I - DIAGNOSTIC ECONOMIQUE ET DEMOGRAPHIQUE

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1.ANDEVILLE

1.1. ETABLISSEMENTS DE COOPERATION INTERCOMMUNALE

1.1.1. LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DES SABLONS La commune d’Andeville appartient à la Communauté de Communes des Sablons (CCDS) créée en 2000. Elle regroupe depuis l’origine 25 communes, pour une population de 32 673 habitants (RGP 1999). Avec une population de 3 000 habitants, Andeville représente 9.2 % de la population totale.

La Communauté de Communes des Sablons est une structure à fiscalité propre depuis le 1er juillet 2000. Elle adhère à un projet de coopération inter territoires, avec le Syndicat Mixte d’Aménagement du Sud , la Communauté de Communes du Vexin Thelle, orienté vers une démarche de Pays.

Les compétences choisies par la Communauté de Communes des Sablons sont au nombre de 12 (4 obligatoires et 8 facultatives) :

Les compétences : - L'aménagement de l'espace - Elaboration, mise en place, suivi, modifications et révision d’un schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) - ZAC d’intérêt communautaire (ZA de Meressan – Méru et ) - Projet de territoire et tout autre dispositif contractuel de programmation, de développement du territoire.

- Le développement économique : - Aménagement, gestion et commercialisation des zones d’activités suivantes : ZA les Vallées (), ZA La Reine ( et Saint Crépin Ibouvillers), ZA Meressan (Méru et Esches), ZA Les Marquisses (Méru), Friche industrielle Norinco à Méru - Promotion du territoire, accueil, accompagnement et soutien à l’implantation de nouvelles entreprises et développement de celles existantes

- Protection et mise en valeur de l’environnement : - Collecte et traitement des déchets ménagers et des déchets assimilés - Politique de lutte contre la pollution et de protection de la qualité et de la quantité de la ressource en eau - Eau : études générales hors maîtrise d’œuvre et hors études préalables aux travaux d’investissement

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- Assainissement : étude, gestion, réalisation des travaux et contrôles des installations prévues au zonage pour l’assainissement collectif - Suivi technique et contrôles de l’assainissement non collectif

- La voirie et transport - Entretien, aménagement et renforcement de la voirie communale existante hors agglomération (y compris accotement et signalisation) et classée comme telle dans le Schéma des voiries intercommunales - Entretien, aménagement et renforcement des voiries internes aux zones d’activités communautaires - Mise en place et gestion des services de transports collectifs urbains et interurbains avec le dispositif « Sablons Bus » - Aménagement et financement d’équipement et d’infrastructure de transport tels que définis dans la charte inter territoire - Aménagement routier de sécurité desservant des équipements publics supra communaux ou favorisant l’implantation ou l’extension d’entreprises créatrices d’emploi sur le territoire des Sablons

- Habitat et logement - Programme local de l’habitat - Procédures intercommunales d’amélioration de l’habitat existant, Notamment la mise place d’une opération façade ancienne permettant de bénéficier d’aide financière et des conseils architecturaux et techniques gratuits. Seuls les travaux entrepris sur les façades visibles de la rue sont subventionables l’habitation concernée doit être construite antérieurement à 1960 (habitation principale ou secondaire) les travaux doivent être réalisés par des artisans les prescriptions architecturales établies par le CAUE lors de la visite préalable doivent être respectées.

- Education et formation : - Participation aux dépenses d’investissement pour l’extension et la rénovation des collèges par convention avec le département ; - Soutien aux actions pédagogiques, éducatives, sportives et culturelles menées dans le cadre des collèges et des lycées implantés sur le territoire des Sablons ; - Echanges culturels et linguistiques avec la commune de Modica (Sicile).

- Secours et lutte contre l’incendie : - Construction, entretien et gestion du centre de secours.

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- Développement culturel et du patrimoine : - Investissements et travaux liées à la restauration de l’ensemble des églises du territoire des Sablons ainsi qu’aux édifices suivants : Château d’Esches et d’Hénonville, Mairies de Lormaison et Méru, Calvaire d’Andeville, de fosseuse, d’Ivry le Temple, de Montherlant et de Ressons l’Abbaye, Lavoirs de Fosse et monts, Tour des Conti à Méru ; - Réalisation et gestion des musées.

- Les équipements sportifs : - construction, entretien et gestion de la piscine ; - Construction, entretien et gestion des équipements sportifs suivants : Piscine Aquoise, Gymnase des Sablons, Gymnase du Thelle, Piste d’athlétisme à Méru, Terrain de tennis couvert à Andeville.

- Services et Actions sociales : mise en place d’un services de repas à domicile en faveur des personnes âgées ou handicapées ; - Financement de l’instance cantonale de coordination des personnes âgées.

- Equipements et services publics - Réalisation d’un programme d’investissement de solidarité communautaire tel que défini au schéma directeur ; - Maison des associations à Fosseuse ; - Aménagement et construction des locaux de la gendarmerie nationale à Saint Crépin Ibouvillers ; - Aménagement des abords de la maison de l’emploi et de la formation.

- Tourisme et coopération internationale - Soutien au syndicat d’initiative des Sablons en pays de Nacre ou tout autre établissement s’y substituant - Développement d’une politique de coopération internationale avec la ville de Modica (Sicile) - Mise en place de circuits touristiques et organisation et soutien de manifestations exceptionnelles.

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1.1.2. LE SCHEMA DIRECTEUR DU VEXIN- SABLONS

Le schéma Directeur du Vexin Sablons a été réalisé par le Syndicat Mixte d’Aménagement du Sud- Ouest de l’Oise. Ce syndicat regroupe les Communautés de communes du Vexin-Thelle et des Sablons.

Rappel des éléments essentiels de mise en place de ce Syndicat

Sur le canton de Chaumont : Un Syndicat d’Etudes et de Programmation (SEP) du Vexin-Thelle a été créé en 1987. Il assure la mise en œuvre d’un Programme de Développement Local (PDL) de 1987 à 1990.

Les 37 communes du canton (15 264 habitants) ayant pris l’habitude de travailler ensemble, décident de transformer le SEP en structure à fiscalité propre : le district du Vexin-Thelle est créé en décembre 1993.

Le District nouvellement créé assure l’ensemble des compétences du SEP et intègre des compétences de gestion qui étaient confiées à des structures de type SIVOM et SIVU à savoir : - la gestion des collèges et des équipements sportifs ; - le ramassage et le traitement des ordures ménagères ; - la gestion du centre de secours et incendie ; - l’aménagement du territoire par la réalisation d’un Schéma Directeur.

Sur le canton de Méru Le SIVOM de Méru est constitué en 1968. il regroupe les 20 communes du canton (26 956 habitants). Il assure les compétences suivantes : - les transports ; - la voirie ; - l’éducation ; - les affaires sociales et sportives ; - le tourisme ; - les affaires scolaires ; - l’urbanisme ; - l’assainissement, les ordures ménagères ; - les pompes funèbres ;

Le district des Sablons, structure à fiscalité propre, est créé le 27 décembre 1991 sous l’impulsion des communes de St Crépin Ibouvillers et Villeneuve les Sablons du fait de l’installation d’un établissement exceptionnel NORINCO, il assure les compétences suivantes : - attribution obligatoire des districts conformément à l’article L164-4 du Code des Communes et notamment en matière de lutte contre l’incendie ;

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- aménagement et gestion de la zone d’activité économique intercommunale de St Crépin Ibouvillers/Villeneuve les Sablons ; - étude, concertation et programmation en matière d’aménagement du territoire et de développement économique ; - réalisation et gestion de toutes études et opérations confiées conventionnellement par une ou plusieurs communes.

La dissolution du SIVOM de Méru intervient le 31 décembre 1992, ce qui donne lieu à la reprise de ses compétences par le District des Sablons : les vocations assainissement, ordures ménagères et pompes funèbres n’ayant pas été exercées, ne sont pas reprises par le District.

Depuis cette date, le District des Sablons s’est vu confier d’autres compétences : - prise en charge du centre de secours de Méru à compter du 1er janvier 1994 et dissolution du Syndicat Intercommunal pour le gestion de ce centre ; - étude, réalisation et gestion de la ZAC de la Reine Blanche ; - élaboration, mise en place, suivi des modifications et révisions éventuelles d’un Schéma Directeur susceptible de couvrir simultanément le périmètre du District des Sablons et du District du Vexin Thelle.

Les premières études : Un Plan d’Aménagement Rural (PAR) est réalisé en 1975 à la demande d’élus locaux et des Amis du Vexin, afin de compléter les travaux déjà réalisés sur le Vexin Francilien en matière de Schéma Directeur. Cette étude concerne les 37 communes du canton de Chaumont et 6 communes du canton de Méru appartenant au Vexin.

L’étude d’un Schéma de Développement des cantons de Méru et de Chaumont en Vexin, réalisée en 1990, s’intègre dans une réflexion générale inscrite dans le cadre du PACT A16, figurant au contrat de Plan sur la période 1989-1993. Cette étude est préconisée dans le but d’aider les élus à organiser le développement et l’aménagement de leur territoire du fait de la pression foncière existante et des incidences de la création de l’autoroute A16. Le SIVOM de Méru en assure le maîtrise d’ouvrage en collaboration avec le SEP du Vexin-Thelle.

Le résultat de ce travail est controversé par les élus locaux du fait d’une analyse souvent distincte des deux cantons et non pas en terme de complémentarité ; cette seconde tentative de collaboration intercommunale ne donne pas suite.

Le Conseil Régional de Picardie lance en septembre 1992 avec l’agrément des élus locaux une étude de faisabilité pour la création d’un Parc Naturel Régional dans le Vexin Français.

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La maîtrise d’ouvrage est confiée au SEP du Vexin-Thelle, qui, à la demande du District des Sablons, élargit le périmètre d’étude initialement prévu (les 37 communes du canton de Chaumont et les communes du canton de Méru appartenant au site inscrit du Vexin Français) à l’ensemble des communes des deux cantons.

Suite au diagnostic, trois axes de priorités se dégagent pour le territoire : - préserver et valoriser le patrimoine naturel et architectural qui constitue l’identité de la région et concourt à sa qualité de vie ; - maîtriser l’évolution démographique face aux arrivées des nouvelles populations en provenance de la Région Parisienne ; - maîtriser le développement économique en refusant toute action de nature à dégrader l’identité régionale et en favorisant toutes les pistes de développement susceptibles de contribuer au bien vivre des populations.

L’atteinte de ces objectifs passe en partie par la mise en place de mesures d’ordre réglementaire, définissant les conditions et les limites d’opérations d’aménagement et s’appuyant sur un zonage précis du territoire au travers la mise en place d’un schéma directeur.

Cette démarche de se doter d’un document de planification stratégique intercommunal, avec pour objectif de cadrer le développement du territoire sur le moyen terme et le long terme, s’inscrit dans la continuité des actions mises en œuvre depuis une quinzaine d’années.

Le SD fixe les objectifs en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de services. Il peut fixer les grands projets d’équipements et de services (article L 122-1 du Code de l’Urbanisme).

Le périmètre du SD porte sur 57 communes, et 2 cantons.

Le Schéma Directeur Vexin-Sablons est le résultat : - d’une démarche de concertation entre les élus, associations, administrations, collectivités territoriales et autres partenaires publics et privés ; - D’un projet partagé par l’ensemble des élus du territoire ; - D’une approche thématique maintenant une transversalité entre les thèmes développés.

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Le Schéma Directeur Vexin-Sablons vise plus particulièrement à : - affirmer l’existence d’un bassin de vie aux franges de l’Ile de ; - protéger et mettre en valeur les paysages de qualité ; - encourager l’intercommunalité au service de l’aménagement et du développement.

Le constat Dans sa globalité, le Vexin Sablon dispose de quasi-totalité des commerces, équipement, services et activités de loisirs indispensables à l’ensemble de ses habitants. Toutefois, ces équipements se répartissent spatialement de manière assez disparate essentiellement en fonction de la taille des communes.

Le territoire se compose actuellement d’un ensemble de communes faiblement peuplées. En effet 41 communes sur 57 ont moins de 650 habitants.

Seule la ville de Méru constitue un pôle urbain disposant d’une large variété de commerces, services, équipements et emplois.

Chaumont-en-Vexin, , trie-Château, Saint-Crépin-Ibouvillers, Fresneaux-, Montagny-en-Vexin , et Fleury sont selon leur spécificité des bourgs relais.

Pour sa part la commune d’Andeville est un bourg autonome qui exerce une attraction sur des villages extérieurs au territoire.

Les stratégies adoptées par les bourgs autonomes (Andeville) devront tenir compte des actions entreprises sur les bourgs relais situés à proximités immédiates et celles menées par la ville.

La ville « Méru » et les bourgs auront en toute logique, une croissance démographique plus élevée que celle des villages.

