Syndicat d’Equipement des

Communes des (40)

Création d’un forage au Miocène pour l’AEP à Souprosse (40) Dossier de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau

Antea Group Immeuble Tertiopôle Entrée A3 61 rue Jean Briaud CS 60054 33692 MERIGNAC CEDEX

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Fiche Signalétique

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CLIENT Raison sociale Syndicat d’Equipement des Communes des Landes 55 Rue Martin Luther King Coordonnées 40 006 Mont-de-Marsan Cedex Contact / Destinataire Floriane GAUGEACQ SITE D’INTERVENTION Raison sociale Syndicat d’Equipement des Communes des Landes Famille d’activité Production d’eau potable Domaine Antea Group Eau DOCUMENT Date de remise Mars 2021 Nombre d’exemplaire remis 0 Pièces jointes - Responsable Commercial M. Adrien JOBARD

N° Rapport/ N°Projet A108315/AQUP200375 Révision /

Nom Fonction Date Signature

Rédaction S. PASQUIER Ingénieur d’étude Mars 2021

Responsable du Vérification A. JOBARD Mars 2021 projet

Secrétariat D. CARPENTIER Assistante Mars 2021

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Sommaire

1 Présentation de la demande ...... 7 1.1 Identification du demandeur ...... 7 1.2 Contexte du projet ...... 8 1.3 Situation géographique du projet ...... 8 1.4 Classement du projet dans la nomenclature ...... 11 1.5 Procédure cas par cas ...... 11 2 Alimentation en eau potable ...... 12 2.1 Population desservie ...... 12 2.2 Prélèvements et consommations ...... 12 2.3 Descriptif du système d’adduction en eau potable ...... 13 3 Caractérisation de la ressource ...... 15 3.1 Contexte géologique ...... 15 3.2 Contexte hydrogéologique ...... 23 4 Définition du projet ...... 29 4.1 Aquifère cible ...... 29 4.2 Coupe géologique ...... 29 4.3 Déroulement des travaux et contraintes du site ...... 31 4.4 Accès au site et sécurité...... 34 4.5 Plateforme de chantier ...... 34 4.6 Rejet des eaux ...... 35 4.7 Alimentation en eau et en électricité du chantier ...... 36 4.8 Achèvement du chantier et remise en état des lieux ...... 36 4.9 Planning prévisionnel des travaux ...... 36 5 Notice d’incidence des travaux sur la ressource en eau et le milieu aquatique ...... 37 5.1 Etat initial ...... 37 5.2 Incidences des travaux sur les eaux superficielles, les eaux souterraines et le milieu naturel et mesures associées ...... 46 6 Compatibilités réglementaires ...... 50 6.1 SDAGE -Garonne 2016-2021 ...... 50 6.2 Compatibilité avec le SAGE Adour amont ...... 51 6.3 Périmètres de protection des captages AEP ...... 51 6.4 Zone de Répartition des Eaux ...... 51 6.5 Règlement d’urbanisme et contraintes particulières ...... 52

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7 Conclusion 54

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Table des illustrations

Liste des figures

Figure 1 : Localisation de l’implantation du forage sur fond IGN (source : géoportail) ...... 9 Figure 2 : Localisation de l’implantation du forage sur photographie aérienne (source : géoportail) ... 9 Figure 3 : Localisation de l'implantation du forage sur fond cadastral (source : cadastre.gouv) ...... 10 Figure 4 : Synthèse des volumes produits et consommés sur l’unité de gestion de Mugron ...... 12 Figure 5 : Synoptique de l’unité de gestion de Mugron (Source : SYDEC) ...... 13 Figure 6 : Extrait de la carte géologique de et de Mont-de-Marsan (n°950 et 951) (Source : BRGM) ...... 16 Figure 7 : Localisation des coupes géologiques des ouvrages à proximité ...... 16 Figure 8 : Coupe géologique du forage de Nabeillan (BSS002EBXG) ...... 17 Figure 9 : Coupe géologique du forage BSS002EDQB ...... 17 Figure 10 : Coupe géologique du forage BSS002EBWQ ...... 18 Figure 11 : Coupe géologique du forage BSS002EDQD ...... 18 Figure 12 : Coupe géologique schématique extrait de la carte géologique de Tartas d’axe S-N situé à 6 km à l’Ouest de Souprosse (BRGM) ...... 20 Figure 13 : Coupe lithologique synthétique de la carte géologique de Tartas au 1/50 0000 ...... 21 Figure 14 : Esquisse structurale de la région de de Tartas dressée à partir des campagnes géophysiques (source : notice de la carte géologique de Tartas) ...... 22 Figure 15 : Carte piézométrique du Miocène en 1999 (source : SIGES Aquitaine) ...... 24 Figure 16 : Interprétation du pompage longue durée 72 h réalisé sur le forage de Nabeillan en 198725 Figure 17 : Diagramme de Piper du forage de Pinan (d'après une analyse datant de 1987)...... 26 Figure 18 : Carte des teneurs en fer des ouvrages captant le Miocène dans le secteur d'étude ...... 27 Figure 19 : Coupe géologique et technique prévisionnelle du forage ...... 30 Figure 20 : Implantation de la plateforme de chantier et de l'aire de retournement (scénario non définitif) ...... 35 Figure 21 : Photo du fossé de rejet ...... 36 Figure 22 : Localisation des sites Natura 2000 (source : géoportail) ...... 38 Figure 23 : Localisation des ZNIEFF ...... 40 Figure 24 : Localisation du captage AEP de Nabeillan par rapport au projet ...... 41 Figure 25 : Ouvrages susceptibles de capter l'aquifère du Miocène dans un rayon de 3 km du projet ainsi que les débits de pompages associés (pour les forages visités) ...... 41 Figure 26 : Localisation des sites BASOL recensés sur la commune de Souprosse ...... 42 Figure 27 : Localisation des sites BASIAS ...... 43 Figure 28 : Localisation des prises de vues du 16/11/2020 ...... 44 Figure 29 : Photo 1 du 16/11/2020 ...... 44 Figure 30 : Photo 2 du 16/11/2020 ...... 45 Figure 31 : Modification des régimes administratifs dans une ZRE ...... 52 Figure 32 : Localisation de l’implantation du forage et zonage réglementaire du PLUi du pays Tarusate sur la commune de Souprosse ...... 53

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Localisation de l’implantation du forage ...... 8 Tableau 2 : Rubrique de la nomenclature annexée à l’article R.214-1 du Code de l’Environnement. . 11 Tableau 3 : Synthèse des données de pompage et des caractéristiques hydrodynamiques de la nappe du Miocène dans le secteur d’étude ...... 24 Tableau 4 : Coupe géologique prévisionnelle ...... 29 Tableau 5 : Incidence de l'exploitation du nouveau forage sur les niveaux d'eau de la nappe du Miocène pour un débit d'exploitation de 100 m3/h ...... 47

Liste des annexes

Annexe 1 : Arrêté préfectoral du 24/02/2021 portant décision d’examen au cas par cas n° 2020-10516 Annexe 2 : Rapport du diagnostic du forage de Nabeillan réalisé par Hydro Assistance en novembre 2020 Annexe 3 : PLUi du pays Tarusate - Extrait

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1 Présentation de la demande

1.1 Identification du demandeur

1.1.1 Déclarant

Syndicat d’Equipement des Communes des Landes (SYDEC 40)

55 Rue Martin Luther King Adresse 40006 Souprosse Représentant Jean Louis PEDEUBOY, Président Téléphone 05 58 73 88 37

1.1.2 Bureau d’études rédacteur du dossier de déclaration

Antea Group – Agence Grand-Ouest

Immeuble Tertiopôle - Entrée A3 61 rue Jean Briaud Adresse CS 60054 33692 MERIGNAC CEDEX Représentants Adrien JOBARD, chef de projet Téléphone 05 57 26 02 92

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1.2 Contexte du projet

Le SYDEC dispose de la compétence de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement sur l’unité de gestion de Mugron dont fait partie la commune de Souprosse. La station de production de PINAN située sur la commune de Souprosse dessert environ 2 000 abonnés répartis sur plusieurs communes : Audon, Gouts, Mugron, Nerbis, Saint-Aubin, Souprosse et Toulouzette.

Cette usine était alimentée par deux forages : les forages de Pinan et de Nabeillan. Or, le taux de fer trop élevé observé dans les eaux du forage de Pinan a mené à l’arrêt de son exploitation Le forage de Pinan n’est plus exploité depuis 15 ans à cause de la trop forte concentration en fer. Il n’est donc pas prévu de travaux de remise en état. En revanche, il sera prévu un rebouchage dans les règles de l’art, conformément à l’arrêté du 11 septembre 2003. La qualité de l’eau du forage de Nabeillan s’étant également dégradé au début de l’année 2019, une unité de traitement de l’eau (déferrisation) a été mise en place au niveau de l’usine.

Afin de sécuriser son approvisionnement en eau et de se prémunir d’une défaillance du forage de Nabeillan, la commune souhaite se doter d’un nouveau forage. Les capacités souhaitées pour ce forage sont les suivantes :

• Débit horaire : 100 m3/h ; • Débit journalier : 2 000 m3/j ; • Volume annuel : 730 000 m3. 1.3 Situation géographique du projet

L’implantation de l’ouvrage a été choisie en fonction des contraintes foncières et de manière à limiter les travaux de connexion. Il sera positionné à proximité du forage de Nabeillan, au nord-ouest de la commune de Souprosse.

Plus précisément, il sera positionné à environ 1 400 m au nord de la station de pompage de Nabeillan, à 500 m au nord du lieu-dit « Bonnemounède », en bordure du chemin de Saoubiroun sur la parcelle 0135 de la section D, propriété de la commune (Figure 1, Figure 2 et Figure 3).

Le tableau ci-dessous fournit les coordonnées de l’ouvrage.

Localisation du forage X (Lambert 93) 400 240 Y (Lambert 93) 6 308 240 Z (mNGF) 47 Tableau 1 : Localisation de l’implantation du forage

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Projet de forage

Forage de Nabeillan

Figure 1 : Localisation de l’implantation du forage sur fond IGN (source : géoportail)

Projet de forage

Figure 2 : Localisation de l’implantation du forage sur photographie aérienne (source : géoportail)

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Projet de forage Section D Parcelle 135

Figure 3 : Localisation de l'implantation du forage sur fond cadastral (source : cadastre.gouv)

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1.4 Classement du projet dans la nomenclature

La procédure relative à la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques est régie par les articles L.214-1 à L.214-8 du Code de l’environnement.

Elle vise à éviter des atteintes aux ressources en eau, aux zones inondables ainsi qu’aux personnes, aux biens et à l’environnement du fait de la construction ou de la réalisation d’Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) ne relevant pas du régime des Installation(s) Classée(s) pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Cette procédure doit permettre d’apprécier les effets du projet sur la ressource en eau (eaux souterraines et superficielles, faune et flore inféodées aux milieux aquatiques, zones humides) et de définir les dispositions à mettre en œuvre pour remédier aux incidences constatées. Le dossier se rapportant à cette procédure traite donc de l’ensemble des IOTA.

Les IOTA relèvent d’un régime d’autorisation ou de simple déclaration en fonction des rubriques de la nomenclature annexée à l’article R.214-1 du Code de l’environnement.

Le projet de création d’un forage d’eau potable est soumis à déclaration au titre des rubriques 1.1.1.0 de la nomenclature annexée à l’article R.214-1 du Code de l’Environnement.

Tableau 2 : Rubrique de la nomenclature annexée à l’article R.214-1 du Code de l’Environnement.

Rubrique Régime Sondage, forage, y compris les essais de pompage, création de puits ou d'ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique, exécuté en vue de la recherche ou de la surveillance d'eaux 1.1.1.0 Déclaration souterraines ou en vue d'effectuer un prélèvement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines y compris dans les nappes d'accompagnement de cours d'eau. 1.5 Procédure cas par cas

Une demande d’examen au cas par cas préalable a été réalisée et déposée le 17 décembre 2020 pour la présente étude. L’examen de la demande a conclu que le projet n’était pas soumis à l’étude d’impact (Cf. annexe 1 - Arrêté préfectoral du 24/02/2021 portant décision d’examen au cas par cas n° 2020- 10516).

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2 Alimentation en eau potable

2.1 Population desservie

L’ensemble de l’unité de gestion de Mugron regroupe 19 communes pour un total de 4 300 abonnés, soit 9 337 habitants. Ce secteur est alimenté par deux usines de production d’eau potable :

• La station de Lourquen desservant principalement les communes de Cassen, Gousse, Laurede, Louer, Lourquen, Nousse, Onard, Poyanne, Prechacq les bains, Saint Geours d’Auribat, Saint Jean de Lier et Vicq d’Auribat. Deux forages alimentent cette usine qui fournit de l’eau à environ 2 300 abonnés.

• La station de production de Pinan sur la commune de Souprosse desservant principalement les communes de Audon, Gouts, Mugron, Nerbis, Saint Aubin, Souprosse et Toulouzette pour un total d’environ 2 000 abonnés. 2.2 Prélèvements et consommations

Pour l’année 2019, le volume produit et mis en distribution par les deux usines du SIAEP de Mugron est de 703 270 m3 (Figure 4).

Le volumes d’eau consommé autorisé (volume comptabilisé + volume de service + volume sans comptage) est de 548 912 m3.

Figure 4 : Synthèse des volumes produits et consommés sur l’unité de gestion de Mugron

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2.3 Descriptif du système d’adduction en eau potable

2.3.1 Installations de productions

L’unité de gestion de Mugron compte deux usines de production :

• La station de Lourquen, alimentée par les forages de Maillaou et de Bois de Nousse captant le Miocène. Toutefois ces ressources sont limitées en quantité et en qualité en raison de la présence de métabolites de pesticides.

• La station de Pinan située sur la commune de Souprosse, alimentée en temps normal par les forages de Pinan et Nabeillan. Cependant le forage de Pinan est à l’arrêt car le taux de fer est trop élevé. En raison d’une dégradation de la qualité de la ressource du forage de Nabeillan début 2019, une unité mobile de traitement de l’eau (pour traiter le fer et le manganèse avant désinfection et distribution) a été mis en place sur le site de l’usine de production.

Des interconnexions existent entre les 2 stations de production et sont régulièrement utilisées pour limiter l’utilisation des ressources de la station de Lourquen (Figure 5).

Le forage de Nabeillan (BSS002EBXG) est donc la seule ressource de la station de production de Pinan et la ressource majoritaire de l’unité de gestion de Mugron. Il a été foré en 1999 et capte la nappe du Miocène à une profondeur de 95 m. Selon l’arrêté préfectoral, les débits autorisés sont les suivants :

• Débit de pointe : 80 m3/h ; • Production maximale : 1 600 m3/j.

Sur l’année 2019, le volume moyen prélevé au forage de Nabeillan est de 1 120 m3/j (pointe à 1 700 m3/j).

Figure 5 : Synoptique de l’unité de gestion de Mugron (Source : SYDEC)

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A noter l’existence des forages de Pinan (BSS002EBWL et BSS002EBWN), créés respectivement en 1988 et 1987 et qui exploitait également la nappe du Miocène. Ces forages sont abandonnés en raison de concentrations trop élevées en fer.

2.3.2 Réseau

D’après la synthèse 2019 concernant l’unité de gestion de Mugron, le linéaire de réseau de canalisation du service public d’eau potable est de 358,7 kilomètres.

Le rendement du réseau de distribution est considéré comme acceptable avec une valeur de rendement d’environ 78 %. L’indice linéaire de pertes en réseau était lui de 1,179 m3/km/j en 2019.

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3 Caractérisation de la ressource

3.1 Contexte géologique

3.1.1 Contexte géologique régional

La commune de Souprosse est située dans le bassin aquitain sur un plateau localisé entre l’Adour et la Midouze. Ce plateau se situe à la limite entre deux régions naturelles contrastées :

• Au nord-ouest, le domaine landais : vaste plateau recouvert de sables quaternaires éolisés en surface. • Au sud-est, le nord de la Chalosse : secteur vallonné constitué de formations variées marines ou continentales du Tertiaire.

Au niveau du secteur d’étude, les formations affleurantes sont principalement constituées par la succession des larges terrasses alluviales de l’Adour et de la Midouze qui se sont déposées au cours du Quaternaire.

Les formations continentales superficielles venant finaliser le comblement du bassin sont représentées par un complexe sablo-argileux d’âge Plio-Quaternaire. Celui-ci surmonte les dépôts des dernières venues marines datées du Miocène avec une épaisseur de l'ordre de 30 mètres au niveau de Souprosse.

3.1.2 Description lithologique

La synthèse géologique du secteur d’étude peut être appréhendée à partir des cartes géologiques au 1/50 000 de Tartas et de Mont-de-Marsan (respectivement n°950 et 951), dont un extrait est fourni sur la Figure 6.

Les formations à l’affleurement sur le secteur sont principalement constituées de sables, graviers et galets correspondant aux différentes terrasses (Fu : Hautes et très hautes terrasses, Fw, Fw1 et Fw2 : Moyennes terrasses, Fx : Basses terrasses) avec localement la présence de colluvions (unité CF), à la faveur de l’incision des vallées et dépressions.

Les ouvrages répertoriés à la BSS du BRGM permettent d'étudier la nature et l'épaisseur des différentes formations au droit du secteur d’étude. Les coupes géologiques des forages répertoriés sont localisées sur la Figure 7 et présentées sur les figures 8, 9, 10 et 11.

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Projet de forage

Figure 6 : Extrait de la carte géologique de Tartas et de Mont-de-Marsan (n°950 et 951) (Source : BRGM)

BSS002EDQB (Figure 9)

BSS002EDQD (Figure 11)

BSS002EBWQ (Figure 10)

Projet de forage

BSS002EBXG (Figure 8)

Figure 7 : Localisation des coupes géologiques des ouvrages à proximité

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Figure 8 : Coupe géologique du forage de Nabeillan (BSS002EBXG)

Figure 9 : Coupe géologique du forage BSS002EDQB

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Figure 10 : Coupe géologique du forage BSS002EBWQ

Figure 11 : Coupe géologique du forage BSS002EDQD

Une brève histoire géologique de la région nous permet d’appréhender la succession lithologique.

Au début du tertiaire jusqu’à l’Oligocène, le secteur d’étude correspond à un domaine de plate-forme carbonaté peu profonde. De nombreuses formations détritiques témoignant de l’érosion de la chaîne pyrénéenne sont également déposées.

A partir de l’Oligocène inférieur et jusqu’au Miocène inférieur, la plate-forme se réduit et le domaine continental à sédimentation molassique gagne la région. Quelques incursions marines sont à l’origine de dépôts de types faluns au cours de cette période.

A partir de la fin du Miocène moyen jusqu’au Quaternaire, la mer ne reviendra plus. Les dépôts seront dès lors uniquement continentaux : c’est le comblement du bassin par les dépôts détritiques sableux issus de l’érosion de la chaîne pyrénéenne.

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La succession lithologique des couches géologiques a été décrite ci-dessous, des terrains les plus récents aux plus anciens, à partir des données recueillies sur les notices géologiques et les coupes des forages environnants :

Formations quaternaires :

• Colluvions (CF) :

Il s’agit de dépôts argilo-sableux dérivant par ruissellement des alluvions quaternaires ou des dépôts fluviatiles pliocènes venant se déposer à la faveur de dépressions. Ils sont présents à l’affleurement au nord de Souprosse à proximité du secteur d’étude.

• Terrasses alluvionnaires (F) :

Des niveaux successifs de terrasses se sont déposées au cours du quaternaire et sont localisés de part et d’autre de la vallée de l’Adour et de la Midouze. Il est relativement compliqué de les dissocier du fait du faible encaissement entre deux niveaux. Il s’agit de dépôts de sables et graviers de quelques mètres à dizaines de mètres d’épaisseur. Au droit du site, les hautes terrasses du Günz sont affleurantes. Dans le secteur de Souprosse, la base de ces formations se situe entre 35 et 40 m d’altitude.

• Formation d’Onesse (IV) :

Il s’agit le plus souvent de sables plus ou moins argileux. Ces faciès constituant la base de la formation sont surmontés par des sables très argileux à lentille d’argiles silteuses souvent très micacées grises à gris bleuté, contenant localement des accumulations de lignites. Dans le secteur de Souprosse, cette formation semble avoir été reconnue sur quelques mètres d’épaisseur (horizons riches en matières organiques observés respectivement à 36 et 39 mètres d’altitude sur les forages BSS002EBXG et BSS002EBWQ.

Formations tertiaires :

• Formation d’Arengosse du Pliocène (p) :

Cette formation se compose de sables grossiers blanchâtres à matrice argileuse et à niveaux de graviers centimétriques de quartz blanc avec localement la présence d’argiles et de lignites. D’une épaisseur moyenne comprise entre 5 et 20 m, la puissance atteint 18 m d’après la coupe géologique du forage BSS002EDQB présent à 2,6 km au nord-est de l’implantation du futur forage. Ces formations n’ont cependant pas été observées au niveau du forage de Nabeillan (BSS002EBXG) situé à 1,4 km au sud du projet.

• Formation des glaises bigarrées du Miocène (m5) :

Cette formation à dominance argileuse termine la première grande séquence de comblement du bassin landais et gersois. Elle est érodée au niveau du secteur d’étude.

• Formation des sables fauves du Miocène (m4) :

Cette formation est composée de sables ferruginisés généralement roux à orangés moyens à fins, assez argileux et très micacés, admettant des niveaux peu épais d’argiles. Cette formation correspond à la source d’alimentation des dépôts quaternaires et en particulier de la haute terrasse Fu. Son épaisseur sous les terrasses quaternaires est faible. Sa présence est uniquement constatée dans l’ouvrage BSS002EDQB, où elle révèle une épaisseur d’environ 2 mètres. 19

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• Formation des faluns de Tartas (m4b) :

Cette formation constituée de grès grossiers jaunâtres à roux sont peu visibles dans le secteur d’étude. D’épaisseur globalement modestes (2 à 5 m), ils ne sont observés qu’au niveau de l’ouvrage BSS002EBWQ.

• Formation des Molasses de l’Armagnac (m2) :

D’après les coupes géologiques recensées dans le secteur, il se caractérise par des dépôts argileux et marneux d’une épaisseur variant de 23 à 43 mètres. Seul au niveau du forage de Nabeillan (BSS002EBXG), ces formations présentent un faciès sableux et graveleux sur 25 mètres d’épaisseur.

