Salan Du Même Auteur

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Salan Du Même Auteur SALAN DU MÊME AUTEUR AUX PRESSES DE LA CITÉ L'Escadron, roman, prix Claude Farrère 1985. La Dernière Rafale, roman. Le Sang des colons, roman, Grand Prix littéraire de Madagas- car 1989. Légion étrangère cavalerie, document, collection « Troupes de choc ». Spahis, document, collection « Troupes de choc », prix Poincaré 1987. La Légion en Indochine, album, collection « Troupes de choc ». ALAIN GANDY SALAN Perrin 8, rue Garancière PARIS La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article 41 d'une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1 de l'Article 40). Cette représentation ou reproduc- tion, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal. © Perrin, 1990. ISBN 2-262-00664-4 1962, Palais de justice Un ciel de printemps, parfois hachuré d'ondées, essaie d'égayer les rues de Paris, malgré une circulation har- gneuse comme aux pires jours de l'hiver. Les visages des piétons sont aussi tendus que ceux des automobilistes, pour des raisons pourtant tout à fait étrangères aux embarras urbains. La capitale est quadrillée par les forces de l'ordre qui inondent les quartiers sensibles. En ce 15 mai 1962, le plus surveillé de tous est celui du palais de justice. L'île de la Cité tout entière n'est plus qu'une forteresse, aux mains des gardes mobiles et des agents des compagnies républicaines de sécurité. Sou- cieux d'éviter toute manifestation qui puisse déplaire à la présidence, le ministère de l'Intérieur, et à fortiori la préfecture de police, dont les fonctionnaires veulent éviter les reproches de mollesse, ont multiplié les effectifs de contrôle. Attentats et coups de main éventuels des com- mandos de l'OAS (Organisation armée secrète) sont redoutés aux abords du palais. Aussi des piquets d'hommes en uniformes de combat, armes approvision- nées au poing, font-ils fleurir laissez-passer, convocations officielles et citations à comparaître aux doigts de person- nages dont on n'eût pas imaginé qu'ils hanteraient les prétoires. Sans trop d'efforts, le service d'ordre contient la foule aux débouchés du pont Saint-Michel et du quai aux Fleurs. Les badauds commentent prudemment les arri- vées des généraux en grand pavois, des ténors de la poli- tique, ou de musulmans de grande tente, en burnous et Légion d'honneur, que dérobent imparfaitement à la vue les pare-brise de limousines pressées. En sa majesté hautaine et aujourd'hui menaçante, four- millant d'hommes d'armes, le palais referme ses colon- nades blanches comme des grilles infranchissables. Là- haut, au sommet du grand escalier extérieur, un deuxième barrage complète le tri des rares élus autorisés à assister aux audiences à venir. Le vol des robes noires des profes- sionnels de la justice, sur les larges marches claires, est déjà symbole de celui des oiseaux de deuil que redoute ou espère l'opinion publique. L'âpreté et la passion frémissent à travers toute la France; dans les rues de Paris comme dans toutes les bourgades qui ont eu, les années précé- dentes, à donner des fils à la guerre d'Algérie; dans les couloirs des ministères et de l'Élysée, encore bruyants des recommandations draconiennes faites aux magistrats, comme dans les casernes, où les cœurs et les esprits des militaires sont déchirés par des choix difficiles. Au-delà des frontières et des rivages, le monde entier est attentif au procès qui va s'ouvrir devant la Haute Cour militaire de justice, appelée à statuer sur le cas d'un soldat prestigieux ; il est accusé d'avoir inspiré, structuré et com- mandé l'Organisation de l'armée secrète. Révolte armée, faits de terrorisme, refus violent des choix du pouvoir légal concernant le sort de l'Algérie, incitations à la sédition, éliminations physiques d'agents ou de sympathisants des options gouvernementales : les charges retenues contre l'accusé par le ministère public comptent plusieurs pages. Dans tous les esprits, aucun doute, celui qui va paraître devant cette Haute Cour joue sa tête. D'autant qu'il n'est un secret pour personne que le chef de l'État a fait savoir au garde des Sceaux qu'il souhaite une condamnation à mort. Dans leurs robes semées de fourrures, de décorations et de crachats, dans leurs uniformes sanglés, les huit magis- trats civils et militaires qui encadrent leur président, M. Bornet, président de chambre à la Cour de cassation, sont assis sur l'estrade face à la foule. La tension et l'attention sont palpables, mais