Table des matières

1 Description generale des poisson d’eau douce ...... 3 1.1 Phylogénie des poissons d’eau douce : ...... 3 1.2 Identification ...... 3 1.3 ALIMENTATION ...... 4 1.4 REPRODUCTION ...... 5 1.5 Maladie des poissons d’eau douce ...... 6 1.6 Biologie des poissons d’eau douce...... 6 1.7 NUTTRITION ...... 7 1.8 Economie et aquaculture ...... 8 2 Les poissons d’eaux douce dans le monde ...... 9 3 Les poissons d’eau douce en algerie ...... 9 4 Les poissons d’eau douce de la wilaya de : ...... 12 4.1 l’ABLETTE ...... 12 4.1.1 DESCRIPTION ...... 12 4.1.2 BIOLOGIE de l’espèce ...... 13 4.1.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION ...... 13 4.2 La Carpe : ...... 13 4.2.1 DESCRIPTION ...... 14 4.2.2 BIOLOGIE de l’ espèce ...... 14 4.2.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION ...... 14 4.3 Le Gardon : ...... 15 4.3.1 DESCRIPTION ...... 15 4.3.2 BIOLOGIE ...... 15 4.4 le BLACK BASS ...... 16 4.4.1 DESCRIPTION ...... 16 4.4.2 BIOLOGIE ...... 17 4.4.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION ...... 17 4.5 Le Sandre ...... Erreur ! Signet non défini. 4.5.1 DESCRIPTION ...... Erreur ! Signet non défini. 4.5.2 BIOLOGIE ...... Erreur ! Signet non défini. 4.5.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION ...... Erreur ! Signet non défini. 4.6 le carpe argentée ...... 18 4.6.1 DESCRIPTION ...... 18 4.6.2 BIOLOGIE ...... 19

4.6.3 DISTRIBUTION ...... 19 4.7 BARBUS ...... 19 4.7.1 DESCRIPTION ...... 20 4.7.2 BIOLOGIE ...... 20 5 Historique des point d’eau de la wilaya de Tlemcen ...... 20 5.1 Le barrage ...... 21 5.2 Le barrage de ...... 21 5.3 Le barrage Sikkak...... 22 5.4 Le barrage el Maffrouche ...... 22 5.5 Le barrage de ...... 23 5.6 Oued Tefna ...... 24 Figure13 : situation de bassin versant de Tafna (Tlemcen) ...... 24 6 Génétique des poissons d’eau douce ...... 26 6.1 Les principales forces évolutives ...... 26 6.2 La diversité génétique des poissons d’eau douce ...... 26 6.3 La conservation génétique des poissons d’eau douce ...... 27 6.4 Amélioration génétique des poissons d’eau douce ...... 27 7 Matériels et méthodes ...... 29 7.1 Potentialités de la pisciculture continentale en Algérie ...... 29 7.2 Délimitation géographique des sites d’étude de la wilaya de Tlemcen ...... 30 7.3 Description des zones d’etudes ...... 32 7.3.1 le bassin versant de la Tafna ...... 32 7.3.2 Barrage el izdihar ...... 32 7.3.3 Barrage El Meffrouche ...... 33 7.3.4 Barrage Hammam Boughrara...... 33 7.3.5 Barrage sekkak ...... 34 7.4 Echantillonnage et techniques de pêche ...... 35 7.4.1 Choix d’echantillons ...... 35 7.4.2 Lecture des écailles ...... Erreur ! Signet non défini. 7.4.3 Materiels utilisée ...... 36 7.5 Traitement statistique ...... 37 8 Resultats et Interprétation ...... 38 8.1 Mensurations corporelles ...... 38 8.1.1 Analyse descriptive...... 38 8.1.2 Variation des individu ...... 39 8.1.3 Caracterisation morphométrique ...... 43 8.1.4 Caracterisation de la qualite de l’eau dans les zones d’étude ...... 43

Liste des Figures

Figure 01: Schema representative de différentes parties du corps de poisson d’eau douce ...... 4

Figure 02: L’Ablette (Alburnus alburnus)...... 12

Figure 03 : Carpe commune (cyrpinus carpio ) ...... 13

Figure 04: Le gardon (Rutilus rutilus) ...... 15

Figure 05: Black Bass(Micropterus salmoides)...... 16

Figure 06 : Sandre ...... Erreur ! Signet non défini.

Figure07 : Carpe argentée (Hypophthalmichthic molitrix)...... 18

Figure 08 : Barbus (Barbus barbus) ...... 19

Figure9: situation de bassin versant barrage sidi abdelli(Tlemcen)...... 21

Figure10 : situation de bassin versant barrage sekkak (Tlemcen)...... 22

Figure11: situation de bassin versant barrage Meffrouche (Tlemcen)...... 23

Figure 12: situation de bassin versant barrage Hammam boughrara (Tlemcen)...... 23

Figure15 : représentation cartographique des zones d’etude dans la wilaya de Tlemcen...... 30

Figure17: Barrage el izdihar-sidi abdeli .(photo originale)...... 33

Figure19: Barrage Hammam boughrara . .(photo originale)...... 34

Figure20: Barrage Sekkak.(photo originale) ...... 34

Figure21 : Les déférentes mensurations corporelles effectuées...... 36

Figure22. : Mensurations réalisées sur l’écaille d’un poisson de 3 années (Bouhbouh, 2002)...... Erreur ! Signet non défini.

Figure24 : présentation des mensurations corporelles par ACP chez la population etudiée...... 40

Figure25 : Arbre hiérarchique utilisant la moyenne(entre classes) chez la population de carpe...... 41

Figure 26 : Distribution individuel des observations selon les quatre régions...... 42

Liste des tableaux

Tableau 01 : Composition entre la viande de poisson et les autre viande (Braekkan , 1976) ...... 7

Tableau02 :les poissons d’eau douce en Algerie ...... 10

Tableau 03 : representation des points d’eau douce de la wilaya de Tlemcen (DPRH, 2017) ...... 31

Tableau04 :répartition de la population péché selon la région...... 35

Tableau05 :Analyse descriptive des mensurations corporelles chez les poissons péché ...... 39

Introduction Géneral

Introduction

Les poissons d’eau douce représentent une partie importante de la biodiversité. Ils ont une très grande valeur économique et sociale. De plus, avec près de 30 000 espèces vivantes (Moyle et Cech 2004), il s’agit du groupe de Vertébrés (total = environ 50 000 espèces) qui est de loin le plus diversifié (Hickman et al. 2006). La diversité en poissons d’eau douce est aussi particulièrement surprenante. Ainsi, bien qu’il y ait 10 000 fois plus d’eau salée dans les mers et océans que d’eau douce dans les lacs et rivières, les poissons d’eau douce représentent un peu plus de 40 % de la diversité en espèces de poissons (Moyle et Cech 2004). Cette diversité disproportionnée pourrait s’expliquer par la très grande fragmentation des habitats d’eau douce comparée aux eaux salées, ce qui pourrait favoriser la divergence et la spéciation allopatrique.

Par sa biologie et son apparence, un poisson d’eau douce ne diffère pas essentiellement d’un poisson d’eau de mer, et plusieurs poissons d’eau douce ont leurs proches parents dans la mer. Au total, parmi les 22000 espèces de poissons connus 8500 fréquentent les eaux douces

Les études sur les poissons d'eau douce de l'Afrique du Nord ont débuté il y a environ 130 ans, lorsque les premiers explorateurs européens se sont intéressés à la région. Ainsi, C. von Fritsch, E. Rothschild, F.W. Riggenbach, J. Rein, C.A. Payton et E.Hartert envoyèrent plusieurs collections de poissons aux ichtyologistes de l'époque.

