II – ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 1. LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU TERRITOIRE 1.1. LA TOPOGRAPHIE

1.1.1. TOPOGRAPHIE

Le territoire communal d’ s’inscrit sur un plateau en pente régulière Nord – sud, limité par des coteaux assez abrupts. Le territoire est limité au sud par trois thalwegs marqués (le Fond d’Enfer,...). Le village s’inscrit en léger point haut, en surplomb du coteau ouvrant sur Méru et Mortefontaine en Thelle.

La topographie communale témoigne de la mise en place du relief par l’érosion et de ses conséquences : - Une avancée du plateau sur lequel est positionné le village, - Trois vallons assez pentus, orientés vers le Sud, reliés au système des vallons.

1.1.2. TOPOGRAPHIE ET CONTRAINTES PHYSIQUES

Cette définition du relief a des conséquences directes sur la commune : - Erosion possible sur les surfaces pentues (érosion en nappes) - Remise en eau et coulées de boues sur les vallons et micro thalwegs du site notamment sur les surfaces argileuses ou limoneuses.

PAGE 66 1.1.3. THALWEGS ET LIGNES D’EAUX

Le relief du territoire communal est caractérisé par la présence d’un plateau doucement entaillé par des vallons secs. Le village d’Andeville est situé, en point haut, dominant les vallées. Le village est cependant soumis aux risques d’inondations de part la nature argileuse des sols, et le passage de lignes d’eau dans l’espace urbain. Le passage de lignes d’eau sur les parties Nord, Ouest, et Est du village limite son emprise. Les rues sont axées suivant la pente, et permettent de canaliser les eaux de ruissellement.

Les thalwegs en limite communale sont occupés par des franges boisées. Les boisements qui se sont développés sur ces collines sont liés à l’impossibilité d’exploiter ces terrains (pente trop importante), mais cette végétation dense joue aussi un rôle de maintien des sols et de lutte contre l’érosion.

Arrêtés portant constatation de l’état de catastrophe naturelle concernant la commune d’Andeville :

TYPE DE CATASTROPHE DEBUT LE FIN LE ARRETE DU J.O DU Inondation, coulées de boues, 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 et mouvement de terrain

PAGE 67 1.1.4. II.1.2. HYDROGRAPHIE

La commune d’Andeville n’est traversée par aucun cours d’eau. Elle est toutefois concernée par le passage des lignes d’eau suivant les thalwegs en cas de fortes précipitations.

1.2. LA GEOLOGIE

Re c (hachures oranges) : Argiles à silex LV (vert gris) : Limons des fonds de vallées sèches C4-6 (vert) : Sénonien

La commune d’Andeville est située sur un système de plateau entaillé par une succession de vallons secs.

PAGE 68 La Commune se partage entre une diversité d’affleurements géologiques liés au relief : - Des argiles à silex, qui recouvrent la quasi-totalité du territoire communal - Des limons de fonds de vallées sèches, qui marquent les versants des thalwegs - Des affleurements de craie, qui apparaissent suite à la formation de vallons, aujourd’hui secs

Les espaces boisés sont répartis en majorité sur ces affleurements de craie, de fait de la nature de ces terrains, moins propice à l’agriculture. La végétation permet de lutter contre l’érosion de ces surfaces.

1.3. LE CLIMAT La est caractérisée par un climat tempéré. Toutefois plusieurs climats se distinguent. Le climat de d’Andeville, et d’un point de vue général de l’, est de type tempéré océanique à nuance continentale.

Séparé de la mer par le Vexin et par les plateaux crayeux entourant le Pays de Bray, le département de l'Oise possède un climat tempéré à dominante océanique, mais relativement abrité des vents forts qui soufflent fréquemment aux abords de la Manche (influences continentales sensibles). Sa disposition en forme de cuvette est favorable à la formation de brouillards, souvent tenaces. Ces brouillards, ajoutés à l'effet d'une latitude plus septentrionale, sont à l'origine du déficit d'ensoleillement constaté dans l'Oise par rapport à la région parisienne. Les grandes caractéristiques climatiques sont : fraîcheur, humidité et ventilation importante.

1.3.1. LE CLIMAT LOCAL

La commune d’Andeville se situe dans la région climatique du Plateau de Thelle, caractérisée par une pluviométrie moyenne et un caractère hivernal plus marqué que dans la vallée de l’Oise. Les précipitations sont comprises, en moyenne annuelle, entre 600 et 650 mm par an, et sont par contre relativement bien réparties sur les douze mois de l'année. Les variations sont caractérisées par l'existence d'un maximum de précipitations principalement sur les mois de Novembre et Décembre. Les maxima d'étés et d'hivers, moins importants, sont le plus souvent de même valeur. Les périodes de sécheresse relative du printemps et d'automne sont davantage étalées sur les mois de mars et avril pour le printemps, et sur les mois de septembre et octobre pour l'automne. Les précipitations à caractère orageux s'observent essentiellement durant le mois de Mai à Septembre. C'est au mois d'Avril que le nombre de jours de grêle est le plus élevé.

