Il Décembre 192 5a Année. N" 50 (4U trimestre) Le numéro : 1 fr. 25 lillliiililllllllllllIllllilllllIllIllillIillllllllllllllllIlllllllIllllllH Organe des Paraît tous "Amis du Cinéma" (jnemagazine les Vendredis A partir du 25 Décembre "LA REVUE CINEMATOGRAPHIQUE", "PHOTO-PRATIQUE" et "LE FILM " réunis

ABONNEMENTS Directeur : JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an. . . 50 fr. Bureaux : 3, rue Rossiui, PAMS-IX' (Tel, : Gutenberg 32-32) ETBAI6ER. Pays ayant iûiri a 11 — Six mois . * 28 fr. Adrtsie Télégraphique : C1NEMAGAZI- Convention de Stockholm, Un an. 70 fr. La plus belle production cinématographique Pays ayant dtSclinô est accord. - 80 tr. — Trois mois . 15 fr. Les abonnements partent du 1" de chaquemois (La publicité ett reçue aux Bureaux du Journal) Chèque postal N° 309 08 Heg. dn Comm. de la Seine N° 212.030 Paiement par chip ou mandat-carte Le chef-d'œuvre de l'écran français L'immortel et émouvant poème humain SOMMAIRE V i fies

UN NOUVEAU COMIQUE : JOIIX.NY HINES, par Albert Bonneav 487

LIBRES PROPOS : LA LONGUEUR ET L'IMPORTANCE DES ROT.ES. par /.. Walil... 490

SONT-ILS TELS QUE VOUS LES VOYEZ ? par Juan Arrôy 491

COURRIER DES STUDIOS • • • 494 495 COMMENT NOUS AVONS TOURNÉ « LA VIE DE BOHÊME », par Robert Florey "LES MISÉRABLES" PHOTOGRAPHIES D'ACTUALT'TÉ rie 497 à 504

LA VIE CORPORATIVE ; Pont T.E FIT.M « ('OMMEKCIAI. ». par Paul de la Bnric 505 500 LETTRE DÉ BERLIN, par C. de Danilowicz ■ de VICTOR HUGO UN FILM DE M*. STAIIEVTTCH PRIMÉ EN AMÉRIQUE, par, .1. T 507

Sun Hoi.r.ïwooD BOULEVARD, par lioltert Floreii 50S 509 Kcrros ET INFORMATIONS, par Lynx Adaptation de HENRI FESCOURT LÉS FILMS DE LA SEMAINE : (Le Bossu : Sexes ennemis Le Bando- — lero : La Sirène de SévilU Le Monde perdu ; Le Roi de l'Air), par L'Habituè Direction artistique LOUIS NALPAS — du Vendredi 510

[.ES PRÉSENTATIONS : (Hardi les Cœurs ! Noire Héros : -.Marins : Dans AVEC la Fournaise ; 1/Heure du Danger ; Les Aventu- — res -de Robert Macaire ; Le Dernier Homme sur Terre), par Albert Itnnneau 511 GABRIEL GABRÏO SANDRA MILOVANOFF CixÉMAOAziNE EN PROVINCE : Béziers (Marcel Bernard} : Haguenau (/,'. C.) : .Marseille Cf. D.) : Monte-Carlo (Sim) : Mulhouse (Victor (Inmberg) : Nancy (M.-J. K.) : Saint-Etienne (Sigma) 513 et JEAN T0U10UT ('ixÉMAGAZixE A L'ETRANGER : Angleterre (Jacques Jordy) : Belgique (/'. M.) : Suisse (Eva JBtie) : Tchécoslovaquie (.1/. S.) Syrie 514 (V.-.L Doubine) passera sur les écrans de France LE COURRIER DES AMIS, par Iris 510

Toute la Presse, après la présentation, a déclaré 3.000 Francs RENTES réelles assurées chaque mois que " LES MISÉRABLES" étaient la plus belle

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« Le film « VERS LE TCHAD » 01^ « Le film présenté au théâtre Mo- « VERS LE TCHAD » est un film 4fo « Nous avons été tour à tour se- est à la fois instructif, émotionnant gador par la Société Anonyme Fran- tout à fait remarquable qui m'a très coués d'émotion et étreints d'arigois- et amusant, car aux incidents tragi- çaise des Films Paramount, sur la vivement intéressé. Il est passionnant se. Jusqu'à la fin, nous avons été te- ques s'en ajoutent de gais et de pit- randonnée du Colonel de Goys et de et émouvant. Ses scènes épisodiques nus en haleine par ce très beau film, toresques. J'ai eu grand plaisir à le ses vaillants compagnons, « VERS attirent et retiennent l'attention. C'est et il restera à l'honneur de la Para- voir et à y saluer au passage de bra- LE TCHAD », ne pouvait évoquer dans son ensemble une fort belle œu- mount d'avoir aidé à la diffusion des ves camarades, dont le voyage a per- dans l'esprit de tous les assistants vre. » actes splendides de nos héros de l'air. » mis de le composer. » une plus impressionnante leçon de Armand VILLETTE, « L'ECRAN. » Général NIE S SEL, choses, montrant, une fois de plus, du « Gaulois ». Inspecteur Général de l'Aéronautique. l'intrépidité et le sang-froid de nos aviateurs. » « Film unique. Clichés impeccables. « VERS LE TCHAD » soulèvera « Ce film instruit et émeut. Les Georges' BESANÇON, 'Œuvre remarquable au point de vue l'enthousiasme, l'intérêt, l'étonnement et émotionnera tous les publics. » grandioses et âpres paysages qu'il Secrétaire Général de l'Aéro- de la propagande française, d'où se nous présente encadrent magnifique- Club de France et de la Li- dégage une poésie intense. » ment l'épopée de la conquête de l'air gue Aéronautique de France. « LÉ. JOURNAL. » Joachim RENEZ, et du désert. L'on ne peut que sou- « Ce film, dans sa grandeur sobre, haiter la diffusion d'œuvres sembla- Yicc-Président du Syndicat « Ce film relate de manière absolu- est un chef-d'œuvre du cinéma. Il en des Auteurs et Compositeurs ment parfaite les multiples détails de bles qui portent en elles une splendi- dru mu tiques stagiaires. concentre les qualités maîtresses : la grande randonnée « VERS LE de leçon d'art et d'énergie. » vie active et intense, événements « Ce film est très bien présenté. Il TCHAD ». Remercions la Paramount, Commandant CAMERMAN, liés par la passion d'un roman. » qui distribue ce film, de nous avoir Directeur doit intéresser tous les Français. » du Service de la Navigation Aérienne. Lieutenant de Vaisseau donné de si nobles sensations. » MICHAUD, Pierre TRUSSY, « LA CINEMATOGRAPHIÈ « En faisant œuvre d'art, Para- Service Aéronautique Beau-père de « PIVOLO ». mount a fait œuvre patriotique. Le du Ministère de la Marine. FRANÇAISE. » film « VERS LE TCHAD » est une « VERS LE TCHAD » est un film « J'ai pleinement admiré l'effort manifestation artistique et une propa- colonial français, l'effort de l'aéronau- splendide, et son succès auprès du pu- « En présentant au public un film gande aéronautique très accessible tique ainsi que votre art cinématogra- blic sera grand. » aussi remarquablement documenté que au grand public, lequel apprend ainsi « L'AUTO. » phique. J'ai envoyé à mon Ministère celui du voyage d'étude de la mission à mieux connaître l'effort aérien fran- un rapport détaillé sur le film « VERS de Goys, « VERS LE TCHAD », la çais et le mérite de nos chevaliers de « Un beau film aux images émou- LE TCHAD », et je serai très heu- Société Anonyme Française des Films l'air. » vantes. » reux si notre armée peut l'applaudir Paramount a réalisé un ensemble « LE PETIT PARISIEN. » tout particulièrement intéressant, dont Mme Louise FAURE-FAVIER, un jour. » Chevalier de la Légion d'Honneur. la vulgarisation dans toute la France Auteur des Chevaliers de l'Air. Général « Le film que tout le monde doit VLADIMIR KLECANDA, fera ressortir de nouveau les quali- voir et applaudir. » tés de maîtrise, d'endurance et de mé- « Fidèle à sa réputation, la Société Mlnchv Militaire à la Légation « PARIS-MIDI. » Française des Films Paramount a réa- de la République Tchécoslovaque. pris du danger qu'exige la pratique de l'aviation. » lisé dans la distribution du film « Tous les cinémas se doivent d'ho- « Félicitons la Paramount, dont les « VERS LE TCHAD » une saisissante norer à leur tour le courage de ces moyens sont puissants, d'avoir eu la Comte de la VAULX, commémoration de l'émouvante odys- pensée de distribuer ce film remar- grands aviateurs, en retenant ce film Président de la Fédération sée des héros du. « Roland-Garros » quable de haute propagande fran- qui, sans cesser d'être un roman d'a- i et du « Jean-Casale ». Aéronautique Internationale, ventures, est un magnifique exemple çaise., » Vice-Président de VAéro- Paul MUSSET, de foi, d'abnégation et de beauté. » « LE COURRIER AU Club de France et de ta Li- Chef du Secrétariat CINEMATOGRAPHIQUE. » gue Aéronautique de France. de la Ligue Aéronautique de France. « HEBDO-FILM. »

63, Avenue des Société Anonyme Française des Films OUNT Champs-Elysées PARIS ( S ) Tél. : Elysées 66-90 et 66-91 p!ll!l!ll!ll!llllllllllllllll!lllll!lllllllllllllllllll!!!ll!llllin MAJESTIC FILM FILMS LEGRAND EN EXCLUSIVITÉ AU CINÉ MAX-LINDER Un Événement ! C'est la présentation à l'ARTISTIC RAQUEL MELLER (61, Rue de Douai) D E DANS POIL DE CAROTTE LE E DE NUIT SCÉNARIO INÉDIT DE 22 DÉCEMBRE PIER NOIT à 14 h. 30 Mise en scène : MARCEL SILVER Ce sera le plus beau film populaire de l'année Adaptation musicale : CHARLES SILVER Scénario et mise en scène de Décoration : MALLET-STEVENS Julien DUVIVIKR. AVEC assisté de Henry LEPAGE Photographies de AVALTEIt Interprété par LEON BARY HENRY KRAUSS et MM. Suzanne TALBA Fabien HAZIZA ARNNA, GAÏDAROFF, BRAS, DALLEV Mme SUZANNE BIANCHETTI ANDRÉ HEUZE Renée JEAN Lydia ZARE-NA || PRODUCTION INTERNATIONAL STANDARD FILM C |J La petite Yvette LANGLAIS jj ÉDITION FRANCE & COLONIES MAPPEMONDE-FILM g et 28, Place Saint-Georges, 28, PARIS me §f g M BARBIER-KRAUSS == E. C. Seine 212.786 B ===

