1. Rapport De Présentation
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Ville de Chambly – PLU de Chambly – Rapport de Présentation Rivière l’Esches au niveau du Moulin Rivière l’Esches rue de Vigneseuil L’Esches est irrégulière dans sa périodicité, dans son abondance et dans la durée de son écoulement, ce qui a eu pour conséquence de provoquer plusieurs crues historiques à Chambly. L’Esches prend une direction Sud-Est lors de la traversée de Chambly. Cette orientation a fortement influencé celle des voies principales qui lui sont parallèles. La traversée de la zone agglomérée se fait sur 1800 m et est marquée par 10 ponts et quelques passerelles publiques ou privées. Dans sa partie aval, la rivière sépare la zone commerciale de la route de Beaumont et celle des Portes de l’Oise. D’un point de vue général, le cours total sur la commune est de 4 700 m avec une pente moyenne de 19mm/m. Sa largeur moyenne est de 6 m environ et de 8 m au niveau des berges. Son débit peut atteindre 7,5 m 3/s. Le Coisnon Le Coisnon est un ruisseau qui prend sa source sur la commune, dans les marais du Mesnil-Saint- Martin, en aval du hameau. Il a été canalisé pour l’assèchement des prairies et il est réalimenté en aval de la RN 1 par un canal de 250 m répartissant les crues de l’Esches. Son cours est sensiblement parallèle à celui de l’Esches à 250 m environ au Nord-Est de celle-ci. Il rejoint cette dernière au Quai du Bas Saut. Son cours global est de 1 700 m et sa largeur moyenne est de 3 mètres. Ruisseau le Coisnon, avant la confluence avec l’Esches SOREPA PAGE 68/141 Ville de Chambly – PLU de Chambly – Rapport de Présentation 1.4.3. HYDROGEOLOGIE Les niveaux aquifères connus et utilisés localement dans la région sont : • La nappe du Soissonais : contenue dans les Sables de Cuise, cette nappe présente des émergences notables dans le Vexin Oriental. Certaines sont captées, les autres donnent naissance à de petits rus ; • Les eaux de la craie : elles sont exploitées par puits, souvent sous les alluvions anciennes, dans la vallée de l’Oise donnant fréquemment des débits importants ; • La nappe phréatique : dans les sables et les graviers des alluvions anciennes de l’Oise et de ses affluents. Ces eaux généralement impropres à la consommation sont exploitées par des puits peu profonds pour l’arrosage des jardins. 1.4.4. LES RISQUES LIES AUX INONDATIONS Il n’existe pas à Chambly de risque lié aux inondations. La commune n’est en effet soumise à aucun risque majeur. Toutefois, Chambly est traversée par la rivière « l’Esches » et le ruisseau « le Coisnon » ; et des évènements ayant conduit à des arrêtés de catastrophe naturelle se sont produits. Deux arrêtés ont ainsi été pris suite à des inondations, coulées de boues et mouvements de terrain : - Arrêté du 29/12/1999, suite à des inondations, coulées de boues et mouvements de terrain du 25/12 au 29/12/1999 ; inscrit sur le Journal Officiel du 30/12/1999 ; - Arrêté du 06/08/2001, suite à des inondations et coulées de boues du 07/07/2001 ; inscrit sur le Journal Officiel du 11/08/2001. 1.4.5. L’EAU DANS LA VILLE Eau potable Jusqu’en 1992, la Société Lyonnaise des Eaux DUMEZ était concessionnaire de l’ensemble du réseau de Chambly. La commune est devenue propriétaire du réseau en 1993. Le réseau d’eau potable est donc géré par les services techniques de la commune. L’eau distribuée provient d’un puit simple en nappe souterraine, foré et localisé au lieu-dit « la Normandie ». Ce puits, d’une profondeur de 20 mètres environ, a un débit nominal de 95 m 3, qui représente un prélèvement annuel de 513 421 m 3. Les besoins journaliers de la commune sont de 1 300 m 3 moyens. Les analyses ont montré une bonne qualité bactériologique de l’eau distribuée sur la commune. Par contre, elle a été non conforme aux normes réglementaires fixées pour les substances indésirables (teneurs en nitrates élevées) et toxiques (présence de pesticides). Afin de baisser leur teneur, il est procédé à un emprunt d’eau (30 m 3/h) sur la canalisation alimentant Ronquerolles et provenant du forage de Puisieux-le-Hauberger. Cette manipulation permet d’abaisser le taux de nitrate des eaux aux environs de 45. Il est à signaler une baisse sérieuse et dangereuse du niveau de l’eau du forage. Des études pour procéder au forage d’un nouveau puits sont en cours d’élaboration à proximité d’Amblaincourt sur la rive droite de l’Esches. L’ensemble de la commune est desservi par le réseau d’eau potable. La commune est équipée d’un château d’eau, situé route de Neuilly-en-Thelle, en bordure du quartier la Marnière, et d’une capacité de 600 m 3. SOREPA PAGE 69/141 Ville de Chambly – PLU de Chambly – Rapport de Présentation Défense incendie Le maillage de poteaux d’incendie assurant la protection de