Les infrastructures Depuis 1995, l’autoroute A16 reliant Paris à Boulogne dessert le territoire par l’échangeur de Méru. La RN1 (Paris Calais à l’est et la RN14 Paris Rouen au sud-ouest. La RD927 et la RD915 sont les deux principaux axes de circulation desservant le territoire. Les priorités fixées pour l’amélioration du réseau routier sont les suivantes : achèvement de la RD205, axe structurant du territoire reliant d’est en ouest les pôles de Chambly, Méru, Chaumont et Gisors, le requalibrage de la RD3, le bouclage du contournement est de Méru, le contournement de Chaumont en Vexin, le contournement d’Amblainville. Réalisation de l’échangeur nord de l’A16 avant 2015.

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Le transport collectif par la route est faiblement représenté sur le territoire. Il se limite essentiellement aux transports scolaires. La Communauté de Communes des Sablons a mise en place un service de minibus pour transporter les personnes âgées des villages et des bourgs vers la ville de Méru. Il en est de même pour le service de Sablons Bus destinés plus particulièrement aux jeunes. Il est envisagé la création d’une ligne régulière de transport en commun par la route entre Chambly/Méru/Chaumont/Gisors.

Le réseau ferré, deux lignes SNCF traversent le territoire. La ligne Paris-Nord- à l’est qui dessert trois gares Bornel,Esches,Méru et à l’ouest, la ligne Paris Saint-Lazare-Gisors qui dessert quatre communes Trie-Château, Chaumont en Vexin, -Saint–Pierre et . Aucune création nouvelle n’est envisagée.

Un contexte économique contrasté La structuration du territoire vise à affirmer son identité. L’intercommunalité et l’intercantonalité dans le cas présent, y prennent leur pleine mesure dans la mise en œuvre d’actions communes.

La population ayant un emploi occupe pour une part plus importante que la moyenne régionale et départementale dans le secteur industriel. C’est plus particulièrement le cas des actifs du canton de Méru où les entreprises de ce secteur sont bien représentées.

La caractéristique la plus notable du Vexin Sablons est liée aux navettes résidences/emploi. Ainsi le territoire est un secteur de forte mobilité de la population active, surtout attirée par les bassins d’emplois de la région parisienne bénéficiant de dessertes complètes routes et SNCF.

La ville de Méru constitue le principal pôle d’emplois du territoire, le secteur industriel de la vallée de l’Esches dont fait partie Andeville constitue l’essentiel du tissu économique du territoire.

Un secteur industriel disparate Le secteur industriel de la vallée de l’Esches (Bornel, Méru, Andeville et Hénonville), renforcé par l’implantation de l’entreprise Norfond à Saint-Crépin-Ibouvilliers, constitue l’essentiel du tissu économique du territoire. Le secteur de Méru reste caractérisé par l’industrie de la nacre et plusieurs sites existants demandent à être requalifiés.

Une offre foncière excédentaire à organiser et à qualifier En 1995 sur l’ensemble du territoire, les zones réservées à l’accueil d’activités représentaient plus de 400 hectares s’ajoutant aux 217 hectares déjà urbanisés ou en cours d’urbanisation.

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Un avenir économique favorable Le potentiel économique du Vexin–Sablon existe par sa position limitrophe à l’Ile-de-France représentant un marché important. Deux axes ont été retenus dans le cadre du Schéma Directeur : La requalification des sites existants. La requalification consiste principalement en un traitement de l’aspect extérieur des bâtiments, une mise en valeur paysagère des espaces non bâtis, un réaménagement des voies. L’accueil de nouvelles entreprises sur le territoire se fera en priorité sur quatre zones d’activités économiques intercantonales une à l’ouest (Chaumont en Vexin) et trois à l’est (Amblainville », Méressan, Reine blanche) là où le tissu industriel est le plus développé et à proximité de l’autoroute A16.

Les zones d’activités communales sont maintenues, ou possibles uniquement dans les secteurs jaunes ou roses du plan, mais elles ne bénéficieront pas du soutien financier de l’intercantonalité et des autres partenaires institutionnels.

Le potentiel touristique de la plupart des communes constitue aussi un vecteur de développement économique qu’il importe d’encourager, en particulier dans les villages

Le maintien d’une agriculture performante est souhaité et préconisé. Pour cela, le morcellement des parcelles doit être évité. L’urbanisation ne doit pas entraver l’exploitation agricole par des extensions peu contrôlées aux limites des tissus bâtis et notamment autour des hameaux et des sièges d’exploitations.

Les équipements Dans le cadre du schéma directeur, quatre équipements font l’objet d’une programmation spécifique : piscines, pistes d’athlétisme, salles de sports et salles multifonctions ou polyvalentes de plus de 150 m².

Les écoles maternelles et primaires, relèvent d’une compétence communale. L’école en général est reconnue comme facteur d’intégration sociale des nouveaux habitants. La majorité des communes a opté pour le regroupement pédagogique intercommunal.

Les collèges relèvent d’une compétence du Conseil Général. Chacun des deux chefs lieux de cantons dispose de deux collèges.

Le territoire dispose de deux lycées à Méru, un lycée d’enseignement général et un lycée d’enseignement professionnel. La décision de programmation de nouveaux établissements revient à l’académie d’Amiens et au Conseil Régional, compétents en la matière.

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L’implantation sur le territoire de centres de formation doit être encouragée à partir du moment où ils travaillent en partenariat avec les entreprises implantées localement et en coopération avec l’atelier de développement économique.

Les équipements sportifs

Les piscines Deux piscines sont prévues sur le territoire l’une à l’est, l’autre à l’ouest. La vocation principale de chacune de ces deux piscines est associée d’abord aux besoins scolaires et ensuite aux besoins sportifs et ludiques. C’est pourquoi leur localisation est à envisager à proximité des pôles scolaires constitués de Chaumont en Vexin et de Méru.

Les salles de sports Elles sont peu nombreuses pour un vaste territoire et concentrées dans quelques bourgs de la partie est (Bornel ; Andeville et hénonville). Les deux chefs lieux de canton en sont équipés ; ces salles étant surtout liées aux établissements scolaires. Trois nouvelles salles sont à réaliser à Fresneaux-Monchevreuil, à Saint-Crépin-Ibouvilliers et à Montagny-en-Vexin. En fonction des besoins et de la réalisation des objectifs démographiques, trois autres salles omnisports pourraient être réalisées avant 2015 dans les communes de Esches, Anserville, Fosseuse.

Les pistes d’athlétisme Le schéma directeur inclut les deux projets en cours de pistes d’athlétisme sur chacun des deux chefs lieux de canton.

Les équipements socioculturels et de loisirs

Les équipements socioculturels Il s’agit des centres et foyers, des bibliothèques, des écoles de musique, de danse, du cinéma, des centres de loisirs, des musées, etc… le Vexin-Sablons en dispose déjà d’un certain nombre relativement bien réparti sur le territoire. La création de nouveaux équipements de ce type reste possible. Il devront être installés sur les bourgs afin de faciliter le foisonnement avec d’autres équipements, mais pourront aussi être implantés dans les villages

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Les salles multifonctions ou polyvalentes De nombreuses communes, y compris des villages, en sont déjà dotées. Chaque commune du territoire doit pouvoir être équipée d’une salle de 0 à 150 m² en fonction des besoins communaux. Six nouvelle salles devront être réalisées dans les villes et bourg : Méru, Chaumont-en-Vexin, Lormaison, Esches, Montagny-en-Vexin.

Les équipements considérés comme services à la population :

Les hôpitaux Il en existe deux sur le territoire, à Méru et à Chaumont-en-Vexin ainsi qu’une maternité à Méru. Leurs maintien est recommandé parce qu’ils constituent des équipements indispensable à la formation d’un bassin de vie d’une communauté de 63000 habitants à terme.

Les résidences pour personnes âgées et les maisons de retraite Là encore, il en existe plusieurs sur le territoire. Elles sont localisées dans les bourgs. De nouvelles pourront être créées toujours dans les bourgs sachant que les structures d’accueil pour personnes âgées peuvent s’accompagner d’un développement des services associés (médecin, pharmacie, infirmier, etc…)

L’accessibilité L’utilisation optimale des équipements créés requiert l’organisation d’un réseau de transport adapté au plus grand nombre de personnes en fonction des liaisons à assurer. Ainsi, il devra être envisagé le transport des villages et des bourgs vers les villes. Le système de transport pouvant être mise en place doit tenir des transport existant (transport scolaire, transporteur, mini bus pour les personnes âgées, taxi à la demande). La réalisation de l’axe structurant Chambly/Méru/Chaumont-en-Vexins/Gisors, devrait servir de déclencheur à la mise en place d’une ligne régulière de transport en commun entre ces quatre communes et celles traversées.

La qualité des paysages atout du territoire

Le schéma directeur du Vexin-Sablons est qualitatif ; c'est-à-dire que les différentes orientations développées dans chacun des thèmes (constructions nouvelles dans les dents creuses, réutilisation du parc de logements existants, requalification des zones d’activité, etc…), concourent à la protection et à la mise en valeur du paysage. Celles-ci sont utiles à l’essor touristique, déjà retenu comme support du développement des villages, mais aussi au renforcement de l’identité du territoire et donc sa valorisation.

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La prise en compte de l’environnement vient en complément de celle des paysages ; elle répond aux attentes de la population et rappelle les directives et législation en vigueur s’y rapportant.

Les actions à mener sur le milieu naturel Quatre enjeux majeurs ont été inscrits dans le schéma directeur : - la variété des paysages dans une identité commune ; - la protection des vallées en tant que milieux sensibles ; - la préservation des masses boisées existantes ; - le maintien des coupures vertes aux entrées de ville et la requalification des tissus urbains dégradés.

Les élus ont indiqués les secteurs dans lesquels il est souhaitable de ne pas étendre l’urbanisation. Ces indications sont traduites dans le plan de destination générale des sols par des coupures vertes représentées par des hachures de couleur vert foncé visant à gérer les franges et abords des agglomérations.

La qualité peut être incité par chaque commune en optant pour des actions spécifiques telles que : - remise en état du tour de ville ; - traitement paysager des entrées de communes ; - traitement paysager des lotissements ; - traitement paysager des zones d’activités ; - aménagement des espaces publics.

Les actions à mener sur le territoire bâti Le Vexin-Sabons est riche en bâtiments et édifices classés ou inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. D’autres petits monuments (calvaire, puits, petits édifices, etc…) viennent jalonner le paysage bâti et l’espace naturel.

L’ensemble de ces monuments, de leurs abords et des espaces publics est à protéger. Ils pourront faire l’objet d’une prise en compte particulière dans les documents d’urbanismes locaux par des repérages sur les plans de zonage, par la mise en place de cône de vue et de projet visant à les protéger et à les mettre en valeur.

Les actions en faveur du développement touristique

Les richesses du patrimoine bâti, les richesses des milieux naturels et leur mise en valeur respective constituent l’essentiel du potentiel touristique du Vexin-Sablons. Celui-ci peut être facteur de développement économique, principalement dans les villages déjà pourvus d’activité de loisirs (golf, parc d(Hérouval, centre équestre, etc…) ou de sites et de monuments ouvert au public.

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Le territoire du Vexin-Sablon a créé avec le pays de Thelle un office de tourisme de pôles ayant en charge le développement touristique par la mise en place d’actions spécifiques.

La prise en compte de l’environnement

La prise en compte de l’environnement aborde les thèmes concernant l’eau, l’assainissement et le traitement des déchets. Trois éléments principaux sont pris en compte par le schéma directeur : - les dispositions de la loi sur l’eau ; - les conclusions de l’étude préalable au Schéma d’Aménagement et de gestion des Eaux (SAGE) ; - les réflexions du plan départemental d’élimination des déchets.

La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 a défini les grands principe de préservation et de gestion de l’eau eu égard aux ressources et aux besoins. Ainsi, l’extension de l’urbanisation est dorénavant liée aux capacités d’assainissement prévu par la commune ainsi qu’à l’existence de moyens suffisants pour lutter contre l’incendie.

Les grandes orientations de l’étude préalable au SAGE porte sur : - une réduction des apports à la rivière d’origine agricole, pluviale, domestique ou industrielle ; - une lutte contre l’érosion en concentrant les ruissellements et en faisant des aménagements contre les coulées de boues ; - une lutte contre les inondations ; - l’établissement d’un schéma d’entretien des rivières ; - une politique de gestion de la ressource en eau articulée autour de schémas d’assainissement ; - des actions d’accompagnement pour le suivi du SAGE.

Les principes retenus dans le schéma directeur suscitent une meilleure gestion de l’eau potable, des eaux de surface, des eaux usées en tenant compte des dispositions du milieu.

