter la pollution des nappes d’eau souterraine. En cas de cessation d'utilisation d'un forage, l'exploitant prend les mesures appropriées pour l'obturation ou le comblement de cet ouvrage afin d'éviter la pollution des nappes d'eau souterraines. Article 38 C Plan des réseaux de collecte des effluents Collecte des effluents liquides. Les effluents produits par l’installation seront : Il est interdit d'établir des liaisons directes entre les réseaux de collecte des effluents devant subir un traitement ou être  Le digestat : après une séparation de phase, les digestats solides et liquides seront épandus détruits et le milieu récepteur, à l'exception des cas accidentels où la sécurité des personnes ou des installations serait conformément au plan d’épandage établi dans le cadre de la demande d’enregistrement ; compromise.  Les eaux pluviales : elles seront captées et utilisées dans l’unité de méthanisation ; Les effluents aqueux rejetés par les installations ne sont pas susceptibles de dégrader les réseaux de l'installation ou de  Les eaux usées et sanitaires : ces eaux seront collectées puis recirculées dans l’unité de dégager des produits toxiques ou inflammables dans ces réseaux. Ces effluents ne contiennent pas de substances de méthanisation pour les besoins en eau des digesteurs. nature à gêner le bon fonctionnement des ouvrages de traitement du site. Le réseau de collecte sera de type séparatif permettant d’isoler les eaux résiduaires souillées des eaux non Le réseau de collecte est de type séparatif permettant d'isoler les eaux résiduaires souillées des eaux pluviales non susceptibles de l’être. susceptibles de l'être. Les points de rejet des eaux résiduaires sont en nombre aussi réduit que possible. Ils sont aménagés pour permettre un prélèvement aisé d'échantillons. Un plan des réseaux a été réalisé dans le cadre du projet (annexe PJ n°3 de la demande d’enregistrement) et L'exploitant établit et tient à jour le plan des réseaux de collecte des effluents. Ce plan fait apparaître les secteurs collectés, fait apparaître les secteurs collectés, les points de branchement, les regards, les avaloirs, les postes de les points de branchement, regards, avaloirs, postes de relevage, postes de mesure, vannes manuelles et automatiques. relevage, les postes de mesure, les vannes manuelles et automatiques. Ce plan sera tenu à jour. Article 39 C Description des dispositifs permettant l’obturation des réseaux d’évacuation des eaux Collecte des eaux pluviales, des écoulements pollués et des eaux d'incendie. Consigne définissant les modalités de mise en œuvre des dispositifs permettant l’obturation des réseaux Les eaux pluviales non souillées sont collectées séparément et peuvent être rejetées sans traitement préalable, sauf si la d’évacuation des eaux sensibilité du milieu l'impose. Des dispositifs permettant l'obturation des réseaux d'évacuation des eaux sont implantés Les eaux de ruissellement des zones de stockage des matières premières seront utilisées dans le process de de sorte à maintenir sur le site les eaux d'extinction d'un sinistre ou l'écoulement consécutif à un accident de transport. méthanisation. Une consigne définit les modalités de mise en œuvre de ces dispositifs. Les eaux pluviales seront collectées dans le bassin de confinement du site (capacité de 490 m3) puis En l'absence de pollution préalablement caractérisée, les eaux confinées qui respectent les limites autorisées à l'article 42 recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins en eau des digesteurs. peuvent être évacuées vers le milieu récepteur. Lorsque ces limites excèdent les objectifs de qualité du milieu récepteur Un bassin de rétention, obturable et d’une capacité de 490 m3, permettra de confiner les eaux en cas de visés au IV de l'article L. 212-1 du code de l'environnement, les eaux confinées ne peuvent toutefois être rejetées que si sinistre ou d’écoulement consécutif à un accident de transport sur le site. elles satisfont ces objectifs. Dans le cas contraire, ces eaux sont éliminées vers les filières de traitement des déchets En l’absence de pollution préalablement caractérisée, les eaux confinées qui respecteront les limites autorisées appropriées. à l'article 42 mais aussi à l’article 28 ter seront recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins en Les eaux pluviales susceptibles d'être souillées sont dirigées vers un bassin de confinement capable de recueillir le premier eau des digesteurs. Dans le cas contraire, ces eaux seront éliminées vers les filières de traitement des déchets flot. appropriées. Section II : Rejets Article 40 C Néant Justification de la compatibilité des rejets avec les objectifs de qualité. La pièce J12 justifie de la compatibilité du projet avec le SDAGE RHIN-MEUSE 2016-2021. L'exploitant justifie que les valeurs limites d'émissions fixées ci-après sont compatibles avec l'état du milieu ou avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IV de l'article L. 212-1 du code de l'environnement. Article 41 C Néant Mesure des volumes rejetés et points de rejets. Pour mémoire, les eaux usées et sanitaires seront recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins En cas de rejets continus, la quantité d'eau rejetée est mesurée journellement. Dans le cas contraire, elle peut être évaluée en eau du process. à une fréquence d'au moins deux fois par an à partir d'un bilan matière sur l'eau, tenant compte notamment de la mesure Les eaux de ruissellement des zones de stockage des matières premières seront utilisées dans le process de des quantités d'eau prélevées dans le réseau de distribution publique ou dans le milieu naturel. méthanisation. Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit que possible. Ils sont aménagés pour permettre un Les eaux pluviales seront collectées dans le bassin de confinement du site (capacité de 490 m3) puis prélèvement aisé d'échantillons. recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins en eau des digesteurs. Il n’y aura donc pas de rejet. Le site n’est donc pas concerné par ces prescriptions.

KALIES – KAN 18-020 13 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 42 C Indication des flux journaliers et des polluants rejetés. Valeurs limites de rejet. Description du programme de surveillance. Sans préjudice de l'autorisation de déversement dans le réseau public (art. L. 1331-10 du code de la santé publique), les Autorisation de déversement établie avec le gestionnaire du réseau de collecte, et convention de déversement rejets d'eaux résiduaires font l'objet en tant que de besoin d'un traitement permettant de respecter les valeurs limites établie avec le gestionnaire du réseau d’assainissement. suivantes, contrôlées, sauf stipulation contraire de la norme, sur effluent brut non décanté et non filtré, sans dilution Pour mémoire, les eaux usées et sanitaires seront recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins préalable ou mélange avec d'autres effluents : en eau du process. a) Dans tous les cas, avant rejet au milieu naturel ou dans un réseau d'assainissement collectif : Les eaux de ruissellement des zones de stockage des matières premières seront utilisées dans le process de - pH compris entre 5,5 et 8,5 (9,5 en cas de neutralisation alcaline) ; méthanisation. - température <30 °C. Les eaux pluviales seront collectées dans le bassin de confinement du site (capacité de 490 m3) puis b) Le raccordement à une station d'épuration collective, urbaine ou industrielle, n'est autorisé que si l'infrastructure recirculées dans l’unité de méthanisation pour les besoins en eau des digesteurs. collective d'assainissement (réseau et station d'épuration) est apte à acheminer et traiter l'effluent industriel dans de Il n’y aura donc pas de rejet. Le site n’est donc pas concerné par ces prescriptions. bonnes conditions. Une autorisation de déversement est établie avec le gestionnaire du réseau de collecte ainsi qu'une convention de déversement avec le gestionnaire du réseau d'assainissement. Les valeurs limites de concentration imposées à l'effluent à la sortie de l'installation avant raccordement à une station d'épuration urbaine ne dépassent pas : - MEST : 600 mg/l ;

- DBO5 : 800 mg/l ; - DCO : 2 000 mg/l ; - azote global (exprimé en N) : 150 mg/l ; - phosphore total (exprimé en P) : 50 mg/l. c) Dans le cas de rejet dans le milieu naturel ou dans un réseau d'assainissement collectif dépourvu de station d'épuration, les valeurs limites de concentration imposées à l'effluent comme aux eaux pluviales sont les suivantes : - MEST : 100 mg/l si le flux n'excède pas 15 kg/j, 35 mg/l au-delà ; - DCO : 300 mg/l si le flux n'excède pas 100 kg/j, 125 mg/l au-delà ;

- DBO5 : 100 mg/l si le flux n'excède pas 30 kg/j, 30 mg/l au-delà ; - hydrocarbures totaux : 10 mg/l ; - azote global : 30 mg/l (concentrations exprimées en moyenne mensuelle) si le flux n'excède pas 150 kg/j, 15 mg/l si : 150 kg/j

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 46 C Fournir l’étude préalable et le programme prévisionnel annuel d’épandage ainsi que les contrats d’épandage Epandage du digestat tels que définis dans l’annexe I L'épandage des digestats fait l'objet d'un plan d'épandage dans le respect des conditions précisées en annexe II, sans L’épandage du digestat a fait l’objet d’un plan d’épandage (annexe A5 de la demande d’enregistrement). préjudice des dispositions de la réglementation relative aux nitrates d'origine agricole. L'épandage est alors effectué par A titre d’information, les déchets en provenance des tanneries seront uniquement des déchets générés avant un dispositif permettant de limiter les émissions atmosphériques d'ammoniac. traitement des peaux. Ils seront donc totalement exempts de traitement chimique. Dans le cas d'une unité de méthanisation traitant des boues d'épuration des eaux usées domestiques, le plan d'épandage respecte les conditions fixées par l'arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages Pour mémoire, l’unité de méthanisation ne traitera pas de boues d’épuration des eaux usées domestiques. de boues sur les sols agricoles, pris en application du décret n° 97-1133 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées. Chapitre IV : Emissions dans l’air Section I : Généralités Article 47 C Néant Captage et épuration des rejets à l'atmosphère. Les émissions de gaz d’échappement de poids lourds au sein du site seront faibles dans la mesure où le Si la circulation d'engins ou de véhicules dans l'enceinte de l'installation entraîne de fortes émissions de poussières, déchargement d’intrants et le chargement de digestats se feront moteur à l’arrêt. De plus, les voies de l'exploitant prend les dispositions utiles pour en limiter la formation. circulation étant revêtues, la circulation n’engendrera pas de poussières. Les poussières, gaz polluants ou odeurs sont captés à la source, canalisés et traités, sauf dans le cas d'une impossibilité Concernant les odeurs, comme stipulé à l’article 49, les matières les plus odorantes seront incorporées technique justifiée. Sans préjudice des règles relatives à l'hygiène et à la sécurité des travailleurs, les rejets sont conformes rapidement et seront stockées dans des cuves fermées. Il s’agira en particulier du lisier ou du purin stockés aux dispositions du présent arrêté. dans les préfosses. De plus, ces préfosses sont couvertes afin de limiter les émissions d’odeurs. Enfin, l’installation de combustion sera à l’origine d’une émission canalisée suite à la combustion du biogaz. Cette émission sera toutefois restreinte au vu de la puissance faible de cet appareil (inférieur à 1 MW).

Article 48 C Description du dispositif de mesure de la teneur du biogaz en CH4 et H2S

Composition du biogaz et prévention de son rejet. Moyens mis en œuvre pour assurer une teneur du biogaz inférieure à 300 ppm de H2S Le rejet direct de biogaz dans l'air est interdit en fonctionnement normal. Le biogaz produit sera épuré avant injection dans le réseau de gaz naturel. En cas de panne des équipements

La teneur en CH4 et H2S du biogaz produit est mesurée en continu ou au moins une fois par jour sur un équipement d’épuration, le biogaz sera brûlé sur une torchère. Aucun rejet direct de biogaz ne sera donc effectué en contrôlé annuellement et étalonné a minima tous les trois ans par un organisme extérieur. Les résultats des mesures et fonctionnement normal. des contrôles effectués sur l'instrument de mesure sont consignés et tenus à la disposition des services chargés du contrôle La teneur en CH4 et en H2S sera contrôlée en sortie des digesteurs plusieurs fois par jour (mesures des installations classées pendant une durée d'au moins trois ans. programmées plusieurs fois par jour) par un analyseur de gaz, contrôlé annuellement et étalonné a minima

La teneur en H2S du biogaz issu de l'installation de méthanisation en fonctionnement stabilisé à la sortie de l'installation tous les trois ans par un organisme extérieur. est inférieure à 300 ppm. Les résultats des mesures et des contrôles effectués sur l'instrument de mesure seront consignés et tenus à la disposition des services chargés du contrôle des installations classées pendant une durée d'au moins trois ans. Une désulfuration du biogaz par injection d’oxygène sera mise en place afin de respecter la teneur maximale (300 ppm) en H2S en sortie du post-digesteur.

