LE COURRIER DE VEDETTES

•k Une admiratrice de Pierre Fresnoy. — Merci graphies de Tino Rossi que vous désiriez de- de votre élogieuse appréciation sur la rubrique puis son retour à Paris. Vous avez pu admirer des théâtres et des cinémas. Nous avons, ou cussi Villabelio dans une leçon de patinage contraire, plusieurs fois parlé, dans nos co- avec Jacqueline Bouvier. Jaime Plana e»t à A vague est décidément au « swing ». Ce MM lonnes, du film « Le Duel » dont nous avons Paris, il est d'origine espognoie. >ur ta bouche de tous les jeunes gens : mfmreulmyjrel publié maintes photographies. Quant à Pierre On entre au Conservatoire ou à l'Opéra par — Etes-vous swing t Fresnoy vous avez pu remarquer qu'il avait auditions. 11 est très difficile de vous conseil- — On ! comme votre cravate est swing ! droit à sa « couverture » que vous nous ré- ler sur la carrière artistique de votre fille qui aPersonne ne sachant on juste ce que signifie ce mot, clamiez si gentiment. Yvonne Printemps a à semble particulièrement douée. C'est dommage « swing » devient peu à peu synonyme de « formi- AVEC ROGER ETLENS peu près l'âge que vous lui donnez. Votre der- que vous n'habitiez pas Paris, car nous au- dable ». Mat magique qui remplit instantanément toutes Ë nière question est très indiscrète et ne pré- rions pu la voir ou l'entendre jouer du piano les salles de spectacles et fait applaudir les plus mé- sente qu'un intérêt très relatif. ou danser, pour la guider plus utilement vers PETITS POTINS 500.000 FRANCS DE POURBOIRE une carrière qui est très difficile actuellement. diocres orchestres qui placent enfin leur pacotille mu- k Clair de lune. — Lequel préférez-vous : le sicale et connaissent rapidement le succès- ET SON QUINTETTE * Dernières nouvelles du bout du monde. Invariablement, il parait en Amérique, clair de lune de Beethoven ou celui de De- •k Délurette et Roudoudou. — Très amusants, Marc Chadourne a quitté précipitamment Ce mat s'accommode fort heureusement à toutes les Premier Prix du "Tournoi 41 du Music-Halt " bussy ? J'espère que vous n'allez pas répondre vos pseudonymes. Mon chien aussi s'appelle chaque mois. le roman d'un chasseur de pa- sauces. Pour les uns, c'est une danse, pour d'autres celui de « Werther », ou alors je le dirai à Roudoudou. je lui ai demandé s'il ne voudrait la Chine pour Los Angeles. Aucune affaire lace devenu empereur du whisky pour avoir c'est an spectacle quasi sportif comme le « catch » ou Pierre Richard-Willm que vous semblez tant pas pour compegne une jotio petite chienne urgente ne l'arrachait du pays des maisons allumé le cigare d'un aimable milliardaire les «Six Jours». On verra bientôt les «six -jours admirer. Pour recevoir sa photographie dédi- que j'appellerais Délurette, il a remué la de porcelaine. Seulement, le goût des dé- de la cinquième avenue. swing », où tons les champions « swing » seront aux cacée, reportez-vous ou petit placard paru queue et a semblé fort satisfait. Répondant a parts hâtifs, des évasions au petit matin. prises pour le plus long solo de flûte du monde ! Nous prenons aujourd'hui une petite re- dans un dernier numéro, à côté de l'actualité vos question, afin que vous ne soyez pas trop * Autres nouvelles d'écrivains : Antoine de Pour d'autres, le swing n'est qu'une musique de sau- OUT dernièrement, comme on le soit, s'est déroulé à théâtrale. malheureuses, je vous dirai d'abord que P. R.- vanche avec ce chasseur de café qui reçut vages (ils se trompent à peine). Pour certains qui se Nous pouvons également lui faire parvenir Willm n'est pas marié ; à peu de choses près, Saint-Exupéry s'apprête à quitter l'Améri- en pourboire un dixième de loterie rem- l'Etoile, le grand «Tournoi 41 du Music-Holl », orga- que pour rentrer à Paris. II y a longtemps croient plus érudits, il existe une différence considéra- nisé avec succès par « Paris-Midi » — en la personne votre lettre. Les artistes sont plus touchés que il a l'âge que vous lui attribuez. Il a tourné boursé à 500.000 francs. ble entre la musique « hot » et le « swing ». Ce qui de notre excellent confrère Henri Contet — devant un jury vous , ne croyez de ces marques de sympathie principalement dans * Barcarolle », « La Moi- qu'on le dit. Mais cette fois la nouvelle n'est pas moins absurde que ce qui précède. O On n'en fera d'ailleurs qu'un écho. Quant composé d'éminentes personnalités des milieux artisti- et Pierre Richard-Willm, en particulier, a ex- son dans la Dune », « L'Argent », c L'Eper- semble sérieuse. Marius Richard dirige une Fort heureusement, le swing n'est rien de tout cela. à lui. il ouvrira un petit bar où le person- ques, musicaux, littéraires et parisiens... primé lui-même dans « Vedettes » son désir vier », t Carnet de Bol », et bien d'autres troupe théâtrale au Stalag. Pierre Bost est Cette page ne suffirait pas à expliquer ce qu'il est en de recevoir par écrit toutes les appréciations films eue je n'ai pas la p'ace de citer ici. nel sera prié de montrer la plus grande réalité. Contentons-nous de savoir que, longtemps avant Dans le domaine « attractions », le premier prix fut de ceux qui l'ont applaudi sur scène et à Réda Caire, lui aussi, a l'âge que vous pensez. parmi nous. Patrice de la Tour du Pin est amabilité envers les clients. accordé au jeune Quintette de Roger Etlens, tant pour sa toujours prisonnier. cette fureur nouvelle, il existait déjà une véritable mu- l'écran. H a tourné dans « Prince de mon Cœur ». « Si Et le patron dira à son petit chasseur sique que nous appellerons simplement « jaxx », et qualité et son dynamisme, que pour sa présentation très tu reviens », « Marseille mes amours » et "A" Nous avons rendu visite à Paul Maye attractive, qui en font un numéro bien au peint ! Et c est -k Vedettes, mon rêve. — Votre lettre très — Je me souviens qu'en 1041... dont le swing constitue un des éléments essentiels, romantique nous a beaucoup touchés. Ainsi, « Vous seule que j'aime ». « Sous les Toits de Paris ». Il est l'animateur comme le « hot » sans lesquels H n'est point de mu- là une intéressante constatation, si l'on songe que c'est Et le petit chasseur ouvrira de grands la première fois, dans un concours de music-hall, que l'on vous _ n'avez pas de camarades. pour partager * Lecteur passionné de « Vedettes ». — rond, rose et bon enfant d'un cabaret à la sique de jazz véritable. vos impressions artistiques. Ecrivez-nous, nous mode des salons du temps passé. De vieux yeux. Otaries DELAUNAY. couronne un orchestre de jazz... et, qui plus est, un Vous êtes bien curieux, cher lecteur, et vous orchestre genre « swing » ! Preuve de plus de l'existence serons, si vous !e voulez bien, votre ami le essayez de me flatter pour satisfaire votre fauteuils de tapisserie, des portraits de fa- tangible de la « musique de rythme », qui durera, dans plus fidèle. Votre rêve de connaître- tous tes curiosité. Eh bien! non, je ne feroi pas com- jeunes gens et jeunes filles d'Angers et de ses mille, des trophées de chasse, le tout fait LE NOM DU CHANTEUR SANS NOM le fond, infiniment plus longtemps que certains le croient... me le corbeau de la fable, je n'ouvrirai pas un cadre très sympathique où les chansons environs, comme vous passionnés de cinéma, un large bec, c'est-à-dire que je ne ferai pas L'outre après-midi donc, nous avons rendu visite à ces deviendra bientôt une réalité grâce à la créa- et les danses campagnardes ressuscitent un Le chanteur sans nom — il s'appelle Ro- jeunes artistes, dans leur studio musical. Boulevard Ma- écrire à mon stylo les âges des artistes que tion prochaine du « club de Vedettes ». vous aimez. Soyons galants, voulez-vous, et petit coin du bon vieux temps. land Avelys, mais ne le répétez pas — a lesherbes... Au fond d'une cour-jardin, un grand atelier retrouvé Louis Ferrari, son accordéoniste noyé dans la verdure... et le calme ! Une jolie salle vitrée, k Simone aimant le swing et... Alex. .— Il pour que vous ne soyez pas trop déçu, je * On a vendu aux Halles une tortue de haute de plafond-, et très sonore. Au-dessous d'un petit faudrait tout de même choisir. Qu'est-ce que vous ferai une demi-confidence en vous di- mer. Si toutefois la tortue est soeur du tur- qui revenait d'un stalag où il partageait sa vous préférez? Le trompettiste ou la trom- sant que ces trois charmantes artistes ne to- bot, on peut noter que cette tortue était captivité avec Alex Siniavine, le pianiste. balcon intérieur, une estrade avec des instruments de jazz talisent pas 60 ans toutes ensemble. Quant et un micro géant... Un pick-up avec une montagne de pette, le swing ou le musicien ? Nous avons ce jour-là le seul poisson en vente sur le Louis Ferrari et le Chanteur sans nom sont disques— Des tabourets de toutes les grandeurs... Aux demandé à Fred Adison des renseignements à Roland Tautain, puisque vous nous dites que une .paire d'amis et ils se partagent la po- sur son collaborateur M. Alex. Ce musicien vous achetez « Vedettes » chaque semaine, carreau des Halles. La tortue a été mangée murs, cascade d'affiches, de photos, de notes de musique vous avez dû voir ta façon très originale, très à Clichy. Pauvre tortue qni voulait voir pularité dans le quartier de la place d'Italie en couleurs et d'images, ayant chacune pour thème un s'appelle Alex Caturegii : on le surnomme ■« Fïlsfiis », car il est le benjamin de l'orches- * Toutanesque » dont cet artiste fantaisiste Montmartre. — et ailleurs aussi — où des gerbes d'ami- morceau célèbre de jazz— tre. Il est né le 1" octobre 1917, à Toulon, prenait ses vacances cet été. Pour Jean Che- mitié partent de toutes les fenêtres, des sou- J'arrive juste à ta fin d'une répétition.- Roger Etlens « Edith a quitté Paris pour une lon- dans le Var, et, détail. qui a sa petite impor- vrier, ce qui serait le plus simple, afin que gue tournée en zone non occupée et en rires sur les pas de porte. — qui a juste vingt ans... et l'air très décidé — pose son tance : il n'est pas marié. Nous ignorons son vous soyez pleinement rassuré, serait de lui cher accordéon, m'accueille cordialement et me présente adresse, mois, par l'orchestre Fred Adison, nous écrire à lui. Envoyez-nous la lettre, nous lo Suisse. Elle emportait ses dernières chan- Rue Fagon, dans un music-hall où le son sympathique orchestre, vraiment jeune en vérité, .pourrons toujours lui faire parvenir votre lettre, lui ferons parvenir. sons et, à son corsage, un petit bouquet chanteur sans nom passait près de la poé- puisqu'ils totalisent 100 ans à eux cinq ! D'abord, son à seule fin qu'il puisse vous jouer un p'tit air de violettes envoyé la veille par un admi- tesse Lil Boël, cela a été du délire popu- frère, Marcel Etlens, contrebassiste, puis son cousin. de trompette. "fcCtouoW. — J'ai remis au service compétent la lettre que vous nous aviez chargé de trans- rateur inconnu. laire qui se manifesta par quelques cadeaux Georges Queyras 119 ans, le « benjamin » de l'ensem- alimentaires et d'autres s'en allèrent en fu- ble I qui joue de la batterie et. de plus, est le chanteur k Une amie des artistes. — Voilà un pseu- mettre; vous pouvez être tranquillisée à ce * L'été n'est pas fini, le soleil s'attarde, ttudtn. la* ' coliétjlons" du donyme très simple et qui en dit plus long sujet. Quant à Corinne Luehaire, elle n'a les beaux jours ont la vie dure et c'est déjà mée bieue. Au jiulin» swing de ce jazz; enfin, René Kandy et Alex Babitt, les que toutes les professions de foi dithyrambi- deux guitaristes, qui complètent la section rythmique... d'autre projet en ce moment que son futur le Salon d'Automne. Comme le temps pas- — Dans la vie, il faut être aimable com- Roger efforts font une blagua A four ques. Je crois que vous avez toutes les photo- mariage. Bel-Ami. chef... tandis que coiul-cf profita du Les présentations terminées. Roger Etlens veut bien se ! II passe sans s'arrêter et rien n'est me l'on respire et aîrrs rien n'est plus fa- b*