L’amélioration ou la mise aux normes des réseaux d’eau potable et d’assainissement constitue une priorité pour de nombreuses communes du territoire et nécessite souvent un effort financier conséquent.

Le ramassage et le traitement des ordures ménagères des communes du Vexin-Sablons seront organisés à l’échelle de chacun des deux Districts pour tenir compte des orientations arrêtées par le schéma départemental.

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La population Le scénario « maîtrise et structuration qui été retenu à l’issue d’analyses approfondies, de réunions de bureau du syndicat Mixte et du comité de pilotage de débat par « quartier de communes » et d’un ultime arbitrage du comité de pilotage, est celui qui correspond à un net ralentissement de la croissance démographique.

A cette fin les taux de variation annuels moyens suivants ont été retenus pour le Canton de Méru : - 1.40% ville de Méru soit 38.2 foyers par an en moyenne en comptant 3 habitants par foyer ; - 1.50% sur les bourg (Bornel, Andeville , Amblainville, Saint-Crépin-Ibouvillerts, Villeneuve- les-Sablons, Esches, Lormaison, Fresneaux- Montchevreuil, Hénonville, Ivry-le-Temble) soit entre 10 et 20 foyers (3 habitants par foyer) par an en moyenne selon la taille des communes ; - 1.21% sur les autres communes soit entre 0.2 et 2 foyers.

Ces taux moyens constituent une limite à na pas dépasser. Ils peuvent varier d’une année sur l’autre en fonction des opérations et actions d’urbanisation entreprises par la commune mais l’échéance 2015, la commune ne devra pas dépasser la population prévue. Pour la commune d’Andeville en 2015 la population devra être de 3 368 habitants.

Le logement Depuis (1975-1995) le territoire connaît une croissance importante de son parc de logement (plus de 6000 logements) avec un rythme annuel moyen de 1.88%. Dans certains pôles dont Méru et Chaumont en Vexin, la croissance était déjà sensible dès 1968. Elle s’est généralisée à l’ensemble des communes à partir de 1970. Les caractéristiques du parc de logements reposent sur : - une part importante des propriétaires pour les deux tiers du statut d’occupation ; - un niveau de confort satisfaisant ; - une part importante de logements de 3 pièces et plus à rapprocher de la proportion de maisons individuelles (82% de la totalité du parc en 1990).

Développer le logement locatif

Les élus ont retenu l’hypothèse selon laquelle à l’horizon 2015, la part des logements locatifs devra représenter au moins 20% du parc de logements des communes. Ces logements locatifs devront être répartis entre public et privé. Les logements réalisés dans le cadre de RPA sont à prendre en compte dans le calcul.

Pour la commune d’Andeville le parc de logement en 2015 est estimé à 1281 logements dont 256 logements locatifs. Il convient de rappeler que les logements locatifs réalisés n’entraîneront pas

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obligatoirement l’apport d’une population extérieure puisqu’ils peuvent être occupés par des autochtones (jeunes de la commune, personnes âgées souhaitant rester dans la commune de résidences, etc…). Par ailleurs afin de satisfaire aux orientations retenues au sujet de la protection et de la mise en valeur des paysages, la réalisation de logements se fera en priorité au sein des tissus bâtis avant d’envisager des opérations situées aux limites du tissu aggloméré.

Seul le principe de solidarité responsabilité, qui est en quelque sorte, le contrat moral liant les 57 communes entre elles, implique clairement la nécessité de respecter au mieux ces objectifs de répartition. Les documents d’urbanisme communaux devront être compatibles avec les orientations du schéma directeur.

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1.2. –LA COMMUNE

La commune d’Andeville, appartient administrativement au Canton de Méru, ville dont elle est distante de 4 kilomètres, et à l’arrondissement de Beauvais également Chef lieu du département de l’Oise.

La commune est limitrophe de Méru, Mortefontaine en Thelle, Esches, Laboissière en Thelle. Andeville comprend un "Hameau" ou "lieu dit" Angleterre.

Le territoire communal est traversé principalement par la Route Départementale 125 reliant la RD 1001 à la hauteur de Sainte Geneviève à la RD 923 à la hauteur de Méru.

1.2.1. SUPERFICIE La superficie d’Andeville est de 4.16 km², ce qui est peu important par comparaison aux moyennes des communes de l’Oise (8,5 km²), et très faible par rapport à la moyenne nationale (15 km²).

Avec un nombre d’habitants de 2 996, la densité démographique atteint 720 habitants au km², ce qui est plus élevé que les moyennes départementale et nationale qui sont respectivement de 131 et 110 habitants au km².

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1.2.2. UN PEU D’HISTOIRE

Carte de Cassini XVIIIème siècle

Aperçu historique

Au XVIII° siècle (carte de Cassini), Andeville apparaît sous sa forme actuelle, un village en surplomb des vallées, séparé en deux noyaux urbains : le bourg d’Andeville et le hameau d’Angleterre. Les terres agricoles constituent l’essentiel de l’environnement du village. Le Bois d’Andeville, à l’extrémité Nord du territoire communal, n’existait pas à cette époque. Cependant la carte représente un boisement entre le village et le hameau, disparu aujourd’hui. Les boisements soulignant les vallons, au sud du village, ne sont pas représentés : le paysage est alors plus ouvert qu’aujourd’hui, et occupé intégralement par l’espace agricole.

Andeville et la nacre Andeville ne fut longtemps qu’un village de « laboureurs ». Au XVIIIe siècle, apparaît la tabletterie qui consiste en la fabrication de tout un ensemble d’objets de petite ébénisterie (damiers, échiquiers, dés à jouer, éventails, dominos, boutons...) en os, ivoire, bois précieux ou nacre. Elle connaît un essor considérable jusqu’en 1900. Une des spécialités d’Andeville était les éventails. L'histoire ne peut nous dire qui a inventé le bouton. Au Moyen Age, on utilisait que le "fermail", agrafe de métal rassemblant les deux parties d'un vêtement, ou bien encore les dignitaires de l'époque se faisaient tout simplement coudre les deux bords du vêtement, travail qu'il fallait nécessairement défaire et refaire chaque jour. C'est au surcot dont la manche très large du haut et qui serrait l'avant bras du coude au poignet que l'on doit l'apparition d'une rangée de boutons au 14e siècle. Depuis le bouton fut de plus en plus utilisé au travers des siècles.

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Sous Louis XIV, d'utilité jusqu'alors, les boutons se haussent au rang de garniture. Les princes et les ambassadeurs étrangers se virent offrir par la Roi Soleil des parures de vingt quatre boutons enrichies de diamants. Les dames de la Cour étincelaient de boutons en pierre véritables. Sous Louis XV, le bouton estampé d'or apparut et le Roi l'imposa sur les costumes de l'armée et de la marine, sur les habits de chasse et la livrée. Sous Louis XVI, le bouton fut accaparé par la mode excentrique. On arborait de gros boutons, décorés à la main de miniatures. Ces fleurs, ces paysages, ces amours étaient souvent exécutés par des artistes peintres célèbres, tels que Isabey, Dumont, David. Au XIXe siècle, se furent les gilets romantiques qui propagèrent définitivement les premiers boutons de nacre. Cette nacre cependant déjà connue au Moyen Age, et appelée alors coquille de perle, était utilisée pour la fabrication d'objets de luxe. Au XVIe siècle, elle servit à fabriquer des objets mobiliers, ou sous forme d'incrustations, à décorer des meubles imités de l'Orient. Au XVIIIe siècle, des explorateurs anglais rapportaient d'Australie de grandes coquilles d'huîtres perlière, notre nacre noire. L'intérieur chatoyant les avait séduits. Ce fut un engouement général pour cette matière que l'on transforma en coffrets, éventails, tabatières, manches de couteaux, bijoux et enfin tout naturellement en boutons amours étaient souvent exécutés par des artistes peintres célèbres, tels que Isabey, Dumont, David. Au XIXe siècle, se furent les gilets romantiques qui propagèrent définitivement les premiers boutons de nacre. Cette nacre cependant déjà connue au Moyen Age, et appelée alors coquille de perle, était utilisée pour la fabrication d'objets de luxe. Au XVIe siècle, elle servit à fabriquer des objets mobiliers, ou sous forme d'incrustations, à décorer des meubles imités de l'Orient. Au XVIIIe siècle, des explorateurs anglais rapportaient d'Australie de grandes coquilles d'huîtres perlière, notre nacre noire. L'intérieur chatoyant les avait séduits. Ce fut un engouement général pour cette matière que l'on transforma en coffrets, éventails, tabatières, manches de couteaux, bijoux et enfin tout naturellement en boutons. Cette nouvelle industrie se centralise dans l'Oise sur le canton de MERU vers l'année 1828 (ANDEVILLE, MERU, AMBLAINVILLE et quelques autres hameaux de la région).

Église Saint Léger Classée en partie Monument Historique, fondée par Claude de Montmorency et sa femme Anne d'Aumont elle fut construite à partir de 1538. Chœur polygone de 1547 à fenêtres géminées de style ogival tertiaire ayant leur tête prohibée, agrandie au début du XIXe siècle : partie en brique. Dans l'église on trouve deux pierres gravées relatant la fondation de l'église. Ces pierres figurent à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, ainsi qu'une toile de l'école espagnole du XVIIe

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siècle représentant Saint Charles Borromée parcourant les rues de Milan, ainsi qu'un cadre en bois sculpté et doré du XVIIIe siècle

Georges Bastard (Andeville 1881 - Paris 1939) : né dans une vieille famille de tabletiers d'Andeville (la famille est connue depuis les années 1620 à Andeville), Georges Bastard est spécialiste du travail du bois précieux, de l'ivoire et autres matériaux utilisés pour fabriquer des objets tels que damiers ou échiquiers. Il remporte un vif succès à l'Exposition universelle de Paris en 1867 pour une monture d'éventail, Diane au bain. Formé à l'Ecole des Arts décoratifs de Paris, Georges Bastard participe très régulièrement au Salon de la Société des Artistes français à partir de 1902 et se signale par ses objets travaillés dans les matières les plus délicates, comme la nacre, l'écaille, l'ivoire... Sa production est riche de boîtes, coupe-papier, bonbonnières, coupes, bijoux, mais laisse une place importante aux éventails (Les Bastard et Bastard-Lannoy sont de fins spécialiste des éventails à Andeville ...). Georges Bastard sera nommé directeur de la manufacture de Limoges, puis de la manufacture Nationale de Sèvres. Sa période Art Nouveau est remarquable, Il n'en sera pas moins dans les années 20-30 un artiste majeur de l'Art Déco, et de l'Union des artistes modernes. C'est en revenant d'Espagne à la veille de la deuxième guerre mondiale qu'il décèdera brusquement dans une catastrophe ferroviaire en 1939, écourtant prématurément une carrière aux rennes de Sèvres qu'il n'avait commencé que depuis peu de temps. Les sites archéologiques

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2. DONNEES DEMOGRAPHIQUES ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION

L'analyse démographique d’Andeville est essentiellement fondée sur les recensements de 1975, 1982, de 1990 et de 1999, sources fournies par l'INSEE.

Certaines informations peuvent apparaître incohérentes ; les variations sont dues à l'utilisation de documents disponibles dont la précision est variable. Une distinction doit en particulier être faite entre les sources exhaustives ou les sondages, les données issues des cahiers de recensement ou celle venant des CD-Rom Communes Profils.

2.1. EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ET POIDS DEMOGRAPHIQUE En 1999, la commune de Andeville compte 2 996 habitants (population sans double compte*1) et la densité est de 718 habitants au km².

Entre 1975 et 1982, la population a connu Population sans Population une croissance soutenue, avec un gain de 317 personnes, soit un taux de variation double compte résidente annuel de 2,82 %. 1975 1465 1460 Entre 1982 et 1990, la population a continué de croître, de façon encore plus importante 1975-1982 + 317 + 2,82 % avec un taux de variation annuel de 3,14 %. Entre 1990 et 1999, la population continue 1982 1782 1 761 d’augmenter avec un taux de variation 1982-1990 + 500 + 3,14 % annuel de 3,07 %. 1990 2 282 2 272

1990-1999 + 714 + 3,07 % 1999 2 996 2991

1 * Rappel : les définitions INSEE de population : La population sans double compte correspond à la population totale, sans : - les militaires et les élèves internes vivant dans un établissement de la commune, ayant leur résidence personnelle dans une autre commune, - les personnes sans domicile fixe rattachées administrativement à la commune, mais recensées dans une autre commune, - les personnes vivant dans une collectivité d’une autre commune, et ayant déclaré avoir leur résidence personnelle dans la commune, - les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, logés hors internats et collectivités, recensés dans une autre commune et ayant déclaré avoir une autre résidence personnelle dans la commune.

La population résidente : population des résidences principales (ou encore celle des ménages).