Section II : Valeurs limites d’émission Article 49 C Résultats de l’état initial des odeurs perçues dans l’environnement, si l’installation est susceptible d’entraîner Prévention des nuisances odorantes. une augmentation des nuisances odorantes. Pour les installations nouvelles susceptibles d'entraîner une augmentation des nuisances odorantes, l'exploitant réalise un Description des dispositions prises pour limiter les odeurs provenant de l’installation état initial des odeurs perçues dans l'environnement du site avant le démarrage de l'installation. Les résultats en sont Tous les moyens seront mis en œuvre pour limiter les émissions d’odeurs liées à l’unité de méthanisation. portés dans le dossier d'enregistrement. Les intrants seront transportés par des camions étanches. Les chargements et déchargements seront réalisés L'exploitant prend toutes les dispositions pour limiter les odeurs provenant de l'installation, notamment pour éviter dans les silos de stockage du site. Les substrats sources d’émissions d’odeurs (lisier, purin, etc) seront l'apparition de conditions anaérobies dans les bassins de stockage ou de traitement, ou dans les canaux à ciel ouvert. rapidement introduits dans l’unité de méthanisation afin de limiter les émissions d’odeurs ou stockés Sans préjudice des dispositions du code du travail, les installations et les entrepôts pouvant dégager des émissions provisoirement dans la préfosse. odorantes sont aménagés autant que possible dans des locaux confinés et si besoin ventilés. Les effluents gazeux canalisés De même, la cuve de stockage du digestat liquide sera couverte. Les digesteurs seront équipés de membrane odorants sont, le cas échéant, récupérés et acheminés vers une installation d'épuration des gaz. Les sources potentielles souple et d’une soupape permettant de contrôler la surpression et dépression des cuves. d'odeurs (bassins, lagunes...) difficiles à confiner en raison de leur grande surface sont implantées de manière à limiter la Le biogaz produit par l’unité de méthanisation sera récupéré et traité par un système d’épuration. Le gêne pour le voisinage en tenant compte, notamment, de la direction des vents dominants. biométhane ainsi produit sera injecté dans le réseau de gaz naturel au sud-est du site ou utilisé au niveau de L'installation est conçue, équipée, construite et exploitée de manière à ce que les émissions d'odeurs soient aussi réduites la chaudière du site. Le biogaz non traité sera dirigé vers la torchère qui brûlera le biogaz. que possible, et ceci tant au niveau de la réception, de l'entreposage et du traitement des matières entrantes qu'à celui du stockage et du traitement du digestat et de la valorisation du biogaz. A cet effet, si le délai de traitement des matières susceptibles de générer des nuisances à la livraison ou lors de leur entreposage est supérieur à vingt-quatre heures, l'exploitant met en place les moyens d'entreposage adaptés. Par ailleurs, l’unité de méthanisation sera implantée en zone agricole. Les matières et effluents à traiter sont déchargés dès leur arrivée dans un dispositif de stockage étanche conçu pour éviter tout écoulement incontrôlé de matières et d'effluents liquides ; la zone de chargement est équipée de moyens permettant Si besoin et à la demande de l’administration, la société BIOMETHANE DU PIEMONT réalisera un état initial d'éviter tout envol de matières et de poussières à l'extérieur du site. des odeurs perçues par l’environnement du site juste avant le démarrage. Les produits pulvérulents, volatils ou odorants, susceptibles de conduire à des émissions diffuses de polluants dans l'atmosphère, sont stockés en milieu confiné (récipients, silos, bâtiments fermés...). Les installations de manipulation, transvasement, transport de ces produits sont, sauf impossibilité technique justifiée, munies de dispositifs de capotage et d'aspiration permettant de réduire les émissions dans l'atmosphère. Chapitre V : Emissions dans les sols Sans objet. / /

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Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Chapitre VI : Bruit et vibrations Article 50 C Description des modalités de surveillance des émissions sonores Valeurs limites de bruit. Des mesures de bruit seront réalisées dans l’année suivant la mise en service du site puis tous les trois ans. I.- Valeurs limites de bruit. Elles seront réalisées dans les conditions représentatives du fonctionnement de l’installation et selon la méthode définie en annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997. Elles permettront de confirmer le respect des Les émissions sonores de l'installation ne sont pas à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant : émissions sonores limites précisées dans le tableau ci-contre. L’engin de manutention utilisé sera conforme aux normes en vigueur et régulièrement inspecté.

Emergence admissible pour la Niveau de bruit ambiant Emergence admissible pour la période période allant de 7 heures à (incluant le bruit de allant de 22 heures à 7 heures, ainsi que Seuls l’alarme incendie et les avertisseurs de sécurité (bip de recul) seront audibles. La pompe sera mise en 22 heures, sauf dimanches et l'installation) les dimanches et jours fériés place dans un bâtiment afin de limiter les nuisances sonores liés à son utilisation. jours fériés L’installation sera construite, équipée et exploitée afin que son fonctionnement ne soit pas à l’origine de Supérieur à 35 et inférieur ou vibrations dans les constructions avoisinantes susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du 6 dB(A) 4 dB(A) égal à 45 dB(A) voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci. Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. II.- Véhicules. ― Engins de chantier. Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents. III.- Vibrations. L'installation est construite, équipée et exploitée afin que son fonctionnement ne soit pas à l'origine de vibrations dans les constructions avoisinantes susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci. IV.- Surveillance par l'exploitant des émissions sonores. L'exploitant met en place une surveillance des émissions sonores de l'installation permettant d'estimer la valeur de l'émergence générée dans les zones à émergence réglementée. Les mesures sont effectuées selon la méthode définie en annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 modifié susvisé. Ces mesures sont effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'installation sur une durée d'une demi-heure au moins. Une mesure du niveau de bruit et de l'émergence doit être effectuée au moins tous les trois ans par une personne ou un organisme qualifié, la première mesure étant effectuée dans l'année qui suit le démarrage de l'installation. Chapitre VII : Déchets Article 51 C Néant Récupération. ― Recyclage. ― Elimination. Les digestats (liquides et solides) produits seront valorisés par épandage sur des terres agricoles. Cette Toutes dispositions sont prises pour limiter les quantités des déchets produits et pour favoriser le recyclage ou la valorisation sera réalisée conformément au plan d’épandage joint à l’annexe de la demande d’enregistrement valorisation des matières, conformément à la réglementation. et conformément aux normes en vigueur. L'exploitant élimine les déchets produits dans des conditions propres à garantir les intérêts visés aux articles L. 511-1 et Les déchets seront valorisés au maximum (récupération, recyclage) par des organismes régulièrement L. 541-1 du code de l'environnement. Il s'assure que les installations utilisées pour cette élimination sont aptes à cet effet, autorisés. En cas d’impossibilité de valorisation, ceux-ci seront traités par des organismes agréés. L’exploitant et doit pouvoir prouver qu'il élimine tous ses déchets en conformité avec la réglementation. s’assurera que les installations utilisées pour cette élimination soient aptes à cet effet et pourra prouver qu’il Le brûlage des déchets à l'air libre est interdit. élimine tous ses déchets en conformité avec la réglementation. Article 52 C Le guide n’apporte pas de précisions sur cet article. Contrôle des circuits de traitement des déchets dangereux. L’exploitant tiendra un registre de déclaration d’élimination de déchets et de bordereau de suivi dans les L'exploitant est tenu aux obligations de registre, de déclaration d'élimination de déchets et de bordereau de suivi dans les conditions fixées par la réglementation pour les déchets dangereux. conditions fixées par la réglementation pour les déchets dangereux. Les déchets seront séparés de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques. Il effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets (dangereux ou non) de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques. Article 53 C Néant Entreposage des déchets. Les déchets produits par l’installation seront entreposés à l’abri des intempéries, disposés sur des rétentions Les déchets produits par l'installation et la fraction indésirable susceptible d'être extraite des déchets destinés à la (si liquides) et seront évacués régulièrement vers des filières appropriées à leurs caractéristiques. méthanisation sont entreposés dans des conditions prévenant les risques d'accident et de pollution et évacués La quantité de déchets stockée sur le site ne dépassera pas un lot normal d'expédition vers l'installation régulièrement vers des filières appropriées à leurs caractéristiques. d'élimination externe. Leur quantité stockée sur le site ne dépasse pas la capacité mensuelle produite ou, en cas de traitement externe, un lot normal d'expédition vers l'installation d'élimination.

KALIES – KAN 18-020 16 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Article 54 C Néant Déchets non dangereux. Comme cela a été précisé précédemment, les digestats seront valorisés, les déchets qui le permettent seront Les déchets non dangereux et non souillés par des produits toxiques ou polluants peuvent être récupérés, valorisés ou récupérés ou valorisés en filière autorisée. En cas d’impossibilité de récupération ou de valorisation, ceux-ci éliminés dans des installations régulièrement exploitées. seront traités par des prestataires agréés. Les seuls modes d'élimination autorisés pour les déchets d'emballage sont la valorisation par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux utilisables ou de l'énergie. Chapitre VIII : Surveillance des émissions Article 55 / Article non stipulé dans le guide (date de réalisation antérieure à la modification de l’arrêté ministériel) Contrôle par l'inspection des installations classées. Article n’appelant pas d’analyse de conformité L'inspection des installations classées peut, à tout moment, réaliser ou faire réaliser des prélèvements d'effluents liquides ou gazeux, de déchets, de digestat ou de sol, et réaliser ou faire réaliser des mesures de niveaux sonores. Les frais de prélèvement et d'analyses sont à la charge de l'exploitant. Chapitre VIII bis : Méthanisation de sous-produits animaux de catégorie 2 Article 55 bis NA Article non stipulé dans le guide (date de réalisation antérieure à la modification de l’arrêté ministériel) Réception et traitement de certains sous-produits animaux de catégorie 2 L’unité de méthanisation de ZELLWILLER traitera les intrants suivants (liste non exhaustive amenée à Les prescriptions du présent article sont applicables aux installations traitant des sous-produits animaux de catégorie 2 évoluer) : autres que les matières listées au ii) du e de l'article 13 du règlement (CE) n° 1069/2009 du Parlement européen et du  Fumier de bovin (listé au ii) du e de l’article 13 du règlement (CE) n°1069/2009 du Parlement Conseil du 21 octobre 2009 établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) n° 1774/2002. européen) ;  Purin de porcs (listé au ii) du e de l’article 13 du règlement (CE) n°1069/2009 du Parlement Les équipements de réception, d'entreposage et de traitement par stérilisation des sous-produits animaux sont implantés à au moins 200 mètres des locaux et habitations habituellement occupés par des tiers, des stades ou des terrains de européen) ; camping agréés (à l'exception des terrains de camping à la ferme) ainsi que des zones destinées à l'habitation par des  Fumier de volaille (listé au ii) du e de l’article 13 du règlement (CE) n°1069/2009 du Parlement documents d'urbanisme opposables aux tiers. Cette distance d'implantation n'est toutefois pas applicable aux équipements européen) ; d'entreposage confinés et réfrigérés.  Lisier de bovin (listé au ii) du e de l’article 13 du règlement (CE) n°1069/2009 du Parlement Le cas échéant, le parc de stationnement des véhicules de transport des sous-produits animaux est installé à au moins européen) ; 100 mètres des habitations occupées par des tiers.  Paille de maïs ; La réception et l'entreposage des sous-produits animaux se font dans un bâtiment fermé ou par tout dispositif évitant leur  CIVE ; mise à l'air libre pendant ces opérations. Les mesures de limitation des dégagements d'odeurs à proximité de  Déchets de choux ; l'établissement comportent notamment l'installation de portes d'accès escamotables automatiquement ou de dispositif  Betteraves fourragères ; équivalent.  Herbe ensilée ; Les aires de réception et d'entreposage sont étanches et aménagées de telle sorte que les jus d'écoulement des sous-  Marc du raisin ; produits animaux ne puissent rejoindre directement le milieu naturel et soient collectés en vue de leur traitement  Tontes de pelouses ; conformément aux dispositions du présent article.  Marché spot boues ; L'entreposage avant traitement ne dépasse pas vingt-quatre heures à température ambiante. Ce délai peut être allongé  Graisses d’abattoir (produits de sous-catégorie 3) ; si les matières sont maintenues à une température inférieure à 7° C. Dans ce cas, le traitement démarre immédiatement  Carnasses (produits de sous-catégorie 3) ; après la sortie de l'enceinte de stockage. La capacité des locaux est compatible avec le délai de traitement et permet de  Refus de dégrillage (produits de sous-catégorie 3) ; faire face aux arrêts inopinés.  Poils de bovins (produits de sous-catégorie 3) ; Les dispositifs d'entreposage des sous-produits animaux sont construits en matériaux imperméables, résistants aux chocs,  Graisses de porc (produits de sous-catégorie 3) ; faciles à nettoyer et à désinfecter en totalité.  Terre de filtration ; Le sol de ces locaux est étanche, résistant au passage des équipements et véhicules de déchargement des déchets et  Déconditionnement. conçu de façon à faciliter l'écoulement des jus d'égouttage et des eaux de nettoyage vers des installations de collecte de ces effluents. Les locaux sont correctement éclairés et permettent une protection des déchets contre les intempéries et la chaleur. Ils Le site n’est donc pas concerné par cet article. sont maintenus dans un bon état de propreté et font l'objet d'un nettoyage au moins deux fois par semaine. L'installation dispose d'équipements adéquats pour nettoyer et désinfecter les récipients ou conteneurs dans lesquels les sous-produits animaux sont réceptionnés, ainsi que les véhicules dans lesquels ils sont transportés. Ces matériels sont nettoyés et lavés après chaque usage et désinfectés régulièrement et au minimum une fois par semaine. Les roues des véhicules de transport sont désinfectées après chaque utilisation. Les bennes ou conteneurs utilisés pour le transport de ces matières sont étanches aux liquides et fermés le temps du transport. Les gaz issus du traitement de stérilisation des sous-produits animaux sont collectés et dirigés par des circuits réalisés dans des matériaux résistant à la corrosion vers des installations de traitement. Ils sont épurés avant rejet à l'atmosphère. Les rejets canalisés à l'atmosphère contiennent moins de :

