Arrêt N° 002/2016/CC/ME Du 29 Janvier 2016

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Arrêt N° 002/2016/CC/ME Du 29 Janvier 2016 REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE-TRAVAIL-PROGRES COUR CONSTITUTIONNELLE Arrêt n° 002/CC/ME du 29 janvier 2016 La Cour constitutionnelle statuant en matière électorale, en son audience publique du vingt- neuf janvier deux mil seize tenue au palais de ladite Cour, a rendu l’arrêt dont la teneur suit : LA COUR Vu la Constitution ; Vu la loi organique n° 2012-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement de la Cour constitutionnelle et la procédure suivie devant elle ; Vu la loi n° 2014-04 du 14 avril 2014 portant régime électoral des membres de l’Assemblée nationale ; Vu la loi n° 2014-64 du 05 novembre 2014 modifiant et complétant la loi n° 2000-008 du 07 juin 2000 instituant le système de quota dans les fonctions électives, au gouvernement et dans l’administration de l’Etat ; Vu la loi organique n° 2014-71 du 14 novembre 2014 fixant le nombre de sièges de députés à l’Assemblée nationale ; Vu le décret n° 2015-638/PRN/MISPD/ACR du 15 décembre 2015 portant convocation du corps électoral pour les élections législatives ; Vu la requête en date du 16 janvier 2016 de Monsieur le Ministre chargé de l’Intérieur ; Vu l’ordonnance n° 003/PCC du 16 janvier 2016 de Madame le Président portant désignation d’un Conseiller-rapporteur ; Vu les pièces du dossier ; Après audition du Conseiller-rapporteur et en avoir délibéré conformément à la loi ; 1 EN LA FORME Considérant que par lettre n° 111/MISPD/ACR/DGAPJ/DLP en date du 16 janvier 2016, enregistrée au greffe de la Cour le même jour sous le n° 03/greffe/ordre, Monsieur le Ministre chargé de l’Intérieur saisissait la Cour constitutionnelle pour examen et validation des candidatures aux élections législatives de 2016, conformément aux dispositions des articles 13 et 80 de la loi n° 2014-04 du 15 avril 2014 portant régime électoral des membres de l’Assemblée nationale ; Considérant qu’aux termes de l’article 120 alinéa 1 de la Constitution, «La Cour constitutionnelle est la juridiction compétente en matière constitutionnelle et électorale.» ; Considérant que l’article 36 de la loi organique n° 2012-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement de la Cour constitutionnelle et la procédure suivie devant elle, dispose que la Cour constitutionnelle statue sur l’éligibilité des candidats aux élections législatives ; Considérant qu’il ressort de l’article 13 de la loi n° 2014-04 du 15 avril 2014 portant régime électoral des membres de l’Assemblée nationale, qu’en matière d’élections législatives, les déclarations de candidatures sont transmises, accompagnées des copies des récépissés provisoires au ministère chargé de l’Intérieur pour contrôle de conformité et aux fins de transmission à la Cour constitutionnelle ; Considérant qu’aux termes de l’article 80 alinéas 2, 3 et 4 de la loi n° 2014-04 du 15 avril 2014 portant régime électoral des membres de l’Assemblée nationale, «Le ministre chargé de l’Intérieur dispose d’un délai de dix (10) jours calendaires après réception des dossiers pour les transmettre à la Cour constitutionnelle. La Cour constitutionnelle dispose de vingt et un (21) jours pour se prononcer sur l’éligibilité des candidats. La liste des candidats à la députation est publiée au moins vingt trois (23) jours avant le scrutin par le ministre chargé de l’Intérieur, dans les sept (7) jours calendaires suivant la date de réception de l’arrêt de la Cour constitutionnelle portant liste des candidats déclarés éligibles.» ; Considérant qu’au regard des dispositions sus-rapportées, la requête est recevable et la Cour compétente pour statuer ; AU FOND Considérant que par décret n° 2015-638/PRN/MISPD/ACR du 15 décembre 2015, le corps électoral est convoqué le dimanche 21 février 2016 pour l’élection des députés ; Considérant qu’aux termes de l’article 84 de la Constitution, «Les députés sont élus au suffrage universel, libre, direct, égal et secret. Sont éligibles à l’Assemblée nationale, les Nigériens des deux (2) sexes, âgés de vingt et un (21) ans au moins et jouissant de leurs droits civils et politiques. 