PAGE 69 V Les précipitations La plus grande partie du département de l’Oise, et en particulier le Plateau de Thelle, reçoit entre 650 et 700 mm de précipitations moyennes annuelles. En revanche dans la vallée de l’Oise, la moyenne est inférieure à 650 mm. La commune d’Andeville se situe à la jonction de ces deux zones. Durant les mois les plus chauds, des périodes d’orage et de grosses averses sont fréquentes. Cette situation résulte des influences cycloniques méditerranéennes et des vents du Sud-Ouest.

Dès lors, les précipitations à caractère orageux, avec un nombre moyen de 18 jours à , s’observent essentiellement durant les mois de mai, juin, juillet, août, septembre. La périodicité de retour des précipitations importantes est : − 50 mm en 24 heures Ω 13 ans − 55 mm en 24 heures Ω 23 ans − 60 mm en 24 heures Ω 37 ans − 65 mm en 24 heures Ω 60 ans − 70 mm en 24 heures Ω 100 ans

V Autres éléments atmosphériques Dans la vallée de l’Oise - / Plateau Ouest – Beauvais, le brouillard est présent de 57 à 76 jours par an ; les orages 18 jours par an ; la grêle 4 jours par an ; le sol couvert de neige 13 à 14 jours par an ; et le vent fort (supérieur à 16 m/s) de 22 à 35 jours par an.

V La température Les courbes moyennes observées à Creil se situent entre 4° et 18°. L’amplitude thermique est assez faible, de l’ordre de 14°. Le nombre moyen de jours de gelée sous abri est de 65 jours.

PAGE 70 1.4. L’EAU SUR LE TERRITOIRE

1.4.1. LE CYCLE DE L’EAU

Le soleil fait s’évaporer l’eau des rivières, des lacs, des mers, des océans en de fines gouttelettes. En se regroupant, elles forment des nuages, qui poussés par le vent rencontrent des masses d’air froid et donnent naissance à la pluie. L’eau de pluie s’infiltre dans le sol et rejoint les nappes phréatiques, les sources, les rivières, les fleuves… pour recommencer sans fin le même voyage.

Quand l’eau touche le sol : - 50% s’évapore immédiatement et reforme le brouillard et les nuages ; - 25% s’infiltre dans le sous-sol pour donner naissance aux rivières et aux nappes souterraines ; - 25% ruisselle à la surface du sol sans y pénétrer et alimente les cours d’eau et lacs.

L’eau est une richesse naturelle que nous devons préserver, car elle est indispensable à toute vie terrestre. Elle reste bien fragile au regard des multiples sources de pollution générées par les activités domestiques, industrielles ou encore agricoles.

Afin de préserver la ressource en eau et de permettre à l’eau de réintroduire son cycle naturel, l’homme intervient dans le cycle de l’eau, au niveau de la distribution, par l’installation de captages et d’un réseau de distribution d’eau ainsi qu’au niveau de l’évacuation et du traitement des eaux usées.

1.4.2. .HYDROGEOLOGIE Les niveaux aquifères connus et utilisés localement dans la région sont : • La nappe du Soissonais : contenue dans les Sables de Cuise, cette nappe présente des émergences notables dans le Vexin Oriental. Certaines sont captées, les autres donnent naissance à de petits rus

• Les eaux de la craie : elles sont exploitées par puits, souvent sous les alluvions anciennes, dans la vallée de l’Oise donnant fréquemment des débits importants

PAGE 71 • La nappe phréatique : dans les sables et les graviers des alluvions anciennes de l’Oise et de ses affluents. Ces eaux généralement impropres à la consommation sont exploitées par des puits peu profonds pour l’arrosage des jardins

1.4.3. L’EAU DANS LA VILLE ‹ Eau potable La commune d’Andeville fait partie du SIAEP La Boissière-en-Thelle qui regroupe les communes de La Neuville-d’Aumont, La Boissière-enThelle, Le Coudray-sur-Thelle, Le Déluge, Mortefontaine-en- Thelle et Ressons l’Abbaye.

Le service est exploité en affermage. Le délégataire est la Société des Eaux et de l’Assainissement de l’Oise en vertu d’un contrat ayant pris effet ai 1er janvier 2001. La durée du contrat est de 12ans. Il prendra fin le 31 décembre 2012.

Deux puits simples ont fourni 363 255 m3 d’eau traitée, le bilan fourni par la DDASS indique que l’eau est de bonne qualité bactériologique ; elle est restée conforme aux normes réglementaires fixées pour les substances indésirables (nitates,fluor,….) et pour les substances toxiques dont les pesticides.

L’eau est distribuée à 2 425 abonnés et il dessert 6 363 habitants.

La société SEAO a la responsabilité du fonctionnement des ouvrages, de leur entretien et de la permanence du service. Le syndicat garde la maîtrise des investissements et la propriété des ouvrages.