- 5 mg/ Nm ³ d'hydrogène sulfuré (H2S) sur gaz sec si le flux dépasse 50 g/h ;

- 50 mg/ Nm ³ d'ammoniac (NH3) sur gaz sec si le flux dépasse 100 g/h. La hauteur de la cheminée ne peut être inférieure à 10 mètres. Les dispositions suivantes sont applicables aux eaux ayant été en contact avec les sous-produits animaux ou avec des surfaces susceptibles d'être souillées par ceux-ci. Les effluents de l'unité de stérilisation sont épurés, de façon à respecter les valeurs limites de rejet définies à l'annexe I de l'arrêté du 27 juillet 2012 modifiant divers arrêtés relatifs au traitement de déchets. Leur concentration en matières grasses est inférieure à 15 mg/ l. Les installations sont équipées de dispositifs de prétraitement des effluents pour retenir et recueillir les matières solides assurant que la taille des particules présentes dans les effluents qui passent au travers de ces dispositifs n'est pas supérieure à 6 mm. Tout broyage ou macération pouvant faciliter le passage de matières animales contenues dans les effluents au-delà du stade de prétraitement est interdit. Les matières recueillies par les dispositifs de prétraitement sont des sous-produits animaux de catégorie 2. Elles sont éliminées ou valorisées conformément à la réglementation en vigueur.

KALIES – KAN 18-020 17 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Chapitre IX : Exécution Article 56 / Article non stipulé dans le guide (date de réalisation antérieure à la modification de l’arrêté ministériel) Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Article n’appelant pas d’analyse de conformité officiel de la République française. Fait à Paris, le 12 août 2010. Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de la prévention des risques, L. Michel

KALIES – KAN 18-020 18 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Annexe I : Dispositions techniques en matière d’épandage du digestat Le digestat épandu a un intérêt pour les sols ou la nutrition des cultures et son application ne porte pas atteinte, directe C La société BIOMETHANE DU PIEMONT se conformera à ces prescriptions. Le plan d’épandage élaboré par la ou indirecte, à la santé de l'homme et des animaux, à la qualité et à l'état phytosanitaire des cultures ni à la qualité des Chambre d’Agriculture est joint au dossier d’enregistrement en annexe A5. En cas de modifications notables, sols et des milieux aquatiques. Son épandage est mis en œuvre de telle sorte que les nuisances soient réduites au ce dossier sera actualisé et transmis au préfet. minimum. Dans le cas d'une unité de méthanisation ne traitant que des effluents d'élevage et des matières végétales brutes issues d'une seule exploitation agricole, les conditions d'épandage du digestat sont les mêmes que celles prévues par le plan d'épandage en vigueur, mis à jour pour tenir compte du changement de nature de l'effluent. La méthode d'épandage est alors adaptée pour limiter les émissions atmosphériques d'ammoniac. Dans les autres cas, un plan d'épandage est joint au dossier d'enregistrement, constitué des pièces suivantes détaillées ci-après : - une étude préalable d'épandage (cf. au point c) ; - une carte au 1/25000 des parcelles concernées ; - la liste des prêteurs de terres ; - la liste et les références des parcelles concernées. L'épandage du digestat respecte alors les dispositions suivantes, sans préjudice des dispositions de la réglementation relative aux nitrates d'origine agricole : a) L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les justificatifs des quantités totales d'azote, toutes origines confondues, apportées sur chacune des parcelles du plan d'épandage. b) En cas de risque de dépassement des capacités de stockage des digestats, l'exploitant évalue les capacités complémentaires de stockage à mettre en place, décrit les modifications à apporter aux installations et en informe préalablement le préfet. A défaut, il identifie les installations de traitement du digestat auxquelles il peut faire appel. c) Une étude préalable d'épandage précise l'innocuité (dans les conditions d'emploi) et l'intérêt agronomique des digestats au regard des paramètres définis à l'annexe II, l'aptitude du sol à les recevoir, et le plan d'épandage détaillé ci-après. Cette étude justifie la compatibilité de l'épandage avec les contraintes environnementales recensées et avec les documents de planification existants, notamment les plans prévus à l'article L. 541-14 du code de l'environnement et les schémas d'aménagement et de gestion des eaux, prévus aux articles L. 212-1 et 3 du code de l'environnement. L'étude préalable comprend notamment : - la caractérisation des digestats à épandre : état physique (liquide, pâteux ou solide), traitements préalables (déshydratation, pressage, chaulage...), quantités prévisionnelles, rythme de production, valeur agronomique au regard des paramètres définis à l'annexe II ; - l'indication des doses de digestats à épandre selon les différents types de culture à fertiliser et les rendements prévisionnels des cultures ; - la localisation, le volume et les caractéristiques des ouvrages d'entreposage ; - la description des caractéristiques des sols, notamment au regard des paramètres définis à l'annexe II, au vu d'analyses datant de moins de trois ans pour les paramètres autres que l'azote et de moins d'un an pour l'azote ; - la description des modalités techniques de réalisation de l'épandage comprenant notamment le mode de mesure des quantités apportées à chaque parcelle ; - la démonstration de l'adéquation entre les surfaces agricoles maîtrisées par les exploitant ou mises à sa disposition par des prêteurs de terre et les flux de digestats à épandre (productions, doses à l'hectare et temps de retour sur une même parcelle). Dans le cas d'une installation nouvelle ou d'une modification notable des matières traitées, les données relatives aux caractéristiques des digestats et aux doses d'emploi qui figurent dans l'étude préalable du dossier sont actualisées et sont adressées au préfet au moins un mois avant le début des épandages. Toute modification notable de la nature et de la répartition des différents déchets et effluents traités dans l'installation de méthanisation est portée avant sa réalisation à la connaissance du préfet avec les caractéristiques attendues des digestats qui en résulteront. d) Un plan d'épandage est réalisé, constitué : - d'une carte à une échelle minimum de 1/25 000 permettant de localiser les surfaces où l'épandage est possible compte tenu des exclusions mentionnées au point f Règles d'épandages. Cette carte fait apparaître les contours et les numéros des unités de surface permettant de les repérer ainsi que les zones exclues à l'épandage ; - d'un document mentionnant l'identité et l'adresse des prêteurs de terres qui ont souscrit un contrat écrit avec l'exploitant, précisant notamment les engagements et responsabilités réciproques ; - d'un tableau référençant les surfaces repérées sur le support cartographique et indiquant, pour chaque unité, les numéros d'îlots des références PAC ou, à défaut, leurs références cadastrales, la superficie totale et la superficie épandable, ainsi que le nom de l'exploitant agricole. Toute modification notable du plan d'épandage est portée avant sa réalisation à la connaissance du préfet au moins un mois avant l'utilisation de nouvelles parcelles ne figurant pas dans les études communiquées au préfet.

KALIES – KAN 18-020 19 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Annexe I [Suite] C Confère page précédente. e) Programme prévisionnel d'épandage : Un programme prévisionnel annuel d'épandage est établi, le cas échéant en accord avec les exploitants agricoles prêteurs de terres, au plus tard un mois avant le début des opérations concernées. Il inclut également les parcelles du producteur de digestats lorsque celui-ci est également exploitant agricole. Ce programme comprend au moins : - la liste des parcelles concernées par la campagne ainsi que la caractérisation des systèmes de culture (cultures implantées avant et après l'épandage, période d'interculture) sur ces parcelles ; - une caractérisation des différents types de digestats (liquides, pâteux et solides) et des différents lots à épandre (quantités prévisionnelles, rythme de production ainsi qu'au moins les teneurs en azote global et azote minéral et minéralisable disponible pour la culture à fertiliser, mesurées et déterminées sur la base d'analyses datant de moins d'un an) ; - les préconisations spécifiques d'apport des digestats (calendrier et doses d'épandage...) ; - l'identification des personnes morales ou physiques intervenant dans la réalisation de l'épandage. Ce programme prévisionnel est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées. Il lui est adressé sur sa demande. f) Règles d'épandage : Les apports d'azote, de phosphore et de potassium toutes origines confondues, organique et minérale, sur les terres faisant l'objet d'un épandage, tiennent compte de la rotation des cultures, de la nature particulière des terrains et de leur teneur en éléments fertilisants. Pour l'azote, la fertilisation est équilibrée et correspond aux capacités exportatrices de la culture concernée. La fertilisation azotée organique est interdite sur toutes les légumineuses sauf la luzerne et les prairies d'association graminées-légumineuses. L'épandage est effectué par enfouissement direct, par pendillards ou par un dispositif équivalent permettant de limiter les émissions atmosphériques d'ammoniac. Il est interdit : - à moins de 50 mètres de toute habitation de tiers ou tout local habituellement occupé par des tiers, les stades ou les terrains de camping agréés, à l'exception des terrains de camping à la ferme, cette distance étant réduite à 15 mètres en cas d'enfouissement direct ; - à moins de 50 mètres des points de prélèvement d'eau destinée à l'alimentation des collectivités humaines ou des particuliers ; - à moins de 200 mètres des lieux publics de baignades et des plages ; - à moins de 500 mètres en amont des piscicultures et des zones conchylicoles ; - à moins de 35 mètres des berges des cours d'eau, cette limite étant réduite à 10 mètres si une bande de 10 mètres enherbée ou boisée et ne recevant aucun intrant est implantée de façon permanente en bordure des cours d'eau ; - sur les sols pris en masse par le gel ou enneigés, sur les sols inondés ou détrempés, sur les sols non utilisés en vue d'une production agricole ; - sur les terrains présentant une pente supérieure à 7 % dans le cas des digestats liquides, sauf s'il est mis en place des dispositifs prévenant tout risque d'écoulement et de ruissellement vers les cours d'eau ; - pendant les périodes de forte pluviosité. En aucun cas la capacité d'absorption des sols ne doit être dépassée, de telle sorte que ni la stagnation prolongée sur ces sols, ni le ruissellement en dehors du champ d'épandage, ni une percolation rapide vers les nappes souterraines ne puissent se produire. Le volume de digestats liquides épandu doit être adapté à l'état hydrique des sols : il ne doit pas dépasser 50 l/ m ² (500 m ³/ ha) par épandage ni dépasser un total de 150 l/ m ² (1 500 m ³/ ha) et par an, avec un intervalle d'au moins deux semaines entre deux passages successifs. Toute anomalie constatée sur les sols, les cultures et leur environnement lors ou à la suite de l'épandage de digestats et susceptible d'être relation avec ces épandages doit être signalée sans délai à l'inspection des installations classées. g) Un cahier d'épandage, tenu sous la responsabilité de l'exploitant, à la disposition de l'inspection des installations classées pendant une durée de dix ans, comporte pour chacune des parcelles (ou îlots) réceptrices épandues : - les surfaces effectivement épandues ; - les références parcellaires ; - les dates d'épandage et le contexte météorologique correspondant ; - la nature des cultures ; - les volumes et la nature de toutes les matières épandues ; - les quantités d'azote global épandues toutes origines confondues ; - l'identification des personnes morales ou physiques chargées des opérations d'épandage ; - l'ensemble des résultats d'analyses pratiquées sur les sols et les matières épandues avec les dates de prélèvements et de mesures et leur localisation. Ce cahier d'épandage est renseigné de manière inaltérable à la fin de chacune des journées au cours desquelles des épandages ont été effectués. Lorsque les digestats sont épandus sur des parcelles mises à disposition par un prêteur de terres, un bordereau cosigné par l'exploitant et le prêteur de terre est référencé et joint au cahier d'épandage. Ce bordereau est établi au plus tard à la fin du chantier d'épandage et au moins une fois par semaine. Il comporte l'identification des parcelles réceptrices, les volumes et les quantités d'azote global épandues.