2 Les listes des partis politiques, des groupements de partis ainsi que celles des candidats indépendants doivent obligatoirement compter, au moins, 75% de candidats titulaires, au moins, du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ou de son équivalent et 25%, au plus, de ceux ne remplissant pas cette condition. Dans ce quota, les circonscriptions spéciales sont intégrées dans les régions dont elles relèvent. Une loi organique fixe le nombre des membres de l’Assemblée nationale, l’indemnité des députés et les avantages, leurs conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités, les modalités du scrutin ainsi que les conditions dans lesquelles il y a lieu d’organiser de nouvelles élections en cas de vacance de siège de député.» ; Considérant qu’aux termes de la loi organique n° 2014-71 du 14 novembre 2014, le nombre de sièges de députés à l’Assemblée nationale et leur répartition par circonscription électorale sont fixés comme suit : Circonscriptions Nombre de sièges Circonscriptions ordinaires Région d’Agadez 6 Région de Diffa 7 Région de Dosso 19 Région de Maradi 31 Région de Tahoua 30 Région de Tillabéry 23 Région de Zinder 32 Région de Niamey 10 Circonscriptions spéciales Département de Bilma 1 Département de Bermo 1 Département de Banibangou 1 Département de Bankilaré 1 Département de N’Gourti 1 Département de Tassara 1 Département de Tesker 1 Commune rurale de Makalondi 1 3 Zone géographique du reste du monde 5 Total : 171 Considérant que la loi n° 2014-04 du 15 avril 2014, portant régime électoral des membres de l’Assemblée nationale fixe les conditions d’éligibilité des candidats aux élections législatives en ses articles 10, 12, 78 et 81 ; Considérant qu’aux termes de l’article 10 de ladite loi, «Le candidat doit faire une déclaration de candidature légalisée et comportant : - ses prénoms, nom, date et lieu de naissance, profession ; - son domicile ou ses résidences, adresse et éventuellement son numéro de téléphone ; - le parti politique dont il se réclame, s’il n’est pas un candidat indépendant. Doivent être jointes à cette déclaration les pièces suivantes : - un certificat de nationalité ; - un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ; - un extrait du bulletin n° 3 de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ; - un certificat de résidence ; - un certificat de visites et contre visites médicales datant de moins de trois (3) mois délivré par des médecins de l’administration publique nommés sur une liste nationale dressée par l’Ordre des médecins, chirurgiens, pharmaciens et dentistes du Niger ; - l’attestation du parti ou groupement de partis politiques dont se réclame le candidat, s’il n’est pas un candidat indépendant ; - le récépissé justifiant la participation aux frais électoraux ; - pour le candidat indépendant, une liste d’électeurs agréant sa candidature représentant au moins un pour cent (1%) des inscrits de la circonscription électorale où il se présente ; - le récépissé justifiant le versement de la caution ; - une copie certifiée conforme du diplôme requis ; - une attestation délivrée par la direction générale des impôts ou le comptable de l’Etat attestant que les candidats se sont acquittés de leurs impôts et taxes conformément aux textes en vigueur ; - le signe distinctif choisi pour l’impression des affiches électorales, circulaires et bulletins de vote, signe qui doit être différent pour chaque candidat, ou parti politique ou liste.» ; Considérant que l’article 12 de la même loi dispose : «En cas de scrutin de liste, les candidats font une déclaration collective comportant toutes les indications prévues à l’article 10 ci- dessus. La liste doit comprendre un nombre de candidats égal au nombre de sièges attribués à la circonscription électorale concernée. La désignation des candidats est faite dans le respect des quotas fixés par la loi.» ; Considérant qu’aux termes de l’article 78 alinéa 5 de loi n° 2014-04 du 15 avril 2014, «Chaque candidat se présente avec son suppléant.» ; Considérant qu’il ressort de l’article 81 de la même loi que «Sont éligibles à l’Assemblée nationale, les Nigériens des deux (2) sexes âgés de vingt et un (21) ans au moins et jouissant 4 de leurs droits civils et politiques et qui ne sont dans aucun des cas d’incapacité prévus à l’article 8 de la présente loi. Les listes des partis politiques, des groupements de partis politiques ainsi que celles des candidats indépendants doivent obligatoirement comporter, au moins 75% de candidats titulaires au moins du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ou de son équivalent et 25%, au plus, de ceux ne remplissant pas cette condition. Dans ce quota, les circonscriptions spéciales sont intégrées dans les régions dont elles relèvent. Sont inéligibles à l’Assemblée nationale, sauf démission de leur part : -les membres de la Cour constitutionnelle ; -les magistrats de l’Ordre judiciaire et de l’Ordre administratif ; -les membres du Conseil supérieur de la