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CE NUMÉRO CONTIENT DEUX PLACES DE CINÉMA A TARIF RÉDUIT

IIFR.50

(Pholo Ut a) IVAN MOSJOUKINE et BRIGITTE HELM dans « Manolescu », le prochain film dans lequel nous reverrons le grand artiste russe, dont nous publions les «Souvenirs de Théâtre et de Cinéma». Le Numéro : 1 fr. 50 9E ANNÉE. — N°3 32-33 (3™° trimestre) 9-16 Août 1929 H y Pour votre maquillage, plus besoin de vous % adresser à l'étranger. * Pour le cinéma, le théâtre et la ville

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Non, la vie ressemble plutôt à un livre 21 Lilian Gish 189 Georges Biscot 256 Renée Adorée dont les pages se tourne- 63 Harold Lloyd 198 Jean Angelo 257 Maurice Chevalier raient toutes seules plus ou 64 André Roanne 199 Huguette ex-Duflos 258 Rod La Rocque moins vite, avec des pauses 65 Dolly Davis 207 Mary Pickford 259 Suzanne Bianchetti entre deuxépisodesoumême, 67 Williams Haines 209 Charlie Chaplin 260 Pola Negri quelquefois et sans nécessité 69 Simone Vaudry 210 Charlie Chaplin 261 Richard Dix apparente, au milieu de cer- 70 Francesca Bertini 212 Charles Ray 262 Maë Bush tains chapitres. 71 Claire "Windsor 213 Lilian Gish 263 Gloria Swanson J'en suis à l'une de ces 72 Maë Murray 215 Rud. Valentino 264 Norma Shearer pauses, logique, raisonnable : 73 Richard Barthelmess. 216 Viola Dana 265 Greta Nissen 74 Greta Nissen 217 Nathalie Kovanko 266 Richard Dix après un bref séj our à Holly- 75 Maë Murray 222 Jaque Catelain 267 Dolorès Costello wood, je suis attaché à une 76 Adolphe Menjou 223 Mildred Harris 268 Nicolas Koline fi r m e cinématographique 77 Bebe Daniels 224 Séverin Mars 269 Reginald Denny allemande pour laquelle j'ai 78 Norma Talmadge 225 André Nox 270 Ivan Mosjoukine. commencé une série de films, 79 Florence Vidor 226 Gina Palerme 271 Dolly Davis N qui sont aussi différents de 80 Gloria Swanson 227 Marion Davies 272 Claire Windsor ceux que j'airéalisés en Russie 102 Constance Talmadge 228 G. de Gravone 273 Rud. Valentino 103 Léon Mathot 234 Ivan Mosjoukine que de ceux que j'ai tour- 274 Lily Damita nés en France. Un chapitre 105 bis Rud. Valentino 235 Gaston Jacquet 275 Vilma Banky 106 Norma Talmadge 236 Raquel Meller 275 bis de ma vie commence : le 109 Sessue Hayakawa 237 Jean Angelo moment est tout indiqué 114 Antonio Moreno 238 Georges Vaultier 276 Léon Mathot 277 Soava Gallone pour faire un retour en arrière 119 Norma Talmadge 239 Sandra Milovanofî et revoir les étapes parcou- 122 Douglas Fairbanks 242 André Roanne 278 Ronald Colman 123 William Farnum 243 Maxudian 279 John Gilbert rues. Oh ! la chose est facile... Je n'ai ches, revêtir chaque soir une personna- 126 Pearl White 244 Charles de Rochefort 280 Conrad Nagel qu'à fermer les yeux et le passé surgit lité différente, extérioriser des sentiments 127 Pearl White 246 Gaston Norès 281 Billie Dove devant moi. exaltés et des idées généreuses, en un 131 Bebe Daniels 247 Jean Murât 283 Ricardo Cortez Le passé ! Pour beaucoup le passé est mot : faire du théâtre, telle était la 152 Lilian Gish 248 EnidBennett 284 Jackie Coogan fait de mille petits détails de leur 285 Eléanor Boardman tentation contre laquelle je sentis qu'il 153 Huguette ex-Duflos 249 Douglas Fairbanks enfance... Pour moi, le passé n'est pas m'était désormais impossible de lutter. 161 Thomas Meighan 250 Adolphe Menjou 286 Ronald Colman 287 Vilma Banky chose si lointaine. Le passé, celui dont Je pris donc toutes mes dispositions, 163 Jean Toulout 251 France Dhélia je me souviens, ne remonte pas si loin, 167 Doug et Mary 252 Betty Blythe 510 John Gilbert mystérieusement, sournoisement, sans 183 Harold Lloyd 253 Huguette ex-Duflos 511 Jetta Goudal il ne va pas au delà du jour où j'ai en dire un mot à mes parents, qui, j'en 184 Alla Nazimova 254 Nita Naldi 512 Norma Shearer commencé de devenir moi-même, à étais bien certain, ne m'auraient jamais 185 Max Linder 255 Richard Barthelmess 514 Douglas Fairbanks travailler dans la voie que j'avais déli- laissé céder à mes penchants. Le jour de bérément et silencieusement choisie con- regagner Moscou et l'École de Droit tre le désir de mes parents. arrivé, je fis mes adieux à mes parents Ce désir était que je fusse avocat, Adreijer les commandes, avec le montant, aux PUBLICATIONS JEAN-PASCAL, 3, Rue Rossini, PARIS et pris le train en écolier bien sage. Au et pendant deux ans, à ma sortie du cœur, un pincement bizarre me faisait collège, j'avais suivi les cours de l'École Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement. sentir l'importance du geste que j'accom- de Droit à Moscou, j'avais même passé plissais, mais je lisais sur les visages de Les photos ne sont ni reprises ni échangées. avec succès mes deux premiers examens, ceux qui m'entouraient tant de confiance lorsque, pendant les vacances qui sui- que déjà je me félicitais de l'habileté AVIS IMPORTANT. — Les indications de commandes doivent être faites par numéros en virent cette deuxième année d'études, avec laquelle je jouais la comédie. indiquant : « Photographies 18 x 24 ». la tentation que j'avais senti naître * En ajouter toujours quelques-uns, destinés à remplacer les photos qui pourraient en moi plusieurs années plus tôt et qui s'y momentanément manquer. était lentement développée, devint irré- £ Enfin le train démarra... J'agitai sistible. Devenir acteur, fouler les plan- mon mouchoir. Le groupe de mes (jntagazine 208 209 (jnémagazine

parents restés sur le quai de la gare recevant une lettre dans laquelle, sui- diminua, disparut. J'étais seul maître de vant les règles, ils me maudissaient et ma destinée. Je n'éprouvais aucun me prédisaient que dans un avenir remords... Pendant des heures le train qu'ils sentaient très proche, mourant de roula et arriva enfin à la station où je faim, je reconnaîtrais mon erreur et leur devais le quitter si je ne m'arrêtais pas ferais amende honorable. sur le chemin où je venais de m'engager. Heureusement pour moi, cette prédic- : Sans la moindre hésitation, je sautai à tion ne s'est pas trouvée confirmée par bas de mon wagon et montai dans le les faits : je n'ai jamais regretté de convoi qui devait m'emporter vers Kiev. n'être pas devenu avocat et je ne suis Là se trouvait la troupe à laquelle pas encore mort de faim, ce qui ne veut appartenait un garçon que j'avais connu pas dire que je n'ai pas connu des heures à Moscou l'hiver précédent, avec qui difficiles. Elles furent au contraire nom- j'étais depuis lors resté en correspon- breuses, les journées sombres, au cours dance et qui, dans une lettre récente, des deux années pendant lesquelles je m'avait fait savoir qu'il avait parlé courus la province dans les rangs de la de moi à son directeur et que je pouvais troupe que j'avais rejointe en quittant le rejoindre. ma famille. Le lendemain,'je signais mon engage- La vie de cette troupe ressemblait ment avec le directeur de la petite plus à celle des théâtres forains qu'à troupe : engagement qui me procura la celle des tournées Baret. Elle était plus grande fierté de ma vie. Il me pro- rendue d'autant plus dure et plus pré- mettait des appointements de quinze caire qu'en Russie les agglomérations roubles par mois. Persuadé que mon importantes sont plus éloignées les unes avenir se trouvait ainsi assuré, j'envoyai des autres et que nous étions souvent à mes parents un télégramme leur faisant forcés de donner des représentations Une scène du Dernier Raid, production réalisée en Russie par Prolozanof, dans laquelle on reconnaît IVAN MOSJOUKINE et NATHALIE LISSENKO. dans des villages où nous étions certains par avance de ne pas attirer plus de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer. J'ai eu de repère et il était difficile d'arriver trente ou quarante spectateurs. l'occasion de le revoir il y a quelque par intuition à comprendre qu'il fallait temps et j'ai éprouvé une des plus grandes faire table rase de tout un riche, mais surprises de ma vie. Le roman de Tolstoï lourd passé dramatique pour construire est une des plus fortes, des plus amères, un édifice nouveau suivant des règles Enfin, au bout de deux années de cette des plus douloureuses études de la neuves. , . existence, j'eus la chance d'être engagé' jalousie. Avec le temps, le film dont le Aujourd'hui, ces quelques réflexions au «Théâtre Populaire» de Moscou... roman a fourni la matière est devenu la apparaissent comme l'expression de véri- Là, je jouai des œuvres vraiment inté- chose la plus comique du monde. tés évidentes ; mais, en 1912, nous étions ressantes dont les auteurs étaient les jeunes et ne savions pas. maîtres de plusieurs" ' générations et Pendant un an et demi, je tins de avaient nom : Dostoïevsky, Henry Bern- petits rôles dans nombre de films, puis stein, Henry Bataille, Oscar Wilde... Cette métamorj lisse est parfaitement un jour le metteur en scène Bauer eut Les auteurs français y étaient nombreux explicable et n'est pas particulière à La la bonne idée de me confier un grand et leurs pièces comptaient au nombre de Sonate à Kreutzer, ainsi qu'en peuvent rôle très dramatique dans un film dont celles qui connaissaient la plus grande témoigner tous ceux qui ont assisté à j'ai oublié le titre. Au cours de ce film, faveur du public. la projection de l'un ou l'autre des films une femme que, j'aimais mourait et Parmi les innombrables rôles que je réalisés à cette époque et que le studio j'avais auprès de son cadavre une longue créai à cette époque il en est un dont j'ai des Ursulines a tirés de l'ombre où ils scène de désespoir. Jusqu'alors, quand un conservé un souvenir particulièrement dormaient au fond des tiroirs des mai- acteur avait à jouer une scène de ce agréable, c'est celui du duc de Reichs- sons d'édition. Jusqu'à la guerre, nul genre, il s'efforçait d'exprimer la douleur tadt dans L'Aiglon, d'Esmond Rostand, de ceux qui s'étaient lancés dans le à l'aide de torsions de bras, de poses IVAN MOSJOUKINE dans Guerre et Paix, que je fus le premier à tenir sur une scène 1111 film réalisé par Peler Taiarclgnine d'après cinéma n'avait compris qu'il se trou- abattues, de grimaces longuement étu- le roman de Tolstoï. russe et que j'aimais beaucoup pour son vait en face d'un art nouveau, ayant des diées devant sa glace et de larmes à la lyrisme d'Hamlet blond. exigences nouvelles et auquel il s'agis- glycérine. Rompant avec ces traditions savoir que, loin d'être à leur charge sur C'est pendant que j'appartenais à la sait de donner des lois et des limites déjà profondément et solidement ancrées les bancs de l'École de Droit, j'étais troupe du « Théâtre Populaire » de Mos- précises. On faisait du cinéma comme dans les studios, je me contentai de désonnais en mesure, de gagner ma vie. cou que j'eus la première occasion de on faisait du théâtre ou de la pantomime. vivre la scène dans une immobilité Je me^doutais bien que cette nouvelle collaborer à une œuvre cinématogra- De telles méthodes aboutissaient à des absolue et me suggestionnant lentement ne les soulèverait pas d'enthousiasme. phique. Ce premier film, dont je fus résultats désastreux, mais nul ne s'en au point que bien vite des larmes — non Je n'éprouvai donc aucune surprise en l'interprète, était tiré d'une œuvre de apercevait, car on n'avait pas de point pas de glycérine, mais des vraies 1 — (jntfmagazine 211 rWWWWWWyVWVNA/WVWWWWWUV jaillirent de mes yeux et coulèrent le que je connus la plus forte émotion de long de mes joues... Ce fut un gros succès, ma carrière. La mission Pathé-Natan, retour d'Amérique mais plus encore que ce succès, ce qui me fit plaisir, c'est que j'eus dès lors l'impression quej'avais compris lecinéma. Le scénario de ce film, tiré d'une œuvre EVANT le brusque avènement du ruée du public vers les écrans où se jouent Je tournai encore — comme pro- de Pouchkine, Rousslan et Ludmila, film parlant et le manque de du « ail talking ». Les plus grands succès tagoniste — Le Père Serge, d'après Tol- D précision concernant sa réalisa- actuellement sur Broadway sont une tion et son exploitation, MM. Natan et stoï, La Dame de Pique, d'après Pouch- production 100 p. 100 de Ronald Colman Pathé décidaient, il y a quelques mois, intitulée Bulldog Brummond et une re- kine, puis ce fut la guerre, que je fis d'envoyer en Amérique une mission — vue filmée, On With the Show, parlante, comme artilleur, et la Révolution. presque une expédition — composée de dansante, chantante et en couleur, c'est A peine démobilisé, les théâtres étant personnalités et de techniciens français un spectacle vraiment extraordinaire. à peu près tous fermés à cause des événe- ayant charge dlétudier sur place les Mais justement le fait intéressant et qui ments politiques, je pensai tout natu- différents problèmes relatifs aux « tal- inclique la vitalité véritable du film par- rellement à faire de nouveau du cinéma. kies ». J'eus la chance d'être engagé par Proto- Ainsi s'embarquèrent, unmatin,demai, à bord de VIle-de-France, MM. Emile zanof qui formait une troupe pour aller Natan, Jacques Pathé, Marco de Gas- tourner en Crimée, dans une région tyne, le réalisateur de La Merveilleuse qui n'avait suivi que timidement l'exem- Vie de Jeanne d'Arc,le commandant Le- ple de Moscou et de Pétrograd et où la prieur, R. Conrard, Th. Pathé et Ray- vie était encore possible. mond Agnel. Pendant près de deux mois, Nous nous installâmes à Ialta, petite ils voyagèrent à travers l'Amérique, station thermale charmante située sur la allant de New-York à Chicago, de Long- côte de Tauride, au milieu de grandes Island à Hollywood, observant, s'ins- truisant, reçus partout avec cet accueil cultures de vignes et sous un climat d'une Une belle composilion^de MOSJOUKINE dans Le Père Serge. cordial qui caractérise le « businessman » douceur très proche de celle de la côte yankee. méditerranéenne française. exigeait que le personnage que j'étais Voici quelques jours, la mission était Là, je tournai quatre films et c'est chargé d'incarner se sauvât à un certain de retour à Paris et c'est à Emile Natan au cours de la réalisation de l'un d'eux moment par les toits. Il y a en Russie, lui-même que nous avons été demander comme en France, des badauds qui ne ses impressions. Impressions qui, comme laissent échapper aucune occasion de se on le constatera par la suite, pourraient porter en exergue : Voyage à travers les distraire. Ceux qui me virent surgir Etats-Unis, ou Comment j'ai découvert brusquement d'une fenêtre et grimper le film parlant. sur le toit delà maison choisie pour cette — Car — me précise Emile Natan scène, sans remarquer la présence des en allumant une cigarette qui, pen- appareils de prises de vues et ignorant dant tout notre entretien, s'obstinera peut-être même totalement l'existence à ne pas vouloir griller — lorsque nous du cinéma, cherchèrent tout naturelle- sommes partis, nous avions à peu près tous l'idée que la vogue des « talkies » ment des raisons à cette évasion préci- Quelquesmembresdelamission: MARCO DEGASTYNE, n'avait que la valeur d'une mode et que EMILE NATAN, TH. PATHÉ pitée. Ils ne furent pas longs à les trouver et le commandant les Américains ne réussissaient là qu'un LEPRIEUR, photographiés en compagnie et crièrent à l'espion. En quelques minu- superbe coup de bourse. Nous n'avons d'ADOLPHE MENJOU. tes la foule s'amassa, me donna la chasse, pas tardé à revenir de notre erreur. Le s'empara de moi. Bousculé, rudoyé, film parlant est si nettement et si fer- lant, c'est que les réalisateurs sont par- battu, on me traînait déjà vers un arbre mement installé, qu'à New-York il venus à se dégager de ces sujets, toujours pour me pendre, lorsque Protozanof n'existe plus qu'une seule salle qui, sous les mêmes, se passant dans les milieux de et ses collaborateurs réussirent à me couvert (ô ironie !) d'avant-garde, passe music-hall ; cette revue est à peu près la dégager et à faire entendre raison à la des productions muettes. Les « Sounds seule production exploitée à New-York Pictures » elles-mêmes n'obtiennent qu'un où l'on chante encore. Toutes les autres foule. succès relatif, c'est ainsi que Les Quatre ne comprennent que du dialogue, un Le bolchevisme sévissait... Étions- Diables, le beau film de Murnau, ayant dialogue extrêmement mesuré, réduit à nous encore en sûreté ? Quels allaient été sonorifié après coup, ne remporte la stricte nécessité, les acteurs ne causant être nos rapports avec les nouveaux malgré cela qu'un intérêt d'estime. A que lorsque leurs paroles sont suscep- maîtres ? Nous n'attendîmes pas la Chicago, les salles de moyenne exploi- tibles d'apporter un élément d'intérêt réponse que les événements ne pou- tation qui passent du film parlant font ou de renforcer la puissance dramatique vaient manquer de donner à ces deux payer leur fauteuil 75 cents et même d'une situation. La réalisation propre- questions et nous décidâmes de nous 1 dollar et il faut faire une sérieuse at- ment dite qui, dans les premières bandes, tente avant de pouvoir entrer, les ciné- enfuir. pouvait laisser à désirer, est maintenant mas qui passent du film muet n'ont revenue au niveau artistique des produc-