KALIES – KAN 18-020 20 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Annexe I [Suite] C Confère page précédente. h) Abandon parcellaire Une analyse de sol au regard des paramètres définis à l'annexe II (à l'exception de la granulométrie) est réalisée dans l'année qui suit l'ultime épandage sur chaque parcelle exclue du périmètre d'épandage. Cette modification du périmètre d'épandage est portée à la connaissance du préfet. i) Dans les zones vulnérables, délimitées en application des articles R. 211-75 à R. 211-78 du code de l'environnement, les dispositions fixées par les programmes d'actions à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévus aux articles R. 211-80 à R. 211-83 du code de l'environnement sont applicables à l'installation. Annexe II : Eléments de caractérisation de la valeur agronomique des digestats et des sols 1. Analyses pour la caractérisation de la valeur agronomique des digestats destinés à l'épandage : C Les éléments épandus respecteront les valeurs réglementaires ci-contre. - matière sèche (%) ; matière organique (%) ; - pH ; - azote global ;

- azote ammoniacal (en NH4) ; - rapport C/N ;

- phosphore total (en P2O5) ; potassium total (en K2O) ; 2. Analyses pour la caractérisation de la valeur agronomique des sols : - granulométrie ;

- mêmes paramètres que pour la valeur agronomique des digestats en remplaçant les éléments concernés par : P2O5 échangeable, K2O échangeable, et en mesurant également l'azote oxydé. Pour l'azote oxydé, les analyses précisent les modalités de prélèvement des échantillons, notamment la date et la ou les profondeurs. En cas de méthanisation au titre de la sous-rubrique 2781-2, les dispositions suivantes s'appliquent à l'épandage : - Caractéristique des matières épandues Le pH des effluents ou des déchets est compris entre 6,5 et 8,5. Toutefois, des valeurs différentes peuvent être retenues sous réserve de conclusions favorables de l'étude préalable. Les matières ne peuvent être répandues : - si les teneurs en éléments-traces métalliques dans les sols dépassent l'une des valeurs limites figurant au tableau 2 de la présente annexe. - dès lors que l'une des teneurs en éléments ou composés indésirables contenus dans le déchet ou l'effluent excède les valeurs limites figurant aux tableaux 1 a ou 1 b de la présente annexe ; - dès lors que le flux, cumulé sur une durée de dix ans, apporté par les déchets ou les effluents sur l'un de ces éléments ou composés excède les valeurs limites figurant aux tableaux 1 a ou 1 b de la présente annexe ; En outre, lorsque les matières sont répandues sur des pâturages, le flux maximum des éléments-traces métalliques à prendre en compte, cumulé sur une durée de dix ans, est celui du tableau 3 de la présente annexe. Les matières ne contiennent pas d'éléments ou substances indésirables autres que ceux listés au point I ci-dessous. Sans préjudice de la réglementation sanitaire, et notamment du règlement (UE) n° 142/2011 de la Commission du 25 février 2011 portant application du règlement (CE) n° 1069/2009, les matières compostées non conformes à la norme issues d'une installation de compostage de matière végétale ou déchets végétaux, d'effluents d'élevage, de matières stercoraires exclusivement peuvent être épandues tant que leur contenu en micro-organismes est inférieur ou égale aux valeurs suivantes : - salmonella : 8 NPP/10 g MS (dénombrement selon la technique du nombre le plus probable) ; - entérovisus : 3 NPPUC/10 g MS (dénombrement selon la technique du nombre le plus probable d'unités cytopathogènes) ; - œufs d'helminthes viables : 3 pour 10 g MS. Les autres matières susceptibles d'être épandues non conformes à une norme ne contiennent pas d'agents pathogènes. Les matières ne doivent pas être épandues sur des sols dont le pH avant épandage est inférieur à 6, sauf lorsque les trois conditions suivantes sont simultanément remplies : - le pH du sol est supérieur à 5 ; - la nature des déchets ou effluents peut contribuer à remonter le pH du sol à une valeur supérieure ou égale à 6 ; - le flux cumulé maximum des éléments apportés aux sols est inférieur aux valeurs du tableau 3 ci-dessous.

KALIES – KAN 18-020 21 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Annexe II [Suite] C Confère page précédente.

Seuils en éléments-traces métalliques et en substances organiques

Tableau 1 a : Teneurs limites en éléments-traces métalliques dans les déchets ou effluents

Valeur limite dans les déchets Flux cumulé maximum apporté par les Eléments-traces métalliques ou effluents (mg/kg MS) déchets ou effluents en 10 ans (g/m²) Cadmium 10 0,015 Chrome 1 000 1,5 Cuivre 1 000 1,5 Mercure 10 0,015 Nickel 200 0,3 Plomb 800 1,5 Zinc 3 000 4,5 Chrome + cuivre + nickel + zinc 4 000 6

Tableau 1 b : Teneurs limites en composés-traces organiques dans les digestats

Flux cumulé maximum apporté par Valeur limite dans les déchets ou les déchets ou effluents en 10 ans effluents (mg/kg MS) Composés-traces (mg/m²) organiques Epandage sur Epandage sur Cas général Cas général pâturage pâturage Total des 7 principaux 0,8 0,8 1,2 1,2 PCB (*) Fluoranthène 5 4 7,5 6 Benzo(b)fluorenthène 2,5 2,5 4 4 Benzo(a)pyrène 2 1,5 3 2 (*) PCB 28,52,101,118,138,153,180.

Tableau 2 : Valeurs limites de concentration dans les sols

Eléments-traces dans les sols Valeur limite (mg/kg MS) Cadmium 2 Chrome 150 Cuivre 100 Mercure 1 Nickel 50 Plomb 100 Zinc 300

KALIES – KAN 18-020 22 Version n°1 – Audit de conformité ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Conforme (C) Elément du Guide de justification du ministère Prescription Non conforme (NC) Justification de la conformité Non applicable (NA) Annexe II [Suite] C Confère page précédente.

Tableau 3 : Flux cumulé maximum en éléments-traces métalliques apporté par les digestats pour les pâturages ou les sols de pH inférieur à 6

Flux cumulé maximum apporté par les Eléments-traces métalliques déchets ou effluents en 10 ans (mg/m²) Cadmium 0,015 Chrome 1,2 Cuivre 1,2 Mercure 0, 012 Nickel 0,3 Plomb 0,9 Sélénium (*) 0,12 Zinc 3 Chrome + cuivre + nickel + zinc 4 (*) Pour le pâturage uniquement.

Annexe III : Dispositions applicables aux installations existantes Les dispositions ci-après sont applicables aux installations existantes dans les délais indiqués : NA Le projet concerne une nouvelle unité de méthanisation.

Délai d’application (après la date de parution au Journal Prescription officiel de l’arrêté du 6 juin 2018 modifiant le présent arrêté)

Limitation de la teneur du biogaz en H2S à 1 an 300 ppm en sortie d’installations (art. 48) Intégration dans le paysage (art. 8) 1 an

Les autres dispositions du présent arrêté sont applicables aux installations existantes.

KALIES – KAN 18-020 23 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECES JUSTIFICATIVES COMPLEMENTAIRES

KALIES – KAN 18-020 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J9

AVIS DE REMISE EN ETAT DANS LEQUEL DEVRA ETRE REMIS LE SITE LORS DE L'ARRET DEFINITIF DU PRESIDENT DU

PAYS DE BARR

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J10

JUSTIFICATIF DU DEPOT DE PERMIS DE CONSTRUIRE

KALIES – KAN 18-020

Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J12

COMPATIBILITE AUX PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES APPLICABLES

KALIES – KAN 18-020 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

1 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DU SDAGE RHIN-MEUSE

Le tableau ci-dessous examine la compatibilité du projet d’unité de méthanisation ZELLWILLER vis-à- vis du SDAGE RHIN-MEUSE pour la période 2016-2021. Les orientations fondamentales et dispositions du SDAGE sont abordées en 6 grands thèmes. Il convient de noter que la commune de ZELLWILLER (67) est concernée par le SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) de l’Ill.

Dispositions du SDAGE Dispositions prévues sur le site

Thème 1 – Eau et Santé

Le site du BIOMETHANE DU PIEMONT ne sera inclus dans aucun Assurer à la population, de façon des périmètres de protection des captages d’alimentation en eau T1-O1 continue, la distribution d’une eau potable recensés par l’ARS. Le site n’a pas vocation à avoir un potable de qualité lien avec la distribution d’eau potable en direction des tiers.

Favoriser la baignade en toute sécurité sanitaire, notamment en fiabilisant Le site de BIOMETHANE DU PIEMONT ne sera pas implanté à T1-O2 prioritairement les sites de baignades proximité d’une zone de baignade. Par ailleurs, aucun rejet aménagés et en encourageant leur aqueux du site ne se fera dans une zone de baignade. fréquentation

Thème 2 – Eau et Pollution

Les eaux usées domestiques seront collectées puis recyclées dans l’unité de méthanisation. Les eaux pluviales ruisselant sur les zones de stockage seront Réduire les pollutions responsables de la recyclées dans l’unité de méthanisation. T2-O1 non atteinte du bon état des eaux Les eaux des voiries imperméabilisées de circulation interne, des zones de stationnement et des toitures seront collectées dans un bassin de rétention (en cas d’incendie ou de pollution accidentelle) avant recirculation dans l’unité de méthanisation.

BIOMETHANE DU PIEMONT disposera de l’ensemble des Fiches de Données de Sécurité des produits chimiques qui seront Connaître et réduire les émissions de présents sur le site. T2-O2 substances toxiques Les produits dangereux seront stockés sur rétention et reliés aux bassins de rétention du site permettant le confinement du site en cas de fuite accidentelle.

Il n’y aura pas de système d’assainissement au niveau du site. Veiller à une bonne gestion des Les eaux usées et les jus de silos seront recyclés dans l’unité de T2-O3 systèmes d’assainissement publics et méthanisation. privés, et des boues d’épuration L’unité de méthanisation permettra de traiter des boues industrielles.

Réduire la pollution par les nitrates et les La disposition a été prise en compte dans le cadre de la rédaction T2-O4 produits phytosanitaires d’origine du plan d’épandage du projet (annexe A5). agricole

Réduire la pollution par les produits T2-O5 Site non concerné phytosanitaires d’origine non agricole

Réduire la pollution de la ressource en T2-O6 eau afin d’assurer à la population la Confère point T1-O1 distribution d’une eau de qualité

Protéger le milieu marin en agissant à la T2-07 Confère point T2-01. source sur les eaux continentales

Thème 3 – Eau, nature et biodiversité

Appuyer la gestion des milieux aquatiques sur des connaissances, en T3-O1 Site non concerné. particulier en ce qui concerne leurs fonctionnalités

KALIES – KAN 18-020 PJ12-1 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Dispositions du SDAGE Dispositions prévues sur le site

Organiser la gestion des cours d’eau et des plans d’eau et y mettre en place des T3-O2 Site non concerné. actions respectueuses de ces milieux, et en particulier de leurs fonctionnalités

Restaurer ou sauvegarder les fonctionnalités naturelles des milieux T3-O3 Confère point T2-01. aquatiques, et notamment la fonction d’auto-épuration

Arrêter la dégradation des écosystèmes T3-O4 Confère point T2-01. aquatiques

Mettre en œuvre une gestion piscicole T3-O5 Site non concerné (concerne les actions de pêches) durable

Renforcer l’information des acteurs locaux sur les fonctionnalités des milieux T3-06 Site non concerné aquatiques et les actions permettant de les optimiser

Le projet entrainera la destruction d’1,7 ha de zones humides. Une étude de compensation des zones humides a donc été réalisée par le bureau d’études BIOTOPE. Cette étude est disponible annexe A2 et indique notamment :  une compensation au niveau du site de 0,4 ha de cultures qui seront transformés en prairies de fauche permettant un gain fonctionnel pour les 3 fonctions principales (fonctionnement hydrologique en particulier T3-07 Préserver les zones humides en termes de ralentissement des ruissellements, biogéochimique en termes de dénitrification et de séquestration du carbone, et en tant que support d’habitats d’espèces),  une compensation au niveau d’une zone à proximité immédiate du projet 2,637 ha de prairies humides et 0,297 ha de fourrés humides, soit 2,934 ha de zones humides qui sont proposés pour compléter la compensation, soit un coefficient surfacique de compensation de 2,24.