communication ; -les membres de la Commission nationale des droits humains ; -les membres du Gouvernement ; -les ambassadeurs et consuls généraux ; -les gouverneurs des régions ; -les préfets ; -les directeurs généraux et directeurs des entreprises et établissements publics ; -les secrétaires généraux des institutions de la République, des régions, des préfectures et leurs adjoints ; -les militaires des Forces armées nigériennes et de la gendarmerie ; -les personnels des Forces de sécurité intérieure : Police, Garde nationale ; -les agents des Douanes ; -les agents des Eaux et Forêts ; -le secrétaire général permanent et les secrétaires généraux permanents adjoints de la CENI ; -les membres de la CENI ; -les membres du bureau chargé du fichier électoral ; -les chefs traditionnels.
Recommended publications
  • L'armée Et Le Pouvoir
    A. NIANDOU SOULEY L‘armée et le pouvoir l’inverse de ce qui se produit généralement, les militaires nigériens, depuis la prise du pouvoir en avril 1974, n’ont jamais déclaré solennellement qu’ils le remettraient aux civils. Et comme pour confirmer leur intention de rester définiti- vement sur la scène politique, dès 1976, suite à la formation d’un nouveau gouvernement (2 1 février), ils font disparaître le terme militaire )) de l’appellation officielle du gouvernement. Ainsi, le i( gouvernement militaire provisoire )) devient-il tout simplement G gouvernement provisoire D, quoique comprenant encore 7 militaires sur 16 membres. Plus tard, le 24 janvier 1983, suite également à la formation d’une nouvelle équipe, le terme i( provisoire )) dispa- raît de l’appellation du gouvernement. Auparavant, à partir de 1979 déjà, le président Kountche com- mence à mettre l’accent sur le caractère indispensable et irrévo- cable du r81e politique de l’armée. Ce discours sera repris par son successeur, le général Ali Saibou. Clelui-ci dira dans son mes- sage à la nation à l’occasion du quatorzième anniversaire de la prise du pouvoir par l’armée : (( ... nous affirmons irrévocable la présence des militaires dans l’appareil politique et administratif )). Le successeur de Kountche reviendra encore sur l’idée dans son message à la nation, à l’occasion du trentième anniversaire de la proclamation de la République du Niger : (( Naturellement, déclare-t-il, l’amie sera égalevient présente comme tous les autres corps de Ia nation dans Ia vie politique et administrative du pays. Ce sont I2 des acquis irréversibles que la constitution consacrera et que notre peuple a déjíì approuvés.
    [Show full text]
  • Arrêt N° 009/2016/CC/ME Du 07 Mars 2016
    REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE-TRAVAIL-PROGRES COUR CONSTITUTIONNELLE Arrêt n° 009/CC/ME du 07 mars 2016 La Cour constitutionnelle statuant en matière électorale, en son audience publique du sept mars deux mil seize tenue au palais de ladite Cour, a rendu l’arrêt dont la teneur suit : LA COUR Vu la Constitution ; Vu la loi organique n° 2012-35 du 19 juin 2012 déterminant l’organisation, le fonctionnement de la Cour constitutionnelle et la procédure suivie devant elle ; Vu la loi n° 2014-01 du 28 mars 2014 portant régime général des élections présidentielles, locales et référendaires ; Vu le décret n° 2015-639/PRN/MISPD/ACR du 15 décembre 2015 portant convocation du corps électoral pour les élections présidentielles ; Vu l’arrêt n° 001/CC/ME du 9 janvier 2016 portant validation des candidatures aux élections présidentielles de 2016 ; Vu la lettre n° 250/P/CENI du 27 février 2016 du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) transmettant les résultats globaux provisoires du scrutin présidentiel 1er tour, aux fins de validation et proclamation des résultats définitifs ; Vu l’ordonnance n° 013/PCC du 27 février 2016 de Madame le Président portant désignation d’un Conseiller-rapporteur ; Vu les pièces du dossier ; Après audition du Conseiller-rapporteur et en avoir délibéré conformément à la loi ; EN LA FORME 1 Considérant que par lettre n° 250 /P/CENI en date du 27 février 2016, enregistrée au greffe de la Cour le même jour sous le n° 18 bis/greffe/ordre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a saisi la Cour aux fins de valider et proclamer les résultats définitifs du scrutin présidentiel 1er tour du 21 février 2016 ; Considérant qu’aux termes de l’article 120 alinéa 1 de la Constitution, «La Cour constitutionnelle est la juridiction compétente en matière constitutionnelle et électorale.» ; Que l’article 127 dispose que «La Cour constitutionnelle contrôle la régularité des élections présidentielles et législatives.