Les études sur l’ichtyofaune des eaux continentales de l’Algerie n’ont pas connu un grand essor, en comparaison avec celles dédiés aux poissons marins. Les recherches ont surtout porté sur la Systématique et la répartition spatiale. Cet étude réalisées sur les poisons d’eau douces de la Wilaya de Tlemcen à des régions differents. La présente étude a été axée sur deux objectifs : -Actualiser les données existantes sur l’ichtyofaune de wilaya de tlemcen à travers un catalogue de répartition des espèces -Une étude biométrique des poissons d’eaux douce afin d’essayer de comprendre et de justifier les différences encore mal définies entre les espèces.

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Introduction

Ce mémoire est subdivisé en trois chapitres : Le premier chapitre comprend une clé de détermination des espèces avec des fiches pour chaque espèce. Une description générale. Le deuxiemme chapitre relative aux poissons des eaux continentales de monde, d’Algerie et de la wilaya de tlemcen.et une clé de determination des poissons de la wilaya. Le troixiemme chapitre relative aux génétique des poisson d’eau douce et historique sur les déférents regions étudiées.

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Chapitre 1: Presentation de poisson d’eau douce

Chapitre I :

1 Description generale des poisson d’eau douce 1.1 Phylogénie des poissons d’eau douce :

Les poissons d’eau douce sont des vertébrées aquatiques avec des branchies, pourvus de nageoires et dont le corp est le plus souvent couvert d’écailles. On les trouve en eau douce. Les poissons d’eau douce jouent un role fondamental dans la vie humaine.Ils représentent une source de nourriture non négligeable à coté des végétaux et du bétail, qu’ils soient pèchés ou élevés en pisciculture.Ils sont aussi exploités à des fins récréatives et exposées dans de grands aquariums publics.Ils ont également un role important dans l’écosystème en contribuant notamment au cycle de carbone(AZZOUZI , 2013)

1.2 Identification

La plupart des poissons d’eau douce sont faciles à reconnaitre, mais il existe des groupes, comme celui des Salmonidés qui présentent des difficultés même pour les spécialistes qui ne sont pas d’accord entre eux dans la distinction entre espèces ou sous-espèces.

Tous d’abord la tête est la partie qui va de l’extrémité du museau jusqu’au bord postérieur de l’opercule, c’est là que commence le tronc et il va jusqu’à l’anus,le reste du corps constitue la queue.

Les rayons des nageoires sont rigides, constitués d’épines osseuses (rayons épineux, nageoires épineuses), comme la première dorsale de la Perche, ou bien ils sont mous, fourchus, comme dans la seconde dorsale du même poisson d’eau douce.

La nageoire placée après l’anus se nomme anale et avec la dorsale et la caudale ,elle appartient à l’ensemble des nageoires impaires, alors que les pectorales et les ventrales sont paires et placées de part et d’autre du tronc.

Le long des flancs s’étendu de ligne mince, c’est la ligne latérale. Elle est incomplète chez certains poissons. Ce caractère peut être utilisé pour identifier certaines espèces. Les connaissances actuelles sur la biodiversité sont parsemées d’incertitudes. Par exemple, bien que la diversité en espèces représente une mesure déjà trop simple pour décrire la biodiversité, le nombre total d’espèces sur terre demeure inconnu et seulement une partie des espèces sont décrites (May 1988). En effet, on estime qu’il existe entre 5 et 25 millions d’espèces et moins de deux millions ont été décrites à ce jour (Lomolino et al. 2006). Considérant le contexte actuel de crise majeure d’extinction (Vitousek et al. 1997, Sala et al. 2000, Jelks et al. 2008), il est inévitable qu’une partie de la biodiversité disparaitra avant d’avoir été étudiée ou même nommée (« Linneanshortfall »; Lomolino et al. 2006). Afin d’approfondir nos connaissances fondamentales sur la biodiversité ainsi que pour

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Chapitre II : conserver cette diversité, il semble indispensable de décrire et d’être en mesure d’identifier composantes de la diversité.

Figure 01: Schema representative de différentes parties du corps de poisson d’eau douce

Plusieurs techniques d’identification des populations sont susceptibles d’etre utilisées mais avec des efficacités variable:

- L'étude des caractères méristiques: (nombre de vertébrés, d'écailles sur la ligne latérale, de branchiospines, etc.) ou morphométriques (longueur, hauteur poids corporel, etc ) montre qu'il existe une variation graduelle - Les techniques de cytogénétique: telles que le banding coloration déiférentielle de fragment chromosomiques qui permettent d’identifier les réarrangements du caryotype entre populations. - Observation du polymorphisme des proteins: montre souvent des faibles niveaux de variabilité, cépendant suffisant pour caractériser les différents stocks des poisons d’eau douce. - Les récentes techniques de génétique moléculaire: permettre l’étude de l’AND génomique, ribosomique ou mitochondrial.

1.3 ALIMENTATION

 Cyprinuscarpio

Concernant l'alimentation, la carpe est une espèce omnivore ,opportuniste et benthophage .Elle 4

Chapitre II : fouille jusqu'à 15 cm au fond vaseux (Dosdat et al,1996).Le régime alimentaire est extrêmement diversifié, les Cyprinidés s'alimentant à tous les niveaux trophiques :végétaux supérieurs, phytoplancton, zoo plancton, zoobenthos,bacteria.Un grand nombre de caractères morphologiques et physiologiques sont lies à cette diversité et versatilité dans le régime alimentaire aidant à la capture, la réduction et la digestion des proies (Billard, 1995). La nourriture consiste en puces d'eau, larves de diptères et autres insectes aquatiques, déversent de divers petits mollusques, des grains des plantes soudes, algues (Losange, 1999). Les poissons ont besoin de quantités importantes de protéines dans leur ration (327 de la ration pour le régime des carpes adultes) .Le reste de la ration est constitué de lipides, de glucides en quantités variables, de substances minérales de vitamines. Ce besoin important en protéines résulte de plusieurs causes dont les plus importantes sont : Toutes les protéines ingérées n'ont pas le même coéfficient de digestibilité. Ce coéfficient est supérieur pour les protéines d'origine animale par rapport aux protéines végétales.

 Barbusbarbus

Grâce à ses barbillons, le barbeau détecte sa nourriture sur le fond, dans la végétation aquatique ou sous les graviers et les galets qu’il retourne avec son puissant museau. Il mange surtout desvers, des larves, des mollusques et des crustacés d’eau douce. Sa préférence vaux insectes aquatiques, à tous stades de leur évolution : larve, nymphe. Il s’attaque aux œufs et aux alevins des salmonidés (Anonyme, 2008).

1.4 REPRODUCTION

 Cyprinus carpio

La période de reproduction de la carpe démarré à juin, lorsque les eaux ont attaint une temperature d’au moins 15°c. Les males deviennent plus agités et comme tous les cyprinidés ils se couvrent de boutons blanchâtres. Suivis des mâles, les femelles se rendent dans des eaux plus basses où la végétation est particulièrement des seouaux à bord des réseaux.Là, elles déposent de 50,000 à 15,000,000 œufs de petite diametr . L’incubation duré de 1 à 2 semaines,selon les conditions ambiantes,à la suite de la quelle naissent des alevins longs de 5mm . La croissance est assez rapide: ils présent 500 gramme de 2 ans et presque 1 kg au bout de 3 ans(Anonyme, 2008).