En 2006 les abonnés domestiques ont consommé 286 296 m3 soit en moyenne 123 litres par habitant et par jour et les abonnés industriels ou gros consommateurs 16 439 m3, soit un total de 302 735 m3 (consommation en baisse par rapport à 2005 – 0.04%. Compte tenu des fuites (pour partie inévitables) et des besoins en eau du service (purges du réseau, poteaux incendie, la vage des résevoirs,…) le rendement du réseau était de 83.3% en 2006. (Il était de 81.1% en 2005).

En 2005 10 branchements en plomb avaient été changés en 2006 ce sont 36 branchements. Sur l’ensemble du réseau il reste 114 branchements en plomb qui doivent être changés.

En terme de travaux, il est prévu un programme de réhabilitation des branchements en plomb avant fin 2013, ainsi que la création d’un nouveau captage dans le cadre de fiabilisation de la ressource en eau. Un programme de renforcement général du réseau de distribution doit être envisagé.

PAGE 72 ‹ Défense incendie

Le maillage de poteaux d’incendie assurant la protection de la commune est correct. Toutefois, quelques poteaux d’incendie, raccordés sur des canalisations inférieures au diamètre 100, ne peuvent assurer le débit réglementaire.

‹ Eaux usées et eaux pluviales

En 2006, le SMAS collecte les eaux usées provenant de 1 175 habitations ou immeubles répartis sur le territoire communal. Le réseau comprend 4 postes de refoulement des eaux usées (Peupliers, Abbé Gueule, Berthelot, Boulaines ) et un poste de refoulement des eaux pluviales. Le réseau unitaire représente 8 847 mètres, le réseau eaux usés 4 404 mètres, et le réseau eaux pluviales 3 773 mètres. Le volume annuel des eaux traitées représente près de 120 000 m3

C’est la société Lyonnaise des eaux avec un contrat d’affermage pour une duré de 20 ans qui a la responsabilité du fonctionnement des ouvrages, de leur entretien et de la permanence du service, le syndicat garde la maîtrise des investissements et la propriété des ouvrages. Le service qui a été délégué consiste à : collecter les eaux usées, collecter et évacuer les eaux pluviales, traiter et évacuer les sous-produits, gérer le service aux abonnés Aujourd’hui, 5 stations d’épuration (Villeneuve-les Sablons, , Méru, Ivry-le-Temple, Hénonville) collectent et traitent les eaux usées de 12 des 21 communes des Sablons. Les eaux usées de la commune d’Andeville sont traitées par la station d’épuration de Méru

1.5. LA QUALITE DE L’AIR

La commune n’est pas équipée de capteur pour la qualité de l’air. Les stations de mesure les plus proches sont celle de Creil et de Nogent-sur-Oise dans l’Oise ; et de Cergy-Pontoise dans le Val d’Oise pour les stations urbaines. Par contre, une station en zone rurale à Noisy-sur-Oise est installée. Bien qu’elle n’intègre que l’indice d’ozone, il s’agit de la station la plus proche d’Andeville.

Aucun problème de pollution de l’air n’a été signalé : les niveaux de l’ozone sont inférieurs aux seuils critiques.

La qualité de l’air est bonne, les moyennes annuelles sont inférieures à celles fixées par les objectifs qualité.

PAGE 73 1.6. LES RESEAUX1 1.6.1. ELECTRICITE Des réseaux Haute tension HTB aériens ou souterrains distribuent divers postes de transformation, à partir desquels les réseaux Basse tension aériens ou souterrains alimentent l’ensemble de la commune.

Le territoire communal est traversé, au Sud Ouest, par une ligne aérienne HTA, remise Terrier de 400 Kv et par la ligne Barnados Terrier de 400Kv au Nord Est du territoire communale. La distribution Basse tension du centre ville se fait par des câbles électriques aériens. Les extensions récentes ou futures sont desservies par des câbles souterrains.

1.6.2. ECLAIRAGE PUBLIC Sur le territoire de la commune d’Andeville, le réseau d’éclairage public est souterrain dans les quartiers récemment urbanisés : Sur le reste de la commune, le réseau est aérien avec des consoles accrochées sur les poteaux d’électricité.

1.6.3. RESEAU GAZ La commune est bien desservie par le réseau gaz. La distribution est assurée à partir d’un poste public de détente d’Andeville. Il n’est pas prévu à court terme de renforcement des réseaux par GDF.

La canalisation GGTRP (Groupement Gazier Transport de la Région Parisienne) traverse la commune du poste de détente d’Andeville à la limite de la Boissière-en-Thelle, de la soudure n° 509 RD 125 à la rue des Martyrs à Andeville, du poste d’Andeville à la limite de Méru.

1.6.4. RESEAU TELECOM Aucune construction de bâtiment France Télécom n’est envisagée sur le territoire de la commune. La commune d’Andeville n’est pas grevée par des servitudes hertziennes du réseau de France Télécom pour la protection contre les obstacles et les perturbations électromagnétiques. La distribution est assurée par câbles ou conduites souterraines dont l’itinéraire est donné à titre indicatif sur le plan ci-dessous (tracé en vert domaine public, tracé orange terrains privés).