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LA FOLIE Dans Quand on conspire, JOHNNY HINES prouve, une fois de plus, qu'une publicité intensive apporte toujours les meilleurs résultats des Un nouveau Comique JOHNNY HINES VAILLANTS Quand on Conspire, que vont présenter une fois la classe terminée, il aimait aller les Films Erka, met en valeur, un artiste engager une partie de base-bail avec ses Film de NT Germaine DULAC dont nous avons pu déjà apprécier le brio amis. Son adresse à ce jeu était devenue et les dons comiques dans Le Jockey favo- proverbiable. Il était aussi nageur excellent Présenté par l'Auteur, assisté de ses principaux ri, qui passera prochainement sur nos et cavalier émérite. Cette solide éducation écrans, Avec le ^Sourire, Il était intimidé et des muscles devait lui être salutaire plus Interprètes, Chanteurs et Musiciens russes quelques autres comédies. Je veux parler tard et lui permettre de gagner largement de Johnny Hines. sa vie devant l'objectif. En peu de temps, le sympathique inter- Mais la grande passion du jeune hom- prète a pu faire preuve de beaucoup d'ori- me, le théâtre, l'emporta bientôt sur tous ginalité. Son type est unique dans les « mo- ces exercices. Quand il le pouvait, John- vies » américaines. Le comédien dont le ny, après avoir économisé jalousement quel- genre se rapproche le plus du sien, Dou- que menue monnaie, se rendait au théâtre K.NOCK glas Mac Lean, ne multiplie pas comme lui de Pittsburg et là, grimpé au « poulailler », les « gags » ou les situations irrésistiblement applaudissait à tout rompre les héros des OU comiques, car il semble s'orienter vers la co- drames populaires... Comme Gavroche, ja- médie sentimentale. Johnny Hines, lui, dis, au temps du Boulevard du Crime, in- pourrait rivaliser avec Larry Serr.on tant terpellait les acteurs ou les encourageait, le LE TRIOMPHE DE LA MÉDECINE par son adresse d'acrobate que par cet petit Yankee vociférait du haut de son per,- éternel sourire avec lequel il vient à bout choir, maudissant le traître, applaudissant Film de M. René HERVIL des situations les plus compliquées. le preux chevalier et acclamant la douce Né à Golden Colorado, le 25 juillet héroïne qui subissait, au cours de l'action, D'après la pièce de M. Jules ROMAINS 1895, Johnny Hines ne semblait certes pas toutes les mésaventures possibles et imagi- destiné à devenir l'un des plus amusants nables. animateurs de l'écran. Il ne demeura d'ail- Dès lors, une idée fixe s'imposa à l'es- Pour la Location des Places, s'adresser au COLISÉE leurs pas très longtemps au pays natal, ses prit de Johnny. II voulait faire du théâtre, parents quittant Golden Colorado pour al- provoquer l'admiration des foules comme 38, Avenue des Champs-Elysées, 38 / ler s'établir à Pittsburg. Ce que fut alors savaient si bien le faire ses acteurs préfé- " Lei Ami", du Ciiuma " trouveront à Cinémagazine une invitation pour cette grande soirée ; l'existence de Johnny, on le devine aisé- rés... Il étudiait en cachette le répertoire de ment. A l'instar de tous ses jeunes camara- Shakespeare et... d'Alexandre Dumas. des, le petit garçon adorait les sports, et, Tour à tour Hamlet ou d'Artagnan, Ro- 488 (jcmagazine 489 QMmagazine méo ou La Môle, il dépensait sa fougue ny était un excellent danseur. Il sollicita un romantique au milieu de ses petits camara- jour un imprésario et put obtenir un enga- Bur em up Barnes, Luc/f, Little Johnny par Johnny Hines pour faire triompher la des qui le regardaient extasiés, prévoyant gement dans une revue. Certes, le jeune Jones, Conductor 1492, Smashing fabrique de cornichons à la crème dont il que l'artiste en herbe ne pouvait manquer homme ne tenait pas là un rôle de premier Through, The Speed Spool?, Early Bird est l'un des directeurs. Quant aux scènes plan... il faisait simplement partie de la fi- et The Cral(erjacl(, que les Films Erka d'insurrection et de poursuites, elles sont guration, mais n'était-ce pas déjà un pas vont présenter sous le titre : Quand on cons- menées avec un mouvement et un entrain oérieux accompli au théâtre? pire. Les situations les plus comiques s'en- irrésistibles. Les Films Erka se sont égale- Nul ne sait si Mr. et Mrs Hines jugè- chevêtrent dans cette toute récente produc- ment assuré l'exclusivité de deux des pro- rent sévèrement la décision de leur fils. tion qui se déroule dans une république sud- ductions les plus récentes de l'artiste : Dans tous les cas, ils ne lui tinrent point ri- américaine, république en effervescence, L'Auto Fantôme et Merle Blanc. gueur. Il devint bientôt un interprète d'opé- car les coups d'Etat et les révolution, s'y Quelle est la méthode employée par rette réputé et remporta de nombreux suc- succèdent et le terrain ne semble pas favo- Johnny Hines pour mener à bien ces comé- cès dans ce genre et surtout dans la pan- tomime où il excellait. D'acteur, Johnny Hines n'allait pas tar- der à devenir auteur et à composer lui-mê- me un grand nombre de ses sketches. La réussite s'affirma telle, les « gags » les plus spirituels y furent si nombreux qu'un ami lui conseilla bientôt d'aborder le cinéma et de proposer des scénarios aux metteurs en scène. Nul ne doutait qu'ils ne fussent im- médiatement acceptés. L'avenir leur donna raison; Ayant avantageusement contracté avec une grande firme, Johnny se consacra dès lors exclusivement aux « movies ». La carrière de l'artiste à l'écran est des

JOHNNY HINHS dans une scène périlleuse de plus honorables. Nous citerons, parmi ses Avec le Sourire comédies les plus applaudies outre-Atlan- de devenir tôt ou tard un grand homme tique: Alias Jimm}) Valentine, Torchy's dont le nom serait aussi répandu sur les Double Triumph, Torchas Big Lead, affiches que celui de Sarah Bernhardt ou Torchy's Night Hood, Sure Fire Flint, d'Otis Skinner... Mais ce n'était point là ce que proje- taient les parents de Johnny. Un de ses frères s'était déjà engagé dans une tournée théâtrale et avait fait, depuis quelque temps déjà, ses débuts sur les planches... Cette gloire de la scène suffisait à la famille, aussi Mr Hines décida-t-il de faire de Johnny Vne curieuse prise de vues de Merle Blanc, avec JOHNNY HINES et SIGRID HOLMQUIST. un businessman et, en dépit des protesta- La scène que l'on tourne se passe à l'intérieur d'une voiture en marche. tions du jeune garçon qu'obsédaient les suc- cès de son frère, le brave homme décida de rable aux étrangers. Pourtant* le sympathi- dies ? L'amusant interprète se fait un plai- se l'associer aussitôt ses études terminées que héros de l'histoire y débarque avec le sir de nous l'exposer: « Ce n'est pas chose et de lui faire partager les bénéfices de sourire et, tout en cherchant à nouer avec très facile, déclare-t-il, que de dérider le l'importante huilerie qu'il dirigeait à Pitts- les commerçants du pays des relations inté- public. Il lui faut des situations comiques ressées, il déjoue une conjuration contre la qui soient toujours originales, aussi, bien burg. Johnny Hines dut obéir aux exigences sûreté de l'Etat et parvient à mettre à la rouvent, chaque soir, après avoir terminé paternelles et partir pour New-York afin raison tout un groupe de rebelles. II est mon travail, je m'efforce à découvrir de d'y poursuivre ses études et d'y conquérir amplement récompensé de cette action d'é- nombreux « gags » capables de corser le le brevet d'ingénieur. Pourtant, demeurant clat et obtient — évidemment — à la con- scénario et de le rendre plus amusant en- fidèle à ses anciennes préférences, l'étu- clusion la main de celle qu'il aime. core s'il est possible. diant n'attendait qu'une occasion propice , Ce que l'on remarquera surtout, dans ce « Quand nous préparons ' un nouveau pour abandonner le collège et monter à son film, ce sont les « gags » étourdissants dont film, nous n'avons tout d'abord aucune Les mouen's de locomotion les plus imprévus il est rempli et qui déchaînent irrésistible- idée de ce qu'il pourra être. Nous nous tour sur les planches. ont clé employés dans L'Auto Fantôme. Ce Cette occasion se présenta bientôt. John- tank, que pilote JOHKNX HINES, en témoigne. ment le rire.On ne peut demeurer indifférent partageons tout d'abord les rôles plus ou devant les procédés de publicité employés moins importants à tenir et, sur les per- Qnémagazine 490 — ——— (jnémagazine sonnages, se construit l'histoire. Nous ima- SONT-ILS TELS QUE VOUS LES VOYEZ ? ginons ensuite peu à peu les « gags » et les situations amusantes indispensables. Libres Propos j La longueur et l'importance des rôles ES fanatiques du cinéma se figurent que « Souvent aussi nous sommes à court L leurs vedettes favorites sont à la ville d'idées, mais les situations viennent bien N dit souvent qu'au théâtre il n'y a pas exactement semblables à ce qu'elles sont à vite. Nous les empruntons aux conversa- O de pannes pour un bon acteur. On sait l'écran. Ils ne peuvent s'imaginer en négli- tions que nous entendons, aux menus évé- ce que cela signifie; on entend par là que gé une vedette qu'ils ont toujours vue nements de la rue que nous adaptons à no- dans le moindre rôle (un rôle et non une en apparat et couverte de bijoux, de tre film dans la mesure du possible. Si, au figuration) un comédien peut prouver même qu'ils ne pourraient croire neurasthé- cours de la réalisation, nous découvrons un son talent ; que, par exemple, pa- nique un homme qui, sur l'écran, a toujours « gag » supérieur, nous changeons le scé- raissant deux minutes dans une piè- l'air de s'amuser follement. nario de fond en comble pour pouvoir le ce en trois actes, il a le temps et l'occasion Lorsque Chaplin est venu à Paris, ses faire figurer en bonne et due place. de se faire valoir. Au cinéma, on doit ad- admirateurs se pressaient en foule autour « Ce métier, soyez-en certain, n'est pas mettre souvent le même principe et du Claridge's Hôtel. Ils étaient là quel- nous avons vu plus d'une fois un artiste jus- ques centaines qui attendaient depuis plu- tement réputé dresser une silhouette admi- sieurs heures afin d'entrevoir en « chair et rable qui passe une seconde sur l'écran. en os », l'espace de quatre ou cinq secon- Mais je voudrais dire aussi que certains des, celui qui fera mourir de rire l'huma- rôles très longs ne permettent pas à des ac- nité — fin du monde imprévue... — Ils teurs d'utiliser leurs qualités. On peut savaient bien, tous ces fanatiques, qu'ils ne parfaitement reléguer au dernier plan un verraient pas apparaître le petit bonhom- artiste tout en lui donnant l'occasion de se me aux godasses éculées, à la canne de montrer sur l'écran pendant toute la pro- jonc et au petit melon légendaire, ils sa- jection d'un long film ou à peu près. L'éten- vaient bien qu'ils allaient voir un monsieur due d'un rôle n'implique absolument pas sensiblement ressemblant à tous ses frères sa qualité, je n'en conclus pas qu'un ar- humains, et pourtant, quand ils virent des- tiste de valeur doive refuser un rôle, long cendre de voiture ce gentleman impeccable, ou court, parce qu'il n'y trouverait pas la avec un melon tout neuf, un pli tout frais possibilité de se servir de ses meilleurs à son pantalon et des chaussures à tige, moyens d'expression; au contraire, il doit ...et tel qu'on l'a ru dîms l 'Enfant des Flandres. toujours l'accepter, s'il peut jouer ce rôle aussi bien qu'il peut être interprété (et puis, quand ils eurent constaté son aisance et sa c'est son affaire). On n'est pas obligé, cha- distinction qui le faisaient ressembler à que fois que l'on joue, de montrer toutes quelque gros financier de Piccadilly ou à ses qualités. Ce que je tiens à noter, c'est quelque riche désœuvré de la Ve Avenue, que nous voyons des films où des rôles ils restèrent un moment interloqués et plus longs concourent à la bonté de Vensemble, d'un se demanda avec perplexité s'il n'était Roméo et Juliette ? Non. nette photo représente mais n'offrent aucune particularité. C'est pas déplacé de crier « Vive Chariot » à ce tout simplement JOHNNY HINES dans une scène monsieur qui n'était pas Chariot, mais sir amusante de Merle Blanc le cas dans certaines comédies fabriquées pour un seul acteur. Il se peut qu'il ne tire Charles Spencer Chaplin. C'est que la dis- pas toute la couverture à lui, que son per- semblance entre Chariot et Chaplin, cette toujours des plus drôles... Souvent, au stu- sonnage même implique la servitude de ses fois, était trop forte. dio, nous nous réunissons entre deux prises partenaires, mais le fait est que ceux-ci, Cette dissemblance, sans être aussi ca- de vues et nous nous racontons des histoi- malgré la fréquence de leurs apparitions à ractérisée, on peut l'observer chez la plu- res abracadabrantes... Les épisodes les l'écran, n'ont qu'à se montrer convenables, part des comédiens du cinéma. Ils ne sont plus marquants sont immédiatement ajoutés sans plus, et que le spectateur qui les Voit pas à la ville ce que l'on pourrait croire à la comédie en cours. » pour la première fois ne peut deviner que d'après leur image sur l'écran. Une de mes Voilà une façon de procéder originale, ces artistes ont du talent, même si ce talent plus grandes surprises, ce fut quand je ren- Elle doit être excellente si nous constatons est tout à fait supérieur. Au contraire, dans contrai Adolphe Menjou à Paris, peu de ses résultats, car le créateur de Quand on d'autres films, même fabriqués aussi pour temps après l'édition de L'Opinion Publi- conspire a conquis aux Etats-Unis et en un seul — voyez les films de Charlie Cha- que. Angleterre une immense popularité, et sa plin — des rôles très courts mettent en va- Je m'attendais à rencontrer ce gentleman dernière création ne manquera pas de le leur ceux qui les remplissent. En résumé, raffiné, blasé, sceptique et ironique que faire tout particulièrement remarquer sur un long rôle peut manquer d'importance, un L'Opinion Publique et ses derniers films nos écrans. court peut valoir beaucoup. nous ont révélé. II s'y était montré si natu- JACKIE COOGAN et son jeune frère... rel que j'étais tenté de croire qu'il l'avait ALBERT BONNEAU. LUCIEN WAHL. Qnémagazine 492 Qnémagazïne