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■ N clair soleil sur la Marne., on décor de quais bruyants aux échos répétés sourdement, un grand hôtel encore calme... Une fenêtre s'ouvre. Matinale, une jeune femrrw» s'étire aux valets grand ouverts, se frotte les yeux et sourit an soleil levant, au matin frais scintillant de rosée automnale— Son joli visage rieur à la chevelure brune ébouriffée est pur de maquillage et on la recon- naît bien, si dynamique, si jeune, si pareille à elle-même, notre ifawcHMiite et lumi- neuse Viviane Romance! ,. ' EOe devine Paris de loin, elle le sent- Elle en rit, prête à la joie dès le réveil, à la joie... et au travail. Mince et souple, une langue silhouette s'évade de l'ombre des d'un strict pantalm» d'une blouse claire, le nez mignon chaussé de larges ' noires, très star-incognito, Viviane Romance se dirige vers le studio. Eue en franchit la petite porte basse métallique que garde l'entrée de ce paradis moderne et Je concierge lui adresse son plus beau sourire... un de ceux que les journalistes voient rarement sur les lèvres de n'importe quel concierge de studio... Toujours saluée de loin par tous ceux et toutes celles qui malgré les lunettes ont bien reconnu ta minceur de son job visage, «4ln entre dans sa loge et se livre aux ® Avant de tourner, Vî- sains éclairés de l'habilleuse et du : Romonce se Le maquilleur, Viviane n'en a besoin que pour ses cheveux, ayant pris l'habitude adroites au théâtre de se maquiller elle-même. Mais aujourd'hui, l'opération est un peu plus M compliquée, car c'est la transformation complète de notre jolie star en gitane, en ger Borisien. C'est reine des gitans Et Viviane se saisissant d'un fer et le maquilleur d'un autre, c'est que la célèbre vedette à qui ondulera le mieux et le plus vite la chevelure brune de Cartacalha! Les crans doit de conserver chaque se trmmtmf les tresses s'alourdissent, le teint du visage, des épaules, des bras et des foar «ne ligne impeccabl jambes se fonce, délicieusement ocré; des fleurs apparaissent, de lourdes perles, des bracelets féeriques, d'énormes pendentifs d'émeraudes et d'or. Puis, c'est la Georges, le robe ronge et or, de longues écharpes de satin, et des froncés de velours- Montée du studio Saint- sur ses petite escarpins d'or, la reine des gitans est née ! rice est un vieux copain ramrun — elle-même aussi — contemple dans le haut miroir éblouissant, la vision Viviane. Ils se connaissent d'une petite sauvage à l'air coquet et cruel, une reine des peuplades mystérieuses d'une terre rude et qui gardent pendant des millénaires leurs traditions augustes et depuis longtemps. Ils se leur orgueil farouche. Georges Flament — qui «Miiuii — s'arrête ébloui, son bonjour tutoient. Et quand il s'agit aux lèvres... de se friser les cheveux, Quand la reine est enfin parée de tous ses «i«uirw, quelques répétitions et la cour ils s'aident mutuellement. sera aussi sur pied. Le ptatàan se prépare, pareil d'ailleurs à tous les plateaux de cinéma, avec ses opérateurs à la caméra, ses machinistes empressés aux sunlights, (D Pour incarner à l'é- ses ingénieurs du son à l'essai des écoutes et son metteur en scène anxieux et angoissé cran « Cartacalha, la reine et affolé dans son fauteuil. A la vue de son interprète, il la complimente d'un regard des Gitans », Viviane et commence à lui expliquer son rôle- 'Viviane approuve, objecte, défend et »»uul procède elle-même à Viviane Romance tourne « Car- ■j^.iit;in«>TTt pr-.TiT-TT.jT-r-p.nT-nr^-m-A rai» i^i^i.» im pmi rfans l'armrrsphére scmrdement maquillage tacalha, reine des Gitans ». La bruyante du platow et «TTHHHMI™» quelques pas, très à l'aise, tout en échangeant que qui nécessite une pa- robe à volants espagnols tour- quelques répliques. tience d'ange. La voici en billonne dans l'air, Viviane L'heure du repos et du repas arrive. Viviane déjeune au bar du studio, plus reine de' se poser une danse et agite an rambou- que jamais. Des figurants l'entourent... Son peuple! Vedette, elle régne sur eux, reine, elle les protège! Quelle armahlg souveraine et crmnne on désirerait être gou- paire de faux cils. de sa tête. Marcel Herrand (la ba- ladin) et Tarifa Bafachova (ta fille du cabarelier) A chambre de Georges était une bien modeste ébauchent une idylle de- chambre : 4 murs et une fenêtre avec son rideau vant la cheminée d'an JtéatraL L bien blanc, des meubles juste ce qu'il faut pour -Romance cabaret très primitif de e ne point trop encombrer... et c'était cependant une chambre l'Irlande originale. Le papier peint collé aux murs disparaissait, en effet, sous une foule de couvertures de chansons, PAR JEAN LAURENT aux dessins variés. Parfois, elles laissaient la place à des photographies de vedettes. Sur la table, un accordéon voisinait avec un ukululc. Dans un coin, trônait un magni- fique phonographe. Enfin, à portée de la main, sur la Ce qui me gêne, pour critiquer l'interprétation, table de chevet, un poste de T. S. F. On sentait que Georges c'est que j'ai beaucoup d'admiration pour Marcel aimait, par-dessus tout, la musique et les chansons. de Herrand, mais que je ne suis pas très sûr qu'il soit le personnage qu'il aurait sans doute magnifiquement Dès son réveil, la chanson et ses vedettes lui disaient joué à la belle époque du Vieux Colombier... Mais " bonjour ". Dès qu'il avait une minute, il la passait à s'exercer sur son accordéon ou sa petite guitare, et bien 'Muette), je sens qu'il aime tellement son rôle de baladin cynique ne s'amuse pas tous las et mythomane — personnage créé sur un mensonge, dont souvent, le soir, il s'endormait sans avoir éteint les lampes jours ! Elle vaudrait tant on retrouve certains traits dans le Kaskolnikov de Crime de son poste de T. S. F. qu'on l'aime ... Et en rê- et Châtiment, et le Lafcadio des Canes du Vatican vant au Prince Charmant, — que je n'ose lui dire qu'il manque de fantaisie et -Paris elle chante la célèbre de légèreté ironique dans ce rôle étrange qui évoque valse de l'opérette : < Ah I les théories de « l'acte exceptionnel » de Dostoïewsky Après son départ, la maman de Georges et son ami \qPP^* la troublante volupté de et celles de « l'acte gratuit » d'André Gide_ A tout Jules avaient continué à bavarder. Il était bien certain la première étreinte 1... > prix, Marcel Herrand veut c faire jeune », mais sa que Jules avait pour Madeleine, la sœur de Georges, désinvolture est souvent laborieuse et sa fantaisie un sentiment voisin de l'amour, mais celle-ci ne fabriquée... répondait pas aux avances de Jules. Lointaine, secrète, Par contre, sa mise en scène crée autour de cette pièce un climat poétique qui éclaire le texte de re- ROMAN CINÉMATOGRAPHIQUE flets singulièrement curieux : le dernier acte est joué dans un excellent mouvement de farce amère, qui D'APRÈS LE FILM DE JEAN BOYER avait une minute, touche le spectateur le moins lyrique, par des moyens -JE très simples qui rayonnent d'une vérité poétique ir- Georges s'exerçait sur son ac- réelle... cordéon ou sa petite guitare lé soir, il s'endormoit sons Paul Oettly est excellent dans son rôle de père deux fois ressuscité : sa silhouette de berger provençal — ivoir éteint les lampes de à la Balthazar — revue et corrigée par l'humour son poste de T. S. F. irlandais, est hallucinante de réalisme et de poésie de légende. PHOTOS EXIRAITES OU FILM Mona Dol est une truculente veuve, aux appétits PHOTOS « VEOeTTES » campagnards, à la rondeur joviale. Et la scène d'ivres- renfermée, on sentait son esprit et peut-être son Jules ne put s'empêcher de rire. se jouée par Jean Brochard (le caharetier qui rentre cœur — ailleurs. -— Il ne faut pas rire. Si vous avez de l'amitié pour lui, AU THÉÂTRE DES MATHURINS: saoul d'une veillée funèbre) est d'une verdeur caus- - Et vous avez élevé vos gosses toute seule ? ques- questionnez-le, je voudrais tant qu'il reste bon garçon, tique d'un humour irrésistible. "LE BALADIN DU MONDE OCCIDENTAL", tionna Jules. bon petit garçon d'ouvrier. En revanche, je vous le J'ai toujours beaucoup aimé le jeu si intelligent — Le plus dignement possible. Quand Georges promets, je parlerai à Madeleine. DE JOHN MILLINGTON SYNGE. de Tonia Balachova, mais, cette fois, elle joue avec fut en âge de travailler, je lui ai fait apprendre Dans la chambre voisine, Madeleine n'est pas couchée, trop de cérébralitë un rôle uniquement instinctif... un bon métier, et si parfois vous me voyez elle ne s'est même pas déshabillée. Elle a mis son man- Cette comédie irlandaise, qui est devenue classique, Puis, elle articule mal ce texte qui, avec sa poésie triste quand je l'entends chanter, c'est que je teau et son chapeau et, l'oreille collée à la porte, clic el qui est admise aux programmes universitaires, fut primitive, passe assez dificilement la rampe— Je la crains que ce que vous appelez de la gaîté écoute. créée en 1907, à Dublin, au théâtre de l'Abbaye. A vois mieux dans une pièce de Pirandello que dans ne soit simplement de l'hérédité, de l'ata- — A demain, Madame Gauthier. Londres, en juin de la même année, puis à Philadel- ce rôle de fille de cabaretière qui doit être joué en phie, cette pièce fit un tel scandale que l'auteur fail- farce et non en « théâtre symbolique », dont le nom est visme. J'ai peur qu'il ait la chanson — A demain, mon petit Jules, et rappelez-vous votre lit être assomme, et que tous les acteurs furent ar- presque aussi affreux que celui dé « spectacle d'avant- dans la peau, vous entendez, dans la promesse. rêtés... A Paris, on prend moins au sérieux les para- garde ». peau... Tenez, suivez-moi. doxes des humoristes irlandais : Le Baladin, créé Jules et la maman de Georges au théâtre de l'Œuvre en 1913, par Lugné-Poë, repris levèrent, traversèrent le couloir qui Georges a quitté le music-hall plein d'une joie nou- en 1918, n'a semblé qu'une farce cynique, qui fla- séparait la salle à manger de la chambre velle : " Demain, il auditionne... Demain, son plus cher gelle la bêtise et l'hypocrisie de paysans irlandais AU THEATRE PI GALLE : "LA REINE S'AMUSE ", de Georges, poussèrent là porte. désir se trouvera réalisé... Chanter ! Et plus seulement assez médiocres. OPÉRETTE D'ANDRE BARDE ET CH. CUVILLIER. — Regardez sa chambre. 11 l'a voulue pour soi, mais pour quelqu'un, quelqu'un qui, peut-être, On comprend que cette pièce magnifique ait tenté ainsi, avec toutes les chansons qu'il aime. vous engagera ou, tout au moins, vous conseillera, un poète du théâtre comme Marcel Herrand: ne cher- vous donnera votre chance. " chons pas à la classer sous une étiquette de biblio- Cette reprise d'une opérette, créée en 1913 sur la scène de l'Olympia, nous prouve que la musique de Ses talons claquent joyeusement sur l'asphalte du thécaire : Farce ? Satire ? Poésie de théâtre ou théâ- trottoir. Il a hâte d'être chez lui, d'enfermer sa joie dans tre poétique, philosophique? Que nous importe !„. Le nos ainés était plus gaie que celle de nos faiseurs froid et caustique Bernard Shaw est sûrement son d'opérettes à la sauce anglaise ou américaine, dont le lltqHrlrinr la sœur de sa chambre, de la garder pour lui tout seul ou, plutôt, parrain ; lui aussi aurait pu écrire, comme Synge : rythme, rapidement démodé, cache mal la pauvreté avait débarrassé de la faire partager à ses amies : les vedettes et les chan- puérile du livret, l'absence d'imagination et la plati- « Dans une bonne pièce, toutes les répliques devraient en hâte le couvert avant sons des murs. avoir une saveur aussi riche que celle de la noix et tude d'une musique en conserve, sans entrain, sans 11 est arrivé avec précaution, il a ouvert la porte gaieté, et sans originalité... de se retirer dans sa de la pomme... » chambre, où elle ne d'entrée sans faire de bruit pour ne pas réveiller les Mais d'où viennent les scandales provoqués par cette Le seul fait que l'on fredonne encore aujourd'hui s'était pas déshabillée.. siens, il s'est glissé chez lui et, tout rêveur, il s'est assis pièce à Dublin, à Londres, et à Philadelphie ? Quelle la célèbre valse leR-motiv de cette opérette : < Ah ! sur son lit. est donc cette farce, qui se passe dans un cabaret pri- la troublante volupté de la première étreinte... », ITRAITES DE FILMS " Demain, } heures... demain... je vais auditionner. prouve que « l'excellente manvaise musique » — mitif de village irlandais?... Un soir, un jeune in- Il jette un regard circulaire autour de lui, il prend à connu arrive dans une auberge pour se reposer ; il comme l'appelait spirituellement Marcel Proust dans Les Plaisirs et les Jours — touchera toujours les témoin toutes ces images qui ont vu naître et grandir son entre avec ses secrets comme le voyageur du Bout de cœurs sensibles, qu'ils soient iontemporains de Cléo aspiration la plus secrète. la Route, et rien que sa présence va révéler à eux- — Vous, mes chansons que je chéris, vous qui savez mêmes tous ces êtres simples qui rêvent de merveil- de Mérode ou amateurs de swing. leux... Avec complaisance, le jeune inconnu se vante La musique de Charles Cu-, illier réclame tout de mieux que personne combien je vous aime, faites que d'un crime ignoble : il affirme à tout le village en même des chanteurs, et on peut moins bien truquer je sois engagé et protégez-moi. Mais que dira ma mère ! extase avoir tué son père d'un coup de bêche... Chez sur l'immense plateau du Pigalle qu'aux Bouffes- Voici que, petit à petit, il se met à lire les titres : ces êtres simples et sans histoire, il n'en faut pas Parisiens ou aux Nouveautés... Duvallès, dans le rôle C'est un mauvais garçon. plus pour attirer vers lui l'admiration des hommes comique du roi (joué autrefois par Brasseur) est d'un — Mais non, je serai sérieux. et l'amour passionné des femmes. Pour un geste mé- humour savoureux, sans farce outrancière, et sans Je ne donnerais pas ma place. prisable et lâche, le voilà sacré héros... jusqu'au jour vulgarité. — Bien sûr que je ne donnerais pas ma place. où son père reparaît, seulement blessé... L'illustre Et Boger Trévillc est un élégant jeune premier, racé I as-y mon p'tit gars, T'en fais pas Bouboule, La pie -est baladin perd son prestige de parricide ; et il est et distingué, qui rajeunit d'année en année... On ne '■bafoué comme un imposteur par ceux qui venaient belle, Y a a"la joie, Tu souffriras, Comme les autres, Cest peut jouer avec plus, d'aisance ce rôle de prince la vie. Petit homme, c'est l'heure de faire dodo. de le porter en triomphe après un exploit sportif... déguisé en rapin, qui se fait aimer de la reine, et Ridiculisé devant la fille du cabaretier qu'il aime, l'enlève à Paris sur les ordres du roi... Sa voix man- Georges, fatigué, s'assied et commence à enlever son notre héros pense retrouver sa popularité et le cœur que un peu de relief, mais sa diction est excellente, et veston. Mais quelque chose a attiré son regard, quelque de la belle en fracassant une seconde fois le crâne il confère une noblesse authentique à tous ces rôles chose qui n'a pas l'habitude d'être là, une enveloppe de son pauvre père... Mais sa glorieuse auréole tombe de princes d'opérettes, valets de cœur, princes char- cpinglée à son oreiller. Il se précipite, prend la lettre et avec ses mensonges ; après ce crime absurde, la foule mants du royaume de la fantaisie. la lit. Il pâlit soudain, ses jambes lui font défaut, il s'assied le lynche, et sa fiancée veut le pendre, quand le vieil- sur le lit. H relit la lettre une fois encore puis, subitement, lard deux fois assassiné, ressuscite et se jette dans les Milette, la révélation de ce début de saison, est une bras de son fils qu'il emmène loin de cette foule, dont adorable petite reine ; physiquement, elle ressemble se redresse : la haine est aussi absurde que l'admiration... Sur une à Alice Cocéa à ses débuts : son petit corps de Tana- — C'est impossible ! grimace, le mort-vivant et son assassin de fils s'en gra se cache sous les plus jolies robes que l'on puisse Et le voici ouvrant sa porte, sortant de sa chambre, vont, laissant les paysans irlandais et les spectateurs rêver pour une reine, surtout quand elles sont dessi- arrivant devant la porte de celle de sa sœur, y entrant. légèrement abasourdis par ce rirfc tragique, cette nées par Jcnny Carré. La chambre est vide. moralité cynique, cette verdeur poussée à l'extrême, J'aime moins les costumes de music-hall de ses — Elle a fait çà... que l'on retrouve dans Le Cocu magnifique... demoiselles d'honneur; et les deux ballets réglés par Georges est revenu lentement chez lui. Il relit main- Cette pièce, d'un ton très nouveau, qui tend les Boris Kniaseff avec d'authentiques femmes nues, ont tenant l'affreuse lettre : nerfs comme une corde de violon, est d'une poésie dû faire pâlir Henri Varna. " Mon Georges chéri, âpre indiscutable... On dirait un cocktail de Bernard L'inévitable second couple de l'opérette est per- Je vais te faire beaucoup de peine, je pars vivre ma Shaw et de Crommclynck, un cockail très sec qui vous sonnifié, avec beaucoup de fantaisie, par l'espiègle " vie. Je n'aurais jamais agi de la sorte si maman n'avait saoule comme un coup de poing. C'est sûrement la Gise-Mey et Bobert AllartL qui chantent, dansent, " cu que moi, mais tu es là, tu l'adores et je sais que tu pièce la plus curieuse de la saison; d'abord elle nous musent et s'amusent avec un entrain irrésistible... ennuie un peu, ensuite on est c mordu », enfin, elle " ne la quitteras jamais. Pardonne-moi. Madeleine. vous obsède : le terrain en est si riche et si étrange La mise en scène, très Hollywood, de Max de Vau- Est-ce la fin de son beau rêve ? Ainsi donc, par la faute qu'on peut discuter à son sujet des nuits entières... corbeil, rajeunit cette plaisante opérette d'André de sa sœur, il va lui falloir renoncer à tous ses projets et lt je me suis surpris à téléphoner vers minuit à des Barde et Charles Cuvillier, montée avec un goût et une Georges, les yeux perdus, froisse la lettre qu'il laisse is, sous un vague prétexte, rien que pour leur par- somptuosité qui, à l'époque actuelle, laissent le public retomber. lé* du Baladin du Mimât- occidental... rêveur. Il se dévouera entièrement à sa mère, il le sait, il le sent, il se sacrifiera pour elle. (o suivre) r 'A' rencontré Marcel Dieudonné et Emile Prudhommc, assis à la terrasse d'un café. Ils avaient l'œil terne, la lipe pendante ! Que se passe-t-il ? — Voilà, me dit Dieudonné, nous sommes' en vacances, et nous... enfin... enfin, on n'peut pas partir... C'est la dèche, quoi ! — -Mais, s'écrie tout à coup notre accordéoniste, j'ai une idée (cela arrive J à tout le monde). Si nous partions dans un " bistro au bord de l'eau ", moi, je jouerais, toi, tu chanterais... retour à not'premicr métier, quoi... Oh ! dis donc, quand j'y pense... c'qui fallait s'erever pour gagner vingt francs par jour... pas moyen de souffler ! Alors, on y va ?... Si on gagnequelque chose, on part à la pèche... Sitôt dit, sitôt fait ! Au départ. Messieurs ! Ah ! ce départ ! C'est à voir ! Dieudonné est confortablement ( !) assis dans une minuscule remorque où il ne peut mettre à peine que son..., ses... enfin, vous me comprenez ! Pour bien pécher, il ne faut pas avoir peur de s'encombrer ! Voyez plutôt : chapeaux de paille, quatre cannes à pèche, des filets de toutes sortes, etc. et l'accordéon, évidemment ! 11 faut ce qu'il faut ! On pèche, ou on ne pèche pas ! Si le matériel pêche, la pêche ne va plus (oh ! très dur !). Voici Charenton, la campagne est jolie. Octobre se donne des airs de juillet. Voilà Regrets? oui, sans doute, regrets des beaux dimanches, ou dans chaque les petits restaurants, les caboulots... l'Ermitage ! Hélas, le rideau est fermé. Le mot guinguette, des toupies d'amoureux dansaient a perdre haleine aux sons " Bal " se balance sur notre tête avec un air stupide et ridicule ! Des volets s'ouvrent, de l'accordéon. « Puisqu'on nt danse pius. jouons dehors, et tous en chœur. » des badauds font cercle... " Alors, les enfants ! tous en chœur ". Prudhomme égrène En fait de chanteurs, les habitants de Charenton étaient vraiment gâtes ' ses notes avec le brio que nous lui connaissons. Dieudonné, lui, interprète à sa manière (et c'est tout dire !) les derniers succès de son inséparable ami. Il faut voir ce comique aux jeux de physionomie extraordinaires ! Avec ses yeux ahuris, son air " splendidement idiot ", il a vraiment le don de déchaîner les rires. Tout en lui est drôle : ses gestes, ses expressions, sa voix, son zozotement même. Ses chansons se vendent ! Discrètement, Dieudonné va compter la monnaie ! Tout va bien ! On ferme (si l'on peut dire). A nous les plaisirs de la pêche. Un " redépart " magnifique, et les voila, quelques minutes après, " Un type habite un building, au 65» étage. Le feu se déclare et les flammes de Il était mignon, quand i' F sait joujou. déballant tout leur fourbi et se mettant en position d'attente (qui donc a donné de la venir lécher notre pauvre locataire. Les pompiers arrivent, déploient l'échelle : Quoi, de mon p'tit hareng, moi, j'en étais fou. pêche cette splcndidc définition : " deux... au bout d'une ligne " ? Enfin, passons). 46cétage 'Ilmanque 19étages ÎLechefpompierprendunecouverturectsixhommes, " Il jouait avec le chat, sous la table, il ramassait les miettes. C'qu'il était mignon, — Dis-donc, il t'arrive d'en prendre, toi, Marcel? ctvoilànotre pauvre type, apercevant de son 65«étagc une couverture grandecomme mon hareng ! Mais un jour qu' la porte était ouverte, il a fait une escapade, dans — Ben, j'pense, des tas ! Tiens, ça me fait penser à mon histoire du bègue et du un confetti. 11 hésité (ça s'eomprend) et le feu de lui lécher son... curiculum vitae ! la rue. J'en ai eu assez, et, remplissant un aquarium, ('l'ai mis d'dans, et ben, trernblcur : 11 saute, descend, tsim... m... m... Bang ! Il arrive à la couverture, rebondit, mon vieux... i' s'est noyé ! ! !... "Un bègue et un trcmbleur sont à la chasse. Le bègue s'adresse au trembleur : "T'as... redescend, rebondit. Crois-moi si tu veux, ça a duré trois jours !... et on a été Sur l'eau, dans le calme à demi-campagnard, les chansons montent, s'étendent t'as... t'as... dé... dé... déjà vu co co... co... comment que j'ics tue les moineaux, moi ? forcé de l'abattre au fusil... et vont imprégner les rives. Les promeneurs fredonnent allègrement- (Les pêcheurs — Non, dit l'autre, en sucrant les fraises ? — Oui, mon vieux, mais à force de rigoler, les poissons fichent le camp. mêmes, en oublient leurs bouchons, c'est un comble !) On ressent une impression — Eh ben ! re... rc... re... regarde ! Tu vois celui qui... qui... qui... 11 est parti... On n'attrapera rien, tu verras. analogue à celle que l'on éprouve aux premiers beaux jours, quand le printemps (à un autre) celui qui... qui... qui... il est plus là ! ! ! Tiens, ce... ce... ce... celui-là. Boum ! — Mais si, mon vieux Milou : tiens, une fois, en moins de cinq minutes, dans n'est encore qu'un espoir... " Y aura encor' de beaux dimanches... " joue l'ac- ra... ra... ra... raté. la Seine, j'ai attrapé un hareng ! cordéon... — A moi, dit l'autre en tremblant comme les feuilles. Tiens, en v'Ià un. Boum... gagné ! — Dans la Seine ? Non, dis ça à d'autres ! Il se fait tard. La pêche n'a pas été miraculeuse. (Evidemment, les poissonf écoutaient bouche bée, et ne pouvaient donc pas mordre !) — C'est pas dur, dit le bègue, que... que... que tu les tues... tues... tues, toi... Tu... — Si, si, si, mon p'tit pote... un hareng. Oh ! il était beau, mon hareng... tu... tu... tu vises partout ! Ils rentrent. Rechargeons le matériel ! — Oh 1 dis, ça y est... J'en ai un... zut ! il m'a quitte ! J'l'avais mis dans l'eau, puis j'ai réfléchi. —• Dis-dônc, s'écrie tout à coup Prudhommc. Y' a qu'toi qui as raconte — Tu sais pas, Milou, tu devrais leur jouer quelque chose. Ils s'approcheraient J* l'ai mis dans une cage ! Qu'il était mimi ! des histoires depuis ce matin. Eh bien ! j' vais t'en dire une de bien bonne : On J'avais même acheté une petite balançoire. raconte des .ula t'a chipé le vélo, t'as plus que la remorque ! pour t'écouter, et je les assommerais à coups de marteau. Tiens, c'est un peu comme le 0 type du 65* étage ! Tu connais pas ? Et un ch'val mécanique rayé blanc et noir. i. Y " H««« - Jenny JOSANE.

