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IV. LES RISQUES  Le P.L.U. se doit d’intégrer les risques naturels dans la définition des zones constructibles.

A. Risque sismique

Les séismes étant un risque majeur contre lequel l'homme ne peut agir directement et dont la prévision reste très lacunaire, sa protection ne peut être que passive. On ne peut en effet empêcher un séisme d'avoir lieu, mais on peut en revanche prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences humaines et limiter les destructions et les pertes économiques.

Cette limitation passe d'abord par l'adaptation des structures des bâtiments et des ouvrages d'art aux sollicitations dynamiques. C'est dans cet objectif que le plan séisme a été initié en 2005 à la suite du séisme qui a secoué la Guadeloupe en 2004. Ce plan a reçu son corpus réglementaire le 22 octobre 2010. Le plan séisme dote la d'un nouveau zonage sismique basé sur des données actualisées et des nouvelles méthodes de calcul, divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante : - Zone d'aléa très faible, dénommée zone de sismicité 1; - Zone d'aléa faible, dénommée zone de sismicité 2 ; - Zone d'aléa modéré, délimitée zone de sismicité 3 ; - Zone d'aléa moyen, dénommée zone de sismicité 4 ; - Zone d'aléa fort, dénommée zone de sismicité 5.

Saint Etienne de Fontbellon se trouve en zone de risque sismique de niveau 2 (aléa faible). La cartographie des zones de sismicité est issue des décrets n°20 10-1255 et n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 et de l'arrêté du 22 octobre 2010. Les règles de constructions font référence à une réglementation de niveau européen: l'EUROCODE 8, destinée à remplacer les règles parasismiques (PS 92) en vigueur en France.

L'objectif de cette nouvelle réglementation est d'assurer le non effondrement des constructions, y compris des maisons individuelles. Ainsi même si le zonage ne définit pas de zones inconstructibles au titre de cet aléa, des dispositions constructives et de gestion, détaillées dans la plaquette (ci-après), sont à intégrer pour assurer la sécurité d'un bien nouveau ou l'intégrité d'un bien existant. Ces nouvelles dispositions impactent d'une part l'instruction des permis de construire, d'autre part la planification.

Saint Etienne se Fontbellon se situe en zone de sismicité faible (en rose) mais elle est limitrophe d’une zone de sismicité modérée (en violet). Ci-après la plaquette de sensibilisation établie par l’Etat :

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111 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

B. Risque d’incendie

P160B ROTECTION DE LA FORET ET OBLIGATIONS DE DEBROUSSAILLAGE 

L'ensemble du département de l’Ardèche est classé en zone de forêt méditerranéenne. Il est donc concerné par les dispositions de la circulaire n° 87.71 du 20 août 1997. A ce titre et conformément au code forestier, le débroussaillement de 50 mètres autour des habitations en zone boisée est obligatoire.

Par arrêté préfectoral, le plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé en 2006 pour une période de 7 ans.

LES ALEAS DE FEUX DE FORET 

Le couvert forestier de la commune est important et on compte grossièrement trois types de boisements dans la commune :

¾ La grande pinède du piémont Cévenol, composée d’essences inflammables, mais peu exposée au risque compte tenu de son éloignement de l’urbanisation, à l’exception des abords des hameaux de Nevissac et des Juillers, où la présence d’un habitat diffus à l’interface avec le massif forestier constitue un facteur de risque de départ d’incendie.

¾ Les boisements de collines. Dans les collines qui surplombent le plateau urbanisé, de l’habitat pavillonnaire côtoie des ensembles boisés dominés par le pin. Cette promiscuité entre zones bâties et pinèdes se combine avec l’exposition des coteaux au vent pour produire un risque de feux de forêt est « moyen ». Le maillage important de poteaux incendie dans ces secteurs tempère ce risque.

¾ Les boisements de combes. Ces derniers suivent les cours d’eau affluents de l’Ardèche qui sillonnent d’Ouest en Est le territoire communal. Les fonds de combes sont occupés par des essences de feuillus, des « essences d’eau » peu inflammables et les rives de ruisseaux ne sont pas bâties. Le risques de feux de forêt y est très faible à faible.