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2.1.1. EVOLUTION COMPAREE DE LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE DE ANDEVILLEAVEC CELLES DU CANTON ET DU DEPARTEMENT La comparaison suivante permet de mieux apprécier la nature et les caractéristiques démographiques de la commune :

Tx de Tx de variation Tx de variation variation 1975 annuel 1975- 1982 1990 annuel 1990 - 1999 annuel 1982- 1982 1999 1990

ANDEVILLE 1 465 2,82% 1 782 3,14% 2 282 3,07% 2 996

Canton de Méru 18 572 3,72% 24 010 1,45% 26 946 1,19% 29 988

Département de l’OISE 606320 1,25% 661 781 1,16% 725 603 0,61% 766 441

Le poids démographique de Andeville représente 10 % par rapport à la population totale du canton de Méru.

De 1975 à 1999, la population de la commune de Andeville augmente mais avec une croissance plus soutenue depuis 1982 (le taux de variation annuel entre 1990 et 1999 est de 3,07 % contre 2,82 % entre 1975 et 1982). De même que pour la commune, le canton de Méru et le département de l’Oise ont connu une augmentation de la population depuis 1975, mais ils connaissent, quant à eux, un ralentissement démographique depuis 1982. En effet, le taux de variation annuel décroît de manière continue (on a par exemple un taux de 0,61 % pour l’Oise entre 1990 et 1999). Entre 1975 et 1999, les taux de variation annuels les plus élevés se retrouvent en général au niveau de la commune.

2.1.2. ANALYSE DE L’EVOLUTION

Pop. sans Tx de variation Solde naturel T.V.A. du au Solde migratoire T.V.A. du au

double compte annuel (T.V.A.) (S.N.) S.N. (S.M.) S.M

1975 1 465

1975/1982 +317 2,82% -44 -0,39% 361 3,22%

1982 1 782

1982/1990 +500 3,14% 89 0,56% 411 2,58%

1990 2 282

1990/1999 +714 3,07% 149 0,64% 565 2,43%

1999 2 996

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Le solde migratoire, toujours positif sur l’ensemble de la période, connaît une baisse ininterrompue depuis 1975.

Le solde naturel a une évolution plus différente. Entre 1975 et 1982, il présente un taux de variation annuel négatif (environ – 0,4 %). Il s’en suit une augmentation du solde migratoire, mais avec des taux inférieurs à 1 % depuis 1982.

L’accroissement moyen pour la période 1975-1999 est de 3 % par an (environ 0,27 % dû au mouvement naturel et 2,73 % dû au solde migratoire). Le taux de variation annuel élevé est donc principalement causé par le solde migratoire.

2.1.3. LA STRUCTURE PAR AGE

0 à 19 ans 20 à 39 ans 40 à 59 ans 60 ans et + 1975 448 30,60% 317 21,65% 323 22,06% 376 25,68% 1982 538 30,17% 541 30,34% 384 21,54% 320 17,95% 1990 732 32,09% 685 30,03% 556 24,38% 308 13,50% 1999 981 32,75% 886 29,58% 759 25,34% 369 12,32%

Toutes les classes d’âge voient leur population augmenter (de 400 à 500 personnes) entre 1975 et 1999 sauf les 60 ans et plus qui restent stables.

En 1999, c’est la classe des 0-19 ans qui prédomine, suivie de près par les 20-39 ans. Les deux classes réunies représentent près de 62 % de la population. Leur part sur la population de Andeville augmente depuis 1982. A l’inverse, la classe d’âge des 60 ans et plus connaît une forte diminution de sa part depuis 1975, où elle atteignait les 26 % de la population. En 1999, sa part est de 12%. Cependant le nombre de personnes est resté le même. Quant à la classe des 40 à 59 ans, sa part dans la population augmente un peu depuis 1982 (+ 3%), ce qui traduit une augmentation de 430 personnes environ.

Indice de Jeunesse 1982 1990 1999 ANDEVILLE 1,68 2,38 2,66 OISE 2,23 2,01 1,69 France 1,56 1,30 1,10

L’examen de l’indice de jeunesse (population de moins de 20 ans / population de plus de 60 ans) indique clairement un rajeunissement de la population d’Andeville.

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Aux niveaux départemental et national, c’est une situation de vieillissement de la population qui est observée.

En 1999, l’indice de jeunesse de Andeville est bien supérieur à l’indice départemental et national.

2.1.4. LES MENAGES2

NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE POPULATION NOMBRE DE MENAGES DE MENAGES DE MENAGES DE MENAGES DE MENAGES DE MENAGES DE RESIDENCES MENAGES 2 3 4 5 6 1 PERSONNE PRINCIPALES PERSONNES PERSONNES PERSONNES PERSONNES PERSONNES

1975 518 120 157 93 68 42 38 1 460

1975/1982 +100 +3 +7 +42 +47 +13 -12 +301

1982 618 123 164 135 115 55 26 1 761

1982/1990 +135 -1 +35 +15 +45 +35 +6 +511

1990 753 122 199 150 160 90 32 2 272

1990/1999 +236 +22 +79 +45 +65 +18 +7 +719

1999 989 144 278 195 225 108 39 2 991

La population des résidences principales n’a cessé d’augmenter entre 1975 et 1999 (+ 1531 personnes). Sur le même intervalle, le nombre de ménages a aussi augmenté 471 ménages, mais c’est surtout sur la dernière période intercensitaire (1990-1999) que l’augmentation se fait ressentir.

Cette augmentation du nombre de ménages est due, d’une part à l’augmentation de la population de Andeville, mais aussi au développement du nombre de ménages de taille réduite. En 1999, les petits ménages (1 et 2 personnes) représentent 42,7 % du nombre total de ménages.

Seul le nombre de ménages de 6 personnes ou plus reste stable depuis 1975.

Cette situation résulte d’un éclatement des structures familiales traditionnelles (divorces, séparations…), du vieillissement de la population, de l’augmentation du nombre de célibataires… Cette tendance s’observe aussi au niveau national.

2.1.5. MIGRATIONS INTERCENSITAIRES La fixité de la population s’évalue en mesurant le nombre d’habitants restés dans la même commune et dans le même logement entre deux recensements.

2 Un ménage correspond à l’ensemble des personnes vivant dans un même logement, quels que soient les liens qui les unissent. Il peut se réduire à une personne.

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Elle traduit :

- le degré d’attachement des habitants à leur ville et à leur logement ; - l’adéquation du parc de logements avec les besoins des habitants qui évoluent notamment en fonction : V du nombre de logements sur le marché ; V de la fluctuation des prix de vente et de location ; V du type de logements disponibles, adaptés ou non à la transformation des familles (jeunes quittant le foyer familial, naissance…).

1990 1999

% d’habitants résidant déjà en 1982 % d’habitants résidant déjà en 1990

dans le même dans la même dans le même dans la même logement commune logement commune

ANDEVILLE 58,59% 64,76% 60,87% 69,72%

OISE 49,1 % 63,3 % 50,4 % 63,3 %

En 1990, plus de 64 % de la population vivait déjà sur la commune en 1982 et environ 59 % dans le même logement. En 1999, ces pourcentages augmente et témoignent d’une tendance à l’immobilité de la population, tant au niveau de la commune qu’au sein du parc de logements.

En 1999, les migrations intercensitaires sur la commune étaient moins nombreuses qu’à l’échelle départementale, ce qui était déjà le cas entre 1982 et 1990.

2.1.6. CARACTERISTIQUES SOCIALES a) Les catégories socio-professionnelles en 1999

Agriculteurs exploitants 7 0,51%

Artisans, commerçants et chefs d'entreprises 88 6,36%

Cadres et professions intellectuelles sup. 88 6,36%

Professions intermédiaires 276 19,96%

Employés 468 33,84%

Ouvriers 456 32,97%

Au sein de la population active ayant un emploi, les agriculteurs exploitants ne sont pas représentés sur la commune.

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Les artisans, les commerçants et les cadres ne représentent que 12,8 % de la population active. Par contre, les ouvriers, les employés et les professions intermédiaires forment des groupes plus importants : ils représentent 87,1 % de l’ensemble de la population active. Les ouvriers et les employés constituent les catégories les plus représentées, soit 1/3 de l’ensemble pour chacune des catégories.

b) La nationalité

1982 1990 1999

Nombre % Nombre % Nombre %

ANDEVILLE 82 4,60% 90 3,94% 100 3,34%

OISE 46 523 7,0 % 44 717 6,2 % 38 275 5,0 %

France 3 696 926 6,80% 3 582 164 6,30% 3 263 186 5,6 %

La part communale de la population étrangère dans la population totale reste inférieure aux moyennes départementales. La commune a connu une légère augmentation de la population étrangère entre 1982 et 1990, alors que dans le même temps elle connaissait dans le département une diminution continue depuis 1982.

En 1999, la part des étrangers sur Andeville est descendue à 3,3 %, et on observe la même tendance à l’échelle départementale avec 5,0 % en 1999 contre 7,0 % en 1982. Cependant, le taux enregistré au niveau de la commune reste bien en dessous de ceux enregistrés à l’échelle départementale et sur l’ensemble du territoire français (3,3 % à Andeville contre 5,0 % dans l’Oise et 5,6 % en France).

Depuis 1982, la population à Andeville enregistre une augmentation. La population communale est ainsi passée 1465 à 2996 personnes de 1975 à 1999.

Par ailleurs, la population d’Andeville se caractérise par une homogénéité de sa population : on constate un rajeunissement illustré par l’indice de jeunesse croissant de 1982 à 1999. Les parts des 0-19 ans, 20-39 ans et des 40-59 ans sont quasiment équivalentes. Les 60 ans et plus sont largement minoritaires (12,3%). La population d’Andeville est jeune.

La taille des ménages diminue pour la commune comme pour le reste de la France. Ce phénomène induit, pour un même nombre d’habitants, un accroissement du nombre de logements.

La commune de Andeville désire maintenir une population autour de 3600 habitants. C’est pourquoi, elle doit prévoir l’arrivée de nouveaux habitants mais également une augmentation de son parc de logements.

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3. DONNEES GENERALES SUR LE LOGEMENT

3.1. LES MUTATIONS DU PARC DE LOGEMENTS

3.1.1. EVOLUTION EN NOMBRE ENTRE 1982 ET 1999

Pop. Pop. des Parc Rés. Nbre Rés. Second. Logts vacants totale rés. princ. total Princ. hab./logt 1975 1 465 1 460 608 520 58 9,54% 30 4,93% 2,8

1975/1982 317 301 113 96 -12 29 +0,1 1982 1 782 1 761 721 616 46 6,38% 59 8,18% 2,9

1982/1990 500 511 118 139 -8 -13 +0,1 1990 2 282 2 272 839 755 38 4,53% 46 5,48% 3

1990/1999 714 719 213 234 -15 -6 0 1999 2 996 2 991 1 052 989 23 2,19% 40 3,80% 3 2006 1142 1071

L’évolution du parc de logements suit depuis 1975 la même tendance que l’évolution de la population : entre 1975 et 1999, la population totale augmente de 1531 habitants, et le parc total de 444 logements.

La quasi-totalité des nouveaux logements du parc total sont des résidences principales, qui augmentent de 469 unités entre 1975 et 1999. Cette croissance du nombre de logements, comme l’évolution démographique, concerne davantage la période 1990-1999 que les précédentes. Ainsi, 50 % des résidences principales réalisées depuis 1975 ont en fait été construites entre 1990 et 1999.

En ce qui concerne les résidences secondaires, leur baisse est constante sur toute la période. La proportion de logements vacants est aussi en baisse depuis 1982.

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3.1.2. RYTHME DE CONSTRUCTIONS DES LOGEMENTS

Rythme de construction Nombre de logements construits (nombre de logements construits par an) 1975-1982 134 19 1982-1990 155 19 1990-1999 235 26 1999-2006 82 12 Source : INSEE

Le rythme de construction est resté stable entre 1975 et 1990, mais a fortement augmenté entre 1990 et 1999. En effet, entre 1975 et 1982, l’on enregistre un rythme de 19 logements par an alors que sur la période 1999-2005, on atteint 26 constructions par an.

3.2. LES GRANDES CARACTERISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS

3.2.1. TAUX D’OCCUPATION Le taux d’occupation correspond au nombre d’habitants par résidence principale.

A l’échelle nationale, le nombre d’occupants par résidence principale diminue. Ce phénomène traduit la transformation de la structure des ménages, l’augmentation du nombre de familles monoparentales, le vieillissement de la population, la diminution de la taille des familles…. Il est à prendre en compte dans les perspectives d’évolution des communes. En effet, en raison de la diminution du nombre d’occupants par logement, il faut prévoir davantage de logements pour une population égale.