J VOIS 8 C Mes Mémoires... A on9 mes Souvenirs

Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque la critique PAR me félicita pour ma conscience professionnelle. La presse disait tout simplement que je m'étais fait mettre des ventouses LUCIEN BAROUX tout exprès, afin de prouver que j'étais soucieux de ma santé ! UN JOUR JE RENCONTRE UN DIRECTEUR Une fois encore, je revenais au théâtre — au théâtre Férnina, où je jouais toujours des rôles de comique léger. Chaque jour, EDETTES " me demande mes Mémoires! Mais je n'en dans les coulisses, on parlait cinéma, appointements mirifiques. ai pas ! On n'écrit que les Mémoires des grands hommes ! Tous mes camarades s'en allaient, je restais seul! Mes souvenirs? pas davantage. Le possessif est pré- Un jour, un metteur en scène de la U. F. A. vint me voir dans V tentieux. Si vous y tenez absolument, quelques sou- ma loge et me proposa de jouer " Le Petit Ecart ". Je signais le venirs sur mes débuts au cinéma... contrat et jamais depuis je ne retournais au théâtre. Mes débuts au cinéma? Ils sont déjà lointains. C'était avant Les films se suivirent alors : " Ronny ", " La Fille et le Garçon ", la guerre, l'autre. Il importait peu alors que le jeune premier avec Liban Harvey, " La Belle Aventure ", avec Kate de Nagy, eût une voix de charme. C'était la grande époque du muet. " Faut-il les marier? ", avec Anny Ondra, " C'était un Musicien ", J'étais un figurant timide. J'étais arrivé à Paris plein d'espé- avec Fernand Gravey, etc.. etc.. rances, muni d'un petit viatique fourni par mon père, viatique qui fondit rapidement en quelques jours en dîners et apéritifs MES MÉSAVENTURES AVEC LAURENT XVII que d'astucieux collègues m'extorquèrent. Comme à l'époque actuelle, les régisseurs venaient faire leur choix, pour la figura- Léon Mafhot me fit tourner " La Mascotte ". J'interprétais le tion qui leur était nécessaire dans deux grands cafés : "L'Ambigu" personnage du roi Laurent XVII, vaporeux, distrait, roitelet et " Le Globe ". Je fréquentais " L'Ambigu ". Le cachet d'un figu- d'opérette charmant. rant atteignait alors huit à dix francs par jour ! Je dois tout de suite Le roi Laurent XVII va visiter ses chais. Il grimpe le long d'un dire que je n'étais pas parmi ceux que l'on prenait le plus souvent. foudre pour admirer le vin et tombe dans la cuve. (Bien entendu !) Je vécus alors des moments pénibles : peu de contrats, ou La cuve avait 2 m. 50 de profondeur et était très étroite. Il fallait plutôt... de cachets ; des économies... inexistantes, et je fus recueilli certes prendre garde à ne pas se noyer et pour cela à se redresser par un de mes vieux amis de lycée, Louis Bubard, à qui je dois à temps. une fïère chandelle! Il n'était possible, d'autre part, que de tourner cette scène Le figurant d'avant 1914, et le figurant 1941 se ressemblent! une seule fois. En effet, nous n'avions qu'un seul costume de roi, Leurs rêves sont semblables : jouer un rôle, être remarqué! et cette scène avait été gardée pour la fin. Ah ! être remarqué ! La veille, le metteur en scène me dit : « VOUS NE FEREZ JAMAIS DE CINÉMA», M'AVAIT-ON DIT — Ne déjeune pas demain matin, nous te prendrons de suite. Pour être remarqué, je puis dire que je le fus. Après quelques A 9 heures, le son refusa de marcher. Dix heures, onze heures scènes sans importance, j'étais engagé pour tourner " Britan- arrivèrent sans que le moindre mètre de pellicule eût été entamé, nicus ", un film dont la vedette était le regretté Signoret. J'avais et le studio entier s'en alla déjeuner, laissant le pauvre Laurent enfin un rôle... un petit bout de rôle... Dix vers! XVII tout seul avec une faim qui le tenaillait. Hélas ! j'avais déjà une silhouette de comique ; un cou qui n'en A deux heures, tout le monde revint, repu et content. Mais finissait plus, un nez débordant! Le metteur en scène, M. de la caméra avait de petits ennuis et l'on ne fut prêt qu ' à cinq heures .- Morlhon, se mit en colère : J'allais mourir de faim. — "Ça veut être tragique ", dit-il en haussant les épaules. je mé laissais donc tomber dans la cuve. Mes bottes cuissardes Et il me mit à la porte du studio en me donnant une appréciation s'emplissaient d'eau. Et je ressortais avec le sourire, ce sourire personnelle dont je me souviendrai toujours : que je ne devais quitter sous aucun prétexte et quoi qu'il advînt! — "Si vous avez un autre métier, prenez-le ! Ce que je puis ... Je redescendais ainsi l'échelle, tout trempé, lorsque je sentis vous dire, quant à moi, c'est que vous ne ferez jamais de cinéma ! un obstacle. Je m'arrêtais. Derrière l'opérateur, le metteur en Comme se plaît à répéter ma très vieille bonne : il n'y a que scène me fit un signe impératif de continuer, et une violente dou- les gens qui ne font rien qui ne se trompent pas ! C'est bien vrai ! leur me saisit alors, tandis qu'un craquement sinistre se faisait Après cet essai désastreux, je n'eus à mon actif qu'un petit rôle entendre! Un clou rouillé, long comme un doigt, avait décniré dans une comédie mise en scène par Robert Saidreau : " Monsieur les bottes du roi, abîmé le caleçon de l'acteur, et enfoncé la chair le Directeur ", et je retournais au théâtre avant de rejoindre mon du bonhomme. régiment. C'était la guerre. Léon Mathot, placé de biais, n'avait pas vu le sang gicler, et, MES SECONDS DEBUTS : LE CINEMA PARLANT fou de joie, s'écria : " Bravo! c'est le clou de la pièce ! Furieux, je répondais : " 11 se peut que ce soit le clou de la Quatre ans très durs (je n 'ai pas besoin d'en parler) et je suis pièce! " rendu à la vie civile. DANIELLE PAHBTECX A LÀ MKOt LESTE Pendant six ans, je vais me consacrer presque entièrement au théâtre. Puisque j'en suis aux souvenirs cuisants, je ne puis oublier Le cinéma parlant fait son apparition en 1929, et André Hugon " Quelle drôle de Gosse! " avec Danielle Darrieux et Albert me confie un rôle assez important dans " La Tendresse " aux Préjean, mise en scène par Joannon. côtés de Jean Toulout et de Marcelle Chantai. Pour la première fois, Albert Préjean avait séquestré Danielle Darrieux et moi, pauvre je chantais et je m'accompagnais moi-même au piano. maître d'hôtel, avais été promu au rang de cerbère. La clé de Le film eut du succès, mais je ne sais pourquoi, les producteurs la porte était dans ma poche et Danielle me poursuivait pour la me délaissèrent, et je retournai au théâtre. prendre. Je courais autour de la pièce, montais sur une statue Quelques mois plus tard, André Hugon me rappela pour tourner qui s'écroulait et je tombais dans les bras de Danielle qui me don- " Lévy et Cie " avec Marie Glory, Léon Bellières et Charles Lamy, nait une gifle magistrale! qui mourut d'une façon si tragique au cours de l'exode de juin 1940. C'était la dixième fois que je recevais une claque, et je vous QUAND UN CHANTEUR RENCONTRE... prie de croire que Danielle connaît son métier! A chaque fois, l'ingénieur du son sortait de sa cabine : " Je n'entends rien ", l'étais Louis, le chanteur des rues, un rôle intéressant. Comme disait-il! tous les chanteurs de rues de la bonne étoile, je devais Je protestai, lassé d'être battu et décidai d'en finir. Après chanter dans une rue, et nous avions tourné cette scène avoir recommandé à ma partenaire de taper de toutes ses forces, en extérieurs à Montmartre. la main en creux, nous reprenions la scène pour la 11" fois. Nous étions arrivés avant les appareils et nous allions Je reçus alors la gifle la plus formidable que j'aie jamais reçue repéter, lorsque de vrais chanteurs ambulants firent de ma vie et terminai la scène complètement groggy. Dans ce irruption sur les lieux. Nous eûmes toutes les peines moment, l'ingénieur du son apparut au fond du studio et dit en du monde à leur expliquer que nous ne chassions pas se frottant les mains : " Alors, on la répète, cette scène? " illégalement sur leur terrain, et ce fut de très peu que la bagarre fut évitée. Nos " confrères " ne nous lais- DIS, PAPA »... sèrent travailler en paix que sur l'assurance que nous les laisserions faire leur " tour de chant " dès que les Un de mes films préférés est " Le Mioche " avec Pauline Carton vues auraient été prises. Us firent alors une belle recette et le petit I^bilippe. avec les curieux qui s'étaient amassés et la collecte Le petit Philippe avait 1 an %. Il était capricieux comme une faite parmi les gens de cinéma. jolie femme, pleurait quand il fallait sourire, riait aux éclats BRONCHITE ET CONSCIENCE PROFESSIONNELLE quand il devait pleurer. Un jour, il.devait me regarder et dire : " Papa ". C'est tout, Une fois de plus, je retournais au théâtre malgré le mais, c'était beaucoup lui demander ce jour-là. Depuis le matin succès de ce film et il me fallut attendre 1930 pour tourner 9 heures on cherchait à lui faire dire Papa, mais rien n'y faisait, " Un Soir de Rafle ", avec Annabeîla et Constant Rémy. Philippe était de mauvaise humeur. J'incarnais un baron ridicule, soucieux de sa santé, Pauline Carton et moi, nous relayions pour faire des grimaces : genre " Malade Imaginaire ". Le baron prenait des Allons, dis " Papa ", Philippe, kili, kili!... leçons de boxe, avec le professeur Constant Rémy, Après le déjeuner, rien ne changea et à 4 heures Philippe alla et se croyait tout naturellement le premier boxeur du faire sa sieste pour revenir à 6 heures. monde. A 7 heures le visage du gosse s'éclaira. Je sautais sur l'occa- La veille de la leçon de boxe, je tombai malade. Y2 Un coup de bronchite terrible, et l'on dut m'appliquer sion etredoublais de grimaces. L'enfant sourit, tendit ses petites 24 ventouses dans le dos. Le maquillage ne put cacher mains, tout le monde retint son souffle et il cria : ma peau de léopard et je tournai, malgré tout, torse nu, — Maman!... la