IVAN MOSJOUKINE dans La Dame de Pique, mis (A suivre.) presque personne, même en abaissant le tions précédentes ; il existe un film en scène par Prolozanof d'après une nouvelle de IVAN MOSJOUKINE. prix des places à 15 ou 20 cents. Et par- parlant de George Bancroft qui, comme Pouchkine. tout, dans chaque ville, c'est cette même perfection technique et jeux de caméra, 213 #MVVS^%^^VV>^«^^A^^VV>^^\^^»A^^ ^ncniâQQzinB peut rivaliser avec Les Nuits de Chicago vention des « talkies » — de tout le ci- ou Les Damnés de l'Océan (Les Docks de néma américain. Ce n'est plus simple- LIBRES PROPOS New-York). ment de l'ordre, c'est de la discipline. Quand M. Hayes, qui est une sorte de «Aux débuts du « talkie », la presque ministre des « pictures », a pris une déci- totalité des acteurs de théâtre furent sion, aucun producteur n'hésite à la D'Adolphe Menjou, de Charlie Chaplin, du film parlant et engagés pour tourner et enregistrer et mettre en vigueur, même si cela doit c'est à cet engouement que nous devons nuire à ses intérêts personnels. Un artiste de quelques autres sujets qui n'ont aucun rapport entre eux la révélation de Al. Jolson. On s'aperçut qui pour une faute quelconque a été ren- bientôt que pour la majeure partie voyé d'un studio est un homme qui doit Dès sort arrivée à Paris, Adolphe d'entre eux on avait commis une grave changer de métier. Et c'est cette disci- une ou plusieurs vies, de Charlie Cha- erreur. pline qui leur a permis de porter le film Menjou a donné à notre excellent con- plin qui n'aime pas le cinéma parlant, « Les studios ayant depuis long- parlant à un point de perfection absolue frère Pour Vous un article dont le nous le verrons bien quand nous pour- temps glané à peu près tous les artistes avec un minimum d'hésitations. On moins qu'on puisse dire est... qu'il est rons assister à la projection de son susceptibles d'un rendement photogé- compte pour tourner un 100 p. 100 à bien un article de « star » d'Amérique plus récent film, Les Lumières de la nique, il ne restait plus que ceux dont la peu près 25 p. 100 de temps en plus que débarquant à Paris. Ville. physionomie ou le physique ne répondait pour une production muette et cela ne Cet article débute par une profession La déclaration de principe d'Adolphe pas aux exigences de l'objectif. Sagement fait tout de même qu'un délai- de vingt de foi qui ne manque pas d'enthou- Menjou, si enthousiaste, si dépourvue on revint à une formule plus exacte, les à vingt-cinq jours. Songez que Les Nuits siasme : acteurs muets prirent des leçons de dic- ■de Chicago a été tourné par Von Stern- de modestie qu'elle soit, ne signifie donc tion et le micro n'ayant pas des exigences berg en dix-huit jours de studio. Il «Je fais du cinéma depuis 1913; j'ai pas grand'chose, mais elle'nous donne extraordinaires, aujourd'hui toutes les existe d'ailleurs là-bas une formule assez conquis tous mes grades un à un; j'ai le droit de lui demandé*' : anciennes vedettes — sauf, bien entendu, curieuse pour calculer le « rendement » « tourné » avec tous les grands metteurs « Puisque vous avez une telle con- celles qui étaient importées de l'étran- d'un metteur en scène, on compte le en scène américains... Je crois donc con- fiance dans le cinéma parlant, pourquoi ger — font du film parlant. Une seule nombre de minutes de film qu'il peut naître mon métier. C'est pourquoi j'af- quittez-vous l'Amérique où actuelle- nouvelle star, en dehors de Al. Jolson : tourner dans sa journée, tel réalisateur firme avec la certitude de nepasmetromper ment le film parlant est roi et pourquoi Ruth Chatterton, qui, reprenant en produit trois ou cinq minutes de cinéma que l'avenir est au film parlant... Il ne venez-vous en France? » 100 p. 100 le rôle créé jadis par Pauline en huit heures, d'après le découpage on me viendrait pas plus à l'idée de faire Frederick dans La Femme X, fait une calcule la durée de la projection finale, Adolphe Menjou, qui ne manque pas composition très belle dans une version l'un divisé par l'autre donne le nombre du film muet que de me promener en de finesse, n'a pas attendu qu'on lui nouvelle mise en scène par Lionel Bar- de jours utiles à la réalisation. C'est carrosse ou de porter un jabot de dentelles pose cette inévitable question et, avec rymore. mathématique, clair, dénué de tout tâ- et une perruque poudrée... Si on se laisse une totale franchise, il a exposé lui- tonnement, mais très favorable au bud- devancer, si l'on fabrique des poèmes même ses projets dans l'article qu'il a e « Le système d'enregistrement employé get d'une maison, sans pour cela nuire épiques au xx siècle et des films muets donné à Pour Vous. Ces projets sont aujourd'hui à peu près partout est celui vous avez vous-même pu le consta- en 1929, cela ne veut pas dire qu'on ait simples : rester en France ou en Angle- sur pellicule qui est fabriqué également ter — à la valeur artistique de leurs pro- meilleur goût que ses contemporains : cela terre et y « tourner » des films parlants. par la « Radio Corporation » et par la ductions. signifie tout simplement qu'on est hors Vraiment, Adolphe Menjou est aussi « Western Electric », seul « Vitaphone », de la vie, incapable de la suivre dans sa courageux qu'il est enthousiaste, cette ayant équipé ses salles pour le disque, « Les deux gros événements actuels course, ses bonds et ses feintes ! » façon d'exposer ses projets le prouve continue suivant sa formule initiale. d'Hollywood? Le film que tourne Che- A cet enthousiasme quasi-lyrique, Mais il est certain que le procédé du indiscutablement et il convient de le valier sous la direction de Lubitsch, Les que n'annonçait pas le sourire scep- souligner. disque est appelé à disparaître rapide- Innocents de Paris, a été là-bas très dis- ment, et les pays européens mêmes, pro- cuté, mais tout le monde s'est trouvé tique et ironique de l'interprète de Aucun de ceux qui suivent le mouve- fitant de l'expérience acquise, ne le con- d'accord pour reconnaître la valeur per- M. Albert, on pourrait opposer l'opi- ment cinérhatographique français n'a, naîtront sans doute pas, tout au moins' sonnelle de Maurice Chevalier. Il y a nion d'un autre cinéaste américain qui, en effet, oublié qu'avant Adolphe Men- en tant que production. La couleur ensuite La Mégère apprivoisée, avec Dou- ma' foi ! a une aussi longue expérience jou plusieurs artistes américains sont, passionne aussi beaucoup les Américains, glas Fairbanks et Mary. Pickford, c'est que celle qu'Adolphe Menjou se vante eux aussi, arrivés en France, avec l'in- la perfection est presque atteinte avec le une tentative que tous les gens de cinéma d'avoir acquise en « tournant » avec tention d'y travailler, ce qui les a im- « Technicolor », qui n'a que, le défaut de considèrent comme très osée, malgré cela tous les grands metteurs en scène améri- n'enregistrer que deux tons^ ce qui réduit médiatement fait engager, à des condi- on leur fait confiance, les tours de force cains, et qui a même sur Adolphe Men- son utilisation et nécessite une manipu- ont toujours intéressé les Américains qui tions « américaines » par une firme lation extrêmement minutieuse; le « Pa- les réussissent — il faut le reconnaître — jou cette supériorité de l'avoir décou- française certaine qu'avec une telle thécolor », qui vient de chez nous, est assez bien. Ce sera" naturellement un film vert... Je veux parler de Charlie Cha- vedette leur film ne manquerait pas de aussi largement employé. Quant au ci- parlant. plin, de Charlie Chaplin qui, le pre- pénétrer dans cette terre, hélas ! tou- néma en relief, il est encore à l'état — Après avoir été pareillement con- mier, dans L'Opinion publique, confia un jours promise, dans ce Paradis défendu d'étude. Nous avons vu, étant à New- quis par les « talkies » vous devez avoir, véritable rôle à Adolphe Menjou — ce que l'Amérique est pour le cinéma York, un film pris sur une pellicule trois je suppose, l'intention d'en produire en qui, ce dernier en conviendra sans doute français. Rappelez-vous : Fanny Ward, fois plus large, la projection étant par- France? volontiers, est une non négligeable Pearl White, Sessue Hayakawa, Nita lante, en couleur et en relief, c'était très — Oui, sûrement, mais — ajoute curieux, mais au seul titre d'essai. preuve de flair .— de Charlie Chaplin, Naldi, Edna Purviance ! M. Emile Natan, en me reconduisant — qui a produit plus de chefs-d'œuvre Venues en France, parce qu'elles ça c'est une autre histoire, il faudra reve- cinématographiques que « tous les nir me voir en octobre... pas avant. étaient à bout de contrat, que les firmes « Ce qui frappe surtout dans un voyage grands metteurs en scène américains » comme celui-ci, c'est l'organisation même auxquelles elles appartenaient, les ayant — et cela doit remonter bien avant l'in- ROBERT VERNAY. réunis n'en ont produits, et qu'Adolphe trop fait travailler et sentant leur popu- Menjou lui-même n'en interprétera en larité décroître, ne voulaient plus les 215 «WVVVWVVVA/VyVV>AVVV^VVVV^/VVWW Qpmagazine payer ce qu'elles demandaient et qu'au- ON TOURNE cune firme américaine ne voulait leur La Conquête latine à Hollywood signer un nouveau contrat, ces vedettes, AU STUDIO GAUMONT dès leur arrivée en France, ont fait naître OMME toute chose en ce monde, Doug, par contre, nous donna, dans chez les réalisateurs français des espoirs Dans le studio de la rue de la Villette, Jean Hollywood subit, jusque dans le le délicieux Signe de Zorro, une per- immenses, leur ont coûté très cher, ont B enoit-Lévy tourne un intérieur de Maternité sur C choix de ses vedettes du moment, sonnification charmante du jeune noble compliqué leur travail, ne se sont pas un scénario de Marie Epstein qui est également son assistante pour ce film. l'influence de la mode. espagnol, romantique et chevaleresque montrées à leur avantage dans les films Nous nous souvenons tous de la à souhait. qu'elles avaient accepté de« tourner », et Le décor représente une salle de ferme en Auvergne, absolument identique à celles de mode cow-boys et Far-West où il n'était Au temps du différend de^Rudy avec qui naturellement ne furent projetés sur là-bas, me confie le régisseur Tony Broquière. question que de chevaux rapides, de J. Lasky, on essaya de le remplacer aucun écran américain, et finalement Très couleur locale, en effet, cette salle auxmurs grands chapeaux, de lassos et d'un che- n'ont plus jamais reparu dans aucun gris, avec ses solives où sèchent des jambons,ses tables et ses bancs massifs et les lits clos aux valeresque — au sens primitif du mot — film... rideaux de cretonne. On répète. Assis près du héros monté sur un cheval rapide qui Une première fois, quand Fanny foyer qui lui renvoie un éclairage étudié, l'ex- déjouait toutes les embûches ourdies Ward fut engagée pour « tourner » La cellent acteur Pierre Hot répare un berceau de bois, Rachel Devirys, sa fille dans le film, par un « villain » autour de la dame de Rafale et Le Secret du « Loue star », je sourit à son mari qui passe. Le .jnari, c'est ses pensées. prédis,-, au directeur de la firme pour M. Ploquet ïjui, de bonne grâce, recommence Ce temps n'est plus. Un nom nous laquelle elle allait travailler, ce qui ne cinq fois la scène. L'œil au viseur de la caméra, l'évoque, le nom toujours aimé de celui pouvait manquer d'arriver. Cet homme Marie Epstein, attentive et sévère, suit le jeu que Jean Benoit-Lévy dirige. Sans doute qui fut pour nous « l'Homme aux yeux charmant, intelligent et qui est un ami, satisfait, celui-ci commande : Lumière ! Les clairs » : William Hart. me reprocha mon scepticisme exagéré- électriciens s'affairent. Dans le ciel du studio Puis ce furent les j aponaiseries de l'inou- ment teinté de pessimisme. Une seconde où pendent au bout de leur fil les araignées des lampes à arc, un aide manœuvre un soleil de bliable Sessue. Temps aboli, aussi, fois, je renouvelai mes prédictions pour mercure, un sunlight balaie le « champ ». hélas ! mais qui nous a laissé de mer- une autre vedette que je ne veux pas Très sportif, Géo Clerc, à qui nous devons la veilleux souvenirs. Il y eut les tou- nommer, car son directeur français, photo de Peau-de-Pêche, fait une mise au point chantes petites filles de notre « Mary », certain que je me trompais, paria avec rigoureuse, tout est prêt ; Ploquet allume une dernière cigarette, Rachel Devirys recommence il y eut... mais on ne peut tout admirer ! moi un déjeuner... que je gagnai natu- son ménage, Pierre Hot attend... Benoit-Lévy Un beau jour, un nouveau venu rellement et qu'il me doit toujours !... observe, rectifie, puis donne un ordre. On apparut sur l'écran, déchaînant, du Ces diverses expériences ont formé mon tourne. jour au lendemain, un enthousiasme expérience et je consens à être coupé en Quelques instants plus tard, l'opérateur prend un plan rapproché de Rachel Devirys, inégalé. Vous avez déjà deviné que je morceaux si j'exagère d'un iota en ce qui rit avec une belle santé, puis un premier parle de Rudolph Valentino, Rudy, qui qui concerne Fanny Ward, Pearl White, plan de Pierre Hot réparant le berceau. Près révéla à l'Amérique, dans Les quatre Sessue Hayakawa, Nita Naldi et Edna de l'appareil, Marie Epstein corrige, suggère, anime ; elle a la foi. Le visage cuit par le feu Cavaliers de l'Apocalypse, l'âme latine. Purviance ! rapproché des lampes, Pierre Hot exprime Ce fut l'emballement et le délire. Et cela En irait-il de même avec Adolphe l'attendrissement, l'étonnement, la colère, dura ! Malgré des hauts etvdes bas. On Menjou? Cela n'est pas possible, car c'est très bien. Coupez ! commande le réalisa- peut dire, aujourd'hui que le pauvre teur et, simplement, Pierre Hot, qui fut un père ayant remporté dans Le Concert, son malheureux l'instant précédent, vient me Rudy est mort depuis déjà des années, premier film parlant (réalisé en Amé- parler cinéma avec un goût très sûr. que son souvenir est toujours étonnam- rique et présenté peu de temps avant Rachel Devirys, au beau visage rose sous ment vivace parmi le public, pourtant son fard, réalise dans Maternité trois aspects si prompt à l'oubli ! son départ), un succès qu'il nous dit lui- d'un rôle émouvant. Après avoir été la fille même être très grand et cela à une heure à matelots d'En Marge, de Jean Bertin et Et les conséquences du succès de où les firmes américaines cherchent les André Tinchant, la voici, par la grâce de J. Be- Rudy furent plus étranges encore ! noit-Lévy, fille de paysans et épouse malheu- Pendant dix ans, les Mexicains C'est le regretté RUDOLPH VALENTINO OUI, le vedettes de films parlants qui leur sont reuse. Une belle artiste au sens complet du mot. premier, imposa au cinéma américain sa silhouette n'étaient bons qu'à représenter les et son tempérament de Latin. Cette très belle photogra- indispensables — surtout celles qui sont Indépendamment de Rachel Devirys et phie le représente, pendant un essai de costume, alors déjà connues — il n'est pas possible Pierre Hot, les interprètes de Maternité seront : « villains»; aujourd'hui, ils sont les héros qu'il préparait Le Cheik. qu'Adolphe Menjou soit venu en France le petit Jlmmy, si remarqué dans Peau-de- favoris de l'écran américain. Pourquoi Pêche, Deneubourg, Alex Bernard, M. Ambert, donc? C'est l'empreinte laissée par par un charmant garçon au type latin avec le désir d'y travailler, comme tant Mlle Donnlvald, une débutante très jolie, et d'autres y sont venus avant lui, parce Andrée Brabant qui sera une heureuse maman. Rudy, et cependant, il était Italien, et qu'on baptisa — vous vous souvenez qu'il est à bout de contrat, qu'il ne Jean Benoit-Lévy et ses collaborateurs par- mais en lui tout parlait de langueur et peut-être de son nom Ricardo Cortez. trouve pas en Amérique, le contrat qu'il tiront incessamment pour l'Auvergne, tournerles d'ardeur latine. Il fut, le premier, le Le pauvre Ricardo s'efforça d'apprendre « extérieurs » de leur film, au Puy-Mary, à jeune gentilhomme espagnol qui danse l'espagnol, ne serait-ce que pour ré- ambitionne et qu'il compte pour cela sur Chamablanc et à La Tour d'Auvergne. Souhai- la bonne et juteuse France à qui le paie- tons-leur beau temps et qu'à leur retour ils nous un langoureux tango et dont le regard pondre à ses admirateurs ! Mais, il ment de sa dette américaine doit bien rapportent de belles et sensibles images, car trouble les belles. n'ajouta rien à la gloire latine ! laisser les quelques centaines de mil- Benoit-Lévy, qui croit au film muet et l'aime, Avant lui, Antonio Moreno, un Espa- Ramon Novarro, malgré son énorme accorde ses théories avec le goût de son métier gnol « natif », avait eu un nom dans les popularité, n'y contribua guère, non liers de dollars dont il a besoin ! et une fraîcheur d'inspiration, bien rares au cinéma. «movies, » mais... il n'avait jamais joué plus. Ses rôles furent trop divers. Et RENÉ JEANNE. GASTON PARIS. un rôle de Castillan ! le jeune Mexicain ne reste-t-il pas pour 217 ^^ww^^»www^^yyww