Au niveau départemental, la même tendance s’observe. Le taux d’occupation communal est toutefois supérieur à la moyenne départementale sur toute la période. Ce mécanisme de décohabitation ne se remarque pas à Andeville. Entre 1990 et 1999, le nombre d’habitants par résidence principale est resté stable autour de 3,02.

Taux 1982 1990 1999 d’occupation Andeville 2,86 3,02 3,02 OISE 2,96 2,86 2,67 France 2,70 2,57 2,40

Source : INSEE 1999

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Evolution du nombre moyen de personnes par logement

2,70 1982 2,96 France 2,86 Métropolitaine 2,57 1990 2,86 Département de 3,02 l'Oise 2,40 Andeville 1999 2,67 3,02

3.2.2. TYPOLOGIE DES LOGEMENTS (1999)

Maison Logement en Autres individuelle immeuble collectif ANDEVILLE 906 91,61% 75 7,58% 8 0,81% OISE 187 308 66,8 % 85 592 30,5 % 7 356 2,6 %

L’habitat individuel est majoritaire sur la commune. Il représente près des 9/10 de l’ensemble des résidences principales. Ce taux est nettement supérieur à la moyenne départementale (66,8 %).

La part des logements collectifs rassemble 7,5% des logements. Elle est inférieure à la part de logements en immeubles collectifs dans l’Oise. Les autres types de logements sont minoritaires : 0,81% sur ANDEVILLE, et 2,6 % dans l’Oise.

3.2.3. ANCIENNETE DU PARC

1990 et Avant 1949 1949/1974 1975/1981 1982/1989 après Nb. de logements 393 135 134 155 235 % 37,36% 12,83% 12,74% 14,73% 22,34% OISE 34,7 % 29,4 % 14,1 % 11,2 % 10,6 % Source : INSEE 1999

On remarque qu’une grande partie des logements datent d’avant 1949 (37%). Cette proportion est plus élevée que la moyenne de l’Oise et témoigne d’un parc de logements assez ancien sur la commune. Néanmoins, on remarque que la construction de logements a repris depuis 1990.

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Entre 1949 et 1990, le parc de logements de la commune de Andeville se montre assez hétérogène en terme d’ancienneté.

Les constructions récentes (postérieures à 1990) sont plus représentées à Andeville qu’à l’échelle du département.

A l’échelle départementale, une part importante du parc de logements a été réalisée avant 1949 et entre 1949 et 1974. Après 1974, le nombre de logements construits sur chaque période est beaucoup plus faible et il diminue constamment.

Ancienneté du parc à Andeville

40,00% Avant 1949 35,00% 30,00% 25,00% 1990-1999 20,00% 1950-1974 1975-1981 1982-1990 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Avant 1949 1950-1974 1975-1981 1982-1990 1990-1999

3.2.4. CONFORT DES RESIDENCES PRINCIPALES (1999)

Avec WC Sans baignoire Sans chauffage intérieurs ni douche central ANDEVILLE 90,70% 2,6 % 16,20% OISE 96,7 % 2,4 % 15,7 %

Le niveau de confort des résidences principales à Andeville est assez faible en ce qui concerne les équipements sanitaires (WC intérieurs, douche ou baignoire) comparé au département.

En revanche on peut noter une assez faible proportion de résidences principales dépourvues de chauffage central : 16,2 % contre une moyenne de 15,7 % pour l’Oise. Cela peut en partie s’expliquer par un parc de logements assez ancien à Andeville.

3.2.5. STATUT D’OCCUPATION DES RESIDENCES PRINCIPALES (1999)

Logés Propriétaire Locataire gratuitement ANDEVILLE 83,42% 14,36% 2,22% OISE 60,4 % 35,9 % 3,7 %

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Au niveau de l’occupation des logements, on peut remarquer qu’il y a beaucoup de propriétaires (plus de 83 %), et peu de locataires (14 %).

La situation départementale est semblable : les propriétaires sont aussi les plus nombreux (60,4 %), devant une part de locataires plus faible (36 %). Le déséquilibre est cependant largement plus marqué pour la commune de Andeville.

Le nombre de personnes logées gratuitement est faible sur la commune et dans le département : leur part étant inférieure sur la commune.

3.3. LE PARC DE LOGEMENT SOCIAL

La typologie des statuts d’occupation donne une indication globale de la situation :

Statut Statut Nombre de Statut Statut Statut d’occupation d’occupation résidences d’occupation d’occupation d’occupation locataire meublé logés principales propriétaire locataire non HLM locataire HLM ou chambre gratuitement d’hôtel

1990 753 654 53 0 3 43

1999 989 825 64 59 19 22

Aussi bien en 1990 qu’en 1999, c’est le statut d’occupation propriétaire qui prédomine. En 1990, la part des propriétaires représente 86,8 %, et en 1999, 83,4 %.

En 1999, la commune de Andeville possède 123 logements locatif. Ils représentent 12,4 % du parc de résidences principales.

Au sein du logement locatif, la part des HLM est importante puisqu’elle représente 48 % du parc locatif global en 1999.

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3.4. MECANISME DE CONSOMMATION DU PARC ENTRE 1982 ET 1999

La consommation de nouveaux logements ne se traduit pas nécessairement par une augmentation en conséquence de l’offre de résidences principales.

Quatre phénomènes sont à prendre en compte et vont consommer une partie du parc nouvellement construit : V le renouvellement ; V le desserrement ; V la variation du parc de logements vacants ; V la variation du parc de résidences secondaires.

Une estimation de cette consommation de logements peut être faite pour les années antérieures.

3.4.1. LE PHENOMENE DE RENOUVELLEMENT Parallèlement à la construction de nouveaux logements, certains logements sont démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage (commerces, bureaux…). Ceci correspond au phénomène de « renouvellement ». Parfois, à l’inverse, ce phénomène ne se produit pas. Des locaux d’activités sont au contraire transformés en logements, ou des logements divisés en plusieurs logements supplémentaires.

Le renouvellement se calcule en comparant le nombre de logements construits durant une période intercensitaire, et la variation du parc total de logements durant la même période.

Entre 1982 et 1990 : Le parc de logements s’accroît de 118 logements alors que 155 logements ont été réalisés.

118 - 155 logements = - 37 logements. Le renouvellement s’est donc produit : 37 logements ont été démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage, soit 5,13 % du parc de 1982, soit un taux annuel de 0,64 %.

Entre 1990 et 1999 : Le parc de logements s’accroît de 213 logements alors que 235 logements ont été réalisés.

213 - 235 logements = - 22 logements. Le renouvellement s’est donc produit : 22 logements ont été démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage, soit 2,62 % du parc de 1990, soit un taux annuel de 0,33 %.

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3.4.2. LE PHENOMENE DE DESSERREMENT La construction de logements doit également être suffisante pour assumer de nouveaux modes de comportements sociaux.

En effet, à l’échelle nationale et départementale, ainsi que dans la plupart des communes, le nombre moyen d’occupants par résidence principale est généralement en baisse. Cette évolution correspond au phénomène de « desserrement ». Elle s’explique par de nouveaux comportements sociaux : progression des divorces et séparations, augmentation du nombre de personnes célibataires, augmentation du nombre de familles monoparentales, vieillissement de la population, décohabitation des jeunes, etc.…

Elle implique donc une construction de logements toujours plus nombreux pour loger une population égale. Un nombre accru de résidences principales est en effet nécessaire, pour faire face à l'augmentation des ménages, bien que chacun d'entre eux soit, en moyenne, composé d'un nombre de personnes de moins en moins important.

Nbre d’hab./rés. principales 1982 1990 1999 ANDEVILLE 2,86 3,02 3,02 OISE 2,96 2,86 2,67 Au contraire à Andeville, le phénomène observé est un resserrement de la population.

Entre 1982 et 1990 : Le nombre de personnes par résidence principale passe de 2,86 à 3,02.

1761 (population des résidences principales en 1982) / 3,02 = 583 583 – 616 (résidences principales en 1982) = -33. Durant cette période, le nombre de résidences principales était suffisant, voire excédentaire de 29 résidences principales, pour répondre aux besoins issus du « resserrement » de la population.

Entre 1990 et 1999 : Stabilisation du nombre de personnes par résidence principale (3,02 personnes).

Il n’y a pas eu de desserrement. Aucune résidence principale n’était nécessaire sur la période pour répondre aux besoins issus du desserrement de la population.

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3.4.3. VARIATION DES LOGEMENTS VACANTS L'existence d'un parc de logements vacants est indispensable pour assurer une fluidité du marché et permettre aux habitants d'une ville de changer d'habitation en fonction de leurs besoins (naissance ou départ des enfants…)

Un taux équivalent à environ 6 % du parc de logements permet d'assurer une bonne rotation de la population dans le parc de logements.

Cependant, l'importance du parc de logements dans une commune est fluctuante : - l'insuffisance du parc de logements provoque une réduction du nombre de logements vacants ; - au contraire, une offre abondante ou un parc comportant de nombreux logements anciens vétustes engendre une augmentation du nombre de logements vacants.

Nombre de logements % Parc de logements vacants 1982 59 8,18% 721

1982/1990 -13 118 1990 46 5,48% 839

1990/1999 -6 213 1999 40 3,80% 1 052

Sources : INSEE

Le nombre de logements vacants a diminué entre 1982 et 1990 en valeur absolue, et sur la dernière période (- 6).

L’évolution en terme de pourcentage est différente. En 1999, dans la commune, 3,8 % du parc de logements correspondent à des logements vacants, soit 40 logements en valeur absolue. Si l’on compare avec 1982, le nombre de logements vacants en valeur absolue était un peu plus élevé (59), mais ils représentaient à l’époque 8,2 % du parc de logements.

La part de logements vacants sur le parc de logements n’a donc cessé de diminuer depuis 1982.

3.4.4. VARIATION DES RESIDENCES SECONDAIRES Dans la commune de Andeville, le nombre et la proportion de résidences secondaires sont en baisse depuis 1982 avec un taux avoisinant les 2,2 % en 1999.

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Nombre de résidences % Parc de logements secondaires 1982 46 6,38% 721

-8 118 1990 38 4,53% 839

-15 213 1999 23 2,19% 1 052

Sources : INSEE

3.4.5. RECAPITULATIF PAR PERIODE INTERCENSITAIRE La construction de logements n'a pas corrélativement pour effet d'accroître le parc de logements. Les besoins endogènes nécessaires au maintien de la population, à la rénovation du parc de logements et à l’assurance d’une certaine fluidité du parc impliquent une consommation de logements.

Entre 1982 et 1990 : - Phénomène de renouvellement : 37 - Phénomène de desserrement : - 33 - Variation du parc de logements vacants : - 13 - Variation du parc de résidences secondaires : - 8

TOTAL -17

Entre 1982 et 1990, les quatre phénomènes de consommation ont été entièrement compensés, et un excédent de 17 logements associés à 155 logements construits pour la période 1982-1990 et, ont permis d’accueillir 500 personnes entre 1982 et 1990.

155 logements ont été achevés sur la période. 155 +17 = 172. 172 x 3,02 (taux d’occupation de 1990) = 519.

L’excédent de résidences principales construites durant la période est de 172 logements. Il devait permettre un gain de 519 personnes et la population des résidences principales augmente de 500 personnes entre 1982 et 1990.

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Entre 1990 et 1999 : - Phénomène de renouvellement : 22 - Phénomène de desserrement : 0 - Variation du parc de logements vacants : - 6 - Variation du parc de résidences secondaires : - 15

TOTAL 1

Entre 1990 et 1999, pour compenser les quatre phénomènes de consommation, c’est donc 1 logement qui était nécessaires pour maintenir la population et répondre à ses besoins en matière de logement. 235 logements ont été construits durant cette période. 235 - 1 = 234. 234 x 3,02 (taux d’occupation de 1999) = 706.

L’excédent de résidences principales construites durant la période est de 234 logements. Il devait permettre un gain de 706 personnes et la population des résidences principales augmente de 719 personnes entre 1990 et 1999.

3.5. BESOINS DE LOGEMENTS D’ICI 2015 POUR ASSURER LE MAINTIEN DE LA POPULATION

Les mécanismes de consommation constatés au cours des périodes précédentes à ANDEVILLE, ainsi que les mouvements enregistrés sur l'ensemble de la France, démontrent qu'il est nécessaire d’envisager la réalisation de nouveaux logements pour assurer ne serait-ce que le maintien de la population d’ici 2015. Une première estimation du nombre de logements peut être faite par le calcul et le raisonnement suivants :

3.5.1. POURSUITE DU PHENOMENE DE RENOUVELLEMENT Entre 1990 et 1999, le taux annuel de renouvellement du parc est de 0,33 %. Ce taux était de 0,64 % par an entre 1982 et 1990. Le renouvellement du parc (abandon, démolition…) devrait se poursuivre entre 1999 et 2015, en raison de la présence de nombreux logements anciens (50 % du parc total antérieur à 1974). Sans atteindre le taux national de 1 % par an, un maintien du renouvellement autour 0,40 % pendant 16 ans peut être retenu. 1 052 (parc total de 1999) x 1,066 (intérêt composé : 0,40 % sur 16 ans) = 1 121. 1 121 – 1 052 = 69 logements renouvelés (démolis, abandonnés ou voués à un autre usage).