1 Le bilan de l’état des lieux des réseaux de la commune a été réalisé et énoncé par les concessionnaires de réseaux au cours d’une réunion de travail spécifique en Mairie.

PAGE 74 La présence de ces ouvrages nécessite une servitude non aedificandi de 3 mètres à raison de 1,50 mètres de part et d’autre de l’axe de l’ouvrage lorsqu’ils sont posés en terrain privé.

1.7. LE TRAITEMENT DES DECHETS La collecte et le traitement des ordures ménagères sont réalisés par la Communauté de Communes des Sablons, qui réalise un tri sélectif des déchets. La collecte a lieu 1 fois par semaine avec ramassage sélectif des objets encombrants tous les mercredi en même temps que les ordures ménagères, et collecte du tri sélectif le jeudi tous les quinze jours. La déchetterie, située à Bornel (ZAC d’Outreville), est ouverte aux habitants de la Communauté de Communes des Sablons.

PAGE 75 2. LE CADRE BIOLOGIQUE

2.1. LA TRAME VERTE 2.1.1. REPARTITION SPATIALE DE LA TRAME VEGETALE

La trame verte présente sur le territoire communal d’Andeville souligne les reliefs. - Au Nord, le boisement d’Andeville qui marque la limite du territoire communal. - Au Sud, le bois Latude et de multiples franges boisées orientées Nord Sud, qui soulignent les reliefs des versants des vallons et participent au maintien des sols en pente. Ces boisements marquent également la limite communale. - Autour du village, la trame verte est constituée par les jardins privés. Cette trame contribue à caractériser la silhouette du village d’Andeville, qui apparaît dans un écrin boisé.

PAGE 76 Cette trame verte joue plusieurs rôles importants : ° Bioclimatique : - Elle protège le village des vents, souvent présents du fait de l’implantation du village en léger point haut dans un contexte d’openfield, - Elle limite l’érosion des sols, et joue un rôle de drainage en cas de fortes précipitations. ° Biologique : - La végétation diversifiée : jardins, vergers, pâtures, friches, boisements... est un atout de biodiversité qui contribue à la richesse écologique du territoire. ° Paysager : - Elle crée un effet d’écrin végétal caractéristique du village, qui participe également à la qualité du cadre de vie.

2.1.2. ELEMENTS D’INTERET ECOLOGIQUE

Le territoire d’Andeville accueille différents éléments de végétation qui présentent un intérêt écologique, même s’ils ne font pas l’objet d’un classement ou d’un recensement particulier :

L’ensemble de la trame verte autour du village forme un écrin composé de la végétation des jardins, des vergers, des quelques vestiges bocagers, et des arbres d’accompagnement. Il permet à la petite faune locale de trouver nichage et nourriture. Par ailleurs, cette trame joue un rôle bioclimatique important : brise vert, lutte contre l’érosion,...

De même les arbres isolés permettent le maintien des talus et des pentes, et sont un facteur important de biodiversité.

Les espaces boisés, même de petite taille, jouent eux aussi un rôle de corridor écologique et favorisent la diversité biologique du site.

PAGE 77 Le bois d’Andeville, qui apporte Lu’éncerin de végétation autour du diversité écologique et participe àv illalge d’Andeville. richesse du cadre de vie

Le contexte physique du territoire a conditionné l’implantation et le développement du bourg historique d’Andeville. Aujourd’hui, le contexte environnemental est un des éléments majeurs qui doivent orienter le projet urbain de la commune. Il convient de porter une attention toute particulière dans la détermination des futures zones d’extension de manière à limiter les impacts sur l’équilibre des milieux naturels et agricoles.

PAGE 78 3. LES PAYSAGES NATURELS

3.1. DEFINITION DU PAYSAGE

Le paysage est le résultat de la combinaison de deux composantes essentielles: • la composante "naturelle", liée à la géologie, l'hydrographie et la géomorphologie, et qui détermine un ou des reliefs spécifiques, des types de sols particuliers, la présence de l'eau, etc... • la composante "humaine" et culturelle, où se lit l'action de l'homme sur son environnement.

Le facteur temps vient se superposer à ces deux éléments dynamiques. Son action s'exerce à deux échelles différentes : celle liée à l'évolution naturelle est très lente, mais souvent irréversible, alors que celle liée à l'histoire humaine est beaucoup plus rapide, mais parfois éphémère. L’analyse du paysage dans le cadre du PLU répond aux critères énoncés dans la Loi paysage de 1993 : "Les documents d’urbanisme doivent prendre en compte la préservation de la qualité des paysages et la maîtrise de leur évolution… ils peuvent identifier et délimiter des quartiers, rues, monuments sites, éléments de paysage et secteurs à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d’ordre esthétique, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection…".