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Chapitre II :

 Rutilus rutilus

Le gardon fraie le mois d’avril à juin, quand l’eau attaint une temperature d’aumoins de 10° c . La fraie a lieu sur des bas-fonds tranquilles, près des rives, sur un sol pierreux. Le gardon migrateur des eaux saumâtres recherché pour frayer les parties inférieures des cours d’eau. Les males arrivent sur les places de fraie, les femmeles montrent une éruption caractéristique de petits tubercules de fraie gris blanc qui poussent sur la tête et le dos. Après l’arrivée des femelles,les males séjournent un certain temps sur les places de fraie. Le nombre des ovules est généralement de 5000 à 100000, chez les forms qui émigrent,il dépasse 200000 pour une seule femelle. Les œufs ont environ1 mm de diametre, sont légèrement visqueux, et se fixent aux pierres et aux plantes.L’incubation dure de 4 à 10 jours, et depend de la température. Lalarve (Anonyme, 2008).

1.5 Maladie des poissons d’eau douce

Les connaissances sur les maladies des poissons à l’échelle mondiale ont été approfondies où la pisciculture s’est beaucoup développée et a permis des productions industrielles afin de répondre à la demande d’un marché international. C’est cette intensification de la production qui a engendré de facto l’apparition de maladies qui ont causé d’importantes pertes dans les fermes piscicoles. Comme tout élevage en difficulté les acteurs de la filière poisson ont encouragé la recherche qui pouvait trouver l’explication et la thérapie nécessaire aux mortalités des poissons dans leurs exploitations. C’est ainsi que l’étude sur les maladies des poissons ou ichtyopathologie a connu un grand intérêt.

1.6 Biologie des poissons d’eau douce

L'appartenance de deux individus à une même espèce a été déterminée d'après leur degré de ressemblance morphologique. Il est peu à peu apparu que l'application de ce critère (qualifié de typologique, car il définit une espèce par un type morphologique) conduisait parfois à des conclusions erronées. Les difficultés rencontrées dans l'application du concept typologique et l'émergence de la théorie de la sélection naturelle, accordant une place importante à la diversité individuelle au sein de l'espèce, ont peu à peu conduit les taxonomistes à adopter l'interfécondité, et non plus la similitude, comme principal critère d'appartenance à une même espèce. Celle-ci est donc désormais comme un ensemble d'individus contemporains qui, dans les conditions naturelles, ont une probabilité non nulle d'engendrer une

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Chapitre II : descendance commune fertile (Mayr, 1974). Ce concept est qualifié de biologique, car sa définition est de nature biologique.

1.7 NUTTRITION

Tous les poissons d'eau douce présentent quasiment les mêmes grands traits nutritionnels.

Comme tous les poissons de mer, ils sont riches en protéines de très bonnes qualités et en oméga 3, des acides gras polyinsaturés peu présents dans les autres aliments et qui jouent un rôle actif dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires. Leur chair renferme aussi de nombreux minéraux tels que le phosphore, le magnésium, le zinc, le cuivre, le sélénium, les vitamines du groupe B.

Le poisson d’eau douce à un éffet conservateur sur le volume de substance grise, réduisant de ce fait le risque d’Alzheimer. . ( Radiological Society of North America 97th Scientific Assembly and Annual Meeting

Tableau 01 : Composition entre la viande de poisson et les autre viande (Braekkan , 1976)

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Chapitre II :

1.8 Economie et aquaculture

En 2008 l’aquaculture mondiale a produit 28,8 millions de tones, alors que début des années 1950, cette production ne dépassait pas le million de tones. En 1970 la part de aquaculture dans la production totale de poisons était de4 /°, en 1980 de 8/°, alors qu’en 2002 la production est arrive à 30/° et en 2008 à 36,9/°.Un peut plus de la moitié des élevages sont en eau douce, et les espèces les plus élevées sont les cyprinidés(carpe) et des cichlidés(tilapia). Les principaux pays producteurs sont la Chine, les Philippines,la Corée du Sud et le Japon,depuis 1970, la production a connu une croissance annuelle moyenne 8,8/. Il s’agit de la plus forte expansion dans le secteur de la production alimentaire.

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CHAPITRE 2: les poisons d’eau douce dans le monde et dans l’algerie et Tlemcen

Chapitre II :

2 Les poissons d’eaux douce dans le monde

Les poissons représentent une partie importante de la biodiversité. Ils ont une très grande valeur économique et sociale. De plus, avec près de 30 000 espèces vivantes (Moyle et Cech 2004), il s‟agit du groupe de Vertébrés (total = environ 50 000 espèces) qui est de loin le plus diversifié (Hickman et al. 2006). La diversité en poissons d’eau douce est aussi particulièrement surprenante. Ainsi, bien qu’il y ait 10 000 fois plus d‟eau salée dans les mers et océans que d’eau douce dans les lacs et rivières, les poissons d’eau douce. Représentent un peu plus de 40 % de la diversité en espèces de poissons (Moyle et Cech 2004). Cette diversité disproportionnée pourrait s’expliquer par la très grande fragmentation des habitats d’eau douce comparée aux eaux salées, ce qui pourrait favoriser la divergence et la spéciation allopathique.

3 Les poissons d’eau douce en algerie

Sur la base de données bibliographique portant sur l’ichtyofaune des eaux continentales d’Algérie, nous avons dressé un inventaire exhaustif de 67 espèces appartenant à 27 familles et 45 genres : 47 sont autochtones dont 6 endémiques et 20 introduites. Ce peuplement est caractérisé par la prédominance des Cyprinidae (18 espèces) et des Cichlidae (8 espèces). Toutefois, certaines déterminations sont sans doute inexactes ou devront au moins être confirmées. En Algérie, en plus des conditions climatiques difficiles, les eaux continentales sont soumises à d’importantes perturbations anthropiques induisant d’une part, la fragmentation des milieux et l’isolement des populations et d’autre part, des modifications profondes des communautés de poissons se traduisant par une perte de diversité et/ou des déséquilibres démographiques. Il est donc impératif d’actualiser la liste des espèces de poissons de ce pays, de définir les associations rencontrées et de quantifier les impacts des perturbations humaines pour la restauration et la gestion durable et rationnelle de ces milieux fragiles. En Algérie, cette ichtyofaune est caractérisée par la prédominance des éléments de la famille des Cyprinidae avec 11 genres et 18 espèces et dans une moindre mesure, les Cichlidae (5 genres, 8 espèces), les Mugilidae (3 genres, 5 espèces) et les Cyprinodontidae (1genre, 4 espèces). (Doadrio, 1994 ; Azeroual et al. 2000).

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Chapitre II :

Tableau02 :les poissons d’eau douce en Algerie

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Chapitre II :

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Chapitre II :

4 Les poissons d’eau douce de la wilaya de Tlemcen :

Au total 8 espèces de poisson sont été recensés .Ces espèces appartiennent aux 3 familles et 3genres.