• Formation des Faluns de Poustagnac (m1) :

Dans le secteur d’étude, ces formations se caractérisent par des calcaires et faluns coquilliers dans lesquels s’intercalent des niveaux marneux et argilo-sableux. Elles révèlent des épaisseurs de plusieurs dizaines de mètres (41 m au niveau du forage de Nabeillan BSS002EBXG) qui ont tendance à diminuer vers le sud et vers l’est. Ces formations sont rencontrées entre 2 et - 10 m NGF.

• Calcaires et marnes des Haillets (g3) et Molasses : argiles carbonatées versicolores (g3-m1) :

Le toit de l’Oligocène se caractérise dans le secteur par des faciès à dominance argileuse atteints à une altitude de -38 m au niveau du forage de Nabeillan (BSS002EBXG). Les forages BSS002EAKE, BSS002EAHU, BSS002EAHS ou encore BSS002EAPN situés sur la commune de Tartas révèlent des épaisseurs supérieures à 100 m à large dominance marneuse. Certains horizons calcaires et sableux sont néanmoins observés. Des calcaires gréseux dont le toit est atteint à - 165 m NGF sont captés par les ouvrages appartenant à la papeterie présente sur la commune de Tartas.

• Stampien. Grès de Mugron et calcaires récifaux du Tuc de Saumon (g1-2)

Aucun forage situé à proximité ne permet d’apprécier et de caractériser les formations datant du Stampien.

Figure 12 : Coupe géologique schématique extrait de la carte géologique de Tartas d’axe S-N situé à 6 km à l’Ouest de Souprosse (BRGM)

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Figure 13 : Coupe lithologique synthétique de la carte géologique de Tartas au 1/50 0000

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3.1.3 Aspects structuraux

Une esquisse structurale a pu être dressée à partir des données acquises lors de campagnes géophysiques et lors de la recherche pétrolière (forages) réalisée entre 1950 et 1970 (Figure 14).

Le domaine dans lequel se situe Souprosse est moins structuré et repose sur de larges terrasses alluviales recouvrant de vastes surfaces en pentes douces. Ainsi, les formations de surface ainsi que celles de l’Aquitanien sont venues recouvrir les couches plus anciennes et sont quasiment horizontales.

Le sud du secteur d’étude correspond à la bordure septentrionale très déformé de la Chalosse. Des diapirs sont observés dans cette zone, ce sont les diapirs de Louer et de Thétieu qui se forment à partir de la fin du Jurassique. De nombreuses failles d’axes principalement SE-NW sont visibles et se prolongent au nord de la carte. Des anticlinaux, de même orientation, comme celui d’Audignon sont identifiés. Une autre structure anticlinale est présente au nord du secteur d’étude et correspond à l’anticlinal de Campagne. Souprosse est localisé entre ces structures sur le flanc sud d’un vaste synclinal : Il s’agit du synclinal de Tartas – Saint-Sever.

La mise en place de cette structure s’est faite progressivement depuis le Crétacé inférieur, avec une première période distensive liée à l’ouverture du golfe de Gascogne et le déplacement de la plaque ibérique. Ces deux évènements sont à l’origine de l’effondrement des petits bassins subsidents.

Une seconde période tectonique a marqué le secteur de la feuille de Tartas. Elle est de type fortement compressif lors de l’orogénèse pyrénéenne depuis le Crétacé supérieur terminal jusqu’à la fin de l’Eocène moyen-supérieur. Cette compression a engendré une forte régression et la mise en place de la plate-forme infralittorale. Elle a également entrainé des rejeux inverses au niveau des grandes failles normales de la première phase tectonique, créant ainsi la plupart des structures anticlinales.

Projet de forage

Figure 14 : Esquisse structurale de la région de de Tartas dressée à partir des campagnes géophysiques (source : notice de la carte géologique de Tartas)

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3.2 Contexte hydrogéologique

3.2.1 Contexte hydrogéologique régional

Il est possible de distinguer trois unités aquifères :

• la nappe du Plio-Quaternaire

D’après la classification des masses d’eau, la nappe superficielle en présence est la nappe FRFG046 correspondant aux sables et calcaires Plio-quaternaires du bassin Midouze-Adour. La nappe du Plio- quaternaire est largement exploitée dans le secteur pour l’irrigation. Elle est alimentée par infiltration directe des précipitations ce qui lui confère une forte vulnérabilité aux pollutions de surface et notamment des teneurs élevées en nitrates. Son faciès hydrochimique est de type bicarbonaté calcique. Les écoulements sont directement influencés par la position des cours d’eau qui effectuent un fort drainage en particulier le ruisseau de Marrein et l’Adour dans le secteur de Souprosse.

Les caractéristiques de la nappe du Plio-quaternaire la rendent inadaptée à un usage eau potable (forte vulnérabilité, …). Il ne s’agit donc pas d’un réservoir cible pour le projet, et les caractéristiques de cet aquifère ne seront donc pas détaillées dans les paragraphes suivants.

• la nappe du Miocène :

La classification des masses d’eau distingue les niveaux de grès calcaires et sables de l’Helvétien (FRFG084) des niveaux de calcaires et faluns de l’Aquitanien-Burdigalien (FRFG070). Les formations helvétiennes (faluns de Tartas) semblent, lorsqu’elles sont présentes, être en communication avec les formations Plio-quaternaires sus-jacentes. On précise que ces formations n’ont pas été observées dans les forages BSS002EBXG et BSS002EDQB situés à l’est et au Sud du secteur d’étude.

La nappe des faluns de l’Aquitanien-Burdigalien est quant à elle la nappe principalement exploitée dans le secteur d’étude d’après les coupes des forages étudiées. L’épaisseur des zones productrices diminuent sensiblement au Sud et à l’Est de la ville. Sa connexion avec les nappes sus-jacentes dépend de la présence des formations à dominance argileuse Burdigaliennes (formations des molasses de l’Armagnac). Celles-ci sont présentent au niveau du forage de Nabeillan mais absentes au niveau du forage de Pinan. Ce sont les formations des faluns de Poustagnac d’âge aquitanien qui présente un potentiel hydrogéologique. Il s’agit d’une nappe peu vulnérable compatible avec un usage eau potable d’un point de vue chimique et bactériologique. Elle présente cependant des teneurs en fer pouvant dépasser les références de qualité pour l’eau potable et des teneurs en zinc et en arsenic qui sont à surveiller.

Cette nappe est alimentée par drainance des nappes sus-jacentes et s’écoule vers l’Ouest-Sud-Ouest au droit du secteur d’étude. Son niveau statique s’établit vers 29 m NGF.

• la nappe de l’Oligocène :

Les calcaires et sables de l’Oligocène (FRFG083) constituent un réservoir séparé de la nappe du Miocène par des niveaux à dominance argileuse situés au toit de l’Oligocène correspondant aux formations des Haillets. Ce sont les formations de l’Oligocène inférieur qui semblent présenter des potentialités hydrogéologiques. Cependant, l’étude des coupes des forages environnants nous montrent que son exploitation est envisageable dans la Chalosse au Sud du secteur d’étude mais que sa profondeur s’accroit fortement dans le domaine landais. En raison de son accessibilité, cette nappe est très peu exploitée dans le secteur et le niveau de connaissance faible.

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3.2.2 Données sur les aquifères du Miocène a. Piézométrie

Dans secteur de Souprosse, la direction d’écoulement de cet aquifère est globalement orientée vers le sud- ouest (Figure 15). Le niveau statique s’établit vers 25 m NGF soit environ 25 m/sol (niveau statique du forage de Nabeillan à 26,43 m/sol soit 26,07 m NGF le 09 novembre 2015 d’après le rapport du diagnostic de l’ouvrage réalisé par Hydro Assistance).

Souprosse

Figure 15 : Carte piézométrique du Miocène en 1999 (source : SIGES Aquitaine) b. Caractéristiques hydrodynamiques et productivité

Un inventaire des données disponibles sur les forages du secteur a été réalisé. Les seules données interprétables correspondent aux forages AEP de la commune de Souprosse (Tableau 3) :

Tableau 3 : Synthèse des données de pompage et des caractéristiques hydrodynamiques de la nappe du Miocène dans le secteur d’étude Débit Durée Qs Commune Lieu-dit N°BSS Année T (m²/s) (m3/h) (h) (m3/h/m)

22,6 2 4,3 Pinan BSS002EBWN 1987 41,6 2 5,5 - 50 36 2,8 Souprosse 76 5 7,6 Nabeillan BSS002EBXG 1991 92 19 6,7 1,1e-2 88 72 6,7 Ponchet BSS002EDQB 1986 33 NC 1,7

Au vu des données, il est possible d’espérer un débit compris entre 70 et 100 m3/h avec un débit spécifique de 6 à 7 m3/h/m, en se basant sur les données de pompage du forage de Nabeillan. Ce

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forage est le plus représentatif car les essais permettant de caractériser l’ouvrage se sont déroulés sur 72 h et c’est l’ouvrage le plus proche de la zone d’implantation du nouveau forage (distant de 1 400 m).

Une interprétation du pompage longue durée de 72 h au débit de 88 m3/h avec le logiciel OUAIP donne une transmissivité de 1,10.10-2 m²/s (soit une conductivité hydraulique de 3,44.10-4 m/s) et un coefficient d’emmagasinement de 4,50.10-6 (Figure 16).

Figure 16 : Interprétation du pompage longue durée 72 h réalisé sur le forage de Nabeillan en 1987 L’ouvrage BSS002EDQB situé au nord de la commune capte une épaisseur moindre de la nappe (15 m) ce qui explique le plus faible débit spécifique observé.

D’après le rapport d’Hydro Assistance sur le diagnostic du forage de Nabeillan réalisé en 2020, les arrivées d’eau sont concentrées sur un horizon peu épais situé au milieu des formations aquifères (50% du total sur 2 m). Ce rapport est présenté en Annexe 2. c. Qualité des eaux

Le faciès géochimique des eaux de la nappe du Miocène tend vers le pôle bicarbonaté-calcique à magnésienne (Figure 17). Il s’agit d’une eau peu calcaire (dureté de l’ordre de 11,4°F), avec un pH d’environ 7,7 en moyenne, et une conductivité de 250 µs/cm en moyenne.

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Figure 17 : Diagramme de Piper du forage de Pinan (d'après une analyse datant de 1987) Une problématique concernant la teneur en fer des eaux a été révélée par l’exploitation des forages de Pinan et de Nabeillan. La Figure 18 montre la teneur en fer des ouvrages captant le miocène aux alentours du point d’implantation du futur forage.

Les teneurs observées sont variables au sein de l’aquifère et quasiment la moitié des ouvrages présentent des analyses pour lesquelles la teneur en fer est supérieure à la norme pour un usage eau potable.

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0 mg/l

0,62 mg/l

0,07 mg/l

Projet d’implantation

0,37 mg/l

0,12 mg/l 0,063 mg/l

0,62 mg/l

Figure 18 : Carte des teneurs en fer des ouvrages captant le Miocène dans le secteur d'étude La concentration en fer sur le forage de Pinan captant le même aquifère était de 0,62 mg/L d’après une analyse datant de sa création (1987). L’analyse du 9/11/2020 (cf. bulletin ARS) met en évidence une concentration en Fer dissous de 1,27 mg/l. Cet ouvrage se situe dans un secteur où la nappe du Miocène n’est pas protégée de la nappe du Plio-quaternaire.

La teneur en fer du forage de Nabeillan au moment de sa création était de 0,063 mg/L et est passée à 0,210 mg/L en 2015 (cf. rapport HA_12-2015/04) et 0,384 mg/l lors des essais du 17/11/2020 (cf. rapport HA_01‐2021/18). Les prélèvements sélectifs réalisés en novembre 2020 laissent supposer que cette hausse est due à la dégradation du tubage acier.

L’étude des coupes géologiques des forages pour lesquels nous disposons d’analyse de fer semble nous montrer une corrélation entre la forte teneur en fer des eaux et la communication de l’aquifère miocène avec la nappe superficielle riche en oxydes de fer. Dès lors qu’une formation argileuse significative sépare les calcaires du miocène des formations plio-quaternaires, les concentrations observées sont inférieures à 0,2 mg/L. C’est le cas pour les ouvrages suivants : BSS002EAKF (0,07 mg/L), BSS002EBPP (0,12 mg/L) et BSS002EBXG (Nabeillan : 0,063 mg/L à l’origine).

Bien que la présence de formations argileuse soit observée sur le forage de Nabeillan situé à 1,4 km du point d’implantation, la variation latérale des faciès et la distribution spatiale de la teneur en fer

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nous encourage à envisager un traitement pour répondre à la cette problématique intrinsèque à l’aquifère ciblé.

Un équipement INOX de la chambre de pompage et de la colonne de captage du forage semble indispensable pour éviter une dégradation de ce paramètre au cours de l’exploitation.

Il conviendra de vérifier en priorité la concentration en fer dès les premiers pompages sur le nouveau forage.

3.2.3 Données sur les aquifères de l’Oligocène

Dans le secteur d’étude, cet aquifère présent à forte profondeur est rarement exploité et donc peu documenté. Son accessibilité et les incertitudes concernant ses caractéristiques hydrodynamiques remettent en question l’intérêt de son exploitation.

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4 Définition du projet

4.1 Aquifère cible

L’aquifère du Miocène présente des caractéristiques a priori compatibles avec le projet du SYDEC. Il n’existe pas de contrainte réglementaire rédhibitoire et la nappe est classée en bon état quantitatif et chimique par l’état des lieux (2013) du SDAGE 2016-2021.

Le peu de connaissance sur l’aquifère de l’Oligocène, sa profondeur importante et méconnue dans le secteur ainsi que l’incertitude sur sa productivité ne le place pas comme une cible avantageuse.

Au vu de l’étude du contexte géologique et hydrogéologique, l’exploitation de la nappe Miocène est la solution qui apporte le plus de garanties en termes de débits et de qualité.

Toutefois, la compatibilité de la qualité des eaux avec les limites de qualité pour l’eau potable sera vérifiée lors des travaux de reconnaissance. Dès à présent, on suppose qu’un traitement du fer sera nécessaire. Vis-à-vis du risque d’incidence des prélèvements sur les autres ouvrages, une première analyse a été effectuée et démontre le faible impact du forage. 4.2 Coupe géologique

La coupe géologique prévisionnelle a été définie sur la base des données de la BSS et notamment sur les forages environnants BSS002EBXG, BSS002EDQD, BSS002EDQB et BSS002EBWQ distants d’un à plusieurs kilomètres de la zone d’implantation.

Les cotes des toits et murs pris en compte pour le dimensionnement du projet dans le tableau suivant :

Etage géologique Nature attendue des terrains Profondeur (m/sol) Plio-Quaternaire Sables fins à grossier plus ou moins argileux 0 à 16 m Miocène sup. Argiles pouvant latéralement passer à des sables et 16 à 51 m (Burdigalien) graviers Miocène inf Calcaires gris et faluns coquilliers, probables passages 51 à 100 m (Aquitanien) marneux Tableau 4 : Coupe géologique prévisionnelle

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Figure 19 : Coupe géologique et technique prévisionnelle du forage

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4.3 Déroulement des travaux et contraintes du site

Le forage sera réalisé dans les règles de l’art conformément à l’arrêté ministériel du 11 septembre 2003 et à la norme NF X 10-999 d’août 2014.

4.3.1 Phase 1 – avant puits

Compte tenu de l’absence de risque de pertes totales lors des phases de foration et d’alésage de la chambre de pompage, il est retenu un avant-puits de petit diamètre (18"5/8). Cet avant puits permettra d’isoler les premiers niveaux sableux du Plio-Quaternaire

Foration 24’’ (660 mm) ou supérieur de 0 à 20 m ou jusqu’à pénétrer dans un niveau d’argile. Acier ordinaire E24.2 à souder de diamètre 18‘’5/8 (473 mm) ou supérieur jusqu’à Equipement 10 m. La cimentation sera réalisée par cannes d’injection avec un laitier de CEM I 52.5 N Cimentation de densité 1,80.

4.3.2 Phase 2 – Reconnaissance de 20 à 100 m

Cette phase de reconnaissance sera l’occasion, pour le Maître d’Œuvre, de lever la coupe géologique indispensable à la réalisation du forage. Elle permettra notamment de déterminer les cotes d’arrêts des différents tubages.

La cote d’arrêt précise sera déterminée sur avis du géologue de chantier (Maitre d’Œuvre), Le premier objectif étant d’atteindre les formations argileuses du Chattien afin de capter une épaisseur de calcaire gréseux d’au moins 30 m (comme le forage de Nabeillan BSS002EBXG1). Le second objectif étant d’identifier les formations aquifères afin de veiller à capter la partie productrice de l’aquifère.

Foration 8’’1/2 (216 mm) de 20 à 100 m. Réalisation de diagraphies : • Gamma-ray ; Diagraphies • Résistivité ; • Diamétreur. Des analyses granulométriques des sables du niveau réservoir seront réalisées. Ces analyses granulométriques auront pour objectif d’adapter au mieux le slot des crépines. Une phase d’attente pour livraison sera éventuellement nécessaire après la mise en place de la chambre de pompage et avant la reforation du réservoir. Afin Analyses d’optimiser les délais, il peut être pris comme décision de choisir en amont le slot des crépines indépendamment des analyses granulométriques. Ce choix aura pour conséquence d’éviter un arrêt de chantier de 6 semaines environ mais les équipements de captage ne seront pas optimisés vis-à-vis du réservoir capté. Remblai : Remblais • 100 à 56 m : gravier siliceux calibré désinfecté 8-10 mm ; • 56 à 51 m : lit de sable

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4.3.3 Phase 3 – Isolation de 20 à 51 m tubage acier INOX

Foration Alésage 17’’1/2 (444 mm) ou supérieur de 20 à 51 m. 0 à 51 m : tubage 12’’3/4 (324 mm) en acier Inox 304 L décapé passivé à soudure longitudinale, éléments de 12 m environ, raccord soudé, soudure Inox avec Equipement inertage argon par soudeur agréé (procédé MIG) et centreurs tous les 18 m. Nota : Les tubages de type roulé soudé de courte section (1 m) et assemblés en grande longueur en usine ne seront pas acceptés. Sous pression avec un sabot à bille par innerstring ou plug, avec un laitier de Cimentation ciment classe G de densité 1,80. Diagraphie de Réalisation d’une diagraphie de type CBL/VDL de contrôle de la cimentation entre cimentation 0 et 51 m. Cette diagraphie sera à réaliser à l’issue de la phase de tubage.

4.3.4 Phase 4 – Alésage et équipement de 51 à 100 m

Alésage 11’’3/4 (298 mm) de 51 à 100 m. Pour l’alésage de la partie captante, il devra être utilisé une boue neuve avec une viscosité la plus faible possible pour Foration éviter de colmater le réservoir lors de la foration. Cette opération facilitera le développement ultérieur du forage. Colonne de captage en Inox 304 L. Pose via un raccord gauche et la garniture de pose. La colonne de captage comprendra les éléments suivants (côtes prévisionnelles) : • 39 à 51 m : tube d’extension Inox 304 L décapé passivé 8’’5/8 (219 mm) à soudure longitudinale, éléments de 6 m environ, nature des raccords à préciser ; • 51 à 97 m : crépines Inox 304 L 6’’5/8 (168 mm) à fils enroulés de forme triangulaire, fente à déterminer en fonction des analyses de granulométrie**. La nature des raccords sera à préciser et des centreurs Inox tous les 18 m seront mis en place ; • 97 à 100 m : tube de décantation Inox 304 L décapé passivé 6’’5/8 Equipement (168 mm) à soudure longitudinale, 1 élément de 3 m, nature des raccords à préciser, fond plat Inox 304 L. Nota : mes tubages de type roulé soudé de courte section (1 m) et assemblés en grande longueur en usine ne seront pas acceptés. **Nota : le slot des crépines sera précisé en fonction des analyses granulométriques. Afin d’optimiser les délais, il peut être pris comme décision de choisir en amont le slot des crépines indépendamment des analyses granulométriques. Ce choix aura pour conséquence d’éviter un arrêt de chantier de 6 semaines environ après la mise en place de la chambre de pompage et avant la reforation du réservoir mais les équipements de captage ne seront pas optimisés vis-à-vis du réservoir capté. Dans ces conditions le slot choisi sera de 0,75. Massif de gravier siliceux roulé et préalablement agréé par le Maître d’œuvre, granulométrie à déterminer (dépendra des analyses de granulométrie) de 39 à 100 m. Gravillonnage Une attention particulière devra être portée lors de sa mise en place pour éviter la formation de ponts et qu’une accumulation de gravier ne se produise au- dessus du raccord gauche. Pour cela, il sera demandé de sonder régulièrement le gravier et de respecter le temps de descente du gravier.

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Mise en place par circulation inverse à l’air lift ou à l’aide d’un dispositif « cross- over tool » jusqu’au sommet du tube d’extension. Si nécessaire, il sera rajouté du gravier au fur et à mesure du développement de manière à maintenir cette réserve.

4.3.5 Phase 5 – Mise en production et traitements éventuels

Mise en eau claire à l’air lift double colonne. La position base de l’aspiration et Mise en eau les équipements de production d’air devront permettre un débit minimum de claire l’ordre de 50 m3/h. Les traitements pourront être : • Traitement hexamétaphosphates. Le réservoir pourra être développé par injection d'hexamétaphosphates dilués à 3 % dans l'eau. Le mélange sera injecté sur la totalité de la zone captée à l'aide de tiges de forage ou d'un tubing et poussé dans la formation par injection d'un volume d'eau. Le forage sera laissé fermé 6 à 12 heures. On le nettoiera ensuite à l'air lift jusqu’à obtention d’eaux claires (jusqu’à obtention d’eau claire, 4h minimum). • Traitement à l’acide chlorhydrique. Le principe est de procéder à deux Traitement passes d’acidification (acide HCl 15% inhibé). Les quantités pourraient éventuels être : o 1ère passe : 2T (HCL 20° baumé) diluées avec 50% d’eau o 2ème passe : 4T (HCl 20° baumé) diluées avec 50% d’eau + chasse d’eau de 4 m3 Après injection, fermeture du puits pour temps d’action (6 heures), contrôle du dégazage éventuel après ouverture de la tête de puits (avec contrôle de la présence d’H2S). L’extraction des eaux acides se fera à l’air-lift, avec suivi du pH en continu, traitement des eaux pour abattement du pH. L’extraction se prolongera jusqu’au retour au pH initial. Développement à la pompe d’essai. La pompe devra être capable de fournir un Développement débit minimum de 120 m3/h avec une HMT prévisionnelle de 60 m. Les mesures à la pompe de débits spécifiques après les phases d’arrêt et de retour au niveau statique seront consignées. A l’issue de ces phases de développement il devra être prévu un nettoyage Nettoyage du (brosse nylon) de la chambre de pompage, de la colonne de captage et un curage forage du fond. Ces opérations pourront être faite après la caméra de réception mais devront être suivis d’une nouvelle inspection vidéo à la charge de l’entreprise.