DIMANCHE 12 OCTOBRE LUNDI 13 OCTOBRE MARDI 14 OCTOBRE MERCREDI 15 OCTOBRE JEUDI 16 OCTOBRE VENDREDI 17 OCTOBRE SAMEDI 18 OCTOBRE

7 h. : Le R dio-Journal de Paris. Répétition du der- 7 h. : Le Radio-Journal de Paris, répétition du der- c 7 fa. : Le Radio-Journal "de Paris, répétition du nier bulletin d'informations de la veille. - 7 k 15 : nier bulletin d'informations de la veille. - 7 h. 15 : dernier bulletin d'informations de la veille. - 7 fc. 15: Concert mal inal. - 7 h- 3" : Un quart d'heure de Concert matinal. - 7 fc. 30 : Un quart d'heure de Concert matinal. - 7 h. 30 : Un quart d'heure de culture physque. - 7 h. 45 : Suite du concert ma- culture physique. - 7 fa. 45 : Suite du Concert ma- culture physique. - 7 h. 45 : Suite du concert ma- tinal. - 8 fc. : Le Radio-Journal de Paris, premier tinal. - 8 h. : Le Radio-Journal de Paris. - 8 fa. 15 : tinal. - 8 h. : Le Radio-Journal de Paris, premier bulletin d'informations. - 8 h. 15: Concert varié. - Concert varié. - 9 fc. : Arrêt de l'émission. - 10 h. : bulletin d'informations. - 8 h. 15 : Concert varié. - 9 h. : Arrêt de l'émission: - 10 ». : Le trait d'union Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Pêle-mêle 9 h. : Arrêt de l'émission. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Pêle-mêle musical, - lin.: musical. - 11 fa. : La vie saine. - 11 fc. 15 : Les du travail. - 10 h. 15 : Pêle-mêle musical. - Il h. : Cuisine et restrictions : la betterave. - 11 h. 15 : chansons gaies. - 11 h. 45 : Robert Buguet. -- 12 h.: Soyons pratiques : savez-vous tanner les peaux de L'accordéoni: te Emile Prudhomme et le guittariste Déjeuner-concert : L'orchestre de Radio-Paris, direc- lapins? - II h. 15 : Jean Suscinio et ses matelots. - Sponnagel. - 11 h. 45 : Edith Piaf. - 12 h. : Déjeu- tion: Jean Fournet, avec Janine Micheau. Henri Mer- 11 h. 45: L'ensemble Emile Vocher. - 12 h. : Dé- ner-concert, .'orchestre de Paris, direction Kostia de ckeJ et Jean Hubeau. - 13 h. : Le Radio-Journal de jeuner-concert : l'orchestre de Radio-Paris, direction Konstantinof . - 12 h. 45: Arthur Endrèze. - 13 h.: Paris, deuxième bulletin d'informations. - '3 h. 15 : Jean Fournet ; avec Lucien Lavaillotte, Pierre Jomet Le Radio-joi mal de Paris, deuxième bulletin d'in- Suite du déjeuner-concert l'orchestre de Radio- et Germaine Corney. - 13 h. : Le Radio-Journal de formations. 13 h. 15 : Raymond Legrand et son Paris. - 14 h. : Revue de la presse du Radio-Journal Paris, deuxième bulletin d'informations. - 13 h. 15 : orchestre. - 14 h. : Revue de la presse du Radio- de Paris. - 14 h. 15 : Le fermier à l'écoute. - 14 h. Suite du concert, l'orchestre de Radio-Paris. - 14 h. : Journal de JR iris. - 14 h. 15 : Le fermier à l'écoute. 30. : Le quart d'heure du compositeur : Alexandre Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - - 14 h. 30» « Cette heure est à vous », présenta- Tschérepnine. - 14 fa. 45 : Puisque vous êtes chez 14 «. 15 : Le fermier à l'écoute. - 14 h. 30 : Succès tion d'Andrftlaveau. - 15 h. 45 : Jean Drouin (Vers vous. - 15 fa- 15 : Quelques vedettes (Vers 15 h- 55: de films, Raymond Legrand et son orchestre. - 15 h. 55 : Jïphéméride). - 16 h. : Le Radio-Joumal L'Ephéméride). - 16 fa. : Le Radio-Journal de Paris, 15 h. 15 : Ici l'on cause,, présentation d'André Al- de Paris, troisième bulletin d'informat. - 16 fa. 15 : troisième bulletin d'informations. - 16 h- 15 : Cha- cun son tour : Paul Roes. pianiste; Lily Pons. Jeanne léhaut. - 15 fa. 30 : Barbara Nikkisch. - 15 h. 50 : Passez une IJeure avec : Ida Presti, Josette Martin, Gautier, violoniste. - 17 fa. : Entretien avec le peintre Cocktail musical. (Vers 15 h. 55: L'Ephéméride). - Roger Debcrjlef (violoniste). - 17 k: Folklore des RICHARD BLAREAU 13 HEURES 15 : LIN A M A R G Y 17 HEURES 45 SUZY SOL1DOR 17 [HEURES 45 : ANDRE PASDOC Maurice Asselin. - 17 h. 10 : Le mouvement scienti- 13 HEURES IS 16 h. : Le Radio-Journal de Paris, troisième bulletin provinces françaises : « Ile-de-France». - 17 h. 15 : d'informations. - 16 h. 15 : « Chacun son tour... » : fique français : « Les professeurs et leurs cours » : Lucie Rauh. - 17 h. 30 : « Feu à bord », pièce en te professeur Henri Piéron. - 17 h. 15 : Le Trio de Nelly Goletti, Orchestre José laccesi, André Claveau, 7 fa. : Le Radio-Journal de Paris, répétition du der- i k: Le Radio-Journal de Paris, premier bulletin ! acte de Mme Christine Foumier. - 17 fa. 45 : Pa- 7 h. : Le Radio-Journal de Paris, répétition du der- accompagné par Alec Siniavine et sa musique douce. 7 h. : Le Radio-Journal de Paris, répétition du der- Paris: - 17 fc. 30 : Le Coin des devinettes. - 17 h. 45: d'informations. - 8 h. 15 : Ce disque est pour vous. nier bulletin d'informations de la veille. - 7 h. 15: nier bulletin d'informations de la veille. - 7 fc. 15 : nier bulletin de la veille. - 7 h. 15 : Concert mati- - 17 h. : Le micro aux aguets. - 17 h. 15 : Jacque- trice et Mario. - 18 h.: Radio-Actualités. - 18 h. 15 : - Orgue Hommond et piano, André Chastel et Paul- Concert matinal. - 7 h. 30 : Un quart d'heure de Concert matinal. - 7 fc. 30 : Un quart d'heure de - 9 h. 15: Retransmission de la Messe de Noire- line 5chweîtzer, pianiste. - 17 h. 30 : Instantanés, Musique ancienne, avec la Société des instruments Sylva Erard. - 18 h. : Radio-Actualités. - 18 h. 15 : nal. - 7 fa. 30 : Un 1 /4 d'heure de culture physique. - culture physique. - 7 h. 45 : Suite du Concert mati- culture physique. - 7 h. 45 : Suite du concert mati- Dame de Paris. - 10 h. : Le trait d'union du travail. avec Paul Clérouc. - 17 h. 45 : Michel Warlop et anciens fondée oar Henri Casodesus, et M. Oubra- nal. - 8 fc. : Le Radio-journal de Paris, premier bul- L'Orchestre de chambre de Paris, direction: Pierre nal. - 8 h. : Le Radio-Journal de Paris, premier bul- Duvauchelte,. avec Charles Panzéra. - 19 h. : Cau- 7 fa. 45 : Suite du Concert matinal. - 8 h. : Le Ra- 10 h. 15 : Les Musiciens de la Grande Epoque : Te- son septuor à cordes. - 18 h. : Radio-Actualités. - letin d'informations. - 8 h. 15 : Concert varié. - dous, basson. Présentation de Pierre Hiégel. - 19 h.: letin d'informations. - 8 h. 15 : Concert varié. - 18 fa. 15 : L'orchestre Jean Yatove. - 19 h. : Cau- La critique fnilitaire. - 19 h. 15 : Chez l'amateur 9 h. : Arrêt de l'émission. - 10 h. : Le trait d'union serie du jour. Minute sociale. - 19 fc. 15 : « Le Ca- clo-Journal de Paris. - 8 h. 15 : Concert varié. - leman, J.-S. Bach, Mozart, avec Charles Fanzera, 9 h. : Arrêt de l'émission. - 10 h. : Le trait d'union baret de Radio-Paris », Raymond Legrand et son or- serie du jour. Minute sociale. - 19 h. 15 : « La du travail. - 10 fi. 15 : Les chanteurs de charme. - de disques : ^Bric-à-brac. Présentation de P. Hiégel. du travail. - 10 h. 15 : Bals champêtres et vieilles 9 h. : Arrêt de l'émission. - 10 h. : Du travail pour Ars Rediviva et le quintette à vent. ... 11 h. i Rose chansons. - 11 h. : Beauté, mon beau souci... Le chestre, avec les Mathurins, Denis Michel, Raimbourg Veuve joyeuse », de Franz Lehar. - 20 h. : Le Radio- 11 h. : Protégeons nos enfants : le dessin et la cou- - 20 /h. : Le Radio-Joumal de Paris, quatrième bul- des vents. - 11 h. 15 : Les nouveautés du dimanche. : langage des mains. - 11 h. 10: A la recherche des et Charpini. - 20 h. : Le Radio-Journal de Paris, qua- les jeunes. - 10 h. 15: Musique d'harmonie. - 11 h. : Journal de Paris, quatrième bulletin d'informations. leur dans l'éducation de nos enfants. - 11 h. 10: letin d'informations. - 20 h. 15 : Danse et rythme. - Il h. 40 : A la recherche de l'âme française : - 20 h. 15 : Albert Locatelli et son orchestre ; Char- A la recherche des enfants perdus. - 11 h. 15: enfants perdus. - 11 fc. 15 : Instantanés avec Gaston trième bulletin d'informations. - 20 fc. 15 : Tangos Sachez vous nourrir. - 11 h. 15 : Succès de films. - - 20 h. 45 : Critique de la semaine. - 21 h. : « Ce Rico. - 11 fa. 45 : Michel Ram os. - 12 h. : Déjeuner- « Louise Labbé, la dixième Muse », texte d'Amédée pini et Brancato. - 20 h. 45 : Le Docteur Friedrich Valses et ouvertures. - 12 h. ; Déjeuner-Concert : célèbres. - 20 h. 45 : Rose des vents. - 21 h.: L'or- disque est pour vous », présentation de Pierre Hiégel. concert. Retransmission depuis Radio-Bruxelles. L'or- chestre Victor Pascal. - 22 h. : Le Radio-Journal de 11 h. 45 : Un quart d'heure de swing. - 12 h. : Dé- Boinet. - 12 h. : Déjeuner-concert. L'orchestre Victor vous parle. - 21 h. : Rythme... chansons... swing... - retransmission depuis Radio-Bruxelles. L'orchestre et tes chœurs de Radio-Bruxelles. Directions : André - 22 h. : Le, Radio-Journal de Paris, dernier bulletin chestre de Radio-Bruxelles. Direction : André Souris. Paris, dernier bulletin d'informations.-- 22 h. 15 : jeuner-concert : l'orchestre de Rennes-Bretagne. - Pascal. - 12 h. 45 : Ninon Vallin. - 13 fc. : Le Rodio- 22 h. : Le Radio-Journal de Paris, dernier bulletin Souris, Maurice Weynandt. - 13 h. : Le Radio-Journal d'informations. -'22 fa. 15 : Fin d'émission. - 13 fa. : Le Radio-journal de Paris, deuxième bul- Fin de l'émission. d'informations. - 22 h. 15 : Fin d'émission. letin d'informations. - 13 h. 15 : Suite de la re- 12 h. 45 : Chansonniers. - 13 h. : Le Rodio-Jouincil Journal de Paris, deuxième bulletin d'informations. de Paris, deuxième bulletin d'informat. - 13 h. 15 : transmission depuis Radio-Bruxelles. - 14 h. : Revue ; - 13 h. 15 : Radio-Paris Music-Hall, avec Raymond Suite de la retransmission, depuis Radio-Bruxelles. - ae Paris, deu. eme bulletin d'informations. - 13 h. de la presse du Radio-journal de Paris. - 14 h. 15 : Legrand et son orchestre, Georges Questiou. Lino 17 HEURES 45 MICHEL WARLOP 14 h.: Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. Il HEURES 15 : EMILE PRUDHOMME 18 HEURES 15 : CHARLES PANZEftA 15 : L'orchest,-/ Richard Blareau. - 14 h. : Revue de - 14 h. 15 : Le fermier à Pécoate. - 14 fc. 30 : Ba- Le fermier à l'écoute. - 14 h. 30 : Jardin d'enfants : Margy, Gilbert Legrand et Willy Maury. - 14 h. : dtnage... De la musique... des anecdotes. - 15 h. 15 : le sourd et l'aveugle. - 15 h. : Le cirque, une pré- la presse du Podio-Joumol de Paris. - 14 h. 15 : Le sentation du clown Bilboquet. - 15 h. 30 : Caza- Revue de la presse. - 14 h. 15 : L'ensemble Lucien Lina Casodesus, pianiste. - 15 h. 30 : Les classi- nova et ses tziganes (Vers 15 fa. 55: L'Ephéméri- fermier à l'écoute. - *4 I. 30 : Balalaïkas Georges Bellanger. - 14 h. 30 : Pour nos jeunes : Quelques ques gais (Vers 15 h. 55: L'Ephémérideï. - 16 h.: Le Radio-Journal de Paris, troisième bulletin d'infor- de). : 15 h. 45 : Il y a 30 ans, de Charlotte Lysès.- Streha. - 15 fc ; ' De tcjt un peu »: Les orchestres aventures de Dartagnan. - 15 h. : Opéras et opéras- mations. - 16 h. 15 : Chacun son tour... Emile Pas- 16 fa. : Le Radio-journal de Parts, troisième bulle- Raymond Let ...a, Vi'.or Pascal. (Vers 15 h. 55 : comiques. 'Vers 15 h. 55 : l'Ephéméride). - 16 b. : sant, France Kerniel, Tony Murena. - 17 h. : Les tin d'informations. - 16 h. 15 : Chacun son tour: L'Ephéméride' - .o h. : Le Radio-Journal de Paris, Le Radio-Joumol de Paris, troisième bulletin d'infor- grands Européens : Ferdinand de Lesseps. - 17 h. 15: Clément Doucet, Suzette Desty, Jean Lambert. - Marcel Mule. - 17 h. 30 : « L'enterrement du bra- 17 h. : Les jeune.: copains. - 17 fa. 15 : Marie-An- troisième bulletin d'informations. - 16 h. 15 : Suite mations. - 16 h. 15: «Claude Debussy, musicien toinette Pradier et André Pascal. - 17 h. 30 : Prin- connier », conte de Gaston Derys. - 17 h. 45 : Un de l'émission : « De tout un peu ». - 17 II. : La re- français ». Présentation dialoguée de l'œuvre de cipes d'une rénovation française : « Ce que nous quart d'heure avec Suzy Soltdor. - 18 h. : Radio- Claude Debussy, par Luc Berimont. Adaptation mu- éticr- >. de Pierre Minet. - 17 h. 45 : Quart d'heu- vue du Cinéma. - 17 h. 45 : Pierre Doriacn. - 18 h • Actualités. - 18 h. 15: Quatuor Loewenguth. - 19 h.: re avec André Pasdoc. - 18 fa. : Radio-Actualités.- sicale de Pierre Hiégel. - 18 h.: Le Sport. - 18 h. 15 : Radio-Actualités : Prévisions sportives. - 18 h. Z.' : Causerie du jour. Minute sociale. - 19 h. 15; : « Ah ! 18 h. >5 : Bel canto : Schlusnuss. - 18 h. 30 : Guy « Notre-Dame de Thermidor », évocation radiopho- la belle époque ! » L'orchestre sous la direction de Paquin» r, son trombone et son orchestre. - 19 h. : La tx.'lie Musique, présentation de Pierre H'égel. - Victor Pascal., Présentation d'André Alléhaut, avec nique de Jacques Cossin. - 20 h. : Le Radio-Journal Causerie du jour. Minute sociale. - 19 h. 15 : L'or- 19 h. : Critique militaire. - 19 h. 15 : La bci!e mu- Lily Danière et Andréani. - 20 h. : Le Radio-journal chestre de l'Association des Concerts Gabriel Pierné, de Paris, quatrième bulletin d'informations. - de Paris, quatrième bulletin d'informat. - 20 h. 15 : direction: Louis Fourestier. - 20 h. : Le Radio-Jour- sique (suite). - 20 h. : Le Radio-Journal de Paris, 20 h. 15 : « Les Maîtres espagnols ». - 20 h. 30 : Radio-Paris music-hall. Raymond Legrand et son or- nal de Paris, quatrième bulletin d'informations. - quatrième bulletin d'informations. - 20 h. 15: « Ceux « La fête de la race espagnole ». - 21 h. z « La chestre. - 20 h. 45: Face aux réalités : Quart d'heure 20 h. 15 : Quelques vedettes. - 20 h. 45 : Face aux 1 réalités. - 21 h. : Musique de danse. Raymond Le- du Stalag ». - 21 h. s Qe la dan?. ... du rythme... - Nuit des Etoiles ». - 22 h. : Le Radio-Journal de de ta collaboration. « En trois mots », de R. Tessier. -21 h.: Radio-Paris music-hall (suite): - 22 h. : grand et son orchestre. - 22 h. : Le Radio-Journal 22 h. : Le Radio-Journal de Paris, dernier bulletin Paris, dernier bulletin d'informations. - 22 h. 15 : de Paris, dernier bulletin d'informations. - 22 h. 15: Le Radio-Journal de Paris, dernier bulletin d'infor- d'informations. - 22 h. 15 : Fin d'émission. Fin d'émission. Fin d'émission. mations. - 22 h. 15 : Fin d'émission. 0T0S STUDIO HARCOURT