Ailleurs dans la commune (à l’exception de l’extrême Est occupée par la ripisylve de l’Ardèche) le couvert forestier n’est présent qu’en bosquets épars, qui ne génèrent pas de risque significatif, d’autant que dans les zones bâties, le maillage du réseau d’eau potable est dense, avec 69 poteaux incendie au total, dont 42 conformes.

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112 L’aléa feux de forêt

Nevissac

Le Village

Les Juillers

Poteaux incendie et réseau d’eau potable.

Espace bâti.

3LQqGH GX 3LpPRQW FpYHQRO  HVVHQFH LQÀDPPDEOH Espace semi ouvert de landes, de prés, éloi- mais éloignée de l’urbanisation : risque faible. gné de l’urbanisation : risque faible.

Interface entre urbanisation et pinède : risque assez Pinèdes de collines limitrophes de zones bâ- élevé. ties pavillonnaires : risque moyen, mais bien compensé par le maillage dense de poteaux Interface entre urbanisation et espace semi ouvert incendie. de landes, peu équipé en poteaux incendie : risque moyen. Espaces agricoles ouverts, éloignés des ]RQHVEkWLHVHWVDQVFRXYHUWIRUHVWLHUVLJQL¿ - catif : risque négligeable. Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

DEFENSE CONTRE L'INCENDIE 

Devront être prises en considération les dispositions édictées par la Direction Départementale des Services d'Incendie et de Secours qui précisent les caractéristiques des voies de desserte des bâtiments ainsi que les besoins hydrauliques nécessaires à la défense contre l'incendie :

VOIRIE : les voies de circulation desservant les établissements (bâtiments recevant du public, bâtiments industriels, etc.) doivent permettre l'accès et la mise en œuvre des moyens de secours et de lutte contre l'incendie et être conformes aux différents textes en vigueur.

DEFENSE EXTERIEURE CONTRE L’INCENDIE : les besoins en eau pour la lutte contre l'incendie sont proportionnés aux risques à défendre et sont définis par: - La circulaire interministérielle n°465 du 10 décembre 1951. - Le document technique « D9 »

Il en ressort que les sapeurs-pompiers doivent trouver à proximité de tout risque moyen, au minimum 120 m 3 d'eau utilisable en 2 heures. Cela peut être satisfait par : - Soit un réseau de distribution d'eau doté de poteaux ou bouches d'incendie de Ø100 normalisés, débitant au minimum 1000 I/min sous une pression dynamique de 1 bar, - Soit par l'aménagement de points d'eau naturels, - Soit par la création de réserves artificielles. Il faut noter que c'est la première solution qui représente le plus d'avantages tant au niveau de la mise en œuvre que pour la multiplication des points d'eau. A titre indicatif, le tableau suivant donne des valeurs de débits et de distances des points d'eau par rapport à certains risques à défendre :

Pour les établissements à risques élevés, ces exigences peuvent être augmentées. II conviendra de veiller à ce que l'implantation des points d'eau permette d'assurer la défense contre l'incendie au fur et à mesure de l'évolution de l'urbanisme. Ces points d'eau devront être constamment entretenus en parfait état de fonctionnement. D'une manière générale, il faudra s'assurer qu'un contrôle annuel des poteaux et bouches d'incendie soit effectué par les agents du service municipal des eaux ou par la Société concessionnaire de distribution.

ISOLEMENT DES RISQUES Il conviendra de veiller à préserver des volumes de protection suffisants autour des établissements et bâtiments présentant des risques particuliers d'incendie afin d'éviter tout phénomène de propagation.

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113 Repérage détaille des poteaux Indendie

Source : SDIS Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

DEFINITION ET LOCALISATION D' UNE ZONE D' INTERFACE AMENAGEE 

Source : D.D.T.

L'aménagement d'une zone tampon entre une zone habitée et l'espace naturel a pour objectif de réduire le risque d'incendie qui pèse à la fois sur les habitations et sur les bois, forêts landes, maquis, garrigues, plantations et reboisements.