4.3.6 Phase 6 – Essais de pompage et analyse d’eau

L'essai ne sera réalisé qu’après l’obtention d’une eau claire. Le programme de Pompages par pompage comportera un essai avec 4 paliers de débit croissant d'une durée paliers unitaire de 1 heures, séparés d'arrêts de 1 h. En première approche les paliers seront les suivants : 60, 80, 100 et 120 m3/h. A l'essai de puits sera enchaîné un essai de nappe de longue durée (72 h) à un Pompage débit de 100 m3/h afin de déterminer les paramètres hydrodynamiques de longue durée l'aquifère. L'observation de la remontée du niveau de la nappe à l'issue du pompage en continu sera poursuivie jusqu'à la remontée au niveau initial

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(minimum 12h). Durant ces pompages, les paramètres suivants seront mesurés et enregistrés en continu par l’entreprise : • Débit ; • Niveau d’eau dans le forage ; • Température ; • Conductivité ; • pH ; • Turbidité et couleur (turbidimètre). A la fin de ces essais, un prélèvement d'eau sera effectué à fin d'analyse physico- chimique (analyse d’autorisation pour les Landes par un laboratoire certifié Analyse d’eau COFRAQ). Un robinet métallique stérilisable à la sortie de la colonne sera prévu pour effectuer les prélèvements.

4.3.7 Phase 7 – Réception, désinfection et fermeture

Les diagraphies suivantes devront être réalisées : • Inspection vidéo ; • Conductivité – température ; Diagraphies de • Profil de productivité. réception Les moyens de pompage et leur mise en œuvre, nécessaires à l’exécution des diagraphies en pompage, seront pris en charge par l’entreprise titulaire du présent marché. Désinfection par injection d'une solution d'eau de javel mise en place en Désinfection remontant du bas vers le haut. Fermeture par une tête étanche fixée sur bride Inox, ancrée dans une dalle béton de 1 m2 sur 10 cm d’épaisseur en attente de la dalle d’équipement de la tête de Fermeture puits. La tête étanche dépassera de 50 cm par rapport au TN et sera équipée de 3 presses étoupes permettant le passage de sondes de mesure, dont une mise à l’air libre, y compris plaque d’identification avec numéro BSS.

4.4 Accès au site et sécurité

Pendant toute la durée du chantier, l’accès se fera via la D924 et le chemin de Saoubiroun.

La sécurisation du site sera à la charge et à l’appréciation de l’entreprise de forage. Le chantier sera fermé à l’aide d’une clôture de type HERAS. 4.5 Plateforme de chantier

La plateforme nécessaire aux travaux et le chemin d'accès seront à la charge de l’entreprise de forage. Toutes les dispositions seront prises pour assurer la stabilité de l’atelier.

La plateforme présente une superficie de 400 m² (+ 225 m2 d’aire de retournement), réputée suffisante pour l’implantation de l’intégralité de l’atelier de sondage et installations attenantes (Figure 20).

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Figure 20 : Implantation de la plateforme de chantier et de l'aire de retournement (scénario non définitif) 4.6 Rejet des eaux

Le milieu récepteur naturel est un fossé d’évacuation des pluies (Figure 21) qui se déverse dans le ruisseau du Gaillou qui est un affluent du ruisseau de Marrein (lui-même affluent de l’Adour).

Durant le chantier, les rejets d’eau concerneront les eaux issues des pompages à raison d’un débit de l’ordre de 100 m3/h pendant 72 h maximum, soit 2 400 m3/jour. Ces eaux issues de la nappe du Miocène présenteront une qualité d’eau potable.

Lors des phases de développement, les altérations suivantes devront pouvoir être traitées :

• turbidité et MES → bassin de décantation + ajout de floculant → contrôle de la turbidité avant rejet (+ prélèvement ponctuel pour analyses des MES) ; • acidification → Neutralisation à la chaux → contrôle du pH en continu avant rejet ; • hexamétaphosphate → bassin de décantation + ajout de floculant → contrôle de la turbidité avant rejet (+ prélèvement ponctuel pour analyses des MES).

L’initiative du mode de traitement sera laissée à l’initiative de l’entrepreneur, des objectifs de qualité lui seront fixés (turbidité, conductivité, pH).

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Figure 21 : Photo du fossé de rejet 4.7 Alimentation en eau et en électricité du chantier

L’alimentation en eau se fera via la création d’un forage au Plio-Quaternaire de 16 m de profondeur.

L’entreprise de forage sera autonome en électricité. 4.8 Achèvement du chantier et remise en état des lieux

L’entrepreneur assurera la remise en état des lieux à l’identique et en parfait état de propreté. La part de la plateforme à conserver pour l’accès à la future tête de puits sera déterminée avec l’exploitant. 4.9 Planning prévisionnel des travaux

Le délai global de l’opération sans option est de 4 mois :

• période de préparation : 1 mois à compter de la date de notification ; • travaux : 2 mois ; • développement et essais : 1 mois.

Il est prévu que les travaux débutent le 3 mai 2021.

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5 Notice d’incidence des travaux sur la ressource en eau et le milieu aquatique

5.1 Etat initial

5.1.1 Contexte géologique

Le contexte géologique est présenté au chapitre 3.1.

5.1.2 Contexte hydrogéologique

Le contexte hydrogéologique est présenté au chapitre 3.2.

5.1.3 Milieux naturels a. Sites Natura 2000 : ZSC et ZPS

Les zones Natura 2000 sont issues de la directive européenne n° 92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage et forment un réseau écologique européen soumis à des règles précises de protection. La déclinaison de cette directive européenne en France a donné lieu à la création de Zones de Protection Spéciale (ZPS) et de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ou Sites d’Importance Communautaire (SIC).

Deux sites Natura 2000 sont situés dans les environs non immédiat du projet (Figure 22) :

• Le site Natura 2000 « FR7200724 - L'Adour ». Il est localisé à environ 5 km au sud de la zone d’implantation du futur forage (cf. Figure 17). Il s’agit d’un site important pour les poissons migrateurs, l'angélique des estuaires (espèce endémique) et le vison d'Europe notamment.

• Le site Natura 2000 du « FR7200722 - Réseau hydrographique des affluents de la Midouze » est situé à environ 7 km à l’ouest de la zone d’implantation du futur forage. De nombreux habitats naturels et espèces d'intérêt communautaire ont y ont été recensés.

Le site d’étude n’est pas localisé à proximité immédiate d’une zone Natura 2000. Par ailleurs, les travaux se feront dans le sous-sol et le nouveau forage n’aura pas d’impact sur les milieux superficiels.

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Réseau hydrographique des affluents de la Midouze

Localisation forage

L'Adour

Figure 22 : Localisation des sites Natura 2000 (source : géoportail)

b. Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope

Les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB) ont été instaurés par le décret du 25 novembre 1977 en application de la loi du 10 juillet 1976. Ils permettent au préfet de département de fixer les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire, la conservation des biotopes nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d’espèces protégées et à interdire des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux.

Le site d’étude n’est pas concerné par un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope.

c. Espace Naturel Sensible

Les espaces naturels sensibles des départements (ENS) sont un outil de protection des espaces naturels par leur acquisition foncière ou par la signature de conventions avec les propriétaires privés ou publics mis en place dans le droit français et régis par le Code de l’urbanisme.

Le site d’étude n’est pas situé dans un Espace Naturel Sensible.

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d. Réserves Naturelles régionales et nationales

La réserve naturelle est un territoire classé en application de la loi du 10 juillet 1976 pour conserver la faune, la flore, le sol, les eaux, les gisements de minéraux et le milieu naturel en général, présentant une importance ou une rareté particulière ou qu’il convient de soustraire de toute intervention susceptible de les dégrader. La réserve naturelle fait l’objet d’une gestion suivie, déléguée par l’Etat auprès d’un organisme par convention.

Le site d’étude n’est pas situé dans une réserve naturelle.

e. Parcs naturels régionaux et nationaux

Le classement en Parc Naturel Régional (PNR) ou en Parc Naturel National (PNN) se justifie pour des territoires dont l’intérêt patrimonial est remarquable et qui comporte suffisamment d’éléments reconnus au niveau national et/ou international.

Le site d’étude n’est situé dans aucun Parc Naturel Régional ou National.

f. Zones Naturelles d’Intérêts Ecologiques Faunistiques et Floristiques

Initiées en 1982 par le Ministère de l'Environnement, les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) ont été créées pour la connaissance des espaces naturels, terrestres et marins, dont l'intérêt repose soit sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème soit sur la présence d'espèces, de plantes ou d'animaux rares et menacés. Deux types de zones sont définis :

• zones de type I : territoires correspondant à une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Ces zones abritent obligatoirement au moins une espèce ou un habitat caractéristique, remarquable ou rare, justifiant le périmètre ;

• zones de type II : grands ensembles naturels, riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.

Les ZNIEFF les plus proches sont respectivement situées à environ 5 km au sud et à 6 km au nord-ouest, il s’agit des ZNIEFF de type 2 « 720030034 - L'Adour d'Aire sur l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières » et « 720014218 - Vallées de la Midouze et de ses affluents, lagunes de la Haute Lande associées ». La ZNIEFF de type I la plus proche correspond à la ZNIEFF « 20030101 – Marais du Los » est localisée à environ 9 km au nord (Figure 23).

Le site d’étude n’est pas situé dans une ZNIEFF.

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Marais du Los

Vallées de la Midouze et de ses affluents, lagunes de la Haute Lande associées Localisation forage

L'Adour d'Aire sur l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières

Figure 23 : Localisation des ZNIEFF

g. Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux

L’inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) recense les biotopes et les habitats des espèces les plus menacées d’oiseaux sauvages. Cet inventaire est établi en application de la directive européenne du 2 avril 1979 (directive « Oiseaux »), et a pour objet la protection des oiseaux vivant naturellement à l’état sauvage sur le territoire des Etats membres, en particulier des espèces migratrices.

Le site d’étude n’est pas situé dans une ZICO.

5.1.4 Risques naturels

D’après le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs des Landes, la commune de Souprosse est exposée aux risques suivants :

• Inondations ; • Feux de forêt ; • Mouvement de terrain liés au retrait/gonflement des argiles ; • Tempêtes ; • Risques sismiques.

Le risque sismique est classé en zone sismique de niveau 2 - faible. Le risque inondation est identifié sur la commune, mais cette dernière n’est incluse dans aucun Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRi). La zone d’étude n’est pas située dans une zone soumise au risque inondations.

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5.1.5 Usages de l’eau

La nappe du Miocène est exploitée pour l’alimentation en eau potable sur la commune de Souprosse par l’intermédiaire du forage de Nabeillan BSS002EBXG (Figure 24). Le captage existant est doté de périmètres de protection immédiat et rapproché confondus, dont l’emprise ne dépasse pas la parcelle cadastrale de la station de pompage (parcelle 313, section B de la commune de Souprosse).

Projet de forage

Forage de Nabeillan

Figure 24 : Localisation du captage AEP de Nabeillan par rapport au projet La nappe du Miocène est également exploitée pour l’irrigation dans les environs du projet de forage, les ouvrages les plus proches se situant à environ 750 m à l’est et au nord-est. Certains de ces ouvrages ont fait l’objet d’une visite de terrain le 16/11/2020 afin de connaître les débits d’exploitations de ceux-ci (Figure 25).

120 m3/h

70 m3/h

Projet de forage 55 m3/h

Forage de Nabeillan

Ouvrages agricoles susceptibles de capter l’aquifère miocène

Figure 25 : Ouvrages susceptibles de capter l'aquifère du Miocène dans un rayon de 3 km du projet ainsi que les débits de pompages associés (pour les forages visités)

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5.1.6 Activités à risque dans l’environnement

Le forage sera localisé en contexte rural.

La base de données BASOL sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif recense un site :

• une scierie de pin maritime produisant de la planche et du bois à palette. Un traitement "anti- bleu" est réalisé, dès "la tombée de la scie", par trempage dans une solution aqueuse. Ce procédé est à l’origine de teneur anormale dans la nappe en : PCP, Na, Bore, TCMBT, Carbendazine, Azaconazole, tébuconazole, propiconazole et IPBC. Le site fait l’objet d’un suivi trimestriel. La qualité des eaux souterraines est suivie sur 3 piézomètres ;

La Figure 26 permet de localiser la scierie a l’origine de la pollution des eaux souterraines. Il est situé à environ 1,5 km du site d’étude. Il est localisé au sud de l’implantation du futur forage, l’écoulement général de la nappe se faisant de l’est vers l’ouest-sud-ouest et la pollution concernant la nappe superficielle, il n’y a pas de risque pour la ressource qui sera exploitée.

Implantation forage

Scierie Lesperon Et Fils

Figure 26 : Localisation des sites BASOL recensés sur la commune de Souprosse

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Concernant les activités à risques, plusieurs sites BASIAS sont recensés dans le bourg de Souprosse (Figure 27). Le lieu d’implantation du forage se situant en périphérie du centre-ville, il se situe à environ 2 km du site recensé le plus proche.

Implantation forage

Figure 27 : Localisation des sites BASIAS 5.1.7 Environnement de la zone de projet

Des photos du site d’implantation du forage ont été réalisées le 16/11/2020 (Figure 28). Ces photos montrent un terrain plat, en partie boisé.

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Parcelle pour Photo 1 l’implantation du forage

Photo 2

Figure 28 : Localisation des prises de vues du 16/11/2020

Figure 29 : Photo 1 du 16/11/2020

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Figure 30 : Photo 2 du 16/11/2020

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5.2 Incidences des travaux sur les eaux superficielles, les eaux souterraines et le milieu naturel et mesures associées

5.2.1 Incidences et mesures sur les eaux souterraines et le sol

Le chantier est prévu pour une durée de l’ordre de quatre mois. Le chantier sera maintenu en état permanent de propreté.

Les risques majeurs de pollution des eaux en cours de chantier sont :

• pollution accidentelle par les hydrocarbures (substances toxiques pour la plupart des êtres vivants) ; • mobilisation de matière en suspension ; • rejet des eaux de développement et de pompage.

Mesures :

Les accès et stationnements des véhicules, les sites de stockage des hydrocarbures et autres produits susceptibles d’altérer la qualité des eaux sont choisis en vue de limiter tout risque de pollution pendant le chantier. Le stockage des hydrocarbures et l’entretien des engins ne se feront pas sur site. L’approvisionnement des engins se fera sur bac amovible étanche et au bord de la route.

5.2.2 Impacts prévisionnels sur les ouvrages existants

L’incidence de l’exploitation du forage sur la nappe captée a été calculée à l’aide du logiciel IMAGE, développé par Antea Group par application de la formule de Theis. Cette simulation est basée sur les hypothèses d’un milieu homogène, isotrope et d’extension infinie. Elle permet de calculer les rabattements induits sous l’action d’un pompage à une distance donnée. Les paramètres hydrodynamiques de la nappe ont été déterminés lors d’essai de pompage (pompage longue durée du forage Nabeillan en 1987) :

• Transmissivité : 1,1.10-2 m²/s ; • Emmagasinement : 4,5.10-6.

La simulation a été réalisée pour un pompage au débit constant et continu de 100 m3/h. Compte tenu des paramètres hydrodynamiques estimés auparavant, le Tableau 5 donne le rabattement induit à des distances données (500 m, 1, 2, 5 et 10 km) du projet de forage pour une durée d’exploitation continue de 1, 5 et 10 ans. Les rabattements calculés à l’aide du logiciel IMAGE sont pessimistes car ils ne tiennent pas compte de la recharge naturelle de la nappe ou d’échanges verticaux (drainance). Le débit imposé suppose une utilisation continue de l’ouvrage à un débit constant (ce qui ne sera pas le cas). Les rabattements réels devraient donc être inférieurs aux valeurs indiquées.

Les résultats de la simulation indiquent qu’un prélèvement de 100 m3/h sur la nappe du Miocène induit des rabattements peu importants (< 3 m) sur une courte distance qui resteront sans conséquence sur la productivité des ouvrages voisins. Le forage le plus proche captant le Miocène est à 750 m à l’est et correspond au forage agricole de Jouandon (BSS002EDRY).

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Tableau 5 : Incidence de l'exploitation du nouveau forage sur les niveaux d'eau de la nappe du Miocène pour un débit d'exploitation de 100 m3/h Distance Rabattement pour une Rabattement pour une Rabattement pour une (km) simulation sur 1 an (m) simulation sur 5 ans (m) simulation sur 10 ans (m) 0,5 2,7 3,0 3,2 1 2,4 2,7 2,9 2 2,1 2,5 2,6 5 1,8 2,1 2,2 10 1,5 1,8 2,0

5.2.3 Incidences et mesures sur les eaux superficielles et les sites Natura 2000

Le forage captera l’aquifère du Miocène en profondeur. Le site n’est pas localisé à proximité immédiate d’une zone protégée, les enjeux sont donc limités. a. Rejet en phase travaux

Il est rappelé que l’eau du forage sera de qualité potable.

Mesures :

Les eaux de pompage seront rejetées après traitement dans un fossé situé au nord du point d’implantation au plus proche du ruisseau de Marrein afin que l’eau rejetée se déverse dedans. Toutes les altérations susceptibles d’impacter la qualité des eaux seront traitées selon les dispositions prévues au 4.4.3.

Lors des phases de développement, les altérations suivantes devront pouvoir être traitées :

• turbidité et MES → bassin de décantation + ajout de floculant → contrôle de la turbidité avant rejet (+ prélèvement ponctuel pour analyses des MES) ; • acidification → neutralisation à la chaux → contrôle du pH en continu avant rejet ; • hexamétaphosphates → bassin de décantation + ajout de floculant → contrôle de la turbidité avant rejet (+ prélèvement ponctuel pour analyses des MES). b. Tête de forage à la fin de chantier

Mesures :

Conformément à l’article 8 de l’arrêté du 11 septembre 2003, le tubage d'équipement en inox dépassera d’au moins 0,5 par rapport au terrain naturel et de 0,2 m au-dessus de la dalle béton (30 cm d’épaisseur et 3 m2 minimum).

L’avant-puits et la chambre de pompage seront cimentés dans les règles de l’art afin d'assurer la protection de la nappe vis-à-vis du risque d'infiltration d'eau superficielle.

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5.2.4 Incidences et mesures sur les usages de l’eau

Les tests de pompage sont susceptibles d’induire un rabattement de la surface piézométrique au droit et à proximité de l’ouvrage.

Mesures :

Un débitmètre provisoire sera installé pour la réalisation des pompages d’essai afin de connaître les caractéristiques hydrodynamiques de l’ouvrage. Les rabattements seront suivis sur le nouveau forage et sur les ouvrages alentours.

5.2.5 Incidences et mesures sur la qualité de l'air et les nuisances sonores

Les engins de chantier (foreuse) génèrent du bruit et des gaz à effet de serre. Les travaux seront susceptibles d’impliquer un envol de poussière.

Mesures :

Les travaux seront exécutés avec des engins aux normes et entretenus.

Les moyens nécessaires seront mis en œuvre par l’entreprise pour limiter les éventuelles émissions de poussières.

Sans préjudice de l'application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, et sauf contraintes de chantier exceptionnelles, les travaux seront exécutés du lundi au vendredi en poste long (intervalle maximum : 7 h - 19h) et arrêtés la nuit et le week-end.

5.2.6 Incidences et mesures sur le trafic routier

Le projet n’entrainera aucune perturbation du trafic routier. Aucun impact n’est à prévoir pour ce point.

L'entreprise se conformera à la réglementation régissant ce type de transport (panneaux de signalisation temporaires si besoin, etc.) et nettoiera les voiries en cas de besoin.

5.2.7 Autres mesures a. Abandon de l’ouvrage

En cas de débit exploitable insuffisant, le forage sera rebouché dans les règles de l’art : retrait des tubages provisoires si techniquement réalisable, gravillonnage, lit de sobranite puis cimentation en tête. b. Accessibilité

L’accès au forage sera laissé libre aux agents chargés du contrôle, dans la limite des heures légales, dans les conditions prévues à l’article L.412-1 du Code Minier.

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c. Déclaration

Selon l’Article L. 411-2 du code minier, créé par Ordonnance n°2011-91 du 20 janvier 2011, les demandes d'autorisation et de déclaration prévues par l'article L. 214-3 du code de l'environnement valent déclaration au titre de l'article L. 411-1 du Code minier.

Il n’est donc pas nécessaire de faire une déclaration spécifique au titre de l’article L. 411-1 du Code minier si le dossier de déclaration ou d’autorisation au titre de la loi sur l’eau est réalisé.

Le forage sera identifié par un indice BSS. d. Rapport de fin de travaux

Dans un délai de deux mois maximums suivant la fin de travaux et conformément à l’article 10 de l’arrêté du 11 septembre 2003, un rapport de fin de travaux sera communiqué en deux exemplaires au Préfet.

Ce rapport comprendra :

• le déroulement général du chantier : dates des différentes opérations, difficultés et anomalies éventuellement rencontrées ;

• le nombre d’ouvrages effectivement réalisé, en indiquant pour chacun d'eux s'ils sont ou non conservés pour la surveillance ou le prélèvement d'eaux souterraines, leur localisation précise sur un fond de carte IGN au 1/25 000, les références cadastrales de la ou des parcelles sur lesquelles ils sont implantés et, pour ceux conservés pour la surveillance des eaux souterraines ou pour effectuer un prélèvement, leurs coordonnées géographiques (en Lambert Il étendu), la cote de la tête du puits par référence au nivellement de la France et le code national BSS (Banque du Sous-Sol) attribué par le Service Géologique Régional du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ;

• la coupe géologique avec indication du ou des niveaux de nappes rencontré(s) et la coupe technique des ouvrages précisant les caractéristiques des équipements, notamment les diamètres et la nature des cuvelages ou tubages, accompagnées des conditions de réalisation (méthode et matériaux utilisés lors de la foration, volume des cimentations, profondeurs atteintes, développements effectués...) ;

• les modalités d'équipement des ouvrages ;

• les résultats des analyses d'eau effectuées le cas échéant.