nous, avant tout, le juif Ben-Hur ? POUR LES AMATEURS DE PHOTOS Ce fut aux femmes qu'il appartint de Quelques instants avec Lily Damita r fp rendre le sceptre que les mains dé- faillantes de Valentino avaient aban- Un des inconvénients de la popularité c'onné ! des artistes de cinéma, c'est la curiosité, OÛT, mois des vacances. Tandis colonie française de Los Angeles étai Dolorès Del Rio représente l'élément dont ils sont l'objet, et qui leur vaut que les Parisiens s'enfuient vers à la gare et les enfants des écoles qui d'innombrables demandes de photos et A le plus délicatei ent aristocratique de d'autographes. La rage des collectionneurs , la mer ou la montagne, les stars chantaient la Marseillaise en agitant la vieille race ibérique. Sa beauté régu- s'est développée à un tel point que même d'Hollywood viennent se reposer et des drapeaux tricolores, et ces poli- lière, l'expression de ses grands yeux les puissantes maisons américaines et les se distraire à Paris Hier c'étaient cemen en moto et les sirènes qui mugis- noirs et sa noblesse ont conquis le cœur stars richissimes ne peuvent plus y faire Louise Brooks, Flo- face. Cela n'a rien de très étonnant si l'on rence Vidor et Adol- songe à la diffusion du film américain. phe Menjou ; demain L'« Association of Motion Piçture Pro- ce seront Douglas ducers », qui englobe toutes les maisons Fairbanks, Mary de production américaines, et qui est présidée par Cecil B. de Mille, vient de Pickford et sans publier l'avis suivant : doute aussi Douglas « Les artistes decinema apprécient avec la junior, Joan Craw- plus grande reconnaissance l'intérêt amical ford et Gloria Swan- qu'on porte à leur travail, intérêt qui s'ex- son. Aujourd'hui prime généralement par des demandes de c'est Lily Damita. photographies aulographiées. Les frais Lily Damita nous d'expédition de ces photographies gra- reçoit dans le char- tuites ont augmenté en de telles mesures qu'il èst devenu une nécessité d'apporter mant petit apparte- un changement à cet état de choses. Les ment qu'elle occupe artistes et sociétés feront leur possible pour dans un hôtel voisin arriver à régler, à la satisfaction de tous, de la place de l'Étoile. la situation actuelle, mais, jusque-là, les Sur une table, des vedettes de l'écran répondront à toute de- revues cinématogra- mande par une lettre écrite à la machine phiques au milieu dans laquelle, tout en adressant leurs desquelles « le petit remerciements au solliciteur, elles lui feront savoir que la photographie désirée rouge » jette sa note ne sera expédiée qu'après réception des de gaieté et de fraî- sommes suivantes: dix cents pour une cheur. Sur les murs, photo de cinq à sept pouces ; vingt-cinq les portraits de beau- cents pour une de huit à dix pouces, et enfin coup de vedettes un dollar pour une de onze à quatorze américaines au bas pouces. desquelles nous lisons L'industrie du film regrette infiniment quelques mots de de se voir dans l'obligation de prendre bienvenue pour notre celle décision et espère que le public l'ac- ceptera en reconnaissant que la compen- « ambassadrice » au sation qu'on lui demande ne couvre, en « Filmland ». Mais vérité, qu'une faible partie des frais occa- voici Lily Damita LUPE VÊLEZ, qui partage avec DOLORÈS DEL RIO sionnés ». toujours aussi blon- l'élément latin e! plus spécifiquement espagnol et mexicain, dans les studios d'Hollywood. Cette mesure va certainement pro- de, toujours aussi voquer un grand ralentissement dans _ éveillée et toujours les demandes de photos et d'autographes. des États-Unis. Reine incontestée, aussi trépidante. Plus d'un fervent hésitera à dépenser un « — Bonjour, cher elle partage cette royauté avec Lupe dollar, soit 25 francs, pour avoir une Vêlez, plus farouche, plus capricieuse, photo 18 x 24, qu'il peut se procurer en monsieur, nous dit- plus rétive, plus proche de l'instinct, France à beaucoup meilleur marché. elle en s'asseyant au étonnante de vie et d'ardeur ! Les collectionneurs d'autographes au- milieu de coussins Puis nommons encore la charmante ront toujours la ressource d'adresser les multicolores. Prenez LILY DAMITA et D w ALVARADO dans une scèneyûu film sonore Raquel Torrès, que nous vîmes dans cartes postales ou les photographies de place à côté de moi Le Pont du Roi Suint-Louis. Ombres blanches, et Don Alvarado, le leurs stars préférés qu'ils se procurent et bavardons. partenaire de Lily Damita dans Le Pont à très bon compte en Europe, en priant —■ Ce voyage ? La Californie ? saient d'allégresse et toutes ces stars les artistes de les leur retourner avec leur — Merveilleux, étonnant, j'ado.e qui devaient devenir mes amis. de Saint-Louis, que nous verrons bientôt, précieux autographe. Il leur suffira et Gilbert Roland, et d'autres encore, qui d'ajouter, pour le retour, un coupon- Hollywood. Si vous saviez comme — Alors, vous n'avez pas été déçue ? nous seront révélés la saison prochaine. réponse international. on a été gentil pour moi là-bas. J'èi — Oh 1 non, je fuis très heureuse LUC IFATNE ESCOUBÉ. J. DE M. été reçue d'une façon royale. Toute la d'y retourner aussitôt mes vacances (intagazine terminées. Et puis le travail là-bas World, j'ai comme partenaires Edmund est tellement agréable, quelle orga- Love et Victor Mac Laglen et j'inter- nisation ! Mais quel effort on nous prète le rôle d'une jeune Américaine. demande. On tourne sans arrêt depuis — Vous parlez français dans ce huit heures du matin jusque fort film ? avant dans la nuit avec seulement un — Non, anglais et espagnol ; car court arrêt vers midi pour déjeuner vous savez que je suis devenue très avec des sandwiches. polyglotte, je parle maintenant cinq — Et vos fdms? langues à peu près couramment. — J'en ai déjà tourné trois, dont — Alors vous êtes en effet désignée un pour les United Artists auxquels pour tourner dans les « talkies ». Et je suis liée par. contrat pour cinq ans, vos projets ? un pour la Métro Goldwyn et le der- -— Pour l'instant, profiter de mes nier pour Fox. vacances, me reposer, acheter des — Sont-ils sonores ? Sont-ils par- robes, visiter Paris et m'amuser. En- lants ? suite, lorsque je serai de retour à — Le premier s'intitulera, en France, Hollywood, tourner un nouveau film que l'on prépare actuellement et qui sera encore un parlant cent pour cent. Je ne sais encore quel sera son titre, tout ce que je puis vous dire c'est que l'action se déroulera dans les milieux de music-hall ». Et la conversation se poursuivant, Lily Damita pose à son tour des ques- tions, c'est l'interviewer qui devient l'interviewé. « —Et Cinémagazine ? Ce petit rouge vous savez je l'aime bien, je n'oublie pas que c'est grâce à lui que je suis deve- nue une étoile de cinéma». Lily Damita ne cesse de nous ques- tionner, mais les minutes passent et nous prenons congé à regret de la plus parisienne des stars d'Hollywood.

GEORGE FRONVAL.

OQOOOOOOOOOOOOODOOCCOOOO^ HP ETITESfNOUVELLES afgH^i" _ *

L'actif et sympathique directeur artistique de Paris-international-Films, M. Léon Mathot, se trouve actuellement à Londres où il visite l'installa- lion de studios spécialement équipés pour les talkies. LILY DAMITA et RONALD COLMAN dans Le Forban. Dès son retour, il commencera la préparation de sa prochaine production : un film sonore et par- lant. Le Forban ; la mise en scène est de ■— Aubert a inscrit à son programme un certain nombre de films comiques de la meilleure veine, Herbert Brenon et mon principal par- joués par des artistes pleins d'entrain tels que Jerry tenaire est Ronald Colman ; " c'est un Drew, George Davis ou Al Saint-John. En voici les titres : Une Histoire de fakir, Çavagazer.', UnVoijage film entièrement muet. de chien, Le Roi du volant, Tartarin de Chicago, « Le second, c'est-à-dire Le Pont du L'Athlète incomplet, Un Ho7nme faible, Ah ! quelle Roi Saint-Louis, est un film sonore tuile .', L'Eternel masculin. — A la date du 2 août 1929 la société de gérance réalisé par Charles Brabin. Quant au des Cinémas Pathé a pris la direction effective des troisième, que je viens de terminer salles du groupement Lutétia, du groupement Marivaux-Omnia et de plusieurs autres salles de sous la direction de Raoul Walsh, c'est Paris, banlieue et province. A la même date, tous un film parlant cent pour cent. Dans les services concernant l'exploitation de ces salles ont été transférés, 6, rue Francœur, téléphone : ce film, qui a pour titre The Cock-Eyed Marc. 58-20, 58-21, 58-22, 58-23. Actualités Actualités " LA VALSE DE MINUIT " (t LE PÉCHÉ D'UNE MÈRE "

André Mattoni et Anita Dorris dans une des rares scènes de gaieté du film Une scène dramatique de « Quand on a tué » où l'on reconnaît Alfred Gerafch, dramatique « Volonté!», dont ,Pau! Wegener est la vedette, Walter Rilla et Bernhard Gœtzke.