avait été l'interviewer racontait dernière- retranche derrière le mur de sa vie parti- ment les détails de leur entrevue : « Il culière et veut que le public ne sache de lui vint me chercher dans le salon d'attente et, que ce qu'il nous montre sur l'écran, dans en courant, il m'entraîna à travers le studio, l'incarnation si originale de ses rôles. Lors- me montrant les décors à l'accéléré et, tou- qu'il joue un monstre inhumain, un bon jours en parlant de sa voix mâle, vigou- père de famille estropié ou un mendiant in- reuse et bien timbrée, il m'entraîna au pas firme, guéri par un miracle, il veut que l'on de gymnastique à travers les dépendances, pense qu'il est réellement ce monstre, ce ouvrant une porte de-ci, de-ilà, par l'entre- père de famille ou ce mendiant et non ce bâillement desquelles nous découvrions ici comédien riche qui vient de se faire construi- des dactylos, là une téléphoniste, là des re une nouvelle villa près de Beverley-Hills dessinateurs, là des menuisiers, ailleurs des et qui a deux Rolls-Royce à sa disposi- électriciens, qui, tous, habitués aux fantai- tion. Et , en dehors des scènes sies du maître de ces lieux, ne se déran- de ses films, ne se laisse jamais photogra- geaient même plus de leurs occupations. phier et ne permet pas que l'on donne des Quand nous eûmes fait le tour de cette détails qu'il jugerait indiscrets sur sa vie de petite cité du film, il s'engouffra, me tirant famille. Admirons sa modestie... par la main, dans une salle de projection Milton Sills, qui fit dans sa jeunesse où il me laissa souffler cinq minutes,~~le d'assez fortes études qu'il abandonna par temps de voir quelques fragments de son la suite, sans pourtant quitter ses préoccu- nouveau film, puis il me reconduisit en cou- pations intellectuelles et qui a par cela une rant jusqu'à la porte... » réputation de grande culture et de grand savoir, surprend quand même tous ceux N'est-ce pas le Doug que nous avons NICOLAS IÏIMSKY au naturel... qui l'approchent. On s'attend à se trouver tant de fois vu sur l'écran ?... en présence d'une espèce de professeur pé- ri Un homme bien curieux, c'est Lon Cha- dant et raisonneur, et l'on voit l'homme le fait sans effort, étant réellement cela à la ney. Alors que tant de comédiens ont cette plus simple et le plus modeste du tout-Hol- ville. faiblesse de vouloir qu'on parle d'eux à Mais quelle marge entre la fiction et la tout prix, qu'on nous révèle mille détails réalité ! J'avais devant moi un homme sou- intimes et qu'on nous relate tout ce qui ple, nerveux, énergique et surtout expéditif. concerne leur vie privée, Lon Chaney se Il me regardait pourtant avec de nostalgi- ques yeux bleus : « Qu'allez-vous me de- mander ? Je peux tout juste vous accorder dix minutes. » Et il tira sa montre qu'il garda au creux de la main tout le temps de notre entretien ; de temps à autre, il y jetait les yeux et, quand les dix minutes se furent écoulées, il remit l'engin dans sa po- che, me tendit la main, sourit, pirouetta, disparut... Lui qui représente sur l'écran les grands noceurs vit en réalité très simplement entre MARY PICKFOKD à la ville son fils et sa femme, dans une jolie, mais lywood cinégraphique. Quand on lui parle modeste villa d'Hollywood. de son talent, de ses créations à l'écran ou Geneviève Félix a joué, ces temps der- de ses projets, il vous répond en vous ra- niers, bon nombre d'épouses douloureuses contant ses souvenirs d'enfance, lorsqu'il et de mères éplorées, alors qu'elle est au na- était un petit écolier turbulent et malicieux turel la jeune femme la plus gaie, la plus qui soufflait dans son encrier et faisait la rieuse, le vrai type de la Parisienne. Ar- chasse aux mouches pour les interner dans mand Bernard, qui remporta un premier un bouchon piqué d'épingles. Une autre prix de tragédie, joue des rôles comiques, surprise que l'on éprouve en voyant Milton et Gloria Swanson, qui porte jusqu'à trente Sills à la ville, c'est qu'il est, en réalité, robes différentes dans un même film, s'est beaucoup plus élégant au naturel que sur mariée dans un petit tailleur très simple. l'écran, que ses cheveux sont dorés, d'une Douglas, lui, est exactement semblable belle couleur de cuivre, et ses yeux plus à la ville à ce qu'il est sur l'écran. Une cor- .et tel qu'on l'applaudira dans La petite fille à boucles blondes que popularisa bleus qu'on ne s'était imaginé. respondante d'un journal de New-York qui Paris en Cinq Jours. MARY PICKFORD Mosjoukine, si tourmenté, si comique ou Qnemagazine 494 495 Qnémagazine

douloureux sur l'écran, est un parfait gen- Comment nous avons tourné " La Vie de Bohème tleman à la ville, mais souriant, mais opti- Courrier des Studios par ROBERT FLOREY miste et turbulent à la manière de Douglas Aux Cinéromans Fairbanks... Lies séances de rassemblée législative termi- T ES spectres du passé, en invisibles tour- parfois épargnées, les décors peut-être un De plus, l'écran semble l'amincir; il est, nées, la patrie ayant été déclarée en danger, et les ^enrôlements de va-nu-pieds se généralisant J—' billons, passent en flou, s'interposent peu moins rudimentaires que ne l'étaient en réalité, beaucoup plus fort au naturel et dans l'enthousiasme de la Marseillaise, qui vient entre l'objectif et les protagonistes, vivent à cette époque les coins célèbres de Paris bien proportionné, sa carrure est celle d'un de naître, Luitz-Morat est entré dans sa der- chers à nos cœurs, mais, en réalisant La nière semaine de prises de vues. leur défunte vie et animent le film de leur vrai sportsman. Après les grands décors de la semaine précé- présence. Evocation des lieux chers à Mus- Bohème, il fallait satisfaire tout d'abord dente, qui furent successivement l'Assemblée lé- Séverin-Mars, lui, était grandi par gislative, les enrôlements volontaires et la Cons- set, silhouettes caressées par l'œil d'un le goût du public, de tous les publics, et en l'écran. Il était d'une taille moyenne et tituante, là belle production de la .Société, des Gavarni, le parfum d'un siècle encore tout particulier du public américain, et rehaus- Cinéromnns s'est terminée par différentes scè- mesurait 1 m. 1 0 de tour de poitrine ; c'é- nes réalisées alternativement par Luitz-Morat et tait donc une véritable constitution d'athlè- son assistant Maurice Mariaud. Actuellement, on s'occupe activement du mon- te. L'écran ne lui faisait pas perdre cette tage des bandes aux salles de Vincennes et bien- apparence de force, mais, ainsi que je l'ai tôt, on peut l'assurer, les privilégiés des géné- dit, le grandissait. rales de cinéma auront le plaisir de voir revi- vre de façon parfaite l'une des grandes phases Très grandi était également le pauvre de cette Révolution française que le' caractère de la l'ace a rendue si fertile en événements pa- Max Linder qui, à la ville, étonnait tout thétiques et grandioses. le monde par sa petite taille. — Ce fut une reconstitution très intéressante. L'autre jour, au studio de Billancourt, on a Van Daële, qui joue les traîtres, les toui né les scènes de Michel Strogoff qui se dé- « bad-men » et autres sombres brutes, est, roulent à la cour du tsar Alexandre II, lors d'un bal officiel. en réalité, l'être le plus cultivé et le plus La grande salle du ipàlais impérial a été fidè- doux de la création. Koline, qui joue les lement reconstituée d'après les documents au- thentiques ainsi que les uniformes de presque pitres, les bons garçons amusants et les lotis les régiments de la garde de l'époque. On vieux messieurs ridicules, est, en réalité, un aurait juré qu'Ivan Mosjoukine n'a jamais été autre chose que le jeune et brillant capitaine personnage très sérieux, très calme, très cor- de la suite du tsar. Et autour d'Alexandre II rect. Thomas Meighan, qui joue les bons — que Gaïdaroff figurait d'une façon saisissante de charmantes dames russes, ayant presque maris et bons pères de famille sur l'écran, toutes appartenu à la haute société de Petro- ne fait que continuer ce qu'il joue dans la grad et de Moscou, se pressaient en amples ro- vie et nul mieux que lui ne méritera l'épita- bes à crinoline et en coiffures compliquées. phe « Bon fils, bon père et bon époux ». Chez Albatros Les petites villes d'Andalousie où Prosper Mé- Roger Karl, qui fut le sombre Lesurques rimée a'situé l'action dramatique et colorée de et le brave Dubosc du Courrier de Lyon Carmen, sont en révolution. Lne compagnie de est, en réalité, un nostalgique, un mélanco- cinéma est arrivée. Bagages, caisses et paniers innombrables encombrent iés quais de la gare; lique. II. s'ennuie partout et rêve toujours les autos françaises, matinales, réveillent les d'aventures extraordinaires en des pays non rues étroit es, les camions embouteillent la cir- culation : Albatros tourne les extérieurs de moins extraordinaires. Carmen sous la direction de Jacques • Feyder. Pendant que l'on tournait les extérieurs de La Vie de Bohème. Rimsky, comique à l'écran, Vanel, som- L'histoire de la Gitane imnw>rtelle est connue Assis, de gauche à droite : KAÏI-IEYNE VIDOK, ROBERT FLOREr {metteur en scène de tous les Andalous ; aucune ne représente artistique), LILIAN GISH. KING VIDOR (metteur en scène), HOWARD, bre et brutal, Conrad Veidt, hallucinant, mieux à leurs yeux l'Espagne de l'autre siècle. RENÉE ADORÉE, V. ZIMINA. grandguignolesque, de Gravone, trépidant L'ouï"reprise de mettre à l'écran une fiction si vivante les passionne plus encore que nous-mê- de jeunesse et de brio, André Nox, grave près de nous, coutumes joyeuses, grâces mé- ser l'élément romantique qui ne devient mes. vraiment romantique que par effet de ré- et pensif, tous sont différents à la ville et si Mais leur enthousiasme est à son comble lancoliques. De l'opéra à l'écran, les om- vous les reconnaissez bien physiquement quand la nouvelle se répand, en traînée de pou- bres fameuses et anonymes de Murger ont trospection, par nostalgie d'une époque des dre, de l'arrivée dans leur modeste bourgade de plus théâtrales de notre histoire. C'est pour lorsque vous les rencontrez, vous les recon- leur grande artiste nationale : RaquoI Meller. retrouvé leur taille humaine. Nous sommes cela que nous verrons Schaunard, Colline, naitriez beaucoup moins si vous connais- Alors, dès le lendemain, s'organise un service transportés dans le passé de nos grands- clandestin de voitures démodées, de chars à Marcel, Rodolphe, Mimi, Musette ou Phé- siez leur vrai caractère, leurs habitudes, bancs, d'auto-cars primitifs : la petite ville, bien pères, dans leur vie de tous les jours et mie-Teinturière vêtus assez élégamment leur vie. Ils ne sont jamais dans la vie aus- renseignée sur le lieu choisi où Ton « tourne », nous avons un plaisir malin, collaborant se transporte dans la montagne. Mais c'est avec dans certaines scènes du film. On n'aime si comiques ou aussi dramatiques que sur regret qu'elle, voit s'éloigner bientôt «pour les avec Murger avec la même ardeur pieuse pas la misère en Amérique. l'écran. Heureusement. gorges solitaires, aux accès périlleux, la cara- que Mme de Gressac, de prophétiser (de sa- vane des contrebandiers, doublée de celle des Le scénario du film que nous venons de opérateurs. Elle ne pourra les suivre, hélas ! voir) la future grandeur de Mimi, de Mu- JUAN ARROY. Désormais, il n'est plus question que de Vé- sette et de leurs compagnons, de leur ou- terminer, La Bohème, fut écrit par notre \énement. sur le pas des portes, dans les caba- talentueuse compatriote Mme de Gressac rets bruyants et enfumés' où boivent et pala- vrir nous-mêmes le chemin de la légende. brent les hommes aux sombreros rigides. Et, Peut-être, parfois, La Bohème est-elle qui, loin d'utiliser le thème de l'opéra-co- Pour tous changements d'adresse, dans le secret mystérieux des fenêtres à grille trop dorée, trop heureuse ou trop bien ha- mique connu, composa une histoire origi- forgée où l'amoureux vient toujours le soir lui nale basée sur les Scènes de la Vie de Bo- prière à nos abonnés de nous envoyer parler sans la voir, la jeune fille timide mur- billée, se mouvant dans une atmosphère fa- mure dans l'ombre : « Avez-vous vu « notre » cile, où les sordides misères de la vie sont hème, de Murger, sur Les Souvenirs de un franc pour nous couvrir des frais. Raque! ? » (jnémagazine 496