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6 Compatibilités réglementaires

6.1 SDAGE Adour-Garonne 2016-2021

Les Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ont été élaborés pour chacun des 6 grands bassins hydrographiques français. Ils déterminent les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre.

L’ensemble des secteurs étudiés est inscrit dans le périmètre du SDAGE du bassin Adour-Garonne. Le SDAGE pour la période 2016-2021 a été adopté par le comité de bassin le 1er décembre 2015.

Le SDAGE Adour Garonne précise l’organisation et le rôle des acteurs, les modes de gestion et les dispositions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs qu’il fixe pour l’ensemble des milieux aquatiques, dont le bon état des eaux.

Ce document est l'un des outils dont dispose chaque bassin hydrographique pour déployer sur son territoire une politique visant à assurer un bon état écologique des eaux d'ici à 2015 conformément aux objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE).

Un programme de mesures (PDM) est associé au SDAGE. Il traduit ses dispositions sur le plan opérationnel en listant les actions à réaliser au niveau des territoires pour atteindre ses objectifs.

Les principaux problèmes et enjeux identifiés lors de l’instruction de ce SDAGE sont :

• une connaissance améliorée de la qualité des eaux ; • un état des eaux stable ; • une pression domestique qui se réduit mais des équipements à maintenir en bon fonctionnement ; • une pression industrielle ciblée ; • une pression liée aux nitrates et aux pesticides toujours forte ; • des perturbations hydromorphologiques toujours présentes ; • une pression de prélèvement toujours présente ; • un risque que les masses d’eau du bassin n’atteignent pas l’objectif 2021.

Le nombre d’orientations et de dispositions a été réduit par rapport au précédent SDAGE (2009-2015) pour en faciliter l’utilisation. Ainsi, le SDAGE Adour Garonne 2016-2021 s’est fixé 4 orientations fondamentales pour atteindre les objectifs de bon état établis par la DCE :

• A – Créer les conditions de gouvernance favorables à l’atteinte des objectifs du SDAGE ; • B – Réduire les pollutions ; • C – Améliorer la gestion quantitative ; • D – Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques.

Le futur forage prévu sur la commune de Souprosse est dans l’UHR Adour d’après le PDM. Les principaux enjeux de cette UHR sont les suivants :

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• Qualité des eaux souterraines et têtes de bassin pour les besoins AEP ; • Réduction des rejets domestiques et industriels ; • Réduction des pollutions diffuses ; • Conciliation de l’ensemble des usages à l’étiage ; • Protection et restauration des cours d’eau et milieux remarquables (morphologie, biologie).

La création d’un nouveau forage sur la commune de Souprosse est conforme aux objectifs du SDAGE car il a pour but de sécuriser l’alimentation en eau potable de la population. Ce forage a pour objectif de venir en remplacement du forage de Pinan à l’arrêt pour des problèmes de qualité et compléter le forage de Nabeillan sur lequel une augmentation de la quantité de fer est constatée et dont la productivité ne permet pas de couvrir les pointes de production en période estivale. Il engendrera des prélèvements supplémentaires en domaine souterrain et n’aura pas d’incidence sur le milieu naturel. 6.2 Compatibilité avec le SAGE Adour amont

L’implantation du futur forage est située sur le bassin versant du cours d’eau de l’Adour, le SAGE (Schéma d’Aménagent de Gestion des Eaux) « Adour amont » s’applique au territoire d’étude.

Le mise en œuvre du SAGE « Adour amont » a été approuvée par arrêté inter préfectoral le 19 mars 2015. Il comprend 5 thèmes majeurs sur son territoire :

• Préserver les milieux ; • Restaurer la qualité ; • Augmenter la quantité ; • Organiser la prévention des crues ; • Développer les activités d'agrément en harmonie avec les usages préexistants.

La création d’un nouveau forage sur la commune de Souprosse ne va à l’encontre d’aucun des thèmes et enjeu de ce SAGE.

6.3 Périmètres de protection des captages AEP

Le projet n’est situé dans aucun périmètre de protection de captage AEP.

En effet, l’ouvrage de prélèvement pour l’Alimentation en eau Potable actuel (forage de Nabeillan) ne bénéficie que de périmètres de protection immédiat et rapproché confondus d’après l’arrêté préfectoral du 9 Janvier 2002. Ceux-ci se limitent à la parcelle 0313 section B sur laquelle se trouve l’ouvrage. Cette parcelle se situe à 1,4 km au sud du point d’implantation retenu.

6.4 Zone de Répartition des Eaux

Une Zone de Répartition des Eaux (ZRE) est une zone comprenant des bassins, sous-bassins, systèmes aquifères ou fractions de ceux-ci caractérisés par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins.

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Les ZRE sont définies par l'article R.211-71 du Code de l'environnement et sont fixées par le préfet coordonnateur de bassin. L'arrêté pris par les préfets de département concernés traduit la ZRE en une liste de communes. Cet arrêté est le texte réglementaire fondateur de la ZRE.

Dans une ZRE, les seuils d'autorisation et de déclarations des prélèvements dans les eaux superficielles comme dans les eaux souterraines sont abaissés. Ces dispositions sont destinées à permettre une meilleure maîtrise de la demande en eau, afin d'assurer au mieux la préservation des écosystèmes aquatiques et la conciliation des usages économiques de l'eau. Dans une ZRE, les prélèvements d'eau supérieurs à 8m3/h sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à déclaration.

La commune de Souprosse est comprise dans la zone de répartition des eaux du bassin de l’Adour à l’amont de la confluence avec les Gaves d’après l’arrêté préfectoral n°2013-1748. La modification des régimes administratifs (Figure 31) liés au prélèvement n’impacte pas le projet qui est soumis à une autorisation que l’on soit compris dans une ZRE ou non.

Le prélèvement du nouveau forage sera donc soumis à autorisation.

Figure 31 : Modification des régimes administratifs dans une ZRE 6.5 Règlement d’urbanisme et contraintes particulières

Le règlement du Plan local d’urbanisme Intercommunal du pays Tarusate qui recouvre la commune de Souprosse a été approuvé le 21/12/2019. Après consultation du document, il apparaît que le site d’étude est inclus dans la zone A (Figure 32). Cette zone correspond aux espaces à protéger en raison de la valeur agricole des sols.

D’après le PLUi du pays Tarusate (Cf. extrait en annexe 3), la création d’un nouvel ouvrage dans la zone A (Zone Agricole) est autorisée.

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Implantation forage

Figure 32 : Localisation de l’implantation du forage et zonage réglementaire du PLUi du pays Tarusate sur la commune de Souprosse

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7 Conclusion

L’unité de gestion de Mugron dont fait partie la commune de Souprosse gère par le biais du Syndicat d’Equipement des communes des Landes (SYDEC), son service public d’eau potable (production, traitement, distribution).

L’usine de production de Pinan qui fournit la moitié de l’unité de gestion de Mugron en eau potable était alimentée par deux forages. Le forage de Pinan et celui de Nabeillan.

En raison de l’arrêt du forage de Pinan il y a près de 15 ans pour des problèmes de qualité et d’un manque de ressource dans les périodes de fortes demandes, le SYDEC souhaite se doter d’un nouveau forage à Souprosse.

Le présent dossier a pour objet la déclaration des travaux de création d’un nouveau forage AEP pour le compte du SYDEC pour l’alimentation en eau de la population. L’aquifère visé est le Miocène.

La création de ce forage n’entraînera pas de rabattement supplémentaire excessif au droit des forages avoisinants captant le même aquifère.

Les travaux n’auront pas d’incidences quantitatives et qualitatives sur les eaux souterraines et superficielles, ainsi que sur les zones Natura 2000 et ZNIEFF situées aux alentours. La durée des travaux est estimée à 4 mois à compter de mai 2021.

Ce dossier constitue un préalable à l’instruction de la demande d’autorisation de prélèvement, de production et de distribution d’eau potable prélevé dans le nouveau forage. Le dossier de demande d’autorisation préfectoral sera rédigé après les travaux de forage, les tests de pompage et l’analyse d’eau réglementaire. Il sera accompagné de l’avis de l’hydrogéologue agréé chargé d’établir les périmètres de protection.

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Observation sur l'utilisation du rapport

Ce rapport, ainsi que les cartes ou documents, et toutes autres pièces annexées constituent un ensemble indissociable ; en conséquence, l’utilisation qui pourrait être faite d’une communication ou reproduction partielle de ce rapport et annexes ainsi que toute interprétation au-delà des énonciations d’Antea Group ne sauraient engager la responsabilité de celle-ci. Il en est de même pour une éventuelle utilisation à d’autres fins que celles définies pour la présente prestation.

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ANNEXES

Annexe 1 : Arrêté du 24/02/2021 portant décision d’examen au cas par cas n° 2020-10516

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Nouvelle-Aquitaine

Arrêté préfectoral du 24 février 2021 portant décision d’examen au cas par cas n° 2020-10516 en application de l’article R. 122-3 du code de l’environnement

La Préfète de la région Nouvelle-Aquitaine Vu le code de l’environnement, notamment la section première du chapitre II du titre II du livre premier, et plus particu- lièrement ses articles L. 122-1, R. 122-2 et R. 122-3 ; Vu l’arrêté de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer du 12 janvier 2017, fixant le modèle du formulaire de la demande d’examen au cas par cas en application de l’article R. 122-3 du code de l’environnement ;

Vu la demande d’examen au cas par cas n° 2020-10516 relative au projet de création d’un nouveau forage d’alimen- tation en eau potable sur la commune de Souprosse (40), reçue complète le 13 janvier 2021 ;

Vu l’arrêté de la préfète de région du 17 février 2020 portant délégation de signature à Madame Alice-Anne MÉDARD directrice régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement de la région Nouvelle-Aquitaine ;

Vu l’avis de l’Agence Régionale de Santé en date du 9 février 2021 ;

Considérant la nature du projet qui consiste en la création d’un forage d’alimentation en eau potable, sur la parcelle cadastrée D135, pour un débit maximum demandé de 100 m³ /h et 2 000 m³ /jour, à une profondeur de 100 m dans la nappe du Miocène, dans le but de sécuriser l’alimentation en eau potable du secteur en rempla- cement du forage de ‘’Pinan’’ et en complément du forage de ‘’Nabeillan’’, notamment en période estivale. Le prélèvement annuel maximum sollicité est de 730 000 m³ ; étant précisé que toute modification substantielle du projet, tel que présenté dans la demande, nécessiterait un nouvel examen ; Considérant que ce projet relève du tableau annexé à l’article R.122-2 du code de l’environnement ; Considérant la localisation du projet : • sur une parcelle partiellement boisée, à proximité d’un espace boisé classé, • à environ 120 m d’un cours d’eau, • en zone de répartition des eaux, • à environ 5 km du site Natura 2000 (Directives Habitats) L’Adour, • à environ 5 km de la Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II L’Adour, d’Aire-sur-Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières ; Considérant qu’il incombe au porteur de projet d’une part de s’assurer, avant le démarrage des travaux, de la présence ou de l'absence d'espèces protégées et/ou de leurs habitats sur le site d’implantation et sur une aire élargie, et d’autre part de réaliser les travaux en dehors de la période de reproduction et de nidification de l’avifaune et de limiter par toutes les mesures préventives adaptées les impacts prévisibles sur ces espèces et leurs habitats ; Considérant qu’en cas de présence d’espèces protégées et/ou de leurs habitats, il est de la responsabilité du porteur de projet de prendre en compte et de respecter la réglementation relative aux espèces protégées (ar- ticles L.411-1 et L.411-2 du code de l’environnement) ; Considérant qu’il appartient au porteur de projet de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la collecte, l’évacuation et le traitement des déchets de chantier par les différentes filières adaptées ainsi que pour prévenir tout risque éventuel de pollution et de dissémination dans le milieu naturel environnant ; Considérant que le projet fera l’objet d’une instruction conjointe entre les services de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et des services de la police de l’eau ;

2, esplanade Charles-de-Gaulle CS 41397 – 33077 Bordeaux Cedex Tél : 05 56 90 60 60 www.gironde.gouv.fr 1/3 Considérant que le projet fera l’objet dans le cadre de l’autorisation environnementale à laquelle il est soumis, d’une évaluation des incidences sur l’environnement et des prescriptions éventuelles applicables à sa mise en œuvre, que dans ce cadre sera examiné la compatibilité du projet avec les différents enjeux environnementaux ; Considérant que la procédure de mise en service comprendra une déclaration d’utilité publique du prélèvement ainsi que l’instauration de périmètres de protection ; Considérant qu’il appartient au pétitionnaire de prendre toutes les mesures nécessaires durant la phase chantier afin de limiter la gêne aux riverains et prévenir un éventuel risque de pollution, notamment en ce qui concerne les eaux de rejets ; Considérant qu’il ressort des éléments fournis par le pétitionnaire et des connaissances disponibles à ce stade, compte tenu des réglementations spécifiques encadrant son autorisation, que le projet ne relève pas de l’annexe III de la directive 2014/52/ UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 ;

ARRÊTE :

Article 1er : En application de la section première du chapitre II du titre II du livre premier du code de l’environnement le projet de création d’un nouveau forage d’alimentation en eau potable sur la commune de Souprosse (40) n’est pas sou- mis à la réalisation d’une étude d’impact. Article 2 : La présente décision, délivrée en application de l’article R. 122-3 du code de l'environnement, ne dispense pas des autorisations administratives auxquelles le projet peut être soumis. Article 3 : Le présent arrêté sera publié sur les sites Internet de la préfecture de région et de la direction régionale de l'envi- ronnement, de l'aménagement et du logement Nouvelle-Aquitaine.

À Bordeaux le 24 février 2021 Voies et délais de recours

La présente décision peut faire l’objet d’un recours gracieux formé dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou de sa mise en ligne sur internet.

Lorsqu’elle soumet un projet à étude d’impact, la présente décision peut également faire l’objet d’un recours contentieux formé dans les mêmes conditions. Sous peine d’irrecevabilité de ce recours, un recours administratif préalable est obligatoire (RAPO) conformément aux dispositions du V de l’article R.122-3 du code de l’environnement. Ce recours suspend le délai du recours contentieux.

Le recours gracieux doit être formé dans un délai de deux mois (ce recours a pour effet de suspendre le délai du recours contentieux), il doit être adressé à : Madame la Préfète de la région Nouvelle-Aquitaine Esplanade Charles-de-Gaulle 33077 Bordeaux-Cedex

Le recours hiérarchique doit être formé dans un délai de deux mois (ce recours a pour effet de suspendre le délai du recours contentieux), il doit être adressé à : Madame la ministre de la Transition Écologique Hôtel de Roquelaure 246 boulevard Saint-Germain 75007 Paris

Le recours contentieux doit être formé dans un délai de deux mois à compter du rejet du RAPO. Il doit être adressé à : Monsieur le président du tribunal administratif de Bordeaux 9 rue Tastet CS 21490 33063 Bordeaux-Cedex

Annexe 2 : Rapport du diagnostic du forage de Nabeillan réalisé par Hydro Assistance en novembre 2020

SIEGE SOCIAL Agence BORDEAUX 2 Allée Dache Dise 33 Rue El Alamein 40180 HINX 33400 TALENCE Tél : 05.58.98.55.66 ‐ Fax : 05.58.98.47.72 Tél : 05.56.90.82.41 ‐ Fax : 05.56.90.82.42

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SYNDICAT D'EQUIPEMENT DES COMMUNES DES LANDES

DIAGNOSTIC D'OUVRAGE

Novembre 2020

FORAGE "NABEILLAN" ‐ 40250 SOUPROSSE

Département des Landes

BSS002EBXG (09508X0061/F1)

Examen endoscopique ‐ Diagraphies ‐ Test de pompage

Référence rapport : HA_01‐2021/18

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Table des matières

1 ‐ PRESENTATION DE L'INTERVENTION ...... 1 1.1 ‐ HISTORIQUE DE NOS INTERVENTIONS ...... 2 1.2 ‐ MOTIF D'INTERVENTION ...... 2 1.3 ‐ DATE D'INTERVENTION ...... 2 1.4 ‐ OBJECTIFS ...... 2 1.5 ‐ INVESTIGATIONS REALISEES ...... 2 1.6 ‐ OPERATEURS ...... 3 2 ‐ LOCALISATION DE L'OUVRAGE ...... 4 2.1 ‐ SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 5 2.2 ‐ COORDONNEES ...... 5 3 ‐ PRESENTATION DE L'OUVRAGE ...... 6 3.1 ‐ IDENTIFICATION ...... 7 3.2 ‐ PHOTOGRAPHIES DU SITE ...... 7 3.3 ‐ ORIGINE DES MESURES ...... 7 3.4 ‐ DONNEES HYDROGEOLOGIQUES ...... 7 4 ‐ COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE ...... 8 4.1 ‐ COUPE TECHNIQUE ...... 9 4.1.1 D'après les documents existants ...... 9 4.1.2 D'après les investigations ...... 9 4.2 ‐ COUPE GEOLOGIQUE ...... 10 5 ‐ EQUIPEMENTS D'EXPLOITATION ...... 11 5.1 ‐ POMPE ...... 12 5.2 ‐ COLONNE D'EXHAURE ...... 12 6 ‐ JOURNAL DES TRAVAUX ...... 13 7 ‐ EXAMEN ENDOSCOPIQUE ...... 15 7.1 ‐ CHAMBRE DE POMPAGE ...... 16 7.2 ‐ COLONNE CAPTANTE ...... 16 8 ‐ DIAGRAPHIES ...... 18 8.1 ‐ DIAGRAPHIES DE PRODUCTION ...... 19 8.1.1 Diagraphies de production naturelle ...... 19 8.1.2 Diagraphies de production en pompage ...... 19 8.2 ‐ CONTROLE DE CIMENTATION (MESURE CBL/VDL) ...... 20 8.2.1 Principe de la mesure ...... 20 8.2.2 Paramètres d'acquisition ...... 21 8.2.3 Contrôle de la mesure et du centrage de la sonde ...... 21 8.2.4 Interprétation des résultats ...... 21 9 ‐ TEST DE POMPAGE ...... 22 9.1 ‐ PRODUCTIVITE ...... 23 9.1.1 Pompage de novembre 2020 ...... 23 9.1.2 Test de pompage par paliers de 2015 ...... 23 9.1.3 Evolution de la productivité ...... 24 9.2 ‐ QUALITE DES EAUX PRODUITES ...... 24 10 ‐ BILAN ...... 25 10.1 ‐ ETAT STRUCTUREL ...... 26 10.2 ‐ FONCTIONNEMENT HYDRODYNAMIQUE ‐ PRODUCTIVITE ‐ QUALITE DES EAUX ...... 26 11 ‐ PRECONISATIONS ...... 27

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Table des annexes

PRESENTATION DU SITE COUPE TECHNIQUE DE L’OUVRAGE EQUIPEMENTS D'EXPLOITATION DIAGRAPHIES DE PRODUCTION CONTROLE DE CIMENTATION (MESURE CBL/VDL) TEST DE POMPAGE SUIVI DU POMPAGE PAR PALIERS EVOLUTION DE LA PRODUCTIVITE RESULTATS ANALYTIQUES DES PRELEVEMENTS EXAMEN ENDOSCOPIQUE

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1 ‐ PRESENTATION DE L'INTERVENTION

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1.1 ‐ Historique de nos interventions

. Novembre 2015 : diagnostic de l'ouvrage (Réf. rapport HA_12‐2015/04)

1.2 ‐ Motif d'intervention

DIAGNOSTIC DE L'OUVRAGE

Le diagnostic de cet ouvrage avait pour objectif principal de déceler l'origine des problèmes de qualité d'eau constatés sur cette ressource (production d'eau ferrugineuse).

1.3 ‐ Date d'intervention

17 NOVEMBRE 2020

1.4 ‐ Objectifs

. contrôle visuel du vieillissement et de l'état mécanique des équipements . contrôle de la cimentation annulaire des équipements de la chambre de pompage . caractérisation du fonctionnement hydrodynamique de l'ouvrage . rendement de l'ouvrage . qualité des eaux produites et recherche de l'origine des eaux ferrugineuses

1.5 ‐ Investigations réalisées

. Examens endoscopiques (caméra télévisée numérique couleur multiplexée à tête orientable à visées axiale et radiale) Réalisé sans pompage : de 0.00 à 93.80 mètres Réalisé en pompage : de 48.80 à 93.80 mètres (Q = 80 m3/h)

. Pompage Pompe immergée : diamètre 8" Installée à : 46 m/repère Débit pompé : 80.0 m3/h Durée de pompage : 2.5 heures

. Prélèvements sélectifs Points de prélèvements : exhaure (Q = 80 m3/h) 60, 75 et 80 mètres

. Diagraphies de production Diagraphies de production naturelle Température, conductivité, flux : de 29.00 à 91.90 mètres Diagraphies de production en pompage Température, conductivité, flux : de 46.00 à 93.40 mètres (Q = 80 m3/h)

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. Contrôle de cimentation Mesure CBL/VDL : de 27.00 à 51.80 mètres

1.6 ‐ Opérateurs

Christophe FATA Frank LARRERE

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2 ‐ LOCALISATION DE L'OUVRAGE

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2.1 ‐ Situation géographique

Département : Landes (40) Commune : Souprosse Localisation : lieu‐dit "Nabeillan", chemin de "Nabaillan"

Référence cadastrale : section B ‐ parcelle 313

2.2 ‐ Coordonnées

Système de référence : Lambert 93 (en mètres)

X = 399 969 Y = 6306 901 Z = + 52.5 m (précision EPD)

Cartes IGN : 1442SB ‐ Tartas/Pontonx‐sur‐l'Adour Cartes IGN : 1542SB ‐ Mont‐de‐Marsan/Saint‐Sever

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3 ‐ PRESENTATION DE L'OUVRAGE

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3.1 ‐ Identification

Indice BRGM : BSS002EBXG (09508X0061/F1) Dénomination : forage "Nabeillan" Date de création : janvier 1999 (entreprise FORADOUR) Profondeur théorique : 95 mètres Utilisation : A.E.P.