CES QUATRE PRODUCTIONS VIENNENT D'ÊTRE PRÉSENTÉES AVEC*. SUCCÈS PAR LES FILMS MÉTROPOLE Actualités 223 ivtfwwwwwvwwvwwwwvwvww

Les « talkies » en France. La Société' Tobis poursuit toujours ses prépara- tifs au studio Menchen, à Epinay. De nombreux Echos et Informations essais parlés ont lieu chaque jour. La semaine qui vient de s'écouler a vu Suzy Vernon et Louise La- grange, Pierre de Guingand et Maxudian prêter « La Fin du Monde». leur voix au microphone. Pendant que les premiers extérieurs de ha Fin Gina Manès, la troublante interprète de Thérèse du Monde sont tournés sur la butte Montmartre, Raquin, assiste à toutes les prises de vues dans le décor de la Basilique/des vieilles rues, devant sonores de Bluff (anciennement Le Requin) afin la panorama de Paris, des essais extrêmement inté- de se familiariser avec le film parlant. ressants de film parlant et sonore ont donné des ... et en Allemagne. résultats remarquables. Aux noms d'interprètes déjà cités, il convient A Neubabelsberg viennent de commencer, sous d'ajouter celui du grand metteur en scène qui inter- la direction d'Eric Pommer, les prises de vues préterait, dit-on, le principal rôle comportant une de La Mélodie du Cœur, le grand film Ufatoiv. importante partie sonore riche en surprises de dont là mise en scène est assurée par Hans toutes sortes. Schwartz. On dit aussi que Mme Assolant, l'épouse du cé- Les extérieurs de ce film ont été tournés en- lèbre aviateur, serait bientôt engagée par le réalisa- Hongrie et les dernières vues ont été prises à teur de Napoléon, lequel vient de s'adjoindre, comme Kalosca et Hojos avec le concours de la foule vil- nouveaux collaborateurs : André Sauvage, Danis- lageoise en costumes locaux. Dita Parlo et WiUy Buraud, Lorette, Osmont et Rully, régisseur. Fritsch, les vedettes du film, sont depuis quelques jours de retour de Budapest. Un souverain qui s'intéresse au cinéma. Stroheîm abandonnerait l'écran. C'est Moulay Mahommed, sultan du Maroc, Une nouvelle inattendue nous parvient d'Amé- notre hôte pour quelques jours. Durant son voyage rique. Le célèbre réalisateur des Rapaces retourne- il n'a pas cessé un seul instant de s'intéresser à à la scène, abandonnant momentanément la direc- l'industrie de la France. Arrivé dans notre capitale, tion de films. ce sentiment de curiosité a poussé le sultan à se L'insuccès du film Qaeen Kelly, que l'on a dû rendre dans un cinéma des boulevards, le Paramount, détruire après avoir dépensé près d'un million où il a voulu qu'on lui expliquât le mécanisme d'un de dollars, l'a découragé. On sait que Gloria Swan- film parlant. Il ne s'en est pas tenu là et, le lende- son, qui jouait le principal rôle dans cette produc- Studio G.-L. Manuel frères. main, il assistait au Gaumont Palace à une repré- tion, a refusé de le laisser paraître. On laisse entendre sentation de La Venue joyeuse, organisée en son hon- qu'Eric von Stroheim ferait sa rentrée sur la Mme MARGUERITE VIEL neur. scène dans le rôle de Locked Door. Cette nouvelle réalisatrice va mettre,en scène, aux studios A. B.,à Praque Les films documentaires. Après le 1 août. un film intitulé « La Jungie de la Métropole». La Société Studio Apollo réalisera sous peu La grande offensive communiste a complète- une série de documentaires fixant chacun la phy- ment échoué grâce à la vigilance du gouvernement. sionomie particulière des régions de la France. Parmi les arrestations en masse qui furent opérées EAI MARGE DU " FIGURANT- " Georges Lacombe a réalisé tout dernièrement à cette occasion, on a eu la surprise de voir mention- une de ces productions consacrée au Bourbonnais. ner celle de M. Henri Diamant-Berger qui fut Les prochaines œuvres comprendront les Vosges, appréhendé alors qu'il sortait d'une banque connue l - la Bourgogne, la Savoie et !e Médoc. pour ses attaches communistes. Ajoutons que le » réalisateur des Trois Mousquetaires n'eut aucune - -- ■ -a n - « En marge ». peine à démontrer sa complète innocence et qu'il fut bientôt relâché. Une autre arrestation mérite Jean Bertin est de retour à Paris, ayant terminé aussi d'être mentionnée, c'est celle de Robert de toute la partie de son film qui se passe au vieux port Jarville, l'ardent propagandiste des films sovié- et sur les docks de Marseille. tiques. C'est rue Francœur qu'il to urne maintenant ses • intérieurs. Rappelons que Rachel Devirys, Josyane Une « rentrée » sensationnelle. et Walter May-sont les principaux interprètes de l cette bande et que l'opérateur Guillemin est respon- C'est celle de William Hart, l'inoubliable créateur sable de la photographie. de Pour sauver sa race. II est, en effet, possible que- le célèbre tragédien tourne un film parlant genre il Josef von Sternberg engagé par la Ufa. Moana ou Ombres blanches. On dit aussi que L» i cette production serait réalisée par RobertFlaherty Le réalisateur des Nuits de Chicago, des Damnés et F.-W. Murnau et distribuée p ar une maison de l'Océan, de La Rafle, celui qu'on se plaît à consi- indépendante américaine. dérer comme un des plus grands metteurs eh scène, vient d'être engagé par Eric Pommer pour diriger Les « Linottes» à l'écran. dans son prochain grand film de la production Ufa. Nous verrons bientôt l'œuvre du regretté Cour- Von Sternberg a déjà quitté Hollywood et arri- teline à l'écran. L'éditeur des Linottes, M. Marcel vera en Europe dansles premiers jours de septembre. Labbé, a bien voulu autoriser Georges Dicttdonnè Le scénario du film qu'il mettra en scène évoquera et René Bussy à réaliser un film parlant tiré de l'époque tsarisle en Russie, sous le règne de Nicolas la charmante opérette de Dieudonné et C. A. Car- II, par conséquent pendant les années qui précé- pentier, musique d'Edouard Mathé, d'après dèrent la guerre. Emil Jannings animera de son l'œuvre de Courteline. grand talent l'étrange figure de Raspoutine. Adolphe Menjou en Angleterre. Un duel au music-hall. Nous apprenons de Londres qu'Adolphe Men- Dans un grand music-hall parisien, une troupe jou a formé à New-York sa propre société de produc- de girls commandée par miss Peggy et miss Edith tion et qu'il va réaliser en Angleterre deux produc- BP exécutait un numéro d'escrime. Un dernier assaut tions, la première devant être prête en octobre et avait lieu entre les deux capitaines rivales. Or, la seconde en janvier. l'autre soir, les spectateurs assistèrent à un duel véri- Quatre grandes compagnies américaines négo- table. Les épées avaient été démouchetées et, dès cient actuellement pourles droits des films d'Adolphe la deuxième reprise, miss Edith tomba, la figure Menjou. Son premier film parlant, Fashion in Love, Oorothy Sébastian ayant voulu faire rire Buster Keaton, « l'homme à la ,face réalisé par Paramount, a obtenu,paraît-il, un grand balafrée. succès, ultérieur à son dé part de cette Société. gelée», il en est résulté un duel où l'arme adoptée par les adversaires est l'appa- Querelle bien parisienne, que vous reverrez dans le film Paris-Girls, scénario et réalisation d'Henry- reil, photographique. Edward Segdwick qui. mit en scène « Le Figurant », LYNX. est l'arbitre de ce, combat singulier. Roussell. 225 »ww*wvwvvvwvwM>r»%/v^^ ^InÊfTîâQOZiîlB AU PALAIS POUR LA BIBLIOTHÈQUE DES CINÉPHILES L'Artiste cinématographique est-il un " Employé "? " Oui ",a répondu leTr îbunal delà Seine. "Non", riposte la Cour d'appel deParis « PANORAMIQUE DU CINEMA »

OUR violence. Il aime la polémique, la re- Le 15 janvier 1925 (1) la cinquième leur appliquer les lois régissant les tous ceux qui aiment le ciné- ma, non seulement pour ce qu'il cherche même. Aucune audace ne l'ef- chambre du Tribunal civil de la Seine rapports d'un comptable et de son P nous donne, mais surtout pour fraie, comme il dit, « nous qui ne nous jugeait nn procès intenté à la Phocéa- patron, par exemple. Aussi, rejetant les Film, par les héritiers de la charmante ce qu'il pourrait nous donner un payons pas de mots ». Sévère, mordant, lois de 1898 et de 1902, la Cour a-t-elle il lui faut parfois un réel courage pour Suzanne Grandais, morte des suites donné à l'attribution, à la mère et à la nouveau livre de Léon Moussinac est un événement. l'être devant la veulerie presque géné- d'un accident survenu pendant qu'elle sœur de la star disparue, de la somme de tournait pour la susdite Société. Les Les cinéastes bien informés n'ont pas rale. Son acerbité lui valut trois pro- 30.000 francs la signification unique de cès retentissants avec une firme célè- ayants cause de la regrettée artiste l'octroi de dommages^ntérêts. oublié quelle révélation fut sa Naissance bre. Il perdit le premier, gagna les deux exigeaient une indemnité en se fondant Elle a, en outre, débouté Phocéa- du Cinéma, parue en 1925. sur les lois du 9 avril 1898 et dn 22 mars A cette époque, où l'Amérique, après lle Film de ses conclusions tendant à ce 1902. M Suzanne Grandais, arguaient- que les héritiers Grandais lui rem- Pour sauver sa race et Le Signe de Zorro, ils, a été victime d'un accident du tra- boursent la partie d'un mois de traite- comprenait la marche à suivre, peu vail. Or son employeur, la société Pho- ment versée d'avance à la malheureuse de temps après La Charrette fantôme céa-Film, étant une entreprise indus- interprète. et Le Trésor d'Ame, à la période de trielle et commerciale, ne saurait en L'affaire futplaidée par mes confrères Fièvre, de La Roue, de L'Image et de aucune façon se soustraire à la législa- Mes Albert Crémieux et Magnien, Cœur fidèle, sans oublier l'expression- nisme allemand avec Caligari et les tion spéciale applicable à pareilles Il serait souhaitable qu'une des par- espèces. En conséquence, la famille de ties se pourvût en cassation, pour que films de Lupu Pick ; le livre de Mous- la défunte devait bénéficier des disposi- fût définitivement tranché le point de sinac vint à point analyser l'œuvre tions favorables de ces textes. droit relatif à, l'exacte situation de accomplie, encourager les efforts mé- Les juges se rangèrent à l'avis des l'artiste envers son employeur. ritoires des uns ou, au contraire, relever impitoyablement les erreurs des autres. demandeurs et leur donnèrent gain de GÉRARD STRAUSS, Faisant preuve d'une compréhen- cause, en dépit de la Société, excipant Docteur en droit, A vocat à la Cour de Paris. qu'il y avait entre la jeune étoile et la sion vraiment étonnante dans tous les *.y ■ ■ y y • x > ■. ■ .■ > > - ■ •.-v y y> ■ ■/> > • ■ - /.- - y y ■ ■, jopooooope ■ ■ />:> .:-■■» y. y.y: domaines de l'Art Muet, l'auteur de Phocéa un contrat d'un caractère parti- On commence, en Italie, culier et ne pouvant être assimilé à un La Naissance du Cinéma se montrait, contrat normal de travail liant employé la production de films sonores. par son intelligence, l'égal d'un Delluc et patron. eu d'un Canudo. La Soeieta Anonima Stefano Pittaluga, à qui La thèse de la mère et de la sœur de appartient actuellement la Cines, va reprendre une Puis ce fut Le Cinéma, expression nouvelle activité, sociale où le critique cinématographique la victime fut entérinée par les magis- La Cines comporte trois studios. Deux de ceux- trats de première instance. A leurs ci vont être transformés pour la production de de L'Humanité défendait des convictions films sonores, chantants et parlants. Ces deux qui lui sont chères. yeux, vu son état de « subordination » studios vont être équipés avec les appareils de envers ses chefs, MUe Suzanne Grandais prises de vues et de sons les plus perlectionnés et Enfin, tout dernièrement. Le Cinéma était une employée. les plus répandus à ce .jour. soviétique dont Cinémagzine eut la Le programme pour la saison 1929-30 est le sui- Il n'a pas fallu moins de quatre ans vant : primeur de plusieurs chapitres. Bourré Six films de grande envergure : de documents sur l'Art que Lénine LÉON MOUSSINAC et demi (certes la justice est boiteuse !) 1° César Auguste (glorification de la Rome impé- pour que la Cour de Paris, saisie, rendît riale) ; considérait comme plus important pour 2» Fille de Jlois (roman poignant se déroulant la Russie, ce livre est un enseignement. autres... et n'en poursuit pas moins son «arrêt en la matière. La onzième dans la Rome moderne et l'ancienne Egypte) ; chambre a pris une décision motivée, 3° Un opéra italien (film chanté par des artistes Il nous fait comprendre l'extension du sans plus d'indulgence qu'auparavant. destinée à faire jurisprudence. Des italiens et dirigé par un maestro italien) ; cinéma soviétique en ces quelques Ainsi que Delluc et Canudo. il s'est fait lle 4° Une comédie (film dialogué exécuté par des actrices de la classe de M Suzanne artistes du théâtre et du cinéma italien) ; années. Sa valeur également (1). de nombreux ennemis. Ses convictions 5° Un sujet national qui sera la glorification de Nous parlions tout à l'heure de Del- politiques d'abord, sa violence habi- Grandais, a-t-elle affirmé, passant outre l'Italie fasciste ; au jugement entrepris, ne sont pas des 6° Catacombes (évocation de la Rome chrétienne). luc. Je ne crois pas qu'un critique tuelle ensuite, lui ont opposé des Vingt-six films d'une bobine (comédies musicales, adversaires qui, quoi qu'il arrive, ne employés. On ne doit pas, à eux qui monologues). autre que Moussinac offre plus de res- apportent à ceux usant' de leurs ser- Vingt-six sujets, toujours d'une bobine, actua- semblance avec l'auteur de Cinéma désarmeront jamais. Moussinac s'en vices leurs dons, leur personnelle va- lités, sports, réunions, sketches, etc... et Cie (sauf, toutefois, Vuillermoz, soucie peu. A une foi et un enthou- Ce magnifique programme de travail est le point leur, leur intelligence, leur flamme, de départ de la renaissance cinématographique également ancien collaborateur de Ciné- siasme, qu'on voudrait plus répandus, italienne qui trouve dans le film sonore un nouveau magazine). il continue à mener ce qu'il estime le champ d'application et d'affirmation artistique. De Delluc, Moussinac possède la bon combat. (1) Voir Cinémagazine du 28 octobre 1927, Ses triomphes du passé lui donnent le droit de reprendre la place que de malheureux événements Panoramique du Cinéma (1), qui pa- page 298. lui avaient fait perdre. (1) Nous y reviendrons à propos de Tempête sur l'Asie. (1) Prix 25fr. à Cinémagazine, 3, rue Rossini. 'VWVW^WV^MWVWWVWWVWVXM/V 226