la commune est correct. Toutefois, quelques poteaux d’incendie, raccordés sur des canalisations inférieures au diamètre 100, ne peuvent assurer le débit réglementaire. Les voiries concernées sont : rue du 8 mai 1945, rue Jean Jaurès, rue de la Chevalerie, rue Henri Barbusse, rue du Grand Beffroi. Par ailleurs, la commune présente un débit de défense incendie insuffisant, ne disposant pas des volumes de réserves d’eau recommandées. La mise en place de bâches a été demandée par les services de secours incendie : le relevé annuel des pompiers précise que ce problème ne se pose pas pour l’habitat, mais pour les zones d’activités. Eaux usées La commune de Chambly est associée au Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Persan, Beaumont et environs (SIAPBE). Le SIAPBE assure l’épuration des eaux usées recueillies par les réseaux intercommunaux sur le territoire des deux départements (Oise et Val d’Oise) et de 7 communes : Chambly, Ronquerolles, Persan, Beaumont-sur-Oise, Mours, Nointel, Bernes-sur-Oise, et ceci pour une station d’épuration. L’entretien du réseau communal est assuré par les services techniques de la commune. L’exutoire du réseau d’eaux usées de la commune est assuré par la station d’épuration de Persan, gérée par le SIAPBE. Cet ouvrage est dimensionné pour 30 000 équivalents/habitants. La collecte des eaux usées relève de la compétence des communes et du syndicat. Elle est effectuée par des réseaux d’assainissement, réseaux dits "unitaires" (c’est à dire que sont recueillies dans le même ouvrage les eaux usées et les eaux pluviales) ou séparatifs (les eaux usées sont collectées dans des ouvrages séparés), ou séparatifs (les eaux usées sont collectées dans des ouvrages séparés), puis par des réseaux intercommunaux constitués de collecteurs assurant la desserte de plusieurs communes. Sur Chambly, la collecte est assurée par le réseau de diamètre 300 du Syndicat qui emprunte l’avenue Aristide Briand, la route de Beaumont et rejoint ensuite la commune de Persan. L’ensemble des voiries de la commune est équipé de réseaux d’eaux usées de diamètre 150 ou 200, qui viennent se raccorder sur le réseau du Syndicat. Plusieurs postes de relèvement existent sur le territoire communal. Des analyses de rapports télévisés sur les assainissements d’eaux usées ont révélé d’importants problèmes de fonctionnement : manque de pente, contre-pente, flaches, affaissements, fissures, tuyaux troués, joints d’étanchéité… Les réseaux, principalement du centre ville, nécessitent un programme de réfection. Eaux pluviales La commune de Chambly est équipée d’un réseau d’assainissement eaux pluviales dont l’entretien et le suivi sont assurés par les services techniques. Les exutoires naturels de la commune sont la rivière l’Esches et le ruisseau le Coisnon. Le centre historique de Chambly ainsi que ses premières extensions sont bâties en fond de vallée. Les constructions ont littéralement canalisé les deux rivières dans le centre ancien. La conjonction de ces deux phénomènes accentue le risque d’inondabilité du centre ville par débordement des rivières canalisées en cas de précipitation exceptionnelle. L’analyse du plan des réseaux eau pluviale révèle que certains secteurs de la commune ne sont pas desservis. Par contre, le quartier du Moulin-Neuf (site SNCF) est assaini en unitaire (Eau Pluviale + Eau Usée) qui se rejette sur les réseaux séparatifs au droit du passage à niveau par l’intermédiaire d’un ouvrage (déversoir d’orage). SOREPA PAGE 70/141 Ville de Chambly – PLU de Chambly – Rapport de Présentation Deux principaux bassins versants sont distingués sur la commune : - Le bassin versant Ouest est interrompu par les infrastructures (RN 1, A 16, voie ferrée) ; de nombreux ouvrages de retenue y sont aménagés : ils reprennent et traitent les eaux de ruissellement sur les emprises routières, et reprennent et redistribuent les eaux amont ; - Le bassin versant Est occupe le reste de la commune. Ses eaux de ruissellement arrivent directement sur le centre ville. Des réseaux ont été installés afin de collecter et de transporter ces eaux de ruissellement vers l’Esches et le Coisnon (rue des Orméteaux, rue de Neuilly- en-Thelle, rue du 11 novembre, avenue des martyrs). Des ouvrages de stockage sur certains secteurs ont donc été réalisés, principalement sur les opérations récentes : bassin d’infiltration sur la Croix Madelon, bassin d’orage sur la Marnière et sur la ZAC des Portes de l’Oise ; bassin enterré sous le Groupe Scolaire Charles Lahille. 1.5. LA QUALITE DE L’AIR La commune n’est pas équipée de capteur pour la qualité de l’air. Les stations de mesure les plus proches sont celle de Creil et de Nogent-sur-Oise dans l’Oise ; et de Cergy-Pontoise dans le Val d’Oise pour les stations urbaines.