3.2. LE CONTEXTE : LE GRAND PAYSAGE

La commune d’Andeville appartient à la grand unité paysagère du plateau de Thelle. L’Atlas des paysages de l’Oise en donne l’analyse suivante : « Les paysages du Plateau sont caractérisés par l’alternance d’espaces cultivés ouverts (dont la Plaine des Sablons) et de boisements (dont un massif forestier remarquable : la forêt de Thelle). Les villages de plaine sont nombreux et reliés par un réseau dense de petites routes. Le Plateau de Thelle possède des limites géographiques franches :la cuesta* du Vexin au sud, la cuesta* du Bray au nord et la vallée de l’Epte à l’ouest. A l’est, la limite départementale et la vallée de l’Oise constituent une délimitation moins nette. Le plateau, tendu entre ses deux cuestas* est entaillé de multiples vallons et cours d’eau qui rejoi- gnent les rivières (Epte, Troësne, ) situées au sud, en partie basse. Depuis le haut du plateau, ces vallons parfois secs (les «fonds») constituent un chevelu dense qui crée un relief varié. Les coteaux du Vexin limitent le plateau au sud et accueillent de nombreux Villages. Au pied de la cuesta*, la vallée de la Troesne anciennement marécageuse est aujourd’hui en partie canalisée.

PAGE 79 e La Vallée de l’Esches, comme celle de l’Epte, est le lieu d’un développement industriel depuis le XIX siècle. Elle accueille les deux principaux pôles urbains de l’entité : Méru et Chambly" Le dynamisme actuel de la vallée de l’Esches est lié à la présence d’infrastructures routières et ferro- viaires importantes, qui connectent le Plateau de Thelle à la région Ile de France. »

2

La commune d’Andeville est située sur le plateau de Thelle. Son territoire est particulièrement marqué par la présence de l’espace agricole. L’openfield se déploie sur la majorité du territoire communal. Ces espaces agricoles sont installés sur les espaces plats, horizontaux qui couvrent l’espace communal. Les quelques variations de relief sont soulignées par le rythme des rangs des cultures. Lorsque la topographie est un peu plus affirmée, au passage d’une vallée par exemple, des franges boisées viennent appuyer ces reliefs ponctuels. Des zones industrielles se sont développées autour du noyau urbain, du fait de la proximité des infrastructures de transport et de la ville de Méru.

2 Source de la carte : Atlas des paysages de l’Oise – Atelier 15 - 2002

PAGE 80 ANDEVILLE, sur le plateau agricole en surplomb de Méru

Source de la carte : Atlas des paysages de l’Oise – Atelier 15 - 2002

La commune d’Andeville se situe ainsi à la charnière de deux grandes entités paysagères : - Un grand plateau agricole ouvert, le plateau de Thelle, - Le paysage plus refermé de la vallée de l’Esches, à la fois fortement industrialisé, et marqué par une richesse écologique et une diversité biologique importantes, au Sud du territoire communal.

PAGE 81 Ces ensembles produisent des formes de relief qui structurent le paysage : - Plateau agricole ouvert - Vallées sèches aux versants boisés

3.3. LES UNITES DE PAYSAGE :

La méthode des unités de paysage a été employée pour approcher et inventorier le paysage de la commune. Cette méthode prend les unités visuelles comme base d’approche du paysage, il s’agit de découper l’espace en ensembles et sous-ensembles qui possèdent les mêmes caractéristiques visuelles, le même degré d’autonomie. Ces ensembles visuels possèdent également des caractéristiques plastiques (esthétiques), écologiques, culturelles (mémoire, lieu référencé, symboles), sociales et économiques qui confèrent à ces ensembles une valeur, des sensibilités. Ces unités sont un produit, celui de l’interaction du milieu et des sociétés humaines qui sont animées de tendances de mouvements, de dynamiques qui modifient souvent de façon différentielle ces ensembles.

PAGE 82 3.3.1. LES UNITES DE PAYSAGE

PAGE 83 3.3.2. ANALYSE PAYSAGERE 3.3.3.1 L’Est et l’Ouest du territoire : les paysages agricoles d’openfield

La communauté de Communes des Sablons, à laquelle appartient la commune d’Andeville, s’installe en grande partie sur un vaste plateau agricole, limité par la vallée de l’Esches. Les terres cultivées s’étendent sur la quasi totalité du territoire communal, et les espaces naturels sont très réduits. A l’exception de quelques boisements isolés, les espaces naturels sont cantonnés aux boisements sur les coteaux et le long des vallons. Ils sont essentiellement constitués de bois et forêt. Ces massifs forestiers restent très modestes à l’échelle de la commune. Andeville ne recense aucun espace naturel protégé n’est recensé sur la commune.

Les paysages agricoles ouverts se localisent sur l’ensemble de l’espace péri urbain jusqu’aux limites du territoire communal. Il s’agit de paysages de « grande culture » caractéristiques d’une activité agricole à fort rendement utilisant des grandes surfaces. Ces méthodes culturales se sont développées sur une topographie de plaine ou de plateau, grâce à la nature des sols (limons de plateau) et au climat qui ont permis une exploitation des terres. Ces paysages se caractérisent par des surfaces géométriques, homogènes, contrastées qui forment des compositions paysagères fortes, aux couleurs agencées suivant les saisons. Des boisements isolés limitent l’horizon, donnent du rythme à ces paysages et leurs accordent une échelle de perception visuelle.