raît ces jours-ci dans la collection des Enfin, La Passion de Jeanne d'Arc : Manifestations de l'Esprit contemporain, «Tous les bertifionnages du monde est un recueil d'articles qu'il publia identifient moins du dehors que tel soit à L'Humanité, soit à Monde. détail de physionomie ne révèle du D'une érudition comparable à celle dedans que tel gros plan d'une bouche, de sa Naissance du Cinéma, son dernier d'un œil, d'une ride, d'une main saisis volume montre chez l'auteur une cer- photographiquement dans un mouve- taine évolution de jugement nécessitée ment provoqué avec calcul et choisi par les résultats acquis. Il lui a fallu avec science ». tenir compte de l'avènement des « tal- Suivent plusieurs chapitres d'ordre kies » et surtout de la révélation du aussi divers que le décor, le costume, jeune cinéma russe qu'il ne connaissait la vedette, les attractions, le répertoire en 1925 que par Polikouchka. D'autre de films, les textes ou la technique. La part, le cinéma allemand s'est stan- place nous manque malheureusement dardisé, le fdm français n'en est plus à pour en parler comme il conviendrait. la période des recherches si riches de Le ralenti est, pour lui, l'occasion de promesses, les temps héroïques de la découvrir une poésie nouvelle : « qui production suédoise sont révolus, tandis ouvre de magnifiques portes au ciné- que le Japon et l'Angleterre (le premier matographe dans tous les domaines : surtout) s'organisent sérieusement. D'où comique, dramatique, fantastique ; en- un nouveau coup d'ceil sur la produc- fin transportés au-dessus du réel ». Une scène émouvante de Au mépris de la Mort. La mère (ERNA MORENA) retrouve son fils tion mondiale. Quelques lacunes cepen- Puis il examine l'avenir et les per- (PAUL RICUTER) disparu depuis de longues années. dant. C'est ainsi que pour le cinéma turbations que pourraient apporter d'U. S. A., Moussinac passe complète- des découvertes attendues, nécessaires, ment sous silence la jeune école améri- inévitables, comme la télévision. AU MÉPRIS DE LA MORT caine et qu'il exécute un peu trop som- Enfin, après avoir réclamé la création mairement la production d'outre-Man- et l'utilisation d'une bibliothèque du A bord du Mauretania, se dirigeant Dans cette histoire de cirque, le met- che. Puis il aborde les films les plus re- Cinématographe, il conclut: «Le cinéma vers l'Ancien Continent, un jeune acro- teur en scène s'évade des sentiers battus présentatifs de chaque pays : La naît. Il naît à la fin d'un temps auquel il ne bate, Paul Frattani, se livre à des exer- et s'écarte du conventionnel, que n'avaient Grande Parade, Le Gaucho, Pour correspond point, nous l'avons vu, pour cices d'entraînement quotidien, tandis pas toujours su éviter des réalisateurs l'Amour du Ciel, Ben-Hur, La Lettre annoncer les élans secrets d'un temps qui qu'il revoit, comme en un rêve, toute plus célèbres. Il nous ' fait grâce du directeur bellâtre, de la jeune écuyère Rouge, Variétés, Moulin-Rouge, Napo- va naître avec lui ». son enfance douloureuse Las des brimades d'un beau-père et persécutée, du clown au grand cœur léon, Ùn Chapeau de paille d'Italie, La Nous ne voudrions pas, par cet arti- Passion de Jeanne d'Arc, Casanova, devant l'indifférence de sa mère, il qui doit vivre et cacher ses sanglots. cle, laisser supposer que nous parta- s'était enfui à treize ans avec un cirque Il faut lui savoir gré, également, Thérèse Raquin, Le Cuirassé Potem- geons des idées politiques qui n'offrent ambulant. Il revoit ses débuts aux côtés d'avoir dédaigné l'accident final où kine et La Fin de Saint-Pétersbourg. avec le cinéma qu'un très lointain rap- de la petite Clairine^ sa compagne de tout ce qui semble désespéré, à la der- Sévère, chacune de ses critiques est port. Nous cherchons seulement à attirer travail, fille du directeur du cirque. nière minute, s'arrange. un modèle de ce qui devrait être, actuel- l'attention des lecteurs de Cinémaga- Mais tout cela, c'est le passé. Dans La recherche d'originalité dont le réa- lement, une critique sincère et honnête. zine sur un livre qu'ils auront intérêt quelques jours il doit effectuer, dans un lisateur fait preuve avec le sujet se retrouve également dans la forme. L'art cinématographique ne pourrait à lire et à consulter. Que Léon Mous- grand music-hall de Berlin, des débuts sensationnels. Au cours d'une répéti- La mise en scène; sensible au début, qu'y gagner. sinac professe des opinions commu- Qu'il note pour La Grande Parade: tion de travail, le hasard, ce grand maître pittoresque lorsqu'elle traite de l'inti- nistes, peu nous importe. mité des coulisses, grandiose même à la « l'écœurant truquage du fond et la des choses, le met en présence de Clai- Joignant à son érudition, à son intel- rine, venue dans le même établissement représentation de music-hall, séduit par puissante vérité de la forme ». Pour ligence et à, sa compréhension du ciné- en quête de contrat. Paul réussit à la sa perfection et le souci de transition Napoléon: «pas un seul passage sans ,ma, un sens critique très personnel, faire engager et bientôt les jeunes qui relie toutes les scènes entre elles. originalité technique », tout en recon- il est un des rares critiques, venant de gens échangent leurs premiers serments. 'C'est un travail d'une application rare. naissant que « ce film au point de vue la littérature, qui ne jugent pas l'Art des Certain soir, dans un restaurant d'ar- Dans ce film, édité par les Distributeurs social est une œuvre néfaste, condam- tistes, un riche débauché provoque Réunis, notre compatriote Gaston Jac- images mouvantes à travers celle-ci, Clairine avec un cynisme déconcertant. quet, dans le rôle du beau-père viveur, a nable et condamnée (Vuillermoz ayant mais uniquement sur le plan visuel. fait, ici même, une réflexion identique). Stupéfaction de Paul, qui reconnaît son beaucoup de chic et de désinvolture. Nul Achetez le livre de Moussinac et mieux que Paul Richter, l'inoubliable Pour Potemkine : « l'écran n'a rien connu beau-père. Après une vive altercation, lorsque, certains soirs, vous sortirez d'un il lui dévoile son nom véritable, ce qui Siegfried, ne pouvait incarner le jeune de plus puissant auparavant, ni de spectacle, plus écœurés que jamais, n'est pas sans inquiéter le viveur, qui acrobate à la musculature splendide. plus photogéniquement pur ». A propos consultez à nouveau Panoramique du craint de voir son beau-fils lui réclamer Claire Rommer est une petite danseuse de Thérèse Raquin : « Feyder accomplit Cinéma; vous y trouverez un sûr l'héritage auquel il a droit. touchante par sa modestie et Erna donc ce tour de force : faire du film Affolé, il risque une manœuvre cri- Morena fait preuve d'intelligence dans, réconfort et comprendrez les immenses un rôle difficile. Enfin, signalons le avec des sujets littéraires ou scéniques possibilités d'un Art grand entre tous. minelle. En cachette, il coupe une des imposés, en les marquant d'une origi- cordes du trapèze sur lequel Paul fait bambin et la fillette du début, tous nalité proprement cinématographique ». des voltiges, mais, découvert et pris deux d'un naturel délicieux. : MARCEL CARNÉ. de peur, il vient s'écraser sur la scène. L. F. NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT LES FILMS DE LA SEMAINE Aucune p iblicité n'est acceptée dans cette rubrique. Irisnous communique un fragment important d'une lettre qui émane d'une de ses plus fidèles correspondantes. Il nous a .Roses blanches de Gilmore, dont la salle paru bon de le porter à la connaissance des intéressés afin qu'ils LE FIGURANT Marivaux vient de s'assurer l'exclusivité. se rendent compte de l'opinion du public intelligent. Interprété par BUSTER KEATON1 et DOROTHY Réalisé d'après le roman assez touffu SÉBASTIAN. de A. Balestrem, le film de R. Meinert Réalisation de d'Edward SEGDWICK] est d'une fort belle netteté, le réalisa- « Je reviens, après bien longtemps, « Nous n'avons pas même entendu (Métro- Goldwyn-Mayer.) teur ayant pris soin d'éloigner tout ce causer un peu avec vous, si vous le le plus petit bout de film sonore, pas vu La nouvelle œuvre de BusteriKeaton qui n'offrait rien de particulièrement ci- voulez bien? Ne, déduisez pas de ces un film de réel intérêt...On nous sert s'inspireévidemment des situations qui nématographique. longs mois de silence, que je ne lis plus des films américains pas neufs (c'est firent le succès de ses films précédents, La baronne de Gilmore, accusée d'avoir Cinémagazine, et que j'ai renoncé au encore ce qu'il y a de moins mauvais), mais jamais peut-être il "n'a fait autant cinéma, à ses pompes et à, ses oeuvres. des films français qui me navrent, ou rire. Je n'ai pas cessé de lire régulièrement des allemands qui m'endorment. De Il est dans Le Figurant un petit tein- votre journal, et je ne me désintéresse' quoi alors pourrais-je vous parler et turier qui, en secret, aime une actrice. pas du cinéma, loin de là ! J'ai suivi comment employer encre et papier ? Celle-ci, par dépit amoureux, consent de mon mieux, dans pas mal de jour- Je sens ma foi qui chancelle et j'ai grand un jour à l'épouser. Mariage blanc jus- naux — journaux spéciaux, grands besoin que vous me remettiez en état qu'au moment où elle voit se révéler, quotidiens — et de revues, la question de grâce ! à la faveur d'un drame maritime, des cinématographique : taxe, contingente- « Je lis avec grand plaisir les articles qualités insoupçonnées chez son sou- ment, projets, congrès (que de discours, de votre nouveau collaborateur, Marcel pirant : esprit de décision, courage héroï- que de repas !), trusts, films sonores Carné. Son article récent sur la comédie que, abnégation... et parlants, etc. ; j'ai fait ma petite américaine est charmant, et' si juste! En marge d'une action qu'il subit, enquête auprès de' deux ou trois direc- C'est un régal de voir exprimées de façon Buster poursuit son rêve intérieur, tour teurs des meilleures salles dijonnaises, si exacte, si sensible, des impressions à tour figurant par amour, courageux j'ai écouté ce qui se disait dans ces que l'on ressent soi-même. Je l'en remer- par vanité et marin par nécessité. salles, j'ai interrogé autour de moi de cie. . ; Avec un doux acharnement il, tient fervents amis du cinéma, je me suis « Le film sonore ou parlant, je connais tête aux aventures et ses réactions de- interrogée moi-même. Eh bien, il est votre impression à son sujet. Si j'en vant la malchance déterminent des em- hors de doute — et je ne vous apprends crois ce que vous en écrivez dans votre portements soudains bien divertissants. rien de neuf — que le cinéma en général, courrier, vous n'êtes pas un emballé, Mais le succès vient finalement récom- et le cinéma français en particulier, ne ni même un convaincu. Sans en avoir vu, penser tant d'efforts : il sera heureux ; vont pas bien du tout, et que, parmi ou plutôt entendu, je me méfie ; quelques et le public, reconnaissant d'avoir tant tous ceux qui « en font », ou qui « y sont » essais paraissent assez heureux, mais je ri, reviendra voir son prochain film. il n'y a guère de satisfaits. Le cinéma, m'épouvante de tout le « théâtre filmé » Celui-ci est très bien fait, bien que dit-on, et écrit-on partout, subit une que je vois poindre à l'horizon ! C'est ne faisant pas oublier Le Navigator, forte crise, une crise dangereuse ; espé- effrayant ! J'aimerais assez qu'on s'en surtout Les Lois de l'hospitalité. Mais les rons que c'est une crise de croissance, tînt, en attendant mieux, à la formule situations sont réellement cocasses et et qu'il en sortira fortifié, grandi. Quand dont parle Henri Chomette dans un des sont soulignées avec beaucoup d'humour on soigne un malade, ce n'est pas tout derniers Ciné-Miroir (ma femme de que d'établir un diagnostic, il faut et d'à-propos par une synchronisation ménage lit Ciné-Miroir, nous faisons des sonore — notamment dans la scène de la trouver une médication, et l'appliquer échanges !) représentation où Buster,avecuneredou- au plus tôt. Dites-moi, a-t-on trouvé « M. René Jeanne, dans un récent des remèdes, des vrais, pour le pauvre table candeur, saccage les effets drama- article : « Il n'y a que la foi qui sauve », tiques — pourtant certains « gags» sont malade, et se décide-t-on à les appliquer? fait, à mon état d'âme actuel, une DOLLY DAVIS dans Les Roses bl'.nches de Gilmore. Puisque l'on connaît les maux, grands et un peu trop insistés. Dorothy Sebas- réponse guère rassurante ! 11 ébranlera tiana duixharme et de la fantaisie. Quant petits, dont il souffre, qu'attend-on peut-être des convictions encore plus tué son mari, a été condamnée à la dé- pour y remédier ? Que le patient soit à à Buster Keaton, qui masque beau- chancelantes que la mienne ! Je vous coup d'expression sous un visage fermé, tention perpétuelle et sa fillette confiée à toute extrémité? Alors, on tentera l'in- parlerai plus à loisir de cela la pro- tin ami de la baronne, le comte de Darn- tervention chirurgicale de la dernière est toujours le grand acteur que nous chaine fois. En tout cas, il y a quelque aimons. beim, de qui elle se croit la fille. heure ; si le patient a une robuste consti- chose de neuf et d'inédit dans cet article : Les années ont passé et, un jour, tution, il en réchappera, sinon... (Je Que pense de tout cela le public? dit Sylvie apprend par la fille du comte parle pour notre vieille Europe, l'Amé- M. René Jeanne. Le pauvre public, par LES ROSES BLANCHES son identité.. Atterrée, elle s'enfuit du rique est à part, et peut-être la Russie 1) qui et pour qui, après tout, vit le DE GÏLMORE château, accompagnée par un jeune « En attendant, on piétine, on tourne cinéma, aurait bien droit d'être éclairé, homme qui tente bientôt d'abuser d'elle. sur place (c'est le cas de le dire) et on'ne et consulté! Je remercie M. René Jeanne Interprété par DOLLY DAVIS, DIANA KARL N M:. Dans la lutte qu'elle soutient contre lui, s'amuse pas, oh 1 mais, là ! pas du tout ! de cette heureuse pensée. Qui nous JACK TREVOR, LUIGI SERVENT! elle le tue. — Plaignez le pauvre public de province ; prêchera la foi ardente si nécessaire et et VIOLA GARDEN. A sa comparution en cour d'assises, ici, dans la capitale de la Bourgogne, qui sera le Saint-Bernard de la nouvelle Réalisation de R. MEINERT. elle serait condamnée si... nos directeurs de salles lèvent le nez, croisade? (M. B. Films). Mais nous ne raconterons pas la suite, cherchent le vent, et font le moins de Nous avons déjà fat remarquer, lors préférant laisser au spectateur la sur- frais possible. THI-SAO. de sa prése ntation, la belle tenue des prise d'un dénouement habile. 231 (jîtémagazine 230 démaflazine