4.1 l’ABLETTE

Figure 02: L’Ablette (Alburnus alburnus).(photo oeiginale). Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Ostéichtyes Super ordre : Ordre : cypriniformes Famille : cyprinidae

Genre : Alburnus Espèce : Alburnus alburnus

4.1.1 DESCRIPTION

L'ablette est un petit poisson. La morphologie de son corps laisse apparaître sur son dos des reflets "gris-bleu" et sur le ventre et les flancs des couleurs argentées, ses nageoires sont généralement "gris- pâles". Une des caractéristiques de l'ablette est sa bouche. En effet elle est à la fois oblique et orientée vers la surface, ainsi l'ablette peut se nourrir (ainsi à la tombée du jour on peut parfois apercevoir des ronds sur l'eau, l'ablette happe les insectes à la surface). La nageoire anale est plus large que la nageoire dorsale. On peut rencontrer enormément de sortes d'ablettes; la morphologie du poisson est très variable on peut ainsi observer des spécimens dont la taille varie de 12 à 25cm, pour un poids qui se situe aux alentours

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Chapitre II :

de 20 à 50 grs (toutefois des individus allant jusqu'à 200 grs on déja été capturés).

4.1.2 BIOLOGIE de l’espèce

Le plus souvent on rencontre l'ablette nageant en véritables bancs jusqu'à 100 poissons. Ce poisson blanc vit dans les eaux claires et stagnantes (il n'est pas rare d'en voir pourtant en canal). Entre le mois d'Avril et Juin, c'est la période de fraie. Le mâle présent des tubercules nuptiaux sur le dos et les flancs, et les nageoires sont orangées. La ponte s'effectue près des rives au calme. Les oeufs (1000 à 2000 par femelle) adhèrent aux plantes et incubent pendant 2 à 3 semaines. 4.1.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION

.Dans les étangs, les canaux, les lacs et les rivières on la voit jouer dans les calmes, les remous, enbordure des courants à la recherche de petits insectes et des larves. Par beau temps, elle se tient très près de la surface, dès que le temps se rafraichit, elle descend entre deux eaux et avec les eaux froides d'hiver elle se tient postée près du fond 4.2 La Carpe :

Figure 03 : Carpe commune (cyrpinus carpio ) .(photo oeiginale).

Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Ostéichtyes Super ordre : Teléostéens Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae

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Chapitre II :

Genre : Cyprinus Espèce : cyrpinus carpio

4.2.1 DESCRIPTION

Le corps est allongé et plus ou moins haut, la carpe est généralement brune sur le dos, dorée sur les flancs et jaune sur l'abdomen. Les écailles sont grandes : 33 à 40 le long de la ligne latérale. La bouche protractile est munie de 4 barbillons (2 longs et 2 courts).

Les carpes dites "miroirs" ont une écaillure incomplète, les carpes "cuir" en sont dépourvues

Taille : de 25 à 100 cm. Poids 27kgs pour 1m.

4.2.2 BIOLOGIE de l’ espèce

La Carpe vit dans les eaux lentes ou stagnantes à fond sablo-vaseux et riche en végétation.

La reproduction a lieu de juin à juillet dans la végétation des eaux peu profondes. Le mâle présente alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (l00000/kg de femelle) incubent pendant 3 à 8 jours.

La carpe est surtout active à partir du crépuscule.

4.2.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire de l'Asie mineure, Gervais (1897) situe son introduction sous François 1er (16ème siècle) alors que Gadeau de Kerville (1897) signale déjà Sa présence au 13ème siècle; elle fut en fait vraisemblablement introduite par les Romains durant l'occupation de la Gaule (Pellegrin, 1943 Spillmann, 1961, d'Aubenton et Spillmarin, 1976, Grégoire,1983).

La pisciculture de la carpe très répandue au moyen-âge, a permis la sélection de nouvelles souches (Vallois 1901).

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Chapitre II :

4.3 Le Gardon :

Figure 04: Le gardon (Rutilus rutilus)(wikipidia)

Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Ostéichtyes Super ordre : Teléostéens Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae Genre : Rutilus Espèce : Rutilus rutilus

4.3.1 DESCRIPTION Le corps est aplati latéralement, le dos plus ou moins haut est vert-bleu, les flancs argentés ont quelques reflets dorés; le ventre est blanc-rouge, les nageoires pelviennes et anale sont rouges. La bouche est étroite, les écailles sont grandes (42 à 45 le long de la ligne latérale), les yeux sont rouges.

Taille : de 15 à 30 cm jusqu'à 45 cm. Poids : 200 grs jusqu'à 2,4 kgs.

4.3.2 BIOLOGIE

Le gardon est répandu dans les eaux stagnantes et lentes, c'est une espèce très résistante à la pollution des eaux.

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Chapitre II :

En période de reproduction (Avril-juin), les mâles se parent de tubercules nuptiaux. Les ovules (50 000 à 100 000 par femelle) sont pondus dans la végétation des eaux peu profondes. L'incubation dure 1 à 2 semaines. Les larves et les adultes vivent en bancs parmi la végétation.

4.4 le BLACK BASS

Figure 05: Black Bass(Micropterus salmoides).(wikipidia))

Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Actinopterygil Super ordre : Acanthopterygil Ordre : perciformes Famille : Centrarchidae

Genre : Micropterus Espèce : Micropterus salmoides

4.4.1 DESCRIPTION

Le black-bass à grande bouche a une forme allongée et trapue. La nageoire dorsale est presque complètement séparée en deux. parties distinctes. Les nageoires pelviennes sont insérées à l'aplomb des nageoires pectorales

La bouche est grande, la mâchoire supérieure dépasse le bord postérieur de l'œil. L'opercule est recouvert d'écailles, son bord libre se termine par une pointe molle. La coloration générale du corps est

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Chapitre II :

vert bronze, le ventre est blanc. Taille : Elle peut atteindre 30 à 80 cm.

4.4.2 BIOLOGIE

Il fréquente les milieux aquatiques de plaine, riches en végétation. La reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau atteint environ 15 à18°C. La fécondation et l'incubation des oeufs se déroulent sur un nid préparé par un des parents (le mâle), et qui en assure seul une protection farouche.

Cette période de protection s'étend encore pendant 2 à 3 semaines après l'éclosion. La fécondité est moyenne (de 4000 à plus de 10000 ovules par kg de femelle). La période d'incubation est variable suivant la température (de 85 à 105 degrés/jours) (Wurtz-Arlet, 1952).

La croissance est plus ou moins rapide suivant les conditions thermiques, elle peut être très importante dès la première année (Allardi, 1973).

Le régime alimentaire, après un stade zooplanctonophage devient strictement carnassier et ichtyophage.

4.4.3 ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire du continent nord américain le black-bass à grande bouche a été introduit en Grande- Bretagne en 1878-1879 (Anonyme, 1898), puis en 1883 aux Pays-Bas et en Allemagne La répartition actuelle est très morcelée et sensiblement méridionale. Il ne semble pas que ce poisson soit en phase d'expansion.

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Chapitre II :

4.5 le carpe argentée

Figure07 : Carpe argentée (Hypophthalmichthic molitrix). .(photo oeiginale).

Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Ostéichtyes Super ordre : Teléostéens Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae Genre : Hypophthalmichthic Espèce : Hypophthalmichthic molitrix

4.5.1 DESCRIPTION

La carpe argentée est reconnaissable à sa forme allongée et à son oeil situé sous le niveau de la bouche. Elle a le corps haut et comprimé latéralement ; le dos est sombre, les flancs et le ventre gris chez les adultes et argentée chez les jeunes (jusqu'au 3ème été). La tête est large, la bouche supère est dépourvue de barbillon. L’oeil est situé audessous de la ligne médiane du corps. La face ventrale forme une carène arquée de l'orifice branchial à la base de la nageoire anale. Les écailles sont petites, au nombre de 110-124 le long de la ligne latérale.