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3.5.2. LA POURSUITE DU PHENOMENE DE DESSERREMENT ENTRE 1999 ET 2015 Il y a tout lieu de penser que le phénomène de diminution de la taille des ménages et du desserrement dans le parc commencera.

Au niveau départemental, le taux d’occupation atteint 2,67 en 1999. Au niveau communal, il est de 3,02 en 1990 et de 3,02 en 1999.

Le phénomène de la décohabitation ayant une incidence très importante sur la consommation de logements, deux hypothèses peuvent être envisagées : a) Hypothèse basse : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,90 en l'an 2015. 2 991 (population des résidences principales en 1999) / 2,90 = 1 031. 1031– 989 (résidences principales en 1999) = 42

42 résidences principales sont nécessaires pour répondre aux besoins issus du phénomène de desserrement. b) Hypothèse haute : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,80 en l'an 2015. 2 991 (population des résidences principales en 1999) / 2,80 = 1 068. 1 068 – 989 (résidences principales en 1999) = 79.

79 résidences principales sont nécessaires pour répondre aux besoins issus du phénomène de desserrement.

3.5.3. RESIDENCES SECONDAIRES Le nombre de résidences secondaires devrait se maintenir au niveau actuel.

3.5.4. LOGEMENTS VACANTS En 1999, le pourcentage de logements vacants est de 3,8 %. Ce taux, en baisse depuis 1982, n’est pas suffisant pour permettre le parcours résidentiel de chacun sur le territoire communal. On peut donc supposer qu’il augmentera autour de 6 % d’ici 2015.

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3.5.5. HYPOTHESES Deux hypothèses peuvent être calculées selon le taux de desserrement retenu :

Hypothèse 1 avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,90 : 989 (résidences principales en 1999) + 69 (renouvellement) + 42 (desserrement) + 23 (résidences secondaires) = 1 123 (parc total sans logement vacant en 2015) 1 123 / 0,94 = 1 195 (parc total avec les logements vacants en 2015) 1 194 X 0,06 = 72 logements vacants en 2015 72 – 40 = 32

Hypothèse 2 avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,80 : 989 (résidences principales en 1999) + 69 (renouvellement) + 79 (desserrement) + 23 (résidences secondaires) = 1 160 (parc total sans logement vacant en 2015) 1 160 / 0,94 = 1 234 (parc total avec les logements vacants en 2015) 1 450 X 0.06 = 74 logements vacants en 2015 74 – 40 (nombre de logements vacants) = 34

3.5.6. RECAPITULATIF

HYPOTHESE BASSE HYPOTHESE HAUTE 69 Renouvellement 69 42 Desserrement 79 32 Logements vacants 34 Résidences 0 0 secondaires 143 TOTAL 182

Ainsi, d’après ces premières hypothèses, entre 1999 et 2015, ce sont entre 143 à 182 logements qui seront nécessaires pour permettre le maintien de la population résidente de 1999, soit entre 9 et 11 logements par an (soit une moyenne de 10 logements/an).

Depuis 1999, Le nombre de logement construit sur la commune de Andeville est de : 82 logements, il reste donc à construire selon les hypothèses entre 61 et 100 logements pour assurer le maintient de la population.

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3.5.7. BESOINS EN TERRAINS POUR PERMETTRE LE MAINTIEN DE LA POPULATION En prenant comme moyenne de référence : - Des parcelles de 500 m², auxquels il convient d’ajouter 25 % nécessaires à la réalisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers), soit une moyenne de 625 m² par parcelle ; - Dans un premier temps, nous prendrons l’hypothèse qu’il y a 20 % des logements à construire qui seront en petit collectif avec une densité de 1 logement pour 100 m² de terrain. - Dans un second temps, nous prendrons l’hypothèse qu’il y a 0 % des logements à construire qui seront en petit collectif avec une densité de 1 logement pour 100 m² de terrain.

Hypothèse basse : 143 logements – 82 = 61 Si 20% des constructions sont en petit collectif, alors on a 49 logts individuels + 12 logts collectifs 49 logements individuels : x 625 = 30 625 m² ; 12 logements collectifs : x 100 = 1 200 m². Soit un besoin en terrain de 31 825 m², soit 3,2 hectares.

Si 0% des constructions sont en petit collectif, alors on a 61 logts individuels 61 logements individuels : x 625 = 38 125 m² ; Soit un besoin en terrain de 38 125 m², soit 3,8 hectares.

Hypothèse haute : 182 logements – 82 = 100 Si 20% des constructions sont en petit collectif, alors on a 80 logts individuels + 20 logts collectifs 80 logements individuels : x 625 = 50 000m² ; 20 logements collectifs : x 100 = 2 000 m². Soit un besoin en terrain de 52 000 m², soit 5,2 hectares.

Si 0% des constructions sont en petit collectif, alors on a 100 logts individuels 100 logements individuels : x 625 = 62 500 m² ; Soit un besoin en terrain de 62 500 m², soit 6,2 hectares.

Ce sont donc entre 3,2 et 6,2 hectares qui doivent être prévus pour permettre le maintien de la population sur la commune à l’horizon 2015.

D’autre part, l’opérationnalité de chaque secteur est conditionnée par la maîtrise des sols et donc la volonté des propriétaires. Dès lors, il est nécessaire de réserver au nouveau plan de zonage des secteurs susceptibles d’accueillir les extensions à vocation d’habitat d’une superficie équivalente à 1,2 fois les surfaces définies précédemment, soit entre 3,8 et 7.4 hectares selon les hypothèses.

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La mise en adéquation de ces différents facteurs montre qu’il est nécessaire d’envisager la réalisation de nouveaux logements et ce dans l’objectif de maintenir le niveau actuel de la population communale.

Il y a donc une nécessité de répondre d’une part à la demande des habitants actuels d’Andeville, mais également de satisfaire une nouvelle population souhaitant s’installer sur la commune. Il faut prévoir davantage de logements individuels et collectifs pour une population égale et a fortiori croissante.

Ce sont donc entre 180 et 230 logements qui seront nécessaires pour maintenir la population de 1999 d’ici à 2015. Puisqu’il y a déjà eu 82 logements construits, ce ne sont que 61 à 100 logements à prévoir, soit entre 3,2 et 7,4 hectares à prévoir dans le nouveau P.L.U. à vocation d’habitat.

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3.6. PERSPECTIVES D’EVOLUTION

En conformité avec les objectifs de la Communauté de Communes des Sablons, la commune d’Andeville souhaite augmenter sa population et atteindre 3618 habitants en 2015 (en prenant pour référence 3118 habitants en 2006). Par conséquent, la commune de Andeville doit prévoir l’accueil de 500 habitants supplémentaires.

Deux hypothèses d’augmentation de la population peuvent être émises pour la commune d’Andeville

Hypothèse 1 : Atteindre 3618 habitants en 2015 avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,90 : il ‹ faudrait construire 500 / 2.90 = 172 logements nouveaux aux quelles il faut ajouter les 61 logements nécessaires au maintien de la population soit : 233 logements

Si 20% des constructions sont en petit collectif, alors on a 186 logts individuels + 47 logts collectifs 186 logements individuels : x 625 = 116 250 m² ; 47 logements collectifs : x 100 = 4 700 m². Soit un besoin en terrain de 120 925m², soit 12,1 hectares.

Si 0% des constructions sont en petit collectif, alors on a 233 logts individuels 233 logements individuels : x 625 = 145 625 m² ; Soit un besoin en terrain de 145 625 m², soit 14,6 hectares.

Hypothèse 2 : atteindre 3618 habitants en 2015 avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,80 : il faudrait construire 500/ 2.80 = 179 logements nouveaux aux quelles il faut ajouter les 100 logements nécessaires au maintient de la population soit : 279 logements

Si 20% des constructions sont en petit collectif, alors on a 223 logts individuels + 56 logts collectifs 223 logements individuels : x 625 = 139 375 m² ; 56 logements collectifs : x 100 = 5 600 m². Soit un besoin en terrain de 144 975m², soit 14,5 hectares.

Si 0% des constructions sont en petit collectif, alors on a 279 logts individuels 279 logements individuels : x 625 = 174 375 m² ; Soit un besoin en terrain de 174 375 m², soit 17,4 hectares.

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D’autre part, l’opérationnalité de chaque secteur est conditionnée par la maîtrise des sols et donc la volonté des propriétaires.

Dès lors, il est nécessaire de réserver au nouveau plan de zonage des secteurs susceptibles d’accueillir les extensions à vocation d’habitat d’une superficie équivalente à 1,2 fois les surfaces définies précédemment, soit entre 14,52 et 20,88 hectares.

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4. DONNEES ECONOMIQUES ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION

4.1. LA POPULATION ACTIVE

4.1.1. LE TAUX D’ACTIVITE L’analyse démographique précédente explique les principaux constats qu’il est possible de faire sur la population active de Andeville.

Actifs Actives Taux Taux d'activité des Taux Taux Population d’activité des 20-59 ans au Années Nombre d'activité Nombre d'activité active totale 20-59 ans à niveau total des 20-59 total des 20-59 Andeville départemental ans ans 1982 854 83,20% 78,5 % 498 93,70% 356 72,00% 1990 1 100 85,30% 80% 622 91,80% 478 78,50% 1999 1 443 85,70% 82,50% 798 92,90% 645 78,10% (Sources : recensement INSEE ; cahiers jaunes)

La population active totale a augmenté entre 1982 et 1999 (+ 589 personnes). Cette croissance a été la plus forte durant la dernière période intercensitaire, conformément à l’évolution démographique de la commune.

L’évolution du nombre d’actifs se répercute aussi bien pour les actifs que pour les actives. L’écart entre les deux tend néanmoins à augmenter depuis 1982 (+ 142 actifs en 1982 ; +144 en 1990 ; +153 en 1999). Le taux d’activité chez les hommes reste logiquement supérieur à celui des femmes (92,9 % contre 78,1 % en 1999).

Le taux d’activité communal connaît depuis 1982 une croissance similaire à celle du département. Cependant, en 1999 le taux d’activité à Andeville est supérieur de 3,2 % au taux moyen du département.

Taux d'activité des 20-59 ans

86,00% 84,00%

82,00% 80,00% Taux d'act ivit é communal

78,00% Taux d'act ivit é départ ement al 76,00%

74,00% 1982 1990 1999

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4.1.2. POPULATION ACTIVE AYANT UN EMPLOI

Total Hommes Femmes Années ANDEVILLE Département ANDEVILLE Département ANDEVILLE Département 1990 1 009 298 086 584 176 702 425 121 384 1999 1 288 315 716 714 178 998 574 136 718 (Sources : INSEE ; Cahiers jaunes 1999)

La population active occupée à Andeville est en forte augmentation entre 1990 et 1999 (+ 27,6 %), alors qu’elle n’augmente que de 5,9 % dans le département. Cette croissance se répercute autant sur la population active occupée masculine que féminine (respectivement + 130 et + 149 personnes). Cette évolution à Andeville se retrouve également à l’échelle départementale, mais de manière encore plus contrastée : légère croissance des actifs occupés masculins (+ 2 296) et très forte augmentation de la population active occupée féminine (+15 334).

4.1.3. CHOMAGE ET TAUX DE CHOMAGE Total Hommes Femmes ANDEVILLE Département ANDEVILLE Département ANDEVILLE Département

1982 60 7,03% 26 458 8,92 % 28 5,62% 11 690 6,55 % 32 8,99% 14 768 12,48 %

1990 91 8,27% 32 082 9,72 % 38 6,11% 12 637 6,67 % 53 11,09% 19 445 13,81 %

1999 151 10,46% 44 740 12,41 % 80 10,03% 21 540 10,74% 71 11,01% 23 200 14,51 %

Le nombre de chômeurs à Andeville s'élève en 1999 à 151 personnes, ce qui représente un taux de chômage de 10,46 % par rapport à la population active totale. Ce taux est bien inférieur à la moyenne départementale (12,41 %) en 1999.

Comme dans le département, le taux de chômage a connu une augmentation depuis 1982, notamment entre 1990 et 1999. Le taux de chômage masculin est le principal responsable de cette évolution (+ 4 % sur la commune et dans le département entre 1990 et 1999).

Quant au taux de chômage féminin, il est constant sur la commune alors qu’il augmente de 0,7 % dans l’Oise. Il est également supérieur au taux de chômage masculin, tant sur Andeville que dans le département de l’Oise (+ 1 % sur la commune et + 3,8 % sur le département).