le silence règne, comme une respira- tion avant l'ouverture des hostilités. Une dernière fournée de gardes mobiles armés atteste d'ailleurs que les manifes- tations de l'assistance ne seront pas tolérées. Ceux qui sont là, y compris les journalistes de toutes nationalités qui couvrent l'événement, ont été sévèrement fouillés à l'entrée. Profitant des derniers instants de temps suspendu avant le lever du rideau, le public s'entraîne à reconnaître les acteurs. A droite du président Bornet siègent en ligne M. Hoppenot conseiller d'État, que la défense veut récuser car elle l'a cité comme témoin, deux généraux de corps d'armée de l'armée de terre, Jousse et Gilliot, et M. Cavellat, premier président d'une cour d'appel de province. A gauche du président, M. Pasteur Vallery-Radot, membre du Conseil national de l'ordre de la Légion d'honneur, le général d'armée aérienne Gelée, le vice-amiral Galleret, et M. Gagne, président à la Cour d'appel de Paris. Ces neuf hommes ont été désignés par les plus hautes instances de l'État, de la magistrature et de l'armée. Il est visible que ce n'est pour eux ni une sinécure ni un honneur, mais une mission difficile. Ils n'ont à gagner que des ennemis, chez les partisans de l'accusé s'ils le condamnent, chez les puissants du jour, s'ils lui laissent la vie. Ils ont des visages graves, pâles, tourmentés et secrets. Près du président Cavellat, occupant le flanc gauche du prétoire pour le public, se dresse la silhouette rouge du premier avocat général Gavalda, chargé de soutenir l'accu- sation et de requérir. C'est un jouteur très au fait des arguties de droit, cultivé et sans faiblesse. Pour lui, le problème est purement pénal, et il ne voudra pas prendre en compte les arguments politiques et sentimentaux invoqués par les défenseurs de l'Algérie française. Face à ce combattant décidé, que rehausse traditionnelle- ment la chaire du ministère public, s'alignent sur leur banc les quatre avocats de la défense, que l'accusé a choisis à la fois pour leurs qualités professionnelles et pour leur adhé- sion au parti de l'Algérie française dont il a été le porte- drapeau. Ce sont M Tixier-Vignancour, Le Coroller, Gou- termanoff et Menuet. Le cérémonial de l'entrée de la cour à peine achevé, dans les derniers raclements de chaises et quelques toux étouf- fées, la voix précise du président Bornet prononce la pre- mière réplique : — L'audience est ouverte. Gardes, introduisez l'accusé. Depuis la Libération et les grands procès des gouvernants de Vichy, aucune cour n'a eu à décider du sort d'un personnage public aussi important. A quel moment récent de sa vie l'orientation de son destin a-t-elle basculé ? L'assistance est d'abord surprise de voir vêtu d'un complet civil le général d'armée qui vient d'entrer calmement dans son box. Il offre à la salle tournée vers lui un visage pâle et tendu. Les joues plates, le menton carré, les yeux fixes sous des sourcils à peine froncés, les lèvres fines serrées, le front haut sous les mèches grises soigneusement peignées en arrière, tout indique la maîtrise de soi. Quels peuvent être, à cet instant où il se voit jeté pour sa foi dans la fosse aux lions, les sentiments d'un soldat célèbre, que sa trajectoire aurait pu mener au maréchalat de France ? Rien de ce qui peut agiter son cœur ne transparaît dans son regard. Ceux qui ne le connaissent pas pourraient croire y lire du mépris. Peut-être en éprouve-t-il pour quelques-uns de ceux qui siègent là ; mais d'autres parmi ses juges sont connus de lui de longue date. De toute façon, il a fait part de son intention à ses avocats : il a décidé qu'il ne répondrait à aucune question de la cour sur les faits qui lui sont reprochés. Depuis longtemps, on l'a surnommé « le mandarin » et « le sphinx ». Depuis longtemps, il a risqué sa vie. Ce procès de mai 1962 est sans doute son dernier combat de soldat. Il l'affrontera avec un calme de Romain. Les yeux toujours fixés sur les juges, il s'assied posément, sans s'apercevoir que ce geste libère tous ceux qui, dans l'assistance, se sont instinctivement levés à son entrée, par un vieux réflexe de respect. — Accusé, dit la voix froide du président Bornet, veuillez vous lever et décliner vos nom, prénoms, profession, domi- cile, âge. — Raoul, Albin, Louis Salan, ex-général d'armée des troupes coloniales, médaillé militaire, grand-croix de la Légion d'honneur, grand invalide de guerre, né le 10 juin 1899 à Roquecourbe, dans le Tarn.
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