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ENGAGEMENT DE CBC/RADIO-CANADA ENVERS LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILISATION En tant que diffuseur public national du Canada, nous accordons beaucoup d’importance à notre obligation de transparence et de responsabilisation envers les Canadiens. Pour nous acquitter de nos responsabilités à cet égard, nous publions sur notre site​ web institutionnel​ de l’information sur nos activités et sur la gestion des ressources publiques qui nous sont confiées.

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RAPPORT DE GESTION Outre un rapport annuel, nous sommes tenus – comme la plupart des sociétés d’État canadiennes sous régime fédéral – de déposer des rapports financiers trimestriels pour les trois premiers trimestres de chaque exercice. Le rapport de gestion qui suit vise à donner au lecteur un aperçu des activités et du rendement de la Société pour le premier trimestre de 2019-2020, et il doit être lu en parallèle avec le rapport annuel le plus récent. Conformément à notre engagement à faire preuve de transparence et à assurer une surveillance efficace des fonds publics qui nous sont alloués, nous avons le plaisir de présenter notre rapport pour le premier trimestre, terminé le 30 juin 2019. L’information contenue dans le rapport de gestion est présentée comme suit :

FAITS SAILLANTS FINANCIERS 4 FAITS SAILLANTS DES ACTIVITÉS 5 LE POINT SUR LE RENDEMENT 7 ANALYSE DES RÉSULTATS 13​ RESSOURCES EN CAPITAL, SITUATION FINANCIÈRE ET LIQUIDITÉS 18 LE POINT SUR LES RISQUES 20​ PRÉSENTATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE 21​ DÉCLARATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION PAR LES CADRES SUPÉRIEURS 22​

Dans le présent document, les vocables « nous », « notre », « nos » et « la Société » signifient CBC/Radio-Canada. Ce rapport de gestion doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés résumés intermédiaires de CBC/Radio-Canada pour le trimestre terminé le 30 juin 2019. Tous les montants indiqués sont en milliers de dollars canadiens, à moins d’indication contraire. Voici quelques renseignements utiles pour faciliter la compréhension du rapport de gestion : Rapports trimestriels​ – Les états financiers consolidés résumés intermédiaires n’ont pas fait l’objet d’un examen par nos auditeurs. Saisonnalité ​– La majeure partie de nos revenus générés est constituée de revenus publicitaires. Ceux-ci suivent un cycle saisonnier dicté par notre grille de programmation et varient aussi en fonction des conditions du marché, de l’économie en général et du rendement de la grille. Les revenus d’abonnement sont relativement plus stables d’un trimestre à l’autre. Les dépenses d’exploitation tendent également à suivre un cycle saisonnier, fluctuant aussi au gré des variations de la grille de programmation. Les crédits parlementaires sont constatés en résultat en fonction du budget annuel, qui reflète les influences saisonnières sur les dépenses et les revenus. Note relative aux déclarations prospectives​ – Ce rapport renferme des déclarations prospectives sur la stratégie, les objectifs et les résultats d’exploitation et financiers escomptés. Les verbes « croire », « s’attendre », « prévoir », « anticiper », « projeter », « planifier », « estimer », de même que l’emploi du futur ou du conditionnel ainsi que de mots et d’expressions semblables dénotent généralement des énoncés prospectifs. Ces déclarations s’appuient sur les hypothèses générales suivantes : le financement public de CBC/Radio-Canada demeure conforme aux annonces faites dans le budget fédéral et le contexte de la réglementation de la radiodiffusion ne changera pas fondamentalement. Les principaux facteurs de risque et d’incertitude sont décrits à la section Le​ point sur les risques​ du présent rapport. Toutefois, certains risques et certaines incertitudes échappent à notre volonté et restent difficiles à prévoir. Ceux-ci comprennent, sans s’y limiter, des facteurs liés à la conjoncture économique et financière, au marché publicitaire ainsi que d’autres facteurs d’ordre technologique et réglementaire. En raison de l’influence de ces facteurs ou d’autres facteurs, les résultats réels peuvent différer considérablement des prévisions contenues, de manière explicite ou implicite, dans les déclarations prospectives. Indicateurs de rendement​ – Nous mesurons notre rendement au moyen de données fournies par des outils internes et des fournisseurs externes. Ces données s’appuient sur des calculs qui nous paraissent raisonnables pour la période visée, mais leur collecte comporte certaines difficultés, en particulier du fait de la transformation numérique qui caractérise actuellement l’industrie médiatique. Par exemple, les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Avec l’avènement de nouvelles méthodes de collecte des données, certains chiffres pourraient ne plus être comparables avec les chiffres publiés précédemment. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer nos indicateurs de rendement stratégiques et opérationnels, il nous faudra peut-être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données et d’appliquer les pratiques exemplaires de l’industrie. Mesure non définie par les IFRS​ – Le présent rapport comprend la mesure « Résultat budgétaire », qui n’a pas de sens normalisé prescrit par les Normes internationales d’information financière (IFRS). Il est donc peu probable qu’on puisse la comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres entreprises. Plus de détails sont fournis à la section Analyse des résultats​.

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FAITS SAILLANTS FINANCIERS

T1 Nos revenus ont augmenté de 0,6 % ce trimestre. Nous avons tiré des revenus supplémentaires des services de production et d’installations fournis à des tiers. 2019-2020: 114 M$ 2018-2019: 113 M$ La hausse des revenus tirés des abonnements à nos plateformes numériques a surpassé la baisse des revenus liés aux abonnements à nos chaînes HAUSSE TOTALE: traditionnelles spécialisées au premier trimestre. Cependant, les revenus REVENUS 1 M$ ou 0,6 % publicitaires de la télévision ont légèrement diminué.

T1 Le financement public comptabilisé pour le trimestre est en baisse de 2,6 %. 2019-2020: 274 M$ Cette diminution est conforme à la prévision de nos besoins de financement des 2018-2019: 281 M$ activités d’exploitation pour le trimestre. D’ici la fin de l’exercice, notre financement d’exploitation de base comptabilisé en résultat sera conforme à celui FINANCEMENT BAISSE TOTALE: de l’exercice précédent. PUBLIC 7 M$ ou 2,6 %

T1 Nos dépenses courantes ont légèrement diminué ce trimestre. Cela est principalement attribuable aux changements apportés au contenu et à la grille de 2019-2020: 399 M$ programmation. 2018-2019: 401 M$ BAISSE TOTALE: DÉPENSES 2 M$ ou 0,6 %

Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Revenus 114 100 113 383 0,6 Financement public 274 224 281 431 (2,6) Dépenses (398 932) (401 177) (0,6) Résultat avant autres gains et pertes (10 608) (6 363) 66,7 Résultat net de la période en IFRS (12 410) (7 733) 60,5 Résultat budgétaire de la période¹ 3 073 9 116 (66,3) ¹ Le résultat budgétaire est une mesure non définie par les IFRS. Il tient uniquement compte des revenus et des dépenses inclus dans notre budget d'exploitation ou financés par celui-ci. Un rapprochement du résultat net avec le résultat budgétaire est présenté à la section A​ nalyse des résultats​ de ce rapport. La période comparative a été mise à jour pour refléter une définition révisée de notre mesure non définie par les IFRS. Pour en savoir plus, veuillez consulter notre plus récent rapport annuel.

Le résultat net de la période en IFRS ​correspond à une perte de 12,4 millions de dollars, contre une perte de 7,7 millions de dollars l’an dernier. Notre résultat a diminué de 4,7 millions de dollars ce trimestre en raison d’une comptabilisation en résultat du financement public inférieure de 7,2 millions de dollars (2,6 %), d’une baisse des dépenses de 2,2 millions de dollars (0,6 %) et d’une hausse des revenus de 0,7 million de dollars (0,6 %). Le résultat net de la période en IFRS comprend également d’autres gains et pertes, découlant principalement du renouvellement ou de la mise hors service d’immobilisations.

Le résultat budgétaire de la période​ correspond à un gain de 3,1 millions de dollars, contre un gain de 9,1 millions de dollars pour la même période de l’exercice précédent. Cette baisse de 6,0 millions de dollars s’explique principalement par le moment auquel le financement public a été comptabilisé en résultat, comme il est mentionné ci-dessus. Notre résultat budgétaire est habituellement supérieur à notre résultat en IFRS qui, lui, comprend des dépenses hors trésorerie et d’autres charges non incluses dans notre budget d’exploitation.

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FAITS SAILLANTS DES ACTIVITÉS

CONTENU ET SERVICES

Au cours du trimestre, nous avons annoncé d’importants partenariats et engagements, et proposé de nouvelles initiatives axées sur la diversité. Nous avons amorcé l’exercice de belle façon, notamment avec le lancement de notre plan stratégique triennal Entre nous, c’est pour la vie​ et la tenue de notre assemblée​ publique annuelle à Halifax​. Notre présidente-directrice générale, Catherine Tait, a également​ annoncé​ durant le Festival international des médias de Banff​ que d’ici 2025, au moins un des postes clés de création sera occupé par une personne issue de la diversité dans toutes les émissions scénarisées ou factuelles commandées par CBC/Radio-Canada1. De plus, CBC/Radio-Canada a participé à la conférence internationale Women Deliver, tenue en juin à Vancouver. Et c’est sans compter nos nouveautés et le retour de rendez-vous populaires du côté des nouvelles, de la télévision, de la radio et des services numériques. Sans contredit, le premier trimestre de 2019-2020 donne un avant-goût du solide exercice qui nous attend.

SERVICES ANGLAIS En juin, CBC a dévoilé sa nouvelle programmation, qui comprend le drame familial The​ Trickster​, adapté du roman ​Son of a Trickster​ de l’auteure canadienne primée Eden Robinson. C’est la première fois que CBC réalisera une série télé à partir de l’œuvre d’un auteur autochtone. Cette série est portée par une équipe de réalisateurs, d’auteurs et de producteurs autochtones débordants de créativité. La nouvelle programmation comprend également une nouvelle mouture de la populaire émission Battle​ of the Blades​, une nouvelle émission humoristique à sketchs, ​TallBoyz​, produite par l’ancien membre du groupe Kids in the Hall Bruce McCulloch, et ​Family Feud Canada​, animée par l’humoriste Gerry Dee. CBC Radio a également annoncé que The​ Cost of Living​, nouvelle émission nationale hebdomadaire de 30 minutes sur les affaires animée par Paul Haavardsrud, arrivera sur les ondes de CBC Radio One en septembre. L’émission couvrira les sujets économiques et commerciaux de l’heure au Canada et démontrera leurs répercussions sur la vie des Canadiens. Malgré la météo difficile, le CBC Music Festival a eu lieu le 25 mai à Echo Beach, à Toronto, où la foule a encore une fois pu profiter de la présence d’artistes talentueux venant de partout au pays. Parmi les spectacles de cette année, notons ceux d’Exco Levi, lauréat de plusieurs prix Juno, de la chanteuse et militante Buffy Sainte-Marie, de Peach Pit, d’Alvvays et de Stars, qui a joué son album phare ​Set Yourself on Fire​ en entier devant une foule enthousiaste. Les amateurs de musique peuvent voir quelques-unes des extraordinaires prestations du festival sur le​ ​site web de CBC Music​. Finalement, en mai, CBC News a décroché sept prix de l’Association canadienne des journalistes soulignant l’excellence de son travail journalistique à l’échelle du réseau et des services locaux, sur les plateformes traditionnelles et numériques. Nos talentueuses équipes ont présenté des reportages sur les sévices subis par les élèves d’une école secondaire d’Ottawa, la tragique maltraitance de certains patients dans des maisons de soins de longue durée, la pression exercée sur les employés d’entreprises de télécommunications pour qu’ils vendent aux clients des produits dont ils n’ont pas besoin, et l’état de chacun des 94 appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation en 2015.

SERVICES FRANÇAIS Ce trimestre, Radio-Canada a mis sur pied les Décrypteurs. Cette équipe traque les fausses informations qui se propagent sur les réseaux sociaux avec la mission de combattre la désinformation. Cela renforce l’impact de notre journalisme et nous aide à rester pertinent en tant que diffuseur public dans un environnement numérique en pleine mutation. De plus, Rad, le laboratoire de journalisme de Radio-Canada, a diffusé un dossier sur l’endettement pour mieux cerner cet enjeu de société majeur. Ce projet a eu un véritable écho sur Facebook et YouTube ce trimestre. Rad a également lancé le Bunker​​ , un résumé hebdomadaire de l’actualité sur le web à la fin de juin. Nous avons aussi récemment annoncé un appel de candidatures pour MAJ (Mon actualité du jour), un projet multiplateforme d’actualité destiné aux jeunes âgés de 7 à 13 ans. Imaginée par Radio-Canada Jeunesse en collaboration avec le service de

1 Postes clés de création : producteur, réalisateur, auteur, auteur-producteur et interprète principal. 5 l’Information, cette initiative permettra à de jeunes vidéojournalistes de créer des contenus vidéo sous la supervision d’une équipe éditoriale qui assurera le respect de nos​ Normes​ et pratiques journalistiques​. ICI MUSIQUE a proposé ​Rapophonie​, avec la collaboration des Médias francophones publics (MFP). Les blocs musicaux qui y sont diffusés sont aussi entendus en Suisse romande, en Belgique et en France. Les radios membres des MFP font ainsi découvrir à un nouveau public les valeurs communes d’ouverture, de croisement des cultures et de diversité musicale propres au hip-hop francophone. Après avoir connu un succès retentissant à la télévision, la troisième saison de District​ 31​ est désormais disponible sur ICI TOU.TV. La quatrième saison de la série sera quant à elle diffusée en septembre sur ICI TÉLÉ. Enfin, à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, Espaces autochtones a proposé une programmation spéciale sur l’importance de préserver la culture et les langues des différentes nations, diffusée en direct sur Facebook Live.

TECHNOLOGIE ET INFRASTRUCTURE

Le projet de la nouvelle Maison de Radio-Canada (MRC) a continué d’avancer : la construction extérieure est presque terminée et la construction intérieure est en cours. Le transfert des serveurs de réseau de la MRC actuelle vers la nouvelle structure a commencé ce trimestre. Le développement du Centre de contrôle des réseaux (CCR) de la nouvelle MRC, qui nous permettra de superviser en temps réel nos réseaux numériques ainsi que l’état de nos systèmes de production et d’autres solutions technologiques à distance, est en cours. Les équipes des Solutions de production et des Solutions d’ingénierie s’activent à installer et à configurer le nouveau système de diffusion de contenus de Montréal, qui entrera en service au début de 2020, et offrent de la formation à cet égard. Au premier trimestre, les préparatifs se sont poursuivis en vue du déménagement, et le personnel a pu se faire une idée de son futur milieu de travail dans la nouvelle MRC, notamment sur l’ameublement et les options de transport. De plus, on a annoncé que le contrat de services alimentaires pour la cafétéria de la nouvelle MRC avait été octroyé à Laberge Services Alimentaires (LSA), et donné aux employés une idée de l’offre alimentaire à laquelle ils auront accès dans leur nouveau milieu. Des renseignements sur le projet et ses progrès sont accessibles​ ici​​ en tout temps.