L'ouvrage de protection nommé interface aménagée nécessite des travaux visant à réduire le volume de végétation combustible avec un entretien régulier pour limiter son développement. En outre des équipements connexes peuvent être nécessaires pour faciliter l'intervention des sapeurs pompiers. Il s'agit donc : ¾ d'intervenir sur la végétation existante en déboisant totalement ou partiellement une bande de trente à cinquante mètres de profondeur autou r de la zone à urbaniser afin de d iminuer la puissance du feu en cas d 'incendie, et en y matérialisant une voie pour le passage des engins de défense contre l'incendie ; ¾ de s'assurer de la présence des équipements, aux normes, nécessaires pour faciliter la lutte contre les incendies (réserves d'eau, voies d 'accès . ..) ; ¾ de prévoir formellement l'entretien régulier de cette zone ; ¾ de proscrire toutes constructions et plantations dans les interfaces de sécurisation ainsi aménagées ; ¾ de s'assurer que le déboisement de la zone tampon « non-aedif icandi » (interface de sécurisation) soit réalisé avant toute construction effective sur la zone (atten tion, une demande de défrichement devra certainement être faite par l'opérateur) . ¾ Dans le cas où le projet d'urbanisation prévoit la possibilité d'ouverture de nouve lle d e zones constructibles à moyenne échéance, cette interface devra pouvoir être adaptée à cette évolution.

Dans le cas particulier de la commune, les zones d’interface ne sont susceptibles de concerner que les hameaux de Nevissac et des Juillers, ainsi que les zones d’habitations limitrophes de massifs boisés dans les collines qui surplombent le plateau urbanisé.

L’interface aménagée consiste à séparer le bâti de la végétation faisant ainsi office de coupure de combustible.

Il ne s’agit pas d’un abattage systématique de tous les arbres et arbustes mais de limiter la propagation des incendies en appliquant le débroussaillement réglementaire. Aucune construction, zone de parking, zone de stockage n’y est permise.

Source : D.D.T.

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114 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

C. Le risque de retrait-gonflement d’argiles

La cartographie de l'aléa retrait-gonflement des argiles a été établie pour délimiter les zones sensibles et développer la prévention du risque. Cette cartographie est accessible sur le site internet suivant : www.argiles.fr.

La prise en compte du risque retrait-gonflement des argiles n'entraîne pas de contrainte d'urbanisme, mais passe par la mise en œuvre de règles constructives détaillées sur le site www.argiles.fr. Leur application relève de la responsabilité des maîtres d'œuvre et des maîtres d'ouvrage.

Le phénomène de retrait-gonflement est lié aux variations de la teneur en eau des terrains argileux. Lors des périodes de sécheresse, les teneurs basses entraînent un tassement irrégulier du sol en surface. A l'inverse, les teneurs fortes produisent un phénomène de gonflement. Des tassements peuvent également être observés dans d'autres types de sols (tourbe, vase, lœss, sables liquéfiables, etc.) lors des variations de leur teneur en eau.

Les retraits-gonflements sont plus ou moins conséquents suivant les types d'argile. On retrouve particulièrement ce phénomène dans les smectites et les interstratifiés. Les variations de teneur en eau des terrains sont un paramètre essentiel conditionnant l'intensité du phénomène. La fluctuation des nappes souterraines due aux précipitations constitue un facteur aggravant. La présence d'arbres ou d'arbustes augmente l'intensité du phénomène, par l'action de pompage de ces végétaux de l'eau contenue dans le sous-sol.

Les variations de la teneur en eau dans les sols, suite à une activité humaine, peuvent accentuer l'intensité du phénomène de retrait-gonflement. La lenteur et la faible amplitude du phénomène le rendent sans danger pour l'Homme. Néanmoins, l'apparition de tassements différentiels peut avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à fondations superficielles. Entre 1989 et 1992, des conditions climatiques particulières entraînèrent des phénomènes de retrait sur l'ensemble du territoire métropolitain causant deux milliards d'euros de dommages.

Il existe tout d'abord des mesures constructives (fondations profondes, rigidification de la structure par chaînage) qui limitent les dommages sur les bâtiments. La maitrise des rejets d'eau dans le sol (eaux pluviales et eaux usées) réduit également les variations et les concentrations d'eau et donc l'intensité du phénomène. Le contrôle de la végétation arborescente permet lui aussi de diminuer les risques. Le simple respect des règles de l'art en construction suffit la plupart du temps à éviter les dommages. Des mesures simples telles que l'étanchéification des pourtours des maisons ou la destruction d'arbres trop proches des habitations en zone sensible, peuvent être mises en œuvre.