PAGE 84 Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Sensibilités plastique sociale écologique culturelle économique Moyenne : Faible Faible Faible Moyenne : Moyenne : Vue sur la espace agricole L’espace silhouette en openfield agricole jouxte d’agglomération, l’espace urbain, forte présence sans transition de la Zone paysagère Industrielle

Dynamique Recommandations

Conservation de la vocation agricole des terres. Pression foncière importante. Extensions urbaines modérées

3.3.3.2 Le Sud du territoire : les paysages de vallons

PAGE 85 Les paysages agricoles de vallons (Fond d’Enfer, Fond de Boulaines) sont caractérisés par leurs limites boisées, qui soulignent le relief des coteaux. Ce paysage ouvert offre par ailleurs des vues lointaines (depuis la rue Verte en particulier).

Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Sensibilités plastique sociale écologique culturelle économique Moyenne : Moyenne Forte. Espaces Faible. Faible Fortes au Vue sur la promenade cultivés en niveau silhouette sur les lisière écologique. d’agglomération, chemins forestière, qui Importance des franges boisées ruraux accueillent une vues sur la qui donnent de flore et une silhouette, la profondeur au faune fortement liée paysage. particulières. au maintien de Chromatisme ces espaces des saisons, cultivés valeur pittoresque des paysages légèrement vallonnés

Dynamique Recommandations

Érosion des sols en cas de suppression de la Espace à préserver au plan écologique et paysager végétation (franges boisées).

3.3.3. LES PAYSAGES INDUSTRIELS : LA ZONE INDUSTRIELLE La zone Industrielle d’Andeville est située en périphérie Est du noyau urbain, le long de la RD 92.

Les constructions les plus anciennes offrent des vues peu qualifiantes. Les bâtiments sont anciens et ne présentent qualité architecturale, et les longs murs de clôtures ferment le paysage. La hauteur modeste des bâtiments et leur espacement permet toutefois quelques ouvertures. L’ensemble des terrains occupés par la Zone Industrielle permet toujours des vues lointaines, du fait de la répartition des constructions.

PAGE 86 La zone industrielle en entrée d’agglomération paraît déconnectée du bourg: vocabulaire particulier, absence d’intégration paysagère des constructions, absence de transition avec les espaces de cultures. La voie (RD 125) est le seul lien structurant qui existe entre la ville et sa zone industrielle.

3.3.4. LES RAPPORTS SPATIAUX ENTRE LES UNITES DE PAYSAGE

L’espace communal d’Andeville est donc divisé en plusieurs entités distinctes qui s’organisent autour des différents axes de circulation qui traversent le territoire : - L’espace urbain qui se divise en plusieurs sous secteurs, chacun homogène dans son fonctionnement et son architecture. Ces quartiers sont reliés entre eux. - L’espace industriel qui s’est implanté le long des axes routiers - L’espace agricole qui s’étend sur les franges Ouest et Est de la commune. Il occupe le glacis du plateau qui descend doucement vers la vallée de l’Esches, et surplombe donc l’ensemble de l’espace urbain. - Les espaces naturels boisés qui se localisent principalement sur les pentes et marquent les limites du territoire communal.

Le territoire de la commune d’Andeville semble s’inscrire dans une logique d’aménagement. La ville s’est en effet développée à l’origine au centre d’un plateau délimité par des vallons et un coteau, et toutes les routes départementales qui irriguent la commune convergent vers le centre historique de la commune. L’agglomération d’Andeville se distingue par une concentration de son espace urbanisé sur le territoire communal. Les limites de l’urbanisation sont floues, du fait du caractère agricole marqué et de la topographie relativement plate du site d’implantation de la ville, et par l’absence d’aménagement structurant, en particulier par les entrepôts de la Zone Industrielle. L’espace agricole semble grignoté au fur et à mesure des extensions urbaines. Aucun élément sauf le relief, ne semble jouer un rôle de limite à l’urbanisation.

PAGE 87 L’occupation des sols à Andeville s’est tout d’abord organisée principalement en fonction du milieu physique (sur le plateau, en léger point haut) Par la suite, les infrastructures routières ont conditionné les possibilités de développement de la commune.

Enjeux environnementaux et paysagers : - Intégration paysagère des paysages industriels : constructions liées à la zone industrielle : paysagement des voies, des limites de ces espaces, intégration des constructions,... - Valorisation du centre ville : requalification de la place aujourd’hui aire de stationnement, mise en valeur de la place de l’église, ... - du patrimoine local (clocher, calvaire) - Conservation et valorisation des espaces boisés - Entretien et maintien des talus autour des voies

PAGE 88 4. LES VUES ET LES ELEMENTS REMARQUABLES

4.1. LES REPERES VISUELS

4.1.1. LE CLOCHER DE L’EGLISE Le clocher d’Andeville est visible depuis la quasi- totalité du territoire communal. Il apparaît à l’horizon de puis les différents points de vue du village. Parfois les rideaux de végétation et le développement plus récent de l’agglomération tendent à fermer les vues, retardant la perception de l’identité du village.