PERSONNES ET CULTURE Au début d’avril, une nouvelle convention collective conclue entre CBC/Radio-Canada et la Guilde canadienne des médias (GCM) est entrée en vigueur. Tout au long du mois d’avril, l’équipe des Relations industrielles a offert de la formation sur la convention collective aux gestionnaires et aux dirigeants de CBC/Radio-Canada. La GCM et CBC/Radio-Canada continuent d’entretenir des relations fondées sur la collaboration, le respect et la transparence. Nous avons poursuivi la mise en œuvre de notre​ ​Plan sur la diversité et l’inclusion 2018-2021​, annoncé l’an dernier. Parmi nos réalisations du premier trimestre, nous avons conclu en mai notre premier labo sur l’inclusion, qui visait à trouver des idées novatrices à l’échelle de la Société pour créer un milieu de travail plus inclusif. CBC a également publié sa première​ infolettre​ mensuelle sur la mobilisation et l’inclusion​, et Radio-Canada a récemment lancé le projet pilote « Femmes expertes », qui vise la parité hommes-femmes dans trois émissions phares de télévision et de radio. Au premier trimestre de 2019-2020, l’équipe de Personnes et Culture a déposé ses rapports annuels sur les​ langues​ officielles​, le multiculturalisme​ et l’​équité en matière d’emploi​ auprès du gouvernement fédéral et les a publiés sur le site web institutionnel de CBC/Radio-Canada afin que tous les Canadiens puissent y accéder.

AUTRES QUESTIONS LIÉES AUX ACTIVITÉS En mai, CBC a accueilli sa nouvelle vice-présidente principale, Barbara Williams, qui nous arrive forte d’une vaste expérience dans des postes de direction au sein de divers diffuseurs canadiens. Dans l’esprit du nouveau plan stratégique triennal mentionné précédemment, le Conseil des arts du Canada et CBC/Radio-Canada ont annoncé en mai leur intention de lancer​ L’accélérateur​ de création​, une initiative chiffrée à un million de dollars et visant à favoriser la création numérique au Canada. Par ailleurs, la présidente-directrice générale, Catherine Tait, et la vice-présidente principale de CBC, Barbara Williams, se sont rendues dans 13 localités canadiennes pour promouvoir notre nouveau plan stratégique. Enfin, la Société a signé deux nouvelles ententes de partenariat, l’une avec l’​Australian Broadcasting Corporation (ABC)​ et l’autre avec la​ British​ Broadcasting Corporation (BBC)​, dans le cadre de sa priorité stratégique qui consiste à « faire rayonner le Canada dans le monde ».

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LE POINT SUR LE RENDEMENT

NOTRE RENDEMENT – E​ NTRE NOUS, C’EST POUR LA VIE

Vous trouverez ci-dessous les indicateurs de rendement clés (IRC) que nous utiliserons pour mesurer et suivre nos progrès en ce qui a trait à notre nouvelle stratégie, Entre​ nous, c’est pour la vie​, et à ses cinq priorités stratégiques : personnaliser nos services numériques, captiver les jeunes auditoires, prioriser nos liens avec les régions, incarner le Canada d’aujourd’hui et faire rayonner le Canada dans le monde2. Ces priorités seront à la base de nos initiatives stratégiques des trois prochaines années. Pour en savoir plus, voir le sommaire​ de notre nouvelle stratégie​. Les cibles sont axées sur les marchés dans lesquels nous exerçons nos activités, et tiennent compte d’un certain nombre de facteurs, comme les réalités du marché, la concurrence et le taux de pénétration. Les résultats ci-dessous sont également examinés plus en détail aux sections portant sur CBC et Radio-Canada dans les pages qui suivent.

RÉSULTATS CIBLES DU 1E​ R​ AVR. INDICATEURS MESURES 2019-2020 AU 30 JUIN 2019

Personnaliser nos services numériques 1. Portée numérique de CBC/Radio-Canada3 Moyenne mensuelle de visiteurs uniques 20,4 M 20,7 M 2. Engagement numérique des utilisateurs de CBC/Radio-Canada4 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 45 min/vis. 39 min/vis. Captiver les jeunes auditoires 3. Visites numériques aux contenus jeunesse de CBC/Radio-Canada5 Moyenne mensuelle de visites 1 487 k 1 819 k Prioriser nos liens avec les régions 4. Engagement numérique des utilisateurs de CBC News/Régions6 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 27 min/vis. 24 min/vis. 5. Engagement numérique des utilisateurs de Radio-Canada Info/Régions7 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 12 min/vis. 13 min/vis. Incarner le Canada d’aujourd’hui 6. Représentation d’équité en emploi8 % des nouvelles embauches 30,2% 29,3%

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut-être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données. Personnaliser nos services numériques –​ Au premier trimestre, notre portée numérique s’annonçait supérieure à la cible annuelle. Avec 20,7 millions de visiteurs uniques, les Canadiens qui accèdent maintenant à nos contenus sur nos plateformes numériques sont plus nombreux que jamais auparavant. À 39 minutes par visiteur, l’engagement numérique est actuellement inférieur à la cible annuelle, mais on s’attend à ce qu’il augmente avec l’arrivée de notre grille automnale. Captiver les jeunes auditoires –​ La fréquentation globale de nos services numériques destinés aux jeunes, à 1,819 mille de visites par mois, est actuellement supérieure à la cible.

2 Notre cinquième priorité stratégique – ​Faire rayonner le Canada dans le monde ​–​ est mesurée à l’interne. 3 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), moyenne mensuelle de visiteurs uniques, avril à mars, Canada. Portée non dupliquée des plateformes numériques de CBC/Radio-Canada. 4 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes numériques de CBC/Radio-Canada, avril à mars, Canada. 5 Source : Adobe Analytics, moyenne mensuelle de visites, avril à mars. Visites aux contenus jeunesse, y compris les visites à l’Appli des petits, à la zone Jeunesse de Radio-Canada.ca et à ICI TOU.TV lorsque du contenu jeunesse est visionné (Radio-Canada), ainsi que les visites aux sites de CBC Kids, à CBC Kids News et à CBC Gem lorsque du contenu jeunesse est visionné (CBC). 6 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes de CBC News/Régions, avril à mars, Canada. 7 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes Info/Régions (y compris la section des arts), avril à mars, Canada. 8 Cette mesure vise trois groupes : les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles. Elle correspond au pourcentage de nouveaux employés recrutés à l’externe pour des postes de 13 semaines ou plus. 7

Prioriser nos liens avec les régions – ​L’engagement numérique à l’égard des sections de nouvelles, d’information et de contenu régional est actuellement inférieur à la cible pour CBC et supérieur à la cible pour Radio-Canada. La couverture des nouvelles importantes demeure une priorité pour nous, et nous suivrons les progrès de ces indicateurs tout au long de l’exercice. Incarner le Canada d’aujourd’hui –​ Avec un résultat de 29,3 % au premier trimestre de 2019-2020, la représentation de l’équité en matière d’emploi chez nos nouveaux employés est légèrement inférieure à la cible, mais elle devrait augmenter à mesure que l’exercice avance et que la mise en œuvre de notre​ Plan​ sur la diversité et l’inclusion​ se poursuit à l’échelle de la Société.

Les humoristes de la relève Franco Nguyen, Guled Abdi, Vance Banzo et Tim Blair explorent, entre autres, les thèmes de l’amitié, des races et de la masculinité sous forme de sketchs hilarants dans T​ allBoyz​. | CBC

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NOTRE RENDEMENT – COMPOSANTES MÉDIAS

Afin de suivre le rendement de notre programmation, nous avons ajouté plusieurs IRC à nos mesures opérationnelles existantes. Le nouvel ensemble d’IRC, présenté ci-dessous, servira à rendre compte de notre rendement aux Canadiens tout au long de la stratégie ​Entre nous, c’est pour la vie​. Le rapport du premier trimestre de l’exercice comprend une liste partielle d’IRC, car la majorité des principaux indicateurs sont évalués à partir de septembre chaque année. Comme les IRC ne sont pas disponibles avant l’automne pour ICI TÉLÉ, ICI PREMIÈRE, ICI MUSIQUE, CBC Television, CBC Radio One et CBC Music, ils sont présentés dans le rapport du troisième trimestre. RADIO-CANADA – RÉSULTATS DE 2019-2020

RÉSULTATS CIBLES DU 1E​ R​ AVR. INDICATEURS MESURES 2019-2020 AU 30 JUIN 2019 Personnaliser nos services numériques Portée numérique9 Moyenne mensuelle de visiteurs uniques 4,9 M 4,9 M Engagement numérique10 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 47 min/vis. 44 min/vis. Captiver les jeunes auditoires Visites numériques aux contenus jeunesse11 Moyenne mensuelle de visites 287 k 371 k Prioriser nos liens avec les régions Engagement numérique des utilisateurs de Radio-Canada Info/Régions12 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 12 min/vis. 13 min/vis. Incarner le Canada d’aujourd’hui Représentation d’équité en emploi13 % des nouvelles embauches 16,5 % 13,2 % Télévision ICI RDI, ICI ARTV et ICI EXPLORA14 Part d’auditoire de la journée complète 4,7 % 5,2 % Revenus15 Revenus totaux Services généralistes, facultatifs et en ligne 216 M$ 51 M$

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut-être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données. Personnaliser nos services numériques – ​Après le premier trimestre, notre portée numérique est conforme à la cible et notre engagement numérique est légèrement inférieur à la cible. Nous croyons que cela tient au caractère saisonnier de nos activités et que les résultats s’amélioreront au fil de l’exercice. Captiver les jeunes auditoires –​ Les visites numériques aux contenus jeunesse de Radio-Canada ont profité de l’ajout de nouvelles émissions sur ICI TOU.TV, comme le magazine de culture générale ​14 mille millions de choses à savoir​. Prioriser nos liens avec les régions –​ L’engagement numérique des utilisateurs à l’égard de l’information et du contenu régional surpasse la cible en raison d’importants événements régionaux, comme les inondations en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Incarner le Canada d’aujourd’hui –​ Ce trimestre, la représentation de l’équité en matière d’emploi chez nos nouveaux employés était inférieure à la cible annuelle. Nous avons poursuivi la mise en œuvre de plusieurs initiatives axées sur la diversité et l’inclusion au cours du trimestre.

9 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), moyenne mensuelle de visiteurs uniques, avril à mars, Canada. Portée non dupliquée des plateformes numériques de Radio-Canada. 10 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes numériques de Radio-Canada, avril à mars, Canada. 11 Source : Adobe Analytics, moyenne mensuelle de visites, avril à mars. Visites aux contenus jeunesse, y compris les visites à l’Appli des petits, à la zone Jeunesse de Radio-Canada.ca et à ICI TOU.TV lorsque du contenu jeunesse est visionné. 12 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes Info/Régions (y compris la section des arts), avril à mars, Canada. 13 Cette mesure vise trois groupes : les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles. Elle correspond au pourcentage de nouveaux employés recrutés à l’externe pour des postes de 13 semaines ou plus. 14 Source : Numeris, audimètres portables, francophones du Québec âgés de 2 ans ou plus, avril à mars. 15 Comprend les revenus publicitaires, les revenus d’abonnement et autres revenus (p. ex., vente de contenu). 9

Télévision – La​ part combinée de nos chaînes spécialisées est supérieure à la cible annuelle, principalement en raison du rendement d’ICI RDI. Nous avons diffusé plusieurs émissions spéciales sur des événements importants, comme les inondations du printemps et l’incendie de Notre-Dame de Paris. Revenus – ​D’après les résultats du premier trimestre, nos revenus sont en bonne voie d’atteindre la cible annuelle.

MAJ (Mon actualité du jour) est une nouvelle offre d'actualités multiplateforme pour les jeunes âgés de 7 à 13 ans, qui sera lancée à l’automne. | Radio-Canada

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CBC – RÉSULTATS DE 2019-2020 RÉSULTATS CIBLES DU 1E​ R​ AVR. INDICATEURS MESURES 2019-2020 AU 30 JUIN 2019 Personnaliser nos services numériques Portée numérique16 Moyenne mensuelle de visiteurs uniques 17,4 M 17,2 M Engagement numérique17 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 37 min/vis. 32 min/vis. Captiver les jeunes auditoires Visites numériques aux contenus jeunesse18 Moyenne mensuelle de visites 1 200 k 1 448 k Prioriser nos liens avec les régions Engagement numérique des utilisateurs de CBC News/Régions19 Minutes mensuelles moyennes par visiteur 27 min/vis. 24 min/vis. Incarner le Canada d’aujourd’hui Représentation d’équité en emploi20 % des nouvelles embauches 39,2 % 37,0 % Télévision CBC News Network21 Part d’auditoire de la journée complète 1,4 % 1,4 % Revenus22 Revenus totaux Services généralistes, facultatifs et en ligne 210 M$ 45 M$

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut-être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données.

Personnaliser nos services numériques – ​La portée et l’engagement numériques sont légèrement inférieurs aux cibles. Nous prévoyons que l’amélioration des fonctions et de la personnalisation ainsi que les élections fédérales contribueront à stimuler la croissance au deuxième semestre de l’exercice. Captiver les jeunes auditoires – Les​ visites numériques aux contenus jeunesse de CBC continuent d’afficher une forte croissance attribuable au site de CBC Kids News, au contenu intéressant sur cbcparents.ca et cbckids.ca ainsi qu’à une solide présence en ondes et sur les plateformes de médias sociaux. La section jeunesse de CBC Gem a également enregistré une hausse au premier trimestre grâce à de nouveaux contenus comme ​Detention Adventure​ et ​Find Me in Paris​. Prioriser nos liens avec les régions – ​L’engagement numérique des utilisateurs de CBC à l’égard des nouvelles et du contenu régional est inférieur à la cible après un trimestre. Globalement, nous continuons d’observer une hausse de l’engagement, propulsé par la couverture de nouvelles importantes (p. ex., inondations, élections provinciales, défilé des Raptors de Toronto). Incarner le Canada d’aujourd’hui –​ Ce trimestre, la représentation de l’équité en matière d’emploi chez nos nouveaux employés était inférieure à la cible annuelle. Nous poursuivons la mise en œuvre du Plan sur la diversité et l’inclusion 2018-2021, annoncé l’an dernier. Parmi nos réalisations du premier trimestre, nous avons conclu en mai notre premier labo sur l’inclusion, qui visait à trouver des idées novatrices pour créer un milieu de travail plus inclusif. Télévision – Après​ le premier trimestre, CBC News Network est dans la bonne voie pour atteindre sa cible grâce à la couverture de nouvelles importantes (p. ex., inondations dans plusieurs provinces, incendie de Notre-Dame de Paris, 75​e ​ anniversaire du jour J, participation des Raptors de Toronto au championnat de la NBA). Revenus –​ D’après les résultats du premier trimestre, nos revenus sont en bonne voie d’atteindre la cible annuelle.