Saint Etienne de Fontbellon est concernée par un aléa faible sur une grande partie de son territoire, qui comprend l’essentiel des zones urbanisées. La partie centrale de la commune de distingue toutefois, par une alternance entre un risque « a priori nul » et un risque modéré. Le risque modéré concerne plusieurs zones bâties et notamment les hameaux historiques des Juillers et de Nevissac ainsi que des quartiers d’habitat pavillonnaires situés sur une partie des flancs Est des collines qui surplombent l’aire urbaine (Les Missols notamment).

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115 L’aléa retrait-gonflement d’argiles Les zones de risques. Source : BRGM

Aléa moyen

Aléa faible

Aléa a priori nul Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

D. Inventaire des cavités naturelles

Identifiant Nom Type

CHAAA0723102 Cavité Saint Etienne n°1 naturelle

CHAAA0723101 Aven des Côtes naturelle

CHAAA0723105 Trou des Jeunes naturelle

CHAAA0723103 Grotte de Gaude naturelle

CHAAA0723104 Grotte du Labyrinthe naturelle Source : http://www.georisques.gouv.fr/

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116 INVENTAIRE DEPARTEMENTAL DES CAVITES SOUTERRAINES

CHAAA0723105

CHAAA0723102

CHAAA0723101 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

E. Les risques miniers Source : GEODERIS

L’étude de risques miniers a porté sur les concessions de mines de fer d’ (titre 07SM00031), d’ (titre 07SM0001) et de Merzelet (titre 07SM0018).

Les travaux miniers ne concernent que les communes de Lachapelle-sous-Aubenas, , Ailhon, Fons, Saint-Etienne-de-Fontbellon , Aubenas. Ils correspondent à des recherches et exploitations menées par traçages avec quelques dépilages. L’exploitation s’est déroulée entre 1840 et 1890.

Le minerai de fer exploité est localisé dans une couche dont le pendage varie entre 10° et 20° vers le sud-est. Sa puissance est comprise entre 0,2 m et 4 m. Le minerai est parfois affleurant et la grande majorité des travaux est située à moins de 50 m de profondeur. Seul le secteur de Merzelet comporte des travaux atteignant 140 m de profondeur.

L’étude menée par Géoderis a consisté à hiérarchiser, en fonction de leur niveau de risque «mouvement de terrain», l’ensemble des sites miniers français afin de prioriser les études détaillées des aléas à réaliser.

A l’issue de ce classement, les sites miniers représentant les niveaux de risque « mouvement de terrain » les plus préoccupants, ont été sélectionnés ; sur ces derniers, une qualification rapide de l’aléa mouvement de terrain a été mise en œuvre.

Le secteur minier d’Aubenas a été classé comme présentant des risques miniers potentiels mais non prioritaire (Priorité P4). Aucune phase d’évaluation rapide des aléas n’avait été initialement entreprise et aucune étude détaillée des aléas n’avait été préconisée. En 2011, de nouvelles priorités ont été définies, aboutissant à la programmation d’une étude détaillée des aléas (EDA) sur le district minier d’Aubenas.

A partir de la synthèse documentaire des données disponibles sur l’emprise de la zone d’étude et d’investigations de terrain, cette étude a abouti à la cartographie des aléas mouvements de terrain reliés à l’ensemble des anciennes exploitations connues sur l’emprise des dix communes listées. GEODERIS a confié cette étude à l’INERIS.

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117 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

Périmètre d’étude en rose, périmètre des concessions étudiées en bleu sur fond de scan100® de l’IGN.

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118 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

LES TRAVAUX MINIERS 

Sur la concession d’Aubenas , les travaux sont peu documentés. Quelques puits et galeries sont brièvement décrits dans les archives, mais aucun plan n’a permis de les localiser. Dans ces conditions, seuls trois indices de travaux ont été positionnés pour mémoire sur la carte informative à partir de descriptions retrouvées dans les archives. Pour information, ont aussi été reportés sur la carte informative, les contours de la formation géologique susceptible de contenir ces travaux.