    [Show full text]
  • 'Parti Nigérien Pour La Démocratie Et Le Socialisme' (PNDS)
    Niger Klaas van Walraven President Mahamadou Issoufou and his ruling ‘Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme’ (PNDS) consolidated their grip on power, though not without push- ing to absurd levels the unorthodox measures by which they hoped to strengthen their position. Opposition leader Hama Amadou of the ‘Mouvement Démocratique Nigérien’ (Moden-Lumana), who had been arrested in 2015 for alleged involvement in a baby-trafficking scandal, remained in detention. He was allowed to contest the 2016 presidential elections from his cell. Issoufou emerged victorious, though not without an unexpected run-off. The parliamentary polls allowed the PNDS to boost its position in the National Assembly. Although the elections took place in an atmosphere of calm, they were marred by authoritarian interventions, including the arrest of several members of the opposition. The ‘Mouvement National pour la Société de Développement’ (MNSD) of Seini Oumarou had to cede its leader- ship of the opposition to Amadou’s Moden, which ended ahead of the MNSD in the Assembly. In August, the MNSD joined the presidential majority, which did not bode well for the possibility of political alternation in the future. National security was tested by frequent attacks by Boko Haram fighters in the south-east and raids by insurgents based in Mali. While the humanitarian situation in the south-east © koninklijke brill nv, leiden, 2�17 | doi 1�.1163/9789004355910_016 Niger 129 worsened, the army managed to strike back and engage in counter-insurgency oper- ations together with forces from Chad, Nigeria and Cameroon. Overall, the country held its own, despite being sandwiched between security challenges that caused some serious losses.
    [Show full text]
  • Elections in Niger: Casting Ballots Or Casting Doubts?
    Elections in Niger: casting ballots or casting doubts? Given its centrality to the Sahel region, the international community needs Niger to remain a bulwark of stability. While recent data collected throughout the country shows an increase in motivation to participate in this month's election, doubts about the electoral process and concerns for longstanding development issues mar the enthusiasm. Birnin Gaouré, Dosso, December 2020 By Johannes Claes and Rida Lyammouri with Navanti staff Published in collaboration with Niger could see its first democratic transition since independence as the country heads to the polls for the presidential election on 27 December.1 Current President Mahamadou Issoufou has indicated he will respect his constitutionally mandated two-term limit of 10 years, passing the flag to his protégé, Mohamed Bazoum. Political instability looms, however, as Issoufou and Bazoum’s Nigerien Party for Democracy and Socialism (PNDS) and a coalition of opposition parties fail to agree on the rules of the game. Political inclusion and enhanced trust in the institutions governing Niger’s electoral process are key if the risk of political crisis is to be avoided. Niger’s central role in Western policymakers’ security and political agendas in the Sahel — coupled with its history of four successful coups in 1976, 1994, 1999, and 2010 — serve to caution Western governments that preserving stability through political inclusion should take top priority over clinging to a political candidate that best represents foreign interests.2 During a turbulent electoral year in the region, Western governments must focus on the long-term goals of stabilizing and legitimizing Niger’s political system as a means of ensuring an ally in security and migration matters — not the other way around.