16 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), moyenne mensuelle de visiteurs uniques, avril à mars, Canada. Portée non dupliquée des plateformes numériques de CBC. 17 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes numériques de CBC, avril à mars, Canada. 18 Source : Adobe Analytics, moyenne mensuelle de visites, avril à mars. Visites aux contenus jeunesse, y compris les visites aux sites de CBC Kids, à CBC Kids News et à CBC Gem lorsque du contenu jeunesse est visionné. 19 Source : Comscore Media Metrix® Multi-Platform, auditoire total (ordinateur 2+, appareil mobile 18+), minutes mensuelles moyennes par visiteur sur les plateformes de CBC News/Régions, avril à mars, Canada. 20 Cette mesure vise trois groupes : les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles. Elle correspond au pourcentage de nouveaux employés recrutés à l’externe pour des postes de 13 semaines ou plus. 21 Source : Numeris, audimètres portables (PPM), personnes âgées de 2 ans et plus, dans les marchés anglophones de Toronto, Vancouver, Calgary, Edmonton et Montréal. Émissions locales du matin : lundi au vendredi, de 6 h à 8 h 30. 22 Numeris, audimètres portables (PPM), personnes âgées de 2 ans et plus, dans les marchés anglophones de Toronto, Vancouver, Calgary, Edmonton et Montréal. Émissions locales du matin : lundi au vendredi, de 6 h à 8 h 30. 11

MESURE DU CONTENU CANADIEN Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) établit le cadre réglementaire en matière de contenu canadien à la télévision, et fixe les conditions de licence pour ICI TÉLÉ et CBC Television. Le tableau ci-dessous donne les résultats à ce jour pour l’année de radiodiffusion en cours et ceux de l’année précédente. Au cours de ces deux périodes, ICI TÉLÉ et CBC Television ont dépassé les conditions de licence fixées par le CRTC en matière de contenu canadien, tant pour l’ensemble de la journée de radiodiffusion que pour les heures de grande écoute.

RÉSULTATS DU RÉSULTATS DU CONDITIONS DE 1​ER​ SEPT. 2016 1​ER​ SEPT. 2017 LICENCE ANNUELLES AU 31 AOÛT 2017 AU 31 AOÛT 2018

ICI TÉLÉ

Journée de radiodiffusion 75 % 82 % 79 %

Heures de grande écoute 80 % 96 % 92 %

CBC Television

Journée de radiodiffusion 75 % 81 % 82 %

Heures de grande écoute 80 % 87 % 87 %

Chaque vendredi, à la barre de l’émission ​Rapophonie,​ Myriam Fehmiu vous offre un menu composé entièrement de hip-hop francophone d’ici et d’ailleurs. | ICI MUSIQUE

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ANALYSE DES RÉSULTATS Nos résultats financiers sont analysés plus en détail ci-après. RÉSULTAT EN IFRS ET RÉSULTAT BUDGÉTAIRE Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Revenus 114 100 113 383 0,6 Financement public 274 224 281 431 (2,6) Dépenses (398 932) (401 177) (0,6) Résultat avant autres gains et pertes (10 608) (6 363) 66,7 Autres gains et pertes (1 802) (1 370) 31,5 Résultat net de la période en IFRS (12 410) (7 733) 60,5 Éléments non inclus dans notre budget d'exploitation Régimes de retraite et autres avantages du personnel 14 333 15 482 (7,4) Amortissement et coûts de mise hors service, déduction faite de l'amortissement du financement des immobilisations différé 3 858 3 750 2,9 Autres provisions pour les éléments hors trésorerie (2 708) (2 383) 13,6 Résultat budgétaire de la période¹ 3 073 9 116 (66,3) ¹Le résultat budgétaire est une mesure non définie par les IFRS. Une explication du résultat budgétaire est présentée ci-après.​ Résultat net de la période en IFRS Le résultat net de la période en IFRS équivaut à une perte de 12,4 millions de dollars, comparativement à une perte de 7,7 millions de dollars au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Les variations observées dans le résultat net découlent des facteurs suivants : ● Le financement public comptabilisé en résultat a diminué de 7,2 millions de dollars ( 2,6 %). Le financement public comptabilisé dans le trimestre est en phase avec nos besoins escomptés de trésorerie. ● Les dépenses courantes ont diminué de 2,2 millions de dollars ( 0,6 %), car nous avions diffusé plus de contenu original au premier trimestre de l’exercice précédent, principalement parce que Radio-Canada avait déplacé plusieurs finales de saison en avril 2018 en raison de la diffusion des Jeux Olympiques d’hiver de 2018 au début de février. Les dépenses sont également à la baisse par suite de nos initiatives de réduction des coûts. Ces diminutions ont été contrebalancées en partie par nos investissements continus dans des initiatives numériques. ● Les revenus ont augmenté de 0,7 million de dollars ( 0,6 %) en raison de la hausse des revenus d’abonnement tirés de nos plateformes numériques ainsi que des revenus supplémentaires tirés des services de production et d’installations fournis à des tiers au cours du trimestre. Cependant, les revenus publicitaires de la télévision ont légèrement diminué. Résultat budgétaire de la période CBC/Radio-Canada définit le résultat budgétaire de la période comme le résultat net en IFRS diminué des ajustements correspondant aux revenus et aux dépenses qui ne sont pas inclus dans notre budget d’exploitation. La direction emploie cette mesure pour suivre le rendement de la Société et pour tenir le budget de la Société en équilibre constant avec les crédits parlementaires. Nous considérons qu’elle constitue une information complémentaire utile pour les lecteurs de nos rapports financiers, même s’il est vrai qu’elle n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS, et qu’il est peu probable qu’elle puisse être comparée avec les mesures présentées par d’autres entreprises.

Un ajustement est effectué pour éliminer les dépenses sans effet sur la trésorerie au titre des régimes de retraite et des autres avantages du personnel postérieurs à l’emploi, qui représentent l’excédent des dépenses calculées selon les IFRS sur les cotisations monétaires réelles de la période. Des ajustements concernent également d’autres éléments hors trésorerie, comme l’amortissement et la mise hors service d’immobilisations corporelles; l’amortissement du financement des immobilisations différé; et les congés annuels non budgétaires. Notre résultat​ budgétaire de la période est​ établi à 3,1 millions de dollars, soit une diminution de 6,0 millions de dollars ( 66,3 %) par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent. Cette baisse est conforme à la diminution du résultat net en IFRS expliquée ci-dessus.

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REVENUS

Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Revenus publicitaires Services anglais 24 129 23 794 1,4 Services français 31 902 32 787 (2,7) 56 031 56 581 (1,0) Revenus d'abonnement Services anglais 16 109 16 501 (2,4) Services français 14 962 14 246 5,0 31 071 30 747 1,1 Revenus financiers, produits de placements et autres revenus Services anglais 11 289 10 106 11,7 Services français 4 317 4 789 (9,9) Services institutionnels 11 392 11 160 2,1 26 998 26 055 3,6 TOTAL 114 100 113 383 0,6 Nos revenus ont affiché une légère hausse de 0,7 million de dollars ( 0,6 %), comme il est expliqué ci-dessous.

REVENUS PUBLICITAIRES ( 1,0 %) Les revenus publicitaires sont fonction des différents événements marquants couverts pendant le trimestre, de l’état général du marché publicitaire et du succès de notre programmation. La diminution de 0,6 million de dollars des revenus publicitaires au cours de la période tient principalement à la baisse des revenus publicitaires de la télévision dans le marché francophone. Au trimestre correspondant de l’exercice précédent, les Services français avaient affiché des résultats particulièrement solides, car la diffusion de certaines émissions d’ICI TÉLÉ avait été reportée en avril 2018 en raison de la couverture des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au début de février. De plus, le marché francophone de la publicité télévisée a ralenti comparativement à la même période l’an dernier. La diminution constatée a été en partie compensée par une augmentation de 1,0 million de dollars ( 14,8 %) des revenus publicitaires des services numériques, principalement grâce à l’amélioration des ventes de publicité par affichage.

REVENUS D’ABONNEMENT ( 1,1 %) Nous tirons des revenus d’abonnement de nos chaînes de télévision spécialisée et de nos plateformes numériques. Ces revenus sont tributaires des taux fixés pour nos services facultatifs et de notre base d’abonnés. Cette dernière diminue pour nos services de télévision à cause de la tendance à la réduction des services qui se répercute négativement sur le secteur de la câblodistribution, tandis que le nombre d’abonnés à nos services numériques augmente.

Nos revenus d’abonnement ont augmenté de 0,3 million de dollars ( 1,1 %) par rapport à la même période de l’exercice précédent. Ce trimestre, la croissance de nos revenus d’abonnement aux services numériques a largement compensé la baisse continue des revenus sur nos plateformes traditionnelles. Voici les principales variations constatées par type de service facultatif : ● On a observé une hausse des revenus d’abonnement à nos plateformes numériques ICI TOU.TV EXTRA, Curio et CBC Gem. ● Les revenus de CBC News Network, d’ICI RDI et d’ICI ARTV ont diminué en raison du rétrécissement de la base d’abonnés.

REVENUS FINANCIERS, REVENUS DE PLACEMENTS ET AUTRES REVENUS ( 3,6 %) Les revenus financiers, revenus de placements et autres revenus sont fonction des événements et des transactions qui ont lieu pendant le trimestre, puisqu’ils comprennent les revenus de production rattachés aux services de diffuseur hôte et les produits de la vente de contenu. Ce poste incorpore aussi les revenus tirés de nos activités de location, de nos commandites et des droits de retransmission. Pour plus d’information sur nos sources de revenus, veuillez consulter la note 13, Revenus​​ , de nos états financiers résumés intermédiaires. L’augmentation de 0,9 million de dollars ( 3,6 %) des revenus financiers, revenus de placements et autres revenus de la période découle principalement des revenus supplémentaires comptabilisés pour des services de production fournis à des tiers.

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DÉPENSES D’EXPLOITATION

Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques Services anglais 204 859 205 075 (0,1) Services français 170 642 173 211 (1,5) 375 501 378 286 (0,7) Autres dépenses d'exploitation Coûts de transmission, distribution et collecte 14 721 15 031 (2,1) Administration nationale 2 911 2 530 15,1 Charges financières 5 799 5 330 8,8 23 431 22 891 2,4 TOTAL 398 932 401 177 (0,6) Nos dépenses d’exploitation totales ont reculé de 2,2 millions de dollars ( 0,6 %) comparativement à la période correspondante de l’exercice précédent. Voici les principales variations constatées :

COÛT DES SERVICES DE TÉLÉVISION, DE RADIO ET DES SERVICES NUMÉRIQUES ( 0,7 %) Les coûts des services de télévision et de radio ainsi que des services numériques sont fonction des différents événements marquants couverts pendant le trimestre et de notre grille de programmation courante. Ils correspondent aux coûts engagés pour produire nos émissions, y compris les coûts de la main-d’œuvre et des installations techniques.

La diminution de 2,8 millions de dollars ( 0,7 %) des coûts des services de télévision et de radio ainsi que des services numériques s’explique par une diminution des dépenses au titre de la programmation en raison de changements apportés à la grille. Les coûts de programmation avaient été particulièrement élevés pour ICI TÉLÉ au premier trimestre de l’exercice précédent, car la programmation estivale avait été devancée et certaines finales de saison avaient été reportées en avril 2018 en raison de la couverture des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au début de février.

AUTRES DÉPENSES D’EXPLOITATION ( 2,4 %) Les autres dépenses d’exploitation comprennent les coûts de diffusion de la programmation de la Société (« transmission, distribution et collecte »), les coûts de l’administration nationale et les charges financières.

Les autres dépenses d’exploitation ont augmenté de 0,5 million de dollars ( 2,4 %) comparativement à la période correspondante de l’exercice précédent. Cette hausse est principalement attribuable aux charges​ financières ​plus élevées constatées à des fins comptables à la suite de l’adoption de la nouvelle norme sur les contrats de location (IFRS 16) ce trimestre.

Les membres de l’Équipe de la haute direction de CBC/Radio-Canada répondent à des questions durant le lancement du nouveau plan stratégique, en juin 2019. | CBC/Radio-Canada

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FINANCEMENT PUBLIC Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation 246 889 257 287 (4,0) Crédit parlementaire pour le fonds de roulement 1 000 1 000 - Amortissement du financement des immobilisations différé 26 335 23 144 13,8 TOTAL 274 224 281 431 (2,6)

Le ​crédit parlementaire pour les activités d’exploitation ​est comptabilisé en fonction des besoins prévus, compte tenu des revenus et des dépenses budgétés pour la période.

Le financement des immobilisations est comptabilisé à titre de f​ inancement des immobilisations différé​.​ I​ l est amorti et comptabilisé comme revenu sur les mêmes périodes que celles où les immobilisations corporelles et incorporelles sont utilisées dans le cadre des activités de CBC/Radio-Canada.

Le crédit​​ parlementaire pour les activités d’exploitation ​a​ diminué de 10,4 millions de dollars ( 4,0 %) ce trimestre. Le financement public comptabilisé au premier trimestre était moins élevé en raison de la prévision de nos besoins d’un trimestre à l’autre. Notre crédit de base global annuel est resté stable en 2019-2020. L’​amortissement du financement des immobilisations différé a​ augmenté de 3,2 millions de dollars ( 13,8 %), principalement en raison d’un changement d’estimation comptable apporté à l’exercice précédent. AUTRES GAINS ET PERTES Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Perte sur la sortie d'immobilisations corporelles et incorporelles (1 802) (1 370) 31,5 TOTAL (1 802) (1 370) 31,5

Les autres gains et pertes proviennent d’activités périphériques de la Société, comme le renouvellement ou la mise hors service d’immobilisations.

