MASARYKOVA UNIVERZITA

PEDAGOGICKÁ FAKULTA

Katedra francouzského jazyka a literatury

Les chansonnières françaises du XXe siècle

Bakalářská práce

Brno 2018

Vedoucí práce: Vypracovala: doc. Mgr. Václava Bakešová, Ph.D. Veronika Prudilová

Prohlášení

Prohlašuji, že jsem závěrečnou bakalářskou práci vypracovala samostatně s využitím pouze citovaných literárních pramenů, dalších informací a zdrojů v souladu s Disciplinárním řádem pro studenty Pedagogické fakulty Masarykovy univerzity a se zákonem č. 121/2000 Sb., o právu autorském, o právech souvisejících s právem autorským a o změně některých zákonů (autorský zákon), ve znění pozdějších předpisů.

V Brně dne 30. 3. 2018 …………………………

Veronika Prudilová

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Poděkování

Na tomto místě bych ráda poděkovala své vedoucí bakalářské práce doc. Mgr. Václavě Bakešové, Ph.D. za odborné vedení, věnovaný čas, trpělivý přístup a cenné rady, které mi dávala během tvorby mé bakalářské práce. Dále bych chtěla poděkovat své rodině a blízkým za podporu a pochopení.

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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION ...... 6

PARTIE THÉORIQUE ...... 9

1 CHANSON FRANÇAISE AU XXE SIÈCLE ...... 10

1.1 Notion de la chanson française ...... 10

1.2 Évolution de la chanson au XXe siècle et son rapport à l’histoire ...... 11

1.2.1 Belle Époque ...... 11

1.2.2 Première Guerre mondiale ...... 12

1.2.3 Période entre deux guerres mondiales...... 14

1.2.4 Seconde Guerre mondiale ...... 15

1.2.5 Époque après l’année 1945 ...... 16

2 CHANSONNIÈRES FRANÇAISES ...... 24

2.1 Lucienne Boyer ...... 24

2.1.1 Époque de l’enfance de la chansonnière ...... 24

2.1.2 Sa vie artistique ...... 24

2.2 Édith ...... 27

2.2.1 Époque de l’enfance de la chansonnière ...... 27

2.2.2 Sa vie artistique ...... 28

2.3 Juliette Gréco ...... 33

2.3.1 Époque de l’enfance de l’artiste ...... 33

2.3.2 Sa vie artistique ...... 34

2.4 ...... 38

2.4.1 Époque de l’enfance de la chansonnière ...... 38

2.4.2 Sa vie artistique ...... 39

2.5 Françoise Hardy ...... 42

2.5.1 Époque de l’enfance de la chansonnière ...... 42

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2.5.2 Sa vie artistique ...... 43

2.6 Édith Piaf et les autres ...... 48

PARTIE PRATIQUE ...... 50

3 ANALYSE DES TEXTES DES CHANSONS ...... 50

3.1 Tableau avec les chansons choisies ...... 51

3.2 Chanson et sa composition ...... 52

3.3 Analyse des textes des chanteuses ...... 53

3.3.1 Chansons de Lucienne Boyer ...... 53

3.3.2 Chansons d’Édith Piaf ...... 57

3.3.3 Chansons de Juliette Gréco ...... 59

3.3.4 Chansons de Dalida ...... 62

3.3.5 Chansons de Françoise Hardy ...... 64

3.4 Comparaison des textes ...... 66

PARTIE DIDACTIQUE ...... 69

Fiche pédagogique 1 ...... 70

Fiche d’élève 1 ...... 72

Fiche d’enseignant 1 ...... 77

Fiche pédagogique 2 ...... 82

Fiche d’élève 2 ...... 84

Fiche d’enseignant 2 ...... 88

Fiche pédagogique 3 ...... 90

Fiche d’élève 3 ...... 92

Fiche d’enseignant 3 ...... 98

CONCLUSION ...... 101

RÉSUMÉ ...... 104

SOURCES ...... 106

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INTRODUCTION

La chanson et la musique créent ensemble une sorte de l’art qui accompagne les gens depuis toujours. Il est clair que chacun s’intérresse à l’écoute de la musique à son aise. Les gens de tous les âges aiment différents genres de la musique. Par l’intermédiaire de la musique, il est possible d’exprimer des sentiments, des événements de vie, de l’humeur ou du bonheur. Grâce à la chanson, nous enseignons entre autres aussi les langues étrangères ; il est donc évident que nous pouvons l’utiliser comme l’un des moyens pour l’apprentissage des élèves. « […] la chanson, comme n’importe quel autre texte, doit être également une invitation à explorer la langue qui sert de véhicule : la langue française. » (Dumont, 2008, 465) Dans le présent mémoire de licence, il s’agira aussi de la chanson française. Nous nous concentrerons sur les manifestations de la chanson française dite « moderne » qui prend ses origines vers la fin du XIXe siècle et qui continue au cours du XXe siècle. Il s’agit de la forme de la chanson qui évoluera au fur et à mesure pendant le XXe siècle jusqu’aujourd’hui. Dans ce mémoire, nous nous occuperons de quelques chansonnières françaises qui ont influencé l’évolution de la chanson au XXe siècle. Nous aimerions présenter des chanteuses suivantes : Lucienne Boyer, Édith Piaf, Juliette Gréco, Dalida et Françoise Hardy. Dans cette liste, Édith Piaf est la plus connue. Les autres comme si elles étaient à son ombre. Mais leur création est aussi importante. Les interprètes choisies ont marqué leur époque par les thèmes de leurs chansons, par le style de la musique, par les spectacles et par leurs personnalités. La partie importante de notre mémoire consiste dans la description de leurs vies, le développement de leurs carrières musicales, l’évolution à l’égard des spectacles musicaux et de la personnalité des intrerprètes. Notre mémoire de licence sera divisé en trois parties comportant les parties théorique, pratique et didactique. La première partie, théorique, comportera trois chapitres. Le premier se dirigera vers la description de la notion de la chanson française par rapport au chapitre suivant qui tentera de décrire son développement pendant le XXe siècle. Chaque période traitée de la chanson française est caractéristique d’une certaine manière. Les périodes influencées par la chanson sont la Belle Époque, la Première Guerre mondiale, la période entre deux guerres mondiales, la Seconde Guerre mondiale et l’époque après l’année 1945. Concernant

6 les chanteuses françaises, il sera important de décrire leurs vies depuis leur enfance et leurs carrières artistiques, parce qu’ils ont marqué l’évolution de leur création et les événements de leurs vies. Ce chapitre est achevé par la comparaison des chanteuses choisies avec le phénomène d’Édith Piaf, notamment de leurs vies et de leur création. Dans la deuxième partie, pratique, nous nous focaliserons sur les thèmes qui apparaissent dans les chansons des artistes en question. Quant au choix des chansons, nous nous sommes rendus compte de l’évolution des leurs intreprètes dans plusieurs sens, donc nous avons choisi les chansons célèbres du début, de l’époque de leur appogée et de la fin de leur création. Par conséquent, il fallait se concentrer sur celles qui sont connues, réussies ou qui sont significantes pour leurs vies. Donc, nous essaierons d’analyser six chansons de chaque chanteuse grâce auxquelles nous aimerions déterminer les thèmes favoris, des motifs principaux et la comparaison concernant les chansonnières elles-mêmes. Dans la troisième partie, didactique, nous voudrions offrir les trois fiches pédagogiques inspirées par le sujet travaillé. Deux fiches comporteront deux activités et la dernière contiendra seulement une activité. Les fiches présenteront des activités concernant l’enrichissement du vocabulaire, le travail avec des informations sur les chansons présentées, en général il s’agirait du travail avec le texte. Les fiches pédagogiques devraient prendre en conscience différentes compétences des apprenants. Le présent mémoire de licence a pour le but de présenter les informations sur quelques chanteuses importantes pour la chanson dite « moderne » surtout au XXe siècle, de présenter les fiches pédagogiques qui seront à la disposition surtout aux enseignants pour leur travail méthodologique pour compléter, développer ou animer leurs leçons de français de niveau A2, pour enrichir le vocabulaire des apprenants et leurs connaissances de la chanson française du XXe siècle. Deuxièmement, les fiches pédagogiques pourraient être destinées aux étudiants, surtout à moi et à mes collègues pour que nous puissions utiliser ce matériel au cours de nos stages ou dans notre profession future quand nous deviendrons les enseignants de la langue française à l’école élementaire ou au lycée des niveaux de langue A2 d’après CECRL. En ce qui concerne les sources, nous sommes obligés de nous concentrer sur les livres et sur Internet. Pour l’analyse des textes, nous nous appuyerons sur la

7 recherche des motifs, de la composition des chansons, sur la comparaison, c’est-à- dire nous nous concentrerons primo sur la chanson elle-même, son thème, ses motifs, secundo sur sa position historique (dans la vie de l’interprète et de l’époque historique dans laquelle elles ont vécu), tertio sur les éventuelles circonstances politiques. Pour la création des fiches pédagogiques, nous étudierons les matériaux méthodiques que nous avons appris au cours de nos études et nous vérifierons cette partie durant nos stages dans une école primaire. Nous espérons que l’évolution de la chanson au XXe siècle et les artistes choisies dans notre mémoire seront utiles non seulement pour les pédagogues actuels et pour les futurs enseignants mais aussi pour les enthousiastes de la musique. Suite au sujet, les pédagogues-lecteurs pourront élargir leurs horizons grâce aux informations sur les artistes et aux activités qui se trouvent dans les fiches pédagogiques.

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PARTIE THÉORIQUE

Premièrement, la partie théorique concerne la description de la notion « chanson en général ». Il est important de commencer par l’éclaircissement de ce terme qui est utilisé dans tout le mémoire de licence. Deuxièmement, dans le chapitre suivant, nous aimerions nous concentrer sur la description de l’évolution de la chanson au XXe siècle par rapport aux situations historiques. Au début du XXe siècle, il est possible de diviser l’évolution de la chanson en quelques étapes. Les chapitres suivants ont pour le but de présenter les événements principaux qui se déroulaient du point de vue de l’évolution de la chanson : il s’agit donc de la période avant la guerre appelée la Belle Époque, la Première Guerre mondiale, puis la période entre deux guerres mondiales, la Seconde Guerre mondiale et finalement l’époque après l’année 1945 jusqu’à présent. Nous pouvons y trouver le développement des chanteurs et chanteuses, des cabarets ou des music-halls et aussi des mouvements différents musicaux de ce temps-là. Ensuite, la partie la plus essentielle est le chapitre qui comporte le traité des vies des chansonnières et leurs créations. Pour comprendre le rapport des chanteuses, de qui nous aimerions écrire, à l’art en général, nous supposons qu’il est indispensable de présenter leurs personnalités qui sont étroitement liées à leur vie et à leurs chansons. Puis, il sera nécessaire de caractériser leur style, ce qu’elles ont apporté de nouveau et d’intéressant dans le domaine de la chanson française, voire mondiale, comment elles ont réussi. En vue de ces points de vue cités, nous voudrions présenter les artistes suivantes : Lucienne Boyer (1901–1983), Édith Piaf (1915–1963), Juliette Gréco (*1927), Dalida (1933–1988) et Françoise Hardy (*1944). La partie composante de ce chapitre est la comparaison du phénomène dit Édith Piaf avec d’autres chanteuses du présent mémoire : leurs distinctions et leurs éléments typiques.

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1 CHANSON FRANÇAISE AU XXE SIÈCLE

1.1 Notion de la chanson française

La chanson française est inséparablement liée à l’histoire et à la culture de la , notamment à celles du XXe siècle. Elle fait partie des guerres artistiques populaires depuis le Moyen Âge. Commençons par une définition de la chanson française où Juliette Gréco constate :

La chanson est un art particulier, extrêmement difficile – quand c’est bien ! -, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il faut écrire une pièce de théâtre ou un roman en deux minutes et demie, trois minutes, et c’est un exercice extraordinaire. C’est grave, une chanson. Ça va dans les oreilles de tout le monde, ça se promène dans la rue, ça traverse la mer, c’est important une chanson, ça accompagne votre vie… (cité de Lelait-Helo, 2009, 7)

Cette caractéristique de la chanson prouve l’amour de la chanteuse pour cet art, pour sa force qu’il pourrait avoir et donner à son public. Il est donc évident que la chanson en général a une influence forte à son interprète. C’est une réalité qui a été confirmée, entre autres, par le compositeur et chanteur Alain Souchon : « [la] chanson est une caresse sur la joue. » (Lelait-Helo, 2009, 7) Dans le livre de Pierre Saka La chanson française des origines à nos jours, se trouve la préface d’, l’un des chanteurs français renommés, qui savait très bien décrire le sens de la chanson. « Souriante aujourd’hui, sévère demain, souvent fantastique, parfois folle… Oui, elle connaît mille secrets, la chanson, cette compagne qui pleure et qui rit, qui crie et qui s’enflamme, qui danse et qui pense parfois. » (cité de Saka, 1981, 7) Une autre définition, celle de Paul Burkhard, dit que la chanson peut être présentée comme « le théâtre du monde en trois minutes ; il utilise les méthodes les plus propres à la chanson qui condense la complexité infinie des choses dans une abréviation surprenante. » (Dorůžka, 1987, 197)1 La notion de la chanson est vraiment très étendue. Il y a plusieurs définitions dans des dictionnaires qui soulignent les sentiments quotidiens, l’amour, la guerre, la vertu, la jeunesse ou la mort : toutes les impressions éveillent le désir d’écrire et de chanter les chansons. La chanson est la synthèse de l’art, le lieu de la rencontre avec le public et la relation des

1 Texte de Dorůžka: „ […], divadlo světa ve třech minutách‘, používá nejvlastnější metody šansonu, který zhušťuje nekonečnou složitost věcí do překvapující zkratky. “ (traduit par l’auteur du mémoire) 10 sentiments humains par rapport au temps et à la couche sociale. (Cf. Erismann, 1988, 7)

1.2 Évolution de la chanson au XXe siècle et son rapport à l’histoire

1.2.1 Belle Époque La France au tournant des XIXe et XXe siècles, c’est-à-dire avant la Première Guerre mondiale, a été marquée par des transformations dans plusieurs domaines sociaux : il s’agissait de nouvelles inventions et découvertes, comme l’électricité, la radio et l’avion. (Cf. Trotignon, 1968, 7) En ce qui concerne la création des chansons françaises, elle était vraiment à la mode dans la première étape que nous avons mentionnée ci-dessus : les gens chantent partout et surtout Frou-frou. « Refrain de la Belle Époque, refrain d’une génération qui croit au bonheur, pas à la guerre… » (Saka, 1981, 93) La chanson est devenue l’un des symboles du début du siècle. C’est la période où les artistes apparaissaient sur la scène des théâtres et des cafés-concerts, autrement dit caf’conc’2.

C’était un café où l’on pouvait, tout en prenant un verre, voir et écouter des chanteurs et des musiciens. Le public qui fit le succès des cafés-concerts était d’abord un public populaire : employés, ouvriers, commerçants qui venaient le samedi soir s’amuser et oublier une semaine de dur travail. (Marc, 1972, 13–14)

A cette époque, les Parisiens adoraient visiter des cabarets, dont les plus célèbres étaient le Chat-Noir et le Lapin à Gill (Le Lapin Agile d’aujourd’hui). Les chanteurs et chanteuses de renommé ont souvent commencé leur carrière dans l’un de ces cabarets. L’un des chanteurs les plus célèbres s’appelait Aristide Bruant ; il est devenu l’un des artistes importants du cabaret le Chat Noir. Il ne faut même pas oublier qu’il s’agit de l’époque où les chansons remplissaient des rues : certains chanteurs commençaient leur carrière dans les rues, sur le trottoir comme Édith Piaf. (Cf. Marc, 1972, 13–15)

2 Caf’ conc’ est considéré comme « ancêtre du music-hall, où l’on pouvait se restaurer et boire, en assistant à des spectacles. » Caf’conc’. Reverso Dictionnaire [en ligne]. c2017 [cit. 2018-02-06]. Disponible sur : http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/caf'conc' 11

De plus, c’est Coco Chanel qui est entrée dans la mode, l’univers de chant a été fort influencé par les maisons d’édition de disques, des magazines des chansons, dont le plus connu était qui chante. Il s’agissait du journal bimensuel qui a été fondé par Polin, rédacteur en chef qui a débuté en janvier 1903 avec son premier numéro. Les journaux ont été complétés par seize pages où se sont trouvés les articles sur les chanteurs différents, des événements ou informations des music-halls, puis de la musique sur la mode. (Cf. Dubé et Marchioro, Paris qui chante) Les chanteurs représentant cette époque sont par exemple : Madiah, Maîtresse Giralduc et Ester Giralduc. Ces années en question sont considérées comme la découverte de la culture américaine à Paris, et le début de la danse de groupes de danseurs yankees. Dans ces circonstances, le texte joue un rôle considérable ; les auteurs significatifs étaient : Dramen, Henry Dikson, la vedette avec le pseudonyme anglais, ou Alexandre Desrousseaux qui a créé beaucoup de chansons. Le genre comique de la chanson a été représenté surtout par Polin qui s’est présenté à l’Electric Concert au Champ-de-Mars et après à l’Époque où il jouait le rôle le plus important. (Cf. Saka, 1981, 94–98) En 1900, il est devenu vedette à l’Eldorado où « […] il crée un genre bien à lui, que l’on étiquette ,comique- comique’ ». (Vernillat et Charpentreau, 1968, 91) Il est également important de mentionner Henry Fragson qui était plus connu avec son pseudonyme Frogson. Il est possible de traduire ce sobriquet spécial comme « fils de grenouille ». (Cf. Vernillat et Charpentreau, 1968, 108)

1.2.2 Première Guerre mondiale Durant la période de la Première Guerre mondiale, ce sont les artistes en uniformes qui se présentent sur scène. « A la veille de la guerre 14/18, les comiques troupiers que l’on appelle aussi ,Les tourlourous’ sont nombreux. Il y en a un dans chaque programme de caf’ conc’. » (Saka, 1981, 112) L’un des chanteurs, représentants de la guerre, s’appelait Montéhus. Il est devenu célèbre grâce au chant de Gloire au XVIIe. Il portait sur scène une casquette et une ceinture rouge. Dans le répertoire de Montéhus s’est trouvé une vingtaine de chansons sur la guerre. En 1915 se déroule la guerre des tranchées. Dans cette époque, les artistes partent sur le front pour le divertissement des soldats. Cela présente les années des premiers bombardements. Les chanteurs composaient les

12 chansons de la guerre et des batailles. Beaucoup d’artistes fuient la situation militaire, particulièrement Léo Daniderff qui fait enregistrer la chanson que Charlie Chaplin a utilisé après un certain temps dans son film. (Cf. Saka, 1981, 114–118) La chanteuse la plus célèbre de ces temps-là, était Mistinguett. Elle utilise beaucoup de pseudonymes – comme De Lima ou Miss Helyett à cause de « […] sa ressemblance avec l’héroïne de l’opérette du même nom. » (Saka, 1981, 119) Grâce à ses chansons, elle a été nommée la reine de Paris. Dans le domaine de la musique de cette période-là, la France était sous la domination américaine. Cette vague a pris un nouveau style de danse et de musique – foxtrot. La mode anglaise a touché la France et Saka explique qu’ « [en] 1920, le gouvernement crée un impôt sur les pianos. Cet instrument avait échappé aux taxes. » (Saka, 1981, 126) Cette décision indigne les gens qui sont liés aux pianos. En effet, les gens veulent s’amuser après la guerre. Il y a beaucoup d’artistes qui composent les chansons avec des thèmes amusants, par exemple Georgius avec ses chansons Les archers du roi et Sur un air de shimmy. Cette période a été aussi indiquée comme le début de la carrière de Maurice Chevalier. Il commence à chanter « […] au café des Trois Lions où se donnent des concerts d’amateur, […] » (Saka, 1981, 129) Il chante la chanson V’là les croquants et grâce à son talent il a un contrat professionnel déjà à l’âge de 13 ans. « Comme interprète de la chanson, il a créé un type célé, chanteur et danseur, dont la silhouette élégante (canotier, nœud papillon, sourire) s’est imposée au monde entier. » (Vernillat et Charpentreau, 1968, 62) Il s’est efforcé de montrer son comique en prenant le nez rouge et l’habit de clown. Au cours du temps, il prenait des contacts avec les personnages célèbres et il a même obtenu le contrat professionnel. Maurice Chevalier était un chanteur très demandé, obligé de se présenter sur les scènes de différents cafés, restaurants, etc. « Son répertoire se compose alors de monologues, ce qui est très à la mode. Il n’abandonne pas pour autant la chanson, et son répertoire se renforce de quelques créations remarquées. » (Saka, 1981, 131) Comme cette époque-là était caractéristique par la non-existence des radios et des télévisions, les gens ne connaissent pas de nouveaux chanteurs étrangers. Donc il vient avec le style anglais qu’il se présente par la danse. Enfin il est demandé sur la scène aux Folies-Bergère de négocier le contrat marquant ces temps les plus heureux pour Maurice. (Cf. Saka, 1981, 131)

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La période de la Première Guerre mondiale a été marquée également par l’évolution du film, plus exactement par le film parlant, et par la création de nouveaux music-halls – tels que Folies-Bergères ou Casino de Paris. Les scènes de ces entreprises artistiques offraient la possibilité à beaucoup d’artistes et beaucoup de spectacles variés. (Cf. Erismann, 1988, 111) Mistinguett et Maurice Chevalier brillaient parmi toutes les vedettes de ce temps-là. Mistinguett est devenue célèbre grâce à son talent et grâce à sa présentation des chansons comme Mon homme ou La java. (Cf. Marc, 1972, 14–15)

1.2.3 Période entre deux guerres mondiales Dans les années de l’entre-deux-guerres, ont apparu quelques nouveaux courants de la chanson. Particulièrement c’était le style insouciant représenté avant tout par Mistinguett ou Josephine Baker qui « […] est attirée très jeune par le spectacle, et fait de la figuration dans un petit théâtre de sa ville dès l’âge de dix ans. » (Saka, 1981, 151) Grâce à Joséphine Baker, le monde a découvert une nouvelle danse – le charleston. (Cf. Marc, 1972, 16) Au cours de cette période, le public faisait connaissance d’Édith Piaf, Damia, Berthe Sylvy ou Charles Trenet. Ce qui est signifiant pour cette période, c’est la poésie, de nouveaux courants artistiques, de nouveaux groupes de poètes, de nouvelles personnalités artistiques, etc. Grâce à eux et aux artistes de l’avant-garde sont nés des spectacles pour le nouveau cabaret qui s’appelait (et qui existe jusqu’à nos jours) Le Bœuf sur le toit. Parmi d’autres cabarets importants il est nécessaire de citer Chez Fysher qui était à la mode à Paris en 1924. Le jeune pianiste Georges Van Parys est arrivé justement dans ce cabaret de même que les femmes-vedettes comme Lucienne Boyer, Lys Gauty ou Yvonne George. C’est toujours Maurice Chevalier qui continuait à éblouir le public, qui chantait de ses émotions. De ces jours viennent les chansons comme Dis-moi m’sieur Chevalier et Valentine. La chanteuse Berthe Faquet, dont le sobriquet était Berthe Sylva, qui chantait la chanson célèbre Frou-frou, s’est engagée aussi à la cinématographie, a apparu dans plusieurs film, par exemple dans La ronde des heures ; la chanson de ce film portait le même titre. (Cf. Saka, 1981, 142–162)