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Chapitre II :

4.5.2 BIOLOGIE

Dans son pays d'origine, la Chine, la fraie se déroule en été lorsque la température de l'eau est voisine de 23-24°C les oeufs (jusqu'à 500 000 par femelle) dérivent dans le courant. Après la résorption de leur sac vitellin, les alevins se déplacent vers les zones calmes des fleuves ; à ce stade ils se nourrissent de zooplancton. Lorsque leur taille atteint 6 à 10 cm, ils changent de régime alimentaire et deviennent phytoplanctonophages. L'amour argenté, poisson planctophage, ne se nourrit que d'algues unicellulaires et de plancton végétal. L'action de l'amour argenté, complémentaire à celle de l'amour blanc, permet de clarifier l'eau et d'empêcher la formation de vase.

4.5.3 DISTRIBUTION

La carpe argentée est originaire des cours d'eau tièdes et profonds et des lacs de chine et du bassin de l'Amour. Elle a été introduite au Maroc, en 1981 en provenance de la Hongrie, pour lutter contre la prolifération de la végétation aquatique dans les canaux d’irrigation du Loukkos.

4.6 BARBUS

. Figure 08 : Barbus (Barbus barbus) .(photo oeiginale).

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Chapitre II :

Règne : Animal Embranchement : Vertébrés Classe : Ostéichtyes Super ordre : Teléostéens Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae Genre : Barbus Espèce : Barbus barbus

4.6.1 DESCRIPTION

Les écailles à stries parallèles au nombre de 32-35 le long de la ligne latérale et 2-3 entre la base des ventrales et la ligne latérale. Le Corps est brunâtre au-dessus, blanc argenté au-dessous ; une bande sombre au-dessus de la ligne latérale, de la tête jusqu'à la base de la nageoire caudale.

4.6.2 BIOLOGIE

Le barbeau est un poisson rhéophile. Il fréquente les eaux claires et courantes, mais pas trop froides. Son régime alimentaire est très varié. Il est constitué de macroinvertebrés, de zooplancton, d’algues et de débris de végétaux. La période de reproduction est printanière et se produit quand la température dépasse 14-16°C. La ponte s’effectue sur le fond. Pendant cette période, les barbeaux sont couverts de tubercules blanchâtres.

5 Historique des point d’eau de la wilaya de Tlemcen

Les principales ressources en eau souterraines de la wilaya de Tlemcen se résumeraient comme illustré dans la figure 1 (Bensaoula et Collignon, 1986) : 1. Les nappes alluviales 2. Les grands aquifères contenus dans les formations détritiques du Néogène telles que la nappe de Maghnia, d’ du plateau de Sidi Senouci, etc…

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Chapitre II :

3. Les grands aquifères karstiques des monts de Tlemcen.

5.1 Le barrage Beni Bahdel

C’est le plus ancien barrage de la région. Il a été réalisé au temps de la colonisation française. Ses eaux ont été destinées au départ à la mise en valeur de la plaine de Maghnia. La conjoncture climatique a fait que les eaux ont été détournées pour assurer l’A.E.P de la ville d’Oran qui souffrait d’un manque d’eau énorme. Le manque d’eau dans la ville d’Oran est en voie de règlement, particulièrement par l’approvisionnement à partir d’autres sources (autres barrages et station de dessalement des eaux). (Bensaoula et M. Adjim , 2008)

5.2 Le barrage de Sidi Abdelli

Les eaux de ce barrage ont été initialement destinées à l’irrigation. A la suite du déficit pluviométrique enregistré dans l’ouest Oranais dès le début des années 1980, les eaux mobilisées par ce barrage ont été réaffectées pour l’approvisionnement de la ville d’Oran, la ville de Sidi Bel Abbés et toutes les agglomérations qui se trouvent dans ce couloir.( Bensaoula et M. Adjim , 2008)

Figure9: situation de bassin versant barrage sidi abdelli(Tlemcen).(A.N.A.T)

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Chapitre II :

5.3 Le barrage Sikkak

Ce barrage au départ a été prévu pour la mise en valeur agricole des plaines d’Hennaya et d’. Dès l’achèvement des travaux, une adduction pour assurer un transfert des eaux vers le G.U.T, a été posée. Les volumes d’eau refoulés sont peu important 7HM3/an (Année de mise en service 2006).

Figure10 : situation de bassin versant barrage sekkak (Tlemcen). ).(A.N.A.T)

5.4 Le barrage el Maffrouche

Le barrage d’el Maffrouche a ….. en 1963, il est à deux km à l’est du village de Terny ,il s’étend sur une superficie de 200 Ha. Le barrage est alimenté principalement par oued Meffrouche et oued Nachef

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Chapitre II :

Figure11: situation de bassin versant barrage Meffrouche (Tlemcen). ).(A.N.A.T)

5.5 Le barrage de Hammam Boughrara

Il a ppartient au sous-bassin versant de l’oued Mouillah (largement partagée avec le Maroc) (mise en eau en 1999). Ce basin est limité par un périmètre de 241km et compose dans sa majorité par les plaines d’Angad (située à Oujda en territoire Marocain) et celle de Zrigua (située à Maghnia en territoire Algérien). (El Haouati, Guechaoui et Arab, 2013).

Figure 12: situation de bassin versant barrage Hammam boughrara (Tlemcen).

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Chapitre II :

5.6 Oued Tefna

Il est limité at nord par les monts des Traras, au sud par les monts de Tlemcen,à l’est par djebel et à l’ouest par les monts de Beni Snassen au Maroc. Son principal cours d’eau est la Tafna, long de 170 km, prend sa source dans les monts de Tlemcen au niveau de Ghar Boumaaza à environ 1100m d’altitude, et continue son parcours orienté vers le nord-est pour se déverser dans le méditerranée à l’ouest de la villz de Beni Saf.

Figure13 : situation de bassin versant de Tafna (Tlemcen) ).(A.N.A.T)

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Chapitre3 : Génétique des poissons d’eau douce

Chapitre III : 6 Génétique des poissons d’eau douce

6.1 Les principales forces évolutives

Les forces évolutives ont largement été étudiées dans un contexte de génétique des populations. les quatre principales forces agissant à ce niveau sont la mutation, la dérive génétique, le flux génique et la sélection naturelle (Wright 1931). Les forces évolutives ont été étudiées dans un contexte biogéographique. À cette échelle, les principales forces influençant l’évolution de la biodiversité sont la spéciation, l‟extinction et la migration (Lomolino et al. 2006). Il existe donc certains liens entre les forces évolutives agissant à ces deux niveaux d’organisation. Ces deux forces permettent ainsi le déplacement de la biodiversité. De même, la mutation et la spéciation sont toutes deux des forces produisant de la nouvelle diversité. Les niveaux d‟organisation intraspécifique et interspécifique sont aussi influencés par la perte de diversité. L‟homogénéisation génétique parfois causée par la dérive génétique et la sélection peut se comparer à l‟extinction. Le développement génétique permet aux groupes génétiques de conserver une histoire évolutive indépendante et donc d’achever le processus de spéciation. Contrairement aux barrières écologiques ou causées par la sélection sexuelle, lesquelles peuvent disparaitre lors de changements environnementaux, les incompatibilités génétiques représentent des barrières permanentes (Muller 1939, Coyne et Orr 2004, Seehausen 2006, Taylor et al. 2006, Vonlanthen et al. 2012).