6 h. : Annonce. - 6 h. 30 : Informations. - 6 fa. 35 : 6 h. 29 : Annonce. - S h. 30 : informations. - 6 fc. 29 : Annonce: .- 6 h. 30 : Informations. - 6 h. 29 : Annonce. - 6 h. 30 : Informations. - 7 h. 29 : Annonce. - 7 h. 30 : Nouvelles de la 6 h. 29 ; Annonce. - 6 h. 30: Informations. - 6 h. 29 : Annonce. - 6 h. 30 : Informations. - Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 : Disques. - 6 fa. 55 : 6 h. 35 : Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 : Disques. - 6 h. 35 : Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 : Disques. - 6 h. 35 : Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 : Disques. - nuit. - 7 h. 40 : Ce que vous devez savoir. - 7 h. 45: 6 h. 35 : Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 : Disques. - 6 fa. 35 : Pour nos prisonniers. - 6 h. 40 ; Disques. - Radio-Jeunesse : « Les Etudiants ». - 7 h. : Annonce 6 h. 55 : Radio-Jeunesse : « Les Jeunes Paysans ». - 6 fa. 55 : Radio-Jeunesse : « L'entr'aide de Radio- 6 h. 50 : Rubrique du ministère de l'Agriculture. - 6 h. 55 : Radio-Jeunesse : < Les jeunes ouvriers ». - Annonces des émissions. - 7 h. 50 : Salut à la Fran- 6 II. 55 : Radio-Jeunesse : « Les mouvements de jeu- des principales émissions de la journée. - 7 h. 3 : 7 h. : Annonce des principales émissions de la jour- 6 h. 55 : Radio-Jeunesse: « Les jeunes au travail. » - nesse ». - 7 fa. : Annonce des principales émissions Jeunesse 3>. - 7 h. : Annonce des principales émis- 7 h. : Annonce des principales émissions de la jour- Disques. - 7 h. 25 : Ce que vous devez savoir. - ce. - 8 h. : Ce que vous devez savoir. - 8 h. 5 : née. - 7 k. 3 : Disques. - 7 h. 25 : Ce que vous de- de la journée. - 7 h. 3 : Disques. - 7 h- 25 : Ce que sions de la journée. - 7 h. 3 : Disques. - 7 h. 25 : 7 h. : Annonce des principales émissions de la jour- née. - 7 h. 3 : Discues. - 7 fa. 25 : Ce que vous de- 7 k. 30 : Informations. - 7 h. 40 : Cinq minutes pour Annonce des principales émissions de la journée. - vez savoir. - 7 h. 30 : Informations. - 7 h. 40 : A née. - 7 fa; 3 : Disques. - 7 h. 25 : Ce que vous de- la santé. - 7 h. 45 : Emission de la famille françai- vous devez savoir. - 7 k. 30: Informations. - 7 h. 40: Ce que vous devez savoir. - 7 fc. 30 : Informotiains. - vez savoir. - 7 h. 30 : Informations. - 7 h. 40 : A 8 h. 8 : Airs d'opérettes et d'opéras-comiques (dis- l'aide des réfugiés. - 7 h. 45 : Emission de la Fa- se. - 7 h. S0 : Salut à la France. - 8 h. : Airs d'opé- Cinq minutes pour !a santé. - 7 h. 45 : Emission de 7 h. 40 : A l'aide des réfugiés. - 7 h. 45 : Emission vez savoir. - 7 h. 30 : Informations. - 7 fa. 40 : Cinq mille française. - 7 h. 50 ; Safut à la France. - l'aide des réfugiés. - 7 fa. 45 : Emission de la fa- rettes et d'opéras. - 8 fa. 20 : Disques. - 8 h. 25 : ques) . - 8 h. 20 : Disques. - 8 h. 30 : Informations. - de la tem;ilo française. - 7 h. 50 : Salut à la France.- minutes pour la santé. - 7 fa. 45 : Emission de la 8 h. : Airs d'opérettes et d'opéras. - 8 h. 20 : Dis- la famille française. - 7 h. 50 : Salut à la France. - Annonce des principales émissions de la journée. - famille française. - 7 fa. 50 : Salut à la France. - mille française. - 7 h. 50 : Salut à la France. - 8 h. 40 : Concert musique légère. - 9 h. : Concert ques. - 8 fc. 35 : Annonce des principlaes émissions 8 h. : Airs d'opérettes et d'opéras (disques). - 8 h. : Airs d'opérettes et d'opéras (disques). - 8 fa. 30 : Informations. - 8 h. 40 : Nouvelles des 8 h. : Airs d'opérettes et d'opéras (disques). - 8 h. : Airs d'opérettes et d'opéras (disques). '- par la Musique de la Garde, sous la direction du de la journée. 8 h. 30 : Informations. - 8 h. 40 : 8 h. 20 : Disques. - 8 h. 25 : Annonce des princi- 8 h. 25 : Disques. - S h. 25 : Annonce des princi- vôtres. - 8 h. 55 : L'heure scolaire. - 9 h. 55 : Nouvelles des vôtres. - 8 h. 55 : L'heure scolaire. - 8 fa. 25 : Annonce des principales émissions de la 8 h. 20 : Disques. - 8 h. 25 : Annonce des princi- commandant Dupont. - 9 h. 40 : L'Espagne au music- pales émissions de la journée. - 8 h. 30 : Informa- pales émissions de la journée. - 8 h. 30 : informa- Heure. - 10 h. : Arrêt de l'émission. - 11 h. 30 : 9 h. 55 : Heure. - 10 h. : Arrêt de l'émission. - tions. - 8 h. 40 : Nouvelles des vôtres. - 8 h. 55 : tions. - 8 n*40 : Nouvelles des vôtres. - 8 h. 55 : journée. - 8 h. 30 : Informations. - 8 h. 40 : Nou- pales émissions de la journée. - 8 h. 30 : Informa- Radio-Littérature. - 11 h. 50 : Concert de musique hall. - 10 h. : Messe patronale à la cathédrale de 11 h. 30 : Radio-Littérature. - 11 h. 50 : Concert de L'heure scolaire. - 9 fc. 55 : Heure. - 10 h. : Arrêt L'heure scollie . - 9 h. 55 : Heure. - 11 fc. ; Arrêt velles des vôtres. - 8 fa. 55 : L'heure scolaire. - tions. - 8 h. 40 : Nouvelles des vôtres. - 8 h. 55 : variée par l'Orchestre de Lyon sous la direction de Nice avec allocution de Mgr Remond, évéque de Nice, musique légère par l'Orchestre de Lyon, sous la di- de l'émission. - 11 h. 30 : Concert de musique légère 9 h. 55 : Heure. - 10 h. : Arrêt de rémission. - M. Jean Matras. - 12 b. : Informations. - 12 h. 42: rection de M. Jean Matras. - 12 h. 30 : Informa- de Pémissioi h. 30 : Concert de musique légère L'heure scolaire. - 9 h. 55 : Heure. - 10 h. : Arrêt présentation et commentaires par le R.P. Roguet. - par l'Orchestre de Vichy, sous fa direction de M. 11 h. 30 : Le concert rare par Jaboune. - 12 h. : La Légion des combattants vous parle. - 12 h. 47 : tions. - 12 fa. 42 : La Légion des combattants vous par POrches de Lyon, sous la direction de tV. Mau- de l'émission. - 11 h. 30 : Concert de musique lé- Le cabaret de Paris, présenté par Georges Merry. - Il k : Les belles chorales de France. - 11 h. 30 : Georges Bailfy. - 12 h. 30 : Informations. - 12 h. 42: Concert par la musique de la Garde, sous la direction parle. - 12 h. 47 : Aux Ambassadeurs (les vieux suc- La Légion des combattants vous parte. - 12 h. 47 : rice ôqbîn, le concours de M. Marcel Reynal. - gère par l'Orchestre de Vichy, sous la direction de 13 h. 30 : Informations. - 13 h. 40 : Radio-Jeunesse : Opérette : « Miss Helyett », opérette en 3 actes de cès). - 13 h. 30 : informations. - 13 h. 40 : Radio- du commandant Duponî. - 12 h. 30 : Informations. - Concert donné par la musique du 43* R.I.A., sous la 12 h. 20 : formations. - 12 h. 42 ; La Légion des M. Georges Bailly. - 12 h. 25 : Les 5' de Rodio-Na- « La Marche de lo Jeunesse ». - 13 h. 45 : La voix Maxime Boucheron, musique d'Audran, sous la direc- Jeunesse : c La Presse et tes Jeunes ». - 13 h. 45 : 12 h. 42 : La Légion des combattants vous parle. - de la France : 1" Proverbes de Carmontel ; quatre fa- direction du capitaine Roche. - 13 h. 30 : Informa- combattants vous parle. - 12 h. 47 : Raymond Sou- tionol. - 12 h. 30 : Informations. - 12 h. 42 : La Disques. - 14 h. : Rubrique du ministère de PAgri- 12 h. 47 : Suite du concert par la musique de la bles de La Fontaine, par Mme Berthe Bovy, de lo tion de M. Louis Desvingt; chœurs : Félix Raugel avec tions. - 13 h. 40 : Radio-jeunesse : « Petite histoire, pfex, Jeanne Sourza et les chansonniers de Paris. - culture. - 14 h. 5 : Théâtre de traditions populaires: Garde, sous la direction du commandant Pierre Du- Légion des combattants vous parle. - 12 fa. 47 : Va- Comédie-Française ; 2" Partie musicale : t" Sona- Cabrielle Ristori, Gaston Rey et Jean Planel. - 12 h. grandes figures ». - 13 h. 45 : Suite du concert don- ■13 h. 30 : Informations. - 13 h. 40 : Radio-Jeunesse: « La Poule au Pot », d'Henri Pourrat ; « Les Ren- pont. - 13 h. : Causerie protestante. - 13 h. 15 : riétés. - 13 h. 30 : Informations. - 13 h. 40 : Dis- tine pour piano (Maurice Ravel) par Mlle Ginette 30 : Informations. - 12 h. 45 : La Légion des com- contres imprévues », de Jean Variot. - 15 h. : Arrêt né par la musique du 43* R.I.A., sous la diractîon du « Les Chantiers de la jeunesse ». - 13 h. 45 : Dis- Doyen ; 2° Mélodies : Histoire naturelle (Ravel) : Suite du concert par la musique de la Garde, sous ques. - 13 h. 45 : Disques. - 14k : Rubrique du mi- de rémission. - 16 h. : Concert de musique légère capitaine Roche. - 14 h. : Rubrique du ministère de a) Le grillon; bi Le martin-pêcheur ; Ce monde de battants vous parle. - 12 h. 47 : Que serait-il arrivé ques. - 14 h. : Rubrique du ministère de l'Agricul- nistère de l'Agricuiture. - 14 fa. 5 : Les inédits : par l'Orchestre de Toulouse, sous la direction de M. l'Agriculture. - 14 h. 5 : L'heure Schumann : initia- la direction du commandant P. Dupont. - 13 h. 30 : poésie (Delvincourt) : Q| Un vieux prêtre; b) Lever si... - 13 h. 30 : Informations. - 13 h. 40 : Variétés ture. - 14 h. 5 : Comédie. - 15 h. : Arrêt de l'émis- Jean Sarment, Louis Beydts. - 15 b.: Arrêt de l'émis- Rcoul Cuilhot. - 16 h- 30 ; Emission féminine. - tion à la musique. - Î5 fa. : Arrêt de l'émission. - Informations. - 13 h. 40 : L'heure des enfants. - ,de lune; c) La jeune coquette, par Mlle Ginette Guil- sion. - 16 h. ': Radio-Lijtérature. - 17 h. : Les gran- espagnoles. - 14 h. 15: Poème d'Espagne. - 14 h. 30: 17 h. 30 : Emission prévotière. - 18 h.: Pour nos pri- 16 h. : Récital d'orgue par M. Commette, transmis 13 h. 45 : La cour de récréation, par Thérèse Le- sion. - 16 h. : Variétés. - 16 h. 30 : Concert de lemot ; 3<- Sonate (Blainvitle) par Mlles Eliane Ma- des réussites de l'enregistrement. - 18 h. : Pour nos gnan et Ginette Doyen. - 15 fa. : Transmission du Récital Manuel Infante. - 15 h. : « La jeunesse du sonniers. - 18 h. 5 : Sports, par Jacques Breteuîl. - de la Primatiale Saint-Jean de Lyon. - Î6 h. 30 : nôtre. - 14 h. 30 : Transmission de la Ccmédie-Fran- musique variée par l'Orchestre de Toulouse, sous la Théâtre des Mathurins : € La Fille du Jardinier ». - 18 h. 10 : Actualités. - 18 h. 25 : Chronique du mi- Poésie : la demi-heure du poète, Léon-Pou! Fargue. - prisonniers. - 18 fa. 5 : Sports. - 18 h. 10 : Actuali- CM.se. - 17 fc. : La jeunesse et Pesprit, par Claude direction de M. Maurice de Villers. - 17 fa. 30 : L'ac- Cid », de Guilhem de Costro. - 17 h. : Concert fran- 18 h. : Pour nos prisonniers. - 18 fa. 5 : Sports, nistère du Travail. - 18 h. 30 : Ceux de chez nous : 17 li. : Solistes : pièces pour vio'on par M. Marius tés. - 18 h. 30 : Solistes. - 19 h. : Informations. - Roy. - 17 h. 30 : Les jeunes et la musique. - 18 h. : tualité catholique par le R.P. Roguet. - 18 h. : Pour par Georges Briquet. - 18 h. 10: Actualités. - co-espagnol, donné par l'Orchestre de Monte-Carlo, H. Massis. - 19 h. : Informations. - 19 h. 12 : An- Casodesus. - 18 h. : Pour nos prisonniers. - 18 h. 5 : 19 h. 12 : Annonce des émissions. - 19 h. 15 : Dis- Pour nos prisonniers. - 18 h. 5 : Sports. - 18 h. 10 : nos prisonniers. - 18 h. 5 : Sports. - 18 h. 10 : Ac- 18 fa. 25 : RiAirique du ministère du Travail. - sous la direction de M. P. Paray. - 18 h. 30 : Pour nonces des émissions. - 19 h. 15: Disques. - 19 h. 20; Sports, par Georges Briquet. - 18 h. 10 : Radio-Jeu- ques. - 19 h. 20 : Théâtre étronger. - 20 h. : « La Actualités. - 18 h, 20 : Les 5' de Radio National. - tualités. - 18 h. 30: Cabarets. - 19 h. : Informa- 18 h. 30 : Jazz. - 19 h. : Informations. - nos prisonniers. - 18 h. 35 : Reportage. - 19 b. : « Roméo et Juliette ». opéra en 5 actes de J. Bar- nesse-Magazine, par Claude Roy. - 18 h. 30 : Demi- Reine de Sabo », grand opéro en -4 actes de j. Bar- 18 h. 30 : Le beau navire. - 19 h. : Informations. - 19 h. 12 -.'Annonce des émissions. - 19 h. 15 : Dis- bier et Michel Carré, musique de Charles Gounod, heure avec... - 19 h. : Informations. - 19 h. 12 : tions. - 19 fa. 12: Annonce des émissions. - 19 h. 15: Informations. - 19 h. 12 : Annonce des émissions. - bier et Ml Carré, musique de Ch. Gounod. Chœurs : 19 h. 12 : Annonce des émissions. - 19 fa. 15 : Dis- ques. - 19 h. 20 : Variétés. - 20 h. : Les jeux radio- sous la direction de M. Jules Cresster. Chœurs : Fé- Annonce des émissions. - 19 h, 15 : Disques. - Disques. - 19 h. 20 : c La Grande-Duchesse de Ge- phoniques. - 20 h. 50 : Bonsoir nos provinces. - Félix Raugel, sous la direction de M. Paul Bastide. - ques. - 19 fc. 20 ; Orchestre national. - 20 h. 20 : 19 h. 15 : Disques. - 19 h. 20 : « Carmen ». - lix Raugel avec José Luccioni et Geori Boué. - 20 h. : 19 h. 20 : Concert symphonique. - 20 h. 30: Caba- 21 h. : Informations. Les oraisons funèbres. - 21 h. : Informations. rolstein». - 21 h.: Informations. 21 h. : Informations. Informations. ret - 21 h. : Informations. 21 h. : Informations. ige de Chiffon RADIO-PARIS sous les sunlights