3.2 ‐ Photographies du site

3.3 ‐ Origine des mesures

Repère : bride en acier DN300 Position : + 0.34 m/sol

3.4 ‐ Données hydrogéologiques

Aquifère capté : calcaires du Miocène

Débit d'exploitation : 80 m3/h

Niveau statique : ‐ 26.48 m/repère (à 11h55)

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4 ‐ COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE

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4.1 ‐ Coupe technique

4.1.1 D'après les documents existants La coupe décrite ci‐dessous a été établie d'après les données figurant dans la BSS (InfoTerre). Le repère se situe au niveau du terrain naturel.

. La foration

‐ de 0.00 à 20.00 m : diamètre 26" ‐ de 20.00 à 60.00 m : diamètre 17"1/2 ‐ de 60.00 à 95.00 m : diamètre 8"1/2 (reconnaissance), alésé en diamètre inconnu

. Les équipements

‐ de 0.00 à 20.00 m : tube de soutènement en acier, diamètre 20" (508.0 mm), espace annulaire cimenté ‐ de 0.00 à 60.00 m : tube en acier API, diamètre 13"3/8 (339.7 mm), espace annulaire cimenté ‐ de 53.00 à 54.00 m : tube d'extension en acier inoxydable 304L, diamètre 8"5/8 (219.1 mm), espace annulaire gravillonné (granulométrie 1x2.5 mm) ‐ de 54.00 à 60.00 m : tube porte‐crépine en acier inoxydable 304L, diamètre 6"5/8 (168.3 mm), espace annulaire gravillonné (granulométrie 1x2.5 mm) ‐ de 60.00 à 92.00 m : crépines en acier inoxydable, de type Johnson, ouverture 0.75 mm, diamètre 6"5/8 (168.3 mm), espace annulaire gravillonné (granulométrie 1x2.5 mm) ‐ de 92.00 à 95.00 m : tube de décantation en acier inoxydable, diamètre 6"5/8 (168.3 mm), espace annulaire gravillonné (granulométrie 1x2.5 mm), avec fond conique

4.1.2 D'après les investigations La coupe décrite ci‐dessous a été établie d'après l'examen endoscopique. Le repère se situe au niveau de la bride de tête en acier DN300, située à +0.34 m/sol.

‐ de 0.00 à 53.80 m : tube en acier, diamètre 13"3/8 (diamètre interne 315 mm), espace annulaire cimenté ‐ de 53.80 à 55.00 m : tube porte‐crépine en acier inoxydable, diamètre 8"5/8, espace annulaire vide ‐ de 55.00 à 61.20 m : tube porte‐crépine en acier inoxydable, diamètre 6"5/8, espace annulaire partiellement gravillonné ("top" massif filtrant à 58.10 mètres) ‐ de 61.20 à 92.90 m : crépines en acier inoxydable, de type fil enroulé, diamètre 6"5/8, espace annulaire gravillonné ‐ de 92.90 à 93.80 m : tube de décantation en acier inoxydable, diamètre 6"5/8, espace annulaire gravillonné ‐ à 93.80 m : fond de l'ouvrage, occupé par des dépôts

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4.2 ‐ Coupe géologique

La coupe litho‐stratigraphique décrite ci‐dessous a été établie d'après les données existantes (BSS ‐ InfoTerre).

Profondeurs (m) Lithologie Stratigraphie 0 ‐ 2 terre végétale argileuse 2 ‐ 4 argile sableuse 4 ‐ 9 sable et graviers Quaternaire 9 ‐ 11 argile grise 11 ‐ 16 argile noire, débris végétaux, bois 16 ‐ 25 argile grise 25 ‐ 34 sable grossier et petits graviers Burdigalien 34 ‐ 50 graviers très grossiers et sable 50 ‐ 56 calcaire marneux, coquillier 56 ‐ 77 calcaire coquillier Aquitanien

77 ‐ 78 passage marneux, marron à noir Miocène inf. 78 ‐ 91 calcaire coquillier gris Chattien 91 ‐ 96 argile jaune (Oligocène supérieur)

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5 ‐ EQUIPEMENTS D'EXPLOITATION

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Débit d'exploitation actuel : 80 m3/h

Débit d'exploitation antérieur : 100 m3/h (en 2015)

5.1 ‐ Pompe

Marque : PLEUGER Type : PN84‐4A + M6‐600 (moteur 28 kW) Diamètre : 8" NPSH* :  5.20 mètres (à Q = 80 m3/h) Position : 49.33 mètres (sommet de la pompe) 51.13 mètres (base de la pompe) Arrêtée le : 17/11/2020, à 08h30 Démontée le : 17/11/2020, à 09h35 Remise en place le : 17/11/2020, à 17h00 * NPSH (Net Positive Suction Head) : charge nette requise à l'aspiration

5.2 ‐ Colonne d'exhaure

Nature : acier inoxydable Type de connexion : raccords rapides HA/R2 (2 joncs/3 joints) Diamètre : 6"5/8 (DN150) Connexion pompe : bride DN125 Connexion refoulement : bride DN150

Tubes guide‐sonde (x 1) : PVC Ø 32 mm ‐ Lgr 49.33 ml

Détails des équipements d'exploitation :

N° Longueur (m) Profondeur (m/rep) Observations manche de tête : 1 1.00 0 ‐ 1.00 bride usinée DN300 ‐ bride DN150 2 4.03 1.00 ‐ 5.03 bride DN150 ‐ raccord HA/R2 6"5/8 3 6.10 5.03 ‐ 11.13 ‐ 4 6.10 11.13 ‐ 17.23 ‐ 5 6.10 17.23 ‐ 23.33 ‐ 6 6.10 23.33 ‐ 29.43 ‐ 7 6.10 29.43 ‐ 35.53 ‐ 8 6.10 35.53 ‐ 41.63 ‐ 9 6.10 41.63 ‐ 47.73 ‐ manchette de pompe, réduction à la base : 10 1.60 47.73 ‐ 49.33 raccord HA/R2 6"5/8 ‐ bride DN125 11 1.80 49.33 ‐ 51.13 pompe

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6 ‐ JOURNAL DES TRAVAUX

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Date Heures Opérations

07h45 Arrivée sur site ‐ Mise en place du matériel 09h00 ‐ 09h35 Extraction des équipements (colonne d'exhaure, pompe) 10h00 Examen endoscopique en régime statique 10h30 Diagraphies de production naturelle (température, conductivité, flux) Contrôle de la cimentation annulaire des équipements de la chambre de 11h00 pompage (mesure CBL/VDL) 11h20 Mise en place d'une pompe de test 8" à 46 mètres 11h58 Début du pompage au débit moyen de 80.0 m3/h 12h05 Examen endoscopique en régime dynamique 17/11/2020 13h15 Diagraphies de production en pompage (température, conductivité, flux) 13h20 Prélèvement d'un échantillon des eaux d'exhaure, à des fins d'analyses 13h45 Prélèvement sélectif d'un échantillon d'eau à 80 mètres de profondeur 14h00 Prélèvement sélectif d'un échantillon d'eau à 75 mètres de profondeur 14h15 Prélèvement sélectif d'un échantillon d'eau à 60 mètres de profondeur 14h25 Arrêt du pompage 14h50 Retrait de la pompe de test 15h30 ‐ 16h30 Remise en place des équipements d'exploitation 16h30 Repli du matériel 17h00 Départ du site

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7 ‐ EXAMEN ENDOSCOPIQUE

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7.1 ‐ Chambre de pompage

‐ de 0.00 à 26.70 m : la partie émergée du tubage est marquée par une corrosion généralisée de l'acier, accompagnée de prémices d'exfoliation. Des zones d'exfoliation, qui se présentent sous la forme d'un décollement des feuillets superficiels, ont en effet été observées ponctuellement à 2.60, 7.80 et 13 mètres, ainsi qu'en dessous de 19 mètres sur une génératrice. Ce phénomène s'étend progressivement à l'ensemble du tubage à partir de 22 mètres. L'élément tubé situé en dessous de 24.70 mètres apparaît encroûté, accompagné de nodules indurés épars.

‐ de 26.70 à 47.30 m : les parois immergées sont recouvertes d'une fine croûte de dépôts homogène blanchâtre, vraisemblablement carbonatée. Des traces d'exfoliation de l'acier sous‐jacent ont été observées vers 45.40 mètres.

‐ de 47.30 à 53.80 m : le dernier élément tubé présente une allure tachetée noirâtre et blanchâtre jusqu'à 48 mètres. Au‐delà de cette profondeur, le tube présente un aspect général satisfaisant, simplement recouvert d'une pellicule noirâtre. En dessous de 50.60 mètres (aspiration de la pompe), les parois s'éclaircissent (fine pellicule grisâtre). En corrélation avec l'anomalie relevée sur les diagraphies de production naturelle, une perforation est présumée sur la soudure longitudinale du tube à 51.70 mètres, néanmoins sans certitude (à vérifier lors d'une inspection plus approfondie).

7.2 ‐ Colonne captante

‐ à 53.80 m : le sommet de la colonne captante ‐ matérialisé par un raccord de libération "tourne à gauche" ‐ a été atteint à cette cote, légèrement excentré.

‐ de 53.80 à 61.20 m : le porte‐crépine ‐ en acier inoxydable ‐ est en parfait état, très propre. Une réduction de diamètre 8"5/8x6"5/8 est présente à 55.00 mètres, l'élément de de diamètre 8"5/8 situé au sommet des équipements étant équipé de centreurs externes.

‐ de 61.20 à 92.90 m : les crépines ‐ de type fil enroulé, en acier inoxydable ‐ sont en bon état structurel. On notera la présence singulière de dépôts filandreux blanchâtres au sommet des crépines jusqu'à 62 mètres, notamment sur les 20 premiers centimètres (assimilables à des dépôts bactériens). De grosses concrétions pulvérulentes se sont également agglomérées au sommet des crépines, ainsi qu'à 62 mètres (concrétion qui s'est désagrégée au passage de la caméra). La présence du massif filtrant à l'extrados a été constatée dès les premières ouvertures. En dessous de 80 mètres, des dépôts blanchâtres (d'aspect sablo‐carbonaté) reposent sur le fil enroulé, réduisant quelque peu la section de passage des arrivées d'eau. Au‐delà de 86 mètres, ces dépôts augmentent et obstruent partiellement les ouvertures. La colonne d'eau dynamique devient turbide à partir de 91.50 mètres, en raison de l'absence d'arrivées d'eau. Les dépôts augmentent sensiblement au droit de cette partie basse crépinée, non productive.

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‐ de 92.90 à 93.80 m : le tube de décantation est dégagé sur 0.90 mètre. La colonne d'eau se trouble et témoigne de la présence d'acide stagnant au fond de l'ouvrage (résidu de traitements chimiques antérieurs, déjà présent en 2015).

‐ à 93.80 m : la base de l'ouvrage a été atteinte à cette cote.

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8 ‐ DIAGRAPHIES

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8.1 ‐ Diagraphies de production

8.1.1 Diagraphies de production naturelle Au regard de la problématique rencontrée (production récente et soudaine d'eau ferrugineuse, avec suspicion de désordres au sein de l'ouvrage), il a été décidé de réaliser une première série de diagraphies "au repos de l'ouvrage". Bien que ce temps de repos ait été relativement court (mesure effectuée 2 heures après l'arrêt de la pompe d'exploitation et 1 heure après le retrait des équipements), il en ressort une anomalie suspecte à 52 mètres de profondeur, vers la base de la chambre de pompage, qui pourrait correspondre à des entrées d'eau parasites plus froides et plus minéralisées.

Les caractéristiques moyennes de la colonne d'eau sont les suivantes :

 au début des mesures, à 29.00 mètres : . température : 15.0°C . conductivité : 339 µS/cm (corrigée à 25°C)

 à la base des mesures, à 91.50 mètres : . température : 15.4°C . conductivité : 491 µS/cm (corrigée à 25°C)

8.1.2 Diagraphies de production en pompage Elles ont été réalisées au débit moyen de 80 m3/h, 1h15 après le début du pompage.

. Profils physico-chimiques Trois zones de production se démarquent sur les profils de température et de conductivité : o du sommet des crépines à 75 mètres : zone de faible production, o entre 75 et 76.50 mètres : zone de production principale, très localisée (niveau calcaire vraisemblablement karstifié), qui restitue des eaux légèrement plus minéralisées que les eaux sous‐jacentes, o de 76.50 à 90.50 mètres : zone de production secondaire. La conductivité augmente brutalement en dessous de 90.50 mètres, profondeur correspondant à la base des arrivées d'eau.

Un contraste de température (arrivée d'eau froide) enregistrée au sommet de la colonne captante présume également une production via l'espace annulaire du tube porte‐crépine, partiellement gravillonné, toutefois quantitativement négligeable (non mesurable au micromoulinet).

La minéralisation des eaux produites est faible, avec une conductivité globale ‐ à l'exhaure ‐ de l'ordre de 340 µS/cm (corrigée à 25°C).

Après renouvellement d'un volume d'eau de 100 m3, le forage produit une eau dont les caractéristiques physico‐chimiques sont les suivantes :

 au début des mesures, à 46.00 mètres : . température : 14.7°C . conductivité : 336 µS/cm (corrigée à 25°C)

 à la base des mesures, à 91.90 mètres : . température : 15.4°C . conductivité : 537 µS/cm (corrigée à 25°C)

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. Mesures de flux (micromoulinet)

La dépression de 12.18 mètres produite par plus d'une heure de pompage a permis de répartir la distribution des arrivées d'eau de la manière suivante :

 6.2% du débit sont produits entre 61.20 et 65.20 mètres ‐ calcaires coquilliers,  8.8% du débit sont produits entre 67.50 et 71.00mètres ‐ calcaires coquilliers,  50.0% du débit sont produits entre 75.20 et 76.20 mètres ‐ base des calcaires coquilliers (surmontant un horizon marneux),  13.8% du débit sont produits entre 80.00 et 86.00 mètres ‐ calcaires gris coquilliers,  21.2% du débit sont produits entre 86.00 et 90.50 mètres ‐ calcaires gris coquilliers.

8.2 ‐ Contrôle de cimentation (mesure CBL/VDL)

S'agissant d'une mesure acoustique, celle‐ci a été réalisée au droit de la partie immergée des équipements de diamètre 13"3/8, à savoir de 27.00 à 51.80 mètres de profondeur.

8.2.1 Principe de la mesure L'objectif de la mesure CBL/VDL est d'évaluer le degré d'isolation des réservoirs aquifères captés vis‐à‐vis des niveaux sus‐jacents situés en position plus superficielle, potentiellement producteurs et plus vulnérables à la pollution.

Le principe de mesure de la qualité d'une cimentation consiste en l'émission d'une pulsation acoustique générée par un émetteur, qui sera réceptionnée par deux récepteurs ‐ récepteurs CBL (RX1) et VDL (RX2), positionnés respectivement à 3Ft (91 cm) et 5Ft (152 cm) de distance de l'émetteur ‐ après avoir été modifiée par les vitesses de propagation des signaux au sein des différents milieux traversés, à savoir : . le fluide (eau, boue, gel...) compris entre la sonde et le tubage métallique, . le tubage métallique (acier ou acier inoxydable), fonction de son état et de sa nature, . la gangue de ciment présente à l'extrados du tubage métallique, . la formation géologique encaissante.

La mesure CBL/VDL permet d'enregistrer les paramètres suivants : . le temps de transit "TT_A" (en µs), qui correspond au temps de trajet de l'onde acoustique entre la sonde et les tubes de la chambre de pompage, et qui permet de contrôler les éventuels phénomènes de "bruits de fond" liés à l'excentration et aux mouvements de la sonde dans le tubage. Cette mesure permet de contrôler la fiabilité de la mesure d'amplitude, . l'amplitude du signal enregistré "AMP3" (en mV), qui constitue la mesure CBL proprement dite, exprime la résonance du tubage. L'amplitude du signal de résonance enregistré traduit l'état de cohésion entre les tubes constituant la chambre de pompage et la gangue de ciment annulaire située à l'extrados. Une faible amplitude traduira une faible résonance et donc une meilleure adhérence entre le tubage et la gangue de ciment, . l'enregistrement du spectre sismique "FW 5Ft" (en µs), qui constitue la mesure VDL proprement dite, donne des informations sur la qualité du lien entre le tubage, la gangue de ciment et la formation géologique encaissante. Cette mesure permet notamment de mettre en évidence d'éventuels espaces micro‐annulaires de part‐et‐d'autre de la gangue de ciment (mauvaise adhérence avec le tubage et/ou les formations géologiques), via lesquels l'eau peut potentiellement circuler librement et transiter vers les formations aquifères captées.

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8.2.2 Paramètres d'acquisition

RX1 ‐ Gain 9 dB

RX2 ‐ Gain 15 dB

Gate start 348 µs

Gate width 25 µs

Vitesse de logging 5.7 m/mn

8.2.3 Contrôle de la mesure et du centrage de la sonde La limite basse du profil du temps de transit enregistré, dont la valeur est de l'ordre de 350 à 365 µs (selon les épaisseurs des tubes), témoigne des bonnes conditions de centrage de la sonde de mesure.

Des sauts de cycles (variations brutales du temps de transit, plus ou moins élevées) altèrent le profil enregistré, notamment entre 36 et 42 mètres. Ce phénomène, qui se produit en présence de basses amplitudes de résonance, reflèterait toutefois (au droit de cette zone) la liaison parfaite de la gangue de ciment annulaire avec le tubage (forte atténuation de l'effet de résonance qui limite les possibilités de mesures de l'amplitude du signal).

8.2.4 Interprétation des résultats La mesure VDL reflète essentiellement des ondes de formations (ondes casing très peu marquées voire dissimulées, tel qu'entre 36 et 46 mètres), ce qui témoigne d'un bon couplage tubage/ciment/formations. Cette mesure met également en évidence les deux raccords entre tubes, positionnés à 34.80 et 47.20 mètres, qui génèrent une diffraction du signal sous forme de chevrons.

La mesure CBL révèle la présence d'une gangue de ciment quelque peu hétérogène mais de bonne cohésion avec les équipements de la chambre de pompage, caractérisée par des valeurs de résonance globalement peu élevées :  de 27 à 31 m : cohésion tubage/ciment de qualité hétérogène*, bonne à médiocre (amplitudes oscillant entre 5 et 20 mV). La mesure VDL correspondante ne met toutefois pas en évidence d'ondes casing marquées et irait en faveur d'une bonne cohésion du tubage en acier avec la gangue de ciment,  de 31 à 36 m : cohésion tubage/ciment de très bonne qualité (amplitudes < 6 mV),  de 36 à 42.50 m : cohésion tubage/ciment de bonne qualité (amplitude  10 mV),  de 42.50 à 47 m : cohésion tubage/ciment de qualité correcte (amplitudes de 10 à 15 mV),  de 47 à 51.50 m : cohésion tubage/ciment de bonne qualité (amplitude  10 mV). A noter que la valeur de "free pipe", référence pour laquelle le tube résonne librement, est de l'ordre de 42 mV pour un diamètre de 13"3/8 (valeur extrapolée, non spécifiée par le constructeur dans cette gamme de diamètre de tube). * Notons que la mesure CBL obtenue entre 27 et 36 mètres diffère de celle obtenue en 2015, où la résonance actuelle du tubage (qui reflète la cohésion et la compacité de la gangue de ciment annulaire située à l'extrados) paraît plus hétérogène. La qualité de la cimentation annulaire ne semble pas préjudiciable à ce stade, mais cette zone sera à recontrôler ultérieurement.

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9 ‐ TEST DE POMPAGE

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9.1 ‐ Productivité

9.1.1 Pompage de novembre 2020 Un pompage de 2h30 a été réalisé le 17/11/2020, afin d'effectuer l'examen endoscopique et les diagraphies de production en régime dynamique. A cette occasion, un suivi des paramètres hydrodynamiques a également été effectué, afin d'apprécier l'évolution de la productivité de l'ouvrage.

Le niveau statique de référence retenu pour calculer les rabattements correspond au niveau piézométrique mesuré au début du pompage, à savoir 26.48 mètres sous le repère (pris à +0.34 m/sol).

Le pompage donne les résultats suivants :

Durée de Débit Niveau dynamique Rabattement  spécifique Débit spécifique pompage (m3/h) (m/repère)  (m) (m/m3/h) (m3/h/m) 1h 80.0 ‐ 38.59 12.11 0.151 6.60 2h 79.8 ‐ 38.94* 12.46 0.156 6.40

* Niveau supposé influencé par le démarrage du pompage dans le forage agricole voisin (rabattement supplémentaire brutal de +0.10 m).

La productivité de l'ouvrage est satisfaisante, avec un débit spécifique (à 1 heure) égal à 6.60 m3/h par mètre de rabattement au débit de 80.0 m3/h.

9.1.2 Test de pompage par paliers de 2015 Un essai de puits, constitué de 3 paliers enchaînés de 1 heure chacun, avait été effectué le 09/11/2015. Le niveau statique de référence retenu pour calculer les rabattements correspondait au niveau piézométrique mesuré au début du test de pompage, soit 26.77 mètres sous le repère (pris à +0.34 m/sol).

Le pompage par paliers donnait les résultats suivants (à 1 heure) :

Débits Niveaux dynamiques Rabattements  spécifiques Débits spécifiques Parts estimées (m3/h) (m/repère)  (m) (m/m3/h) (m3/h/m) CQ²* (%) 30.8 ‐ 39.83 3.06 0.099 10.06 20.9 60.3 ‐ 33.94 7.17 0.119 8.41 34.1 88.6 ‐ 39.00 12.23 0.138 7.24 43.2

* CQ² = pertes de charge quadratiques (liées aux équipements)

De ces données, il ressortait l'équation de la courbe caractéristique suivante :

 (à 1 heure) = 0.07842 x Q + 6.72420.10‐4 x Q²

Dans la gamme des débits testés, les pertes de charge quadratiques dans l'ouvrage étaient quelque peu élevées au regard des pertes de charges linéaires. Au débit maximum pompé de 88.6 m3/h, elles représentaient environ 5.28 mètres de rabattement, soit 43% des pertes de charge totales.