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Les années 30 apportent l’utilisation massive de disques, de radio et aussi de films : « Avec le disque et la radio, la chanson va aller chercher les gens chez eux, va entrer dans chaque maison ; ainsi s’ouvre à elle un public beaucoup plus large, […] » (Marc, 1972, 17) Concernant la radio et le disque : « […] le chanteur n’a plus besoin d’avoir une voix forte qui puisse couvrir les bruits d’un café ou porter jusqu’au fond des grandes salles de music-hall; […] » (Marc, 1972, 17) La chanson à la radio est la plus célèbre à cette époque-là. (Cf. Marc, 1972, 17) Avec le film et la musique, les spectateurs découvraient une nouvelle forme cinématographique : le film musical. « En 1930, le Grand Prix du Disque est décerné pour la première fois. C’est Lucienne Boyer, [...], qui reçoit cette haute récompense pour son interprétation de la chanson de Jean Lenoir : Parlez-moi d’amour. » (Saka, 1981, 162) La première moitié du XXe siècle a donné la naissance à plusieurs compagnies de cinéma ; il s’agit par exemple de Caméo, Marivaux, Madelaine ou Paramountet également les sociétés radiophoniques comme la radio d’État, Radio 37, le Poste Parisien ou Radio Ciné. Les compositeurs et les auteurs des textes de cette période aiment créer les chansons pour les femmes écrivains, les chanteuses ; nommons, entre autres, Michel Emer, qui était inspiré par sa voisine de l’immeuble, Colette, une fameuse artiste. Grâce à Colette, Emer a écrit la chanson La vie est belle. En ce temps-là, une nouvelle star est entrée sur scène – Édith Piaf. D’abord, les textes sont écrits pour elle-même par le célèbre Raymod Asso. (Cf. Saka, 1981, 164–205) Grâce à lui : « [le] style de Piaf est né, le langage, les gestes, la petite robe noire, les éclairages, les entrées et les sorties...» (Saka, 1981, 205)

1.2.4 Seconde Guerre mondiale Cette époque, malgré les événements historiques difficiles et compliqués, vivait d’un nouveau style de danse moderne : le swing. Le principal représentant de cette danse est Johny Hess qui avait l’intention de joindre tous les courants de cette époque. Il a créé le terme des Zazous qui était influencé par la jeunesse, la culture et les vêtements américains. Les jeunes gens avaient ainsi l’intention d’exprimer leurs impressions par le jazz. Par conséquent, le swing et les zazous ont joué un rôle très important pour la formation de la jeune génération. Le grave moment historique a été causé par l’accord de Munich auquel Neuville Chamberlain a influencé le

15 nouveau style de danse présenté par Ray Ventura. Donc ce style de danse a été appelé Chamberlain parce que les danseurs utilisaient un parapluie qui était caractéristique justement pour Chamberlain. Le 3 septembre 1940 la France est frappée par la mobilisation. À cause de la nouvelle situation politique, la culture était oppressée, l’activité des cinémas, des music-halls et de la radio était limitée. De l’autre côté, la guerre inspire des auteurs à écrire les textes avec la nouvelle thématique. Finalement, avec l’occupation des Allemands, les radiodiffusions étaient surveillées. Le swing est arrivé de nouveau sur scène et avec lui les chanteurs comme Charles Trenet et ses chansons Swing troubadour et La poule zazou, Terre, terre et avant tout Verlaine, ce qui était un vrai poème de Verlaine chanté par Trenet, les auteurs des textes tels que Gus Viseur ou . La situation était vraiment difficile, parce que le paroles étaient soumises à la censure de Kommandantur allemand. En 1941, le public a apprécié les chansons : La rue de notre amour de Damia, La chanson de la sierra de Jaime Plana ou J’écoute la pluie de Lys Gauty. (Cf. Saka, 1981, 206–219) En 1943, ce sont les chansons Je ne crois plus au père Noël de Lucienne Boyer ou Dans les plaines du Far West du jeune Yves Montand. Vers la fin de l’année 1944, le public a été enthousiasmé par la chanson Fleur de Paris, chanté par Maurice Chevalier. En 1945, Édith Piaf a rencontré Yves Montand dans le Moulin Rouge et ils ont commencé à collaborer et à chanter ensemble. Montand aimait le style zazou et de plus, il a enregistré la chanson Les feuilles mortes pour le film dans lequel ont joué Jean Gabin et Marlène Dietrich. La musique a été inséparablement liée à la radio qui l’a transmise, donc c’est pourquoi nous la mentionnons. En ce qui concerne la radio d’État après la Libération, elle a diffusé deux programmes Le Poste National et Le Poste Parisien. (Cf. Saka, 1981, 221–232)

1.2.5 Époque après l’année 1945 Après la Seconde Guerre mondiale, la chanson a envahi le quartier Saint-Germain-des-Près sur la rive gauche à Paris ; ce quartier est devenu un des lieux préférés « […] de la jeunesse intellectuelle et des artistes de l’époque. » (Marc, 1972, 29) Les cafés de cette partie de Paris étaient renommés par les visites des auteurs et artistes comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir (café de Flore),

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Raymond Queneau, Jacques Prévert, Yves Montand, Simone Signoret et beaucoup d’autres. (Cf. Marc, 1972, 29) Parmi les chanteurs, qui ont commencé leur carrière justement à cette époque en question, il faut citer Jacqueline Ricard et sa chanson célèbre Le p’tit rat de l’Opéra ou Jacqueline François Ce n’était pas original. Il n’est pas possible d’oublier un personnage emblématique du théâtre et du film et également de la chanson – Bourvil. Ce dernier a commencé à chanter avec Jean- Jacques Vital qui l’avait découvert en cherchant quelqu’un avec qui il puisse collaborer. Par conséquent, de cette relation est sortie la chanson Les crayons. Bourvil est devenu un chanteur et acteur recherché ; il a assisté aux opérettes La bonne hôtesse, Le Maharadjah ou Pacifico. Le thème préféré des chansons créées pour lui étaient les premiers amours ce qui témoigne par exemple la chanson La ballade irlandaise. L’année 1947 a découvert une autre personnalité – celui de Ray Ventura. Lui aussi, comme Bourvil, gagnait du succès grâce aux films comme par exemple Mademoiselle s’amuse ou Nous irons à Paris. En 1948 est apparu Juliette Gréco ; elle a présenté une chanson créée par Raymond Queneau et Joseph Kosma : Si tu t’imagines. À cette époque, des variétés et des music-halls sont influencés par Jacques Canetti qui a fait entrer sur scène plusieurs interprètes, dont par exemple Zizi Jeanmaire. (Cf. Saka, 1981, 234–256) Les années 50 sont marquées par l’ouverture de certains cabarets renommés du quartier Saint-Germain ; il s’agissait de : La Rose Rouge, Quod Libet, L’échelle de Jacob, La Galerie 55, La Contrescarpe, etc. C’était dans ces lieux qui sont devenus connus grâce aux chanteurs tels que Léo Ferré, ou . (Cf. Marc, 1972, 34) « L’œuvre de Léo Ferré est très riche : plus d’une centaine de chansons dont il écrit le plus souvent les paroles et la musique. Elles sont parfois de styles très différents mais sous chacune on sent la forte personnalité du poète. » (Marc, 1972, 36) De plus, les auteurs lient souvent Léo Ferré à la révolte en mentionnant les chansons suivantes : La maffia ou Le temps du plastique marquant par la langue populaire. (Cf. Marc, 1972, 37) En 1952 Eddy Barclay entre dans l’univers de la chanson française ; il s’est retrouvé « […] à la tête d’une petite société phonographique installée rue de Madrid à Paris.» (Saka, 1981, 256) Quant à Georges Brassens, sa chanson Le gorille est

17 considérée comme l’une des meilleures. Les débuts de Brassens sont liés à la Libération par les chansons comme Lapin Agile et L’Écluse. C’était également le temps où Jacques Canetti écoutait les disques avec la voix de Jacques Brel ; il a commencé à s’intéresser à lui et enfin, il l’a invité à Paris. (Cf. Saka, 1981, 256–257) Donc, Brel a quitté sa famille et a commencé à chanter dans les cabarets de Paris L’Échelle de Jacob, L’Écluse et Chez Suzy Solidor. « Juliette Gréco lui apporte sa première consécration en enregistrant Ça va, le diable et en le chantant le soir même de sa première à l’. Cette création ne passe pas inaperçue. » (Saka, 1981, 26) En 1954, le rock and roll a lancé son influence aux États-Unis : « Le rock devient vite la musique préférée des groupes de jeunes qui vivent dans les quartiers pauvres des grandes villes américaines.» (Marc, 1972, 76) En Amérique, le rock est représenté surtout par Elvis Presley, en France par . Les deux ont influencé toute la génération de chanteurs : (Cf. Marc, 1972, 77) Brassens, Bécaud, Aznavour. John Hallyday a enchanté toute l’Europe ; en France, il était possible de le voir et écouter au cabaret Ève. À la télévision, il est apparu au programme L’école des vedettes. Puis, il est devenu le star à l’Olympia où il a présenté son répertoire : Douce violence, Viens danser le twis, etc. « Johny devient en 1962 le symbole d’un phénomène social qui dépasse le cadre des variétés. Toute une jeunesse le suit et impose aux adultes ses propres goûts. » (Saka, 1981, 283) Finalement, Johny Hallyday et avec lui les interprètes comme Eddy Mitchell, Dick Rivers, Richard Anthony gagnaient les hit-parades de cette époque-là. (Cf. Saka, 1981, 287) La radio Europe 1 a été fondée en 1955. Elle s’est adressée aux jeunes auditeurs et aussi pour cette raison, la direction de la radio a lancé l’émission de Lucien Morisse intitulée « Music and news ». De cette manière, Europe 1 est devenue le concurrent de la Radio-Luxembourg et de la Radio nationale. (Cf. Saka, 1981, 270) « L’Italie nous envoie aussi des interprètes et, pour commencer, une jeune fille de 23 ans, Yolande Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida. » (Saka, 1981, 272) Cette jeune fille Dalida a chanté Bambino qui avait un très grand succès. En 1958, un nouveau courant dans le domaine de la musique est arrivé et a enchanté les interprètes et leur public : il s’agissait des genres comme boléro, cha cha cha ou samba. Le style « à l’italien » a été remplacé par ceux qui venaient du México, d’Argentine ou du Brésil. Le chanteur de ce style qui est entré sur scène était Dario Moreno qui a conquis le public par la chanson Si tu vas à Rio. Ensuite

18 c’était Paul Durand qui était influencé par le style de Moreno et également par le cinéma de ce temps-là. (Cf. Saka, 1981, 260–272) La chanson française a été revécue par le jeune Gilbert Bécaud qui a attiré le public par les rythmes de ses compositions, par son énergie inépuisable, par son charme inhabituel : « […] qui leur donnent envie de chanter aussi, de crier, de sauter, de danser. Sur cette musique les jeunes peuvent exprimer leur besoin de bruit et de mouvement, leur désir de vivre. » (Marc, 1972, 62) Une de ses chansons intitulée Tête de bois plaisait beaucoup aux jeunes grâce au goût de la liberté et en exprimant la peur de ses parents. (Cf. Marc, 1972, 63) Parmi les femmes, c’était Barbara, jeune interprète qui présentait les ouvrages des personnalités comme Georges Brassens et Jacques Brel. Elle-même, elle a écrit, entre autres, une chanson célèbre Nantes. Par ce texte, Barbara voulait exprimer ses sentiments, ses expressions et aussi les problèmes de son époque : « La chanson doit parfaitement correspondre à l’interprète. L’un et l’autre se confondent en un seul et même miroir où se reconnaît. » (Saka, 1981, 288) L’année 1961 est importante pour Jacques Brel qui passionne le public par Le moribond, Marieke, La valse à mille temps et Ne me quitte pas qui ont un énorme succès. À cause de cela, il a entrepris les tournées dans le monde et après trois ans, il est retourné à Paris ; après son retour, il a créé le célèbre Amsterdam. En 1962, une jeune chanteuse Françoise Hardy s’est décidée à visiter les courses du Petit Conservatoire de la Chanson et elle a même contacté certaines maisons de disque pour enregistrer le clip avec sa chanson Tous les garçons et les filles. (Cf. Saka, 1981, 288–296) Puis, en 1964, Huges Aufray est arrivé comme le représentant du « folksong » avec le groupe d’instruments à cordes « skiffle group ». Il a même enregistré un album qui n’avait pas de succès. Après quelques temps, il a repris les chansons de Bob Dylan qu’il a transmises en français : With God on your side. « Hugues Aufray ouvre la voie à une nouvelle génération d’auteurs-interprètes, issue du phénomène rock n’ roll. » (Saka, 1981, 309) La période du style yéyé avait son grand représentant en personnage de Serge Gainsbourg qui a écrit les chansons pour Pétula Clarck et de plus, il avait la possibilité de jouer du piano dans un bar. Comme certains artistes, il a commencé à créer sous la direction de Jacques Canetti. Entre autres, Serge Gainsbourg a écrit la chanson Javanaise pour Juliette Gréco. (Cf. Saka, 1981, 311) 19

Puis, les années 60 sont marquées par la découverte d’une vedette de la chanson française de .

Le destin de cette Avignonnaise de 19 ans s’est joué cinq semaines auparavant au cours de l’émission Télé Dimanche où Raymond Marcillac présente le Jeu de la chance, un concours de chanteurs amateurs, qui révélera également Georgette Lemaire et Thierry le Luron. En quelques minutes Mireille a séduit des millions de téléspectateurs et trouvé l’homme de sa vie, Tonton Johnny, comme elle l’appelle familièrement. (Saka, 1981, 318)

Les années 60 étaient également influencées par la génération « hippy » qui est née en Amérique :

L’Amérique comme à se laisser submerger par la vague de libération sexuelle. Les adolescents, tout à la fois déconcertés et enthousiastes, s’adaptent aux nouvelles mœurs en écoutant les chansons de Bob Dylan et de l’Anglais Donovan. Le mouvement gagne les milieux estudiantins de Paris et se cristallise autour de Saint-Germain-des-Prés. (Saka, 1981, 319)

Johny Hallyday vivait au cours de ces années en question en Amérique et il représentait le style « Flower Power » qui avait son slogan caractéristique : « Faites l’amour mais pas la guerre ! » Il soutenait les chanteurs et « […] obtient la consécration : Georges Pompidou le cite en pleine Assemblée nationale, pour faire allusion aux épines provenant de Valéry Giscard d’Estaing.» (Saka, 1981, 320) Dans les années 60, les Français ont découvert les chansons de Serge Lama ; lui, il a commencé comme banquier qui s’est décidé à écrire quelques chansons. En tout cas, son vrai succès est arrivé grâce à l’aide de Renée Lebas. Serge Lama a créé, en collaboration avec Alice Dona pour la musique, la chanson Je suis malade. Puis, après d’autres chansons, surtout Les petites femmes de Pigalle, Chez moi, Lama était considéré comme une star. L’année 1969 à Paris était sous l’influence du spectacle musical américain Hair. À l’Olympia, il y avait le concours pour cette comédie musicale en français : Julien Clerc y a reçu le rôle principal de Claude Bukowski. La comédie musicale a été jouée au Théâtre de la Porte Saint-Martin. La version à Paris était considérée pour « la meilleure, la plus hippie et la plus festive ». (Cf. Saka, 1981, 283–335) « Les années 1970 ont vu naître un grand nombre d’artistes célèbres dont les chansons mêlent romantisme, émotion, passions et pays exotiques. » (Nikou, 2011,

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30) Ces années sont marquées par les grèves et quelques difficultés sociales. Malgré la crise, la France était reconnue par les chanteurs étrangers parmi lesquelles citons Eddie Mitchell, Mélina Mercouri et aussi Léo Ferré. En cette période : « Jean Mercure au Théâtre de la Ville fait recette avec Juliette Gréco et à Guy Béart continue brillamment la série. » (Saka, 1981, 337) Les Français faisaient la connaissance de la musique jazz présentée par Zanini. Le jeune public adorait Léo Ferré qui a présenté les chansons Avec le temps, La chanson du mal-aimé, d’après un poème de Guillaume Apollinaire. N’oublions pas que « Jean Mercure au Théâtre de la Ville fait recette avec Juliette Gréco et à Bobino Guy Béart continue brillamment la série. » (Saka, 1981, 337) À l’époque de la guerre au Vietnam, plusieurs auteurs ont protesté contre cet acte involontaire. Parmi les artistes se trouvait également Michel Sardou qui réalisait son proteste en chantant Si j’avais un frère au Viêt-Nam. Puis sa collaboration avec les jeunes Jacques Revaux, compositeur, ou Régis Talar, éditeur, l’ont influencé. (Cf. Saka, 1981, 337–338) Tous ensemble, ils ont créé « le travail de bons résultats : América, Monsieur le Président de France, et ils fondent leur propre société de production, les disques Trema. » (Saka, 1981, 338) En 1971, le style dont nous avons parlé plus-haut est revenu :

L’année 1971 s’achève avec le « come back » d’un yéyé, une aventure bien rare dans le spectacle. Billy Brigde, créateur du Madison, de retour du service militaire, connaît une période difficile. Comme beaucoup de vedettes éphémères de l’époque il rentre dans le rang. Le public et les gens du métier l’ont oublié mais pas son percepteur qui lui réclame son pourcentage sur les sommes qu’il a gagnées et qu’il a bien sûr dépensées. (Saka, 1981, 342)

Ensuite, l’année 1972 est considérée comme le retour du style anglo-saxon. Beaucoup de gens ne sympathisent pas avec ce style, sauf quelques exceptions : Véronique Samson et Michel Berger ; Véronique a enregistré son premier disque avec les chansons suivantes : Amoureuse, Besoin de personne, Mariavah, Bahia. En relation avec Los Angeles, elle a réalisé un autre album Véronique Samson Hollywood avec les chansons connues comme Bernard’s song ou How many lies. (Cf. Saka, 1981, 342) Les années 60 et 70 étaient également témoins de Stone et Charden, un duo de chanteurs français, Éric Charden et son épouse Annie Gautrat, dite Stone. Ils ont

21 atteint plusieurs grands succès, dont le plus grand était peut-être la chanson L’Avventura. Les deux époux se sont divorcés en 1974, néanmoins, ils se sont réunis dans les années 1990. Au cours du temps, quand Éric Charden a poursuivi sa carrière tout seul, il a écrit la musique pour la comédie Mayflower. « Il ne montera sur la scène de L’Olympia que quatre ans plus tard et sans grande conviction, se consacrant par la suite à la rédaction de chansons pour Françoise Hardy Ma jeunesse four l’camp, Juliette Gréco Dans ton lit, Richard Anthony Aranjuez, mon amour. » (Saka, 1981, 343) Dans les années 70, Dalida a collaboré avec Alain Delon pour faire l’enregistrement de Paroles… paroles et avec Marcel Amont pour L’amour, ça fait passer le temps. Pendant les années 70, surtout en 1973, les auteurs retournaient vers les genres des époques antérieures : « Au vu de cette production nouvelle de nos idoles, on pense que la mode rétro a définitivement enterré le rock, que la Pop Music a vécu et que ce n’est pas le concert des Rolling Stones à Bruxelles qui changera grand- chose à ce retour inéluctable. » (Saka, 1981, 346) Les années 70 sont marquées par les créations d’Alain Souchon, compositeur, interprète, auteur, dont la carrière était marquée surtout par la collaboration avec Laurent Voulzy. Il a débuté au concours de la Rose d’Or d’Antibes avec la chanson L’amour 1830. « La chanson française se diversifie, se démultiplie. Après avoir été longtemps à la remarque des anglo-saxons, elle gagne le marché international. » (Saka, 1981, 352) À la fin des années 70, le public était enchanté par le style reggae. C’était la musique jamaïcaine de Bob Marley à laquelle même Serge Gainsbourg a contribué. En 1979, tout Paris a célébré le 90e anniversaire du cabaret Moulin Rouge. L’univers de la musique française a aussi son grand théoricien Jacques Chancel qui s’est consacré à l’exploration des plus grandes chansons françaises ; il a rangé parmi elles par exemple : Les roses blanches de Berthe Sylva ou La ballade des gens heureux de Gérard Lenormand. Il y a aussi Charles Trenet avec sa chanson La mer et d’autres chansons interprétées par lui comme Non je ne regrette rien, Ne me quitte pas, L’Auvergnat, Un gamin de Paris, Milord et Sous les ponts de Paris. (Cf. Saka, 1981, 354) L’époque suivante est influencée par les personnalités comme Didier Marouani et Jean-Michel Jarre, la mode Punk et la mode mendley, c’est-à-dire le

22 raccordement des chansons différentes et connues en représentant Rockollection, puis les chansons des Beatles, des Rolling Stones et des Kings. Les années 80 se sont focalisées sur :

Les années 80 (décennie disco) marqueront un tournant décisif dans la chanson française car plusieurs artistes ainsi que des groupes emprunteront dans la culture musicale anglaise des instruments (guitares électriques, synthétiseurs, solos de guitares ou de saxophone etc.) pour leurs compositions. […] Cette génération, tous les genres musicaux confondus, servira comme modèle pour la nouvelle scène française du nouveau millénaire (rap, slam etc.). (Nikou, 2011, 35)

Les Hit Parades ont commencé à évaluer les chansons à partir les années 80, tout en étant présentées et diffusées par les radios, télévisions et magazines. (Cf. Saka, 1981, 345–352) Les années 90 ont constitué « la nouvelle scène française » : apparition du compact disque (CD), crise du disque, compromissions esthétiques et réaction contre la dérive variété jugée trop « légère ». Cette décennie est marquée par la Bruelmania. (Cf. Nikou, 2011, 39) Patrick Bruel qui « […] le 5 octobre 1990, commence une longue tournée de plus de 130 dates à travers la France et l'étranger. Jour après jour, ses concerts se déroulent devant des salles débordantes de fans, […]. C'est la "Bruelmania" qui s'empare du pays. » (Patrick Bruel, musique.rfi.fr) Ces années sont caractérisées comme la régénération de la chanson française. Des nouveaux styles présentés par des interprètes différents sont apparus. Les chanteurs et les chanteuses imitaient souvent les légendes musicales des époques précédentes, mais chacun choisit son style unique. Parmi ces interprètes contemporains nous rangeons : Zaz, Louane, Indila ou Kendji Girac. « La chanson française a ses lettres de noblesse et ses princes que peu de jeunes talents peuvent égaler. » (Saka, 1981, 354)

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2 CHANSONNIÈRES FRANÇAISES

La partie suivante a pour son but de présenter la vie et l’œuvre des cinq chanteuses françaises du XXe siècle : Lucienne Boyer, Juliette Gréco, Édith Piaf, Dalida et Françoise Hardy.