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119 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

ALEA EFFONDREMENT LOCALISE 

Il s’agit de l’apparition soudaine en surface d’un cratère d’effondrement dont les caractéristiques géométriques dépendent du phénomène initiateur et du comportement des terrains sus-jacents. L’effondrement localisé peut être la conséquence soit de la remontée au jour d’un vide initié en profondeur (fontis sur galerie par exemple) ou encore de la rupture d’une colonne de puits. Sur les sites étudiés, quelques désordres de ce type se sont déjà produits.

Pour les sites étudiés, les configurations favorables à ce type de phénomène sont les galeries et les secteurs exploités à faible profondeur (inférieure à 50 m). Ces configurations sont en effet favorables à la persistance éventuelle de vides souterrains susceptibles de remonter jusqu’au jour. Les orifices d’ouvrages sont également propices à des phénomènes de type débourrage ou éboulement de tête de puits. Sur le secteur d’étude, l’aléa effondrement localisé a été retenu à l’aplomb des travaux. souterrains peu profonds et autour des puits et des galeries isolées.

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120 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

Effondrement localisé lié aux puits Lors de la phase informative, onze puits ont été identifiés dans les archives et ont pu être positionnés sur la carte informative. Aucun des ouvrages rattachés à la concession d’Aubenas n’a pu être positionné sur la carte informative. Seuls des indices de travaux ont été reportés pour mémoire.

Les onze puits peuvent être classés en deux catégories : ¾ les puits d’exploitation ou d’aérage pour lesquels a été retenue une intensité modérée (diamètre de désordre de 3 à 10 mètres) et une prédisposition sensible aboutissant à un niveau moyen pour l’aléa effondrement localisé ; ¾ les puits de recherche pour lesquels a été retenue une intensité modérée et une prédisposition peu sensible aboutissant à un niveau faible pour l’aléa effondrement localisé.

Effondrement localisé lié aux galeries isolées et aux travaux souterrains Lors de la phase informative, des galeries isolées et des zones de travaux par traçages et dépilages ont été identifiées et positionnées. Pour ces secteurs, ont été retenus : ¾ un niveau faible pour les travaux par traçage et dépilages situés entre 30 m et 50 m de profondeur, par croisement d’une intensité modérée et d’une prédisposition peu sensible. ¾ un niveau moyen : - pour les travaux par traçage et dépilages situés à moins de 30 m de profondeur, par croisement d’une intensité modérée et d’une prédisposition sensible, - pour les galeries isolées situées à moins de 25 m de profondeur, par croisement d’une intensité modérée et d’une prédisposition sensible.

Remarque : aucun aléa en lien avec les indices de travaux rattachés à la concession d’Aubenas n’a été défini compte-tenu des incertitudes sur leur localisation et leur faible ampleur.

CONCLUSIONS 

Les zones de travaux liées à l’exploitation de fer sont réparties sur cinq principaux secteurs (Trémolasses, Merzelet, Roubier, Courte-Oreille, Aubenas) sur lesquels ont été identifiés trente-huit ouvrages débouchant au jour, cinq ouvrages de dépôts, quatorze désordres de type effondrement localisé et trois indices de travaux. Seuls les aléas de type mouvement de terrain ont été évalués dans le cadre de la présente étude. Les enveloppes d’aléas définies concernent les communes de Lachapelle-sous-Aubenas, Vinezac, Ailhon, Fons, Saint- Etienne-de-Fontbellon.

Sur les cinq sites, le moins renseigné est celui d’Aubenas, où les travaux n’ont pu être localisés. Pour le reste, l’étude a permis de retenir l’aléa effondrement localisé sur puits, galeries et travaux (désordres observés à plusieurs reprises sur le secteur) ainsi que l’aléa tassement sur ouvrages de dépôts.

L’aléa tassement ne peut être exclu à l’aplomb des travaux souterrains, mais n’a pas été cartographié car il serait superposé à l’aléa effondrement localisé, beaucoup plus pénalisant.