La perte sur la sortie d’immobilisations corporelles et incorporelles a augmenté de 0,4 million de dollars ( 31,5 %) ce trimestre, principalement en raison de la mise hors service d’actifs dans le cadre de nos activités courantes. TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Résultat net de la période (12 410) (7 733) 60,5 Autres éléments du résultat global Réévaluations des régimes de retraite à prestations définies (169 329) 256 239 N.S. Total du résultat global de la période (181 739) 248 506 N.S. N.S. : Non significatif Les réévaluations de nos régimes de retraite à prestations définies surviennent quand les résultats réels ou les taux d’intérêt diffèrent des hypothèses actuarielles, entraînant d’importantes variations hors trésorerie des obligations et des actifs de nos régimes de retraite. Les variations sont comptabilisées immédiatement en autres éléments du résultat global dans chaque période.

Une perte de 181,7 millions de dollars a été comptabilisée au titre du total du résultat global de ce trimestre, contre un bénéfice de 248,5 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice précédent. Outre le résultat net, le total du résultat global comprend des réévaluations de nos régimes de retraite telles qu’elles sont définies ci-dessus.

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La baisse de la situation nette du Régime de retraite, évaluée à 169,3 millions de dollars ce trimestre, a été surtout induite par une diminution de 35 points de base du taux d’actualisation, qui s’est établi à 2,97 %, ce qui a accru de 412,2 millions de dollars la valeur de l’obligation au titre des prestations définies. Cette perte a été contrebalancée en partie par un gain de 242,9 millions de dollars sur la valeur des actifs du Régime de retraite, dont le rendement réel a été supérieur au rendement estimé dans nos hypothèses actuarielles. À l’exercice précédent, la situation nette du Régime de retraite avait enregistré une hausse de 256,2 millions de dollars, attribuable à un gain actuariel de 149,8 millions de dollars sur les actifs en raison d’un rendement supérieur à celui estimé dans nos hypothèses actuarielles, ainsi qu’à un gain actuariel de 106,4 millions de dollars s’expliquant par le taux d’actualisation plus élevé (+10 points de base) utilisé pour évaluer l’obligation au titre des prestations définies.

Rad a récemment lancé ​Bunker,​ un résumé vidéo hebdomadaire d'informations sur Internet. | Rad.ca

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RESSOURCES EN CAPITAL, SITUATION FINANCIÈRE ET LIQUIDITÉS

REVENUS ET AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

Nous disposons de quatre sources de financement direct : les crédits parlementaires pour les activités d’exploitation et les dépenses en immobilisations, les revenus publicitaires, les revenus d’abonnement, et les revenus financiers et autres revenus.

Financement public : ​Pour l’exercice en cours, le financement pour les activités d’exploitation sera de 1 098,1 millions de dollars, le financement des immobilisations sera de 108,7 millions de dollars et le financement pour le fonds de roulement sera de 4,0 millions de dollars. Revenus publicitaires : ​​Comprennent les revenus tirés de la vente d’espace publicitaire sur nos chaînes de télévision généralistes, sur nos plateformes numériques, sur nos services de télévision facultatifs et sur d’autres plateformes, dans le cadre de nos activités courantes ou encore des Jeux Olympiques. Les revenus publicitaires tirés de la télédiffusion des Jeux Olympiques peuvent avoir un impact significatif sur les revenus de la Société. La part occupée par les revenus publicitaires des activités courantes dans nos revenus et nos sources de financement rétrécit principalement en raison de la désaffection du marché à l’endroit des véhicules publicitaires traditionnels. La publicité numérique constitue une source émergente de revenus, mais elle ne suffit pas à compenser la contraction des revenus tirés de la publicité à la télévision. Revenus d’abonnement : Revenus​ d’abonnement de nos services facultatifs – ICI EXPLORA, ICI ARTV, ICI RDI, ICI TOU.TV EXTRA, Curio.ca, CBC News Network, ​​documentary​​ et CBC Gem. Les revenus d’abonnement tirés de nos plateformes traditionnelles continuent d’être affectés par les tendances au désabonnement et à la réduction des services, ainsi que par les effets de changements récents à la réglementation instaurés par le CRTC (forfait de télévision de base abordable, petits forfaits de télévision et chaînes de télévision à la carte). Revenus financiers et autres revenus :​ ​Comprennent les revenus tirés des activités courantes et des Jeux Olympiques, pour des activités telles que la location d’actifs immobiliers, la vente de contenus, la location d’espaces aux sites d’émetteurs, les services de diffuseur hôte d’événements sportifs, comme les Jeux Olympiques ou les Championnats du monde, et les contributions du Fonds des médias du Canada.

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PLAN D’EMPRUNT Le paragraphe 46.1 de la ​Loi sur la radiodiffusion accorde​ à CBC/Radio-Canada le pouvoir de contracter des emprunts ne dépassant pas 220,0 millions de dollars, ou des emprunts de tout montant supérieur autorisés par le Parlement, sous réserve de l’approbation du ministre des Finances. Le paragraphe 54(3.1) de la Loi​​ stipule que notre plan d’emprunt doit être inclus dans notre plan d’entreprise. Les emprunts visant à financer le fonds de roulement sont interdits. En vertu du paragraphe 47(1) de la ​Loi sur la radiodiffusion​, la Société a la qualité de mandataire de Sa Majesté et, de ce fait, jouit des mêmes immunités, privilèges et prérogatives constitutionnels que Sa Majesté (l’État). Sa Majesté, ou l’État, est aussi entièrement responsable de toutes nos actions et décisions lorsque nous exécutons notre mandat, et elle en assume tous les risques financiers. Par conséquent, les actifs et les passifs de la Société sont les actifs et les passifs de l’État.

SITUATION FINANCIÈRE, FLUX DE TRÉSORERIE ET LIQUIDITÉS Pour financer nos activités et nos besoins en capitaux afin d’évoluer dans un environnement à forte composante technologique, nous dépendons des crédits parlementaires que nous recevons du gouvernement et des revenus que nous tirons de nos activités commerciales. Nos principales sources de liquidités sont les crédits parlementaires qui nous sont versés pour financer nos activités d’exploitation, nos immobilisations et notre fonds de roulement, ainsi que nos revenus de provenances diverses, dont la vente de publicité sur l’ensemble de nos plateformes. Notre solde de trésorerie s’élevait à 99,6 millions de dollars au 30 juin 2019, contre 89,7 millions de dollars au 31 mars 2019. POSITION DE TRÉSORERIE Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Écart en % Trésorerie – Début de la période 89 697 95 978 (6,5) Variations de la période Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation (45 672) 5 179 N.S. Flux de trésorerie liés aux activités de financement (26 519) (22 429) 18,2 Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement 82 061 6 116 N.S. Écart net 9 870 (11 134) N.S. Trésorerie - Fin de la période 99 567 84 844 17,4 N.S. : Non significatif Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation comprennent les entrées provenant des prélèvements sur le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation et pour le fonds de roulement. Les activités d’exploitation ont donné lieu à des sorties de trésorerie de 45,7 millions de dollars cette année, en hausse de 50,4 millions de dollars par rapport à la même période de l’exercice précédent. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation fluctuent d’un exercice à l’autre en fonction des variations du fonds de roulement. Les entrées de trésorerie provenant des activités d’exploitation étaient plus élevées au premier trimestre de l’exercice précédent, car nous avons perçu des revenus publicitaires tirés de la diffusion des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018.

Flux de trésorerie liés aux activités de financement Les sorties de trésorerie liées à des activités de financement ont augmenté de 4,1 millions de dollars ( 18,2 %). Cette hausse est principalement attribuable à l’adoption au premier trimestre de la norme IFRS 16, selon laquelle les paiements au titre des contrats de location doivent être comptabilisés dans les flux de trésorerie affectés aux activités de financement. Ces paiements étaient auparavant comptabilisés dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation. Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement comprennent les flux de trésorerie provenant des prélèvements sur le crédit parlementaire pour le financement des immobilisations. Les activités d’investissement ont donné lieu à des entrées de trésorerie de 82,1 millions de dollars, en hausse de 75,5 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2018-2019. Les entrées de trésorerie au cours du trimestre venaient principalement des fonds reçus lorsque plusieurs de nos obligations hypothécaires du Canada sont arrivées à échéance.

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LE POINT SUR LES RISQUES En tant que diffuseur public national du Canada, nous occupons une place importante au sein du système canadien de radiodiffusion et faisons face à des risques uniques sur le plan de la planification et de l’exploitation. Comme tous les diffuseurs, nous devons nous adapter aux changements technologiques, à l’évolution démographique et aux exigences changeantes des consommateurs, ainsi qu’aux changements structurels qui surviennent dans l’industrie. Comme nous avons en vertu de la ​Loi​ sur la radiodiffusion​​ le mandat de servir tous les Canadiens, nous devons également composer avec des attentes du public et des défis financiers uniques. Nous avons pour politique de concevoir, de mettre en œuvre et d’appliquer un solide cadre de gestion des risques afin de nous assurer que les risques et les possibilités qui touchent nos stratégies, nos objectifs et nos activités sont déterminés, évalués et gérés de façon appropriée. Notre profil de risque n’a subi aucun changement important depuis la fin de l’exercice précédent. Le Rapport​ annuel de 2018-2019​ présente plus en détail les risques, les conséquences possibles et les mesures d’atténuation.

Un employé de CBC/Radio-Canada dans l’exercice de ses fonctions. | CBC/Radio-Canada

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PRÉSENTATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE Nos états financiers consolidés résumés intermédiaires du premier trimestre ont été préparés conformément aux normes IFRS publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par le Conseil des normes comptables (CNC), en application de la norme IAS 34, ​Information financière intermédiaire​. Ils ont été approuvés par le Conseil d’administration de la Société le 22 août 2019. Ces états financiers intermédiaires ont été préparés selon la base de présentation et les méthodes comptables indiquées à la note 2 des états financiers consolidés annuels de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2019, à l’exception des changements relatifs à la norme IFRS 16 tels qu’ils sont présentés à la note 3 de nos états financiers intermédiaires. Nos états financiers intermédiaires pour le trimestre terminé le 30 juin 2019 n’incluent pas toutes les notes qui sont requises dans les états financiers annuels consolidés. Le compte rendu de notre situation financière et de notre résultat d’exploitation repose sur nos états financiers intermédiaires.

NORMES COMPTABLES FUTURES

La note 3 des états financiers intermédiaires présente des informations relatives aux prises de position comptables en vigueur en 2019-2020 et dans des périodes ultérieures.

PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS IMPORTANTS

La préparation de ces états financiers intermédiaires exige de la direction qu’elle effectue des estimations et pose des jugements sur l’avenir. Ces estimations et jugements sont fondés entre autres sur l’expérience passée, et sont continuellement réévalués. Aucun changement important n’a été apporté à nos principales estimations comptables dans les trois premiers mois de l’exercice 2019-2020, sauf les changements liés à l’adoption de la nouvelle norme sur les contrats de location (IFRS 16), qui sont décrits dans les notes 3, 9 et 12. Les principales estimations comptables et les jugements importants sont présentés dans les différentes notes de nos états financiers consolidés annuels.

TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES

TRANSACTIONS AVEC DES RÉGIMES DE RETRAITE À PRESTATIONS DÉFINIES Comme il est indiqué à la note 11 de nos états financiers consolidés, nous avons versé des cotisations à titre d’employeur à nos régimes à prestations définies, auxquels nous avons également fourni des services de gestion et d’administration.

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DÉCLARATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION PAR LES CADRES SUPÉRIEURS La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés résumés intermédiaires conformément à la norme IAS 34, Information​ financière intermédiaire​, ainsi que des contrôles internes qu’elle considère comme nécessaires pour permettre la préparation d’états financiers consolidés résumés intermédiaires exempts d’anomalies significatives. La direction veille aussi à ce que tous les autres renseignements fournis dans ce rapport financier trimestriel concordent, s’il y a lieu, avec les états financiers trimestriels consolidés. À notre connaissance, ces états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière, des résultats d’exploitation et des flux de trésorerie de la Société, à la date et pour les périodes visées dans les états financiers consolidés résumés intermédiaires.

______Catherine Tait Michael Mooney, Présidente-directrice générale Vice-président et chef de la direction financière par intérim

Ottawa, Canada 22 août 2019

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TABLE DES MATIÈRES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES (NON AUDITÉS)

ÉTATS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES PAGES

DE LA SITUATION FINANCIÈRE (NON AUDITÉ) 26 DU RÉSULTAT (NON AUDITÉ) 27 DU RÉSULTAT GLOBAL (NON AUDITÉ) 28 DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES (NON AUDITÉ) 28 DES FLUX DE TRÉSORERIE (NON AUDITÉ) 29

NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES POUR LE PREMIER TRIMESTRE TERMINÉ LE 30 JUIN 2019 30 ACTIVITÉS ET CONTEXTE 30 1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 30 2. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES 30 3. NORMES COMPTABLES NOUVELLES ET FUTURES 32 ACTIFS ET PASSIFS 35 4.​ ​CRÉANCES CLIENTS ET AUTRES CRÉANCES 35 5. PROGRAMMATION​ 35 6. ACTIFS​ OBLIGATAIRES 36 7. IMMOBILISATIONS​ CORPORELLES 37 8. IMMOBILISATIONS​ INCORPORELLES 39 9. ACTIFS​ AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION 40 10. PROVISIONS​ 41 11. PASSIFS​ AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL 42 12. OBLIGATIONS​ LOCATIVES 46 REVENUS, DÉPENSES ET FLUX DE TRÉSORERIE 48 13​. ​REVENUS 48 14. FINANCEMENT​ PUBLIC 50 15. VARIATIONS​ DU FONDS DE ROULEMENT 51 AUTRES INFORMATIONS 52 16.​ ​INSTRUMENTS FINANCIERS 52 17. PARTIES​ LIÉES 54 18. ENGAGEMENTS​ 54

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ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DE LA SITUATION FINANCIÈRE (NON AUDITÉ)