2.1 Lucienne Boyer

2.1.1 Époque de l’enfance de la chansonnière

Lucienne Boyer est le sobriquet d’Émilienne-Henriette Boyer, née le 18 août 1901 à Paris. Son père était plombier et sa mère modiste. Elle a passé son enfance heureuse, entourée des personnes qui aimaient la musique. Les membres de la famille chantaient souvent ensemble. Néanmoins, la Première Guerre mondiale lui a pris son père. Grâce à son bel aspect physique, Lucienne attirait les artistes. Entre autres, pour cette raison, elle a quitté l’école qu’elle fréquentait. Elle est devenue mannequin d’un artiste célèbre à ce temps-là, Foujita, et en même temps elle fréquentait les cours de modiste et de dactylographie. Malgré tout son effort, elle ne cessait de rêver de devenir actrice : (Cf. Boyer, 1955, 7–25) « Monter chaque soir sur la scène, éclairée par la rampe, les projecteurs, et devant une salle pleine de monde, il me semblait qu’il ne pouvait rien exister de meilleur. » (Boyer, 1955, 30)

2.1.2 Sa vie artistique Un grand retour dans sa vie arrive avec Lucien Rozemberg, directeur du Théâtre de l’Athénée, qui l’a engagée. C’est lui, qui lui a donné son pseudonyme. Dans le théâtre de Rozemberg, elle a joué et chanté dans certaines opérettes. Pour la première fois, elle a apparu sur la scène dans l’opérette La Petite Femme de Loth de Tristan Bernard et Claude Terrasse. Après ce premier rôle, elle est arrivée de nouveau sur scène dans des pièces comme Phi-Phi d’Albert Willemetz et de Sollars, Pas de Quatre, comédie de René Peter et Maurice Soulié, Monsieur Codomat de Tristan Bernard. (Cf. Boyer, 1955, 34–37) Étant donné que Lucienne devait travailler dur pour se perfectionner dans sa diction et son mouvement, elle était obligée de prendre les cours de chant et de danse. C’est Madame Aimée Samuel-Charlot qui lui donnait des cours réguliers ; et qui a influencé le vrai début de la carrière de Lucienne Boyer. C’est elle qui 24 découvre un vrai talent dans le personnage de Lucienne. Donc, la chanteuse a commencé sa carrière à l’âge de 16 ans au Théâtre Concordia où elle a présenté la chanson Depuis que je l’aime. Le public adorait sa voix qui avait un timbre enrouillé. (Cf. Boyer, 1955, 40–55) Après son engagement dans le Théâtre Concordia, Lucienne Boyer s’est présentée à l’Eldorado, au Concert Mayol, Chez Fysher, à Clochards et aussi dans le théâtre de l’ABC. (Cf. Dubé et Marchioro, Boyer) Le Concert Mayol a été à ce temps-là lié à Lee Schubert, directeur d’un théâtre américain ; il l’a aidé à commencer dans le cabaret Fysher. De plus, Lee Schubert arrange un show spectaculaire à New York intitulé Night in Paris. Par conséquent, Lucienne a reçu un immense succès. Un jour, grâce à une actrice malade, Lucienne reprend son rôle dans le cabaret célèbre Brodway. Puis, d’autres cabarets célèbres de New York suivent : Rainbox Room ou Little Theatre. Quand Lucienne Boyer est arrivée de nouveau en Amérique en 1934, les Américains étaient enchantés par son charme, sa voix et sa façon de s’habiller selon la mode parisienne. Ils l’appelaient « bleu Lucienne ». Après, au cours de sa vie, l’artiste revenait encore en Amérique plusieurs fois. Finalement, Lucienne Boyer s’est décidée à créer son propre cabaret à Paris sous le nom Les Borgia. Dans son théâtre, apparaissaient, entre autres, l’orchestre russo-roumain et le violoniste renommé Iza Volpine. Avec l’inauguration de cette scène artistique est liée également la naissance de son premier disque intitulé Tu me demandes si je t’aime (en 1928). En 1930, c’est Jean Lenoir qui écrit de nouvelles chansons pour Boyer ; il s’agit par exemple des ouvrages suivants : Attends, Ne dis pas toujours, le Train du rêve et la chanson la plus connue Parlez-moi d’amour. De plus, Lucienne Boyer ouvre un autre cabaret sous le nom Chez Elle, où elle rencontre deux personnages importants pour la scène et pour sa vie : le chanteur Pills et le compositeur Tabet. Finalement, Pills est devenu son mari et avec lui, elle a une fille Jacqueline. Un autre personnage important pour ses spectacles, était son manager Henri Carson qui a écrit une opérette célèbre. Avec ce spectacle, l’ensemble de Lucienne Boyer a réalisé une tournée en Belgique. Malheureusement, Henri Carson a eu un accident de voiture et il est mort à l’hôpital. La chanteuse était obligée de trouver un

25 autre manager qui s’appelait Lumbrosso. Avec lui, elle a entrepris une tournée en Scandinavie, en Amérique du Sud et dans d’autres pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, quand son mari Jacques Pills a été emprisonné dans le camp Saint-Florentin dans l’Yonne, elle était forcée d’apporter certains documents à Kommandantur de nazi, pour qu’elle prouve que Jacques Pills était son compagnon du théâtre et qu’il était absolument indispensable pour elle. Grâce à ce procédé, Jacques Pills a été libéré et il a pu rentrer à Paris avec Lucienne. En 1940, ils ont ouvert de nouveau le cabaret Chez Elle. (Cf. Boyer, 1955, 63–181) Néanmoins, ils étaient obligés de mettre un écriteau sur l’entrée « interdit aux juifs », parce que c’était la seule manière comment éviter la déportation de Pills. (Cf. Pierre Dac, lhistgeobox.blogspot.cz) Après quelques années, Lucienne Boyer a décidé de divorcer : « Bref, Jacques et moi, nous décidâmes d’un commun accord de reprendre, chacun, notre liberté. » (Boyer, 1955, 199) Pendant les années 50, Lucienne a organisé beaucoup de concerts, par exemple à Berlin en 1955 où elle a gagné la faveur du public avec la chanson Parlez-moi d’amour ; en 1956, elle a visité même Prague. Lucienne ne cessait pas de travailler dans ses cabarets jusqu’aux années soixante, ensuite elle quitte la scène de musique et elle a préparé son spectacle final avec sa fille ; elle l’a réalisé à l’Olympia en 1976. (Cf. Dubé et Marchioro, Boyer) Elle est morte à Paris le 6 décembre 1983 et sa tombe se trouve au cimetière de Bagneux. Lucienne Boyer, elle-même, résume sa vie de manière suivante :

Je ne suis plus une toute jeune femme. Je suis une femme, saine, heureuse de vivre, vibrante. J’aime mon métier. Je l’aime passionnément. Je sais que je peux encore le servir… Je n’ai pas peur de l’avenir. Je ne renie pas le passé. Le passé se fait chaque jour. La vie continue… Et allez donc, je recommence tout ! (Boyer, 1955, 200)

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2.2 Édith Piaf

2.2.1 Époque de l’enfance de la chansonnière Nous nous permettons de commencer cette partie du présent mémoire est consacrée à Édith Piaf par la citation suivante :

Ma vie de gosse, ça peut vous paraître épouvantable mais c’était beau… J’habitais Barbès, Pigalle, Clichy, les rues de lumière, les rues de plaisir… J’ai eu faim… J’eu froid… Mais j’étais libre… libre de ne pas me lever… de ne pas me coucher… de me saouler… de rêver… d’espérer. (cité de Lange, 1979, 27–28)

Édith Piaf, artiste considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes vedettes mondiales, est née le 19 décembre 1915 à Paris dans la rue de Belleville. Elle a vécu en grande pauvreté. Sa mère s’appelait . « De son vrai nom Anita Maillard, elle est ,artiste lyrique’ », (Costaz, 1974, 11) et son père Louis Gassion. Il était acrobate ambulant, c’est-à-dire, il se présentait dans les rues. Même si l’histoire d’Édith est connue grâce aux nombreux romans, films, documents et spectacles, nous aimerions rappeler quelques moments importants de sa vie, parce que ces faits nous aideront à mieux comprendre les textes et également les contextes de ses chansons. Ainsi que des autres chansonnières, la petite fille était installée d’abord auprès de sa grand-mère maternelle mais à cause de mauvais rapports de ses parents, son père s’est décidé à confier Édith au soin de sa mère. Par conséquent, Édith, à l’âge de deux ans a commencé à habiter dans la maison publique, chez sa grand-mère Bernay. La perte de la vue depuis trois jusqu’à six ans avait une grande influence sur les sentiments de la petite fille. Les prostituées qui s’occupaient de la fille voulaient l’aider. Finalement, après trois années de l’aveuglement, on dit que grâce à un miracle de Sainte-Thérèse, la petite Édith reprend sa vue. Après, elle a commencé à fréquenter l’école élémentaire, mais comme les gens ne voulaient aucune fille venant d’une maison close, son père a été obligé d’intervenir et prendre sa fille avec lui à Paris, précisément à Belleville. (Cf. Costaz, 1974, 10–12) Depuis ce temps-là, Édith apparaissait avec son père dans ses petits spectacles de rue, elle faisait de petites acrobaties et surtout, elle accompagnait son père par les chansons : « Au cours de ses tours de bateleur qu’il promène dans Paris, mais aussi

27 en province et à l’étranger, le père Gassion aura l’occasion de faire chanter Edith. » (Costaz, 1974, 12) Entre autres, la petite fille avait le succès avec La Marseillaise. Donc, quand son père a reconnu le talent de sa fille, il lui a appris les chansons comme par exemple Nuits de Chine et Voici mon cœur. Après quelques ans, Édith part de chez son père pour se présenter elle-même et seule dans les rues. Pour cette raison, elle chantait sous les pseudonymes comme Tania, Denise Jay, Huguette Hélia, etc. En 1932, Édith a commencé à habiter avec Louis Dupont avec qui elle a une petite fille. Malheureusement, leur fille est morte toute petite. « Elle se lie avec un garçon-livreur. La voilà mère à dix-sept ans d’une petite fille, Marcelle. Celle-ci mourra à deux ans et demi d’une méningite. » (Costaz, 1974, 13) Elle était très influencée par cet événement et elle est partie dans un autre quartier parisien, à Pigalle. Les auteurs ne savent pas beaucoup ce qui s’est passé avec Édith Piaf au début des années 30. (Cf. Costaz, 1974, 13)

2.2.2 Sa vie artistique En somme, l’année 1935 est considérée comme décisive parce qu’Édith Piaf a chanté avec son amie Simone Berteaut, les deux ont présenté les chansons dans la rue Troyon ; il paraît qu’il s’agissait du titre d’une chanson de Jean Lenoir :

« Elle est née comme un moineau, Elle a vécu comme un moineau, Elle mourra comme un moineau. » (Costaz, 1974, 14)

Grâce à ces petites représentations de rue, l’imprésario Louis Leplée s’est adressé à Édith et il l’a invitée dans le cabaret Gerny’s où elle avait la possibilité de chanter devant le public. À partir de ce moment-là, Édith est finalement embauchée ; c’est Louis Leplée qui a surnommé Édith la môme Piaf. (Cf. Edith Piaf, musique.rfi.fr) Dès le soir dans ce cabaret : « […] elle se présente vêtue d’une jupe noire et d’un pull-over de même couleur auquel il manque une manche, qu’elle n’a pas eu le temps de tricoter. » (Costaz, 1974, 15)

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Au début du spectacle, Louis Leplée a pris la parole et a dit au public :

Dans la rue, la voix d’une petite fille m’a pris aux entrailles. Elle m’a ému, elle m’a bouleversé et, cette enfant de Paris, j’ai voulu vous la faire connaître. Elle n’a pas de robe du soir, et, si elle sait saluer, c’est parce que je le lui ai appris hier. Elle va se présenter à vous telle qu’elle était quand je l’ai rencontrée dans la rue : sans maquillage, sans bas, avec une petite jupe de quatre sous…Voici la môme Piaf. (cité de Costaz, 1974, 15–16)

En 1936, Louis Leplée a été assassiné. Édith a été interrogée par la police et accusée de l’assassinat parce que Leplée est mort de façon inconnue. (Cf. Villinová, 2012, 83) Par conséquent, Édith prend contact avec Raymond Asso, un fameux compositeur. C’est lui qui a aidé à répandre la gloire d’Édith Piaf et qui « […] la contraint à travailler pendant des mois. Inlassablement, il lui apprend à se présenter, à s’habiller, à ordonner et à régler un tour de chant. » (Costaz, 1974, 19) Asso a chargé la musicienne de composer la musique pour Édith. « Raymond Asso écrit les premières chansons importantes de Piaf et généralement Marguerite Monnot en compose la musique – quand ce n’est pas Léo Poll ou Maitrier. » (Costaz, 1974, 20) La création d’Asso comporte les chansons Mon légionnaire, L’Hymne à l’amour, Milord et les Amants d’un jour. Encore en 1936, Édith Piaf a produit son disque Les Mômes de la cloche auprès de Polydor. (Cf. Edith Piaf, gralon.net) L’année suivante, Raymond Asso devient le directeur de l’A.B.C, Édith Piaf y participait et elle y avait un grand succès avec les chansons d’Asso. À ce moment-là, Édith est devenue « star » de la musique française et les gens l’adorent. (Cf. Édith PIAF, melody.tv) Grâce à Asso, Édith rencontre qui sera sa chanteuse favorite. Donc, nous savons maintenant, que ces deux personnages : Louis Leplée et Raymond Asso, ont aidé Édith dans sa vie. « Il faut maintenant constater, après beaucoup d’autres, que, si Louis Leplée a ,fait’ la môme Piaf, c’est Asso qui a ,fait’ Edith Piaf. » (Costaz, 1974, 24) Concernant la filmographie, elle tourne son premier film La Garçonne qui est sorti sur le grand écran en 1938. Le film a été réalisé par Jean de Limur d’après le roman de Victor Margueritte. (Cf. Edith Piaf, musique.rfi.fr)

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En ce qui concerne les premières années de guerre, c’est la chanson L’Accordéoniste qui a été composée par Michel Emer en 1939. « L’anecdote est célèbre : Piaf ne veut pas recevoir cet auteur en uniforme, elle n’a pas le temps. » (Costaz, 1974, 27) Le compositeur commence à jouer, Édith est étonnée par cette chanson et après quelques jours elle paraît à Bobino. En 1940, Édith rencontre Jean Cocteau, artiste renommé, qui travaille entre autres pour l’éditeur Raoul Breton. Inspiré par Édith, Cocteau écrit pour elle une courte pièce de théâtre Le Bel Indifférent. Ce monologue avait un grand succès. Son deuxième film, où Piaf a joué, a été présenté en 1941. Il s’appelle Montmartre-sur-Seine. À cette époque-là, elle rencontre Henri Contet qui est devenu l’un de ses principaux auteurs de texte. (Cf. Costaz, 1974, 28) Après, la Seconde Guerre mondiale a éclaté et pendant ce temps-là, Édith Piaf était autorisée de se présenter sur la scène musicale :

Lorsque vient l’Occupation, Edith Piaf, trop célèbre, ne peut échapper aux propositions impératives des Allemands qui apprécient son talent et comprendraient fort mal un refus de chanter. Aussi participe-t-elle à quantité de galas en faveur des prisonniers français, à l’A.B.C., à l’Européen, à Bobino et dans les camps de prisonniers en Allemagne. (Costaz, 1974, 29)

En 1944, Piaf rencontre Yves Montand, chanteur et acteur : « […] non seulement elle tombe amoureuse de lui, mais elle prend en charge toute sa carrière, du répertoire à sa garde-robe. Henri Contet lui écrit des titres que Montand chantera toute sa vie tels "Battling Joe" ou "Luna park". » (Edith Piaf, musique.rfi.fr) En 1945, Édith commence à écrire ses propres chansons comme par exemple . (Cf. Édith PIAF, melody.tv) Toujours en 1945, Édith a participé à la création du film intitulé Etoile sans lumière, où elle a joué et chanté avec Yves Montand (Cf. Costaz, 1974, 32) ; le scénario de film a été écrit par Marcel Blistène : « C’est dans ce film qu’elle a laisée la plus belle et la plus fidèle image d’elle-même. » (Costaz, 1974, 31) Un autre moment important de sa vie est arrivé quand Piaf a rencontré le groupe Compagnons de la chanson qui se sont intéressés aux chansons folkloriques et traditionnelles. « Elle leur propose une chanson de Gilles qu’elle se réserve depuis quelque temps : Les Trois Cloches. Jean-Louis Jaubert et les Compagnons hésitent,

30 puis acceptent dans la mesure où elle chantera avec eux. » (Costaz, 1974, 32) Le résultat : le public était ravi et Édith Piaf a continué à collaborer avec ce groupe. Ensemble, ils ont préparé des chansons Dans les prisons de Nantes et Le Roi a fait battre tambour. Enfin, une grande occasion est arrivée avec la proposition d’entrer sur scène américaine : Édith Piaf a donné des concerts sur la scène des cabarets comme Playhouse et Versailles. Les Américains étaient enthousiasmés par sa voix et par ses chansons. (Cf. Edith Piaf, gralon.net) Aux États-Unis, Édith Piaf rencontre ses amis fidèles, notamment Marlène Dietrich et son amour Marcel Cerdan. L’amour de Marcel Cerdan a gravement marqué la vie de la chanteuse :

D’autant plus que Cedran est marié. D’autant plus qu’en septembre 1948 Cedran conquiert le titre de champion du monde des poids moyens. De fait, le boxeur tranquille apporte beaucoup à Édith. La conclusion sera terrible : Cedran meurt dans un accident d’avion le 17 février 1949. (Costaz, 1974, 34)

La mort de Cédran était pour Édith un grand choc dont elle ne pouvait jamais se remettre. Enfin, elle est retournée à Paris et a écrit les paroles pour sa nouvelle chanson Hymne à l’amour qui est devenue populaire et considérée comme une chanson définissant son interprète elle-même. (Cf. Costaz, 1974, 34) Édith Piaf avait de graves problèmes avec des drogues et elle souffrait des dépressions : « À partir de 1951, la vie de Piaf se peint de couleurs plus sombres qu’une chanson ,réaliste’. Il y a constamment autour d’elle la maladie – son corps se délabre peu à peu – et la drogue – avec tout ce que cela implique de compromission et de déchéance. » (Costaz, 1974, 36) Néanmoins, après les temps durs, Édith Piaf a de nouveau commencé à donner des concerts dans la salle Pleyel depuis 1950 et « [à] cette même époque, le jeune auteur-compositeur devient son "homme-à-tout-faire", secrétaire, chauffeur et confident. » (Edith Piaf, musique.rfi.fr) C’est lui qui a écrit les chansons Plus bleu que tes yeux et Jezebel. (Cf. Édith PIAF, melody.tv) En 1952, Jacques Pills, surnommé par les Américains Monsieur Charme, a apparu dans la vie de Piaf même si comme dans la vie de Lucienne Boyer. Ensemble avec Gilbert Bécaud, ils créent une nouvelle chanson pour Édith Je t’ai

31 dans la peau. L’artiste en était émerveillée. De plus, en 1952, Édith Piaf et Jacques Pills se sont mariés aux États-Unis. Dans les années 50, la santé d’Édith s’est aggravée. Elle est retombée malade de nouveau. En 1954, elle a interprété la chanson Sous le ciel de Paris. Cette chanson a été présentée par beaucoup de chanteurs, mais grâce à Édith Piaf elle est devenue « […] un symbole de Paris et de la France dans le monde. » (Sous le ciel de Paris, fr.wikipedia.org) En tous cas, après ces dures années, Édith est entrée à l’Olympia en 1955 pleine de l’énergie. De plus, elle s’est mise à la tournée en Amérique. La même année, en 1955, Piaf a fait son show au Carnegie Hall. Juste ces jours-là, Marguerite Monnot lui a présenté Michel Rivgauche qui a écrit les paroles pour sa chanson célèbre La Foule. Cette chanson a gagné aussi une immense réussite. (Cf. Costaz, 1974, 36–38) « Dans le thème de la foule et dans cette musique qui se répète jusqu’à l’angoisse, Piaf projette tous ses drames. » (Costaz, 1974, 38) Cette chanson a pronnoncé déjà en 1958 à l’Olympia. Vers la fin des années 50, Piaf a rencontré deux hommes, Michel Vaucaire et Charles Dumont. Le premier a écrit les paroles du texte Je ne regrette rien, et l’autre en a composé la musique. Après le succès de la chanson, tous les trois ont continué dans leur collaboration qui a donné la naissance aux chansons comme : , Les Flonflons du bal, La Ville inconnue. En 1962, Édith Piaf a fait connaissance d’un jeun Grec . Il travaille auprès d’Édith comme son assistent. Sarapo, entre autres, a essayé d’organiser quelques concerts avec Piaf et même, lui-seul, il a commencé à chanter. Les deux ont donné des concerts communs, dont surtout celui d’Olympia est important. Finalement, Théo et Édith se sont mariés. Après, ils se sont installés dans le Sud de la France, à Plascassier, où l’artiste est décédée le 11 octobre 1963, le même jour que Jean Cocteau, son bon ami et l’auteur de certains textes écrits pour elle-même. Édith Piaf est enterrée au cimetière Père Lachaise à Paris. (Cf. Costaz, 1974, 42–46)

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2.3 Juliette Gréco

2.3.1 Époque de l’enfance de l’artiste Juliette Gréco est née le 7 février 1927 à Montpellier dans la famille d’un commissaire de police Gérard Gréco et de sa femme Juliette Lafeychine venant de Bordeaux. Après un divorce, Juliette vivait avec sa sœur aînée chez leurs grands-parents à Bordeaux. Au début, la mère y a vécu avec elles mais enfin elle se décide à partir à Paris, seule. (Cf. Gréco, 2012, 21–22) Juliette Gréco dit d’elle- même dans son livre : « Je ne suis pas une enfant très sage, mais une nature joyeuse dotée d’un caractère solitaire et rêveur. Et il faut bien le dire, je suis réfractaire à beaucoup de choses. J’aime que l’on me laisse tranquille et je refuse les contraintes. » (Gréco, 2012, 12) En 1936, la mort du grand-père a touché Juliette. Après quelque temps, la mère de Juliette est revenue pour prendre les deux filles et pour partir à Paris où elles vivaient dans un appartement dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Juliette y a commencé à fréquenter une école catholique dont les enseignants décrivaient la jeune fille ainsi : « Rien ne l’intéresse. Elle ne parle pas, fait non d’un signe de tête et soutient le regard avec insolence. » (Gréco, 2012, 34) Comme Juliette était intéressée quand même par quelque chose, par la danse, elle prenait les cours de danse à l’Opéra. Les dernières années avant la Seconde Guerre mondiale, la famille s’est installée en Périgord. En 1939, elle a déménagée à La Marcaudie. Dans ce lieu, Juliette a fréquenté le collège de Bergerac et elle y a rencontré une enseignante de littérature Hélène Duc qui l’a beaucoup influencée pour toute sa vie. Quelques mois après la guerre, sa mère a participé à la résistance et pour cette raison, elle a été arrêtée et emprisonnée en 1943. Par conséquent, Juliette et Charlotte sont parties à Paris. Néanmoins, les deux sœurs ont été emprisonnées à Fresnes mais Juliette a été libérée après quelques jours. (Cf. Gréco, 2012, 36–69)