4.1.2. LES ENTREPOTS DE LA ZONE INDUSTRIELLE

PAGE 89

La zone industrielle caractérise tout le paysage au Nord du territoire communal d’Andeville. Elle compose une entrée de ville peu qualifiante, mais très ouverte aux regards.

4.1.3. LE CHATEAU D’EAU

Le château d’eau constitue un repère visuel situé hors du territoire communal. Il caractérise le Sud de la commune, et rappelle visuellement la proximité de Méru (ouverture visuelle sur les tours à l’horizon).

4.2. ANALYSE VISUELLE : PANORAMIQUES

L’analyse visuelle des panoramiques permet de mettre en valeur les éléments identitaires de la commune, et de la resituer dans un contexte paysager plus large.

La commune d’Andeville, mosaïque d’espaces urbains entre openfield et franges boisées

PAGE 90 Le coeur ancien du village se distingue des extensions urbaines plus récentes (lotissement) et de la zone industrielle, par l’impact visuel de la végétation (jardins, franges boisées, vergers,...) intimement liée aux constructions anciennes. Le noyau urbain ancien est caractérisé par une forte présence végétale (végétation de jardins) qui tranche visuellement avec les espaces urbains plus récents (lotissements, équipements). Les éléments verticaux (pylônes) ont un impact visuel fort qui marque la silhouette de la ville.

Les extensions apparaissent de fait mal intégrées au tissu urbain, et déstructurant la silhouette du village.

4.3. LES PERCEPTIONS DEPUIS LES ENTREES DE VILLE

Les entrées de village constituent une des préoccupation de la loi SRU. En effet l'entrée de la ville ou du village est un enjeu d'image important pour la commune. Les perceptions que l’on a des différentes entrées de ville sont primordiales dans la définition des zones d’extension urbaines futures et dans la définition de l’image de la ville. Dans ce cadre, une analyse particulière a été menée sur Andeville

4.3.1. ENTREE PAR LA RD 125 (ROUTE DE MERU)

ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE RD 125 (Route de Entrée de village bien définie, passage Voie en ligne droite, perception Méru) net des espaces agricoles aux espaces dégagée, incitant à la prise de vitesse. urbains. Circulation importante (catégorie 1). Signalisation bien visible. Passage de nombreux camions. Présence de trottoirs. Constructions en entrée de ville à Présence d‘un alignement en entrée de l‘architecture peu qualifiante : entrepôt, ville, qui souligne la voie. pavillons.

PAGE 91 4.3.2. ENTREE PAR LA ROUTE DE BOULAINES

ENTREE DE ATOUTS VILLAGE CONTRAINTES Route de Boulaines Limites du village bien définies. Voie étroite, en état médiocre. Passage net des cultures au village. Trottoirs inexistants ou en mauvais état Virage en entrée de village qui limite (bas côté en terre et talus ). Présence la perception et incite au visuelle des réseaux aériens. ralentissement. Circulation peu Perspective visuelle sur le village, importante. architecture peu qualifiante (pavillons) . Présence d‘une végétation de jardin Absence de panneau de signalisation importante autour du village. d‘entrée de village. Caractère assez vert de cette entrée.

4.3.3. ENTREE PAR LE CR 1 (ROUTE DE LIECOURT)

ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE CR1 : route de Limites du village bien définies. Rupture Voie en bon état, vues lointaines et Liécourt nette culture œ village. dégagée incitant à la prise de vitesse. Voie en bon état. Absence de marquage central. Présence d”un arbre repère en entrée Entrée d‘agglomération peu

PAGE 92 de village. valorisante (panneau). Impact visuel des constructions pavillonnaires et haies de thuya. Trottoirs inexistants ou en mauvais état (bas côté en terre et talus ). Présence visuelle des réseaux aériens.

4.3.4. ENTREE PAR LA ROUTE DE MORTEFONTAINE EN THELLE

ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE Entrée par la route Voirie en bon état en agglomération. Absence de transition paysagère entre de Mortefontaine en Présence de trottoirs. les cultures et le village. Thelle Circulation automobile assez faible. Constructions peu identifiantes (pavillonnaire). Présence visuelle des réseaux aériens. Problème de stationnement sur les trottoirs. Problème d‘évacuation de seaux de ruissellement.

4.3.5. ENTREE DE LA ZI PAR « CAMPAGNE D’ANGLETERRE »

PAGE 93 ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE Entrée de la ZI par Vues ouvertes sur le paysage Voie en ligne droite, qui encourage la « la Campagne environnant. prise de vitesse. Circulation importante, d‘Angleterre » Présence de fossés de drainage. nombreux poids lourds (voie classée en Passage net des cultures aux espaces catégorie 1) urbanisés. Perception d‘espaces « industriels » : Peu de perception visuelle des constructions. Absence d‘intégration paysagère des constructions. Forte présence visuelle du château d‘eau. Présence visuelle des réseaux aériens. Absence de marquage central sur la voie. Absence d‘aménagement piétons.