6.2 La diversité génétique des poissons d’eau douce

La diversité génétique des organismes vivants constitue un des fondements de la biodiversité globale de notre planète, au même titre que la variété des espèces et des écosystèmes. La diversité des gènes observée au sein d’une espèce et de ses populations est le fruit de mutations sur le génome, de recombinaisons, du flux et de la dérive génétique, ainsi que d’adaptations locales aux conditions environnementales (en réponse à la sélection naturelle). Les individus dont les gènes procurent un avantage sélectif sur les autres individus de la population, dans des conditions environnementales définies, présentent un meilleur taux de reproduction. Avec le temps, la fréquence de ces gènes va donc augmenter au sein de la population. La possibilité de s’adapter en permanence aux conditions de l’environnement dépend donc de l’éventail de gènes présent dans la population. C’est pourquoi la diversité génétique est un facteur déterminant pour la pérennité des espèces et leur évolution (Reed D. H., Frankham R. 2003). En l’absence de toute diversité génétique, aucune adaptation à un changement environnemental n’est possible. Sa préservation représente donc un enjeu majeur en biologie de la conservation.

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Chapitre III : Autrement dit, plus la diversité génétique est grande au sein d’une population, plus sa capacité de résilience est élevée et donc ses chances de survie importantes. La diversité génétique peut être intra-populationnelle (entre individus de la même population) ou inter-populationnelle (entre individus de différentes populations). Cette dernière représente une mesure de différenciation génétique entre populations couramment utilisée. Plus les différences génétiques observées entre populations sont importantes, plus la part de la diversité inter-populationnelle est grande par rapport à la diversité génétique totale d’une espèce

6.3 La conservation génétique des poissons d’eau douce

Les caractéristiques génétiques d’une population se modifient sans cesse sous l’effet combiné de la sélection naturelle et de la dérive génétique. L’influence de ces facteurs est étroitement liée à la taille de la population. Les petites populations isolées sont particulièrement vulnérables aux effets de la dérive génétique. C’est pourquoi elles sont généralement plus exposées aux effets négatifs de la consanguinité. Cette dernière peut contribuer à la disparition de la population lorsque la diversité génétique est faible et que s’accumulent les allèles délétères. 6.4 Amélioration génétique des poissons d’eau douce

L'amélioration qualitative et quantitative de la production piscicole dispose d'un ensemble de méthodes génétiques particulièrement diversifiées. Certaines méthodes théoriquement très efficaces comme la sélection familiale s'avèrent particulièrement difficiles à mettre en oeuvre. En effet, l'environnementet le mode d'élevage perturbant l'estimation du potentiel héréditaire des sujets, il devienttrès difficile et surtout coûteux d'élever indépendamment les dizaines de familles nécessaires à cette estimation (GJEDREM, 1983). La recherche de caractères zootechniquement intéressants a été stimulée par la pratique de la reproduction artificielle, qui permet le repérage et la conservation de géniteurs présentant des phénotypes originaux. Les méthodes d'amélioration génétique qui utilisent la variabilité génétique additive comprennent les différents modes de sélection. Ces méthodes de sélection reposent sur le choix des individus les plus aptes à transmettre à leur descendance une amélioration des caractères quantitatifs ou qualitatifs définis par le sélectionneur. En plus des moyens classiques que sont les croisements de souches (variabilitéde dominance) et la sélection (variabilité additive), une amélioration des performances (croissance, résistance accrue à certaines infections) peut être attendue de l'utilisationde méthodes ponctuelles de manipulations chromosomiques conduisant à la stérilité. Ces méthodes de cytogénétique permettent de multiplier le nombre haploïde n de chromosomes (polypioïdie) et de choisir l'origine de ces stocks chromosomiques qui peut être uniquement soit maternelle (gynogénèse), soit paternelle (androgénèse). 27

Chapitre III : Il est possible d'entreprendre l'amélioration génétique d'une lignée d'élevage de poisson d’eau douce en s'attachant à la succession des différentes étapes que sont : — le choix rationnel des souches, — l'optimisation de la sélection des reproducteurs — le croisement terminal entre lignées permettant de mettre à profit une vigueur hybride ou une complémentarité entre caractères (CHEVASSUS, 1983).

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Materiels et méthodes

Matériels et méthode

7 Matériels et méthodes 7.1 Les bassin versant continentale en Algérie

L'Algérie compte 17 bassins-versants (1 Chelif ; 2 Côtiers Algérois ; 3 Côtiers Constantinois ; 4 Côtiers Oranais ; 5 Chott Hodna ; 6 Chott Melrhir ; 7 Hauts Plateaux Constantinois ; 8 Hauts Plateaux Oranais ; 9 Isser ; 10 Kebir Rhumel ; 11 Macta ; 12 Medjerdah; 13 Sahara; 14 Seybouse; 15 Soummam; 16 Tafna et 17 Zahrez).

Figure 14: représentation cartographique de la pisciculture continentale en Algérie (bassin versant)..(A.N.A.T)

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Matériels et méthode

7.2 Délimitation géographique des sites d’étude de la wilaya de Tlemcen

Le travail présenté ici a été réalisé au niveau de la Wilaya de Tlemcen dans quatre région déférentes (Oued tafna, Meffrouche, Sidi Abdelli ,Hammam Boughrara et Sikkak).

Dans cette étude, nous avons échantillonné 4 sites représentés par des milieux aquatiques continentaux, d’eau douce répartis dans des régions différents de Wilaya de Tlemcen. Cette région abritent une grande diversité de milieux aquatiques (naturel / artificiel, permanent / temporaire, eau douce.

Figure15 : représentation cartographique des zones d’etude dans la wilaya de Tlemcen. (A.N.A.T)

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Matériels et méthode

Tableau 03 : representation des points d’eau douce de la wilaya de Tlemcen (DPRH, 2017) Nom du Daira Commune Superficie Volume Nombre de Ensemencement Barrage de la au Concession retenue à 29/11/20 s la RN (Ha) 16 Millions m3 Beni Beni-snous Beni bahdel 400 16,023 2 1986:Black-Bass bahdel 16/08/2012: 200.000 Alvins de carpe 13/08/2014; 200.000 Larves de carpe Mefrouch Mansourah Terny b-h 200 8,644 2 17/05/2015: 3.000 Alvins de Black-Bass 12/08/2015: 50.000 Larves de carpe à grande bouche Izdihar Bensakrane Sidi-abdeli 700 81,432 5 29/06/2006: 159.000 Alvins de carpe 09/09/2016: 400.000 Larves de la carpes a grande bouche 13/10/2016; 5.000 Alvins de carpe Hamam Maghnia Hammam 900 162,711 6 16/08/2012: 200.000 Alvins de boughrara boughrara carpe

Sekkak Ain youcef 200 25,592 4 18/04/2006: 1.000 Alevins de sander 17/05/2012: 4.000 Alevins de black-bass 12/08/2015: 50.000 larves de carpe à grande bouche

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Matériels et méthode

7.3 Description des zones d’etudes

7.3.1 le bassin versant de la Tafna

Situé à extrême nord-ouest du territoire algérien, le bassin versant de la Tafna est l’un des plus importants bassins néogènes sublittoraux. Avec une superficie de 7245 Km il occupe une zone comprise entre 1’ 00'et 1 ‘45. longitude ouest et 32°40' et 35° 20 latitude Nord, c'e qu'il s'étend sur la totalité de la wilaya de Tlemcen (77%) et déborde sur le territoire marocain.