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2.3.2 Sa vie artistique Soudain, la jeune Juliette s’est trouvée sans argent et seule dans la rue. Il ne lui reste que s’enfuir auprès de son enseignante du collège de Bergerac qui habitait, à ce temps-là à Paris. Hélène possédait une pension dans le quartier Saint-Germain- des-Prés. Par conséquent, elle propose à Juliette de rester chez elle. « Grâce à Hélène Duc, je pénètre dans le monde du théâtre. Magique. » (Gréco, 2012, 75) Donc, Juliette a reçu quelques contacts utiles et elle a pu commencer à faire du théâtre grâce à une amie d’Hélène Duc, Solange Sicard. Juliette participait régulièrement à ses cours de théâtre. (Cf. Juliette Gréco, fr.wikipedia.org) « Elle me fait engager comme figurante dans Le Soulier de Satin de Paul Claudel, qui se prépare à la Comédie- Française sous la direction de Jean-Louis Barrault. » (Gréco, 2012, 79–80) Dans ce théâtre, Juliette a fait connaissance avec les artistes comme Jacques Prévert, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir. (Cf. Gréco, 2012, 80) Après la guerre, sa mère et sa sœur reviennent du camp et Juliette vivait avec sa sœur Charlotte à l’hôtel Pont-Royal. Leur mère n’est pas restée avec elles : « Puis, la mère s’engage dans la marine nationale, et prend la mer avec le corps expéditionnaire français en Indochine. » (Juliette Gréco, universalmusic.fr) Pendant la Libération, le club dans lequel elle apparaissait sur scène s’appelait Le Tabou. « Juliette et ses copains trouvent l’endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant philosophie. […] Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans n’avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. » (Juliette Gréco, juliettegreco.fr) A ce moment-là c’est Jean-Paul Sartre qui est entré de manière importante dans la vie de Juliette Gréco : il lui a proposé de chanter et pour cette raison, il lui a présenté quelques poèmes. Elle en a choisi deux : l’un de Raymond Queneau intitulé Si tu t’imagines et l’autre de Jules Laforgues qui portait le titre L’Éternel Féminin. Ensuite, Gréco a rencontré le compositeur Joseph Kosma qui a adapté pour elle la chanson La Rue des Blancs-Manteaux. (Cf. Gréco, 2012, 120) En 1949, l’un des cabarets célèbres est ouvert : il s’agit de fameux Le Bœuf sur le Toit. Juliette Gréco a apparu sur la scène de ce cabaret. De plus, la même année, elle a été invitée pour un mois à Antibes et : « [c’est] durant ce séjour que Joseph Kosma, qui est dans le Midi chez Jacques Prévert, me propose une nouvelle chanson sur un poème de Robert Desnos, La Fourmi. » (Gréco, 2012, 126) Plus tard, 34 elle a chanté, entre autres, un poème de Jacques Prévert Je suis comme je suis qui se trouvait dans son recueil Paroles. (Cf. Gréco, 2012, 127)

Dès le début de ma carrière, j’ai rencontré de grands auteurs, de vrais auteurs, des poètes aussi : Jacques Prévert, Léo Ferré, Jacques Brel, Georges Brassens, Jean Ferrat, Guy Béart, Charles Aznavour, Serge Gainsbourg plus tard, et aussi l’immense Charles Trenet sans qui la chanson française du XXe siècle ne serait pas ce qu’elle a été. (Gréco, 2012, 137)

Au début des années 50, Édith Piaf a refusé de chanter une chanson écrite pour elle par Charles Aznavour ; donc c’était Juliette qui l’a acceptée. « Elle rencontre son futur époux, le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie. » (Juliette Gréco, juliettegreco.fr) De plus en 1952, l’artiste a pris la décision de partir en Amérique où elle est entrée sur scène, il s’agissait du spectacle April in Paris qui a gagné beaucoup de succès grâce à Juliette Gréco. Aussi pour cette raison, elle a continué à chanter. « Hollywood fait appel à elle, et c’est sur le tournage de Le Soleil se lève aussi d’Henry King qu’elle rencontre le nabab et producteur Darryl Zanuck, de près de trente ans son aîné. » (Juliette Gréco, universalmusic.fr) Comme Henry King cherchait une actrice qui savait non seulement jouer mais aussi chanter, il a offert ce rôle à Juliette. Encore en 1954, Juliette Gréco a reçu une occasion extraordinaire de chanter sur la scène de l’Olympia. La même année, Georges Brassens lui a dédié la chanson intitulée Chanson pour l’Auvergnat. (Cf. Gréco, 2012, 144) Juliette Gréco a connu d’autres auteurs qui lui ont écrit des textes pour ses chansons. C’est à cette période-là où la chanteuse a réalisé quelques tournées en Europe et dans le monde (entre autres au Japon). (Cf. Gréco, 2012, 216) De plus, elle a découvert Jacques Brel qui est devenu son ami. Elle a également présenté sa chanson célèbre Ne me quitte pas. Des autres artistes qui ont écrit les textes pour Juliette, il faut citer : Serge Gainsbourg – La Javanaise, Léo Ferré – Jolie Môme etc. Elle est devenue célèbre grâce à un film qui présentait un spectre du Louvre ; il s’agissait d’une série télévisée Belphégor. (Cf. universalmusic.fr) « Ce téléfilm m’a rendue beaucoup plus populaire que je ne l’étais. Je suis entrée dans tous les foyers. J’étais Belphégor, personnage de téléfilm qui est de polémique. » (Gréco, 2012, 217)

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En 1967, Gréco a obtenu un immense succès avec la chanson Déshabillez- moi de l’album La Femme, publié la même année. Le texte a été écrit par Robert Nyel et la chanson a été composée par Gaby Verlor. Déshabillez-moi est devenue l’une des chansons les plus connues de Juliette Gréco. (Cf. Gréco, 2012, 220) « Dans les années 1970, j’ai interprété les textes de Maurice Fanon puis d’Henri Gougaud et Pierre Seghers. Des textes d’une poésie, pour moi, inoubliable, irremplaçable. » (Gréco, 2012, 153) D’autres personnalités qui ont joué un rôle important dans la vie de la chanteuse, il nous faut citer Gérard Jouannest qui a écrit la musique pour ses albums publiés en 1975 et Marie Nimier qui a écrit les paroles pour d’autres chansons de cette période de la vie de Gréco. Dans les années 80, elle a visité l’Allemagne et le Japon ; dans les deux pays, le public était ravi par sa personnalité et ses chansons. « Au Canada, aux États-Unis, en Argentine, au Brésil, au Mexique, en Europe, j’avais beaucoup de succès. C’est seulement en France que ce furent des années un peu rudes. » (Gréco, 2012, 225) En 1982, Juliette a écrit son livre autobiographique intitulé Jujube. Une année plus tard, l’artiste s’est présentée avec un nouvel album Gréco 83. L’année 1984 est très importante, parce qu’elle a reçu le titre de Chevalier d’honneur pour son travail musical et aussi celui de comédien. Dans les années 90, Gréco a apparu de nouveau à l’Olympia de Paris, puis à Bourges. Toujours, elle ne cesse pas de chanter et de publier : en 1998, son album Un jour d’Été et Quelques Nuits avec des poèmes de Jean-Claude Carrière et la musique faite par Gérard Jouannest est sorti. Ensuite, quand Gréco a été invitée à Montpellier en mai 2001, la chanteuse a été atteinte d’un malaise cardiaque. Néanmoins, l’album avec des chansons de Serge Gainsbourg et Louis Aragon est né sous le titre Aimez-vous Les Uns Les Autres ou Bien Disparaissez. Pendant cette période, Juliette collabore avec de grands personnages du jazz américain par exemple avec Michael Bracker ou Wallace Roney. En 2007, la chanteuse est appréciée par Victoire d’honneur pour tout son œuvre. En 2011, elle accepte l’enregistrement de la chanson Bonjour Paris avec le chanteur Bichou. (Cf. Juliette Gréco, universalmusic.fr) Puis, en 2012 elle a présenté son nouveau disque Ça se traverse et c’est beau. Cette année elle a célébré son 85e anniversaire et à cette occasion, les cinémas donnaient la projection du film documentaire Juliette Gréco, l’insoumise. Malgré son

36 haut âge, elle chante toujours en Allemagne accompagnée de Gérard Jouannest qui joue du piano et qui est son mari. (Cf. Juliette Gréco, fr.wikipedia.org) En 2015, elle a annoncé sa dernière tournée nommée Merci et elle a commenté cet événement par les mots suivants : « J’ai 88 ans, et je n’ai pas envie de monter sur scène en boitant. C’est une question de courtoisie, de dignité. [...] Je veux partir debout. Je ne voudrais pas faire pitié. J’ai horreur de ça. » (Juliette Gréco, cité de purepeople.com)

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2.4 Dalida

2.4.1 Époque de l’enfance de la chansonnière Dalida, dont le vrai nom est Yolanda Gigliotti, est la chanteuse née le 17 janvier 1933 au Caire. Dalida et sa famille sont d’origine italienne mais toute la famille a vécu en Égypte. « D’abord, détruisons une légende. Je ne suis pas égyptienne, mais italienne, née en Egypte. » (Daccache et Salmon, 1997, 6) Son père Pierre était violoniste à l’opéra du Caire et il est mort en Égypte pendant la guerre, en 1945. Sa mère Giuseppina était la femme au foyer. Dalida était la fille née entre deux frères : son frère aîné Orlando et son frère cadet Bruno. Quand elle avait quatre ans, elle avait le problème avec la vue à cause de l’infection qui a atteint les yeux. Malgré cette maladie, elle a dû subir l’opération des yeux et pour cette raison, elle était obligée de porter les lunettes jusqu’à son adolescence. (Cf. Dalida, universalmusic.fr) Ses « vertes années » sont marquées comme il suit :

Elle a une enfance et une adolescence tout à fait ordinaire pour une jeune fille de la petite bourgeoisie immigrée. Elle va à l’école catholique tenue par des religieuses, se promène avec ses camarades dans le quartier et participe aux représentations théâtrales scolaires où elle semble avoir un certain don. (Dalida, musique.rfi.fr)

À cette école mentionnée dans la citation, elle a réalisé d’avoir un certain talent pour le théâtre. Grâce à ce don, elle assistait à plusieurs spectacles scolaires. Pour cette raison, la carrière de Dalida a touché deux métiers : elle travaillait comme secrétaire puis, était mannequin. Elle a fréquenté des cours de mode dans un salon nommé Donna. Dans les années 50, elle a assisté aux concours de beauté et en 1954 Dalida devient Miss Egypte. Ensuite, elle voulait apparaître sur le grand écran et pour cette raison « [elle] est alors engagée comme actrice pour tourner dans des films au Caire, le Hollywood de l’Orient. Elle y est repérée par un réalisateur français. » (Dalida, dalida.com) Grâce à cet événement, le metteur en scène Marco de Gastyne l’a aperçue et par conséquent, elle s’est décidée à partir en France.

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2.4.2 Sa vie artistique Au cours des jours de Noël en 1954, Dalida est partie en France pour faire sa carrière cinématographique. À cause de la situation difficile du cinéma, les réalisateurs ne pouvaient lui confier des rôles. Donc, elle s’est mise à fréquenter les heures du chant. Dalida débute comme chanteuse dans quelques cabarets parmi lesquels citons Champs-Élysées et la Villa d’Esta. En conséquence, pour la nation française, Dalida est jusqu’à maintenant présentée comme Révélation de la chanson française. (Cf. Dalida, musique.fri.fr) En 1956, elle a une occasion unique d’entrer sur scène à l’Olympia sous le pseudonyme Dalila. Dans cette salle de concert, il y avait au programme le concert de , au cours duquel Dalida s’est présentée avec son petit spectacle Etrangère au Paradis. À l’Olympia, Dalida a rencontré des personnages fameux comme : « [...] Lucien Morisse, directeur artistique d’Europe 1, et Eddy Barclay, éditeur de disques. Ils se sont décidés à trouver la perle qui leur permettra de lancer leurs entreprises respectives. Dalila, devenue DALIDA, semble être l’artiste qu’il leur faut. » (Dalida, dalida.com) La même année, c’est-à-dire en 1956, elle a enregistré son premier disque intitulé Madonna et Lucien Morisse voulait que Dalida réussisse avec la chanson Bambino. Il est vrai que cette chanson a instauré son grand succès. (Cf. Dalida, musique.rfi.fr) Le 17 septembre 1957 a été marqué par l’obtention du premier disque d’or et l’année suivante elle a reçu l’Oscar de la Radio Monte-Carlo. Après cet immense succès, elle s’est mise en tournée dans le monde. Elle a continué à occuper les premières places des hitparades. De plus, sa gloire a augmenté quand le monde a appris que Dalida et Lucien Morisse s’étaient mariés. En tout cas, Dalida ne se sentait bien dans ce mariage et après quelques années, elle s’est divorcée avec Lucien. « Lucien Morisse ne la laisse pas souffler : travail, travail, travail. Au dépend de leur vie de couple. Dalida se sent délaissée. » (Dalida, dalida.com) En 1961, elle a organisé un spectacle à l’Olympia et ensuite, elle est partie pour la tournée à Hong Kong où elle a ébloui son public. En 1962, tout le monde chante son Petit Gonzalez. L’enregistrement de sa La danse de Zorba est arrivée de Théodorakis qui a composé la musique pour le film Zorba le Grec. (Cf. Dalida, universalmusic.fr) Un autre homme important pour Dalida était le compositeur italien Luigi Tenco qui travaillait pour la maison d’enregistrement RCA. C’est lui qui a fait une 39 vraie star de Dalida grâce au Festival de San Remo où ils ont présenté ensemble la chanson Ciao Amore. La soirée a fini par une tragédie – Tenco s’est suicidé. Cet événement a démarré la nouvelle étape de sa carrière. Elle a commencé à entrer sur scène en robe blanche et par conséquent, la presse l’a appelée Sainte Dalida. Ensuite, elle est retournée en Italie pour l’émission de télévision en 1967 et quelques jours après, Dalida a obtenu le grand prix pour sa chanson Canzonissima. (Cf. Dalida, dalida.com) Dans les années 70, Dalida a voyagé en Inde. L’année 1970 est marquée comme il suit :

En 1970, après avoir inscrit son nom quarante fois à la première place des hit-parades du monde entier et vendu quarante millions de disques, elle avait indéniablement changé et elle était, qui plus est, devenue une femme cultivée. La petite Italienne de naissance égyptienne au maigre bagage culturel avait beaucoup appris. (Servat et Orlando, 2003, 69)

Dans ce temps-là, elle a apporté de nouvelles chansons comme : Darladiladada, Avec le temps ou Paroles, paroles chantées avec Alain Delon. Cette période était marquée par la rencontre avec Léo Ferré et Bruno Coquatrix, par son nouveau répertoire grâce auquel elle a préparé son nouveau concert. « Son pygmalion, Lucien Morisse, n’est plus là pour la soutenir : il s’est en effet suicidé en septembre 1970. Dalida doute énormément en entrant sur scène. Mais le succès est total, une fois de plus. » (Dalida, dalida.com) Son nouveau partenaire Richard Chanfray lui donne le nouveau goût pour la vie et la nomme star hollywoodienne. Concernant le début de l’année 1974, elle est arrivée sur la scène avec la chanson Il venait d’avoir 18 ans. C’est la chanson d’un grand succès, ce qui est témoigné, entre autres, par une grande vente de disques avec cette chanson en Allemagne. Elle a entrepris de grandes tournées au Japon et au Québec. L’année suivante, en 1975, l’Académie du disque français l’a appréciée. Par conséquent, Dalida a offert une nouvelle chanson J’attendrai version 75 qui était influencée par le disco français de ce temps-là. La chanteuse est devenue populaire dans les pays arabes comportant le Liban et l’Egypte qui lui ont donné l’inspiration et le goût de chanter en arabe par exemple . Les Américains l’ont de nouveau invitée à New York pour un concert au Carnegie Hall où elle a présenté, entre autres, la chanson Lambeth

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Walk. Puis, ses pas l’ont dirigée en France, où Dalida a continué dans le style de disco et a publié Monday Tuesday. (Cf. Dalida, musique.fri.fr) En ce qui concerne les années 80, nous pouvons les caractériser par la citation suivante : « Le début des années 80 démarre par un feu d’artifice. Dalida, […], se produit au Palais des Sports à Paris du 5 au 20 janvier 80 pour un show à l’américaine, […] » (Dalida, dalida.com) En 1981, elle était la première chanteuse qui a obtenu le disque de diamant. En 1983, le nouvel album est né avec les chansons comme Mourir sur scène et Lucas. Néanmoins, un autre événement triste est arrivé : la mort de Richard Chanfray. Les dernières années de la vie de Dalida sont marquées par la production des films, dont citons Le sixième jour dans lequel elle a joué une héroïne avec le destin tragique. « Toutes ces années de travail l’ont fatiguée, éprouvée. Elle se sent de plus en plus seule et pense que si elle a réussi sa vie d’artiste, elle a raté sa vie de femme. » (Dalida, dalida.com) Dalida a terminé sa vie par le suicide le 2 mai 1987 en laissant le dernier message suivant : « Pardonnez-moi, la vie m’est insupportable. » (Dalida, cité de dalida.com)

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2.5 Françoise Hardy

2.5.1 Époque de l’enfance de la chansonnière Françoise Hardy est née le 17 janvier 1944 à Paris dans le 9e arrondissement. Sa mère s’appelait Madeleine et travaillait comme aide-comptable. Françoise avait une sœur avec qui elle grandissait dans un appartement à Paris. Son père ne s’intéressait pas aux filles parce que les parents se sont divorcés. Donc, la mère était obligée de s’occuper de deux filles elle-même en tant que mère célibataire. Depuis leur enfance, les deux filles prenaient les cours de piano. Successivement, il était clair que Françoise possède un certain talent pour la musique. Elle a apparu pendant quelques concerts dans la salle Gaveau à Paris. Quand elle avait dix ans, elle s’est intéressée à la musique d’un homme d’opérette Georges Guétary et puis Jacques Brel, Charles Trenet, Charles Aznavour. Après, elle était également influencée par les chanteuses comme Édith Piaf, Juliette Gréco et Dalida. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 14) Dans les années 60, elle est influencée par le mouvement du rock qui est diffusé par la radio de cette époque-là et aussi par Elvis Presley, Eddie Cochran ou Jerry Lee Lewis. « Je me suis très tôt intéressée à la chanson comme mode d’expression. Lorsque j’ai découvert le rock, c’est devenu une passion telle que je ne pouvais pas envisager mon avenir sans qu’il ait un rapport avec ce type de musique. » (Verlant & Hardy, 2002, 16) C’est pourquoi elle a reçu la guitare pour son baccalauréat de la part de son père. Par conséquent, elle a composé ses premières chansons et elle a fréquenté les cours de chant au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille pour la période de deux ans. C’était Mireille qui lui a dit : « On ne peut pas dire que la conviction vous étouffe. Vous avez confiance en votre avenir comme un condamné à mort le sien. » (Verlant et Hardy, 2002, 16) En même période, Françoise Hardy voulait étudier à l’université. « Sa mère la pousse à s’inscrire à la faculté de Sciences Politiques. Elle n’y reste pas longtemps. Elle va par la suite à la

Sorbonne et commence des études de lettres. » (Françoise Hardy, musique.rfi.fr)

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2.5.2 Sa vie artistique Sa carrière faisait des progrès. Pendant les années de ses études, elle a trouvé dans le quotidien France-Soir un article qui annonçait que la maison d’enregistrement cherche de nouveaux musiciens. Grâce à cette annonce, elle est arrivée dans la maison musicale et électrique Pathé-Marconi. À l’aide de Jacques Wolfsohn, le directeur chez Vogue Records, Françoise a signé en 1961, à l’âge de 17 ans, son premier contrat de travail. (Cf. Biographie, francoise-hardy.com) En 1962, elle a commencé à enregistrer ses premières chansons parmi lesquelles citons surtout Oh oh Chéri. La chanson a été écrite par Bobby Lee Trammeil. D’autres chansons, qui ont été enregistrées et écrites par elle, sont intitulées Il est parti un jour, J’suis d’accord et Tous les garçons et filles qui sont devenues de grands hits absolus ; son premier disque est venu au monde en juin 1962. (Cf. Françoise Hardy, fr.wikipedia.org) Le disque a été vendu à beaucoup d’exemplaires et il était diffusé en radio.

Sur le moment, j’étais contente que la chanson marche et qu’elle passe à la radio, mais la pauvreté des arrangements m’a toujours exaspérée. Son succès a été déterminant et, si je semble le dénigrer aujourd’hui, c’est parce que j’ai l’impression que les gens ne connaissent de moi que ce titre, alors que j’en ai enregistré beaucoup d’autres très supérieurs sur tous les plans… […]. (cité de Verlant et Hardy, 2002, 22)

Grâce au magazine Salut les Copains, elle était intéressée par des photos de Jean-Marie Périer. « […] Il a été le premier homme qui a réellement compté dans ma vie, il m’a considérablement aidée. J’étais complètement ignorante, innocente. Il m’a conseillée et influencée, j’ai beaucoup appris à son contact. » (Verlant et Hardy, 2002, 24) Quand on se concerne sur les années 60, Françoise est devenue l’icône de mode. Comme l’une des premières personnes, elle commençait à porter la mini-jupe. Françoise elle-même a ajouté : « J’ai l’impression d’avoir été une femme moderne pour trois choses, […] » (Verlant et Hardy, 2002, 31) Ces choses étaient qu’elle travaillait toujours pour obtenir de l’argent, elle prenait la pilule avant sa légalisation et elle a eu l’impression que le mariage était une sorte de la déviation de la société. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 31) À la fin de l’année 1962, deux millions de disques sont vendus et de plus, ils sont primés par le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. En décembre 1962, elle 43 a ajouté sur ce disque d’autres chansons comme C’est l’amour auquel je pense, Ton meilleur ami et Le Temps de l’amour où la musique a été composée par Jacques Dutronc. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 24) En 1963, Françoise Hardy a pris part à la compétition musicale Eurovision. La chanteuse a représenté avec la chanson L’amour s’en va en disant : « La chanson était horrible – j’en ai signé les paroles chantées, je l’ai bêlée, je l’ai bêlée. […] » (Verlant et Hardy, 2002, 32) Au cours de cette année, Hardy a confirmé son talent d’actrice. « Roger Vadim, cinéaste à la mode dans ces années-là, lui propose un rôle dans "Château en Suède". Elle s’en sort très bien et l’on décèle chez elle, un talent sûr d’actrice. » (Françoise Hardy, musique.rfi.fr) En ce qui concerne le domaine de la musique, elle a publié son deuxième disque intitulé Le Premier Bonheur du jour dans lequel sont les chansons comme : Avant de t’en aller, L’Amour d’un garçon ou Va pas prendre un tambour. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 32) De plus, elle a conquis la scène de l’Olympia. Son collègue Richard Anthony lui a proposé d’aller à Londres. Donc, en 1964 elle est partie en Angleterre et elle y a enregistré un nouvel album. À propos de ce séjour elle s’est exprimée : « J’étais insatisfaite de mes deux premiers albums. A Londres, j’ai rencontré Charles Blackwell, un arrangeur à qui je n’avais rien besoin d’expliquer : instinctivement, il me créait les rythmiques et les cordes que je rêvais d’entendre. » (Verlant et Hardy, 2002, 35) À Londres, Hardy a organisé beaucoup de concerts, surtout dans le cabaret de l’hôtel Savoy. Les habitants l’appelaient the Yeh-Yeh girl from Paris. À l’aide de Blackwell, elle a créé son troisième album comportant les chansons comme Mon amie la rose et Et même. (Cf. Biographie, francoise-hardy.com) Elle a obtenu un grand succès en Grande-Bretagne avec la chanson Dans le monde entier, traudite en anglais All Over The World. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 37) En 1965, elle a apparu dans un film : « Sous la direction de Jean-Daniel Pollet elle tourne ,Une balle au cœur’ avant un second Olympia en novembre et la sortie d’un nouvel album : "L’amitié" » (Biographie, francoise-hardy.com) L’année suivante, 1966, elle a même joué dans plusieurs films. Mais c’est grâce au film Grand Prix qu’elle était obligée de voyager beaucoup. « Elle passe ensuite cinq mois entre Monaco, Londres, Milan et Francorchamps pour les besoins de Grand Prix, réalisé par John Frankenheimer, un film sur les courses de Formule 1 avec Yves Montand et quelques pilotes de légende. » (Verlant & Hardy, 2002, 41)

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Elle a eu une posibilité de rencontrer Bob Dylan à l’Olympia qui avait eu une performance là. En 1967, Hardy a publié deux disques nommés Asparagus. La chanson qu’elle a enregistrée cette année était Ronds dans l’eau, ce qui était la chanson qui accompagnait le film Ma jeunesse fout le camp. Après, elle a gagné le succès avec une autre chanson Il n’y pas d’amour heureux « […], celle d’un poème d’Aragon mis en musique par Brassens, […] » (Verlant et Hardy, 2002, 50) Françoise avait la possibilité de chanter aussi sur la scène au Canada. Elle s’est liée avec le musicien Jacques Dutronc avec qui elle a un fils et avec qui elle s’est mariée en 1981. (Cf. Françoise Hardy, fr.wikipedia.org) C’est en ce moment-là où elle a fait bâtir sa maison en Corse, dans laquelle elle habite jusqu’à présent.