Schaunard, d'Alexandre Schanne et, peut- au studio, où plusieurs rues du Paris de être aussi, un peu les Souvenirs de Jeunesse, 1830 furent construites, soit à Pasedena, de Champfleury, ou sur les différents ou- soit dans la Sierra Madré ou encore dans vrages de Simon Brugal, de Jules Breton, les anciens studios de la « Métro » à Hol- de Delvau ou d'Arsène Houssaye. Bref, lywood. notre Bohème est différente de l'opéra-co- La prise de vues du film dura neuf se- mique de Puccini, des récits de Murger, maines, durant lesquelles nous travaillâmes ou du drame de Théodore Barrière, et sans répit, et nous venons de visionner le nous avons tourné une très jolie histoire, premier « coupage » du film en vingt par- mais non pas totalement au goût américain, ties. II sera réduit à dix parties environ. puisque Mimi meurt... La photographie du film est signée Sar- King Vidor, notre metteur en scène, me tov. Ce cameraman, qui tourna plus de confia la mise en scène artistique et la di- huit films avec D. W. Griffith, a fait mer- veille une fois de plus. Le film, qui sortira probablement en décembre, à New-York, sera présenté à Paris au début du prin- temps prochain. L'interprétation de La Bohème ne laisse rien à désirer. L'inoubliable interprète de D. W. Griffith, Lilian Gish, anime de sa grâce mièvre et un peu mélancolique le personna- ge de Mimi. Elle semble, en ses atours dé- suets, un délicat pastel dont le charme sé- duit l'œil par ses nuances insaisissables. Son jeu, en tous points digne de ses célè- bres créations, captive et attendrit, tant elle a su, par son art approfondi et son sens merveilleux de l'adaptation, composer le rôle de l'inoubliable grisette de Murger. Jack Gilbert, toujours à son aise, quel que soit le personnage qu'il ait à interpréter, incarne Rodolphe avec une désinvolture charmante, encore qu'un peu apprêtée, comme il sied à un héros romantique. La Vie de Bohème viendra ajouter un nouveau fleuron à la couronne de cet acteur dont le moins que l'on puisse dire est que sa ver- Xotre charmante compatriote RBNÉE ADORÉE, qui incarne Musette. satilité est égale à son talent. Renée Ado- rée, Edward Everett Horton, Gino Cor- rection technique de sa bande et, d'accord rado, Hassels, Valentina Zimina, Roy avec Lilian Gish et Mme de Gressac, nous d'Arcy et quelques autres complètent bril- prîmes la liberté de situer l'action de la lamment la distribution. Notre délicieuse bande en 1830, époque beaucoup plus compatriote, Renée Adorée, déjà plus romantique et plus « photogénique » que qu'appréciée sur l'écran américain, vient, 1845. Contrairement à notre scénariste, je par cette dernière création du rôle de Mu- me suis entièrement basé sur les descrip- sette, de s'assurer définitivement le- titre de tions de Murger ou d'Alexandre Schanne « star ». pour meubler et décorer mes intérieurs et King Vidor, l'animateur, se consacre mes extérieurs. Un grand nombre de dé- grand metteur en scène après la magistrale cors offraient des difficultés à être exécutés adaptation de l'œuvre de Murger qu'il vient exactement. Nous fûmes obligés de cons- de donner à l'écran. Ce n'est que justice, truire l'intérieur d'un théâtre, un mont de d'ailleurs, et un peu tardive, et il est à sou- piété, un café — Momus —, toutes les haiter qu'il ait, non seulement des admira- chambres des bohèmes qui, au début de Ceci n'est pas, comme on pourrait être tenté de le croire, la reproduction teurs, mais aussi des disciples. notre film, demeurent dans la même mai- d'un Winistler ou d'un grand peintre anglais, mais le portrait de Lilian Gish, telle qu'elle nous apparaîtra dans « La Vie de Bohème ». son, etc. Les extérieurs furent tournés soit ROBERT FLOREY. En marge du « Puits de Jacob ». Entre deux prises de vues, Betty Blythe photographiée devant le sphinx.

TRAMEL Une des trente-sept transformations de l'excellent artiste dans « L'Orphelin du Cirque ». Les bons artisans du « Puits de Jacob », que vont éditer MM. Weil et Lauzin. que présenteront prochainement MM. Weil et Lauzin. De gauche à droite : Betty Blythe, Pierre Benoit, Roland Dorgelès et Edouard José. Qui reconnaîtrait, dans ce Sherlock Holmes, le sympathique créateur du « Bouif » ? RARIS=ATTRAOTIOINS "

Miss GEORGIE GRAVES du Tic-Tac

dans une de ses danses exécutées pour « Paris-Attractions », Une scène émouvante des barricades. Marius (F. Rozet) vient de ramasser, la très intéressante série de six films éditée par les Films A. N. C. sous la mitraille, le corps de Gavroche (Ch. Badiole) qui a été tué dans la lutte. Actualités 502 Actualités "BIBI LA PURÉE

Sous ce déguisement. Robert Macaire (Jean Angelo) et Bertrand (Alex Allin) apparaissent à une fermière superstitieuse dans « Les Aventures de Robert Macaire », le film réalisé par qui vient de remporter un très vif succès à sa présentation.

Maurice Champreux achève actuellement de tourner « Bibi la Purée», que vont éditer prochainement les Etablissements Gaumont. M. Jean Bourguignon, conservateur du palais national de la Malmaison, Georges Biscot interprète le principal rôle du film. Cette photographie évoque, devant Léonce Perret, le sympathique réalisateur de « Madame Sans-Gêne » nous le représente dans une scène amusante. et devant tous les interprètes, les souvenirs du premier Consul et de Joséphine de Bcauharnais. Actualités 504

LA VIE CORPORATIVE Pour le film " commercial "

C'IL est bien vrai que l'industrie du ciné- Et pourquoi donc l'exclurait-il ? ^ ma est, en France, gravement compro- Parce que le film dit « commercial » mise du fait de mille entraves dont on l'a veut demeurer à la portée de tous? ligotée et qu'elle risque finalement de suc-, Nous répondrons que le comble de l'art comber sous le poids des taxes et surtaxes n'est pas de porter au paroxysme des déli- dont on l'accable de tous côtés, la pire sot- ces réservées à une élite, mais dè ren- tise de notre part ne serait-elle pas, tout en dre la beauté sensible au plus grand nom- gémissant de la situation que l'on nous a bre. Et si ce n'est pas le point de vue des faite, de l'aggraver de nos propres mains esthètes, c'est le nôtre. et comme à plaisir ? Et nous répondrons encore que l'on peut La question vaut d'être posée •— puis- faire de l'art au cinéma sans tomber dans qu'il en est encore temps — à ceux qui le délire des imaginations baroques et déli- s'affrontent sans trêve ni merci. quescentes. On le peut en prenant tout sim- L'autre semaine, on bataillait — ce plement pour thème un scénario clair, co- n'est d'ailleurs pas fini — sur la question hérent, mouvementé, intéressant. Cela peut du contingentement. Et voici que certains suffire à faire un chef-d'œuvre si le réali- s'efforcent de susciter sur un autre terrain sateur est doué d'assez d'intuition psycho- — celui de l'Art, du grand Art — une logique pour livrer au spectateur le secret nouvelle dispute. des âmes en même temps qu'il lui offre le On connaît l'antienne : haine et mépris Jean Renoir vient de terminer la réalisation de « Nana », d'après l'œuvre régal d'une série de tableaux animés d'une au cinéma dit « commercial », c'est-à-dire d'Emile Zola. Cette photographie représente deux des protagonistes, valeur artistique soutenue et puissante. Werner Krauss et Catherine Hessling, dans une des scènes à celui qui obtient la faveur du public. N'est-ce pas là, en vérité, la plus haute principales du drame. Estime-t-on, cependant, qu'il y ait chez ambition qu'un artisan du cinéma puisse nous trop de salles en exploitation, alors concevoir : réaliser une œuvre d'art en la que nous n'en avons même pas assez pour mettant à la portée de tous, en restant ac- amortir nos films ? Et si l'on souhaite que' cessible à la masse, en appelant à bénéfi- leur nombre s'accroisse sans cesse, croit-on cier de ce véritable bienfait qu'est la diffu- opportun de décourager le public d'y fré- sion d'un spectacle de beauté, les innom- quenter en lui donnant à craindre qu'au brables foules qui, sur toute la surface du lieu d'y goûter « une heure d'oubli » et globe, se pressent autour de l'écran ? même deux, il y doive être en butte aux en- Mais le seul film dit « commercial » est treprises d'un inspiré du grand Art des en état de bénéficier d'une telle diffusion. temps futurs ? Et c'est pourquoi nous supplions ceux de Notre industrie — rappelons-le sans nos metteurs en scène qui sont précisément cesse — n'est pas en état de se livrer in- les mieux doués comme artistes, de ne pas considérément à ces expériences hasardeu- se laisser détourner du bon, du vrai che- ses. Même les innovations et les recherches min, celui qui conduit au public, à un pu- dont nous sommes bien loin de contester blic toujours plus nombreux. l'utilité, dont nous proclamons, au contrai- De même, à ceux qui ont la charge d'u- re, la nécessité, doivent être poursuivies ne diffusion toujours plus étendue de nos dans le cadre et selon le jeu normal des films, nous recommandons de reviser et lois commerciales essentielles. d'améliorer leurs méthodes commerciales. On aura beau dire et beau faire, on L'art le plus digne d'éloges étant celui n'échappera pas aux réalités qui sont plus qui est assez grand pour profiter au plus fortes que les théories et les théoriciens. Si grand nombre, le devoir s'impose, après le cinéma, en dépit de ceux qui le con- avoir apporté à la réalisation d'un film, le duiraient infailliblement à la ruine, persiste maximum de soins et d'efforts, de lui ména- à vouloir vivre, il doit s'organiser commer- ger le maximum de rendement financier. cialement et s'en tenir aux méthodes com- On attend avec beaucoup de curiosité « Knock », l'adaptation de la pièce merciales qui ont fait leurs preuves — étant Car le cinéma est un art, mais il sera un si remarquée de Jules Romains, que vient de réaliser René Hervil. En voici art commercial ou ne sera pas. une scène où nous voyons le docteur Parpalay (M. Malavier) bien entendu que le commerce n'exclut pas présenter sa « torpédo » au docteur Knock (Fernand Fabre). l'art. PAUL DE LA BORIE. (jnemagazine LETTRE DE BERLIN