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4.1.4. STATUT ET QUALIFICATION PROFESSIONNELLE DES ACTIFS

% des CSP % des CSP3 à ANDEVILLE dans l'Oise

1990 1999 1990 1999 Répartition des actifs par statut professionnel à Andeville en 1999 Agriculteurs 20 1,85% 7 0,51% 1,98% 1,29% 0% 6% exploitants 6% Agriculteurs exploitants 33% Artisans, Artisans, commerçants chef d'entrep. commerçants, 60 5,55% 88 6,36% 6,38% 5,15% 20% Cadres, prof. Int. Sup. Prof. Intermédiaires chefs d'entreprise Employés

Cadres, Ouvriers

professions 35% 56 5,18% 88 6,36% 9,10% 9,97% Intellectuelles

Sup.

Prof. 236 21,81% 276 19,96% 18,84% 22,46% Intermédiaires

Employés 316 29,21% 468 33,84% 26,49% 28,71%

Ouvriers 394 36,41% 456 32,97% 37,20% 32,42%

La ville d’Andeville et le département de l’Oise ont une répartition et une évolution des actifs par statut professionnel comparables.

Cependant, on note quelques disparités : - Les parts des artisans, commerçants, chefs d’entreprise, des employés et des ouvriers sont plus importantes que dans le département ; - A contrario, la part des agriculteurs, des cadres et professions intellectuelles supérieures, des professions intermédiaires est inférieure à Andeville par rapport à l’Oise.

Sur la commune de Andeville, ce sont les employés qui représentent la catégorie la plus nombreuse, devant les ouvriers et les professions intermédiaires.

3 CSP : Catégorie Socio-Professionnelle

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4.2. – LES EMPLOIS

4.2.1. TAUX D’EMPLOI En 1999, le nombre d’emplois est de 110 à Andeville. Le taux d’emploi (rapport du nombre d’emplois/population active) est de 0,32. Ce taux est très faible et quasi constant depuis 1990 où il était de 0,33. Le nombre d’emplois était alors de 824 pour 1 298 actifs.

A l’échelle du département, ce taux est légèrement supérieur : l’Oise recense 259 983 emplois pour une population active de 360 456 en 1999, soit un taux d’emploi de 0,72.

Un taux inférieur à 1 signifie que la commune offre moins d’emplois qu’elle ne recense d’actifs. Plus le taux est bas, plus il indique une faible offre d’emploi. A l’inverse, un taux d’emploi supérieur à 1 signifie que le nombre d’emplois est supérieur au nombre d’actifs. La proximité de l’agglomération parisienne, de la Préfecture Beauvais… peut donner une première explication au faible taux d’emploi sur Andeville : de nombreuses personnes résidentes travaillent dans les agglomérations voisines. Pour la même raison, le taux d’emploi de l’Oise de 0,72 peut être justifié par de nombreuses migrations domicile/travail à destination du Bassin Parisien.

La Communauté de Communes des Sablons, créée le 1er juillet 2000, compte aujourd'hui, 25 communes dont 3 urbaines (Méru, Bornel et Andeville) et 22 communes rurales c'est-à-dire avec moins de 2 000 habitants. Plus de 800 entreprises ont un siège dans l'une de ces communes. De tailles variables, les très petites entreprises sont les plus nombreuses mais celles de renom européen voire international sont aussi présentes. Les aménagements urbains, transports routiers et ferroviaires rendent le territoire des Sablons de plus en plus attractif. Méru, chef-lieu de canton, bénéficie d'une nouvelle plate-forme multimodale, d'un accès direct à l'autoroute A16 et de zones d'activités propices aux nouvelles installations et aux extensions d'entreprises industrielles.

Le fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce, réformé par la loi N° 2003-721 du 1er août 2003, vise avant tout à préserver ou à développer les entreprises de proximité.

° Dans les communes urbaines des Sablons (Méru, Andeville et Bornel), l'aide directe peut être accordée pour : ° la rénovation ou création de la devanture dans sa totalité (menuiserie, porte...) ° la rénovation ou dépose de l'enseigne ° sécuriser l'accès au local commercial (rideau métallique, alarme...)

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° Dans les communes rurales des Sablons en plus des projets ci-dessus : ° le matériel nécessaire au développement ou à la modernisation de l'entreprise.

Les compétences de développement économique de la Communauté de Communes portent sur trois pôles d’activités : le Parc d’activités de la Reine Blanche, le Parc Méressan, le Parc d’activités "Les Vallées". Taxe Professionnelle Unique pour chaque zone d’activité : 13,65 %

Caractéristiques de ces terrains :

Secteur NAe1, Nae2 et Nae3 et Nae5 - Pour être constructible, tout terrain doit avoir une superficie d’au moins 5000 m2. - L’emprise au sol de l’ensemble des constructions ne doit pas excéder 50 % de la surface totale de la parcelle. - Dans le secteur Na e2, les façades des bâtiments visibles de l’autoroute A16 doivent présenter un réel intérêt architectural.

- Le secteur NA e4 est à vocation de « villages d’entreprises », sur un plateau à l’ouest de l’autoroute. Dans les secteurs Nae 4 et Nae 6 - Hôtels et restaurants, sous réserve d’une bonne insertion dans le site. Secteur NAe 7 - Secteur correspondant à une ancienne décharge, destiné aux activités de loisirs, de détente et de sports.

4.3. – LES MIGRATIONS

4.3.1. LES MIGRATIONS ALTERNANTES Population ayant un emploi et Population ayant un emploi et Années travaillant dans la commune travaillant hors d’Andeville

1982 329 41.17 % 470 58.82 %

1990 283 28.04% 726 71.95 %

1999 169 13.12 % 1 119 86.87 %

En 1999, près 87% de la population ayant un emploi travaillent en dehors de la commune. La mobilité domicile - travail a fortement augmenté depuis 1982, plus 28%.

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A l’échelle du Canton de Méru, la population active ayant un emploi augmente entre 1990 et 1999 passant de 13 025 à 14 540, suivant un rythme moins soutenu que la croissance démographique (+27.63 % contre +10.41%). Ce développement est nettement supérieur à la croissance observée au niveau départemental (+ 5,9%).

Ces actifs ayant un emploi travaillent de moins en moins dans leur commune de résidence : ils étaient 4 344 en 1990 et 3 067 en 1999. La baisse du nombre d’actifs travaillant dans leur commune de résidence est particulièrement forte au cours des dix dernières années. L’installation d’une population nouvelle dans le canton de Méru s’est accompagnée d’une augmentation des déplacements des nouveaux actifs pour des motifs professionnels vers les pôles d’emploi extérieurs au canton.

4.3.2. LES DEPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL

Mode de déplacement domicile-travail Nbre % en 1999 Aucun transport : 36 2.79 % Marche à pied : 55 4.27 % Un seul mode de transport : 1077 83.61 % En deux roues : 35 2,32 % En voiture particulière 1 030 79.96 % En transport en commun : 12 9.31 % Plusieurs modes de transport : 120 9,31 % TOTAL : 1288 100%

Sources : INSEE/ CD-Rom : Communes Profils - 1999

Les déplacements domicile-travail des actifs résidant à andeville s’effectuent à près de 84 % avec un seul mode de transport, avec une majorité de 80 % en voiture particulière. Ce taux est à mettre en relation avec les 87 % des actifs occupés qui travaillent en dehors de la commune.

On peut noter que près de 10 % utilisent plusieurs modes de transport pour se rendre sur leur lieu de travail. En revanche, seuls 09.31% des actifs utilisent les transports en commun.

Sur l’ensemble des 1288 actifs ayant un emploi sur la commune d’Andeville, seuls 13.12 % travaillent dans leur commune de résidence (169 actifs). Le reste des actifs résidant à Andeville travaillent donc à l’extérieur de la commune, soit 1 119 personnes, et seuls 479 restent dans le même département (37.18 % des actifs ayant un emploi). En effet, près de la moitié des actifs occupés d’Andeville travaillent à l’extérieur du département. Ceux-ci se rendent dans le Val d’Oise ou dans le reste de l’Ile-de-France.

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4.4. – L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE D’ANDEVILLE

4.4.1. L’ACTIVITE AGRICOLE DANS L’OISE

4.4.2. L’ACTIVITE AGRICOLE A l’échelle du schéma directeur l’agriculture demeure une activité économique de premier rang même si la mécanisation et le regroupement des unités a considérablement réduit le nombre d’emplois offerts (environ 600 actifs dont la moitié en tant que doubles actifs). Elle est surtout développée sur les terres situées à l’Ouest de la vallée de l’Esches sur le plateau de Thelle et le plateau du Vexin. L’activité agricole repose sur de grandes exploitations organisées le plus souvent en groupement ou société gérant aussi des centres de stockage ou constituées en entreprises de transformation ou valorisation des produits cultivés. La production est essentiellement basée sur les cultures céréalière et betteravière, caractéristiques à la région. Elle tend également à la diversification des productions et au développement d’activités liées au potentiel touristique du Vexin-Sablons susceptibles d’induire des emplois.

Principales caractéristiques sur la commune d’Andeville: (Recensement agricole 2000)

2000 Nombre total d’exploitations 5 Exploitations professionnelles nc Nombre de chefs d’exploitation et de coexploitants 5 Nombres d’actifs familiaux sur les exploitations 7 Nombre total d’actifs sur les exploitations 16 Superficie agricole utilisée des exploitations4 (ha) 557 ha Terres labourables (ha) 548 ha Superficie toujours en herbe (ha) 16 ha

En 2000, Andeville compte 5 agriculteurs, cultivant blé tendre, orge, escourgeons

4.5. ELOIGNEMENT DES BATIMENTS AGRICOLES L’article L111-3 du Code Rural pose le principe de la réciprocité de l’éloignement des bâtiments à usage agricole et des constructions non agricoles.

4 Il s’agit des exploitations agricoles dont le siège est à Andeville ; leur SAU comprenant des terres sur d’autres communes

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L'arrêté du 07 février 2005 fixant les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les élevages de bovins, de volailles et/ou de gibiers à plumes et de porcs soumis à autorisation au titre du livre V du code de l'environnement et joint en annexe à ce rapport de présentation.

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4.5.1. LES ENTREPRISES DU SECTEUR SECONDAIRE Parmi les principales entreprises industrielles d’Andeville on peut noter :

Société Activité Effectif en 2005 galvano plastie bijouterie joaillerie 7 fab. emballages matière transformation de matières plastiques par injection 20 plastique. emballages boites bouchons déconstruction automobile achat vente location de réparation automobile véhicules neufs ou occasion 1 montage de pièces neuves occasion commerce de véhicules réparation et vente automobiles mécanique tôlerie 3 automobiles peinture agent Audi-Wolkswagen fabrication de pièces techniques plastiques fab. pièces plastiques 6 transformation de matières plastiques thermoplastiques travaux de bâtiment travaux publics rénovation travaux de maçonnerie 2 réhabilitation décoration etc... vente de matériel de gros machines outils outillage machine outils 1 agence commerciale élagage abattage tous travaux forestiers paysagiste paysagiste 9 création entretien espaces verts peinture peinture décoration ravalement maçonnerie 4 peinture revêtements sols et murs nettoyage moquettes ravalement nettoyage façades peinture peinture industrielle entretien au pistolet 1 imperméabilisation ponçage de parquet vitrification vitrerie maçonnerie plomberie verrerie fabrication de tubes a essai et éprouvettes en verre 27 revêtement de métaux gravure industrielle 1 transformation et vente des métaux ferronnerie fer bois menuiserie 13 plastique et divers commerce en gros ou au détail d'articles et commerce d'accessoires de manucure de toilette de paris de 12 parfumerie de cadeaux bureau d’études étude et réalisation de tout système de sécurité 3

Dans la Communauté de Communes du Vexins-Sablon, sur la commune de Méru quelques grandes entreprises se détachent également du paysage industriel et commercial (source : CCI Oise, 2006).

Localisation Nom de l’entreprise Effectifs Méru hypermarché 223 Méru plasturgie 161 Méru plasturgie 1394 Méru moteur, générateur, transfo 307 Méru transporteur 50 Méru recherche 43 Méru logistique 51 Méru mécanique générale 31 Méru hypermarché 65 Méru traitement des déchets solides 31 Méru fabrique de compresseur 200 Méru messagerie express 44

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V Le risque industriel

Aucun établissement à risque n’est recensé sur le territoire de la commune, il n’existe pas de carrières en exploitation sur la commune.