Dès janvier 1968, Françoise reprend la ronde infernale de la promotion, d’autant qu’elle est désormais sa propre productrice. Elle enchaîne des émissions de télévision en Belgique, en Suisse, en Espagne, en Autriche, puis s’envole pour Montréal. Ensuite, une tournée des universités en Angleterre, où elle se produit devant des salles contenant entre 1000 et 3500 spectateurs. (Verlant et Hardy, 2002, 53)

Elle a également parcouru l’Afrique du Sud ou elle a visité Kinshasa avec son compagnon Jean-Pierre Sabar. Après plusieurs concerts, elle s’est décidée de quitter la scène pour se reposer et ne plus rien écrire. « J’ai arrêté les tournées parce que ce n’était pas vraiment mon truc […]. Depuis 1968, la scène ne m’a jamais manqué et il n’est pas question que j’y retourne un jour. » (Verlant et Hardy, 2002, 54) Mais bientôt, elle a quand même commencé à créer de nouveau, parce que Serge Gainsbourg lui a écrit la chanson Comment te dire adieu ? qui est devenue vraiment populaire. Cette chanson a donné la base d’un nouveau disque portant le même titre. De plus ce disque en question comporte aussi la chanson de l’écrivain Patrick Modiano Étonnez-moi Benoît… ! Enfin, l’année 1968 est marquée par les concerts au Savoy à Londres. (Cf. Biographie, francoise-hardy.com) En 1970 l’album est finalement né. Concernant « la parution de l’album ,Soleil’ enregistré avec Bernard Estardy dans ses nouveaux studios C.B.E. Des chansons signées Etienne Roda-Gil, Patrick Modiano, Hugues de Courson, Micky Jones et Tommy Brown et….Françoise Hardy. » (Biographie, francoise-hardy.com) Cet album contient les chansons comme Point, Je fais des puzzles ou San Salvator. La chanson qui fait partie de ce disque est également Tu ressembles à tous ceux qui

45 ont eu du chagrin et c’est elle qui a marqué l’année quand Hardy a rencontré Jacques Dutronc. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 59–60) Dans les années 70, elle a réalisé plusieurs albums. En 1971 c’est La Question qui a pris sa naissance. François Hardy a fait connaissance d’une femme du Brésil, grâce au festival international de la chanson de Rio, qui lui a composé la musique. Les chansons indiquées comme les plus fructueuses sont Même sous la pluie, Mer et bien sûr La Question. Ensuite, en 1972, François Hardy a enregistré un nouvel album en Angleterre qui était influencé par les mouvements de rock et de blues. Tous les titres comme L’éclairage ou Pardon ont été écrits et composés par Hardy elle-même et l’album portait le nom Et si je m’en vais avant toi. L’exception crée seulement la chanson Cafard pour laquelle la musique a été créée par l’auteur du même nom. Le directeur anglais de cet album était Tony Cox ; avec lui, Hardy a préparé un autre disque intitulé If you listen. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 60–64) L’album suivant en 1973 s’appelait Message personnel qui « […] permet à Françoise d’effectuer un come-back éclatant. » (Verlant et Hardy, 2002, 67) Cette année était vraiment réussie grâce à la naissance de son fils Thomas. Après quelque temps, Hardy a continué dans son travail par l’album Entracte qui a été enregistré en 1974 et qui comprend la chanson célèbre Il y a eu des nuits. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 67–70)

Durant deux ans, entre 74 et 76, elle limite son activité musicale à l’enregistrement d’une chanson pour la bande originale d’un film de Claude Lelouch "Si c’était à refaire" et surtout à l’écriture d’une autre chanson sous la direction cette fois-ci de Jean-Michel Jarre "Que vas- tu faire". (Françoise Hardy, musique.rfi.fr)

En 1977, c’est l’album Star qui a été produit grâce au directeur Gabriel Yared. La presse a indiqué cet album comme come-back. Le titre était inspiré par l’adaptation d’une chanson présentée par Janis Ian à New York. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 76) En 1978, une nouvelle chanson qui s’est différée du style et du caractère de Françoise elle-même a été composée par elle et par Gabriel Yared. Cette chanson s’appelait J’écoute de la musique saoule. Un autre album, qui suit, a été publié sous le titre Musique saoule et réalisé par Michel Jonasz. Cet album contient, entre autres, la chanson Swing au pressing qui n’a pas eu du succès. « L’année

46 suivante, toujours sous la houlette de Yared, Gin Tonic est l’album d’une trentenaire sexy. » (Verlant et Hardy, 2002, 79) On peut y trouver les chansons Tamalou ou Vert ouvert. La chansonnière est invitée à la télé chez Jacques Chancel pour y chanter avec Dutronc la chanson Le Temps de l’amour. Dès l’année 1979, Hardy collabore avec plusieurs magazines qui s’intéressent à la graphologie et à l’astrologie. En 1981, Françoise avait des problèmes de santé à cause d’un adénome. Après sa guérison, François Hardy et Jacques Dutronc se sont mariés le 30 mars 1981. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 79–80) Le printemps 1982 était marqué par la publication du cinquième et pour l’instant le dernier album de Françoise Hardy et de Gabriel Yared, Quelqu’un qui s’en va. Ce qui est intéressant, est une chanson dédiée à Hardy par Alain Souchon et nommée C’est bien moi. La chanson est considérée comme « une chanson tendre et triste ». (Verlant et Hardy, 2002, 82) En 1986, un livre intitulé Françoise Hardy superstar et ermite a été publié aux éditions Grancher par Soligny et Daho. En 1988, Françoise Hardy a provoqué un scandale quand « […] Françoise pète un fusible lors d’une interview, […], au lendemain de l’élection présidentielle où Mitterand est réélu. Des déclarations maladroites lui valent d’être traitée de lepéniste et d’antisémite. » (Verlant et Hardy, 2002, 86) Le début du XXIe siècle est marqué par la création riche. Elle a enregistré les six autres albums qui venaient sur la surface au cours du temps. C’était l’album Clair-obscur qui a été publié en 2000. La chanson connue qui a fait partie de ce disque s’appellait Puisque vous partez en voyage. La chanteuse a chanté cette chanson en duo avec Jacques Dutronc. Ensuite, il s’agissait d’un album Tant de belles choses, publié en 2004, qui contenait douze chansons. Cet album est né à Paris en coopération avec des personnages fameux. À cause de cela, l’année suivante, cet album était marqué comme d’or et Françoise était nommée l’artiste de cette année. L’année 2006 était marquée par les deux événements : (Cf. Biographie, francoise- hardy.com) la première chose était le prix « [pour] couronner une carrière d’auteur et d’interprète depuis plus de quarante ans, FH reçois la Grande Médaille de la chanson française, décernée par l’Académie française. » (Biographie, francoise- hardy.com) La deuxième chose, c’est la sortie d’un autre album (Parenthèses…). Les albums qui étaient enregistrés pendant les dernières années étaient nommés en 2010 La Pluie sans parapluie et en 2012 L’amour fou.

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2.6 Édith Piaf et les autres

Quand quelqu’un prononce le nom d’Édith Piaf, les gens deviennent toute de suite attentifs parce qu’il s’agit d’une chanteuse qui a influencé l’univers de la chanson mondiale, dont les différents auteurs écrivaient des romans qui étaient transmis sur les écrans des cinémas, sur les scènes des théâtres. En bref, Édith Piaf est chanteuse des chanteuses, sa voix forte éblouit toujours le public. Cette petite femme mince jouait ses drames non seulement en chantant, mais aussi en jouant, par exemple dans la pièce écrite spécialement pour elle par Jean Cocteau – Le Bel Indifférent. Sa gloire est peut-être illimitée juste à cause de sa vie émouvante, qui est en quelque sorte tragique. Son enfance dure, son commencement de sa carrière sur la rue, ses amours tragiques et sa santé ébranlée, c’est une description concise d’Édith Piaf. Elle était toujours entourée par les personnalités célèbres comme Marcel Cedran, Yves Montand, Jean Cocteau ou Raymond Asso, les hommes qui l’ont aidée à réussir ou étaient ses amours. Sa vie est intéressante pour le public à tel point qu’il existe beaucoup de films, de romans, de pièces de théâtre et que ses chansons fussent interprétées par une masse de chanteurs. Il est connu qu’Édith Piaf est comparée avec les autres interprètes, mais il existe les artistes qui sont désignés comme « la seconde Édith Piaf ». Ce marquage est attribué à Mireille Mathieu pour qui Édith Piaf est une idole et c’est pourquoi elle se décide pour la carrière de chanteuse. Elle finit par réussir au concours de chant avec la chanson La Vie en Rose d’Édite Piaf. Pendant les années suivantes, le public est charmé par elle, ses chansons et par sa création énorme. (Cf. Mireille Mathieu, chantefrance.com) Une autre chanteuse qui acquiert le nouveau titre d’Édith Piaf est ZAZ qui fascine les gens par ses chansons au vingt-et-unième siècle. Son commencement est comparable à Édith Piaf parce que’elle débutait à chanter aussi dans les rues au Montmartre. ZAZ est mémorisable par son expression spécifique concernant la voix et le style de la musique. (Cf. Zaz prend son envol, parismatch.com) Elle interprète aussi des chansons d’Édith Piaf. Nous aimerions nous concentrer également sur d’autres interprètes analysées comme Lucienne Boyer, Juliette Gréco, Dalida et Françoise Hardy. Ce sont les artistes qui sont aussi influencées par les événements guerriers et par les situations tragiques qui se sont passés pendant leurs vies. Notamment, il s’agit de Juliette Gréco

48 qui était arrêté avec sa sœur et sa mère de Dalida. C’est elle, qui était entourée des gens importants pour sa vie, qui ont eu les destins tragiques comme finalement aussi Dalida. En général, ces chanteuses avaient les vies intéressantes avec une création intéressante et importante. Cependant, leurs sorts ne comportent pas tant de publicité et d’événements dramatiques comme celui d’Édith Piaf. Concernant leur propre production de la musique et l’écriture des paroles pour les autres célébrités, nous mentionnons d’abord Édith Piaf. C’est une interprète qui écrit les textes pour ses propres chansons par exemple Hymne à l’amour et La Vie en Rose mais elle est aussi l’une des auteurs des chansons pour Yves Montand ; sa chanson la plus connue est Je ne veux plus laver la vaisselle. L’autre interprète pour qui elle a créé les œuvres est Théo Sarapo, à qui Piaf a dédié une dizaine de chansons. (Cf. Combis-Schlumberber, H., franceculture.fr) Nous avons déjà constaté que nous avons quatre autres chansonnières mais seulement deux d’elles, Lucienne Boyer et Françoise Hardy, participaient à leur propre production. Lucienne Boyer a écrit les paroles pour ses quelques chansons mais non pour les autres artistes. (Cf. Lucienne Boyer, fr.wikipedia.org) Quant à Françoise Hardy, elle composait les paroles et aussi la musique pour elle-même. (Cf. Verlant et Hardy, 2002, 16)

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PARTIE PRATIQUE

3 ANALYSE DES TEXTES DES CHANSONS

Dans la présente partie nous voudrions nous concentrer sur des textes des chansonnières qui sont nées au cours du XXe siècle et qui ont été déjà présentées dans le chapitre précédent. Nous nous sommes décidés à analyser six chansons de chaque chanteuse. Les chansons seront divisées en trois étapes, la période au début de leur création, après quelques chansons des meilleures années au milieu de leur vie professionnelle et puis les titres qui se forment à la fin de leur création. Ces chansons seront choisies en vertu de leurs succès et de l’importance dans le cadre de la création respective. Pendant l’analyse, il est important de se focaliser sur quelques hypothèses qui seront examinées. Cette analyse touchera l’évolution dans la thématique et dans la forme des chansons mentionnées. Ensuite, les textes des chanteuses pourront répondre à leurs problèmes personnels ou aux problèmes orientés sur leur époque. Nous supposerons l’apparition de certains motifs que nous trouverons dans toutes les chansons analysées. Nous nous concentrerons aussi sur les motifs communs ou distincts pour toutes les cinq artistes. Enfin, nous chercherons la réponse à la question par quels motifs les textes sont différents les uns des autres et pourquoi.

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3.1 Tableau avec les chansons choisies

Le tableau marque les chansonnières avec les dates de leurs vies. Il y a les chansons qui sont divisées en trois étapes. La première signifie le début de leur création, mais auprès de Lucienne Boyer la première partie est diffusée en trois chansons, parce qu’elle a créé beaucoup d’œvres au début de sa carrière. La deuxième étape est caractéristique pour la deuxième étape de la carrière de chaque chanteuse et la troisième étape comporte les chansons de la fin de leur création. Toutes les citations des chansons se trouvent dans la bibliographie. Leurs paroles sont disponibles sur Internet.

Tab. N°13

3 On peut trouver les textes de toutes les chansons sur les liens d’Internet disponibles dans la Sitographie à la fin de ce mémoire. 51

3.2 Chanson et sa composition

L’analyse des chansons sera réalisée dans le chapitre suivant. Il faut définir la théorie de la chanson et sa composition. Il existe beaucoup de définitions concernant la chanson et nous présenterons deux d’elles pour mieux comprendre la notion. D’après le dictionnaire Le Petit Larousse Illustré, la chanson est définie comme : « Composition musicale divisée en couplets et destinée à être chantée : […] » (Larousse, 2015, 229) En ce qui concerne le même dictionnaire en ligne, il définit la chanson ainsi : « Poème à chanter composé de staces égales applées couplets, séparées généralement par un leitmotiv, le refrain. » (chanson, larousse.fr) Ce qui est important de mentionner c’est la composition d’une chanson. La chanson est divisée en quelques parties qui sont nécessaires pour son fonctionnement. Les éléments de base sont l’introduction, le couplet, le refrain, le pont et le solo. L’introduction est définie de la manière suivante : « L’ "intro" annonce et précède la chanson. Elle permet de la placer dans son contexte (choix des sons, ambiance générale ...) mais doit rester courte. […] » (Comment écrire une chanson ?, musiclic.com) Ensuite, les parties intégrantes de la chanson sont le couplet et le refrain. Le couplet est une « [strophe] d’une chanson ou d’un morceau instrumental (rondo), encadrée par un refrain. » (Larousse, 2015, 314) Dans la chanson il y a plusieurs couplets qui peuvent raconter l’histoire qui s’évolue. Souvent dans la chanson, les strophes sont coupées visiblement, on peut distinguer les frontières entre la strophe et le refrain. Quelques chansons ont l’air comme le texte cohérent. Le refrain est expliqué ainsi : « Suite de mots ou de phrases identiques qui se répètent à la fin de chaque couplet d’une chanson ou de chaque strophe d’un poème. » (Larousse, 2015, 982) Dans le refrain, l’idée principale de la chanson est présentée, elle est répétée plusieurs fois. Quelques chansons peuvent avoir un refrain très court, cela peut être une seule phrase avec un message. Une autre partie de la chanson est nommée le pont. C’est une « [partie] musicale intercalée entre les couplets et le refrain. Elle peut amener également quelque chose de nouveau […] » (Comment écrire une chanson ?, musiclic.com) La cinquième partie est appelée le solo. Le solo est un « [morceau] joué ou chanté par un seul artiste, que les autres accompagnent : […] » (Larousse, 2015, 1081) Chaque chanson est marquée par son rythme unique qui est très important pour l’impression

52 entière. C’est défini comme un « [élément] temporel de la musique constitué par la succession et la relation entre les valeurs de durée. » (Larousse, 2015, 1032)

3.3 Analyse des textes des chanteuses

3.3.1 Chansons de Lucienne Boyer Concernant la chanteuse Lucienne Boyer, nous avons choisi les textes qui représentent le mieux l’évolution des sujets chantés : Parlez-moi d’amour (1930), Parlez-moi d’autre chose (1933), Si petite (1933), Mon P’tit Kaki (1939), puis, Que reste-t-il de nos amours ? (1942) et enfin Mon cœur est un violon (1945). (Cf. Lucienne Boyer, fr.wikipedia.org) La chanson Parlez-moi d’amour (Chanson n° 1)4 comprend deux couplets et un refrain qui se répète trois fois : la première fois justement au début de la chanson, puis après la première strophe et ensuite à la fin du texte. Du point de la vue de la rime, il s’agit de l’alternance de la rime plates et croisées : pour le refrain c’est ABAB ACC ; pour les strophes AABB CCDD. Parlez-moi d’amour est un texte de l’amour, dont l’auteur a employé les répétitions de la même idée, néanmoins de manière poétique. L’idée du premier vers du refrain Parlez-moi d’amour est répété ainsi : Redites-moi des choses tendres, puis Votre beau discours, qui est suivi du vers Mon cœur n’est pas las de l’entendre. Le refrain est conclu par un vers qui mentionne explicitement, pourquoi la femme parle toujours de l’amour, pourquoi elle ne se lasse pas de répéter toujours la même idée – parce qu’elle est amoureuse : Je vous aime. La première strophe contient, entre autres, les mots clés de toutes les chansons de Lucienne Boyer : excepté l’amour il s’agit encore des mots bercer, caresser, consoler et des mots du même champ lexical. Donc la première strophe comprend [votre voix] aux sons caressant, [votre voix] me berce. Dans la deuxième strophe, la chanteuse emploi [Mon cher trésor] le console d’un baiser. Le motif d’apaisement apparaît en relation avec le mot chagrin : [il] vite apaisé ; le console d’un baiser ; du cœur on guérit la blessure ; par un serment qui le rassure. Le texte n’est pas construit seulement sur les répétitions des idées, mais aussi sur d’autres figures poétiques comme l’opposition : je n’en crois rien / Mais cependant je veux encore, la personnification : sons caressants, le

4 Les liens des paroles sont disponibles dans la Sitographie à la fin de ce mémoire. 53 serment qui le rassure, mon cœur n’est pas las de l’entendre ; sur la métonymie ce mot que j’adore ; votre voix aux sons caressants. La chanson Parlez-moi d’autre chose (Chanson n° 2) a été écrite pour la jeune chanteuse comme la précédente. Le texte de cette deuxième chanson, qui devrait représenter les débuts de la chanteuse, comprend deux strophes et deux refrains ; le refrain qui est employé après la première strophe a 8 vers (d’ailleurs aussi comme les deux strophes), le refrain à la fin de la chanson ne comprend que sa deuxième partie de quatre vers. Le premier refrain alterne les vers d’après le schéma avec des rimes plates AAAA BBCC, le second d’après le schéma AABB. Par le refrain, la femme veut exprimer sa persuasion qu’il n’est pas nécessaire de parler toujours de l’amour, qu’il suffit de parler avec les yeux, les gestes, les regards. Tandis que dans la première chanson c’était la femme qui aimait à devenir folle, dans la deuxième chanson c’est la femme qui est aimée à la folie. Dans le premier cas, la femme souffre peut-être de son amour, dans le deuxième, elle fait souffrir un homme. Dans les deux strophes, il y a de nouveau des répétitions de la même idée, de plus, il y a entre elles la relation d’une gradation montante : […] tu m’aimes / […] tu m’adores / […] tu me veux. Une autre répétition qui suit immédiatement : les mots d’amour, les mots suprêmes ou un peu loin : tu me parles de la tendresse. De nouveau, le texte comprend des personnifications comme la voix chantante ; ta voix […] me berce ; ta bouche […] me tente. Pour souligner la force de l’amour, l’auteur a utilisé aussi l’hyperbole tu m’as dit cent fois / tu m’en as fait cent fois l’aveu. Nous avons déjà établi les mots clés qui apparaissent dans les chansons de Lucienne Boyer. Ils se trouvent également dans ce texte-ci : caresses (la première strophe), qui me berce (la seconde strophe). Le mot de l’amour est bien sûr omniprésent, son sens est caché entre les lignes. La deuxième strophe souligne l’idée exprimée par le refrain : la femme a besoin des actes, non des mots. Le schéma de rimes des premières et deuxièmes strophes contient des rimes croisées ABAB CDCD. La troisième chanson de la première période de la chanteuse est intitulée Si petite (Chanson, n° 3). La chanson comprend 24 vers, dont la majorité a 8 syllabes et qui peuvent être divisés par 10 demi vers à 4 syllabes. Les rimes sont rangées cette fois plutôt par hasard que par un schéma concret. Il s’agit de la confession d’une femme qui aime de toutes ses forces ; elle est soumise à son pouvoir, à son charme :

54 tu peux / quand mon cœur bat trop vite / le briser entre tes doigts. Elle a peur de le perdre, de rester sans son amour. Par ce sentiment finit tout le texte, c’est-à-dire par le discours direct suivant : « Serai-je assez forte / Pour te garder ? » Deux autres chansons suivantes, que nous avons choisies, représentent la période quand Lucienne Boyer est devenue célèbre, au milieu de sa carrière : il s’agit de Mon P’tit Kaki (Chanson n° 4) et Que reste-t-il de nos amours ? (Chanson n° 5). Au début, il faut mentionner qu’il y a une certaine relation entre la chanson Si petite et Mon P’tit Kaki (la première encore de la « première période », la deuxième de la suivante) comme elle existait entre les deux premières que nous avons déjà présentées. Si petite est une confession d’une femme qui se sent aimée et qui aime de toutes ses forces, la deuxième raconte une histoire d’une femme abandonnée par son mari qui était obligé de partir à la guerre. C’est lui qui est maintenant tout petit, perdu, abandonné. Mon P’tit Kaki est une métonymie d’un mari habillé en uniforme, qui est petit parce qu’il souffre, parce qu’un jour il peut perdre sa vie dans la guerre. Mon P’tit Kaki comprend six strophes, le texte de la chanson est privé de refrain. La composition du texte est suivante : la première strophe exprime les adieux du couple – lui, il part dans la guerre, elle, elle reste toute seule à la gare, dans la deuxième, elle exprime son amour par les vers graduant : Elle pense à toi et c’est pourquoi / elle t’en aime encore davantage / elle tiendra l’coup et jusqu’au bout / […] / elle a ta photo sur son cœur jour et nuit / Mon chéri, mon p’tit kaki. Dans la troisième strophe, la femme parle de sa solitude, dans la quatrième elle a peur pour lui, elle ne veut pas qu’il tombe malade, dans la cinquième, elle se souvient de petits malentendus passés entre eux deux, de tous les beaux moments qu’ils ont passés ensemble, dans la sixième, elle souhaite de tout son cœur que son mari, son « p’tit kaki », retourne à la maison. Parfois, au début des deuxième, quatrième et sixième strophes, se trouve un vers qui, formellement contient une antithèse, néanmoins du point de vue du sens, les mots expriment la même idée, c’est-à-dire, elle s’adresse à un être aimé : mon p’tit kaki, mon grand chéri. À la fin, quand la chanteuse souhaite que son mari retourne, elle emploie de l’hyperbole : L’épouse la plus exemplaire ou le meilleur ménage de tout Paris. C’est la force du désir et du rêve qui la pousse vers une conviction pareille. Le schéma des rimes est construit de manière inhabituelle : les première, troisième et cinquième strophes ont des rimes croisées : ABAB CDCD, les deuxième, quatrième et sixième ABCB DBAA, ABCB CBDD, ABCB DBAA.