Le réalisateur, dont la mise en scène est sobre et adroite, a été servi par une Lettre de Nice LES PRESENTATIONS interprétation remarquable. C'est d'abord Dolly Davis qui, dans un rôle dramatique, Aucune publicité n'est acceptée dans cette rubrique. se montre tout aussi naturelle que clans Nice abrite de nouveau, avec le plus grand plaisir, M. Noë Bloch, directeur de Ciné Alliance, ainsi que les comédies qui lui valurent sa popu- M. Alexandre Volkoff, qu'entourent ses collabora- QUAND ON A TUÉ trop prometteurs. Ils placent souvent larité. Diana Karenne réussit d'être teurs habituels: MM. Litvak et Mic, assistants, Curt trop haut notre exigence pour ce qui va émouvante avec beaucoup de simpli- Gourant et Toporkoff, opérateurs, Lochakoff, chef- Interprété par "WALTER RILLA, BERNHARD suivre. Ainsi Quand on a vingt ans, qui cité et Jack Trevor, Luigi Serventi et décorateur, etc... Tous, pour la réalisation de Shéhéra- GŒTZKE, ANITA DORRIS, ÏHÉODOR Loos, zade, firent déjà un long séjour ici l'été dernier. BELGA MOLANDER, ALFRED GERAFCH. nous laissait espérer un film alerte, plein Viola Garden sont sincères. D'autre part la vedette du Diable blanc, Ivan (Films Métropole.) de vie et d'entrain. Mosjoukine, qui vint récemment ici pour les « plein air» du Président puis de Manolescu, n'est-il pas un Quand on a tué procède, par instants, De plus, le film (antérieur à l'enga- des plus intéressants artistes d'écran? des films allemands d'épouvante de ces gement de Clara Bow à la Paramount) Les partenaires d'Ivan Mosjoukine sont : Lîl date de quelques années et,traitant de la VOLONTÉ Dagover, la célèbre actrice allemande dont toutes dernières années. les scènes furent enregistrées à Berlin, et Betty Sur un soupçon injustifié, un jeune vie de collège en Amérique, n'arrive pas Interprété par RICHARD DIX, MARY BRIAN, Amami, que nous espérons bien approcher. Puis à nous faire oublier des bandes plus ré- PHILIP STRANGE, HILL MAILES homme abat d'un coup de revolver son ce sont MM. Séroff, interprète remarqué de Volga... meilleur ami. Affolé, il s'enfuit à l'étran- centes, comme Ah ! Jeunesse, avec Charles et OSCAR SMITH. (Paramount.) Volga, Chakatouny, qui tint avec autorité le rôle Rogers, ou Football, avec Richard Dix. d'Ivan Ogareff de' Michel SLrogoff, Bondireff, un ger où il finit, ses yeux hagards et sa Volonté est le modèle du film de fabri- des acteurs les plus importants de Shéhérazade. mine défaite le faisant prendre pour un Toutefois, il reste un enseignement cation courante, conçu uniquement en Fritz Alberti (Nicolas Ier) a, comme Lîl Dagover, et nous prouve que les réalisateurs tourné toutes ses scènes à Berlin. La distribution fou, par être hospitalisé chez un neuro- vue de permettre l'utilisation de « clous » comprend aussi une vedette d'Extrême-Orient : logue connu. américains ne sont pas arrivés, du pre- plus réussis les uns que les autres. Mlle Tchitaou. Ce dernier, qui ne tarde pas à ap- mier coup, à une complète réussite et De la vraisemblance de l'histoire il ne Au milieu de rochers abrupts, la correspondante que ce n'est, au contraire, qu'en s'ins- de Cincmagazine a pu assister aux premières prises prendre le crime du jeune homme, est peut en être question. de vues. Des chauves-souris survolaient le «champ » un étrange docteur qui passe ses nuits à pirant des œuvres du passé et en pre- Un jeune homme intrépide conjure violemment éclairé, les chevaux des Cosaques piaf- s'enivrer et à injurier une photographie nant le meilleur de chacune d'elles, qu'ils une terrible catastrophe, relève une faient. Devant une cascade, dans un léger brouillard, ont atteint la quasi-perfection du genre. une scène tragique se déroulait entre deux hommes : qu'il tient à la main. Le jeune homme, entreprise industrielle qui périclitait escalade par des bottes souples comme des gants, le surprenant ainsi, apprend que ce res- Il est difficile de raconter le scénario et touche la récompense que vous devi- corps à corps, chute, galopade. Toujours dans un pectable personnage a tué jadis un usu- du film. Si l'on veut, il se résume en nez. silence impressionnant et devant tous les petits- rier détenant plusieurs billets de lui et un mot : le flirt. Ses occasions : la calots blancs des techniciens. Toujours devant danse, les sports (mais oui) et les pro- Le film a du mouvement. Richard l'apparente impassibilité de M. Volkoff, dont les menaçant de le faire chanter. Dix est adroit et Mary Brian toujours blanches mains d'artiste avaient peint sur la tète Il lui laisse-entendre qu'il connaît miscuités d'un enseignement mixte. aussi jolie. Mais c'est peu, malgré la d'un de ses hommes de tragiques blessures. son secret et le docteur, désormais, Quoique manquant un peu de vie Mais Hàdji Mourad, «le diable blanc», ne parut et de mouvement dans l'ensemble, scène de l'inondation admirablement point comme nous l'avions espéré et nous dûmes n'aura qu'une idée : se débarrasser d'un réalisée. partir ce jour-là sans avoir vu Ivan Mosjoukine. homme aussi bien renseigné. Quand on a vingt ans se contemple SIM. Dès le début, le réalisateur, sans s'at- malgré tout, sans ennui. Mais une troupe ©ooooc»ooocx>»»\xxxxxxx>^ de jolies filles menées par l'espiègle Clara UN_DRAME AU STUDIO tarder en de vains préliminaires, attaque Le Film et la Bourse de front son sujet. Trois ou quatre plans Bow et une équipe de jeunes hommes Interprété par ANNETTE BENSON, DONALD lui suffisent pour être en pleine action, respirant la santé y sont pour beaucoup. CALTHRAP, BRIAN AHERNE. et de cette sûreté de soi-même il ne s'en MARCEL CARNÉ. Réalisation (TANTHONY ASQUITH. 2 août 26 juillet départit à aucun moment pendant toute Un film de début du jeune metteur Pathé-Cinéma, act de cap. 580 596 la durée du film. LE PÉCHÉ D'UNE [MÈRE Pathé-Cinéma, act jouiss.. 520 539 Certes, l'histoire est discutable et le Interprété par EVELYN HOLT, IRIS ARLAN en scène Anthony Asquith, dont nous Gaumont 535 503 connaissons déjà Un Cri dans le métro. genre peut déplaire. Mais celui-ci admis, et ERNA MORENA Pathé-Baby 730 730 (Films Métropole.) On peut préférer ce dernier, plus anglais, Pathé-Consortium, part.. . pas coté pas coté il faut reconnaître une action menée mais reconnaissons que l'action de En Pathé-Orienl, act. de jouis. 986 1.045 sans défaillance, et un intérêt adroite- Pour élever sa fille Eva, Mme Lenaff, Drame au studio est fort bien menée et que Splendicolor pas coté pas coté ment ménagé. C'est assez pour contenter veuve, accepte une dangereuse associa- le film sort de la banalité, ne serait-ce Au.bèrt. : 365 397 les amateurs de sensations fortes qui tion avec le directeur d'une boîte de que par le milieu qu'il évoque. Belge-Cinéma, act. anc. . . 274 269,50 n'en demandent pas davantage. nuit. Bien entendu, sa fille Eva l'ignore Annette Benson joue en grande artiste Belge-Cinéma, act. nouv.. pas coté pas coté L'interprétation, avec Bernhard et se fiance à un jeune homme, dont le Cinéma-Exploitation 795 770 Gœtzke, au masque tourmenté, et sur- le rôle principal et ses partenaires : Do- Cinémas modernes, part. . . pas coté 37 père est juge d'instruction. A la suite nald Calthrap etBrian Aherne, lui donnent Cinémas modernes, act . . . pas coté 140 tout Walter Rilla, qui fait preuve de d'une fâcheuse histoire, la mère d'Eva excellemment la réplique. Cinéma Tirage Maurice.. . 97 pas coté dons dramatiques que nous ne lui con- est appelée chez celui-ci. Coup de G. M. Film 112 111 naissions pas, défend, du reste, admira- théâtre. Un jour la jeune fille apprend L'HABITUÉ DU VENDREDI. Omnium-Aubert 100 114 blement cette histoire à laquelle Anita la vérité. Pour permettre le bonheur de Franco-Film ■ 619 620 Dorris apporte toute la fraîcheur de sa sa fille, Véra Lenaff sera blessée mortelle- Cinéma-Omnia pas coté p. <■• -o é jeunesse. Enfin, comme il sied, beaux ment et sa mort entraînera le pardon du Un journal, Cinéma-Bourse, vient de se éclairages à la manière allemande, qui .juge et le mariage des jeunes gens. ABONNEMENTS DE VACANCES fonder qui — comme son titre l'indique — ne ajoutent encore à l'angoisse de certaines Si le scénario pèche par quelques len- Jusqu'à fin septembre nous accep- s'occupera que de la partie financière du film. scènes. teurs d'exposition, l'interprétation est Présentée par l'écrivain Jean-José Frappa, excellente, surtout avec Evelyn Holt, tons les abonnements pour une durée QUAND ON A VINGT ANS d'un ou plusieurs mois, au prix de cette revue contient des articles fort intéres- dans le rôle de la jeune fille, qui est douée sants, certaines erreurs cinématographiques Interprété par CLARA BOW, GILBERT ROLAND d'une fraîcheur et d'une sensibilité très 6 francs par mois. Joindre un man- s'y sont parfois glissées, imputables sans doute dat ou chèque postal (n° 309-08) en et DONALD KEIT. rares. Un bon film qui plaira, bien joué et à la jeunesse de Cinéma-Bourse, à qui nous (Les Distributeurs Réunis.) nous adressant la demande. souhaitons longue vie et avenir brillant. agréablement photographié. CINÉDOR. Il faut toujours se méfier des titres GASTON PARIS. 232 233 (jnemagazine