Respecter les bonnes pratiques en T3-08 matière de gestion des milieux Site non concerné aquatiques

Thème 4 – Eau et rareté

L’eau potable sera utilisée par le personnel, mais également pour le rinçage des sols et des équipements et pour les tests Prévenir les situations de surexploitation d’étanchéité des cuves. Les besoins seront limités. T4-01 et de déséquilibre quantitatif de la ressource en eau Les eaux pluviales et les eaux usées seront recyclées dans l’unité de méthanisation, ce qui permettra d’éviter les prélèvements pour le process.

Favoriser la surveillance de l’impact du T4-02 Site non concerné climat sur les eaux

KALIES – KAN 18-020 PJ12-2 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Dispositions du SDAGE Dispositions prévues sur le site

Thème 5 – Eau et aménagement du territoire Partie 5A - Inondations

Objectif 2 du PGRI : Améliorer la T5A-O1 connaissance et développer la culture du risque

Objectif 3 du PGRI : Aménager T5A-O2 durablement les territoires

Objectif 4 du PGRI : Prévenir le risque Le projet sera situé sur une zone inondable en crue centennale T5A-O3 par une gestion équilibrée et durable de de l’Ehn-Andlau-Scheer. la ressource en eau Le projet a fait l’objet d’une étude hydraulique et d’une étude de Identifier et reconquérir les zones compensation d’expansion de la crue. Les études sont T5A-04 d’expansion de crues disponibles en annexe A1 du présent dossier.

Limiter le rejet des eaux pluviales dans Les eaux pluviales ruisselant au niveau des voiries, des toitures T5A-05 les cours d’eau, encourager l’infiltration et des cuves seront collectées dans un bassin de rétention avant recirculation de l’unité de méthanisation. Par ailleurs, les eaux Limiter l’accélération et l’augmentation pluviales ruisselant au niveau des silos seront utilisées pour le du ruissellement sur les bassins versants process de méthanisation. ruraux et périurbains, par la T5A-06 préservation des zones humides et le développement d’infrastructures agro- écologiques

Prévenir le risque de coulées d’eau T5A-07 boueuse

Thème 5 – Eau et aménagement du territoire Partie 5B – Préservation des ressources naturelles

Dans des situations de déséquilibre quantitatif sur les ressources ou les T5B-O1 rejets en eau, limiter l’impact des Confère point T4-O1. urbanisations nouvelles et des projets nouveaux

Le projet d’unité de méthanisation a fait l’objet d’une étude des enjeux écologiques au niveau du site. Cette étude et les mesures identifiées sont présentées dans le rapport en annexe A2 et indique notamment :  une compensation au niveau du site de 0,4 ha de cultures qui seront transformés en prairies de fauche permettant un gain fonctionnel pour les 3 fonctions principales (fonctionnement hydrologique en particulier Préserver de toute urbanisation les T5B-O2 en termes de ralentissement des ruissellements, parties de territoire à fort intérêt naturel biogéochimique en termes de dénitrification et de séquestration du carbone, et en tant que support d’habitats d’espèces),  une compensation au niveau d’une zone à proximité immédiate du projet 2,637 ha de prairies humides et 0,297 ha de fourrés humides, soit 2,934 ha de zones humides qui sont proposés pour compléter la compensation, soit un coefficient surfacique de compensation de 2,24.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-3 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Dispositions du SDAGE Dispositions prévues sur le site

Thème 5 – Eau et aménagement du territoire Partie 5C – Alimentation en eau potable et assainissement des zones ouvertes à l’urbanisation

L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si la collecte et le traitement des eaux usées (assainissement collectif ou non collectif) qui en seraient issues ne peuvent pas être effectués dans des Il n’y aura pas de système d’assainissement sur le site étant T5C-O1 conditions conformes à la donné que les eaux usées domestiques seront recyclées dans réglementation en vigueur et si l’unité de méthanisation. l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des équipements de collecte et de traitement.

L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si l’alimentation en eau L’unité de méthanisation sera alimentée en eau potable au potable de ce secteur ne peut pas être moyen d’un raccordement au réseau collectif d’eau potable pour effectuée dans des conditions conformes les besoins en eau du site (test d’étanchéité, rinçage des sols, T5C-O2 à la réglementation en vigueur et si etc). l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et Un forage sera réalisé dans les règles de l’art pour alimenter le actions nécessaires à la réalisation ou à site en besoins en eau incendie. la mise en conformité des équipements de distribution et de traitement

Thème 6 – Eau et gouvernance

Anticiper en mettant en place une gestion des eaux gouvernée par une vision à long terme, accordant une T6-O1 importance égale aux différents piliers Site non concerné du développement durable, à savoir les aspects économiques, environnementaux et socio-culturels

Aborder la gestion des eaux à l’échelle de la totalité du district hydrographique, ce qui suppose notamment de T6-O2 développer les collaborations Site non concerné transfrontalières et, de manière générale, de renforcer tous les types de solidarité entre l’amont et l’aval

Renforcer la participation du public et de l’ensemble des acteurs intéressés pour T6-O3 Site non concerné les questions liées à l’eau et prendre en compte leurs intérêts équitablement

T6-O4 Mieux connaître, pour mieux gérer Site non concerné

Mettre en place une gouvernance adaptée aux enjeux de la Directive cadre T6-05 Site non concerné sur l’Eau (DCE) et de la Directive inondation (DI).

En conclusion, le projet d’unité de méthanisation à ZELLWILLER respecte les dispositions du SDAGE RHIN-MEUSE 2016-2021 et est donc compatible avec celui-ci.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-4 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

2 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DU SAGE DE L’ILL

Le site est concerné par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Ill Nappe-Rhin.

L’arrêté portant approbation du SAGE a été signé le 1er juin 2015.

Les orientations de gestion du SAGE Ill Nappe-Rhin ont été étudiées afin de vérifier leur compatibilité avec le projet. Le tableau suivant reprend les principales orientations en rapport avec le projet de la société BIOMETHANE DU PIEMONT.

Règles du SAGE Dispositions prévues sur le site

Règle relative à la construction des digues contre Art.1 les inondations et les submersions (périmètre Site non concerné. « eaux superficielles »)

Règle relative au recalibrage et à la rectification des Art.2 Site non concerné. cours d’eau (périmètre « eaux superficielles »)

Le projet d’unité de méthanisation a été défini dans la commune de ZELLWILLER en l’absence de site plus approprié pour répondre aux contraintes suivantes :  surface minimale d’1 ha et située à proximité d’une canalisation de gaz afin d’injecter le biogaz dans le réseau de gaz naturel,  compatibilité aux règlements d’urbanisme,  préservation des aires touristiques remarquables de BARR, OBERNAI et MOLSHEIM,  réduction de la distance d’acheminement des intrants vers le méthaniseur. En l’absence d’un autre emplacement, le projet sera implanté sur la commune de ZELLWILLER et comportera une partie du terrain en zone humide. Règle relative à la protection des zones humides Une étude de compensation de zones humides a Art.3 remarquables (périmètre « eaux superficielles ») été effectuée (confère annexe A2). Il a été prévu :  une compensation au niveau du site de 0,4 ha de cultures qui seront transformés en prairies de fauche permettant un gain fonctionnel pour les 3 fonctions principales (fonctionnement hydrologique en particulier en termes de ralentissement des ruissellements, biogéochimique en termes de dénitrification et de séquestration du carbone, et en tant que support d’habitats d’espèces),  une compensation au niveau d’une zone à proximité immédiate du projet 2,637 ha de prairies humides et 0,297 ha de fourrés humides, soit 2,934 ha de zones humides qui sont proposés pour compléter la compensation, soit un coefficient surfacique de compensation de 2,24.

Règle relative au curage des cours d’eau et des Art.4 Site non concerné. canaux (périmètre « eaux superficielles »)

Règle relative aux opérations de fixation de berges Art.5 dans le fuseau de mobilité de l’Ill (périmètre « eaux Site non concerné. superficielles »)

KALIES – KAN 18-020 PJ12-5 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Règles du SAGE Dispositions prévues sur le site

Règle relative aux rejets polluants dans les cours Art.6 d’eau à préserver en priorité (périmètre « eaux Site non concerné. superficielles »)

Règle relative aux rejets polluants dans les canaux Art.7 et les milieux stagnants (périmètre « eaux Site non concerné. superficielles »)

Règle relative à l’infiltration des effluents issus des Art.8 déversoirs d’orages (périmètre « eaux Site non concerné. souterraines ») En conclusion, le projet respecte toutes les règles du SAGE Ill-Nappe-Rhin et est donc compatible à celui-ci.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-6 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

3 PLANS DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS

3.1 PREAMBULE

Les intrants traités par l'installation de méthanisation correspondent à des déchets non dangereux, de même que les digestats produits qui seront épandus.

3.2 PLAN NATIONAL

Le plan national de prévention des déchets, établi pour la période 2014-2020, est une communication officielle donnant des axes de réflexion et donnant des objectifs de réduction des déchets et d’améliorations des filières de façon générale. Ce plan sert de base à l’élaboration des autres plans au niveau local. La conformité ne se fait donc pas à partir de ce dernier.

3.3 PLAN REGIONAL DE GESTION ET DE PREVENTION DES DECHETS

La loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) a modifié les dispositions du code de l’environnement relatives à la planification des déchets en confiant cette compétence au Conseil Régional et en créant le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) qui se substitue aux trois types de plans existants sur le Grand-Est :

 le Plan départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (10 anciens plans),

 le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets issus de Chantiers du Bâtiment et des Travaux Publics (10 anciens plans),

 le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets Dangereux (3 anciens plans).

Le Plan Régional de Gestion et de Prévention des Déchets (PRGPD) Grand Est a été adopté le 22 novembre 2019. Il vise à coordonner l’ensemble des actions à entreprendre sur une période de 12 ans.

Ce plan :

 couvre l’ensemble des déchets inertes, non dangereux et dangereux qu’ils soient d’origine ménagère ou professionnelle (déchets d’activités économiques y compris du BTP),

 fixe des objectifs et des moyens de réduction des déchets, de recyclage matière et organique et de traitement des déchets résiduels à 6 et 12 ans à compter de l’adoption du Plan,

 oriente les politiques publiques de gestion des déchets et d’économie circulaire, en intégrant un Plan Régional d’Action en faveur de l’Economie Circulaire,

 constitue une base de réflexion pour les décideurs publics et doit contribuer à la qualité du débat local sur la gestion des déchets,

 refond 23 plans départementaux hétérogènes de contenu et d’actualisation. Ainsi, le PRPGD constitue un vrai challenge pour la région en termes de mise en cohérence et d’harmonisation des modes de gestion de déchets à l’échelle régionale. Première étape de planification, l’état des lieux régional a permis d’identifier les contraintes locales nécessitant un ajustement des politiques publiques,

KALIES – KAN 18-020 PJ12-7 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

 prévoit les mesures permettant d’assurer la gestion des déchets dans des situations exceptionnelles,

 comprend une évaluation environnementale destinée à évaluer son impact sur les milieux et à mettre en œuvre des mesures compensatoires le cas échéant.

Le PRPGD doit :

 prendre en compte les objectifs règlementaires de la LTECV, très ambitieux, en matière de prévention (éviter de produire le déchet) et de valorisation ;

 privilégier, dans le respect de la hiérarchie des modes de traitement, les actions visant à éviter la production de déchets (prévention, réutilisation), à valoriser les déchets une fois produits (recyclage matière et organique), avant celles visant à la valoriser énergétiquement (dans les Unités de Valorisation Energétique), et en tout dernier à les éliminer (incinération sans valorisation énergétique et stockage).

Le Plan repose sur 3 axes majeurs qui s’inscrivent dans une dynamique de maîtrise des impacts sur l’environnement et dans le sens de la réglementation.

Le tableau page suivante examine la compatibilité du projet vis-à-vis des 7 actions à mettre en place pour atteindre les objectifs de prévention du PRGPD Grand Est.