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De cette période de la vie de Lucienne Boyer, vient encore une chanson intitulée Que reste-t-il de nos amours ?. Son schéma n’est pas non plus habituel : la chanson est composée de deux strophes à six vers et du refrain qui est répété deux fois et qui comprend 13 vers. Surtout le refrain comprend l’anaphore que reste-t-il de. La chanson a été écrite à l’époque où Lucienne Boyer était en apogée de sa gloire ; en même temps, elle commence à se souvenir de son passé, dont la chanson Que reste-t-il de nos amours ? est le témoin. Le texte comprend des mots qui évoquent le passé et peut-être la vieillesse qui arrive : soir quand les gens se réunissent, quand ils se souviennent de leur passé, de leur événements vécus ; le vent frappe à la porte, une image, une métaphore de quelque chose qui est déjà passé ; le feu qui s’éteint, la métaphore de la vieillesse qui s’approche ; une chanson d’automne, donc l’automne de la vie humaine ; la maison qui frissonne, parce qu’il fait froid de la solitude, de la vie, des souvenirs ; les amours mortes ou jours lointains, donc, les souvenirs. Comme nous avons déjà mentionné, il s’agit des métaphores qui comprennent, entre autres, des personnifications : le vent frappe à la porte, les amours morts, la maison qui frissonne, le feu qui s’éteint. Les souvenirs du passé sont transformés en tableaux métaphorisés et oniriques comme par exemple : bonheur fané, cheveux au vent, baisers volés, rêves mouvants, des mois d’avril. Puis, le texte comprend également les tableaux métaphorisés, imagés plus concrets : vieille photo de ma jeunesse, des billets doux, un petit village, un vieux clocher, un paysage caché, un nuage [qui passe et peut refléter] le cher visage de mon passé. La dernière chanson que nous avons choisie représente la fin de la carrière de Lucienne Boyer et s’appelle Mon cœur est un violon (Chanson, n° 6). Elle est assez courte en comparaison avec les chansons précédentes. Cette chanson comprend trois couplets entre lesquels sont les vers qui n’appartient à aucun couplet Traîne avec mélancolie, Mon cœur est un violon Sur lequel ton archet joue et Et vibrant à l’unisson Mon cœur est un violon... En ce qui concerne la rime, dans le premier couplet se trouve d’abord la rime croisée et puis celle qui est triadique ABAB CCCC. Dans les deux couplets suivants n’est que la rime croisée ABAB. Le nombre des syllabes n’est pas régulier, il y a cinq ou sept syllabes. Le refrain n’apparaît pas mais nous pouvons y voir un parallélisme syntactique, cela veut dire qu’une phrase se trouve plusieurs fois dans

56 cette chanson : Mon cœur est un violon. Nous pouvons constater que Lucienne Boyer utilise la métonymie en comparant son cœur à l’instrument. La thématique de cette chanson est influencée aussi par la thématique amoureuse. Elle décrit son cœur et elle le compare avec le violon : Mon cœur est un violon / Sur lequel ton archet joue / Et qui vibre tout du long / Appuyé contre ta joue). Elle dit que parfois le son de violon est variable : Tantôt l’air est vif et gai / Comme un refrain de folie / Tantôt le son fatigué.

3.3.2 Chansons d’Édith Piaf Les textes chantés par Édith Piaf sont de petites histoires destinées à tous les gens, les histoires touchantes qui peuvent arriver à n’importe qui des gens autour Édith Piaf, même à elle-même. Pour chaque période de sa vie, le début, le milieu de sa carrière et sa fin, nous avons choisi deux chansons : d’abord Mon légionnaire (1936), L’accordéoniste (1940), puis, La vie en rose (1946), L’hymne à l’amour (1950) et finalement Milord (1959) et Non, je ne regrette rien (1960). (Cf. Édith Piaf, fr.wikipedia.org) Nous sommes persuadés que grâce à ces petites histoires touchantes chantées, les chansons d’Édith Piaf sont toujours acceptées, préférées et chantées. La chanson Mon légionnaire (Chanson, n° 7) comprend trois strophes et un refrain qui se répète trois fois, néanmoins pour la troisième fois, il est un peu modifié. Le schéma de rimes des première, deuxième et troisième strophes est suivant : AABB CCDD, par conséquent, chaque strophe a huit vers ; le refrain comprend 12 vers inégaux, mais le schéma de rimes et le même : ABCC BDDB EEB. La chanteuse présente elle-même en tant qu’une aimée, peut-être une prostituée, en tout cas c’est une femme qui se souvient d’un bel homme avec qui elle a passé un certain temps, dont elle se souvient, qui elle voudrait avoir à côté de lui ; à la fin, elle le présente comme un être mort, ce que nous comprenons seulement d’après le premier vers : On l’a trouvé dans le désert. La première strophe se concentre sur sa description : de grands yeux très clairs, plein de tatouages, puis les mots en formes des tatouages qu’elle avait pu lire sur son corps. La première strophe a un vers qui devient en entier la comparaison : (Il avait de grands yeux très clairs / Où parfois passaient des éclairs) Comme au ciel passent es orages. Dans la deuxième strophe, Piaf chante du départ de ce légionnaire, de ses souvenirs le concernant. Puis, la dernière strophe chante sa mort, ou plutôt son personnage et sa

57 personnalité ce qui est confirmé également par les derniers vers du refrain : Y avait du soleil sur son front / Qui mettait dans ses cheveux blonds / De la lumière. Une autre chanson-histoire de la première époque de la chanteuse est L’Accordéoniste (Chanson n° 8). Elle contient trois strophes et un refrain répété trois fois. Les strophes ont le schéma ABAB CDCD EFEG, c’est-à-dire les première et deuxième strophes, la troisième a son schéma modifié seulement à la fin : ABAB CDCD EFEF. Le premier vers du refrain répond au dernier vers de la strophe précédente : Qui sait jouer la java —> Elle écoute la java ; Il jouera la java —> Elle écoute la java ; Qui joue toute la nuit —> Elle écoute la java. La première strophe raconte la vie sans souci d’une prostituée, qui aime un jeune musicien – accordéoniste, mais qu’il est obligé de s’engager à la guerre. Elle fait des rêves de leur vie commune, en tout cas, son « homme » ne revient plus. Elle est triste jusqu’au moment où le nouvel musicien-accordéoniste, qui joue la musique de java, arrive. En tout cas, quelque chose de triste, même de tragique est resté dans ses pensées : Arrêtez ! / Arrêtez la musique ! Le texte comprend des images métaphorisées qui ne parlent pas directement d’une prostituée, de ce qu’elle rêve, mais grâce à ces images, les auditeurs les comprennent sans problèmes. Il n’y a pas de personnification, les images sont concrètes et de cette manière rendent la chanson claire avec les descriptions physique – les doigts longs et sec de l’artiste […] ; ses yeux amoureux […] – et également psychique : tout son être est tendu / son souffle est suspendu / c’est vraie tordue de la musique […] – du jeune accordéoniste. Nous avons rangé les deux chansons suivantes La vie en rose (Chanson n° 9) et L’hymne à l’amour au milieu de la carrière d’Édith Piaf. La première possède 12 strophes, mais il s’agit d’un texte qui est deux fois répété. La première strophe comprend quatre vers (ABBA), les deuxième, troisième, quatrième et sixième ont le schéma de rimes : CCD, EED, FFD, HHI ; la cinquième strophe ne contient que deux vers avec la rime plate (GG). Dans le texte, il est possible de trouver la personnification : Des yeux qui font baisser les miens / un rire qui se perd…, la métaphore clé : je vois la vie en rose, la métonymie : il est entré dans mon cœur. Ce texte correspond aux textes d’amour chantés par Lucienne Boyenne : la chanteuse veut être aimée, bercée et entendre les mots d’amour. Comme la chanson est composée d’un texte deux fois répété, elle se passe du refrain. La chanson très connue L’Hymne à l’amour (Chanson n° 10) ne parle que de ce beau sentiment, l’amour : elle veut rester avec son aimé, elle veut mourir avec lui.

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Le monde est beau quand elle est avec lui. Tout est soumis à cette idée : les personnifications : le ciel bleu […] peut s’effondrer, la terre […] s’écrouler ; l’amour inond’ra mes matins. Il y a des hyperboles : J’irais jusqu’au bout du monde ; J’irais décrocher la lune, J’irai voler la fortune […] ; Je renierais ma patrie / Je renierais mes amis […] ; Nous aurons pour nous l’éternité / Dans le bleu de toute l’immensité […]. Le texte comprend également quelques anaphores pour souligner la conviction de la femme qui aime : J’irais ou Je renierais ou Dans le. Finalement, nous avons choisi deux chansons qui représentent bien la fin de la carrière et de la vie d’Édith Piaf : Milord (Chanson n° 11) et Non, je ne regrette rien (Chanson n° 12). La chanson Milord se range parmi ces chansons de Piaf qui créent de petites histoires touchantes. Celle-ci raconte d’une prostituée qui parle à un homme, elle l’attire à elle-même, elle lui dit de l’avoir vu avec une belle femme un jour. Ensuite, quand elle voit qu’il commence à pleurer, elle est touchée et essaie de le consoler. La chanson commence par le refrain, qui accompagne deux strophes. Le refrain et aussi les strophes comprennent douze vers ; leur schéma de rimes est suivant : ABBA CDDC EFFE, le schéma du refrain : ABAB ACDC AEAE. Dans la dernière partie, la chanteuse invite cet homme inconnu à être plus souriant, plus gai et à oublier ses soucis. La chanson Non, je ne regrette rien représente un certain adieu avec le public, le monde, l’univers de la chanson. Elle comprend deux fois un refrain, dont les deux derniers vers sont modifiés, et une strophe de six vers avec le schéma ABAC DC ; le refrain a le schéma ABBA CC. Le sens du texte est simple : ne rien regretter ce qui s’est passé dans la vie, il s’agit surtout des amours, même s’il est parfois nécessaire de recommencer.

3.3.3 Chansons de Juliette Gréco En ce qui concerne Juliette Gréco, nous avons aussi essayé de choisir les textes qui représentent le mieux l’évolution des sujets chantés : donc pour chaque période de sa vie, le début, le milieu de sa carrière, la fin, nous avons choisi également deux chansons : d’abord Si tu t’imagines (1949) et Je suis comme je suis (1951), ensuite La Javanaise (1963) et Déshabillez-moi (1968) et finalement Non, monsieur, je n’ai pas vingt ans (1977) et Le temps des cerises (1983). (Cf. Juliette Gréco, universalmusic.fr et Juliette Gréco, fr.wikipedie.org)

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Dans tous les textes de Juliette Gréco domine l’image d’une belle fille qui souhaite être aimée et admirée et qui l’est. Pour la décrire, il y a des descriptions, des métaphores comme teint de rose, ta taille de guêpe […], tes ongles d’émail / ta cuisse de nymphe / et ton pied léger… Les chansons de Gréco semblent être les plus sensuelles et charnelles de tous les textes que nous avons choisis pour caractériser cinq chanteuses du XXe siècle. Le texte de la première chanson présentée Si tu t’imagines (Chanson, n° 13) du répertoire de Juliette Gréco comprend quelques répétitions rythmiques ; même certaines mots sont répétés pour souligner le rythme, il ne s’agit pas des idées profondes. C’est aussi le cas de la chanson Je suis comme je suis (Chanson, n° 14) qui est composé de trois strophes (dans la chanson Si tu t’imagines il n’y a pas de strophes, le texte est chanté comme un courant de vers qui suivent l’un à l’autre) de douze vers, dont les vers ne sont conservés si soigneusement comme dans les textes d’autres chanteuses mentionnées. Le refrain se répète trois fois et où la chanteuse répète toujours la même réplique insouciante : Je suis comme je suis/ Je suis faite comme ça / Que voulez-vous de plus ?/ Que voulez- vous de moi ? Cette partie a donné le nom au titre de la chanson parce qu’elle exprime l’état d’une jeune fille qui veut plaire, qui n’a peut-être pas d’autres soucis et qui, au moins, ne veut pas les manifester. Dans les strophes, elle se décrit, elle chante de son visage, de son corps, de ses vêtements. Dans la troisième strophe, elle mentionne qu’elle aimait quelqu’un et que ce quelqu’un l’a aimée : Et quelqu’un m’a aimée. En tout cas c’est tout ce qu’elle révèle d’elle-même. Deux chansons suivantes La Javanaise (Chanson, n° 15) et Déshabillez-moi (Chanson, n° 16) correspond toujours aux sujets de la première période de sa carrière. C’est-à-dire, le leitmotiv est l’amour, les textes sont remplis de la sensualité et des idées charnelles. La Javanaise a quatre strophes de six vers, néanmoins les quatre derniers vers de chaque strophe devient le refrain. Les rimes ont une structure ferme qui se répète régulièrement : AABB CC. L’amour a sa métaphore dans le mot avril ou il est mentionné de manière concrète : qu’avons-nous vu de l’amour ? ou avril en vain me voue à l’amour ou J’avais envie de voir en vous cet amour, […] La vie ne vaut d’être vécue sans amour. La chanson est accompagnée de musique en style de la java, donc le rythme correspond au rythme des vers. Déshabillez-moi est la chanson la plus sensuelle du répertoire de Juliette Gréco. Le vers Déshabillez-moi, déshabillez-moi est répété sept fois et le reste du texte est concentré sur la façon comment il faudrait déshabiller celle qui en chante.

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En tout cas grâce au rythme, à la manière par laquelle Gréco la chante, la chanson est devenue célèbre. Il n’est pas possible de parler de Juliette Gréco sans mentionner ce texte. Quant aux sujets, les chansons de la dernière époque de la carrière de Gréco sont plus ou moins de la même caractéristique que les chansons que nous avons déjà choisies : donc, elles sont sensuelles, même si l’artiste se rend compte qu’elle n’est plus jeune. C’est le cas de Non, Monsieur, je n’ai pas vingt ans (Chanson, n° 17) et Le temps des cerises (Chanson, n° 18). La première comprend trois strophes et le refrain répété deux fois. Le schéma des strophes est suivant : ABAC DEDE FF et le refrain – ABAC BD. Dans le texte, l’artiste évoque ses souvenirs de la jeunesse et pour exprimer la difficulté de certains actes, elle emploie des images métaphorisées : vingt ans, c’est l’âge dur, […] j’ai dansé sur quelques volcans, / troué quelques souliers, […] Ma maison est un soleil noir / au centre de ma tête. Il y a aussi une certaine forme de la comparaison dans la dernière strophe : Les poètes sont des enfants, / Des enfants importants. Dans le refrain, les jours qui sont passés rappellent le rêve à l’envers / Quand les oiseaux parlaient / Sous la plume à Prévert. La dernière chanson de Juliette Gréco, que nous avons choisie de son répertoire, contient sept strophes et à la fin se trouve une certaine forme du refrain, qui n’accompagne pas chaque strophe, mais qui conclut plutôt toute l’énonciation. Les strophes sont composées de quatre ou cinq ou même six vers. La chanson révèle la période entre le printemps et l’été, quand il est ce temps des cerises qui évoque les robes rouges, les chansons, la gaité, les amoureux qui sont ensemble, qui dansent et qui sont heureux. Pour cette raison, le texte introduit plusieurs fois les choses et les mots qui évoquent la couleur rouge ou ses nuances : cerises, cœur, robes vermeilles, sang. Les souvenirs sont présentés comme un tableau joyeux, plein d’amour et de musique. En somme, les chansons de Juliette Gréco sont concentrées sur les manifestations des charmes et de beautés d’une jeune fille ou d’une femme qui est belle et qui en est consciente. Les textes ne sont pas de petites histoires comme dans le cas d’Édith Piaf. Les chansons de Gréco sont toujours appréciées pour le rythme, leur charme mélodique et le charme de la voix de l’artiste.

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3.3.4 Chansons de Dalida Quant à Dalida, nous avons également choisi les textes qui représentent le mieux l’évolution des sujets chantés : d’abord Bambino (1956) et Madona (1956), ensuite Ciao amore ciao (1967) et Darla dirladada (1970) et finalement Mourir sur scène (1983) et Lucas (1983). (Cf. Dalida, dalida.com) Bambino (Chanson, n° 19) a quarante vers de longueur inégale. Il y a des vers qui n’ont que 4 syllabes, les plus longs en ont 14. Le refrain ou la partie qui se répète deux fois de manière égale comprend un vers en italien : gratta gratta tuo mandolino. En tout cas, l’Italie est evoquée dans tout le texte par son ambiance, par le mot qui a donné le titre à la chanson, donc Bambino, puis par un long vers suivant : Ta musique est plus jolie que tout le ciel d’Italie. Le texte parle d’un très jeune homme ou plutôt d’un garçon ce qui est témoigné par les extraits suivants : tu es trop jeune encore ; tu as l’air d’un chérubin, va plutôt jouer au ballon / Comme font tout les gamins ! ; L’amour et la jalousie ne sont pas des jeux d’enfant. Dalida développe l’image d’un garçon qui est tombé amoureux, il paraît que pour la première fois dans sa vie. Cette idée est confirmée juste par le début de la chanson : Les yeux battus / La mime triste et les joues blêmes / Tu ne dors plus / Tu n’es que l’ombre de toi-même / Seul dans la rue. Un peu plus loin, son état est contrasté par les vers comme : Mais tu es trop jeune encore / Pour jouer les amoureux. Les vers se développent dans ce sens : un garçon tombé amoureux et trop jeune pour aimer vraiment ; à la fin, la chanteuse envoie le garçon vers sa maman qui seule peut le consoler. Il ne s’y ni la consolation ni l’humiliation, mais d’une certaine conclusion qu’il faut encore mûrir. La chanson Madona (Chanson, n° 20) est écrite en forme d’une prière, par l’intermédiaire de laquelle la jeune fille s’adresse à Notre-Dame (ou à Madona ou à la Sainte-Vierge). La première strophe est une prière adressée à Madona, la deuxième est écrite au nom de toutes les femmes qui ont perdu leur personne aimée, dans la troisième, la jeune femme prie Sainte Marie de ramener dans le port / La voile blanche. La quatrième strophe révèle les bruits qui courent dans le village : Au village on dira que tu n’es pas notre Mère / Que tu n’es que statue de bois sans mystère. Tout le texte finit par un vers explicite d’une prière : Vers toi notre prière monte. Le texte comprend des images métaphorisées qui expriment le deuil des femmes : Les femmes aux voiles noirs, aux ailes des vautours / ont vu au ciel des 62 morts passer sa barque frivole ou La voile blanche de mes amours. Il y aussi de la métonymie comme par exemple dans le refrain : La foi brûlante des beaux jours. Le schéma de rime de toutes les trois strophes est suivant : ABCB, AABB et AABB. Dans le refrain, il y a des vers libres. Nous avons rangé les chansons Ciao amore ciao (Chanson, n° 21) et Darla dirladada (Chanson, n° 22) au milieu de la carrière de Dalida. La première est composée de quatre strophes qui ont cinq vers (les première et troisième strophes), quatre vers (les deuxième et quatrième strophes). Les strophes sont accompagnées du refrain qui répète successivement ciao amore. La chanteuse exprime les points de vue de deux amants qui vivent leur vie ordinaire et voudraient connaître un peu plus : Nous vivons dans du rose / Dans du gris monotone. Pour exprimer ses sentiments, l’auteur a employé des métonymies : nous sommes deux ombres ; Je veux voir des villes qu’elles soient blanches ou rouges ; la tiédeur de vivre ; cette maison grise. Nous y trouvons également de la personnification : des yeux qui brillent ; un grand amour sombre. La quatrième chanson, intitulée d’après son refrain exprimant la mélodie, contient trois strophes de 13 syllabes, la dernière en a quatorze à cause de la répétition du dernier vers. Elle exprime un adieu, la séparation d’une femme et d’un homme. La cause de leur séparation est écrite de manière explicite : Monsieur tu n’étais pas fidèle. L’auteur a de nouveau employé des tableaux métaphorisés comme : le soleil de ses vingt ans ; semer le vent et le grain ; Je n’ai qu’une enfant, c’est ma terre, / Je n’ai qu’une amie, la rivière, […] Quand elle dans sur les galets. Les vers comprennent également au moins une hyperbole : j’aurai l’océan pour toi. La rime est en général plate. Les deux dernières chansons Mourir sur la scène (Chanson, n° 23) et Lucas terminent la carrière de Dalida. Mourir sur la scène est basée sur une idée fixe qui est répétée de quelques manières différentes : la chanteuse exprime son désir de mourir sur scène, quand elle chantera, sous les projecteurs, devant le public ravi, devant une salle comble. En ce qui concerne la construction formelle, le texte comprend quatre fois le vers Viens, mais ne viens pas quand je serai mort. Puis, il a sept strophes de la longueur différente. La chanson Lucas (Chanson, n° 24) a, du point de la forme, le texte qui est créé de six strophes et du refrain qui apparaît après la troisième et la cinquième strophe. La rime est un peu variée : AABC CB, AABC CD, AABC CD, ensuite le

63 refrain AAAB BCCD, puis AABC CB, AABB BB, de nouveau le refrain et la dernière strophe : AABC CC. Dans la chanson, Dalida accompagne, ou elle est accompagnée d’un garçon qui s’appelle Lucas. Il l’admire, elle l’aime comme s’il était son fils, ils retournent de leurs courses en taxi et puis, finalement, Dalida est obligée de laisser ce garçon à sa mère qui l’attend. Le texte contient une certaine nostalgie, ce qui est souligné aussi par les mots comme des rêves, des souvenirs, le passé, le soir et également par l’image de leur séparation qui se trouve dans trois derniers vers : Ta mère nous fait signe de la main / Va, elle t’attend dans le jardin / Et moi, je reprends mon chemin. Si nous comparons les textes des chansons de quatre chanteuses, dont nous avons déjà écrits, il est évident que les textes d’Édith Piaf ont toujours plus de succès grâce aux histoires qui peuvent se dérouler dans n’importe quelle période de la vie et de l’histoire. Les textes de Dalida sont trop concentrés sur elle-même, sur ses sentiments personnalisés, sur son ego d’une belle femme et d’une vedette. Ses textes, même s’ils sont jolis, bien chantés, se rangent parmi beaucoup d’autres qui sont semblables. Tandis que les chansons d’Édith Piaf créent quand même un phénomène particulier dans l’histoire de la chanson française justement par leur contenu.