E titre pourrait évoquer pour les profanes une cérémonie nuptiale selon lés tradi- tions établies... Un couple souriant et jeune descendant les marches recou- C vertes d'un tapis rouge d'une église, et précédé d'un suisse en tenue d'apparat... dans un décor de studio. Mais tous ceux qui ont lu le plus séduisant ouvrage de Gyp ne s'y tromperont pas. Chiffon est un petit être adorable, une jeune fille sensible et bonne, et si jolie dans son espièglerie enfantine ! Il s'agit d'une belle histoire... Par une pluie diluvienne, un soir, le colonel d'Aubières débarque à Pont-sur-S:irthe. II rencontre sur le boulevard une jeune fille pataugeant dans la boue, à la recherche de son petit soulier qu'elle a perdu. Malgré l'obscurité, d'Aubières se rend compte R. Toutain signe des auto- que la petite est charmante. Sous le déluge, il la prend dans ses bras, comme une graphes, mais il a une façon bien à lui de le faire. On est enfant, et l'emporte pour la sauver de l'eau. La jeune fille, à la lueur d'un bec de sportif ou on ne l'est pas. gaz, s'aperçoit que son sauveur est un colonel. Elle s'enfuit, rejoignant péniblement l'hôtel de sa famille. Le lendemain, au déjeuner, chez ses parents, elle rencontre le colonel des dragons, un ancien camarade de son oncle par alliance, Marc de Bray. La stupéfaction de Chiffon est à son comble. D'Aubières deviendrait-il un Le numéro des Mathurins des familiers de la maison ? En effet, le colonel vient chaque jour rendre visite aux qui obtint un succès des plus mérités en interpré- de Bray... et s'éprend de Chiffon. Il se déclare à elle. Mais Chiffon, nature indé- tant des refrains à la mode pendante, frondeuse et honnête, répond « non ». Car l'amitié qu'elle témoigne à son sur leurs instruments. oncle, au fond, c'est déjà un peu de l'amour. Bien des aventures les éloigneront.

PHOTOS EXTRAITES DE FILMS

mum A semaine dernière, nous avons expliqué le fonc- tionnement de l'émission c La Kevue du Cinéma », ■"■>* l'écran vous parie, qui est une des plus vivantes et des plus appréciées de Radio-Paris. Samedi dernier, les réalisateurs de cette émission : Nil Sakharoff, Jacques Datai, François Mazelinc, Mau- rice Rémy, Etiévant et les techniciens — indispensables collaborateurs de la mise en ondes — Guitonneau et Châtain, transportèrent leurs matériel et micro au VéP d'Hiv' où avait lien la grandiose manifestation de * La Nuit des Etoiles », organisée par les jeunes du centre de Brévannes. Ce fut une réussite qui dépassa toutes les espérances, puisque la recette, versée à l'oeuvre des prisonniers de guerre, atteignit la somme de 400.000 francs. Beau suc- cès pour les jeunes organisateurs de cette soirée qui rappela les beaux soirs du Bal des petits lits blancs et des Six jours... Presque tontes les vedettes, artistiques et sportives, avaient répondu d'une seule voix: « Présent », pour Odette joyeux, dons sa robe de mousseline vaporeuse, aux apporter leur concours bénévole à la Nnît des Etoiles. rondeurs 1900, et dont les manchettes bouffantes lais- Les milliers de spectateurs qui remplissaient depuis le t" plateau jusqu'aux gradins les plus élevés le Vél' d'Hiv*, sent ihniwei an petit muscle ferme et une blancheur purent applaudir tour à tour leurs vedettes préférées: délicate, incarne délicieusement Chiffon, en souriant... Jeanne Manet, Johnny Hess, André et Suzanne Baugé, Bordas, Damia, Yolanda, Georges Biscot, Berretrot, Spa- dolini. Lucette Méryl. Eliane Célis, Lucienne Dngard, les Cette jeune fille a rencontré an soir, par une pluie dilu- Mathurins, Raymond Bonr, Souplcx: ri h-s sportifs: Guy vienne, sur un grand boulevard, le colonel d'Aubières Lapointe, Marcillac, Monneret, Fichaux, PaiUard, Pélis- (André Luguetl. Depuis, le colonel s'est épris d'elle, siér, André Leduc, Assane Diouf qui, arrivés dès le début lui a avoué son amour. Mais Chiffon a répondu « non ». de la soirée, acceptèrent de passer à la fin du spectacle et obtinrent un succès des plus chaleureux. Jean Tis- sier, qui n'est ni chanteur ni sportif, tint, malgré tout, à contribuer à l'amélioration du sort des prisonniers en signant un chèque avec esprit et émotion. Pour les nombreux spectateurs qui ne purent assister à cette fête, la « Revue du Cinéma de Radio-Paris », qui avait enregistré une sélection des différents intermèdes artistiques et sportifs, les a retransmis, dès le lendemain soir, afin de donner une idée de ce qu'avait été cette magnifique < Nuit des Etoiles ». Adorable femme-enfant, si pleine de délicatesse, de Jean d'ESQUELLE. bilité sauvage et de tendresse amoureuse, au gestes gro- cieux. aux mines attendries, aux clins d'oeil fhiffon a des choses graves à confier à Jacques Du:

Mais ils sont instinctivement attires l'un vers l'autre, et le ma- riage de Chiffon se fera, et la rendra heureuse. ...Une belle histoire, voyez-vous, née de l'imagination d'un écrivain délicat, une histoire échappée des pages jaunies d'un livre vers des studios de cinéma Chiffon, c'est Odette Joyeux. On a bien souvent discuté son physique. Et, cependant, quelle autre artiste aurait-on pu souhaiter pour interpréter ce rôle ? Odette Joyeux n'est-elle pas un petit miracle de beauté, à la fois fragile et dodue, une poupée délicieuse de grand air et de salon ? Ces yeux im- menses, cette bouche fragile, faite pour rire, ce petit nez mutin, ce charme divin de l'enfant-femme qui s'ignore, c'est tellement elle. Chiffon ! Odette Joyeux, André Luguet, Jacques Dumesnil, Pierre Larquey, Robert Le Vïgan. Suzanne Dantès... re metteur en PHOTOS SERGE scène Claude Autant-Lara réalisent à EpiLay Le Mariage de Chiffon, sous les sunlights... Jean CUVELIER. Odeur de fauves, hurlements de bétes sauvages, étonne- ments d'animaux domestiques, toute la ménagerie du cirque Amar manifestait sous les feux des projecteurs. L'ingénieur du son hurle. On ne s'entend plus. Et Pierre Caron crie encore plus fort. ^ BTJTTES-CHAUMONT. Un autre plateau. Un autre metteur en scène. Un autre décor. D'autres artistes. Qu'est-ce que c'est ? Devinez... Jacques de Baroncelli dirige les prises de vues de Ce n'est pas moi, adaptation et dialogues d'Yves Mirande. Victor Boucher est accusé de tentative de corruption de fonctionnaire. Il proteste vivement. Faut-il douter de sa 4 bonne foi? Qui doit-on arrêter? Jean Tissier peut-être?... Mais Jean Tissier de sa voix lente avoue : " Ce n'est pas moi ! " Enigme policière alors ! Qu'en pense Ginette Leclerc ? Elle plaisante avec Marcel Vallée, Gilberte Géniat et Léon Bélieres, tandis que Van Parys, compose la musique du film sur la veste blanche du maquilleur. " Qui a fait ça ? " demande le brave homme, un moment après. Van Parys, avec aplomb, répond, catégorique : " Ce n'est pas moi. " Qui est-ce ? La police est en train d'enquête r... BUTTES-CHAUMONT. Encoredunouveau.Lavoixd'unchan- T-MATÙTUCE. Un film vient d'être terminé : Le Valet teur, beau, splendide. Il a une guitare, cette fois, n a raison. Maître, réalisé par un jeune metteur en scène, Paul Tant pis pour les chansonniers. Ils trouveront autre chose. S Mesnier, d'après la pièce de Paul Armont et Léo- Ils ont de l'esprit. Lui aussi. Il les a eus. Il n'est pas béte pold Marchand.C'est un sujet plein de fantaisie qui a été Je voudrais bien être a sa place, d'ailleurs : il charme Jac- traité en fantaisie et dont les comédiens sont des fantai- queline Delubac. Mais oui! Je parle de votre idole, mesde- sistes : Elvire Popesco, Henry Garât, Marguerite Deval, moiselles. Tino Rossi continue à tourner Fièvres sous la Georges Grey, René Génin, Roger Karl, Georges Mauloy direction de Jean Delannoy. Ce jour-là, Tino chantait de et Nina Myral. nouvelles romances. C'était très joli. Vous avez beaucoup Réalisateur, producteurs et artistes assistent à la pro- manqué. Madeleine Sologne se pâmait à l'entendre. Les jection de quelques scènes, dans une petite salle voisine ouvriers même avaient cesse leur travail. Les mouches ne vo- des studios. Sur un écran de dimensions réduites Henry laient plus. Aucune fièvre... Et, pourtant: Fièvres, avec Tino. Garât évolue auprès d'Elvire Popesco. Il joue au bridge avec elle et gagne la partie. Mais il chante également. Un air de circonstance quand les cartes sont étalées sur une table : " Un cœur, un simple cœur " sur des paroles d'Albert Willemetz et une musique de Max d'Yresne. Chanson pleine de rythme et d'entrain. Elvire, elle, se contente de faire preuve de la fougue que nous lui con- Madeleine Sologne, oue naissons bien, en roulant les " r " et jurant par tous les ; Mon avait déjà remar- diables... Marguerite Deval apparaît et les répliques, ouee oonsql us leurs films reapporcîtrc a {"écran entre ces personnages, partent comme des balles! dans ur rôle qui saura — Cette scène, dit la script-girl, me rappelle une situa- mettre en valeur toutes tion cocasse. Au cours des prises de vues, puisque l'on ses qualités physiques parlait " bridge " en employant pas mal de termes tech- et aramo tiques dans niques, je suivais avec beaucoup d'attention le texte, Fièvres Madeleine afin qu'il ne s'y glissât nulle erreur. Henry Garât l'ayant Sologne est une jeune remarqué, vint vers moi et me confia gentiment : quic beaucoup d'avenir " N'ayez crainte, Mademoiselle, j'ai dit correctement mes répliques. " " C'est que, avouai-je, sans fausse honte, j'ignore tout du bridge, c'est de l'hébreu pour moi, PHOTOS MEMBRE ET EXTRAITES Monsieur Garât. Mais, au fait, vous, est-ce que vous jouez DE FILMS au bridge ?" La seule réponse de Garât fut un " hélas ! " appuyé d'une telle mimique qu'il n'était plus possible de douter qu'en effet Garât jouait au bridge... et que, bien certainement, il avait dû, quelques jours aupara- vant, ramasser ce qu'en termes familiers il est convenu d'appeler une " culotte " ! C'est, voyez-vous, dans une atmosphère très agréable que Paul Mesnier et son équipe ont travaillé. Le mois prochain nous aurons donc la grande joie de voir au cinéma le premier film d'une nouvelle firme, la F. E. P. C. : Le Valet Maître . BOTTES-CHAUMONT. Quand on dit que Pierre Caron est capable de tout, il ne faut s'étonner de rien... N'a-t-il pas eu l'audace de reconstituer sur un des plateaux du studio le zoo de Vincennes — grandeur nature, s'il vous plaît — avec des rochers en carton pâte et des animaux en chair et en os ?... Le directeur de production s'arrachait les cheveux. Pierre Caron essayait de s'excuser en sélec- tionnant les mots de son vocabulaire si personnel : — Que voulez-vous? disait-il. C'est la faute à Roger Fer- dinand. Ces scénaristes ont de ces idées bizarres ! C'est effrayant !