66 LE CAIRE 99 — Vedad Urfy est de retour au Caire afin de Cinémagazine à l'Étranger mettre au point les quelques nouvelles scènes de Le Courrier des Lecteurs son film Fatalité de la Vie, en grande partie tourné en Egypte et qui a été interdit par la censure. Le Nous avons Lien reçu les abonnements de Mines ATHÈNES c'est-à-dire muets, n'en sont pas moins remarqua- gouvernement a remis au metteur en scène le film .à condition que les modifications exigées au point Antoinette Leperré (Lille), Suzanne Jamot (Ablon), blement intéressants. Ce sont, à l'Agora, le fameux Yvonne Lucas (Vichy), Mai rot (Le Havre), et de Actuellement le Ciné-Concert Athinéon est film sur la guerre navale, réalisé avec le concours de vue mœurs y soient faites. Le film décrivait la celui qui attire le plus grand nombre de specta- vie d'une grande étoile de danse européenne en MM. Elias Moussa (Jaffa), Gustave Machaty de l'amirauté britannique : Bataille de Titans ; (Prague), Comte Meduna von Montçcucco (Ber- teurs, car son programme est toujours intéres- au Queen's Hall : Londres après minuit, avec Lon Egypte, et ses aventures avec un millionnaire sant, tant en films qu'en attractions. égyptien.- Le cinéma Triomphe, — l'un tics plus lin), Levan Ganh (Saigon), Promut heus Film (Ber- Chaney ; au Coliséum : Interférence* avec Evelyn lin), Studios Réunis (Paris). — A tous merci. Les autres cinémas qui viennent au rang d'Athi- Brent et Clive Brook ; au Victoria et à la Monnaie, , grands palaces de l'Egypte — qui devait passer néon sont Hesperos, qui ne manque aucune le film le 16 Juillet, avait organisé pour cette un film de Brigitte Helm au titre sans détours : Thi-Sao. — Je m'ennuyais de vous et votre occasion pour satisfaire sa clientèle en représen- /' Uystèrique, semaine de gala une très grande publicité. L'inter- tant des films choisis et, de temps à autre, quelques diction n'ayant été annoncée que "la veille de la lettre est venue à point. Ayant eu l'occasion de — Signalons enfin qu'Union Films vient de passer récemment dans votre belle ville où je attractions, sans augmentation du prix des places ; présenter avec succès Le Capitaine Fracasse, représentation, la Direction dut remplacer la bande Mogador, qui est le cinéma d'été où l'on présente par un film Paramount. Après Princesse Mâcha, lis un fort agréable relais cbez Racoucliot, je avec Pierre Blancliar. pensais à ma spirituelle correspondante dijonnaise habituellement des fdms de première vision. Aussi P. M. L'Arabe, de Rex Ingram, Volga... Volga, Fatalité est-il également très fréquenté. Grâce à lui on delà Vie constitue le quatrième film dont la pro- en dégustant un incomparable bourgogne mousseux. peut voir des nouveaux fdms qui satisfont ceux GENÈVE jection a été interdite. Cependant, le metteur en- Vous avouerai-je qu'il m'était pénible de supposer^ qui ont, pendant l'hiver, déjà vu les fdms que les scène, Vedad Urfy, ayant accepté de faire les modi- que vous abandonniez ce vieux Courrier des fa- II semble qu'un vent de catastrophe s'élève à milles... du cinéma. Evidemment, les programmes autres cinémas de plein air présentent actuel- Genève, faisant voltiger les billets bleus'des banques fications nécessaires, il est évident que le commence- lement. Voici la liste des films de cette semaine : ment de la saison prochaine verra la projection de que l'on vous donne en ce moment n'ont rien pour en attendant la tourmente. Puisse-t-il alors ne pas y exciter votre verve. Pourtant il y a dans votre lettre ATHINÉON : Le Moderne' Cazanova; AIGLON : avoir trop de reins brisés, de trop grands blessés ! cette belle production qui s'annonçe comme étant Le Cirque; AIGLY : Le Courrier secret; ARIS : l'un des plus "beaux filins tournés en Egypte. des idées que les gens du film ont intérêt à connaît ré. dans cette lutte terrible que se livrent les cinémas Vous m'excusez donc si vous en avez trouvé d'autre Tamesvar ; ACROPOLE : L'Ange des Ténèbres; — Puccini et Sehutz continuent la réalisation entre eux. part quelques passages essentiels. Pour la question VERDUN : Balaoo ; EDEN : Le petit Apache; HES- d'un vaudeville intitulé La Flûte magique. Opéra- Voici les faits. Lors de l'inauguration du Cinéma qui vous intéresse, voici la réponse : Pierre Bonardi PÉROS : Le Masque de cuir; ZÉPHYIÎOS : Looping Étoile qui remonte à quatre ans, M. Camille Odier, teur : Alvise Orfanelli. the Loop ; COLUMHIA : Tempête; CYBELLIA : La ' — Sont annoncés : Lee Parry dans L'Eau du Nil, est un écrivain d'origine corse qui a été nommé président à cette époque de la puissante Compagnie délégué de la Chambre syndicale de la cinéma to- Venenosa ; MOGADOR : Le Quatrième Commande- Générale du Cinématographe, annonçait que Genève avec Jean Murât, Gaston Jacquet; Xenia Desni et ment ; LUNA-PARK : Cosaques; LOUXOR : Salto- Willy Fritsch dans Le Boxeur noir ; Clara Bow grapliié française. C'est bien lui qui collabore à était la ville d'Europe comptant le plus de cinémas, Gringoire, le journal de son ami et compatriote Mortalé; PARADIS : Ivangorod ; PARISIEN : Faust; par rapport à son chiffre de population. dans Divorce ; Vedad Urfy dans L'Amour vaincu ; RÉGAL : Quand la femme veut; PERROQUET : Horace de Carbuccia, gendre de M. Chiappe. Mais la réputation du cinéma « poule aux œufs Reginald Denny dans La Madone de Central Parle/, Jeanne Labringuère. — Veuillez avoir l'aima- Nostalgie. d'or o se répandant, on vit des cafés organiser des Marion Davies dans Dans sa candeur naïve. Les cinémas d'hiver, dont les principaux sont ble complaisance de signer la lettre que vous nous séances cinématographiques, drainant ainsi toute — Sont partis pour l'Europe : MM. Alexander priez de transmettre. Vous avez dépensé là 1 fr. 50 Attikon, Splendid, Ufa-Palace, Idéal et Panthéon, une petite population de quartier, cependant que Aptékmann, directeur de la Westi; Victor J. Mossié- se préparent pour la saison hivernale qui com- de timbres, et comme Cinémagazine ne peut se char- la campagne était exploitée systématiquement par ri, directeur de la Josy, afin de s'assurer le monopole ger de faire suivre une lettre anonyme, nous la te- mence à lin septembre. des entreprises privées ayant opérateurs et appa- des grandes productions de l'année. Des bruits L'effort cinégraphique national paraît vouloir nons à votre disposition, pour vous éviter de perdre reils ambulants, et c'était encore toute une classe courent que quelques films sonores seraient pré- vos timbres. s'accentuer après le succès de deux premiers fdms d'habitants qui ne venaient plus en ville fréquenter sentés durant la saison prochaine. grecs qui ont été tournés par « Dag Film C° ». Polly. — Si vous n'avez pas de nouvelles de les salles spécialisées. Le nombre de celles-ci s'ac- — The Egypt National Film prépare le scénario P. Bonardi au sujet de -Votre scénario, n'hésitez Voici qu'une nouvelle Société annonce un film et crut de deux unités de poids : le Carouge-Cinéma et d'un grand film intitulé Cocaïiie. Le sujet montrera demande des- vedettes et jeunes premiers. pas à lui écrire pour lui demander une réponse ou le Molard-Cinéma. Dans ce dernier établissement, tous ies crimes de la poudre meurtrière. Au cas où le retour de votre manuscrit. Merci de vos bons Vous pensez bien si cette annonce va faire encore l'attrait d'un orgue, des titres de films à toute Vedad Urfy accepterait de renouveler son contrat, des victimes parmi nos belles filles et nos beaux souhaits. épreuve comme Raspouline, des « numéros » sur la la mise en scène de ce film lui serait confiée, Gallo-Romano. —. 1° Palladium-Films, 42 garçons qui déjà se croient des Swanson ou des scène attirèrent un nombreux public. M110 É. Franz interpréterait te principal rôle. Vedad successeurs de Valentino ! Vimmelskaf tet, Copenhague (Danemark); 2° Inu- D'ofi venait ce dernier? Des autres salles. Car il Urfy ayant, dans ses dernières interviews, annoncé tile, pour composer un scénario, de chercher à Combien de machines à écrire seront abandonnées ne suffit pas de créer un nouveau cinéma pour que qu'il allait s'installer définitivement à Nice, on et combien de petits employés vont faire des rêves, apprendre le langage technique du cinéma, écri- s'accroisse ipso facto le nombre des spectateurs de ne sait encore jusqu'à quel point est probable le vez simplement, ou, si vous le préférez, par phrases si peu réalisables, hélas ! cinéma. Donc, toutes les salles existantes souf- fait qu'il assume la mise en scène de cette nouvelle PAP. brèves correspondant aux images que vous désirez frirent, plus ou moins, de ce nouvel exploitant, production. inspirer; vous pourriez, à ce sujet, lire avec profit BRUXELLES dernier venu — Albaoui vient de donner le premier tour de Drames de Cinéma, de Louis Delluc ; vous y trouVte- Fort à propos, le cinéma sonore fit parler de lui. manivelle à un film documentaire sur la Cocaïne. -riez de bons exemx>les. Film parlant, film sonore, movietone, talkies, Et parce que l'Alhambra, avec ses 1.300 places, Ce film, supervisionhé par le gouvernement, nous Kolinette. — 1° Il est exact qu'avant d'épouser on n'entend plus parler que de cela et cependant peut espérer amortir même d'immenses capitaux montrera.tous les méfaits de la cocaïne, tout en nous ino dans la présentation d'Ombres blanches, qui, au le directeur des Cinéromans, M Claudia Victrix engagés, M. Lansac, son directeur, décida l'instal- décrivant comment elle ravage les villages et tue avait déjà fait du cinéma. Sous le nom de Borghèsc, Cameo, a triomphalement inauguré la série, lation d'appareils de la Western Electric, permet- des milliers de malheureux. elle a,de 1915 à 1918, paru sans se faire remarquer je me demande si ce n'est pas plutôt le film que les tant désormais l'audition de tous les fdms parlants — La réalisation de Sacrifice ayant pris fin, dans quelques films à épisodes de Gaumont ; bruits qui l'accompagnent, qui est l'élément prin- et sonores. (Séance inaugurale 2 août). Ce que le film est annoncé pour la saison prochaine. 2° Non, cette artiste ne fait pas partie de la troupe cipal de succès. Il est inutile de redire la beauté voyant, le Molard-Cinéma vient, à son tour, d'an- — Les Films Ramsès continuent la réalisation de rOpéra-Çomique ; c'est à titre purement gra- du film qui, pendant de longs mois, a tenu l'affiche noncer aussi le cinéma sonore... du" grand, film Zaïnab. De nouvelles installations cieux qu'elle y organisa plusieurs représentai idns du Cinéma Madeleine, mais il est intéressant de Se rend-on compte par ces dépenses (110.000 fr. de lumière sont aménagées dans le studio de .au bénéfice d'oeuvres philanthropiques. J'ignore si constater que le public belge l'a accueilli avec — suisses par installation) de la lutte engagée? Zamalek. c'est dans les mêmes conditions qu'elle tourne au moins, — autant de succès que le public parisien. D'autres cinémas, comme le Cotisée, procèdent K. pour, les Cinéromans. D'ailleurs, en admirant sans réserves le film et à des rajeunissements ; certains annonceront à la SALONIQUE. Marquis de St-Jean. — Impossible de vous ren- avec quelques réserves, — d'ailleurs minimes, — rentrée de septembre les meilleurs programmes ; seigner, le nom que vous me citez est inconnu dans sa sonorité, il faut reconnaître qu'à certains mo- d'autres encore s'essayeront dans la spécialisation ; Hier soir, en présence de quelques critiques, le monde du cinéma. Sans doute la jeune fille en ments, l'un et l'autre se complètent de façon remar- tous feront enfin, des efforts, souvent dispropor- directeurs de cinéma et journalistes, a été faite, question se sera mariée ou aura pris unxiseudonyme, quable : dans la scène des danses hawaïennes, par tionnés en regard des recettes qu'ils peuvent espé- dans les . bureaux de la Société Gloria Film Tous mes sincères regrets.. exemple, qui précèdent ou suivent le banquet rer, pour attirer à eux une clientèle relativement de notre ville, la projection d'essai du grand film Espoir. — Une correspondance de Beyrouth offert au « dieu blanc » ; dans les plaintes funèbres minime, à en juger par les places vides des mati- français,.Verdun. Tous les assistants se sont mon- serait peu intéressante, je le crains, pour la masse aussi qui suivent la mort d'un pêcheur de perles nées et des soirées, exception faite du samedi et tres satisfaits de la réussite de cette bande, qui de nos lecteurs. Néanmoins envoyez-nous quelques tout d'abord, du docteur Lloyd ensuite. La splen- dimanche, jours oti les cinémas sont au complet décrit les scènes de cette grande bataille. Espérons lignes afin de nous permettre d'en juger.'J'appuierai dide poésie des paysages paradisiaques des îles durant la saison d'hiver. que, dans très peu de temps, ce film sera donné à votre candidature. Marquises s'accommode fort bien des plaintives Et le bruit court, avec persistance, de l'érection la projection et croyons en même temps que le G. Saada. — Voyez ma réponse à Espoir et mélodies et des soupirs des guitares hawaïennes : d'un palace de 2.000 places au cœur de la ville, ali- succès moral et matériel couronnera cette œuvre. faites de même. du synchronisme, alors, résulte un maximum d'effet menté de rentenmarks et de dollars. On limite bien En projection, cette semaine : Caravan-Sérail, El Djezaïr. —- Je crois que vous incriminez d'ensemble. Ombres blanches est un très gros succès le nombre de certains commerces ; pourquoi n'en Raspoutine et le Tsar et Proie du Vent, avec Vanel, injustement la jeune école. Il se trouve en effet de plus à l'actif du Caméo. serait-il pas de même pour les cinémas? Les direc- Milovanoff, Lilian Hall-Davis. Attikon: la dernière parmi elle quelques excentriques, mais personne ne — Pour très bientôt, le Coliséum annonce le teurs et tous ceux qui vivent du cinématographe époque du Comte de Monte-Cristo (ancienne pro- les écoute et leur influence est tout à fait illusoire. film de Maurice Chevalier, présenté dans sa version ne s'uniront-ils pas dans une démarche collective, duction française avec Léon Mathot). Harilaos : Les expériences que tentent quelques jeunes sont sonore, et l'Agora, de son côté, aménage une instal- pour la défense de leurs intérêts, en demandant pro- Les Aventures de Chariot. King Georges : Pat et sincères et ne sont nullement la cause du marasme lation susceptible de donner les meilleurs résultats tection à l'État par la voie d'une loi réglementant Patachon et Les Folies de Collen-Moore. Alsos : Le actuel de l'industrie cinématographique en France. dans ce nouveau domaine. le nombre des salles de cinéma? Ou attendront-ils Pirate noir, avec Douglas Fairbanks, et Macisle Leurs efforts, au contraire, tendent à rechercher — Que ceci ne nous empêche pas de signaler jusqu'à ce qu'il soit trop tard ? dans la cage aux lions. le style propre au cinéma. D'autre part, il ne me quelques films qui, pour être « à l'ancienne mode », EVA ELLE. ALLCASS. semble pas que celui-ci gagnerait à ne traduiic (pie 234 PROGRAMMES des principaux Cinémas de Paris le réel. Son champ est plus vaste. N'oubliez pas dernièrement voici quelques titres : Les Nouveaux qu'auprès de Variétés, La Foule, Solitude, il y a eu Messieurs, Les Damnés de l'Océan, L'Escadre vo- Du 9 au 15 Août 1929 Les Trois Lumières, Jazz, Le Voleur de Bagdad, lante, L'Epave Vivante, Paris-Girls. Les autres in- Le Voyage imaginaire; ces fleurs ont obtenu un bon terprètes de C'est une gamine charmante sont accueil du public, qui a bien besoinluissi de rêve et Marie Dressler, Del Henderson, Lawrence Gray, Les programmes ci-dessous sont donnés sur l'indication des Directeurs de fantaisie. La Chanson de Paris garde toujours Jane Winton, Orville Caldwell ; 2° Le pourcentage l'affiche sur les boulevards, au Paramount. C'est des gens allant au cinéma pour assister à un spec- d'Établissements. Nous déclinons toute responsabilité pour le cas où les vous dire que si cette bande laisse à désirer au tacle artistique? 