3.3.5 Chansons de Françoise Hardy En ce qui concerne Françoise Hardy, nous aimerions aussi présenter les chansons qui représentent le mieux son évolution : d’abord Tous les garçons et les filles (1962) et Avant de t’en aller (1963), ensuite Comment te dire adieu ? (1968) et La question (1971) et finalement Tamalou (1981) et Vert ouvert (1981). (Cf. Françoise Hardy, fr.wikipedia.org) À notre avis et à notre conscience, la chanson Tous les garçons et les filles (Chanson, n° 25) est devenue la plus connue et la plus célèbres de toutes les chansons de Françoise Hardy. Le texte est composé de trois strophes de huit vers, du refrain de deux vers qui est chaque fois différent. La rime se répète régulièrement d’après le schéma : ABAB CCDD, AA, ABAB CCDD, AA ABAB CCDD. L’artiste mentionne six fois les garçons et les filles de son âge. Le sujet est assez simple : les garçons et les filles, parmi lesquels la chanteuse est encore comptée, sentent que leur amour arrivera, ils savent que l’amour signifie être heureux, avoir les yeux dans les yeux, la main dans la main… Peut-être tous le connaissent déjà sauf celle qui en

64 chante. Il s’agit des pensées concrètes, des descriptions des amoureux, néanmoins, il est possible de trouver une certaine métonymie : sans peur du lendemain. Avant de t’en aller (Chanson, n° 26) est une courte chanson de trois strophes avec les rimes très simples : AAAB BA, ABCA, AAAB BAAA, A. Chaque strophe a un nombre différent de vers. Le sujet est également assez simple : Françoise Hardy chante de la séparation, mais de manière insoucieuse : il y a d’autres garçons qui arriveront, ce qui est caché entre les lignes. En tout cas, il s’agit de la conviction d’une jeune fille. Les deux autres chansons sont Comment te dire adieu (Chanson, n° 27) et La Question (Chanson, n° 28). La première développe le sujet de Avant de t’en aller, c’est-à-dire le sujet de la séparation. Le texte est plus intéressant du point de vue formelle : la majorité des vers finissent par la même rime A ; il y a seulement deux vers avec la rime B. La chanson a trois strophes, les deux premières de 8 vers, la troisième de neuf vers à cause de la triple répétition de Comment te dire adieu. La rime A est représentée par les mots : veux, malheureux, mieux, adieu, peu, feu, bleu, yeux qui se répètent plusieurs fois ; la rime B n’a que les mots chance, blanche. La question possède deux strophes dont les rimes sont rangées plutôt par hasard. Il n’y a pas de système de la rime régulière. Le texte parle de nouveau d’un couple amoureux qui cesse de s’entendre. Celle qui chante se pose une seule question : Pourquoi ? Il y a des métaphores comme : Les mondes où malgré moi je plonge / sont comme un tunnel qui m’effraie ; ou Je ne sais pas pourquoi je reste / dans un air qui m’étouffera / tu es le sang de ma blessure / tu es le feu de ma brûlure. La chanson avant-dernière intitulée Tamalou (Chanson, n° 29) est composée de plus de 90 vers court, qui comprennent des mots enfantins comme dodo, les jeux de mots qui apparaissent surtout dans les rimes. Le texte est basé sur l’allitération des voyelles [u] et [o], des consonnes se répètent aussi, mais de façon assez irrégulière. Il est difficile d’établir un sujet fixe, il s’agit vraiment plutôt d’un jeu de sons et de mélodies. Le texte, que nous voulons présenter comme le dernier, est intitulé Vert ouvert (Chanson, n° 30) rassemble plus ou moins tout de quoi nous avons traité jusqu’à maintenant par rapport à Françoise Hardy : le jeu de mots et le sujet de l’amour malheureux ou inaccessible. La chanson a 52 vers, parfois composés d’un seul mot. Les rimes correspondent au titre Vert ouvert, c’est-à-dire, il s’agit des mots

65 qui finissent par la syllabe [ver] ou [er] : ouvert, verts, couvert, verre, enfer, envers, terre, colère, amère, air, claires, œillères, faire, prière, encore, frontière, j’espère. Françoise Hardy est aussi devenue célèbre grâce à sa voix, aux sujets chantés et aux mélodies suggestives. Notre analyse prouve finalement que les textes qui contiennent une histoire, qui touchent au public par son déroulement et une certaine pointe spéciale et bien construite, sont préférés par le public. Donc, il est clair que ce sont les textes d’Édith Piaf qui ont enchanté les auditeurs de plusieurs générations et qui entrent de cette façon dans l’histoire de la chanson française plus que les textes chantés par d’autres chanteuses.

3.4 Comparaison des textes

La comparaison des chansons des interprètes présentées fait une partie importante de la partie pratique du présent mémoire. Concernant leur gloire, le retentissement de ces chansonnières dure jusqu’aujourd’hui, surtout celui d’Édith Piaf. La plus célèbre est sans doute Édith Piaf mais il ne faut pas non plus oublier les chanteuses que nous nous décidions à choisir pour notre mémoire. Toutes les chanteuses indiquées fascinaient et fascinent le public par leurs voix, leur thématique et par leur style de la musique. Elles créent un chapitre remarquable de la chanson française du XXe siècle. Il était évident que le leitmotiv commun pour toutes les chanteuses est sans doute l’amour. Mais chacune d’elles le chante d’un autre point de vue. Lucienne Boyer chante d’un amour heureux et pur. La femme veut être aimée, bercée et elle aime de toutes ses forces. La femme est soumise au charme d’un homme et elle se sent aimée. La majorité de ses chansons a l’air heureux et gai sauf la chanson Si Petit et Mon P’tit Kaki qui expriment un amour malheureux à cause de la guerre. Mais en géneral nous pouvons indiquer les textes des chansons de Lucienne Boyer comme heureux, qui expriment l’affection d’une femme aimante et qui semble être parfois naïve. Les chansons d’Édith Piaf sont plus mélancoliques. Même si elle chante aussi de l’amour, sa conception est plus réaliste. L’amour est souvent coupé de manière inattendue et malheureuse. Il y a quelques textes dans lesquels Édith Piaf s’incorpore dans le personnage d’une prostituée ; grâce à cette vive ressemblance, les chansons

66 reçoivent l’air naturaliste et par conséquent très émotif. En tout cas, il est remarquable qu’Édith Piaf n’a jamais donné une mauvaise impression ou un sentiment dépressif. Quelques chansons ont une certaine liaison aux chansons de Lucienne Boyer parce qu’elles aussi, elles mentionnent de beaux sentiments, souvenirs et expériences. Je ne regrette rien est une chanson mélancolique mais en même temps très équilibrée. Elle ne regrette rien de sa vie même si elle sent s’approcher sa fin. Dans les textes de Juliette Gréco nous trouvons beaucoup de sensualité. Ses chansons sont remplies d’érotisme et des idées charnelles. La fille souhaite aussi être aimée et admirée, de plus elle l’est déjà. Juliette chante souvent de la beauté d’une fille qui a la taille d’une guêpe et qui a les yeux profonds. Ses chansons sont plus sensuelles que celles des interprètes précédentes. Les chansons de Dalida sont profondément dépressives et cela reflète bien sa vie malheureuse. Les textes sont tristes, désespérés, l’amour n’est pas accompli. Un thème fréquent est la mort ; dans une de ses dernières chansons, Dalida chante qu’elle veut mourir sur scène. Il nous semble intéressant que Dalida raconte, dans une de ces chansons Bambino, de point de vue d’un garçon qui est malheureusement amoureux, par rapport aux chansons de Lucienne Boyer et d’Édith Piaf. Ces dernières utilisent plutôt le personnage d’une fille. De plus, Dalida chante, entre autres, de l’amour parental, en tout cas, cette chanson est triste. Elle aime le garçon comme son fils, mais enfin il doit rentrer vers sa mère. En comparaison avec les autres chanteuses, les chansons de Dalida sont sans espoir et dépressives. Françoise Hardy chante également les chansons d’un amour malheureux et non accomplis mais à la différence des artistes précédentes, il y a un peu d’espoir. Le sujet fréquent est la séparation mais assez souvent ces textes sont plus positifs et optimiste que ceux de Dalida. Les chansons les plus modernes sont plutôt ludiques et lyriques, sans action, mais nous pouvons y sentir de l’amour, de plus il y a beaucoup de jeux avec les mots. En conclusion nous aimerions constater que l’amour apparaît dans toutes les chansons mais chaque chanteuse le présente par sa propre conception, à travers leurs propres sentiments et les événements vécus. Les sujets des textes de toutes les cinq interprètes sont parfois dépressifs, parfois sensuels et heureusement parfois heureux. Cela veut dire que l’amour a beaucoup de formes et les chanteuses savent l’introduire dans leurs créations.

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Il est clair que certaines chansons de toutes les femmes présentées reflètent les périodes vécues, c’est-à-dire, surtout les années de guerre quand elles perdaient leurs amis et également leurs amours. La politique, les temps durs devaient sans doute influencer l’univers psychique des interprètes. Le motif de la guerre signifie la séparation, la perte, la solitude et pour cette raison les souvenirs envahissaient les femmes qui sont restées seules et abandonnées. Donc tous ces motifs se trouvent dans les chansons de toutes les cinq chanteuses. Grâce à la partie pratique et grâce à la comparaison des sujets qu’Édith Piaf a dans son répertoire, on voit qu’il s’agit plutôt des chansons-histoires. Il est possible de constater que les auteurs de ses textes n’aiment pas beaucoup faire des créations basées sur le jeu de mots, tandis que ce type des chansons ludiques se trouve dans les répertoires de Lucienne Boyer, Juliette Gréco, Dalida et Françoise Hardy.

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PARTIE DIDACTIQUE

Le thème des chansons est pertinent dans la classe de FLE. La notion de la chanson a une grande valeur. Il est important d’entraîner la compréhension orale et écrite, par exemple en utilisant les activités ludiques à l’aide de l’écoute, le jeu avec le vocabulaire de la chanson, etc. Grâce à la chanson, nous pouvons motiver les élèves, compléter les leçons de travail avec un manuel et s’amuser pendant les cours. Dans cette partie, nous proposons trois fiches pédagogiques. Dans la première, nous nous focaliserons sur la compréhension du sens des mots et la reconstruction du texte de la chanson de Lucienne Boyer. Ce type de fiche correspond à l’apprentissage et à la compréhension du vocabulaire de la chanson choisie. Dans l’activité suivante les élèves essaient de composer le texte coupé en écoutant la musique. La deuxième fiche est orientée sur la compréhension écrite en utilisant trois textes de la vie des chansonnières Lucienne Boyer, Édith Piaf et Dalida. Des élèves peuvent améliorer la compétence de lecture et de compréhension et essayer les tâches avec ce texte proposé. La première activité comporte le jeu avec les cartes de leurs données de base et la seconde activité les imite à remplir les mots croisés à l’aide des questions concernant le texte. Finalement, quant à la troisième fiche, les élèves entraînent l’écoute de la chanson qui est interprète par Édith Piaf. Des élèves écoutent la chanson et en utilisant les images, ils choisissent le vocabulaire qui correspond à un mot chanté dans la chanson. Toutes les fiches étaient expérimentées dans les classes à l’école primaire Slovanské náměstí pendant mon stage pédagogique. Grâce au niveau des élèves, il était convenable de choisir les élèves en neuvième classe pour que les fiches soient efficaces. Ces élèves comprennent déjà bien le français, leur vocabulaire est riche et ils savent bien communiquer. Deux filles ont passé l’examen du DELF scolaire du niveau A2 et elles ont réussi. Les élèves n’avaient non plus de problèmes avec la compréhension écrite, ils ont l’habitude de travailler avec les chansons et des documents audiovisuels. Ils ont apprécié surtout la troisième fiche avec des images. Parfois il a fallu expliquer le sens des mots et mettre la musique plusieurs fois.

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Fiche pédagogique 1

Thème de l’activité : La compréhension du sens des mots et la reconstruction du texte de la chanson Objectifs pédagogiques :  Compréhension orale et écrite  Enrichissement du vocabulaire  Réflexion logique  Culture de musique  Travail individuel/en groupe Niveau : A2 Public : Adolescents, jeunes, adultes Durée : 15–20 minutes Matériel nécessaire : L’enregistrement audio, le texte de la chanson sur le papier coupé en plusieurs morceaux et les photocopies de la fiche dˈélèves. Support matériel : Larousse [en ligne]. Paris : Editions Larousse. c2018 [cit. 2018-03-05]. Disponible sur : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais Lucienne Boyer – La romance du printemps. (2016). YouTube [en ligne]. [cit. 2018- 03-05]. Disponible sur: https://www.youtube.com/watch?v=Cuy5kxzthNg Paroles de la chanson la romance du printemps par Lucienne Boyer. Paroles.net [en ligne]. c2018 [cit. 2018-03-05]. Disponible sur : https://www.paroles.net/lucienne- boyer/paroles-la-romance-du-printemps Disposition de la classe : Il ne faut pas de disposition spéciale de la classe. Les élèves sont assis à leurs places et l’enseignant se trouve derrière son bureau d’où il dirige son activité – il met la musique à lˈaide de l’ordinateur. Démarche : Pendant la primière étape, l’enseignant distribue les photocopies des fiches pédagogiques avec le vocabulaire et le sens des mots. Les élèves doivent lier les mots avec leur définition. Pendant la deuxième étape, il distribue les photocopies du texte de la chanson préparée qui est coupée en partie et explique l’instruction : les élèves écouteront l’enregistrement deux fois et l’enseignent mettra la musique une fois

70 après le contrôle pour éclaircir la reconstruction correcte de la chanson. La première écoute assurera la connaissance des élèves avec la chanson, notamment ses paroles et le nouveau vocabulaire. La deuxième écoute proposera la prise de conscience de la structure de la chanson et les élèves la composeront. Étant donné que le niveau des élèves en français est élémentaire, nous pouvons faire une petite pause entre le couplet. La troisième partie inclurera le corrigé collectif de la chanson et évaluer l’activité. Corrigé : L’enseignant contrôlera avec les élèves leurs réponses dans la première activité. L’enseignant laissera lire les élèves leurs réalisations. Ensuite, il projettera toute la chanson sur l’écran et passera la chanson encore une fois. Prolongement : La révision du vocabulaire et le chant de la chanson. Pour la prochaine fois, l’enseignat peut changer la chanson et entraîner une sorte différante du vocabulaire. Commentaires de l’enseignant : Les activités sont convenables pour repasser et enrichir le vocabulaire, notamment dans la première activité. Si les élèves ne comprennent pas le sens du mot, l’enseignant peut leur expliquer le sens du mot. Après la correction, ils peuvent prononcer ensemble chaque mot à haute voix. La deuxième activité fait suite à la première activité. Le vocabulaire est utilisé dans la deuxième activité, dans la chanson de Lucienne Boyer. Quand les élèves reconstruisent la chanson à l’aide de l’enregistrement, ils peuvent traduire la chanson et l’enseignant peut poser la question de la chanson : Quelle est l’idée principale de cette chanson ?

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Fiche d’élève 1

Activité 1 Consignes : Observez le vocabulaire et le sens des mots qui sont utilisés dans la chanson La romance du printemps de Lucienne Boyer. Reliez les cartes sur la fiche d’élèves.

Info : Lucienne Boyer est une chanteuse française, née au XXe siècle. Elle est très connue pour ses chansons qui sont populaires.

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Activité 2 Consignes : Écoutez la chanson de Lucienne Boyer. Essayer de composer chaque partie de la chanson. Suivre le vocabulaire dans la chanson utilisée à l’activité 1.

Lucienne Boyer – La romance du printemps

AU RETOUR DES BEAUX JOURS, MONSIEUR, MON VOISIN, BONJOUR

LE SOLEIL DANSE C’EST LA ROMANCE

VOUS AVEZ FORT BELLE MINE DANS LES CHAMBRETTES

C’EST LA SAISON LA PLUS JOLIE LE CIEL DESCEND PAR LA FÊNETRE

TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT MAIS PAS MAL DU TOUT, MERCI

C’EST LA ROMANCE BONJOUR, MA TRÈS CHÈRE VOISINE

SOUDAIN NOUS ASSOUVIT LA SAISON DES AMANTS

DANS LE JARDIN FLEURIS

DANS SON HABIT BLEU DE GALA COMMENT MARCHENT LES AFFAIRES ?

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CHANSON CÂLINE QUE FAISIEZ-VOUS DONC, MONSIEUR ?

EN UN INSTANT, LE COEUR OUBLIE LES VIEUX TOURMENTS

MAIS LE COURANT D’AIR C’EST LA ROMANCE

LES VIEUX CHAGRINS QUEL PLAISIR QUAND ON VOUS VOIT

MAIS ZUT, VOILÀ QU’ON EST TROIS DU PRINTEMPS DE PARIS RIDEAUX TIRÉS, VITRES CLOSES

DU PRINTEMPS DE PARIS DÈS QU’IL PÉNÈTRE SA VOIX IMMENSE VOUS FLANQUE UN CORYZA

TOUT RECOMMENCE VOUS VOILÀ, TOUT S’ILLUMINE TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT LE BEAU TEMPS EST DE RETOUR

C’EST LA ROMANCE CHANSON DIVINE DU PRINTEMPS DE PARIS QUI NOUS PARLE D’AMOUR.

D’AILLEURS, TOUT VA BIEN, MA CHÈRE ON S’EN VA CHERCHER DES ROSES PUISQUE VOUS ÊTES ICI LORSQUE L’ON EST AMOUREUX

TOUT RECOMMENCE C’EST LA ROMANCE TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT DU PRINTEMPS DE PARIS

ON ENTEND LE CHANSON DU PRINTEMPS DE PARIS C’EST LE JOUR DE FÊTE TOUT RECOMMENCE POUR LES MIMI-PINSON

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Fiche d’enseignant 1

Activité 1 Consignes : Observez le vocabulaire et le sens des mots qui sont utilisés dans la chanson de Lucienne Boyer. Reliez les cartes sur la fiche d’élèves. Corrigé : Info : Lucienne Boyer est une chanteuse française, née au XXe siècle. Elle est très connu pour ses chansons qui sont populaires.

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Activité 2 Consignes : Écoutez la chanson de Lucienne Boyer. Essayer de composer chaque partie de la chanson. Suivre le vocabulaire dans la chanson utilisée à l’exercise 1.

Corrigé : Lucienne Boyer – La romance du printemps

C’EST LA ROMANCE DU PRINTEMPS DE PARIS TOUT RECOMMENCE TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT

BONJOUR, MA TRÈS CHÈRE VOISINE MONSIEUR MON VOISIN, BONJOUR VOUS VOILÀ, TOUT S’ILLUMINE LE BEAU TEMPS EST DE RETOUR COMMENT MARCHENT LES AFFAIRES ? MAIS PAS MAL DU TOUT, MERCI D’AILLEURS, TOUT VA BIEN, MA CHÈRE PUISQUE VOUS ÊTES

C’EST LA ROMANCE DU PRINTEMPS DE PARIS LE SOLEIL DANSE DANS LES JARDINS FLEURIS CHANSON CÂLINE AU RETOUR DES BEAUX JOURS, CHANSON DIVINE QUI NOUS PARLE D’AMOUR. LE CIEL DESCEND PAR LA FENÊTRE DANS SON HABIT BLEU DE GALA MAIS L’ COURANT D’AIR DÈS QU’IL PÉNÈTRE

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VOUS FLANQUE UN CORYZA C’EST LA ROMMANCE DU PRINTEMPS DE PARIS TOUT RECOMMENCE TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT

BONJOUR, MA TRÈS CHÈRE VOISINE QUEL PLAISIR QUAND ON VOUS VOIT VOUS AVEZ FORT BELLE MINE MAIS ZUT, VOILÀ QU’ON EST TROIS RIDEAUX TIRÉS, VINTRES CLOSES QUE FAISIEZ-VOUS DONC, MONSIEUR ? ON S’EN VA CHERCHER DES ROSES LORSQUE L’ON EST AMOUREUX

C’EST LA ROMMANCE DU PRINTEMPS DE PARIS SA VOIX IMMENSE SOUDAIN NOUS ASSOUVIT DANS LES CHAMBRETTES ON ENTEND DES CHANSON C’EST JOUR DE FÊTE POUR LES MIMI-PINSON EN UN INSTANT, LE COEUR OUBLIE LES VIEUX CHAGRINS LES VIEUX TOURMENT C’EST LA SAISON LA PLUS JOLIE LA SAINSON DES AMANTS C’EST LA ROMANCE DU PRINTEMPS DE PARIS TOUT RECOMMENCE TOUT CHANTE ET TOUT SOURIT

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Fiche pédagogique 2

Thème de l’activité : Les vies des chansonnières et les mots croisés Objectifs pédagogiques :  Compréhension écrite  Expression écrite  Culture de musique  Travail individuel/en binômes Niveau : A2 Public : Adolescents, jeunes, adultes Durée : 20–25 minutes Matériel nécessaire : Le papier coupé avec les textes et les photocopies de la fiche dˈélèves Support matériel : les sites Internet consacrés aux chansonnières, voir la Sitographie Disposition de la classe : Une disposition spéciale de la classe n’est pas nécessaire. Les élèves sont assis à leurs places. Ils peuvent travailler individuellement ou en binômes. L’enseignant se trouve derrière son bureau d’où il dirige son activité ou il passe entre les élèves. Démarche : L’enseignant distribue le matériel aux élèves – les petits articles sur les chansonnières et les cartes préparées. Tout d’abord les élèves liront tout le text et après ils pourront mettre ensemble les cartes selon les textes. Après cette activité nous devons corriger ces agencements des mots. Puis, ils complèteront les mots croisés concernant le thème des vies des chansonnières. La troisième partie du cours inclura le corrigé collectif des mots croisés et l’évaluation de l’activité. Corrigé : L’enseignant avec les élèves contrôleront chaque carte dans la première activité. Les données au caractère personnel de chaque chansonnière devront correspondre aux articles qui les élèves seront lire. Dans la deuxième activité les élèves rempliront les données aux mots croisés et trouveront la solution. Prolongement : Ils pourront noter le vocabulaire inconu de ces articles dans leur petit dictionnaire.