Au 30 juin Au 31 mars (en milliers de dollars canadiens) NOTE 2019 2019 ACTIF Courant Trésorerie 99 567 89 697 Créances clients et autres créances 4,16 136 051 142 387 Programmation 5 329 135 283 464 Investissement dans un contrat de location-financement 3 691 3 630 Charges payées d'avance 37 784 31 623 Billets à recevoir 3 321 3 264 Actifs obligataires 6 80 214 163 092 Instruments financiers dérivés - 92 Actifs classés comme détenus en vue de la vente 4 685 133 694 448 717 382 Non courant Immobilisations corporelles 7 772 725 773 289 Immobilisations incorporelles 8 23 257 21 935 Actifs au titre de droits d'utilisation 9 156 035 - Actifs sous contrats de location-financement 9 - 5 414 Actif au titre du régime de retraite 11 320 278 497 601 Programmation 5 33 734 32 892 Billets à recevoir 30 501 31 352 Investissement dans un contrat de location-financement 33 279 34 224 Charges différées 42 106 41 781 1 411 915 1 438 488 TOTAL DE L'ACTIF 2 106 363 2 155 870 PASSIF Courant Créditeurs et charges à payer 87 400 119 257 Provisions 10 32 020 30 401 Passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel 11 189 612 186 063 Passif de programmation - 5 659 Dette obligataire 21 092 24 380 Obligations locatives 12 13 075 - Obligations au titre de contrats de location-financement 12 - 583 Effets à payer 8 398 9 172 Revenus différés 6 104 12 332 Crédit parlementaire d'exploitation reporté 14 26 111 - Instruments financiers dérivés 16 324 - 384 136 387 847 Non courant Revenus différés 8 864 10 584 Passifs au titre des régimes de retraite et autres 11 252 447 245 606 avantages du personnel Dette obligataire 177 235 186 724 Obligations locatives 12 148 859 - Obligations au titre de contrats de location-financement 12 - 5 177 Effets à payer 67 534 71 570 Financement des immobilisations différé 14 528 835 528 170 1 183 774 1 047 831 TOTAL DU PASSIF 1 567 910 1 435 678 CAPITAUX PROPRES Résultats non distribués 537 828 719 556 Total des capitaux propres attribuables à la Société 537 828 719 556 Participations ne donnant pas le contrôle 625 636 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 538 453 720 192 TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 2 106 363 2 155 870 Engagements (NOTE 18) Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

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ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT (NON AUDITÉ)

Pour les trois mois terminés le 30 juin (en milliers de dollars canadiens) Note 2019 2018 REVENUS 13 Publicité 56 031 56 581 Revenus d'abonnement 31 071 30 747 Autres revenus 24 189 23 399 Revenus financiers et produits de placements 2 809 2 656 114 100 113 383 FINANCEMENT PUBLIC 14 Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation 246 889 257 287 Crédit parlementaire pour le fonds de roulement 1 000 1 000 Amortissement du financement des immobilisations différé 26 335 23 144 274 224 281 431 DÉPENSES Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques 375 501 378 286 Coûts de transmission, distribution et collecte 14 721 15 031 Administration nationale 2 911 2 530 Charges financières 5 799 5 330 398 932 401 177 Résultat net avant les autres gains et pertes (10 608) (6 363) AUTRES GAINS ET PERTES Perte sur la sortie d'immobilisations corporelles et incorporelles 7,8 (1 802) (1 370) (1 802) (1 370) Résultat net de la période (12 410) (7 733) Résultat net attribuable : À la Société (12 399) (7 682) Aux participations ne donnant pas le contrôle (11) (51) (12 410) (7 733) Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

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ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT GLOBAL (NON AUDITÉ)

Pour les trois mois terminés le 30 juin (en milliers de dollars canadiens) NOTE 2019 2018 RÉSULTAT GLOBAL Résultat net de la période (12 410) (7 733) Autres éléments du résultat global - non reclassés ultérieurement dans le résultat net Réévaluations au titre des régimes de retraite à prestations définies 11 (169 329) 256 239 Total du résultat global de la période (181 739) 248 506 Total du résultat global attribuable : À la Société (181 728) 248 557 Aux participations ne donnant pas le contrôle (11) (51) (181 739) 248 506 Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES (NON AUDITÉ)

Résultats non distribués et total des capitaux Participations propres attribuables ne donnant pas (en milliers de dollars canadiens) NOTE à la Société le contrôle Total Solde au 31 mars 2019 719 556 636 720 192 Variation de la période Résultat net de la période (12 399) (11) (12 410) Réévaluations au titre des régimes de retraite à prestations définies 11 (169 329) - (169 329) Total du résultat global pour la période (181 728) (11) (181 739) Solde au 30 juin 2019 537 828 625 538 453

Résultats non distribués et total des capitaux Participations propres attribuables ne donnant pas (en milliers de dollars canadiens) NOTE à la Société le contrôle Total Solde au 31 mars 2018 529 029 645 529 674 Variation de la période Résultat net de la période (7 682) (51) (7 733) Réévaluations au titre des régimes de retraite à prestations définies 11 256 239 - 256 239 Total du résultat global pour la période 248 557 (51) 248 506 Solde au 30 juin 2018 777 586 594 778 180 Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

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ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES FLUX DE TRÉSORERIE (NON AUDITÉ) Pour les trois mois terminés le 30 juin 2018 (en milliers de dollars canadiens) NOTE 2019 (révisé) FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'EXPLOITATION Résultat net de la période (12 410) (7 733) Ajustements : Perte sur la sortie d’immobilisations corporelles et incorporelles 7,8 1 802 1 370 Revenus financiers et produits de placements 13 (2 809) (2 656) Charges financières 5 799 5 330 Variation de la juste valeur des instruments financiers désignés comme des actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net 16 416 (431) Amortissement 7,8,9 30 386 26 894 Variation des charges différées (324) (930) Variation nette de l'actif de programmation 5 (842) 13 274 Amortissement du financement des immobilisations différé 14 (26 335) (23 144) Variation du crédit parlementaire d'exploitation reporté 26 111 14 463 Variation des revenus différés [non courant] - (6 439) Variation de l'actif du régime de retraite 11 177 323 (237 837) Variation des passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel 11 (152 510) 233 767 Amortissement de la prime à l'émission d'actifs obligataires 49 324 Variations du fonds de roulement 15 (92 328) (11 476) (45 672) 4 776 ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Remboursement des obligations locatives 12 (3 132) (138) Remboursement de la dette obligataire (8 813) (8 185) Remboursement d’effets à payer (3 869) (3 694) Intérêts payés (10 705) (10 412) (26 519) (22 429) ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT Crédit parlementaire pour le financement des immobilisations 14 27 000 27 250 Acquisition d’immobilisations corporelles 7 (29 049) (21 540) Acquisition d’immobilisations incorporelles 8 (3 136) (698) Acquisition d'actifs obligataires 16 (40 654) (19 734) Produit net de la vente d'immobilisations corporelles 7 51 136 Recouvrement d'actifs obligataires 16 123 462 16 746 Recouvrement des billets à recevoir 789 1 138 Recouvrement de créances au titre de contrats de location-financement 836 779 Intérêts reçus 2 762 2 442 82 061 6 519 Variation de la trésorerie 9 870 (11 134) Trésorerie, début de la période 89 697 95 978 Trésorerie, fin de la période 99 567 84 844 Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

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NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES POUR LE PREMIER TRIMESTRE TERMINÉ LE 30 JUIN 2019 ACTIVITÉS ET CONTEXTE

La présente section contient des informations sur la base de préparation des présents états financiers consolidés résumés intermédiaires comparativement au dernier jeu complet d’états financiers annuels audités de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2019. On y explique aussi les normes comptables nouvelles et futures, en précisant si elles entrent en vigueur en 2019 ou ultérieurement. Nous y expliquons les répercussions que ces changements devraient avoir sur la situation et les résultats financiers de la Société.

1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

CBC/Radio-Canada (la Société) a été constituée en vertu de la Loi​ sur la radiodiffusion​ de 1936. Société d’État fédérale domiciliée au Canada, la Société est un mandataire de Sa Majesté, et tous ses actifs et passifs sont ceux de l’État. Son siège social est situé au 181, rue Queen, Ottawa (Ontario) K1P 1K9. La Société rend compte de ses activités au Parlement par l’entremise du ministre du Patrimoine canadien. Conformément au paragraphe 85(1.1) de la Loi​ sur la gestion des finances publiques​, elle n’est pas visée par certains articles des sections I à IV de la partie X de cette​ Loi​.

À titre de diffuseur public national, la Société offre, dans les deux langues officielles, des services de radio, des services de télévision et des services numériques présentant une programmation principalement et typiquement canadienne, afin de refléter la globalité canadienne et de rendre compte de la diversité régionale du pays, à l’intention des auditoires nationaux et régionaux.

2. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

A. Déclaration de conformité

La Société a préparé les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires conformément à l’article 131.1 de la​ Loi sur la gestion des finances publiques​ qui exige de la plupart des sociétés d’État mères qu’elles établissent et rendent public un rapport financier trimestriel conformément à la Norme sur les rapports financiers trimestriels des sociétés d’État du Conseil du Trésor du Canada. Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires répondent également aux exigences de la norme comptable internationale 34​ Information financière intermédiaire​ (IAS 34), publiée par l’International Accounting Standards Board (IASB) et adoptée par le Conseil des normes comptables (CNC).

Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires n’ont pas été audités ou révisés par l’auditeur externe de la Société. Ils ont été approuvés pour publication par le Conseil d’administration le 22 août 2019.

Les montants sont exprimés en dollars canadiens, la monnaie fonctionnelle de la Société, et arrondis au millier de dollars le plus proche, sauf indication contraire.

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B. Faits saillants de la période considérée

Adoption de la norme IFRS 16 ​Contrats de location

La Société a adopté la norme IFRS 16 Contrats​ de location​ (IFRS 16) le 1​er​ avril 2019 selon la méthode rétrospective modifiée en vertu de laquelle les informations comparatives ne sont pas retraitées et continuent d’être comptabilisées selon la norme IAS 17 et les interprétations afférentes. Se reporter à la note 3 A des présents états financiers consolidés résumés intermédiaires pour des précisions.

L’adoption d’IFRS 16 engendre des répercussions importantes sur les états financiers consolidés résumés intermédiaires qui se traduisent par : ● une hausse importante : ○ des actifs non courants puisque nous reconnaissons désormais comme des actifs au titre de droits d’utilisation des contrats de location antérieurement comptabilisés comme des contrats de location simple en vertu d’IAS 17; et ○ des passifs courants et non courants du fait que tout paiement au titre d’un contrat de location est comptabilisé en tant que passif financier (« obligation locative »), soit une obligation d’effectuer des paiements de loyer futurs; ● des répercussions sur le calendrier et la présentation des charges locatives dans les résultats consolidés de la Société; ● l’adoption d’une nouvelle terminologie en vertu d’IFRS 16. La Société utilise maintenant les termes « actif au titre du droit d’utilisation » et « obligation locative » et présente ces éléments de manière distincte dans l’État consolidé de la situation financière; ● la communication d’informations additionnelles sur la nature des contrats de location de la Société. Se reporter aux notes 9, 12, 13, 15 et 16 pour de plus amples renseignements.

C. Base de préparation

Base de présentation

Les présents états financiers consolidés intermédiaires sont des états résumés, comme le permet IAS 34. À ce titre, ils ne comprennent pas l’intégralité des informations requises dans un jeu complet d’états financiers. Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires sont destinés à actualiser les informations fournies dans le plus récent jeu complet d’états financiers annuels audités de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2019 (les « états financiers annuels audités de 2019 »). En conséquence, ils doivent être lus en parallèle avec les états financiers annuels audités de 2019.

Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires ont été établis selon une comptabilité au coût historique, sauf autorisation contraire des IFRS et tel qu’il est indiqué aux notes.

Les méthodes comptables appliquées dans la préparation de ces états financiers résumés intermédiaires sont conformes à celles qui ont été indiquées dans les états financiers annuels audités de 2019 de la Société, à l’exception de la nouvelle norme IFRS 16 Contrats​ de location​, mise en œuvre à compter du 1​er​ avril 2019.

Se reporter à la note 3 A pour plus de détails.

Sauf indication contraire, les méthodes comptables ont été appliquées uniformément pour toutes les périodes considérées.

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Saisonnalité

Exclusion faite des crédits parlementaires, environ 50 % des revenus de la Société proviennent de revenus publicitaires ayant tendance à suivre un cycle saisonnier, ceux du deuxième trimestre étant habituellement les moins élevés en raison de la baisse des cotes d’écoute durant la saison estivale. Les revenus publicitaires tendent également à varier en fonction des conditions du marché et de l’économie en général ainsi qu’en fonction de la grille de programmation. Par opposition, les revenus d’abonnement fluctuent moins d’un trimestre à l’autre. Les dépenses d’exploitation tendent également à suivre un cycle saisonnier lié aux variations de la grille de programmation.

Sources principales d’incertitude relative aux estimations et jugements importants

Pour préparer les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires, la direction doit faire des estimations, formuler des hypothèses et porter des jugements qui ont une incidence sur la valeur des actifs et des passifs comptabilisés à la date de ces états, ainsi que sur la valeur des revenus et des dépenses présentés dans la période. Elle doit également fournir toutes les informations s’y rapportant.

La direction revoit régulièrement les estimations et tout changement est comptabilisé de façon prospective et inclus dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat de la période du changement, si le changement ne concerne que cette période, ou de la période du changement et des périodes ultérieures, si celles-ci sont également concernées par le changement. Les chiffres réels pourraient différer de façon importante de ces estimations. De même, les jugements importants sont revus à chaque période de présentation de l’information financière.

3. NORMES COMPTABLES NOUVELLES ET FUTURES

A. Adoption de Normes internationales d’information financière nouvelles et révisées

La Société a adopté les nouvelles prises de position suivantes publiées par l’IASB ou par l’IFRS Interpretations Committee, et les a appliquées le 1​er ​ avril 2019 :

IFRS 16 ​Contrats de location

Le 1​er ​ avril 2019, la Société a adopté la norme IFRS 16, qui remplace IAS 17 Contrats​ de location​ et les interprétations afférentes et précise la manière de comptabiliser, d’évaluer, de présenter les contrats de location et de fournir des informations à leur sujet. La nouvelle norme IFRS 16 abolit la distinction entre les contrats de location-financement et les contrats de location simple du point de vue du preneur et introduit les notions d’actif au titre du droit d’utilisation et d’obligation locative à la date de prise d’effet du contrat de location dans tous les cas, sauf pour les contrats de location de courte durée ou de faible valeur. Les exigences de comptabilisation du point de vue du bailleur sont inchangées pour l’essentiel.

Nous avons adopté la méthode d’application rétrospective modifiée en vertu de laquelle les informations comparatives ne sont pas retraitées et continuent d’être comptabilisées selon la norme IAS 17 Contrats​ de location​ et l’interprétation IFRIC 4​ Déterminer si un accord contient un contrat de location​. Pendant la transition, les obligations locatives ont été évaluées à la valeur résiduelle des paiements de loyer futurs, actualisée au taux d’emprunt marginal hypothétique de la Société au 1​er ​ avril 2019 et ajustée du montant des loyers payés d’avance ou à payer. Les actifs au titre de droits d’utilisation afférents sont évalués à la valeur de l’obligation locative au 1​er​ avril 2019, ce qui dispense d’effectuer un ajustement du solde d’ouverture des résultats non distribués.