A noter que l’activité de méthanisation développée à ZELLWILLER génèrera peu de déchets : huiles, charbon actif usagé, déchets d'emballage, déchets ménagers, piles, déchets verts issus de la tonte des espaces enherbés, déchets inertes, ...etc.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-8 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs du PRGPD Situation du projet BIOMETHANE DU PIEMONT sensibilisera ses employés à la gestion et à la La sensibilisation et l’information prévention des déchets (tri à la source, réutilisation, …) Axe 1 : Accompagner les changements de La place des collectivités et les outils comportement dont elles disposent pour Site non concerné accompagner les habitants Mettre en place des expériences Site non concerné exemplaires Réduire le gaspillage alimentaire Site non concerné Les sociétés en charge de l’entretien des Repenser la production et l’usage des Axe 2 : Réduire et espaces verts du site sont également en déchets verts détourner les charge de la gestion des déchets verts. biodéchets Trier à la source les biodéchets et les Le projet d’unité de méthanisation gérer en proximité pour permettre permettra de traiter des biodéchets sur leur valorisation et leur retour au sol le territoire du Pays de Barr. Le site sera remblayé dans le cadre de Éviter la production hors chantiers de l’extension. Les matériaux proviendront matériaux inertes excavés du site utilisé pour la compensation à l’expansion de la crue. Axe 3 : Limiter la production de déchets Favoriser la réduction des quantités Site non concerné, BIOMETHANE DU du BTP de déchets non dangereux mais aussi PIEMONT n’est pas une société du BTP. leur réemploi et leur réutilisation La société qui sera en charge des travaux de construction du site sera Réduire la nocivité des matériaux responsable de la production de ses utilisés et des déchets produits déchets. La capitalisation et la valorisation des Les déchets produits sur le site seront retours d’expérience (actions, bilans) limités (papier, cartons, etc). Axe 4 : Accompagner La communication auprès des les entreprises dans la Site non concerné réduction de la entreprises production de leurs L’accompagnement des acteurs Site non concerné déchets économiques L’économie de la fonctionnalité Site non concerné. Axe 5 : Réduire la Développer la prévention des déchets Les déchets dangereux produits sur le nocivité des déchets et dangereux site (charbon actif usagé, piles, huiles) améliorer le tri à la seront traités par des organismes source des déchets Améliorer la séparation et la collecte agréés. dangereux des déchets dangereux Travailler en amont avec les Axe 6 : Renforcer la fabricants complémentarité Faire connaître les acteurs et Site non concerné Ressourcerie/déchèterie opérateurs du réemploi et de la réparation

KALIES – KAN 18-020 PJ12-9 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs du PRGPD Situation du projet Développer un réseau de Site non concerné déchetteries professionnelles Travailler en transversalité au sein des collectivités afin que les services « développement économique » et le Site non concerné service prévention porte un message commun efficace auprès des entreprises Monter des programmes d’animations multi-thématiques et partenariaux à l’échelle des Site non concerné territoires (à l’image des collectivités Axe 7 : Réduire les accompagnées actuellement par déchets d’activités l’ADEME dans le cadre de CODEC) économiques et Revoir la tarification des déchets assimilés Site non concerné assimilés via une redevance spéciale Communiquer vers la cible « entreprises » sur les nouvelles Site non concerné filières notamment Le projet consiste à créer une unité de méthanisation permettant de valoriser Travailler dans l’objectif de énergétiquement les biodéchets produits l’économie circulaire et dans le cadre sur le territoire du Pays de Barr et de l’écologie industrielle et notamment de déchets organiques issus territoriale d’une tannerie. Le biométhane produit sera injecté dans le réseau de gaz naturel. Par ailleurs, le PRGPD planifie de façon spécifique la prévention et la gestion des déchets suivants :

 les biodéchets,

 les déchets issus des chantiers du bâtiment et des travaux publics,

 les déchets non dangereux et non inertes,

 les déchets dangereux

La compatibilité du projet d’unité de méthanisation à ZELLWILLER avec les planifications ci-dessus est analysée dans le tableau suivant :

Objectifs Situation du projet

Planification spécifique de la prévention et de la gestion des biodéchets

1. Recensement Lutte contre le gaspillage alimentaire Site non concerné des mesures de prévention des biodéchets dont Repenser la production et l’usage des les actions de Site non concerné lutte contre le déchets verts gaspillage alimentaire

2. Objectifs du Le Plan régional recommande un objectif Le projet d’unité de méthanisation Plan concernant global de séparation et détournement des permettra de valoriser la gestion des biodéchets de la poubelle des résiduels de énergétiquement 29 220 t de biodéchets 15% des OMr dès 2025. matières organiques par an.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-10 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Encourager la réalisation de diagnostics Site non concerné territoriaux

Proposer une solution adaptée à chaque Site non concerné usager et à chaque territoire 3. Synthèse des Accompagner la construction d’une filière actions prévues Site non concerné concernant le transversale et multiacteurs déploiement du Sensibiliser les usagers et communiquer Site non concerné tri à la source des biodéchets Intégrer les biodéchets dans un nouveau Site non concerné par les schéma d’organisation collectivités Mettre en place des collectes régulières et territoriales Site non concerné mutualisées sur certains secteurs

Les déchets organiques seront Accompagner la gestion individuelle ou apportés par les producteurs de collecte des biodéchets déchets sur le site.

Le SRB devra rester en cohérence avec le 4. Articulation PRPGD, en particulier sur la hiérarchie des avec le schéma traitements : prévention de la production, / régional valorisation matière ou organique, biomasse1 valorisation énergétique et enfin stockage des déchets ultimes.

Planification spécifique de la prévention et de la gestion des déchets issus des chantiers du bâtiment et des travaux publics

Le Plan recommande aux maîtres d‘ouvrage, souhaitant solliciter la création d’une ISDI pour couvrir les besoins spécifiques des opérations d’ampleur ou utiliser les ISDI existantes, de réaliser au 1. Evolution préalable une étude approfondie des tendancielle de différentes solutions de traitement en la production de privilégiant les filières de réemploi, / déchets de réutilisation, recyclage et valorisation chantiers avant l’élimination. Le Plan recommande une baisse du gisement de déchets inertes, en maintenant les performances actuelles de réemploi.

Le Plan retient une évolution tendancielle des quantités de déchets inertes du BTP à 2. Objectifs de la baisse. prévention et de valorisation des Les objectifs de valorisation retenus / déchets issus correspondent à une amélioration de la des chantiers du performance des déchets inertes en BTP privilégiant le recyclage par rapport au réaménagement de carrières ou à l’élimination.

1 Le Schéma Régional Biomasse, qui est en cours d’élaboration, doit permettre l’évaluation de la ressource réellement disponible pour un usage énergétique. C’est également une opportunité de développer la connaissance d’un métabolisme précis des flux de biomasse issus de l’agriculture, de la forêt et de la mer.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-11 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Améliorer la connaissance de la gestion des Site non concerné déchets du BTP et la traçabilité

Favoriser la prévention des déchets inertes issus des chantiers du BTP 1. Développer l’exemplarité de la maitrise d’ouvrage et de la maitrise d’œuvre sur les chantiers 2. Développer le réemploi des déchets de Le site sera remblayé dans le cadre chantiers de l’extension. Les matériaux proviendront du site utilisé pour la 3. Privilégier les matériaux eco-conçus compensation à l’expansion de la 4. Anticiper pour étudier l’allongement de crue. la durée de vie de l’usage de l’infrastructure 3. Priorités de 5. Anticiper pour étudier l’allongement de prévention et de la durée de vie de l’usage de valorisation des l’infrastructure déchets inertes du BTP Améliorer la compétitivité des filières de valorisation par rapport au stockage 1. Côté utilisateurs : favoriser la demande en matériaux minéraux Site non concerné, BIOMETHANE secondaires en privilégiant leur DU PIEMONT n’est pas une société utilisation par rapport aux matériaux du BTP. neufs (marches publics) La société qui sera en charge des 2. Côté producteurs : améliorer le tri sur travaux de construction du site sera chantier et impliquer l’ensemble des responsable de la production de ses acteurs du projet déchets. 3. Côté filières : accompagnement à la mise en œuvre d'un réseau d’installations prévu dans le plan

Lutter contre les pratiques non conformes Site non concerné et les sites illégaux

Rappel des enjeux Peu de distributeurs de la construction ont 4. Organisation / mis en place la reprise des déchets issus de de la reprise des leur vente sur leur site ou à proximité. déchets du bâtiment par les Réflexion sur le maillage Site non concerné distributeurs de matériaux de La société qui sera en charge des construction Préconisations pour la reprise des déchets travaux de construction du site sera du bâtiment responsable de la production de ses déchets.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-12 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Préconisations concernant le Site non concerné réaménagement de carrières

Préconisations concernant les ISDI qu’il apparait nécessaire de créer 1. Méthodologie 5. Installations de gestion des 2. Evaluation des besoins prioritaires déchets inertes pour le stockage en ISDI aux horizons 2025 et 2031 nécessaires à Site non concerné créer 3. Analyse des besoins en nouvelles installations de stockage des déchets inertes en 2025 et 20312 Compléments sur les préconisations concernant les installations de gestion des déchets inertes

Planification de la gestion des déchets non dangereux et non inertes

Déchets ménagers et assimilés (DMA) 1. Ordures ménagères et assimilées (OMA) o Développer la collecte des biodéchets o Améliorer la performance de collecte sélective des déchets d’emballages et de papiers o Améliorer le tri des déchets assimilés o Mettre en place une Le site produira une quantité tarification incitative limitée de déchets. 1. Déclinaison en 2. Déchets occasionnels (DO) Grand Est des objectifs o Améliorer le recyclage des nationaux de matières premières valorisation o Accompagner l’évolution du matière des réseau de déchèteries déchets non dangereux et Déchets d’activités économiques non non inertes dangereux et non inertes Le Plan recommande un objectif de valorisation matière et organique des DAE à 70% en 2025 et à 71% en 2031.

Le Plan recommande un taux de valorisation matière des mâchefers de Site non concerné 70%.

Valorisation des déchets de Les eaux usées seront recyclées l’assainissement dans l’unité de méthanisation.  pérenniser la valorisation Le digestat sera épandu sur des organique surfaces agricoles dont le plan d’épandage est disponible en  Limiter le transport des boues annexe A5.

L’atteinte des objectifs du Plan permet une 2. Planification limitation de la quantité de DMA collectée de la collecte des malgré l’augmentation de la population sur déchets la même période (2015-2025-2031), une ménagers et progression de la part valorisée pour / assimilés en vue chaque catégorie de déchets et par de leur conséquence, une diminution des déchets valorisation résiduels restant à traiter de 20% entre matière 2015 et 2025 et 24% entre 2015 et 2031.

2Le Plan n’empêche pas la mutualisation d’installations situées en limites départementales et des échanges entre les territoires sous réserve que les déchets stockés dans ces installations soient proratisés et retranchés des besoins prioritaires en stockage de chaque territoire.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-13 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet Priorités permettant l’amélioration de la collecte sélective et de la valorisation des déchets ménagers et assimilés 1. Priorités d’actions portant sur les ordures ménagères (confère planification de la gestion des biodéchets et planification de la collecte et du tri des déchets d’emballages ménagers et de papiers graphiques 2. priorités d’actions portant sur les déchets occasionnels (DO) principalement collectés en déchèteries  Prioriser la prévention des déchets  Développer de nouvelles filières de valorisation  Améliorer la visibilité et l’information sur les filières REP  Séparer les encombrants qui peuvent être démontés en vue d’un recyclage matière, d’une valorisation énergétique  Rénover, moderniser et mettre en réseau des déchèteries  Adapter la signalétique et la communication sur les déchèteries  Valoriser le rôle primordial de 2. Planification l’agent d’accueil en déchèterie de la collecte des  Mettre en conformité avec les déchets normes « sécurité » ménagers et 3. Priorités d’actions concernant les assimilés en vue déchets d’éléments d’ameublement Site non concerné de leur (DEA) valorisation  Accompagner les entreprises du matière secteur de l'ameublement à l'éco- conception (suite)  Accompagner les collectivités sur leur réel potentiel pour la collecte de déchets d’ameublement 4. Priorités d’actions concernant les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)  un renforcement des contrôles et des sanctions des distributeurs ne respectant pas les obligations de collecte des DEEE  une simplification du dispositif de reprise des petits DEEE  la mise en œuvre de l’obligation pour les sites de vente en ligne d’informer le consommateur sur les points de collecte lors de l’achat 5. Priorités d’actions portant sur les déchets dangereux des ménages (confère planification de la gestion des déchets dangereux) 6. Priorités d’actions portant sur les déchets assimilés  Optimisation du fonctionnement de la collecte séparée des déchets  Développement des démarches éco-responsables permettant une consommation responsable et une gestion des déchets axée sur la prévention et le recyclage

KALIES – KAN 18-020 PJ12-14 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Priorités d’actions prévues concernant le déploiement de la tarification incitative Pour cela, le Plan recommande de :  s’appuyer, en premier lieu, sur les collectivités l’ayant déjà mise en place (en étudiant les différents systèmes et 2. Planification les résultats obtenus selon la typologie de la collecte des du territoire) dans la région mais déchets également hors région, ménagers et assimilés en vue  sensibiliser et former les élus, en Site non concerné de leur s’appuyant sur des collectivités ayant valorisation un retour sur plusieurs années de mise matière en œuvre, (suite)  inciter les collectivités en les soutenant selon des modalités encore à définir,  accompagner le changement des comportements des usagers (à associer en amont) par une communication efficace en intégrant les associations locales.