Victor Boucher accuse et proteste. Jean Tissier se défend et sourit. Qui est-ce? Qu'est-ce que c'est T C'est un film que J. de Baroncelli réalise aux Buttes-Chaumont : Tino Rossi continue à tourner « Fièvres >, que met en scène Jean Delannoy, aux Buttes-Chaumont, avec Jacqueline Delubac comme interprète féminine. Tino chante pour elle.

LES PROCHAINS FILMS. Le Moussaillon: Jean Gourguel pour S. E. L. B. Film, 4, rue Copernic, Régisseur : M. Cau- brelier. Annette ou la Dame blonde : Jean Dréville pour Conti- nental-Films, 104, Champs-Elysées. Régisseur : M. Lagrange. La Maison des 7 Jeunes Filles : Albert Valentin pour Regina, Pierre Larquey est allé au 44, Champs-Elysées. c zoo > voir les animaux. On Papa : Raoul Péguy pour Films Fernand Rivers, 92, avenue des Ternes. Régisseur : M. Pingrin. Ci-dessus, Génin semble faire la cour à la blonde serait ter té de le croire. En Elvire. Mais elle ne se laisse pas faire. Elle lève l'index d'un réalité Pierre Larquey, avec La Symphonie fantastique : Christian Jaque pour Conti- geste noble, il ne s'agit pas de lui manquer de respect. Henri Irène Bonheur, Jacque Pills. inental. Garât, ci-dessous, a certainement plus de chances de plaire. Aimos, Suzanne Dehelly, Juliette ou la Clef des Songes : Marcel Carné pour Discina. Il chanta < Un cœur, un simple cœur >. Elvire Popesco va-t-elle Pasquali et Alice Tissât, a 12, boul. de la Madeleine. Régisseur : M. Sabas. sa laisser séduire par le < Valet-Maître > ? C'est probable tourné au studio une des scènes de < Pension Jonas », Jean CUVELIER.

17 5- COURSE A LA VEDETTE

« $'"OllKB'Hl'I, a •™ 11 octobre, a 12 b. 30, Mne « Vedettes », (RAY- MONDE LAFOVrAlV), sera YVETTE BOULAHD à ta terrasse du café "OU- qui fait ses débuts au Cha- rOlVT-NOKA", AVENUE DE vient de remporter son telet tient le rôle de pre- WAOKAM <«. «les Ternes) . mière danseuse dans habituel succès au Gau- ont et animede.sa verve • Valses de Vienne ou m elle interprète avec art UES 12 PREMIERS LEC- faubourienne le Royal-Sou- pers ; et, bientôt, ce sera •Les feuilles du matm . TEURS portenrs du présent l'Etoile et puis l'AIhambra. qui ta reconnat- et qui viendront lai dire bonjour, recevront ne carte pour venir, ce ■TXCTTE BOUSSAC soir même, prendre l'apé- MAGOT BÉAMCATO la ravissante et talentueuse ritif a 18 hcnrcs a notre artiste si pleine de^ per- jolie femme et artiste au sonnalité, c^e_actuelle- bar " léna «9 *», avec ta goût sûr, chante et pré- ment à la Villa d'Esté et au grande vedette de ta scène sente un spectacle de Cyros où elle remporte grande classe au Bosphore. un gros et légitime succès. et de l'écran CHRISTIAfc'E le dus vieux et le plus gai cabaret de Paris. XfBE et les ** vedettes- qui leur dédi- Cbristiane Delyne. caceront lenrs pbotos. PHOTO STUDIO HARCOURT ANDREE COBTA Une nouvelle opérette à grand spectacle vient d'être créée à la Gaité-Lyriqo JORIE BMISS rémouvante chanteuse réa- liste au répertoire si par- e la belle et jeune danseuse Suiier. très ap(^ „ue. est actuellement au tous les soirs au Royal- Royal-Soupers où elle Soupers, le plus ancien VAuberge qui ehanf e danse avec un sens.inné cabaret de Montmartre. du rythme et des attitudes. GALAS VEDETTES PRÈS L'Auberge du Cheval blanc, voici pat Constantin Népo, et les costumes GALA PARADE EN SEPT NUITS. — Nous rappelons que c'est une nouvelle opérette, L'Auberge magnifiques ont été dessinés par José de demain dimanche 12 octobre à 9 h. 30 du matin qu'aura lieu A qui chante, qui fera courir une fois Zamora. ROSE PBL.VS notre premier gala de la saison au cinéma " l'Ermitage ", encore le tout-Paris, grâce à Charles Béai. Enfin, pour que la fête soit complète, «PAMWA COWTEZ la très charmante fantai- 72, avenue des Champs-Elysées. Cette auberge, ensoleillée, pleine de au cours d'un tableau de cirque, Odette la jeune danseuse espa- siste, chantera P"**3™?: chants et de rires, s'est installée sur la ent dans un cabaret Moulin présentera un extraordinaire nu- gnole classique chante e m montmartrois. Nous som- GALA FROMONT JEUNE ET RISLER AÎNÉ. - Notre second gala scène de la Gaîté-Lyrique. méro d'acrobatie avec J. Bauchct. danse au Paris-Pans ou aura lieu à 9 h. 30 du matin, au eUe.fait revivre pour nous mes certains crue ses de- Dimanche 19 octobre, Ses architectes et responsables — J. C. buts seront un succès- Cinéma Balzac, I, rue Balzac, à l'occasion ae la sortie du Toutè l'âme ardente et André de Badet, Georges Hirsch et Tiarko passionnée de l'Espagne. film " Fromont jeune et Risler aîné ". * Au cours de ce gàla, Richcpin — l'ont appelée L'Auberge qui auquel assisteront les principaux interprètes du film, et notam- chante sans doute parce que les clients ne ment la nouvelle révélation de l'écran Francine BESSY, nous sont que des chanteurs. présenterons Georges VITRA Y qui lira une " lettre de mon 11 y a parmi eux le ténor André Dassary, LIS soams IA BOY ■ ce. ««mS tA BOY moulin ", et TiCHADEL, la fameuse vedette comique. * Enfin la cantatrice Madeleine Mathieu, la divette après avoir été fort ap- le célèbre comédien marseillais ALIBERT, accompagné de Odette Moulin et les fantaisistes Henri Gisel et Mocky La Roy. plaudies au Parnasse, elles l'inénarrable ARMANDEL et du compositeur SELLERS, chantera les deux charmantes arus- caractérisent la grâce et Laverne, Nina Myral et Boucot. tes qui font un numéro de l'esprit de la danse en un et racontera les dernières galéjades rapportées de Marseille. Comment est née cette opérette ? danse particulièrement re- numéro plein de charme. Comme d'habitude il y aura deux concours d'amateurs (dotés de 2.000 fr. Tout simplement de la fantaisie des marqué du public touiours de prix), l'un est réservé à la " meilleure chanson du midi *% l'autre à la auteurs ! sélect du Royal-Soupera. " meilleure histoire marseillaise ". Clôture des engagements mercredi 15. Auditions (obligatoires pour pouvoir concourir) : jeudi 16 à 19 heures. Bavardant ensemble des œuvres de Et le 26, notre gala "Romances de Paris" (détails dons notre prochain N"). Shakespeare, un d'entre eux trouva que

Les ect Roméo et Juliette était un sujet comique, MOTE * ' eurs déjà inscrits qui n'auront pu avoir de place à notre et qu'il serait amusant de transporter la sunr MAUP ■ * • gaia du 12 octobre, recevront d'office leurs places pour le RENEE LAMV gala du 19; à moins qu'ils n'aient précisé leur désir d'assister au gala du 26 haine des Montaigus et des Capulcts danseuse acrobatique^ux dans un cadre léger. Et c'est ainsi que cette jeune artiste au ta- attitudes souples racées deux nouveaux héros ont trouvé corps ^nt délicat que nous avons et élégantes fait la lo>e applaudie au Chameau des yeuTde la belle ass»- et âme sous le nom de Rynaldo et Jo- fira bientôt sa rentrée au 7ancTdu Grand Jeu. e lyettc... avec le père Lustucru et la mère S à 9 de Micheline Gran- ciaretàlamode.quiplmt Michel comme parents ! dieroùnous la retrouve- rons avec grand plaisir. SECRETS DE VEDETTES Partis de L'Auberge qui chante vers des aventures de toutes sortes, tous ces SOURIEZ JEUNE... UN EXEMPLE A MÉDITER personnages y reviendront pour y chan- M. Pierre Le Panse était un modeste JACP BEMAUD Dans toutes les restaurations des ter et s'aimer. MONIQUE ouvrier de l'arsenal de Lorient, et son rowty dents la vue de l'or est inesthétique. De somptueux décors ont été brossés un jeune qui chante avec ménage n'était pas très au large. artiste de -aient appréciée conviction te répertoire Tous les travaux : obturations, cou- Quatre enfants y vivaient, le cin- ronnes, bridges, etc., sont désormais quième était attendu. II. Le l'anse du oublie, chante. enchante de Raymond Asso Quand Le ténor André Dassary, la cantatrice Ma- charme chez Micheline il paraît il surprend, plaît rendus invisibles grâce à leur exécu- souhaitait, comme vous l'eussiez fait, Grandier,auSâ9.etb.en- deleine Mathieu, la divette Odette Moulin, ensuite et quitte la scène tion en Céramique. Des spécialistes connaître à son foyer un peu plus d'aisance. Il travailla, bien sûr. Puis les fantaisistes Henry Laverne, Nina Myral S^Ue sera chez ùrrtre. toujours sous les bravos. ont créé le Outre de CERAMIQUE EUe ne chante que dans il fit, aussi confiance à la Chance. et Boucot sont les principaux interprètes de DENTAIRE, 169, rue de Rennes. Je, cabarets de classe. Il prit un dixième de billet de la i L'Auberge qui chante », de Georges Hirsch, Lrittré 10-00 (Gare Montparnasse). Loterie nationale. S'il perdait, il ne Syrie? a-André de Badet, musique de Tiarko perdrait jamais que 11 francs. S'il Richepin et mise en scène de Pasquali. gagnait Ah ! s'il gagnait !... Il a gagné 500.000 francs. Son ENZA RENT exemple ne vous dit rien ? L'ÉCOLE 'A"'^™ MANNEQUINS la si troublante chanteuse chante au Royal-Soupers vient de rouvrir. COURS GRATUITS ROCHE Développement de la personnalité le plus ancien et te prus les dernières nouveautés Art Théâtral et Cinéma. jeune des animateurs pré- de Jean Rodor. qu'elle en- féminine. Maintien, chic, ligne, allure, Préparation au Conservatoire. sente avec son entrain ha- registre sur disques Odéon. aisance. Correction d'accent bituel te spec^e M Samedis: 15 h. - Rue Jaequemont, 10. parfait du Royal-Soupers. 51, Cbauss. d'Antin (liens, de 5 à 6 h.)

COLETTE VWIA DANtEUE VIGNEAU Cette semaine, dans votre cinéma," chante actuellement à l'A- danseuse acrobatique et miral, nous aurons le pta- ne manquez pas d'aller applaudir àr de l'entendre prochai- classique est très remar- quée chaque soir au Pans- nement dans son ™ RAiMU et FERNANDEL Paris, le cabaret en vogue, chaut sur la scène de nos grandes salles parisiennes. pour sa grâce si person- avec Josette DAY, dans nelle et son rythme parfait. LOTERIE LA FILLE DU PUISATIER YVES BIPAUtT YVETTE * JACKMAN un film, de Marcel PAGNOL le plus jeune fantaisiste de les très jeunes et très sym France, élève de l'Ecole pathiques duettistes fan du Cinéma et du Spectacle avec Georges GREY,TRAMEL taisistes sont à I A. n^ de Paris, prépare son Us obtiennent un succès nouveau tour de chant. et CHARPIN justement mérité qui nr fera que grandir sans cesse NATIONALE N. D. L. H. — Les photographies du film Le Dernier des Six parues récemment dans Yréella sont des Photos Continental-Films.