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Description des changements apportés aux politiques comptables i) Contrats de location pour lesquels la Société est le preneur – Changements importants et mesures de simplification

(a) Contrats de location auparavant classés à titre de contrats de location simple en vertu d’IAS 17

Le principal changement résultant de l’adoption d’IFRS 16 est la constatation au bilan d’actifs au titre de droits d’utilisation de 153,8 millions de dollars liés à des contrats de location dans lesquels la Société est preneur, et d’un passif au titre des obligations locatives de 159,1 millions de dollars. Nous avons par conséquent modifié notre méthode de comptabilisation des contrats de location, qui est décrite de manière détaillée à la note 9. De plus, les détails des méthodes comptables en vertu d’IAS 17 et d’IFRIC 4, qui ont été appliquées durant la période comparative, continuent de figurer à la note 9 si elles diffèrent d’IFRS 16.

Pour la période de transition, nous avons choisi d’appliquer de manière uniforme les méthodes de simplification décrites ci-dessous à l’ensemble de nos contrats de location : ● Nous n’avons pas réévalué si des contrats échus ou en vigueur classés en tant que contrats de location en vertu d’IAS 17 et d’IFRIC 4 constituent un contrat de location ou renferment une composante locative en vertu d’IFRS 16. ● Nous avons utilisé de l’information a posteriori pour déterminer la durée des contrats de location qui contiennent des options de prolongation ou de résiliation. ● Nous n’avons pas inscrit au bilan un actif au titre du droit d’utilisation et une obligation locative pour les contrats de location qui arrivent à échéance dans les 12 mois suivant la date de première application de la norme IFRS 16. ● Nous nous sommes appuyés sur l’évaluation que nous avions faite de nos contrats de location en vertu d’IAS 37 ​Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels​ pour déterminer si des contrats sont déficitaires au lieu d’effectuer un test de dépréciation. ● Nous avons exclu les coûts directs initiaux de l’évaluation de l’actif au titre du droit d’utilisation à la date de première application.

Nous avons aussi décidé de recourir aux méthodes de simplification suivantes pour l’application initiale d’IFRS 16 et subséquemment : ● Nous ne constatons pas d’actif au titre du droit d’utilisation ni d’obligation locative pour les contrats de location à court terme, dont la durée est de 12 mois ou moins. ● Nous ne constatons pas d’actif au titre du droit d’utilisation ni d’obligation locative pour les contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur (soit une valeur inférieure à 5 000 dollars comme déterminée par la Société).

Pour déterminer si des accords contenaient un contrat de location, plusieurs jugements et estimations ont été nécessaires pour, entre autres, établir la durée du contrat, le taux d’emprunt marginal hypothétique ainsi que le prix de vente spécifique des biens sous-jacents de la composante locative et de la composante non locative.

(b) Contrats de location auparavant classés à titre de contrats de location-financement en vertu d’IAS 17

Depuis le 1​er ​ avril 2019, les valeurs comptables de contrats de location classés comme contrats de location-financement en vertu d’IAS 17 sont présentées en tant qu’actifs au titre de droits d’utilisation et obligations locatives courantes et non courantes. ii) Contrats de location pour lesquels la Société est le bailleur

Nous n’avons apporté aucun ajustement lors de la transition à la comptabilisation des contrats de location où la Société est le bailleur. Ces contrats ont été comptabilisés suivant les dispositions d’IFRS 16 à partir de la date de première application de la norme, soit le 1​er​ avril 2019. 33

iii) Transactions de cession-bail En vertu d’IFRS 16, la Société continue de comptabiliser la transaction de cession-bail relative à la Maison de Radio-Canada comme telle. Nous avons constaté un actif au titre du droit d’utilisation et une obligation locative pour les transactions de cession-bail le 1​er​ avril 2019, mesurés selon la même méthode que les autres actifs au titre de droits d’utilisation et obligations locatives à cette date.

Incidence financière de l’application d’IFRS 16 L’adoption d’IFRS 16 a donné lieu à la constatation de 153,8 millions de dollars d’actifs au titre de droits d’utilisation et de 159,1 millions de dollars d’obligations locatives au 1​er ​ avril 2019, comme le montre le tableau suivant. La différence entre l’actif au titre du droit d’utilisation et les obligations locatives comptabilisés est due à l’élimination des incitatifs à la location et des loyers payés d’avance lors de la transition à IFRS 16.

Contrats de location dans l'état de la situation financière (en milliers de dollars canadiens) 1​er ​ avril 2019 Actifs non courants Actifs au titre du droit d'utilisation – Terrain 2 290 Actifs au titre du droit d'utilisation – Immeubles 130 618 Actifs au titre du droit d'utilisation – Équipement technique 20 873 Total 153 781

Passifs Passifs courants – Obligations locatives 12 359 Passifs non courants – Obligations locatives 146 733 Total 159 092

Nous avons évalué nos obligations locatives à la valeur actualisée des paiements de loyer, que nous avons déterminée selon un taux d’emprunt marginal hypothétique au 1​er​ avril 2019. Le taux moyen pondéré appliqué s’est chiffré à 2,45 %. Pour le rapprochement entre nos obligations au titre de contrats de location simple à la fin de l’exercice 2018-2019 et les obligations locatives à l’ouverture de l’exercice constatées au 1​er​ avril 2019 consécutivement à la date de première application d’IFRS 16, se reporter à la note 3 B Changements​ futurs de méthodes comptables​ des états financiers consolidés annuels de l’exercice terminé le 31 mars 2019.

Les répercussions de l’adoption d’IFRS 16 sont expliquées aux notes 9 et 12.

B. Changements futurs de méthodes comptables

En date du présent rapport, on prévoit qu’aucune nouvelle norme ou modification émanant de l’IASB n’aura d’incidence majeure sur les états financiers consolidés de la Société.

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ACTIFS ET PASSIFS

La présente section contient une description des actifs que la Société utilise pour remplir son mandat de diffuseur public et les passifs qui en découlent. Seuls les éléments importants sont analysés ci-après.

4. CRÉANCES CLIENTS ET AUTRES CRÉANCES

30 juin 2019 31 mars 2019 Créances clients 123 936 129 607 Provision pour créances douteuses (447) (506) Autres 12 562 13 286 136 051 142 387

Les créances clients ci-dessus comprennent des créances en souffrance à la fin de la période de présentation de l’information financière.

Les créances clients sont exposées au risque de crédit (voir la note 16 B).

5. PROGRAMMATION

A. Programmation par catégorie

30 juin 2019 31 mars 2019 Émissions achevées 159 194 143 227 Émissions en cours de production 135 545 89 414 Droits de diffusion des émissions disponibles pour diffusion au cours des douze prochains mois 34 396 50 823 329 135 283 464 Droits de diffusion des émissions non disponibles pour diffusion au cours des douze prochains mois 33 734 32 892 362 869 316 356

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B. Variation de la programmation

30 juin 2019 31 mars 2019 Solde d'ouverture 316 356 302 500 Acquisitions 321 673 1 116 210 Émissions diffusées (275 160) (1 102 354) Solde à la fin de la période 362 869 316 356

Pour la période de trois mois terminée le 30 juin 2019, les émissions diffusées comprennent des sorties au titre de la programmation de 0,7 million de dollars (0,9 million de dollars en 2018). Les sorties au titre de la programmation sont essentiellement le fait de projets abandonnés, d’émissions qui ne se prêtent pas à la télédiffusion, ou encore d’émissions pilotes qui ne donnent pas lieu à une série.

6. ACTIFS OBLIGATAIRES La Société détient des obligations hypothécaires du Canada afin de financer nos engagements futurs.

Les échéances contractuelles selon la valeur comptable des actifs obligataires se présentent comme suit :

30 juin 2019 31 mars 2019 Moins d’un an 80 214 163 092 Plus d’un an mais avant cinq ans - - Total 80 214 163 092

Les revenus d’intérêts liés aux actifs obligataires inclus dans les revenus de l’exercice courant et comptabilisés comme des produits financiers s’élèvent à 0,7 million de dollars (2,2 millions de dollars en mars 2019 et 0,5 million de dollars en juin 2018).

La diminution de la valeur des actifs obligataires est attribuable à l’arrivée à échéance de certaines de nos obligations en juin 2019.

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7. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

A. Coût et amortissement cumulé

Ordinateur, équipement Projets Améliorations Équipement de bureau d’immobilisations Terrains Immeubles locatives technique et autres inachevés Total Coût au 31 mars 2019 107 746 476 560 69 895 1 013 947 158 140 122 400 1 948 688 Additions - - - 1 455 845 28 385 30 685 Transferts (référer à la note 8) - 2 753 2 614 330 1 195 (6 412) 480 Actifs classés comme détenus en vue de la vente (1) (18 370) - (11) - - (18 382) Sorties et amortissements complets - (2 361) (3 413) (12 259) (5 391) - (23 424) Coût au 30 juin 2019 107 745 458 582 69 096 1 003 462 154 789 144 373 1 938 047 Amortissement cumulé au 31 mars 2019 - (254 443) (40 290) (761 823) (118 843) - (1 175 399) Amortissement pour la période - (6 959) (932) (14 339) (3 094) - (25 324) Reclassement de l'amortissement des actifs classés comme détenus en vue de la vente - 13 819 - 11 - - 13 830 Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis - 1 714 2 935 11 531 5 391 - 21 571 Amortissement cumulé au 30 juin 2019 - (245 869) (38 287) (764 620) (116 546) - (1 165 322) Valeur comptable nette au 30 juin 2019 107 745 212 713 30 809 238 842 38 243 144 373 772 725

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Ordinateur, équipement Projets Améliorations Équipement de bureau d’immobilisations Terrains Immeubles locatives technique et autres inachevés Total Coût au 31 mars 2018¹ 111 790 483 295 70 430 1 069 788 155 784 33 657 1 924 744 Additions - - - 10 691 10 492 124 179 145 362 Transferts (référer à la note 8) - 9 108 1 036 23 422 2 759 (35 436) 889 Actifs classés comme détenus en vue de la vente (313) (8 011) - (426) - - (8 750) Sorties et amortissements complets (3 731) (7 832) (1 571) (89 528) (10 895) - (113 557) Coût au 31 mars 2019 107 746 476 560 69 895 1 013 947 158 140 122 400 1 948 688 Amortissement cumulé au 31 mars 2018¹ - (237 396) (38 279) (787 510) (114 721) - (1 177 906) Amortissement pour la période - (27 256) (3 582) (61 463) (13 018) - (105 319) Reclassement de l'amortissement des actifs classés comme détenus en vue de la vente - 4 432 - 398 - - 4 830 Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis - 5 777 1 571 86 752 8 896 - 102 996 Amortissement cumulé au 31 mars 2019 - (254 443) (40 290) (761 823) (118 843) - (1 175 399) Valeur comptable nette au 31 mars 2019 107 746 222 117 29 605 252 124 39 297 122 400 773 289 ¹ Le coût d'ouverture et l'amortissement cumulé pour les terrains et les immeubles au 31 mars 2018, ont fait l'objet d'une révision pour refléter la charge de réévaluation de 36,5 millions de dollars comptabilisée suite à la classification de la Maison de Radio-Canada comme détenue en vue de la vente l'année précédente.

Les engagements contractuels relatifs à l’acquisition d’immobilisations corporelles s’établissaient à 52,7 millions de dollars au 30 juin 2019 (36,3 millions de dollars au 31 mars 2019).

B. Dépréciation et autres charges

Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat pour le premier trimestre de 2019-2020 (zéro en 2018-2019).

C. Actifs classés comme détenus en vue de la vente

En conformité avec le plan financier de la Société qui prévoit notamment la réduction de son empreinte immobilière, plusieurs actifs immobiliers étaient classés, à des fins comptables au 30 juin 2019, comme détenus en vue de la vente, pour une valeur comptable totale de 4,7 millions de dollars (0,1 million de dollars au 31 mars 2019). Ces actifs devraient être vendus individuellement au cours des douze prochains mois.

D. Sorties

Aucune immobilisation corporelle n’a fait l’objet d’une sortie importante au premier trimestre de 2019-2020.

D’autres pertes et gains nets de peu d’importance survenus pendant la période de trois mois terminée le 30 juin 2019 sont attribuables à la sortie ou au remplacement d’équipements dans le cycle normal de renouvellement des actifs de la Société.

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8. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Logiciels Projets développés Logiciels d’immobilisations à l’interne acquis inachevés Total Coût au 31 mars 2019 142 311 46 823 5 668 194 802 Acquisitions - 36 3 276 3 312 Transferts (référer à la note 7) 533 304 (1 317) (480) Sorties et amortissements complets (1 784) (3 329) - (5 113) Coût au 30 juin 2019 141 060 43 834 7 627 192 521 Amortissement cumulé au 31 mars 2019 (140 335) (32 532) - (172 867) Amortissement pour la période (250) (1 260) - (1 510) Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis 1 784 3 329 - 5 113 Amortissement cumulé au 30 juin 2019 (138 801) (30 463) - (169 264) Valeur comptable nette au 30 juin 2019 2 259 13 371 7 627 23 257

Logiciels Projets développés Logiciels d’immobilisations à l’interne acquis inachevés Total Coût au 31 mars 2018 146 885 44 157 1 099 192 141 Acquisitions - 1 884 7 974 9 858 Transferts (référer à la note 7) 959 1 897 (3 745) (889) Sorties et amortissements complets (5 533) (1 115) 340 (6 308) Coût au 31 mars 2019 142 311 46 823 5 668 194 802 Amortissement cumulé au 31 mars 2018 (140 370) (27 972) - (168 342) Amortissement pour l'exercice (1 151) (5 640) - (6 791) Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis 1 186 1 080 - 2 266 Amortissement cumulé au 31 mars 2019 (140 335) (32 532) - (172 867) Valeur comptable nette au 31 mars 2019 1 976 14 291 5 668 21 935

Les engagements contractuels relatifs à l’acquisition d’immobilisations incorporelles s’établissaient à 3,8 millions de dollars au 30 juin 2019 (3,0 millions de dollars au 31 mars 2019).

Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée ou reprise pendant la période de trois mois terminée le 30 juin 2019 (zéro en 2018).

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9. ACTIFS AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION Comme nous l’avons indiqué à la note 3 A, nous avons mis en œuvre la nouvelle norme sur les contrats de location, IFRS 16, le 1​er ​ avril 2019. Les informations qui suivent correspondent à l’obligation d’information complète sous IFRS 16.