De notre correspondant particulier. classe peut donner à ce film tout le relief né- cessaire. Lya de Putti le seconde avec talent. La' Tout d'abord des excuses â mes lecteurs pour régie de Dupont est brillante et met en re- l'interruption dans mes comptes rendus hebdo- lief toutes les péripéties avec un art incon- madaires. La liste des nouveaux films est lon- testable. Variété fera certainement le tour du gue et je tâcherai de rattraper brièvement le monde avec un succès assuré. temps perdu. — La Ufa a présenté Le Miracle des Loups La Ufa a donné, à l'Ufa-Palast, à Zoo, son au Mozart-Saal. L'accueil du public fut excel- grand film Variété, avec Jannings. 11 faut, une lent. La presse loue la valeur artistique de cette fois encore, constater l'immense, l'indiscutable bande et ajoute que, bien qu'un film historique talent de ce grand artiste, qui réussit â capti- ne puisse compter sur un grand succès en Alle- ver se* spectateurs même avec la mince trame magne. Le Miracle des Loups fera certainement d'une action qui n'a rien de très original ni de exception. très neuf. L'histoire est simple : un acrobate, — Grand succès de rire pour Nicolas Koline marié et père d'une fillette, s'enfuit avec- une dans 000.000 francs par mois, présenté ici sous jeune femme puis reparaît un jour dans une le titre de An secours... je suis millionnaire ! fête foraine. I n artiste de cirque connu, qui Ce film a été donné à l'Alhambra (Deulig). La lîfa, pour des raisons que j'ignore, a 'rejeté dans un petit cinéma de banlieue Le Comte Kostia. Je crois que la critique n'a même pas été convoquée, du moins pas moi. Je ne m'ex- plique pas cet ostracisme pour un film que je crois être très bon et où Conrad Veidt et André Nox pouvaient se présenter de concert devant le public de Berlin. — La Ufa développe son' activité avec un succès grandissant. Son arrangement avec l'Uni- versel de New-York lui permet de compter tou- jours sur l'aide de cette puissante entreprise. En plus, la Ufa devient le représentant géné- Un tableau d'un charme exquis tiré de La Voix du Rossignol, le film de ral de r Uni versai sur le continent et obtient Ladislas Starevitch qui rient de rem porter la- médaille liiesenfcUl à Xeir-Yorl;. en même temps, à titre de réciprocité, l'écou- lement assuré de sa production aux Etats-Unis ; grâce à cet accord, les barrières que le film UN SUCCÈS rVI ÉR1TÉ allemand rencontrait de l'autre côté de l'Océan sont enfin levées. — Ces jours-ci a eu lieu l'assemblée générale Un Film de M. Starevitch primé en Amérique des actionnaires de la Ufa. Le rapport de la di- rection nous apprend que l'année 1924-25 a donné un bénéfice net de 3.078.314 marks, ce qui lent et de la mo- permet de distribuer un dividende de G %. La PN 1913, M. participation de la Ufa dans les consortiums en ■E-1 Ladislas Sta- destie de ce réalisa- Allemagne et à l'étranger représente 51.800.000 revitch eut un de teur qui jamais ne marks ; ses propriétés foncières sont estimées à fit parler de lui. S.600.000 marks ; l'outillage des studios repré- films, La Cigale el sente 3 millions. L' Corpora- la Fourmi, l'un des Mais son talent, tion a consenti à la Ufa un crédit de 15 millions vous l'aviez déjà de marks pour dix ans à 8 1/4%. La Ufa pos- premiers qu'il réa- apprécié, n'est-ce sède 134 théâtres, avec un total de 118.000 pla- lisa, récompensé ces. Le résultat brillant du bilan dément tous pas, dans les ravis- les bruits qui ont circulé ces temps derniers par l'empereur de santes comédies que sur une crise financière qui aurait ébranlé cette Russie Nicolas II. puissante société, dont l'essor est certainement certainement vous dû à l'effort constant et persévérant d'Erich Il y a quelques se- avez applaudies ? Pommer. maines, La Voix Mais revenons aux films. La Ufa a présenté du Rossignol rem- Dans le calme KM n, JANNINGS et LYA DE PDTTI dans Variété. Le Monsieur sans Logement, un film mis en scène par Bolter-Beckers et remarquable par porta la médaille de son petit studio, vient de perdre son frère, s'associe avec le fo- son ineptie et sa gaucherie. d'or Riesenfeld ! Starevich travaille, in in et sa compagne, et il arrive ce qui doit — La Ellen Richter Film de la Ufa a pré- arriver : la jeune femme devient la maîtresse senté, au Tauentzien Palast, Dans Us pénom- Voilà deux distinc- il travaille dans le du nouveau venu. L'acrobate assassine son asso- bres de la grande ville. L'histoire semble se dé- tions dont bien peu silence, sans arrêt. cié. .T'ai oublié de vous dire que tout ce film est rouler en France. Ellen Richter montre dans C'est là qu'il com- le récit d'un forçat qui, grâce aux soins de sa cette bande de grandes qualités dramatiques, de metteurs en scè- femme, recouvre, vieilli et brisé, sa liberté après et son metteur en scène, le Dr Wolff, a réalisé ne européens peu- posa Les Griffes de des tableaux très artistiques, aux éclairages sa-' dix ans passés au bagne. vent s'enorgueillir. l'Araignée, LeMa- Le jeu de Jannings, admirable en tous points, vants. est la vie même. Lorsque, au début, il berce son — Jean Renoir a tourné aux ateliers de la Et quand vous riage de Babylas, enfant, lorsque, lentement, grandit son amour Zerre quelques scènes de Nana, avec AVerner Les Grenouilles qui pour la fillette réfugiée chez lui, lorsque, plus Krauss qui interprète le rôle du comte Mnffat. saurez que tous les demandent un roi, tard, en plein succès, on le voit jouer aux car- — Bruckman frères ont présenté au Primus films que Ladislas tes dans un café où, sur une table voisine, on des- Palast un film intitulé Le Bâton de rouge et les Starevitch réalisa La Petite Chanteu- sine de lui une caricature qui lui révèle son cheveux coupés, étude de mœurs viennoises, avec se des rues et trois malheur intime, Jannings ne joue pas. Il vit. Maria Corda. Film assez original et contenant Jepuis 1921 ont Une des scènes les plus saisissantes, c'est celle quelques scènes de grande allure. été vendus en films qui n'ont pas où, avant le meurtre, Jannings, tel une bête encore été édités de proie, guette sa victime et semble à l'avance C. DE DAN1LOWICZ. Amérique, vous au- NINA STAR, la protagoniste de savourer sa vengeance. Seul un artiste de cette rez une idée du ta- La Voix du Rossignol. en France : Les Qncmagazine 508 509 ~——~ (jnemagazine suite la réalisation d'un .Don Juan dans lequel Nécrologie Flèches des Cupidons, Les Yeux du Dra- Warner Oland jouera César Borgia. La cinématographie française vient de perdre gon, Le Rat des Villes et le Rat des — Il est presque certain que les « United l'un de ses plus sympathiques réalisateurs : Ro- Artist's », actuellement composés de Mary Fiek- Champs. I Échos et Informations j bert Saidreau, le metteur en scène applaudi de ford, Charles Chaplin, , Wil-" L'Idée de Françoise, Bonheur Conjugal, Un Fil Le patient réalisateur de ces films lilli- liam Hart, Norma et Constance Talmadge et des Aux « Amis du Cinéma » Les « Amis du Cinéma » et les lecteurs de à la patte, A la Gare! Jack, etc., vient de suc- putiens travaille en ce moment à La Reine compagnies de Joseph Schenck, vont »fusionner comber à la suite d'une congestion pulmonaire. avec la compagnie Metro-Goldwyn-Mayer (pré- Oinémagaxine qui désirent assister à une prise Les obsèques de Robert Saidreau ont eu lieu des Papillons, film comportant une consi- sident Mareus LœwJ. de vues de L'Orplwlin du Cirque sont priés mardi dernier à Notre-Dame de Lorette. Nous de se rendre samedi prochain, à 2 h. ]/2, au dérable figuration d'insectes. Les « M.-G.-M.-United Artist's » réunis de- adressons à Mme Robert Saidreau nos bien sin- viendraient de la sorte la plus formidable com- Cirque Fanriy, installé place d'Italie. Les assis- cères condoléances. Nina Star est la protagoniste de cette pagnie mondiale de productions cinématogra- tant auront le plaisir d'être filmés en même temps que les artistes. production, comme elle fut celle des précé- phiques. II convient de louer Joseph Schenck . Le banquet Brézillon. et Màrcus Lœw, ces géants du film, qui ont Le prochain film de Mosjoukine. dentes. produit jusqu'à ce jour des bandes presque A l'occasion de la nomination au grade de toujours au-dessus de la moyenne de celles des Ce sont Les Aventures de Casanova, dont chevalier de la Légion d'honneur' de M. Léon Nous sommes heureux de rendre hom- Ivan Mosjoukine va entreprendre la réalisation Brézillon, les amis du sympathique président du autres compagnies. pour Ciné-France-Film, dès qu'il aura terminé mage ici au talent original et à la patience — Gaston Glass et Edna Murphy tournent Syndicat Français des Directeurs de Cinémafci- de M. Ladislas Starevitch et de le féliciter actuellement Wivës àt Auction, sous la direc- Michel Strogoff. graphes organisèrent un déjeuner de 200 cou- tion d'Elmer Clifton, au Tec Art Studios de Nous donnerons très prochainement le nom verts. Le gouvernement, le Parlement, toutes du metteur en scène qui dirigera cette nouvelle pour l'éclatant succès que La Voix du Ros- New-York. les personnalités du film avaient tenu à assister signol vient de remporter en Amérique où Gaston Glass, qui s'impose à nouveau d'une production et le reste de l'interprétation. à ce banquet au cours duquel M. Brézillon, qui est aussi fondateur de la Mutuelle et de la il fut considéré et primé à ce titre comme le façon splendide sur les écrans américains, sera « Sémiramis » à l'écran. le star de cette importante production. Le docteur Markus prend d'ores et déjà ses maison de retraite du cinéma, reçut l'hommage film le plus original de l'année. — On a présenté à Hollywood The Èiff Pa- dispositions pour la réalisation d'une nouvelle cligne de son travail et de son dévouement. rade, de King Vider, que les journaux déclarent et grande production. Il s'agit de sa tragédie A. T. être le film le plus humain et peut-être le meil- Sémiramis, qui a obtenu déjà un grand succès A Paramount leur produit jusqu'à ce jour en Amérique. King au théâtre, et qu'il veut adapter ' à l'écran. Un — Eric von Strôheim a signé un contrat avec Vidor, qui vient d'achever Idi Bohème, avec Li- metteur en scène d'une grande valeur prépare Paramount, et commencera à travailler aux stu- ' lian Gish, commencera, dans quelques jours, le scénario. Les principaux rôles seront inter- dios Lasky en janvier. Von Slroheim écrira nu liardeiys le Magnifique, de Sabatini, avec Jack prétés par les grandes vedettes françaises, amé- scénario original qu'il interprétera lui-même. Sur Hollywood Boulevard Gilbert et Eleanor lioardmah comme étoiles. ricaines et allemandes. — Gertrude Astor a été engagée par les — Pendant la réalisation de A Kiss for Cin- « Kim ». derella (Un Baiser pour Cendrillon), à Long « liai. Roach Productions » pour lesquelles elle Le célèbre roman de Rudyard Kipling va être va interpréter une série de comédies. Island, Herbert Brenon demanda récemment six . Monta Bell, l'excellent directeur de la tourné par les soins d'une compagnie britanni- jolies jeunes femmes destinées à personnifier les eplflwyii-Metro, qui fut autrefois assistant de ROBERT FLOREY. que. L'artiste anglaise Maude Adams fera par- anges fêtant l'arrivée de Cendrillon " (Betty Charles Chaplin et conquit ses premiers galons tie de la distribution et la troupe va s'embar- Bronson) sur un char porté par des nuages. La avec lui, vient de rentrer de New-York où il quer pour lçs Indes afin de réaliser les exté- tâche fut plus difficile qu'on ne croit, car les a été mettre en sc^ne un film pour la « Fa- rieurs. figurantes qu'on présentait à M. Brenon n'avaient ramount ». Les dirigeants de la Famous-Pla.vers pas un visage de sylphe, ni d'ange, et l'assis- avaient, en eiïet, demandé à M. L.-B. Mayer Le retour de Mildred. tant d'Herbert Brenon consulta ses listes d'ar- de leur prêter Monta Bell pour diriger Le Roi Mildred Davis Lloyd retourne au studio — tistes. Mais les « anges » n'avaient pas été avec Adolphe Menjou. Je viens de visionner une ce qui ne lui était pas arrivé depuis son ma- prévus. On combla finalement cette lacune en copie de ce film qui, tout en demeurant très riage avec Harold. Après avoir longtemps hésité engageant six" jolies petites filles, qui prêtèrent amusant, n'a que très peu de rapports avec la et projeté d'interpréter Alice au Pat/s des Mer- la fraîcheur de leur sourire et la naïveté de pièce de MM. de Fiers et Caillavet. Le film veilles, elle va tourner The Spoilers of ~War, leurs regards à cette scène exquise, à la grande de Bell nous expose les aventures du souverain avec Wallace Beéry. ^ satisfaction du metteur en scèue. d'une petite monarchie européenne :iui se rend en Amérique pour chercher de l'argent nécessaire « Frère Jacques » — Les films réalisés par Malcom Saint-Clair à la marche des affaires de son pays, d'où aven C'est le 19 décembre que la Société Armor sont généralement tournés dans de très beaux tures à Coney-Island (le Luna-Park new-yorkais) présentera le nouveau film de Marcel Mandiez. décors, et sa dernière production, actuellement et intrigue amoureuse avec une petite Améri- L'auteur-réalisateur sten est tenu cette fois en- en cours : La Grande Duchesse et le Garçon caine (Bessie Love) de Llttle-Fall... Film très core à la formule qui, naguère, fit le succès de d'Etage, confirme en tous points cette opinion. humain et fort bien mis -in scène. Monta Bell, T. S. F. Claudine et le Poussin. Le Service Artistique de la Paramount des- va commencer bientôt la réalisation du C'est dans la vie que Marcel Mandiez a pris sina spécialement pour cette comédie très pari- Torrent, de Blasco Ibanez, adaptation de Do- TOUS LES JEUDIS son sujet. Il l'a traité sobrement, sans se lais- sienne douze luxueux décors, dont une très belle rothy Farnum, qui sera interprété par Bicardo ser entraîner aux faciles à-côtés qui tiennent salle de théâtre. Ces décors furent d'abord cons- Cortez et la nouvelle étoile de la Goldwyn, trop souvent lieu de scénario. truits en miniature et soumis à l'approbation Il n'y a pas le moindre « clou » dans Frère de Saint-Clair. Le sympathique réalisateur pré- Greta Garbo. conise ce procédé qui permet, dit-il, d'éviter les — Les journaux ont annoncé que Rex In- ~Jacqu.es. Il n'y a ni figuration, ni dancing, ni revolver. Par contre il y a de la jeunesse, de la fautes et d'élaborer de très beaux effets de mise gram tournerait encore trois films aux studios en scène. de « la Victorine », à Nice, avant de se retirer (jémagazine joie, des larmes. Il y a même un peu d'humour complètement des affaires cinématograpiiiquis. et beaucoup d'amour. L'adaptation cinématographique de la célèbre Ingram tournera un film par an ; en 192(3, il « Nana » pièce d'Alfred Savoir sera interprétée par Adol- produira The Magieian, de Somerset Maugham, C'est Pierre Lèstringuez qui a fait le scéna- phe Menjou, Florence Vidor, André de Béranger avec Paul Wegener, Firmin Géanier, Alice Ter- fait une causerie cinématographique rio de Nana, d'Emile Zola, film que Jean Renoir et Lawrence Grant. ry et Jack Sàlvatori. En 1927, il tournera une réalise actuellement et dont voici la distribu- — Le prochain film où tournera Betty Bron- bande en Afrique et, en 1928, sa dernière oeu- tion : son aura pour titre The Hplendid Crime (Le ' vre sera The World's Illusion, de Wasseranan. Jean Angelo (Vandeuvres), Catherine Hess- Crime Magnifique) et sera dirigé par William John Seitz sera son chef opérateur. pour les 12 MILLIONS de personnes ling (Nana), Werner Krauss (Comte Muffat), K. Howard. — Antonio Moreno est maintenant le leadiug- René Koval (Fontan), Jacqueline Forzanne — Willis Goldbeck, qui fut un excellent scé- ■ man de Marion Davies, qui a commencé la réali- qui écoutent la (Comtesse Muffat), Pierre Philippe (Bordena- nariste, va faire, sous l'égide de Paramount, sation de Beverly of Graustark aux Goldwyn ve), Claude Moore (Fauehery), R. Guérin-Cate- ses débuts de metteur en scène et dirigera pour Studios. Cette production est une suite de lain (Georges Hugon), Valeska Gert (Zoë), Jac- la première fois The Ace of Cads (l'As des As), Graustark, le dernier film-féerie que Norma Tal- queline Fond (Rose Mignon). dont le principal rôle sera interprété par Adol- ûiadge interprétera sous la direction de Bucho- phe Menjou wetzki. TOUR EIFFEL «* Jean Chouan » — Le prochain film de Gloria Swanson sera La Société des Cinéromans présentera le mer- C'est Willis Goldbeck qui avait été chargé Tamed, de Fannie Hurst. credi 16 décembre, à 14 h. 30, à l'Empire, 41, de l'adaptation à l'écran de Peter Pan, et ses (longueur d'onde : 2.200 mètres) avenue de Wagram, sa nouvelle et grande pro- excellents travaux lui ont valu le titre de met- — a terminé The Sea Beast teur en scène. pour Warner Brothers. Rupert Hughes, le célè- duction : Jean Chouan, d'Arthur Bernède, réa- bre écrivain, est occupé actuellement à titrer lisée par Luitz-Morat. LYNX. cette bande, et Barrymore va commencer en- 511 Qnémagazine LES FILMS DE LA SEMAINE LES PRESENTATIONS