1 pour 500 peut-être. Directeurs croiraient devoir y apporter une modification quelconque. point de vue artistique, elle n'en est pas moins un Seule. —• 1° Cinémagazine a donné la note réel succès commercial. Je ne puis croire à ce pré- exacte au sujet du ménage de Pola Negri dont le tendu machiavélisme des Américains et me borne divorce ne saurait tarder maintenant ; 2° Les pièces à penser qu'ils viennent chercher en Europe les d'état-civil doivent porter le nom véritable de l'in- talents dont ils ont besoin pour conserver à leur téressé. Quelquefois le nom peut être suivi du pseu- Ce * rt CORSO-OPERA, 27, bd des Italiens. RASPAIL, 91, bd Baspail. — Coup de veine cinéma toute sa vitalité. Attendons les fdms améri- donyme ; 3"En matière de scénario comme en toute £. #4 — La Ruée vers l'Or, avec Charlie On demande une danseuse. cains de Feyder et faisons-lui confiance. Contraire- autre, les conventions font la loi des parties ; l'au- Chaplin. ment à ce que vous croyez, J'accuse a été repris plu- teur qui cite les droits d'adapia tion d'une oeuvre REGINA-AUBERT-PALACE, 155, rue de sieurs fois, et le sera vraisemblablement encore. peut exiger tous les arrangements concernant le ELECTRIC-AUBERT-PALACE, 5, bd Bennes. — Koko vert-galant ; A malin, Pour Travail, je ne crois pas qu'il y aurait autant versement des droits ou la date et les conditions des Italiens. — L'Arpète, avec Lucienne malin et demi ; Les Chevaliers de l'Air ; d'intérêt à le rééditer, bien qu'on nous annonce la matérielles du film ; l'accord avec l'éditeur "est Legrand. L'Escadron de fer. ' reprise d'autres vieux films qui mériteraient tout indispensable ; 4° Aucune maison française ne VIEUX-COLOMBIER, 21, rue du Vieux-Colom- juste l'oubli. possède de scénariste spécialement attaché à elle ; IMPERIAL, 29, bd des Italiens. — Trois clowns. Helen Yano. — Voici les adresses demandées : espérons que cela viendra. MARIVAUX, 15, bd des Italiens. — Kitty com- bier. — Clôture annuelle. Studio Cinevox Haïk, 178, rue Armand-Silvestre, Monique. — Vous serez attendue mardi pro- tesse ; Les Roses blanches de Gilmore, e MAGIC-PALACE, 28, avenue de la Courbevoie. — Studio Menchen (fdms sonores chain, 11 heures, cela vous va-t-il? Mille excuses pour avec Diana Karenne, Dollv Davis, Jack Trévor. Motte-Picquet. — Orient; Cœurs déchus. ïobis), 10, rue Dumont, Epinay-sur-Seine — mon retard à vous fixer, mais cela ne dépendait OMNIA-PATHE, 5, bd Montmartre. — Les 7 Studio Ro dès, 3 bis-5, boulevard Victor-Hugo, pas de moi seul. Bonne chance. Aigles humains ; Le Joueur d'échecs, GRAND-CINEMA-AUBERT, 55, avenue Neuilly-sur-Seine. Griki. — 1° Le retard dont vous vous plaignez avec Cil > ries Dullin. Bosquet. — Koko vert-galant ; A malin, Nadiegeda. — Les artistes que vous me citez ne nous est pas imputable. Si vous êtes abonnée PARISIANA, 27, bd Poissonnière. — Blanchette ; malin et demi ; Les Chevaliers de l'Air ; ont l'âge qu'ils paraissent : probablement de 25 directement le journal devrait vous parvenir régu- Elèves pilotes ; Le Club de l'Etoile filante ; L'Escadron de fer. à 30 ans. Il est difficile de vous signaler l'artiste le lièrement à Athènes le lundi au plus tard; 2° Votre Rabat ; En avant, la musique. plus en vogue actuellement. Peut-être Bancroft, supposition était juste concernant Féliane de Beau- RECAMIER, 3, rue Récamier. — L'Escadron Jannings ou Conrad Veidt. Je ne suis pas de votre mont; 3° Vos lettres précédentes ont dû s'égarer, de fer ; La Femme dans l'armoire. avis pour Jaque-Catelain, qui est une de nos rares je n'en ai pas trouvé trace. Veuillez me SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sèvres. — vedettes françaises et qui neméritepas,il me semble, renouveler vos questions. Direction Gaumont-Lœw-Metro La Maison du mystère ; Un Mari en vacance. les reproches que vous lui faites. Mary Brown. — 1° Lily Damita, 6, rue Nicolas Chuquet (17°) ; 2° Je vous ai dit déjà tout ce que je G AU MONT-TH ÉATRE e COLISEE, 38, avenue des Champs-Elysées. savais de Charles Bogers, ne m'obligez pas à me 7, Bd Poissonnière, Paris (2e) 8 — Clôture annuelle. répéter. PEPINIERE, 9, rue de la Pépinière. — L'Affran- Priolette. — Pour tout ce qui concerne le club chi ; Sa dernière Culotte. Jaque-Catelain, veuillez vous adresser à la nouvelle e CINEMA-ROCHECHOUART, 60, rue ÏSEUL VERSIGNY \ secrétaire, M1'0 Mona Mancini, 27, rue Davy, Paris LA BOULE BLANCHE Rochechouart. — Tesha, danseuse russe; (17e). Elle seule est à même de vous renseigner. 9Le prix du Pardon. * APPREND A BIEN CONDUIRE Claire de Lune. — Comment avez-votis pu * A L'ÉLITE DU MONDE ÉLÉGANT attendre si longtemps avant de m'écrire. Votre lettre ARTISTIC, 61, rue de Douai. — Chinon et m'intéresse et je serais heureux de vous lire souvent. LA FILLE SAUVAGE et Loches ; Souris d'hôtel ; Le Coup franc. Très juste ce que vous pensez de Mon Paris, film * sur toutes les grandes marques 1929 assez médiocre qui répond bien mal à son titre 80F~ PERMANENT AUBERT-PALACE, 24, bd des Italiens. — 87, AVENUE GRANDE-ARMÉE aguicheur. A bientôt ? * Pinzone. — 1° Ramona n'est pas un film sonore, Al. Jolson dans Le Chanteur de Jazz, mais on en a corsé l'attrait en accompagnant la film parlant Vitaphone. * Porte-Maillot Entrée du Bols. projection d'un enregistrement phonographique. Entre nous, cela ne vaudra jamais un bon orchestre. e BERANGER, 42, rue de Bretagne. — CAMEO, 32, bd des Italiens. — L'Epave On abuse beaucoup de ces adaptations sonores, 3 Malgré la haine ; Rêve de bonheur. vivante (Submarine), avec Jack Holt. Rara. — 1° Aucune confirmation "0111010116 ne faites après coup et à l'aide d'appareils quelconques. MAJESTIC, 31, bd du Temple. — L'Ecole du m'est parvenue au sujet du mariage de Clara C'est nuire ainsi au véritable film sonore ou par- Mari ; Aveugle. MAX-LINDER, 24, bd Poissonnière. — Le Bow. Quoi qu'il en soit,vous auriez grandement tort lant. La question est importante et nous nous en PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. — Bez- Journal de Ninon ; La Souris blanche. de vous désoler ; mariée ou non, vos chances de ocuperons avec mes confrères avec toute l'ampleur de-chaussée : Relâche. — Premier étage : La PIGALLE, 11, place Pigalle. — Coquin de toucher son cœur sont bien précaires ; 2° Désolé de qu'elle mérite ; 2° La couleur de Shéhérazade a été Vallée pacifique ; Le Prix du pardon. Printemps ; La Taverne rouge. votre visite sans résultats, mais il m'eût été impos- obtenue par le procédé du pochoir. Ça n'est pas PALAIS DE LA MUTUALITE, 325, rue Saint- RIALTO, 5 et 7, fg Poissonnière. — Le Drame sible de prendre l'apéritif avec vous, les règles que fameux ; 3° Pour ce film comme pour Metropolis, Martin. — Rez-de-chaussée : Les Lois de l'hos- . du Mont Cervin. je me suis imposées me l'interdisent. on a fait des disques synchronisés ; aucun rapport pitalité (reprise) ; Les Coupables. — Pre- LES AGRICULTEURS, 9, rue d'Athènes.— Un Arménien de Marseille.— 1° Dans quelques avec le véritable film sonore. mier étage : Relâche. Clôture annuelle. jours Cinémagazine éditera une carte postale de Comte de Fersen. — 1° Je partage votre admi- Chakatouny, Cet artiste tourne en ce moment à ration pour Lil Dagover que je considère comme e CYRANO-JOURNAL, 40, bd Sébastopol. Nice dans Le Diable blanc, avec Mosjoukine ; l'une des plus grandes actrices actuelles ; quel beau 4 — Au service de la Loi ; La Rancœur du 2° Andranik sortira dans les salles l'hiver prochain ; tempérament, quelle intelligence ! Pour Brigitte beau-père. 3° Lucien Dalsace est bon artiste pour rôles déjeunes Helm, il est certain qu'elle peut jouer autre chose HOTEL-DE-VILLE, 20, rue du Temple. — Le seconds, mais pas pour jeunes premiers ; Jean Mu- que les femmes fatales. Son Age lui permet de jouer Bourreau ; Mystère d'une nuit ; Pour les CINEMMME rat réussit fort bien en Allemagne ; 4° Vous lisez les ingénues, comme dans la première partie de beaux yeux de Cléopâtre. bien mal Cinémagazine si vous jugez que nous Metropolis, et sa nature lui donnerait également de sommes également indulgents pour tous les films très grandes chances dans des emplois de jeunes SAINT-PAUL, 73, rue Saint-Antoine. 2 h. 45 En semaine 9 heures ( bons ou mauvais. Les éditeurs sont bien éloignés premières de comédie ; 2° Elisabeth Pinajeff, 2, Souris d'hôtel j La Taverne rouge. Samedi Dimanches et Fêtes i d'être de votre avis et beaucoup, au contraire, sont Magdeburg Platz, Berlin W. 10 ; d'origine russe, 3 séances distinctes furieux de notre indépendance et certains ne nous cette artiste n'a paru jusqu'ici que dans des films e CINE-LATIN, 12, rue Thouin. — Clôture pardonnent pas la sévérité de nos critiques ; 5» Mer- allemands, elle est jolie et possède des qualités de annuelle. 2 h. - 4 h. 45 - 9 h. ci pour votre photo ; très sympathique. comédienne ; 3° Si les Allemands ont, beaucoup CLUNY5 , 60, rue des Ecoles. —■ Après la tour- Charles Huss. — 1» Parmi les nombreuses plus que nous, des jeunes premiers réellement mente ; Reportage à l'américaine. pubhcatirns allemandes, une des plus intéressantes jeunes, c'est qu'ils se donnent la peine de les cher- MESANGE, 3< rue d'Arras. — Les deux Co- "BUSTER KEATON est le Film Kurier qui paraît tous les jours et pu- cher et aussi, il faut bien le reconnaître, que leur pains, avec Johnny Hines; Ma vache et moi, blie de nombreuses photographies dans son supplé- production, beaucoup plus importante que la nôtre, avec Buster Keaton. DANS ment du dimanche. Son prix en monnaie allemande leur permet un plus grand choix d'artistes ; 4° Je MONGE, 34, rue Monge. ■— Trente jours sans correspond à peu près à 20 centimes français.Voici rappelle à Perceneige que vous auriez plaisir à sursis ; Béguin fou. l'adresse si vous désirez avoir d'autres renseigne- renouer la correspondance interrompue ; 5° Aucun SAINT-MICHEL, 7, place Sint-Michel. — Dolly. ments : Kothenerstrasse, 37, Berlin W. 9 ; 2° Lil rapport avec Jean Arroy qui est seulement un de STUDIO DES URSULINES, 10, rue des Ursu- LE FIGURANT Dagover est brune, elle a les yeux noirs et le teint mes bons camarades. lines. ■—■ Clôture annuelle. clair. ACTUALITÉS PARLANTES M le. — 1° Parmi les meilleurs films présentés IRIS. k« DANTON, 99, bd St-Germain. 30 jours ) sans sursis ; Béguin fou. JEANNE-D'ARC, 15, bd Saint-Marcel. — La ********* 1* Fiancée de papa ; Judex, en une seule séance. 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Lawrence Gray, 54. Nita Naldi, 105, 366. Le Jeune Homme et la Jeune ANZIN. — Casino-Cinè-Pathè-Gaumont. Mae Busch, 274, 294. Dolly Grey, 388, 536. René Navarre, 109. Fille, 552. AUTUN. — Eden-Cinêma. Olympia, 79, Grand'Rue. — Grand Cinéma Francis Buahmann, 451. Corinne Griffith, 17, 19, 194, 252 Alla Nazimova, 30, 344. Le Soldat allemand', 653. des Arcades, 33-39, rue des Grandes-Arcades. Marcya Capri, 174. 316, 4-r0. Pola Negri, 100, 239, 270, 286, AVIGNON. — Eldorado. Le Vieux Paysan, 554. J. Catelain, 42, 179, 525, 543. Raym. Griffith, 346, 347. 306, 434, 508. Le Maréchal d'Empire, 555. BAZAS (Gironde), — Les Nouveautés. TAIN (brime). — Cinéma-Palace. TOULOUSE. — Le Royal. — Olympia. — Hélène Chadwick, 101. Roby Guichard, 238. Greta Nisaen, 283, 328, 382. L'Officier allemand, 556. BELFORT. — Eldorado-Cinéma. , 292, 573. P. de Guingand, 151, 200. Rolla Norman, 140. BELLEGARDE. — Modem-Cinéma. Apollo. — Gaumont-Palace. Chaplin, 31,124,125, 402, 481, 499. Liane Haid, 575, 576. Ramon Novarro, 9, 22, 32, 36, 39, LE ROI DES ROIS BERCK-PLAGE. — Impératrice-Cinéma. TOURCOING. — Splendid-Cinéma. — Hip- Georges Charlia, 103, 188. William Hainea, 567. 41, 51, 53, 156, 237, 439, 488. La Cène, 491. Creifihton Haie, 181. Jésus, 492. BEZIERS. — Excelslor-Palace. podrome. Maurice Chevalier, 230. Ivor Novello, 376. TOURS. — Etoile Cinéma. — Select-Cinéma. Viviane Clarens, 202. James Hall, 454, 485. André Nox, 20, 57. Le Calvaire, 493. BIARRITZ. — Royal-Cinéma. — Lutétla. Ruth Clifford, 185. Neil Hamilton, 376. Gertrude Olmated, 320. LES NOUVEAUX BORDEAUX. — Cinéma Pathè. — Salnt-Pro- — Théâtre Français. Lew Cody, 462, 463. Joe Hamman, 118. Eugène O'Brien, 377. TROYES. — Cinéma-Palace. — Cronoêls- MESSIEURS Jet-Cinéma. — Théâtre Français. William Collier, 302. LarB HanBon, 94, 363, 509. George O'Brien, 86, 567. Gaby Morlay, H. Roussell, 588. BOULOGNE-SUR-MER. — Omnia-Pathé. Cinêma. Ronald Colman, 137, 217, 259, W. Hart, 6, 275, 293. Anny Ondra, 537. Gaby Morlay, A. Préjean, 689. VA LEN Cl EN NES. — Eden-Cinéma. 405, 406, 438. Lilian Harvey, 538. Sally O'Neil, 391. Gaby Morlay, 590. BREST. — Cinéma-Salnt-Martln. — Théâtre Betty Compson, 87. Jenny Hasselquist, 143. Pat et Patachon, 426. Omnia. — Cinéma d'Armor. — Tlvoli-Pa- VALLAURIS. — Théâtre Français. Henry-Roussell, 591. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Ciné- Lilian Constantini, 417. Hayakawa, 16. Patachon, 428. Nino Coatantini, 25. Jeanne Helbling, 11. S. de Pedrelli, 155, 198. NOUVEAUTÉS OADILLAC (Qlr.). — Family-Ciné-Théâtre. ma. J. Côogan, 29, 157, 197, 584, 587. Brigitte Helm, 534. Baby Peggy, 235. 195. F. Bertini-André Nox CAEN. — Cirque Omnia. — Sélect-Cinéma. — VIRE. — Select-Cinéma. J. Coogan et son père, 686. Catherine Heasling, 411* Ivan Petrovitch, 132, 133, 386, 681. Garry Cooper, 13. Johnny Hïnes, 354. , 381. (La Possession). Vauxelles-Cinéma. Maria Corda, 37, 61, 523. Jack Holt, 116. Sally Phipps, 557. 212. Colleen Moore. CAHORS. — Palais des Fêtes. ALGÉRIE ET OOLONIE8 Ricardo Cortez, 222, 251, 341, 345. Lloyd Hugues, 358. Mary Pickford, 4, 131, 322, 327. 593. Renée Héribel (Cagliostro). CAMBES. — Cinéma dos Santos. Dolorês Costello, 332. Maria Jacobini, 503. Marie Prévost, 242. 599. Greta Garbo. CANNES. — Olympia-Cinè-Qaumont. ALGER. — Splendide. — Olympia-Cinéma. Joan Crawford, 209. Gaston Jacquet, 95. Aileen Pringle, 266. 600. Margareth Livingston. — Trianon-Palace. — Splendide Casino Lil Dagover, 72. E. Jannings, 91, 119, 203, 205 Lya de Putti, 470. 601. Elga Brink. CAUDEBEC-EN-CAUX