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121 LES RISQUES MINIERS Zones de travaux miniers

Source : GEODERIS

1

2

3

1 3

Effondrements localisés (aléa moyen)

Galerie localisée

2

Zones de recherche de mine- rai de fer dont l’emplacement n’est pas précisément connu LES RISQUES MINIERS Zones de travaux miniers Source : DDT

Rem : le Porter à Connaissance ne fait pas apparaître de UqJOHVVSpFL¿TXHVOLpHVjODSULVHHQFRPSWHGHVULVTXHV Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

F. Le P.P.R.i

PREAMBULE 

Le risque d’inondation dans la commune se décompose en plusieurs types : ¾ Le risque d’inondation relatif à l’Ardèche, qui tangente la pointe Sud Est de la commune, ¾ Les risques de débordement des ruisseaux affluents de l’Ardèche, qui parcourent la commune sur un axe Nord Ouest – Sud Est (notamment le Bourdary).

Afin d’appréhender précisément le risque et de définir les moyens de s’en prémunir, la commune a fait l’objet d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRi*), approuvé en 2010 portant sur l’Ardèche et le Bourdary. Les éléments exposés ci-après sont directement issus du rapport de présentation du PPRi.

*Un P.P.R.i (sous maitrise d’ouvrage de l’Etat) a valeur de Servitude d’Utilité Publique. Il s’applique donc indépendamment des dispositions définies dans un Plan Local d’Urbanisme.

CONTEXTE 

Saint Etienne de Fontbellon occupe une position particulière du point de vue des risques d’inondation. Elle est concernée par les débordements de deux rivières importantes : l'Ardèche et le Bourdary et le secteur de confluence de ces deux rivières couvre une grande superficie de la partie Est de la commune.

Si la connaissance du phénomène inondation lié à l'Ardèche est correctement évalué depuis quelques années (crues historiquement connues, étude de la SOGREAH en 1994 et étude de BRL ingénierie en 1997), jusqu'en 2006, il en a été tout autrement pour le Bourdary (étude SAFEGE).

Pour la partie amont de l'Ardèche (de la commune de Mayres jusqu'au Pont d'Aubenas), cette connaissance a conduit à l'élaboration d'un Plan de prévention des Risques d'inondation (PPRi) approuvé par arrêté préfectoral du 12 mars 2003. Par contre l'étude sur le Bourdary, réalisée sous maîtrise d'ouvrage de la communauté de communes du pays d'Aubenas-Vals en préalable à un projet de zone d'activités, n'a pas encore fait l'objet d'un PPRi.

Par ailleurs, lors de l'élaboration du PPRi de l'Ardèche, il y a eu une mauvaise appréciation des risques d'inondation, en particulier dans le secteur de la station d'épuration intercommunale. Ce secteur, qui n'est (en grande partie) que soumis à un aléa faible, a été classé de façon inappropriée en zone fortement exposée dans le PPRi.

C'est pourquoi, compte tenu : ¾ de cette erreur d'appréciation dans l'élaboration du PPRi de l'Ardèche, ¾ de la nouvelle connaissance du phénomène d'inondation lié au Bourdary,

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122 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

Le préfet du département a décidé de prescrire un nouveau PPRi regroupant les zones inondables de ces deux rivières. Le PPRi actuellement en vigueur correspond donc à la synthèse entre : ¾ la révision du PPRi de l'Ardèche approuvé le 12 mars 2003. ¾ l'élaboration du PPRi du Bourdary.

On se reportera au PPRi, annexé au dossier de PLU pour connaitre dans le détail les niveaux d’aléa et les règles relatives à la prise en compte du niveau d’aléa.

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123 LES ZONES INONDABLES/ le ruissellement

Zonage réglementaire du Plan de Prévention des risques d’inondation.

BASSIN VERSANT DU BOURDARY Dans ce périmètre, des règles relatives à la gestion des eaux pluviales ont été établies.

Réseau hydrographique (hors PPRi).

PPRi (Ardèche) : zone fortement exposée.

PPRi : zone faiblement exposée. LEGENDE :

Zone faiblement exposée PPRi (Bourdary) : zone fortement exposée. Zone fortement exposée

ention_risques\PPR ST ETIENNE DE FONTBELLON\carte zonages reglementaires inondation\Zonages réglementaires inondation.w or Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

G. Le ruissellement des eaux pluviales

La situation de la commune, transversale à la vallée, du piémont Cévenol jusqu’à la rivière Ardèche l’expose au ruissellement des eaux pluviales et aux débordements torrentiels des cours d’eau (parfois non permanents) affluents de l’Ardèche, qui traversent souvent des zones urbanisées.