1B ON

e succès de Jean Marais dans Britamiicus lui valut ou les rôles antipathiques son engagement à la Comédie-Française... Je l'ai L vu dans Néron d'une férocité inconsciente et juvénile, tel un lionceau qui fait ses griffes... Sa plas- tique est celle d'un danseur athlétique; le feu intérieur par JEAN MARAIS qui le dévore remplace le timbre d'une voix qui ne sera jamais celle d'un tragédien. Jean Marais préfère " penser ses textes " que de chanter les alexandrins sur ■T E théâtre a de vieilles lois qu'on ne changera jamais. le mode mineur, dans le style ampoulé et emphatique | ^ Au vieil Ambigu, le traître, après la représentation, des tragédiens d'une autre génération. quittait les coulisses par la façade. A la porte des Le créateur des Parents terribles aurait pu rentrer chez coulisses, le public qui attend les acteurs l'aurait pris Molière pour interpréter la tragédie en vers que Jean à parti. Par contre, les bons héros sortaient par derrière, Cocteau écrit actuellement pour quatre grands comé- certains de recevoir un bon accueil. Quoi qu'on en dise, diens du Français, il a préféré tenter sa chance avec ses c'est toujours pareil, et les rôles antipathiques ne rap- camarades, sans recommandation et sans appui... Sur portent pas grand'chose aux acteurs. Il est en effet quatre-vingts candidats, il a été engage avec le jeune presque impossible aux spectateurs de séparer l'acteur Georges Marschal et un des derniers lauréats du Conser- de son rôle et de se dire qu'un rôle antipathique ne vatoire. Jean Marais a passé son audition " en costume **, nécessite pas l'emploi d'un acteur antipathique. La devant l'administrateur de la Comédie-Française et I. ne m'est pas arrive' souvent d'empiéter sur les rubriques de nos collaborateurs. Si quelques sociétaires. Marie Bell lui donnait la réplique. marque reste, et certains acteurs qui avaient débuté dans je le fais aujourd'hui, c'est que j'ai éprouvé, en payant Fariboles, une joie véritable, des rôles de cet ordre, ont dû s'y maintenir et en jouer Z un plaisir rare. Tous les ans, il est de tradition de se plaindre après l'emploi. Le sort des " traîtres " que le public n'est pas Dans sot moment ou le music-ball est privé d'attractions internationales, où il se meurt les concours du Conservatoire du manque de tragédiens... de vedettes trop fréquemment applaudies etjamais renouvelées, l'effort fait pour créer et monter Marie Bell, qui rêve de jouer Phèdre, ne put réaliser loin de traiter avec la frénésie extraordinaire des enfants Fariboles vaut d'être particulièrement signalé. jusqu'à maintenant son désir, car on n'apercevait pas le que j'ai vus dimanche en état de transes au Guignol Qu'on ne se place pas, pour le juger, sur le plan de la perfection ; qu'on ne veuille pas moindre Hippolyte à l'horizon... Ce n'est un secret pour du Luxembourg. non plus procéder par comparaisons ; que les vieux messieurs laissent leur barbe au vestiaire ; Lorsqu'on joue un rôle antipathique, on peut essayer personne que Jean Marais a été engagé au Français que les imbéciles ne viennent point voir ce spectacle, mais que tous ceux qui ont le goût de la pour interpréter le magnifique rôle du fils de Thésée, de le rendre sympathique. nouveauté, tous ceux qui sont capables d'apprécier un effort jeune et neuf se donnent rendez- avec une très belle distribution qui comprendrait Marie Dans le rôle de Néron, beaucoup de personnes arri- vous à Fariboles. Bell dans le rôle redoutable de Phèdre, Marie Marquet vaient à plaindre le personnage que je jouais et à mettre Une troupe, une véritable troupe sans cabotinage, chacun jouant pour l'autre, un véritable dans Œnonc et Maurice Escande dans le rôle de Thésée. tous ses méfaits sur le compte de l'amour. Cest parce esprit d'équipe, de compagnie, un spectacle bien composé, s'enchaînant sans un accroc, des inven- En attendant ses débuts officiels, qui auront lieu vrai- que j'avais tâché de jouer le rôle dans l'émotion et que tions, de l'esprit, un texte presque toujours drôle et très sou- semblablement au début de l'année prochaine, Jean je faisais pleurer Néron dans la scène où Junie lui déclare vent poétique, de bons acteurs, des attractions mises en valeur, Marais interprétera, comme ses camarades, de petits une musique qui soutient l'action et la souligne, des costumes, qu'elle aime Brirannicus. La difficulté du rôle de Néron rôles pour servir la maison qui vient de l'accueillir. On de la lumière, de jolies filles, pour tout dire, un spectacle de consiste surtout dans la manière dont on écoute et dont parle également de lui pour interpréter un des plus qualité, tel qu'on voudrait en voir beaucoup. A. M. J. chevaleresques héros du théâtre romantique. on regarde. Cest là que le futur Néron se montre. Si j'avais décidé de monter Britamucus et d'aborder Le jeune comédien qui, avec son physique et son talent, aurait pu faire une brillante et lucrative carrière au ce rôle redoutable, c'est qu'il m'était utile (outre que cinéma, rêve maintenant de passer sa vie à la Comédie- je l'adore) de me montrer dans un personnage contraire FARIBOLES... C'est 1res Française. à ma nature. En effet, on me reprochait d'avoir réussi dans Les Parents terribles, en jouant un rôle sympa- C'est un lionceau apprivoisé... Et, s'il ne mord pas 'EST très bien, n'est-ce pas; :? Fariboles... les barreaux de sa cage, il pourra rendre de grands thique, et comme une réussite entraîne toujours le blâme, — Heu... Oui Peut-être... services, car la Maison de Molière manque actuellement on supposait que c'était une chance et que je ne sortirais — Caccia, le mime des Chcstcrficld, a du talent dans les veines. de tragédiens et de comédiens de son emploi, possédant pas d'un rôle moins conforme à mes possibilités. Cest — Sans doute, mais... ses qualités, sa jeunesse et son physique athlétique. pourquoi, bien que je doive tout aux Parents terribles, — Vraiment, Fariboles a des qualités. j'étais très heureux de mon succès dans Néron. Je m'en — Cest indéniable. Seulement, voyez-vous et croyez-vous que cela plaise Ayant sa rentrée au Français, le créateur de La Machine au public ? Peut-être est-ce trop amusant ! Le public est si bête î Je doute que Fariboles à écrire a eu le temps de tourner avec Elina La bourde ttc, félicite d'autant plus que notre Britanaicus a prouvé le tienne l'affiche. Marcel Herrand et Jean Marchât, Le Papillon brûle, la talent de Reggiani et m'a ouvert la Comédie-Française. — Vous avez raison. pièce de Steve Passeur, qui fut créée l'hiver dernier au Dans La Machine à écrire, Jean Cocteau m'avait confié Ils s'en vont, fiers et roses, ils s'en vont en trottinant dans leur inutilité. théâtre des Mathurins. Il a interprété le rôle du jeune deux rôles assez antipathiques. Je le sentais, et je ne Fariboles, ce n'est pas un miracle. Cest seulement de l'esprit. Exactement, ingénieur aimé d'Elina Labourdette, rôle qui est beau- Xa saison dernière, Jean parvenais pas à vaincre la méfiance des spectateurs. de l'esprit de vie. Cest très bien, et puis voilà... Ecoutez. coup plus important à l'écran que sur scène... Marais fut anKérc.n plas- Toute leur sympathie se portait sur Michèle Alfa, dont 11 était une fois, en septembre d'un an 1941, deux hommes jeunes qui ont Pour remplacer l'interview classique, j'ai demandé tique, d'une ardeur fe- osé relever leurs manches et travailler dur pour amuser les autres. Ils donnaient leur iiae et d'une férocité j&- l'immense talent était au service d'un rôle plus gai. à Jean Marais de m'écrire un article sur sa conception Somme toute, je ne recommande à aucun jeune de talent et leur foi sans compter. Ils vendaient leurs illusions à compte ouvert- si personnelle du rôle de Néron. vèniie, dont le succès La belle histoire que voilà î Nuit et jour ils ont forgé contribua à sa récente jouer des rôles antipathiques. Dans la suite, on gagne Voici l'opinion du plus sympathique des jeunes pre- des gags et brossé des décors, secoué du drôle dans le : entrée chez Molière. tous les-droits. 11 est vrai que si un auteur que j'admire pétrin des bonnes idées. Ils ont convaincu des artistes de miers sur les rôles antipathiques. m'offrait un rôle de traître je n'hésiterais pas et je le LAURENT. bonne volonté, battu l'humour au sprint. jouerais. Molière et Walt Disney devaient entendre des petites sonneries dans leurs oreilles. Ils ne répondaient plus au téléphone— Ils avalaient un repas ici et là, dormaient sur un rideau de théâtre et se passaient de déjeuner pour le service d'un petit roi— T1* avaient confiance, ils étaient heureux. Heureux d'oublier tout, et puis le reste. Fariboles, avec ses défauts, ses embarras, avec richesse et son audace, sa jeunesse et son titre à remporte-pièce allait amuser la petite foule qui bâillait. Comme ils étaient fatigués ! Comme il est pénible de faire un à-peu-près de chef-d'œuvre t Et comme c'est douloureux. Cest douloureux quand on oublie le reste. Le reste... Les petits amis médiocres et les médiocres petits copains, la migraine du journaliste et l'égarement dangereusement précoce de quelques désaxés du rire menés par leur incapacité à juger les autres et à en dire du mal. Médiocrement. La revanche des médiocres, disait Desnos, qui avait vu clair derrière ses grosses lunettes. D. avait raison, Desnos. Péniblement raison. Effroyablement raison. Raison à vous en rendre malade, raison à tirer le rideau... Caccia veut justement tirer son rideau ! Mais sous la poudre de riz il y a le drame. Deux hommes ont réussi et vont peut-être s'en aller. Ds ont eu le sourire poli des petits amis. Le sourire de ceux qui se sont noyés dans la nuit, tout guillerets d'avoir une opi- nion. On ne tirera pas le rideau, n'est-ce pas ? Sinon Se* place aux calembours et vive la calembredaine ! Place au mélo. Que l'on reprenne vite Les Deux Orphelines. C'est déjà fait, dites-vous ? Alors, tirons le rideau ! Avant d'empoisonner Britannicus. Néron a Reconnaissez-vous le créateur des " Parents dû être aussi un enfant aux boucles blondes... terribles''' sous les traits naïfs de cet adolescent? PIERRE LHOSTE ET JEAN MONFISSE.

DESSINS DE MiC-HEt. HOVf •e ,

6 e toe W«ro : Aima "CHEZ OIE" i -, ™ y° T " 'Tél. : Opé. 95-78 maître : celui-ci ne se souciera que de son invention, Missia-Jany Laferière Un grand homme n'est pas la réalisera et en mourra. « CHEF-D'ŒUVROANO/DE DE BCRMAOAn ru CUIRE «OUÏS - DELUMRE(bveBiriIanai Gros et barbu, Heinrich George tient le rôle de l'hor- FRED FISCHER CŒUtoujourRs heureuIMMORTELx dans so. n ménage. On le sait depuis loger héroïque : il le joue avec une truculence et une Orchestre WAGNER toujours... ou au moins depuis Socrate, dont la charmante émotion que l'on apprécie d'image en image, mais il Pj^^ZOh. Cabaret à ?.\ h moitié, Xantippe, demeure, dans l'antiquité, .a plus ne nous bouleverse pas... Alors que Krishna Soderbaum, THÉ/ illustre spécialiste des scènes de ménage. Le héros en jeune épouse point héroïque, fait preuve d'un tempé- J MARCI de Cœur immortel, le fameux Péter Henlein de Nurem- rament étonnant. Et Paul Wagener au visage asiatique, TDDS berg, inventeur de la montre et d'autres merveilles au jeu pondéré, Paul Henckels, dont la composition us LE BALADIN DU MONDE] mécaniques, ne fait pas exception à la règle; il est vrai enchante, l'olympien Michael Bohnen et Raimunri Schel- «HS Matinées Samedi, «KlSfc* Cabaret que, circonstances atténuantes, Eve, sa jeune femme, cher le passionné, donnent le mieux du mondo la réplique ««- Dimanche à I5h. OCCIDENTAL V»* Restaurant était beaucoup plus jolie que Xantippe, du moins si on Orchestre Tzigane en croit d'un côté le film de Veit Harlan, d'un autre côté, aux deux héros. LA FOLLE IMPOSTURE. Ici aussi, des scènes de Haclien. KAN 94, Ru» d'Amstordorti les mauvaises langues de l'antiquité... Mais quittons ce ton badin : Cœur immortel n'est pas un film qui prête ménage: encore un grand homme que sa femme assomme. Mais cette fois-ci on ne fait que frôler le drame ; les mal- M OIWÀRNÂSSr~B^ à rireC'es. t même un très beau film allemand, réalisé par l'au- heurs du ménage tournent vite à la grosse plaisanterie. «UE DE LA GAITÉ teur du Juif Sùss dont on connaît l'étonnante vigueur, le goût Et on en est enchanté, car, somme toute, la femme du PROCHAINEMENT LE CHAPITEAU de la reconstitution suggestive, et l'adresse avec laquelle grand homme de La Folle imposture a de bonnes raisons chez BORDAS il manie les vastes masses de figurants à costumes his- de tourmenter son mari. Jugez-en : il est peintre, très DINERS ■*■ SPECTACLES toriques. Pour ce Cœur immortel, Veit Harlan a eu bon peintre, mais nullement préoccupé de nourrir sa Marie Stuart, OUVERT TOUTE LA NUIT femme, à tel point qu'il s'arrange même pour empêcher EUIAUE, JANE SOORZA ET RAYMOND SOUPLE. LE PLOMBIER à sa disposition l'un des plus magnifiques décors qui PLACE PIGALLE - TRU 13-26 soient, la ville de Nuremberg, dont les maisons, les rues sa pauvre moitié de réussir à vendre de la peinture... VOUS POUVEZ APPLAUDIR AV ^tAC^ L'OPÉRETTE QUE Pourquoi cette intolérance ? Monsieur est un artiste jamais et même l'air que i y circule semblent avoir gardé le souvenir L'A TELIE R~~ vivant du XVI siècle. Et c'est justement au XVI» siècle satisfait et il ne trouve pas que ses œuvres soient dignes Place Dancourt aux THÉS que se situe l'action de Cœur immortel : en même temps d'être vendues. Mais elles le sont : on le voit quand que Peter Henlein, l'horloger génial, d'autres figures Madame en apporte une à une grande galerie de tableaux Vêtir ceux qui sont nus CHEZ LEDOYEN et prétend en être l'auteur; le marchand crie au génie, P"»ANCHE IQ OCTOBRE. ,U historiques y sont évoquées, tels le navigateur Martin «• LUIG* PtRANDCLLO hK Champs -Elysée» Behain ou Martin Luther en personne (que l'on regrette apprécie la petite bonne femme, et la prend sous sa de ne> pas voir), fameux citoyens de cette ville-musée, protection, en tout bien tout honneur. La voilà donc Alix Combelle qui a également donné naissance à Albrecht Durer et célèbre, mais aux mains de son fantasque époux, dont les DJANGO REIIVHARDT pinceaux sont capricieux. Et, par-dessus le marché, le Vedette dm aUaae» 'SWIJIG" au " maître-chanteur " Hary Sachs. A part les splendeurs de ces évocations dans un décor marchand de tableaux, s'enhardissant, ne demanderait B LE JAZZ DE PARIS de qualité, et l'admirable manière dont Veit Harlan anime pas mieux, maintenant, que la jolie Monika se sépare de Dana le jardin des son récit, ont doit avouer que le sujet de ce Cœur immor- son rustre de mari pour l'épouser, lui. Cela ne se fera pas : Champs-Elysées, les tel est passablement mince. Le navigateur Martin Behain le mari comprendra, s'assagira et consentira à reprendre la paternité de ses œuvres. Et peut-être le ménage d'ar- thés les pins ensoleillés a fait naufrage parce qu'il n'avait pas de bonne pendule à son bord ; pour l'aider à repartir à la conquête du vaste tistes cessera-t-il de hurler, comme il hurle pendant fet^OiTsx JUPITER f resta COMBELLE de 16 h. 30 à 18 h. 30 toute la durée du film, non sans impatienter le spectateur : oaint-lfloritz "*ANT Tél.: ANJou 47-82 monde, Peter Henlein, bien qu'en danger de mort à cause ——. Sirodi, KPMch i K knrn. Consommations : car, s'il y a de l'humour dans La Folle imposture, il est 29. RUE DE MARIGNAN, PARIS - BALS . 28-00 Métro : Concorde _Semaine 28 f. Dim. 3Sf. d'une blessure malencontreuse, décide d'inventer ce qui sera " l'œuf de Nuremberg ", la première montre vraiment un peu gros... Nino FRANK. connue ; en vain, sa femme lui fera-t-elle scène sur scène, - —. R- BÉCAMEY. - Imprimerie E. Dtsto&to-NinQravuM, 17, nie Fondary, Pari,. l'accusera d'hérésie, s'entichera du premier aide du GALA S V E D ETT POUR UN FAUTEUIL BON à l'un des prochains " Galas Vedettes". Ce bon est à découper et remettre 49, avenue d'téna, pour être échangé contre ta carte d'invitation exigée A l'entrée. On peut se procurer cette carte par correspondance en joignant au présent bon son nom et son adresse et usi timbre de I franc, l'adresser à "Vedettes". Service Galas, 49, avenue d'téna. Ports-16*. i