La productivité de l'ouvrage était néanmoins satisfaisante, avec un débit spécifique (à 1 heure) égal à 7.24 m3/h par mètre de rabattement au débit moyen de 88.6 m3/h. Celui‐ci était du même ordre de grandeur que le débit spécifique initial en 1999, témoignant de la stabilité de la productivité de l'ouvrage au cours des 16 années d'exploitation.

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9.1.3 Evolution de la productivité Afin de quantifier l'évolution du débit spécifique de l'ouvrage, nous intègrerons le débit testé en 2020 dans l'équation du rabattement établie en 2015 (à 1 heure de pompage) :

Rabattements  spécifiques Débits spécifiques Débit  (m) (m/m3/h) (m3/h/m) (m3/h) 2015 2020 2015 2020 2015 2020 (calculé) (réel) (calculé) (réel) (calculé) (réel) 80.0 10.58 12.11 0.132 0.151 7.56 6.61

La comparaison des résultats actuels avec ceux obtenus en 2015 témoigne ainsi d'une légère diminution du débit spécifique moyen du forage. Cette baisse de productivité, quantifiée au débit d'exploitation actuel de 80 m3/h, est de l'ordre de ‐12.7% et se traduit par un rabattement majoré de 0.53 mètre (écart de rabattement spécifique de +0.019 m/m3/h).

9.2 ‐ Qualité des eaux produites

Des prélèvements d'échantillon d'eau ont été effectués en pompage au débit de 80 m3/h (débit d'exploitation), à l'exhaure ainsi qu'à 3 profondeurs distinctes, à des fins d'analyses en fer et manganèse. Le volume d'eau préalablement renouvelé était de plus de 100 m3.

Les résultats ont été synthétisés dans le tableau ci‐dessous :

Points de Cond. à 25°C Turbidité Fer total Fer dissous Manganèse pH prélèvement (µS/cm) (NFU) (µg/l) (µg/l) (µg/l) Exhaure 7.9 305 1.1 384 359 22.2 60 m 7.9 299 < 0.5 183 91.8 16.6 75 m 8.0 320 < 0.5 51.7 22.1 10.8 80 m 8.0 290 3.9 516 20.5 22.5

Les résultats analytiques des prélèvements témoignent notamment :  d'une teneur élevée en Fer total couplée à un pic de turbidité à 80 mètres de profondeur, liée à une remobilisation de dépôts ferro‐manganiques au droit des niveaux inférieurs captés sous l'effet du pompage (teneur en Fer dissous correspondante très faible),  d'une teneur en Fer dissous relativement faible au droit de la moitié inférieure crépinée (de l'ordre de 20 µg/l), représentative de l'aquifère capté,  d'une teneur en Fer dissous (et Fer total) qui augmente au sommet des crépines, mais qui reste inférieure à la référence de qualité*, provenant soit des niveaux producteurs hauts (au‐dessus de 75 mètres) ou bien du pied de tube de la chambre de pompage. Un prélèvement sélectif intermédiaire vers 66 mètres aurait permis de statuer sur sa provenance,  d'une teneur en Fer dissous qui augmente sensiblement à l'exhaure (1.8 fois la référence de qualité*). Ces eaux ferrugineuses transiteraient via l'espace annulaire partiellement gravillonné du tube porte‐crépine (depuis le sabot des tubes en acier API, occulté par le tube porte‐crépine) et/ou proviendraient de la partie basse de la chambre (qui serait alors perforée),  d'une teneur en manganèse relativement faible, bien inférieure à la référence de qualité*. * Référence de qualité fixée à 200 µg/l pour le Fer et 50 µg/l pour le Manganèse (pour des eaux destinées à la consommation humaine).

Le rapport complet du laboratoire figure en annexe.

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10 ‐ BILAN

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10.1 ‐ Etat structurel

Les équipements de la chambre de pompage ‐ tubes en acier API, de diamètre 13"3/8 ‐ sont altérés par une corrosion et une exfoliation des parois en partie émergée ainsi qu'au droit de la zone de rabattement. Les parois immergées sont quant à elles recouvertes d'une couche de dépôts carbonatés jusqu'à la position de la pompe (située vers 49 mètres). Les équipements de la colonne captante ‐ en acier inoxydable, de diamètre 6"5/8 ‐ sont relativement propres. Des dépôts (sablo‐carbonatés) obstruent toutefois partiellement les ouvertures des crépines ‐ de type fil enroulé ‐ en partie basse, au droit des calcaires gris coquilliers. On notera également la présence de dépôts filandreux blanchâtres au sommet des crépines. Le massif filtrant a été visualisé sur toute la hauteur crépinée, mais n'est que partiellement présent à l'extrados du tube porte‐crépine (3 mètres de recharge de graviers uniquement). Le tube de décantation est dégagé sur 0.90 mètre, soit à hauteur de 30%. La base de l'ouvrage a été observée à 93.80 mètres sous le repère*, à savoir à la même cote que celle atteinte en 2015 (pas de dépôts supplémentaires accumulés en 5 ans).

La mesure CBL/VDL atteste globalement de la bonne qualité de la cimentation annulaire à l'extrados des équipements de la chambre de pompage, tout du moins en partie immergée jusqu'à 51.50 mètres (base de la mesure).

10.2 ‐ Fonctionnement hydrodynamique ‐ Productivité ‐ Qualité des eaux

Les diagraphies de production naturelle ont mis en évidence une anomalie suspecte à 52 mètres de profondeur, vers la base de la chambre de pompage, qui pourrait correspondre à des entrées d'eau parasites plus froides et plus minéralisées. Les diagraphies de production effectuées au débit de 80 m3/h (équivalent au débit d'exploitation actuel) révèlent que 60% de la surface crépinée est productive, avec notamment 50% du débit produits entre 75.20 et 76.20 mètres de profondeur, via un niveau calcaire très localisé (surmontant un horizon marneux) vraisemblablement karstifié.

Les eaux produites sont peu minéralisées, avec un pH proche de la neutralité (légèrement basique), mais quelque peu turbides et ferrugineuses (teneur en Fer supérieure à la référence de qualité à l'exhaure). D'après les prélèvements sélectifs effectués, en corrélation avec l'inspection vidéo et les diagraphies de production, il est probable que les eaux ferrugineuses proviennent de la base des équipements de la chambre de pompage (entrées d'eau parasites présumées vers 52 mètres et suspicion d'une production via l'espace annulaire du tube porte‐crépine depuis le pied de tube de la chambre pompage). Cette hypothèse s'appuie également sur les analyses antérieures effectuées en 2015 (où la teneur en fer dans les eaux d'exhaure était moindre, de l'ordre de 210 µg/l) et sur les analyses effectuées à l'origine en 1999 (teneur en fer dans les eaux d'exhaure de l'ordre de 63 µg/l). La teneur en fer dans les eaux d'exhaure avait été attribuée en 2015 aux niveaux producteurs hauts (au droit de la moitié supérieure crépinée), mais son évolution rapide depuis 2018 présume une origine autre que l'aquifère capté (supposée provenir de niveaux moins profonds, probablement des formations gravelo‐sableuses du Burdigalien surmontant les formations calcaires).

Concernant la productivité de l'ouvrage, dans les conditions hydrauliques de pompage du 17/11/2020, celle‐ci reste satisfaisante, avec un débit spécifique (à 1 heure) égal à 6.60 m3/h par mètre de rabattement au débit de 80.0 m3/h. Une légère baisse de productivité a été constatée depuis 2015, néanmoins pondérée, de l'ordre de ‐13%.

* Repère pris au niveau de la bride en acier DN300, située à +0.34 m/sol.

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11 ‐ PRECONISATIONS

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Au regard de la problématique rencontrée (production récente et soudaine d'eau ferrugineuse) et des premiers constats effectués, il est préconisé de réaliser les investigations complémentaires suivantes, afin de confirmer les hypothèses émises et envisager un éventuel programme de réhabilitation :  une série de diagraphies de production naturelle [température/conductivité] sur un temps de repos plus prolongé, corrélées à des mesures HEAT PULSE (débitmètre à impulsion thermique pour mesure de très faibles vitesses), afin de localiser et quantifier les intrusions d'eau parasites présumées en partie basse de la chambre de pompage,  des diagraphies de production en pompage [température/conductivité] en descente et en remontée, pour mettre en évidence une éventuelle production via l'espace annulaire du tube porte‐crépine,  des prélèvements sélectifs (en pompage) ciblés en partie basse de la chambre de pompage, au droit du tube porte‐crépine et de la partie haute crépinée.

D'autre part, afin de préserver l'intégrité de l'ouvrage et conserver sa bonne productivité, il conviendrait d'envisager les travaux d'entretien suivants préconisés en 2015 :  le brossage des équipements de la chambre de pompage,  le brossage des crépines couplé à un traitement chimique léger (acidification légère), afin d'éliminer les dépôts obstruant les ouvertures en partie basse des équipements,  le nettoyage sous air‐lift de la base de l'ouvrage afin de dégager les dépôts observés qui, d'après la coupe technique d'origine, occupent le tube de décantation à hauteur de 70%. Ces travaux seront consignés par un examen endoscopique (approfondi en partie basse de la chambre de pompage), ainsi qu'un test de pompage par paliers.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en conformité de la tête de forage où la législation prévoit que le sommet des tubes de la chambre de pompage se situe à 0.50 mètre minimum au‐dessus du sol et qu'ils soient insérés au sein d'une dalle béton, il conviendrait rapidement d'envisager la réalisation de ces travaux de protection pour prévenir tout risque d'infiltrations d'eaux superficielles dans l'ouvrage par le biais de la tête de forage.

Fait à Hinx, le 28 janvier 2021

Rédacteur : Hélène LAFITTE Approbateur : Sébastien DANGOUMAU Ingénieur HYDROGEOLOGUE Gérant

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HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE

ANNEXES

http://www.hydro‐assistance.fr

PRESENTATION DU SITE

HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Présentaon du site

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Adresse : chemin de Nabaillan Réf. cadastrale : secon B ‐ parcelle 313

Vue aérienne

Extrait cadastral

Hydro Assistance Ingénierie Présentaon du site

COUPE TECHNIQUE DE L’OUVRAGE

HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Coupe technique de l'ouvrage (InfoTerre)

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan"

Hydro Assistance Ingénierie Coupe technique

EQUIPEMENTS D'EXPLOITATION

HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Equipements d'exploitaon

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Date d'intervenon : 17/11/2020

Pompe d'exploitaon

Référence Diamètre Débit d'exploitaon Posion PLEUGER 8" 80 m3/h 49.33 mètres (sommet pompe) PN84‐4A + M6‐600 (28 kW) 51.13 mètres (base pompe)

Colonne d'exhaure

Nature des équipements acier inoxydable

Type de connexion raccords rapides HA/R2

Diamètre 6"5/8 (DN150)

Connexion pompe bride DN125

Connexion refoulement bride DN150

Tube guide‐sonde (x1) PVC Ø 32 mm ‐ Lgr 49.33 ml

Hydro Assistance Ingénierie Equipements d'exploitaon

DIAGRAPHIES DE PRODUCTION

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan"

. DIAGRAPHIES DE PRODUCTION NATURELLE ET EN POMPAGE

Conductivité corrigée à 25°C - Pompage au débit moyen de 80 m3/h 17 novembre 2020

. COUPE LITHOLOGIQUE Metres Temp. naturelle Cond. naturelle . COUPE TECHNIQUE SCHEMATIQUE 14(°C) 16 200(µS/cm) 600 Repère des mesures : bride tube 13"3/8 Temp. en pompage Cond. en pompage Débit calc. nat Position du repère : + 0.34 m/sol 14(°C) 16 200(µS/cm) 600 -5(m3/h) 90 Niveau piézométrique : - 26.48 m/repère Débit calc. Q=80 -5(m3/h) 90 Débit interprété -5(m3/h) 90

Terre végétale argileuse -2. -2 Argile sableuse -4. -4 1ère foration - diamètre 26" -6 Sable et Graviers -8

-9. Argile grise -10 -11. -12 Tube de soutènement cimenté - diamètre 20" - acier Argile noire, débris végétaux, -14 bois

-16. -16

-18

Argile grise -20 -20.

-22 2ème foration - diamètre 17"1/2 -24 -25. -26 NS = - 26.48 m -28 Sable grossier et petits graviers -30

-32 Chambre de pompage cimentée - diamètre 13"3/8 - acier API -34. -34

-36

-38 ND = -38.66 m -40

Graviers très grossiers et -42 Sable -44

-46 Pompe de test 8"

-48

-50. -50 Pompe d'exploitation 8"

-52 Calcaire marneux, coquillier -54 -53.8 Tube plein 8"5/8 inox. -55. -56. -56 Tube plein 6"5/8 -58 -58.1 en acier inoxydable

-60 -60.

-61.2 -61.2 -62 . 6.2% -64

-65.2 3ème foration - diamètre ? Calcaire coquillier -66

-67.5 -68 . 8.8% -70 -71. -72

-74

-75.2 Crépines 6"5/8 . 50.0% de type fil enroulé -76 -76.2 en acier inoxydable -77. Marnes (marron à noir) -78. -78

-80 -80.

-82 . 13.8% Calcaire coquillier gris -84 Massif Filtrant 1x2.5 mm -86 -86.

-88 . 21.2%

-90 -90.5 -91. -92 -92.9 Argile jaune -94 -93.8 Tube plein 6"5/8 inox. dépôts -95.9-95.8

CONTROLE DE CIMENTATION (MESURE CBL/VDL)

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan"

. CONTROLE DE CIMENTATION ANNULAIRE (mesure CBL/VDL) . 17 novembre 2020

. COUPE LITHOLOGIQUE Metres FW 5Ft TT_A . COUPE TECHNIQUE SCHEMATIQUE 01.2(ms) 0(µs) 500 Repère des mesures : bride tube 13"3/8 AMP3 Position du repère : + 0.34 m/sol 0(mV) 100 Niveau piézométrique : - 26.48 m/repère TT théorique 0(µs) 500 Free pipe 0(mV) 100 Raccords entre tubes entre Raccords

Terre végétale argileuse

-2. -2

Argile sableuse

-4. -4

1ère foration - diamètre 26" -6 Sable et Graviers

-8

-9.

Argile grise -10

-11.

-12 Tube de soutènement cimenté - diamètre 20" - acier

Argile noire, débris végétaux, bois -14

-16. -16

-18

Argile grise -20 -20.

-22 2ème foration - diamètre 17"1/2

-24

-25.

-26 NS = - 26.48 m

-28 Gangue de ciment Sable grossier et petits gravi- hétérogène ers -30

-32 Chambre de pompage cimentée - Cimentation diamètre 13"3/8 - annulaire acier API de très -34. -34 bonne qualité

-36

-38

Cimentation ND = -39 m (à 80 m3/h) annulaire -40 de bonne qualité

Graviers très grossiers et -42 Sable

-44 Cimentation annulaire de qualité correcte -46

-48 Cimentation annulaire de bonne qualité -50. -50 Pompe d'exploitation 8"

-52

Calcaire marneux, coquillier -54 -53.8 Tube plein 8"5/8 inox. -55. Tube plein 6"5/8 inox. -56. -56

TEST DE POMPAGE

Suivi du pompage par paliers

Forage : Commune : Suivi du test de pompage du 17 novembre 2020 H

Niveau (m/repère) YDRO -40 -39 -38 -37 -36 -35 -34 -33 -32 -31 -30 -29 -28 -27 -26 Hydro Assistance Ingénierie "Nabeillan" 11:50 A Souprosse (40)

11:55 SSISTANCE

12:00

12:05

12:10 I NGENIERIE 12:15

12:20

12:25

12:30

12:35

12:40 Niveau statique= Repère desmesures=

12:45

12:50

12:55

13:00 - 26.48m/repère(à11h55)

13:05 bride enacierDN300=+0.34m/sol de production Heure 13:10 Diagraphies d'eau àl'exhaure

13:15 Prélèvement

13:20

13:25

13:30

13:35 d'eau à80m 13:40 Prélèvement

13:45

13:50 d'eau à75m 13:55 Prélèvement

14:00

14:05 d'eau à60m 14:10 Prélèvement

14:15

14:20

14:25

14:30 Suivi depompage

14:35

0 20 40 60 80 100

Débit (m Débit /h) 3

Evolution de la productivité

HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Evolution de la productiivté de l'ouvrage (à 1 heure)

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Débit d'exploitation actuel : 80 m3/h Repère = bride en acier diamètre DN300 : + 0.34 m/sol Tests de pompage du : 17/11/2020 Niveaux piézométriques : - 26.48 m/repère = - 26.14 m/sol Tests de pompage du : 09/11/2015 Niveaux piézométriques : - 26.77 m/repère = - 26.43 m/sol Tests de pompage du : 11/01/1999 Niveaux piézométriques : - 24.90 m/sol

Débit (m3/h) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5 Courbe caractéristique 2015 4 (1h) = 0.07842 x Q + 6.72420.10-4 x Q2

4.5

5

5.5

6

6.5

7

7.5

8

Rabaement (m) Rabaement 8.5

9

9.5

10

10.5

11

11.5 - 12.7 %

12

12.5 17/11/2020

13 11/01/1999

13.5

14

14.5

15

Hydro Assistance Ingénierie Courbe caractéristique

RESULTATS ANALYTIQUES DES PRELEVEMENTS

1 1 1

Code Client: SYDEC Destinataire SYDEC Client: Fax : SYDEC MBenoîtAUGUIN 40006 MONTDEMARSANCEDEX Fax : 05 58 75 64 29 Mont de Marsan, le 03/12/2020

Rapport d'essai émisle:03/12/2020 SE2011951 Refcde: DOSSIER N° : du 18/11/2020

Date de réception : 18/11/2020 NumDemande: Heure de réception : 10:15 Commune : SOUPROSSE Motif Autosurveillance

N° échantillon : 19963 Date et heure de prélèvement : 17/11/2020 14:30

Méthode de prélèvement Méthodeinconnue Lieudeprélèvement: FORAGENABEILLAN60M

Prélèvement réalisé par LE CLIENT

Paramètresgénéraux PARAMETRES n°Ech: 19963 Ar. 11/01/07 Min. Santé Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères 18/11/2020 NFENISO10523 pH 11:30:00 # 7.9 6.5-9.0 18/11/2020 °C pHmesuréà 11:30:00 17.6 18/11/2020 NFEN27888 S/cm Conductivitéà25°C 11:30:00 # 299 200-1100 18/11/2020 NFENISO7887C mg/lPt Couleur 11:30:00 # 7.8 15 18/11/2020 NFENISO70271 NFU Turbidité 11:30:00 # <0.5 0.5/2 18/11/2020 Qualitatif Odeur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler 18/11/2020 Qualitatif Saveur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler

Page1/6 Site de Mont de Marsan : 1, rue Marcel David - BP 219 1 1 1 11 40004 MONT DE MARSAN cedex Tel : 05 58 06 08 08 Fax : 05 58 06 15 47 Agréé par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Ecologie. [email protected] Portées d’agréments communiquées sur demande 1 1 1

Rapport d'essai émisle:03/12/2020 DOSSIER N° : SE2011951 du 18/11/2020

Métaux:analyseseffectuéessurlesitedeLAGOR n°Ech: 19963

Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères Filtration 17/11/2020 oui Ferdissous 19/11/2020 # NFENISO11885 91.8 g/l Fer 19/11/2020 # NFENISO11885 183 g/l Manganèse 19/11/2020 # NFENISO11885 16.6 g/l

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Rapport d'essai émisle:03/12/2020 DOSSIER N° : SE2011951 du 18/11/2020

Commune : SOUPROSSE Motif Autosurveillance

N° échantillon : 19964 Date et heure de prélèvement : 17/11/2020 14:11

Méthode de prélèvement Méthodeinconnue Lieudeprélèvement: FORAGENABEILLAN75M

Prélèvement réalisé par LE CLIENT

Paramètresgénéraux PARAMETRES n°Ech: 19964 Ar. 11/01/07 Min. Santé Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères 18/11/2020 NFENISO10523 pH 11:30:00 # 8.0 6.5-9.0 18/11/2020 °C pHmesuréà 11:30:00 17.0 18/11/2020 NFEN27888 S/cm Conductivitéà25°C 11:30:00 # 320 200-1100 18/11/2020 NFENISO7887C mg/lPt Couleur 11:30:00 # <5 15 18/11/2020 NFENISO70271 NFU Turbidité 11:30:00 # <0.5 0.5/2 18/11/2020 Qualitatif Odeur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler 18/11/2020 Qualitatif Saveur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler

Métaux:analyseseffectuéessurlesitedeLAGOR n°Ech: 19964

Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères Filtration 17/11/2020 oui Ferdissous 19/11/2020 # NFENISO11885 22.1 g/l Fer 19/11/2020 # NFENISO11885 51.7 g/l Manganèse 19/11/2020 # NFENISO11885 10.8 g/l

Page3/6 Site de Mont de Marsan : 1, rue Marcel David - BP 219 1 1 1 11 40004 MONT DE MARSAN cedex Tel : 05 58 06 08 08 Fax : 05 58 06 15 47 Agréé par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Ecologie. [email protected] Portées d’agréments communiquées sur demande 1 1 1

Rapport d'essai émisle:03/12/2020 DOSSIER N° : SE2011951 du 18/11/2020

Commune : SOUPROSSE Motif Autosurveillance

N° échantillon : 19965 Date et heure de prélèvement : 17/11/2020 13:54

Méthode de prélèvement Méthodeinconnue Lieudeprélèvement: FORAGENABEILLAN80M

Prélèvement réalisé par LE CLIENT

Paramètresgénéraux PARAMETRES n°Ech: 19965 Ar. 11/01/07 Min. Santé Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères 18/11/2020 NFENISO10523 pH 11:30:00 # 8.0 6.5-9.0 18/11/2020 °C pHmesuréà 11:30:00 17.2 18/11/2020 NFEN27888 S/cm Conductivitéà25°C 11:30:00 # 290 200-1100 18/11/2020 NFENISO7887C mg/lPt Couleur 11:30:00 # 28 15 18/11/2020 NFENISO70271 NFU Turbidité 11:30:00 # 3.9 0.5/2 18/11/2020 Qualitatif Odeur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler 18/11/2020 Qualitatif Saveur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler

Métaux:analyseseffectuéessurlesitedeLAGOR n°Ech: 19965

Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères Minéralisation 19/11/2020 Attaqueàl'eaurégale oui (MAM/MO03) Filtration 17/11/2020 oui Ferdissous 20/11/2020 # NFENISO11885 20.5 g/l Fer 20/11/2020 # NFENISO11885 516 g/l Manganèse 23/11/2020 # NFENISO11885 22.5 g/l

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Rapport d'essai émisle:03/12/2020 DOSSIER N° : SE2011951 du 18/11/2020

Commune : SOUPROSSE Motif Autosurveillance

N° échantillon : 19966 Date et heure de prélèvement : 17/11/2020 13:20

Méthode de prélèvement Méthodeinconnue Lieudeprélèvement: FORAGEEXHAURENABEILLAN

Prélèvement réalisé par LE CLIENT

Paramètresgénéraux PARAMETRES n°Ech: 19966 Ar. 11/01/07 Min. Santé Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères 18/11/2020 NFENISO10523 pH 11:30:00 # 7.9 6.5-9.0 18/11/2020 °C pHmesuréà 11:30:00 17.7 18/11/2020 NFEN27888 S/cm Conductivitéà25°C 11:30:00 # 305 200-1100 18/11/2020 NFENISO7887C mg/lPt Couleur 11:30:00 # 19 15 18/11/2020 NFENISO70271 NFU Turbidité 11:30:00 # 1.1 0.5/2 18/11/2020 Qualitatif Odeur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler 18/11/2020 Qualitatif Saveur(qualitatif) 11:30:00 Rienàsignaler

Métaux:analyseseffectuéessurlesitedeLAGOR n°Ech: 19966

Début Paramètres Analyses Accr. Méthode Résultats Unités Critères Filtration 17/11/2020 oui Ferdissous 20/11/2020 # NFENISO11885 359 g/l Fer 20/11/2020 # NFENISO11885 384 g/l Manganèse 20/11/2020 # NFENISO11885 22.2 g/l

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Rapport d'essai émisle:03/12/2020 DOSSIER N° : SE2011951 du 18/11/2020

T.DASTUGUE Technicien, signataire habilité, Chimie des Eaux et Minéraux

Analyseseffectuéesparunlaboratoireagrééparleministèrechargédelasantéetparleministèrechargédel'environnementdanslesconditionsdel'arrêtédu27octobre2011. Lescommentairesetobservationsnetiennentpascomptedesincertitudesdemesureetnesontpasconvertesparl'accréditation. Lesincertitudesdemesuresontdisponiblessurdemande. Lerapportd'essaisneconcernequeleséchantillonssoumisàl'analyse.Ilcomporte6page(s). Ilannuleetremplacetoutrapportpartielémisprécédemment. Lareproductiondecerapportd'essain'estautoriséequesoussaformeintégrale. L'accréditationduCOFRACattestedelacompétencedulaboratoirepourlesseulsessaiscouvertsparl'accréditationquisontidentifiésparlesymbole#

Page6/6 Site de Mont de Marsan : 1, rue Marcel David - BP 219 1 1 1 11 40004 MONT DE MARSAN cedex Tel : 05 58 06 08 08 Fax : 05 58 06 15 47 Agréé par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Ecologie. [email protected] Portées d’agréments communiquées sur demande Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan"

. PRELEVEMENTS SELECTIFS D'ECHANTILLONS D'EAU : Résultats analytiques

Conductivité corrigée à 25°C - Pompage au débit moyen de 80 m3/h 17 novembre 2020

. COUPE LITHOLOGIQUE Metres Conductivité Fer total Manganèse . COUPE TECHNIQUE SCHEMATIQUE 200(µS/cm) 600 0(µg/l) 600 060(µg/l) Repère des mesures : bride tube 13"3/8 pH Fer dissous Réf. Qualité Mn Position du repère : + 0.34 m/sol 790(µg/l) 600 060(µg/l) Niveau piézométrique : - 26.48 m/repère Turbidité Réf. qualité Fe 04(NFU) 0(µg/l) 600

Terre végétale argileuse -2. -2 Argile sableuse -4. -4 1ère foration - diamètre 26" -6 Sable et Graviers -8

-9. Argile grise -10 -11. -12 Tube de soutènement cimenté - diamètre 20" - acier Argile noire, débris végétaux, -14 bois

-16. -16

-18

Argile grise -20 -20.

-22 2ème foration - diamètre 17"1/2 -24

-25. -26 NS = - 26.48 m -28 Sable grossier et petits graviers -30

-32 Chambre de pompage cimentée - diamètre 13"3/8 - acier API -34. -34

-36

-38 ND = - 39 m -40

Graviers très grossiers et -42 Sable -44

-46 Pompe de test 8" (eaux d'exhaure) -48

-50. -50

-52 Calcaire marneux, coquillier -54 -53.8 Tube plein 8"5/8 inox. -55.

-56. -56 Tube plein 6"5/8 -58 -58.1 en acier inoxydable Massif Filtrant 1x2.5 mm

-60 -60. Prélèvement à 60 m -61.2 -62

-64 3ème foration - diamètre ? Calcaire coquillier -66

-68 Crépines 6"5/8 -70 de type fil enroulé en acier inoxydable -72

-74 Pompe (préleveur) -76 Prélèvement à 75 m -77. Marnes (marron à noir) -78. -78

-80 Pompe (préleveur) Prélèvement à 80 m -82

Calcaire coquillier gris -84 Massif Filtrant 1x2.5 mm -86

-88

-90

-91. -92 -92.9 Argile jaune -94 -93.8 Tube plein 6"5/8 inox. dépôts -95.9-95.8

EXAMEN ENDOSCOPIQUE

HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Examen endoscopique

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Date d'intervenon : 17/11/2020

Chambre de pompage ‐ en acier API ‐ diamètre 13"3/8 1/2

1

2

3

4

5 6 Corrosion de l'acier Corrosion et exfoliaon de l'acier 1 2 et prémices d'exfoliaon

Exfoliaon des feuillets superficiels Zone peu corrodée 3 4

Corrosion et exfoliaon de l'acier Tubage encroûté, piqûres de corrosion 5 6

Hydro Assistance Ingénierie Examen endoscopique HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Examen endoscopique

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Date d'intervenon : 17/11/2020

Chambre de pompage ‐ en acier API ‐ diamètre 13"3/8 2/2

Fine couche de dépôts (carbonatés) Fine couche de dépôts (carbonatés) 7 8

7

8 9

10 11

12

Fine couche de dépôts (carbonatés) Fine couche de dépôts (carbonatés) 9 10 Traces d'exfoliaon de l'acier sous‐jacent

Aspect tacheté de la paroi Tubage noirâtre entre 48 et 50.50 mètres 11 12 (à proximité de la pompe d'exploitaon) (posion de la pompe d'exploitaon)

Hydro Assistance Ingénierie Examen endoscopique HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Examen endoscopique

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Date d'intervenon : 17/11/2020

Colonne captante ‐ en acier inoxydable ‐ diamètre 6"5/8 1/2

Sommet de la colonne captante Tube porte‐crépine, très propre 1 5/8 2 (raccord 8" ), légèrement excentré

1

Crépines, de type fil enroulé 2 Dépôts blanchâtres filandreux 3 4 Dépôts blanchâtres au sommet 3 ‐ 4 au sommet des crépines 5

6

Crépines très propres ‐ Massif filtrant Zone de dépôts vers 68.40 m 5 6 (graviers) visible à l'extrados (dépôts blanchâtres)

Hydro Assistance Ingénierie Examen endoscopique HYDRO ASSISTANCE INGENIERIE Examen endoscopique

Commune : Souprosse (40) Forage : "Nabeillan" Date d'intervenon : 17/11/2020

Colonne captante ‐ en acier inoxydable ‐ diamètre 6"5/8 2/2

Crépines très propres Crépines très propres 7 8 Ouvertures parfaitement dégagées

Dépôts carbonatés sur le fil enroulé Dépôts sablo‐carbonatés sur le fil enroulé 9 10 Ouvertures parellement obstruées

7

8

9

10 Dépôts concréonnés 11 Tube de décantaon dégagé sur 0.90 m 11 12 à la base des crépines 12 Fond de l'ouvrage aeint à 93.80 m/rep.

Hydro Assistance Ingénierie Examen endoscopique

Annexe 3 : PLUi du pays Tarusate - Extrait

PLU i DE LA CDC DU PAYS TARUSATE

R.U. V4 A

CHAPITRE 5 A : ZONE AGRICOLE

La zone A correspond aux espaces à protéger en raison de la valeur agricole des sols, un secteur Aae correspondant aux secteurs de taille et de capacité d’accueil limités à caractère principal d’activités économiques situés en zone agricole. Dans cette zone, certains secteurs sont soumis au risque inondation matérialisé sur le plan de zonage par une trame mouchetée bleue correspondant : - au Plan de Prévention des Risques inondations approuvé par le Préfet des Landes et annexé au présent Plan Local d'Urbanisme, dont les dispositions, s'appliquent également dans ces secteurs. - à l’Atlas des Zones Inondables des Landes, (zones inondables de l’Adour et de la Midouze). Au titre de l’article R.151-34 du Code de l’Urbanisme, des dispositions particulières visant à prendre en compte ce risque ont été définies dans le présent règlement. Dans cette zone, certains secteurs sont soumis au risque technologique matérialisé sur le plan de zonage par une trame quadrillée bleu foncé. Les dispositions prévues par les Plans de Prévention des Risques Technologiques et les arrêtés préfectoraux concernant les périmètres Seveso pris par le Préfet des Landes et annexés au présent Plan Local d'Urbanisme, s'appliquent également dans ces secteurs. Cette zone est également concernée par le risque d’incendie de forêt matérialisée sur le plan de zonage par une trame mouchetée rouge. Au titre de l’article R.151-34 du Code de l’Urbanisme, des dispositions particulières visant à prendre en compte ce risque ont définies dans le présent règlement.

Rappels : L'édification des clôtures est soumise à déclaration préalable dès lors qu’une délibération du Conseil Communautaire le prévoit. Les démolitions sont soumises à permis de démolir en application de l’article R 421-27 du Code de l’Urbanisme dès lors qu’une délibération du Conseil Communautaire le prévoit. Les ravalements de façade sont soumis à déclaration préalable en application de l’article R 421-17-1 du Code de l’Urbanisme dès lors qu’une délibération du Conseil Communautaire le prévoit. Les coupes et abattages d'arbres situés dans les espaces boisés classés sont soumis à autorisation préalable, sauf celles entrant dans l'un des cas visés à l'article L. 421-4 du Code de l'Urbanisme. Les demandes de défrichement sont irrecevables dans les espaces boisés classés figurant au plan. Tous travaux ayant pour effet de modifier ou supprimer un élément de paysage identifié par un plan local d'urbanisme en application de l'article L.151-19 du Code de l'Urbanisme et non soumis à un régime d'autorisation doivent faire l'objet d'une déclaration préalable. Tous travaux situés dans un secteur à protéger pour des motifs d’ordre écologique identifié par un plan local d'urbanisme en application de l'article L.151-23 du Code de l'Urbanisme et non soumis à un régime d'autorisation doivent faire l'objet d'une déclaration préalable.

1. FONCTIONS URBAINES

1.1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES Toutes les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l'article 1.2 sont interdites.

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R.U. V4 A

1.2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Dans la zone A et le secteur Aae : Si une construction est située en zones d'aléa fort ou en zones d'interface1 définies par la carte de l’aléa de l’atlas départemental du risque incendie de forêt, sa réalisation pourra être autorisée sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales. Il sera notamment demandé de disposer d’une bande inconstructible de 12 mètres minimum entre les constructions et les limites séparatives en contact avec le massif forestier, elle devra être traitée conformément à l’article 2-6 Espaces libres et plantations. Cette bande devra être implantée sur le terrain d’assiette de l’opération sur 12 m de profondeur, elle devra être accessible depuis la voirie publique, permettre la circulation des véhicules de lutte contre l’incendie et garantir un accès au massif tous les 500 mètres au minimum. Les constructions à usage d'habitation, autorisées dans la zone, et situées dans les zones de nuisances de bruit figurant sur les plans à condition que soient prises les dispositions réglementaires relatives à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits de l'espace extérieur. Les affouillements et exhaussements du sol d'une superficie supérieure à 100 m² et d'une hauteur (dans le cas d'exhaussement) ou profondeur (dans le cas d'affouillement) excédant 2 m à condition qu'ils soient liés à des occupations du sol autorisés dans la zone et qu’ils présentent une intégration paysagère adaptée (talus en pente douce, plantations, …) après travaux. Les constructions et installations techniques à condition d’être nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, à condition de ne pas être incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Les constructions, installations et aménagements, y compris les mesures en faveur de l’environnement, à condition d’être liés à la réalisation et au fonctionnement du service public ferroviaire, sans tenir compte des dispositions édictées par les articles du présent règlement. La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans à la date d’approbation du PLU, conformément à l'article L. 111-15 du Code de l'Urbanisme dès lors qu'il a été régulièrement édifié.

Dans la zone A et le secteur Aae situés en zone de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes : L'agrandissement des constructions à usage d’habitation existantes à condition que le projet ne conduise pas à une extension de plus de 40 m² d'emprise au sol. La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans à la date d’approbation du PLU, conformément à l'article L. 111-15 du Code de l'Urbanisme dès lors qu'il a été régulièrement édifié et qu’il n’a pas été détruit ou démoli par une inondation.

Dans la zone A située en dehors des zones de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes :

Constructions Les constructions et installations nouvelles à condition d’être nécessaires à l’exploitation agricole de la zone. Les constructions à usage d'habitation nécessaires à l'exploitation agricole à condition que leur emprise au sol n’excède pas 200 m² et qu'elles se situent à une distance de 50 m maximum, (comptée en tout point du bâtiment), par rapport au siège de l’exploitation. La création de locaux accessoires d’une superficie maximale de 50 m² d’emprise au sol dans la mesure où les activités générées par ces aménagements sont directement liées à l’exploitation agricole, et à condition que ces derniers se situent à une distance de 30 m maximum, (comptée en tout point du bâtiment), par rapport au siège de l’exploitation.

1 soit, les secteurs situés entre les zones d'aléa fort et les espaces susceptibles d'accueillir des constructions.

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R.U. V4 A

L’aménagement des constructions existantes possédant une qualité architecturale destinées à l’’accueil touristique dans la mesure où les activités générées par ces aménagements sont directement liées à l’exploitation agricole, et à condition que ces derniers soient situés sur le siège de l’exploitation et qu’ils s'intègrent dans l'ensemble formé par les bâtiments d'exploitation existants. L'extension des bâtiments d’habitation, à condition que le projet respecte les conditions suivantes :  Dans la limite de + 30 % maximum de l’emprise au sol existante ou de 50 % maximum de l’emprise au sol existante pour les habitations d’une emprise au sol inférieure à 100 m²,  Dans la limite de 200 m² d’emprise au sol à l’issue du projet d’extension ; Les annexes1 aux bâtiments d'habitation, dont celles liées à des activités de loisirs privés (piscine, tennis, ...) à condition :  qu’elles desservent des constructions à usage d'habitation existantes,  que leur emprise au sol n’excède pas 40 m², cette emprise concernant uniquement les bâtiments,  que leur hauteur n’excède pas 3 m à l’égout du toit,  qu'elles se situent à une distance de 30 m maximum comptée en tout point du bâtiment d'habitation dont elles constituent l'annexe. Le nombre de projet lié aux annexes de bâtiments d’habitation (extension/annexe neuve), est limité à une tous les 10 ans par unité foncière, (non compris les piscines). Le changement de destination des constructions identifiées sur le plan de zonage au titre de l’article L.151-11 du Code de l’urbanisme, à condition d'être destiné à l'habitation, l’hébergement hôtelier, le commerce, l’artisanat et le bureau et que ce changement de destination ne compromette pas la qualité paysagère du site et l’activité agricole. Les autorisations et travaux relatifs au changement de destination seront soumis à l’avis conforme de la commission compétente en matière de préservation des espaces prévue à l’article L.112-1 du Code rural et de la pêche maritime.

Dans le secteur Aae situé en dehors des zones de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes, :

Constructions L’aménagement, la restauration et l’extension des constructions existantes, les constructions nouvelles à condition qu’elles soient destinées à des activités existantes qu’elles soient artisanales ou industrielles, de stockage de produits agricoles, de bureaux, …et qu’elles ne portent pas atteinte à l’exercice d’une activité agricole et à la préservation des paysages. Les constructions à usage d'habitation à condition qu'elles soient destinées au logement des personnes dont la présence est indispensable pour assurer le bon fonctionnement et le gardiennage des installations implantées sur la parcelle et à condition que les locaux d'habitation correspondent à une surface de plancher maximum de 60 m² et qu’ils soient inclus à l'un des bâtiments d'activité.

1 Une annexe est un local secondaire de dimension réduite dont l’usage apporte un complément nécessaire à la vocation d’habitation du bâtiment principal auquel elle est liée.

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R.U. V4 A

1.3 CONDITIONS DE REALISATION DES AIRES DE STATIONNEMENT DEFINITION : La superficie à prendre en compte pour une place de stationnement est d’un minimum de 25 m², y compris les accès et les dégagements. Les places réservées au stationnement des véhicules motorisés doivent correspondre aux besoins des constructions admises dans la zone et être réalisées en dehors des places et voies ouvertes à la circulation publique.

Les places réservées au stationnement des véhicules motorisés doivent correspondre au minimum aux dispositions suivantes :

Constructions destinées à l'habitation Il est exigé au minimum 2 places de stationnement par logement.

Le nombre de places de stationnement à réaliser est déterminé en tenant compte :

- de leur nature (y compris autocars/autobus et 2 Constructions destinées à l’artisanat, roues), l’industrie - du taux et du rythme de leur fréquentation, - de leur situation géographique au regard des parkings publics existant à proximité, - de leur regroupement et du taux de foisonnement envisageable (usage non simultané). Constructions nécessaires aux services Le nombre de places de stationnement à réaliser est déterminé en publics ou d'intérêt collectif tenant compte : - de leur nature (y compris autocars/autobus et 2 roues), - du taux et du rythme de leur fréquentation, - de leur situation géographique au regard des parkings publics existant à proximité, - de leur regroupement et du taux de foisonnement envisageable (usage non simultané).

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2. MORPHOLOGIE URBAINE

2.1 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET AUX EMPRISES PUBLIQUES DEFINITION : Les implantations de bâtiments se mesurent au nu extérieur du mur de façade, non compris les débords de toiture n’excédant pas 0,50 m, les dispositifs de protection contre le rayonnement solaire en saillie des façades et les dispositifs d’isolation thermique extérieure jusqu’à 30cm d’épaisseur, les balcons n’excédant pas un débord d’un mètre, les emmarchements et les acrotères. Pourront déroger aux articles suivants à condition de ne pas constituer une gêne pour la sécurité publique (visibilité) et de présenter une bonne intégration dans le paysage urbain et naturel :  Les constructions et installations techniques nécessaires aux réseaux d'intérêt collectif et à l'exploitation de la route dont la surface de plancher n’excède pas 20 m², à l'exclusion des mâts supports d'antenne (émettrices, réceptrices).  La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans à la date d’approbation du PLU ne respectant pas les règles du présent zonage, conformément à l'article L. 111-15 du Code de l'Urbanisme dès lors qu'il a été régulièrement édifié.  Les piscines non couvertes. Pour l'extension des constructions existantes ne respectant pas les règles ci-dessous, des implantations différentes justifiées par leur nature, leur implantation ou par la configuration du terrain pourront être autorisées à condition qu'elle s'inscrive dans le prolongement du bâtiment existant et que le projet n'empiète pas dans la marge de recul observée par l'existant. En l'absence d'indications graphiques contraires, les constructions devront s'implanter comme suit : Par rapport à la RD 824 : Les constructions devront s'implanter conformément aux retraits figurés sur le document graphique, (plan de zonage). Par rapport aux RD 10, 41, 42 ,42E, 141, 924E, 924, classées en 2ème catégorie : En l'absence d'indications graphiques contraires, les constructions devront s'implanter à 35 m minimum en retrait par rapport à l’axe de ces voies. Par rapport aux RD 3, 7, 14, 27, 57, 127, 150, 380, classées en 3ème catégorie : En l'absence d'indications graphiques contraires, les constructions devront s'implanter à 25 m minimum en retrait par rapport à l’axe de ces voies. Par rapport aux RD 18, 31, 110, 114, 332, 364, 395, 413, 422, classées en 4ème catégorie : En l'absence d'indications graphiques contraires, les constructions devront s'implanter à 15 m minimum en retrait par rapport à l’axe de ces voies. Par rapport aux autres voies : les constructions devront s'implanter à une distance au moins égale à 10 mètres par rapport à l’axe de l’emprise existante ou projetée des voies publiques et privées. Par rapport aux fossés : Les constructions devront s'implanter en retrait de 10 m au minimum de l’axe des fossés et ouvrages d'assainissement pluvial à ciel ouvert. L’implantation des clôtures doit assurer également le maintien d’un accès pour l’entretien mécanisé des berges de ces ouvrages.

2.2 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DEFINITION : Les implantations de bâtiments se mesurent au nu extérieur du mur de façade, non compris les débords de toiture n’excédant pas 0,50 m, les dispositifs de protection contre le rayonnement solaire en saillie des façades et les dispositifs d’isolation thermique extérieure jusqu’à 30cm d’épaisseur, les balcons n’excédant pas un débord d’un mètre, les emmarchements et les acrotères.