Lors de l’élaboration du premier P.L.U., la question des eaux pluviales avait donc été traitée au travers d’une étude qui avait établi des règles relatives à la gestion de ces eaux, selon qu’elles se trouvent ou non dans le bassin versant du Bourdary :

Dans le bassin versant du Bourdary, ou à sa proximité immédiate : le constructeur devra prévoir un volume de rétention qui sera calculé de la manière suivante (le résultat de la formule donne un volume exprimé en litres) : (Surface imperméabilisée²/Surface du terrain d’assiette)×50 .

Par exemple, sur un terrain de 1000 m², avec une surface imperméabilisée (toitures, voies d’accès…) de 200 m², le volume de rétention sera de 2000 litres.

A l’exutoire du volume de rétention, Il est imposé un débit de rejet maximal de 80 litres par seconde par hectare. Les eaux pluviales seront ensuite rejetées dans le réseau public d’eaux pluviales y compris les fossés et bordures de voies prévus à cet effet sous réserve de l’accord du gestionnaire.

Toutefois, lorsque le calcul, par application de la formule du premier alinéa, donne un résultat inférieur à 1000 litres, il n’est pas imposé de volume de rétention. Dans ce cas, s’appliquent les mêmes règles que celles définies pour les secteurs situés hors du bassin versant du Bourdary (alinéa ci-dessous). Si des imperméabilisations ultérieures (extensions de bâti…), additionnées aux superficies déjà imperméabilisées, amenaient, par application de la formule, à un résultat supérieur ou égal à 1000 litres, le volume de rétention donné par la formule devra alors être créé.

Hors bassin versant du Bourdary (ou hors proximité immédiate) : toute occupation du sol susceptible de modifier sur son terrain d’assiette l’organisation de l’écoulement des eaux pluviales doit en organiser l’infiltration sur le terrain d'assiette lui-même, dans des conditions matérielles évitant toute nuisance sur les fonds voisins ou les voiries publiques et privées riveraines. En cas d’impossibilité d’infiltrer les eaux pluviales sur le terrain d’assiette dans les conditions matérielles permettant d’éviter ces nuisances, ou si l’infiltration sur place est de nature à altérer la stabilité des sols, les eaux pluviales seront rejetées dans le réseau public d’eaux pluviales (y compris les fossés et bordures de voies prévus à cet effet, sous réserve de l’accord du gestionnaire).

Ces principes réglementaires, toujours d’actualité, seront reconduits dans le nouveau P.L.U.

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124 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

V. L’ ELIMINATION DES DECHETS  La compétence de gestion et d’élimination des déchets est déléguée au Syndicat Intercommunal de Destruction des Ordures Ménagères du Secteur d'Aubenas (SIDOMSA). Saint Etienne de Fontbellon s’est engagée à respecter la philosophie et à mettre en œuvre les moyens permettant d’atteindre les objectifs définis par le SIDOMSA. Dans le cadre de la protection de l’environnement et des ressources naturelles, le SIDOMSA a pour mission de mettre en place une gestion concertée des déchets, en fonction des moyens techniques, juridiques et financiers du moment. Les compétences du syndicat sont : ¾ Le traitement des déchets ménagers par évacuation vers une installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) dans la vallée du Rhône. ¾ La gestion de la collecte sélective en apport volontaire (verre, papiers/journaux/magazines et déchetteries). ¾ Le tri/conditionnement/recyclage des emballages issus de la collecte sélective en porte à porte (contrat Eco-Emballages). ¾ La valorisation matière des déchets verts (plateforme de compostage). ¾ La communication/sensibilisation à la gestion des déchets.

A. La collecte des ordures ménagères

La collecte des déchets putrescibles est réalisée une fois par semaine sauf en juillet/août où il est prévu un deuxième ramassage. Les déchets des emballages secs liés au tri sont collectés tous les 15 jours.