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Commentaires de l’enseignant : Ces activités sont basées sur la lecture des articles des vies des chansonnières. Les élèves peuvent apprendre quelques informations et le nouveau vocabulaire. Ils peuvent aussi regarder différents sites Internet ou des documentaires vidéo si le sujet les intéresse.

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Fiche d’élève 2

Activité 1 Consignes : Lisez les articles sur les chansonnières. Cachez les textes et composez leurs données de base à l’aide des cartes. avec nom, pseudonyme, date de naissance, lieu de naissance et titres des chansons.

Lucienne Boyer (le 18 août 1901 - le 6 décembre 1983 à Paris)

Lucienne Boyer est le pseudonyme d’Émillienne-Henriette Boyer. À cause de son album musical le plus connu, cette chanteuse a reçu encore le surnom « La Dame en Bleu ». Son père était plombier et le métier de sa mère etáit modiste. Quand la Première Guerre mondiale a commencé, son père a été tué et elle a dû travailler avec sa mère. Elle a eu du succès avec les modèles des chapeaux pour quelques personnages renommés, par exemple le peintre Foujita. Ensuite, Lucienne a commencé à chanter dans les salles célèbre de Paris (Concordia, Eldorado, Concert Mayol). Un jour, le producteur de Brodway, Lee Schubert, l’a engagé pour une tournée de sept mois. Après le retour à Paris, elle a ouvert un cabaret et a enregistré ses premiers disques. Le vrai succès est venu avec les chansons « Parlez-moi d’amour » ou « Mon coeur est un violon ». Elle a chanté dans beaucoup de villes, notamment à New York, à Washington et en Amérique du Sud. Finalement, elle est revenue en France et a chanté jusqu’aux années soixante. Elle est montée sur la scène la dernière fois en compagnie de sa fille, Jacqueline, à l’Olympia, en 1976.

Édith Piaf (le 19 décembre 1915 à Paris – le 10 octobre 1963 à Grasse)

Édith Piaf est le pseudonyme d’Édith Giovanna Gassion. Elle est née à Paris dans une famille très pauvre. Son père était acrobate et sa mère chanteuse de rue. Pendant la guerre son père est parti et sa mère a été incapable de s’occuper d’elle. Édith

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a déménagé chez grand-mère dans une maison publique avec des prostituées. Elle a eu une vie difficile. Elle est devenue aveugle mais a été finalement guérie. Elle a passé son adolescence à Paris, et c’est la période pendant laquelle elle a commencé à chanter. Édith est devenue chanteuse au cabaret Gerny’s grâce à Louis Leplée. Elle était nommée « Môme Piaf » en raison de sa petite taille, seulement 142 cm. Après la Seconde Guerre mondiale elle est devenue star internationale – à visité aussi les États-Unis. Elle a aussi rencontré beaucoup d’hommes mais c’étaient les amours sans succès. Cette chanteuse est revenue sur la scène en 1961 à l’Olympia à Paris. Les chansons les plus connues sont par exemple « Non, je ne regrette rien », « La vie en rose » et « La Foule ». À la fin de sa vie, elle a été très malade et droguée. Elle est partie se reposer dans le Sud de la France où elle est morte le 10 octobre 1963. Édith Piaf est enterrée au Cimetière du Père-Lachaise.

Dalida (le 17 janvier 1933 au Caire – le 3 mai 1987 à Paris)

Dalida est le pseudonyme d’Iolanda Cristina Gigliotti. Sa famille était itallienne mais installée en Égypte. En 1954, elle a participé à la competition miss Égypte et elle a gagné. Elle a été engagée comme actrice pour plusieurs films au Caire, appelé le Hollywood de l’Orient. Après, Dalida a décidé d’envoler à Paris où elle a commencé à visiter les leçons du chant à Roland Berger. Elle a travaillé dans un cabaret des Champs-Elysées, et plus tard à la Villa d’Este. Ici elle a commencé à utiliser son pseudonyme « Dalida ». Elle a fini par réussir avec sa chanson « Bambino », c’était sa deuxième chanson. Elle est devenue le star de Paris de son époque. Elle a enregistré plus de 2000 chansons en 10 langues et 140 millions d’albums vendus. Les chansons les plus connues sont par exemple « Deux colombes », « Ils ont changé ma chanson », etc. Dalida a reçu beaucoup d’appréciations, par exemple « La médaille de la ville de Paris » et le titre « Marraine des poulbots de Montmarte ». Dans sa vie personnelle, elle n’a pas heureuse et elle s’est suicidée dans sa maison. Elle a laissé le message sur la table du chevet « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi ». 85

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Activité 2 Consignes : Lisez les phrases. Complétez les mots croisés à l’aide des textes.

1. LE MÉTIER DE LA MÈRE D’ÉDITH PIAF 2. LE DEUXIÈME VRAI NOM DE LUCIENNE BOYER 3. DALIDA LAISSE QUELQUE CHOSE SUR LA TABLE AVANT SA MORT 4. LE PAYS QU’ÉDITH PIAF A VISITÉ APRÈS LA GUERRE 5. L’UNE DES CHANSONS D’ÉDITH PIAF QUI EST LA PLUS CONNUE 6. LA CHANSON DE DALIDA QUI EST LA PLUS RÉUSSIE 7. LE SURNOM DE LUCIENNE BOYER D’APRÈS SON ALBUM 8. LE NOM DU PEINTRE CONNU POUR LEQUEL LUCIENNE DESSINE SON CHAPEAU 9. LE LIEU DE MORT DE DALIDA 10. LA RAISON POUR LAQUELLE ÉDITH PIAF A ÉTÉ NOMMÉE « MÔME PIAF » 11. LA NATIONALITÉ DE DALIDA 12. LE SYNONYME DES COURS DE CHANTS 13. LA SALLE DE SPECTACLE DANS LAQUELLE LUCIENNE BOYER EST MONTÉE SUR LA SCÈNE 14. EN COMBIEN DE LANGUES DALIDA A-T-ELLE CHANTÉ SES CHANSONS ? 15. LE LIEU DE MORT D’ÉDITH PIAF 16. LE MÉTIER DU PÈRE DE LUCIENNE BOYER

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Fiche d’enseignant 2

Activité 1 Consignes : Lisez les articles des chansonnières. Cachez les textes et composez leurs données de base à l’aide des cartes. avec nom, pseudonyme, date de naissance, lieu de naissance et titres des chansons.

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Activité 2 Consignes : Lisez les phrases. Complétez les mots croisés à l’aide des textes.

1. LE MÉTIER DE LA MÈRE D’ÉDITH PIAF 2. LE DEUXIÈME VRAI NOM DE LUCIENNE BOYER 3. DALIDA LAISSE QUELQUE CHOSE SUR LA TABLE AVANT SA MORT 4. LE PAYS QU’ÉDITH PIAF A VISITÉ APRÈS LA GUERRE 5. L’UNE DES CHANSONS D’ÉDITH PIAF QUI EST LA PLUS CONNUE 6. LA CHANSON DE DALIDA QUI EST LA PLUS RÉUSSIE 7. LE SURNOM DE LUCIENNE BOYER D’APRÈS SON ALBUM 8. LE NOM DU PEINTRE CONNU POUR LEQUEL LUCIENNE DESSINE SON CHAPEAU 9. LE LIEU DE MORT DE DALIDA 10. LA RAISON POUR LAQUELLE ÉDITH PIAF A ÉTÉ NOMMÉE « MÔME PIAF » 11. LA NATIONALITÉ DE DALIDA 12. LE SYNONYME DES COURS DE CHANTS 13. LA SALLE DE SPECTACLE DANS LAQUELLE LUCIENNE BOYER EST MONTÉE SUR LA SCÈNE 14. EN COMBIEN DE LANGUES DALIDA A-T-ELLE CHANTÉ SES CHANSONS ? 15. LE LIEU DE MORT D’ÉDITH PIAF 16. LE MÉTIER DU PÈRE DE LUCIENNE BOYER

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Fiche pédagogique 3

Thème de l’activité : Le choix des mots représentant les images dans la chanson française d’Édith Piaf Objectifs pédagogiques :  Compréhension orale et écrite  Enrichissement du vocabulaire  Réflexion logique  Culture de musique  Travail individuel/en groupe Niveau : A2 Public : Adolescents, jeunes Durée : 30 minutes Matériel nécessaire : L’enregistrement audio et les photocopies de la fiche dˈélèves Support matériel : voir la Sitographie Disposition de la classe : Il ne faut pas la disposition spéciale de la classe. Les élèves sont assis sur leurs places ou ils peuvent former de petits groupes. L’enseignant se trouve derrière son bureau d’où il dirige son activité – il met la musique à lˈaide de l’ordinateur. Démarche : Pendant la première étape, l’enseignant distribue les photocopies des fiches pédagogiques. Il projette les images au tableau et il demande aux élèves de nommer les images. Ensuite, l’enseignant mettra la musique et les élèves compléteront le texte avec les mots préparés. Malgré le niveau des élèves il est possible de mettre la musique plusieurs fois. Enfin ils incluront le corrigé collectif des mots complétés de la chanson et évaluer cette activité. Corrigé : L’enseignant avec les élèves contrôleront leurs réponses complétées. L’enseignant laissera lire les élèves chaque ligne. Après, il montrera toute la chanson sur le projecteur de donnés. Prolongement : La révision du vocabulaire et le chant de la chanson. L’enseignant peut créer l’activité pour les autres chansons.

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Commentaires de l’enseignant : Grâce au complètement les mots, les élèves peuvent élargir leur connaissance de nouvelles expressions.

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Fiche d’élève 3

Activité Consignes : Observez les images du vocabulaire. Choisissez l’image qui est appropriée selon le chanson d’Édith Piaf et complétez le texte.

Sous le 1) ____ de 2) ____ S’envole une 3) ____ Hum Hum Elle est née d’aujourd’hui Dans le 4) ____ d’un 5) ____ Sous le ciel de Paris Marchent des 6) ____ Hum Hum Leur 7) ____ se construit Sur un air fait pour eux

Sous le 8) ____ de Bercy Un philosophe assis Deux 9) ____ quelques badauds Puis les gens par milliers

Sous le ciel de Paris Jusqu’au 10) ____ vont chanter Hum Hum L’hymne d’un peuple épris De sa vieille cité

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Près de Notre Dame Parfois couve un drame Oui mais à Paname Tout peut s’arranger Quelques rayons Du ciel d’ 11) ____ L’ 12) ____ D’un marinier L’espoir fleurit Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris Coule un 13) ____ joyeux Hum Hum Il endort dans la 14) ____ Les clochards et les gueux Sous le ciel de Paris Les 15) ____ du Bon Dieu Hum Hum Viennent du 16) ____ entier Pour bavarder entre eux

Et le ciel de Paris A son secret pour lui Depuis vingt siècles il est épris De notre 17) ____ Saint Louis Quand elle lui sourit Il met son habit bleu

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Hum Hum Quand il 18) ____ sur Paris C’est qu’il est malheureux Quand il est trop jaloux De ses millions d’amants Hum Hum Il fait gronder sur eux Son 19) ____ éclatant Mais ciel de Paris N’est pas longtemps cruel Hum Hum Pour se fair’ pardonner Il offre un 20) ____

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1) A B C

2) A B C

3) A B C

4) A B C

5) A B C

6) A B C

7) A B C

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8) A B C

9) A B C

10) A B C

11) A B C

12) A B C

13) A B C

14) A B C

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15) A B C

16) A B C

17) A B C

18) A B C

19) A B C

20) A B C

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Fiche d’enseignant 3

Activité Consignes : Observez les images du vocabulaire Choisissez l’image qui est appropriée selon le chanson d’Édith Piaf et complétez le texte.

Sous le 1) ciel (B) de 2) Paris (A) S’envole une 3) chanson (C) Hum Hum Elle est née d’aujourd’hui Dans le 4) cœur (A) d’un 5) garçon (B) Sous le ciel de Paris Marchent des 6) amoureux (C) Hum Hum Leur 7) bonheur (B) se construit Sur un air fait pour eux

Sous le 8) pont (C) de Bercy Un philosophe assis Deux 9) musiciens (B) quelques badauds Puis les gens par milliers

Sous le ciel de Paris Jusqu’au 10) soir (A) vont chanter Hum Hum L’hymne d’un peuple épris De sa vieille cité

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Près de Notre Dame Parfois couve un drame Oui mais à Paname Tout peut s’arranger Quelques rayons Du ciel d’ 11) été (C) L’ 12) accordéon (B) D’un marinier L’espoir fleurit Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris Coule un 13) fleuve (C) joyeux Hum Hum Il endort dans la 14) nuit (A) Les clochards et les gueux Sous le ciel de Paris Les 15) oiseaux (B) du Bon Dieu Hum Hum Viennent du 16) monde (B) entier Pour bavarder entre eux

Et le ciel de Paris A son secret pour lui Depuis vingt siècles il est épris De notre 17) île (A) Saint Louis Quand elle lui sourit Il met son habit bleu

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Hum Hum Quand il 18) pleut (A) sur Paris C’est qu’il est malheureux Quand il est trop jaloux De ses millions d’amants Hum Hum Il fait gronder sur eux Son 19) tonnerre (B) éclatant Mais ciel de Paris N’est pas longtemps cruel Hum Hum Pour se fair’ pardonner Il offre un 20) arc en ciel (C)

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CONCLUSION

Le thème du présent mémoire de licence a été focalisé sur les chansonnières du XXe siècle choisies par nous-même ; il s’agissait de Lucienne Boyer, Édith Piaf, Juliette Gréco, Dalida et Françoise Hardy. Le but de notre mémoire était la présentation de ces chansons françaises qui étaient admirées et appréciées par le public. Certaines d’elles sont toujours présentées. Il est important de souligner qu’il s’agit de la chanson française moderne, dans le vrai sens du mot, qui dominait au cours du XXe siècle. Comme nous avons déjà constaté dans notre introduction, la chanson nous entoure toute la vie et nous pouvons l’exploiter dans les secteurs divers, notamment dans l’art ou l’enseignement. Par conséquent, le but principal du présent mémoire est de traiter de l’évolution de la chanson pendant le XXe siècle, de présenter les vies et les œuvres de quelques chanteuses et finalement, nous nous sommes concentrés sur l’utilisation des chansons dans l’enseignement. Notre travail a été basé sur l’analyse des textes et la création des listes méthodologiques qui nous permettent de comprendre mieux les textes des chansons et leurs interprètes. Dans la première partie, théorique, nous avons décrit le terme de chanson en général qui est joint avec le thème en question. Ce chapitre montre qu’il existe plusieurs différentes définitions de la chanson. Après, il était nécessaire de se focaliser sur l’évolution des chansons qui est divisée dans les étapes d’après les évènements historiques. Nous pouvions voir l’évolution de la chanson de la Belle époque jusqu’à la fin du XXe siècle. Le développement de la chanson, comme des interprètes, étaient situés dans la période de la Première Guerre mondiale, entre deux guerres, ensuite de la Seconde Guerre mondiale et dans les années après la guerre. Ce chapitre a aussi montré une assez grande gamme des auteurs qui ont fait partie de l’univers musical. Une partie importante est concentrée sur les vies artistiques des chanteuses. Le destin de chaque artiste a été divisé en l’époque de leur enfance et leur vie artistique concernant les premiers succès, les chansons crées et les situations importantes et fatales de leurs vies. Enfin, nous avons préféré décrire le destin d’Édith Piaf et le comparer avec ceux des autres chanteuses. Dans la deuxième partie, pratique, nous avons démontré les chansons du répertoire de chaque chanteuse. Le chapitre comporte un tableau avec les chansons qui étaient analysées. Après, nous avons introduit l’explication de la notion de la chanson et du chant pour mieux comprendre les textes et les sentiments des artistes. Il est

101 nécessaire de se rendre compte que les parties intégrantes d’une chanson sont le couplet et le refrain. Sur cette base, nous avons pu accéder à l’analyse formelle de chaque texte et puis nous concentrer sur les motifs et éventuellement le leitmotiv de chaque chanteuse. Grâce à toutes ces analyses effectuées, nous avons vu que le sujet préféré de chaque femme était l’amour, mais il s’agissait chaque fois d’une présentation personnelle, individuelle et spécifique. Les auteurs des textes aimaient parfois jouer avec les mots, profiter de la jeunesse et de la beauté des interprètes, de certains moments de leurs vies et également de leurs sentiments. Après, nous avons constaté que les textes chantés par Édith Piaf racontent de petites histoires qui s’orientent souvent sur les moments émouvants et touchants de la vie non seulement de la chanteuse, mais aussi des gens qui se trouvaient autour d’elle, qu’elle avait rencontrés, dont les sorts l’ont touchée. Grâce à ce phénomène, les chansons d’Édith Piaf ne tombent pas dans l’oubli et elles sont toujours chantées, interprétées et aimées. Par ce phénomène, Édith Piaf se distingue d’autres interprètes, dont les chansons ont déjà vieilli, et sauf certaines d’elles, elles ne sont plus chantées ni écoutées. Dans la troisième partie, didactique, nous avons créé les trois fiches méthodologiques qui sont destinées aux élèves ayant le niveau du langage A2. Les activités créées sont liées aux vies de quelques chansonnières et aux textes des chansons. Les fiches comportent plusieurs exercices pour améliorer et enrichir le vocabulaire. Grâce à ces fiches, les apprenants ont la possibilité de connaître mieux quelques chanteuses françaises. Les exercices pourraient les initier à chercher d’autres chansons ou de simples informations. En ce qui concerne le groupe enseigné, nous sommes sortis de nos propres expériences : durant notre stage pédagogique, nous avons pu enseigner les élèves du niveau A2 et pour cette raison, nous avons essayé d’incorporer nos fiches pédagogiques dans nos leçons. Nous avons constaté avec plaisir que les exercices avaient du succès, que les élèves étaient ravis parce qu’ils n’avaient pas connu les chanteuses, sauf Édith Piaf. Par conséquent, ils ont mieux compris l’évolution de la chanson et pourquoi la chanson française est toujours tellement appréciée. Pour décrire la chanson en général, l’époque, les artistes et leur création, nous avons utilisé surtout des livres des bibliothèques et aussi des sites d’Internet. Les livres concernant les vies des chansonnières étaient limités, nous avons concentré sur les biographies et dans quelques cas sur les autobiographies. Nous avons puisé aux sources

102 surtout de la médiathèque de l’Institut français à Prague et d’autres bibliothèques à Brno. Le but de ce mémoire de licence était de décrire le développement de la chanson française, ses représentants y compris leurs vies et leurs œuvres qui étaient choisies pour l’analyse de la thématique, des motifs et des signes typiques. L’un des buts partiels de notre mémoire était de préparer les activités pour les élèves concentrés sur la révision du vocabulaire et sur le travail avec les textes à l’aide des exercices adéquats à leur niveau. Il était aussi important de trouver la liaison entre les chansonnières du XXe siècle et les artistes contemporains, parce qu’elles ont beaucoup influencées leurs successeurs, non seulement en France mais dans le monde entier, le milieu tchèque inclus. Des interprètes tchèques, nous pouvons citer Hana Hegerová, Pavel Kopta et Jana Musilová. Finalement, comme nous avons trouvé notre travail intéressant des points de vue théorique, didactique et aussi pratique, nous aimerions y continuer dans notre mémoire de maîtrise pour que nous puissions en profiter au maximum dans notre vie professionnelle en tant qu’enseignante. De plus, il est possible d’utiliser les informations présentées de même que celles qui peuvent être ajoutées au cours de nos leçons de français réelles et entre autres pendant les événements scolaires comme par exemples les Journées des portes ouvertes ou les Jours de la francophonie.

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RÉSUMÉ

Bakalářská práce s názvem Les chansonnières françaises du XXe siècle se zaměřuje na životy a tvorbu několika francouzských šansoniérek dvacátého století. Teoretická část se zabývá vývojem šansonu, který je typický pro francouzskou hudbu, a jeho roli ve 20. století. Tato kapitola je rozdělena do jednotlivých období, každé období je zaměřeno na hvězdy tehdejší doby a vývoj jejich tvorby. Poté se zabýváme životem jednotlivých šansoniérek Lucienne Boyer, Édith Piaf, Juliette Gréco, Dalidy a Françoise Hardy. V závěru teoretické části uvedeme srovnání tvorby Édith Piaf s ostatními zpěvačkami, čím se od nich odlišuje a co je pro ně typické. Cílem této kapitoly je popsání jejich kariéry a tvorby, která odkazuje na praktickou část, obsahující rozbor písní jednotlivých šansoniérek, v nichž je zkoumána jejich tematika, hlavní motivy a společné rysy. Ke každé šansoniérce bylo vybráno šest nejznámějších textů z počátků tvorby, z vrcholné kariéry a z posledních let činnosti. Didaktická část pojímá tři metodické listy, které navrhují, jak efektivně využít práci s písní v hodinách francouzského jazyka. Vytvořené listy poukazují na práci s textem, díky kterému se žáci mohou dozvědět více o zmíněných šansoniérkách a tyto získané vědomosti aplikovat na úkoly související s touto tematikou. Učí se také vnímat hudbu, porozumět slyšenému textu, ale obohacují si i slovní zásobu.

Le présent mémoire de licence appelé Les chansonnières françaises du XXe siècle se focalise sur les vies et les créations des chansonnières françaises du XXe siècle. La partie théorique s’occupe de l’évolution de la chanson, qui est typique pour la musique française, et de son rôle par rapport au XXe siècle. Ce chapitre est divisé en périodes particulières et chacune d’eux est orientée vers les stars de l’époque de ce temps-là et l’évolution de leurs créations. Puis, nous nous occupons des vies des chansonnières individuelles : Lucienne Boyer, Édith Piaf, Juliette Gréco, Dalida et Françoise Hardy. À la fin de ce travail, nous mettons la comparaison des œuvres d’Édith Piaf avec les autres chansonnières ce qui les distingue et ce qui est typique. Le but de ce chapitre est la description de leur carrière et leur création qui renvoie à la partie pratique comportant l’analyse des chansons des chansonnières particulières dont la thématique, les motifs principaux et les traits communs sont examinés. Pour chaque chanteuse six textes les plus connus ont été choisis : du début de leur création, de la carrière majeure et de dernières années de leur production. La partie didactique contient

104 trois fiches méthodiques qui proposent d’utiliser le travail efficace avec la chanson au cours des langues françaises. Les fiches créées signalent le travail avec le texte et grâce à eux, les élèves peuvent apprendre plus des chansonnières mentionnées. Il faut savoir que ces connaissances acquises sont appliquées sur les tâches liées à cette thématique. Ils apprennent à percevoir la musique, comprendre le texte audio mais aussi enrichir le vocabulaire.

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