7.3.2 Barrage el izdihar

Le village de Sidi Abdelli est situé en nord-est de la wilaya de Tlemcen. Elle est localisée à33km environ du chef-lieu de la wilaya est à une altitude de 467m. Le barrage El-Izdihar de Sidi Abdelli achevé en 1989 est situé sur Oued Isser à deux kilomètres au nord du village de Sidi Abdelli, il s’étend sur une superficie de 669,15ha. Le barrage est alimenté principalement par Oued Isser et d’autre dont les plus importants sont Oued Cedra et Oued Gherouane.

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Matériels et méthode

Figure17: Barrage el izdihar-sidi abdeli .(photo originale).

7.3.3 Barrage El Meffrouche

Le village de Terni Beni Hdiel est situé en sud-est de la wilaya de Tlemcen. Il est localisé à 5km au vole d’oiseau du chef-lieu de la wilaya et à une altitude de 1107m. Le barrage d’El-Meffrouch archevé en 1963, il s’étend sur une superficie de 200ha. Le barrage est alimenté principalement par Oued Meffrouch et Oued Nachef.

7.3.4 Barrage Hammam Boughrara

Le barrage de Hammam Boughrara est situé sur la confluence d’oued Mouillah avec oued Tafna à 10km en aval de la ville de Maghnia et à l’extrême Nord-Ouest de la Wilaya de Tlemcen. .Il est caractérisé par une capacité totale de177Hm3,un volume régularise de 59Hm3 et une superficie de 984 ha (A.N.B.T, 2012).

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Matériels et méthode

Figure19: Barrage Hammam boughrara maghnia. .(photo originale).

7.3.5 Barrage sekkak

Le site du barrage Sikkak se trouve près du village d’Ain Ouahab à environ1 km à l’Est de la commune d’Ain Youcef. Le barrage proprement dit est en enrochement de type zoné comportant un batar de au amont partiellement intégré. Il a one longueur décrète de 497 m y compris l’évacuateur décrues. Sa hauteur maximale au-dessus de la fondation est de 52,3m.

Le barrage est érigé avec des ouvrages annexes (la prise d’eau, l’évacuateur de crues, la vidange de fond…).

Figure20: Barrage Sekkak.(photo originale)

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Matériels et méthode

7.4 Echantillonnage et techniques de pêche

7.4.1 Choix d’echantillons

Notre travail a été basé sur l’étude des caractéres morphologique de 72 individu repartis dans la wilaya de Tlemcen .les effectifs regroupés par nombre en fonction de la region considérée sont représentés dans ce tableau .

Tableau04 :répartition de la population péché selon la région. Région Espèce péché nombre totale Oued Tafna Carpe commune 30 30 Barrage Izdihar Carpe argenté ,carpe 8+2 10 royale Barrage sikkak / 0 0 Barrage Mafrouche Carpe commune , 12 12 Barrage hammam Carpe commune, 20 20 boughrara

Les poissons ont été récoltés pour la plupart par pêche au a cannes et a laide de pécheurs. L'étude a porté sur 72 échantillons de taille comprise entre 15 et 40 cm (Lt) provenant de 4 milieux appartenant au différent barrage situé dans l'aire de répartition de ce espèce.

Les caractères morpho métriques examinés ont été choisis en se basant sur des travaux antérieurs similaires portant sur les mensurations standards des poissons (Doadrio et al., 2002 ; Trabelsi et al., 2004.

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Matériels et méthode

Figure21 : Les déférentes mensurations corporelles effectuées.

7.4.2 Materiels utilisée

Pour les mensurations corporelles, l’instrument utilisé sont le ruban mètre.

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Matériels et méthode

7.5 Traitement statistique

Pour le traitement statistique des données, ont été saisies sur fichier Excel 2007 puis les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel ACP. Cette analyse nous a permis de mettre en évidence la ou les dimensions selon lesquelles les groupes se distinguent le mieux. Plusieurs auteurs ont montré que l'on peut établir des combinaisons linéaires discriminantes de plusieurs observations qui rendent le mieux compte de la dispersion de ces observations entre deux classes, deux espèces taxonomiques ou deux populations.

Des analyses descriptives concernant les différents paramètres d’élevage (moyennes, écarts types) .Des analyses multi variées : une analyse des composantes principales (ACP) et Classification ascendante hiérarchique (C.A.H).

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Résultats et Interprétation

Résultats et interprétations

8 Resultats et Interprétation

Les analyses statistiques ont été réalisées pour décrire la population etudiée dans la région de Tlemcen et voir la différenciation entre les individus.

8.1 Mensurations corporelles

8.1.1 Analyse descriptive

Les moyennes, les ecarts-types,les max,les min des mensurations corporelles des individus sont rapportés dans le tableau suivant

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Résultats et interprétations

Tableau05 :Analyse descriptive des mensurations corporelles chez les poissons péché

Moyenne Ecarts-types Max Min

LT b.H-bb.s.a b.sa b.Mb.MH C O.To.T Hb.HB P C b.s.ab HPCc b.M o.TLQ b.H LPPb.s b. LPDo.T b.H LPAb.sa b. LPpo.T LPP LND LNd LNA Lna LNP LNp LTr

36. 2.8 0 b a M B. M 3.6 5.9 1 40 25.4 27.5 38 11.8 25.4 20 22 25.4 24.6 30.8

LS 3.2 20 20.4 25.8 3.4 0 3.2 5.1 38 20 22 33 25.5 20 16 18 HC 8.7 7.6 6.2 7.7 0.9 0 0.7 1 10 8.1 7.1 9 6.3 7.2 5.2 5.5 HPC 4.3 3.1 2.8 3.4 0.4 0 0.5 1.1 5 3.6 3.8 5.5 3.6 2.7 2.5 2 HPC 3.5 2.2 2 2.8 0.5 0 0.1 0.7 4.1 2.7 2.3 4 2.7 1.8 2 2 LQ 4.3 3.6 3.1 3.9 0.6 0 0.9 1.2 5 3.6 4.6 6 3.3 3.6 2.1 2.5 LPP 6.6 5.4 4.6 7.2 1.2 0 1.05 2.1 9 5.4 5.3 12. 5.4 5.4 3.5 5 LPD 14. 9.9 12.4 12.5 1.2 0 3.7 3 15.5 10 17. 19 11.8 9 9 9 5 LPA 23 15.8 20.5 17.9 1.7 0 5.9 3.6 25.5 16. 17. 22 20 15.4 1.7 12 LPp 14. 10 12.1 10.9 1.6 0 3 2.6 17 10 11 14 11.8 10 4.5 6 4 LPP 6.6 5.4 8.3 6.7 1.2 0 1.9 1.3 9 5.4 8.5 9 5.5 5.2 3.9 5 LN 11. 8.1 6.2 9 1.1 0 1.7 3.7 13.5 9 7.8 16 10 7.2 3 3.5 D 9 LNd 4.4 2.2 5.3 2.9 0.9 0. 1.05 0.5 5.8 2.7 4.2 4 3.5 1.8 1.4 2.5 LNa 3.6 1.8 2.6 4.1 1.1 0 0.8 3.8 5.4 1.8 2.8 15 2 1.8 1.2 2.5 Lna 4.4 2.7 2.1 3.2 0.8 0 1.1 0.6 6 2.7 3.8 4.2 3.3 2.7 1.4 2 LNP 4.7 3.6 2.7 3.1 0.6 0 1.1 0.7 5.4 3.6 3.8 4.2 3.6 3.6 0.8 2.5 LNp 6.3 4.05 3.8 4.4 0.5 0. 1.2 1.2 47 4.5 5.3 6.5 5.4 3.6 3.1 2 LTr 9.2 5.4 6.1 6.9 0.7 0 1.1 1.5 10 5.4 7.2 9 7.5 5.4 4.5 5

8.1.2 Variation des individu 8.1.2.1 Analyse des composantes principales (ACP)

L’Analyse des Composantes principales est la méthode statistique visant à faciliter l’explication et l’interprétation des données, elle fait partie des analyses descriptives multi

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Résultats et interprétations variées et permet de réduire un volume important des données numériques et les présenter par des graphes (Debois, 2003). Et pour que notre échantillon soit adéquat pour cette analyse, il est fort probable que les variables seront corrélées entre elles dont la corrélation doit être confirmée par différentes mesures (KMO et test de Bartlett).