    [Show full text]
  • Niger 1 Niger
    Niger 1 Niger République du Niger (fr) (Détails) (Détails) Devise nationale : Fraternité, travail, progrès Langue officielle Français (langue officielle) une vingtaine de « langues nationales » Capitale Niamey 13°32′N, 2°05′E Plus grande ville Niamey Forme de l’État République - Président Mamadou Tandja - Premier Ali Badjo Gamatié ministre Superficie Classé 22e - Totale 1 267 000 km² - Eau (%) Négligeable Population Classé 73e - Totale (2008) 13 272 679 hab. - Densité 10 hab./km² Indépendance de la France - date 3 août 1960 Gentilé Nigériens [1] IDH (2005) 0,374 (faible) ( 174e ) Monnaie Franc CFA (XOF) Fuseau horaire UTC +1 Hymne national 'La Nigérienne' Domaine internet .ne Indicatif +227 téléphonique Niger 2 Le Niger, officiellement la République du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest steppique, situé entre l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali et le Nigeria. La capitale est Niamey. Les habitants sont des Nigériens (ceux du Nigeria sont des Nigérians). Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique noire et l'Afrique du Nord. Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole. Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l'Afrique de l'Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D'autre part, Carte du Niger une réserve portant le nom de "Parc du W" (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays : le Niger, le Bénin et le Burkina Faso.
    [Show full text]
  • LET4CAP Law Enforcement Training for Capacity Building NIGER
    Co-funded by the Internal Security Fund of the European Union LAW ENFORCEMENT TRAINING FOR CAPACITY BUILDING LET4CAP Law Enforcement Training for Capacity Building NIGER Downloadable Country Booklet DL. 2.5 (Ve 1.2) Dissemination level: PU Let4Cap Grant Contract no.: HOME/ 2015/ISFP/AG/LETX/8753 Start date: 01/11/2016 Duration: 33 months Dissemination Level PU: Public X PP: Restricted to other programme participants (including the Commission) RE: Restricted to a group specified by the consortium (including the Commission) Revision history Rev. Date Author Notes 1.0 20/03/2018 SSSA Overall structure and first draft 1.1 06/05/2018 SSSA Second version after internal feedback among SSSA staff 1.2 09/05/2018 SSSA Final version version before feedback from partners LET4CAP_WorkpackageNumber 2 Deliverable_2.5 VER1.2 WorkpackageNumber 2 Deliverable Deliverable 2.5 Downloadable country booklets VER V. 1 . 2 2 NIGER Country Information Package 3 This Country Information Package has been prepared by Eric REPETTO and Claudia KNERING, under the scientific supervision of Professor Andrea de GUTTRY and Dr. Annalisa CRETA. Scuola Superiore Sant’Anna, Pisa, Italy www.santannapisa.it LET4CAP, co-funded by the Internal Security Fund of the European Union, aims to contribute to more consistent and efficient assistance in law enforcement capacity building to third countries. The Project consists in the design and provision of training interventions drawn on the experience of the partners and fine-tuned after a piloting and consolidation phase. © 2018 by LET4CAP All rights reserved. 4 Table of contents 1. Country Profile 1.1Country in Brief 1.2Modern and Contemporary History of Niger 1.3 Geography 1.4Territorial and Administrative Units 1.5 Population 1.6Ethnic Groups, Languages, Religion 1.7Health 1.8Education and Literacy 1.9Country Economy 2.
    [Show full text]
  • RISK & COMPLIANCE REPORT DATE: March 2018
    Niger RISK & COMPLIANCE REPORT DATE: March 2018 KNOWYOURCOUNTRY.COM Executive Summary - Niger Sanctions: None FAFT list of AML No Deficient Countries Non - Compliance with FATF 40 + 9 Recommendations Higher Risk Areas: Weakness in Government Legislation to combat Money Laundering Not on EU White list equivalent jurisdictions Corruption Index (Transparency International & W.G.I.) World Governance Indicators (Average Score) Failed States Index (Political Issues)(Average Score) Major Investment Areas: Agriculture - products: cowpeas, cotton, peanuts, millet, sorghum, cassava (manioc), rice; cattle, sheep, goats, camels, donkeys, horses, poultry Industries: uranium mining, cement, brick, soap, textiles, food processing, chemicals, slaughterhouses Exports - commodities: uranium ore, livestock, cowpeas, onions Exports - partners: Nigeria 41%, US 17%, India 14.1%, Italy 8.5%, China 7.7%, Ghana 5.7% (2012) Imports - commodities: foodstuffs, machinery, vehicles and parts, petroleum, cereals Imports - partners: France 14.2%, China 11.1%, French Polynesia 9.9%, Nigeria 9.7%, Togo 5.5% (2012) Investment Restrictions: Niger is eager to attract foreign investment and has taken steps to improve the business climate. The Government of Niger (GON) has made revisions to the investment code in 1 order to make petroleum and mining exploration and production more attractive to foreign investors. The Investment Code offers advantages to sectors the GON deems key to economic development: energy production, mineral exploration and mining, agriculture, food processing, forestry, fishing, low-cost housing construction, handicrafts, hotels, schools, health centres, and transportation. Total foreign ownership is permitted in most sectors except energy, mineral resources, and sectors restricted for national security purposes. Foreign ownership of land is permitted but requires authorization from the Ministry of Planning, Land Management and Community Development.