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Lorsqu’une limite séparative correspond à une zone d'interface1 définie par la carte de l’aléa de l’atlas départemental du risque incendie de forêt, les constructions devront être implantées en respectant un retrait minimum de 12 m, cette bande devra être traitée conformément à l’article 2-6 Espaces libres et plantations. Cette bande devra être implantée sur le terrain d’assiette de l’opération sur 12 m de profondeur, elle devra être accessible depuis la voirie publique, permettre la circulation des véhicules de lutte contre l’incendie et garantir un accès au massif tous les 500 mètres au minimum. Pourront déroger aux articles suivants à condition de ne pas constituer une gêne pour la sécurité publique (visibilité) et de présenter une bonne intégration dans le paysage urbain et naturel :  Les constructions et installations techniques nécessaires aux réseaux d'intérêt collectif et à l'exploitation de la route dont la surface de plancher n’excède pas 20 m², à l'exclusion des mâts supports d'antenne (émettrices, réceptrices).  La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans à la date d’approbation du PLU ne respectant pas les règles du présent zonage, conformément à l'article L. 111-15 du Code de l'Urbanisme dès lors qu'il a été régulièrement édifié.  Les piscines non couvertes. Pour l'extension des constructions existantes ne respectant pas les règles ci-dessus, des implantations différentes justifiées par leur nature, leur implantation ou par la configuration du terrain pourront être autorisées à condition qu'elle s'inscrive dans le prolongement du bâtiment existant et que le projet n'empiète pas dans la marge de recul observée par l'existant. Lorsque les limites séparatives sont constituées par un fossé mitoyen nécessaire à l'écoulement des eaux pluviales, un ruisseau, ou une craste, l'implantation des constructions ou installations devra se faire en retrait minimum de 10 mètres par rapport à son axe. L’implantation des clôtures doit assurer également le maintien d’un accès pour l’entretien mécanisé des berges de ces ouvrages. Les constructions devront être implantées en retrait de 4 m minimum des limites séparatives.

2.3 EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS DEFINITION : L’emprise au sol des constructions correspond à la projection verticale du volume de la construction, non compris les débords de toiture n’excédant pas 0,50 m, les balcons n’excédant pas un débord d’un mètre et les sous-sols des constructions. Les surfaces des bassins de piscines et les ombrières couvertes de panneaux photovoltaïques destinées au stationnement, n’entrent pas dans le calcul de d’emprise au sol. Il n'est pas fixé de règle pour les constructions et installations techniques nécessaires aux réseaux d'intérêt collectif et à l'exploitation de la route dont la surface de plancher n’excède pas 20 m², à l'exclusion des mâts supports d'antenne (émettrices, réceptrices) et les équipements d’intérêt collectif et services publics de superstructure : bâtiments administratifs, centres culturels, équipements sportifs, scolaires, …

Dans la zone A et le secteur Aae situés en zone de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes, : L'emprise au sol maximum des constructions découle de l’application des règles de l’article 1-2.

Dans la zone A située en dehors des zones de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes, : L’emprise au sol des bâtiments d’habitation est limitée à 200 m² à l'issue du projet (extension ou habitation neuve). L’emprise au sol des annexes aux bâtiments d'habitation est limitée à 40 m², cette emprise concernant uniquement les bâtiments. L’emprise au sol des bâtiments d’exploitation agricole n’est pas réglementée.

1 soit, les secteurs situés entre les zones d'aléa fort et les espaces susceptibles d'accueillir des constructions.

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Dans le secteur Aae situé en dehors des zones de crue fréquente ou exceptionnelle de l’Atlas des Zones Inondables des Landes, : L'emprise au sol des constructions est limitée à 60 % de la surface du terrain.

2.4 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS DEFINITION : La hauteur est mesurée à partir du point le plus bas du sol naturel avant les travaux d’exhaussement ou d’affouillements du sol nécessaires pour la réalisation du projet. La hauteur maximale des constructions est mesurée entre le point le plus bas du sol naturel et le faîtage ou l’acrotère dans le cas de constructions à toit terrasse. Ne sont pas soumis aux règles de hauteur :  Les extensions des constructions existantes dont la hauteur est supérieure à cette valeur. Toutefois, en cas de travaux d’extension de construction existante, la hauteur du projet ne pourra excéder la hauteur initiale de la construction existante.  les constructions et installation techniques nécessaires aux réseaux d'intérêt collectif et à l'exploitation de la route, lorsque leurs caractéristiques techniques l'imposent.  pour certains éléments techniques indispensables au bon fonctionnement des activités autorisées dans la zone (silos, cuves, chais, ...).  les superstructures indispensables au bon fonctionnement d'une activité (souche de cheminée, etc ...).

Dans la zone A : La hauteur maximale des constructions nouvelles est fixée à 6 mètres à l'égout du toit ou à l'acrotère dans le cas de constructions à toit terrasse et à 9 mètres au faîtage. La hauteur maximale des constructions annexes à l’habitation découle de l’application des règles de l’article 1-2. La hauteur maximale des bâtiments d’exploitation agricole n’est pas réglementée.

Dans le secteur Aae : La hauteur maximale des constructions nouvelles ne doit pas excéder 12 m mesurés du sol naturel au faîtage, ou à la partie la plus haute du bandeau lorsque celui-ci est plus haut que le faîtage.

2.5 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DES ABORDS OBJECTIFS : Il s'agit essentiellement de favoriser l'intégration visuelle des constructions nouvelles dans l'environnement agricole et dans le paysage.

 PROJET ARCHITECTURAL Le projet architectural devra prendre en compte avec précision les éléments visuels dominants de l'environnement (constructions, arbres existants, topographie du terrain, …) afin de favoriser l'insertion des constructions dans leur environnement.

 ASPECT ARCHITECTURAL Compte tenu du caractère de zone, les constructions, par leur architecture, leur hauteur, leur proportion, leur toiture, le traitement et la couleur de leurs façades, la disposition et la proportion des ouvertures, leur adaptation au sol, devront s'intégrer harmonieusement dans leur environnement et notamment par rapport aux constructions situées alentour.

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 INTEGRATION DES DISPOSITIFS ET TECHNIQUES DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ET D’ENERGIES RENOUVELABLES Toute intervention sur les constructions existantes ou sur les constructions nouvelles faisant appel aux dispositifs et techniques de performance énergétique et d’énergies renouvelables doit rechercher le meilleur compromis entre efficacité et qualité architecturale.

Cas des capteurs solaires et panneaux photovoltaïques : Lorsqu’ils sont situés sur toiture les capteurs solaires ou panneaux photovoltaïques devront obligatoirement s’implanter dans la pente du versant de la couverture. La mise en place de panneaux sur les façades des constructions existantes visibles depuis l’espace public est interdite. Lorsqu’ils sont posés au sol, les capteurs solaires ou panneaux photovoltaïques, on privilégiera les implantations non visibles depuis l’espace public et on cherchera à les adosser à un élément bâti (mur, …) ou à la pente du terrain (talus). Dans le cas de construction à toiture terrasse les capteurs solaires ou panneaux photovoltaïques devront être intégrés à un volume bâti ou à un versant de toiture conçu en cohérence avec la composition des façades.

Cas des climatiseurs et des pompes à chaleur : Ces matériels devront être implantés de manière à limiter leur impact visuel depuis l’espace public et à réduire leurs nuisances sonores vis-à-vis de l’environnement proche. S’ils sont posés en façade ou adossés à la construction principale, ils devront être associés à un élément de construction (volume, auvent, avant-toit, …) ou à de la végétation arbustive ; leur mise en place dans les ouvertures de façade étant interdite. Dans le cas où ils seraient posés sur un toit terrasse, la hauteur de l’acrotère devra permettre de les masquer à la vue depuis le sol.

Cas des dispositifs de récupération des eaux pluviales : Les cuves de récupération des eaux pluviales devront être prioritairement enterrées, le cas échéant, elles seront intégrées à un volume bâti de la construction principale ou traitées comme une annexe à l’habitation.

 PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES

Constructions existantes Pour ce qui concerne les interventions sur les constructions existantes, on s'attachera à respecter leur caractère architectural, les principes de composition de leurs façades, les proportions des ouvertures et les matériaux mis en œuvre.

Constructions anciennes de type traditionnel

Couvertures Les couvertures traditionnelles existantes en tuiles « canal », « plate », « dite de Marseille », ardoise, ou qui sont en cohérence d'époque et de style avec l'architecture des immeubles doivent être conservées ou restaurées avec des tuiles d’aspect équivalent.

Charpente, menuiseries et boiseries extérieures Les ouvrages en bois apparents à l'extérieur seront conservés et restaurés ou refaits à l'identique : pièces de charpente, balcons, planches de rives et lambrequins.

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Façades Conserver les matériaux apparents en façade : pierre taillée, brique, enduits, montants en bois et respecter leur utilisation dans la modénature des façades : soubassements, bandeaux, chaînages, entourages des ouvertures. Les éléments décoratifs ou de structure réalisés en ferronnerie, fer forgé ou fonte seront conservés et restaurés à l'identique. Respecter et reprendre les proportions des fenêtres anciennes et les principes de composition des façades. La création de baies vitrées est autorisée à condition qu’elles s’inscrivent dans une composition harmonieuse des façades. Les menuiseries seront placées à une vingtaine de centimètres du nu de la façade afin de conserver les tableaux des ouvertures. Les volets en bois existants devront être conservés et restaurés ou refaits à l'identique. Les descentes des eaux pluviales et les gouttières seront soit de la teinte du mur, soit teinte zinc.

Epidermes Les enduits traditionnels à la chaux existants doivent être conservés et restaurés à l'identique. Dans le cas d'une réfection partielle de façade, reprendre le même coloris et la même finition que l'enduit conservé. Les enduits seront de type mortier de chaux et sable de carrière ou enduit de substitution d'aspect équivalent à l'exclusion du ciment, finition taloché, brossé ou gratté, de teinte claire : pierre, sable, crème, ivoire. Les enduits doivent être faits de façon à se trouver en général au nu des pierres appareillées, sauf quand ces dernières ont été construites dès l'origine pour être en saillie du mur de façade. Pierre taillée : lavée et brossée à l'eau éventuellement additionnée d'un produit détergent, à l'exclusion de tout traitement abrasif. Les joints à la chaux des pierres de taille (encadrements, mouluration, corniche, appareillages, ...) seront dégarnis exclusivement à la scie (sciotte) pour conserver leur largeur originelle, et rejointés exclusivement à la chaux naturelle (tout apport de ciment est interdit).

Couleurs des menuiseries Les menuiseries extérieures (portes d'entrée, fenêtres, portes-fenêtres, volets, ...) seront obligatoirement peintes, laquées ou pré-teintées ; les vernis ou lasures ton bois sont déconseillées. Le nombre de couleurs est limité à deux avec des teintes claires pour les menuiseries : blanc, blanc cassé, gris-beige, sable et des teintes plus soutenues pour les portes d'entrées comme par exemple : bleu marine, ocre rouge, vert foncé.

Constructions nouvelles destinées à l’activité agricole Les bâtiments d'activités agricoles pourront être réalisés en bardage en métal ou en bois massif. Dans ce cas, la teinte du bardage devra permettre au projet de s'intégrer parfaitement au bâti existant et au site, le blanc pur est interdit. Les couleurs des façades doivent rester en harmonie soit avec les constructions avoisinantes soit vis-à- vis des teintes dominantes du paysage où s'implantent les constructions. Les parois et les couvertures d'aspect brillant (tôle d'acier, fer galvanisé) sont interdites. Les teintes des toitures doivent participer à l'intégration dans l'environnement.

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Constructions à usage d’habitation nouvelles Dans le cas de constructions destinées au services publics ou d’intérêt collectif ou de constructions d'inspiration contemporaine faisant appel aux dispositifs ou techniques de performance énergétique et d’énergies renouvelables, les prescriptions du présent paragraphe "constructions nouvelles" peuvent ne pas être appliquées à ces constructions, dans la mesure où leur architecture et la composition de l'opération s'intègrent aux paysages naturels et bâtis environnants.

Couvertures Les couvertures des constructions devront être réalisées en tuiles “canal” ou de galbe similaire en terre cuite de teinte rouge, rosée ou nuancées avec des pentes des toits doivent être comprises entre 35 et 40%, des pentes plus importantes pourront être admises pour les couvertures réalisées en autres matériaux dans le respect des règles de l’Art. Dans tous les cas, les tuiles de teinte noire ou vernissées sont interdites. Les versants de toiture seront prolongés d'avant-toit généreux au minimum de 50 cm y compris sur les façades pignons.

Façades Les pastiches et imitations de styles architecturaux extérieurs à la région sont interdits. Les fenêtres seront de proportions verticales ; les baies vitrées ne sont pas interdites. Les descentes des eaux pluviales et les gouttières seront soit de la teinte du mur, soit teinte zinc.

Epidermes Les enduits traditionnels seront de type mortier de chaux et sable de carrière ou enduit de substitution d'aspect équivalent, finition taloché, brossé ou gratté de teinte : pierre, sable, crème, ivoire. Les enduits bruts devront être peints dans des tons identiques aux enduits traditionnels. Les bardages en bois massif ou en matériaux d’aspect équivalent de teinte naturelle sont également admis, (à l’exclusion du blanc et des teintes claires). Les bardages seront verticaux. Les constructions en bois par madriers empilés sont proscrites.

Couleurs des menuiseries Les menuiseries extérieures (portes d'entrée, fenêtres, portes-fenêtres, volets, ...) seront obligatoirement peintes, laquées ou pré-teintées, les vernis ou lasures ton bois sont déconseillés. Le nombre de couleurs est limité à deux par construction.

Constructions à usage d’activités artisanales, de bureaux, ou industrielles

Volume Les constructions devront être issues de la combinaison de volumes simples (parallélépipède, prisme, cube, ...), une décomposition en volumes distincts pourra dépendre du parti architectural.

Couvertures Différentes pentes de toiture seront admises en fonction du parti architectural ou du matériau mis en œuvre, dans le cas de couvertures en plaques de fibrociment, la couverture et le faîtage devront être obligatoirement masqués par un acrotère sur les quatre façades du bâtiment. Les toitures terrasses seront autorisées lorsqu'elles seront masquées par des acrotères et lorsque les éventuels équipements techniques posés sur le toit (blocs de ventilation, climatiseurs, …) seront intégrés dans un volume ou masqués par une paroi. Différents matériaux de couverture seront admis, à l'exclusion des panneaux imitant la tuile ainsi que les bacs métalliques non peints et présentant des brillances.

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Façades Les pastiches et imitations de styles architecturaux extérieurs à la région sont interdits. Les façades "avant" et "arrière" des constructions seront traitées avec le même soin.

Epidermes Le nombre total de matériaux mis en œuvre et apparent sur les bâtiments sera limité à trois dans un souci de cohérence architecturale. Différents types de matériaux pourront être associés : les matériaux naturels (enduits, pierre, ...), les bardages en bois massif, le béton lorsqu'il est destiné à rester apparent : brut de décoffrage, matricé, poli, ainsi que les matériaux manufacturés à base de verre ou en métal peint ou laqué. Les enduits traditionnels seront aussi admis dans les finitions : taloché, brossé ou gratté fin. L'emploi à nu de matériaux destinés à être enduits (brique, parpaing, …) est interdit.

Couleurs Le nombre de couleurs apparentes sur les bâtiments est limité à trois afin de préserver une harmonie. Pour un même type de matériau, une seule couleur sera admise par bâtiment ; l'alternance des couleurs de bardage métallique est interdite. On privilégiera pour les couleurs des parois de « tons rompus », (tons dont la luminosité et la vivacité sont adoucies par le mélange d'une autre couleur à la couleur principale) ; on évitera le blanc en grande surface et les gammes de couleur trop claires. Les couleurs vives seront admises uniquement sur les éléments architecturaux ou accessoires de petites surfaces tels que les menuiseries par exemple.

 BATIMENTS ANNEXES Les bâtiments annexes aux habitations tels que garage, abris de jardin, etc..., seront couverts en tuiles et leurs façades seront traitées de la même façon que les constructions principales ou à base de bardages en bois ou de clins en bois de teinte naturelle. Les bâtiments annexes aux habitations, (abris de jardin , …), d’une emprise au sol inférieure à 12 m² pourront être déroger aux prescriptions ci-dessus, sous réserve d’une bonne intégration paysagère.

 CLOTURES Les clôtures ne sont pas obligatoires, toutefois, lorsqu'elles seront nécessaires elles devront répondre aux conditions suivantes :  Elles seront obligatoirement composées, soit de clôtures réalisées en grillages ou treillages métalliques de teinte foncée pouvant être doublées de haies vives d’essences locales, soit de haies vives éventuellement doublées d'un treillage métallique de teinte foncée ; dans les deux cas, leur hauteur ne pourra excéder 2 m.  Les clôtures pleines de bois ou de béton préfabriqué sont strictement interdites quelles que soit leur hauteur. En zones d'aléa fort ou en zones d'interface1 définies par la carte de l’aléa de l’atlas départemental du risque incendie de forêt, les haies, clôtures, installations provisoires de même usage ne devront pas être réalisés à partir de végétaux secs et inflammables. En zones d’aléas forts et faibles de l’Atlas des Zones Inondables des Landes, les clôtures ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux en cas de crues.

1 soit, les secteurs situés entre les zones d'aléa fort et les espaces susceptibles d'accueillir des constructions

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2.6 ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS En zones d'aléa fort ou en zones d'interface1 définies par la carte de l’aléa de l’atlas départemental du risque incendie de forêt, la bande inconstructible de 12 mètres minimum entre les constructions et les limites séparatives en contact avec le massif forestier devra être engazonné et régulièrement entretenue pour permettre la circulation des véhicules de lutte contre les incendies. Conformément au Plan Départemental de Protection des Forêts Contre l'Incendie et à l'article L.322-3 du Code Forestier, il sera obligatoirement procédé au débroussaillement aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature sur une profondeur de 50 m, ainsi que des voies privées y donnant accès, sur une profondeur de 10 m de part et d'autre de la voie. Les éléments de paysage identifiés au titre de l'article L.151-19° du Code de l'Urbanisme et portés sur les plans de zonage sont à protéger ou à mettre en valeur. Les surfaces réservées au stationnement doivent être plantées au minimum à raison d'un arbre de haute tige pour 2 places, pouvant être répartis autour de la zone de stationnement, en fonction du parti d’aménagement paysager. Les plantations existantes seront conservées au maximum. Chaque sujet supprimé devra être remplacé. Les dépôts autorisés dans la zone doivent êtres masqués par un écran de végétation épaisse faisant appel aux essences locales (noisetier, laurier sauce, charme, buis, cornouiller, par exemple). Une palette végétale des essences recommandées et une liste des essences invasives à exclure, sont jointes en annexe du présent règlement.

1 soit, les secteurs situés entre les zones d'aléa fort et les espaces susceptibles d'accueillir des constructions.

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3. DESSERTE PAR LES RESEAUX ET SERVICES URBAINS

3.1 CONDITIONS D'ACCES ET DE DESSERTE PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES

 ACCES Pour être constructible tout terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée soit directement soit par l'intermédiaire d'un passage aménagé sur fonds voisins et éventuellement obtenu en application de l'article 682 du code Civil. Tout nouvel accès individuel doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. La largeur de l'accès devra être comprise entre 3,5 m et 6 m. Une construction ou activité pourra être refusée si son accès à la route qui la dessert présente des risques pour la sécurité des usagers. Lorsque le terrain est riverain de deux ou plusieurs voies publiques, l'accès sur celle de ces voies qui présente une gêne ou un risque pour la circulation peut être interdit.

 VOIRIE Les dimensions, formes et caractéristiques techniques des voies privées doivent être adaptées aux usages qu'elles supportent ou aux opérations qu'elles doivent desservir. Les voies nouvelles en impasse devront comporter un aménagement permettant le demi-tour des véhicules des services publics et ce par, au plus une seule manœuvre en marche arrière.

3.2 DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ASSAINISSEMENT, D’ELECTRICITE ET LES RESEAUX DE COMMUNICATION NUMERIQUE

 EAU POTABLE Toute construction d'habitation ainsi que tout local pouvant servir de jour ou de nuit au travail au repos ou à l'agrément doit être alimenté en eau potable sous pression, par raccordement au réseau public de distribution par une conduite de capacité suffisante et équipée d'un dispositif anti-retour dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.

 ASSAINISSEMENT

Eaux usées Toute installation ou construction nouvelle doit être raccordée par des canalisations souterraines au réseau collectif d'assainissement, en respectant ses caractéristiques. Le raccordement au réseau collectif est obligatoire dans les conditions du code de la santé et devra être conforme aux dispositions de la règlementation en vigueur. En l'absence de réseau public ou en attente de sa réalisation, les constructions ou installations nouvelles doivent être dotées d'un assainissement autonome (individuel ou regroupé) conforme aux dispositions réglementaires en vigueur et validé par le Service Public d'assainissement non collectif. Ces dispositifs doivent être conçus de manière à pouvoir être raccordés au réseau collectif d'assainissement, dès sa réalisation ; dans le cas de lotissement ou de groupes d'habitation, il pourra être demandé la création d’un réseau séparatif collectif en attente de branchement à l'intérieur de l'opération. Le traitement et l'élimination des effluents autres que domestiques doivent être conformes aux règlements spécifiques les concernant et adaptés à l'importance et à la nature de l'activité.

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Au titre du code de la santé, il est rappelé que l'évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d'assainissement est subordonnée à l'accord du maître d'ouvrage qui pourra éventuellement demander un prétraitement conforme aux dispositions de la règlementation en vigueur.

Eaux pluviales Les eaux pluviales issues de toute construction ou installation nouvelle ou aménagement seront résorbées sur le terrain d'assiette du projet. Si la surface de la parcelle, la nature du sol ou la disposition des lieux ne permet pas de les résorber sur la parcelle, les eaux pluviales seront rejetées au réseau public (fossé, caniveau ou réseau enterré) sous réserve de l'accord du gestionnaire du réseau, de telle sorte que l'écoulement soit assuré sans stagnation et que le débit de fuite soit régulé à 3l/s/ha pour une pluie de période de retour de 20 ans avec 3l/s pour les opérations d’aménagement d’une surface inférieure à 1 ha. Les fossés et ouvrages d'assainissement pluvial à ciel ouvert devront être conservés, le libre écoulement des eaux devra être maintenu et conservé.

 ELECTRICITÉ ET COMMUNICATION NUMERIQUE Pour toute construction ou installation nouvelle, les branchements des particuliers dans la partie privative aux lignes de transport d'énergie électrique ainsi qu'aux lignes de télécommunications seront obligatoirement souterrains, sauf difficulté technique reconnue. Dans le cas de restauration d'un immeuble existant, le branchement à ces réseaux sera réalisé obligatoirement en souterrain, sauf difficulté technique reconnue.

 COLLECTE DES DECHETS Non règlementé

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