Les résultats d’analyse de corrélation entre les dix-huite variables a montré que les deux axes de variation atteindre 68,18% dont le facteur 1 représente la plus grande variabilité de l’ordre de 55.15%, suivie par le facteur 2 avec un pourcentage de variabilité égale 5,03%.

L’analse des paramaitres étudiés montre que les trois axes présentes respectivement

L’axe 1: est représenté par les variables suivants : LPP.1 ,LPD,LPP,LQ L’axe 2: est représenté par les variables suivants :LNP,LS,HPC,HC,LT,LTr L’axe 3 : est représenté par les variables suivants : LND,LPA,LNd,LPp

Figure24 : présentation des mensurations corporelles par ACP chez la population etudiée.

40

Résultats et interprétations

8.1.2.2 Classification ascendante hiérarchique (C.A.H) :

La classification ascendante hiérarchique a permis de diviser notre population de l’espèce carpe en deux groupes distincts, dont le groupe 2 contient le plus grand échantillon.

Figure25 : Arbre hiérarchique utilisant la moyenne(entre classes) chez la population de carpe

41

Résultats et interprétations

Figure 26 : Distribution individuel des observations selon les quatre régions.

La distribution de l’ensemble des échantillons par rapport en quatre régions étudiées en effet la majorité des individus de la région de boughrara et la moitié de Tefna corrélées positivement avec le facteur 1 par contre les individus de la région de Sidi abdelli et Mafrouch et la moitié de Tefna sont corrélées négativement.

De manière générale nos individus sont distribuées en troix classes Classe 01 : les individus de cette classe consiste la moitié de la population étudiée sont plus grand de taille corporelle. Classe 02 : les individus de cette classe consiste la moitié de la population étudiée, ils ont un format que les individus de la première classe . Classe 03 :les individus de cette classe est mal etudiée(effet génétique). Daprés les resultats obtenue, on a trouvé que les poissons de la region Hammam boughrara et la Tafna (groupe01) sont défferents par rapport aux poissons de sidi abdelli et elMafrouche (groupe02), donc l’effet de envirenement influe sur les deux groupes . La moitié des individus de la région d’el Mafrouche sont hors groupe , on peut dire que ce sont influencé d’une effet génétique.

42

Résultats et interprétations

8.1.3 Caracterisation morphométrique Les mensuration corporelles sont utilisées pour la caractérisation morphologique et ethnique (FAO, 2013). Les mensuration corporelles ont été utilisées pour identification de la race,l’origine et la relation entre les espèces(JEWEL, 1963).

8.1.4 Caracterisation de la qualite de l’eau dans les zones d’étude

D’après une etude sur la qualité physio-chimique de l’eau des hydrosystèmes des régions d’étude,.la variation spatiale des sites explorés différents par leurs étages bioclimatique et leurs typologies a permis de mettre la lumière sur les éventuelles variations entre les barrages de la wilaya de Tlemcen. Pour une même espèce, il existe des différences génétiques entre souches dans les capacités d'adaptation au milieu, comme la résistance aux températures extrêmes ou la tolérance à la salinité de l'eau.

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Conclusion

Conclusion :

Lors de cette étude, nous avons contibué a l’analyse de la diversité variétable par l’étude des caractéres quantitatifs des poissons d’eau douce au niveau de la wilaya de Tlemcen. Il s’avère alors d’évaluer les resources génétiques de cette espèce (carpe) par des projets de caractérisation morphometrique et génomique.et de faire des autres études sur des autres races. D’après nos résultats, on peut dire qu’il y a un effet de génétique et envirenemment sur la déferenciations des variables paramaitres étudiées.ce qui necessite des etudes plus fiables a travers des labo et des materiels plus dévellopé facilites l’identifications des races ou des population. En générale, ce travail doit etre suivi dans le future , il est indispensable de faire des autres recherches sur les poissons d’eau douce dans le domaine génétique.

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Conclusion

Perspective

Compte tenue du rôle important de poisson d’eau douce dans la région de Tlemcen, les résultats de cette étude constitueraient une contribution d’une base de données à élargir sur une population de poisson plus importante dans la région de Tlemcen .

Ce travail doit être suivi dans le future, il est indispensable de faire des autres recherches sur les poissons d’eau douce dans le domaine génétique.

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ANNEXE

Annexe

moyenne 40 30 20 10 moyenne

0

L S L

LQ

L T L

LTr

H C H

Lna

LPP LPP

LPp

LPA

LPD

LNP

LNd LNp

LNA

LND

H P C P H HPCc

moyenne 30 20 10 moyenne

0

L S L

LQ

L T L

H C H

Lna

LPP LPP

LPp

LPA

LPD

LNP

LNd LNp

LNA

LND

H P C P H HPCc

30 moyenne

20

10 moyenne

0

40

30 moyenne

20

10 moyenne 0

Les résultats obtenus des moyens variables montrent qu’il y a pas une différence significative entre les individus des région de la wilaya de Tlemcen.

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Annexe

ANOVA à un facteur contrôlé : L T en fonction de sexe

Somme des Source DL carrés CM F P sexe 1 189,2 189,2 11,75 0,009 Erreur 8 128,8 16,1 Total 9 318,0

S = 4,012 R carré = 59,50 % R carré (ajust) = 54,44 %

Limites de confiance = 95 % distinctes pour la moyenne en fonction de l'écart type regroupé Niveau N Moyenne EcTyp -----+------+------+------+---- femelle 5 35,200 1,789 (------*------) male 5 26,500 5,385 (------*------) -----+------+------+------+----

ANOVA à un facteur contrôlé : L S en fonction de sexe

Somme des Source DL carrés CM F P sexe 1 136,9 136,9 11,04 0,010 Erreur 8 99,2 12,4 Total 9 236,1

S = 3,521 R carré = 57,98 % R carré (ajust) = 52,73 %

Limites de confiance = 95 % distinctes pour la moyenne en fonction de l'écart type regroupé Niveau N Moyenne EcTyp ----+------+------+------+----- femelle 5 29,500 2,449 (------*------) male 5 22,100 4,336 (------*------) ----+------+------+------+----- 20,0 24,0 28,0 32,0

ANOVA à un facteur contrôlé : LPD en fonction de sexe

Somme des Source DL carrés CM F P sexe 1 39,60 39,60 7,38 0,026 Erreur 8 42,90 5,36 Total 9 82,51

S = 2,316 R carré = 48,00 % R carré (ajust) = 41,50 %

Limites de confiance = 95 % distinctes pour la moyenne en fonction de l'écart type regroupé Niveau N Moyenne EcTyp ------+------+------+------+-- femelle 5 14,540 2,821 (------*------) male 5 10,560 1,664 (------*------) ------+------+------+------+-- 10,0 12,5 15,0 17,5

Les cinq variables sont corrélées positivement entre elles. Il y a donc une interdépendance entre les mensurations.

On a généralement de fortes corrélations significatives (5%) .

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