LE BOSSU des plus émouvantes où se distingue parti- HARDI LES CŒURS ! tristes que ne le seraient des larmes et des Film français interprété par GASTON JACQUET, culièrement Renée Adorée. Film américain interprété par FRANK KEENAN, sanglots. CLAUDE FRANCE, NILDA DUPLESSY, MADGE BELLAMY et JOHN BOWERS. Zazu Pitts, Jane Novak, Madge Bel- DE

Film américain interprété par BETTY CoMPSON, lure. Lewis Stone incarne, toujours avec blance et la naïveté de la majorité des Film américain interprété par OwEN MOORE, PERCY MARMONT, KATHLYN WILLIAMS sobriété, l'explorateur. Lloyd Hughes est films américains pour ne pas signaler la CONSTANCE BENNETT, MABEL BAI LIN, et HUNTLY GORDON. un jeune premier qui ne manque pas de ta- qualité de Notre Héros. EDDIE GRIBBON, CHARLES OGLE et DAVID BUTLER. Réalisation de JAMES CRUZE. lent, et Bessie Love éclaire de son beau C'est une belle histoire que celle de ce Réalisation de WILLIAM rC. HOWARD. Les Américains réalisent de plus en plus sourire cette sombre histoire qui provoque paresseux qui, toute sa vie, rêve d'accom- ces comédies de mœurs où sont dépeints les bien souvent l'épouvante. plir de grandes choses...- qu'il ne réalise Le nom du romancier Zane Grey évo- petits travers de notre société contemporaine. jamais. Sa vie n'est faite que de décep- que toujours le Far-West, ses ranches et Sexes Ennemis appartient à la série; son LE ROI DE L'AIR tions, de sacrifices, voire de souffrance. Il ses rudes gars, toujours prêts à jouer du re- volver. Dans la Fournaise est l'adaptation scénario intrigue et plaît. James Cruze a su Film américain interprété par n'épousera pas même celle qu'il aime... d'une de ses meilleures oeuvres. Le film le rendre très vrai, secondé en l'occurrence DOUGLAS MAC LEAN. Tout cela est empreint non de tristesse, par l'adroite vedette qu'est Betty Compson mais d'une certaine mélancolie à laquelle nous présente les sites merveilleux de l'Ari- Cette comédie, d'une fantaisie étourdis- et par les excellents comédiens que sont ne nous ont pas accoutumés les films amé- zona, ses vallées encaissées, ses pinèdes sante, n'est autre que l'inénarrable aventure Huntly Cordon, Percy Marmont et Ka- ricains. Divisée en trois époques, cette qu'une seule étincelle suffit à détruire! d'un sportsman malgré lui qui se fait pas- production a encore l'attrait de nous mon- Moeurs des cow-boys, rivalités entre thlyn Williams. ser pour aviateur et qui doit, à la suite de trer les modes d'autrefois, et de nous faire -amoureux, réjouissances rustiques sont re- circonstances imprévues, piloter un avion... LE BANDOLERO assister à révolution des caractères de tous tracées dans le film où l'on remarquera sur- On juge des acrobaties qu'il peut exécuter! tout un impressionnant incendie de forêt. Film américain interprété par RENÉE ADORÉE. les personnages pendant vingt ans. Douglas Mac Lean, dans le rôle principal, La distribution, des plus brillantes, réunit Toute l'Espagne nous est dépeinte dans se fait remarquer-par son entrain et par le Buck Jones, que nous n'avions guère vu ce film : corridas, rivalités amoureuses, an- que dans des films de cow-boys, nous ré- les- noms de Owen Moore, Constance Ben- naturel avec lequel il nous anime le héros nett, Mabel Ballin, Charles Ogle, David goisses que suscitent les entrées des toreros de l'histoire. • vèle dans Notre Héros un excellent talent et des bandoleros dans l'arène. Tout cela, dramatique ; il est très sobre, très nuancé et Buttler et Eddie Gribbon, irrésistible dans heureusement réalisé, encadre une intrigue L'HABITUE DU VENDREDI. certains de ses sourires sont tristes, plus un personnage de travailleur bon garçon. 513 Qncmagazine 512 précions la critique délicate, analyseront, com- L'HEURE DU DANGER menteront mieux que moi l'œuvre nouvelle CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE jCinémagazine en Province] d'Henry Roussel!. Ils loueront certainement l'a- Film américain interprété par NAZIMOVA, nimateur qui évoque une période si panachée DE LA CINÉMATOGRAPHIE dans ses opinions comme dans ses costumes. Ce HOBART BOSWORTH, JACK PICKFORD, BEZIERS film n'est pas une collection de tableaux, il sem- CONSTANCE BENNETT, MARY AKINS Itéunis en assemblée ordinaire sur la demande — Au Kursaal, une réédition du Gosse a été blerait plutôt, tellement les personnages histo- et CHARLIE MURRAY. particulière de M. Jourjon. les membres de la accueillie par de nombreux applaudissements. riques sont vivants, qu'il a été tourné véritable- Chambre Syndicale Française de la Cinémato- Nos compliments à l'actif directeur, M. Kachet. ment sous le Directoire. Réalisateur et opéra- Nazimova, que nous n'avions pas vue graphie ont étudié à nouveau les conditions qui, à la demande de sa clientèle, a déjà passé teurs auraient-Ils emprunté a Wells sa machine depuis bien longtemps, reparaît dans cette dans lesquelles devaient être examinées et com- en deuxième vision : Malec et sa voisine. Char- a explorer le temps ? prises les diverses interviews parues dans la lot soldat, La Maison du Mystère et La Cara- La photo est belle. Ou remarquera parUculiè production, drame émouvant de l'amour presse corporative et relatives à la question du vane vers l'Ouest. renient une course dans la nuit. I" enario, maternel. Elle y est tout à fait remarqua- film ininflammable. — Salammbô a été, à l'Excelsior. un très très intéressant, ne fut pas hnagim seulement A/près une discussion générale et explications beau succès. Le repas des mercenaires, et la pour mettre un artiste en relief, il y i un grand ble. L'émotion et le rire se côtoient fort fournies d'une part par M. Olivier, pour la So- scène finale, très pathétique, ont été très nombre de rôles Intéressants. ciété Pathé-Çinéma. et d'autre part, par diffé- adroitement au cours de l'action. Hobart remarqués. Prochainement : Le Dernier des Tous les Interprètes de Destinée . furent re- rents membres du bureau, le présent ordre du Bosworth s'acquitte avec talent du person- Hommes, avec Emll Jannings. marqués. Isàb'ellta Ruiz est une belle et très vé- joui- a été voté dans le seul but de préciser la — Au Royal, malgré la concurrence des filins ridique Italienne. Jean-Napoléon Michel îst un situation. nage du shérif. A Jack Pickford est dévo- susnommés, on nous a présenté une belle œuvre général Bonaparte saisissant. Entre aut ■s épi- La circulaire ministérielle du 9 décembre française : Ame d'artiste. C'est une page de sodés, le film nous le montre pendant la cam- lu le rôle du fils dont la raison un moment 1924 précise que e vie empreinte d'une douce mélancolie où dominé pagne d'Italie, entraînant ses soldats à l'atta- s'égare. Constance Bennett est une «vamp» ' « Est prorogé jusqu'au I '' janvier 1928 le le talent réaliste de Germaine Duilac. Cette se- qué et ce, avec une telle fougue que les specta- délai accordé par l'article 2 de l'ordonnance du amusante et agréable, Mary Akins, une maine : Le Bossu. teurs, après avoir écouté debout la Marseillaise. 10 avril 1922 aux exploitants des établissements MARÇÉL BERNARD. iiui soulignait cette scène, ont applaudi chaleu- fiancée sincère et Charlie Murray un loup cinématographiques, pour se conformer aux dis- reusement. D'ailleurs, au début de la projection, positions de l'article 1er de la même ordonnance HAGUENAU de mer étonnant. le nom du metteur en scène l'ut accueilli égale- interdisant l'usage dans les établissements re- — Au Cinéma Victoire : Pillage, avec Pearl ment par des applaudissements, tout comme le cevant le publie des films cinématographiques White. En voyant la blonde étoile sourire et film, qu'on acclama à la tin de la soirée, longue- en celluloïd ou autre matière facilement in- combattre, on regrette infiniment qu'elle ait ment, bien qu'il fût plus de minuit. LES AVENTURES flammable. » abandonné l'écran. Son Œuvre, un beau drame Aucune intervention des pouvoirs publics ne avec Norma Talmadge, ainsi que La Fontaine André Gaillard conduisait lui-même l'orches- DE ROBERT MACAIRE semble donc devoir se produire dans les exploita- des Amours, avec Pauline Pô et l'émouvante tre. Pour son adaptation tout il fait adéquate, tions cinématographiques avant le Ie1' janvier Gil-C'lary. Prochainement; quelques belles pro- il eut sa part de succès. Film français interprété par JEAN ANGELO, 1928 (mil neuf cent vingt-huit), et le service ductions françaises : La Terre Promise, Visages M. lïoussell. que j'ai voulu saluer au nom des SUZANNE BIANCHETTI, ALEX ALLIN, de la censure n'a pas, de son côté, qualité pour d'Enfants, Terreur, Monte-Carlo, etc. La pro- lecteurs de Cinémat/a-ine, est d'une modestie et préciser sur ses fiches la condition du support duction étrangère sera représentée par Sa Vie, d'uhe simplicité d'homme supérieur. Il aborda MARQUISETTE BOSKY, CAMILLE BARDOU, employé. et La Fille du Désert. amicalement M. Meroanton. A l'honneur comme NINO COSTANTINI, VIGUIER, et J.-P. STOCK. De son côté, en date du 10 novembre 1924, — Surcouf passe actuellement, avec beaucoup lui. le samedi précédent, avec Monte-Carlo. Réalisation de JEAN EPSTEIN. la Chambré Syndicale Française de la Cinéma- de succès, sur l'écran du Palace. Cette salle Remercions René Blum d'avoir choisi les œu- tographie a confirmé, par lettre, à M. Chau- donne également Tricheuse, qui est certaine- vres de ces deux metteurs en scène pour la Le célèbre bandit et son complice Ber- temps, ministre du l'Intérieur, le vœu qui avait ment la meilleure création de Gloria Swanson. quinzaine cinématographique du Casino. Entre été exprimé a l'unanimité par les délégués de Prochainement, toutes les grandes productions Monte-Carlo et Destinée 7, outre un rapport trand font leur apparition à l'écran et ac- la Chambre Syndicale à la réunion de la Com- « Paramount » et aussi Quo Vadis f et Le d'intérêt local pour Monaco — l'un restitue la complissent les exploits les plus incroyables. mission du Spectacle, lé 30 octobre 1924 : Bossu. Principauté, l'autre souligne des sympathies PREMIERE PERIODE R. C. franco-italiennes — il y a d'autres rapproche- Nous parlerons longuement dans un pro- Les maisons de location se déclatent dispo- ments à -faire. Ces films, en effet, reflètent le MARSEILLE même souci d'exactitude, tous deux sont traités chain numéro de cette excellente produc- sées à accepter d'effectuer leurs tirages de films — Le. Navigator, avec Buster Keaton, a ob- • destinés aux exploitations françaises sur pel- avec clarté et mesure. Nous Hommes très fiers tion. tenu lé plus vif succès. que leurs réalisateurs soient de chez nous. licules non-funn,. à da ter de janvier 1926, sous — Après Mon Homme, l'Odéon a donné condition que cette pellicule puisse ledr être Scandale, avec Gloria Swanson. — Durant cette quinzaine, les cinémas de la librement fournie et en quantité suffisante. — Au Comedia. La Femme de quarante ans Principauté projetèrent beaucoup de films fran- LE DERNIER HOMME SUR TERRE DEUXIEME -PERIODE a tenu l'affiche quinze jours et a été remplacé çais ; au seul Palais des Beaux-Arts : Le Mi- Promise. Sauf le cas où l'emploi dans les exploitations par L'Aigle des Mers. racle des Loups, La rivière, La Terre Film américain interprété par EARLE Fox. de films tirés sur support, non-flam amènerait- — On parle de La Huée vers l'or pour la Souhaitons que nos hôtes, intéressés pendant lui faci- C'est une très amusante fantaisie dans des perturbations graves, tant pour les Direc- réouverture sensationnelle d'une grande salle. 'leur séjour ici, par notre production, teurs que pour les loueurs, cas auquel cette si- — Biscot, dans Le Roi de ~la Pédale, a ter- litent l'accès des écrans étrangers. laquelle le scénariste a imaginé ce que se- tuation serait examinée et constatée par une miné son Tour de France ; ce fut un vrai — A Nice, Max Mark, de la l't'a, t urna des rait le monde si tous les hommes dispa- commission réunie au plus tard dans la deu- triomphe. extérieurs et des scènes dans le ha du Ne- — Au Kursaal : Les Drames de l'Or, avec xième quinzaine dit mois de juillet 1926, l'em- gresco. Accompagné de ses opéra"- il visita raissaient. Le gouvernement, les acadé- ploi du film non-flam pourrait être généralisé à Ausonia.' le Ciné-Studio qu'on améliore constamment. r — Pour la première fois, les exploitants mar- mies, tous les services publics sont natu- dater du l» janvier 1928 (mil neuf cent vingt- SIM. , rellement aux mains des femmes..., sou- huit). seillais organiseront, pour la mi-décembre., un Le Secrétaire Général : grand banquet suivi de bal. Cela témoigné de MULHOUSE dain se découvre un homme, le dernier (Oomnàmqué:) ' PATJL KASTOR. leur accord confraternel. Après Maternité, avec Heiiny Porten, beau homme sur terre. Vous jugez de l'événe- — Paramount vient de présenter à l'Odéon film, certes, nous vîmes Visages d'enfants, de A. P. P. C- Vers le Tchad, relation cinématographique de la Jacques Feyder, chef-d'œuvre de sensibilité et ment ! mission Centre-Afrique. Le capitaine Pelletier de finesse françaises, film qui nous émut jus- d'Olsy, « Pivolo », en personne, commenta cette qu'aux larmes. Combien de femmes ai je vu pleu- Cette aimable comédie est, à mon avis, « L'assemblée générale de l'Association Pro- vision. Gros succès. rer, et (lui osera dire (pie le peuple ne réclame quant au fond, et parfois quant à la réa- fessionnelle de la Presse Cinématographique — Surcoût a fait son apparition à Marseille que des films de eow-boys et de sensation? On aura lieu le samedi. 19 décembre, à 17 heures, après avoir fait le tour de la banlieue. nous donne en ce moment les chapitres de lisation, une des choses les plus osées dans la grande salie du bar du « Journal », T. D. Mqiovd il'Avsouille, superbe évocation du vieux 100, rue de. Richelieu — et sera suivie d'un dî- qu'on ait réalisées pour l'écran. Que de MONTE-CARLO Paris, de ses fêtes, de ses coutumes exprimées jolies femmes, dans des costumes assez ner confraternel (prix : 30 francs) — auquel avec une très grande richesse d'idées et de les dames seront les bienvenues. Il est indispen- . Destinée ! a été présenté au Théâtre du Ca- sentiments. Amour et Carburateur, avec Pail- sommaires, il nous procure le plaisir de sable de retenir ses places. Ecrire à M. Henry sino de Monte-Carlo le 28 novembre. lette Berger, a été vivement apprécié. Pour Cinémagazine je voulais noter point par voir ! Il est seulement dommage que le Lepage. Secrétaire Général de l'A. P. P. C., 24, Le public doit, paraît-il, juger en premier lieu. boulevard Voltaire, Paris (xie). point l'accueil fait à ce film. Mais bientôt, com- D'après les témoignages recueillis, ce sont main- seul rôle d'homme soit tenu d'une façon « Le Comité de l'A. P. P. C. tient à faire sa- me tous intéressée, je n'eus plus d'yeux que tenant les films français qui triomphent ici. un peu terne par Earle Fox. voir que son ami, l'artiste très regretté Max pour l'écran. Albert Bonneau au jugement clair Linder, a fait, par testament, à la caisse de se- et sûr, l'Habitué du Vendredi, de qui nous ap- VICTOR GRUNBERG. cours de l'Association Professionnelle de la ALBERT BONNEAU. Presse Cinématographique, un don de 5.000 fr. 5\k 515