B. Le tri sélectif La commune dispose de points d’apports volontaires (P.A.V.) pour le tri sélectif des déchets ménagers en plusieurs qualités : emballages métalliques, bouteilles et flacons en plastiques, cartonnettes et briques alimentaires, verre, papier. Les PAV dans la commune sont situés : A Chanéac, à la cave coopérative, à la salle des fêtes, place Ferrière, chemin de Ribeyrasse et au centre commercial.

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125 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

C. La déchetterie

La déchetterie est un espace aménagé, gardienné et clôturé, où les usagers peuvent venir déposer les déchets qui ne sont pas collectés par les circuits habituels de ramassage des ordures ménagères. Un tri effectué par l'usager lui-même permet la valorisation de certains matériaux. C'est un service économique, propre et proche des habitants.

Les habitants de Saint Etienne de Fontbellon ont à disposition une déchetterie située à La Cigalière. horaires : x Du lundi au samedi, de 9h à 11h45 et de 13h30 à 17h45.

D. Le compostage

En 2010 l’une des actions importante du SIDOMSA a été le compostage individuel et collectif. Le syndicat met à disposition des composteurs individuels bois ou plastique. 700 composteurs individuels et 80 collectifs ont déjà été distribués.

E. Synthèse de la gestion des déchets dans la commune

Le tri sélectif et la déchetterie permettent le recyclage et ainsi : - d'économiser les ressources naturelles en utilisant moins de matière première, - d'économiser de l'énergie puisque la fabrication à partir de matériaux recyclables nécessite 5 à 20 fois moins d'énergie que la fabrication à partir de matières premières, - de maîtriser le coût d'élimination des déchets grâce à la vente des matériaux recyclables, - de respecter le plan départemental d'élimination des déchets ménagers et les directives européennes en matière de déchets ménagers.

Les actions menées en faveur du compostage ont permis de réduire le poids des ordures ménagères sur le long terme, de réduire les coûts de traitement des déchets.

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126 Saint Etienne de Fontbellon – Révision du P.L.U. – Phase 1

F. Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets La commune s’inscrit par ailleurs dans le Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets et au plan de gestion des déchets du BTP :

Objectifs du Plan : - Assurer le respect de la réglementation en luttant contre les décharges sauvages et en faisant appliquer le principe du « pollueur-payeur ». - Mettre en place un réseau de traitement et proposer l’organisation des circuits financiers de façon à ce que les coûts soient intégrés et clairement répartis. - Permettre au secteur du BTP de participer au principe de réduction à la source des déchets. - Réduire la mise en décharge et favoriser la valorisation et le recyclage des déchets. - Permettre l’utilisation des matériaux recyclés dans les chantiers du BTP. - Impliquer les maîtres d’ouvrages publics dans l’élimination des déchets qui sont générés par la réalisation de leurs commandes. - Engagements des Maîtres d’Ouvrage : - afficher sa volonté en matière de gestion environnementale des déchets de chantier. - exiger le chiffrage du poste « déchets » et le rémunérer. - vérifier la conformité de l’élimination des déchets générés. - Engagements des Maîtres d’œuvre - inciter le maître d’ouvrage à optimiser la gestion environnementale des matériaux utilisés ainsi que celle des déchets générés sur chantier. - réaliser l’estimation de la nature et des quantités de déchets produits sur le chantier et l’intégrer dans le dossier de consultation. - Engagements des entreprises - évacuer les déchets de chantier vers un site conforme à la réglementation. - fournir au maître d’ouvrage les pièces justificatives de l’élimination des déchets. - assurer les opérations de tri afin de faciliter la ventilation des différents matériaux. - se doter des moyens nécessaires (formation du personnel d’exécution et d’encadrement, moyens matériels) afin d’atteindre les objectifs ci-dessus. - Engagements des exploitants de sites autorisés pour la réception des déchets de chantier - délivrer, après acceptation, pesée et déchargement des matériaux livrés, un document approprié qui permet d’attester de la conformité de l’élimination des déchets. - Rôle des Collectivités Locales - s’impliquer dans la fermeture des décharges communales sauvages susceptibles d’accueillir des flux de déchets de chantier. - orienter les producteurs de déchets vers les sites autorisés par tous moyens et notamment par l’installation d’une signalisation adéquate.

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