    [Show full text]
  • The World Factbook
    The World Factbook Africa :: Niger Introduction :: Niger Background: Niger became independent from France in 1960 and experienced single-party and military rule until 1991, when Gen. Ali SAIBOU was forced by public pressure to allow multiparty elections, which resulted in a democratic government in 1993. Political infighting brought the government to a standstill and in 1996 led to a coup by Col. Ibrahim BARE. In 1999, BARE was killed in a counter coup by military officers who restored democratic rule and held elections that brought Mamadou TANDJA to power in December of that year. TANDJA was reelected in 2004 and in 2009 spearheaded a constitutional amendment that would allow him to extend his term as president. In February 2010, a military coup deposed TANDJA, immediately suspended the constitution, and dissolved the Cabinet. ISSOUFOU Mahamadou emerged victorious from a crowded field in the election following the coup and was inaugurated in April 2011. Niger is one of the poorest countries in the world with minimal government services and insufficient funds to develop its resource base. The largely agrarian and subsistence-based economy is frequently disrupted by extended droughts common to the Sahel region of Africa. The Nigerien Movement for Justice, a predominately Tuareg ethnic group, emerged in February 2007, and attacked several military targets in Niger's northern region throughout 2007 and 2008. Successful government offensives in 2009 limited the rebels' operational capabilities. Niger is facing increased security concerns on
    [Show full text]
  • East Africa Counterterrorism Operation North and West Africa Counterterrorism Operation Lead Inspector General Report to the United States Congress
    EAST AFRICA COUNTERTERRORISM OPERATION NORTH AND WEST AFRICA COUNTERTERRORISM OPERATION LEAD INSPECTOR GENERAL REPORT TO THE UNITED STATES CONGRESS JULY 1, 2020‒SEPTEMBER 30, 2020 ABOUT THIS REPORT A 2013 amendment to the Inspector General Act established the Lead Inspector General (Lead IG) framework for oversight of overseas contingency operations and requires that the Lead IG submit quarterly reports to Congress on each active operation. The Chair of the Council of Inspectors General for Integrity and Efficiency designated the DoD Inspector General (IG) as the Lead IG for the East Africa Counterterrorism Operation and the North and West Africa Counterterrorism Operation. The DoS IG is the Associate IG for the operations. The USAID IG participates in oversight of the operations. The Offices of Inspector General (OIG) of the DoD, the DoS, and USAID are referred to in this report as the Lead IG agencies. Other partner agencies also contribute to oversight of the operations. The Lead IG agencies collectively carry out the Lead IG statutory responsibilities to: • Develop a joint strategic plan to conduct comprehensive oversight of the operations. • Ensure independent and effective oversight of programs and operations of the U.S. Government in support of the operations through either joint or individual audits, inspections, investigations, and evaluations. • Report quarterly to Congress and the public on the operations and on activities of the Lead IG agencies. METHODOLOGY To produce this quarterly report, the Lead IG agencies submit requests for information to the DoD, the DoS, USAID, and other Federal agencies about the East Africa Counterterrorism Operation, the North and West Africa Counterterrorism Operation, and related programs.