et Minuta : Le Miracle des Loups; Orient. la ville, un « déraciné » de plus, végétant là- direction de Graliam Cùtts, qui a fini récem- NANCY Svètozar ': Le Roi de la Pédale ; Adria, Lvezda: bas, en y attendant la misère et le lit d'hôpi- ment son film The Rat. La compagnie est reve- Devant, l'essor que prend l'art muet dans no- nue de Paris où elle avait été filmer des inté- Don A" ; Lucerna, Louvre, Radio : Le Fantôme tre ville, une société est en formation dans le tal... » rieurs de cabarets. Le travail se continue dans de l'Opéra. but de construire, en plein centre, une impor- Ainsi parla M. Claudon, l'apôtre du cinéma M. S. de bonnes conditions au St. Margarets Studio, tante salle de cinéma qui sera dotée de tout le éducateur, qui, depuis longtemps à la peine, mé-~ rite bien, aujourd'hui, que je le présente aux à Riehmond. SUISSE (Genève) confort: et de toutes les perfections les plus — D'autres films seront bientôt entrepris : lecteurs de Ciné-magazine. Maniant la mèche d'un fouet avec une maî- récentes. The Four Warriors, une histoire de guerre, par SIGMA. trise digne d'un cow-boy lanceur de lasso, ayant Cette salle comprendra un orchestre de vingt Charles Lapworth, et dirigée par Carlyle Black- musiciens qui accompagnera îles plus grandes rajeuni de dix ans — c'est TOUS dire sa svel- well, et un autre film dont le titre n'est pas tesse — Douglas bondit, dans sa légèreté allée, productions et de nombreuses attractions. encore • connu, sous la direction d'Adrien Bru- En attendant, contentons-nous des établisse- comme uu félin. Ah ! Zorro peut être fier de nei. Don X., son fils. Et les spectateurs donc ! C'est ments présents et de .leurs programmes, d'ail- JACQUES JORDY. leurs satisfaisants. qu'en effet l'incomparable Douglas a été positi- — A Phocéa : L'Affiche, Autour d'un Ber- ANGLETERRE (Londres) BELGIQUE (Bruxelles) vement adopté par le public genevois et, comme ceau, Le Comte Kostia. — Le film français Surtout obtient toujours Avec une belle régularité, la G. M. G. pré- les membres d'une famille se réjouissent des ici un vif succès. ' — A l'Olympia : Le Droit d'aimer et Briseur sente hebdomadairement des films intéressants ; succès d'un des leurs, il semble qu'à la gloire fd'Ames, avec Lionel Barrymore. — Au Marble Arch Pavilion on a présenté cette semaine, c'est L'Amazone, avec Marion de Douglas, chacun ait un peu droit. q'he Eaglë en présence de Rudolph Valentino Davies, et c'est La Dame, de la Nuit, avec Nor- Aller voir Douglàs, c'est en tout cas faire pro- — Au Majestic : Mylord VArsoUitle, en une (lui est arrivé en Angleterre le 20 novembre. vision de bonne humeur et ressusciter le mer- seule séance, et Le Monde Perdu. ma Shearer et Maleom Mac Grégor. Deux fort Le célèbre artiste a déclaré qu'il venait en Eu- belles « bandes ». illustrées par les adapta- veilleux héros qu'aux temps de notre jeunesse — "Au Palace : L'Opinion Publique., de Char- rope pour se reposer. nous imaginions TOUS : grand redresseur de lie Chaplin. Rarement, je devrais dire jamais, tions musicales d'Henry Prévôt. The Eagle, (pie dirigea Claremce Brown, est Il paraît que d'autres présentations ont lieu, torts, se jouant des difficultés — avec quelle le sens de la vie réelle fut aussi parfaitement tiré du roman de Pouchkine. Valentino apparaît aisance faite d'adresse ! — et triomphant au atteint. .Suivront ensuite : Le Cœur des Gueux, régulièrement aussi, dans tel ou tel cinéma. dans l'uniforme d'un officier de cosaques ; il J'aurais grand plaisir à en révéler les beautés nom de la justice immanente des ennemis les et La Princesse aux Clowns. se montre d'ailleurs dans ce film un excellent plus farouches, les plus hypocrites, les mieux Cinêinagazihe voudra bien me laisser encore aux lecteurs de Cvnêmagazine, mais la profes- cavalier. La principale interprète est Vilma sion de journaliste cinématographique est, à armés. cette place pour féliciter le chef d'orchestre du Banky, une beauté hongroise, qui a déjà tour- Don A'., fils de Zorro a dû être prolongé Palace, M. Saux, pour l'excellente adaptation Bruxelles, quelque chose de bizarre et d'inatten- né en Amérique dans The Dark Angel. du ; ou bien on prend les apparences d'un bri- d'une semaine au Grand Cinéma ; c'est vous qui accompagna L'Opinion Publique. — La compagnie des Gainsborough Pictures gand à l'affût, ou bien celles d'un chien dans dire le suci ès qu'on lit à cette production où M.-J. K. , vient d'engager Nita Naldi pour jouer le rôle un jeu de quilles. Pour savoir qui. où et quand l'artiste a réalisé ce quasi-prodige de se renou- principal dans The Mountain EagU, que M. Al- - l'on présente quelque nouveauté, il faut humer veler, tout en restant — je demande pardon . SAINT-ETIENNE fred Hitchcock est en train de tourner dans le aux mânes de Bayard d'user de ce titre — le Le dernier rapport présenté au Congrès le vent, tendre l'oreille, employer des ruses Tyroî avec Malcolm Keen. « chevalier sans peur et sans reproche » du des œuvres postscolaires, tenu à Xéronde, le d'apache. battre le pavé à la recherche de quel- Nita Naldi, qui passait' ses vacances à Pa- que confrère qui, également à l'affût, pourra xx» siècle, et des filins précédents. 11 octobre dernier, fut plein d'intérêt, car on y — Le Cinéma Etoile, qui se plaît à varier ses ris, fut enchantée d'accepter ce rôle, car ce sera peut-être vous dire où se cache le gibier. Les a examiné sous toutes ses faces la question du programmes, vient de donner Le Vagabond du la première fois dans sa carrière d'artiste présentations se font confidentiellement, entre cinéma éducateur à l'école et aussi après Désert, film américain en couleurs, selon le pro- qu'elle ne jouera pas le rôle si ingrat de la privilégiés. Quand on est susceptible de louer l'école. j « vamp ». cédé technicolor. La tentative était: intéressante, Le rapporteur était M. Claudon, instituteur, (au point de vue location) le film, on est pré- — Pendant la présentation à l'écran du film venu de sa présentation ; quand on est simple- ne serait-ce que pour répondre au désir de ceux un apôtre du cinéma éducateur. réclamant du cinéma autre chose que/des ima- de Nornia Talinadge. The Lady, la direction du ment capable de le louer (au point de vue louan- Parlant d'abord du cinéma à l'école, M. Clau- Théâtre Royal de Manchester a offert un prix ges bicolores (gris et blanc, noir et blanc, etc.). don a dit notamment : ges), on vous ignore. — « C'est le diéu de la jeunesse... » Oui, de cinq guinées à celui des spectateurs qui don- Ce chapitre-là n'est que celui du brigand à « Les mots, bien, souvent, dépassent l'enfant, Peter Pan. au Colisée — où se rendirent nom- nerait la meilleure définition d'une lady. Le l'affût ; celui du chien dans un jeu de quilles car il ne leur donne ni la valeur, ni le sens breux petits et grands — personnifie l'insou- prix fut obtenu par la réponse suivante : « Une est plus joyeux encore. Le journaliste qui, pour que nous leur attribuons. Mais, joignez à une ciante gaîté, la jeunesse. Ah ! dans la salle,.'les îhdy est une femme ,qui. lorsqu'elle parle à un se rendre compte, va au théâtre voir une nou- Ice..n sur la féodalité la vue d'une reconstitu- jolis rires rompant le silence, les petites mains homme, lui donne le sentiment qu'il est un velle pièce, y est reçu avec les égards que mé- tion de château-fort ou de la mêlée des anti- qui battent à tout rompre ! Et par-ci, par-là, gentleman, -s rite un monsieur qui pourra faire connaître à ques tournois ; il une leçon de géographie, au quels charmants sous-titres, un entre autres — Dorothy Gish, qui tourne en ce moment en mille, deux mille, dix mille personnes les mé- | lieu d'une sèche nomenclature, montrez l'anima- « Sa jolie bouche (celle de la maman des petits Angleterre le principal rôle de Xell Choynne, rites de cette pièce, mérites qui attirent les tion d'un port ou l'intensité de vie d'un de nos va retourner en Amérique pour travailler dans Darling) doit être pleine de baisers... » Pevies, grands centres ; entremêlez à vos leçons de personnes en question. papillons, colombes minuscules, sous n'importe les studios de « Inspiration Pictures », en com- Le journaliste qui, pour faire connaître à ses quelle forme, l'on vous imagine, oh ! baisers, choses l'image réelle des transformations suc- pagnie de Richard Barthelmess. lecteurs les mérites de tel ou tel nouveau film, cessives allant, par exemple, de l'extraction du — M.. George Cooper. un des meilleurs pro- se rend à un cinéma bruxellois, est prié, avec prêts à vous envoler ! ruinerai à la fabrication du moindre objet usuel. — Grand succès français avec Le Bossu, à duoèrs anglais, vient de présenter au public, une politesse relative, de passer au guichet. « .l'ai constaté avec plaisir un progrès de l'Apollo. Interprétation parfaite. au New Gallery Kinéma, sa dernière produc- Tout ce qui touche de piès ou de loin au ci- l'attention et surtout une persistance de souve- tion : Settled Ont of Court. Si l'histoire n'est néma a bien du retard en Belgique. EVA F.L1K. nir qui me font augurer les meilleurs résul- pas des plus hem-euses, les artistes sont excel- tats. » • > C'est pourquoi; sur les vingt-cinq ou trente lents, en particulier Fay Compton, Jeanne de cinémas de la ville, je suis ravi de vous en SYRIE (Beyrouth) M Claudon, ensuite, passa à l'étude du second Casalis et Jack Buchahan. Ce dernier est l'idole citer cinq : le Coliseum, où L'Express de Mi- — Au Royal-Cinéma : Zaza. Mademoiselle Ni- point- de son rapport: : « Le cinéma éducateur d'une grande partie du sexe faible à Londres et nuit alterne avec le diseur Firzel ; le Victoria touche. Pêcheur d'Islande. Veille. d'Arme*. après l'école. » II insista particulièrement sur est aussi parfait à la scène qu'à l'écran. et la Monnaie, où deux films très amusants met- — Chez Alphonse : Guerrita, Le Petit l'rincc, h rôle bienfaisant qu'il pourrait.jouer dans les On a donné, dans différents cinémas, le film J tent le public en joie : Le Mari de ma femme et L'Eternel Combat, Dorothy Vernon, Nantas avec campagnes et dans les pauvres bourgades iso- français J'ai tué. avec Huguette Duflos et Ses- Amour, amour ; Aubert-Palace, où triomphe Sa- Donatien et Lucienne Legrand. Ce cinéma nous \ lées de nos montagnes. sue Ha.yakava ; il ,est intitulé ici Loyalty. lammbô', et le Ciné des Princes, où se succè- annonce de très beaux filins : IAI Vmm-uxr Es- « On projetterait, au cours de ces séances — pagnole, lia Ruée vers l'Or, La Mort de Sieg- — Au Tivoli. La Ruée vers l'or attire tou- dent des reprises intéressantes (actuellement Le poursuivit encore l'orateur —; des démonstra- fried, La Vengeance de Kvieinhild, L'Opinion tions de nouveaux procédés de culture ; des jours la foule et ne semble pas près de termi- Fléau de l'Humanité). ner sa carrière. Parmi les films les plus en P. M. Publique, L'Aigle des Mers. Bella Donna.