4.5.2. LES ENTREPRISES DU SECTEUR TERTIAIRE

Santé Services - 2 médecins généralistes - La banque postale - 1 Infirmière - 1 assureur - 1 Kinésithérapeute - 1 coiffeur - 1 Pharmacie Artisan Commerce : - 1 Bijoux et objet en nacre - 1 boucher, charcutier, traiteur - 1 Electricité générale - 1 supérette - 1 Garages réparations - 2 boulanger, pâtissier - 1 Casseur automobile - 1 café, bar, restaurant, hôtel, jeux - 3 Plombier Chauffagiste - 1 fromager - 1 Revêtement de sol, tissus ameublement - 1 Grainetier, fleuriste, carburant 1 Tapissier ameublement - Maison de la presse Transport : - 1 Taxi 3 transports express

Environnement : - 2 paysagistes

4.6. - LES INSTALLATIONS CLASSEES

La commune d’Andeville est concernée par des installations classées. On dénombre sur le territoire de la commune 2 établissements titulaires d’un arrêté préfectoral d’autorisation (ICPE) : la société ORION (traitement de surface) et la société PENHARD&CHAMBINAUD (récupération, dépôts de ferrailles) pour lesquelles il n’existe pas de zone de protection.

L’atlas des friches d’activité ne recense aucun site sur la commune d’Andeville

4.7. – L’OFFRE FONCIERE EN MATIERE DE ZONE D’ACTIVITES

La commune d’Andeville accueille sur son territoire une zone d’activité : les sites existants pour l’implantation des entreprises sont au Nord, ils correspondent à la zone industrielle de l’Angleterre, et au sud-ouest, en bordure de route départementale en direction de Méru, ils représentent une dizaine d’hectares.

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5. LES EQUIPEMENTS ET LEURS PERSPECTIVES D’EVOLUTION

5.1. LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES La commune compte actuellement quatre groupes scolaires : - Au niveau maternel, les locaux de la rue des écoles permettent l’accueil de 4 classes de maternelle qui comptent 90 élèves en 2005/2006. Les locaux de la rue Dumage permettent l’accueil 2 classes de maternelle qui comptent 48 élèves en 2005/2006. - Au niveau primaire, la capacité d’accueil est de 10 classes, et le nombre d’élèves pour l’année scolaire 2005/2006 est de 259, répartis sur deux établissements : rue Georges Petit 10 classes) et Rue Dumage (2 classes). Au niveau secondaire, seul le premier cycle n’est pas représenté sur la commune les élèves vont au collège Léonard de Vinci à Sainte Geneviève

5.2. LES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS ET LES SERVICES PUBLICS Andeville accueille plusieurs équipements administratifs, qui correspondent à la taille de la commune : - Hôtel de Ville, situé 1 rue Jean Jaures - La Poste, Rue Georges Petit

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5.3. LES EQUIPEMENTS SANITAIRES Andeville est assez bien équipée dans le domaine de la santé : - Médecin (2) - Infirmières (1) - Kinésithérapeutes (1) - Pharmacies (1)

5.4. LES EQUIPEMENTS SPORTIFS ET DE LOISIRS Andeville recense plusieurs salles publiques couvertes : - Salle des sports Les terrains de jeux et équipements de plein air - Salles de judo publics de la commune comprennent : - Salle de danse - 2 terrains de tennis - Salle tennis de table - 1 stade football - 1 terrain de boules

5.5. LES EQUIPEMENTS SOCIO-CULTURELS - Le foyer d’activité manuel - Le Local associations (UNRPA, arts et loisirs, imagine salle des sociétés)

- La ferme (Maison des Jeunes et de la Culture)

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6. LES DEPLACEMENTS

La CCVS assure l'entretien, l’aménagement et le renforcement de la voirie communale existante hors agglomération (y compris les accotements et la signalisation). L’entretien, l’aménagement et le renforcement des voiries internes aux zones d’activités communautaires. La mise en place et la gestion des services de transports collectifs urbains et interurbains avec le dispositif Sablon Bus est assurée par la Communauté de Commune.

Les aménagements routiers de sécurité desservant des équipements publics supra communaux ou favorisant l’implantation ou l’extension d’entreprises créatrices d’emplois est assurée par la Communauté de Commune.

La Ville d’Andeville est desservie par l 'Autoroute A16 : Paris - Boulogne - Calais – Londres. Ainsi, Andeville se situe à 55 kilomètres de Paris La Défense.

Par les airs... En ce qui concerne les aéroports, Andeville est à une distance de - 48 kilomètres de Roissy Charles de Gaulle - 26 kilomètres de l'aéroport de Beauvais - Tillé.

6.1. LES DEPLACEMENTS DOMICILE/TRAVAIL

La population active ayant un emploi d’Andeville au nombre de 1443 en 1999. Parmi cette population, une part importante quitte chaque matin sa commune de résidence pour se rendre à leur travail situé dans une commune différente. En effet, Andeville offre que 110 emplois en 2006 ;

Cela signifie donc que 1119 actifs migrent quotidiennement depuis Andeville.

En conséquence, une large part des actifs travaille à l’extérieur de leur commune de résidence. Mais ce phénomène n’est pas endémique. D’après l’INSEE, il se retrouve à l’échelle nationale. En effet, en 1999 trois actifs sur cinq travaillaient hors de leur commune de résidence. Les déplacements « domicile- travail » ne cessent de se multiplier et de s’allonger.

A l’échelle nationale, les migrants alternants sont de plus en plus nombreux : en 1999, ils représentent 60,9% des actifs ayant un emploi contre 52,3% en 1990, et 46,1% en 1982. Les trajets qu’ils accomplissent pour se rendre à leur travail sont de plus en plus longs. En 1999, ils travaillent dans une commune située en moyenne à 15,1 kilomètres à vol d’oiseau de leur domicile ; cette distance moyenne était de 14,1 kilomètres en 1990, et de 13,1 kilomètres en 1982.

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6.2. LES MODES DE DEPLACEMENTS 6.2.1. LES DEPLACEMENTS AUTOMOBILES ‹ Les principaux axes routiers

La commune d’Andeville est traversée par la route départementale 125, elle n’est classée à grande circulation : La RD 125 traverse et tangente la zone agglomérée d’Andeville, en 2004 elle supporte un trafic de 2150 véhicules/jour. En ce qui concerne le classement lié au bruit cette route départementale est classée en niveau 3 pour sa section hors agglomération et de niveau quatre pur sa section en agglomération.

‹ Les axes de desserte interne Ils permettent de relier le centre bourg et les quartiers périphériques, ainsi que les quartiers entre eux. Les emprises de ces voies sont relativement peu importante, la commune souhaite réaliser une étude de circulation et de stationnement afin d’améliorer les déplacements dans la partie urbanisée de la commune. Cette étude prendra en compte la mise en place de circulations douces soit en site propre, soit en site partagé.

L’autoroute A 16 ne traverse pas le territoire communal, mais elle est relativement proche, cette autoroute contribue à la bonne desserte du territoire communal. Elle permet de relier Paris (à partir de l’échangeur de Méru) à Amiens, puis de longer toute la Côte d’Opale jusque Dunkerque. Le trafic moyen journalier annuel pour les deux sens de circulation sur la portion L’Isle-Adam/Méru sur l’A 16 était de 13 875 véhicules en 2001 ; contre 12 616 en 1999 et 9 956 en 1997. la route nationale RN 1 : Elle emprunte un tracé parallèle à l’A 16 depuis l’agglomération parisienne, et s’en démarque après le tunnel de Ronquerolles où la nationale bifurque vers le Nord-Est. Au delà, elle suit le même parcours que l’A 16 jusqu’à Boulogne-sur-Mer. On dénombre un trafic moyen journalier annuel de 12 259 au PR 7+700 en 2001, à hauteur de la commune de Puiseux, pour les deux sens de circulation. Il était de 12 422 en 1999 et 11 606 en 1996.

‹ L’accidentologie Les résultats sont issus des données fournies par la Cellule Départementale d’Exploitation et de Sécurité (CDES) pour la période allant de Janvier 2000 au 31 Mai 2005

Les accidents recensés sont uniquement les accidents corporels de la circulation car ce sont les seuls qui sont relevés sur place par les forces de l’ordre et qui donnent lieu à procès verbal. Les accidents matériels sont recensés par les assurances des propriétaires des véhicules et ne donnent pas lieu à recensement. Les accidents corporels de la circulation sont liés à l’importance du trafic.

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A Andeville, on a recensé 6 accidents corporels. 3 ont eu lieu sur la RD 125. Ceux-ci ont fait 4 tués, 3 blessés hospitalisés et 3 blessés non hospitalisés. Un soin particulier devra être apporté au niveau des points sensibles comme les écoles, les secteurs commerciaux….afin de sécuriser les abords des liaisons douces et d’éviter les conflits entre les différents moyens de locomotion.

6.2.2. LES TRANSPORTS COLLECTIFS ‹ Les transports en commun par la route

La Communauté de Communes du Vexin sablon est desservie par une ligne de bus, conventionnée avec le Conseil Général. La commune d’Andeville est concernée par la ligne n°35 qui relie la commune à Beauvais et à Méru.

La mise en place et la gestion des services de transports collectifs urbains et interurbains avec le dispositif Sablon Bus est assurée par la Communauté de Commune.

‹ Le transport ferroviaire La ligne de Persan à Méru fut ouverte le 1er juillet 1875. Il fallu attendre le 15 avril 1876 pour que la ligne atteigne, au nord, Beauvais, et, au sud, Paris ne fut atteint que le 5 avril 1877.

Lors de l'électrification en 25kV 50Hz, une troisième voie à quai a été installée afin de créer un terminus partiel. La commune d’Andeville n’est pas directement desservie par une ligne de chemin de fer, la gare la plus proche est celle de Méru, cette gare est située sur la ligne Paris- Beauvais.

En 2007 le nombre de trains qui desservent le territoire est le suivant : - Méru : 33 trains vers Paris et 30 vers Beauvais

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Sur les liaisons parallèles aux voies ferrées, on constate qu’en temps de parcours de centre à centre, le train est très compétitif par rapport au véhicule particulier. Il faut cependant reconnaître que la connexion Entre la ligne Paris-Beauvais et la ligne Pontoise- reste concrètement assez théorique, puisque des temps d’attente importants sont imposés à Persan-Beaumont.

6.2.3. LES DEPLACEMENTS A DEUX-ROUES ET PIETONNIER V Le vélo La pratique du vélo est rendue difficile à Andeville par l’absence de piste cyclable. Cependant, la commune souhaite favoriser la pratique de ce mode de transport, notamment à travers la création d’un tour de ville et la réalisation de ce type de liaison dans les futures zones a urbanisée, qui s’accrocheront sur le tour de ville.

V Les liaisons piétonnes Le réseau piétonnier n’est pas suffisamment développé sur la commune. En centre-ville, des zones 30 vont être développées pour redonner de la place aux piétons. Dans le PLU un emplacement réservé a été prévu afin de créer un tour de ville.

6.3. LES TRAFICS MARCHANDISES 6.3.1. LA VOIE FERREE En matière de fret, les flux de marchandises paraissent très limités et sont observables sur la ligne Paris- Beauvais. Cet axe ferroviaire est emprunté pour le transport de fret ferroviaire. D’après l’Observatoire Régional des Transports de Picardie, le fret journalier était de 1 265 tonnes en 1997. Cela est relativement faible, comparativement à l’axe Paris-Creil-Amiens qui supportait un trafic de 25 000 tonnes environ. Le caractère de transport de fret ferroviaire est donc assez anecdotique sur cette voie ferrée

6.4. LES BRUITS ENGENDRES PAR LES GRANDES INFRASTRUCTURES

D’après le Porter à Connaissance et en application de l’article L.571-10 du Code de l’Environnement, le Préfet de l’Oise a recensé et classé les infrastructures de transports terrestres en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic par arrêté en date du 28 décembre 1999. Ce classement détermine les secteurs situés au voisinage de ces infrastructures qui sont affectés par le bruit, les niveaux de nuisances sonores à prendre en compte pour la construction de bâtiments et les prescriptions techniques de nature à les réduire. La commune d’Andeville possède une infrastructure (RD125) qui a fait l’objet d’un classement au titre des voies bruyantes.

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Le tableau ci dessous indique la largeur des secteurs affectés selon leur catégorie :

NIVEAU NIVEAU CATEGORIE LARGEUR MAXIMALE Sonore de référence Sonore de référence de des secteurs affectés par le bruit de

Lacq (6h-22h) en dB(A) Lacq (22h-6h) en dB(A) l’infrastructure part et d’autre de l’infrastructure (1) L>81 L>76 1 D=300m 76

(1) cette largeur correspond à la distance définie à l’article 2 compté de part et d’autre de l’Infrastructure

Sur la commune d’Andeville, le classement est le suivant :

Largeur du secteur de part Voirie Délimitation Catégorie et d’autre de l’infrastructure RD 125 Dans l’agglomération 4 30 m RD 125 Hors agglomération 3 100 m

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