Prospective à 6 et 12 ans de la gestion des déchets d’emballages ménagers et de papiers graphiques  objectifs de collecte du verre de + 5 % en 2025 par rapport à 2015 et + 5 % en 2031 par rapport à 2015 /  objectifs de collecte des déchets d’emballages hors verre et de papiers graphiques de + 8 % en 2025 par rapport à 2015 et + 8 % en 2031 par rapport à 2015

Priorités  Favoriser la R&D  Mettre en oeuvre des actions de 3. Planification sensibilisation et de communication de la collecte et du tri des  Maintenir le taux moyen de refus de tri déchets et développer la valorisation des refus / d’emballages de tri ménagers et de  Harmoniser les consignes de tri papiers  Etendre les consignes de tri et graphiques optimiser la fonction de tri  Développer la tarification incitative

Planification du déploiement de modalités harmonisées de collecte séparée des Une société agréée collectera les déchets d’emballages ménagers et de déchets de papiers et de cartons. papiers graphiques

Planification de l’implantation des centres de tri nécessaires dans le cadre de Site non concerné l’extension progressive des consignes de tri à l’ensemble des emballages plastiques

Perspective de valorisation des matières premières secondaires issues de la collecte Site non concerné sélective des déchets d’emballages ménagers et de papiers graphiques

KALIES – KAN 18-020 PJ12-15 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Prospective à 6 et 12 ans des déchets de textiles, linge de maison et chaussures (TLC) / Le Plan fixe pour objectifs un ratio collecté de 6 kg/hab./an en 2025 et de 6 kg/hab./an en 2031. 4. Planification de la collecte et Priorités du tri des  Poursuivre et améliorer la collecte en déchets de renforçant les points de collecte textiles, linge de / maison et  Organiser des rencontres régionales chaussures entre les acteurs de la filière relevant de la  Mettre en œuvre des actions de filière REP communication et de sensibilisation Planification de l’implantation des centres de tri des TLC Le Plan recommande de préserver les Site non concerné filières existantes et de favoriser les projets en cours dans le Grand Est.

Objectifs et prospective à 6 et 12 ans des déchets d’activités économiques non dangereux et non inertes (DAE) / Le Plan recommande un objectif d’amélioration du taux de valorisation de 8% en 2025 et de 10% en 2031.

Priorités 1. Identifier et caractériser le gisement de DAE 2. Accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de leurs obligations de 5. Planification tri à la source des déchets en vue de la gestion des d’une valorisation matière et déchets organique d’activités économiques 3. Informer et sensibiliser les (DAE) non producteurs de DAE Le site produira une quantité très dangereux et 4. Développer les actions collectives dans limitée de déchets. non inertes des logiques d’écologie industrielle et Les déchets seront valorisés au territoriale (EIT) maximum grâce à des prestataires 5. Améliorer l’organisation de la collecte agréés. en déchèterie des déchets d’activités économiques 6. Développer la collecte et la valorisation des déchets organiques 7. Trouver des solutions aux filières sous tension 8. Développer et moderniser les centres de tri des déchets d’activités économiques

KALIES – KAN 18-020 PJ12-16 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Prétraitement mécano-biologique des ordures ménagères Site non concerné Le plan ne propose pas la création de nouvelles installations de TMB.

Développement de la valorisation énergétique des déchets d’activités économiques (DAE) 1. Fabrication et valorisation des combustibles solides de récupération (CSR) (présentation de la filière) 2. Pyrolyse et la gazéification (présentation des filières) 3. Recommandations du plan Le PRPGD recommande la mise en place d’une réflexion sur l’émergence de ces Site non concerné nouvelles filières. 4. Les installations de valorisation énergétiques des DAE dans le Grand Est Le plan recommande de prévoir la création de nouvelles capacités de valorisation énergétique des DAE (hors DAE gérés par 6. Traitement le SPED et DAE traités in situ) à hauteur de des déchets non 500 000 de tonnes d’ici 2031 sauf si dangereux non d’autres projets pertinents émergent d’ici inertes résiduels là.

Prospective à 6 et 12 ans des déchets non dangereux non inertes résiduels  Evolution de DAE résiduels à 718 000 t en 2025 et 722 000 t en 2031 /  Evolution de DMA résiduels à 1 250 453 t en 2025 et 1 185 837 t en 2031

Les usines d’incinération En application de l’article R. 541-17 du code de l’environnement, sont fixées pour le Grand Est les limites maximales de capacités autorisées de l’incinération sans valorisation énergétique suivantes :

 à partir de 2020 : Objectif de limitation Site non concerné à 75% de la quantité de déchets incinérés en 2010 sans valorisation énergétique, est de 402 428 tonnes.  à partir de 2025 : Objectif de limitation à 50% de la quantité de déchets incinérés en 2010 sans valorisation énergétique, est de 268 286 tonnes.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-17 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Les installations de stockage Le tonnage de déchets non dangereux non inertes stockés en 2010 représente 1,562 millions de tonnes (DNDNI stockés hors DAE traités in situ). En application de l’article R. 541-17 du code de l’environnement, sont fixées pour le Grand Est les limites maximales de capacités de stockage suivantes : Site non concerné  A partir de 2020 : la limite maximum est de 1,093 millions de tonnes (correspondant à 70% des tonnages stockés en 2010) ;  A partir de 2025 : la limite maximum est de 0,781 millions de tonnes (correspondant à 50% des tonnages 6. Traitement stockés en 2010). des déchets non Les grands principes du plan3 dangereux non inertes résiduels 1. Les installations de stockage des déchets non dangereux non inertes qu’il apparait nécessaire d’adapter, de créer ou de fermer Le plan recommande :  la création de capacités de stockage supplémentaires de 94 000* tonnes entre 2020 et 2025 Site non concerné en accord avec le gisement résiduel à traiter et avec les capacités déjà autorisées ;  l'atteinte d'une capacité totale de stockage de 593 000 tonnes en 2025. 2. Définition du déchet ultime 3. Focus sur les décharges brutes communales

3 Compte tenu des différents constats dressés, et des éléments issus de la concertation des acteurs, les orientations que fixe le PRPGD s’appuient sur les principes suivants :  Permettre aux territoires de conserver des exutoires de proximité, évitant d’augmenter le flux de déchets résiduels vers les territoires voisins ou plus éloignés sur du court terme ;  Etre en capacité de gérer les situations de crise (situations exceptionnelles, pannes et arrêts techniques) ;  Autoriser les échanges avec les régions voisines dans une logique de bassin de vie. Ces échanges doivent être réalisés dans un objectif d’équilibre entre les quantités entrantes et sortantes au niveau régional ;  La capacité régionale de stockage est destinée à satisfaire en priorité le besoin régional, suivant le principe d’autosuffisance.

KALIES – KAN 18-020 PJ12-18 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Planification de la gestion des déchets dangereux

Rappel du cadre règlementaire et des objectifs et recommandations retenues Le Plan prévoit 2 objectifs réglementaires et 3 recommandations à savoir :  « une planification du maillage du territoire en installations de collecte » des déchets amiantés (objectif réglementaire),  « une planification des installations de traitement agréées en adéquation avec / le gisement du territoire » pour ce qui concerne les véhicules hors d'usage (objectif réglementaire)  améliorer la connaissance des productions et destinations de déchets dangereux  agir pour une réduction à la source des déchets dangereux  améliorer le tri des déchets dangereux et en particulier des déchets diffus

Evolution tendancielle des déchets 1. Objectifs du dangereux (DD) plan, prospective  0,9 % d’augmentation par an pour les a 2025 et 2031 Déchets Dangereux produits par les activités industrielles /  l’évolution des DD des ménages et activités économiques collectées avec les ménages correspond à celle retenue pour les DMA, avec la stabilisation du ratio à l’habitant de l’année 2015

Evolution des déchets dangereux suivant le scenario du plan Le scénario du Plan reprend les hypothèses du scénario tendanciel et prévoit  une augmentation de 4 % des quantités de déchets dangereux collectés à horizon 2031 par rapport à 2015 /  une augmentation de l’ordre de 1% de la production de déchets dangereux sur les activités des gros producteurs  une augmentation de la production de déchets dangereux de l’ordre de 14% en 2025 et 21% d’ici 2031 pour les secteurs d’activités PME et TPE

KALIES – KAN 18-020 PJ12-19 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Planification de la collecte et du traitement des déchets amiantes Le Plan recommande de :  Favoriser la massification des flux et d’harmoniser les conditions d’accès Site non concerné (prix, volume) en déchèterie,  Renforcer les actions de bonnes pratiques auprès des collectivités, des professionnels et des ménages.

Planification de la collecte et du traitement des véhicules hors d’usage (VHU) 1. Maillage des centres VHU Le Plan recommande :  de sensibiliser sur les conditions d’élimination des VHU,  d’améliorer l’information sur la localisation des exutoires agréés. : informer les détenteurs de véhicules (particuliers, entreprises) sur la localisation des CVHU agréés, Site non concerné 2. Priorités du  travailler avec les réseaux de centres plan concernant agrées de démantèlement des VHU, de la collecte et la manière à développer le réseau de VHU gestion des et ainsi disposer d’un maillage déchets homogène sur la région (couverture dangereux des zones rurales),  d’améliorer le suivi des tonnages. 2. Lutte contre les centres VHU illégaux 3. Développement des pièces détachées d’occasion

Améliorer la connaissance des productions et destinations des déchets dangereux Un des enjeux du Plan est la mise en place d’un observatoire régional visant à l’amélioration de la connaissance des déchets dangereux diffus et notamment Les déchets dangereux seront des productions de déchets et de leur uniquement constitués des huiles devenir dans la région Grand Est et en usagées de l’engin de manutention dehors (suivi des flux transfrontaliers). présent sur le site. La maintenance sera réalisée par une société Agir pour une réduction à la source des spécialisée qui récupèrera les huiles déchets dangereux usagées. 1. Développer l’économie circulaire et l’innovation 2. Développer les critères écoresponsables dans la commande publique

KALIES – KAN 18-020 PJ12-20 Compatibilité Plans ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

Objectifs Situation du projet

Améliorer le niveau de collecte et de tri des déchets dangereux diffus (DDD) des PME/PMI/TPE, administrations, établissements d’enseignement et des ménages 1. Renforcer et développer des solutions de tri et de collecte adaptées aux PME, 2.Priorités du PMI et TPE Les déchets dangereux seront plan concernant 2. Améliorer les pratiques de gestion des uniquement constitués des huiles la collecte et la déchets dangereux des PME, PMI et usagées de l’engin de manutention gestion des TPE présent sur le site. La maintenance déchets sera réalisée par une société dangereux 3. Améliorer les pratiques de gestion des spécialisée qui récupèrera les huiles déchets dangereux des ménages (suite) usagées. 4. Améliorer les pratiques de gestion des déchets dangereux des établissements d’enseignement et administrations 5. Favoriser le développement de solutions particulières pour les filières spécifiques (terres polluées, DASRI, DDM, DEEE…)

Planification des installations de traitement4 Le Plan recommande de préserver les capacités existantes en termes d’installations et de favoriser le déploiement des filières de valorisation dans le domaine des déchets dangereux Site non concerné (hiérarchie des modes de traitement à privilégier : prévention, réemploi, recyclage, autre valorisation (dont énergétique), élimination).

BIOMETHANE DU PIEMONT a mis en place les pratiques suivantes afin d’éviter et de réduire la production des déchets :

 formation du personnel,

 sensibilisation du personnel,

 tri sélectif,

 etc.

4 Le Plan recommande de préserver les capacités existantes en termes d’installations et de favoriser le déploiement des filières de valorisation dans le domaine des déchets dangereux (hiérarchie des modes de traitement à privilégier : prévention, réemploi, recyclage, autre valorisation (dont énergétique), élimination).

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4 PROGRAMMES D’ACTIONS POUR LA PROTECTION DES EAUX CONTRE LA POLLUTION PAR LES NITRATES D’ORIGINE AGRICOLE

La directive n°91/676/CEE du 12 décembre 1991, dite directive « nitrates », vise à protéger les eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole (engrais chimiques, effluents d’élevage, …).