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(8e et dernier chapitre) ; Le Roi CLERMONT-FEKIS.YNI). — CINEMA I'ATHK DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, r. Villard CINEMA CONVENTION GAMBETTA AUBERT-PALACE du Turf ; Le Bossu (1™ époque). MONTMARTRE-PALACE, 94, rue Lamarck. DIJON. — VARIETES, 48, r. Guillaume-Tell. 27, rue Alain-Charf ier G, rue Relgrand PALAIS DES FETES. 8, rue aux Ours. — DIEPPE. — KURSAAL-PALACE. Les paitiers peints, doc. L'athlète Franck DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, r. St-Jacques; Aubert-Magazine 72. Carol DEMPSTER dans Rez-de-chaussée : C'est le homard ! Oiseaux DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECILE. MERRILL dans Un CasSe-Cou, comédie e Sally, Fille de Cirque, de D.-W. GRIF- de passage ; Le Bossu (2 chap.). — 1"' Eta- PALAIS JEAN-BART, pl. de la République. d'avontu: is. Le Monde Perdu, film sen- FITH. Aubert-Journal. Pola NEGRI et ge : Plaies et Oosses ; Les Frères Zemgunno; ELBEUF. — THEATRE-CIRQUE OMNIA. safionnoî Adolphe MENJOU dans Le Paradis Dé- Lu Huée Sauvage. GOUItDON (Corrèze). — CINE des FAMILLES. fendu. PYRENEES-PALACE. 289. r. de Ménilmontant. GRENOBLE. — ROYAL-CINEMA, r. de France. TIVOLI-CINEMA SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sèvres. HAUTMONT. — KURSAAL-PALACE. 14. rue de la Douane VICTORIA, 33, rue de Passy. EE HAVRE. — SELECT-PALACE. PARADIS AUBERT-PALACE ALIIAMBRA-CINEMA. 75, r. du Pres.-W îlson. Les papiers peints, doc. Jean A.NGELO dans BANLIEUE LK M-YNS.— l'Ai, A CE-CINEMA. 101. av. Thiers Les Aventures de Robert Macaire, ciné- 42, rue de Belleville ASNIBRES. — EDEN-THEATRE, 12, Gde-Rue. LILLE — CINEMA PATHE, 9, r. Esquermoise. roman réalisé par Jean EPSTEIN avec Flavigny, plein air. Le dernier succès des AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE. PRINTANIA. Camille. BARDOU, Alex ALLIN et Suzanne Boulevards : Mary PICKFORD dans La W AZEMM E S - CIN EM A PATHE. er BOULOGNE-SUR-SEINE. — CASINO BIANCHÈTTI (1 ehap.j. A iibert-Journal. Petite A nnie. A uberl-Joimiul. L'artiste CHAT1LLON-S.-BAGNEUX.— CINE MONDIAL LIMOGES. — CINE MOKA. LOUIKNT. — SELECT-CINEMA, place Bisson. Sally, Fille de Cirijnè, la dernière pro- athlète Franck MERRILL dans Un Casse- CHARENTON. — EDEN-CINEMA. , duetfon de D.-W. GRIFFITH avec Carol Cou. CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PAT HE. C1NEMA-OMNIA, cours Chazelles. ROVAL-CINEMA. 4, rue Saint-Pierre. DEMPSTER-. CLICHY. — OLYMPIA. COLOMBES. — COLOMBES-PALACE. LYON. — CINEMA AUBERT-PALACE. UtTISTIC CINE-THEATRE, 13, rue Gentil. CINEMA SAINT-PAUL AUBERT-PALACE COliBEIL. — CASINO-THEATRE. CKOISSY. — CINEMA PATHE. TIVOLI, 23, rue Childebert. 73, rue Saint-Antoine 13-15-17. rue de la Cannebière, Marseille DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. ELEt TRIC-CINEMA, 4. rue Saint-Pierre. CI N F.MA-ODEON, 6, rue Laftoht. A uhert-.touriKil. Jean ÀXQGIiO dans Les La Flamme, avec Germaine ROUER et Char- ENGHIEN. — CINEMA GAUMONT. 11E L L EC OU R - CIN EM A, place Léviste. Aventures de Robert Macaire.(1" chap.) les VANEL. CINEMA PAT1IE, Grande Rue. Les papiers peints, doc. Sally, Fille de FONTKNAY-s.-BOlS. - PALAIS DES FETES. ATHENEE, cours Vit 1 on. 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TIVOLI-CINEMA de MONT SAINT-AIGNAN. ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE (D. m.). ETRANGER SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX. ARTISTES DE CINÉMA SAINT-ETIENNE. — EAMILY-THEATRE. ANVERS. — THEATRE PATHE, 30, av. Keiser SAINT-MACA1RE. — CINEMA DOS SANTOS. CINEMA EDEN, 12, rue Quellin. SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. BRUXELLES. _ THIANON-AUBERT-PALACE :s BROMU SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA. CTNEMA ROYAL, Porte de Namur. SAINT-YRIEIX. — ROYAL CINEMA. CINEMA UNIVERSEL, 78, rue Neuve CINÉMAGAZINE-ÉDITION 8AUMUR. — CINEMA DES FAMILLES. LA CIGALE, 37, rue Neuve. BOISSONS. — OMNIA PATHE. , CINE VARIA, 78, r. de la Couronne (Ixelles). STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE. PALACINO, rue de la Montagne. U. T. La Bonbonnière de Strasbourg. CINE VARIETES, 296, ch. d'Haecht. Huguette Duflos / «hirlea Mason ' Ar.dré Roanne L. 'Albert! ni Théodore Roberts \ TAREES. — CASINO ELDORADO. EDEN-CINE, 153, r. Neuve, aux 2 pr. séances. Fera Andra Régine Duniien Edouard Mathé; TOULOUSE. — LE ROYAL. 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Reorges Charlia Rôinûald Joubé René Navarre Alex ALLIN Maurice Chevalier Alla Nazimova Loys Wilson Leatrice Joy NOUVEAUTES Cours de danses et plastique Jaque Christian}' Buster Keaton Pola Negri (2 p.) Monitiue Chrysès Frank Keenan Asta Nielsen Constant Itéraj Mme E. KRASSOWSKI * Ruth Clifford Warren Kerrigan Gaston Norès (2 yj.) Léon Mathot ,(2» p.) Betty Compson Rolla Norman Huntley Gordon Rlidolf Klein Rogge e Cours de maquillage Jackie Coogan (3 p. , Nicolas Koline Ramon Novarro Rnd. Valentino (5 /).) M. N. MALTSEFF id. Olivier Ticit ! Nathalie Kovanko André Nos (2 poses) Jean Dehélîy (10 caries). Georges La unes Ossi Osswalda Simone Vnudry Pour tous renseignements, écrire an Ricardo Cortez Rod La Rocque Gina Païenne Irène Rich Prince M AK AIE FF Lil Dagover Lil a Lee - Lee Parrv Eleanor Boardman Gilbert Dalleu Syl. de Pedrelli (2 p.) Noah Beery 11 bis, rue de Magdebourg Paris (16e) , Denise .Legeay (2 p.) Lucien Dalsace .Lucienne Legrand Baby Peggy (2 p.) I). Falrbanks (4 ;).) Dorothy Dali on Gedrgette Iihéry Mary Pickford (2 p.) Aileen Pringle, Viola Dana Max Linder Harry Piel Ronnld Colman Bebe Daniels Jane Pierly Georges Bisçot (2e p.) dévoilé par Mme MARYS. id. dans Le Roi du e Marion Davies Cirque. René Poven (Bout de Betty Balfour (2 p.) 45, rue Laborde, Paris (8*) Louise Eazenda Dolly Davis Nathalie Lissenko Zan). AVENIR Horoscope fr. Mildred Davis Pola Negri (3e p.) 5 fr. 75 et 10 75 Harold Lloyd (2 p.) Pré fils Jean Dax Marie Prévost Norma Shearer Envoyez prénoms, date île naissance, mandat. (Reç. de 2 à 7 h.) Priscilla Dean Jacqueline Logan Claire Windsor Bessie Love Edna Purviancc Carol Dempster Lya de Putti C""« Agnès Esterhazjr Reginald Denny May Mac Avoy Vlolctta Nupierska Pierrette Madd (2 p.) Hauna Ralph M. Dês'jardlns Herbert Rawlinsou A. Simon-Girard Douglas Mac Lean (.Fanfan-la-Tulipe) Gaby Deslys ( 'harles Ray Ne vous demandez plus avec angoisse : quel est Xenia Desni Ginette Maddie Mae Buscli Gina Manès Wallace Reid le caractère de cet homme, de cette femme avec Tean Devalde Gina Relly William Harl (2' p.) Rachel Devirys Lya Marti lequel ou laquelle vous entrez en relation ? Ariette .Marchai Paul Richter Hrnny Portcn France Dhélia (2 /) Harry Liedtko vous le dévoilera. Envoyez Vanni Marcoux Gaston Rieffler LA GRAPHOLOGIE Richard Dix Percy Màrmont spécimen et écriture av. signât, et âge. Prix 10 f. Donatien .lune MarloAve Nicolas Rimsky Tout, consultât, p. corresp. seulement. M.F. de I I n'est pas fait d'envoi contre remboursement. KEVIOL, 35. r. des Francs-Bourgeois, PARIS, 4" Adresser les commandes, avec le montant, aux CTrjjpri 11, faubourg St-■MartinI . Tout ce E t ulCI1UE.L qui concerne le cinéma. Appa- reils, accessoires, réparations. Tél. : Nord 45-22. 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