Les actifs au titre de droits d’utilisation se composent principalement de baux immobiliers pour accueillir des bureaux et l’équipement technique nécessaire à nos activités de transmission. De façon générale, les baux de locaux pour bureaux sont valides pour une durée de 2 à 35 ans, et ceux pour l’équipement technique (comprenant nos actifs de transmission), pour une durée de 5 à 35 ans.

MÉTHODES COMPTABLES ESTIMATIONS ET JUGEMENTS (En vigueur le 1​er​ avril 2019) COMPTABLES IMPORTANTS

Comptabilisation et évaluation La durée du contrat de location Nous établissons si un accord constitue un contrat de location à la date de correspond à la durée non passation du contrat. L’exercice fait appel au jugement. On considère qu’un contrat résiliable du contrat et des est un contrat de location s’il confère le droit de contrôler l’utilisation d’un bien options de prolongation ou de déterminé pour un certain temps moyennant une contrepartie. Le contrôle de résiliation que la Société a la l’utilisation d’un bien déterminé est conféré si le contrat nous accorde : certitude raisonnable d’exercer. La Société exerce les options de ● le droit de contrôler le bien en question. Si le fournisseur du bien détient le prolongation prévues au contrat droit substantiel de le remplacer, le bien n’est pas déterminé; et n’exerce pas les options de ● le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de résiliation lorsqu’il y a des l’utilisation du bien; avantages économiques ● le droit de décider de l’utilisation du bien déterminé. rattachés à sa décision.

Les actifs au titre de droits d’utilisation sont évalués au coût à la date de prise d’effet. Le coût se compose de l’obligation locative initiale (se reporter à la note 12) et de tous les paiements de loyer avant la prise d’effet du contrat ou à cette date et les coûts directs initiaux, moins les incitatifs reçus. Par la suite, ces actifs sont évalués au coût, diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. La norme IAS 36 permet de déterminer si l’actif au titre du droit d’utilisation s’est déprécié.

Pour établir la durée du contrat, nous tenons compte de toute option de prolongation ou de résiliation prévue au contrat que nous avons la certitude raisonnable d’exercer.

L’amortissement des actifs au titre de droits d’utilisation, selon la méthode linéaire, s’effectue sur la durée utile du bien ou sur la durée du contrat de location si celle-ci est plus courte.

Informations supplémentaires

Améliorations Équipement Terrains Immeubles locatives technique Total Valeur comptable nette pour la période 2 290 128 495 5 265 19 985 156 035 Charge d'amortissement pour la période 83 2 514 150 805 3 552

La valeur des actifs au titre de droits d’utilisation qui se sont ajoutés au premier trimestre de 2019-2020 se chiffre à 0,4 million de dollars.

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Informations comparatives Au 31 mars 2019, l’actif au titre d’un contrat de location-financement constaté dans l’État de la situation financière constituait un engagement pour améliorations locatives d’une durée originale de sept ans.

31 mars 2019 Coût 7 820 Amortissement cumulé (2 406) Valeur nette comptable 5 414

Se reporter à la note 12 des états financiers audités de 2018-2019 pour de plus amples informations sur les méthodes comptables sous IAS 17.

La valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation constatée au 1​er​ avril 2019 pour ce contrat de location classé antérieurement comme un contrat de location-financement en vertu d’IAS 17 a été établie comme la valeur comptable des biens loués sous IAS 17 immédiatement avant cette date.

10. PROVISIONS

Légales et autres Environnementales Total Solde d'ouverture 30 049 352 30 401 Provisions supplémentaires comptabilisées 2 765 75 2 840 Provisions utilisées (366) (15) (381) Réductions découlant d'une réévaluation ou d'un règlement sans coût (588) (252) (840) Solde à la fin de la période 31 860 160 32 020

Diverses réclamations ont été formulées ou des poursuites ont été intentées contre la Société. Dans certains cas, leurs auteurs demandent des dédommagements pécuniaires élevés ou d’autres redressements qui pourraient entraîner des dépenses importantes. Les enjeux portent principalement sur des tarifs de droits d’auteur, des griefs et d’autres litiges.

Bien des incertitudes entourent les poursuites, et le résultat de chaque affaire n’est pas toujours prévisible. Les réclamations dont l’issue est incertaine, qui pourraient donner lieu à des sorties de ressources ou qui ne sont pas mesurables, sont réputées être des éventualités et ne sont pas comptabilisées dans les états financiers consolidés de la Société. Les réclamations pour lesquelles il est peu probable que des sorties de trésorerie seront effectuées sont également réputées être des éventualités.

Au 30 juin 2019, la Société avait constitué des provisions d’une valeur de 31,9 millions de dollars (30,0 millions de dollars au 31 mars 2019) au chapitre des litiges et autres éventualités. Lorsqu’elles peuvent être estimées, toutes les affaires sont classées comme courantes, puisque la Société s’efforce de résoudre ces cas dans les douze prochains mois.

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11. PASSIFS AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL

A. Actif/passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel

Les actifs et les passifs liés au personnel comptabilisés et présentés à l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière sont les suivants : Courant Non courant 30 juin 2019 31 mars 2019 30 juin 2019 31 mars 2019 Actif au titre du régime de retraite - - 320 278 497 601 Passif au titre du régime de retraite - - 128 870 123 026 Avantages futurs du personnel - - 123 577 122 580 Indemnités de vacances 66 714 62 194 - - Réduction des effectifs 5 845 7 555 - - Passifs liés aux salaires 117 053 116 314 - - Total des régimes de retraite et autres avantages du personnel 189 612 186 063 252 447 245 606

Le montant de l’obligation de la Société au titre de ses régimes à prestations définies qui figure dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière est le suivant :

Autres Autres Régime Régimes avantages Régime Régimes avantages de retraite de retraite postérieurs de retraite de retraite postérieurs capitalisé non capitalisés à l’emploi capitalisé non capitalisés à l’emploi 30 juin 2019 31 mars 2019 Juste valeur des actifs du régime 7 820 515 - - 7 566 902 - - Obligation au titre des prestations définies 7 500 237 128 870 123 577 7 069 301 123 026 122 580 Actif (passif) net lié à l’obligation au titre des prestations définies 320 278 (128 870) (123 577) 497 601 (123 026) (122 580)

B. Hypothèses actuarielles importantes

Comme il est indiqué à la note 16, Passif​ au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel​, des états financiers annuels audités de 2019 de la Société, la direction revoit ses hypothèses actuarielles à la fin de chaque période de présentation de l’information financière pour assurer que l’actif (le passif) net au titre des prestations définies comptabilisé dans les états financiers reflète les changements importants découlant d’événements non récurrents. L’effet des changements importants dans les hypothèses actuarielles sur l’actif (le passif) net au titre des prestations définies est comptabilisé dans les autres éléments du résultat global en tant que réévaluation pour la période.

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Les hypothèses actuarielles importantes utilisées pour déterminer l’obligation au titre des prestations définies et la charge de retraite sont les suivantes :

Hypothèses – taux annuels 30 juin 2019 31 mars 2019 Hypothèses utilisées pour établir le coût des prestations de retraite : Taux d’actualisation 3,32 % 3,53 %

Hypothèses utilisées pour établir l'obligation au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel : Taux d’actualisation – régime de retraite 2,97 % 3,32 % Taux d’actualisation – indemnité de cessation d'emploi 2,66 % 2,97 % Taux d’actualisation – prestations d'invalidité de longue durée 2,66 % 2,97 % Taux d’actualisation – assurance vie 2,91 % 3,26 %

C. Total des paiements

La Société a effectué les paiements suivants au titre des prestations de retraite, des autres avantages postérieurs à l’emploi et des autres avantages à long terme : Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Prestations versées directement à des bénéficiaires 3 356 2 909 Cotisations habituelles de l'employeur aux régimes de retraite 13 943 12 345 Total des paiements pour les régimes à prestations définies 17 299 15 254

La capitalisation du régime est basée sur les évaluations actuarielles qui sont faites une fois par an. Les employés doivent cotiser selon un pourcentage de leur salaire admissible au régime. La Société complète la capitalisation, au besoin, selon les évaluations actuarielles.

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D. Variations de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies

Autres Autres avantages avantages Régimes postérieurs Régimes postérieurs de retraite à l’emploi de retraite à l’emploi 30 juin 2019 31 mars 2019 Obligation au titre des prestations définies, solde d'ouverture 7 192 327 122 580 6 887 493 117 814 Coût des services rendus 31 196 1 065 113 280 5 105 Coût financier 59 121 785 240 744 3 849 Cotisations des employés 15 469 - 56 690 - Réévaluations : Écarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses démographiques - - - (488) Écarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses financières 405 291 2 503 196 424 2 418 Écarts actuariels découlant des ajustements liés à l'expérience 4 547 - 6 667 6 553 Prestations versées (78 844) (3 356) (308 971) (12 671) Obligation au titre des prestations définies, fin de la période 7 629 107 123 577 7 192 327 122 580

E. Variations de la juste valeur des actifs du régime

Autres Autres avantages avantages Régimes postérieurs Régimes postérieurs de retraite à l’emploi de retraite à l’emploi 30 juin 2019 31 mars 2019 Juste valeur des actifs du régime, solde d'ouverture 7 566 902 - 7 071 998 - Frais d'administration (autres que les coûts de gestion des placements) (1 750) - (7 100) - Revenus d'intérêts tirés des actifs du régime de retraite 61 934 - 246 174 - Rendement des actifs du régime de retraite, à l'exclusion des revenus d'intérêts 242 861 - 453 317 - Cotisations des employés 15 469 - 56 690 - Cotisations de la Société 13 943 3 356 54 794 12 671 Prestations versées (78 844) (3 356) (308 971) (12 671) Juste valeur des actifs du régime, fin de la période 7 820 515 - 7 566 902 -

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F. Coûts du régime à prestations définies

Montants comptabilisés en résultat global Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Coût des services rendus 32 261 29 345 Frais d'administration (autres que les coûts de gestion des placements) 1 750 1 775 Coût financier de l'obligation au titre des prestations définies 59 906 61 055 Revenus d'intérêts tirés des actifs du régime de retraite (61 934) (61 543) Autres 151 (79) Charge comptabilisée en résultat net 32 134 30 553 Moins : Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global 169 329 (256 239) Total 201 463 (225 686)

Les résultats non distribués comprennent des gains actuariels cumulatifs de 743,6 millions de dollars au 30 juin 2019 (gains de 912,9 millions de dollars au 31 mars 2019).

Charge comptabilisée en résultat net Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques 30 849 29 331 Coûts de transmission, distribution et collecte 964 917 Administration nationale 321 305 Total 32 134 30 553

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12. OBLIGATIONS LOCATIVES Comme nous l’avons indiqué à la note 3 A, nous avons mis en œuvre la nouvelle norme sur les contrats de location, IFRS 19, le 1​er ​ avril 2019. Les informations qui suivent correspondent à l’obligation d’information complète sous IFRS 16.

MÉTHODES COMPTABLES ESTIMATIONS ET JUGEMENTS (En vigueur le 1​er​ avril 2019) COMPTABLES IMPORTANTS

Comptabilisation et évaluation Le taux d’actualisation utilisé Les obligations locatives sont évaluées à la valeur actualisée des paiements de pour calculer l’obligation loyer restants, à la date de prise d’effet du contrat. Comme nos contrats de location locative est fondé sur le taux ne comportent aucun taux implicite, nous utilisons notre taux d’emprunt marginal d’emprunt marginal hypothétique fondé sur l’information disponible à la date de prise d’effet qui a servi hypothétique à la prise d’effet à déterminer la valeur actualisée des paiements de loyer. Nous réévaluons du contrat. l’obligation locative liée à un contrat de location (et rajustons en conséquence la valeur de l’actif au titre du droit d’utilisation) chaque fois que la durée du contrat est modifiée, que l’évaluation du prix d’exercice d’une option d’achat change, que les paiements de loyer exigibles changent par suite du mouvement d’un indice ou d’un taux auquel le contrat est lié, ou qu’une modification est apportée au contrat sans qu’elle soit considérée comme un contrat distinct.

Les paiements de loyer propres à des contrats de location à court terme (dont la durée est d’au plus 12 mois) et à des actifs de faible valeur sont comptabilisés dans les « Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques » et les « Coûts de transmission, distribution et collecte » selon la méthode linéaire tant que le contrat de location est en vigueur.

Les paiements de loyer pris en compte dans l’appréciation de l’obligation locative comprennent les montants suivants :

● les paiements fixes, diminués des incitatifs à la location à recevoir; ● les paiements de loyer variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux; ● le prix d’exercice de toute option d’achat que le preneur a la certitude raisonnable d’exercer.

L’obligation locative est ultérieurement évaluée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

La charge financière est constatée dans l’État consolidé du résultat sur toute la durée du contrat afférent de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant de l’obligation pour chaque période.

Si un contrat comporte une composante locative et une ou plusieurs composantes non locatives, la Société répartit la contrepartie prévue au contrat entre chacune des composantes sur la base de leur prix distinct relatif et du prix distinct de l’ensemble des composantes non locatives.

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Informations supplémentaires

Obligations locatives comptabilisées au 30 juin 2019 Terrain 2 128 Immeubles 133 161 Améliorations locatives 5 619 Équipement technique 21 026 Total 161 934

Informations comparatives Au 31 mars 2019, une obligation locative au titre d’un contrat de location-financement constatée dans l’État de la situation financière constituait un engagement pour améliorations locatives d’une durée originale de sept ans.

31 mars 2019 Obligations au titre de contrats de location-financement – courant 583 Obligations au titre de contrats de location-financement – non courant 5 177 Total 5 760

Se reporter à la note 12 des états financiers audités de 2018-2019 pour de plus amples informations sur les méthodes comptables sous IAS 17.

La valeur comptable de l’obligation locative constatée au 1​er​ avril 2019 pour ce contrat de location classé antérieurement comme un contrat de location-financement en vertu d’IAS 17 a été établie comme la valeur comptable des biens loués sous IAS 17 immédiatement avant cette date.

Analyse des échéances

30 juin 2019 Flux de trésorerie contractuels non actualisés Moins d'un an 16 951 Un à cinq ans 60 612 Plus de cinq ans 122 939 Total des obligations locatives non actualisées au 30 juin 2019 200 502 Obligations locatives incluses dans l'État de la situation financière au 30 juin 2019 161 934

Montants comptabilisés à l’État consolidé du résultat

Pour le trimestre terminé le 30 juin 2019 : ● aucune dépense ni aucun engagement importants liés à des contrats de location à court terme n’ont été constatés; ● aucune dépense importante liée à des contrats de location de faible valeur n’a été constatée; ● aucun profit ni perte résultant de transactions de cession-bail n’ont été constatés; ● le total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location s’est chiffré à 4,1 millions de dollars.