4.3.6. ENTREE DE LA ZI PAR LA ROUTE DE CREVECOEUR

PAGE 94 ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE Entrée de la ZI Entrée d‘agglomération bien définie, Absence d‘aménagement piétons depuis la route de limitée par le virage en entrée de (trottoirs en pelouse) Crèvecoeur village, qui incite à ralentir. Présence visuelle des réseaux aériens. Présence visuelle du clocher de l‘église Paysage peu qualifiant des entrepôts de en point d‘appel. l‘entrée de ville Extension de la trame bocagère des espaces agricoles à l‘intérieur du village (haies de clôture), qui créent une transition paysagère douce. Caractère pittoresque de cette entrée.

4.3.7. L’ENTREE PAR LA ROUTE DE LA PLAINE D’ANDEVILLE (ROUTE DE LARDIERES)

ENTREE DE ATOUTS CONTRAINTES VILLAGE Entrée par la route Limite d‘agglomération (hameau) bien Voie en ligne droite, vue dégagée, qui de la Plaine définie : Vocabulaire urbain (murs en incitent la prise de vitesse. d‘Andeville limite de voie, perception visuelle des Aménagement piétons insuffisant : bas (route de Lardières) constructions). côtés en herbe... Carrefour menant à deux entrées de Présence visuelle des réseaux aériens. village différentes : RD 125 et entrée Ouest d‘Andeville. Entrée marquée par la présence du cimetière : repère visuel. Vues ouvertes pittoresques sur le paysage franges boisées qui soulignent les vallons, boisements,...). Présence de vestiges de végétation bocagère en clôtures de parcelles.

PAGE 95 4.3.8. L’ENTREE D’ANGLETERRE PAR LA RD 125 SUD

ENTREE ATOUTS CONTRAINTES

RD 125 Sud : Vues ouvertes sur le paysage Voie large, vues dégagées, qui incitent entrée d’Angleterre environnant (cultures, pâtures, fond la prise de vitesse. boisé,...) Impact visuel des réseaux aériens. Entrée en agglomération bien définie. Rupture de l’urbanisation village – Présence d‘un verger entouré d‘une hameau mitée par les constructions en haie bocagère en entrée de hameau. arrière plan : choix à faire par rapport à la conservation ou l’urbanisation de cette zone.

PAGE 96 5. L’ENVIRONNEMENT

Andeville, implantée sur le plateau, est peu concernée par les grands ensembles boisés qui s’étendent en limite communale et sur les hauteurs des plateaux. Historiquement, l’activité humaine s’est fortement développée en fond de vallée et sur les rives des cours d’eau, reléguant les ensembles boisés sur les espaces plus difficile d’accès.

La commune ne comporte pas de massifs forestiers ou d’espace boisé majeur, et ne recense pas de ZNIEFF, de ZICO, ni de zones Natura 2000. Diverses zones boisées sont pourtant protégées au titre des Espaces Boisés Classés (EBC) car elles jouent un rôle important au niveau paysager et écologique.

Les espaces naturels présentant un intérêt écologique sont constitués des boisements de Bois d’Andeville, Bois Latude, et les franges boisée du Fond d’Enfer, et du Fond de Boulaines.

Ces boisements jouent plusieurs rôles écologiques et biologiques qu’il convient de préserver : - Ils maintiennent les sols en place sur les espaces pentus et permettent de lutter contre l’érosion et les mouvements de terrain potentiels, - Ils participent à la biodiversité du site, et à la richesse écologique d’un espace autrement marqué par la monoculture (openfield) et très pauvre biologiquement, - Ils favorisent le nichage de la faune (petits et grands mammifères, rongeurs, oiseaux, insectes, ...) et leur apportent la nourriture nécessaire. En cela ils jouent un rôle de refuge pour les animaux, - Ils constituent des relais pour les déplacements de la faune terrestre et permettent de relier les grands ensembles du Vexin au Plateau de Thelle, et au plateau des Sablons, - Ils jouent un rôle de brise vent et de régulateur bioclimatique sur les côtés exposés du territoire communal (exposition Ouest – vent dominant- et exposition Nord), - Ils jouent un rôle paysager structurant en renforçant les lignes des pentes, et créant un rythme vertical dans ces espaces monotones et uniformes d’openfield.

La commune d’Andeville dispose d’un milieu naturel peu important. Ce dernier est surtout occupé par des terres cultivées qui occupent la quasi totalité de l’espace non urbanisé. Seuls les espaces pentus (vallons, coteaux) sont occupés par des boisements. Aucune Z.N.I.E.F.F. ou site Natura 2000 n’est recensée sur la commune.

Il conviendra cependant de définir des espaces d’extension qui ne portent pas atteinte à ces milieux naturels, qui bien que rares, présentent de nombreux intérêts écologiques.

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