    [Show full text]
  • Seulement, Une Centaine D'addax À L'état Sauvage
    14è Année - N° 635 du 23 au 29 Septembre 2004 - Prix : 300 F CFA Dans le désert nigérien Cocaïne ou cannabis ? Un trafiquant mauritanien arrêté par l'Armée nigérienne Des éléments des FAN ont opéré une saisie d’une importante quantité de cocaïne, selon certains, de cannabis pour la Gendar- merie nationale sur des trafiquants au Nord Niger, entre le 19 et le 20 septembre derniers. Cette saisie a été faite à la frontière nigéro-algérienne sur un trafiquant venant de Mauritanie. Lire P. 5 Elections générales 2004 Elections municipales 2004 La Cour constitutionnelle La CFD de Tchintabaraden dénonce des rend publics ses arrêts C’est à la mi-septembre que la Cour listes additives frauduleuses des électeurs constitutionnelle a rendu publics ses ar- rêts sur les résultats des élections mu- nicipales des 24 et 25 juillet dernier, Lire page 7 après un mois et demi de dur labeur. Lire page 5 Niger/Faune Seulement, une centaine d’Addax à l’état sauvage LE REPUBLICAIN DU 23 SEPTEMBRE 2004 - PAGE 1 PUBLI-REPORTAGE Projet de création d’une compagnie aérienne au Niger Un pari jouable selon le PDG de Point-Afrique voyages Le président directeur général de Point- délai raisonnable pour assurer le trans- Afrique voyages, M. Maurice Freund et le fert du savoir-faire et de la mise en place président directeur général de la compa- de toutes les procédures de gestion. gnie aérienne française Air Méditerranée, Point-Afrique voyages est tout disposé à ont conjointement animé mardi dernier à absorber les pertes liées à l’exploitation l’Hôtel Gawèye, une importante réunion de la compagnie.
    [Show full text]
  • Niger Page 1 of 27
    2009 Human Rights Report: Niger Page 1 of 27 Home » Under Secretary for Democracy and Global Affairs » Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor » Releases » Human Rights Reports » 2009 Country Reports on Human Rights Practices » Africa » Niger 2009 Human Rights Report: Niger BUREAU OF DEMOCRACY, HUMAN RIGHTS, AND LABOR 2009 Country Reports on Human Rights Practices March 11, 2010 Niger is a republic that restored its multiparty system in 1999 following coups in 1996 and 1999; it has a population estimated at 15.4 million. In 2004 voters elected Mamadou Tandja to a second five-year presidential term in an election that international observers deemed generally free and fair. The ruling coalition of the National Movement for the Development of Society (MNSD) and the Democratic and Social Convention (CDS), joined by four other parties, won a majority of national assembly seats. President Tandja's second--and final, due to constitutional limits--five-year term was due to expire on December 22, 2009; however, he organized a controversial referendum that established the Sixth Republic and allowed him to remain in office for three additional years and that eliminated the term-limits provision, although this provision was specifically prohibited from revision in the 1999 constitution. To consolidate the power needed to approve these changes, President Tandja dissolved the National Assembly and the Constitutional Court, modified the electoral code, restricted basic freedoms, curtailed press freedom, and granted himself emergency powers to rule by decree and executive order. In 2007 the Tuareg rebel group Nigerien Movement for Justice (MNJ) launched a series of attacks against military and strategic installations in the north.
    [Show full text]
  • CAPSTONE 20-2 Africa Field Study Trip Book Part II
    CAPSTONE 20-2 Africa Field Study Trip Book Part II Subject Page Djibouti ....................................................................... CIA World Fact Book .............................................. 2 BBC Country Profile ............................................... 21 Culture Gram .......................................................... 26 Kenya ......................................................................... CIA World Fact Book .............................................. 35 BBC Country Profile ............................................... 56 Culture Gram .......................................................... 60 Niger .......................................................................... CIA World Fact Book .............................................. 70 BBC Country Profile ............................................... 90 Culture Gram .......................................................... 94 Senegal ...................................................................... CIA World Fact Book .............................................. 103 BBC Country Profile ............................................... 123 Culture Gram .......................................................... 128 Africa :: Djibouti — The World Factbook - Central Intelligence Agency Page 1 of 19 AFRICA :: DJIBOUTI Introduction :: DJIBOUTI Background: The French Territory of the Afars and the Issas became Djibouti in 1977. Hassan Gouled APTIDON installed an authoritarian one-party state and proceeded to serve as president
    [Show full text]