Elle s’applique dans les zones dites vulnérables où les eaux superficielles ou souterraines sont atteintes par une pollution aux nitrates ou sont susceptibles de l’être.

ZELLWILLER et les nombreuses communes proches, où sont susceptibles d’être épandues les digestats issus de l’unité de méthanisation, sont des zones vulnérables aux nitrates d’origine agricole (d’après l’arrêté SGAR n° 2007/272 en date du 23 juillet 2007).

Le 6ème programme d’actions, actuellement en vigueur, est constitué :

 d’un programme d’actions national (arrêté du 11 octobre 2016 et arrêté du 23 octobre 2013 modifiant l’arrêté du 19 décembre 2011) ;

 d’un programme d’actions régional du Grand-Est (arrêté du 9 août 2018).

Le 6ème programme d’actions national comporte huit mesures relatives à une bonne maîtrise des fertilisants azotés et à la couverture des sols :

 Mesure 1 : Périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés ;

 Mesure 2 : Stockage des effluents d’élevage ;

 Mesures 3 et 4 : Equilibre de la fertilisation azotée et documents d’enregistrement ;

 Mesure 5 : Limitation de la quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage épandue annuellement par exploitation ;

 Mesure 6 : Conditions d’épandage ;

 Mesure 7 : Couverture végétale pour limiter les fuites d’azote au cours des périodes pluvieuses ;

 Mesure 8 : Couverture végétale permanente le long de certains cours d’eau, sections de cours d’eau et plans d’eau de plus de 10 hectares.

Les mesures figurant en gras sont renforcées dans le programme d’actions régional, qui intègre également des mesures sur la gestion adaptée des terres.

Les préconisations de ce programme d’actions seront respectées. L’épandage sera à la charge des utilisateurs des digestats qui devront suivre les prescriptions du plan d’épandage établi en parallèle du dossier d’enregistrement (confère annexe A5).

KALIES – KAN 18-020 PJ12-22 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECE J13

EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

KALIES – KAN 18-020 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

CONFERE ANNEXE A2 (PAGES 108 A 102 DU RAPPORT)

KALIES – KAN 18-020 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

PIECES ANNEXES

KALIES – KAN 18-020 Version n°1 – Demande d’enregistrement ICPE ZELLWILLER – BIOMETHANE DU PIEMONT

ANNEXE A1

ETUDE HYDRAULIQUE ET ETUDE DU BATTEMENT DE LA NAPPE

KALIES – KAN 18-020

GAZ DE BARR

Simulation des écoulements de l’Andlau au droit du projet du biométhaniseur du Piémont

Rapport phase hydraulique 01646966 │ février 2020 │ v6

1 rue de la Course Directeur d’affaire : TTT 67000 Responsable d’affaire : TTT Tél : 03.88.75.54.36 N°affaire : 01646966 [email protected] Fichier : 46966_RAP-Final_Gaz_V6.docx

Etabli Vérifié Nb Version Date Observations / Visa par par pages

2 14/05/2018 LIE ARQ

3 13/06/2018 LIE TTT 45

4 18/06/2018 LIE 45

Intégration de la dernière version du projet et mise à jour 5 06/12/2019 ARQ des volumes à compenser

6 27/02/2020 ARQ Analyse d’aménagements complémentaires

TABLE DES MATIERES

1 CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE ...... 8 1.1 Contexte ...... 8 1.2 Objectifs ...... 10 2 PHASE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRISE DE CONNAISSANCE DU SECTEUR ...... 11 2.1 Analyse bibliographique des principales études collectées ...... 11 2.1.1 Schéma d’aménagement, de gestion et d’entretien écologiques des cours d’eau du bassin versant Ehn-Andlau-Scheer – Conseil général du Bas-Rhin ...... 11 2.1.2 Etude de définition du programme pluriannuel des actions de restauration et de mise en valeur des cours d’eau de l’Andlau, de la Kirneck et du Muelbach ...... 11 2.2 Données disponibles sur le secteur d’étude ...... 11 2.3 Visite de terrain ...... 13 3 PHASE 2 : ANALYSE HYDROLOGIQUE ...... 15 3.1 Caractéristique du bassin versant ...... 15 3.1.1 Description générale du bassin versant ...... 15 3.1.2 Données pluviométriques ...... 15 3.1.3 Occupation du sol ...... 17 3.2 Détermination des débits de crue ...... 18 3.2.1 Traitement des données de débits instantanés maximums à Andlau ...... 18 3.2.2 Estimation des débits caractéristiques ...... 19 3.3 Construction des hydrogrammes de projet ...... 21 4 PHASE 3 : CONSTRUCTION DU MODELE HYDRAULIQUE ...... 24 4.1 Présentation du modèle hydraulique ...... 24 4.2 Calage du modèle ...... 25 4.2.1 Résultats du calage ...... 26 4.2.2 Sensibilité du modèle ...... 26 5 PHASE 4 : MODELISATION DES CRUES DE PROJET ...... 27 6 PHASE 5 : FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE DU SITE ET INCIDENCES DES AMENAGEMENTS POTENTIELS ...... 28 6.1 Analyse d’incidence de différents aménagements ...... 28 6.2 Présentation du projet final retenu ...... 29 6.3 Incidences hydrauliques du projet ...... 31 6.3.1 Incidences dynamiques ...... 31 6.3.2 Compensation volumique ...... 32 6.4 Bilan ...... 34

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1: Liste des arrêtés de catastrophes naturelles pour la commune de l’Andlau. Source : http://bas-rhin.gouv.fr 9 Figure 2: Bassin versant de l'Enh-Andlau-Scheer. 9 Figure 3: Levé MNT LIDAR. 12 Figure 4: Les levés topographiques (GPS) effectué par le Cabinet Claude Andres. 13 Figure 5: Ouvrages levés par le bureau d'étude Setec Hydratec 13 Figure 6: Buse. 14 Figure 7: bassin versant de l'Andlau et de la Kirneck au droit du projet (le projet se situe dans le cercle rouge). 15 Figure 8: Pluviométrie annuelle du bassin versant de l’Andlau (source : base de données AURELHY, station retenue pour étude : Hohwald). 16 Figure 9: Localisation des stations météorologiques. 16 Figure 10: Occupation du sol au droit du projet. Source : Corine Land Cover, 2006. 17 Figure 11: Analyse statistique des débits instantanés. 18 Figure 12: Tableau récapitulatif des principales crues de l'Andlau à l'Andlau et de leurs débits. 19 Figure 13: Débits de l'Andlau au droit du projet selon la période de retour. 19 Figure 14:Débits de la Kirneck au droit du projet selon la période de retour. 20 Figure 15: Exemple de la construction des hydrogrammes sur la station de l'Andlau. 22 Figure 16: Hydrogrammes de projet à l'Andlau. 23 Figure 17: Modèle Hydraulique 1D-2D réalisé sous Hydra-Qgis. 25 Figure 18: Exemple d'un hydrogramme de calage - crue de janvier 2018. 26 Figure 19: Profil en long de la route D206 et des lignes d'eau obtenues lors des simulations 27 Figure 20 : incidence du projet sur les écoulements 31

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1 CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE

1.1 CONTEXTE

L’Andlau est un des affluents de l’Ill, sous-affluent du Rhin, s’écoulant de l’ouest vers l’est dans le département du Bas-Rhin. L’Andlau rejoint l’Ill à la hauteur de , à 143 m d'altitude. Cette rivière de 42 km prend sa source en dessous de la crête des Myrtilles (piémont des Vosges) (1 080 m) au Champ du Feu, à 1 000 m d'altitude, et se transforme en une cascade au-dessus du Hohwald, en dévalant le val d’Eléon pour traverser Andlau, la ville dont elle porte le nom. La Kirneck est un affluent rejoignant l’Andlau en rive gauche en aval de Valff, la Scheer- neuve rejoint l’Andlau en rive droite au niveau de Valff également, après avoir conflué avec le Bruchgraben. Ce dernier est un bras droit ou défluent de l'Andlau. Le bassin versant de l’Andlau s’étend sur 302 km² environ. Depuis sa source jusqu’à sa confluence avec l’Ill, l’Andlau traverse 16 communes : - Hohwald, - Andlau, - Mittelbergheim, - Eichhoffen, - Saint-Pierre, - Zellwiller, - Valff, - Westhouse , - , - , - , - , - , - , - Fegersheim(confluence).

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Le profil en long de l’Andlau présente une alternance de torrent de montagne, rivière à forte chute d’eau (pente moyenne de 63 %), rivière à pente moyenne au niveau de l’Andlau (pente moyenne de 22 %), puis rivière de plaine à faible pente (pente moyenne de 1 %) entre Eichhoffen et Fegersheim.

La vallée de l’Andlau est régulièrement touchée par des inondations. De multiples arrêtés catastrophe naturelle ont été pris depuis 1982 :

Figure 1: Liste des arrêtés de catastrophes naturelles pour la commune de l’Andlau. Source : http://bas-rhin.gouv.fr

Figure 2: Bassin versant de l'Enh-Andlau-Scheer.

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1.2 OBJECTIFS

La présente étude concerne la caractérisation des zones inondables du bassin versant de l’Andlau, au droit d’un futur projet de construction d’un biométhaniseur à Valff (67), sur les cours d’eau suivants : - Kirneck, - Andlau, - Scheer-neuve, - Bruchbragen.

Cette étude est décomposée en plusieurs phases :

- Collecte des données existantes, - Etude hydrologique, - Modélisation des écoulements des cours d’eau concernés.

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2 PHASE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRISE DE CONNAISSANCE DU SECTEUR

2.1 ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE DES PRINCIPALES ETUDES COLLECTEES

2.1.1 Schéma d’aménagement, de gestion et d’entretien écologiques des cours d’eau du bassin versant Ehn-Andlau-Scheer – Conseil général du Bas-Rhin

Une modélisation en régime transitoire pseudo-bidimensionnelle a été réalisée par SOGREAH à partir de levés topographiques à l’aide du logiciel CARIMA, lorsque des diffluences, des écoulements importants vers le lit majeur sont observés. Il s’agit des tronçons de cours d’eau en plaine, lorsque les pentes sont relativement faibles (de l’ordre de 0.5 %, régime fluvial). Pour les secteurs de rivières soumis à de fortes pentes du profil en long, des modélisations d’écoulements parfois torrentiels ont également été effectuées à l’aide d’outil de modélisation en régime permanent (logiciel CAPRIS). Enfin, pour certaines communes, les zones inondables ont été déterminées uniquement sur la base de reconnaissances de terrain et d’enquêtes auprès des riverains.

2.1.2 Etude de définition du programme pluriannuel des actions de restauration et de mise en valeur des cours d’eau de l’Andlau, de la Kirneck et du Muelbach

Cette étude avait permis de réaliser un diagnostic complet de la rivière en vue de la définition d’un programme d’action de restauration des rivières de l’Andlau et de la Kirneck.

2.2 DONNEES DISPONIBLES SUR LE SECTEUR D’ETUDE

Nous avons à notre disposition la station hydrométrique de l’Andlau à l’Andlau : • Code station : A2512010 • Données : 1973-2018

La DREAL Grand-Est a été interrogée sur la validité des données des stations. Les stations ne sont pas by-passées en crue et la validité des données est jugée bonne. Ces stations sont ouvertes depuis suffisamment longtemps pour que ces données soient exploitées. Les données topographiques à notre disposition sont :

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• Le levé MNT LIDAR, • Les levés topographiques (GPS) effectué par le Cabinet Claude Andres,

Figure 3: Levé MNT LIDAR.

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Figure 4: Les levés topographiques (GPS) effectué par le Cabinet Claude Andres.

2.3 VISITE DE TERRAIN

Des visites de terrain ont eu lieu afin de prendre connaissance du secteur d’étude. Elle a permis d’identifier la configuration topographique du site, de repérée les ouvrages hydraulique dans la zone d’étude et notamment les ouvrages sous la route départementale RD206. Les deux ouvrages de franchissement sous la route n’avaient pas été levés dans le cadre des études antérieures. La visite de terrain a cependant permis d’identifier le rôle central occupé par ces ouvrages dans le fonctionnement hydraulique du système et le niveau atteint sur le secteur directement à l’amont de la route. Les deux ouvrages ont donc été levés par le bureau d’étude.

Figure 5: Ouvrages levés par le bureau d'étude Setec Hydratec

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Une buse a été repérée le long de la route départementale, après le pont de la Scheer-neuve.

Figure 6: Buse.

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