Certains des baux dans lesquels la Société est locataire contiennent des paiements de loyer variables liés à un indice ou à un taux. Ce type de paiement est courant dans le secteur immobilier.

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REVENUS, DÉPENSES ET FLUX DE TRÉSORERIE

La présente section contient les résultats et les flux de trésorerie de la Société. Les pages suivantes présentent des explications sur les revenus et le financement public de la Société pour la période ainsi que des informations supplémentaires sur les flux de trésorerie.

13. REVENUS Les informations qui suivent correspondent à l’obligation d’information complète sous IFRS 15. Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 (revisé) Publicité - télévision¹ 48 173 49 734 Publicité - services numériques 7 858 6 847 Revenus d'abonnement 31 071 30 747 Production² 8 687 9 142 Ventes d'émissions et de droits de diffusion 4 979 5 051 Droits de retransmission 1 052 754 Commandites d'émissions 396 330 Autres services 391 355 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients 102 607 102 960

Gain sur taux de change 125 122 Gain (perte) net provenant de l'évaluation à la juste valeur d'instruments financiers (416) 431 Revenus de location 7 656 7 089 Revenus de financement 2 809 2 656 Autres gains et pertes 1 319 125 Autres sources de revenus* 11 493 10 423 114 100 113 383 *Hors du champ d'application d'IFRS 15 – P​ roduits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients.​ ¹ Pour la période terminée le 30 juin 2019, le poste « Publicité – télévision » comprend des revenus provenant d'échanges de services de 0.5 million de dollars (0.6 million de dollars en 2018). ² Pour la période terminée le 30 juin 2019, le poste « Production » comprend des revenus provenant d'échanges de services de 5.4 millions de dollars (5.4 millions de dollars en 2018).

Changement de présentation

La norme IFRS 15 a été appliquée rétroactivement, ce qui a donné lieu à un changement dans le classement des sources de revenus qui étaient auparavant traités comme des revenus, mais qui sont hors du champ d’application de cette norme. Par conséquent, pour la période terminée le 30 juin 2018, une somme de 1,0 million de dollars auparavant classée sous « Autres services » a été reclassée à « Autres gains et pertes ».

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Revenus publicitaires Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Revenus publicitaires Marché anglophone 24 129 23 794 Marché francophone 31 902 32 787 Total des revenus publicitaires 56 031 56 581

Revenus d’abonnement Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Revenus d'abonnement Marché anglophone 16 109 16 501 Marché francophone 14 962 14 246 Total des revenus d'abonnement 31 071 30 747

Autres revenus

Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 (revisé) Autres revenus Production Marché anglophone 5 885 6 003 Marché francophone 2 802 3 139 Total des revenus de production 8 687 9 142

Ventes d'émissions et de droits de diffusion Marché anglophone 3 481 3 470 Marché francophone 1 498 1 581 Total des ventes d'émissions et de droits de diffusion 4 979 5 051

Revenus de location* 7 656 7 089 Droits de retransmission 1 052 754 Commandites d'émissions 396 330 Autres services 391 355 Autres gains et pertes* 1 319 125 Gain de change * 125 122 Gain net (perte nette) lié(e) à la variation de la juste valeur des instruments financiers* (416) 431 10 523 9 206 Total des autres revenus 24 189 23 399 * Hors du champ d'application d'IFRS 15 – P​ roduits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients​.

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Soldes contractuels

Les actifs​ sur contrat ​représentent le droit à la contrepartie de la Société en échange de services déjà fournis à un client lorsque ce droit est subordonné par autre chose que le passage du temps. Les actifs sur contrat ont essentiellement trait aux redevances issues d’ententes de retransmission liées à des obligations de prestations déjà fournies. À titre de titulaire de droits d’auteur d’émissions de radio et de télévision, la Société a droit à des revenus issus de droits de retransmission à mesure que des signaux éloignés sont retransmis au Canada ou à l’étranger. Le droit de la Société à la contrepartie dépend du tarif fixé par la Commission du droit d’auteur du Canada et de la part de la Société au sein des diverses sociétés de gestion de droits de retransmission.

Les actifs sur contrat sont présentés sous « Créances clients et autres créances » dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière. Les créances clients et autres créances comprennent 12,1 millions de dollars d’actifs sur contrat au 30 juin 2019 (11,1 millions de dollars au 31 mars 2019). Il n’y a pas eu de perte de valeur liée aux actifs sur contrat pour les périodes considérées.

Les passifs​ sur contrat ​concernent principalement les paiements reçus d’un client avant que nous ayons fourni les services afférents. Ils proviennent principalement de revenus de diffuseur hôte et de revenus de commandites d’émissions. Les passifs sur contrat sont présentés à titre de passifs courants sous « Revenus différés » dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière. Les revenus différés comprennent un passif de 3,7 millions de dollars au 30 juin 2019 (2,1 millions de dollars au 31 mars 2019).

14. FINANCEMENT PUBLIC

La Société reçoit une partie importante de son financement du gouvernement du Canada.

A. Financement public reçu

Les crédits parlementaires approuvés et les sommes reçues par la Société sont ventilés comme suit : Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Financement des activités d'exploitation 273 000 271 750 Financement des immobilisations 27 000 27 250 Financement du fonds de roulement 1 000 1 000 301 000 300 000

B. Crédit parlementaire d’exploitation reporté

Le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation est comptabilisé dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat. Il correspond à la différence nette entre les dépenses et les revenus budgétés pour le trimestre.

Les budgets trimestriels sont dérivés du budget annuel approuvé par le Conseil d’administration au début de chaque exercice. Ils reflètent le financement public attendu de l’exercice ainsi que les impacts saisonniers des charges et des revenus autogénérés.

30 juin 2019 31 mars 2019 Financement des activités d'exploitation reçu au cours la période 273 000 1 097 822 Moins : Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation comptabilisé dans l'État consolidé résumé intermédiaire du résultat au cours de la période (246 889) (1 097 822) 26 111 -

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C. Financement des immobilisations différé

Le financement des immobilisations reçu est comptabilisé à titre de financement des immobilisations différé dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière et le revenu est comptabilisé dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat de la même façon et sur les mêmes périodes que les actifs acquis au moyen des crédits parlementaires.

30 juin 2019 31 mars 2019 Solde d'ouverture 528 170 531 068 Financement public au titre des immobilisations 27 000 109 009 Amortissement du financement des immobilisations différé (26 335) (111 907) Solde à la fin de la période 528 835 528 170

15. VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT

Pour les trois mois terminés le 30 juin 2019 2018 Les variations du fonds de roulement sont composées de : Créances clients et autres créances 6 462 43 803 Actif de programmation (courant) (45 671) (52 706) Charges payées d’avance (6 741) (1 774) Créditeurs et charges à payer (33 669) (47 796) Provisions 1 619 4 757 Passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel (courant) (6 440) 37 896 Passif de programmation (courant) (5 659) 339 Revenus différés (courant) (2 229) 4 005 (92 328) (11 476)

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AUTRES INFORMATIONS

La présente section contient des informations sur les instruments financiers, les parties liées et les engagements de la Société.

16. INSTRUMENTS FINANCIERS

A. Juste valeur

Le tableau ci-après présente les valeurs comptables et les justes valeurs des autres actifs et passifs financiers de la Société : 30 juin 2019 31 mars 2019 Valeur Juste Valeur Juste comptable valeur comptable valeur Méthode¹ Note Instruments financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net sur une base récurrente : Trésorerie 99 567 99 567 89 697 89 697 Niveau 1 (a) Instruments financiers dérivés - - 92 92 Niveau 2 (c) Actifs financiers 99 567 89 789 89 789 Instruments financiers dérivés 324 324 - - Niveau 2 (d) Passifs financiers 324 324 - -

Instruments financiers évalués au coût amorti : Actifs obligataires (courant) 80 214 80 236 163 092 163 976 Niveau 2 (b) Créances clients et autres créances 136 051 136 051 142 387 142 387 Niveau 2 (a) Billets à recevoir (courant) 3 321 3 321 3 264 3 264 Niveau 2 (a) Investissement dans un contrat de location-financement (courant) 3 691 3 691 3 630 3 630 Niveau 2 (a) Billets à recevoir (non courant) 30 501 34 256 31 352 35 160 Niveau 2 (c) Investissement dans un contrat de location-financement (non courant) 33 279 38 883 34 224 39 833 Niveau 2 (c) Actifs financiers 287 057 296 438 377 949 388 250 Créditeurs et charges à payer 87 400 87 400 119 257 119 257 Niveau 2 (a) Dette obligataire (courant) 21 092 21 092 24 380 24 380 Niveau 2 (a) Effets à payer (courant) 8 398 8 398 9 172 9 172 Niveau 2 (a) Dette obligataire (non courant) 177 235 217 300 186 724 230 475 Niveau 2 (d) Effets à payer (non courant) 67 534 74 079 71 570 78 480 Niveau 2 (d) Passifs financiers 361 659 408 269 416 863 467 524 ¹La méthode renvoie à la hiérarchie décrite à la note 2 B des états financiers annuels audités de 2018 de la Société. Chaque niveau correspond à un degré de transparence des données utilisées dans l'évaluation de la juste valeur des actifs et des passifs.

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Il n’y a pas eu de transferts entre les différents niveaux pendant le trimestre terminé le 30 juin 2019.

(a) La juste valeur de ces instruments avoisine leur valeur comptable en raison de leurs échéances rapprochées.

(b) La juste valeur des obligations négociées sur des marchés qui ne sont pas considérés comme des marchés actifs est établie en fonction de cours déterminés par le marché, des courtiers ou d’autres sources de valorisation et qui sont appuyés par des données d’entrée observables.

(c) La juste valeur des diverses sommes à recevoir a été déterminée en utilisant les flux de trésorerie futurs attendus, actualisée au moyen des taux officiels des obligations du gouvernement, dont les conditions et les caractéristiques sont semblables, et ajustée par un facteur qui reflète la solvabilité des contreparties.

(d) La juste valeur des divers passifs financiers de la Société a été déterminée en utilisant les flux de trésorerie futurs attendus, actualisée au moyen des taux officiels des obligations du gouvernement dont les conditions et les caractéristiques sont semblables, et ajustée par un facteur qui reflète la solvabilité de la Société.

B. Risque de crédit

Le risque de crédit désigne le risque qu’une contrepartie manque à ses obligations contractuelles et amène de ce fait la Société à subir une perte financière. La Société comptabilise une provision pour créances douteuses pour les pertes de crédit possibles en application du modèle des pertes de crédit attendues (PCA) prescrit par IFRS 9. Dans le passé, les pertes réelles n’ont pas dépassé les attentes de la direction.

Son exposition maximale correspond à la valeur comptable nette de ces éléments d’actif au 30 juin 2019 et au 31 mars 2019. i) Créances clients

Les tableaux suivants présentent une ventilation des créances clients et autres créances en fonction de leur ancienneté ainsi que des informations supplémentaires sur la provision pour créances douteuses.

30 juin 2019 31 mars 2019 31 à 60 jours 16 439 25 965 61 à 90 jours 17 312 15 461 Plus de 90 jours 30 791 19 032 Total 64 542 60 458

30 juin 2019 31 mars 2019 Solde d'ouverture (506) (1 106) Montants irrécouvrables sortis pendant la période 59 713 Reprises de pertes de valeur comptabilisées sur les créances - (56) Augmentation nette de la provision pour tenir compte des nouvelles dépréciations - (57) Solde à la fin de la période (447) (506)

53 ii) Actifs obligataires

La Société détient des obligations hypothécaires du Canada à coupons portant un taux d’intérêt fixe de 2,00 % et encaissables deux fois par année. La Société a l’intention de détenir ces obligations jusqu’à leur échéance. Durant la période de trois mois terminée le 30 juin 2019, des obligations d’une valeur de 123,5 millions de dollars sont arrivées à échéance, et sur cette somme, 40,6 millions de dollars ont servi à financer l’achat de nouvelles obligations. Ces obligations d’État arriveront à échéance en décembre 2019. Aucun de ces actifs n’était en souffrance ou déprécié à la fin de la période de présentation de l’information financière.

17. PARTIES LIÉES Dans le cadre de ses activités courantes, la Société conclut des transactions avec des parties liées conformément aux conditions commerciales normales applicables à tous les particuliers et à toutes les entreprises, ainsi qu’aux prix du marché. Elle les comptabilise à la juste valeur. Les transactions suivantes ont été effectuées avec des parties liées : Pour les trois mois terminés le 30 juin Prestation de services Réception de services 2019 2018 2019 2018 Autres entités liées¹ 33 28 144 - 33 28 144 - ¹Les transactions avec les autres entités liées correspondent essentiellement à la prestation de services administratifs au Régime de retraite de la Société.

En outre, les paiements en espèces pour les contributions de la Société aux régimes à prestations définies sont décrits à la note 10 C.

A. Transactions avec des parties liées autres que des entités liées à une autorité publique

La Société ne devait aucune somme à des parties liées, et inversement, au 30 juin 2019 (aucune au 31 mars 2019).

Aucune dépense n’a été comptabilisée dans la période considérée ou dans des périodes antérieures relativement à des créances irrécouvrables ou douteuses de parties liées.

B. Transactions avec des entités liées à des autorités publiques

CBC/Radio-Canada, une société d’État fédérale, exerce ses activités dans un environnement économique dominé par des entités sous le contrôle direct ou indirect du gouvernement fédéral par l’entremise de ses autorités, organismes, entités affiliées et autres organisations (désignées collectivement par « entités liées à des autorités publiques »). Elle fait des transactions avec d’autres entités liées à des autorités publiques, notamment aux fins de l’achat et de la vente de biens ainsi que de la prestation et de la réception de services.

La Société a choisi de se prévaloir d’une exemption des obligations d’information prévue par IAS 24 Information​ relative aux parties liées​, qui limite les informations à fournir aux transactions entre parties liées conclues avec l’État et d’autres entités liées à des autorités publiques.

18. ENGAGEMENTS La note 30, ​Engagements​, des états financiers annuels audités de 2019 traite en détail des engagements de la Société. Les engagements relatifs à l’achat d’immobilisations corporelles pris pendant le trimestre considéré sont décrits à la note 7 A, Immobilisations​ corporelles​, des présentes notes. Aucun autre changement significatif n’est survenu dans les engagements pendant le premier trimestre de 2019-2020.

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